LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

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LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#1 Message par saintluc »

Si vous voulez copier en partie ou en totalité ce sujet OISEAUX D'EUROPE ayez l'obligeance de m'en informer, merci. J'ai passé du temps à le créer. Numérotation Yvert

LES RAPACES à partir de la page 18



A :: Accenteur alpin page 7 - Aigrette garzette page 10 - Alouette des champs page 3 - Avocette page 8 -


B :: Barge à queue noire (Limosa limosa) page 13 - Barge rousse (Limosa lapponica) page 13 - Bécasseau sanderling (Calidris alba) page 13 - Bécasseau variable page 5 - Bécasse des bois page 5 - Bécassine des marais page 9 - Bec-croisé des sapins page 4 - Bergeronnette grise page 2 - Bergeronnette printanière page 3 - Bernache à cou roux (Branta ruficollis) page 17 - Bernache cravant page 6 - Bernache nonnette (Branta leucopsis) page 15 - Blongios nain ou Butor blongios (Ixobrychus minutus) page 14 - Bouvreuil des Açores page 5 - Bouvreuil pivoine page 1 - Bruant jaune (Emberiza citrinella) page 16 - Bruant des neiges page 11 - Bruant mélanocéphale (Emberiza melanocephala) page 17 - Bruant ortolan (Emberiza hortulana) page 15 - Bruant des roseaux page 1 - Bruant zizi (Emberiza cirlus) page 13 - Butor étoilé ou grand butor page 10 -


C : : Caille des blés, ou Caille européenne (Coturnix coturnix) page 17 - Canard chipeau (Anas strepera) page 17 - Canard colvert - page 7 - Canard pilet page 4 - Canard siffleur ou Canard siffleur d'Europe (Anas penelope) page 13 - Canard souchet page 8 - Casse-noix moucheté (Nucifraga caryocatactes) page 14 - Chardonneret élégant page 1 - Chevalier aboyeur (Tringa nebularia) page 13 - Chevalier arlequin page 11 - Chevalier gambette (Tringa totanus) page 12 - Cigogne blanche page 8 - Cigogne noire page 9 - Cincle plongeur page 2 - Combattant varié page 6 - Coq de bruyère ou grand tétras page 6 - Corbeau page 7 - Cormoran page 7 - Cormoran huppé page 10 - Corneille mantelée (Corvus cornix page 16 - Coucou gris page 10 - Courlis cendré page 5 - Courlis corlieu (Numenius phaeopus) page 15 - Cygne page 8 - Cygne de Bewick page 11 - Cygne noir (Cygnus atratus) page 12 - Cygne tuberculé ou Cygne muet (Cygnus olor) page 12 -


D:


E :: Échasse blanche (Himantopus himantopus) page 15 - Eider à duvet page 8 - Eider de Steller (Polysticta stelleri) page 14 - Engoulevent d'Europe page 10 - erithacus rubecula microrhynchus page 5 - Étourneau roselin (Sturnus roseus) page 15 - Étourneau sansonnet page 3 - Étourneau unicolore page 9 -


F :: Faisan de colchide page 6 - Fauvette à lunettes (Sylvia conspicillata) page 14 - Fauvette mélanocéphale page 10 - Fauvette passerinette page 9 - Fauvette pitchou page 6 - Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) page 14 - Flamand rose page 8 - Foulque page 7 - Fou de Bassan page 4 - Francolin noir page 8 - Fringilla coelebs maderensis page 5 - fuligule miloin (Aythya ferina) page 14 - fuligule morillon (Aythya fuligula) page 12 - Fuligule nyroca page 6 - Fulmar boréal page 5 -


G :: Gallinule poule d'eau (Gallinula chloropus) page 14 - Garrot d'Islande (Bucephala islandica) page 13 - Garrot à œil d'or (Bucephala clangula page 16 - Geai des chênes page 2 - Gélinotte des bois (Tetrastes bonasia) page 14 - Gobe-mouche noir page 3 - Goéland argenté (Larus argentatus) page 12 - goeland d'Audoium page 8 - Goéland brun page 12 - Goéland leucophée page 10 - Goéland marin page 6 - Gorgebleue à miroir page 1 - Grand Harle (Mergus merganser) page 15 - Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) page 13 - Grèbe esclavon (Podiceps auritus) page 13 - Grèbe huppé (Podiceps cristatus) page 13 - Grimpereau des jardins page 4 - Grive draine page 11 - Grive litorne page 3 - Grive mauvis page 3 - Grive musicienne page 1 - Gros-bec casse-noyaux page 1 - Grue cendrée page 7 - Grue couronnée (Balearica pavonina) page 16 - Guêpier d'Europe page 7 - Guifette leucoptère (Chlidonias leucopterus) page 16 - Guillemot de Brünnich page 11 - Guillemot à miroir page 11 - Guillemot de Troïl (Uria aalge) page 12 -


H :: Harle huppé page 10 - Harle piette page 10 - Héron bihoreau (Nycticorax nycticorax) page 16 - Héron Cendré page 7 - Héron crabier ou Crabier chevelu (Ardeola ralloides) page 16 -
Héron pourpré page 11 - Hirondelle de rivage (Riparia riparia) page 14 - Hirondelle rustique page 2 - Huîtrier pie page 5 - Huppe fasciée page 6 -


I : : Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus page 16 - Iranie à gorge blanche (Irania gutturalis) page 12 -


J : Jaseur boréal page 2


K :

L :: labbe à longue queue page 11 - Lagopède alpin page 11 - Lagopède des saules (Lagopus lagopus) page 13 - Linotte mélodieuse page 10 - Loriot d'Europe page 2


M : Macareux moine page 4 - Macreuse brune (Melanitta fusca) page 12 - Macreuse noire (Melanitta nigra) page 13 - Martinet noir page 10 - Martin-pêcheur d'Europe page 1 - Mergule nain (Alle alle) page 15 - Merle noir page 2 - Mésange bleue page 1 - Mésange boréale page 3 - Mésange charbonnière page 2 - Mésange huppée page 3 - Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus) page 15 - Mésange noire page 3 - Moineau cisalpin (Passer domesticus italiae page 15 - Moineau domestique page 2 - Moineau espagnol (Passer hispaniolensis) page 14 - Moineau friquet page 1 - Monticole merle-bleu ou Monticole bleu (Monticola solitarius) page 14 - Monticole merle-de-roche page 9 - Mouette rieuse page 7 - Mouette tridactyle page 12 -


N : : Nette rousse (Netta rufina) page 15 - Niverolle alpine page 7 -


O :: Oie cendrée page 8 - Oie des neiges page 11 - Oie naine (Anser erythropus) page 14 - oie rieuse page 4 - outarde (grande) page 6 -

P : : panure à moustache page 9 - Pélican blanc page 11 - Pélican frisé (Pelecanus crispus) page 15 - Perdrix bartavelle page 11 - Perdrix choukar (Alectoris chukar) page 16 - perdrix gambra page 10 - Perdrix grise (Perdix perdix) page 12 - Perdrix rouge (Alectoris rufa) page 15 - Pétrel de Madère page 5 - Pétrel tempête ou Océanite tempête (Hydrobates pelagicus) page 14 - Petronia petronia madeirensis page 5 - Phragmite des joncs page 2 - Pic cendré page 9 - Pic à dos blanc page 9 - Pic épeiche page 9 - Pic épeichette page 1 - Pic mar (Dendrocopos medius) page 16 - Pic noir page 9 - Pic syriaque (Dendrocopos syriacus) page 16 - Pic tridactyle page 9 - Pic vert page 3 - Pie bavarde page 3 - Pie bleue (Cyanopica cyanus page 15 - Pie-grièche à tête rousse page 6 - Pie-grièche écorcheur pae - Pie-grièche grise page 3 - Pigeon biset (Columba livia) page 16 - Pigeon colombin (Columba oenas) page 16 - Pigeon ramier page 4 - Pigeon trocaz page 5 - pingouin torda page 12 - Pinson des arbres page 1 - Pinson du nord page 4 - Pipit farlouse page 4 - Pipit maritime page 6 - Plongeon huard page 11 - Pluvier argenté (Pluvialis squatarola) page 13 - Pluvier doré page 7 - Pluvier grand-gravelot page 4 - Pluvier petit-gravelot page 12 - Pouillot de Bonelli page 7 - Pouillot fitis page 2 - Pouillot siffleur - Puffin cendré (Calonectris diomedea) page 14 -


Q :


R :: Râle des genêts page 10 - Roitelet huppé page 1 et page 5 - Roitelet à triple bandeau page 5 - Rollier d'Europe page 8 - rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos) page 16 - Rossignol progné page 10 - Rouge-gorge familier page 1 - Rougequeue à front blanc Page 9 - Rousserolle verderolle page 6 -


S :: Sarcelle d'été page 12 - Sarcelle d'hiver page 8 - Serin cini page 10 - Sittelle torchepot page 1 - Sizerin flammé page 2 - Spatule blanche (Platalea leucorodia) page 15 - Sterne arctique page 8 -Sterne caugek (Sterna sandvicensis) page 13 - Sterne de Dougall page 5 - Sterne caspienne page 9 - Sterne pierregarin page 4 -


T : Tadorne de Belon page 4 - Tarier pâtre page 1 - Tarin des aulnes page 3 - Tétras lyre page 6 - Tichodrome échelette page 7 - Tournepierre à collier page 5 - Tourterelle des bois page 3 - Traquet de Chypre page 8 - Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) page 13 - Traquet oreillard (Oenanthe hispanica) page 12 - Troglodyte mignon page 2


U :


V : Vanneau huppé page 4 - Venturon montagnard page 7 - verdier d'Europe page 2


W :


X :

Y :

Z :

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Le Gros-bec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes) est une petite espèce de passereau partiellement migrateur. C'est l'espèce la plus grande de la famille des fringillidés. Il est apparenté à certains gros-becs, actuellement classés dans des genres différents.
Le gros-bec est gros et corpulent, mesure environ 17-18 cm et se distingue par son énorme bec triangulaire, son cou épais et présente une queue assez courte ; sa silhouette penche toujours vers l'avant. Ses yeux sont rosés ; ses pattes passent du sombre en hiver au rose clair en été. Il paraît légèrement disproportionné à cause de son cou très volumineux.
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Le mâle adulte a la tête rousse et le cou noir, la nuque grise et le dos brun. Ses ailes larges sont bleu noir, traversées par une grande bande blanc roussâtre que l'on retrouve sous le ventre. Sa queue courte est brune avec le bout blanc. Son ventre est d'un brun rose très pâle et son bas-ventre blanc. La femelle ressemble beaucoup au mâle excepté que sa tête est moins rousse et que ses secondaires sont grises.

Le gros-bec est très farouche, méfiant et assez erratique, il ne se laisse pas approcher facilement, et il s'enfuit pour se percher en haut des arbres et ne redescend que très craintivement de branche en branche.

Son vol est puissant et onduleux, et sa démarche sautillante est tanguée.
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Lorsqu'un gros-bec mâle a réussi à séduire une femelle, il commence sa parade nuptiale. Le mâle hérisse ses plumes et agite ses ailes et sa queue. Ensuite sa partenaire s'avance vers lui et il commence à faire des révérences. La parade se termine par un « baiser » entre les deux partenaires, ils collent leurs deux becs. À ce stade le mâle va chercher de la nourriture qu'il dépose directement dans le bec de la femelle. Il arrive que pendant le vol nuptial les gros-becs se poursuivent en poussant de grands cris. Durant cette période le gros-bec se montre très nerveux et agressif.

L'hiver, lorsqu'il migre il se regroupe souvent avec ses congénères de la même espèce.

Le gros-bec peut vivre environ 10 ans. On le rencontre surtout dans les forêts de feuillus qui en comportent différentes espèces, mais il vit aussi dans les parcs et les boqueteaux.

Le gros-bec est présent dans toute l'Europe, toute l'Asie (sauf l'Asie du Sud-Est) le Maghreb, l'Égypte, la Libye, et aussi en Alaska.
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N°2186 - N°1289 - Michel N°3611
Le gros-bec se nourrit principalement de noyaux et de graines qu'il décortique avec son bec très puissant grâce à la musculature impressionnante de ses mâchoires, car il faut une pression énorme pour casser un noyau. Mais au printemps lorsque les graines viennent à manquer, il change de régime alimentaire, devenant insectivore et se nourrit volontiers de chenilles et de cerfs-volants qu'il attrape au vol.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=13zHXCSgx8k[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie)

#2 Message par saintluc »

Le Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) est une espèce de petit passereau partiellement migrateur, très bariolé, de la famille des fringillidés.
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L'adulte a la face rouge écarlate, entouré de blanc et de noir (ou de gris chez trois sous-espèces), le dos et les flancs bruns, la queue noire avec des taches blanches et le croupion blanc. Le plumage de ses ailes est noir rayé d'une large bande d'un jaune vif. Le dimorphisme sexuel est peu marqué chez cette espèce : la femelle est un petit peu moins bariolée que le mâle, et le plumage rouge de sa face ne passe pas derrière les yeux contrairement au mâle. L'adulte mesure environ 20 à 25 cm d'envergure, une douzaine de centimètres de long et pèse de 14 à 18 g.
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POFIS N°1082
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N°714 - Michel N°1175 - Michel N°702
Il est assez gracieux, très sociable et son vol est onduleux et dansant, mais très erratique.

Assez farouche surtout à la saison de la nidification, il se perche principalement à la cime des arbres.

Lors de la parade nuptiale, le chardonneret élégant étant très agressif, les disputes entre mâles ou entre un mâle et une femelle ne sont pas rares, et l'on entend leurs cris gutturaux très typiques.

En mars les mâles déjà en couple s'approchent du perchoir de la femelle en prenant une posture assez curieuse : ils bombent le dos, et se tournent de gauche à droite, en étirant soit une aile, soit la queue. Les scientifiques pensent que c'est fait pour exhiber la couleur jaune des plumes et les taches que le chardonneret possède sur les rectrices. Pendant ce temps la femelle tourne le corps d'un côté et de l'autre. Cette parade se termine par un apport de nourriture du mâle à la femelle qui pendant ce temps ouvre ses ailes en tremblotant tel un juvénile se faisant nourrir.
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N°846 - Michel N°1534 - PL N°3168

Le chardonneret est exclusivement granivore.

Il recherche avant tout les graines de chardons (ce qui lui vaut son nom) et de bardanes car grâce à son bec effilé, il peut très bien les enlever sans se piquer et parvient à les décortiquer très habilement.
Il se nourrit aussi de graines de bouleaux et d'aulnes.
La fleur de cosmos (plante) en train de faner ou de sécher lui fournit une nourriture appréciée (il s'accroche aux tiges qu'il fait plier et extrait les akènes à grand coups de bec).
Il vit une douzaine d'années, au maximum 14 ans.
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N°1693 - Michel N°698 - N°484
On trouve le chardonneret dans toute l'Europe (et aussi au Cap-Vert et à la Réunion), tous les pays qui bordent la Méditerranée, le Moyen-Orient sauf le Yémen, et dans toute l'Asie sauf l'Asie du Sud-Est et les Corées. Il a été introduit au Brésil, en Uruguay, en Nouvelle-Zélande, en Australie et aux Açores. Exceptionnellement il a été observé en Argentine, au Japon et en Oman., en algerie

Seuls les individus nordiques sont considérés comme migrateurs.
Le chardonneret vit dans les vergers, jardins et autres lieux cultivés, mais en automne et en hiver, il recherche les chardons, donc il préfère les bords des routes et les terrains en friche.
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N°2187 - N°343 - Michel taxe N°31
Dès le mois d'août il se regroupe en bandes de congénères de la même espèce, dans les espaces à découvert et les cultures, recherchant la proximité des mares et des ruisseaux. Mais il se regroupe aussi avec des individus d'autres espèces tels que des tarins des aulnes, dont leur alimentation très semblable les fait souvent se côtoyer.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ld2BulX8HqE[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie)

#3 Message par saintluc »

Le Rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) est une espèce de passereau. Classiquement placé dans l'ancienne famille des Turdidae, il figure actuellement, avec les autres représentants de celle-ci, dans celle des Muscicapidae.
Le mâle et la femelle sont presque identiques, avec une couronne, des ailes, le dessus et la queue de couleur brune, une bande grise sur les côtés de la gorge, un ventre blanc et la fameuse « gorge rouge », plus précisément de couleur orange foncé tirant vers le rouge. L'identification des jeunes peut se révéler difficile, car il leur manque la tache rouge et ils présentent un plumage brun tacheté ressemblant fortement à celui du jeune d'un membre de la même famille, le rossignol philomèle. Le rouge-gorge est légèrement plus petit qu'un moineau, il est rondelet et haut sur pattes, ses yeux noirs sont également caractéristiques.

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Sa nature peu farouche et son plumage attractif l'ont rendu populaire chez des générations de jardiniers ; en réalité le rouge-gorge fait partie d'une espèce d'oiseau très agressive, et certains mâles se battent parfois à mort pour défendre leur territoire. Présent dans presque chaque jardin, c'est l'un des oiseaux les moins sauvages, cherchant sa nourriture à proximité des humains en train de jardiner. Il ira jusqu'à venir se nourrir de proies vivantes, comme des vers de terre ou des vers de farine, présentés à la main. Si l'hiver est rude, il deviendra encore plus familier, car le manque de nourriture provoqué par la neige et la glace le rend très vulnérable.
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N°817 - Michel N°2857A - POFIS N°1405
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N°470 - N°712 - N°508
Le rouge-gorge défend un territoire à longueur d'année, sauf durant la mue ou si l'hiver est très froid. En hiver, les femelles occupent et défendent aussi un territoire. Celui-ci leur est nécessaire non seulement pour nicher mais aussi pour garantir une source suffisante de nourriture. Un rouge-gorge sans territoire meurt au bout de quelques semaines. C'est pourquoi cet espace est défendu avec une telle énergie. En général, il suffit que le propriétaire exhibe son plastron rouge pour que l'intrus recule mais il peut arriver que la lutte s'engage et les combats s'achèvent parfois par la mort de l'un des adversaires.
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N°176 - N°386 - N°695
À l'opposé de nombreux autres oiseaux, le rouge-gorge vit en solitaire pendant l'automne et l'hiver, mâle et femelle restant sur leur territoire hivernal respectif avec comme résultat qu'ils continuent à chanter même l'hiver.

Le rouge-gorge semble bien voir dans l'obscurité, car il est encore actif le soir quand il n'y a plus de lumière.

C'est surtout en hiver que le rouge-gorge vient dans les jardins des villes et des villages. À la belle saison, il habite les bois et les forêts ou le bocage dans les haies, les boqueteaux et sous-bois denses. Dans certaines régions, les rouges-gorges restent toute l'année près de l'homme. Ce petit oiseau passe la nuit sur un buisson touffu, un lierre, parfois dans un nichoir.

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N°2223 - N°147 - N°1136
Migrateurs partiels, quelques rouges-gorges passent l'hiver en Europe. Il migre vers l'Afrique du nord en septembre et revient en avril.
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- N°1375- N°980Michel N°1391
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Michel N°1342 - N°446 - N°1842
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N°1843 - N°1844
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N°1845 - N°1846

Le rouge-gorge se nourrit dans les campagnes ouvertes et dans les sous-bois. Son régime alimentaire est composé surtout des invertébrés vivant par terre (insectes, notamment des coléoptères, escargots, vers, araignées). De l'automne au début du printemps, il consomme aussi beaucoup de baies et autres petits fruits. Sa technique de chasse est bien adaptée au mélange de végétation épaisse et d'espaces libres que l'on trouve dans les jardins et les sous-bois. Perché à faible hauteur, l'oiseau observe les environs, descend, saisit sa proie et se perche à nouveau.
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N°835 - N°743 - Michel N°701
Ou bien il sautille, s'arrêtant ici et là pour chercher une victime. En forêt, le rouge-gorge profite des insectes dérangés par les faisans, cerfs et sangliers. C'est peut-être pour cela qu'il est si familier et qu'il suit de façon très intéressée la bêche du jardinier. On a vu aussi des rouges-gorges suivre des taupes creusant leurs galeries et attraper des vers.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Ludr2UqJsyk[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie)

#4 Message par saintluc »

Le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) est une espèce d'oiseaux, espèce type de la famille des Alcedinidae. Cet oiseau est un bon indicateur naturel de la qualité d'un milieu aquatique.
Ses principales caractéristiques sont :
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une livrée brillante et très colorée (bleue sur le dessus, rousse et blanche en dessous),
un bec long et fin,
un corps court et trapu,
une taille approximative de 16 cm et un poids, approximatif lui aussi, de 40 g.
Son bleu étincelant provient des reflets prismatiques de la lumière sur les structures minuscules de ses plumes.

Le sexe des martins-pêcheurs se différencie à la couleur du bec : presque tout noir chez le mâle ; chez la femelle, la mandibule est du même orange que les pattes.
[img]http://i.colnect.net/images/f/447/279/Ledň-aacute-ček-obecn-yacute--Alcedo-atthis-L.jpg[/img]
POFIS N°1084
C'est un oiseau qui se nourrit de petits poissons et petits animaux aquatiques. C'est pourquoi il vit à proximité des étendues d'eau, où il peut se nourrir en abondance. Sa proie repérée, généralement depuis un perchoir, il plonge en percutant violemment la surface de l'eau et l'attrape, puis avale sa proie, tête la première, dans le sens des écailles.
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Michel N°222 - Michel N°4071A - N°973
Si elle n'est pas dans le bon sens, il la lance en l'air et la rattrape avec agilité dans le sens qui lui plaît. À l'instar des rapaces qui ingurgitent leur proie d'un seul coup, il éjecte par la suite une pelote de réjection constituée des arêtes des derniers poissons digérés. Le rejet par la bouche de cette pelote est précédé de ce qui ressemble à des bâillements. Quand le poisson est destiné à être livré aux juvéniles, le martin-pêcheur le retourne pour le présenter tête en avant. L'adulte rentre alors dans le couloir de sa niche et sert celui des petits qui attend son tour dans un mouvement de « noria » bien régulé au fond de la cavité. En période de nourrissage, un adulte peut capturer jusqu'à 70 ou 80 poissons dans la journée, ce qui implique une activité permanente.
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N°766 - N°855 - Michel N°45
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N°1040 - N°1913 - N°485
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N°276 - N°608 - N°2724
L'oiseau, très vivace, parcourt un circuit sur son territoire en se posant sur des perchoirs qu'il connaît, bien disposés pour guetter ses proies. Si sa position est assez haute, il plonge en flèche directement, et ressort aussi rapidement de l'eau grâce à la poussée d'Archimède résultant de l'air emprisonné sous son plumage.

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N°610 - N°983 - N°1281
S'il part d'un support trop proche de la surface, il doit d'abord s'éjecter vers le haut avant de se retourner pour plonger. Mais il peut aussi faire de longues séquences de vol stationnaire avant de plonger. Lorsque sa tentative est récompensée, il se pose et entreprend d'assommer sa proie en la battant sur sa branche par des mouvements de tête alternés, avant de l'avaler, quand il ne va pas la porter à sa compagne (mâle en période nuptiale) ou à ses juvéniles.
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N°2237 - N°856 - N°922

Son habitat se situe dans les pentes escarpées et meubles dans lesquelles il peut facilement creuser son terrier. Il apprécie aussi les falaises calcaires ou sédimentaires, qui se réchauffent facilement au soleil, et les abords des étendues d'eau dans lesquelles il pourra plonger pour attraper sa nourriture.
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- N°1024 - Michel N°1387 - N°1399
Il reste dans son territoire de prédilection tant que les eaux ne sont pas prises par les glaces, car cet oiseau craint les hivers trop rudes, et dans ce cas, il migre vers des régions plus tempérées.
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N°1353 - N°514 - Michel N°880
Son aire de distribution est principalement l'Europe (où il est la principale espèce de martin-pêcheur), avec des extensions en Asie et en Afrique.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bZQkpdTeoQ8[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie)

#5 Message par saintluc »

La Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) est une espèce de passereaux de la famille des paridés.
Plus petite que la Mésange charbonnière (11,5 cm pour un poids de 9 à 12 g), elle se caractérise par sa calotte, son dos, ses ailes et le dessus de sa queue bleus, ses joues et son front blancs, un bandeau noir sur les yeux, sa poitrine et son ventre jaunes, ce dernier étant parfois marqué d'une très fine ligne noire.

Les sexes sont presque indiscernables dans la nature, la femelle étant seulement un peu plus terne que le mâle.

Son envergure est comprise entre 12 et 14 cm.

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Cette espèce est présente dans toute l'Europe à l'exception du nord de la Scandinavie. Elle est sédentaire ou migratrice et occupe presque tous les habitats : bois de feuillus, haies, parcs, jardins... Elle vit jusqu'à 1200 mètres en montagne.

Commune, toujours très active et familière, c'est une visiteuse habituelle des mangeoires en hiver. Cette mésange est très acrobate et se suspend volontiers aux boules de suif.
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N°1549 - N°713 - N°812
Elles entrelacent mousses et brindilles de leur logis avec de la lavande, de la menthe, des immortelles, et d'une demi-douzaine d'autres herbes odorantes, plantes connues pour contenir des composés phénoliques tels le camphre ou l'eucalyptol, et qui possèdent des qualités antiseptiques, insecticides ou fongicides. Pour repérer ces herbes très spéciales, les mésanges sont donc capables de se servir de leur odorat, ce dont on doutait pour de si petits oiseaux.
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N°677 - N°868 - Michel N°2860A
Pour mieux comprendre leur comportement, un ornithologue, Marcel Lambrechts et son équipe du Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, se sont installés il y a 2 ans en Corse, dans une forêt proche de Calvi, qui abrite un groupe de Parus Caeruleus Ogliastrae. Dans la revue Ecology Letters de juillet 2002, il raconte comment, avec ses collègues, il a construit des nichoirs pour ces oiseaux appréciés par les spécialistes car ils sont peu farouches. Une fois les œufs éclos, les expérimentateurs ont prélevé les herbes aromatiques. Dans la moitié des nids, ces plantes ont été purement et simplement supprimées. Dans ce cas, les mères partaient immédiatement à la recherche de ces herbacées manquantes pour les remettre dans le nid de leurs oisillons. Mais pas n'importe lesquelles : sur un total de 200 végétaux qui entouraient les abris, elles n'en sélectionnaient qu'une dizaine. Même s'il fallait, pour les trouver, voler à 200 mètres à la ronde.
[img]http://i.colnect.net/images/f/447/274/S-yacute-kora-modřinka-Parus-c-caeruleus-L.jpg[/img]
POFIS N°1079
Dans l'autre moitié des nids, des herbes avaient été enfouies dans de petits sacs ouverts, et cachés sous les nids. Les mésanges se contentaient alors d'en renouveler les herbes, invisibles et inodorantes, quand elles étaient trop sèches pour exhaler leur odeur. Cette expérience a prouvé que les mésanges savent repérer les odeurs. Jusqu'ici, on pensait que seuls les gros volatiles, comme les pétrels, les pigeons, ou les oiseaux charognards, disposaient de bulbes olfactifs assez développés pour se servir de leur odorat, en plus de la vue ou de l'ouïe. Une aptitude qui prouverait que les capacités des mésanges, et probablement d'autres petits oiseaux, sont beaucoup plus étendues qu'on ne le pensait. L'expérience a aussi mis en évidence le comportement de la mésange pour protéger son nid contre les parasites, à l'aide de plantes utilisées par l'homme dans le même but.

ImageImage[img]http://i.colnect.net/images/f/129/886/Birds.jpg
[/img]N°2261 - N°979 - Michel N°1384
ImageImageImage
- N°232 - N°445 - N°503
Elle se nourrit essentiellement d'insectes et de larves en été, de graines, de baies ou de bourgeons le reste de l'année.

Dans les vergers soucieux de limiter l'usage de pesticide, on place parfois des nichoirs à mésange afin que celles-ci mangent les vers de la pomme et les pucerons.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Aq2mBWl-Q6Q[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie)

#6 Message par saintluc »

La Sittelle torchepot (Sitta europaea) est une espèce de passereau de la famille des sittidés.

Elle est très sociable, excepté en période de reproduction. Elle est extrêmement agile et escalade les arbres avec facilité. On la voit souvent descendre le long des troncs d'arbres, la tête en bas. Elle vit entre 500 et 1 500 mètres d'altitude et niche dans des arbres morts.
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Elle se nourrit d'insectes et de larves, ainsi que de graines, baies, noix, noisettes, glands, faînes souvent coincés dans l'écorce pour être fendus. Vient aux mangeoires.

Cet oiseau peuple les boisements plutôt âgés, mixtes ou de feuillus, bocages, parcs et grands jardins avec vieux arbres.

Elle niche dans des trous, des crevasses, d'anciennes loges de pic ou des nichoirs, garni d'écorce et de feuilles. Elle applique de la boue séchée pour réduire l'entrée (ce qui lui a valu le nom de torchepot) des sites de nidification qu'elle utilise. La femelle dépose 6 à 9 œufs en une ponte d'avril à juillet.
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POFIS N°1080
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N°2293 - N°1291 - Michel N°3609
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RbfQpBXtATk[/youtube]
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#7 Message par saintluc »

Le Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) est une espèce de passereau d'Eurasie appartenant à la famille des Fringillidae. Il vit et se nourrit en couple, à la lisière d'un bois ou d'une haie. Il disparaît rapidement si on l'approche. Visiteur régulier des petits jardins, surtout dans les régions riches en vergers, il reste très discret, à l'abri de la végétation.
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Sa livrée élégante lui vaut d'être l'un des passereaux les plus populaires et il est souvent représenté sur les cartes de vœux de la nouvelle année, sur fond de paysage enneigé.
Cet oiseau mesure 14,5 à 16,5 cm de longueur pour une envergure de 28 cm et une masse de 21 à 27 g.
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PL N°3170 - N°972 - POFIS N°1083
Le Bouvreuil pivoine possède une forte carrure. Sa silhouette toute en rondeur et son naturel très paisible lui confèrent une allure débonnaire, que confirment ses mouvements lents et mesurés et son comportement très pacifique vis à vis de ses congénères.

Le plumage de son dos est gris-bleu, les ailes et la queue sont noires ainsi que le dessus de la tête. Le mâle se distingue par son thorax teinté orange. La femelle arbore une poitrine plus terne, gris-orangé ou beige.

Il est pourvu d’un bec noir, court et puissant.


Le Bouvreuil pivoine fréquente surtout les milieux boisés, avec une prédilection pour les bois de conifères. Il visite aussi régulièrement les parcs, jardins, haies et buissons et les vergers où il abonde en hiver et au printemps, attiré par les bourgeons des arbres fruitiers qu’il cisaille avec appétit. Mais il ne s’écarte jamais très longtemps du couvert que lui offrent les arbres et les fourrés où il passe souvent inaperçu.
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N°857 - Michel N°1529 - Michel N°4070A
Le Bouvreuil pivoine est presque exclusivement granivore, trouvant principalement sa subsistance sur les arbres, dont il pioche les semences, particulièrement les bouleaux, charmes, aulnes, lilas commun, érables et frênes. Il se nourrit aussi des graines des résineux, dont il parvient aisément à décortiquer les cônes, et des herbes folles : armoise, orties, séneçon, pissenlit..., ainsi que de celles contenues dans les baies sauvages.
Sa seconde source d'alimentation est bien connue : ce sont les bourgeons, au grand regret des cultivateurs fruitiers.

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N°2294 - N°275 - N°241
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N°312 - Michel N°862 - N°815
C’est un arboricole typique qui évolue dans les frondaisons des arbres et des buissons où il n’hésite pas à explorer des rameaux relativement fins pour accéder aux bourgeons. Il descend beaucoup plus rarement sur le sol pour picorer les graines. Lorsque les akènes sont logés au fond d’une corolle (pissenlit), le bouvreuil pivoine, contrairement aux carduélinés au bec aigu qui saisissent les graines une à une, cisaille latéralement la tête de la plante pour accéder directement aux graines. Il prélève directement sa nourriture sur les branches et les rameaux en adoptant parfois des positions acrobatiques. Mais lorsque la tige des plantes herbacées est trop faible pour supporter son poids (souvent sur les orties), il exécute un vol sur place, pendant quelques secondes mais répété, tout en cueillant les graines du bec. Une photo (in Ottaviani 2008) illustre ce comportement.
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N°1102 - N°675 - N°825
Un peu plus tard, le mâle tente d’attirer sa partenaire vers un site potentiel de nidification par l’émission de petits cris gutturaux très spécifiques mais la construction du nid incombe à la femelle. Elle est néanmoins accompagnée par le mâle lors de ses allers et venues. L’emplacement du nid se situe habituellement entre 0,50 et 1,50 m dans un jeune conifère, un genévrier, un buisson feuillu mais aussi dans les massifs ornementaux (if, cyprès, thuya...) des parcs et des jardins. Le nid, très caractéristique, comprend une assise et une couronne de petits rameaux secs de conifères (secondairement de feuillus) et une coupe interne de fines racines et de radicelles avec un peu de poils ou de crin de mammifères (chevreuil, lièvre, cheval, lapin) à l’intérieur. La ponte habituelle est de cinq œufs bleu clair faiblement tachetés et vermiculés de brun-noir sur la couronne du gros pôle.
Certaines variétés sélectionnées en captivité sont considérées comme domestiques.

Présent presque partout en Europe, son expansion s’arrête au Nord de l’Espagne et s’étend en Asie septentrionale jusqu’au Japon.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dYHF5ByF6O4[/youtube]
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#8 Message par saintluc »

La Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica), aussi orthographié Gorge-bleue, est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Muscicapidae. Il existe de nombreuses sous-espèces, mais seules 3 d'entre elles sont présentes en Europe, et se distinguent aux couleurs de leur gorge
Sa taille, variable selon les sous-espèces, est de 13 à 14 cm de long pour une masse de 14 à 23 grammes et une envergure de 22 à 23 cm. Les autres mensurations sont : 44 à 59 mm pour la queue, 11 à 16 mm pour le bec et 23 à 28 mm pour le tarse.
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L'espèce est aisément reconnaissable à sa large bavette bleue, comportant généralement en son centre une pointe de blanc ou de roux, selon la sous-espèce. Elle est plus visible chez le mâle en livrée nuptiale, alors qu'elle apparaît très pâle, voire pas du tout, chez la femelle et les juvéniles. Cette bavette est bordée en dessous d'un croissant roux. Chez les deux sexes les parties supérieures sont brunes, ainsi que la tête, avec un sourcil blanc.

À l'exception de la bavette, le dessous du corps est blanc, teinté de crème aux flancs et aux sous-caudales et de roussâtre sous les ailes. Les rectrices médianes sont brun foncé, les autres roux vif avec le tiers distal brun foncé.
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Michel N°2861A
Les pattes sont noires à brun noir, le bec noirâtre et les iris brun foncé.

La Gorgebleue est principalement insectivore, mangeant insectes et leurs larves, vers et araignées. Il peut également se nourrir de baies.

En milieu littoral,la sous-espèce namnetum nourrit ses jeunes avec des diptères, des araignées, des chenilles, des grillons et des talitres.

Le Gorgebleue vit presque partout en Eurasie, mais est aussi trouvé outre-Atlantique en Amérique du Nord.
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N°1466 - N°814 - N°892
En période de reproduction, la Gorge-bleue à miroir fréquente les zones humides en particulier les milieux marécageux parsemés de buissons et de vasières, les rives des cours d'eau calmes et les bras morts, les bords des étangs peuplés de saules et de roseaux. La sous-espèce namnetum est inféodée aux marais littoraux et aux marais salants où elle peuple les fossés et les talus avec des tamaris.

Lors des migrations, cet oiseau préfère également les milieux humides mais fréquente aussi les champs de pomme de terre, de betterave, de légumes et de maïs, les buissons et les landes.

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N°2321 - N°1429 - N°816
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tM4yx1espts[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie)

#9 Message par saintluc »

Le Moineau friquet (Passer montanus) est l'une des espèces de moineaux largement répandues en Europe et en Asie. Il a été introduit en Australie et dans les années 1870 aux États-Unis.

Il est reconnaissable à sa calotte marron et aux taches noires en forme de virgule sur les joues. Mâles et femelles sont semblables et les jeunes ressemblent beaucoup aux parents : il s'agit du seul moineau paléarctique dans ce cas.

Seules certaines variétés sont considérées comme domestiques. L'espèce s'hybride très rarement avec le Moineau domestique, et encore plus exceptionnellement avec le Moineau espagnol.

La métamorphose des campagnes européennes se traduit par un fort déclin de l'espèce dans certaines parties occidentales du continent.

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Cet oiseau mesure environ 14 cm pour une envergure de 22 cm et une masse de 8 à 26 g (en moyenne 23 g). Il est donc plus petit que le Moineau domestique notamment au niveau de la tête. Il est également plus mince. Ses autres mensurations sont : 65 à 74 mm pour l'aile pliée, 51 à 54 mm pour la queue, 10 à 11 mm pour le bec et 16 à 18 mm pour le tarse.

Seul moineau paléarctique dont tous les plumages sont semblables, il se distingue également des autres espèces par une combinaison originale de caractères : réduction au seul menton de la tache noire sous le bec (et non sous la forme d'une bavette plus ou moins étendue), calotte marron (n'existant que chez le Moineau cisalpin, hybride des Moineaux domestique et espagnol), tache noire sur chaque joue et côtés de la tête blanchâtres.

Le Moineau friquet consomme essentiellement des graines, des insectes (en été), des bourgeons et miettes au sol. Dans l'ensemble, cette espèce est moins portée sur les céréales que le Moineau domestique et se nourrit davantage d'insectes, en particulier de coléoptères, et parmi eux les coccinelles dont elle serait une grande consommatrice. Elle vient aux mangeoires en hiver.

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N°2348 - PL N°3165 - POFIS N°1403
Le Moineau friquet se reproduit dans une grande partie de l'Eurasie de l'Espagne au Japon.

Les oiseaux les plus nordiques délaissent leurs zones de nidification lors de l'hiver.

Cette espèce vit dans les campagnes cultivées avec des arbres épars, les parcs, les bois et leurs lisières, les marais boisés, plus rarement dans les villages. Elle peuple les villes seulement dans certaines régions où le Moineau domestique est absent.

L'espèce étant fréquemment coloniale pour sa nidification, elle recherche volontiers les vieux vergers riches en cavités pour l'installation des nids. On trouve encore des groupes dans quelques grands bâtiments.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=nPu-2xTldJw[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie)

#10 Message par saintluc »

Le Pic épeichette (Dendrocopos minor) est la plus petite espèce de pic.
Longueur : 14 - 15 cm
Envergure : 25 - 27 cm
Poids : 18 - 22 g
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Le pic épeichette se nourrit d'insectes et de larves sous l'écorce ou les feuilles, sur les branches, parfois sur des végétaux ligneux, à faible hauteur.
Le pic épeichette est répandu dans les bois, boqueteaux, peupleraies, parcs et grosses haies avec de vieux arbres.
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N°1536 - Michel N°2705
Comme tous les pics, le Pic épeichette a sans doute beaucoup souffert au XXème siècle de la raréfaction des bois morts et arbres sénescents en forêt. Le monitoring de la « Station ornithologique suisse » a montré que la restauration de la quantité et qualité des bois morts et sénescents (suivi par l'Inventaire forestier national suisse) a permis une nette augmentation des populations reproductrices des espèces forestières dépendante de plusieurs types de bois mort (pic épeichette, mais aussi Pic épeiche, pic noir, Pic mar, , pic vert, pic tridactyle ainsi que mésange huppée, mésange boréale et Grimpereau des bois) de 1990 à 2008, bien dans une mesure variant selon ces espèces.
Le pic à dos blanc a même fortement élargi son aire dans l’est de la Suisse.
Pour toutes les espèces suivies, hormis pour le pic vert et le Pic mar, la disponibilité croissante en bois mort semble être le facteur explicatif le plus important. Ces espèces consommant les insectes parasites des arbres, on peut supposer que la résilience écologique des forêts en sera améliorée
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N°2349 - N°233
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HVtISnPB6u4[/youtube]
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#11 Message par saintluc »

Le Pinson des arbres (Fringilla coelebs, Linnaeus, 1758) est une espèce de petit passereau, partiellement migrateur, très répandu, de la famille des fringillidés. C'est la plus fréquente et la plus répandue des trois espèces de pinsons.
Le Pinson des arbres adulte, d'environ 15 cm de long, ainsi que le juvénile possèdent deux barres alaires blanches, assez significatives et la queue est gris-ardoisé au centre, avec les rectrices blanches. Le bec du pinson est gris-bleu en été et se brunit en hiver, et ses yeux sont foncés. Ses pattes et ses doigts sont brun clair. L'hiver le plumage du pinson se ternit légèrement. Adulte, il pèse 20-25g.

Attention à la confusion possible, notamment en vol, du Pinson des arbres avec le Pinson du Nord, assez semblable à la différence de son croupion blanc et de ses couleurs plus orangées.

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Son vol est onduleux, et une série de petits battements alterne la fermeture des ailes. Les individus nordiques, lors de la migration peuvent voler sur de très longues distances sans s'arrêter, car mêmes fatigués il continuent à voler, se laissant porter par le vent.

Le pinson des arbres préférant se nourrir sous les mangeoires que dedans, on le trouve souvent à sautiller sur le sol à récupérer les graines tombées. Lorsqu'il se déplace à terre, il marche à pas courts mais rapides.

Les pinsons des arbres sont en grande partie sédentaires, et les juvéniles ne peuvent se déplacer que sur de courtes distances depuis le lieu de leur éclosion. Les mâles et les femelles pinsons, se séparent souvent en groupes de chaque sexe, comme l'hiver et lors de la migration (que seuls les jeunes et les femelles effectuent).
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N°2098 - Michel N°1810A
Il est très sociable en dehors de la saison de reproduction. Lors de cette période le pinson des arbres est très territorial, et le mâle se montre très agressif, et défend son territoire en mettant en fuite les voisins et intrus. Lors de la parade nuptiale les disputes entre partenaires ne sont pas rares, mais ils continuent tout de même à se nourrir ensemble.

Le Pinson des arbres peut vivre 5 ans, parfois jusqu'à 10 ans.

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N°2350 Michel N°1395 - N°501
Il est inféodé globalement aux bois de conifères, décidus ou mixtes en plaine et en moyenne montagne. Mais il fréquente aussi les forêts claires avec leurs lisières et leurs clairières, les landes, les taillis, les vergers, les bosquets, les cultures, les parcs et les jardins des villes et des villages, autant de zones boisées pourvu qu’il dispose d’espace libre entre les arbres d’où sa rareté en forêt dense. Il est très répandu et son adaptation aux milieux ouverts transformés par l’homme a probablement contribué à son extension.
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N°1101 - Michel taxe N°30 - N°513
Son bec, à la fois large à la base et pointu, traduit une adaptation alimentaire mixte de graines et d’invertébrés. Les graines d’arbres les plus prisées sont celles de hêtres (Fagus), d’érables (Acer), de bouleaux (Betula), d’aulnes (Alnus) et de résineux. Les bourgeons, baies et fruits sauvages et cultivés ainsi que les graines des plantes herbacées et céréalières (surtout le colza) sont aussi consommés mais en période de reproduction le régime devient nettement insectivore. Les pinsons des arbres capturent des insectes dans les branches et sur les feuilles, voire même au cours de petits vols vifs et acrobatiques.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3FNTvu5iROw[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#12 Message par saintluc »

Le Tarier pâtre (Saxicola rubicola) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Muscicapidae.
Il mesure environ 12 cm de long pour un poids moyen de 16 g.

Le mâle est aisément reconnaissable avec le fort contraste de sa tête noire, son collier blanc et son poitrail orange vif à roux. La femelle a le dos et la tête beige et est dépourvue de taches blanches sur le cou, la croupe ou le ventre, ces zones étant striées brun foncé beige, la seule tache blanche étant retrouvée sur les ailes et elle est même souvent chamois clair.

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Le Tarier habite les prairies, les campagnes cultivées, les vallées humides et les landes. Il peut être observé toute l'année en Europe Occidentale. Cantonné à un territoire durant la saison de reproduction (avril - juillet), il a le reste de l'année un comportement dit erratique, se déplaçant au gré de la disponibilité de la nourriture.

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N°2397 - N°1304
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N°1059 - N°1122
Le nid est placé dans une cavité creusée en grattant sur le flanc d'un talus, au pied d'un buisson. La ponte est effectuée en mai - juin. Les 5-6 œufs, bleus vert tachés de brun, sont couvés 2 semaines par la femelle.
Il aime les larves, les araignées, les petites chenilles, les criquets et les insectes capturés au vol.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vAnezNJrFbQ[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#13 Message par saintluc »

Le Roitelet huppé (Regulus regulus) est une petite espèce de passereau de la famille des Regulidae. Son aire de répartition couvre la quasi-totalité de la zone paléarctique (Tunisie, Algérie, Europe, Moyen-Orient, Russie, Asie centrale, Himalaya, Chine, Corées et Japon).
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Le Roitelet huppé est un des plus petits oiseaux d'Europe avec une taille de 9 cm environ et un poids de 4 à 7 grammes. Le bec est noir, fin et pointu. Les pattes brun clair ont des doigts puissants permettant à l'oiseau de se tenir la tête en bas quand il se nourrit. Le plumage est jaune-vert dans sa partie supérieure, les ailes plus noirâtres ont deux raies blanches, le mâle a une calotte jaune et orange en son centre, elle est bordée d'un trait noir, celle de la femelle est jaune pur. Les plumes de la tête forment un diadème qui a donné son nom au Roitelet, elles se hérissent en cas d'excitation.

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N°1066 - N°1066a - N°608
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Michel N°1352 - N°1374
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N°1396 - N°1402
On confond aisément Regulus regulus avec le Roitelet triple-bandeau (Regulus ignicapillus), mais ce dernier s'en distingue par des couleurs plus vives et une raie blanche au-dessus de l'œil alors que le roitelet huppé a l'œil cerné d'un rond blanc.

Le Roitelet a deux couvées par an, au printemps. Il niche tout en haut des conifères, les deux partenaires y construisent un nid suspendu avec de la mousse et des lichens liés par des fils de cocons d'insectes ou de toiles d'araignées, c'est un véritable réservoir thermique grâce aux plumes et crins qui le tapissent.
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N°756 - N°811
La femelle est trop petite pour couvrir tous les œufs (7 à 11) qu'elle y pond, elle couve de 12 à 16 jours puis les deux parents participent à l'élevage à base de larves d'insectes et de petites araignées; 15 à 17 jours après l'éclosion, les jeunes commencent à voler, les parents les nourrissent encore une quinzaine de jours et commencent à préparer la prochaine couvée alors qu'ils nourrissent toujours la première. La femelle peut même pondre sa seconde couvée avant que la première ait quitté le nid!

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N°2424 - N°2980 - N°827
Le Roitelet se nourrit essentiellement d'insectes et d'araignées, ses besoins deviennent énormes en période de migration; constamment en mouvement, son poids lui permet d'atteindre les rameaux les plus fins. Il inspecte branches et rameaux de conifères, en hauteur de préférence, au besoin, il descend et cherche sa nourriture même au sol mais ne consomme que ce qui est visible, y compris des graines, sans chercher à soulever les feuilles ou à fouiller les écorces qu'il se contente de sonder. Par temps chaud, il peut aussi cueillir la nourriture en voletant, sans se poser. La quantité consommée varie de 7-9 g au double ou au triple en période froide ou lors des migrations.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Fiu8-0XWYI8[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#14 Message par saintluc »

Le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) est une espèce de passereau européen de la famille des embérizidés, et l'une des quelques 200 espèces du genre Emberiza.
C'est un passereau de 15 à 16 cm de long, pesant 16 à 25 g.

En plumage nuptial, le mâle a la tête et la gorge noires séparées par des moustaches blanches et entourées d'un collier blanc, le dessous blanc gris strié verticalement de brun foncé et le manteau sombre avec des stries verticales chamois. En automne, son plumage devient semblable à celui de la femelle, plus terne à dominance brun et gris.

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Le bruant des roseaux se rencontre dans toute l'Europe, dans les zones humides avec des roseaux (phragmitaies), joncs, et saules. Les migrateurs se trouvent dans les campagnes cultivées.

Il est sédentaire dans l'Europe de l'Ouest et dans le sud de l'Europe de l'Est. Ceux d'Europe du nord et de l'est migrent vers l'Espagne en octobre-novembre.

Pendant la saison de reproduction on le trouve principalement dans les espaces humides. Mais avec les disparitions des roselières et des marais, il vient nicher dans les champs de céréales et de colza et les plantations de conifères.

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N°2425 - N°902
Il recherche sa nourriture parmi les formations herbacées, entre les touffes de carex, dans les champs et les prés, sur les bords des lacs et des étangs. Souvent aussi, il grappille dans les feuillages, sur les tiges de roseaux et sur diverses graminées. Parfois même, il attrape des insectes au vol, au ras du sol ou de l’eau.

Au printemps, il est surtout granivore (Phragmites, Molinia, Festuca) et durant l’été, il est plutôt insectivore (chenilles, papillons, diptères, coléoptères, libellules, nèpes) (Géroudet 1964).

On a également trouvé des limaces et des crustacés de petite taille dans son estomac (Verheyen R.).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lUNVCaZpomM[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#15 Message par saintluc »

La Grive musicienne (Turdus philomelos) est une espèce de passereaux de la famille des Turdidés.
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La grive musicienne est une migratrice partielle (une partie de la population reste sur les lieux de nidification, tandis qu'une autre partie migre). Moins sociale que la grive mauvis, la grive musicienne se rencontre dans les bois, les grands jardins, les haies. L'identification de la grive musicienne peut être faite en visualisant le dessous de l'aile lorsque la grive en vol, dans le cas de la grive musicienne cette zone est ocre-marron alors que dans le cas de la grive mauvis, elle est rouge et dans les cas des grives draine et litorne la zone est blanche.

D'une longueur de 22 cm, la grive musicienne a une envergure de 33 à 36 cm pour un poids de 65 à 90 g. Elle vit 14 ans en moyenne.
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N°2426 - N°2013
Nicheuse en Europe, Asie, Afrique du Nord. A été introduite en Nouvelle-Zélande et dans les Nouvelles-Hébrides.
Les grives musiciennes passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale. En mars les mâles reviennent les premiers et établissent le territoire. Quelques jours après arrivent les femelles qui choisissent un partenaire. En avril, le couple construit le nid avec des tiges et brindilles entrelacées. Le nid est facilement reconnaissable : Le fond est lisse, recouvert d'un torchis séché constitué d'argile, de limon et de salive.

La femelle y pondra 3 à 6 œufs bleutés, parsemés de taches sombres. Elle les couvera durant 12 à 14 jours[2]. Les poussins sont ensuite nourris au nid pendant 2 semaines par les parents, puis iront à terre où les parents continueront à les alimenter durant 2 à 3 semaines.Cependant la mère ne s'occupe que de 3 petits si elle en a plus elle chasse les oisillons en plus du nid et ne s'occupe plus d'eux
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N°1061 - N°1132 - Michel N°1345
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N°1376
La grive musicienne se nourrit de vers, de limaces, chenilles ou escargots, ainsi que de baies ou autres fruits.

La grive musicienne a pour comportement de casser des escargots en les plaçant sur une pierre et en leur tapant fortement dessus.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=APLhw6-Jdkk[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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