LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le rossignol philomèle (Étymologie : Lat. Philomela, du grec, chant; qui aime le chant) (Luscinia megarhynchos) habite la forêt, de préférence proche de l'eau, mais on peut le trouver aussi dans les jardins, les bosquets ou vergers. Son chant est des plus mélodieux mais aussi des plus complexes, on dit qu'il chante, gringotte, quiritte ou trille, de jour comme de nuit. Il a fasciné les chercheurs qui ont dénombré entre 120 et 260 séquences différentes, elles durent en général de 2 à 4 secondes. Le jeune mâle apprend à chanter en écoutant les plus expérimentés et marque ainsi son territoire, ou tente de séduire les femelles. Dès qu'ils sont appariés, les mâles s'arrêtent généralement de chanter la nuit. Ceci laisse supposer que le célèbre chant nocturne sert avant tout à attirer les femelles. Les trilles du rossignol étaient jadis réputées calmer la douleur, accélérer les guérisons et adoucir la mort comme l'évoque le conte de Hans Christian Andersen l'empereur de Chine et le rossignol.
Son envergure mesure entre 22 et 24 cm pour une hauteur d'environ 16 cm ; il pèse de 18 à 27 g. Son plumage est brun avec la queue rousse, ses pattes sont longues.
Cet oiseau se nourrit de baies, d'araignées ou de petits insectes.
Nidification: Elle a lieu de mai à juin. Son nid est peu ordonné et bas (rarement au-dessus de 30 cm), voire à même le sol. La femelle pond 4 ou 5 œufs qui sont bleutés ou verdâtres, un peu tachetés. L'incubation dure environ 14 jours. L'émancipation dure 11 à 12 jours et le vol suit peu après. La première nidification se passe au printemps suivant et les rossignols philomèles vivent jusqu'à 6 ans.
En septembre, il migre vers l'Afrique subsaharienne en passant par le détroit de Gibraltar ou par des endroits où l'étendue maritime n'est pas importante.
Dans les traditions populaires, le rossignol annonce le printemps, c'est l'oiseau du mois de mai, mais il est aussi et surtout le symbole de l'amour. Le comté de Nice a conservé son Rossignol qui vole dans les chants traditionnels et les rondes de mai, dont le thème a inspiré Tchaïkovski pour son Humoresque opus 10-2.
Michel N°1536 - Michel N°1808A
Admirable chanteur, que l’on entend mais que l’on ne voit que rarement, le rossignol est à l’origine d’un grand nombre de récits mythologiques, de légendes et de récits populaires qui tentent de donner une explication à ce que l’on observe dans la nature, ou ce que l’on sait ou l’on croit savoir sur la vie de ces oiseaux. On a retrouvé un caractère triste, peut-être majoré par le fait qu’il est entendu principalement pendant la nuit, au chant du rossignol, et on a identifié une espèce de ce dernier à un personnage mythologique, Philomèle, qui, violée par son beau-frère Térée, se venge d’une manière terrible et sera transformée en rossignol, condamnée à chanter ses lamentations pour toujours. C’est un mythe très ancien, repris entre autres dans les Métamorphoses d’Ovide. Le rossignol a inspiré d’innombrables écrivains et artistes: Pétrarque, “la voix célébrant l’absente” (Laura), était aussi attiré par la tristesse qu’il percevait dans le chant du “rosignuol, che si soave piagne…di dolcezza empie il celo e le campagne con tante note si pietose e scorte” (Canzoniere, 1366 - 1374 sonnet 111). Cependant, l’identification du rossignol avec le nostalgie et la tristesse n’est pas universelle, et elle interprète d’une manière fausse ce que nous apprend l’observation du comportement animal: en effet, le chant du rossignol est un appel du mâle pendant la saison des amours et sa fréquence et intensité diminuera dès que son instinct sera satisfait. Ainsi, certaines traditions littéraires ou populaires considèrent que cet oiseau produit plutôt un chant d’amour et de réjouissance, comme le troubadour Gaucelm Faidit (vers 1150 - vers 1205): “le rossignolet sauvage, j’ai entendu se réjouir,,,Dans le feuillage il donne l’amour, il réclame il le reçoit, il meut son chant joui jouissant (Laissiei mon joi a jauzir)”. Rossignol amoureux, rossignol poète, c’est une image que différentes cultures ont propagé. Les Oiseaux d'Aristophane évoquent le chant du rossignol comme un forme de poésie : c’est l’oiseau « aux doux chants, dont la voix égale celle des Muses”… “qui module sur la flûte harmonieuse des accents printaniers”. Depuis le XIVe siècle de notre ère, la peinture et la littérature persane, entre autres, ont célébré le thème du rossignol poète, amoureux de la rose : "O rossignol de l’aube, que ton cœur jouisse de l’union à la rose,car dans les allées tout est clameur amoureuse de toi", comme a écrit Hâfez de Chiraz (env. 1315-1390).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BnjAtIWvzDQ[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant028.mp3
Son envergure mesure entre 22 et 24 cm pour une hauteur d'environ 16 cm ; il pèse de 18 à 27 g. Son plumage est brun avec la queue rousse, ses pattes sont longues.
Cet oiseau se nourrit de baies, d'araignées ou de petits insectes.
Nidification: Elle a lieu de mai à juin. Son nid est peu ordonné et bas (rarement au-dessus de 30 cm), voire à même le sol. La femelle pond 4 ou 5 œufs qui sont bleutés ou verdâtres, un peu tachetés. L'incubation dure environ 14 jours. L'émancipation dure 11 à 12 jours et le vol suit peu après. La première nidification se passe au printemps suivant et les rossignols philomèles vivent jusqu'à 6 ans.
En septembre, il migre vers l'Afrique subsaharienne en passant par le détroit de Gibraltar ou par des endroits où l'étendue maritime n'est pas importante.
Dans les traditions populaires, le rossignol annonce le printemps, c'est l'oiseau du mois de mai, mais il est aussi et surtout le symbole de l'amour. Le comté de Nice a conservé son Rossignol qui vole dans les chants traditionnels et les rondes de mai, dont le thème a inspiré Tchaïkovski pour son Humoresque opus 10-2.
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Admirable chanteur, que l’on entend mais que l’on ne voit que rarement, le rossignol est à l’origine d’un grand nombre de récits mythologiques, de légendes et de récits populaires qui tentent de donner une explication à ce que l’on observe dans la nature, ou ce que l’on sait ou l’on croit savoir sur la vie de ces oiseaux. On a retrouvé un caractère triste, peut-être majoré par le fait qu’il est entendu principalement pendant la nuit, au chant du rossignol, et on a identifié une espèce de ce dernier à un personnage mythologique, Philomèle, qui, violée par son beau-frère Térée, se venge d’une manière terrible et sera transformée en rossignol, condamnée à chanter ses lamentations pour toujours. C’est un mythe très ancien, repris entre autres dans les Métamorphoses d’Ovide. Le rossignol a inspiré d’innombrables écrivains et artistes: Pétrarque, “la voix célébrant l’absente” (Laura), était aussi attiré par la tristesse qu’il percevait dans le chant du “rosignuol, che si soave piagne…di dolcezza empie il celo e le campagne con tante note si pietose e scorte” (Canzoniere, 1366 - 1374 sonnet 111). Cependant, l’identification du rossignol avec le nostalgie et la tristesse n’est pas universelle, et elle interprète d’une manière fausse ce que nous apprend l’observation du comportement animal: en effet, le chant du rossignol est un appel du mâle pendant la saison des amours et sa fréquence et intensité diminuera dès que son instinct sera satisfait. Ainsi, certaines traditions littéraires ou populaires considèrent que cet oiseau produit plutôt un chant d’amour et de réjouissance, comme le troubadour Gaucelm Faidit (vers 1150 - vers 1205): “le rossignolet sauvage, j’ai entendu se réjouir,,,Dans le feuillage il donne l’amour, il réclame il le reçoit, il meut son chant joui jouissant (Laissiei mon joi a jauzir)”. Rossignol amoureux, rossignol poète, c’est une image que différentes cultures ont propagé. Les Oiseaux d'Aristophane évoquent le chant du rossignol comme un forme de poésie : c’est l’oiseau « aux doux chants, dont la voix égale celle des Muses”… “qui module sur la flûte harmonieuse des accents printaniers”. Depuis le XIVe siècle de notre ère, la peinture et la littérature persane, entre autres, ont célébré le thème du rossignol poète, amoureux de la rose : "O rossignol de l’aube, que ton cœur jouisse de l’union à la rose,car dans les allées tout est clameur amoureuse de toi", comme a écrit Hâfez de Chiraz (env. 1315-1390).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BnjAtIWvzDQ[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant028.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Perdrix choukar (Alectoris chukar) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Phasianidae.
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Galliformes
Famille Phasianidae
Sous-famille Perdicinae
Genre Alectoris
Michel N°1692
Sédentaire de l'extrême sud-est de l'Europe.
Alimentation:Surtout graines, feuilles, insectes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Rd_XOewx6Pw[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant478.mp3
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Galliformes
Famille Phasianidae
Sous-famille Perdicinae
Genre Alectoris
Michel N°1692
Sédentaire de l'extrême sud-est de l'Europe.
Alimentation:Surtout graines, feuilles, insectes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Rd_XOewx6Pw[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant478.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Grue couronnée (Balearica pavonina) est une espèce d'oiseau de la famille des grues.
Cette espèce vit dans la savane aride de l'Afrique au sud du Sahara, pourtant elle nidifie dans des zones plus humides. Il existe deux sous-espèces : B. p. pavonina à l'ouest, et la plus nombreuses B. p. ceciliae à l'est de l'Afrique.
La Grue couronnée et la Grue royale, proche parente, sont les seules grues à pouvoir nicher dans un arbre. Ce comportement est l'une des raisons pour lesquelles on pense que les relativement petites grues du genre Balearica ressemblent aux premières Gruidae ancestrales.
Malgré tout, son nid est généralement constitué de roseaux des marécages où vit la grue couronnée. Ce nid contient la plupart du temps 2 œufs.
Michel N°1820
Comme toutes les grues, la Grue couronnée se nourrit d'insectes, de reptiles, et de petits mammifères, mais aussi de vers de terre et de plantes.
Elle vit jusqu'à quarante ans, en couple fidèle, au point que le survivant se suicide à la mort de son conjoint.
Cette espèce est menacée, particulièrement à l'ouest, où son habitat est détruit ou dégradé.
Parade nuptiale : Cet oiseau chante en sautant dans les airs pour convaincre sa partenaire .
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=9jlLdjrfvEI&feature=related[/youtube]
Cette espèce vit dans la savane aride de l'Afrique au sud du Sahara, pourtant elle nidifie dans des zones plus humides. Il existe deux sous-espèces : B. p. pavonina à l'ouest, et la plus nombreuses B. p. ceciliae à l'est de l'Afrique.
La Grue couronnée et la Grue royale, proche parente, sont les seules grues à pouvoir nicher dans un arbre. Ce comportement est l'une des raisons pour lesquelles on pense que les relativement petites grues du genre Balearica ressemblent aux premières Gruidae ancestrales.
Malgré tout, son nid est généralement constitué de roseaux des marécages où vit la grue couronnée. Ce nid contient la plupart du temps 2 œufs.
Michel N°1820
Comme toutes les grues, la Grue couronnée se nourrit d'insectes, de reptiles, et de petits mammifères, mais aussi de vers de terre et de plantes.
Elle vit jusqu'à quarante ans, en couple fidèle, au point que le survivant se suicide à la mort de son conjoint.
Cette espèce est menacée, particulièrement à l'ouest, où son habitat est détruit ou dégradé.
Parade nuptiale : Cet oiseau chante en sautant dans les airs pour convaincre sa partenaire .
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=9jlLdjrfvEI&feature=related[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Pic mar (Dendrocopos medius) est une espèce européenne de pic.
Le Pic mar est très proche du Pic épeiche, mais le dessus de la tête est entièrement rouge, les joues sont blanches et ses flancs sont striés de sombre.
La distribution du Pic mar est sporadique en France. Il est relativement commun dans le Centre, en Normandie, en Touraine et dans l'Est, absent du midi et de Corse. Il aime les peuplements de grands arbres feuillus.
Michel N°2704 - Michel N°2234A
Le Pic mar se nourrit principalement de larves de coléoptères et lépidoptères, libellules, fourmis, fruits et semences.
La cavité est creusée à grande hauteur par les deux oiseaux, de préférence dans un bois dépérissant. La ponte a lieu à avril-mai. Les 5 ou 6 œufs, blancs sont couvés 11 ou 12 jours.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4bjcnLyUOtM[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant140.mp3
Le Pic mar est très proche du Pic épeiche, mais le dessus de la tête est entièrement rouge, les joues sont blanches et ses flancs sont striés de sombre.
La distribution du Pic mar est sporadique en France. Il est relativement commun dans le Centre, en Normandie, en Touraine et dans l'Est, absent du midi et de Corse. Il aime les peuplements de grands arbres feuillus.
Michel N°2704 - Michel N°2234A
Le Pic mar se nourrit principalement de larves de coléoptères et lépidoptères, libellules, fourmis, fruits et semences.
La cavité est creusée à grande hauteur par les deux oiseaux, de préférence dans un bois dépérissant. La ponte a lieu à avril-mai. Les 5 ou 6 œufs, blancs sont couvés 11 ou 12 jours.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4bjcnLyUOtM[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant140.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Pic syriaque (Dendrocopos syriacus) est une espèce d'oiseau de la famille des Picidae.
Aire de répartition: Elle s'étend sur l'Espagne, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, la Macédoine, l'Albanie, la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie, la Moldavie, la Hongrie, l'Autriche, la République tchèque, la Slovaquie, la Pologne, la Biélorussie, l'Ukraine, la Géorgie, l'Azerbaïdjan, l'Arménie, l'Iran, l'Irak, la Turquie, la Syrie, la Jordanie, Israël et l'Égypte. Cette espèce a disparu du Liban, elle est rare en Allemagne.
Michel N°2702 - Michel N°4069A - PL N°3167
Diffère du Pic épeiche par les joues bordées de noir seulement vers l'avant de la tête : la marque noire du cou se prolonge jusqu'au bec par une moustache, également vers les flancs parfois finement striés ou barrés. Le front est plus clair, les côtés de la queue moins blancs et le rouge dessous-caudales moins vif.La tache rouge sur la nuque du mâle est légèrement plus étendue.
Alimentation: Insectes, araignées, fruits, amandes de noyaux d'abricots, amandes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=z2_A-lrmTv8[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant333.mp3
Aire de répartition: Elle s'étend sur l'Espagne, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, la Macédoine, l'Albanie, la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie, la Moldavie, la Hongrie, l'Autriche, la République tchèque, la Slovaquie, la Pologne, la Biélorussie, l'Ukraine, la Géorgie, l'Azerbaïdjan, l'Arménie, l'Iran, l'Irak, la Turquie, la Syrie, la Jordanie, Israël et l'Égypte. Cette espèce a disparu du Liban, elle est rare en Allemagne.
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Diffère du Pic épeiche par les joues bordées de noir seulement vers l'avant de la tête : la marque noire du cou se prolonge jusqu'au bec par une moustache, également vers les flancs parfois finement striés ou barrés. Le front est plus clair, les côtés de la queue moins blancs et le rouge dessous-caudales moins vif.La tache rouge sur la nuque du mâle est légèrement plus étendue.
Alimentation: Insectes, araignées, fruits, amandes de noyaux d'abricots, amandes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=z2_A-lrmTv8[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant333.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Pigeon biset (Columba livia) est l'espèce qui comprend le pigeon domestique et la plupart des pigeons des villes mais qui subsiste également comme oiseau sauvage dans son milieu naturel original : les falaises et autres milieux rocheux. Le type domestique est différent du type sauvage.
C'est un oiseau de la famille des Columbidés. L'espèce (Columba livia) a donné naissance à de nombreuses races élevées pour la chair, l'ornement ou la course (pigeon voyageur).
L'espèce est présente à l'état sauvage sur tous les continents. De nombreuses sous-espèces ont été décrites, les possibles croisements avec les populations férales rendant la situation confuse.
Le pigeon est domestiqué depuis la préhistoire. Les colombiers de l'époque romaine, cités par Pline l'Ancien dans son Histoire Naturelle ont pour l'essentiel disparu, mais les colombiers européens construits du Moyen Âge au XIXe siècle constituent encore à eux seuls un patrimoine architectural, d'une variété de formes et de décorations qui n'a pas d'équivalent pour les basse-cours ou autres bâtiments d'élevage, hormis les écuries.
Michel N°3273
Le pigeon a en effet connu d'importantes fonctions commerciales et militaires, jouant jusqu'en 1918 un rôle important, voire essentiel pour la transmission des messages stratégiques. Il semble d'ailleurs que les Chinois, les Égyptiens, les Perses, et les Grecs aient très tôt appris à profiter de l'instinct remarquable qui ramène au pigeonnier le pigeon domestiqué. Les pigeons voyageurs sont ainsi devenus vecteurs et porteurs d'importants messages qui ont changé le cours de campagnes militaires, d'histoires d'amour ou du pouvoir et des complots. Ils ont aussi été utilisés pour le commerce et pour la spéculation financière. Ils se nourrissent essentiellement de graines, de fruits et plus rarement de quelques insectes.
Des esclaves ou serviteurs, puis des soldats spécialisés ont été affectés à l'élevage, aux soins et au transport des pigeons messagers. Pour abriter et élever ses pigeons, l'empire romain a construit de nombreux et énormes pigeonniers pouvant abriter 4 000 à 5 000 pigeons chacun. Les messages pouvaient être codés, ou c'est simplement le pigeon qui pouvait porter un objet (ruban coloré) ou être lui-même teint pour annoncer une nouvelle. Au siège de Modène par Marc Antoine, en 43 avant J.-C., le consul Hirtius est réputé pour avoir fait parvenir à Decimus Brutus, commandant de la ville, un message attaché au cou d'un pigeon auquel Decimus Brutus a répondu par un message attaché à la patte d'un autre pigeon. Pline l'Ancien dans son Histoire Naturelle évoque la moindre utilité des remparts, sentinelles et sièges alors qu'on « peut faire parvenir des nouvelles à travers l'espace ».
Les croisés ont voyagé avec un véritable service rapide, aéropostal avant l'heure, assuré par des pigeons. Les pirates et corsaires en auraient utilisé.
Une difficulté du système est qu'il faut posséder des pigeons élevés dans le pigeonnier du destinataire. Il peut également arriver que le pigeon meure en route, éventuellement sous les serres du faucon dressé à la chasse, c'est pourquoi les messages importants étaient envoyés en plusieurs copies par différents pigeons.
Après les pigeons de la guerre de 1870, le pigeon de 1914-1918 a encore joué une fonction importante, mais qui s'est presque éteinte avec le développement des transmissions par voie électrique (télégraphe, téléphone) puis hertziennes ou mixtes, liées au réseau Internet ou au téléphone portable. Néanmoins on peut citer le « Project Pigeon » (Projet Pigeon) qui lors de la Seconde Guerre mondiale, était destiné à utiliser des pigeons dressés pour guider un missile. De nombreuses armées entretiennent toujours un petit nombre de pigeons voyageurs, qui servent aussi parfois au sauvetage (en mer par exemple).
Lors de la révolution industrielle, il est au XIXe siècle devenu un animal de concours choyé par de nombreuses associations colombophiles (environ 10 000 adhérents pour la seule région Nord-Pas-de-Calais en France à la fin du XXe siècle, et autant de l'autre côté de la frontière).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0FqCVArAWkw[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant153.mp3
C'est un oiseau de la famille des Columbidés. L'espèce (Columba livia) a donné naissance à de nombreuses races élevées pour la chair, l'ornement ou la course (pigeon voyageur).
L'espèce est présente à l'état sauvage sur tous les continents. De nombreuses sous-espèces ont été décrites, les possibles croisements avec les populations férales rendant la situation confuse.
Le pigeon est domestiqué depuis la préhistoire. Les colombiers de l'époque romaine, cités par Pline l'Ancien dans son Histoire Naturelle ont pour l'essentiel disparu, mais les colombiers européens construits du Moyen Âge au XIXe siècle constituent encore à eux seuls un patrimoine architectural, d'une variété de formes et de décorations qui n'a pas d'équivalent pour les basse-cours ou autres bâtiments d'élevage, hormis les écuries.
Michel N°3273
Le pigeon a en effet connu d'importantes fonctions commerciales et militaires, jouant jusqu'en 1918 un rôle important, voire essentiel pour la transmission des messages stratégiques. Il semble d'ailleurs que les Chinois, les Égyptiens, les Perses, et les Grecs aient très tôt appris à profiter de l'instinct remarquable qui ramène au pigeonnier le pigeon domestiqué. Les pigeons voyageurs sont ainsi devenus vecteurs et porteurs d'importants messages qui ont changé le cours de campagnes militaires, d'histoires d'amour ou du pouvoir et des complots. Ils ont aussi été utilisés pour le commerce et pour la spéculation financière. Ils se nourrissent essentiellement de graines, de fruits et plus rarement de quelques insectes.
Des esclaves ou serviteurs, puis des soldats spécialisés ont été affectés à l'élevage, aux soins et au transport des pigeons messagers. Pour abriter et élever ses pigeons, l'empire romain a construit de nombreux et énormes pigeonniers pouvant abriter 4 000 à 5 000 pigeons chacun. Les messages pouvaient être codés, ou c'est simplement le pigeon qui pouvait porter un objet (ruban coloré) ou être lui-même teint pour annoncer une nouvelle. Au siège de Modène par Marc Antoine, en 43 avant J.-C., le consul Hirtius est réputé pour avoir fait parvenir à Decimus Brutus, commandant de la ville, un message attaché au cou d'un pigeon auquel Decimus Brutus a répondu par un message attaché à la patte d'un autre pigeon. Pline l'Ancien dans son Histoire Naturelle évoque la moindre utilité des remparts, sentinelles et sièges alors qu'on « peut faire parvenir des nouvelles à travers l'espace ».
Les croisés ont voyagé avec un véritable service rapide, aéropostal avant l'heure, assuré par des pigeons. Les pirates et corsaires en auraient utilisé.
Une difficulté du système est qu'il faut posséder des pigeons élevés dans le pigeonnier du destinataire. Il peut également arriver que le pigeon meure en route, éventuellement sous les serres du faucon dressé à la chasse, c'est pourquoi les messages importants étaient envoyés en plusieurs copies par différents pigeons.
Après les pigeons de la guerre de 1870, le pigeon de 1914-1918 a encore joué une fonction importante, mais qui s'est presque éteinte avec le développement des transmissions par voie électrique (télégraphe, téléphone) puis hertziennes ou mixtes, liées au réseau Internet ou au téléphone portable. Néanmoins on peut citer le « Project Pigeon » (Projet Pigeon) qui lors de la Seconde Guerre mondiale, était destiné à utiliser des pigeons dressés pour guider un missile. De nombreuses armées entretiennent toujours un petit nombre de pigeons voyageurs, qui servent aussi parfois au sauvetage (en mer par exemple).
Lors de la révolution industrielle, il est au XIXe siècle devenu un animal de concours choyé par de nombreuses associations colombophiles (environ 10 000 adhérents pour la seule région Nord-Pas-de-Calais en France à la fin du XXe siècle, et autant de l'autre côté de la frontière).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0FqCVArAWkw[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant153.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Pigeon colombin (Columba oenas) est une espèce d'oiseau paneuropéen (jusqu'en Asie occidentale) essentiellement présent en Europe (et surtout au Royaume-Uni qui en abrite 1/3 des populations européennes), qui est en forte régression dans certains pays, semble-t-il parce que son habitat l'est aussi, ainsi que certaines de ses sources de nourriture dans les zones d'agriculture intensive.
Il apprécie les creux des vieux arbres, pour nicher. Le recul du bocage, l'exploitation intensive des forêts lui sont défavorables. Il est par ailleurs chassable en France.
Il est surtout présent dans les forêts anciennes lorsqu'on y a laissé les arbres morts et creux ou des arbres sénescents dont le tronc ou certaines grosses branches sont cariés. Il peut parfois aussi nicher dans les carrières, sur les falaises, dans les rochers, voire dans un terrier de lapin.
Une expérience consistant à poser des nichoirs, dans certaines forêts françaises, pourrait freiner sa régression.
Milieux forestiers riches en vieux arbres et espaces ouverts à végétation basse.
Milieux de substitution : vieux parcs, bocage, vieilles haies vives, vieux vergers, allées boisées et parfois en ville (Paris, Dijon ou Lyon abritent des colombins nicheurs), toujours en dessous de 1500 m d'altitude.
Nourriture: Feuilles, plantules, graines collectées au sol.
Michel N°3274
C'est un cavernicole forestier nichant théoriquement dans les trous des vieux arbres.
Il s'est montré localement capable de coloniser des sites rupestres, des carrières, voire parfois des terriers de lapins.
Sa migration prénuptiale est plus diffuse et plus discrète que celle du pigeon ramier avec lequel il est souvent confondu. En France, pays critique en raison d'un effondrement des populations, il est partiellement sédentaire. Pour les migrateurs, la migration commence aux environs du 15 février (50% des oiseaux ont été observés le 5 mars et 99% le 4 avril). La période proposée par le rapport « Ornis » (2001) est la 3e décade de février, date retenue par l’Observatoire national de la faune sauvage et de ses habitats comme début de la migration prénuptiale.
Non menacé en Europe, il est en forte régression en France depuis 30 ans au moins, où il est "à surveiller", semble-t-il parce que son habitat l'est aussi, et en raison de la chasse ; plus de 50 000 pigeons colombins seraient tués par les chasseurs annuellement en France, rien que dans le sud-ouest (pour un effectif nicheur estimé à 1000 à 10 000 couples pour toute la France, par Yeatman en 1976). Il est en fort déclin dans ce pays (- 57 % en 1976) bien que considéré comme non menacé au niveau européen (où il est néanmoins classé en annexe 2 de la Directive oiseaux et en annexe III de la Convention de Berne) et alors que le nombre d'hivernants serait de 100 000 à 200 000 colombins en France.
Les nicheurs semblent avoir disparu du Sud-Ouest du pays. Et moins de 10 % de l'effectif nicheur européen y est représenté, alors que plus de 10 % des hivernants y sont présents.
Une expérience consistant à poser des nichoirs, dans certaines forêts a pour objet d'y freiner sa régression, mais il ne bénéficie pas en France de mesure de protection ni de moratoire pour la chasse.
Ses effectifs sont pourtant encore importants et en augmentation au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, et ils sont importants et stables en Russie, Allemagne, Espagne, Bélarus et Roumanie. Les effectifs se sont légèrement reconstitués en Belgique, au Danemark et en Irlande. En Espagne les populations migratrices sont en déclin bien plus net que les populations sédentaires.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=NtkoRpzhVF4[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant154.mp3
Il apprécie les creux des vieux arbres, pour nicher. Le recul du bocage, l'exploitation intensive des forêts lui sont défavorables. Il est par ailleurs chassable en France.
Il est surtout présent dans les forêts anciennes lorsqu'on y a laissé les arbres morts et creux ou des arbres sénescents dont le tronc ou certaines grosses branches sont cariés. Il peut parfois aussi nicher dans les carrières, sur les falaises, dans les rochers, voire dans un terrier de lapin.
Une expérience consistant à poser des nichoirs, dans certaines forêts françaises, pourrait freiner sa régression.
Milieux forestiers riches en vieux arbres et espaces ouverts à végétation basse.
Milieux de substitution : vieux parcs, bocage, vieilles haies vives, vieux vergers, allées boisées et parfois en ville (Paris, Dijon ou Lyon abritent des colombins nicheurs), toujours en dessous de 1500 m d'altitude.
Nourriture: Feuilles, plantules, graines collectées au sol.
Michel N°3274
C'est un cavernicole forestier nichant théoriquement dans les trous des vieux arbres.
Il s'est montré localement capable de coloniser des sites rupestres, des carrières, voire parfois des terriers de lapins.
Sa migration prénuptiale est plus diffuse et plus discrète que celle du pigeon ramier avec lequel il est souvent confondu. En France, pays critique en raison d'un effondrement des populations, il est partiellement sédentaire. Pour les migrateurs, la migration commence aux environs du 15 février (50% des oiseaux ont été observés le 5 mars et 99% le 4 avril). La période proposée par le rapport « Ornis » (2001) est la 3e décade de février, date retenue par l’Observatoire national de la faune sauvage et de ses habitats comme début de la migration prénuptiale.
Non menacé en Europe, il est en forte régression en France depuis 30 ans au moins, où il est "à surveiller", semble-t-il parce que son habitat l'est aussi, et en raison de la chasse ; plus de 50 000 pigeons colombins seraient tués par les chasseurs annuellement en France, rien que dans le sud-ouest (pour un effectif nicheur estimé à 1000 à 10 000 couples pour toute la France, par Yeatman en 1976). Il est en fort déclin dans ce pays (- 57 % en 1976) bien que considéré comme non menacé au niveau européen (où il est néanmoins classé en annexe 2 de la Directive oiseaux et en annexe III de la Convention de Berne) et alors que le nombre d'hivernants serait de 100 000 à 200 000 colombins en France.
Les nicheurs semblent avoir disparu du Sud-Ouest du pays. Et moins de 10 % de l'effectif nicheur européen y est représenté, alors que plus de 10 % des hivernants y sont présents.
Une expérience consistant à poser des nichoirs, dans certaines forêts a pour objet d'y freiner sa régression, mais il ne bénéficie pas en France de mesure de protection ni de moratoire pour la chasse.
Ses effectifs sont pourtant encore importants et en augmentation au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, et ils sont importants et stables en Russie, Allemagne, Espagne, Bélarus et Roumanie. Les effectifs se sont légèrement reconstitués en Belgique, au Danemark et en Irlande. En Espagne les populations migratrices sont en déclin bien plus net que les populations sédentaires.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=NtkoRpzhVF4[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant154.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Bruant jaune (Emberiza citrinella) est une petite espèce de passereau appartenant à la famille des Emberizidae.
Cet oiseau mesure environ 16 ou 17 cm pour une envergure de 26 à 27 cm et une masse moyenne comprise entre 26 et 29 g (valeurs extrêmes de 20 et 35 g). Les autres mensurations sont : 79 à 97 mm pour l'aile pliée du mâle et 75 à 89 mm pour celle de la femelle, 60 à 75 mm pour la queue, 16 à 21 mm pour le tarse et 10 à 14 mm pour le bec.
Le mâle, la femelle et le jeune arborent un croupion et les sus-caudales brun roux.
Le mâle présente une tête jaune canari rayée de vert brunâtre sur le dessus et les côtés. Les ailes et le dos sont brun roux jaunâtre rayés de brun noir avec les rémiges de cette dernière couleur et liserées de verdâtre et de brunâtre, les plus internes de roux. Le dessous du corps est jaune avec les flancs teintés de roux et rayés de brun noir. Les sous-caudales sont également rayées. Les rectrices sont brun noir avec des liserés pâles, les deux paires externes en partie blanches.
La femelle est plus terne (en particulier le jaune des parties inférieures) que le mâle avec moins de jaune et plus de vert à la tête et à la gorge, la poitrine et les flancs bruns rayés de noir.
Les adultes effectuent une mue complète entre août et octobre tandis que celle des jeunes est partielle entre juillet et octobre.
Les céréales constituent une bonne part de l'alimentation du Bruant jaune. Il glane les grains à même le sol, le long des chemins, dans les chaumes et les champs fraîchement ensemencés. Les petites graines d'une foule de plantes lui fournissent aussi une provende abondante. Ponctuellement, les baies et les jeunes pousses vertes lui offrent un appoint. Au printemps, son régime alimentaire est largement complété par la consommation d'insectes adultes et larves (coléoptères, chenilles, sauterelle, etc.), de petits arthropodes (araignées et myriapodes), et même de petites limaces et de vers de terre.
Michel N°3608 - Michel N°1814A
Le Bruant jaune est un nicheur tardif. En effet, la femelle ne construit son nid qu'en avril ou au début de mai. Pour cela, elle collecte des matériaux dans les environs du site choisi. Elle pond 3 ou 4 œufs, dont la taille a pour valeurs extrêmes : 18,0-25,9 mm × 14,3-17,8 mm. Elle les couve seule durant 11 à 14 jours. Il faudra attendre autant de temps après l'éclosion pour que les jeunes quittent le nid (9 à 14 jours), toujours nourris par les parents pendant une dizaine de jours. Si la femelle entreprend une seconde couvée, c'est le mâle seul qui assure ce nourrissage après l'envol.
Le Bruant jaune peuple une grande partie de l'Europe moyenne et septentrionale. La limite méridionale de sa distribution passe par le nord de l'Espagne, le sud de la France, l'Italie (Latium et Calabre), les pays de l'ex-Yougoslavie et la Hongrie. Au nord, cet oiseau se reproduit jusqu'au 70° de latitude en Norvège et en Finlande.
Cet oiseau n'est qu'un migrateur partiel, certains individus nordiques sont d'ailleurs sédentaires.
Le Bruant jaune peuple les milieux ouverts comportant des buissons et des haies, les landes et les pentes montagneuses. En dehors de la période de reproduction, il fréquente essentiellement les terres agricoles.
Le Bruant jaune s'hybride fréquemment avec le Bruant à calotte blanche dans les régions où ces deux membres de la même super-espèce cohabitent, soit de l'Oural au Lac Baïkal. Les hybrides présentent un plumage intermédiaire (surtout évident chez les mâles) entre ces deux espèces.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=h8WO8dCS_ao[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant009.mp3
Cet oiseau mesure environ 16 ou 17 cm pour une envergure de 26 à 27 cm et une masse moyenne comprise entre 26 et 29 g (valeurs extrêmes de 20 et 35 g). Les autres mensurations sont : 79 à 97 mm pour l'aile pliée du mâle et 75 à 89 mm pour celle de la femelle, 60 à 75 mm pour la queue, 16 à 21 mm pour le tarse et 10 à 14 mm pour le bec.
Le mâle, la femelle et le jeune arborent un croupion et les sus-caudales brun roux.
Le mâle présente une tête jaune canari rayée de vert brunâtre sur le dessus et les côtés. Les ailes et le dos sont brun roux jaunâtre rayés de brun noir avec les rémiges de cette dernière couleur et liserées de verdâtre et de brunâtre, les plus internes de roux. Le dessous du corps est jaune avec les flancs teintés de roux et rayés de brun noir. Les sous-caudales sont également rayées. Les rectrices sont brun noir avec des liserés pâles, les deux paires externes en partie blanches.
La femelle est plus terne (en particulier le jaune des parties inférieures) que le mâle avec moins de jaune et plus de vert à la tête et à la gorge, la poitrine et les flancs bruns rayés de noir.
Les adultes effectuent une mue complète entre août et octobre tandis que celle des jeunes est partielle entre juillet et octobre.
Les céréales constituent une bonne part de l'alimentation du Bruant jaune. Il glane les grains à même le sol, le long des chemins, dans les chaumes et les champs fraîchement ensemencés. Les petites graines d'une foule de plantes lui fournissent aussi une provende abondante. Ponctuellement, les baies et les jeunes pousses vertes lui offrent un appoint. Au printemps, son régime alimentaire est largement complété par la consommation d'insectes adultes et larves (coléoptères, chenilles, sauterelle, etc.), de petits arthropodes (araignées et myriapodes), et même de petites limaces et de vers de terre.
Michel N°3608 - Michel N°1814A
Le Bruant jaune est un nicheur tardif. En effet, la femelle ne construit son nid qu'en avril ou au début de mai. Pour cela, elle collecte des matériaux dans les environs du site choisi. Elle pond 3 ou 4 œufs, dont la taille a pour valeurs extrêmes : 18,0-25,9 mm × 14,3-17,8 mm. Elle les couve seule durant 11 à 14 jours. Il faudra attendre autant de temps après l'éclosion pour que les jeunes quittent le nid (9 à 14 jours), toujours nourris par les parents pendant une dizaine de jours. Si la femelle entreprend une seconde couvée, c'est le mâle seul qui assure ce nourrissage après l'envol.
Le Bruant jaune peuple une grande partie de l'Europe moyenne et septentrionale. La limite méridionale de sa distribution passe par le nord de l'Espagne, le sud de la France, l'Italie (Latium et Calabre), les pays de l'ex-Yougoslavie et la Hongrie. Au nord, cet oiseau se reproduit jusqu'au 70° de latitude en Norvège et en Finlande.
Cet oiseau n'est qu'un migrateur partiel, certains individus nordiques sont d'ailleurs sédentaires.
Le Bruant jaune peuple les milieux ouverts comportant des buissons et des haies, les landes et les pentes montagneuses. En dehors de la période de reproduction, il fréquente essentiellement les terres agricoles.
Le Bruant jaune s'hybride fréquemment avec le Bruant à calotte blanche dans les régions où ces deux membres de la même super-espèce cohabitent, soit de l'Oural au Lac Baïkal. Les hybrides présentent un plumage intermédiaire (surtout évident chez les mâles) entre ces deux espèces.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=h8WO8dCS_ao[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant009.mp3
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Corneille mantelée (Corvus cornix) est une espèce de passereau de la famille des Corvidae.
Cet oiseau mesure 44 à 51 cm de longueur. Il présente un plumage gris et noir, cette dernière couleur couvrant la tête, les ailes et la queue.
La corneille mantelée est si proche en morphologie et en comportement de la corneille noire que certains les considèrent comme deux variantes géographiques d'une même espèce. Toutefois, depuis 2002, des travaux sur leurs ADN respectifs ont montré que les deux espèces devaient être distinguées. Là où les deux espèces cohabitent, elles sont interfécondes, cependant les hybrides sont moins adaptés que leurs congénères de lignée pure : c'est une des raisons qui ont amené à classifier ces corneilles en deux espèces.
Michel N°3691
La Corneille mantelée habite en Europe du Nord et orientale. Des formes très proches habitent dans le sud de l'Europe et dans l'ouest de l'Asie.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0ps3ozTUYoI[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant378.mp3
Cet oiseau mesure 44 à 51 cm de longueur. Il présente un plumage gris et noir, cette dernière couleur couvrant la tête, les ailes et la queue.
La corneille mantelée est si proche en morphologie et en comportement de la corneille noire que certains les considèrent comme deux variantes géographiques d'une même espèce. Toutefois, depuis 2002, des travaux sur leurs ADN respectifs ont montré que les deux espèces devaient être distinguées. Là où les deux espèces cohabitent, elles sont interfécondes, cependant les hybrides sont moins adaptés que leurs congénères de lignée pure : c'est une des raisons qui ont amené à classifier ces corneilles en deux espèces.
Michel N°3691
La Corneille mantelée habite en Europe du Nord et orientale. Des formes très proches habitent dans le sud de l'Europe et dans l'ouest de l'Asie.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0ps3ozTUYoI[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant378.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Crabier chevelu ou Héron crabier (Ardeola ralloides)
est une espèce d'échassier de taille moyenne appartenant à la famille des Ardeidae.
Ce héron niche en groupes dans les arbres, les bosquets ou les roseaux, habituellement avec d'autres hérons et aigrettes. La ponte des 4-6 œufs pâle bleu-vert se produit dans le mois de mai.
Michel N°1599A
La couvaison dure approximativement 22 à 24 jours. Les poussins, de la saison, restent au nid pendant 45 jours.
Migrateur, il nous quitte pour l'Afrique tropicale en août-septembre et
revient en mars-avril.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=LWrK-ASy3gA[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant265.mp3
est une espèce d'échassier de taille moyenne appartenant à la famille des Ardeidae.
Ce héron niche en groupes dans les arbres, les bosquets ou les roseaux, habituellement avec d'autres hérons et aigrettes. La ponte des 4-6 œufs pâle bleu-vert se produit dans le mois de mai.
Michel N°1599A
La couvaison dure approximativement 22 à 24 jours. Les poussins, de la saison, restent au nid pendant 45 jours.
Migrateur, il nous quitte pour l'Afrique tropicale en août-septembre et
revient en mars-avril.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=LWrK-ASy3gA[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant265.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) est la seule espèce d'ibis vivant naturellement en France. Bien sûr son aire de répartition est plus vaste : on le trouve en Europe (notamment Europe méridionale) et en Amérique du Nord. Ces deux populations sont migratrices et en hiver vont respectivement en Afrique subsaharienne, Océanie et Asie tropicale et en Amérique centrale et Antilles.
Plegadis falcinellus est la seule espèce du genre Plegadis.
Il niche dans les arbres, les arbustes de saules ou de roseaux dans le lit mixte colonie, souvent avec d'autres hérons, spatules et cormorans. L'ibis construit un nid à partir de fines branches. Entre mai et juillet la femelle pond 3 ou 4 œufs d'un profond gris-bleu (1 nidification par an). L'incubation dure 3 semaines. Les petits ne peuvent pas voler pendant un mois et demi.
Michel N°1600A - Michel N°207 - Michel N°2437
Ceux qui ont quitté le nid et vivent en groupes sont nourris en commun par tous les adultes. Géroudet a fait état d'une colonie de perdre près de 200 couples de 60 ans dans le delta du Danube, des zones humides d'importance internationale, est un bastion de l'espèce avec plusieurs milliers de couples. Toutefois, cette population est en déclin comme la région de la mer Caspienne et la mer Noire demeure.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=QQR4rbl2ooE[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant000.mp3
Plegadis falcinellus est la seule espèce du genre Plegadis.
Il niche dans les arbres, les arbustes de saules ou de roseaux dans le lit mixte colonie, souvent avec d'autres hérons, spatules et cormorans. L'ibis construit un nid à partir de fines branches. Entre mai et juillet la femelle pond 3 ou 4 œufs d'un profond gris-bleu (1 nidification par an). L'incubation dure 3 semaines. Les petits ne peuvent pas voler pendant un mois et demi.
Michel N°1600A - Michel N°207 - Michel N°2437
Ceux qui ont quitté le nid et vivent en groupes sont nourris en commun par tous les adultes. Géroudet a fait état d'une colonie de perdre près de 200 couples de 60 ans dans le delta du Danube, des zones humides d'importance internationale, est un bastion de l'espèce avec plusieurs milliers de couples. Toutefois, cette population est en déclin comme la région de la mer Caspienne et la mer Noire demeure.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=QQR4rbl2ooE[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Héron bihoreau (Nycticorax nycticorax), est un bihoreau, un échassier de la famille des Ardeidés que l'on retrouve dans de nombreuses parties du monde.
Le Bihoreau gris ne revêt pas son plumage adulte avant sa troisième année. Le jeune a un bec jaune-verdâtre et des pattes gris mat, son plumage est brun tacheté de blanc puis brunâtre avant de prendre ses couleurs définitives: blanc sur le bas de la tête et le plastron, gris sur l'avant des ailes et le dessus de la queue, noir avec des reflets bleu-vert sur le dos et la calotte, jaune-verdâtre pour les pattes et les doigts. Le puissant bec est pointu et noir, deux longues plumes blanches ornent la nuque en période de reproduction et la couleur rouge de l'iris est frappante. La femelle ne se distingue guère que par sa taille légèrement plus petite que celle du mâle (58 à 70 centimètre pour un poids de 700 à 1000 grammes et une envergure de 110 cm environ). Les "c(r)oassements" rauques émis en vol ou du haut d'un arbre évoquent un batracien ou une corneille et sont à l'origine du nom nycticorax du latin « corneille nocturne ».
Oiseau migrateur sauf dans les régions chaudes et cosmopolite car hormis les zones polaires ou tempérées fraîches et l'Australie, on le trouve partout : États-Unis y compris Hawaï (Nycticorax nycticorax hoactli), Canada, Amérique du Sud, Europe, Asie, Afrique. Le Bihoreau vit en colonies, il niche et dort dans les arbres ou dans les joncs près des lacs, marécages, rivières, rizières etc. où il cherche sa nourriture du crépuscule à l'aube.
Il attend, parfaitement immobile, une proie qu'il attrape en détendant brutalement le cou et avale après l'avoir assommée. Il fait parfois vibrer son bec dans l'eau pour leurrer sa proie, poisson ou batracien, mais le Bihoreau gris se nourrit également d'insectes, vers, reptiles, rongeurs et « visite » aussi à l'occasion d'autres nids, n'hésitant pas à gober les œufs ou les petits qu'ils contiennent, en particulier les héronneaux d'autres espèces. De mœurs nocturnes, il cherche cependant sa nourriture de jour si nécessaire, par exemple en périodes de nidification.
Michel N°3452A
En période d'accouplement, les pattes rosissent, et deux ou trois plumes blanches ornent la nuque, descendant jusque sur le dos. Les mâles deviennent plus agressifs, rentrent la tête, claquent du bec ou s'emparent d'une brindille qu'ils offrent parfois à leur partenaire, battent des ailes en chantant, se balancent d'une patte sur l'autre et dansent en rasant le sol. Après cette parade nuptiale, ils redressent le cou, hochent de la tête en direction du sol jusqu'à atteindre le niveau des pattes puis poussent des sifflements rauques. Les femelles qui s'approchent sont d'abord repoussées puis quand elles sont admises à rejoindre leur partenaire, ils se lissent mutuellement les plumes, et frottent leurs becs. Ces rituels semblent avoir pour but de stimuler la reproduction de toute la colonie car par ailleurs, nycticorax nycticorax est monogame. Un ou deux jours plus tard a lieu la copulation, dans le nid ou à proximité. Les mâles rénovent un nid existant ou en construisent un nouveau à base de brindilles, de racines et d'herbe que la femelle entrelace, le résultat est assez sommaire, on peut en trouver jusqu'à une trentaine dans un même arbre, près du tronc ou aux fourches de branches. La ponte a lieu quelques jours après l'accouplement, en général une seule fois par an: trois à huit œufs couvés alternativement par le couple durant 22 à 25 jours. Trois semaines après l'éclosion, les jeunes quittent le nid mais ne s'en éloignent guère, se cachant dans la couronne des arbres quand ils se sentent menacés. A l'âge de 6-7 semaines, ils volent déjà très bien et commencent à délimiter leur territoire et à le défendre.
La disparition des zones humides et des sites de nidification ainsi que la pollution provoquent la diminution des ressources alimentaires et menacent l'espèce dans toute l'Europe. Après une forte régression, les populations se sont stabilisées ou augmentent grâce à des mesures de protection.
Le bihoreau gris n'est pas considéré comme une espèce menacée par l'UICN.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=oqsrneJCUoI[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant180.mp3
Le Bihoreau gris ne revêt pas son plumage adulte avant sa troisième année. Le jeune a un bec jaune-verdâtre et des pattes gris mat, son plumage est brun tacheté de blanc puis brunâtre avant de prendre ses couleurs définitives: blanc sur le bas de la tête et le plastron, gris sur l'avant des ailes et le dessus de la queue, noir avec des reflets bleu-vert sur le dos et la calotte, jaune-verdâtre pour les pattes et les doigts. Le puissant bec est pointu et noir, deux longues plumes blanches ornent la nuque en période de reproduction et la couleur rouge de l'iris est frappante. La femelle ne se distingue guère que par sa taille légèrement plus petite que celle du mâle (58 à 70 centimètre pour un poids de 700 à 1000 grammes et une envergure de 110 cm environ). Les "c(r)oassements" rauques émis en vol ou du haut d'un arbre évoquent un batracien ou une corneille et sont à l'origine du nom nycticorax du latin « corneille nocturne ».
Oiseau migrateur sauf dans les régions chaudes et cosmopolite car hormis les zones polaires ou tempérées fraîches et l'Australie, on le trouve partout : États-Unis y compris Hawaï (Nycticorax nycticorax hoactli), Canada, Amérique du Sud, Europe, Asie, Afrique. Le Bihoreau vit en colonies, il niche et dort dans les arbres ou dans les joncs près des lacs, marécages, rivières, rizières etc. où il cherche sa nourriture du crépuscule à l'aube.
Il attend, parfaitement immobile, une proie qu'il attrape en détendant brutalement le cou et avale après l'avoir assommée. Il fait parfois vibrer son bec dans l'eau pour leurrer sa proie, poisson ou batracien, mais le Bihoreau gris se nourrit également d'insectes, vers, reptiles, rongeurs et « visite » aussi à l'occasion d'autres nids, n'hésitant pas à gober les œufs ou les petits qu'ils contiennent, en particulier les héronneaux d'autres espèces. De mœurs nocturnes, il cherche cependant sa nourriture de jour si nécessaire, par exemple en périodes de nidification.
Michel N°3452A
En période d'accouplement, les pattes rosissent, et deux ou trois plumes blanches ornent la nuque, descendant jusque sur le dos. Les mâles deviennent plus agressifs, rentrent la tête, claquent du bec ou s'emparent d'une brindille qu'ils offrent parfois à leur partenaire, battent des ailes en chantant, se balancent d'une patte sur l'autre et dansent en rasant le sol. Après cette parade nuptiale, ils redressent le cou, hochent de la tête en direction du sol jusqu'à atteindre le niveau des pattes puis poussent des sifflements rauques. Les femelles qui s'approchent sont d'abord repoussées puis quand elles sont admises à rejoindre leur partenaire, ils se lissent mutuellement les plumes, et frottent leurs becs. Ces rituels semblent avoir pour but de stimuler la reproduction de toute la colonie car par ailleurs, nycticorax nycticorax est monogame. Un ou deux jours plus tard a lieu la copulation, dans le nid ou à proximité. Les mâles rénovent un nid existant ou en construisent un nouveau à base de brindilles, de racines et d'herbe que la femelle entrelace, le résultat est assez sommaire, on peut en trouver jusqu'à une trentaine dans un même arbre, près du tronc ou aux fourches de branches. La ponte a lieu quelques jours après l'accouplement, en général une seule fois par an: trois à huit œufs couvés alternativement par le couple durant 22 à 25 jours. Trois semaines après l'éclosion, les jeunes quittent le nid mais ne s'en éloignent guère, se cachant dans la couronne des arbres quand ils se sentent menacés. A l'âge de 6-7 semaines, ils volent déjà très bien et commencent à délimiter leur territoire et à le défendre.
La disparition des zones humides et des sites de nidification ainsi que la pollution provoquent la diminution des ressources alimentaires et menacent l'espèce dans toute l'Europe. Après une forte régression, les populations se sont stabilisées ou augmentent grâce à des mesures de protection.
Le bihoreau gris n'est pas considéré comme une espèce menacée par l'UICN.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=oqsrneJCUoI[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Guifette leucoptère (Chlidonias leucopterus) STERNIDAE
Taille : 24 cm - Envergure. : 50-56 cm - Poids : 50-75 g
L'adulte se reconnaît même de loin en été par le corps et le dessous de l'aile noire, la queue et le croupion blanc.
Le dessus des ailes est blanchâtre. Les oiseaux en plumage hivernal et les jeunes
se distinguent de la Guifette noire par l'absence de tache noire sur le côté du cou et par le dessus de l'aile plus clair. Les côtés de la queue sont blancs, le reste est gris.
Migratrice, elle est présente sur ses quartiers d'été de mai à septembre et part hiverner en Afrique.
Michel N°3454A - Michel N°405
Alimentation: Essentiellement des insectes et aussi de petits poissons.
Reproduction: Niche en colonies ; le nid flottant est en morceaux de plantes aquatiques.
Pond 2 à 3 oeufs, crèmes à fauve clair et gris vert tachés de brun noirâtre, de 35 mm.
L'incubation dure 18-22 jours. Les jeunes, semi-nidifuges, s'envolent à 24-25 jours.
Habitat: Marais ; en migration, se montre sur les côtes.
Source: Oiseaux-Europe
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=pThwmWdN4Ds&feature=related[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant463.mp3
Taille : 24 cm - Envergure. : 50-56 cm - Poids : 50-75 g
L'adulte se reconnaît même de loin en été par le corps et le dessous de l'aile noire, la queue et le croupion blanc.
Le dessus des ailes est blanchâtre. Les oiseaux en plumage hivernal et les jeunes
se distinguent de la Guifette noire par l'absence de tache noire sur le côté du cou et par le dessus de l'aile plus clair. Les côtés de la queue sont blancs, le reste est gris.
Migratrice, elle est présente sur ses quartiers d'été de mai à septembre et part hiverner en Afrique.
Michel N°3454A - Michel N°405
Alimentation: Essentiellement des insectes et aussi de petits poissons.
Reproduction: Niche en colonies ; le nid flottant est en morceaux de plantes aquatiques.
Pond 2 à 3 oeufs, crèmes à fauve clair et gris vert tachés de brun noirâtre, de 35 mm.
L'incubation dure 18-22 jours. Les jeunes, semi-nidifuges, s'envolent à 24-25 jours.
Habitat: Marais ; en migration, se montre sur les côtes.
Source: Oiseaux-Europe
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=pThwmWdN4Ds&feature=related[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant463.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Garrot à œil d'or (Bucephala clangula) est une espèce de canard plongeur de la famille des Anatidés.
C'est un canard de 38 à 43 cm de long avec une envergure de 63 à 75 cm, pesant entre 500 et 1 200 g (nette différence entre le mâle et la femelle, respectivement 700 à 1 200 contre 500 à 800).
Il est trapu avec une grosse tête triangulaire et un petit bec. Le mâle a la tête noire avec des reflets vert métalliques et une tache ronde et blanche entre le bec et l'œil qui est jaune, à l'origine de son nom. Le dos et l'arrière sont noirs et tout le reste du corps est blanc. En éclipse, le plumage est semblable à celui de la femelle.
La femelle a une tête brun chocolat, un collier et la poitrine blanchâtre. Le reste du corps est gris-brun.
En vol, mâle et femelle ont une tache blanche sur l'aine.
En Europe, il niche dans les forêts septentrionales de Scandinavie et du nord de la Russie mais également depuis quelques années en France. On le trouve en Asie jusqu'au Kamtchatka.
C'est un migrateur, il hiverne au Sud de manière très dispersée. On va le trouver au Danemark, sur la côte sud de la mer du Nord et le nord de la Manche, en Angleterre et en Irlande d'une part, sur la côte méditerranéenne, partie nord-est, Mer Adriatique, Grèce et Mer Noire d'autre part. On va le trouver également dans les étendues d'eau du massif alpin, en Suisse et en France et le long du Rhône jusqu'en Camargue.
Michel N°3973A
Le garrot à œil d'or fréquente les lacs ou les cours d'eau d'une certaine importance et également les eaux saumâtres ou salées des bords de côtes, d'estuaires et de bras de mers. On le trouve en nombre plus grand sur le bord de mer, la nourriture y étant plus abondante.
C'est un oiseau moins grégaire que les autres canards plongeurs, il est assez farouche. On peut le voir assez souvent seul ou en couple. Fréquentant les mêmes eaux que les fuligules, ils ne se mêlent pas à eux et restent à l'écart.
C'est un excellent plongeur, la plongée en moyenne de 25 à 35 secondes peut aller jusqu'à 55 secondes. La profondeur variant entre 1 et 7 mètres. Ils sont plutôt carnivores, mollusques, petits crustacées, insectes, larves, vers et petits poissons. Ils peuvent manger des algues, bourgeons, pousses et graines de plantes aquatiques mais dans une moindre mesure.
La femelle pond une couvée par an de 8 à 11 œufs de fin mars à juin. Le nid est dans un trou d'arbre ou dans un ancien nid de pic noir. La cavité est garnie de duvet de la femelle. Elle peut se trouver entre 2,5 et 5 mètres de haut, parfois assez loin de l'eau. Le garrot est fidèle au site de nidification.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=FtPYh1bJako[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant277.mp3
C'est un canard de 38 à 43 cm de long avec une envergure de 63 à 75 cm, pesant entre 500 et 1 200 g (nette différence entre le mâle et la femelle, respectivement 700 à 1 200 contre 500 à 800).
Il est trapu avec une grosse tête triangulaire et un petit bec. Le mâle a la tête noire avec des reflets vert métalliques et une tache ronde et blanche entre le bec et l'œil qui est jaune, à l'origine de son nom. Le dos et l'arrière sont noirs et tout le reste du corps est blanc. En éclipse, le plumage est semblable à celui de la femelle.
La femelle a une tête brun chocolat, un collier et la poitrine blanchâtre. Le reste du corps est gris-brun.
En vol, mâle et femelle ont une tache blanche sur l'aine.
En Europe, il niche dans les forêts septentrionales de Scandinavie et du nord de la Russie mais également depuis quelques années en France. On le trouve en Asie jusqu'au Kamtchatka.
C'est un migrateur, il hiverne au Sud de manière très dispersée. On va le trouver au Danemark, sur la côte sud de la mer du Nord et le nord de la Manche, en Angleterre et en Irlande d'une part, sur la côte méditerranéenne, partie nord-est, Mer Adriatique, Grèce et Mer Noire d'autre part. On va le trouver également dans les étendues d'eau du massif alpin, en Suisse et en France et le long du Rhône jusqu'en Camargue.
Michel N°3973A
Le garrot à œil d'or fréquente les lacs ou les cours d'eau d'une certaine importance et également les eaux saumâtres ou salées des bords de côtes, d'estuaires et de bras de mers. On le trouve en nombre plus grand sur le bord de mer, la nourriture y étant plus abondante.
C'est un oiseau moins grégaire que les autres canards plongeurs, il est assez farouche. On peut le voir assez souvent seul ou en couple. Fréquentant les mêmes eaux que les fuligules, ils ne se mêlent pas à eux et restent à l'écart.
C'est un excellent plongeur, la plongée en moyenne de 25 à 35 secondes peut aller jusqu'à 55 secondes. La profondeur variant entre 1 et 7 mètres. Ils sont plutôt carnivores, mollusques, petits crustacées, insectes, larves, vers et petits poissons. Ils peuvent manger des algues, bourgeons, pousses et graines de plantes aquatiques mais dans une moindre mesure.
La femelle pond une couvée par an de 8 à 11 œufs de fin mars à juin. Le nid est dans un trou d'arbre ou dans un ancien nid de pic noir. La cavité est garnie de duvet de la femelle. Elle peut se trouver entre 2,5 et 5 mètres de haut, parfois assez loin de l'eau. Le garrot est fidèle au site de nidification.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=FtPYh1bJako[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant277.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine