LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
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- saintluc
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
L’Oie cendrée (Anser anser) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Anatidae et à la sous-famille des Anserinae. Elle est l'espèce type du genre Anser. On regroupe dans l'espèce les populations d'individus sauvages, les individus des races domestiques, mais aussi des individus marrons, c'est-à-dire domestiques mais revenus à la vie sauvage, ainsi que, dans une certaine mesure, les individus hybrides. De fait, cette espèce présente une vaste aire de répartition.
Elle est, avec l'oie cygnoïde, un des ancêtres des oies domestiques ; sa domestication remonte à plusieurs milliers d'années.
Les populations sauvages sont protégées par l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA).
Les variétés sauvages présentent un plumage gris-beige, plus sombre et brun sur la nuque, les flancs, le dessus des ailes et le dessus de la queue. Ces plumes brunes sont veinées du même gris-beige que le dessous de l'oiseau. Les flancs sont nuancés de brunâtre. Le ventre peut être parsemé de quelques taches noires mais cette coloration n'est jamais aussi étendue que chez l'Oie rieuse. Le croupion est blanc, tout comme l'arrière du ventre et les sous-caudales. Le bord d'attaque des ailes est bordé d'une ligne gris bleuté pâle. Les pattes sont rose chair, fortes et palmées. L'œil noir est cerclé de blanc.
Dans la nature, cette oie se distingue des autres espèces par sa grosse tête et son bec massif (54 à 73 mm). Ce bec est orange ou rose selon les sous-espèces, avec l'onglet blanc.
Michel N°206
Les jeunes ressemblent aux adultes, mais leurs pattes sont grises et l'aspect des plumes au niveau du cou, du dos et des flancs est moins veiné, plus uniforme ; en outre ils n’ont jamais de taches noires sur le ventre.
Les oisons de type sauvage sont couverts d'un duvet marron ou jaune-olivâtre sur le dessus, et jaunâtre en dessous.
N°707 - Michel N°2405A - Michel N°3451A
Les individus de l'Europe de l'Ouest (Anser anser anser) ont le bec orange et sont un peu plus petits, plus sombres et une teinte plus grise que les individus asiatiques (Anser anser rubirostris), qui eux ont le bec rose. Les individus d'Europe de l'Est ont souvent une apparence intermédiaire entre ces deux sous-espèces (bec rose et orange).
On observe, chez les populations centrées autour de la mer Baltique, que leur bec est terminé par un onglet corné, ce qui permet à ces individus une extraction plus facile des tubercules, bulbes et racines, tandis que les populations centrée sur la Norvège ont un bec plus court, ce qui facilite le cisaillage des plantes herbacées.
Le plumage des races domestiques est très variable. Il peut être blanc, gris-marron (proche de la variété sauvage) ou entre ces deux couleurs. Il existe des dizaines de races domestiques, avec de nombreuses variations dans la taille de l'oiseau et la couleur de son plumage. Chez certaines variétés domestiques, il existe un dimorphisme sexuel, mais pas chez les sous-espèces sauvages.
D'un naturel sociable, l'oie cendrée devient extrêmement grégaire durant la migration. Les dimensions des groupes d'oies vont du petit groupe familial jusqu'à des rassemblements de plusieurs milliers d'individus. Pendant la saison de nidification, le mâle devient territorial et défend les abords du nid contre les intrusions.
C'est une espèce monogame, les couples se forment pour toute la vie. En cas de disparition d'un des deux conjoints, le survivant peut s'infliger, avant de reformer un couple, un célibat prolongé, voire un veuvage définitif.
Cependant, les aviculteurs parviennent à obtenir qu'un jars (oie mâle) se lie préférentiellement avec plusieurs femelles (jusqu'à six). Cependant, dans les troupeaux de plus de vingt individus où ce ratio est conservé, les liens se distendent et les relations privilégiées entre conjoints disparaissent.
Les colonies, souvent composées d'individus de la même famille, disposent d'une hiérarchie sociale. Quelques mâles dirigent le groupe et surveillent l'apparition éventuelle de prédateurs pendant les périodes d'alimentation
N°1644 - Michel N°762 - N°1223
Elle est, avec l'oie cygnoïde, un des ancêtres des oies domestiques ; sa domestication remonte à plusieurs milliers d'années.
Les populations sauvages sont protégées par l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA).
Les variétés sauvages présentent un plumage gris-beige, plus sombre et brun sur la nuque, les flancs, le dessus des ailes et le dessus de la queue. Ces plumes brunes sont veinées du même gris-beige que le dessous de l'oiseau. Les flancs sont nuancés de brunâtre. Le ventre peut être parsemé de quelques taches noires mais cette coloration n'est jamais aussi étendue que chez l'Oie rieuse. Le croupion est blanc, tout comme l'arrière du ventre et les sous-caudales. Le bord d'attaque des ailes est bordé d'une ligne gris bleuté pâle. Les pattes sont rose chair, fortes et palmées. L'œil noir est cerclé de blanc.
Dans la nature, cette oie se distingue des autres espèces par sa grosse tête et son bec massif (54 à 73 mm). Ce bec est orange ou rose selon les sous-espèces, avec l'onglet blanc.
Michel N°206
Les jeunes ressemblent aux adultes, mais leurs pattes sont grises et l'aspect des plumes au niveau du cou, du dos et des flancs est moins veiné, plus uniforme ; en outre ils n’ont jamais de taches noires sur le ventre.
Les oisons de type sauvage sont couverts d'un duvet marron ou jaune-olivâtre sur le dessus, et jaunâtre en dessous.
N°707 - Michel N°2405A - Michel N°3451A
Les individus de l'Europe de l'Ouest (Anser anser anser) ont le bec orange et sont un peu plus petits, plus sombres et une teinte plus grise que les individus asiatiques (Anser anser rubirostris), qui eux ont le bec rose. Les individus d'Europe de l'Est ont souvent une apparence intermédiaire entre ces deux sous-espèces (bec rose et orange).
On observe, chez les populations centrées autour de la mer Baltique, que leur bec est terminé par un onglet corné, ce qui permet à ces individus une extraction plus facile des tubercules, bulbes et racines, tandis que les populations centrée sur la Norvège ont un bec plus court, ce qui facilite le cisaillage des plantes herbacées.
Le plumage des races domestiques est très variable. Il peut être blanc, gris-marron (proche de la variété sauvage) ou entre ces deux couleurs. Il existe des dizaines de races domestiques, avec de nombreuses variations dans la taille de l'oiseau et la couleur de son plumage. Chez certaines variétés domestiques, il existe un dimorphisme sexuel, mais pas chez les sous-espèces sauvages.
D'un naturel sociable, l'oie cendrée devient extrêmement grégaire durant la migration. Les dimensions des groupes d'oies vont du petit groupe familial jusqu'à des rassemblements de plusieurs milliers d'individus. Pendant la saison de nidification, le mâle devient territorial et défend les abords du nid contre les intrusions.
C'est une espèce monogame, les couples se forment pour toute la vie. En cas de disparition d'un des deux conjoints, le survivant peut s'infliger, avant de reformer un couple, un célibat prolongé, voire un veuvage définitif.
Cependant, les aviculteurs parviennent à obtenir qu'un jars (oie mâle) se lie préférentiellement avec plusieurs femelles (jusqu'à six). Cependant, dans les troupeaux de plus de vingt individus où ce ratio est conservé, les liens se distendent et les relations privilégiées entre conjoints disparaissent.
Les colonies, souvent composées d'individus de la même famille, disposent d'une hiérarchie sociale. Quelques mâles dirigent le groupe et surveillent l'apparition éventuelle de prédateurs pendant les périodes d'alimentation
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Oie cendrée suite:
L'oie cendrée se nourrit principalement en broutant de l'herbe et de jeunes pousses, mais elle peut aussi déterrer des rhizomes, racines et tubercules, glaner des graines, des inflorescences et des fruits (Rubus et Vaccinium), voire consommer de petits animaux aquatiques. Sauvage, elle consomme surtout des plantes aquatiques comme les spartines, fétuques, potamots, prêles (Equisetum), glycéries (Glyceria) et lentilles d'eau (Lemna), des roseaux comme les scirpes, phragmites et massettes, ou des plantes de prairie comme les herbes, les trèfles et les pissenlits.
Le régime alimentaire des oies peut dépendre de leurs habitudes sur leur lieu de nidification. Les Oies cendrées qui nichent en Norvège s’alimentent surtout des parties aériennes de graminées et d’autres plantes prairiales comme Festuca, Agropyron, Lolium, Poa, Taraxacum, Sonchus et Chenopodium. Le régime alimentaire dépend aussi des zones où elles stationnent. À Oostvaardersplassen, l'alimentation des oies est constituée de feuilles, tiges et rhizomes de massettes (Typha) et phramites (Phragmites) puis, lorsque les ressources s'épuisent, sur les champs de céréales, tandis qu'en mer de Wadden, elle se nourrissent de Spartine, Fétuque, Scirpe et Chiendent. Dans l'ouest de la France, l’oie cendrée se nourrit surtout sur les prairies pâturées, consommant les ivraies et puccinellie maritime (Puccinellia maritima) sur les prés à Pâturin maritime (Poa maritima) de la baie de l'Aiguillon, glanant dans les chaumes de maïs et plus occasionnellement sur les céréales d’hiver. Dans les marais d'Orx, les hivernants consomment les pousses de jonc épars et de baldingère faux-roseau et même de la jussie rampante.
Dans les marais du Guadalquivir du sud de l’Espagne, les oies se nourrissent principalement des rhizomes de Schoenoplectus litoralis puis, plus tard, de rhizomes de Scirpe maritime, lorsque les zones qu'elles couvrent sont inondées.
Les oies ne peuvent se nourrir que lorsque les sols sont humides ; lorsque les sols sont secs, elles doivent généralement se rabattre sur les céréales. Les oies peuvent également attaquer certaines cultures maraîchères comme les champs de carottes, pommes de terre, navets, rutabagas et betteraves, et glaner les grains de blé dans les chaumes.
Elles se nourrissent principalement à l'aube et en fin de soirée. Pendant le Zugunruhe ou en cas de sécheresse, elles peuvent se nourrir toute la journée.
Les individus sauvages fréquentent une grande variété de zones humides de la région paléarctique. L'oie cendrée niche principalement dans le Nord et l'Est de l'Europe (Islande, Écosse, Scandinavie, Allemagne, Pologne), en Turquie sur les bords de la mer Noire, en Russie (Sibérie de l'Ouest) et jusqu'en Chine. Quelques individus nichent cependant en France, notamment en Alsace, baie de Somme, Brière et au Parc ornithologique du Teich ; ces populations résultent d'introductions. On en trouve également dans le sud de l'Amérique du Sud. Cette espèce a aussi été introduite dans les îles Malouines.
Ces oies, selon les populations, hivernent aux Pays-Bas, dans le Sud de l'Europe et de l'Asie, jusqu'à l'Ouest de Afrique du Nord.
Dans certains pays où les populations sauvages sont en déclin, comme en Angleterre, il arrive que des individus domestiques revenus à la vie sauvage s'établissent et recolonisent la région.
En ce qui concerne les oies cendrées domestiques, on les trouve en Europe, Asie et Amérique du Nord essentiellement.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TCGWKiATagM[/youtube]
À l'état sauvage, cet oiseau vit dans des zones humides, souvent en bordure de marais, lacs, landes humides ou dans des zones d'estuaire comportant beaucoup de végétation. Pendant l'hiver, on peut aussi le rencontrer dans des chaumes, des prés et pâturages, voire dans des champs
Les oies cendrées sauvages sont généralement migratrices, se déplaçant vers le sud et l'ouest en hiver, vers les îles britanniques, l'Espagne, le Portugal, les bords de la Méditerranée ou de la mer Noire, l'Afrique du Nord ou le Sud de l'Asie selon les populations. Mais certaines populations sauvages du nord-ouest de l'Europe (notamment les populations écossaises) ainsi que les populations d'individus marrons sont très souvent résidentes. Des individus et groupes isolés hivernent aussi sur les bords de la Baltique et dans le Nord de l'Allemagne.
Cette espèce migre vers ses quartiers d'hiver de septembre à début décembre. Le retour des oies cendrées se déroule de fin février à mars. Les haltes sont plus régulières lorsque ces oiseaux montent vers leurs sites de nidification que lorsqu'ils descendent vers leurs lieux d'hivernage.
Lors des déplacements migratoires, les oies ont tendance à voler bruyamment, en formation en V de 50 à 200 individus, quelques fois accompagnées d'autres oiseaux migrateurs comme les grues cendrées ou d'autres espèces d'oies. Même au sein des formations, les couples ne se séparent pas.
http://www.dinosoria.com/sons/oie.html
L'oie cendrée se nourrit principalement en broutant de l'herbe et de jeunes pousses, mais elle peut aussi déterrer des rhizomes, racines et tubercules, glaner des graines, des inflorescences et des fruits (Rubus et Vaccinium), voire consommer de petits animaux aquatiques. Sauvage, elle consomme surtout des plantes aquatiques comme les spartines, fétuques, potamots, prêles (Equisetum), glycéries (Glyceria) et lentilles d'eau (Lemna), des roseaux comme les scirpes, phragmites et massettes, ou des plantes de prairie comme les herbes, les trèfles et les pissenlits.
Le régime alimentaire des oies peut dépendre de leurs habitudes sur leur lieu de nidification. Les Oies cendrées qui nichent en Norvège s’alimentent surtout des parties aériennes de graminées et d’autres plantes prairiales comme Festuca, Agropyron, Lolium, Poa, Taraxacum, Sonchus et Chenopodium. Le régime alimentaire dépend aussi des zones où elles stationnent. À Oostvaardersplassen, l'alimentation des oies est constituée de feuilles, tiges et rhizomes de massettes (Typha) et phramites (Phragmites) puis, lorsque les ressources s'épuisent, sur les champs de céréales, tandis qu'en mer de Wadden, elle se nourrissent de Spartine, Fétuque, Scirpe et Chiendent. Dans l'ouest de la France, l’oie cendrée se nourrit surtout sur les prairies pâturées, consommant les ivraies et puccinellie maritime (Puccinellia maritima) sur les prés à Pâturin maritime (Poa maritima) de la baie de l'Aiguillon, glanant dans les chaumes de maïs et plus occasionnellement sur les céréales d’hiver. Dans les marais d'Orx, les hivernants consomment les pousses de jonc épars et de baldingère faux-roseau et même de la jussie rampante.
Dans les marais du Guadalquivir du sud de l’Espagne, les oies se nourrissent principalement des rhizomes de Schoenoplectus litoralis puis, plus tard, de rhizomes de Scirpe maritime, lorsque les zones qu'elles couvrent sont inondées.
Les oies ne peuvent se nourrir que lorsque les sols sont humides ; lorsque les sols sont secs, elles doivent généralement se rabattre sur les céréales. Les oies peuvent également attaquer certaines cultures maraîchères comme les champs de carottes, pommes de terre, navets, rutabagas et betteraves, et glaner les grains de blé dans les chaumes.
Elles se nourrissent principalement à l'aube et en fin de soirée. Pendant le Zugunruhe ou en cas de sécheresse, elles peuvent se nourrir toute la journée.
Les individus sauvages fréquentent une grande variété de zones humides de la région paléarctique. L'oie cendrée niche principalement dans le Nord et l'Est de l'Europe (Islande, Écosse, Scandinavie, Allemagne, Pologne), en Turquie sur les bords de la mer Noire, en Russie (Sibérie de l'Ouest) et jusqu'en Chine. Quelques individus nichent cependant en France, notamment en Alsace, baie de Somme, Brière et au Parc ornithologique du Teich ; ces populations résultent d'introductions. On en trouve également dans le sud de l'Amérique du Sud. Cette espèce a aussi été introduite dans les îles Malouines.
Ces oies, selon les populations, hivernent aux Pays-Bas, dans le Sud de l'Europe et de l'Asie, jusqu'à l'Ouest de Afrique du Nord.
Dans certains pays où les populations sauvages sont en déclin, comme en Angleterre, il arrive que des individus domestiques revenus à la vie sauvage s'établissent et recolonisent la région.
En ce qui concerne les oies cendrées domestiques, on les trouve en Europe, Asie et Amérique du Nord essentiellement.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TCGWKiATagM[/youtube]
À l'état sauvage, cet oiseau vit dans des zones humides, souvent en bordure de marais, lacs, landes humides ou dans des zones d'estuaire comportant beaucoup de végétation. Pendant l'hiver, on peut aussi le rencontrer dans des chaumes, des prés et pâturages, voire dans des champs
Les oies cendrées sauvages sont généralement migratrices, se déplaçant vers le sud et l'ouest en hiver, vers les îles britanniques, l'Espagne, le Portugal, les bords de la Méditerranée ou de la mer Noire, l'Afrique du Nord ou le Sud de l'Asie selon les populations. Mais certaines populations sauvages du nord-ouest de l'Europe (notamment les populations écossaises) ainsi que les populations d'individus marrons sont très souvent résidentes. Des individus et groupes isolés hivernent aussi sur les bords de la Baltique et dans le Nord de l'Allemagne.
Cette espèce migre vers ses quartiers d'hiver de septembre à début décembre. Le retour des oies cendrées se déroule de fin février à mars. Les haltes sont plus régulières lorsque ces oiseaux montent vers leurs sites de nidification que lorsqu'ils descendent vers leurs lieux d'hivernage.
Lors des déplacements migratoires, les oies ont tendance à voler bruyamment, en formation en V de 50 à 200 individus, quelques fois accompagnées d'autres oiseaux migrateurs comme les grues cendrées ou d'autres espèces d'oies. Même au sein des formations, les couples ne se séparent pas.
http://www.dinosoria.com/sons/oie.html
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Cigogne blanche (Ciconia ciconia), est un grand oiseau échassier, carnivore, de la famille des Ciconiidés. Cette cigogne est reconnaissable à son long bec et à son plumage noir et blanc.
La Cigogne blanche peut mesurer jusqu'à 1,30 mètre de hauteur, pour un poids compris entre 2,7 et 4 kg (moyenne de 3,5 kg). Elle a une envergure de 1,80 mètre, voire 2 mètres. Son bec, de couleur rouge orangé, mesure presque 20 cm (15 à 19 cm chez le mâle et 14 à 17 cm chez la femelle). Il est plus large chez le mâle. C'est d'ailleurs l'un des rares traits de dimorphisme sexuel que l'on peut observer. Les yeux de cette cigogne sont noirs, et deux traits noirs les encadrent, donnant ainsi comme une impression de "maquillage".
Le plumage est entièrement blanc, à l'exception des rémiges qui sont noires. On croit souvent à tort que la queue de la cigogne blanche est noire, trompés par ses grandes et larges ailes qui la recouvrent intégralement.
Michel N°2398A - Michel N°3172A
N°1969 - Michel N°3690 - Michel N°486
N°1755 - N°2059 - Michel N°2758
Son vol est caractéristique : elle s'élève en spirales, en profitant des courants ascendants, et aime surtout planer. En vol, on peut la distinguer facilement du héron car elle vole le cou tendu, alors que le héron le recourbe, le coude.
Pour communiquer, la cigogne claquette (ou craquette) du bec.
La Cigogne blanche vit en moyenne entre 15 ans et 20 ans.
C'est un oiseau qui se nourrit essentiellement de vers de terre, de petits rongeurs, d'insectes, de batraciens, de poissons, de petits reptiles, etc. Chaque été, une famille de cigognes consomme environ 250 kilos de nourriture.
Comme les chouettes et hiboux, la cigogne rejette les poils, les os et autres restes non assimilables, sous forme de Pelote de réjection.
En France, on trouve des cigognes dans l'Ouest et le Sud-Ouest, en Normandie, en Picardie (surtout dans la Somme), en Moselle et en Alsace qui l'a adoptée comme animal totem.
N°1646 - N°603 - Michel N°709
C'est un oiseau migrateur africain qui vient se reproduire en Europe en empruntant deux tracés différents. L'un contourne la Méditerranée par l'Est pour atteindre les zones de nidification se situant dans les pays de l'Est. L'autre chemin passe au-dessus du détroit de Gibraltar et l'Espagne pour atteindre la France. Les 300 000 cigognes qui se partagent l'Europe appartiennent à deux populations migratrices. Les "orientales", les plus nombreuses (9 sur 10), passent l'hiver en Afrique de l'Est et du Sud et arrivent chaque printemps dans les pays de l'Est européen après avoir franchi le détroit du Bosphore. Les "occidentales" (alsaciennes, espagnoles, etc.) reviennent du Sahel par le détroit de Gibraltar. On parle d'instinct de migration, car l'animal porte en lui dès sa naissance, le besoin de migrer alors qu'il ne sait pas encore voler (nécessite un apprentissage). Lors de son voyage, la cigogne repère visuellement le chemin du retour. Une étude récente a pu démontrer qu'une partie du cerveau de la cigogne contenait de la magnétite, ce qui l'aide certainement à trouver son chemin. La cigogne rejoint toujours le même nid.
N°3231 - N°3232
La Cigogne blanche, parce qu'elle niche près de l'homme et revient sur son nid chaque année (il peut finir par dépasser 500 kg de brindilles diverses), est un oiseau symbolique du cycle des saisons. Dans le folklore de bien des régions et en particulier d'Alsace, région dont elle est devenue l'emblème, la cigogne est censée apporter les bébés en les portant dans un linge tenu par le bec.
Depuis toujours, on dit que la cigogne amène les enfants à leur mère par la voie des airs. Ainsi, on raconte aux enfants que pour avoir un petit frère ou une petite sœur, il faut déposer un sucre sur le bord de la fenêtre (comme le corbeau de Jean de La Fontaine, la cigogne lâche son colis lorsqu'elle se saisit de la friandise).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=KuAMgi0UsNM[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant184.mp3
La Cigogne blanche peut mesurer jusqu'à 1,30 mètre de hauteur, pour un poids compris entre 2,7 et 4 kg (moyenne de 3,5 kg). Elle a une envergure de 1,80 mètre, voire 2 mètres. Son bec, de couleur rouge orangé, mesure presque 20 cm (15 à 19 cm chez le mâle et 14 à 17 cm chez la femelle). Il est plus large chez le mâle. C'est d'ailleurs l'un des rares traits de dimorphisme sexuel que l'on peut observer. Les yeux de cette cigogne sont noirs, et deux traits noirs les encadrent, donnant ainsi comme une impression de "maquillage".
Le plumage est entièrement blanc, à l'exception des rémiges qui sont noires. On croit souvent à tort que la queue de la cigogne blanche est noire, trompés par ses grandes et larges ailes qui la recouvrent intégralement.
Michel N°2398A - Michel N°3172A
N°1969 - Michel N°3690 - Michel N°486
N°1755 - N°2059 - Michel N°2758
Son vol est caractéristique : elle s'élève en spirales, en profitant des courants ascendants, et aime surtout planer. En vol, on peut la distinguer facilement du héron car elle vole le cou tendu, alors que le héron le recourbe, le coude.
Pour communiquer, la cigogne claquette (ou craquette) du bec.
La Cigogne blanche vit en moyenne entre 15 ans et 20 ans.
C'est un oiseau qui se nourrit essentiellement de vers de terre, de petits rongeurs, d'insectes, de batraciens, de poissons, de petits reptiles, etc. Chaque été, une famille de cigognes consomme environ 250 kilos de nourriture.
Comme les chouettes et hiboux, la cigogne rejette les poils, les os et autres restes non assimilables, sous forme de Pelote de réjection.
En France, on trouve des cigognes dans l'Ouest et le Sud-Ouest, en Normandie, en Picardie (surtout dans la Somme), en Moselle et en Alsace qui l'a adoptée comme animal totem.
N°1646 - N°603 - Michel N°709
C'est un oiseau migrateur africain qui vient se reproduire en Europe en empruntant deux tracés différents. L'un contourne la Méditerranée par l'Est pour atteindre les zones de nidification se situant dans les pays de l'Est. L'autre chemin passe au-dessus du détroit de Gibraltar et l'Espagne pour atteindre la France. Les 300 000 cigognes qui se partagent l'Europe appartiennent à deux populations migratrices. Les "orientales", les plus nombreuses (9 sur 10), passent l'hiver en Afrique de l'Est et du Sud et arrivent chaque printemps dans les pays de l'Est européen après avoir franchi le détroit du Bosphore. Les "occidentales" (alsaciennes, espagnoles, etc.) reviennent du Sahel par le détroit de Gibraltar. On parle d'instinct de migration, car l'animal porte en lui dès sa naissance, le besoin de migrer alors qu'il ne sait pas encore voler (nécessite un apprentissage). Lors de son voyage, la cigogne repère visuellement le chemin du retour. Une étude récente a pu démontrer qu'une partie du cerveau de la cigogne contenait de la magnétite, ce qui l'aide certainement à trouver son chemin. La cigogne rejoint toujours le même nid.
N°3231 - N°3232
La Cigogne blanche, parce qu'elle niche près de l'homme et revient sur son nid chaque année (il peut finir par dépasser 500 kg de brindilles diverses), est un oiseau symbolique du cycle des saisons. Dans le folklore de bien des régions et en particulier d'Alsace, région dont elle est devenue l'emblème, la cigogne est censée apporter les bébés en les portant dans un linge tenu par le bec.
Depuis toujours, on dit que la cigogne amène les enfants à leur mère par la voie des airs. Ainsi, on raconte aux enfants que pour avoir un petit frère ou une petite sœur, il faut déposer un sucre sur le bord de la fenêtre (comme le corbeau de Jean de La Fontaine, la cigogne lâche son colis lorsqu'elle se saisit de la friandise).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=KuAMgi0UsNM[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant184.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La sarcelle d'hiver (Anas crecca) est le plus petit canard de surface d'Europe et d'Amérique du Nord. Elle se rencontre aussi en Asie. Dans toutes ces régions, elle vit dans les zones tempérées à septentrionales. C'est un migrateur partiel qui est chassé en grand nombre en Europe et en Amérique du Nord. La population nord-américaine est considérée par certains ornithologues comme une espèce à part, la sarcelle à ailes vertes et par d'autres comme une sous-espèce.
La sarcelle d'hiver est le plus petit canard de surface européen et américain ; son poids d'adulte varie en effet de 250 à plus de 400 grammes. Mâles et femelles sont de petite taille, de 35 cm de longueur (31 à 39 cm), avec une envergure de 53 à 59 cm.
La présence d'un miroir vert (côté interne) et noir (côté externe) sur l'aile, encadré par des bandes blanches (devenant jaunâtres vers l'intérieur), est un trait caractéristique de cette espèce. Le ventre est blanc. Le dessous de l'aile présente un centre clair, bien visible en vol. Le bec, au bout arrondi, est assez étroit. Les pattes grisâtres sont palmées et adaptées à la vie aquatique. L'iris, de couleur marron, a un diamètre de 8 millimètres.
[- Michel N°3972AMichel N°4041A
Les Sarcelles d'hiver consomment des graines de plantes de zones humides ou de prés salés (graines de scirpes, joncs, soudes, Eleocharis, Carex, riz cultivé), des algues ou herbes aquatiques (Chara par exemple), mais aussi de petits invertébrés aquatiques (crustacés, mollusques) et des larves d'insectes, voire des œufs de poisson. Leur régime alimentaire est plus riche en aliments d'origine animale en été qu'en hiver. Ces sarcelles ont besoin, en moyenne, d'environ 25 grammes (poids sec) de nourriture par jour.
N°816 - N°2404
Elles trouvent leur nourriture sur les zones humides ou faiblement inondées, saumâtres ou douces. Elles s'alimentent souvent dans les eaux présentant moins de 15 cm de fond. Elles filtrent l'eau ou la vase grâce à leur bec, garni de lamelles permettant de retenir les petits organismes et graines dont elles se nourrissent, ou arrachent les herbes tendres. Le bec est capable de filtrer des particules d'une taille inférieure à 0,5 mm, même si les proies de quelques millimètres sont préférées. En période hivernale, les sarcelles d'hiver se rassemblent le jour sur les plans d'eau et se dispersent la nuit pour se nourrir, parcourant alors jusqu'à trente kilomètres. Bien que se nourrissant plutôt la nuit ou au crépuscule, la Sarcelle d'hiver observe, dans les zones où les effets des marées se font sentir, un rythme circadien basé sur ces dernières : elle se reposera à marée haute et se nourrira à marée basse.
N°2333 - N°1275 - N°963
La Sarcelle d'hiver se trouve principalement sur les vasières, marécages, lagunes, estuaires et autres étendues d'eau douce ou saumâtre à faible courant. Elle a une préférence pour les plans d'eau présentant beaucoup de végétation et un fond vaseux, pouvant ainsi pourvoir à son alimentation.
Lors de la saison de nidification, on la rencontrera sur des lacs, mares ou marais à l'intérieur des terres à végétation riparienne bien développée et souvent eutrophes ; en hiver, on pourra aussi la voir sur des plans d'eau plus côtiers et saumâtres. Elle quitte alors systématiquement les zones gelées ou enneigée qui limitent ses possibilités d’alimentation.
Lorsque les mâles adultes abandonnent les femelles en pleine incubation, tous migrent vers des zones de mue où ils se rassemblent pour changer de plumage. Ils deviennent alors momentanément incapables de voler. Les zones de mue peuvent se situer à proximité des sites de nidification ou à une centaine de kilomètres.
Ces oiseaux sont essentiellement migrateurs, mais certaines populations sont résidentes. La migration d'automne s'étale entre fin août et début décembre. Les femelles migrent généralement plus au sud que les mâles. La migration de printemps débute généralement en février et dure jusqu'en avril. Lors des migrations, ces oiseaux peuvent former des grands groupes réunissant plusieurs centaines d'individus ; la migration est généralement nocturne
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RKZTk0wxPQk[/youtube]
http://domenicus.malleotus.free.fr/a/so ... er_001.mp3
http://domenicus.malleotus.free.fr/a/so ... er_002.wav
La sarcelle d'hiver est le plus petit canard de surface européen et américain ; son poids d'adulte varie en effet de 250 à plus de 400 grammes. Mâles et femelles sont de petite taille, de 35 cm de longueur (31 à 39 cm), avec une envergure de 53 à 59 cm.
La présence d'un miroir vert (côté interne) et noir (côté externe) sur l'aile, encadré par des bandes blanches (devenant jaunâtres vers l'intérieur), est un trait caractéristique de cette espèce. Le ventre est blanc. Le dessous de l'aile présente un centre clair, bien visible en vol. Le bec, au bout arrondi, est assez étroit. Les pattes grisâtres sont palmées et adaptées à la vie aquatique. L'iris, de couleur marron, a un diamètre de 8 millimètres.
[- Michel N°3972AMichel N°4041A
Les Sarcelles d'hiver consomment des graines de plantes de zones humides ou de prés salés (graines de scirpes, joncs, soudes, Eleocharis, Carex, riz cultivé), des algues ou herbes aquatiques (Chara par exemple), mais aussi de petits invertébrés aquatiques (crustacés, mollusques) et des larves d'insectes, voire des œufs de poisson. Leur régime alimentaire est plus riche en aliments d'origine animale en été qu'en hiver. Ces sarcelles ont besoin, en moyenne, d'environ 25 grammes (poids sec) de nourriture par jour.
N°816 - N°2404
Elles trouvent leur nourriture sur les zones humides ou faiblement inondées, saumâtres ou douces. Elles s'alimentent souvent dans les eaux présentant moins de 15 cm de fond. Elles filtrent l'eau ou la vase grâce à leur bec, garni de lamelles permettant de retenir les petits organismes et graines dont elles se nourrissent, ou arrachent les herbes tendres. Le bec est capable de filtrer des particules d'une taille inférieure à 0,5 mm, même si les proies de quelques millimètres sont préférées. En période hivernale, les sarcelles d'hiver se rassemblent le jour sur les plans d'eau et se dispersent la nuit pour se nourrir, parcourant alors jusqu'à trente kilomètres. Bien que se nourrissant plutôt la nuit ou au crépuscule, la Sarcelle d'hiver observe, dans les zones où les effets des marées se font sentir, un rythme circadien basé sur ces dernières : elle se reposera à marée haute et se nourrira à marée basse.
N°2333 - N°1275 - N°963
La Sarcelle d'hiver se trouve principalement sur les vasières, marécages, lagunes, estuaires et autres étendues d'eau douce ou saumâtre à faible courant. Elle a une préférence pour les plans d'eau présentant beaucoup de végétation et un fond vaseux, pouvant ainsi pourvoir à son alimentation.
Lors de la saison de nidification, on la rencontrera sur des lacs, mares ou marais à l'intérieur des terres à végétation riparienne bien développée et souvent eutrophes ; en hiver, on pourra aussi la voir sur des plans d'eau plus côtiers et saumâtres. Elle quitte alors systématiquement les zones gelées ou enneigée qui limitent ses possibilités d’alimentation.
Lorsque les mâles adultes abandonnent les femelles en pleine incubation, tous migrent vers des zones de mue où ils se rassemblent pour changer de plumage. Ils deviennent alors momentanément incapables de voler. Les zones de mue peuvent se situer à proximité des sites de nidification ou à une centaine de kilomètres.
Ces oiseaux sont essentiellement migrateurs, mais certaines populations sont résidentes. La migration d'automne s'étale entre fin août et début décembre. Les femelles migrent généralement plus au sud que les mâles. La migration de printemps débute généralement en février et dure jusqu'en avril. Lors des migrations, ces oiseaux peuvent former des grands groupes réunissant plusieurs centaines d'individus ; la migration est généralement nocturne
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RKZTk0wxPQk[/youtube]
http://domenicus.malleotus.free.fr/a/so ... er_001.mp3
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Canard souchet (Anas clypeata) est une espèce de canard barboteur qui se reproduit dans les zones septentrionales de l'Eurasie et dans la plupart de l'Amérique du Nord. Il est accidentel en Australie. Habituellement placé dans le genre Anas, cette espèce, assez différente du Canard colvert, est placée avec d'autres espèces aux ailes bleues dans le genre Spatula par certains auteurs.
Ce canard de surface, de taille moyenne (44 à 52 cm), se caractérise par un bec massif, allongé, aplati et élargi à son extrémité (en forme une petite spatule). Comme les autres anatidés, l'espèce possède un dimorphisme sexuel qui se traduit par un plumage particulièrement coloré pour les mâles durant la période nuptiale qui court d'octobre à juin. En vol, il est distinguable par la couleur bleu pâle de l'antérieur de ses ailes sur lesquelles on peu distinguer un miroir vert bordé d'une ligne blanche. Les pattes sont rouges.
Son bec comme tout ceux de la famille des Anseriformes lui permet de filtrer l'eau en l'aspirant et en la rejetant sur les côtés. Les soies à l'intérieur et bordant le bec retiennent les éléments planctoniques contenus dans les premiers centimètres d'eau. Son régime alimentaire peut fortement varier d'une période à l'autre. Il se compose de plancton, d'insectes aquatiques sous forme imago ou larvaire, de crustacés, de mollusques et d'éléments végétaux notamment de graines mais aussi de petit poissons comme les vairons. L'alimentation sociale est commune, ils sont attirés par les zones ou d'autres oiseaux se nourrissent. Les souchets tirent profit de la nourriture remontée à la surface par d'autres oiseaux d'ailleurs ce sont les seul oiseaux aquatiques à nager en rond autour d'une zone pour créer des remous afin de faire remonter de la nourriture. Les souchets sont également d'excellent barboteurs et plongeurs. Ils savent utiliser leurs ailes pour nager sous l'eau.
N°2334 - N°964 - Michel N°3453A
Cet oiseau fréquente en général les eaux ouvertes des marais, des lacs, des étangs, des estuaires, des stations de lagunage... On notera une préférence pour les eaux douces ou légèrement saumâtres.
Le souchet est présent de part et d'autre de l'Atlantique. Il n'est pas aussi grégaire que d'autres canards barboteurs en dehors de la saison de reproduction et tend à former seulement des petits groupes.
Du côté européen, il niche dans les zones les plus septentrionales et migre jusqu'en Afrique subtropicale pour hiverner. Les populations du nord-ouest et du centre de l'Europe sont stables, même si d'importantes variations sont observées suivant les hivers tandis que les populations du bassin méditerranéen sont en déclin[
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ovpGXutLuqs[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant199.mp3
Ce canard de surface, de taille moyenne (44 à 52 cm), se caractérise par un bec massif, allongé, aplati et élargi à son extrémité (en forme une petite spatule). Comme les autres anatidés, l'espèce possède un dimorphisme sexuel qui se traduit par un plumage particulièrement coloré pour les mâles durant la période nuptiale qui court d'octobre à juin. En vol, il est distinguable par la couleur bleu pâle de l'antérieur de ses ailes sur lesquelles on peu distinguer un miroir vert bordé d'une ligne blanche. Les pattes sont rouges.
Son bec comme tout ceux de la famille des Anseriformes lui permet de filtrer l'eau en l'aspirant et en la rejetant sur les côtés. Les soies à l'intérieur et bordant le bec retiennent les éléments planctoniques contenus dans les premiers centimètres d'eau. Son régime alimentaire peut fortement varier d'une période à l'autre. Il se compose de plancton, d'insectes aquatiques sous forme imago ou larvaire, de crustacés, de mollusques et d'éléments végétaux notamment de graines mais aussi de petit poissons comme les vairons. L'alimentation sociale est commune, ils sont attirés par les zones ou d'autres oiseaux se nourrissent. Les souchets tirent profit de la nourriture remontée à la surface par d'autres oiseaux d'ailleurs ce sont les seul oiseaux aquatiques à nager en rond autour d'une zone pour créer des remous afin de faire remonter de la nourriture. Les souchets sont également d'excellent barboteurs et plongeurs. Ils savent utiliser leurs ailes pour nager sous l'eau.
N°2334 - N°964 - Michel N°3453A
Cet oiseau fréquente en général les eaux ouvertes des marais, des lacs, des étangs, des estuaires, des stations de lagunage... On notera une préférence pour les eaux douces ou légèrement saumâtres.
Le souchet est présent de part et d'autre de l'Atlantique. Il n'est pas aussi grégaire que d'autres canards barboteurs en dehors de la saison de reproduction et tend à former seulement des petits groupes.
Du côté européen, il niche dans les zones les plus septentrionales et migre jusqu'en Afrique subtropicale pour hiverner. Les populations du nord-ouest et du centre de l'Europe sont stables, même si d'importantes variations sont observées suivant les hivers tandis que les populations du bassin méditerranéen sont en déclin[
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ovpGXutLuqs[/youtube]
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Cygnus est un genre d'oiseaux de la famille des Anatidae. C'est le genre des cygnes, de grands oiseaux aquatiques de la famille des anatidés.
Ils sont connus pour leur cou courbé (ils possèdent le plus grand nombre de vertèbres cervicales de tous les vertébrés) et pour leurs belles plumes blanches, au nombre de 25 000 chez le cygne adulte. Cependant, quelques espèces ont un plumage noir. Leurs deux pieds sont palmés. Les petits du cygne sont appelés cygneaux. Les cygnes sont les plus grands membres de la famille des canards Anatidae, et sont parmi les plus gros oiseaux en vol, pesant jusqu'à 15 kg et mesure 1 m50 environ. Par rapport aux oies, ils sont à la fois plus grand en taille et ont des pieds et un cou proportionnellement plus grands. Ils ont aussi une pièce de peau déplumée entre les yeux et sur le bec chez les adultes. Les plumages de chaque sexe sont similaires, mais les mâles sont généralement plus grands et plus lourds que les femelles.
Michel N°44 - Michel N°580
N°1264 - N°1396 - PA N°7
N°1645 - N°1646 - N°1647 - N°1649
Le cygne est l'oiseau dédié à Apollon dans la mythologie grecque.
Juste avant de mourir, le cygne chanterait davantage et avec plus de force. Cette caractéristique a donné l'expression qui remonte à l’Antiquité grecque (en référence au dernier discours de Socrate condamné à mort pour impiété).
Leda et le cygne en mosaïque du 3è s. av. J.C.
N°533 - N°878 - N°443
Les cygnes sont généralement situés dans des milieux tempérés, rarement sous les tropiques. Quatre à cinq espèces se trouvent dans l'hémisphère Nord, une espèce se trouve en Australie et en Nouvelle-Zélande et une dernière espèce se trouve dans le sud de l'Amérique du Sud. Les cygnes sont absents d'Asie tropicale, d'Amérique centrale, du nord de l'Amérique du Sud et de l'ensemble de l'Afrique. Une espèce, le cygne tuberculé, a été introduit en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
N°1559 - N°1865 - N°997
Plusieurs espèces ont un comportement migratoire, en partie ou en totalité. Le Cygne tuberculé est une espèce migratrice partielle, résidant dans des régions de l'Europe occidentale, mais migrant en Europe de l'Est et en Asie. Le Cygne chanteur et le Cygne siffleur sont en totalité migrateurs, et les cygnes trompettes sont presque entièrement migrateurs. Il existe des preuves qu'une partie des cygnes à cou noir sont migrateurs, mais aucune étude détaillée n'a établi si ces mouvements sont à longue ou à courte distance.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qF4iB7WcooI[/youtube]
Les cygnes se nourrissent dans l'eau et sur terre. Ils sont presque exclusivement herbivores, même si un petit nombre d'animaux aquatiques peut être mangé. Leur régime alimentaire est composé de racines, de tubercules, de tiges et de feuilles de plantes aquatiques submergées.
Les cygnes s'accouplent par paires monogames et vivent ensemble plusieurs années. Dans de nombreux cas, les couples peuvent durer à vie, mais le divorce entre des couples peut arriver. Ces couples se maintiennent même dans les espèces migratrices et grégaires comme les cygnes siffleurs, qui se rassemblent en grands troupeaux dans des aires d'hivernage. Le nid se trouve sur la terre, près de l'eau et mesure environ un mètre de diamètre. Contrairement à beaucoup d'autres canards et aux oies, le mâle contribue à la construction du nid. La taille moyenne des œufs (pour le cygne tuberculé) est de 113 x 74 mm, avec un poids de 340 g, une moyenne de couvée de 4 à 7 œufs et une période d'incubation de 34 - 45 jours. Avec les dendrocygninés, les cygnes sont les seuls anatidés où les mâles aident l'incubation des œufs.
Certains comportements homosexuels et transsexuels ont été observés chez les cygnes tuberculés.
http://www.dinosoria.com/sons/cygne.html
Ils sont connus pour leur cou courbé (ils possèdent le plus grand nombre de vertèbres cervicales de tous les vertébrés) et pour leurs belles plumes blanches, au nombre de 25 000 chez le cygne adulte. Cependant, quelques espèces ont un plumage noir. Leurs deux pieds sont palmés. Les petits du cygne sont appelés cygneaux. Les cygnes sont les plus grands membres de la famille des canards Anatidae, et sont parmi les plus gros oiseaux en vol, pesant jusqu'à 15 kg et mesure 1 m50 environ. Par rapport aux oies, ils sont à la fois plus grand en taille et ont des pieds et un cou proportionnellement plus grands. Ils ont aussi une pièce de peau déplumée entre les yeux et sur le bec chez les adultes. Les plumages de chaque sexe sont similaires, mais les mâles sont généralement plus grands et plus lourds que les femelles.
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Le cygne est l'oiseau dédié à Apollon dans la mythologie grecque.
Juste avant de mourir, le cygne chanterait davantage et avec plus de force. Cette caractéristique a donné l'expression qui remonte à l’Antiquité grecque (en référence au dernier discours de Socrate condamné à mort pour impiété).
Leda et le cygne en mosaïque du 3è s. av. J.C.
N°533 - N°878 - N°443
Les cygnes sont généralement situés dans des milieux tempérés, rarement sous les tropiques. Quatre à cinq espèces se trouvent dans l'hémisphère Nord, une espèce se trouve en Australie et en Nouvelle-Zélande et une dernière espèce se trouve dans le sud de l'Amérique du Sud. Les cygnes sont absents d'Asie tropicale, d'Amérique centrale, du nord de l'Amérique du Sud et de l'ensemble de l'Afrique. Une espèce, le cygne tuberculé, a été introduit en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
N°1559 - N°1865 - N°997
Plusieurs espèces ont un comportement migratoire, en partie ou en totalité. Le Cygne tuberculé est une espèce migratrice partielle, résidant dans des régions de l'Europe occidentale, mais migrant en Europe de l'Est et en Asie. Le Cygne chanteur et le Cygne siffleur sont en totalité migrateurs, et les cygnes trompettes sont presque entièrement migrateurs. Il existe des preuves qu'une partie des cygnes à cou noir sont migrateurs, mais aucune étude détaillée n'a établi si ces mouvements sont à longue ou à courte distance.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qF4iB7WcooI[/youtube]
Les cygnes se nourrissent dans l'eau et sur terre. Ils sont presque exclusivement herbivores, même si un petit nombre d'animaux aquatiques peut être mangé. Leur régime alimentaire est composé de racines, de tubercules, de tiges et de feuilles de plantes aquatiques submergées.
Les cygnes s'accouplent par paires monogames et vivent ensemble plusieurs années. Dans de nombreux cas, les couples peuvent durer à vie, mais le divorce entre des couples peut arriver. Ces couples se maintiennent même dans les espèces migratrices et grégaires comme les cygnes siffleurs, qui se rassemblent en grands troupeaux dans des aires d'hivernage. Le nid se trouve sur la terre, près de l'eau et mesure environ un mètre de diamètre. Contrairement à beaucoup d'autres canards et aux oies, le mâle contribue à la construction du nid. La taille moyenne des œufs (pour le cygne tuberculé) est de 113 x 74 mm, avec un poids de 340 g, une moyenne de couvée de 4 à 7 œufs et une période d'incubation de 34 - 45 jours. Avec les dendrocygninés, les cygnes sont les seuls anatidés où les mâles aident l'incubation des œufs.
Certains comportements homosexuels et transsexuels ont été observés chez les cygnes tuberculés.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Flamant rose (Phoenicopterus roseus) est l’espèce de flamant la plus largement répandue. Autrefois, Flamant rose désignait l'espèce Phoenicopterus ruber, dont l'espèce ici présente était la sous-espèce Phoenicopterus ruber roseus. Depuis que la sous-espèce est devenue une espèce à part entière, elle a pris le nom normalisé de Flamant rose, et l'espèce Phoenicopterus ruber est devenue le Flamant de Cuba ou Flamant des Caraïbes.
La plus grande partie du plumage est blanc rosâtre, alors qu’elle est rose/rouge chez l'espèce P. ruber. Pour le reste, les couvertures alaires sont rouges, avec les rémiges primaires et secondaires noires. Le bec est rose à pointe noire, et les pattes sont entièrement roses. Le cri ressemble à celui d’une oie. Le flamant rose dort debout sur une ou deux pattes, la tête cachée sous une aile. Contrairement à la plupart des oiseaux, à cause de leur taille, les flamants doivent prendre quelques mètres d'élan pour décoller des eaux. Migrateurs, ils volent en formation, en gardant cou et pattes étirés. Les battements d'ailes, puissants et réguliers, les propulsent à 60 km/h sur des étapes de plusieurs centaines de kilomètres.
N°693 - N°694
N°652 - N°1634 - N°2402
N°3240 - N°1550 - Michel N°2692
Le Flamant rose plonge son bec bossué dans la vase pour rechercher plancton, vers, mollusques, poissons, larves d'insectes, crustacés (dont l'artemia, riche en carotène, qui intensifie ou prolonge la couleur rose du plumage). Le bec du flamant rose est muni de fanons qui lui permettent de filtrer la vase.
Couvée : 1 à 2 petits,
Incubation : 30 jours.
Les aigles, les goélands s'attaquent aux jeunes flamants (appelés flamignons), mais le marabout est le pire ennemi du flamant rose : il chasse également les flamants roses adultes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RJsS9CUXOQY[/youtube]
http://www.universal-soundbank.com/mp3/sounds/2364.mp3
http://www.universal-soundbank.com/mp3/sounds/12109.mp3
La plus grande partie du plumage est blanc rosâtre, alors qu’elle est rose/rouge chez l'espèce P. ruber. Pour le reste, les couvertures alaires sont rouges, avec les rémiges primaires et secondaires noires. Le bec est rose à pointe noire, et les pattes sont entièrement roses. Le cri ressemble à celui d’une oie. Le flamant rose dort debout sur une ou deux pattes, la tête cachée sous une aile. Contrairement à la plupart des oiseaux, à cause de leur taille, les flamants doivent prendre quelques mètres d'élan pour décoller des eaux. Migrateurs, ils volent en formation, en gardant cou et pattes étirés. Les battements d'ailes, puissants et réguliers, les propulsent à 60 km/h sur des étapes de plusieurs centaines de kilomètres.
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Le Flamant rose plonge son bec bossué dans la vase pour rechercher plancton, vers, mollusques, poissons, larves d'insectes, crustacés (dont l'artemia, riche en carotène, qui intensifie ou prolonge la couleur rose du plumage). Le bec du flamant rose est muni de fanons qui lui permettent de filtrer la vase.
Couvée : 1 à 2 petits,
Incubation : 30 jours.
Les aigles, les goélands s'attaquent aux jeunes flamants (appelés flamignons), mais le marabout est le pire ennemi du flamant rose : il chasse également les flamants roses adultes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RJsS9CUXOQY[/youtube]
http://www.universal-soundbank.com/mp3/sounds/2364.mp3
http://www.universal-soundbank.com/mp3/sounds/12109.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Francolin noir (Francolinus francolinus) est une espèce d'oiseau de la famille des Phasianidae.
Habitat : Le francolin noir occupe une grande variété d'habitats : basses terres cultivées avec une importante couverture broussailleuse, grandes surfaces de prairies avec buissons, deltas de rivières et rives de lacs pourvues en arbustes et en roselières. Localement, on peut le trouver sur le versant cultivé de montagnes, jusqu'à 2500 mètres en Inde et au Népal. Toutefois, c'est un visiteur occasionnel de printemps à des altitudes plus élevées.
Son aire de distribution s'étend au sud de l'Asie et autrefois, jusqu'au 19ème siècle, dans le bassin méditerranéen, au sud de l'Europe. Son aire, très morcelée commence à l'ouest à Chypre, dans le sud de la Turquie, en Israël et en Palestine. Elle se poursuit de façon discontinue, dans l'extrême nord-ouest de la Jordanie, en Azerbaïdjan, au nord de l'Iran, dans la zone adjacente du Turkmenistan, en Iraq et dans le sud de la Perse. Sa limite extrême à l'est se situe au Bengla Desh. Avant, on peut la trouver au sud de l'Afghanistan, au Pakistan, dans le nord de l'Inde ainsi qu'au Népal et au Bhoutan. Des tentatives ont été récemment effectuées pour la réintroduire en Italie et au Portugal.
N°500
Farouche et prudent, on peut rarement l'apercevoir dans les espaces ouverts, sauf quand il traverse les pistes, la queue légèrement dressée ou lorsque le mâle délivre son chant. Il circule généralement en couples ou en groupes familiaux, cherchant sa nourriture sous le couvert mais pénétrant volontiers dans les zones agricoles cultivées. Il est surtout actif en tout début de matinée et en soirée. Le mâle émet un chant rauque et discordant à partir du sol au d'un perchoir bas, c'est à dire un arbre peu élevé ou un poteau de clôture. Dans ce cas, il adopte une posture particulière : tête relevée, ailes abaissées et queue largement déployée. Autrement, il s'agit d'un 'terrien' exclusif, répugnant à prendre son envol . Dans les rares occasions où il jaillit du sol, pressé par le danger, son vol est constitué de battements d'ailes rapides entrecoupés de courtes glissades d'une manière qui rappelle beaucoup plus le vol d'un faisan que celui d'une perdrix. Cette prestation est brève car le francolin noir s'empresse rapidement de se poser et de regagner le couvert.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ilM8hnM6mlQ[/youtube]
C'est une espèce monogame. Son nid est un grattage au sol, garni d'herbes et dissimulé sous une touffe. La taille de la ponte varie selon les régions. La couvée moyenne est constituée de 6 à 9 oeufs en Inde, 4 au Pakistan, 8 à 12 en Azerbaïdjan. Ils sont olive jaunâtre à brun. Compte tenu de la vaste étendue de l'aire de répartition, la période de nidification peut varier considérablement. Elle se déroule entre fin avril et juin dans les basses terres qui entourent la Caspienne mais elle intervient à divers mois de l'année dans le subcontinent indien.
Régime : Son alimentation est mixte. En ce qui concerne la partie végétale de son menu, il se nourrit principalement de graines cultivées (céréales diverses qu'il récolte dans les zones agricoles), de graines d'herbes sauvages, de baies tombées, de tiges et de tubercules. En ce qui concerne la partie animale, il consomme des termites, des fourmis et des insectes qu'il capture exclusivement au sol.
source: oiseaux.net
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant460.mp3
Habitat : Le francolin noir occupe une grande variété d'habitats : basses terres cultivées avec une importante couverture broussailleuse, grandes surfaces de prairies avec buissons, deltas de rivières et rives de lacs pourvues en arbustes et en roselières. Localement, on peut le trouver sur le versant cultivé de montagnes, jusqu'à 2500 mètres en Inde et au Népal. Toutefois, c'est un visiteur occasionnel de printemps à des altitudes plus élevées.
Son aire de distribution s'étend au sud de l'Asie et autrefois, jusqu'au 19ème siècle, dans le bassin méditerranéen, au sud de l'Europe. Son aire, très morcelée commence à l'ouest à Chypre, dans le sud de la Turquie, en Israël et en Palestine. Elle se poursuit de façon discontinue, dans l'extrême nord-ouest de la Jordanie, en Azerbaïdjan, au nord de l'Iran, dans la zone adjacente du Turkmenistan, en Iraq et dans le sud de la Perse. Sa limite extrême à l'est se situe au Bengla Desh. Avant, on peut la trouver au sud de l'Afghanistan, au Pakistan, dans le nord de l'Inde ainsi qu'au Népal et au Bhoutan. Des tentatives ont été récemment effectuées pour la réintroduire en Italie et au Portugal.
N°500
Farouche et prudent, on peut rarement l'apercevoir dans les espaces ouverts, sauf quand il traverse les pistes, la queue légèrement dressée ou lorsque le mâle délivre son chant. Il circule généralement en couples ou en groupes familiaux, cherchant sa nourriture sous le couvert mais pénétrant volontiers dans les zones agricoles cultivées. Il est surtout actif en tout début de matinée et en soirée. Le mâle émet un chant rauque et discordant à partir du sol au d'un perchoir bas, c'est à dire un arbre peu élevé ou un poteau de clôture. Dans ce cas, il adopte une posture particulière : tête relevée, ailes abaissées et queue largement déployée. Autrement, il s'agit d'un 'terrien' exclusif, répugnant à prendre son envol . Dans les rares occasions où il jaillit du sol, pressé par le danger, son vol est constitué de battements d'ailes rapides entrecoupés de courtes glissades d'une manière qui rappelle beaucoup plus le vol d'un faisan que celui d'une perdrix. Cette prestation est brève car le francolin noir s'empresse rapidement de se poser et de regagner le couvert.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ilM8hnM6mlQ[/youtube]
C'est une espèce monogame. Son nid est un grattage au sol, garni d'herbes et dissimulé sous une touffe. La taille de la ponte varie selon les régions. La couvée moyenne est constituée de 6 à 9 oeufs en Inde, 4 au Pakistan, 8 à 12 en Azerbaïdjan. Ils sont olive jaunâtre à brun. Compte tenu de la vaste étendue de l'aire de répartition, la période de nidification peut varier considérablement. Elle se déroule entre fin avril et juin dans les basses terres qui entourent la Caspienne mais elle intervient à divers mois de l'année dans le subcontinent indien.
Régime : Son alimentation est mixte. En ce qui concerne la partie végétale de son menu, il se nourrit principalement de graines cultivées (céréales diverses qu'il récolte dans les zones agricoles), de graines d'herbes sauvages, de baies tombées, de tiges et de tubercules. En ce qui concerne la partie animale, il consomme des termites, des fourmis et des insectes qu'il capture exclusivement au sol.
source: oiseaux.net
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant460.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le rollier d'Europe (Coracias garrulus) est la seule espèce de la famille des coraciidés à vivre en France. C'est un oiseau aux vives couleurs turquoise.
Longueur : 29-32 cm
Envergure : 59-73 cm
Poids : 140-200 g
N°108 - POFIS N°1406
Michel N°17 - Michel N°59 - N°974
Gros insectes, petits rongeurs capturés d'ordinaire au sol après un piqué depuis un perchoir.
Milieux ouverts variés avec vergers, bois, buissons, friches herbeuses. Souvent perché bien en évidence.
N°314 - Michel N°1533 - Michel N°4074A
Niche généralement dans d'anciennes loges de pics, creusés dans des arbres (souvent des peupliers blancs) ou dans des trous de bâtiment. Le Rollier s'installe aussi facilement dans des nichoirs (taille : 25x25x25cm, diamètre du trou : 60mm) posés sur un pylône ou dans un arbre. 3 à 7 oeufs (souvent 4 à 6) en une ponte de fin mai à début juillet (le plus souvent début juin). Eclosion fin juin et envol mi-juillet pour les dates moyennes dans le Sud de la France.
[img][img]http://i.colnect.net/images/f/478/194/European-Roller.jpg[/img]
Michel N°984 - N°985 - N°986 - N°987 - BF N°37
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vzcZz-nxqVs[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant147.mp3
Longueur : 29-32 cm
Envergure : 59-73 cm
Poids : 140-200 g
N°108 - POFIS N°1406
Michel N°17 - Michel N°59 - N°974
Gros insectes, petits rongeurs capturés d'ordinaire au sol après un piqué depuis un perchoir.
Milieux ouverts variés avec vergers, bois, buissons, friches herbeuses. Souvent perché bien en évidence.
N°314 - Michel N°1533 - Michel N°4074A
Niche généralement dans d'anciennes loges de pics, creusés dans des arbres (souvent des peupliers blancs) ou dans des trous de bâtiment. Le Rollier s'installe aussi facilement dans des nichoirs (taille : 25x25x25cm, diamètre du trou : 60mm) posés sur un pylône ou dans un arbre. 3 à 7 oeufs (souvent 4 à 6) en une ponte de fin mai à début juillet (le plus souvent début juin). Eclosion fin juin et envol mi-juillet pour les dates moyennes dans le Sud de la France.
[img][img]http://i.colnect.net/images/f/478/194/European-Roller.jpg[/img]
Michel N°984 - N°985 - N°986 - N°987 - BF N°37
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vzcZz-nxqVs[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant147.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le goéland d'Audouin (Ichthyaetus audouinii) est une des 12 espèces de goélands et mouettes du genre Larus vivant en France. Le nom de cette espèce commémore le zoologiste français Victor Audouin (1797-1841).
Cette espèce ne se rencontre qu'en mer Méditerranée et dans une moindre mesure le long des côtes marocaines. Les principales colonies se rencontrent dans le delta de l'Ebre. En France quelques couples nichent en Camargue et en Corse. Contrairement à de nombreuses autres espèces de goélands, le goéland d'Audouin n'est pas charognard et se nourrit uniquement de poissons.
N°1335
N°315 - N°359 - N°1351
Espèce autrefois très rare, le goéland d'Audouin a vu sa population augmenter et s'établir aux alentours de 19 000 couples.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=IMGhXvTC5jQ[/youtube]
Cette espèce ne se rencontre qu'en mer Méditerranée et dans une moindre mesure le long des côtes marocaines. Les principales colonies se rencontrent dans le delta de l'Ebre. En France quelques couples nichent en Camargue et en Corse. Contrairement à de nombreuses autres espèces de goélands, le goéland d'Audouin n'est pas charognard et se nourrit uniquement de poissons.
N°1335
N°315 - N°359 - N°1351
Espèce autrefois très rare, le goéland d'Audouin a vu sa population augmenter et s'établir aux alentours de 19 000 couples.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=IMGhXvTC5jQ[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Traquet de Chypre est une espèce de passereau qui niche seulement à Chypre. Pendant les migrations et en hiver, il s'observe au Proche Orient et au nord-est de l'Afrique : Égypte, Éthiopie, Israël, Jordanie, Soudan, Syrie et Turquie.
Niche généralement dans un trou de mur
ou la cavité d'un arbre, fait
d'herbes, de tiges et de poils.
Pond 4 à 5 oeufs bleus ponctués
de brun rougeâtre.
L'incubation dure Environ 14 jours.
Les oisillons, nidicoles,
s'envolent vers 14 jours.
N°772 - N°773 - N°774 - N°775
Habitat
Milieux ouverts,
rocheux avec broussailles,
collines, petites falaises,
champs, jardins.
source: oiseaux. Europe
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant496.mp3
Niche généralement dans un trou de mur
ou la cavité d'un arbre, fait
d'herbes, de tiges et de poils.
Pond 4 à 5 oeufs bleus ponctués
de brun rougeâtre.
L'incubation dure Environ 14 jours.
Les oisillons, nidicoles,
s'envolent vers 14 jours.
N°772 - N°773 - N°774 - N°775
Habitat
Milieux ouverts,
rocheux avec broussailles,
collines, petites falaises,
champs, jardins.
source: oiseaux. Europe
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant496.mp3
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Les eiders sont de grands canards migrateurs de la famille des anatidae. Leurs plumes étaient naguère recherchées comme rembourrage de vêtements. Les plumes étaient notamment collectées en Islande et au Groenland.
Les espèces survivantes vivent sous les latitudes tempérées de l'hémisphère nord.
Plusieurs étymologies sont envisagées. Le terme eider pourrait être un emprunt du vieux norrois aedr ou de l'islandais aedur. Le mot « édredon » dériverait ainsi de l'islandais oedardun.
En Europe, il vit dans l'hémisphère Nord, à la limite de la banquise. Il niche sur les côtes de l'océan Atlantique Nord et de la mer du Nord, de la Scandinavie à l'Islande. En France, il migre principalement sur les côtes de la Manche et de Bretagne. Certaines années, on peut le voir sur le Rhin, les lacs alpins et la mer Méditerranée.
Au Québec
L'été au Québec, on retrouve l'Eider à duvet dans une douzaine d'aires de nidification, notamment sur les îles du Bas Saint-Laurent : l'Île aux Basques et l'Île aux Pommes[1], deux refuges d'oiseaux de la région de Trois-Pistoles et ainsi que plusieurs autres.
N°1224 - N°18 - N°18K
L'eider à duvet préfère les côtes maritimes rocheuses ou sablonneuses. En hiver, on peut le rencontrer sur les fleuves et les lacs d'eau douce.
C'est un oiseau qui se regroupe en troupes nombreuses, de 10 à 1 000 oiseaux.
N°20 - N°1774 - N°1354
Contrairement aux autres can ards, il alterne le vol battu et le vol plané.
C'est un excellent plongeur. Il plonge plus d'une minute et peut s'enfoncer jusqu'à 25 mètres. Il pêche principalement les crustacés et les mollusques.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=-euc940SCsk[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant273.mp3
Les espèces survivantes vivent sous les latitudes tempérées de l'hémisphère nord.
Plusieurs étymologies sont envisagées. Le terme eider pourrait être un emprunt du vieux norrois aedr ou de l'islandais aedur. Le mot « édredon » dériverait ainsi de l'islandais oedardun.
En Europe, il vit dans l'hémisphère Nord, à la limite de la banquise. Il niche sur les côtes de l'océan Atlantique Nord et de la mer du Nord, de la Scandinavie à l'Islande. En France, il migre principalement sur les côtes de la Manche et de Bretagne. Certaines années, on peut le voir sur le Rhin, les lacs alpins et la mer Méditerranée.
Au Québec
L'été au Québec, on retrouve l'Eider à duvet dans une douzaine d'aires de nidification, notamment sur les îles du Bas Saint-Laurent : l'Île aux Basques et l'Île aux Pommes[1], deux refuges d'oiseaux de la région de Trois-Pistoles et ainsi que plusieurs autres.
N°1224 - N°18 - N°18K
L'eider à duvet préfère les côtes maritimes rocheuses ou sablonneuses. En hiver, on peut le rencontrer sur les fleuves et les lacs d'eau douce.
C'est un oiseau qui se regroupe en troupes nombreuses, de 10 à 1 000 oiseaux.
N°20 - N°1774 - N°1354
Contrairement aux autres can ards, il alterne le vol battu et le vol plané.
C'est un excellent plongeur. Il plonge plus d'une minute et peut s'enfoncer jusqu'à 25 mètres. Il pêche principalement les crustacés et les mollusques.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=-euc940SCsk[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant273.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Sterne arctique (Sterna paradisaea) est une espèce d'oiseau marin de la famille des laridés. Cet oiseau a une répartition circumpolaire et niche en colonie dans les régions arctiques et subarctiques de l’Europe, de l’Asie et de l'Amérique du Nord (jusqu’en Bretagne et au Massachusetts).
C'est un oiseau migrateur qui est témoin de deux étés chaque année, puisqu’il effectue un aller-retour à partir de ses aires de reproduction dans le nord, jusqu’aux océans près de l’Antarctique où il hiverne (ce qui représente un trajet pouvant atteindre couramment 70 000 km). Il s’agit, avec celle du Puffin fuligineux, de la plus importante migration régulière connue chez les animaux. La Sterne arctique vole de ce fait huit mois par an.
Les Sternes arctiques sont de taille moyenne. Elles mesurent de 33 à 36 centimètres de long avec une envergure de 76 à 85 cm. Le plumage des adultes est gris sur les parties supérieures avec la nuque et la calotte noires et les joues blanches. Le bec, les pattes et les doigts palmés sont rouge foncé.
Les Sternes arctiques peuvent vivre au-delà de 20 ans. Elles se nourrissent surtout de poissons et de petits invertébrés marins. C’est une espèce abondante avec une population estimée à un million de couples reproducteurs. Les tendances de l'évolution quantitative des populations de cette espèce ne sont pas connues, mais son exploitation par l'homme dans le passé, notamment pour ses plumes utilisées en plumasserie, ou d'autres causes encore non déterminées avec certitude, ont réduit les populations du sud de son aire de répartition.
N°1681
Plus varié que celui de la Sterne pierregarin, le régime alimentaire des Sternes arctiques varie selon l’endroit et la saison mais est essentiellement piscivore. Dans la plupart des cas, les sternes se nourrissent de petits poissons ou de crustacés marins. Les poissons constituent la plus grande part du régime de la Sterne arctique, et la biomasse des poissons consommés est supérieure à celle des autres types de nourriture. Les proies sont des individus immatures (un ou deux ans) d’espèces vivant en bancs comme les harengs, les morues, les lançons et les capelans. Parmi les crustacés marins consommés, on retrouve les amphipodes, les crabes (comme le crabe vert), la crevette grise et le krill. Les Sternes arctiques consomment parfois des mollusques, des vers marins et, dans les régions de nidification plus nordiques, des baies et des insectes.
Les Sternes arctiques pêchent en plongeant en piqué sur leurs proies, d'une hauteur de 10 à 15 mètres généralement, s'immergeant souvent entièrement lors de cette opération. Cette technique aboutit environ une fois sur trois ; en cas d'échec, les sternes n'insistent pas et ne poursuivent pas la proie sous l'eau. Elles passent aussi parfois au ras de la surface de l’eau pour capturer leur proie au passage. Il leur arrive également de chasser des insectes en vol pendant la saison de reproduction. Il semble que les Sternes arctiques, malgré leur petite taille, puissent occasionnellement utiliser le cleptoparasitisme en effectuant des piqués vers d’autres oiseaux qui, sous l’effet de la surprise, laissent alors tomber leur proie. Plusieurs espèces peuvent être visées par ce comportement : des individus de la même espèce, d’autres espèces de sternes (comme la Sterne pierregarin), des pingouins ou des grèbes
N°1225 - N°241 - N°168
La Sterne arctique est célèbre pour sa migration ; elle fait l’aller-retour à partir de son aire de reproduction en Arctique jusqu’en Afrique Australe, en Australie ou en Antarctique chaque année. Chaque trajet dure quatre mois environ. Annuellement, les oiseaux parcourent en tout 38 000 km, ce qui leur permet d’être soumis à deux saisons estivales par année et à davantage de lumière que toute autre créature sur la planète. Au cours de sa vie, un individu moyen parcourra environ 800 000 km, une distance équivalente à un aller-retour sur la lune. La Sterne arctique est donc, avec le Puffin fuligineux, l'oiseau qui réalise la plus longue migration au monde.
N°214 - N°422 - N°423
Un exemple de l'habileté remarquable de vol sur longues distances de cette espèce est celui d’un oisillon encore au nid, bagué aux îles Farne dans le comté de Northumberland en Grande-Bretagne lors de l’été 1982, qui atteignit Melbourne en Australie en octobre 1982, ce qui représente un voyage en mer de plus de 22 000 km, seulement trois mois après le premier envol. Un autre exemple concerne celui d’un oisillon bagué au Labrador (Canada) le 23 juillet 1928, qui a été retrouvé en Afrique du Sud quatre mois plus tard.
Dans certaines régions, les Sternes arctiques migrent habituellement au-dessus des mers, loin des zones côtières, ce qui leur permet de se nourrir tout au long du voyage avec les poissons qu'elles pêchent. En conséquence, elles sont rarement observées depuis la terre ferme en dehors de la saison de reproduction. Dans d'autres secteurs, elles sont beaucoup plus côtières. En Scandinavie et en Grande-Bretagne, elles passent même au-dessus des terres, évitant ainsi de longs parcours en suivant les côtes. Les nicheurs de la mer de Béring et ceux de Sibérie orientale migrent en suivant les côtes de l'Amérique du Nord et du Sud. Ceux, plus nombreux, du Canada et du Groenland traversent l'Atlantique entre l'Irlande et la France, suivent les côtes occidentales de l'Afrique jusqu'au Cap de Bonne-Espérance avant de gagner l'Antarctique par des voies plus pélagiques
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=nLu1sNFag3M[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant225.mp3
C'est un oiseau migrateur qui est témoin de deux étés chaque année, puisqu’il effectue un aller-retour à partir de ses aires de reproduction dans le nord, jusqu’aux océans près de l’Antarctique où il hiverne (ce qui représente un trajet pouvant atteindre couramment 70 000 km). Il s’agit, avec celle du Puffin fuligineux, de la plus importante migration régulière connue chez les animaux. La Sterne arctique vole de ce fait huit mois par an.
Les Sternes arctiques sont de taille moyenne. Elles mesurent de 33 à 36 centimètres de long avec une envergure de 76 à 85 cm. Le plumage des adultes est gris sur les parties supérieures avec la nuque et la calotte noires et les joues blanches. Le bec, les pattes et les doigts palmés sont rouge foncé.
Les Sternes arctiques peuvent vivre au-delà de 20 ans. Elles se nourrissent surtout de poissons et de petits invertébrés marins. C’est une espèce abondante avec une population estimée à un million de couples reproducteurs. Les tendances de l'évolution quantitative des populations de cette espèce ne sont pas connues, mais son exploitation par l'homme dans le passé, notamment pour ses plumes utilisées en plumasserie, ou d'autres causes encore non déterminées avec certitude, ont réduit les populations du sud de son aire de répartition.
N°1681
Plus varié que celui de la Sterne pierregarin, le régime alimentaire des Sternes arctiques varie selon l’endroit et la saison mais est essentiellement piscivore. Dans la plupart des cas, les sternes se nourrissent de petits poissons ou de crustacés marins. Les poissons constituent la plus grande part du régime de la Sterne arctique, et la biomasse des poissons consommés est supérieure à celle des autres types de nourriture. Les proies sont des individus immatures (un ou deux ans) d’espèces vivant en bancs comme les harengs, les morues, les lançons et les capelans. Parmi les crustacés marins consommés, on retrouve les amphipodes, les crabes (comme le crabe vert), la crevette grise et le krill. Les Sternes arctiques consomment parfois des mollusques, des vers marins et, dans les régions de nidification plus nordiques, des baies et des insectes.
Les Sternes arctiques pêchent en plongeant en piqué sur leurs proies, d'une hauteur de 10 à 15 mètres généralement, s'immergeant souvent entièrement lors de cette opération. Cette technique aboutit environ une fois sur trois ; en cas d'échec, les sternes n'insistent pas et ne poursuivent pas la proie sous l'eau. Elles passent aussi parfois au ras de la surface de l’eau pour capturer leur proie au passage. Il leur arrive également de chasser des insectes en vol pendant la saison de reproduction. Il semble que les Sternes arctiques, malgré leur petite taille, puissent occasionnellement utiliser le cleptoparasitisme en effectuant des piqués vers d’autres oiseaux qui, sous l’effet de la surprise, laissent alors tomber leur proie. Plusieurs espèces peuvent être visées par ce comportement : des individus de la même espèce, d’autres espèces de sternes (comme la Sterne pierregarin), des pingouins ou des grèbes
N°1225 - N°241 - N°168
La Sterne arctique est célèbre pour sa migration ; elle fait l’aller-retour à partir de son aire de reproduction en Arctique jusqu’en Afrique Australe, en Australie ou en Antarctique chaque année. Chaque trajet dure quatre mois environ. Annuellement, les oiseaux parcourent en tout 38 000 km, ce qui leur permet d’être soumis à deux saisons estivales par année et à davantage de lumière que toute autre créature sur la planète. Au cours de sa vie, un individu moyen parcourra environ 800 000 km, une distance équivalente à un aller-retour sur la lune. La Sterne arctique est donc, avec le Puffin fuligineux, l'oiseau qui réalise la plus longue migration au monde.
N°214 - N°422 - N°423
Un exemple de l'habileté remarquable de vol sur longues distances de cette espèce est celui d’un oisillon encore au nid, bagué aux îles Farne dans le comté de Northumberland en Grande-Bretagne lors de l’été 1982, qui atteignit Melbourne en Australie en octobre 1982, ce qui représente un voyage en mer de plus de 22 000 km, seulement trois mois après le premier envol. Un autre exemple concerne celui d’un oisillon bagué au Labrador (Canada) le 23 juillet 1928, qui a été retrouvé en Afrique du Sud quatre mois plus tard.
Dans certaines régions, les Sternes arctiques migrent habituellement au-dessus des mers, loin des zones côtières, ce qui leur permet de se nourrir tout au long du voyage avec les poissons qu'elles pêchent. En conséquence, elles sont rarement observées depuis la terre ferme en dehors de la saison de reproduction. Dans d'autres secteurs, elles sont beaucoup plus côtières. En Scandinavie et en Grande-Bretagne, elles passent même au-dessus des terres, évitant ainsi de longs parcours en suivant les côtes. Les nicheurs de la mer de Béring et ceux de Sibérie orientale migrent en suivant les côtes de l'Amérique du Nord et du Sud. Ceux, plus nombreux, du Canada et du Groenland traversent l'Atlantique entre l'Irlande et la France, suivent les côtes occidentales de l'Afrique jusqu'au Cap de Bonne-Espérance avant de gagner l'Antarctique par des voies plus pélagiques
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=nLu1sNFag3M[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant225.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
L'Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) est la seule espèce d'avocette vivant en Europe.
Les adultes ont un plumage blanc sauf un capuchon noir et des marques noires sur les ailes. Ils ont un bec long et incurvé vers le haut et de longues pattes bleues. Les juvéniles sont de couleur marron là où les adultes portent du noir, et la partie blanche est souvent parsemée de taches grises.
Les avocettes fréquentent les estuaires, les baies, les marais salants et autres zones humides. Elles se nourrissent de crustacés, de larves et de vers grâce à leur bec long, effilé et sensible, qui leur permet de sonder la vase pour les retrouver.
- N°1006 - N°736
N°610 - N°1364 - N°812
Les avocettes nichent sur le sol, souvent en petits groupes, parfois avec d'autres espèces. Entre 3 et 4 œufs sont pondus, une fois par an, dans une cuvette remplie de débris végétaux.
Elles nichent en Europe tempérée et en Asie proche ou centrale. L'espèce est migratrice et la plupart passent l'hiver en Afrique ou en Asie du sud. Quelques unes hivernent en France, en Espagne ou dans le sud de l'Angleterre.
Taille : 42 à 45 cm
Envergure : 77 à 80 cm
Poids : 250 à 400 g
Longévité : 25 ans
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lOSA_rdF_Ow[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant164.mp3
Les adultes ont un plumage blanc sauf un capuchon noir et des marques noires sur les ailes. Ils ont un bec long et incurvé vers le haut et de longues pattes bleues. Les juvéniles sont de couleur marron là où les adultes portent du noir, et la partie blanche est souvent parsemée de taches grises.
Les avocettes fréquentent les estuaires, les baies, les marais salants et autres zones humides. Elles se nourrissent de crustacés, de larves et de vers grâce à leur bec long, effilé et sensible, qui leur permet de sonder la vase pour les retrouver.
- N°1006 - N°736
N°610 - N°1364 - N°812
Les avocettes nichent sur le sol, souvent en petits groupes, parfois avec d'autres espèces. Entre 3 et 4 œufs sont pondus, une fois par an, dans une cuvette remplie de débris végétaux.
Elles nichent en Europe tempérée et en Asie proche ou centrale. L'espèce est migratrice et la plupart passent l'hiver en Afrique ou en Asie du sud. Quelques unes hivernent en France, en Espagne ou dans le sud de l'Angleterre.
Taille : 42 à 45 cm
Envergure : 77 à 80 cm
Poids : 250 à 400 g
Longévité : 25 ans
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lOSA_rdF_Ow[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant164.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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