LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#166 Message par saintluc »

Récapitulatif par ordre alphabétique page 1




Le Pluvier petit-gravelot ou Petit Gravelot ([youtube]Charadrius dubius[/youtube]) est une espèce d'oiseau aquatique du groupe des limicoles appartenant à la famille des Charadriidae. C'est une espèce très répandue en Europe continentale et en Asie.
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Cet oiseau mesure 15,5 à 18 cm pour une envergure de 32 à 35 cm. Il ne présente pas de dimorphisme sexuel.
Légèrement plus élancé que le Grand Gravelot, le Petit Gravelot a le bec entièrement sombre et un cercle orbitaire jaune en période nuptiale. Contrairement à cette espèce, il ne possède pas de barre alaire.
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N°893 - N°908 - N°1282
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N°1039
Cette espèce se reproduit en Eurasie et hiverne en Afrique au nord de l'équateur ainsi qu'aux Seychelles.
Cet oiseau niche dans l'intérieur des terres dans des gravières, sablières, étangs à sec ou des friches rases. Le nid est une simple dépression dans laquelle sont placés les œufs, ces derniers étant de la même couleur que le milieu pour éviter la prédation.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yl4bjTChe2c[/youtube]


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant176.mp3
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#167 Message par saintluc »

La Sarcelle d'été (Anas querquedula) est une espèce d'oiseau aquatique appartenant à la famille des Anatidae.

En Camargue, elle est connue sous le nom de cacharel, terme que le Nîmois Jean Bousquet adopta en 1962 pour nommer sa marque de prêt-à-porter Cacharel.
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Elle mesure 40 cm de long pour 65 cm d'envergure et un poids de 380 g. Le mâle revêt son plumage nuptial au printemps : de larges sourcils blancs et des scapulaires gris-bleu. En été, il adopte le même plumage que sa femelle mais garde des couvertures alaires bleu clair.Comme la Sarcelle d'hiver, cette espèce se lève facilement de l'eau avec bes battements d'ailes rapides un peu comme les échassiers.
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N°891 - N°1467 - Michel N°3177A

Elle niche dans une grande partie de l'Europe et l'Asie occidentale, mais est strictement migratrice, avec toute la population passant en Afrique australe et en Australasie en hiver, où elle peut former de grands troupeaux .
Son habitat de reproduction est les prairies adjacentes aux marais et aux lacs peu profonds de la steppe.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=E-d2UapCypQ[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant204.mp3
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#168 Message par saintluc »

Le Goéland brun (Larus fuscus) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Laridae.
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Cet oiseau vit sur la côte atlantique en Europe. Il est migrateur. Les Goélands bruns des Iles Britanniques hivernent en Afrique de l'Ouest. En hiver, cette espèce est également rencontrée régulièrement sur la Côte Est des États-Unis ; sans doute s'agit-il de populations qui se reproduisent en Islande.
Le Goéland brun se reproduit en colonies sur les côtes et au bord des lacs ; il fait son nid sur le sol ou au bord des falaises. Il pond normalement trois œufs. L'incubation dure 23 à 26 jours. Les jeunes peuvent voler à l'âge de 32 jours.
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N°221 - N°170 - N°899
l est d'une taille similaire ou légèrement inférieure au Goéland argenté. La seule espèce avec laquelle on puisse le confondre en Europe est le Goéland marin. Le Goéland brun est un peu plus petit, plus fin, avec des pattes jaunes et non rosâtres et des miroirs blancs plus petits en bout d'ailes. Les adultes ont les ailes et le dos noir ou gris foncé. Le bec est jaune avec un point rouge. La tête est plus grise en hiver, contrairement au Goéland marin.
Le cri du Goéland brun est un pleur comme celui du Goéland argenté (auquel il est apparenté).
Le Goéland brun est omnivore comme la plupart des Laridés : il se nourrit de charognes mais capture également de petites proies. Il est davantage piscivore que le Goéland argenté : déchets de poissons rejetés et poissons pris lorsque les bateaux remontent leurs filets.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=a73XDF1A72k[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant217.mp3
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#169 Message par saintluc »

La Mouette tridactyle (Rissa tridactyla) est une espèce d'oiseau de mer de la famille des laridés. Contrairement à la plupart des mouettes et goélands, il s'agit d'une espèce réellement hauturière qui ne s'approche du littoral que pour la reproduction. Celle-ci se déroule généralement au flanc de falaises verticales surplombant directement la mer. Elle ne vit que dans l'hémisphère nord, tant dans le Pacifique que dans l'Atlantique. Avec une population mondiale évaluée à plusieurs millions de couples, il s'agit d'un des oiseaux de mer les plus abondants de l'hémisphère nord.
Les mouettes tridactyles doivent leur nom à leurs pattes, pourvues de seulement trois doigts bien visibles, contre quatre chez les autres laridés (mouettes, goélands). Les nids, collés avec de la boue et des excréments durcis sur de très minimes aspérités des parois, sont extrêmement exigus. Les mœurs s'y prêtent : pas plus de deux œufs, donc deux poussins, contre trois pour les autres mouettes. Cloués à leur « balcon », les jeunes ne peuvent en sortir avant de savoir voler (à six semaines) et ils puisent directement leur ration de poissons prédigérés dans le bec des adultes. Leur plumage devient peu à peu plus foncé, et leur bec plus jaune, à l'approche de l'âge adulte. Deux sous-espèces sont distinguées par leur taille et leur plumage : Rissa tridactyla tridactyla trouvée dans l'Atlantique Nord et Rissa tridactyla pollicaris occupant le Pacifique Nord.
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La mouette tridactyle ressemble superficiellement au Goéland cendré par la taille et le plumage gris et blanc mais s'en distingue notamment par la pointe noire des ailes sans tache blanche ou de taille modeste (variabilité importante). Il n'y a pas de dimorphisme sexuel, mâle et femelle sont en tout point semblables : la différenciation ne peut se faire qu'à l'observation des comportements sexuels. Les mensurations et poids moyens des mâles sont légèrement plus élevés que chez les femelles.
L'adulte en plumage nuptial présente un manteau gris-bleu clair, des ailes gris clair aux extrémités ornées d'un triangle noir, tandis que le reste du corps, y compris la queue, est blanc. Le bec est jaune. Les pattes sont noirâtres et présentent parfois des traces jaunes ou même orange. Des adultes arborant des pattes rouge orangé, plus exceptionnellement rouge vif, sont rares mais réguliers dans l'Atlantique Nord. Les iris sont brun foncé.
La mue complète se déroule de juin à décembre. L'adulte arbore alors en plumage d'hiver une tache noire en croissant devant chaque œil tandis qu'une autre noirâtre marque l'arrière, la nuque et l'arrière du cou devenant gris-bleu et le bec jaune-verdâtre.
La mue partielle en mars et avril donne à l'adulte son plumage nuptial plus contrasté.
La mouette tridactyle est un laridé de taille relativement modeste. D'une longueur de 36 à 40 cm, cet oiseau a une envergure de 95 à 120 cm pour un poids de 340 à 500 g (400 g en moyenne). L'aile pliée mesure de 300 à 325 mm, la queue entre 112 à 127 mm ; le bec a une longueur de 33 à 38 mm et le tarse de 33 à 36 mm.
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La mouette tridactyle se nourrit essentiellement de poissons. Les espèces capturées sont variées : gobies, sprats, lançons, capelans, orphies, harengs, merlans, morues et lieus noirs notamment. Elle capture aussi des céphalopodes ou des crustacés tels que des crevettes, des balanes et des isopodes.
Aux îles Farne (nord-est de l'Angleterre), en période de reproduction, la mouette tridactyle consomme surtout des poissons (98 %) d'une taille comprise entre 25 et 175 mm : lançons (81 %), clupéidés (10 %) et gadidés (7 %).
Plus occasionnellement, elle peut se nourrir de vers de terre, de petits mammifères, voire de végétaux tels que plantes aquatiques, tubercules de pomme de terre ou graines lors de la saison de reproduction. En hiver, il lui arrive de capturer du plancton, et elle ne dédaigne pas les déchets de poisson rejetés par les bateaux de pêche8.
En période de reproduction, elle pêche assez près des côtes mais peut s'en éloigner jusqu'à une cinquantaine de kilomètres. Elle ne s'immerge pas totalement et préfère pêcher depuis la surface de l'eau.
Ces oiseaux nichent en colonies denses. Les plus petites colonies comptent rarement moins de 20 couples et correspondent souvent à des implantations récentes, les plus grandes comportent de 30 000 à 40 000 couples, et même souvent plus de 100 0008.
Sa sociabilité ne se réduit pas à sa propre espèce, et il est commun de voir les colonies de mouettes tridactyles proches de colonies d'autres oiseaux de mer tels que les guillemots, pingouins ou macareux.
En dehors de la saison de nidification, les oiseaux peuvent être seuls ou en petits groupes, ou se concentrer dans les zones riches en nourriture.
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N°223 - N°411 - PA N°19
Le mot « mouette » date du XIVè siècle ; il s'agit d'un diminutif de l'ancien anglais maew ou de l'ancien français maoe, termes qui désignaient ce type d'oiseau. Le terme latin Rissa vient du vieil islandais ritsa, qui désigne spécifiquement la mouette tridactyle, très commune en Islande. Quant aux termes tridactyle et tridactyla, qui ont la même signification, ils dérivent du grec ancien τρεῖς, « trois », et δάκτυλος, « doigt » et font explicitement référence à cette particularité de l'espèce.
Cette espèce niche sur les falaises côtières hautes et escarpées aux corniches étroites. Le nid peut parfois être installé sur un glacier ou un banc de neige s'ils recouvrent un site traditionnel de nidification, mais aussi sur des bâtiments publics, des quais, voire sur des zones plates rocheuses ou sableuses, parfois jusqu'à 20 km à l'intérieur des terres.
Lors de la mue, les individus fréquentent davantage les plages de sable, s'il en existe. Le reste de l'année, ils vivent en haute mer, généralement assez loin des côtes, dans les océans Atlantique et Pacifique, au niveau des zones tempérées ou tempérées froides de l'hémisphère Nord.
Les colonies reproductrices de la mouette tridactyle ont une distribution circumpolaire : elle niche sur les rivages des océans Arctique, Atlantique et Pacifique, entre le 40e degré de latitude nord (Portugal) jusqu'à des contrées quasi polaires, légèrement au dessus du 80e degré de latitude nord (archipel François-Joseph, Svalbard). Des individus erratiques ont cependant été signalés beaucoup plus au sud, notamment au niveau des îles du Cap-vert.
Ainsi, la mouette tridactyle se reproduit en Eurasie de la péninsule Ibérique (depuis 1975 seulement) jusqu'à la Sibérie : on la trouve en Allemagne (une seule colonie dans l'archipel d'Heligoland), au Danemark, en France, en Grande-Bretagne, en Irlande, en Islande, en Norvège et en Russie. Ses sites de nidification incluent aussi le Canada, le nord du Labrador, Terre-Neuve et le Groenland.
Dès la fin de la nidification, à partir de juillet ou août, les mouettes tridactyles commencent à se disperser. Elles se réunissent alors souvent sur des plages pour muer, en groupes nombreux, puis s'éloignent des côtes et gagnent la haute mer. Elles semblent suivre alors les bancs de harengs et de maquereaux, mais aussi les bateaux de pêche et les paquebots. Elles peuvent se concentrer en grand nombre dans les zones d'upwelling ou au niveau de bancs de poissons particulièrement riches. Elles retournent vers les sites de nidification parfois aussi tôt que le mois de janvier, ou plus tard si les conditions climatiques ne sont pas assez clémentes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=f1XgifbCUqM[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant220.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#170 Message par saintluc »

Le Goéland argenté (Larus argentatus) est une espèce d'oiseau de mer européen de taille moyenne de la famille des Laridae. Blanc à dos gris, il est génétiquement proche des autres goélands à tête blanche du genre Larus. Mâle et femelle sont presque identiques, mais le juvénile possède un plumage très différent et met quatre ans à acquérir son plumage d'adulte.
La taxonomie du goéland argenté, très complexe, a subi depuis la fin du xxe siècle des modifications importantes qui sont encore en discussion. Notamment, le goéland hudsonien vivant en Amérique du Nord, et le goéland de la Véga, asiatique, ont été séparés du goéland argenté européen, ou goéland argenté sensu stricto, depuis le début du xxie siècle.
Bon voilier et bon marcheur, le goéland est un omnivore opportuniste à tendance carnivore, qui n'hésite pas à devenir charognard, ou à pratiquer le cleptoparasitisme, voire le cannibalisme. Oiseau sociable, il niche en colonie et produit chaque année deux ou trois oisillons qui, s'ils parviennent à l'âge adulte, auront une probabilité de survie particulièrement élevée.
Les populations de goélands argentés ont connu une forte augmentation tout au long du xxe siècle. Cela a eu pour conséquence des heurts avec l'espèce humaine au niveau local, ou un impact négatif sur l'environnement, suscitant des opérations de régulation à l'échelle locale ou régionale. En dépit d'une stabilisation des effectifs au cours des dernières décennies, voire de déclins dans certaines régions, le goéland argenté reste un oiseau de mer très commun sur les côtes de France et de la plupart des pays d'Europe occidentale.
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Cet oiseau essentiellement blanc et gris a un corps assez puissant, et relativement court par rapport à la longueur de ses ailes. Tout comme de nombreux genres d'oiseaux de mer, aptes à planer aussi bien au ras de l'eau qu'en altitude, il a une envergure importante et des ailes étroites. Les pattes courtes, le bec comprimé latéralement, avec l'arête de la mandibule supérieure courbe, dénotent un oiseau de la famille des Laridés. La corpulence, la longueur égale des plumes de la queue (rectrices), le bec fort et légèrement crochu au bout ainsi que le motif des couleurs sur les rémiges primaires sont caractéristiques du genre Larus. La couleur gris moyen du dos, la couleur blanc pur de la tête, du cou, de la gorge et de la face inférieure, l'arête de la mandibule inférieure faisant un angle marqué, ainsi que les marques noires et blanches à l'extrémité de chaque aile, constituent des éléments caractéristiques de l'espèce. Le bec est jaune et présente une tache rouge sur la mandibule inférieure. La couleur des pattes palmées est rose chair. L'iris de l'œil est jaune pâle.
Le ton de gris du dos et l'importance des marques blanches et noires à la pointe des ailes, c'est-à-dire à l'extrémité des rémiges primaires sont variables selon les sous-espèces.
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Michel N°3689
Le plumage d'éclipse se met en place par une mue complète se déroulant entre mai et octobre. Il se caractérise par des stries longitudinales brun-gris sur la tête et la nuque. Cette modification du plumage est accompagnée d'une très légère modification de la couleur du bec et des pattes, qui deviennent un peu plus ternes. Ces stries disparaissent après une mue partielle qui se déroule entre janvier et avril, pour faire de nouveau place au plumage nuptial ; le bec et les pattes reprennent alors des couleurs plus vives.
Il n'y a pas de différence de plumage entre mâles et femelles, mais ces dernières sont généralement de dimensions plus réduites. Le goéland argenté mesure entre 55 et 67 cm de longueur pour une envergure de 130 à 160 cm, et pour un poids variant de 750 à 1 250 g. L'aile pliée mesure entre 410 et 450 mm chez le mâle, et entre 390 et 425 mm chez la femelle. La longueur de la queue varie de 160 à 180 mm, celle du bec de 47 à 60 mm et celle du tarse entre 63 et 68 mm.
Cet oiseau survole le littoral en vol plané, ailes étendues et tenues légèrement arquées, queue étalée. Le vol battu est puissant, aux battements soutenus. La vitesse moyenne de vol est d'environ 40 km/h.
Le goéland recherche souvent sa nourriture en marchant ou parfois en courant. Sa démarche est aisée, à peine dandinée, ses pas sont amples et ses enjambées font plus de 15 cm de longueur.
Il est par contre un assez piètre nageur pour un oiseau de mer : il se contente le plus souvent de flotter ou nager en surface. Il ne plonge guère à la poursuite de ses proies, même s'il est capable de s'immerger partiellement pour saisir des proies situées à faible profondeur.
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N°226 - N°842 - Michel N°2230
Le goéland argenté est un opportuniste qui consomme aussi bien du poisson que des invertébrés marins (mollusques, crustacés, polychètes, échinodermes…). Il consomme aussi des animaux capturés sur le continent, tels que des insectes et des vers de terre, des œufs d'oiseaux ou des poussins, et même de petits mammifères. Le goéland argenté exerce une forte pression de prédation sur les autres oiseaux de mer, notamment sur ceux nichant en colonie tels que les guillemots, sternes ou macareux, ainsi que sur d'autres espèces d'oiseaux (canards, limicoles…) qui nichent à proximité. Il n'hésite pas non plus à attraper un œuf ou un oisillon d'un autre goéland, y compris de son espèce, s'ils sont laissés sans surveillance. Sur certaines îles de la Frise orientale, comme Spiekeroog, ce sont jusqu'à 7 oisillons sur 10 qui sont victimes de cannibalisme. Mais il peut aussi être charognard ou se nourrir de déchets de poisson rejetés en mer par les bateaux de pêche, ou encore d'ordures récoltées dans les décharges publiques, voire à la sortie des égouts. Il se nourrit aussi de produits végétaux, comme des baies, des tubercules (par exemple des navets) ou des graines.
Cette grande diversité dans le régime alimentaire semble surtout valable à l'échelle de l'espèce : les individus ont souvent des comportements alimentaires plus spécialisés, et parfois assez étroitement limités. Une étude menée en rade de Brest a d'ailleurs montré que les femelles se nourrissaient plus volontiers de lombrics, alors que les mâles étaient dominants sur les décharges.
Cet oiseau très sociable quelle que soit la saison se nourrit et niche le plus souvent en groupe, voire en colonie. Les bandes de goélands argentés peuvent regrouper de quelques dizaines à quelques milliers d'individus. Cependant, au sein même de la colonie, la distance minimale tolérée entre deux nids est d'environ 2 m et chaque couple s'octroie un territoire mesurant d'une dizaine à une centaine de mètres carrés, à l'intérieur duquel tout intrus, y compris humain, est attaqué. Cette défense du territoire est assurée aussi bien par le mâle que par la femelle.
La sociabilité du goéland argenté peut s'étendre à d'autres espèces d'oiseaux de mer, avec lesquelles il se mêle volontiers, et il n'est pas rare de voir, sur une zone d'alimentation, des goélands argentés mêlés à diverses autres espèces de goélands, de mouettes ou de sternes. De même, ce goéland niche souvent à proximité d'autres espèces d'oiseaux de mer nichant en colonie (autres espèces de goélands, sternes, ou guillemots par exemple).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=F5lcTfpayJ4[/youtube]
Cet oiseau de mer niche sur les côtes et passe l'hiver soit non loin des sites de reproduction, soit davantage à l'intérieur des terres, au niveau d'estuaires, de lacs, de réservoirs et autres retenues d'eau, mais également dans des décharges publiques.
Le goéland argenté sensu stricto est un oiseau qui vit essentiellement dans la partie occidentale de l'Europe. On le trouve en Islande, au Royaume-Uni et le long des côtes de l'Europe continentale, du Portugal jusqu'à la partie européenne de la Russie. Son aire de répartition semble s'être étendue vers le sud depuis le xixe siècle, car autrefois rare au sud de la Bretagne, on le trouve maintenant jusqu'au nord de la péninsule ibérique. Les populations sont très souvent résidentes à l'année, bien que certains individus se dispersent en hiver. Des études menées sur l'île May semblent montrer que les juvéniles ont tendance, au cours de la dispersion hivernale, à se déplacer plus loin que les oiseaux plus âgés. Cependant, certaines des populations les plus nordiques de la sous-espèce argentatus réalisent une véritable migration vers le sud pour hiverner, le plus souvent en mer Baltique ou en mer du Nord, mais parfois jusqu'au sud de l'Europe (France, Espagne, Portugal et même occasionnellement en Italie).
Le goéland argenté sensu lato (c'est-à-dire si on inclut le goéland hudsonien et le goéland de la Véga) se trouve aussi en Amérique du Nord et en Asie orientale. Le goéland hudsonien vit en Amérique du Nord (Canada et États-Unis), mais les populations migratrices descendent vers le sud jusqu'au sud de l'Amérique centrale. Le goéland de la Véga niche dans la partie orientale de la Sibérie, mais migre en hiver jusqu'au Japon et au sud de la Chine.

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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#171 Message par saintluc »

Le Petit Pingouin, appelé également pingouin torda (Alca torda) est une espèce d'oiseau de la famille des alcidés. C'est le seul représentant du genre Alca. C’est un pingouin de l'Atlantique Nord.
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Les adultes sont noirs sur le dos et blancs sur le ventre, la poitrine et un bec de couleur noire. Une rayure blanche traverse le bout des ailes et du bec. En hiver, leur tête devient blanche. Ils mesurent entre 38 et 43 cm, ont une envergure de 60 à 69 cm et pèsent entre 500 et 750 grammes. Leur durée de vie moyenne est de 20 ans.

Ils volent plutôt bien malgré leurs ailes en sabre. Les pingouins sont également de bons voiliers sur de longues distances.
Ces oiseaux nichent principalement en colonies sur des falaises ou des côtes rocheuses de l'Atlantique nord. On les trouve le long des côtes de l'Amérique du Nord jusqu'au Maine et en Europe, de la Russie du Nord-Ouest jusqu' au Nord de la France.

Les oiseaux d'Amérique du Nord migrent en hiver jusqu'en Nouvelle-Angleterre, alors que ceux d'Europe sont, pour beaucoup, sédentaires (certains vont jusqu'en Méditerranée occidentale).

La majorité des petits pingouins nicheraient en Islande. Ils nichent souvent côte à côte avec le guillemot de Troïl.

Ils pêchent sous l'eau du poisson, comme le lançon, le hareng et le capelan, quelques crustacés et parfois des vers marins.
ImageImageImage
N°227 - N°600 - N°813
Les pingouins torda ne peuvent guère marcher sur leurs pattes mal adaptées, qui reposent sur leurs tarses et sont placées très en arrière du tronc. Les adultes restent plus souvent tout au bord de leurs plongeoirs surplombant la mer où ils se laissent tomber en voletant pour aller pêcher sous l'eau. Courtes et arrondies, leurs ailes ne leur permettent que des essors vifs et brefs, sans vol glissé ni plané. Trop pesant en l'air pour sa surface de voilure, sous l'eau le torda fait de ce handicap un avantage : il atteint des profondeurs inaccessibles aux mouettes et goélands, utilisant alors ses ailes comme des nageoires.

L'œuf unique est pondu entre la mi-mai et la fin juin à même le rocher, au fond d'une anfractuosité. Il est piriforme comme celui du guillemot de Troïl. Le petit est également nourri de poissons, mollusques et crustacés. Passant huit mois sur douze dans l'eau, cette espèce, qui hiverne surtout en mer du Nord, est une des plus menacées par la pollution.
La femelle pond un seul gros œuf, conique afin d'éviter qu'il glisse en bas des falaises, gris avec des taches sombres, à même le sol. La période de couvaison dure d’août à février. Le nid est un trou creusé par le père sous un arbuste ou un rocher. Les parents couvent à tour de rôle pendant 26 à 32 jours. Parfois, pendant 8 jours, ils nourrissent les petits la nuit. Ces derniers vont en mer vers l’âge de 8 semaines. Adultes, ils reviennent où ils sont nés pour trouver leur partenaire après avoir passé 2 ou 3 ans à courir les océans.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=pNU3Tkb8GN0[/youtube]

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#172 Message par saintluc »

Guillemot de Troïl (Uria aalge), aussi connu sous le nom de Guillemot marmette au Canada (Uria aalge), est une espèce d'oiseau marin de la famille des alcidés.
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À première vue, le guillemot marmette ressemble à un petit manchot. Il se tient d'ailleurs debout comme un manchot lorsqu'il est à terre. Les adultes mesurent de 38 à 46 cm de longueur, avec une envergure d'aile de 61 à 73 cm. Ils ont la tête, le dos et les ailes brun foncé, presque noirs, et le dessous du corps blanc. Leur long bec foncé est mince et pointu et leur queue, également foncée, est courte et arrondie. Certains individus de l'Atlantique nord présentent la forme dite « bridée », avec un cercle oculaire blanc et une ligne blanche qui s'étire derrière l'œil. Le plumage d'hiver est presque identique, sauf que la gorge et les joues deviennent blanches et une ligne foncée apparaît derrière l'œil.
Image
N°242
Le guillemot marmette niche sur des îles, des rivages, des falaises et des pitons rocheux sur les côtes de l'Atlantique et du Pacifique nord, en Amérique du Nord et en Europe de l'ouest. Pendant la période de reproduction, on le retrouve sur la côte nord du Pacifique en Alaska, en Colombie-Britannique et vers le sud jusqu'au centre de la Californie et le nord du Japon, ainsi que sur les côtes de l'Atlantique nord, du Labrador jusqu'en Nouvelle-Écosse, et de la Norvège jusqu'au Portugal. En France, quelques couples nichent encore dans la réserve du Cap Sizun, dans le Finistère, dans la réserve naturelle des Sept-Îles au large de Perros Guirec ainsi que dans les falaises du Cap Fréhel dans les Côtes-d'Armor.

Certains oiseaux sont des résidents permanents, mais pendant l'hiver, les oiseaux nordiques migrent vers le sud pour trouver des eaux libres de glace jusqu'en Nouvelle-Angleterre, au sud de la Californie et à l'ouest de la Méditerranée.
Le guillemot marmette est une espèce pélagique, qui passe presque tout son temps en mer, sauf pendant la période de reproduction. Il cherche sa nourriture en « volant » littéralement sous l'eau à l'aide de ses puissantes ailes. Il se nourrit surtout de petits poissons de banc (200 mm de long au maximum), mais aussi de quelques crustacés, de vers marins et de calmars. Il plonge souvent jusqu'à 30 m de profondeur, mais on a enregistré des plongeons de plus de 150 m.

Cet oiseau niche généralement en colonies denses et pond son unique œuf directement sur le roc ou le sol. Les œufs ont la forme d'une poire, de telle façon qu'ils pivotent sur eux-mêmes lorsqu'ils sont dérangés, et ne tombent pas en bas de la falaise. Leurs couleurs et leurs motifs varient, probablement pour aider les adultes à les reconnaître. Dès qu'il atteint deux semaines, le jeune n'est plus gavé (de poissons) au nid par ses parents. C'est sur l'eau que ses parents le nourriront jusqu'à l'achèvement de sa croissance (la taille d'un gros canard), vers la fin de l'été.

Le guillemot de Troïl s'installe volontiers en colonies à mi-hauteur des falaises.

On ne trouve plus en France que 150 couples, confinés aux côtes nord de la Bretagne, où la pollution pétrolière les menace gravement. Aux îles Britanniques, c'est, avec 570 000 couples nicheurs, l'oiseau de mer le plus commun. Après quelques migrations vers le sud, les adultes deviennent presque sédentaires.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=08YdfSq8qTc[/youtube]

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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#173 Message par saintluc »

Chevalier gambette (Tringa totanus) est une espèce d'oiseau limicole de la famille des scolopacidés.
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Le Chevalier gambette est un petit limicole d'environ 25 à 30 cm, aux pattes rouge vif et au plumage à dominante brun gris. En plumage nuptial, le dos et le dessus des ailes sont gris foncé à brun, de même que la tête et le cou. Le ventre et la poitrine sont blancs tachetés de noir. À l'automne, les parties sombres s'éclaircissent pour devenir gris clair, les taches du ventre disparaissent. Il peut alors être confondu avec le Chevalier arlequin. Ce sont les deux seuls limicoles de cette taille à avoir les pattes rouges. Le Chevalier gambette s'en distingue principalement par un bec un peu plus court, et par une large bande blanche à l'arrière de l'aile visible en vol, qui le distingue immédiatement de tous les autres limicoles. Il est fréquemment appelé " pieds rouges " dans certaines régions à cause de la couleur de ses pattes.
ImageImageImage
N°243 - N°765 - N°1218
Le Chevalier gambette se rencontre essentiellement dans des zones humides et salées, le plus souvent sur des vasières dans lesquelles il se nourrit de vers et de petits crustacés. Souvent solitaire, on peut néanmoins le trouver en groupes de quelques dizaines à plusieurs centaines d'individus dans les estuaires, ou accompagné de chevaliers aboyeurs, de chevaliers arlequins ou de barges rousses et barges à queue noire. Nicheur dans certaines régions (Camargue, Vendée...), il est un visiteur d'hiver et surtout un migrateur très commun sur les côtes françaises.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0PhoRv_u2Ic[/youtube]


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant172.mp3
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#174 Message par saintluc »

Cygne tuberculé ou Cygne muet (Cygnus olor) est une espèce d'oiseau de la famille des anatidés. Le premier nom de l'animal provient de la bosse qu'il a sur le bec, appelé tubercule ; le second du fait qu'il émet de rares cris plutôt de faible puissance.

C'est l'un des plus lourds oiseaux capables de voler, les mâles pesant en moyenne environ 10,2 kg et les femelles environ 8,4 kg. Les adultes mesurent de 125 à 170 cm de long avec une envergure de 200 à 240 cm. Il existe un morphe blanc dit cygne blanc polonais qui apparaît dans toutes les populations. Les juvéniles peuvent se déplacer en groupe mais les couples sont monogames. Le Cygne tuberculé peut devenir agressif, surtout lors de la période de nidification.

La population mondiale est estimée entre 600 000 et 620 000 individus. C'est le cygne le plus commun en Europe en été, en particulier dans le Nord de la France. Certains de ces oiseaux y sont considérés comme domestiques. Il est aussi présent en Grande-Bretagne, au nord et dans le centre de l'Europe, au nord et dans le centre de l'Asie. Il a été introduit en Amérique du Nord, en Afrique du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Dans ces pays, il est souvent considéré comme une espèce nuisible ou invasive. On le rencontre également de manière sporadique en Asie, jusqu'en Chine.

Cette espèce qui est res nullius en France, est l'animal du roi au Royaume-Uni et le symbole de la monarchie au Danemark. Elle fait partie des espèces sauvages sensibles à la souche H5N1 du virus responsable de la grippe aviaire.
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Les adultes mesurent de 125 à 170 cm de long (dont la moitié seulement pour le corps) pour une envergure de 200 à 240 cm. Sur terre, ils peuvent atteindre 1,2 m de haut. Les mâles sont plus grands que les femelles (ainsi leur longueur de cou mesurée depuis l'angle du bréchet est de 82,5 cm contre 75,5 cm).

Le Cygne tuberculé est l'un des plus lourds oiseaux capables de voler, les mâles pesant en moyenne environ 10,2 kg (mais jusqu'à 23 kg), les femelles environ 8,4 kg et les jeunes à l'envol entre 6 et 8 kg.

Le plumage des adultes est blanc. Les yeux sont de couleur noisette. Les lores de l'adulte sont dénudés, cunéiformes et de couleur noire. Le bec est orange avec un onglet noir au bout. Une bosse noire est présente à la base : le tubercule. Celui-ci est généralement plus gros chez le mâle en période de reproduction.
Étant donné que les courtes pattes sont placées juste avant la queue, cette espèce marche de façon maladroite. Par contre, les adultes peuvent courir assez vite lorsqu'ils se sentent menacés.

Le cygne tuberculé peut prendre son envol à partir du sol ou d'un plan d'eau. Il a besoin de courir sur une distance de 8 à 10 mètres avant de pouvoir s'envoler. Il peut voler à une vitesse de 80,5 km/h et ne dépassera pas une altitude de 150 m. Les grands groupes utilisent la formation en V. Le cygne tuberculé se pose généralement sur l'eau mais utilise à l'occasion la terre ferme ou la glace.

Cette espèce se déplace sur l'eau aisément. Les ailes sont souvent légèrement élevées ce qui lui permet d'être poussé par les vents. Les adultes peuvent plonger jusqu'à une profondeur de 10 m. Lors de la mue, les individus poussent l'eau avec leurs ailes pour se déplacer plus rapidement.
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N°1143 - Michel N°2438

Les jeunes se promènent souvent sur le dos de leurs parents.
Elle est constituée principalement de plantes aquatiques submergées comme l'élodée du Canada, des joncs, des characées du genre Chara, des algues vertes mais aussi des feuilles de jeunes saules. Le cygne tuberculé consomme dans une moindre proportion plusieurs espèces d'amphibiens, de mollusques et de petits organismes aquatiques. Au Michigan, les cygnes se nourrissent de matière animale surtout en période de mue ou tôt au printemps alors que la végétation est plus rare. Le cygne tuberculé préfère les plans d'eau dont la profondeur lui permet d'atteindre le fond (jusqu'à un mètre) avec son long cou. Le cygne tuberculé se nourrit aussi au sol de plantes terrestres, de graminées et de quelques invertébrés (petits escargots, limaces ou insectes mangés avec les feuilles qu'il ingère).
Il utilise trois méthodes pour se nourrir : l'alimentation en surface, le plongeon de la tête et du cou et le plongeon du corps. Lors de l'alimentation en surface, le bec est maintenu à l'horizontale et filtre l'eau. Cette méthode est utilisée de 51 à plus de 60 % du temps. Le plongeon de la tête et du cou peut durer 10 sec ; le corps est alors maintenu à l'horizontale à la surface. Lors du plongeon du corps, tout le corps est submergé sauf la queue et les pattes. Les cygneaux peuvent plonger sous la surface de l'eau.

Lorsque la profondeur le permet et au-dessus des fonds vaseux, il agite les pattes sous l'eau. Ce mouvement creuse un entonnoir où les organismes les plus lourds s'accumulent, étant alors plus faciles à manger. Ce faisant il peut ingérer de la grenaille de plomb de chasse, et mourir de saturnisme (ce qui est une cause fréquente de mortalité des cygnes sur les zones fortement chassées).

La ration quotidienne a été estimée comprise entre 3,6 et 4 kg pour des adultes en cours de mue.
ImageImageImage
N°244 - N°512 - N°514
Le cygne tuberculé est agressif envers les intrus sur son territoire. Mais il peut être apprivoisable quand on leur donne souvent du pain et même quand on lui donne dans le bec. Le cygne tuberculé montre son agressivité en battant des ailes et en frappant l'eau avec ses pieds palmés, ce qui produit un son pouvant s'entendre à plusieurs centaines de mètres. Lors des confrontations, l'adulte (généralement le mâle mais parfois la femelle) poursuit son rival avec la tête et le cou posés sur le corps, les ailes relevées et le bec pointé vers l'avant et près du cou. Cette posture est caractéristique des interactions agressives chez le cygne tuberculé , ils s'entremêlent le cou et se mordent l'un l'autre le dos et le cou. Le mâle dominant peut monter sur son rival, utiliser ses pattes et son cou pour pousser l'autre cygne sous l'eau jusqu'à ce que celui-ci abandonne le combat ou se noie.

Il est possible d'observer des bandes de plus de cent individus. Ces grands groupes sont généralement constitués de juvéniles non appariés. Il arrive également que les groupes familiaux restent ensemble pendant l'hiver.
Le Cygne tuberculé préfère les plans d'eau calmes avec des berges peu profondes et avec de nombreuses plantes émergentes. Il tolère bien les habitats eutrophiques.
La répartition des populations établies du cygne tuberculé couvre le nord et le centre de l'Eurasie ce qui inclut les Îles Britanniques, le sud de la Scandinavie, le sud-est de la Russie, le centre de l'Europe, la Turquie, les Balkans, le Kazakhstan, le Sud-Est de la Sibérie et le nord de la Chine. Il niche également en Amérique du Nord, plus spécifiquement le long de la côte de l'Atlantique, dans les Grands Lacs et au sud de la Colombie-Britannique.

Son occurrence est accidentelle en Espagne, en Hongrie, en Irak, en Jordanie, en Égypte, à Chypre, à Malte et aux Açores. Des individus en semi-liberté sont également présents dans plusieurs localités en Amérique du Nord.

En Eurasie, cette espèce est soit migratrice soit sédentaire. Les mouvements saisonniers sont influencés par les conditions climatiques. L'aire d'hivernage s'étend du nord de l'Afrique jusqu'à l'Inde et le sud-est de la Chine.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=oGlyUNN4qRs[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant268.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#175 Message par saintluc »

La Perdrix grise (Perdix perdix) est une espèce d'oiseau gallinacé, appartenant à la famille des Phasianidae, de l'ordre des Galliformes.
Elle est considérée comme chassable (gibier) dans certains pays, mais a depuis une cinquantaine d'années fortement régressé, et même disparu d'une partie importante de son aire naturelle de répartition.
Cette perdrix est essentiellement aujourd'hui trouvée sur des milieux ouverts, le plus souvent des terres agricoles d'Europe de l'ouest et d'Asie. Elle était autrefois largement présente en Amérique du Nord et est encore commune dans certaines régions du sud du Canada et du nord des États-Unis. Les femelles peuvent pondre jusqu'à vingt œufs dans un nid construit au sol, souvent en marge d'un champ de céréales, et plus communément blé d'hiver en Amérique du Nord. Comme beaucoup d'espèces appartenant à cette famille, c'est un oiseau non migrateur (sédentaire) terrestre, qui vit en petites bandes, sauf en saison de reproduction. Elle peut effectuer de petites migrations locales pour fuir une météorologie difficile avant de regagner son habitat.
Image
Taille : Oiseau à la silhouette arrondie, à queue et ailes courtes. Il pèse adulte 350 à 400 grammes, pour une taille de 28 à 32 cm de long. Le bec est court et clair, arrondi et pointant légèrement vers le bas.
La tête est ronde. L'œil est foncé à la paupière inférieure ornée de rouge.
Couleur : gris bleuté, ocrée à brunâtre sur les ailes et les côtés de la tête, rectrices de couleur châtain, sous-caudales blanchâtres, flancs et poitrine gris, ventre blanc, généralement marqué d'une forme de fer à cheval brun-rouille chez les mâles et chez un grand nombre de femelles (le "fer à cheval" est plus petit et moins marqué chez la femelle). Les pattes et leurs doigts sont jaunâtres chez le jeune et gris-bleu chez l’adulte.
En période nuptiale, la couleur de la tête vire à l'orangé. Le cou et le haut du torse se parent de fines rayures alternant le gris et le gris clair. Les flancs se rayent de châtain et blanc.
Le duvet du poussin est gris sur le dessous et gris jaunâtre sur le dessus. Le juvénile a un plumage plus terne que l'adulte, brun jaunâtre et le bec foncé (et plus long ; adapté au régime insectivore) que celui de l'adulte.
kieerr-ik est le chant commun souvent émis la nuit. De jour le motif est plutôt «ker/uit, ker/uit» ou «kirric-kirric» et en vol «ripripriprip-rip-rip-rip». Cri d'alarme : «pitt pitt pitt». La perdrix est plus loquace en groupe et en vol.
Selon les auteurs et les régions, on dit que la perdrix grise brourit, cacabe, glousse, pirouitte, rappelle...
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Michel N°1693
Les vols sont généralement courts. Les battements d'ailes sont bruyants, mais interrompus de vols planés. La perdrix grise peut décontenancer ses prédateurs par de brusques plongées vers le sol ou des virevoltes et virages sur l'aile.
Après une parade nuptiale et un accouplement, la femelle pond 15 œufs en moyenne (10 à 20) en mai. Les œufs (brun-verdâtre/olivâtre) sont pondus sur plusieurs jours.
La femelle les couve durant 21 à 26 jours, seule. Si elle quitte le nid, elle recouvre partiellement les oeufs de plantes ou feuilles mortes. Après l'éclosion (en juin ou début juillet), les poussins sont nourris d'insectes par les deux parents puis peu à peu de graines qu'ils apprennent ensuite à trouver seuls.
Les poussins savent effectuer de très petits vols dès 10 à 12 jours d'âge, puis des vols.
ImageImageImage
N°387 - N°1303 - Michel N°1119

Milieux ouverts de la montagne (2500 m) jusqu'aux plaines cultivées (céréales, betterave, pomme de terre), ou zone bocagère et de bosquets. Elle semble fuir les zones humides et la forêt dense. par rapport à d'autres perdrix, même si elle voisine volontiers avec la perdrix rouge, elle semble préférer les climats plus frais que ceux de la zones méditerranéenne ou pyrénéenne où on ne la trouve qu'en montagne.
Elle vit en couple ou trio de la fin d'hiver au printemps ou le reste de l'année en bandes dites "compagnies". Les compagnies rassemblent une ou quelques familles (adultes et jeunes et adultes sans jeunes).
C'est une espèce légèrement lucifuge, qui semble s'activer les jours nuageux et qui se nourrit le plus à l'aube et au crépuscule.
Quand on les dérange, comme la plupart des oiseaux de ce type, les perdrix se sauvent en courant.
L'adulte est souvent réputé granivore (et les chasseurs les alimentent avec des agrainoirs), mais dans la nature, ils seraient plutôt omnivores, consommant aussi des végétaux (dont de petits fruits et baies), et de petits animaux (vers, invertébrés divers). Seuls les poussins sont nettement insectivores. Les 10 premiers jours de vie, le jeune ne peut chasser seul les insectes. Les parents les nourrissent d'invertébrés durant deux à trois semaines, puis les conduiront vers les champs de céréales ou vers d'autres graminées dans la montagne, sous les haies, etc., où ils sont susceptibles de fouiller le milieu pour y trouver des insectes et d'autres aliments. Si l'espèce a pu parfois être considérée comme "nuisible" en raison des grains qu'elle peut consommer, les jeunes jouent un rôle utile en débarrassant les champs des insectes. Un grand nombre des jeunes mourront avant de pouvoir se reproduire, victimes de leurs prédateurs naturels ou de maladie, ou empoisonnés par les pesticides (ou faute d'insectes à manger en quantité suffisante).


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant119.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#176 Message par saintluc »

Le Traquet oreillard (Oenanthe hispanica) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Muscicapidae.

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Un peu plus svelte que le traquet motteux, avec une queue légèrement plus longue, le traquet oreillard affiche un croupion dont le blanc s'étend un peu plus haut sur le dos, ce qui renforce l'impression de longue queue en vol. La barre noire terminale de la queue est moins large que chez le traquet motteux, s'interrompant au niveau des rectrices internes. Des oiseaux à gorge blanche (oreillards) ou à gorge noire (stapazins) existent sur toute l'étendue de l'aire de distribution, même si les stapazins prédominent généralement dans la partie est.

Au printemps et en été, les mâles sont immédiatement identifiables à leurs parties supérieures chamois qui contrastent avec les ailes, les couvertures sous-alaires, les scapulaires et le masque facial noirs. Ce contraste est encore plus remarquable chez les nombreux oiseaux dont l'usure rend le dessus presque blanc ou chez les individus de forme stapazin qui possèdent en plus une gorge noire. La gorge noire est normalement nettement séparée du noir de l'aile, cependant elle peut sembler le rejoindre lorsque l'oiseau adopte une position voûtée. Il peut alors être confondu avec un traquet de Finsch. La race orientale (melanoleuca) présente un peu plus de noir à la gorge et les individus extrêmes peuvent donner l'impression que ce noir atteint parfois l'aile, ce qui entraîne la même confusion. En plumage d'automne frais, cette race est globalement plus chamois brunâtre, en particulier sur les parties supérieures. Des liserés pâles se superposent sur le noir des ailes et des scapulaires mais ils sont plus étroits que chez le traquet motteux.
ImageImageImage
N°607 - N°488 - N°817
Les femelles et les mâles de première année possèdent une livrée assez variable, tant en ce qui concerne la coloration des parties supérieures que le dessin de la tête. Certains individus peuvent s'avérer assez délicats à identifier. Ils ressemblent aux catégories correspondantes du traquet motteux mais ils ont souvent une gorge noirâtre et une bande pectorale chamois-fauve caractéristique qui est plus sombre sur les côtés et nettement délimitée du blanc des parties inférieures. La tête semble plus uniforme avec des lores plus pâles et un sourcil moins évident ou absent. Les parotiques sont souvent marqués d'une tache circulaire brun chaud plus distincte.
Ce traquet localement commun niche sur les coteaux broussailleux et rocailleux et les affleurements rocheux des steppes. On le trouve localement dans les falaises côtières et les bâtiments de pierre en bordure des cultures. Il affectionne généralement toutes sortes de paysages arides ouverts avec une légère couverture boisée, les chaudes plaines rocailleuses, les sols caillouteux, les collines calcaires, les versants avec éboulis, les vallées sèches et les vignes avec remblais pierreux. Au passage, peu de changements notables, on peut le rencontrer dans les cultures ou tout autre milieu ouvert avec des buissons.
Le traquet oreillard occupe principalement le pourtour du bassin méditerranéen. La race type (hispanica hispanica) vit en Afrique du Nord, du sud-ouest de l'Europe jusqu'au centre de l'Italie et au nord-ouest de l'ex-Yougoslavie. Elle est remplacée plus à l'est, en Grèce et dans les Balkans, en Turquie, au Moyen-Orient et dans le Caucase, par la race melanoleuca.

Comportements : Comme le traquet pie, le traquet oreillard passe plus de temps perché sur les buissons et sur les arbres que le traquet motteux. Au sol, il sautille plus qu'il ne court. Le traquet oreillard est un oiseau migrateur qui passe l'hiver dans les savanes semi-désertiques recouvertes d'acacias du sud du Sahara. Les populations qui nichent dans le sud-ouest de l'Europe et en Afrique du Nord migrent vers le sud, notamment dans le nord du Sénégal, le sud-ouest de la Mauritanie et le Mali. Les populations de l'est on tendance à remplacer la race nominale sur leurs quartiers d'hivernage.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=1RmHNEbWWi0[/youtube]
Nidification : La période de reproduction se déroule d'avril à juin en Algérie et en Tunisie, d'avril à mai en Espagne, début mai en Grèce et en avril en Arménie. Le nid est situé sur le sol, dans un trou peu profond, sous une pierre, dans la végétation épaisse ou à la base d'un buisson bien fourni. C'est une construction en forme de coupe garnie intérieurement de fines fibres végétales et de crins. La structure extérieure est composée principalement d'herbes et de mousses. La femelle pond 4 ou 5 oeufs de forme subelliptique, lisses et brillants. Leur couleur est bleu pâle, avec de fines marques brun rougeâtre formant un capuchon sur la partie la plus large. L'incubation, qui dure 13 ou 14 jours, est assurée par la femelle seule.
Image
Régime : Les traquets oreillards se nourrissent presque exclusivement d'insectes qu'ils capturent surtout sur le sol nu ou dans la végétation basse. Ils repèrent habituellement leurs proies d'un perchoir. Leur poids léger leur permet de se poser sur des branches frêles qui ne sont pas accessibles par les traquets de taille supérieure. Ils effectuent aussi de brèves poursuites à partir de leur perchoir et ils attrapent les insectes au vol à la manière d'un gobemouche.


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant025.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#177 Message par saintluc »

Iranie à gorge blanche (Irania gutturalis) est une espèce d'oiseau de la famille des Turdidés.
Image
Elle est accidentelle en Europe de l'ouest et du nord.
Image
N°606
Le seul cas pour l'Europe centrale concerne un oiseau en 2000 en Engadine en Suisse.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=f76u438VVEo[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#178 Message par saintluc »

Le Cygne noir (Cygnus atratus) est un cygne qui doit son nom à la coloration de son plumage. Il est originaire d'Australie où il niche en colonies très denses contrairement au cygne tuberculé.
Image

Il fréquente les grands lacs généralement peu profonds. Le cygne noir peut être rencontré sur certains plans d'eau, dans des parcs en Europe, il a également été introduit en Nouvelle-Zélande.
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N°513
La population mondiale est estimée entre 300 000 et 500 000 individus.

La variété argentée est considérée comme domestique.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Ak_VXUeQiU0[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#179 Message par saintluc »

Le fuligule morillon (Aythya fuligula) est une espèce de canard plongeur appartenant à la famille des anatidés.
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C'est un canard de 40 à 47 cm de long avec une envergure de 67 à 72 cm, pesant entre 550 et 900 g, donc un peu plus petit qu'un fuligule milouin par exemple.
Image
N°1773
Le mâle a un plumage noir brillant et des flancs blancs, ainsi qu'une fine huppe noire de 5 cm et retombante. La femelle est uniformément brune (parfois avec un anneau blanchâtre autour du bec) avec une huppe plus courte. En vol, cette espèce est reconnaissable grâce à une barre alaire blanche.
Il se rencontre dans toute l'Europe et une partie de l'ouest de l'Asie, comme dans le Caucase. C'est principalement un migrateur, il passe l'hiver dans le sud et passe l'été au nord et au centre de l'Europe (îles britanniques, Islande, Scandinavie).
ImageImageImage
N°21 - N°982 - N°1455
Le fuligule morillon fréquente les eaux libres ainsi que les rivières larges.
C'est un oiseau grégaire, qui forme de larges bandes en hiver. Il vit avec d'autres canards plongeurs, notamment les fuligules milouins ainsi qu'avec les foulques. Bon plongeur, il peut descendre jusqu'à plusieurs mètres de profondeur.
Il se nourrit principalement en plongeant d'insectes, de mollusques, de têtards, de petites grenouilles, de petits poissons, de crustacés et de végétation aquatique.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=d6FvragquhI[/youtube]
La femelle pond une couvée par an de 8 à 11 œufs entre mars et mai. Le nid est au sol, près de l'eau bien caché. Il est fait d'herbes, de jonc et de duvet de la femelle.
En France, le fuligule morillon est une espèce chassable mais interdite à la vente.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant271.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#180 Message par saintluc »

La Macreuse brune (Melanitta fusca) est une espèce de canard plongeur marin de la famille des anatidés.
C'est un canard de 51 à 58 cm de long avec une envergure de 80 à 90 cm, pesant entre 1 100 et 2 000 g.
Image
Le mâle est complètement noir avec une petite tache blanche sous l'œil. La base de l'aile est également blanche mais c'est surtout visible en vol. Le bec est noir et jaune orangé. Les pattes sont rouges.

La femelle est brun noir avec des bordures plus claires sur le dos et des liserés blancs sur la poitrine. Son bec est noir. Elle a deux taches blanchâtres sur le côté de la tête.
En Europe, elle vit dans l'hémisphère Nord, en Scandinavie, dans le nord de la Russie et de la Sibérie. Elle migre mais en restant assez proche des lieux de reproduction, surtout si la glace ne prend pas. On les trouve dans le nord-ouest de l'Europe, le long de la mer Baltique, mer du Nord et océan Atlantique jusqu'au golfe de Gascogne, ainsi qu'en mer Caspienne et en mer Noire. On les trouve en plus petit nombre à l'intérieur du continent, notamment en Suisse (environ 100 individus chaque hiver).
ImageImage
N°22 - N°1772
La Macreuse brune niche dans la toundra ou au bord des lacs glaciaires du grand nord et plus encore dans la taïga. En hiver, elle est présente principalement sur les côtes marines, mais on peut la trouver sur les bords des grands lacs ou des fleuves.
La Macreuse brune ne s'associe guère aux autres canards, à l'exception de la Macreuse noire. Tout comme celle-ci, elle effectue des migrations de mue. A partir d'août, les mâles et les immatures se regroupent sur les lacs de l'ouest sibérien et en Laponie. Le rassemblement le plus important est celui du Kattegat au large du Danemark avec 45 000 individus (dont 80 % de mâles). Les femelles adultes n'arrivent qu'en septembre et octobre.
C'est un excellent plongeur. Elle plonge avec les ailes entrouvertes, pendant une minute, voire plus et peut s'enfoncer jusqu'à 12 mètres, mais entre 3 et 5 mètres est le plus courant. Elle se nourrit principalement de mollusques, de crustacés, d'oursins et d'étoiles de mer, et en été de d'insectes aquatiques et de petits poissons. Elle complète cela avec des végétaux.
La femelle pond une couvée par an de 6 à 10 œufs en mai-juin. Le nid est près de l'eau sur le sol à l'abri de buissons ou de grands végétaux. Il est fait avec des brindilles et du duvet de la femelle.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=5zveD_wNM1w[/youtube]
Le duvet est utilisé depuis longtemps par les peuples vivant dans le grand nord. Il est récolté dans les nids après le départ des petits. Il est utilisé pour confectionner des vêtements chauds.
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant276.mp3
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