LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
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- saintluc
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Le Canard siffleur ou Canard siffleur d'Europe (Anas penelope) est une espèce d'oiseaux assez commune appartenant à la famille des Anatidae. Il niche dans le nord de l'Eurasie, migrant vers le sud à la fin de l'été. Le cri caractéristique du mâle est à l'origine de son nom.
En période de reproduction, l'espèce présente un dimorphisme sexuel, le reste de l'année mâle et femelle étant d'apparence similaire.
Le Canard siffleur mâle a la tête ronde rousse avec une bande jaune pâle qui part de la base du bec jusqu'au-dessus de la tête. Il possède également un plastron rosé, un ventre blanc, un croupion noir et blanc. Le bec est gris bleu clair avec l'onglet noir.
Le plumage de la cane est brun roux. Le bec est gris bleu foncé.
Le mâle adulte effectue une mue complète de juin à septembre et une mue partielle d'août à janvier, la femelle respectivement de juillet à septembre et d'octobre à mai, le jeune une mue partielle d'octobre à février (voire jusqu'en avril) et la jeune femelle une autre mue partielle de mars à mai.
Le Canard siffleur est d'une longueur de 40 à 46 cm et d'une envergure d'environ 80 cm (valeurs extrêmes de 75 et 85 cm). Les autres mensurations sont : 250 à 270 mm pour l'aile pliée du mâle et 235 à 255 mm pour celle de la femelle, 95 à 108 mm pour la queue, 31 à 36 mm pour le bec et 35 à 40 mm pour le tarse. La masse du mâle est comprise entre 600 et 1 070 g et celle de la femelle entre 485 et 910 g.
Cet oiseau se déplace aisément au sol où il prélève une grande part de son alimentation, constituée principalement de végétaux et d'insectes.
Ces canards reviennent de leur migration par couple. Les mâles tournent autour des canes, dans l'eau, en hérissant les plumes de leur tête, en dépliant de temps en temps leurs ailes et en sifflant.
Ils nichent sur les berges, dans la végétation dense. Le nid est construit à même le sol, par les femelles. Il est constitué d'herbes sèches, le fond est tapissé de duvet. La femelle pond 7 à 10 œufs ovalaires blanc jaunâtre ou olivâtres, dont la taille a pour valeurs extrêmes : 49,2-59,9 mm × 34,7-42,1 mm. Elle les couve seule durant près de 25 jours. Les petits la suivront dans l'eau peu après leur naissance.
La maturité sexuelle peut être atteinte à l'âge d'un an mais il semble que de nombreux oiseaux se reproduisent plus tardivement.
N°965 - Michel N°3974A - Michel N°4042A
Le Canard siffleur peut vivre jusqu'à 18 ans;
Le Canard siffleur est une espèce très sociable, vivant le plus souvent en groupes.
Le Canard siffleur se reproduit dans la toundra boisée, la taïga (rivières avec méandres, lacs et marais) et les steppes.
En migration et en hivernage, il fréquente les estuaires (vasières et prés salés), les baies, les lagunes, les côtes basses et abritées (en particulier les milieux prairiaux), les lacs, les réservoirs et les fleuves.
Cette espèce niche dans l'extrême nord de l'Europe (dans la taïga), jusqu'en Sibérie, et migre pour hiverner dans le sud de l'Angleterre, sur les côtes françaises et espagnoles, de l'Italie, des Balkans et de l'Afrique du Nord.
Anas penelope admet pour synonymes latins Anas fistularis et Mareca penelope, qui lui avait valu son ancienne appellation de « Marèque pénélope ». Le genre Mareca, aujourd'hui désuet, ne comportait alors que deux espèces de canards, appelés tous deux « siffleurs » : M. penelope et M. americana, le « Siffleur d'Amérique », dont le nom normalisé est Canard de Chiloé (Anas sibilatrix).
Cette espèce est classée par l'UICN en LC (Préoccupation mineure)
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant200.mp3
Le Canard siffleur ou Canard siffleur d'Europe (Anas penelope) est une espèce d'oiseaux assez commune appartenant à la famille des Anatidae. Il niche dans le nord de l'Eurasie, migrant vers le sud à la fin de l'été. Le cri caractéristique du mâle est à l'origine de son nom.
En période de reproduction, l'espèce présente un dimorphisme sexuel, le reste de l'année mâle et femelle étant d'apparence similaire.
Le Canard siffleur mâle a la tête ronde rousse avec une bande jaune pâle qui part de la base du bec jusqu'au-dessus de la tête. Il possède également un plastron rosé, un ventre blanc, un croupion noir et blanc. Le bec est gris bleu clair avec l'onglet noir.
Le plumage de la cane est brun roux. Le bec est gris bleu foncé.
Le mâle adulte effectue une mue complète de juin à septembre et une mue partielle d'août à janvier, la femelle respectivement de juillet à septembre et d'octobre à mai, le jeune une mue partielle d'octobre à février (voire jusqu'en avril) et la jeune femelle une autre mue partielle de mars à mai.
Le Canard siffleur est d'une longueur de 40 à 46 cm et d'une envergure d'environ 80 cm (valeurs extrêmes de 75 et 85 cm). Les autres mensurations sont : 250 à 270 mm pour l'aile pliée du mâle et 235 à 255 mm pour celle de la femelle, 95 à 108 mm pour la queue, 31 à 36 mm pour le bec et 35 à 40 mm pour le tarse. La masse du mâle est comprise entre 600 et 1 070 g et celle de la femelle entre 485 et 910 g.
Cet oiseau se déplace aisément au sol où il prélève une grande part de son alimentation, constituée principalement de végétaux et d'insectes.
Ces canards reviennent de leur migration par couple. Les mâles tournent autour des canes, dans l'eau, en hérissant les plumes de leur tête, en dépliant de temps en temps leurs ailes et en sifflant.
Ils nichent sur les berges, dans la végétation dense. Le nid est construit à même le sol, par les femelles. Il est constitué d'herbes sèches, le fond est tapissé de duvet. La femelle pond 7 à 10 œufs ovalaires blanc jaunâtre ou olivâtres, dont la taille a pour valeurs extrêmes : 49,2-59,9 mm × 34,7-42,1 mm. Elle les couve seule durant près de 25 jours. Les petits la suivront dans l'eau peu après leur naissance.
La maturité sexuelle peut être atteinte à l'âge d'un an mais il semble que de nombreux oiseaux se reproduisent plus tardivement.
N°965 - Michel N°3974A - Michel N°4042A
Le Canard siffleur peut vivre jusqu'à 18 ans;
Le Canard siffleur est une espèce très sociable, vivant le plus souvent en groupes.
Le Canard siffleur se reproduit dans la toundra boisée, la taïga (rivières avec méandres, lacs et marais) et les steppes.
En migration et en hivernage, il fréquente les estuaires (vasières et prés salés), les baies, les lagunes, les côtes basses et abritées (en particulier les milieux prairiaux), les lacs, les réservoirs et les fleuves.
Cette espèce niche dans l'extrême nord de l'Europe (dans la taïga), jusqu'en Sibérie, et migre pour hiverner dans le sud de l'Angleterre, sur les côtes françaises et espagnoles, de l'Italie, des Balkans et de l'Afrique du Nord.
Anas penelope admet pour synonymes latins Anas fistularis et Mareca penelope, qui lui avait valu son ancienne appellation de « Marèque pénélope ». Le genre Mareca, aujourd'hui désuet, ne comportait alors que deux espèces de canards, appelés tous deux « siffleurs » : M. penelope et M. americana, le « Siffleur d'Amérique », dont le nom normalisé est Canard de Chiloé (Anas sibilatrix).
Cette espèce est classée par l'UICN en LC (Préoccupation mineure)
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant200.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Grèbe huppé (Podiceps cristatus) est une espèce d'oiseau aquatique de la famille des Podicipédidés. C'est le plus grand de tous les grèbes. Sa parade nuptiale est connue pour sa complexité.
C'est un grèbe de 46 à 56 cm de long avec une envergure de 75 à 90 cm, pesant entre 700 et 1 200 g. C'est le plus grand de la famille.
Il n'y a pas de dimorphisme sexuel chez cette espèce. Cet oiseau présente une calotte noire, courte en saison hivernale. Le dos est sombre et les flancs présentent des reflets roux. La poitrine, la gorge, la face et le ventre sont blancs en toute saison, ce qui le distingue du Grèbe jougris. Le cou est long et fin, le bec rosé en forme de poignard. Ses pattes sombres ont des orteils lobés, comme chez tous les grèbes.
Au printemps, lors de la saison de nidification, les oiseaux des deux sexes sont ornés de touffes de plumes roux orangé à pointes noires sur le côté de la tête, et la calotte de plumes noires s'est développée en une double huppe. Les plumes des joues et des huppes sont érectiles, caractéristique utilisée lors de la parade nuptiale.
N°1595 - N°871 - Michel N°1838
Le grèbe n'est pas à l'aise en vol, il lui faut un long élan pour décoller. Il l'est encore moins à terre. Il passe l'essentiel de son temps sur l'eau, nageant ou plongeant.
Il vole assez bas, avec des battements d'ailes rapides, cou et pattes étendues et légèrement tombants. On peut alors voir une large tache blanche sur la partie supérieure et antérieure de l'aile, ainsi qu'un miroir blanc sur la partie postérieure. Lors du vol, il lui arrive souvent d'utiliser ses pattes comme gouvernail.
C'est un excellent plongeur, capable de plonger jusqu'à 3 minutes et 20 mètres de profondeur, mais sa profondeur habituelle de plongée est le plus souvent de 4 à 6 m.
Il se nourrit principalement de petits poissons (de 5 à 20 cm généralement) ; il en consomme de 150 à 200 g en moyenne par jour, surtout des cyprinidés (gardons, goujons, ablettes, etc.) mais sa principale proie est la perche. Il mange également des insectes, larves, des crustacés (dont des crevettes en milieu marin), des mollusques et même des grenouilles. Les petits sont tour a tour nourris avec des poissons et des plumes, les plumes dovent permettre de créer une boule protectrice au fond de l'estomac ou les arêtes des poissons sont stoppées pour permettre une digestion plus lente.
Michel N°3455A
Les couples commencent à se former au cœur de l'hiver. La nidification peut commencer dès le mois de janvier si les conditions météorologiques ne sont pas trop rudes, mais elle a généralement lieu entre avril et juillet. Cette espèce est célèbre pour sa parade nuptiale élaborée.
Au cours de cette parade, les partenaires se font face, dressent la tête et la secouent, les plumes de la huppe et des joues érigées. Ils nagent côte à côte en se frottant le cou et en poussant des cris sonores. Ils plongent, réapparaissent, puis s'approchent l'un de l'autre avec des végétaux dans le bec, se dressent poitrine contre poitrine dans l'eau, tournant la tête de droite et de gauche (voir vidéo). Cette parade peut continuer même pendant la construction du nid.
Le nid est généralement un radeau fait de plantes aquatiques, algues et roseaux, rasant la surface de l'eau. Ce nid, reposant sur le fond du plan d'eau, ou flottant et amarré à la végétation, est en général assez peu profond. La femelle pond une couvée par an, parfois deux, de 3 à 5 œufs en moyenne (en fait de 1 à 9) vers mai-juin. Les œufs, blancs à la ponte, brunissent au contact des végétaux en décomposition qui constituent le nid.
L'incubation dure entre 27 et 29 jours, assurée aussi bien par le mâle que par la femelle qui se relaient toutes les une à trois heures; les oeufs sont parfois laissés seuls un moment, mais ils sont alors recouverts de végétaux en décomposition pour les tenir au chaud. Après l'éclosion, les poussins nidifuges, au plumage rayé, sont nourris par les deux parents, qui les transportent souvent sur leur dos. Il deviennent indépendants à 71 ou 79 jours.
Cet oiseau commence à se reproduire vers l'âge de 2 ans et peut vivre de 10 à 15 ans. Mais le record actuel (2008) de longévité, déterminé par marquage, est détenu par un individu bagué en Russie : 19 ans et 3 mois.
N°401 - N°807 - N°2401
En Europe, on le trouve partout sauf dans le nord de la Scandinavie. Ceux vivant dans l'est ou au nord de l'Europe migrent vers l'ouest ou le sud. Il vit aussi en Australie, en Nouvelle-Zélande, et en Afrique équatoriale, de l'est et du sud.
Il se reproduit également en Turquie et hiverne sur place, dans l'est de la Méditerranée et en Égypte sur les lacs du delta du Nil et sur le Lac Karoun.
Le Grèbe huppé fréquente, l'été, les lacs, les étangs, les marais, les réservoirs artificiels et plus rarement les rivières paisibles. Il préfère les eaux peu profondes entourées d'une frange de végétation palustre.
L'hiver, les migrateurs se trouvent dans les lagunes, les eaux salés calmes, estuaires, baies, golfes abrités. Il y a parfois des rassemblements regroupant des milliers d'oiseaux, par exemple sur l'IJsselmeer (Pays-Bas), sur les lacs suisses (notamment le lac de Neuchâtel) et sur la Mer Noire. Certains de ces oiseaux ont été observés dans des sites fréquentés, comme des parcs urbains ou des ports de plaisance.
Les populations du nord ou à l'est de son aire de répartition, où le gel fige les plans d'eau, sont migratrices. Elles vont passer l'hiver plus au sud ou à l'ouest, dans des régions plus proches de l'océan Atlantique ou de la mer Méditerranée. Le vol se fait de nuit. Les départs d'automne se font à date variable, selon le climat de la région et les conditions météorologiques ; les retours de printemps ont lieu vers mars ou avril. Ce sont des migrateurs partiels.
Cet oiseau élégant a longtemps été chassé pour ses plumes, surtout celles de la poitrine et de la tête, qui étaient utilisées entre autres comme ornement de chapeau. Depuis l'arrêt de cette chasse, l'espèce s'est rétablie, et sa population mondiale est estimée de nos jours à entre 530 000 et 1,7 million d'individus, et la population européenne à plus de 300 000 couples. Pour cette raison, l'UICN classe cette espèce dans la catégorie "préoccupation mineure".
L'AEWA fait cependant une estimation plus nuancée en distinguant les populations : si les populations du Nord et du Nord-Ouest de l'Europe, de la mer Noire et de la mer Méditerranée ne sont classée qu'en catégorie C (populations comptant plus de 100 000 individus), les populations de la mer Caspienne et du sud-ouest de l'Asie sont classées en A2 (populations menacées comptant approximativement entre 10 000 et 25 000 individus) et celle d'Afrique de l'est et du sud en A1c (populations très menacées de moins de 10 000 individus).
Bien qu'elle ne figure pas dans la liste des espèces menacées en Europe, cette espèce est classée dans l'annexe III de la Convention de Berne depuis le 01/03/2002.
L'Agence européenne pour l'environnement considère cette espèce comme sécurisée depuis 1994.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant227.mp3
C'est un grèbe de 46 à 56 cm de long avec une envergure de 75 à 90 cm, pesant entre 700 et 1 200 g. C'est le plus grand de la famille.
Il n'y a pas de dimorphisme sexuel chez cette espèce. Cet oiseau présente une calotte noire, courte en saison hivernale. Le dos est sombre et les flancs présentent des reflets roux. La poitrine, la gorge, la face et le ventre sont blancs en toute saison, ce qui le distingue du Grèbe jougris. Le cou est long et fin, le bec rosé en forme de poignard. Ses pattes sombres ont des orteils lobés, comme chez tous les grèbes.
Au printemps, lors de la saison de nidification, les oiseaux des deux sexes sont ornés de touffes de plumes roux orangé à pointes noires sur le côté de la tête, et la calotte de plumes noires s'est développée en une double huppe. Les plumes des joues et des huppes sont érectiles, caractéristique utilisée lors de la parade nuptiale.
N°1595 - N°871 - Michel N°1838
Le grèbe n'est pas à l'aise en vol, il lui faut un long élan pour décoller. Il l'est encore moins à terre. Il passe l'essentiel de son temps sur l'eau, nageant ou plongeant.
Il vole assez bas, avec des battements d'ailes rapides, cou et pattes étendues et légèrement tombants. On peut alors voir une large tache blanche sur la partie supérieure et antérieure de l'aile, ainsi qu'un miroir blanc sur la partie postérieure. Lors du vol, il lui arrive souvent d'utiliser ses pattes comme gouvernail.
C'est un excellent plongeur, capable de plonger jusqu'à 3 minutes et 20 mètres de profondeur, mais sa profondeur habituelle de plongée est le plus souvent de 4 à 6 m.
Il se nourrit principalement de petits poissons (de 5 à 20 cm généralement) ; il en consomme de 150 à 200 g en moyenne par jour, surtout des cyprinidés (gardons, goujons, ablettes, etc.) mais sa principale proie est la perche. Il mange également des insectes, larves, des crustacés (dont des crevettes en milieu marin), des mollusques et même des grenouilles. Les petits sont tour a tour nourris avec des poissons et des plumes, les plumes dovent permettre de créer une boule protectrice au fond de l'estomac ou les arêtes des poissons sont stoppées pour permettre une digestion plus lente.
Michel N°3455A
Les couples commencent à se former au cœur de l'hiver. La nidification peut commencer dès le mois de janvier si les conditions météorologiques ne sont pas trop rudes, mais elle a généralement lieu entre avril et juillet. Cette espèce est célèbre pour sa parade nuptiale élaborée.
Au cours de cette parade, les partenaires se font face, dressent la tête et la secouent, les plumes de la huppe et des joues érigées. Ils nagent côte à côte en se frottant le cou et en poussant des cris sonores. Ils plongent, réapparaissent, puis s'approchent l'un de l'autre avec des végétaux dans le bec, se dressent poitrine contre poitrine dans l'eau, tournant la tête de droite et de gauche (voir vidéo). Cette parade peut continuer même pendant la construction du nid.
Le nid est généralement un radeau fait de plantes aquatiques, algues et roseaux, rasant la surface de l'eau. Ce nid, reposant sur le fond du plan d'eau, ou flottant et amarré à la végétation, est en général assez peu profond. La femelle pond une couvée par an, parfois deux, de 3 à 5 œufs en moyenne (en fait de 1 à 9) vers mai-juin. Les œufs, blancs à la ponte, brunissent au contact des végétaux en décomposition qui constituent le nid.
L'incubation dure entre 27 et 29 jours, assurée aussi bien par le mâle que par la femelle qui se relaient toutes les une à trois heures; les oeufs sont parfois laissés seuls un moment, mais ils sont alors recouverts de végétaux en décomposition pour les tenir au chaud. Après l'éclosion, les poussins nidifuges, au plumage rayé, sont nourris par les deux parents, qui les transportent souvent sur leur dos. Il deviennent indépendants à 71 ou 79 jours.
Cet oiseau commence à se reproduire vers l'âge de 2 ans et peut vivre de 10 à 15 ans. Mais le record actuel (2008) de longévité, déterminé par marquage, est détenu par un individu bagué en Russie : 19 ans et 3 mois.
N°401 - N°807 - N°2401
En Europe, on le trouve partout sauf dans le nord de la Scandinavie. Ceux vivant dans l'est ou au nord de l'Europe migrent vers l'ouest ou le sud. Il vit aussi en Australie, en Nouvelle-Zélande, et en Afrique équatoriale, de l'est et du sud.
Il se reproduit également en Turquie et hiverne sur place, dans l'est de la Méditerranée et en Égypte sur les lacs du delta du Nil et sur le Lac Karoun.
Le Grèbe huppé fréquente, l'été, les lacs, les étangs, les marais, les réservoirs artificiels et plus rarement les rivières paisibles. Il préfère les eaux peu profondes entourées d'une frange de végétation palustre.
L'hiver, les migrateurs se trouvent dans les lagunes, les eaux salés calmes, estuaires, baies, golfes abrités. Il y a parfois des rassemblements regroupant des milliers d'oiseaux, par exemple sur l'IJsselmeer (Pays-Bas), sur les lacs suisses (notamment le lac de Neuchâtel) et sur la Mer Noire. Certains de ces oiseaux ont été observés dans des sites fréquentés, comme des parcs urbains ou des ports de plaisance.
Les populations du nord ou à l'est de son aire de répartition, où le gel fige les plans d'eau, sont migratrices. Elles vont passer l'hiver plus au sud ou à l'ouest, dans des régions plus proches de l'océan Atlantique ou de la mer Méditerranée. Le vol se fait de nuit. Les départs d'automne se font à date variable, selon le climat de la région et les conditions météorologiques ; les retours de printemps ont lieu vers mars ou avril. Ce sont des migrateurs partiels.
Cet oiseau élégant a longtemps été chassé pour ses plumes, surtout celles de la poitrine et de la tête, qui étaient utilisées entre autres comme ornement de chapeau. Depuis l'arrêt de cette chasse, l'espèce s'est rétablie, et sa population mondiale est estimée de nos jours à entre 530 000 et 1,7 million d'individus, et la population européenne à plus de 300 000 couples. Pour cette raison, l'UICN classe cette espèce dans la catégorie "préoccupation mineure".
L'AEWA fait cependant une estimation plus nuancée en distinguant les populations : si les populations du Nord et du Nord-Ouest de l'Europe, de la mer Noire et de la mer Méditerranée ne sont classée qu'en catégorie C (populations comptant plus de 100 000 individus), les populations de la mer Caspienne et du sud-ouest de l'Asie sont classées en A2 (populations menacées comptant approximativement entre 10 000 et 25 000 individus) et celle d'Afrique de l'est et du sud en A1c (populations très menacées de moins de 10 000 individus).
Bien qu'elle ne figure pas dans la liste des espèces menacées en Europe, cette espèce est classée dans l'annexe III de la Convention de Berne depuis le 01/03/2002.
L'Agence européenne pour l'environnement considère cette espèce comme sécurisée depuis 1994.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant227.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Lagopède des saules (Lagopus lagopus)
Il a des caractères de reconnaissance qui ne sont pas très éloignés de ceux du lagopède alpin. Légèrement plus grand, il a un bec plus fort et son plumage d'été est plus roux. Les lagopèdes des saules changent en effet trois fois de plumage au cours de l'année (et non pas deux comme la plupart des oiseaux). En toutes saisons, leur plumage est mimétique et leur permet de se camoufler parfaitement dans leur milieu ambiant, surtout les femelles. Chez les lagopèdes, la mue progresse de la tête vers la queue. En hiver, les deux sexes sont presque entièrement blanc, hormis la queue qui demeure noire tout au long de l'année. Leurs doigts sont emplumés, ce qui facilite leur marche dans la neige. Dès la fonte des neiges, les femelles s'empressent de revêtir leur tenue nuptiale rayée ou domine le brun, le noir et l'or. Les mâles entament leur mue plus tardivement pour acquérir une livrée partiellement marron-roux au début de la période de nidification. A ce moment-là, les crêtes rouges gonflables qu'ils possèdent au dessus des yeux sont particulièrement évidentes spécialement durant les combats territoriaux et les accouplements alors qu'elles sont plus pâles et à peine visibles chez les femelles.
Habitat : Le lagopède des saules habite la ceinture boréale de l'hémisphère nord, comme le lagopède muet, mais il n'avance pas si loin dans le nord, et descend plus au sud. Il fréquente surtout les régions de moindre altitude, toundras et forêts parsemées d'étangs où il trouve des conditions idéales pour la nidification et des ressources suffisantes pour son alimentation. Il évite les milieux rocheux et dénudés qu'affectionne le lagopède alpin.
Comportements : Les formes de groupement changent selon les saisons. Grégaire en hiver, le lagopède des saules devient territorial et forme des couples lors de la période de reproduction.
N°693
La parade nuptiale du lagopède des saules est spectaculaire, comme c'est souvent le cas du reste chez les tétraonidés : au début du printemps, le mâle danse et se pavane devant son élue en écartant les ailes et en émettant des sons gloussés. La femelle creuse une dépression dans le sol et la garnit d'un peu d'herbes. C'est dans cette construction sommaire qu'elle pond 6 à 15 oeufs qu'elle incube seule pendant 21 à 24 jours, sous la surveillance attentive du mâle perché sur une branche voisine. Peu après l'éclosion, plusieurs familles se regroupent et vivent ensemble en petites troupes.
Régime : Le lagopède possède un menu végétarien.En hiver, il se nourrit de tiges et bourgeons de saules, de bouleaux et d'aulnes. Au printemps, tiges et fruits d'airelles viennent agrémenter le menu. En été, il s'alimente de feuilles, de plantes herbacées, de fruits et de graines. Le régime des jeunes est composée d'insectes et de plantes.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant294.mp3
Il a des caractères de reconnaissance qui ne sont pas très éloignés de ceux du lagopède alpin. Légèrement plus grand, il a un bec plus fort et son plumage d'été est plus roux. Les lagopèdes des saules changent en effet trois fois de plumage au cours de l'année (et non pas deux comme la plupart des oiseaux). En toutes saisons, leur plumage est mimétique et leur permet de se camoufler parfaitement dans leur milieu ambiant, surtout les femelles. Chez les lagopèdes, la mue progresse de la tête vers la queue. En hiver, les deux sexes sont presque entièrement blanc, hormis la queue qui demeure noire tout au long de l'année. Leurs doigts sont emplumés, ce qui facilite leur marche dans la neige. Dès la fonte des neiges, les femelles s'empressent de revêtir leur tenue nuptiale rayée ou domine le brun, le noir et l'or. Les mâles entament leur mue plus tardivement pour acquérir une livrée partiellement marron-roux au début de la période de nidification. A ce moment-là, les crêtes rouges gonflables qu'ils possèdent au dessus des yeux sont particulièrement évidentes spécialement durant les combats territoriaux et les accouplements alors qu'elles sont plus pâles et à peine visibles chez les femelles.
Habitat : Le lagopède des saules habite la ceinture boréale de l'hémisphère nord, comme le lagopède muet, mais il n'avance pas si loin dans le nord, et descend plus au sud. Il fréquente surtout les régions de moindre altitude, toundras et forêts parsemées d'étangs où il trouve des conditions idéales pour la nidification et des ressources suffisantes pour son alimentation. Il évite les milieux rocheux et dénudés qu'affectionne le lagopède alpin.
Comportements : Les formes de groupement changent selon les saisons. Grégaire en hiver, le lagopède des saules devient territorial et forme des couples lors de la période de reproduction.
N°693
La parade nuptiale du lagopède des saules est spectaculaire, comme c'est souvent le cas du reste chez les tétraonidés : au début du printemps, le mâle danse et se pavane devant son élue en écartant les ailes et en émettant des sons gloussés. La femelle creuse une dépression dans le sol et la garnit d'un peu d'herbes. C'est dans cette construction sommaire qu'elle pond 6 à 15 oeufs qu'elle incube seule pendant 21 à 24 jours, sous la surveillance attentive du mâle perché sur une branche voisine. Peu après l'éclosion, plusieurs familles se regroupent et vivent ensemble en petites troupes.
Régime : Le lagopède possède un menu végétarien.En hiver, il se nourrit de tiges et bourgeons de saules, de bouleaux et d'aulnes. Au printemps, tiges et fruits d'airelles viennent agrémenter le menu. En été, il s'alimente de feuilles, de plantes herbacées, de fruits et de graines. Le régime des jeunes est composée d'insectes et de plantes.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant294.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Barge à queue noire (Limosa limosa) est une espèce d'oiseau limicole de la famille des scolopacidés (bécassins). C'est l'une des deux espèces de barges vivant en France.
Cet oiseau est caractérisé par un plumage brun beige, des ailes marquées d'une large barre ailaire blanche et une queue de même couleur se terminant par une bande noire.
En période de nidification, la Barge à queue noire s'installe dans les prés surtout humides. Lors des migrations et en hivernage, elle fréquente des milieux variés : marais, lagunes, estuaires et bassins de décantation.
N°644 - N°1219 - N°1725
La barge à queue noire est un prédateur d'invertébrés, en particulier d'annélides.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant167.mp3
Cet oiseau est caractérisé par un plumage brun beige, des ailes marquées d'une large barre ailaire blanche et une queue de même couleur se terminant par une bande noire.
En période de nidification, la Barge à queue noire s'installe dans les prés surtout humides. Lors des migrations et en hivernage, elle fréquente des milieux variés : marais, lagunes, estuaires et bassins de décantation.
N°644 - N°1219 - N°1725
La barge à queue noire est un prédateur d'invertébrés, en particulier d'annélides.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) est une espèce de passereau insectivore migrateur appartenant à la famille des Muscicapidae. C'est l'espèce de traquets la plus répandue.
Le Traquet motteux mesure de 14,5 à 16 centimètres de long et est donc plus grand que le Rouge-gorge familier. Chez les deux sexes la queue et le croupion sont blancs avec une tache noire en forme de T inversé au bout de la queue. Ce dernier trait est présent chez plusieurs espèces de traquets appartenant au genre Oenanthe.
En été, le mâle a les parties supérieures blanches, la gorge beige et les ailes noires. Le masque facial est noir également. La femelle est brun pâle sur le dessus, les parties inférieures sont beiges et les ailes sont brun foncé. En automne, le mâle ressemble à la femelle sauf pour les ailes qui sont noires.
Il niche dans les crevasses des rochers et dans les terriers de lapins.
Michel N°996 - N°626
Le Traquet motteux se nourrit principalement d'insectes, de larves, d'araignées, de limaces et de petits mollusques.
Le Traquet motteux se reproduit dans les milieux ouverts rocailleux en Europe et en Asie. Il est également présent à l'est du Canada et au Groenland. Tous les Traquets motteux passent l'hiver en Afrique ce qui fait des individus de la sous-espèce leucorhea des migrateurs longue distance remarquables.
Le nom du genre Oenanthe est également celui d'un genre de plante et est dérivé du grec ainos (« vin ») et anthos (« fleur »), ce qui réfère à l'odeur de vin des fleurs de la plante. Dans le cas du Traquet, ce nom fait référence au fait que les individus retournent en Grèce au printemps en même temps que les vignes fleurissent.
Le Traquet motteux possède une vaste aire de répartition, estimée à 2.3 millions de kilomètres carrés, et une population estimée à 2.9 millions d'individus. Ainsi cette espèce est loin d'avoir atteint le seuil pour être placée sur la liste des espèces vulnérables (c'est-à-dire une diminution de plus de 30% en 10 ans ou trois générations) et est considérée de préoccupation mineure par l’UICN.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant024.mp3
Le Traquet motteux mesure de 14,5 à 16 centimètres de long et est donc plus grand que le Rouge-gorge familier. Chez les deux sexes la queue et le croupion sont blancs avec une tache noire en forme de T inversé au bout de la queue. Ce dernier trait est présent chez plusieurs espèces de traquets appartenant au genre Oenanthe.
En été, le mâle a les parties supérieures blanches, la gorge beige et les ailes noires. Le masque facial est noir également. La femelle est brun pâle sur le dessus, les parties inférieures sont beiges et les ailes sont brun foncé. En automne, le mâle ressemble à la femelle sauf pour les ailes qui sont noires.
Il niche dans les crevasses des rochers et dans les terriers de lapins.
Michel N°996 - N°626
Le Traquet motteux se nourrit principalement d'insectes, de larves, d'araignées, de limaces et de petits mollusques.
Le Traquet motteux se reproduit dans les milieux ouverts rocailleux en Europe et en Asie. Il est également présent à l'est du Canada et au Groenland. Tous les Traquets motteux passent l'hiver en Afrique ce qui fait des individus de la sous-espèce leucorhea des migrateurs longue distance remarquables.
Le nom du genre Oenanthe est également celui d'un genre de plante et est dérivé du grec ainos (« vin ») et anthos (« fleur »), ce qui réfère à l'odeur de vin des fleurs de la plante. Dans le cas du Traquet, ce nom fait référence au fait que les individus retournent en Grèce au printemps en même temps que les vignes fleurissent.
Le Traquet motteux possède une vaste aire de répartition, estimée à 2.3 millions de kilomètres carrés, et une population estimée à 2.9 millions d'individus. Ainsi cette espèce est loin d'avoir atteint le seuil pour être placée sur la liste des espèces vulnérables (c'est-à-dire une diminution de plus de 30% en 10 ans ou trois générations) et est considérée de préoccupation mineure par l’UICN.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Grèbe esclavon (Podiceps auritus), aussi appelé Grèbe cornu ou Grèbe oreillard, est un oiseau aquatique de la famille des Podicipedidae. En plumage internuptial, il est souvent confondu avec le Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis). Cet oiseau est protégé en Europe.
Le grèbe esclavon est de taille assez petite (de 30 à 38 cm). Son envergure varie entre 59 et 65 cm et son poids peut varier de 350 à 450 g.
Il n'y a guère de dimorphisme sexuel chez cette espèce. Mâles et femelles ont le corps trapu; le bec est droit (contrairement à celui du Grèbe à cou noir, qui est légèrement retroussé), pointu, noir avec l'extrêmité souvent pâle. Les pattes, comme chez tous les grèbes, sont placées très en arrière du corps. Elles présentent des orteils lobés aux reflets verdâtres. L'oeil est rouge et bordé d'une ligne claire se prolongeant jusqu'à la commissure du bec.
En été, le Grèbe esclavon possède un plumage nuptial éclatant. Il porte sur sa tête noire deux belles bandes de plumes érectiles dorées s'étendant du coin de l'œil jusqu'à l'arrière du crâne. Son cou et ses flancs sont alors roux, le dos est noir et le ventre blanc. Lorsque ce grèbe émerge d'une plongée, les crêtes dorées sont parfois plaquées sur le crâne.
Il se nourrit de petits poissons, mais aussi de mollusques, de crustacés et d'insectes qui constituent une bonne part de son régime alimentaire en été.
Il plonge généralement pour capturer ses proies, mais peut aussi attraper des insectes en surface. Le Grèbe esclavon, comme la plupart des grèbes, avale régulièrement des plumes pour protéger son système digestif des arêtes de poisson. Il en donne aussi à ses petits pour la même raison.
L'incubation dure de 22 à 25 jours. Elle est assurée par les deux parents. Les œufs sont recouverts de végétaux lorsque les parents quittent le nid un moment.
Cette espèce atteint la maturié sexuelle à l'âge d'environ un an. Le record actuel de longévité est détenu par un individu bagué en Islande et trouvé mort alors qu'il avait 7 ans, mais on estime que cette espèce peut atteindre l'âge de 10 ans.
N°691
Il existe deux sous-espèces de Grèbe esclavon dont les répartitions sont les suivantes:
Podiceps auritus auritus (Linnaeus, 1758): Nord de l'Europe, Asie, mer Caspienne.
Podiceps auritus cornutus (Gmelin, 1789): Amérique du Nord
BirdLife International estime la population européenne à moins de 1/4 de la population mondiale. Il y aurait entre 6 300 et 11 000 couples de ce grèbe en Europe, essentiellement concentrés dans les Pays scandinaves et en Russie. De fait, les principaux sites européens de nidification sont l'Islande, les îles Féroé, l'Écosse, la péninsule Scandinave et les Pays baltes.
L'UICN estime la population mondiale de cette oiseau à entre 160 000 et 1 200 000 individus.
Ce grèbe niche généralement sur des eaux dormantes peu profondes bordées de végétation, mais il peut se contenter de plans d'eau à végétation plus pauvre.
En hiver, on pourra le rencontrer, isolé ou en petits groupes de deux ou trois, sur des estuaires ou sur les rivages marins, des lacs parfois de grande taille, des réservoirs, et autres plans d'eau. Il peut parfois hiverner en compagnie de Grèbes à cou noir.
Ce grèbe nidifie entre avril et juillet dans le Nord du continent eurasiatique et sur le continent Nord-américain. Il migre vers le Sud de ces continents pour aller hiverner, entre octobre et mai, dans des zones non gelées en hiver. Cette migration, généralement solitaire, est nocturne si elle se fait au-dessus des terres, et diurne si elle se fait aux-dessus des zones côtières. Des individus erratiques ont été signalés très au Sud, comme par exemple aux Bermudes, en Tunisie, en Israël, aux Açores et à Madère .
Le mot grèbe est utilisé pour désigner ce genre d’oiseau depuis au moins le XVIe siècle et serait d’origine savoyarde.
Le mot esclavon, utilisé par Buffon, se rapporte à la Slavonie (aussi appelée Esclavonie) terme qui, à la fin du XIXe siècle, se rapportait à deux zones distinctes : l'Austro-Hongrie et une région près de Lübeck. C'est à cette dernière, située au bord de la mer Baltique, que le terme d'esclavon fait référence (il s'agit en fait d'un de ses sites de nidification).
En ce qui concerne le nom latin, Podiceps vient du latin podex, le croupion et pes, le pied (ici, les pattes). Le mot auritus vient du latin et signifie "qui a des oreilles de lièvre", ce qui fait allusion aux pinceaux de plumes dorées caractéristiques de l'espèce en plumage nuptial.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant259.mp3
Le grèbe esclavon est de taille assez petite (de 30 à 38 cm). Son envergure varie entre 59 et 65 cm et son poids peut varier de 350 à 450 g.
Il n'y a guère de dimorphisme sexuel chez cette espèce. Mâles et femelles ont le corps trapu; le bec est droit (contrairement à celui du Grèbe à cou noir, qui est légèrement retroussé), pointu, noir avec l'extrêmité souvent pâle. Les pattes, comme chez tous les grèbes, sont placées très en arrière du corps. Elles présentent des orteils lobés aux reflets verdâtres. L'oeil est rouge et bordé d'une ligne claire se prolongeant jusqu'à la commissure du bec.
En été, le Grèbe esclavon possède un plumage nuptial éclatant. Il porte sur sa tête noire deux belles bandes de plumes érectiles dorées s'étendant du coin de l'œil jusqu'à l'arrière du crâne. Son cou et ses flancs sont alors roux, le dos est noir et le ventre blanc. Lorsque ce grèbe émerge d'une plongée, les crêtes dorées sont parfois plaquées sur le crâne.
Il se nourrit de petits poissons, mais aussi de mollusques, de crustacés et d'insectes qui constituent une bonne part de son régime alimentaire en été.
Il plonge généralement pour capturer ses proies, mais peut aussi attraper des insectes en surface. Le Grèbe esclavon, comme la plupart des grèbes, avale régulièrement des plumes pour protéger son système digestif des arêtes de poisson. Il en donne aussi à ses petits pour la même raison.
L'incubation dure de 22 à 25 jours. Elle est assurée par les deux parents. Les œufs sont recouverts de végétaux lorsque les parents quittent le nid un moment.
Cette espèce atteint la maturié sexuelle à l'âge d'environ un an. Le record actuel de longévité est détenu par un individu bagué en Islande et trouvé mort alors qu'il avait 7 ans, mais on estime que cette espèce peut atteindre l'âge de 10 ans.
N°691
Il existe deux sous-espèces de Grèbe esclavon dont les répartitions sont les suivantes:
Podiceps auritus auritus (Linnaeus, 1758): Nord de l'Europe, Asie, mer Caspienne.
Podiceps auritus cornutus (Gmelin, 1789): Amérique du Nord
BirdLife International estime la population européenne à moins de 1/4 de la population mondiale. Il y aurait entre 6 300 et 11 000 couples de ce grèbe en Europe, essentiellement concentrés dans les Pays scandinaves et en Russie. De fait, les principaux sites européens de nidification sont l'Islande, les îles Féroé, l'Écosse, la péninsule Scandinave et les Pays baltes.
L'UICN estime la population mondiale de cette oiseau à entre 160 000 et 1 200 000 individus.
Ce grèbe niche généralement sur des eaux dormantes peu profondes bordées de végétation, mais il peut se contenter de plans d'eau à végétation plus pauvre.
En hiver, on pourra le rencontrer, isolé ou en petits groupes de deux ou trois, sur des estuaires ou sur les rivages marins, des lacs parfois de grande taille, des réservoirs, et autres plans d'eau. Il peut parfois hiverner en compagnie de Grèbes à cou noir.
Ce grèbe nidifie entre avril et juillet dans le Nord du continent eurasiatique et sur le continent Nord-américain. Il migre vers le Sud de ces continents pour aller hiverner, entre octobre et mai, dans des zones non gelées en hiver. Cette migration, généralement solitaire, est nocturne si elle se fait au-dessus des terres, et diurne si elle se fait aux-dessus des zones côtières. Des individus erratiques ont été signalés très au Sud, comme par exemple aux Bermudes, en Tunisie, en Israël, aux Açores et à Madère .
Le mot grèbe est utilisé pour désigner ce genre d’oiseau depuis au moins le XVIe siècle et serait d’origine savoyarde.
Le mot esclavon, utilisé par Buffon, se rapporte à la Slavonie (aussi appelée Esclavonie) terme qui, à la fin du XIXe siècle, se rapportait à deux zones distinctes : l'Austro-Hongrie et une région près de Lübeck. C'est à cette dernière, située au bord de la mer Baltique, que le terme d'esclavon fait référence (il s'agit en fait d'un de ses sites de nidification).
En ce qui concerne le nom latin, Podiceps vient du latin podex, le croupion et pes, le pied (ici, les pattes). Le mot auritus vient du latin et signifie "qui a des oreilles de lièvre", ce qui fait allusion aux pinceaux de plumes dorées caractéristiques de l'espèce en plumage nuptial.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Garrot d'Islande (Bucephala islandica)
ANATIDAE
Description
Taille : 53 cm
Envergure. : 67-82 cm
Poids : mâle : 1150-1300 g ; femelle : 700-950 g
Le mâle en plumage nuptial se distingue du
Garrot à oeil d'or par la tache blanche en croissant qui s'étend au dessus du niveau de l'oeil, par
le noir du dos plus étendu qui descend sur
les côtés de la poitrine.
La forme de la tête est un peu différente
(front plus vertical, haut de la calotte
moins prononcé
et plus vers l'avant, tête plus "étirée ").
Le bec est un peu plus court, la tête a
des reflets violets (vert chez le Garrot à oeil d'or.
La femelle et le jeune mâle sont très difficiles à distinguer de ceux du Garrot à oeil d'or, mais
le bec de la femelle est parfois entièrement jaune (jamais chez le Garrot à oeil d'or).
Sédentaire en Islande,
il est parfois observé ailleurs en Europe
(notamment en France)..
N°794
Alimentation:
Insectes, mollusques, crustacés.
Reproduction:
Niche dans un trou parmi les rochers, garni de duvet de la femelle.
Pond 8 à 11 oeufs, vert bleuâtre, de 62 mm.
L'incubation dure 28-30 jours.
Les jeunes sont nidifuges.
Habitat:
Lacs d'eau douce, rivières.
Source: oiseaux-europe
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant461.mp3
ANATIDAE
Description
Taille : 53 cm
Envergure. : 67-82 cm
Poids : mâle : 1150-1300 g ; femelle : 700-950 g
Le mâle en plumage nuptial se distingue du
Garrot à oeil d'or par la tache blanche en croissant qui s'étend au dessus du niveau de l'oeil, par
le noir du dos plus étendu qui descend sur
les côtés de la poitrine.
La forme de la tête est un peu différente
(front plus vertical, haut de la calotte
moins prononcé
et plus vers l'avant, tête plus "étirée ").
Le bec est un peu plus court, la tête a
des reflets violets (vert chez le Garrot à oeil d'or.
La femelle et le jeune mâle sont très difficiles à distinguer de ceux du Garrot à oeil d'or, mais
le bec de la femelle est parfois entièrement jaune (jamais chez le Garrot à oeil d'or).
Sédentaire en Islande,
il est parfois observé ailleurs en Europe
(notamment en France)..
N°794
Alimentation:
Insectes, mollusques, crustacés.
Reproduction:
Niche dans un trou parmi les rochers, garni de duvet de la femelle.
Pond 8 à 11 oeufs, vert bleuâtre, de 62 mm.
L'incubation dure 28-30 jours.
Les jeunes sont nidifuges.
Habitat:
Lacs d'eau douce, rivières.
Source: oiseaux-europe
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Bruant zizi (Emberiza cirlus), décrit par Linné en 1766, est une espèce de passereau appartenant à la famille des Emberizidae.
C'est un passereau de 15 à 17 cm de long, pesant 17 à 25 g, au dos roux. La poitrine est jaunâtre avec une bande olivâtre. La tête, rayée de noir et de jaune, possède une calotte brun olivâtre et une bavette noire. Le bec est robuste et légèrement recourbé. Les ailes, brunâtres, sont robustes et permettent un vol rapide. La femelle est plus terne avec la poitrine rayée, mais ressemble davantage au mâle en période nuptiale. La femelle de bruant zizi ressemble au bruant jaune, mais s'en distingue par des marques faciales plus foncées, le dessin de la poitrine ainsi que par son croupion olivâtre et strié.
N°627
Il se rencontre en Europe méridionale : Portugal, Espagne, France, Italie, Balkans, Grèce, Bulgarie et Turquie. On le trouve parfois dans le sud de l'Angleterre.
Le bruant zizi fréquente les zones découvertes ou faiblement arborées et ensoleillées : champs avec haies, buissons ou arbres, orées des parcs, vergers et jardins. Il préfère les endroits vallonnés ou pentus exposés au sud. Dans la péninsule ibérique, on le trouve jusqu'à 1 500 m d'altitude.
C'est un animal grégaire et se mêle souvent à d'autres espèces de bruants ou de pinsons (Fringilla spp.). Surtout sédentaire, il lui arrive de migrer vers le sud lors d'hiver rigoureux.
À l'instar des autres bruants, le bruant zizi est granivore à tendance omnivore : graines, caryopses, baies, arthropodes.
Les bruants zizi peuvent se reproduire à partir d'un an. En période nuptiale, Le mâle chante d'un endroit dégagé. Son pépiement est un bref trille monotone, répété et perçant (« bruant » est une altération de « bruyant »). Le nid, généralement construit dans un buisson, est constitué d'un enchevêtrement d'herbes sèches, de mousse, de paille, de fibres végétales ou de crin. Vers le milieu du mois de mai, la femelle pond trois ou le plus souvent quatre œufs blanchâtres, bleuâtres ou verdâtres, avec des taches brunâtres. L'incubation dure une douzaine de jours et les oisillons, nidicoles, prennent leur essor après deux semaines, au plus tard. Ce bruant est généralement monogame et peut mener à bien une seconde couvée dans l'année.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant008.mp3
C'est un passereau de 15 à 17 cm de long, pesant 17 à 25 g, au dos roux. La poitrine est jaunâtre avec une bande olivâtre. La tête, rayée de noir et de jaune, possède une calotte brun olivâtre et une bavette noire. Le bec est robuste et légèrement recourbé. Les ailes, brunâtres, sont robustes et permettent un vol rapide. La femelle est plus terne avec la poitrine rayée, mais ressemble davantage au mâle en période nuptiale. La femelle de bruant zizi ressemble au bruant jaune, mais s'en distingue par des marques faciales plus foncées, le dessin de la poitrine ainsi que par son croupion olivâtre et strié.
N°627
Il se rencontre en Europe méridionale : Portugal, Espagne, France, Italie, Balkans, Grèce, Bulgarie et Turquie. On le trouve parfois dans le sud de l'Angleterre.
Le bruant zizi fréquente les zones découvertes ou faiblement arborées et ensoleillées : champs avec haies, buissons ou arbres, orées des parcs, vergers et jardins. Il préfère les endroits vallonnés ou pentus exposés au sud. Dans la péninsule ibérique, on le trouve jusqu'à 1 500 m d'altitude.
C'est un animal grégaire et se mêle souvent à d'autres espèces de bruants ou de pinsons (Fringilla spp.). Surtout sédentaire, il lui arrive de migrer vers le sud lors d'hiver rigoureux.
À l'instar des autres bruants, le bruant zizi est granivore à tendance omnivore : graines, caryopses, baies, arthropodes.
Les bruants zizi peuvent se reproduire à partir d'un an. En période nuptiale, Le mâle chante d'un endroit dégagé. Son pépiement est un bref trille monotone, répété et perçant (« bruant » est une altération de « bruyant »). Le nid, généralement construit dans un buisson, est constitué d'un enchevêtrement d'herbes sèches, de mousse, de paille, de fibres végétales ou de crin. Vers le milieu du mois de mai, la femelle pond trois ou le plus souvent quatre œufs blanchâtres, bleuâtres ou verdâtres, avec des taches brunâtres. L'incubation dure une douzaine de jours et les oisillons, nidicoles, prennent leur essor après deux semaines, au plus tard. Ce bruant est généralement monogame et peut mener à bien une seconde couvée dans l'année.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Bécasseau sanderling (Calidris alba) est une espèce de limicole appartenant à la famille des Scolopacidae et à la sous-famille des Calidridinae. Il passe l'été et niche dans les régions autour du cercle polaire arctique et migre sur de longues distances migrants hivernant jusqu'en Amérique du Sud, Europe du Sud, en Afrique et en Australie. Il est très grégaire en hiver, formant parfois de grands troupeaux dans les vasières côtières ou les plages de sable fin.
Le Bécasseau sanderling mesure 20 à 21 cm.
En plumage nuptial, il présente un plumage plutôt roussâtre tandis qu'il est gris pâle en plumage internuptial. Son bec court assez épais est droit et noir, ses pattes sont également courtes et noires.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant365.mp3
Le Bécasseau sanderling mesure 20 à 21 cm.
En plumage nuptial, il présente un plumage plutôt roussâtre tandis qu'il est gris pâle en plumage internuptial. Son bec court assez épais est droit et noir, ses pattes sont également courtes et noires.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant365.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Sterne caugek (Sterna sandvicensis) est une espèce d'oiseaux marins de la famille des Laridés. On lui donne aussi le nom de plovre criard, privaret (ou puveret), tavernot. Les recherches phylogéniques récentes ont conduit à regrouper au sein du genre Sterna la plupart des sternes, dont cette espèce placée parfois auparavant dans le genre Thalasseus.
Le terme "caugek" est une référence au cri de cet oiseau ; sandvicensis est le nom latinisé d'une ville du Kent, Sandwich (cf. le nom suédois : Sterne du Kent).
Parmi les sternes fréquentant les côtes européennes, elle se reconnaît à la pointe jaune de son bec.
La famille des sternidés a été incluse dans celle des laridés dont elle constitue une tribu, les sterninis.
Elle est encore parfois appelée Thalasseus sandvicensis, mais les 6 espèces du genre Thalasseus Boie 1822 ont été intégrées au genre Sterna à la suite des résultats des tests d'hybridation de l'ADN.
Cette espèce est très proche de la Sterne élégante (Sterna elegans), de la Sterne d'Orient (Sterna bernsteini) et surtout de la Sterne voyageuse (Sterna bengalensis) avec laquelle on a pu observer des hybridations.
Il existe trois sous-espèces de Sterna sandvicensis :
Sterna sandvicensis sandvicensis qui niche sur les côtes atlantiques et méditerranéennes de l'Europe jusqu'à la Mer Noire et la Mer Caspienne, et hiverne sur le continent africain (surtout à l'ouest) et dans la Péninsule Arabique.
Sterna sandvicensis acuflavida qui niche sur les côtes atlantiques de l'Amérique du Nord, et hiverne dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.
Sterna sandvicensis eurygnatha (parfois considérée comme une espèce à part : Sterne de Cayenne) qui niche sur les côtes atlantiques de l'Amérique du Sud et peut se mêler, dans le nord de son aire de répartition, avec S. s. acuflavida.
Taille : 36 à 43 cm
Poids : 210 à 260 g
Envergure : 85 à 110 cm
La Sterne caugek a le dos gris cendré très pâle, le cou et le ventre blancs. Son bec, long et pointu, est noir avec la pointe jaune (il peut être jaune ou orange chez les sous-espèces sud-américaines). Ses pattes sont noires. Elle présente sur la tête une calotte entièrement noire pendant la saison de reproduction, mais dont la partie frontale devient blanche dès le mois de juillet, et prolongée par une courte huppe erectile toujours sombre. Sa queue est blanche, assez courte, un peu fourchue.
N°808 - N°1179
Cette sterne, très grégaire, vit en colonies denses avec des nids très rapprochés, parfois à moins de 30 cm les uns des autres (on peut compter jusqu'à 5 à 6 nids au m²). Une colonie de sterne caugek peut compter plusieurs milliers d'oiseaux. Contrairement à d'autres espèces de sternes, elle n'est guère agressive envers les prédateurs potentiels. Elle compte sur la densité des nids pour diminuer les risques de prédation sur ses petits. La Sterne caugek niche parfois à proximité d'espèces plus agressives (Sterne arctique, Mouette rieuse) pour décourager les prédateurs.
Les colonies sont généralement installées sur les côtes maritimes, mais on peut les rencontrer à proximité de lacs côtiers.
Grâce à ses longues ailes coudées, la Sterne caugek est un excellent voilier, capable de brusques changements de vitesse et de direction.
Pour repérer ses proies, elle pratique un vol battu stationnaire (vol en "saint esprit"), le bec orienté vers le bas. Une fois la proie repérée, la sterne replie ses ailes et plonge, en oblique ou à la verticale, parfois d'une hauteur importante. Son taux de réussite est très élevé.
La Sterne caugek est une espèce migratrice qui rejoint son aire de nidification dans le nord vers avril/mai, puis repart vers le sud, vers sa zone d'hivernage de juillet à septembre. La migration est parfois très longue : les sternes caugek du nord de l'Europe peuvent aller hiverner aussi loin que le Mozambique, ayant longé pour ce faire toutes les côtes ouest et sud de l'Europe et de l'Afrique, puis après avoir contourné le Cap de Bonne-Espérance, remonté une partie de la côte africaine orientale.
La Sterne caugek se nourrit presque exclusivement de poissons. Lançons, sardines, anchois, harengs, sprats et autres petits poissons marins constituent 98% de son régime alimentaire. Elle peut aussi pêcher des vers ou des mollusques marins.
La saison de reproduction a lieu généralement en mai-juin. La parade nuptiale présente une phase de vols acrobatiques accompagnés de nombreux cris, avec de grandes ascensions suivies de descentes rapides. La phase au sol consiste en une danse circulaire des deux partenaires, becs entrouverts, ainsi qu'une succession de cris particuliers, becs en l'air. Le mâle présente en offrande un petit poisson à la femelle.
Après l'accouplement, les parents font un trou dans le sol en guise de nid. La femelle pond, souvent à même le sol, un à trois oeufs de couleur variable, allant du blanc au marron léger, souvent décorés de petites taches plus foncées.
L'incubation (qui dure de 22 à 26 jours) et le nourrissage des petits sont assurés par les deux parents. Les poussins, qui pèsent en moyenne 28 g à la naissance, sont nidifuges et peuvent s'aventurer hors du nid quelques heures après l'éclosion. Les poussins d'une quinzaine de jours se rassemblent en pouponnière surveillée par des adultes. Les petits deviennent capables de voler après cinq semaines.
Les sternes caugek, qui peuvent vivre jusqu'à 24 ans, atteignent leur maturité sexuelle à 3 ans. Le record actuel de longévité européen, déterminé par baguage, est de 30 ans et 9 mois.
La Sterne caugek est un oiseau migrateur, sa répartition varie donc en fonction des saisons. La nidification se fait essentiellement sur les côtes européennes ou sur les côtes atlantiques du continent américain (voir le détail des sous-espèces ici).
Le départ vers les zones d'hivernage a lieu fin septembre, et le retour vers les zones de nidification fin mars.
Cet oiseau niche de préférence sur des côtes basses, caillouteuses ou sablonneuses, à végétation rase ou absente.
En France, la principale colonie de sternes caugeks se trouve sur la Réserve naturelle du banc d'Arguin, avec une moyenne de 4000 couples au début des années 2000 la population chute ces dernières années. 3000 couples en 2007, 2500 en 2008 (source point d'information sur la réserve, été 2008).
Elle est principalement menacée par la modification de son habitat, les dérangements et la prédation par les renards lors de la nidification, et la diminution des ressources de pêche.
C'est une espèce protégée par la Commission Européenne (Directive oiseaux) pour les raisons précitées.
L'US Migratory Bird Act classe aussi cette sterne parmi les espèces à protéger.
L'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie classe depuis 2002 en catégorie B2a (population assez nombreuse mais considérée comme nécessitant une attention spéciale en raison d'une concentration sur un petit nombre de sites à un stade quelconque de leur cycle annuel) les populations asiatiques, ouest-européennes et ouest-africaines de sternes caugeks, et en catégorie A3a et A3c (population peu nombreuse considérée comme menacée en raison d'une concentration sur un petit nombre de sites à un stade quelconque de leur cycle annuel et d'une manifestation d'un déclin significatif à long terme) celles de la Mer Méditerranée et de la Mer Noire.
Birdlife International estime que la population européenne comprend de 82 à 130 mille couples en été (ce qui représente, selon Birdlife International, 50% de la population totale), et 3 200 individus hivernants (Russie incluse). Cette population ayant enregistré un déclin certes modéré, mais généralisé à tous les pays, cette organisation classe cet oiseau dans la catégorie SPEC2 (situation défavorable en Europe, espèce concentrée en Europe).
L'AEE a classé cette espèce dans la catégorie "en déclin"; elle a en effet été déclarée dans la catégorie "vulnérable" par l'Italie et la Suède, et dans la catégorie "en danger" par les Pays-Bas et la Pologne.
L'UICN classe cette espèce dans la catégorie "préoccupation mineure", estimant sa population mondiale à un nombre variant entre 460 000 et 500 000 individus, sur une aire de répartition s'étendant sur 100 000 à 1 million de km².
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant374.mp3
Le terme "caugek" est une référence au cri de cet oiseau ; sandvicensis est le nom latinisé d'une ville du Kent, Sandwich (cf. le nom suédois : Sterne du Kent).
Parmi les sternes fréquentant les côtes européennes, elle se reconnaît à la pointe jaune de son bec.
La famille des sternidés a été incluse dans celle des laridés dont elle constitue une tribu, les sterninis.
Elle est encore parfois appelée Thalasseus sandvicensis, mais les 6 espèces du genre Thalasseus Boie 1822 ont été intégrées au genre Sterna à la suite des résultats des tests d'hybridation de l'ADN.
Cette espèce est très proche de la Sterne élégante (Sterna elegans), de la Sterne d'Orient (Sterna bernsteini) et surtout de la Sterne voyageuse (Sterna bengalensis) avec laquelle on a pu observer des hybridations.
Il existe trois sous-espèces de Sterna sandvicensis :
Sterna sandvicensis sandvicensis qui niche sur les côtes atlantiques et méditerranéennes de l'Europe jusqu'à la Mer Noire et la Mer Caspienne, et hiverne sur le continent africain (surtout à l'ouest) et dans la Péninsule Arabique.
Sterna sandvicensis acuflavida qui niche sur les côtes atlantiques de l'Amérique du Nord, et hiverne dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.
Sterna sandvicensis eurygnatha (parfois considérée comme une espèce à part : Sterne de Cayenne) qui niche sur les côtes atlantiques de l'Amérique du Sud et peut se mêler, dans le nord de son aire de répartition, avec S. s. acuflavida.
Taille : 36 à 43 cm
Poids : 210 à 260 g
Envergure : 85 à 110 cm
La Sterne caugek a le dos gris cendré très pâle, le cou et le ventre blancs. Son bec, long et pointu, est noir avec la pointe jaune (il peut être jaune ou orange chez les sous-espèces sud-américaines). Ses pattes sont noires. Elle présente sur la tête une calotte entièrement noire pendant la saison de reproduction, mais dont la partie frontale devient blanche dès le mois de juillet, et prolongée par une courte huppe erectile toujours sombre. Sa queue est blanche, assez courte, un peu fourchue.
N°808 - N°1179
Cette sterne, très grégaire, vit en colonies denses avec des nids très rapprochés, parfois à moins de 30 cm les uns des autres (on peut compter jusqu'à 5 à 6 nids au m²). Une colonie de sterne caugek peut compter plusieurs milliers d'oiseaux. Contrairement à d'autres espèces de sternes, elle n'est guère agressive envers les prédateurs potentiels. Elle compte sur la densité des nids pour diminuer les risques de prédation sur ses petits. La Sterne caugek niche parfois à proximité d'espèces plus agressives (Sterne arctique, Mouette rieuse) pour décourager les prédateurs.
Les colonies sont généralement installées sur les côtes maritimes, mais on peut les rencontrer à proximité de lacs côtiers.
Grâce à ses longues ailes coudées, la Sterne caugek est un excellent voilier, capable de brusques changements de vitesse et de direction.
Pour repérer ses proies, elle pratique un vol battu stationnaire (vol en "saint esprit"), le bec orienté vers le bas. Une fois la proie repérée, la sterne replie ses ailes et plonge, en oblique ou à la verticale, parfois d'une hauteur importante. Son taux de réussite est très élevé.
La Sterne caugek est une espèce migratrice qui rejoint son aire de nidification dans le nord vers avril/mai, puis repart vers le sud, vers sa zone d'hivernage de juillet à septembre. La migration est parfois très longue : les sternes caugek du nord de l'Europe peuvent aller hiverner aussi loin que le Mozambique, ayant longé pour ce faire toutes les côtes ouest et sud de l'Europe et de l'Afrique, puis après avoir contourné le Cap de Bonne-Espérance, remonté une partie de la côte africaine orientale.
La Sterne caugek se nourrit presque exclusivement de poissons. Lançons, sardines, anchois, harengs, sprats et autres petits poissons marins constituent 98% de son régime alimentaire. Elle peut aussi pêcher des vers ou des mollusques marins.
La saison de reproduction a lieu généralement en mai-juin. La parade nuptiale présente une phase de vols acrobatiques accompagnés de nombreux cris, avec de grandes ascensions suivies de descentes rapides. La phase au sol consiste en une danse circulaire des deux partenaires, becs entrouverts, ainsi qu'une succession de cris particuliers, becs en l'air. Le mâle présente en offrande un petit poisson à la femelle.
Après l'accouplement, les parents font un trou dans le sol en guise de nid. La femelle pond, souvent à même le sol, un à trois oeufs de couleur variable, allant du blanc au marron léger, souvent décorés de petites taches plus foncées.
L'incubation (qui dure de 22 à 26 jours) et le nourrissage des petits sont assurés par les deux parents. Les poussins, qui pèsent en moyenne 28 g à la naissance, sont nidifuges et peuvent s'aventurer hors du nid quelques heures après l'éclosion. Les poussins d'une quinzaine de jours se rassemblent en pouponnière surveillée par des adultes. Les petits deviennent capables de voler après cinq semaines.
Les sternes caugek, qui peuvent vivre jusqu'à 24 ans, atteignent leur maturité sexuelle à 3 ans. Le record actuel de longévité européen, déterminé par baguage, est de 30 ans et 9 mois.
La Sterne caugek est un oiseau migrateur, sa répartition varie donc en fonction des saisons. La nidification se fait essentiellement sur les côtes européennes ou sur les côtes atlantiques du continent américain (voir le détail des sous-espèces ici).
Le départ vers les zones d'hivernage a lieu fin septembre, et le retour vers les zones de nidification fin mars.
Cet oiseau niche de préférence sur des côtes basses, caillouteuses ou sablonneuses, à végétation rase ou absente.
En France, la principale colonie de sternes caugeks se trouve sur la Réserve naturelle du banc d'Arguin, avec une moyenne de 4000 couples au début des années 2000 la population chute ces dernières années. 3000 couples en 2007, 2500 en 2008 (source point d'information sur la réserve, été 2008).
Elle est principalement menacée par la modification de son habitat, les dérangements et la prédation par les renards lors de la nidification, et la diminution des ressources de pêche.
C'est une espèce protégée par la Commission Européenne (Directive oiseaux) pour les raisons précitées.
L'US Migratory Bird Act classe aussi cette sterne parmi les espèces à protéger.
L'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie classe depuis 2002 en catégorie B2a (population assez nombreuse mais considérée comme nécessitant une attention spéciale en raison d'une concentration sur un petit nombre de sites à un stade quelconque de leur cycle annuel) les populations asiatiques, ouest-européennes et ouest-africaines de sternes caugeks, et en catégorie A3a et A3c (population peu nombreuse considérée comme menacée en raison d'une concentration sur un petit nombre de sites à un stade quelconque de leur cycle annuel et d'une manifestation d'un déclin significatif à long terme) celles de la Mer Méditerranée et de la Mer Noire.
Birdlife International estime que la population européenne comprend de 82 à 130 mille couples en été (ce qui représente, selon Birdlife International, 50% de la population totale), et 3 200 individus hivernants (Russie incluse). Cette population ayant enregistré un déclin certes modéré, mais généralisé à tous les pays, cette organisation classe cet oiseau dans la catégorie SPEC2 (situation défavorable en Europe, espèce concentrée en Europe).
L'AEE a classé cette espèce dans la catégorie "en déclin"; elle a en effet été déclarée dans la catégorie "vulnérable" par l'Italie et la Suède, et dans la catégorie "en danger" par les Pays-Bas et la Pologne.
L'UICN classe cette espèce dans la catégorie "préoccupation mineure", estimant sa population mondiale à un nombre variant entre 460 000 et 500 000 individus, sur une aire de répartition s'étendant sur 100 000 à 1 million de km².
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant374.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola) est une espèce de limicole migrateur de taille moyenne appartenant à la famille des Charadriidae.
Le Pluvier argenté est long sur pattes et possède un bec plutôt court et épais par rapport à d'autres limicoles.
En été, son plumage est contrasté : noir devant, dessus de la tête blanche et dos aux motifs argentés.
Son plumage hivernal est plus uniforme et grisâtre.
Hiver comme été, le Pluvier argenté a les aisselles noires, ce qui le différencie du Pluvier doré, une espèce proche.
Le Pluvier argenté nidifie en Europe du Nord et hiverne en Europe occidentale et en Afrique.
N°838
Le Pluvier argenté fréquente les vasières cotières et les marais. En migration, il fréquente aussi les champs labourés, les bassins de décantations et argilières.
Cet oiseau consomme essentiellement des invertébrés benthiques.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant300.mp3
Le Pluvier argenté est long sur pattes et possède un bec plutôt court et épais par rapport à d'autres limicoles.
En été, son plumage est contrasté : noir devant, dessus de la tête blanche et dos aux motifs argentés.
Son plumage hivernal est plus uniforme et grisâtre.
Hiver comme été, le Pluvier argenté a les aisselles noires, ce qui le différencie du Pluvier doré, une espèce proche.
Le Pluvier argenté nidifie en Europe du Nord et hiverne en Europe occidentale et en Afrique.
N°838
Le Pluvier argenté fréquente les vasières cotières et les marais. En migration, il fréquente aussi les champs labourés, les bassins de décantations et argilières.
Cet oiseau consomme essentiellement des invertébrés benthiques.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Chevalier aboyeur (Tringa nebularia) est une espèce de limicole appartenant à la famille des Scolopacidae.
Limicole ventru de taille moyenne de la famille des bécassins (anciennement limnodromes). C'est l'un des plus grands chevaliers observables en Europe. Ses principaux traits de reconnaissance sont ses ailes assez sombres, sans barre blanche transversale, la tache blanche du croupion qui se termine en triangle sur le dos ainsi que son bec gris légèrement retroussé. D'autre part, le dessus est gris rayé de brun-noir, le dessous blanc rayé de brun foncé sur le haut de la poitrine. Les ailes sont brunes, gris-brun et blanc aux couvertures sous-alaires. Enfin, la queue est blanche barrée de brun-noir, les pattes vert-olive clair. En plumage hivernal, le dos est plus pâle, les dessins sont moins apparents.
Ce limicole, assez commun localement, a deux habitats bien distincts : dans son aire de nidification située au nord de l'Europe, il fréquente les landes dégagées ou partiellement boisées, ou les zones sèches non loin de tourbières. Le reste de l'année, dans son aire d'hivernage, il affectionne les vasières, les mangroves, les marais salants, les récifs coralliens, les plages de sable, les plans d'eau douce et les lagunes.
N°840
Il a une activité diurne et nocturne. Le chevalier aboyeur est solitaire en dehors de la période de reproduction, mais de petits groupes se forment le long des côtes, notamment où la nourriture abonde. Cet oiseau vit toujours près de l'eau, qu'il s'agisse des eaux salées des estuaires envasés et des côtes ou des eaux douces des lacs. C'est un oiseau migrateur. Les départs s'échelonnent en deux groupes : les adultes, fin juin-début juillet, et les juvéniles dans une période assez longue qui s'étale de juillet à octobre. Ils quittent la Scandinavie, la Russie, la Sibérie et le nord de l'Ecosse pour hiverner sur les côtes d'Europe Occidentale, de Méditerranée ou d'Afrique. Les chevaliers aboyeurs ne regagnent le nord de l'Europe qu'en mars-avril.
Nidification : Chez les chevaliers aboyeurs, les couples sont stables. Le nid est placé à terre, dans un creux garni d'herbes et de feuilles. La ponte est constituée généralement de 4 œufs chamois-crème ou vert-olive marqués de brun-roux foncé d'une taille approximative de 50 mm. Les deux parents se relaient pour couver les œufs et se nourrir, mais la femelle passe en général plus de temps sur le nid que le mâle. L'incubation dure entre 23 et 26 jours. Les poussins en duvet sont prêts à quitter le nid en quelques heures seulement. Ils sont conduits au bord de l'eau par les parents qui restent ensuite avec eux pendant une période variant de 25 à 31 jours jusqu'à ce qu'ils soient totalement emplumés et capables de se nourrir seuls.
Matin et soir, le chevalier aboyeur parcourt les eaux peu profondes ou se nourrit sur les rives. En eau douce, il marche lentement et capture ses proies grâce à son long bec légèrement incurvé. C'est un carnivore exclusif. Son menu principal est constitué de petits invertébrés aquatiques (insectes, crustacés, mollusques, vers). Cependant, il se nourrit également de petits poissons et de petits batraciens.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant311.mp3
Limicole ventru de taille moyenne de la famille des bécassins (anciennement limnodromes). C'est l'un des plus grands chevaliers observables en Europe. Ses principaux traits de reconnaissance sont ses ailes assez sombres, sans barre blanche transversale, la tache blanche du croupion qui se termine en triangle sur le dos ainsi que son bec gris légèrement retroussé. D'autre part, le dessus est gris rayé de brun-noir, le dessous blanc rayé de brun foncé sur le haut de la poitrine. Les ailes sont brunes, gris-brun et blanc aux couvertures sous-alaires. Enfin, la queue est blanche barrée de brun-noir, les pattes vert-olive clair. En plumage hivernal, le dos est plus pâle, les dessins sont moins apparents.
Ce limicole, assez commun localement, a deux habitats bien distincts : dans son aire de nidification située au nord de l'Europe, il fréquente les landes dégagées ou partiellement boisées, ou les zones sèches non loin de tourbières. Le reste de l'année, dans son aire d'hivernage, il affectionne les vasières, les mangroves, les marais salants, les récifs coralliens, les plages de sable, les plans d'eau douce et les lagunes.
N°840
Il a une activité diurne et nocturne. Le chevalier aboyeur est solitaire en dehors de la période de reproduction, mais de petits groupes se forment le long des côtes, notamment où la nourriture abonde. Cet oiseau vit toujours près de l'eau, qu'il s'agisse des eaux salées des estuaires envasés et des côtes ou des eaux douces des lacs. C'est un oiseau migrateur. Les départs s'échelonnent en deux groupes : les adultes, fin juin-début juillet, et les juvéniles dans une période assez longue qui s'étale de juillet à octobre. Ils quittent la Scandinavie, la Russie, la Sibérie et le nord de l'Ecosse pour hiverner sur les côtes d'Europe Occidentale, de Méditerranée ou d'Afrique. Les chevaliers aboyeurs ne regagnent le nord de l'Europe qu'en mars-avril.
Nidification : Chez les chevaliers aboyeurs, les couples sont stables. Le nid est placé à terre, dans un creux garni d'herbes et de feuilles. La ponte est constituée généralement de 4 œufs chamois-crème ou vert-olive marqués de brun-roux foncé d'une taille approximative de 50 mm. Les deux parents se relaient pour couver les œufs et se nourrir, mais la femelle passe en général plus de temps sur le nid que le mâle. L'incubation dure entre 23 et 26 jours. Les poussins en duvet sont prêts à quitter le nid en quelques heures seulement. Ils sont conduits au bord de l'eau par les parents qui restent ensuite avec eux pendant une période variant de 25 à 31 jours jusqu'à ce qu'ils soient totalement emplumés et capables de se nourrir seuls.
Matin et soir, le chevalier aboyeur parcourt les eaux peu profondes ou se nourrit sur les rives. En eau douce, il marche lentement et capture ses proies grâce à son long bec légèrement incurvé. C'est un carnivore exclusif. Son menu principal est constitué de petits invertébrés aquatiques (insectes, crustacés, mollusques, vers). Cependant, il se nourrit également de petits poissons et de petits batraciens.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Barge rousse (Limosa lapponica) est une espèce d'oiseau limicole de la famille des scolopacidés (qui compte aussi les bécassins).
La barge rousse est un migrateur pouvant parcourir en vol jusqu'à 11 500 kilomètres sans escale.
C'est un oiseaux qui peut vivre vieux. L'actuel record de recapture d'une barge rousse baguée est celui d'un oiseau capturé dans le Norfolk et repris dans le même comté 34 ans après . Le record précédent était de 32 ans.
La barge rousse avait déjà été enregistrée (en Mars 2007) comme ayant effectué le plus long vol sans escale connu pour un oiseau. Suivis par satellite, des oiseaux ont été marqués et équipés en Nouvelle-Zélande jusqu'en mer Jaune (Chine). Selon le Dr Clive Minton (Australasian Wader Studies Group) : « La distance entre ces deux endroits est 9,575 km, mais le trajet de vol effectuées par l'oiseau a été de 11,026 km. C'est le plus long vol connu sans escale pour un oiseau. Le vol Il a été effectué en environ neuf jours. Ici, au moins trois autres barges rousses semblent aussi avoir atteint la mer Jaune après des vols sans escales à partir de la Nouvelle-Zélande ». Une autre barge a ensuite en 2007 (vol retour) parcouru 11 500 kilomètres sans escale de l'Alaska à la Nouvelle-Zélande.
N°897
De par les lieux qu'elle fréquente, sa durée de vie et son comportement alimentaire, c'est une des nombreuses espèces qui pourrait parfois être victime de saturnisme aviaire, suite à l'ingestion de grenaille de plomb.
Cette espèce n'est néanmoins pas considérée comme menacée à l'échelle de sa métapopulation.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant309.mp3
La barge rousse est un migrateur pouvant parcourir en vol jusqu'à 11 500 kilomètres sans escale.
C'est un oiseaux qui peut vivre vieux. L'actuel record de recapture d'une barge rousse baguée est celui d'un oiseau capturé dans le Norfolk et repris dans le même comté 34 ans après . Le record précédent était de 32 ans.
La barge rousse avait déjà été enregistrée (en Mars 2007) comme ayant effectué le plus long vol sans escale connu pour un oiseau. Suivis par satellite, des oiseaux ont été marqués et équipés en Nouvelle-Zélande jusqu'en mer Jaune (Chine). Selon le Dr Clive Minton (Australasian Wader Studies Group) : « La distance entre ces deux endroits est 9,575 km, mais le trajet de vol effectuées par l'oiseau a été de 11,026 km. C'est le plus long vol connu sans escale pour un oiseau. Le vol Il a été effectué en environ neuf jours. Ici, au moins trois autres barges rousses semblent aussi avoir atteint la mer Jaune après des vols sans escales à partir de la Nouvelle-Zélande ». Une autre barge a ensuite en 2007 (vol retour) parcouru 11 500 kilomètres sans escale de l'Alaska à la Nouvelle-Zélande.
N°897
De par les lieux qu'elle fréquente, sa durée de vie et son comportement alimentaire, c'est une des nombreuses espèces qui pourrait parfois être victime de saturnisme aviaire, suite à l'ingestion de grenaille de plomb.
Cette espèce n'est néanmoins pas considérée comme menacée à l'échelle de sa métapopulation.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant309.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Macreuse noire (Melanitta nigra) est une espèce de canard plongeur marin de la famille des anatidés. Le dimorphisme sexuel est prononcé chez cet oiseau, le mâle étant entièrement noir, avec une tache jaune orangé sur le bec, la femelle et les jeunes sont brun clair, avec les côtés du cou et de la tête plus pâles. La Macreuse noire habite le Nord de l'Europe et de l'Asie ; les populations américaines ont évolué vers une espèce désormais considérée comme séparée, appelée Macreuse à bec jaune (Melanitta americana).
La Macreuse noire hiverne en bandes et revient en mai sur ses aires de nidification où elle se reproduit sur les lacs, dans les roselières ou dans la toundra. La ponte compte cinq à huit œufs, couvés par la seule femelle, qui s'occupe également seule de ses canetons durant plusieurs semaines après leur naissance. La Macreuse noire plonge pour se nourrir. Son alimentation comprend principalement divers invertébrés où sont prédominants crustacés et mollusques, ainsi que vers et insectes, régime parfois complété à l'aide de petites pousses végétales ou de plantes aquatiques.
Les effectifs importants des populations de cet oiseau et sa vaste aire de répartition font d'elle une espèce peu menacée.
L'appellation de « macreuse » provient de « macrolle », désignant la foulque noire aujourd'hui appelée Foulque macroule, et qui aurait subi une substitution de suffixe au XVIIe siècle. « Macrolle » viendrait lui-même du frison markol ou du néerlandais septentrional meerkol, appellations désignant diverses poules d'eau. Par la suite le terme « macreuse » servira à désigner en boucherie des pièces de viande maigre par analogie avec la chair pauvre du canard. Les chasseurs la nomment parfois, comme d'autres macreuses, « grisette » ou « bizette ». Au XVIe siècle av. J.-C., Pierre Belon la décrit aussi sous le nom de « diable de mer ». Son nom vernaculaire de « Macreuse noire » est toujours utilisé pour désigner la Macreuse à bec jaune dont elle a été récemment séparée, mais la Commission internationale des noms français des oiseaux (CINFO) en fait un nom normalisé propre à l'espèce. Le nom du genre, Melanitta vient du grec ancien μέλας [mɛlas] signifiant « noir » tout comme la dénomination spécifique nigra, empruntée quant à elle au latin niger.
Ce canard marin mesure généralement de 44 à 54 centimètres de longueur. Il présente un net dimorphisme sexuel.
Le plumage du mâle est entièrement noir brillant à l'exception du dessous des rémiges et du ventre, noirs également mais ternes. Son bec est noir avec une protubérance à la base (qui n'atteint sa taille définitive que vers trois ans) et une tache jaune orangé sur la mandibule supérieure. Ses pattes sont brun noir et ses iris brun rougeâtre. Le mâle mue des plumes de la tête et du corps en juillet, et des ailes et de la queue en septembre et octobre. La mue partielle s’imbrique dans cette mue complète puisqu’elle se déroule entre septembre et mai.
La femelle présente un plumage brun, plus foncé sur le dessus de la tête. Les joues, la gorge et les côtés du cou sont brun grisâtre très clair, tirant même sur le blanchâtre. La poitrine et le ventre sont brun clair. Le bec est noir ou verdâtre sombre, parfois marqué de jaune orangé. Il est un peu renflé à la base chez la femelle âgée. Comme chez le mâle, la mue complète se déroule de juillet à octobre mais la mue partielle n'a lieu qu'en avril.
La Macreuse noire nage le plus souvent avec le cou rentré dans les épaules et la queue courte redressée en pointe. Dérangée, elle dresse le cou et s'immerge presque entièrement.
Elle plonge fréquemment jusqu'à deux mètres de profondeur, parfois jusqu'à 10 ou 20 mètres (maximum 30 mètres). La durée des plongées varie de 18 à 30 secondes, parfois jusqu'à 60 secondes. Les ailes sont collées au corps pendant la plongée. Elle pourrait de temps à autre les tenir écartées, comportement classique chez la Macreuse à front blanc.
N°898
En mer, les individus volent le plus souvent en grandes formations à faible altitude (assez souvent à un ou deux mètres seulement) et profitent ainsi de l'« effet de sol » qui permet d'économiser jusqu'à 20 % de l'énergie dépensée, la traînée étant réduite, mais au-dessus des terres l'altitude de vol est nettement plus élevée.
La Macreuse noire est une espèce monogame. Comme chez de nombreuses espèces appartenant à la famille des anatidés, les premières parades nuptiales se déroulent sur les lieux d'hivernage et comportent des attitudes correspondant aux activités de toilette. Le mâle se dresse sur l'eau, déploie ses ailes et secoue les plumes de son dos. Il simule le lissage des rémiges et secoue fréquemment la tête. Il feint également des agressions sur d'autres individus en nageant le dos très voûté, le cou rentré, le bec tenu horizontalement, faisant jaillir l'eau derrière lui avec ses pattes et s'arrêtant brusquement. Les couples ne sont stables qu'à partir du printemps.
Le retour sur les zones de nidification se fait en mai. La Macreuse noire niche sur les lacs, les roselières ou les toundras. Le nid est généralement bien caché dans la végétation épaisse et bien souvent situé sous des arbustes, parfois dans une dépression naturelle. Il est construit par la femelle seule avec des herbes, des mousses, des lichens et du duvet. Entre fin mai et juin, la femelle pond six à huit œufs en Russie d'Europe et neuf ou dix en Islande (quatre et onze constituant les valeurs extrêmes, au-delà il s'agit probablement de pontes déposées par deux femelles). De forme ovale, ces œufs présentent une teinte crème à chamois. Ils mesurent en moyenne 66 × 45 millimètres (valeurs extrêmes 59 à 72 millimètres × 41,3 à 47,7 millimètres). La femelle n'effectue qu'une seule ponte. En cas de destruction de celle-ci, son remplacement n'est réalisé que dans 30 % des cas environ.
La femelle couve seule durant 27 à 31 jours, le mâle l'abandonnant rapidement. Lorsqu'elle quitte le nid, par exemple pour s'alimenter, elle recouvre les œufs de duvet. Comme l'incubation commence avec la ponte du dernier œuf, l'éclosion est synchronisée. Les coquilles demeurent dans le nid que les poussins quittent rapidement. Ils se nourrissent eux-mêmes mais sont protégés par la femelle sous laquelle ils se réfugient la nuit pendant quelque temps. Elle reste près de ses canetons et les accompagne à l'eau durant six à sept semaines, puis ceux-ci deviennent indépendants, tout en restant groupés. Leur plumage complet met 45 à 50 jours à s'établir ; ils effectuent leur première reproduction vers l'âge de deux ou trois ans.
Les prédateurs les mieux connus de la Macreuse noire sont le Pygargue à queue blanche en Norvège, ainsi que l'Autour des palombes et le Faucon pèlerin en Allemagne (île de Rügen). La longévité maximale reconnue est celle d'un individu bagué trouvé mort en Islande à 16 ans et 9 mois.
La Macreuse noire puise sa nourriture principalement sous l'eau : elle peut plonger jusqu'à six mètres de profondeur pour se nourrir de mollusques, crustacés, vers, insectes aquatiques et leurs larves. Elle peut aussi consommer des végétaux (pousses vertes, plantes aquatiques…).
En mer et dans les eaux saumâtres, elle consomme essentiellement des mollusques, en particulier des moules Mytilus edulis (jusqu’à 40 mm), mais aussi quelques coques Cerastoderma (jusqu’à 40 mm également), Mya, Spisula, d’autres lamellibranches (Venus, Tellina, Macoma, Solen, Venerupis, Arctica, Nucula et Hiatella) et des gastéropodes (Nassarius reticulatus, bigorneaux Littorina et hydrobies Hydrobia). Par exemple, sur le littoral augeron (Normandie), la Macreuse noire consomme surtout les mollusques Donax vittatus, Nucula turgida, Natica alderi et Cerastoderma edule. Occasionnellement la Macreuse noire prélève des crustacés, particulièrement des isopodes (Idotea), des amphipodes (Gammarus) et de petits crabes (Carcinus). Son régime comprend également de manière marginale des annélides polychètes et des échinodermes.
En eau douce, cet oiseau consomme des mollusques, essentiellement des moules du genre Anodonta et des limnées Lymnaea, des imagos et des larves d'insectes, des annélides, de petits poissons et leurs œufs, des racines, des tubercules et des graines.
En Islande, l'été, la Macreuse noire prélève des larves de chironomes, des limnées, des œufs de poissons, des graines de potamots et des crustacés cladocères. Sur le lac Mývatn, les jeunes poussins se nourrissent surtout d'insectes adultes mais avalent aussi des graines surtout de potamots (Potamogeton). Plus âgés, ils consomment essentiellement des larves de chironomes et quelques cladocères.
La Macreuse noire se reproduit essentiellement du Sud de la Norvège au Nord de l'Asie jusqu'à la Léna. Elle est en régression en Finlande (500 couples) avec notamment le recul vers le nord de la limite méridionale de nidification. Plus à l'ouest, cet oiseau est moins répandu : Écosse (reproduction à partir de 1855, peut-être avant, 30 couples en 1974), Irlande (reproduction à partir de 1905, 70 à 200 couples de 1966 à 1974), Islande (500 couples en 1975). Des cas de reproduction ont également été enregistrés au Spitzberg (notamment en 1905, 1963 et 1965) et aux Féroé.
Cet oiseau est accidentel en Hongrie, Autriche, Suisse, Italie, ex-Yougoslavie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Libye, Algérie, au Koweït, à Chypre, Malte, Madère, aux Açores et aux Canaries.
En période de reproduction dans les régions arctiques et boréales, la Macreuse noire fréquente une très grande variété de milieux : les lacs, les cours d'eau lents, les marais de la toundra, la toundra boisée et la taïga, les landes (notamment celles à bruyères) au bord des petits lacs de montagne.
Durant la période de la mue lorsqu'ils ne peuvent voler, les oiseaux stationnent en bandes, souvent en dehors des aires de reproduction, sur de grands lacs ou en mer.
En migration et en hivernage, la Macreuse noire stationne essentiellement en mer et de manière moindre sur les grands lacs où elle est plus irrégulière et moins abondante que la Macreuse brune. Elle se repose et s'alimente en groupes généralement de 500 mètres à deux kilomètres du littoral dans des zones où la profondeur n'excède pas 10 à 20 mètres et où la nourriture animale est abondante et accessible. Dans de telles conditions, les oiseaux acceptent l'exposition aux vagues violentes et aux courants rapides mais les côtes les plus rocheuses ne sont souvent pas très favorables aux stationnements.
La Macreuse noire est un oiseau essentiellement migrateur bien que de petites populations ne se déplacent peut-être qu'à faible distance.
Comme de nombreuses espèces européennes d'anatidés, la Macreuse noire effectue des migrations de mue. Entre fin juin et mi-août, de nombreux individus (environ 150 000) muent dans les eaux danoises : il s'agit essentiellement d'immatures et de mâles adultes (seulement 10 % de femelles). À la même période, la baie du mont Saint-Michel héberge plus de 20 000 mâles adultes. D'autres oiseaux muent également en mer en Écosse et en Irlande tandis qu'en Islande, ils le font sur les lacs. Généralement, les femelles adultes rejoignent ces groupes à la fin du mois de septembre.
Les nicheurs islandais hivernent dans les eaux irlandaises et britanniques, et le long des côtes atlantiques de la France jusqu'au Portugal, avec une reprise (nouvelle capture d'un oiseau bagué ailleurs) connue aux Açores. Les mouvements des petites populations irlandaises et britanniques sont méconnus mais les lacs où l'espèce se reproduit sont désertés. Les nicheurs de Norvège semblent hiverner dans les eaux de ce pays au nord jusqu'aux îles Lofoten. Ceux de Russie arctique migrent entre l'ouest et l'ouest-sud-ouest de l'océan Arctique vers la mer Blanche, survolent les terres à travers le Nord de la Russie (surtout Carélie et région de Saint-Pétersbourg) vers le golfe de Finlande. Ils hivernent dans la Baltique à partir de l'Estonie, en mer du Nord, dans la Manche et dans l'océan Atlantique jusqu'au Nord-Ouest de la péninsule ibérique. Cette zone d'hivernage est également utilisée par les nicheurs de Finlande et de Suède. Des migrateurs en vol vers le sud sont notés le long de la côte atlantique du Maroc de fin septembre à début novembre (jusqu'à 3 900 individus en un seul jour), mais les groupes hivernants dans ce pays ne dépassent pas 500 individus ; seuls de faibles effectifs atteignent le banc d'Arguin en Mauritanie et l'espèce n'est pas rencontrée plus au sud. La Macreuse noire est généralement rare en Méditerranée.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant275.mp3
La Macreuse noire hiverne en bandes et revient en mai sur ses aires de nidification où elle se reproduit sur les lacs, dans les roselières ou dans la toundra. La ponte compte cinq à huit œufs, couvés par la seule femelle, qui s'occupe également seule de ses canetons durant plusieurs semaines après leur naissance. La Macreuse noire plonge pour se nourrir. Son alimentation comprend principalement divers invertébrés où sont prédominants crustacés et mollusques, ainsi que vers et insectes, régime parfois complété à l'aide de petites pousses végétales ou de plantes aquatiques.
Les effectifs importants des populations de cet oiseau et sa vaste aire de répartition font d'elle une espèce peu menacée.
L'appellation de « macreuse » provient de « macrolle », désignant la foulque noire aujourd'hui appelée Foulque macroule, et qui aurait subi une substitution de suffixe au XVIIe siècle. « Macrolle » viendrait lui-même du frison markol ou du néerlandais septentrional meerkol, appellations désignant diverses poules d'eau. Par la suite le terme « macreuse » servira à désigner en boucherie des pièces de viande maigre par analogie avec la chair pauvre du canard. Les chasseurs la nomment parfois, comme d'autres macreuses, « grisette » ou « bizette ». Au XVIe siècle av. J.-C., Pierre Belon la décrit aussi sous le nom de « diable de mer ». Son nom vernaculaire de « Macreuse noire » est toujours utilisé pour désigner la Macreuse à bec jaune dont elle a été récemment séparée, mais la Commission internationale des noms français des oiseaux (CINFO) en fait un nom normalisé propre à l'espèce. Le nom du genre, Melanitta vient du grec ancien μέλας [mɛlas] signifiant « noir » tout comme la dénomination spécifique nigra, empruntée quant à elle au latin niger.
Ce canard marin mesure généralement de 44 à 54 centimètres de longueur. Il présente un net dimorphisme sexuel.
Le plumage du mâle est entièrement noir brillant à l'exception du dessous des rémiges et du ventre, noirs également mais ternes. Son bec est noir avec une protubérance à la base (qui n'atteint sa taille définitive que vers trois ans) et une tache jaune orangé sur la mandibule supérieure. Ses pattes sont brun noir et ses iris brun rougeâtre. Le mâle mue des plumes de la tête et du corps en juillet, et des ailes et de la queue en septembre et octobre. La mue partielle s’imbrique dans cette mue complète puisqu’elle se déroule entre septembre et mai.
La femelle présente un plumage brun, plus foncé sur le dessus de la tête. Les joues, la gorge et les côtés du cou sont brun grisâtre très clair, tirant même sur le blanchâtre. La poitrine et le ventre sont brun clair. Le bec est noir ou verdâtre sombre, parfois marqué de jaune orangé. Il est un peu renflé à la base chez la femelle âgée. Comme chez le mâle, la mue complète se déroule de juillet à octobre mais la mue partielle n'a lieu qu'en avril.
La Macreuse noire nage le plus souvent avec le cou rentré dans les épaules et la queue courte redressée en pointe. Dérangée, elle dresse le cou et s'immerge presque entièrement.
Elle plonge fréquemment jusqu'à deux mètres de profondeur, parfois jusqu'à 10 ou 20 mètres (maximum 30 mètres). La durée des plongées varie de 18 à 30 secondes, parfois jusqu'à 60 secondes. Les ailes sont collées au corps pendant la plongée. Elle pourrait de temps à autre les tenir écartées, comportement classique chez la Macreuse à front blanc.
N°898
En mer, les individus volent le plus souvent en grandes formations à faible altitude (assez souvent à un ou deux mètres seulement) et profitent ainsi de l'« effet de sol » qui permet d'économiser jusqu'à 20 % de l'énergie dépensée, la traînée étant réduite, mais au-dessus des terres l'altitude de vol est nettement plus élevée.
La Macreuse noire est une espèce monogame. Comme chez de nombreuses espèces appartenant à la famille des anatidés, les premières parades nuptiales se déroulent sur les lieux d'hivernage et comportent des attitudes correspondant aux activités de toilette. Le mâle se dresse sur l'eau, déploie ses ailes et secoue les plumes de son dos. Il simule le lissage des rémiges et secoue fréquemment la tête. Il feint également des agressions sur d'autres individus en nageant le dos très voûté, le cou rentré, le bec tenu horizontalement, faisant jaillir l'eau derrière lui avec ses pattes et s'arrêtant brusquement. Les couples ne sont stables qu'à partir du printemps.
Le retour sur les zones de nidification se fait en mai. La Macreuse noire niche sur les lacs, les roselières ou les toundras. Le nid est généralement bien caché dans la végétation épaisse et bien souvent situé sous des arbustes, parfois dans une dépression naturelle. Il est construit par la femelle seule avec des herbes, des mousses, des lichens et du duvet. Entre fin mai et juin, la femelle pond six à huit œufs en Russie d'Europe et neuf ou dix en Islande (quatre et onze constituant les valeurs extrêmes, au-delà il s'agit probablement de pontes déposées par deux femelles). De forme ovale, ces œufs présentent une teinte crème à chamois. Ils mesurent en moyenne 66 × 45 millimètres (valeurs extrêmes 59 à 72 millimètres × 41,3 à 47,7 millimètres). La femelle n'effectue qu'une seule ponte. En cas de destruction de celle-ci, son remplacement n'est réalisé que dans 30 % des cas environ.
La femelle couve seule durant 27 à 31 jours, le mâle l'abandonnant rapidement. Lorsqu'elle quitte le nid, par exemple pour s'alimenter, elle recouvre les œufs de duvet. Comme l'incubation commence avec la ponte du dernier œuf, l'éclosion est synchronisée. Les coquilles demeurent dans le nid que les poussins quittent rapidement. Ils se nourrissent eux-mêmes mais sont protégés par la femelle sous laquelle ils se réfugient la nuit pendant quelque temps. Elle reste près de ses canetons et les accompagne à l'eau durant six à sept semaines, puis ceux-ci deviennent indépendants, tout en restant groupés. Leur plumage complet met 45 à 50 jours à s'établir ; ils effectuent leur première reproduction vers l'âge de deux ou trois ans.
Les prédateurs les mieux connus de la Macreuse noire sont le Pygargue à queue blanche en Norvège, ainsi que l'Autour des palombes et le Faucon pèlerin en Allemagne (île de Rügen). La longévité maximale reconnue est celle d'un individu bagué trouvé mort en Islande à 16 ans et 9 mois.
La Macreuse noire puise sa nourriture principalement sous l'eau : elle peut plonger jusqu'à six mètres de profondeur pour se nourrir de mollusques, crustacés, vers, insectes aquatiques et leurs larves. Elle peut aussi consommer des végétaux (pousses vertes, plantes aquatiques…).
En mer et dans les eaux saumâtres, elle consomme essentiellement des mollusques, en particulier des moules Mytilus edulis (jusqu’à 40 mm), mais aussi quelques coques Cerastoderma (jusqu’à 40 mm également), Mya, Spisula, d’autres lamellibranches (Venus, Tellina, Macoma, Solen, Venerupis, Arctica, Nucula et Hiatella) et des gastéropodes (Nassarius reticulatus, bigorneaux Littorina et hydrobies Hydrobia). Par exemple, sur le littoral augeron (Normandie), la Macreuse noire consomme surtout les mollusques Donax vittatus, Nucula turgida, Natica alderi et Cerastoderma edule. Occasionnellement la Macreuse noire prélève des crustacés, particulièrement des isopodes (Idotea), des amphipodes (Gammarus) et de petits crabes (Carcinus). Son régime comprend également de manière marginale des annélides polychètes et des échinodermes.
En eau douce, cet oiseau consomme des mollusques, essentiellement des moules du genre Anodonta et des limnées Lymnaea, des imagos et des larves d'insectes, des annélides, de petits poissons et leurs œufs, des racines, des tubercules et des graines.
En Islande, l'été, la Macreuse noire prélève des larves de chironomes, des limnées, des œufs de poissons, des graines de potamots et des crustacés cladocères. Sur le lac Mývatn, les jeunes poussins se nourrissent surtout d'insectes adultes mais avalent aussi des graines surtout de potamots (Potamogeton). Plus âgés, ils consomment essentiellement des larves de chironomes et quelques cladocères.
La Macreuse noire se reproduit essentiellement du Sud de la Norvège au Nord de l'Asie jusqu'à la Léna. Elle est en régression en Finlande (500 couples) avec notamment le recul vers le nord de la limite méridionale de nidification. Plus à l'ouest, cet oiseau est moins répandu : Écosse (reproduction à partir de 1855, peut-être avant, 30 couples en 1974), Irlande (reproduction à partir de 1905, 70 à 200 couples de 1966 à 1974), Islande (500 couples en 1975). Des cas de reproduction ont également été enregistrés au Spitzberg (notamment en 1905, 1963 et 1965) et aux Féroé.
Cet oiseau est accidentel en Hongrie, Autriche, Suisse, Italie, ex-Yougoslavie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Libye, Algérie, au Koweït, à Chypre, Malte, Madère, aux Açores et aux Canaries.
En période de reproduction dans les régions arctiques et boréales, la Macreuse noire fréquente une très grande variété de milieux : les lacs, les cours d'eau lents, les marais de la toundra, la toundra boisée et la taïga, les landes (notamment celles à bruyères) au bord des petits lacs de montagne.
Durant la période de la mue lorsqu'ils ne peuvent voler, les oiseaux stationnent en bandes, souvent en dehors des aires de reproduction, sur de grands lacs ou en mer.
En migration et en hivernage, la Macreuse noire stationne essentiellement en mer et de manière moindre sur les grands lacs où elle est plus irrégulière et moins abondante que la Macreuse brune. Elle se repose et s'alimente en groupes généralement de 500 mètres à deux kilomètres du littoral dans des zones où la profondeur n'excède pas 10 à 20 mètres et où la nourriture animale est abondante et accessible. Dans de telles conditions, les oiseaux acceptent l'exposition aux vagues violentes et aux courants rapides mais les côtes les plus rocheuses ne sont souvent pas très favorables aux stationnements.
La Macreuse noire est un oiseau essentiellement migrateur bien que de petites populations ne se déplacent peut-être qu'à faible distance.
Comme de nombreuses espèces européennes d'anatidés, la Macreuse noire effectue des migrations de mue. Entre fin juin et mi-août, de nombreux individus (environ 150 000) muent dans les eaux danoises : il s'agit essentiellement d'immatures et de mâles adultes (seulement 10 % de femelles). À la même période, la baie du mont Saint-Michel héberge plus de 20 000 mâles adultes. D'autres oiseaux muent également en mer en Écosse et en Irlande tandis qu'en Islande, ils le font sur les lacs. Généralement, les femelles adultes rejoignent ces groupes à la fin du mois de septembre.
Les nicheurs islandais hivernent dans les eaux irlandaises et britanniques, et le long des côtes atlantiques de la France jusqu'au Portugal, avec une reprise (nouvelle capture d'un oiseau bagué ailleurs) connue aux Açores. Les mouvements des petites populations irlandaises et britanniques sont méconnus mais les lacs où l'espèce se reproduit sont désertés. Les nicheurs de Norvège semblent hiverner dans les eaux de ce pays au nord jusqu'aux îles Lofoten. Ceux de Russie arctique migrent entre l'ouest et l'ouest-sud-ouest de l'océan Arctique vers la mer Blanche, survolent les terres à travers le Nord de la Russie (surtout Carélie et région de Saint-Pétersbourg) vers le golfe de Finlande. Ils hivernent dans la Baltique à partir de l'Estonie, en mer du Nord, dans la Manche et dans l'océan Atlantique jusqu'au Nord-Ouest de la péninsule ibérique. Cette zone d'hivernage est également utilisée par les nicheurs de Finlande et de Suède. Des migrateurs en vol vers le sud sont notés le long de la côte atlantique du Maroc de fin septembre à début novembre (jusqu'à 3 900 individus en un seul jour), mais les groupes hivernants dans ce pays ne dépassent pas 500 individus ; seuls de faibles effectifs atteignent le banc d'Arguin en Mauritanie et l'espèce n'est pas rencontrée plus au sud. La Macreuse noire est généralement rare en Méditerranée.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis) est une espèce d'oiseaux de la famille des Podicipedidae. Cet oiseau est le plus petit des membres de la famille des grèbes, et aussi le seul grèbe d’Europe à pondre régulièrement deux fois par an. Oiseaux discrets, ils s’installent sur n’importe quel lac, étang, mare ou marais possédant une végétation assez dense sur ses rives.
Ces oiseaux d'eau font partie de la famille des podicipédidés, famille qui regroupe les grèbes, et bien qu'aquicoles, ces oiseaux ne sont pas très proches des anatidés c'est-à-dire la famille qui compte notamment en son sein les oies, les canard ou les cygnes. Comme tous les membres des podicipédidés, il possède des orteils lobés et ses pattes, verdâtres, sont situées très en arrière du corps, ce qui lui confère de bonnes qualités de nageur et de plongeur, mais handicape ses mouvements au sol. Les anatidés ont eux des pattes palmées.
Le Grèbe castagneux a une apparence replète due à son derrière arrondi, caractéristique renforcée par l’habitude qu’a ce grèbe d’ébouriffer les plumes de son croupion. Son aspect en « boule de duvet » donne souvent l’impression qu’il flotte comme un bouchon. De fait, à part lors de la nidification, cet oiseau est rarement vu à terre.
Il n’y a pas de dimorphisme sexuel chez cette espèce (à l'exception de quelques mensurations, bec en particulier), il est donc très difficile de distinguer mâles et femelles. C’est un petit oiseau aquatique de 21 à 29 cm et d’une envergure de 40 à 45 cm, pour un poids variant de 100 à 275 g (en moyenne 200 g). Les autres caractéristiques biométriques significatives sont une aile pliée de 93 à 104 mm, un bec de 18 à 21 mm (mâle) ou de 16 à 18 mm (femelle) et un tarse de 34 à 39 mm.
Plus adapté à la nage qu’au vol ou plutôt qu'au décollage puisqu'il doit courir sur l'eau 15 à 30 m en battant des ailes pour prendre son essor, cet oiseau est assez rarement observé en vol bien qu'il puisse voler très vite et parcourir de grandes distances lors de ses migrations. À la moindre alerte, il plonge pour reparaître un peu plus loin ou se cache avec talent dans la végétation haute des rives. Il vole souvent très bas, parfois au contact de l’eau. Il tient alors son cou tendu et ses pattes un peu basses. Contrairement aux autres grèbes, il ne présente pas en vol de miroir blanc, ni à l'avant, ni à l'arrière des ailes.
Contrairement aux autres espèces de grèbes qui sont essentiellement piscivores, le Grèbe castagneux a un régime principalement insectivore composé aussi bien de larves que d’adultes d’insectes aquatiques (libellules, éphémères, perles, phryganes, dytiques, gyrins) ou non (mouches, scarabées).
Il consomme aussi de petits crustacés (aselles et gammares) et des mollusques (limnées, physes, planorbes et bithynies) ainsi que des amphibiens (surtout des têtards, mais aussi de petites grenouilles ou des tritons) et des poissons dont la taille est le plus souvent comprise entre 5 et 7 cm et n’excède pas 11 cm (chabots, goujons, jeunes du genre Cyprinus comme des carpes, gardons, vairons, brèmes, ablettes, perches, vandoises, rotengles, épinoches, etc).
Ce régime alimentaire lui permet de s’établir sur des plans d’eau trop petits pour contenir de gros poissons.
L'estomac du Grèbe castagneux contient parfois des végétaux, probablement ingérés par erreur. Il contient aussi généralement quelques plumes, mais n'a pas besoin d'en ingérer de grandes quantité comme les grèbes plus strictement piscivores.
N°901
Il capture ses proies en plongeant pendant 10 à 25 secondes (maximum 33 s, seulement 8 plongées comprises entre 25 et 33 s sur 240 chronométrées) jusqu’à 1 voire 2 m de profondeur (maximum 6,3 m). Il peut aussi nager le cou et la tête immergés et attraper en les piquant du bec des proies posées à la surface ou sur des végétaux flottants. Contrairement au Grèbe à cou noir, le Grèbe castagneux fait surface avant d'avaler ses proies.
Il se nourrit assez fréquemment en association avec d'autres espèces (Grèbe malgache et Grèbe roussâtre à Madagascar) ou en profitant des déplacements de proies occasionnés par d'autres espèces s'alimentant. De tels comportements commensaux ont été observés en Europe, notamment en France vis-à-vis du Cygne tuberculé et du Canard chipeau, et à Madagascar vis-à-vis de l'Erismature à dos blanc, du Dendrocygne veuf, de l'Anserelle naine et du Canard à bec rouge.
Les couples, apparemment monogames, se forment en automne et en hiver au sein des groupes. Ainsi, ils sont généralement établis lors de l'arrivée des oiseaux sur leurs sites de nidification. Un territoire est rapidement délimité par le couple. Il est utilisé pour les parades, la copulation, l'alimentation, l'installation du nid et l'élevage des jeunes. Lors de la parade nuptiale, le mâle hérisse son plumage, frappe l’eau de son bec, plonge et éclabousse autour de lui avec ses pattes, parfois imité par sa partenaire. Quelquefois, il rejette aussi la tête sur le dos. De temps en temps, il présente quelques fragments végétaux en guise d'hommage à sa femelle. Ensuite, les deux oiseaux plongent puis émergent côte à côte en poussant des trilles retentissants.
Comme tous les grèbes, cet oiseau niche au bord de l’eau parmi les joncs et les roseaux clairsemés, parfois même à découvert sur certains sites (gravières et lagunes). Le nid flottant est constitué de végétaux aquatiques, algues, brindilles et roseaux plus ou moins décomposés, accrochés à des végétaux submergés. il est construit par les deux partenaires. La femelle pond d’avril (parfois dès fin mars) à juillet de 4 à 7 œufs (dans les régions tempérées mais 2 à 4 à Madagascar) blanchâtres assez brillants (dimensions moyennes : 35 à 37 x 26 mm ; extrêmes : 33 à 43 x 24 à 28 mm ; poids frais : 14 à 16 g) qui bruniront au contact des végétaux en décomposition. L'incubation commence avant que la ponte soit complète. Les œufs sont couvés par les deux parents pendant 20 à 23 jours (parfois jusqu'à 27). Lors des relais sur le nid, les deux adultes apportent fréquemment de nouveaux matériaux sous forme de végétaux aquatiques.
Le grèbe castagneux atteint la maturité sexuelle vers l'âge d'un an. La longévité de cet oiseau est estimée à 10 ou 15 ans : le record actuel est détenu par un individu bagué en Suisse qui a été recapturé, et son âge a ainsi été estimé à au moins 13 ans et 6 mois.
Le Grèbe castagneux niche dans 35 pays européens avec des effectifs estimés à 81 000 couples dont 2 500 à 3 000 en France (où 5 000 individus seraient présents en hiver), 650 à 800 couples en Belgique et 3 700 couples en Suisse (entre 1970 et 1980). Toutefois, cette espèce a fortement diminué sur le Léman en hiver avec plus de 6 000 individus vers 1967 et seulement 2 300 en 1987. 1 500 couples se reproduisent en Russie et 15 000 en Turquie.
Le Grèbe castagneux s’installera sur n’importe quel lac, étang, mare ou marais possédant une végétation assez dense sur ses rives. D'ailleurs, il peut se reproduire sur les étangs des parcs publics de grandes villes comme Londres et Amsterdam, ou dans des gravières ou fossés larges inondés, des réservoirs, voire dans des baies côtières abritées ou des estuaires.
Il niche essentiellement dans les zones humides des plaines et des plateaux mais aussi, localement, en moyenne montagne (jusqu'à 1300 m en Autriche et 1710 m en Suisse).
En été, il préfère les plans d’eau présentant une végétation suffisamment haute pour dissimuler son nid, mais en hiver, on peut le trouver dans des endroits plus dégagés. Les hivernants fréquentent en grand nombre les eaux libres des lacs et des cours d'eau. Ils se trouvent également sur les eaux saumâtres ou salées des estuaires, des golfes, des lagunes et des ports. Les plans d'eau urbains sont également utilisés. Du fait de son régime alimentaire moins piscivore que celui des autres grèbes, il se trouve assez fréquemment sur des plans d’eau de très petite taille. Les rassemblements hivernaux sont des dortoirs fréquentés d'année en année entre octobre et mars. Les oiseaux les rejoignent isolément ou en petits groupes. Le maximum connu est de 700 oiseaux sur un lac champenois.
Les populations vivant en Europe de l’Ouest et en Afrique du Nord sont sédentaires. Celles de l’Europe du Nord migrent vers le sud à la fin de l’été. Elles passent l’hiver dans la partie ouest de l’Europe, se mêlant aux populations résidentes. Les Grèbes castagneux forment alors de petits groupes qui se mêlent avec d’autres espèces d’oiseaux hivernants. De façon plus générale, seules les populations nichant dans les zones où l’eau gèle en hiver sont migratrices.
Le mot grèbe est utilisé pour désigner ce genre d’oiseau depuis au moins le XVIe siècle et serait d’origine savoyarde.
Le mot castagneux vient du latin castanea, la châtaigne, et serait une référence à la couleur châtain des joues et de la gorge de l’oiseau en été, ou à la forme très ronde de son corps.
En ce qui concerne le nom latin, Tachybaptus vient du grec tachus, rapide et baptizô, plonger. Le mot ruficollis vient du latin rufus, roux et collis, le cou.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant228.mp3
Ces oiseaux d'eau font partie de la famille des podicipédidés, famille qui regroupe les grèbes, et bien qu'aquicoles, ces oiseaux ne sont pas très proches des anatidés c'est-à-dire la famille qui compte notamment en son sein les oies, les canard ou les cygnes. Comme tous les membres des podicipédidés, il possède des orteils lobés et ses pattes, verdâtres, sont situées très en arrière du corps, ce qui lui confère de bonnes qualités de nageur et de plongeur, mais handicape ses mouvements au sol. Les anatidés ont eux des pattes palmées.
Le Grèbe castagneux a une apparence replète due à son derrière arrondi, caractéristique renforcée par l’habitude qu’a ce grèbe d’ébouriffer les plumes de son croupion. Son aspect en « boule de duvet » donne souvent l’impression qu’il flotte comme un bouchon. De fait, à part lors de la nidification, cet oiseau est rarement vu à terre.
Il n’y a pas de dimorphisme sexuel chez cette espèce (à l'exception de quelques mensurations, bec en particulier), il est donc très difficile de distinguer mâles et femelles. C’est un petit oiseau aquatique de 21 à 29 cm et d’une envergure de 40 à 45 cm, pour un poids variant de 100 à 275 g (en moyenne 200 g). Les autres caractéristiques biométriques significatives sont une aile pliée de 93 à 104 mm, un bec de 18 à 21 mm (mâle) ou de 16 à 18 mm (femelle) et un tarse de 34 à 39 mm.
Plus adapté à la nage qu’au vol ou plutôt qu'au décollage puisqu'il doit courir sur l'eau 15 à 30 m en battant des ailes pour prendre son essor, cet oiseau est assez rarement observé en vol bien qu'il puisse voler très vite et parcourir de grandes distances lors de ses migrations. À la moindre alerte, il plonge pour reparaître un peu plus loin ou se cache avec talent dans la végétation haute des rives. Il vole souvent très bas, parfois au contact de l’eau. Il tient alors son cou tendu et ses pattes un peu basses. Contrairement aux autres grèbes, il ne présente pas en vol de miroir blanc, ni à l'avant, ni à l'arrière des ailes.
Contrairement aux autres espèces de grèbes qui sont essentiellement piscivores, le Grèbe castagneux a un régime principalement insectivore composé aussi bien de larves que d’adultes d’insectes aquatiques (libellules, éphémères, perles, phryganes, dytiques, gyrins) ou non (mouches, scarabées).
Il consomme aussi de petits crustacés (aselles et gammares) et des mollusques (limnées, physes, planorbes et bithynies) ainsi que des amphibiens (surtout des têtards, mais aussi de petites grenouilles ou des tritons) et des poissons dont la taille est le plus souvent comprise entre 5 et 7 cm et n’excède pas 11 cm (chabots, goujons, jeunes du genre Cyprinus comme des carpes, gardons, vairons, brèmes, ablettes, perches, vandoises, rotengles, épinoches, etc).
Ce régime alimentaire lui permet de s’établir sur des plans d’eau trop petits pour contenir de gros poissons.
L'estomac du Grèbe castagneux contient parfois des végétaux, probablement ingérés par erreur. Il contient aussi généralement quelques plumes, mais n'a pas besoin d'en ingérer de grandes quantité comme les grèbes plus strictement piscivores.
N°901
Il capture ses proies en plongeant pendant 10 à 25 secondes (maximum 33 s, seulement 8 plongées comprises entre 25 et 33 s sur 240 chronométrées) jusqu’à 1 voire 2 m de profondeur (maximum 6,3 m). Il peut aussi nager le cou et la tête immergés et attraper en les piquant du bec des proies posées à la surface ou sur des végétaux flottants. Contrairement au Grèbe à cou noir, le Grèbe castagneux fait surface avant d'avaler ses proies.
Il se nourrit assez fréquemment en association avec d'autres espèces (Grèbe malgache et Grèbe roussâtre à Madagascar) ou en profitant des déplacements de proies occasionnés par d'autres espèces s'alimentant. De tels comportements commensaux ont été observés en Europe, notamment en France vis-à-vis du Cygne tuberculé et du Canard chipeau, et à Madagascar vis-à-vis de l'Erismature à dos blanc, du Dendrocygne veuf, de l'Anserelle naine et du Canard à bec rouge.
Les couples, apparemment monogames, se forment en automne et en hiver au sein des groupes. Ainsi, ils sont généralement établis lors de l'arrivée des oiseaux sur leurs sites de nidification. Un territoire est rapidement délimité par le couple. Il est utilisé pour les parades, la copulation, l'alimentation, l'installation du nid et l'élevage des jeunes. Lors de la parade nuptiale, le mâle hérisse son plumage, frappe l’eau de son bec, plonge et éclabousse autour de lui avec ses pattes, parfois imité par sa partenaire. Quelquefois, il rejette aussi la tête sur le dos. De temps en temps, il présente quelques fragments végétaux en guise d'hommage à sa femelle. Ensuite, les deux oiseaux plongent puis émergent côte à côte en poussant des trilles retentissants.
Comme tous les grèbes, cet oiseau niche au bord de l’eau parmi les joncs et les roseaux clairsemés, parfois même à découvert sur certains sites (gravières et lagunes). Le nid flottant est constitué de végétaux aquatiques, algues, brindilles et roseaux plus ou moins décomposés, accrochés à des végétaux submergés. il est construit par les deux partenaires. La femelle pond d’avril (parfois dès fin mars) à juillet de 4 à 7 œufs (dans les régions tempérées mais 2 à 4 à Madagascar) blanchâtres assez brillants (dimensions moyennes : 35 à 37 x 26 mm ; extrêmes : 33 à 43 x 24 à 28 mm ; poids frais : 14 à 16 g) qui bruniront au contact des végétaux en décomposition. L'incubation commence avant que la ponte soit complète. Les œufs sont couvés par les deux parents pendant 20 à 23 jours (parfois jusqu'à 27). Lors des relais sur le nid, les deux adultes apportent fréquemment de nouveaux matériaux sous forme de végétaux aquatiques.
Le grèbe castagneux atteint la maturité sexuelle vers l'âge d'un an. La longévité de cet oiseau est estimée à 10 ou 15 ans : le record actuel est détenu par un individu bagué en Suisse qui a été recapturé, et son âge a ainsi été estimé à au moins 13 ans et 6 mois.
Le Grèbe castagneux niche dans 35 pays européens avec des effectifs estimés à 81 000 couples dont 2 500 à 3 000 en France (où 5 000 individus seraient présents en hiver), 650 à 800 couples en Belgique et 3 700 couples en Suisse (entre 1970 et 1980). Toutefois, cette espèce a fortement diminué sur le Léman en hiver avec plus de 6 000 individus vers 1967 et seulement 2 300 en 1987. 1 500 couples se reproduisent en Russie et 15 000 en Turquie.
Le Grèbe castagneux s’installera sur n’importe quel lac, étang, mare ou marais possédant une végétation assez dense sur ses rives. D'ailleurs, il peut se reproduire sur les étangs des parcs publics de grandes villes comme Londres et Amsterdam, ou dans des gravières ou fossés larges inondés, des réservoirs, voire dans des baies côtières abritées ou des estuaires.
Il niche essentiellement dans les zones humides des plaines et des plateaux mais aussi, localement, en moyenne montagne (jusqu'à 1300 m en Autriche et 1710 m en Suisse).
En été, il préfère les plans d’eau présentant une végétation suffisamment haute pour dissimuler son nid, mais en hiver, on peut le trouver dans des endroits plus dégagés. Les hivernants fréquentent en grand nombre les eaux libres des lacs et des cours d'eau. Ils se trouvent également sur les eaux saumâtres ou salées des estuaires, des golfes, des lagunes et des ports. Les plans d'eau urbains sont également utilisés. Du fait de son régime alimentaire moins piscivore que celui des autres grèbes, il se trouve assez fréquemment sur des plans d’eau de très petite taille. Les rassemblements hivernaux sont des dortoirs fréquentés d'année en année entre octobre et mars. Les oiseaux les rejoignent isolément ou en petits groupes. Le maximum connu est de 700 oiseaux sur un lac champenois.
Les populations vivant en Europe de l’Ouest et en Afrique du Nord sont sédentaires. Celles de l’Europe du Nord migrent vers le sud à la fin de l’été. Elles passent l’hiver dans la partie ouest de l’Europe, se mêlant aux populations résidentes. Les Grèbes castagneux forment alors de petits groupes qui se mêlent avec d’autres espèces d’oiseaux hivernants. De façon plus générale, seules les populations nichant dans les zones où l’eau gèle en hiver sont migratrices.
Le mot grèbe est utilisé pour désigner ce genre d’oiseau depuis au moins le XVIe siècle et serait d’origine savoyarde.
Le mot castagneux vient du latin castanea, la châtaigne, et serait une référence à la couleur châtain des joues et de la gorge de l’oiseau en été, ou à la forme très ronde de son corps.
En ce qui concerne le nom latin, Tachybaptus vient du grec tachus, rapide et baptizô, plonger. Le mot ruficollis vient du latin rufus, roux et collis, le cou.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant228.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine