LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#136 Message par saintluc »

Récapitulatif par ordre alphabétique page 1









Rossignol progné - Luscinia luscinia
La confusion est possible avec le rossignol philomèle, bien qu'en principe le rossignol progné soit un peu moins roux à la queue et au croupion. La tête est plus arrondie, le cercle oculaire moins proéminent, le trait malaire plus marqué et les commissures jaunes du bec plus visibles. Le plumage est un peu plus terne, d'un brun un peu plus grisâtre sur le dos. Le dessous blanchâtre est plus ou moins finement rayé (effet dû aux tiges des plumes pectorales), ce qui facilite l'identification. Les premières primaires sont très courtes, cachées sous les couvertures primaires. En général, huit pointes de primaires sont visibles (et non sept comme chez le rossignol philomèle).
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Le rossignol progné fréquente les mêmes types de terrain que son cousin, le rossignol philomèle, appréciant les broussailles et les buissons hauts et touffus des grandes forêts obscures, dont le sol meuble est couvert d'une épaisse couche de feuilles mortes en putréfaction. Il marque une préférence certaine pour les noisetiers. L'habitat de cet oiseau comprend également les rives abritées, ainsi que les parcs touffus et les jardins.
Distribution : Son aire de nidification se situe au nord et à l'est de l'Europe où il remplace le rossignol philomèle : sud de la Scandinavie, partie méridionale de la Finlande, Pologne, Pays Baltes, Biélorussie, Ukraine, Russie Occidentale, nord de la Roumanie. Il hiverne en Afrique Méridionale. Il est très rare et on peut difficilement l'observer en France.
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N°1442 - Michel N°705 - N°480
Le rossignol progné est une espèce migratrice qui passe tout l'hiver en Afrique, au sud de l'équateur. Les principales routes de migration survolent le bassin est de la Méditerranée et notamment Chypre. La route la plus orientale passe au-dessus de la mer Caspienne, de l'Iraq et de l'Iran. L'entrée en Afrique s'effectue par l'Egypte ou par la mer Rouge.
Il se nourrit principalement d'arthropodes mais également d'une petite quantité de baies et de fruits récoltés surtout au sol. Il se déplace en sautillant, fouillant la litière de feuilles et l'herbe des prairies comme un petit monticole. Il recherche également sa nourriture au pied des arbustes, dans la partie sommitale des arbres. Il peut attraper des insectes en vol après une courte poursuite et se cramponner aux troncs à la manière d'une mésange.
source: oiseaux. net
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZJqGH5_ydXk[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant340.mp3
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#137 Message par saintluc »

Le Coucou gris (Cuculus canorus) est une espèce d'oiseau de la famille des cuculidés dénommé d'après son chant.

Migrateur largement répandu en Eurasie, c'est un oiseau discret d'environ 30 cm, insectivore, de la taille d'un faucon crécerelle ou d' un épervier.

Lors de son séjour en Europe (son arrivée fin mars signe le retour du printemps), il fréquente les milieux ouverts mais ses pattes zygodactyles comme celles des Picidés trahissent une adaptation forestière ancienne.

C'est un oiseau solitaire lors de la période de nidification. Les femelles, polyandres, parasitent plusieurs espèces de passereaux en pondant leurs œufs un par un dans différents nids. Une femelle peut pondre jusqu'à une vingtaine d'œufs. Parmi les espèces parasitées, on peut citer la Rousserolle turdoïde, le Rouge-queue noir, les bergeronnettes... Au total, plus d'une dizaine d'espèces sont régulièrement parasitées en Europe. Après l'éclosion, le poussin de coucou se débarrasse du reste de la couvée et reste seul au nid, alimenté par des parents adoptifs bien plus petits que lui. Dès le début du mois de juillet les coucous adultes entament leur migration, alors que les jeunes restent encore un mois environ en Europe.

Le coucou gris se reproduit à la belle saison dans une aire qui comprend l'Europe, presque toute l'Asie et le nord du Maghreb. Ses quartiers d'hiver sont le sud de l'Afrique et l'Asie du Sud-Est.
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Le coucou est un oiseau longiligne de taille moyenne avec de longues ailes pointues et une longue queue arrondie. En vol il ressemble à l’épervier d'Europe avec des ailes pointues similaires. Il vole avec des battements d’ailes réguliers, les ailes n’étant que très peu soulevées au-dessus du corps. Le bec est alors tendu vers l’avant. Il perche souvent seul, sur les lignes et poteaux, les ailes tombant légèrement, alors que la queue est légèrement relevée. Dans cette position, il a l’air courtaud et court sur pattes.

Le coucou apparaît sous deux variantes. Dans les deux variantes et chez les jeunes, les pattes sont jaunes et le bec, à l’exception de la base, est gris. Le ventre est rayé.
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Michel N°19 - Michel N°61
Les mâles adultes ont la tête, l'encolure et le dos d’un gris bleu sans motif. Sur le dessous, la poitrine gris bleu se distingue nettement du ventre rayé. L’iris, le contour des paupières et la base du bec sont jaune clair.

Les femelles adultes apparaissent sous deux variantes. Une variante grise ressemble beaucoup au mâle, avec une robe beige roussâtre allant jusqu’au jaune et des rayures foncées sur la poitrine. La variante brune, plus rare, se compose de tons brun roussâtre sur le dessus et la poitrine. L’ensemble du plumage a des rayures foncées. La queue fait penser à celle du jeune faucon crécerelle et se termine par de bandes blanches. L’iris, le contour des paupières et la base du bec sont brun clair.

Le jeune est gris ardoise avec des tons brun roussâtre. L’ensemble du plumage a des rayures foncées. L’iris est brun foncé, le contour des paupières jaune pâle et la base du bec est claire. Il peut être reconnu à ses taches blanches sur le cou.
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N°1443 - Michel N°1121 - POFIS N°1998 - POFIS N°1999
La femelle coucou gobe un œuf dans le nid parasité, avant d'y pondre le sien. Elle peut ainsi mieux berner ses victimes, qui connaissent spontanément le compte d'œufs de leur couvée, grâce à une aire de peau sensible et dénudée qu'elles ont alors sous le ventre : la plaque incubatrice. Ce repas éclair apporte en outre à l'escamoteuse les protéines et le calcium qu'elle dépensera elle-même : elle pond au printemps une dizaine d'œufs, répartis chacun dans un nid différent. Avant de se livrer à sa mystification, elle s'assure que les parents légitimes sont éloignés : s'ils la prenaient en flagrant délit, ils abandonneraient leur couvée.

Il est capital que l'œuf du coucou éclose au bout de 12 jours soit 24 à 48 heures plus tôt que ceux d'une rousserolle : l'imposteur emploie cette avance à jeter hors du nid les œufs de ses concurrents dès les premières heures de sa vie. S'il attendait que ces derniers sortent de leurs coquilles, il lui serait beaucoup plus difficile de les faire rouler sur les parois du nid. Le petit coucou ne pèse guère plus de 2 grammes et, s'arc-boutant, hisse parfois des œufs aussi lourds que lui, après les avoir calés dans une concavité de son dos, en forme de cuillère. C'est une zone hypersensible, où tout contact est, semble-t-il, insupportable à l'oisillon : on a pu observer que celui-ci éjecte tout autre objet que l'on introduit dans le nid, jusqu'à la limite de ses forces. Après la poussée de ses premières plumes, le petit coucou perd totalement cet instinct et devient plus sociable. À un mois il est 30 fois plus gros. Au moindre choc contre le nid, le bébé coucou ouvre grand son bec dans l'attente du repas. La vue de son gosier rouge orangé déclenche chez ses « parents adoptifs » une irrépressible pulsion de becquée. Ce stimulus est si puissant que parfois même des oiseaux de passage oublient leur propre nichée pour déposer dans son bec une chenille, un insecte ou un vermisseau. Par la suite, le coucou pépie et s'agite pour accélérer encore le gavage. Mais, quand une femelle coucou pond par erreur dans un lit inadéquat, il arrive que son petit périsse d'inanition : installé chez des oiseaux granivores, il ne trouve pas dans son régime les protéines animales dont il a besoin. Il meurt aussi de faim dans un nid de linottes, pourtant insectivores, parce que ces oiseaux sont insensibles à son comportement. Ils ont besoin que leurs rejetons leur pincent le bec pour déclencher leur réflexe de nourrissage, ce que le bébé coucou ne fait pas. Dès l'âge de 3 semaines, le petit coucou est deux fois plus lourd que ses nourriciers. Il est alors souvent contraint de quitter le nid et d'exercer sa tyrannie sur le perchoir le plus proche. Ses cris de quémandage attirent les prédateurs (renards, belettes, rapaces) et 40 % des coucous « adolescents » sont ainsi dévorés entre 3 et 5 semaines. Normalement, c'est au bout de la 4e semaine que le jeune coucou commence à voleter et prend son émancipation. Pendant le mois d'août, il part seul en migration vers l'Afrique. Ses parents naturels s'y rendent un mois plus tôt. Au printemps, ils reviennent toujours sur les lieux qui les ont vus naître et parasitent de préférence l'espèce qui a assuré leur élevage.
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La rousserolle verderolle, également appelée rousserolle des marais, n'est qu'une des 50 à 60 espèces de passereaux que le coucou gris parasite en Europe. La taille du pensionnaire est si impressionnante que souvent ses hôtes hésitent à s'en approcher : le tyranneau les harcèle volontiers à coup de bec pour s'arroger sa ration. Les plus chétifs de ses nourriciers en viennent à se percher sur son dos pour le nourrir plus à l'aise. Selon certains des ornithologues, un seul coucou sur vingt parvient à l'âge de s'envoler pour l'Afrique, voyage qui entraîne de nouvelles pertes. La survie de ce parasite repose donc en partie sur sa grande longévité, estimée à une dizaine d'années. À l'âge adulte, le coucou compose, bien sûr, son menu tout seul : généralement des chenilles, il est le seul oiseau à pouvoir digérer les plus velues. Faute de mieux, il se rabat sur les vers de terre. Sa vue est si perçante qu'il peut repérer la tête d'un lombric à 15 ou 20 mètres. C'est un des oiseaux les plus difficiles à approcher pour un néophyte.

Si l'appétit du coucou le conduit à éliminer la descendance de ses hôtes, il ne va jamais jusqu'à dépeupler le territoire d'une espèce. Faute de nids assez nombreux, la femelle est contrainte d'aller parasiter ailleurs une nouvelle population.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=35mXNfCLQ6Q[/youtube]
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#138 Message par saintluc »

L'Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus) est une espèce d'oiseau rarement observé qui chante au crépuscule et chasse les papillons de nuit. Il est très difficile à repérer de jour, à cause du camouflage que lui procure son plumage aux teintes de feuilles mortes ou d'écorce.

Il peut être également nommé tête-chèvre, oiseau mobylette ou encore crapaud volant.
Visiteur d'été en France, il migre en Afrique en hiver.
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Cet oiseau mesure 26 à 28 cm de longueur pour une envergure de 54 à 60 cm et une masse de 75 à 100 g.

Alimentation: Elle est constituée uniquement d'Insectes, surtout de papillons de nuit, capturés en vol, notamment à l'aube et au crépuscule. Une étude de 1969[3], portant sur une nichée et sur près de 5 500 proies rapportées par les parents, a trouvé 179 espèces différentes d'insectes, dont 62 % de Lépidoptères, 12 % de Diptères, 7 % de Coléoptères, autant de Phryganes, et 5 % de Névroptères.
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N°1444 - Michel N°447
Le nid est un creux au sol pour 2 oeufs en 1 ou 2 pontes de mai à juillet.
Le biotope de cet oiseau est constituée de landes à bruyère, de milieux dégagés à végétation basse et de clairières des zones boisées.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ayvl-S4ubcg[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant331.mp3
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#139 Message par saintluc »

Le Râle des genêts ou Roi caille (Crex crex) est une espèce d'oiseau de l'ordre des Gruiformes et de la famille des rallidés. Il s'agit d'un oiseau migrateur nichant au sol. Il est assez farouche mais est connu pour son cri nocturne (« crex crex »). Il établit son nid à la mi-mai dans les prairies de fauche en Europe. Sa nidification dure deux mois. Durant l'hiver septentrional, il migre dans le sud de l'Afrique.

Très répandu jusqu'à la fin du XIXe siècle, il est désormais en voie de disparition à l'échelle mondiale. Il est victime de l'agriculture intensive entraînant une fauche des prés soit avant sa nidification, soit pendant celle-ci, ce qui lui est fatal.

Certains pays organisent des programmes visant à le protéger ainsi que son habitat. Ainsi, en Suisse, sa population a légèrement augmenté entre 1995 et 2005
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En Europe, le râle peut être observé dans différents types de milieux, mais il se cantonne généralement dans les prairies extensives et les abords des zones humides, parfois on le voit dans les cultures de céréales ou les pâturages. La pâture doit être très extensive pour ne pas gêner le râle. Cependant, aujourd’hui, il ne lui reste guère d’endroit épargné par la fauche que les bordures des bas-marais. On a longtemps considéré que le râle des genêts occupait des prairies humides, ce n’est pas tout a fait exact. Les prairies ayant un niveau d’humidité du sol trop élevé ne conviennent pas, car elles ne permettent pas au Râle de progresser facilement sur le sol. Les pairies trop sèches présentant une couverture végétale clairsemée et trop basse ne lui offrent pas un couvert suffisant pour qu’il s’y dissimule. Un des facteurs déterminants pour l’installation du râle des genêts est la densité du couvert végétal. Elle doit lui permettre de se déplacer à pied rapidement et sans gêne. Si la prairie est laissée à l’abandon pendant plusieurs années, elle devient trop encombrée pour le râle. Dès que la végétation atteint au moins 30 centimètres de haut, la couverture est suffisante pour que des individus s’installent. Les populations de râles ne sont pas réparties de façon homogène sur le territoire. Les mâles ont tendance à se regrouper en taches, cette technique est plus efficace pour attirer les femelles. La surface minimale pour l’installation du râle est estimée à un hectare, bien que nous sachions qu’un mâle peut parcourir plusieurs kilomètres en un jour.
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Michel N°404
Le râle des genêts se nourrit d'insectes divers, de larves, mollusques terrestres, lombrics mais également de graines et débris végétaux.
Le râle est un oiseau migrateur au long cours, il passe l’été sous nos latitudes et repart en direction de l’Afrique orientale dans le courant du mois de septembre. Son arrivée est très discrète, en général, on peut entendre des mâles chanteurs dès la mi-mai, lorsque les prairies ont atteint une croissance suffisante pour abriter l’espèce. Néanmoins, les premiers mâles ont pour habitude de continuer leur route plus au nord. Les femelles arrivent un peu plus tard, environ quinze jours. Après s’être accouplé, le mâle part tenter une deuxième nidification et laisse la femelle s’occuper seule de la couvée. Pour ce faire, il prend la direction de prairies d’altitude ou part dans l’est de l’Europe. Dès la mi-août, la migration recommence, elle atteint son pic à la mi-septembre et se termine environ un mois plus tard.
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N°1445 - Michel N°379 - Michel N°380
A la fin mai, lorsqu’une femelle est fécondée, elle construit seule le nid. Il consiste en une simple dépression du sol couverte de végétaux. La femelle pond entre six et 12 œufs mais ce nombre tend à se réduire avec le recul des populations. A présent, il ne serait plus que de six à huit (MAUMARY et al., 2007). La femelle pond environ un œuf par jour parfois plus, la durée de la ponte est donc d’environ huit jours. A la fin de la ponte, le mâle quitte la femelle qui s’occupe seule de l’incubation pendant 16 à 19 jours. Elle ne s’éloigne du nid qu’une dizaine de minutes par heure afin de se nourrir dans les environs. C’est à ce stade du cycle de reproduction que le râle est le plus menacé. La fauche trop précoce des prairies est la plus grande menace pour l’espèce. On retrouve régulièrement des femelles mortes sur leurs couvées, n’ayant pas voulu l’abandonner. Les jeunes sont sevrés deux à quatre jours après l’éclosion des œufs. La mère est très proche de ses petits pendant les premiers jours suivant la sortie de l’œuf, on estime que l’éducation des jeunes dure environ 34 à 38 jours, c’est à cette période qu’il commencent à pouvoir voler. Le cycle complet de reproduction dure donc environ 50-55 jours. Il existe deux périodes de pontes qui se succèdent. Les individus n’ayant pas pu mener à terme leur première nichée tentent alors un deuxième essai ailleurs. Certains effectuent même deux pontes dans l’année sans que la première ait échoué. Dans ce cas, les petits de la première nichée sont abandonnés précocement.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=-EuE0OQquNk[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant158.mp3
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#140 Message par saintluc »

Le Butor étoilé (Botaurus stellaris) est une espèce d'échassier de la famille des ardéidés (hérons, aigrettes). Considéré d'après les recensements effectués comme une espèce très menacée, sa population est en déclin rapide en Europe et aurait chuté de 35 à 45 % en France en 30 ans
C'est un grand et gros héron, massif, au plumage brun chaud strié de brun plus foncé, très similaire au butor américain (Botaurus lentiginosa). Sa tête présente une calotte sombre et un bec en poignard. Une bande noire descend du coin du bec vers la gorge, en passant en dessous de la joue. Le cou est épais, les pattes courtes pour un échassier, mais avec de longs doigts. En vol, on distingue plus nettement les rayures sombres sur la gorge et une zone plus pâle sur le dessus de la première moitié de l'aile. Sa longueur varie de 69 à 81 cm et son envergure de 120 à 130 cm ; son poids varie entre 900 et 1 100 g.

Très mimétique, il est difficile à observer dans son habitat, les roselières.
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Les vols se font généralement sur de courtes distances. Sa silhouette est alors typique, ressemblant à un mélange de grand hibou et de héron. Le vol est en effet lent et lourd. Les ailes sont tenues arquées et les longs doigts traînent à l'arrière de l'oiseau.

Ses déplacement au sol sont lents et discrets. Il marche avec la tête légèrement dans les épaules et avec un léger mouvement latéral afin de mieux cibler ses proies. S'il se sent menacé, il devient immobile, allonge son cou et pointe son bec vers le haut, de manière à se fondre dans les roseaux environnants. Il est capable de rester dans cette position et de s'incliner avec les roseaux agités par le vent pendant plusieurs heures, jusqu'à ce que il n'y ait plus de risque.

Cet oiseau se déplace facilement entre les tiges de roseaux, avec ses longs doigts lui permettant de marcher sur la végétation flottante.
Il se nourrit de poissons, amphibiens et invertébrés (notamment des insectes aquatiques). Il peut parfois chasser des oiseaux ou de petits mammifères.

Plus actif à l'aube et au crépuscule, le butor se nourrit dans les eaux, en pêchant à l'affût. Il marche lentement dans l'eau près de la rive de la roselière, s'arrêtant fréquemment. Il reste immobile de longs moments, à la recherche de proies, approche avec des mouvements très lents, tendant le cou, et soudain, il saisit ou perce la proie avec son bec. Elle est frappée à plusieurs reprises avant d'être avalée la tête la première.
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N°1446 - N°1864
Habituellement solitaire. Sa présence est surtout confirmée par l'écoute de son chant très puissant (audible jusqu'à 5 km) et ressemblant à une " corne de brume ", un son très profond et caverneux souvent émis sur deux tons. Le chant s'entend surtout de nuit.
Le butor niche dans les roseaux en avril-mai. Le nid est une plate-forme flottante, formé de morceaux de roseaux morts et les plantes aquatiques, et garni de fines matières. Le nid est bien caché dans la végétation et construit par la femelle.

La femelle dépose 4 à 6 œufs brun verdâtre, brun tacheté, à des intervalles de 2 à 3 jours. L'incubation commence avec le premier œuf pondu ; elle dure environ 26 jours, et est assurée par la femelle. Les poussins sont couverts de duvet brun-rougeâtre. Ils sont nourris uniquement par la femelle avec de la nourriture régurgitée au fond du nid. Les jeunes commencent à quitter le nid après 2 à 3 semaines, et se cachent dans la végétation.

Cette espèce a une durée de vie d'une dizaine d'années
Il est présent en Europe, en Afrique et Asie.
En hiver, il migre plus au sud, où l'eau ne gèle pas.
Le Butor étoilé vit dans les zones humides avec une végétation palustre jouxtant des surfaces en eau libre peu profonde et à faible variation de niveau. Il se trouve notamment dans les marais, marécages, grands étangs,rives de lacs et grandes roselières. Le butor étoilé se dissimule dans les roseaux communs des roselières des zones humides.
Le Butor étoilé est une espèce typiquement européenne se répartissant de l'Espagne à la Russie. L'effectif européen est estimé entre 20 000 et 43 000 mâles chanteurs dont 10 000 à 30 000 pour la Russie.

En France, la population actuelle est estimée entre 300 et 400 mâles chanteurs répartis sur trois zones : le littoral méditerranéen, la Loire-atlantique et les départements du nord et du nord-est de la France.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hPXaZYnddBE[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant183.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#141 Message par saintluc »

Le Martinet noir (Apus apus) est une espèce d'oiseau de la famille des apodidés, fréquent dans les villes et bourgades et est l'oiseau caractéristique du ciel d'été en France, en Suisse et en Belgique. Il y séjourne de fin avril à mi-août voire fin août.
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Poids moyen : 38 à 50 g
Longueur : 16 à 17 cm
Envergure : 42 à 48 cm
Longévité : jusqu'à 21 ans.
Excellent voilier, le martinet peut atteindre des vitesses de 140 à 150 km/h et passe sa vie entière dans les airs (4 mois/an). Il ne se trouve à terre que par accident et, bien sûr, l'été dans des anfractuosités de toutes sortes afin d'y couver.

Sa vitesse en fait l'un des animaux les plus rapides. Extrêmement précis, il est capable de rejoindre son nid via un petit orifice de quelques centimètres de diamètre, apparemment sans diminuer son allure.

Le Martinet noir passe l'hiver en Afrique, principalement au sud de l'équateur, et migre à la fin du printemps. D'abord visible dans le sud de l'Europe, il gagne peu à peu l'ensemble du continent jusqu'à la Scandinavie.

Le martinet noir se nourrit du plancton aérien qu'il recueille dans les couches inférieures de la troposphère. Il capture plusieurs centaines espèces différentes d'arthropodes qu'il est capable de reconnaître en plein vol. Si les conditions météorologiques ne permettent pas une alimentation suffisante, le martinet peut changer de région. Il dort en volant en groupe de façon circulaire ou au gré de courants aériens en recherchant des zones d'inversion de température à environ 1 500 mètres d'altitude.

Cette espèce se distingue aisément de l'Hirondelle par son corps en forme de faucille, plus effilé et plus grand, une coloration générale bien plus foncée et, mis à part sa gorge, l'absence de zones blanches. De même les grandes troupes qu'ils forment et les cris perçants qu'ils poussent sont caractéristiques. Ces poursuites stridentes, dans lesquelles à partir de la mi-mai on observe beaucoup de jeunes adultes non nidificateurs, marquent les limites de la colonie de martinets.
Les martinets construisent leur nid dans des anfractuosités de murs et se voient le plus souvent dans les villes et les villages. Ils sont en général fidèles à leur nid qu'ils réutilisent chaque année. Celui-ci est constitué de toutes sortes de matériaux légers recueillis au gré des vents : plumes, brins d'herbes, feuillettes et même des papillons, des demoiselles, ou des petits bouts de plastique. La maturité sexuelle est atteinte à partir de la 3e année, même si certains individus ne se reproduisent pas avant leur 4e ou 5e année.

La femelle pond deux à trois œufs qui sont couvés pendant 18 à 21 jours. Mâle et femelle se partagent la période de couvaison et se relaient régulièrement. Les deux parents s'occupent de l'alimentation des jeunes qui quittent le nid après une longue période de 39 à 42 jours. Les adultes stockent les insectes qu'ils capturent dans leur gorge, ce n'est que lorsque cette balle atteint 1 ou 2 g qu'ils reviennent nourrir leurs petits. Ceci leur permet de nicher en ville et d'aller chasser à une distance plus ou moins grande du site de nidification, exploitant ainsi les ressources en nourriture de façon optimale. Par mauvais temps, les jeunes martinets peuvent subsister plusieurs jours sur leurs réserves de graisse, période pendant laquelle ils entrent dans une léthargie. Un nouveau né peut ainsi rester en vie sans nourriture au moins pendant 48 heures. Des oisillons un peu plus âgés peuvent survivre à des périodes de disette de plusieurs jours.

En temps normal, la croissance des jeunes est marquée par deux périodes d'amaigrissement, au moment de la formation du plumage et au moment de l'envol. Il n'est pas rare qu'à cette date les parents aient déjà débuté leur migration vers l'Afrique. Les jeunes se débrouillent tout seuls pour apprendre à chasser. Sauf exception, ils passeront près de deux ans sans se poser.

ImageImageImage
N°398 - N°1480 - N°
C'est une espèce migratrice qui en été a une aire de répartition qui couvre une grande partie de l'Eurasie (Europe occidentale, bassin méditerranéen, Asie centrale, nord de la Chine) et qui rejoint en hiver un bon tiers de l'Afrique au sud de l'équateur.
Les dépressions océaniques provoquant des périodes de mauvais temps continu au moment de la nidification peuvent certaines années décimer les colonies de martinets (adultes reproducteurs et poussins). Seul le comportement particulier des jeunes adultes, qui consiste à une délocalisation massive vers des régions plus clémentes, peut les sauver.
Mais ce sont surtout les constructions modernes qui n'offrent plus guère de sites de nidification favorables à cette espèce originalement inféodée aux falaises et qui avait trouvé dans les constructions humaines traditionnelles (tours, clochers, bâtiments élevés en pierres) des sites favorables (dessous de toit, trous entre les pierres).
Le martinet est l'un des rares oiseaux qui apprennent à voler et à se nourrir sans l'aide de ses géniteurs, lesquels peuvent entamer leur migration sans attendre que leur progéniture soit autonome.

Au bord de leur nid, bien agrippés avec leurs serres, ils entraînent leurs ailes en battements rapides. Cela peut durer plusieurs jours. Ils quittent le nid dès qu'ils se sentent prêts, vers les 42 jours et il semble qu'ils entament immédiatement leur première migration vers le grand Sud, même s'il est très probable que certains restent encore un certain temps autour de leur colonie.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uafKKW-RS54[/youtube]


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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#142 Message par saintluc »

Le Harle piette (Mergellus albellus) est une espèce de canard piscivore de la famille des anatidés. C'est la seule espèce du genre Mergellus.
Image
C'est le plus petit du groupe des harles. Il est facilement identifiable à cause de sa taille, de sa silhouette et de son plumage. Le mâle est quasiment tout blanc avec quelques taches noires éparses. La partie centrale du dos noire est prolongée par une culotte grise. Une marque circulaire noire entoure l'œil juste au-dessous de la huppe blanche. Le cou de la femelle est gris surmonté d'une large calotte brune. Le menton et la gorge sont blancs.

Le harle tient son nom de son habitude à nager le corps submergé (Mergus, de mergere, submerger).
Pendant la période nuptiale, le harle piette fréquente les forêts humides et nordiques de la Scandinavie pourvues en grands arbres aux troncs creux propices à la nidification. Pendant la période d'hivernage, on le trouve plutôt sur les rives des lacs intérieurs ou des réservoirs artificiels mais aussi le long des côtes abritées aux eaux peu profondes ainsi que dans les estuaires et les baies au climat accueillant.

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N°2785
Il appartient à la catégorie des canards plongeurs. Ses immersions totales durent de 15 à 45 secondes, parfois jusque sous la glace quand celà est nécessaire. Le harle piette est un migrateur qui au début de l'automne, quitte la Scandinavie et le nord de la Russie pour venir s'installer sur les cotes de la mer du Nord et de la Manche. Auparavant, ce n'était un visiteur de nos régions que lors d'hivers rudes où les lacs et cours d'eau de l'est de l'Europe étaient pris par les glaces. Ces dernières années, il semble que des modifications soient intervenues dans les habitudes et malgré des hivers moins rigoureux, les harles piettes sont devenus des visiteurs réguliers y compris dans l'estuaire de la Loire.
Comme le harle huppé, il affectionne particulièrement les forêts humides dont il utilise la cavité des grands arbres. Mais il accepte également sans réticence les nichoirs artificiels qui sont parfois installés. La femelle pond en moyenne de 6 à 9 oeufs dont la durée d'incubation s'élève de 26 à 28 jours. Aucune information précise n'a été recueillie sur la date d'émancipation ou d'envol des jeunes.
C'est un carnivore qui se nourrit essentiellement de poissons, d'insectes aquatiques et de leurs larves.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=nEUsRPnJKm8[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant465.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#143 Message par saintluc »

Harle huppé - Mergus serrator
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Le harle huppé est un canard plongeur. Son bec effilé rouge, sa tête noire avec des reflets verts, son collier blanc et sa huppe lui confèrent un style inimitable. Le mâle est facile à reconnaître avec sa double huppe, son collier blanc et sa poitrine roussâtre tachetée de noir. Par contre, les femelles et les juvéniles ressemblent fortement à ceux du harle bièvre.
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N°1771
Cependant, l'observateur chevronné fera sans peine la distinction entre les deux espèces. En effet, les harles bièvres femelles et juvéniles présentent une très nette séparation entre la tête brune et le cou blanc alors que les femelles et les juvéniles de harle huppé voient le brun de la tête se fondre sans transition dans le gris du cou.
Le harle tient son nom de son habitude à nager le corps submergé (Mergus, de mergere, submerger).
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N°2788 - N°815 - N°759
Espèce aquatique, ils préfèrent en général l'eau salée à l'eau douce. Le harle huppé se retrouve donc plutôt en bordure d'océan et sur le littoral mais aussi parfois sur la rive des grands lacs et des étangs.
Dès la fin de la ponte, le mâle déserte discrètement la cellule familiale pour changer son plumage. La plupart du temps, le harle huppé est muet. Il est migrateur. En hiver, il descend vers le sud à la recherche de climats plus cléments. On le retrouve au bord des grands lacs et en bordure du golfe du Mexique.
Il se nourrit principalement de poissons mais son menu habituel comprend également des mollusques, des crustacés, des insectes aquatiques, notamment des libellules. A tous ces éléments d'origine animale, il faut ajouter de la matière végétale en quantité plus ou moins variable selon les ressources disponibles.
source: oiseaux. net
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=SBJBy6Awy0U[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant278.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#144 Message par saintluc »

L'Aigrette garzette (Egretta garzetta) est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Ardeidae.
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Elle est entièrement blanche et est parfois appelée héron blanc, elle est de taille moyenne (longueur de 55 à 65 cm ; envergure de 90 à 105 cm). Son bec noir légèrement gris bleuté à la base et ses pattes noires aux doigts jaunes la rendent facilement identifiable. En période nuptiale, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines (20 cm), les aigrettes.
L'Aigrette garzette se rencontre dans toutes les zones humides aux eaux peu profondes avec une prédilection pour les eaux saumâtres.
L'Aigrette garzette niche en colonie, souvent avec d'autres Ardéidés, dans les arbres, où elle construit un nid fait de roseaux et de brindilles. On verra parfois des colonies au sol dans des roselières. La ponte constituée de 3 à 5 œufs bleu verdâtre a lieu entre fin avril et début mai. Le couple couve alternativement pendant une période de 21 à 25 jours. Les parents nourrissent les jeunes durant une quarantaine de jours.
ImageImageImage
N°1820 - N°2058 - Michel N°882
ImageImageImage
N°900 - Michel N°1837 - Michel N°1594A
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Michel N°1596A - Michel N°204
L'Aigrette garzette se nourrit de petits poissons, de grenouilles, d'insectes aquatiques et de petits crustacés.
Elle est présente en Europe du sud, sur tout le pourtour méditerranéen jusqu'en Afrique subsaharienne. Généralement migratrice, la majeure partie de la population hiverne en Afrique mais une partie est aussi présente en France et en Espagne. L'espèce a fortement progressé ces dernières années, en colonisant massivement la façade atlantique française (60 % de l'effectif nicheur français en 2000). Elle a niché pour la première fois en Irlande en 1997 (12 à 55 couples de 1997 à 2001) et en Grande-Bretagne en 1998 (68 à 77 couples en 2000). Elle se reproduit également au Moyen-Orient, notamment en Turquie.

Sensible au froid, ses effectifs diminuent fortement après les vagues de froid dans le nord de son aire de répartition, où certains oiseaux ont cependant tendance à se sédentariser.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vBHYAT4nxAs[/youtube]


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant181.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#145 Message par saintluc »

Le Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis) est une espèce d'oiseau de mer appartenant à la famille des Phalacrocoracidae. C'est une espèce strictement maritime dont l'aire de répartition est cantonnée à la rive est de l'Atlantique nord et à la Méditerranée.
Image

Cet oiseau, comme son cousin le Grand cormoran, a un plumage noir à reflets verts et un bec un peu crochu, allongé, mais son bec est plus fin, son front moins plat et il est doté d'une courte huppe sur la tête. Il présente aussi des dimensions plus modestes : il ne mesure que de 65 à 80 cm de long, a une envergure de 90 à 105 cm et pèse de 1,75 à 2,50 kg.

Les juvéniles sont bruns, avec le ventre plus clair que le reste du corps, et ont le menton blanc. En vol, ils présentent un triangle blanc sur le bas de leur abdomen.
Le Cormoran huppé volle généralement près des vagues, avec des battements rapides de ses ailes étroites.
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N°120 - Michel N°3974
C'est un bon plongeur, capable de plonger jusqu'à plus de 60 m, même si généralement, il ne descend guère en dessous de 30 m. Il reste environ 2 minutes sous l'eau, le maximum enregistré étant de 163 secondes, avec un laps de temps moyen de 84 secondes en moyenne entre deux immersions. La plongée s'effectue depuis la surface ; elle suit un bond vif destiné à placer l'oiseau en position de plongée[
Comme tous les cormorans, le cormoran huppé est une espèce strictement zoophage : de nombreuses espèces de poissons et d'invertébrés marins figurent à son régime alimentaire. Au plan quantitatif, il est toutefois presque exclusivement piscivore.

La composition du régime alimentaire varie substantiellement selon les études, les saisons et les localités, mais les lançons forment souvent une part essentielle de ses proies, notamment autour des Îles britanniques, à Chausey, en Galice, etc. La dominance de ces poissons pélagiques que sont les lançons dans leur menu ne signifie pas nécessairement que les cormorans les capturent en pleine eau : dans un certain nombre de cas, ils ont pu être pêchés sur le fond. Dans de nombreuses études, les poissons démersaux constituent une part importante, voire dominante, du régime alimentaire, comme les gadidés (tacauds, lieus) en Bretagne et en Norvège ou les labridés (vieilles) en Corse.
ImageImageImage
N°630 - N°766 - N°224
Trois sous-espèces de cormoran huppé sont reconnues.
Le cormoran huppé atlantique (Phalacrocorax a. aristotelis) occupe le nord de l'aire de répartition, depuis l'Islande et le nord de la Scandinavie jusqu'aux côtes atlantiques de la péninsule Ibérique. Dans cet ensemble, il n'habite guère que les rivages les plus océaniques, évitant totalement la mer Baltique et la quasi-totalité de la Mer du Nord.
Le cormoran huppé méditerranéen, ou cormoran huppé de Desmarest (Phalacrocorax a. desmarestii), occupe la Méditerranée, de façon morcelée depuis les côtes orientales de l'Espagne jusqu'à la Mer Noire. Les juvéniles de cette sous-espèce ont un ventre très clair, presque blanc.
Le cormoran huppé marocain (Phalacrocorax a. riggenbachi), peut-être confondu avec la sous-espèce méditerranéenne, est rare et localisé à la côte atlantique marocaine et aux îles Zaffarines.
Le cormoran huppé est une espèce marine et côtière ne s'aventurant presque jamais jusqu'aux limites du plateau continental. En toute saison, il habite essentiellement les sections rocheuses du littoral, aux eaux claires et profondes. À l'inverse, il évite généralement les secteurs vaseux et notamment les estuaires. Cette exigence explique pour une bonne part les irrégularités de sa répartition géographique, et notamment son absence de la Mer du Nord et du fond du golfe de Gascogne, en France, entre la Bretagne et le Pays basque. Ses incursions à l'intérieur des terres restent exceptionnelles.

En période de reproduction, il occupe avant tout les îlots rocheux et les falaises continentales.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RH-VuHoo_JY[/youtube]



http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant211.mp3
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#146 Message par saintluc »

Perdrix gambra - Alectoris barbara
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Homologue africaine de la perdrix rouge et de la bartavelle, elle ressemble à première vue aux autres perdrix à pattes rouges et aux flancs barrés. Elle s'en distingue cependant aisément par des caractères qui lui sont propres.

Chez la perdrix gambra, le dessus de la tête est marron-brun, plus sombre sur les bords. Les lorums et les sourcils sont gris, le bandeau auriculaire brun-roux. Les joues gris pâle et la gorge blanchâtre créent un dessin typique visible même en vol. Deux traits distinctifs sont absolument essentiels : contrairement aux autres espèces du genre alectoris, le collier noir qui fait la transition entre le cou et la poitrine est absent et remplacé par un collet marron piqueté de blanc. le manteau et le dos sont brun grisâtre avec des scapulaires bleu-gris bordées de roux vif. Le dessous est assez similaire aux autres espèces du genre alectoris : bande pectorale gris brunâtre et plastron roux-isabelle, flancs barrés de roux, de noir et de blanc, ventre ocre-jaune. Les rémiges présentent une teinte brune, les rectrices sont en partie brun-marron, excepté les médianes qui sont franchement grises.

Le bec et les pattes sont rouges, un cercle orbital orangé entoure l'iris brun-rouge.
La perdrix gambra fréquente les milieux ouverts. Elle habite habituellement les lieux accidentés, plus ou moins pierreux, mais pourvus d'un couvert assez dense de maquis épineux et de boisements clairs. On la trouve également dans les zones littorales et les dunes côtières, les cultures, les champs de céréales, les oliveraies et les vergers. Mais elle se contente aussi de milieux très arides et peut s'élever jusqu'à plus de 3000 mètres dans les escarpements et les éboulis de l'Atlas. Il s'agit en somme d'une espèce très robuste, capable de s'adapter à des milieux divers et à toutes les altitudes. La perdrix gambra est sédentaire. En Europe, elle est présente à Gibraltar, où elle à été introduite, en Sardaigne où son implanttion est ancienne ainsi qu'aux îles Canaries et plus paraticulièrement à Ténériffe.
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N°629
Cette perdrix africaine mène une existence grégaire jusqu'à la formation des couples au mois de mars et se regroupe en petites bandes. Elle se perche très volontiers dans les petits arbres, et même au sommet des oliviers et des chênes, où elle échappe plus facilement aux prédateurs terrestes. Elle trotte et court avec vélocité et endurance dans les pierrrailles les plus raides. De bon matin, les oiseaux descendent manger et se désaltérer dans les vallons et au bord des oueds, puis elles remontent à pied dans les versants raides et vers le sommet des crêtes où elles se reposent.
Au Maroc, la saison de reproduction commence à la fin avril et peut se prolonger jusqu'au mois de juin. Le nid est bâti à terre et est souvent un simple grattage sous les brousssailles. La femelle pond 10 à 15 oeufs d'une teinte brun jaunâtre pâle tachetés de brun-roux. L'incubation est assurée par la femelle seule pendant une période qui varie entre 24 et 25 jours. Le mâle assure la protection du territoire et stationne à une faible distance. Les petits quittent le nid peu de temps après leur naissance mais restent à proximité jusqu'à ce qu'ils soient en âge de voler.
La perdrix gambra se nourrit dès l'aube. Elle est omnivore. Son régime consiste en pousses, graines et petits fruits, en olives à l'occasion. Ce régime végétal est complété par des insectes et autres bestioles, surtout par des fourmis.

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant479.mp3

source: oiseaux.net
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#147 Message par saintluc »

Le Serin cini (Serinus serinus), proche parent du fameux Serin des Canaries, est largement répandu en Europe.
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Le Serin cini est le plus petit représentant de la famille des fringillidés(parmi les species communs).

Outre sa petite taille, ce passereau d’humble apparence se distingue par sa silhouette plutôt ronde et son bec très court, de forme conique.

Le mâle a la tête et la poitrine d’un jaune vif teinté de reflets verdâtres, de même que le croupion. Ses joues sont vert olive. Le dos et ailes gris-vert sont rayés de stries sombres tout comme le ventre qui est de teinte plus claire. À l’automne son plumage perd toutefois en éclat, le jaune de la face et du poitrail s’atténue jusqu’à disparaître complètement.

La femelle est à peu près similaire, mais plus terne et plus nettement striée.

Les jeunes ont une robe brunâtre et rayée qui ne présente aucune caractéristique susceptible d’attirer l’attention, et sont de ce fait plus difficiles à identifier.
Ce petit passereau discret s'est révélé être, au cours du XXe siècle, un conquérant.

L'espèce a en effet connu une expansion remarquable : jadis confiné au sud de l’Europe (en France, jusque dans le Dauphiné), il a progressivement conquis le reste du continent et demeure absent seulement de la Scandinavie. Il demeure néanmoins plus abondant dans les régions méridionales.
Image
Michel taxe N°27
Il vit surtout dans les villages et les villes, aimant la proximité des installations humaines, où les boqueteaux, les jardins et les parcs, les cimetières et les vergers lui offrent un habitat apprécié.

Dans les régions méridionales, où il abonde le plus, il est l’hôte des oliveraies, des clairières, du maquis et des broussailles. Là on l’entend chanter du levant au couchant dans les pinèdes et les massifs de chênes verts ou les allées de cyprès.

Il est paisible, sociable et peu farouche. Assez mobile et actif, le cini aime flâner en petites troupes à l’instar des autres fringillidés : pinsons, linottes, verdiers, chardonnerets, auxquels il se joint volontiers.
Il se nourrit le plus souvent à terre, picorant de menues graines d’herbes sauvages telles que plantain, séneçon, mouron et diverses graminées qu’il recueille en se faufilant parmi les herbes folles, au bord des chemins, dans les jachères, les gazons un peu sauvages, les foins et les vignes.

Dans les potagers, il se régale bien volontiers des graines des salades et des plantes maraîchères (radis, navets…). Les petites semences d’arbres comme celles des bouleaux et des aulnes, ou quelquefois des conifères lui procurent une pitance d’appoint.

Presque exclusivement granivore, il complète toutefois son menu d’un peu de verdure et de quelques chenilles consommées à l’occasion.
Au printemps, l’oiseau perd de sa sociabilité. Son instinct territorial devient alors très fort, le mâle défend un territoire d’environ un hectare. Il repousse fermement les intrus et exerce sur la femelle une surveillance étroite lors de la construction du nid qu’elle élabore seule, avec soin, en à peine six jours.

Le nid est un minuscule berceau composé de mousse, lichens, brindilles, herbes et radicelles assemblés avec des toiles d’araignées et de petites plumes. L’intérieur en est garni de matériaux plus doux. Il se trouve généralement bien dissimulé dans un buisson ou un arbre au feuillage dense, sur l’extrémité d’une branche, à faible hauteur.

La femelle y dépose trois ou quatre œufs bleu-pâle, parfois cinq, qu’elle couve pendant un peu moins de deux semaines. Le mâle la ravitaille durant cette période. Les parents nourrissent leur progéniture pendant deux semaines. Le régime consiste essentiellement en graines toutes petites et est complété de quelques insectes.

Deux ou trois couvées se succèdent au cours de la belle saison.
À l’automne, le Serin cini redevient grégaire. Les individus forment de petites troupes de migrateurs se dirigeant vers le sud pour hiverner dans les régions méditerranéennes jusqu’en Afrique du Nord. Leur retour a lieu d’ordinaire à la mi-mars.

Le Serin cini est sédentaire dans le Midi et parfois aussi dans les régions plus au nord quand l’hiver est clément.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bMMcCfsmqwY[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant055.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#148 Message par saintluc »

La Linotte mélodieuse (Carduelis cannabina) est une petite espèce de passereau brun, à la poitrine rosée de la famille des fringillidés. Son gazouillis est agréable et doux, son vol vif et léger.
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La linotte installe un nid fait à la va-vite, pas très loin du sol, sans trop sembler se préoccuper de le dissimuler aux yeux des prédateurs. Cela lui vaut peut-être cette utilisation péjorative de son nom dans le langage des humains : « tête de linotte ».
ImageImageImage
Michel taxe N°29 - N°816 - Michel N°2859A
Cette espèce présente un dimorphisme sexuel : le mâle arborant une coloration rose intense au niveau du front et de la poitrine, absente chez la femelle.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CmuA9TwF7Ds[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#149 Message par saintluc »

Fauvette mélanocéphale - Sylvia melanocephala
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Chez le mâle adulte, un capuchon noir-anthracite luisant couvre le dessus et les côtés de la tête jusqu'au dessous des yeux, contrastant nettement avec la gorge blanche. Un anneau rouge carmin entoure l'oeil mais il est plus développé en hiver. Le dessus gris ardoisé est nuancé de brunâtre. La queue, assez longue, étagée, présente une couleur noirâtre, bordée de blanc sur les rectrices externes. Les parties inférieures sont blanches, lavées de gris cendré sur les flancs et les sous-caudales. Les rémiges noir brunâtre ont des liserés gris. Le bec noir est brunâtre à la racine inférieure. Les pattes sont brun rosé, l'iris brun.
Chez la femelle adulte, la calotte est gris ardoisé, le croupion et les sus-caudales plus gris que chez le mâle. Les flancs et les sous-caudales affichent une teinte plus brune. La queue est plus brune avec des rectrices extérieures d'un blanc moins pur. Les juvéniles ressemblent aux femelles. Chez les jeunes mâles, le capuchon est brun noirâtre. L'anneau orbital est brun rosé.
Les fauvettes mélanocéphales fréquentent principalement les maquis d'une hauteur d'un ou deux mètres avec ou sans arbres clairsemés. Elles s'installent également dans des habitats assez analogues tels que les sous-bois touffus des boisements clairs, les haies, les gros buissons, les jardins pourvus en arbres et en fourrés sempervirents, même à proximité des agglomérations. Elles évitent les forêts denses de grands arbres. Comme elles sont plutôt sédentaires, un climat clément leur est nécessaire. Elles vivent donc en priorité à basse altitude et à proximité du littoral.
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N°351 - N°613
La forme type melanocephala est répandue autour de la Méditerranée et dans ses îles. On la trouve en Afrique du Nord, de la Cyrénaïque jusqu'au Maroc, dans la péninsule ibérique, le sud de la France, en Italie, le long des côtes adriatiques de l'ex-Yougoslavie, en Grèce et en Asie Mineure. D'autres sous-espèces vivent aux Canaries (leucogastra) et sans les îles Grecques : Crête, Cyclades, Rhodes (pasiphae). La race momus vit au Levant.

La fauvette mélanocéphale vit surtout solitairement ou en couples. C'est une espèce qui aime bien se cacher mais qui souvent fait preuve d'une certaine hardiesse et d'une bonne dose de curiosité. Fréquemment, elle émerge du couvert et se perche furtivement au sommet des buissons pour observer, remuant la queue et hérissant les plumes de son capuchon. Puis elle plonge rapidement pour retrouver l'abri de la végétation. Bruyante, querelleuse, adoptant un comportement agressif à l'encontre de ceux qui franchissent les limites de son territoire, la fauvette mélanocéphale déploie une grande activité. Elle étale volontiers sa queue, dévoilant les galons blancs de ses rectrices. Ceci est particulièrement visible lorsqu'elle franchit l'espace qui sépare deux buissons. Malgré sa relative discrétion, la fauvette mélanocéphale chante assez souvent à partir de perchoirs élevés, sommet des arbres ou des buissons ou même fil électrique.
Les insectes, les larves et les araignées constituent ses aliments principaux. Elle complète son régime avec des figues, des cerises, d'autres fruits qu'elle picote ainsi que diverses autres graines telles que celles du fusain.
A partir de la moitié du mois de mars, les deux adultes commencent à construire le nid, bien dissimulé dans un arbuste, une bruyère, un buisson entre des touffes d'herbes ou des orties, la plupart du temps à une hauteur très basse entre 25 et 90 centimètres. Parfois cependant, certains sont construits à des hauteurs supérieures, dans des plantes grimpantes et enchevêtrées, jusqu'à 2 mètres 50. Le nid est construit avec des brindilles et des herbes sèches consolidées avec des toiles d'araignées, ce qui donne à la structure davantage de solidité et de cohérence. L'intérieur est garni de duvet végétal, de petites racines, d'herbes fines et de crins.
La ponte comprend habituellement 3 ou 4 oeufs dont la couleur varie du blanc teinté de verdâtre au brun clair. Tous sont tachés de roux avec des mouchetures et des motifs aux couleurs variées : brun rougeâtre, olive, gris, beige, jaunâtre ou violacé. En général ces marques sont également réparties sur toute la surface. L'incubation dure 13 ou 14 jours. A la naissance, les oisillons n'ont pas de duvet. L'intérieur de leur bouche est jaune avec des petites taches sombres rectangulaires de chaque côté de la langue. Les parents les nourrissent avec des chenilles et des insectes. Au bout de 11 jours, ils quittent le nid mais les mâles continuent à s'en occuper s'il s'agit d'une première couvée, tandis que la femelle s'affaire aux préparatifs de la seconde nichée. Dans des conditions normales, deux nichées sont courantes par saison. Il arrive toutefois que, jusqu'à fin juillet, les fauvettes mélanocéphales mènent à terme des pontes de substitution pour remédier à la perte ou à la destruction de la ponte initiale.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qLkMLl6sKAY[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#150 Message par saintluc »

Le Goéland leucophée (Larus michahellis) appartient au groupe des goélands de taille moyenne, à manteau gris et pattes jaunes. Le goéland leucophée est souvent appelé gabian sur les côtes provençales.

Il était auparavant considéré comme une sous-espèce méditerranéenne du Goéland argenté, puis plus récemment du Goéland pontique (Larus cachinnans).
Image
Cet oiseau a une répartition essentiellement méditerranéenne mais se reproduit jusque sur le littoral atlantique français et diverses îles (Açores, Madère, archipel des Berlengas et les îles Canaries). Il niche généralement sur des îles rocheuses proches du littoral ou des falaises côtières.

Espèce quasiment disparue au début du XXe siècle, la population connaît depuis quelques décennies une progression spectaculaire, au point d'être parfois considérée comme une espèce envahissante. En effet, faute d'espace suffisant pour accueillir l'ensemble des colonies sur le littoral, il a commencé à coloniser l'intérieur des terres, notamment les villes et les abords des fleuves.
Le régime alimentaire de base du goéland leucophée est constitué de petits poissons, d'oisillons et de charognes. Cependant l'alimentation de cet oiseau opportuniste s'est modifiée pour profiter de certains travers de la société occidentale. Il trouve de la nourriture à foison sur les décharges et dans les rejets de bateaux de pêche industrielle. Cette modification du régime alimentaire est très certainement la cause de l'explosion de sa population.
ImageImageImage
N°965 - N°169 - Michel N°1172
Le goéland leucophée niche en vastes colonies à même le sol. Dans un creux naturel de la roche ou un trou gratté dans le sable, il dispose un assemblage de brindilles, d'algues et de débris divers.

La ponte a lieu entre mars et avril. La femelle dépose deux ou trois œufs beiges tachetés de noir. L'incubation dure environ 25 jours. Durant cette période les oiseaux peuvent être très agressifs, si un promeneur s'approche trop près d'un nid il est survolé en cercle avec de forts cris d'alerte, et peut être attaqué par des coups de becs s'il ne rebrousse pas son chemin.

Les poussins sont semi-nidifuges et volent au bout d'une quarantaine de jours. Bien qu'atteignant rapidement une taille comparable à celle des adultes, ils conservent leur plumage tacheté de poussin jusqu'à leur maturité qui intervient lors de la quatrième année.
Dans la nature l'espèce pourrait s'hybrider avec le Goéland brun et le Goéland argenté.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=1l97vkibPGQ[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant324.mp3
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