LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
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- saintluc
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Corbeau est un terme vernaculaire composant le nom normalisé de plusieurs espèces du genre Corvus. Ce terme est ambigu parce qu'il est aussi utilisé, improprement et par défaut, pour désigner toutes les espèces de corvidés à plumage noir de ce genre, voire aussi du genre Pyrrhocorax, bien que ces espèces possèdent des noms vernaculaires bien établis, comme les corneilles ou les choucas.
Dans la culture populaire, le grand, charognard et noir corbeau est chargé de symboles.
Le terme corbeau dérive du bas latin corvus qui a d'ailleurs laissé son nom au genre. Une forme ancienne de ce terme, encore utilisée dans les patois de l'ouest de la France, est corbiau.
- PA N°11 - PA N°14
N°170 - N°279
Le corbeau est un oiseau réputé pour sa grande longévité (qui pourrait dépasser trente ans) et son intelligence et son organisation sociale qui semblent très supérieures à la moyenne des oiseaux. Il n'a quasiment jamais été chassé, sauf dans les périodes de grande famine, sa chair étant considérée comme immangeable, sauf après une très longue cuisson.
N°1888 - A N°54 - N°876
Du fait du comportement charognard de ces espèces, le corbeau a aujourd'hui une mauvaise réputation en Occident. Ceci n'a pas toujours été le cas puisque Hugin et Munin, deux grands corbeaux dans les mythologies nordiques étaient les messagers des dieux[
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=04rBXkfTemM[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Ent8yDATSHk[/youtube]
Corvus corax varius
N°280
Dans la culture populaire, le grand, charognard et noir corbeau est chargé de symboles.
Le terme corbeau dérive du bas latin corvus qui a d'ailleurs laissé son nom au genre. Une forme ancienne de ce terme, encore utilisée dans les patois de l'ouest de la France, est corbiau.
- PA N°11 - PA N°14
N°170 - N°279
Le corbeau est un oiseau réputé pour sa grande longévité (qui pourrait dépasser trente ans) et son intelligence et son organisation sociale qui semblent très supérieures à la moyenne des oiseaux. Il n'a quasiment jamais été chassé, sauf dans les périodes de grande famine, sa chair étant considérée comme immangeable, sauf après une très longue cuisson.
N°1888 - A N°54 - N°876
Du fait du comportement charognard de ces espèces, le corbeau a aujourd'hui une mauvaise réputation en Occident. Ceci n'a pas toujours été le cas puisque Hugin et Munin, deux grands corbeaux dans les mythologies nordiques étaient les messagers des dieux[
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=04rBXkfTemM[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Ent8yDATSHk[/youtube]
Corvus corax varius
N°280
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Pluvier doré (Pluvialis apricaria) est une espèce de limicole de taille moyenne (28 cm de longueur) appartenant à la famille des Charadriidae.
Sa migration en boucle lui fait parcourir plus de 20 000 kilomètres par an pour bénéficier successivement des étés boréal et austral. Nés dans l'Alaska ou dans l'est de la Sibérie, les champions de l'espèce regagnent à l'automne la Nouvelle-Zélande et l'Australie.
Le Pluvier doré mesure 26 à 29 cm de long, pour une envergure allant de 67 à 76 cm et une masse comprise entre 135 et 239 g (en moyenne 180 g).
Deux formes sont connues : elles étaient d'ailleurs considérées comme deux sous-espèces (altifrons et apricaria). Toutefois, cette distinction entre la première nordique au plumage contrasté et la seconde méridionale au plumage plus terne semble difficile à maintenir en raison de la variabilité des deux phases en Europe.
Le mâle adulte du type altifrons en plumage nuptial a le front blanc, le dessus de la tête noir tacheté de jaune, l'arrière du cou jaune tacheté de gris brun et de blanc et le reste des parties supérieures de la même couleur que le dessus de la tête. Un plastron noir marque les parties inférieures jusqu'au bas-ventre.
Chez le type apricaria, le plastron sombre est plus ou moins réduit, plus ou moins teinté de brun et mêlé de blanc sur les côtés.
En plumage internuptial, les deux sexes sont semblables. Le dessus du corps est plus brun et tacheté de jaune, le front est pâle, les sourcils indistincts. Une zone blanchâtre entoure chaque oeil. Les joues et les côtés du cou sont jaunâtres rayés de brun gris, la gorge est pâle, la poitrine brunâtre tachetée de brun gris. Le reste des parties inférieures est blanc et marqué de brun gris aux flancs.
Le bec est noir, les pattes gris vert à noirâtre et les iris brun foncé.
Le jeune ressemble à l'adulte en plumage internuptial mais est plus gris dessous et plus nettement tacheté de brun gris à la poitrine.
Les adultes effectuent une mue complète entre juin et novembre, débutant par les rémiges et les rectrices, et une partielle de février à mai. La mue partielle des jeunes se déroule de septembre à novembre.
N°750 - N°839
Le Pluvier doré chasse ses proies à vue et à l'ouïe. Il consomme surtout des invertébrés mais également des végétaux.
Le nid est construit dans un creux du sol, avec des brindilles, du foin et des feuilles.
La femelle pond généralement 4 œufs, quelquefois 3, piriformes, jaunes roussâtres et tachetés de gris et de brun, dont la taille a pour valeurs extrêmes : 45,5-56,3 mm × 33,2-38,3 mm. Elle les couve avec le mâle durant 27 jours, et le partenaire inoccupé surveille, faisant fuir les prédateurs en les attirant ailleurs.
Le Pluvier doré peut vivre jusqu'à 12 ans.
On le trouve dans une grande partie du Paléarctique, c'est-à-dire dans toute l'Europe, en Asie au nord et au Proche-Orient, à l'est, ainsi qu'en Afrique du Nord. Il vit également sur le continent américain, surtout au Canada. Au sud, il habite jusqu'en Australie.
Certaines populations sont sédentaires, telles celles des îles britanniques. Les populations migratrices quittent leurs aires de nidification en automne, y revenant en mars et avril.
Les pluviers dorés aiment les terrains ouverts, à la végétation basse, à l'herbe rase. Ils fréquentent les terrains plats, puisqu'ils se déplacent en marchant. Ils affectionnent les paysages parsemés de marécages, les landes et les toundras.
En hiver, ils vivent également dans les prairies, dans les cultures de céréales et autres terrains cultivés.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=LVp2ScrjtfM[/youtube]
Sa migration en boucle lui fait parcourir plus de 20 000 kilomètres par an pour bénéficier successivement des étés boréal et austral. Nés dans l'Alaska ou dans l'est de la Sibérie, les champions de l'espèce regagnent à l'automne la Nouvelle-Zélande et l'Australie.
Le Pluvier doré mesure 26 à 29 cm de long, pour une envergure allant de 67 à 76 cm et une masse comprise entre 135 et 239 g (en moyenne 180 g).
Deux formes sont connues : elles étaient d'ailleurs considérées comme deux sous-espèces (altifrons et apricaria). Toutefois, cette distinction entre la première nordique au plumage contrasté et la seconde méridionale au plumage plus terne semble difficile à maintenir en raison de la variabilité des deux phases en Europe.
Le mâle adulte du type altifrons en plumage nuptial a le front blanc, le dessus de la tête noir tacheté de jaune, l'arrière du cou jaune tacheté de gris brun et de blanc et le reste des parties supérieures de la même couleur que le dessus de la tête. Un plastron noir marque les parties inférieures jusqu'au bas-ventre.
Chez le type apricaria, le plastron sombre est plus ou moins réduit, plus ou moins teinté de brun et mêlé de blanc sur les côtés.
En plumage internuptial, les deux sexes sont semblables. Le dessus du corps est plus brun et tacheté de jaune, le front est pâle, les sourcils indistincts. Une zone blanchâtre entoure chaque oeil. Les joues et les côtés du cou sont jaunâtres rayés de brun gris, la gorge est pâle, la poitrine brunâtre tachetée de brun gris. Le reste des parties inférieures est blanc et marqué de brun gris aux flancs.
Le bec est noir, les pattes gris vert à noirâtre et les iris brun foncé.
Le jeune ressemble à l'adulte en plumage internuptial mais est plus gris dessous et plus nettement tacheté de brun gris à la poitrine.
Les adultes effectuent une mue complète entre juin et novembre, débutant par les rémiges et les rectrices, et une partielle de février à mai. La mue partielle des jeunes se déroule de septembre à novembre.
N°750 - N°839
Le Pluvier doré chasse ses proies à vue et à l'ouïe. Il consomme surtout des invertébrés mais également des végétaux.
Le nid est construit dans un creux du sol, avec des brindilles, du foin et des feuilles.
La femelle pond généralement 4 œufs, quelquefois 3, piriformes, jaunes roussâtres et tachetés de gris et de brun, dont la taille a pour valeurs extrêmes : 45,5-56,3 mm × 33,2-38,3 mm. Elle les couve avec le mâle durant 27 jours, et le partenaire inoccupé surveille, faisant fuir les prédateurs en les attirant ailleurs.
Le Pluvier doré peut vivre jusqu'à 12 ans.
On le trouve dans une grande partie du Paléarctique, c'est-à-dire dans toute l'Europe, en Asie au nord et au Proche-Orient, à l'est, ainsi qu'en Afrique du Nord. Il vit également sur le continent américain, surtout au Canada. Au sud, il habite jusqu'en Australie.
Certaines populations sont sédentaires, telles celles des îles britanniques. Les populations migratrices quittent leurs aires de nidification en automne, y revenant en mars et avril.
Les pluviers dorés aiment les terrains ouverts, à la végétation basse, à l'herbe rase. Ils fréquentent les terrains plats, puisqu'ils se déplacent en marchant. Ils affectionnent les paysages parsemés de marécages, les landes et les toundras.
En hiver, ils vivent également dans les prairies, dans les cultures de céréales et autres terrains cultivés.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=LVp2ScrjtfM[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Foulque macroule (Fulica atra) autrefois aussi nommée « Morelle » selon Buffon, en raison de sa couleur noire, fait partie des Rallidae : foulques, râles et marouettes. Les foulques, excellents plongeurs, représentent parmi les membres de cette famille ceux qui semblent les plus adaptés à la vie aquatique.
Ils sont grégaires sur les étendues d'eau en hiver. Migrateurs partiels, au vol d'apparence laborieuse, ils nichent dans les roselières et/ou parmi les plantes palustres.
Comme la poule d'eau qui occupe la même niche écologique et avec laquelle il cohabite souvent dans les zones humides anthropisées, voilà un oiseau qui - là où il n'est pas chassé - peut devenir très familier de l'homme ; on peut alors l'observer se nourrir sans qu'il soit effarouché... Il peut nicher près des habitations, voire dans les ports.
C'est un palmipède au corps arrondi ; la plupart des spécimens arborent un plumage presque entièrement noir.
La foulque - souvent confondue avec la poule d'eau un peu plus petite à l'âge adulte - s'en distingue par ses pattes verdâtres aux longs doigts palmés, un bec blanc surmonté d'une plaque frontale (ou écusson) également blanche, des yeux ronds et rouges et des rémiges secondaires bordées de blanc.
Elle plonge souvent et habilement pour chercher sa nourriture et nage lentement, avec un hochement caractéristique de la tête. Elle défend son territoire et en chasse les intrus.
Alimentation : Son régime est omnivore à forte tendance végétarienne. Il va chercher sa nourriture jusqu'à 2, voire 4 à 5 m de profondeur.
N°934 - N°924 - Michel N°4508
Cet oiseau vit et niche dans les berges de cours d'eau et dans presque tous les types de zones humides (hors tourbières acides). On le trouve occasionnellement sur des eaux saumâtres ou salées (baies de faible profondeur). Très cosmopolite, il est présent en Asie, Europe, Afrique du Nord, Océanie et Amérique du nord.
Ses deux plus importants sites d'hivernage en France demeurent la Camargue et le lac du Bourget (un peu plus 10 000 foulques y sont recensés chaque année).
Comme la poule d'eau, la foulque construit généralement un nid de branchages et matières végétales, posé sur une souche ou des végétaux à la surface de l'eau, souvent à faible profondeur et bien visible. Le nid peut être renforcé et surélevé si l'eau ne monte pas trop rapidement.
La femelle pond de 5 à 9 œufs blanc cassé brillant légèrement mouchetés (plus volumineux et plus clairs que ceux de la poule d'eau). L'incubation dure un peu plus de 21 jours et les poussins sortent souvent de l'œuf sur plusieurs jours, fin avril pour les premières portées (d'autres pouvant suivre en cas de perte des petits)- jusqu'en fin juillet. Les jeunes quittent le nid après quelques jours, encadrés en sous-groupes par les deux parents. La femelle niche avec une moitié de la portée alors que le mâle construit une nouvelle plate-forme pour les poussins qu'il élève. Les jeunes mangent de manière autonome après 4 semaines. Il leur faut encore 4 semaines avant de pouvoir voler. Les jeunes ont une tête et un bec rouge à la naissance.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uGe808jGntI[/youtube]
http://www.web-ornitho.com/chants/foulq ... croule.wav
Ils sont grégaires sur les étendues d'eau en hiver. Migrateurs partiels, au vol d'apparence laborieuse, ils nichent dans les roselières et/ou parmi les plantes palustres.
Comme la poule d'eau qui occupe la même niche écologique et avec laquelle il cohabite souvent dans les zones humides anthropisées, voilà un oiseau qui - là où il n'est pas chassé - peut devenir très familier de l'homme ; on peut alors l'observer se nourrir sans qu'il soit effarouché... Il peut nicher près des habitations, voire dans les ports.
C'est un palmipède au corps arrondi ; la plupart des spécimens arborent un plumage presque entièrement noir.
La foulque - souvent confondue avec la poule d'eau un peu plus petite à l'âge adulte - s'en distingue par ses pattes verdâtres aux longs doigts palmés, un bec blanc surmonté d'une plaque frontale (ou écusson) également blanche, des yeux ronds et rouges et des rémiges secondaires bordées de blanc.
Elle plonge souvent et habilement pour chercher sa nourriture et nage lentement, avec un hochement caractéristique de la tête. Elle défend son territoire et en chasse les intrus.
Alimentation : Son régime est omnivore à forte tendance végétarienne. Il va chercher sa nourriture jusqu'à 2, voire 4 à 5 m de profondeur.
N°934 - N°924 - Michel N°4508
Cet oiseau vit et niche dans les berges de cours d'eau et dans presque tous les types de zones humides (hors tourbières acides). On le trouve occasionnellement sur des eaux saumâtres ou salées (baies de faible profondeur). Très cosmopolite, il est présent en Asie, Europe, Afrique du Nord, Océanie et Amérique du nord.
Ses deux plus importants sites d'hivernage en France demeurent la Camargue et le lac du Bourget (un peu plus 10 000 foulques y sont recensés chaque année).
Comme la poule d'eau, la foulque construit généralement un nid de branchages et matières végétales, posé sur une souche ou des végétaux à la surface de l'eau, souvent à faible profondeur et bien visible. Le nid peut être renforcé et surélevé si l'eau ne monte pas trop rapidement.
La femelle pond de 5 à 9 œufs blanc cassé brillant légèrement mouchetés (plus volumineux et plus clairs que ceux de la poule d'eau). L'incubation dure un peu plus de 21 jours et les poussins sortent souvent de l'œuf sur plusieurs jours, fin avril pour les premières portées (d'autres pouvant suivre en cas de perte des petits)- jusqu'en fin juillet. Les jeunes quittent le nid après quelques jours, encadrés en sous-groupes par les deux parents. La femelle niche avec une moitié de la portée alors que le mâle construit une nouvelle plate-forme pour les poussins qu'il élève. Les jeunes mangent de manière autonome après 4 semaines. Il leur faut encore 4 semaines avant de pouvoir voler. Les jeunes ont une tête et un bec rouge à la naissance.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uGe808jGntI[/youtube]
http://www.web-ornitho.com/chants/foulq ... croule.wav
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
L'Accenteur alpin (Prunella collaris) est une des deux espèces d'accenteurs vivant en Europe (arc alpin).
Traditionnellement le genre Prunella est classé dans la famille des Prunellidés. Dans la classification de Sibley, les Prunellidés sont englobés dans la famille des Passeridés.
L'accenteur alpin ressemble à l'accenteur mouchet, mais on le distingue grâce à sa plus grande taille. Son plumage est gris avec des flancs roux, sa gorge est blanche avec des points noir, tandis que sa queue est blanche. Il pèse entre 25 à 35 grammes.
Michel N°287
C'est une espèce typique des hautes montagnes. Il vit au-dessus de la limite des arbres dans les alpages. Il descend dans les vallées en hiver.
L'Accenteur alpin peuple les Alpes (comme son nom l'indique) mais également les Pyrénées, le Moyen et le Haut Atlas au Maroc...
Cette espèce effectue 2 couvées annuelles de 3 à 4 œufs. Les œufs sont généralement de couleur bleue. L'incubation dure 15 jours et le nid se situe dans une crevasse de rocher. On ne sait pas exactement quand ils font leur nid. Les petits prennent leur envol à 16 jours.
Ils mangent des insectes, des petites graines, des araignées, des vers et des mollusques.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3t5M9CwUp50[/youtube]
http://www.web-ornitho.com/chants/accenteur.mouchet.wav
Traditionnellement le genre Prunella est classé dans la famille des Prunellidés. Dans la classification de Sibley, les Prunellidés sont englobés dans la famille des Passeridés.
L'accenteur alpin ressemble à l'accenteur mouchet, mais on le distingue grâce à sa plus grande taille. Son plumage est gris avec des flancs roux, sa gorge est blanche avec des points noir, tandis que sa queue est blanche. Il pèse entre 25 à 35 grammes.
Michel N°287
C'est une espèce typique des hautes montagnes. Il vit au-dessus de la limite des arbres dans les alpages. Il descend dans les vallées en hiver.
L'Accenteur alpin peuple les Alpes (comme son nom l'indique) mais également les Pyrénées, le Moyen et le Haut Atlas au Maroc...
Cette espèce effectue 2 couvées annuelles de 3 à 4 œufs. Les œufs sont généralement de couleur bleue. L'incubation dure 15 jours et le nid se situe dans une crevasse de rocher. On ne sait pas exactement quand ils font leur nid. Les petits prennent leur envol à 16 jours.
Ils mangent des insectes, des petites graines, des araignées, des vers et des mollusques.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3t5M9CwUp50[/youtube]
http://www.web-ornitho.com/chants/accenteur.mouchet.wav
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Niverolle alpine (Montifringilla nivalis) est une espèce d'oiseaux de la famille des passeridés.
Bien qu'elle soit une cousine du moineau, elle est appelée parfois pinson des neiges. La niverolle alpine est un oiseau gris, blanc et noir, avec une large tache blanche sur l'aile. La tête est grise et le menton est noir. Les parties dorsales sont brunes, le croupion et les couvertures supérieures de la queue sont noirâtres. Les ailes ont les primaires noires, et les secondaires blanches. La queue est noire en son milieu, blanche sur les côtés, et les plumes intermédiaires ont les pointes noires. Les pattes et les doigts sont noirs. Le bec est fort et conique, changeant de couleur avec la saison : au printemps, il est gris-ardoise, en hiver, il est tout jaune avec le bout un peu plus foncé.
La niverolle alpine aime les prairies de l'étage alpin, entre 2000 et 3500 mètres d'altitude, quelquefois plus. Elle peut vivre jusqu'à 5000 mètres. Elle aime les montagnes où se trouvent des zones rocheuses dénudées et de grands rochers escarpés.
Michel N°288
La niverolle alpine est l'un des oiseaux qui vit le plus haut au monde. Il est sédentaire. Ses attitudes sont caractéristiques. Quand il est posé sur un rocher ou sur le toit d'un refuge, il a l'habitude d'être dressé et comme en alerte, secouant nerveusement la queue. Au printemps, il vit près des cimes, les couples sont disséminés. Le mimétisme de la niverolle alpine avec son environnement est spectaculaire.
C'est un oiseau très grégaire à partir du mois d'août. En automne et en hiver, la niverolle vole en bandes bruyantes. On les voit généralement en petits groupes sur les rochers ou au sol, à proximité des plaques de neige en train de fondre.
La niverolle alpine se nourrit d'insectes, vers, escargots et de quelques graines.
http://domenicus.malleotus.free.fr/a/so ... ne_001.wav
Bien qu'elle soit une cousine du moineau, elle est appelée parfois pinson des neiges. La niverolle alpine est un oiseau gris, blanc et noir, avec une large tache blanche sur l'aile. La tête est grise et le menton est noir. Les parties dorsales sont brunes, le croupion et les couvertures supérieures de la queue sont noirâtres. Les ailes ont les primaires noires, et les secondaires blanches. La queue est noire en son milieu, blanche sur les côtés, et les plumes intermédiaires ont les pointes noires. Les pattes et les doigts sont noirs. Le bec est fort et conique, changeant de couleur avec la saison : au printemps, il est gris-ardoise, en hiver, il est tout jaune avec le bout un peu plus foncé.
La niverolle alpine aime les prairies de l'étage alpin, entre 2000 et 3500 mètres d'altitude, quelquefois plus. Elle peut vivre jusqu'à 5000 mètres. Elle aime les montagnes où se trouvent des zones rocheuses dénudées et de grands rochers escarpés.
Michel N°288
La niverolle alpine est l'un des oiseaux qui vit le plus haut au monde. Il est sédentaire. Ses attitudes sont caractéristiques. Quand il est posé sur un rocher ou sur le toit d'un refuge, il a l'habitude d'être dressé et comme en alerte, secouant nerveusement la queue. Au printemps, il vit près des cimes, les couples sont disséminés. Le mimétisme de la niverolle alpine avec son environnement est spectaculaire.
C'est un oiseau très grégaire à partir du mois d'août. En automne et en hiver, la niverolle vole en bandes bruyantes. On les voit généralement en petits groupes sur les rochers ou au sol, à proximité des plaques de neige en train de fondre.
La niverolle alpine se nourrit d'insectes, vers, escargots et de quelques graines.
http://domenicus.malleotus.free.fr/a/so ... ne_001.wav
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Venturon montagnard (Carduelis citrinella synonyme : Serinus citrinella) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Fringillidae.
Le Venturon montagnard, antérieurement considéré comme un membre du genre Serinus, a été récemment placé dans le genre Carduelis (Pasquet & Thibault 1997, Sangster 2000, Sangster et al. 2002, Zamora et al. 2006, Arnaiz-Villena et al. 2008).
N°240
Cet oiseau peuple la France (Pyrénées, Alpes, Massif Central, Jura, Vosges), la Suisse, l'Allemagne (Forêt Noire), l'Autriche (Tyrol), l'Italie (Alpes, monts Apennins) et l'Espagne (Pyrénées, monts Cantabriques, montagnes du centre).
Il se présente comme un ensemble de forêts de montagne à 700 m environ et jusqu’à la limite des arbres et de sapinières à clairières proches des alpages.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=92Z8WcBtriU[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant056.mp3
Le Venturon montagnard, antérieurement considéré comme un membre du genre Serinus, a été récemment placé dans le genre Carduelis (Pasquet & Thibault 1997, Sangster 2000, Sangster et al. 2002, Zamora et al. 2006, Arnaiz-Villena et al. 2008).
N°240
Cet oiseau peuple la France (Pyrénées, Alpes, Massif Central, Jura, Vosges), la Suisse, l'Allemagne (Forêt Noire), l'Autriche (Tyrol), l'Italie (Alpes, monts Apennins) et l'Espagne (Pyrénées, monts Cantabriques, montagnes du centre).
Il se présente comme un ensemble de forêts de montagne à 700 m environ et jusqu’à la limite des arbres et de sapinières à clairières proches des alpages.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=92Z8WcBtriU[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant056.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Pouillot de Bonelli (Phylloscopus bonelli) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Phylloscopidae.
Le pouillot de Bonelli mesure 11 à 12 cm pour une envergure de 18 - 19 cm. Son poids est de 7 à 9 g. La partie supérieure est brun gris et la partie inférieure est de couleur blanche. Il présente une bande blanc mat au-dessus des yeux et une queue jaunâtre. Les femelles et les mâles ont la même couleur. Son chant ressemble à "pu ieh".
Cet oiseau est présent dans presque toute l'Europe centrale, surtout dans les zones montagneuses. Il s'agit d'un migrateur présent d'avril à septembre. Il passe l'hiver au sud du Sahara. Le temps du voyage et la direction de migration lui sont innés. Le pouillot blanc vit dans les bouches de conifères, d'arbres taillis et mixtes en milieux montagneux jusqu'à 2 000 m d'altitude. Les pouillots de Bonelli reviennent tous les ans dans les zones qu'ils ont quittées pour la migration.
N°294
Le pouillot de Bonelli se nourrit d'insectes, d'araignées et de leurs larves.
La maturité sexuelle est atteinte à un an. La ponte a lieu de mai à juillet. Le nid de forme ovoïde est fait de brins d'herbe et est posé à même le sol, sous une touffe ou contre un talus. La femelle pond 4 à 6 œufs tachetés de petits points marron. Ils sont couvés par la femelle pendant 11 à 13 jours.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZqGtQIPB76U[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant040.mp3
Le pouillot de Bonelli mesure 11 à 12 cm pour une envergure de 18 - 19 cm. Son poids est de 7 à 9 g. La partie supérieure est brun gris et la partie inférieure est de couleur blanche. Il présente une bande blanc mat au-dessus des yeux et une queue jaunâtre. Les femelles et les mâles ont la même couleur. Son chant ressemble à "pu ieh".
Cet oiseau est présent dans presque toute l'Europe centrale, surtout dans les zones montagneuses. Il s'agit d'un migrateur présent d'avril à septembre. Il passe l'hiver au sud du Sahara. Le temps du voyage et la direction de migration lui sont innés. Le pouillot blanc vit dans les bouches de conifères, d'arbres taillis et mixtes en milieux montagneux jusqu'à 2 000 m d'altitude. Les pouillots de Bonelli reviennent tous les ans dans les zones qu'ils ont quittées pour la migration.
N°294
Le pouillot de Bonelli se nourrit d'insectes, d'araignées et de leurs larves.
La maturité sexuelle est atteinte à un an. La ponte a lieu de mai à juillet. Le nid de forme ovoïde est fait de brins d'herbe et est posé à même le sol, sous une touffe ou contre un talus. La femelle pond 4 à 6 œufs tachetés de petits points marron. Ils sont couvés par la femelle pendant 11 à 13 jours.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZqGtQIPB76U[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant040.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) est la seule espèce du genre Tichodroma et de la famille des Tichodromadidae.
Il est présent dans la zone paléarctique.
Le Tichodrome échelette est un oiseau aussi beau qu'original. Il possède un long bec fin et recourbé vers le bas, des pattes adaptées aux parois verticales et des ailes noires tachetées de rouge sang. La gorge blanchâtre devient noire chez le mâle en été. Ses ailes arrondies, ses battements d'ailes rapides quand il se déplace sur les falaises ainsi que son vol ondulé le rendent reconnaissable de loin.
Longueur : 15 - 17 cm
Envergure : 30 - 35 cm
Poids : 25 g
N°295 - Michel N°1523 - N°848
Nourriture
Insectes, araignées. Volette sans cesse, explore et fouille du bec les secteurs humides, les corniches terreuses et, en hiver, les grands bâtiments anciens.
Oiseau exclusivement montagnard, le Tichodrome échelette se tient souvent en été à la limite des neiges, mais gagne des altitudes bien moindres en hiver. Il se nourrit sur les parois rocheuses, falaises, gorges, carrières, bâtiments (en hiver).
En janvier 2008, un individu séjourne sur les falaises entre Boulogne et Wimereux dans le Pas-de-Calais loin de son habitat habituel.
Il a été tout récemment observé (30 décembre 2009) sur le haut de la muraille de la forteresse du Mont Valérien à SURESNES (92).
Nid peu soigné dans un trou de falaise ou une cavité entre des blocs rocheux. 4 oeufs en une ponte de mai à juillet.
[youtubehttp://www.youtube.com/watch?v=9N9aF_HTPu8][/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant107.mp3
Il est présent dans la zone paléarctique.
Le Tichodrome échelette est un oiseau aussi beau qu'original. Il possède un long bec fin et recourbé vers le bas, des pattes adaptées aux parois verticales et des ailes noires tachetées de rouge sang. La gorge blanchâtre devient noire chez le mâle en été. Ses ailes arrondies, ses battements d'ailes rapides quand il se déplace sur les falaises ainsi que son vol ondulé le rendent reconnaissable de loin.
Longueur : 15 - 17 cm
Envergure : 30 - 35 cm
Poids : 25 g
N°295 - Michel N°1523 - N°848
Nourriture
Insectes, araignées. Volette sans cesse, explore et fouille du bec les secteurs humides, les corniches terreuses et, en hiver, les grands bâtiments anciens.
Oiseau exclusivement montagnard, le Tichodrome échelette se tient souvent en été à la limite des neiges, mais gagne des altitudes bien moindres en hiver. Il se nourrit sur les parois rocheuses, falaises, gorges, carrières, bâtiments (en hiver).
En janvier 2008, un individu séjourne sur les falaises entre Boulogne et Wimereux dans le Pas-de-Calais loin de son habitat habituel.
Il a été tout récemment observé (30 décembre 2009) sur le haut de la muraille de la forteresse du Mont Valérien à SURESNES (92).
Nid peu soigné dans un trou de falaise ou une cavité entre des blocs rocheux. 4 oeufs en une ponte de mai à juillet.
[youtubehttp://www.youtube.com/watch?v=9N9aF_HTPu8][/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant107.mp3
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Canard colvert (Anas platyrhynchos), canard mallard au Canada ou canard français en français cadien, est une espèce d'oiseau de l'ordre des ansériformes, de la famille des anatidés et de la sous-famille des anatinés. C'est certainement le plus connu et reconnaissable de tous les canards, du fait de l'existence de races de canards domestiques issues de cette espèce.
Sauvage, le colvert mesure de 50 à 68 centimètres de long pour un poids moyen de 1,2 kilogramme pour le mâle et 1,1 kilogramme pour la femelle et une envergure de 78 centimètres à 1 mètre.
Michel N°2434Michel BF N°199A
Les races domestiques sont en général plus lourdes et pondent plus que les individus sauvages.
Le colvert est le canard le moins farouche. Il s'acclimate facilement à la vie urbaine et craint peu l'homme. Il se reproduit fréquemment avec d'autres espèces (Canard noir en Amérique, Canard pilet en Europe ou son congénère le canard domestique), ce qui peut poser des problèmes de pollution génétique au sein des populations sauvages (et domestiques). Il est très grégaire en dehors des périodes de reproduction, et les femelles sont très fidèles aux mêmes territoires en y retournant tous les ans.
PA N°113 - N°1443 - N°894
Le colvert appartient au groupe des canards barboteurs, ceux qui préfèrent s'alimenter en surface, ou à faible profondeur d'eau, en avançant à coups de pattes circulaires et alternés : il plonge la tête dans l'eau et bascule vers l'avant, ce qui lui permet d'atteindre le fond de l'eau avec son bec. Il s'aventure aussi sur les prairies pour brouter. Il est omnivore et se nourrit de poissons et d'herbes, de graines et de vers, de grenouilles et d'insectes et de graines(comme les cornflakes).
Les populations boréales hivernent au sud, cependant certains spécimens ne migrent pas. Ce phénomène semble en augmentation, particulièrement dans les villes où les colverts semblent trouver une alimentation suffisante. Un autre phénomène est à évoquer, la pollution génétique rendrait les colverts plus lourds et donc d'une part, moins sensibles au froid, et d'autre part moins aptes à la migration.
N°342 - N°2168 - N°624
Ce canard vit dans les zones humides d'eau douce, que ce soit dans les marais, les étangs et les lacs ou les rivières calmes, dans toutes les régions tempérées et subtropicales d'Amérique du Nord, d'Europe, d'Asie, de la Nouvelle-Zélande, et d'Australie, du niveau de la mer jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Il vit sur l'eau, et ne va sur la terre ferme que pour la nidification et le repos. Cette espèce est migratrice au nord de son aire de répartition. Par exemple, les spécimens d'Amérique du Nord hivernent au sud du Mexique, et pour quelques-uns d'entre eux en Amérique Centrale et aux Caraïbes de septembre à mai.
N°940 - N°1453 - N°768
C'est la plus répandue des espèces de canards sauvages et la plus nombreuse en population (9 millions d'individus estimés en Europe de l'Ouest). C'est le canard sauvage le plus présent au Royaume-Uni. Les populations de races de cette espèce sont bien plus répandues et nombreuses encore, plus nombreuses aussi que les races de canard de Barbarie.
N°2332 - N°1192 - N°966
Sur la période 1974 à 1996, les populations de Canard colvert en Europe croissent partout excepté en Europe centrale où on observe même un déclin. Les chiffres sont inconnus ou incertains dans la région méditerranéenne de France et d'Italie, les pays du Sud de la Baltique (Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Fédération de Russie, et le Maghreb (Algérie et Maroc). Cependant, de 1987 à 1996, cette croissance s'est fortement réduite en Europe de l'Ouest et dans la péninsule Ibérique et le déclin s'est accentué en Europe centrale. Seules les populations du Danemark, des régions méditerranéennes française et italienne augmentent
En France, le terme colvert est le nom normalisé par la CINFO de l'espèce, pourtant la Société zoologique de Québec, qui fait autorité pour les francophones canadiens, appelle malard cette espèce. Pour le Français québécois, cette différence de termes serait due à l'origine des termes du picard maillard ou du haut-marnais malard, qui désigne un canard mâle domestique, d'autant que le terme anglais (dérivé du picard) est Mallard.
Le terme scientifique platyrhynchos issue du grec signifie bec plat.
Le mulard est quant à lui un hybride domestique entre le canard de Barbarie et une race de cette espèce.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Eth1G-cHqa0[/youtube]
http://www.randonneur.net/sons/oiseaux/ ... olvert.mp3
Sauvage, le colvert mesure de 50 à 68 centimètres de long pour un poids moyen de 1,2 kilogramme pour le mâle et 1,1 kilogramme pour la femelle et une envergure de 78 centimètres à 1 mètre.
Michel N°2434Michel BF N°199A
Les races domestiques sont en général plus lourdes et pondent plus que les individus sauvages.
Le colvert est le canard le moins farouche. Il s'acclimate facilement à la vie urbaine et craint peu l'homme. Il se reproduit fréquemment avec d'autres espèces (Canard noir en Amérique, Canard pilet en Europe ou son congénère le canard domestique), ce qui peut poser des problèmes de pollution génétique au sein des populations sauvages (et domestiques). Il est très grégaire en dehors des périodes de reproduction, et les femelles sont très fidèles aux mêmes territoires en y retournant tous les ans.
PA N°113 - N°1443 - N°894
Le colvert appartient au groupe des canards barboteurs, ceux qui préfèrent s'alimenter en surface, ou à faible profondeur d'eau, en avançant à coups de pattes circulaires et alternés : il plonge la tête dans l'eau et bascule vers l'avant, ce qui lui permet d'atteindre le fond de l'eau avec son bec. Il s'aventure aussi sur les prairies pour brouter. Il est omnivore et se nourrit de poissons et d'herbes, de graines et de vers, de grenouilles et d'insectes et de graines(comme les cornflakes).
Les populations boréales hivernent au sud, cependant certains spécimens ne migrent pas. Ce phénomène semble en augmentation, particulièrement dans les villes où les colverts semblent trouver une alimentation suffisante. Un autre phénomène est à évoquer, la pollution génétique rendrait les colverts plus lourds et donc d'une part, moins sensibles au froid, et d'autre part moins aptes à la migration.
N°342 - N°2168 - N°624
Ce canard vit dans les zones humides d'eau douce, que ce soit dans les marais, les étangs et les lacs ou les rivières calmes, dans toutes les régions tempérées et subtropicales d'Amérique du Nord, d'Europe, d'Asie, de la Nouvelle-Zélande, et d'Australie, du niveau de la mer jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Il vit sur l'eau, et ne va sur la terre ferme que pour la nidification et le repos. Cette espèce est migratrice au nord de son aire de répartition. Par exemple, les spécimens d'Amérique du Nord hivernent au sud du Mexique, et pour quelques-uns d'entre eux en Amérique Centrale et aux Caraïbes de septembre à mai.
N°940 - N°1453 - N°768
C'est la plus répandue des espèces de canards sauvages et la plus nombreuse en population (9 millions d'individus estimés en Europe de l'Ouest). C'est le canard sauvage le plus présent au Royaume-Uni. Les populations de races de cette espèce sont bien plus répandues et nombreuses encore, plus nombreuses aussi que les races de canard de Barbarie.
N°2332 - N°1192 - N°966
Sur la période 1974 à 1996, les populations de Canard colvert en Europe croissent partout excepté en Europe centrale où on observe même un déclin. Les chiffres sont inconnus ou incertains dans la région méditerranéenne de France et d'Italie, les pays du Sud de la Baltique (Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Fédération de Russie, et le Maghreb (Algérie et Maroc). Cependant, de 1987 à 1996, cette croissance s'est fortement réduite en Europe de l'Ouest et dans la péninsule Ibérique et le déclin s'est accentué en Europe centrale. Seules les populations du Danemark, des régions méditerranéennes française et italienne augmentent
En France, le terme colvert est le nom normalisé par la CINFO de l'espèce, pourtant la Société zoologique de Québec, qui fait autorité pour les francophones canadiens, appelle malard cette espèce. Pour le Français québécois, cette différence de termes serait due à l'origine des termes du picard maillard ou du haut-marnais malard, qui désigne un canard mâle domestique, d'autant que le terme anglais (dérivé du picard) est Mallard.
Le terme scientifique platyrhynchos issue du grec signifie bec plat.
Le mulard est quant à lui un hybride domestique entre le canard de Barbarie et une race de cette espèce.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Eth1G-cHqa0[/youtube]
http://www.randonneur.net/sons/oiseaux/ ... olvert.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Grue cendrée (Grus grus) est un grand oiseau, faisant partie des grues.
La Grue cendrée mesure de 100 à 120 cm, pour une envergure de 180 à 240 cm et un poids de 4 à 6 kg. Elle est, comme son nom l'indique et principalement grise avec une bande blanche verticale le long du cou, une touffe de plumes noires garnit la queue. Elle porte sur le crâne une portion de peau nue rouge, peu visible dans la nature.
Elle se nourrit d'insectes, de graines, d'herbes et de jeunes pousses ainsi que de mollusques et de vers.
N°17 - N°19 - N°23 - N°25 - N°27 - N°28 - N°29 - N°30 - N°31
N°380 - N°1362 - N°1363
N°1364 - N°1365
BF N°18
N°583 - N°1012 - Michel N°3175A
Cette espèce se reproduit dans le nord de l'Europe et en Asie de l'ouest. Les couples sont unis pour la vie et les poussins sont nidifuges. En Grande-Bretagne, au XVIIe siècle, l'espèce était éteinte, mais maintenant une petite population niche de nouveau dans les Norfolk Broads.
Ce sont des oiseaux puissants qui migrent sur environ 2 500 km de distance, ils passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale (au sud de l'Espagne). Les vols migratoires sont en forme de V ou de Y. En vol, les grues cendrées crient, la plupart du temps, environ toutes les 10 à 15 secondes. Le chant, un "grou" sonore, s'entend jusqu'à quatre kilomètres. C'est une particularité anatomique du bréchet de la grue qui explique son exceptionnelle puissance.
N°970 - Michel N°2436
Les grues cendrées comme les cigognes ont l'habitude d'utiliser les ascendances thermiques pour s'élever en planant et migrer en se déplaçant d'un thermique à l'autre en évitant le vol battu. Ainsi, elles planent et économisent leur énergie. Le vol battu est utilisé en cas de mauvais temps, de vol de nuit ou au-dessus de la mer.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=u3aA4JILFUQ[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant186.mp3
La Grue cendrée mesure de 100 à 120 cm, pour une envergure de 180 à 240 cm et un poids de 4 à 6 kg. Elle est, comme son nom l'indique et principalement grise avec une bande blanche verticale le long du cou, une touffe de plumes noires garnit la queue. Elle porte sur le crâne une portion de peau nue rouge, peu visible dans la nature.
Elle se nourrit d'insectes, de graines, d'herbes et de jeunes pousses ainsi que de mollusques et de vers.
N°17 - N°19 - N°23 - N°25 - N°27 - N°28 - N°29 - N°30 - N°31
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Cette espèce se reproduit dans le nord de l'Europe et en Asie de l'ouest. Les couples sont unis pour la vie et les poussins sont nidifuges. En Grande-Bretagne, au XVIIe siècle, l'espèce était éteinte, mais maintenant une petite population niche de nouveau dans les Norfolk Broads.
Ce sont des oiseaux puissants qui migrent sur environ 2 500 km de distance, ils passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale (au sud de l'Espagne). Les vols migratoires sont en forme de V ou de Y. En vol, les grues cendrées crient, la plupart du temps, environ toutes les 10 à 15 secondes. Le chant, un "grou" sonore, s'entend jusqu'à quatre kilomètres. C'est une particularité anatomique du bréchet de la grue qui explique son exceptionnelle puissance.
N°970 - Michel N°2436
Les grues cendrées comme les cigognes ont l'habitude d'utiliser les ascendances thermiques pour s'élever en planant et migrer en se déplaçant d'un thermique à l'autre en évitant le vol battu. Ainsi, elles planent et économisent leur énergie. Le vol battu est utilisé en cas de mauvais temps, de vol de nuit ou au-dessus de la mer.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=u3aA4JILFUQ[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus) est une espèce d'oiseau de la famille des Laridae, une famille regroupant notamment les mouettes et les goélands.
La Mouette rieuse est de couleur blanche avec les ailes gris perle sauf l'extrémité noire. La tête est brun sombre sauf en hiver où elle est blanche avec une tache noirâtre derrière l'œil. Les pattes sont orange ou rouge-orangé. Le bec est rouge-jaune.
Dans tous les plumages post-juvéniles, la Mouette rieuse présente un large triangle blanc brillant s'étendant du poignet à l'extrémité de l'aile et une ligne noire marquant la bordure externe des rémiges primaires.
PA N°12 - PA N°13
On confond souvent la mouette avec le goéland. Ce dernier est plus imposant que la mouette, et plusieurs espèces de goélands possèdent une tache rouge sur chaque côté du bec, ce qui permet de les différencier. Cette distinction n'existe pas en anglais et en allemand notamment.
PA N°18 - Michel PA N°503 - N°1912
On la confond également facilement avec la Mouette mélanocéphale qui présente elle aussi une tête sombre en été (noire cependant au lieu de chocolat) sur une aire de répartition qui se recouvre largement dans tout le Sud de l'Europe. Ce qui permet de les distinguer facilement est la couleur plus claire du plumage de la Mouette rieuse et la permanence des taches noires à l'extrémité des ailes de cette dernière, même en période hivernale.
PA N°111 - N°966
C'est une mouette de 33 à 43 cm de long avec une envergure de 85 à 110 cm, pesant entre 195 et 374 g. Ses autres mensurations sont : 282 à 332 mm pour l'aile, 109 à 125 mm pour la queue, 28 à 35 mm pour le bec, 39 à 49 mm pour le tarse et 30 à 42 mm pour le doigt médian. Le mâle est en moyenne un peu plus grand que la femelle mais de larges chevauchements des différentes caractéristiques biométriques sont observées. De même, les adultes sont en moyenne un peu plus grands que les immatures.
Les mâles adultes sont un peu plus lourds que les femelles tout au long de l'année. Les jeunes oiseaux sont plus légers que les adultes d'août à avril tandis que le contraire s'observe de mai à juillet.
La variation géographique est faible, si elle existe réellement. Les oiseaux de l'extrême est, parfois rapportés à la sous-espèce sibiricus, possèdent en moyenne un bec plus long et présenteraient éventuellement davantage de noir aux rémiges primaires mais cette différence est faible, voire inexistante.
A N°56 - N°444 - N°761
On la trouve presque partout en Europe ainsi que dans une partie de l'Asie (jusqu'en Mongolie). Sédentaire en Grande-Bretagne et dans les pays méditerranéens, c'est un oiseau migrateur ailleurs. En hiver, elle se rencontre de la mer Baltique à la mer Méditerranée, côtes de l'Afrique du Nord comprises. D'origine européenne, elle s'est étendue en Islande, au Groenland pour nicher aujourd'hui jusqu'en Amérique du Nord.
La Mouette rieuse fréquente les lacs et étangs où elle ne trouve pas de vastes roselières, les marais et les étangs côtiers. On la trouve également en ville et dans les zones cultivées.
La Mouette rieuse est une espèce peu farouche et sociable. Son nom vient de son cri rauque et sonore. Bizarrement, on observe des migrations de mouettes rieuses vers l'Île de France depuis quelques années.
Elle est omnivore. Principalement elle se nourrit d'animaux, insectes et vers de terre, mais également de végétaux et de déchets ménagers ou industriels. Elle joue ainsi le rôle d'éboueur mais peut également subtiliser les proies d'autres oiseaux. Les méthodes que la Mouette rieuse emploie pour trouver sa nourriture et la nature de celle-ci varient considérablement selon la région, la saison, les proies disponibles mais aussi les préférences individuelles. Cet oiseau est capable de s'adapter très rapidement à de nouvelles conditions.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jqr8WJKUBP8[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant219.mp3
La Mouette rieuse est de couleur blanche avec les ailes gris perle sauf l'extrémité noire. La tête est brun sombre sauf en hiver où elle est blanche avec une tache noirâtre derrière l'œil. Les pattes sont orange ou rouge-orangé. Le bec est rouge-jaune.
Dans tous les plumages post-juvéniles, la Mouette rieuse présente un large triangle blanc brillant s'étendant du poignet à l'extrémité de l'aile et une ligne noire marquant la bordure externe des rémiges primaires.
PA N°12 - PA N°13
On confond souvent la mouette avec le goéland. Ce dernier est plus imposant que la mouette, et plusieurs espèces de goélands possèdent une tache rouge sur chaque côté du bec, ce qui permet de les différencier. Cette distinction n'existe pas en anglais et en allemand notamment.
PA N°18 - Michel PA N°503 - N°1912
On la confond également facilement avec la Mouette mélanocéphale qui présente elle aussi une tête sombre en été (noire cependant au lieu de chocolat) sur une aire de répartition qui se recouvre largement dans tout le Sud de l'Europe. Ce qui permet de les distinguer facilement est la couleur plus claire du plumage de la Mouette rieuse et la permanence des taches noires à l'extrémité des ailes de cette dernière, même en période hivernale.
PA N°111 - N°966
C'est une mouette de 33 à 43 cm de long avec une envergure de 85 à 110 cm, pesant entre 195 et 374 g. Ses autres mensurations sont : 282 à 332 mm pour l'aile, 109 à 125 mm pour la queue, 28 à 35 mm pour le bec, 39 à 49 mm pour le tarse et 30 à 42 mm pour le doigt médian. Le mâle est en moyenne un peu plus grand que la femelle mais de larges chevauchements des différentes caractéristiques biométriques sont observées. De même, les adultes sont en moyenne un peu plus grands que les immatures.
Les mâles adultes sont un peu plus lourds que les femelles tout au long de l'année. Les jeunes oiseaux sont plus légers que les adultes d'août à avril tandis que le contraire s'observe de mai à juillet.
La variation géographique est faible, si elle existe réellement. Les oiseaux de l'extrême est, parfois rapportés à la sous-espèce sibiricus, possèdent en moyenne un bec plus long et présenteraient éventuellement davantage de noir aux rémiges primaires mais cette différence est faible, voire inexistante.
A N°56 - N°444 - N°761
On la trouve presque partout en Europe ainsi que dans une partie de l'Asie (jusqu'en Mongolie). Sédentaire en Grande-Bretagne et dans les pays méditerranéens, c'est un oiseau migrateur ailleurs. En hiver, elle se rencontre de la mer Baltique à la mer Méditerranée, côtes de l'Afrique du Nord comprises. D'origine européenne, elle s'est étendue en Islande, au Groenland pour nicher aujourd'hui jusqu'en Amérique du Nord.
La Mouette rieuse fréquente les lacs et étangs où elle ne trouve pas de vastes roselières, les marais et les étangs côtiers. On la trouve également en ville et dans les zones cultivées.
La Mouette rieuse est une espèce peu farouche et sociable. Son nom vient de son cri rauque et sonore. Bizarrement, on observe des migrations de mouettes rieuses vers l'Île de France depuis quelques années.
Elle est omnivore. Principalement elle se nourrit d'animaux, insectes et vers de terre, mais également de végétaux et de déchets ménagers ou industriels. Elle joue ainsi le rôle d'éboueur mais peut également subtiliser les proies d'autres oiseaux. Les méthodes que la Mouette rieuse emploie pour trouver sa nourriture et la nature de celle-ci varient considérablement selon la région, la saison, les proies disponibles mais aussi les préférences individuelles. Cet oiseau est capable de s'adapter très rapidement à de nouvelles conditions.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jqr8WJKUBP8[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant219.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Les Phalacrocoracidae sont une famille d'oiseaux aquatiques constituée de 3 genres et de 36 espèces vivantes. Cette famille est celle des oiseaux de mer connus sous le nom de cormorans. Il s'agit d'un groupe très homogène, tant pour ce qui concerne la morphologie que le régime alimentaire piscivore, ou les mœurs générales. Pour cette raison, les 36 espèces de cormorans sont le plus souvent réunies dans un genre unique, le genre Phalacrocorax éponyme du nom de la famille.
En dépit d'études récentes préconisant la distinction de trois genres (Microcarbo, Phalacrocorax et Leucocarbo), toutes les listes internationales actuelles — à l'exception de celle du Congrès ornithologique international qui valide cette recommandation — ne reconnaissent que le genre Phalacrocorax. Antérieurement, les classifications ont reconnu les genres Nannopterum (pour Nannopterum harrisi, maintenant le Cormoran aptère) et Leucocarbo (pour Leucocarbo atriceps, le Cormoran impérial).
Ce sont des oiseaux aquatiques, de taille moyenne à grande (de 45 à 100 cm), au corps allongé, au long cou et au bec puissant et crochu. Les cormorans arborent généralement un plumage noir et un long cou flexible. Ils pèsent de 1,5 à 3,5 kilogrammes.
En surface, il nage avec le corps très enfoncé, de sorte que, de loin, on ne voit dépasser que son cou. Très à l'aise sous l'eau, il peut nager en apnée jusqu'à une quarantaine de mètres de profondeur pendant plus de deux minutes, mais en général, il n'excède pas les dix mètres pour des plongeons d'une trentaine de secondes.
N°793 - N°902 - Michel PA N°505
Il se déplace alors avec vélocité et manque très souvent ses proies : les poissons, aussi bien de mer que d'eau douce. La Loi autorise en France l'abattage par des personnes accréditées de 32 000 Grands Cormorans. Mais cela n'influe en rien sur le nombre d'oiseaux, qui se stabilise naturellement.
A N°57 - N°222 - N°410
Cosmopolites, avec la plus grande diversité en régions tropicales, tempérées, observables même en régions australes (Terre de Feu), en arctique et en antarctique, les cormorans fréquentent les étendues d'eau libre, à la fois sur les côtes et à l'intérieur des terres.
Les espèces les plus courantes en France sont le Grand Cormoran, une espèce marine que l'on retrouve également sur les fleuves, rivières et plans d'eau à l'intérieur des terres, et le cormoran huppé qui est une espèce exclusivement marine. À l'exception de quelques espèces pélagiques, le cormoran ne fréquente pas la haute mer et vit en général le long des côtes rocheuses et des falaises. On le retrouve sur presque tous les continents, à l'exception de l'Amérique du Sud. Néanmoins, certaines espèces sont en voie de disparition ou protégées.
N°1288 - Michel N°1593A - N°413
Sa grande diversité d'habitat l'oblige à s'adapter, mais c'est son comportement qui change et non sa physiologie (il ne baisse pas sa température corporelle). Ainsi, le Grand Cormoran vivant au Groenland mange deux fois plus en hiver que celui vivant en Normandie. Les cormorans réussissent également la prouesse de pêcher dans des eaux obscures, ce qui laisse planer des questions concernant d'éventuels moyens de détection autres que visuels.
Principalement en Asie (comme en Chine et au Japon), il est domestiqué et utilisé pour la pêche en eaux douce depuis plusieurs siècles (depuis 1 300 ans au Japon). On lui place un anneau d'étranglement sur le cou afin d'éviter qu'il ingère le poisson. Une fois attrapé un poisson, il est dressé pour revenir vers son maître, pour lui retirer le poisson qu'il a dans la gorge. Contrairement à la Chine, où les cormorans sont libres, au Japon il est attaché par une ficelle sur laquelle le maître cormoran tire pour faire revenir son animal.
Alors que cette technique est toujours utilisée pour la pêche en Chine, au Japon elle n'est plus qu'une d'attraction touristique, comme dans la ville de Gifu dans la préfecture du même nom où elle se déroule de mai à octobre. Pendant longtemps, la pêche aux cormorans a été une activité importante au Japon, comme le souligne les nombreuses allusions dans les idéogrammes utilisés dans les noms de familles et certaines expressions.
Le terme « cormoran » vient du vieux français corp, le corbeau et marenc, marin (de mer). L'évolution de ces termes a donné cormareng au XIIe siècle, puis cormaran au XIIIe siècle. Historiquement, ces oiseaux ont également été connus sous le nom de « corbeaux d'eau ».
« Phalacrocorax » vient de la fusion de deux termes grecs : « korax », le corbeau et « phalakros », chauve.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Wmg_8pwTmGI[/youtube]
http://www.web-ornitho.com/chants/grandcormoran.wav
En dépit d'études récentes préconisant la distinction de trois genres (Microcarbo, Phalacrocorax et Leucocarbo), toutes les listes internationales actuelles — à l'exception de celle du Congrès ornithologique international qui valide cette recommandation — ne reconnaissent que le genre Phalacrocorax. Antérieurement, les classifications ont reconnu les genres Nannopterum (pour Nannopterum harrisi, maintenant le Cormoran aptère) et Leucocarbo (pour Leucocarbo atriceps, le Cormoran impérial).
Ce sont des oiseaux aquatiques, de taille moyenne à grande (de 45 à 100 cm), au corps allongé, au long cou et au bec puissant et crochu. Les cormorans arborent généralement un plumage noir et un long cou flexible. Ils pèsent de 1,5 à 3,5 kilogrammes.
En surface, il nage avec le corps très enfoncé, de sorte que, de loin, on ne voit dépasser que son cou. Très à l'aise sous l'eau, il peut nager en apnée jusqu'à une quarantaine de mètres de profondeur pendant plus de deux minutes, mais en général, il n'excède pas les dix mètres pour des plongeons d'une trentaine de secondes.
N°793 - N°902 - Michel PA N°505
Il se déplace alors avec vélocité et manque très souvent ses proies : les poissons, aussi bien de mer que d'eau douce. La Loi autorise en France l'abattage par des personnes accréditées de 32 000 Grands Cormorans. Mais cela n'influe en rien sur le nombre d'oiseaux, qui se stabilise naturellement.
A N°57 - N°222 - N°410
Cosmopolites, avec la plus grande diversité en régions tropicales, tempérées, observables même en régions australes (Terre de Feu), en arctique et en antarctique, les cormorans fréquentent les étendues d'eau libre, à la fois sur les côtes et à l'intérieur des terres.
Les espèces les plus courantes en France sont le Grand Cormoran, une espèce marine que l'on retrouve également sur les fleuves, rivières et plans d'eau à l'intérieur des terres, et le cormoran huppé qui est une espèce exclusivement marine. À l'exception de quelques espèces pélagiques, le cormoran ne fréquente pas la haute mer et vit en général le long des côtes rocheuses et des falaises. On le retrouve sur presque tous les continents, à l'exception de l'Amérique du Sud. Néanmoins, certaines espèces sont en voie de disparition ou protégées.
N°1288 - Michel N°1593A - N°413
Sa grande diversité d'habitat l'oblige à s'adapter, mais c'est son comportement qui change et non sa physiologie (il ne baisse pas sa température corporelle). Ainsi, le Grand Cormoran vivant au Groenland mange deux fois plus en hiver que celui vivant en Normandie. Les cormorans réussissent également la prouesse de pêcher dans des eaux obscures, ce qui laisse planer des questions concernant d'éventuels moyens de détection autres que visuels.
Principalement en Asie (comme en Chine et au Japon), il est domestiqué et utilisé pour la pêche en eaux douce depuis plusieurs siècles (depuis 1 300 ans au Japon). On lui place un anneau d'étranglement sur le cou afin d'éviter qu'il ingère le poisson. Une fois attrapé un poisson, il est dressé pour revenir vers son maître, pour lui retirer le poisson qu'il a dans la gorge. Contrairement à la Chine, où les cormorans sont libres, au Japon il est attaché par une ficelle sur laquelle le maître cormoran tire pour faire revenir son animal.
Alors que cette technique est toujours utilisée pour la pêche en Chine, au Japon elle n'est plus qu'une d'attraction touristique, comme dans la ville de Gifu dans la préfecture du même nom où elle se déroule de mai à octobre. Pendant longtemps, la pêche aux cormorans a été une activité importante au Japon, comme le souligne les nombreuses allusions dans les idéogrammes utilisés dans les noms de familles et certaines expressions.
Le terme « cormoran » vient du vieux français corp, le corbeau et marenc, marin (de mer). L'évolution de ces termes a donné cormareng au XIIe siècle, puis cormaran au XIIIe siècle. Historiquement, ces oiseaux ont également été connus sous le nom de « corbeaux d'eau ».
« Phalacrocorax » vient de la fusion de deux termes grecs : « korax », le corbeau et « phalakros », chauve.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Wmg_8pwTmGI[/youtube]
http://www.web-ornitho.com/chants/grandcormoran.wav
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Héron cendré (Ardea cinerea Linnaeus, 1758) est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Ardeidae.
Le Héron cendré se caractérise par un long cou, un bec long et pointu et de hautes pattes. Il possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale. Son ouïe, également très développée, le fait réagir aux moindres bruits suspects. Il atteint en général 95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour un poids de 1,5 à 2 kg.
Michel N°205
Le Héron cendré présente un plumage à dominante grise. Les jeunes ont un plumage plus terne : leur dos est gris-brunâtre, leur cou est gris et leur ventre est blanc rayé noir. Ils n'ont pas de "huppe". Les jeunes hérons acquièrent leur plumage d'adulte à l'âge de deux ans. Le Héron cendré peut vivre 25 ans mais des individus n'atteignent même pas un an.
N°1940 - Michel N°3692 - Michel N°1598A
Grand échassier solitaire (en dehors de la période de nidification), le héron cendré se perche communément dans de grands arbres le long des étangs. Il fréquente tous les milieux humides et peu profonds. Apparemment lent, il va tout de même à 45 kilomètres à l'heure. C'est un migrateur partiel qui ne se déplace généralement pas au-delà de 500 kilomètres; le héron a un territoire peu étendu. Certains sujets demeurent même sédentaires. Quand il chasse, le héron cendré peut demeurer longtemps immobile, le cou dressé, en attendant le passage de sa proie. Lorsqu'elle passe à portée de son bec, il s'en saisit rapidement en projetant vers l'avant la partie supérieure de son cou.
A N°59 - N° 3146 - N°904
Le héron cendré se nourrit le plus souvent de poissons, mais il n'est pas exclusivement ichtyophage. En effet, son régime alimentaire est également composé de batraciens, de reptiles, de crustacés, de petits mammifères (musaraignes d'eau, campagnols, mulots, rats), d'oiseaux et même de végétaux (bourgeons). Le héron cendré ne néglige pas non plus les insectes et les mollusques terrestres et aquatiques. Il peut digérer les arêtes mais il n'en est pas de même pour les poils de rongeurs qu'il rejette sous forme de pelotes.
N°512 - N°225 - N°2095
Les hérons cendrés se reproduisent de février à juillet. Ils nichent généralement en colonies, appelées héronnières, au sommet des arbres, aux bords des lacs et des rivières (celui de la seconde photo est en Durance au barrage EDF de Mallemort). Les hérons y construisent un nid plat, en forme de plate-forme, où la femelle viendra pondre de 3 à 6 œufs bien clairs. Ces œufs vont être couvés alternativement par les deux parents pendant 25 à 28 jours. A mesure que les petits grandissent, leur appétit devient tyrannique et les deux parents doivent pêcher sans relâche, chacun de son côté. Les jeunes prennent leur envol vers 50 jours et quittent le territoire des parents au bout de 8 à 9 semaines.
Chez le héron cendré, il est très difficile de distinguer les sexes : la femelle a simplement un plumet un peu plus court.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iK-9IxtHEBk[/youtube]
http://www.web-ornitho.com/chants/heron.wav
Le Héron cendré se caractérise par un long cou, un bec long et pointu et de hautes pattes. Il possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale. Son ouïe, également très développée, le fait réagir aux moindres bruits suspects. Il atteint en général 95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour un poids de 1,5 à 2 kg.
Michel N°205
Le Héron cendré présente un plumage à dominante grise. Les jeunes ont un plumage plus terne : leur dos est gris-brunâtre, leur cou est gris et leur ventre est blanc rayé noir. Ils n'ont pas de "huppe". Les jeunes hérons acquièrent leur plumage d'adulte à l'âge de deux ans. Le Héron cendré peut vivre 25 ans mais des individus n'atteignent même pas un an.
N°1940 - Michel N°3692 - Michel N°1598A
Grand échassier solitaire (en dehors de la période de nidification), le héron cendré se perche communément dans de grands arbres le long des étangs. Il fréquente tous les milieux humides et peu profonds. Apparemment lent, il va tout de même à 45 kilomètres à l'heure. C'est un migrateur partiel qui ne se déplace généralement pas au-delà de 500 kilomètres; le héron a un territoire peu étendu. Certains sujets demeurent même sédentaires. Quand il chasse, le héron cendré peut demeurer longtemps immobile, le cou dressé, en attendant le passage de sa proie. Lorsqu'elle passe à portée de son bec, il s'en saisit rapidement en projetant vers l'avant la partie supérieure de son cou.
A N°59 - N° 3146 - N°904
Le héron cendré se nourrit le plus souvent de poissons, mais il n'est pas exclusivement ichtyophage. En effet, son régime alimentaire est également composé de batraciens, de reptiles, de crustacés, de petits mammifères (musaraignes d'eau, campagnols, mulots, rats), d'oiseaux et même de végétaux (bourgeons). Le héron cendré ne néglige pas non plus les insectes et les mollusques terrestres et aquatiques. Il peut digérer les arêtes mais il n'en est pas de même pour les poils de rongeurs qu'il rejette sous forme de pelotes.
N°512 - N°225 - N°2095
Les hérons cendrés se reproduisent de février à juillet. Ils nichent généralement en colonies, appelées héronnières, au sommet des arbres, aux bords des lacs et des rivières (celui de la seconde photo est en Durance au barrage EDF de Mallemort). Les hérons y construisent un nid plat, en forme de plate-forme, où la femelle viendra pondre de 3 à 6 œufs bien clairs. Ces œufs vont être couvés alternativement par les deux parents pendant 25 à 28 jours. A mesure que les petits grandissent, leur appétit devient tyrannique et les deux parents doivent pêcher sans relâche, chacun de son côté. Les jeunes prennent leur envol vers 50 jours et quittent le territoire des parents au bout de 8 à 9 semaines.
Chez le héron cendré, il est très difficile de distinguer les sexes : la femelle a simplement un plumet un peu plus court.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iK-9IxtHEBk[/youtube]
http://www.web-ornitho.com/chants/heron.wav
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Guêpier d'Europe (Merops apiaster) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Meropidae.
De la taille d'une grive draine (de 28 cm pour un poids moyen de 60 g et une envergure de 45 à 50 cm), le Guêpier d'Europe a des cris roulés caractéristiques permettant de le reconnaître même quand on le discerne à peine dans le ciel. Alors qu'il excelle dans les airs, il paraît plutôt maladroit au sol. Mais ses couleurs aux reflets métalliques sont composées du bleu-vert turquoise du ventre, du poitrail et du bas des ailes, brun-roux sur le dos, la calotte et le haut des ailes, vert sombre de la queue, noir du bec légèrement incurvé et comme prolongé d'un trait de plumes également noires, iris rouge dans un œil noir, jaune bordé de noir pour la bavette. C'est un oiseau européen et nord africain à la parure caractéristique même si cette palette est encore dépassée en couleurs par celle du Guêpier écarlate africain Merops nubicus.
Comme son nom l'indique, guêpes, abeilles, frelons et autres hyménoptères constituent le gros de sa nourriture mais il consomme aussi d'autres insectes : mouches, libellules, papillons, criquets, sauterelles, phalènes, termites qu'il chasse en général au vol, à la manière des hirondelles. Un chercheur a découvert un jour une centaine d'abeilles dans l'estomac d'un guêpier, près d'une ruche. On peut nourrir les oiseaux captifs de vers de farine et leurs besoins en eau sont minimes: "j'ai eu pendant plus de cinq ans des guêpiers qui n'ont pas bu une seule goutte d'eau durant leur captivité ... Par contre, ils aimaient bien se faire asperger par la pluie", a noté Claus König de l'Observatoire National de Ludwigsburg.
N°1747 - N°1276 - N°563
Merops apiaster (Guêpier d'Europe) affectionne les berges sablonneuses des cours d'eau, les falaises d'éboulis où il creuse des terriers. Il semble de plus en plus fréquent dans le sud de la France, en Espagne et en Italie, mais il s'observe aussi dans les vallées de la Saône, du Doubs,de la loire ,de l'Allier, en Touraine, en Corse et même occasionnellement en région parisienne, voire en Allemagne où il a niché avec succès, Grande-Bretagne, Scandinavie ... Il vit souvent en colonies et aime se percher avec ses congénères sur les branches saillantes, les fils électriques et les poteaux.
Michel N°1177 - Michel N°14 - Michel N°2404A
En période d'accouplement, le mâle claque bruyamment des ailes à côté de la femelle, puis exécute les mouvements saccadés de l'accouplement, les plumes arrière de la tête dressées et la pointe des ailes sous la queue avec de temps à autre un simulacre de mise à mort. Une fois le "mariage" accepté, le couple creuse une galerie d'habitation où après fécondation, la femelle pond cinq œufs en moyenne. Les deux partenaires se partagent la couvaison, qui dure trois semaines environ, et l'élevage qui dure de trois à quatre semaines au nid. Les jeunes sont alors plus lourds -jusqu'à 70 g- que leurs parents et doivent jeûner quelques jours avant le premier envol, ils sont encore nourris environ trois semaines tandis qu'ils apprennent l'autonomie.
Les abeilles d'Europe passent l'hiver blotties dans leur ruche, privant le guêpier de sa nourriture principale. La fin de l'été clôt donc la période faste pour les guêpiers qui entament un long et périlleux voyage. Venus d'Europe occidentale, de grands vols de guêpiers franchissent le détroit de Gibraltar et survolent le Sahara pour prendre leurs quartiers d'hiver en Afrique de l'Ouest. Les guêpiers d'Europe centrale et orientale traversent la Méditerranée et le désert d'Arabie pour hiverner en Afrique du Sud.
Michel N°4073A - Michel N°56
« C'est un stratagème extrêmement risqué que cette migration », souligne l'ornithologue britannique Hilary Fry. Lorsqu'ils convergent vers la Méditerranée, les guêpiers doivent souvent échapper aux faucons d'Éléonore qui, pour nourrir leurs petits, s'attaquent aux oiseaux en migration. « Au moins 30 % des oiseaux seront tués par des prédateurs ou par d'autres facteurs avant de pouvoir retourner en Europe au printemps suivant. »
Les guêpiers arrivés en Afrique, la saison des amours bat son plein. Les mâles demeurent avec leur propre clan ; les femelles partent ajouter leurs gènes à un groupe éloigné. Des mâles nés en Espagne rencontrent des femelles d'Italie, des oiseaux hongrois et kazakhs se lient ; des couples se forment pour la vie. Avril marque le retour vers l'Europe. Les mâles d'un an regagnent leur terre natale avec leur compagne.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bBKn9sluKwg[/youtube]
http://ecole.marelle.org/boz/boz/expose ... _00034.htm
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant146.mp3
De la taille d'une grive draine (de 28 cm pour un poids moyen de 60 g et une envergure de 45 à 50 cm), le Guêpier d'Europe a des cris roulés caractéristiques permettant de le reconnaître même quand on le discerne à peine dans le ciel. Alors qu'il excelle dans les airs, il paraît plutôt maladroit au sol. Mais ses couleurs aux reflets métalliques sont composées du bleu-vert turquoise du ventre, du poitrail et du bas des ailes, brun-roux sur le dos, la calotte et le haut des ailes, vert sombre de la queue, noir du bec légèrement incurvé et comme prolongé d'un trait de plumes également noires, iris rouge dans un œil noir, jaune bordé de noir pour la bavette. C'est un oiseau européen et nord africain à la parure caractéristique même si cette palette est encore dépassée en couleurs par celle du Guêpier écarlate africain Merops nubicus.
Comme son nom l'indique, guêpes, abeilles, frelons et autres hyménoptères constituent le gros de sa nourriture mais il consomme aussi d'autres insectes : mouches, libellules, papillons, criquets, sauterelles, phalènes, termites qu'il chasse en général au vol, à la manière des hirondelles. Un chercheur a découvert un jour une centaine d'abeilles dans l'estomac d'un guêpier, près d'une ruche. On peut nourrir les oiseaux captifs de vers de farine et leurs besoins en eau sont minimes: "j'ai eu pendant plus de cinq ans des guêpiers qui n'ont pas bu une seule goutte d'eau durant leur captivité ... Par contre, ils aimaient bien se faire asperger par la pluie", a noté Claus König de l'Observatoire National de Ludwigsburg.
N°1747 - N°1276 - N°563
Merops apiaster (Guêpier d'Europe) affectionne les berges sablonneuses des cours d'eau, les falaises d'éboulis où il creuse des terriers. Il semble de plus en plus fréquent dans le sud de la France, en Espagne et en Italie, mais il s'observe aussi dans les vallées de la Saône, du Doubs,de la loire ,de l'Allier, en Touraine, en Corse et même occasionnellement en région parisienne, voire en Allemagne où il a niché avec succès, Grande-Bretagne, Scandinavie ... Il vit souvent en colonies et aime se percher avec ses congénères sur les branches saillantes, les fils électriques et les poteaux.
Michel N°1177 - Michel N°14 - Michel N°2404A
En période d'accouplement, le mâle claque bruyamment des ailes à côté de la femelle, puis exécute les mouvements saccadés de l'accouplement, les plumes arrière de la tête dressées et la pointe des ailes sous la queue avec de temps à autre un simulacre de mise à mort. Une fois le "mariage" accepté, le couple creuse une galerie d'habitation où après fécondation, la femelle pond cinq œufs en moyenne. Les deux partenaires se partagent la couvaison, qui dure trois semaines environ, et l'élevage qui dure de trois à quatre semaines au nid. Les jeunes sont alors plus lourds -jusqu'à 70 g- que leurs parents et doivent jeûner quelques jours avant le premier envol, ils sont encore nourris environ trois semaines tandis qu'ils apprennent l'autonomie.
Les abeilles d'Europe passent l'hiver blotties dans leur ruche, privant le guêpier de sa nourriture principale. La fin de l'été clôt donc la période faste pour les guêpiers qui entament un long et périlleux voyage. Venus d'Europe occidentale, de grands vols de guêpiers franchissent le détroit de Gibraltar et survolent le Sahara pour prendre leurs quartiers d'hiver en Afrique de l'Ouest. Les guêpiers d'Europe centrale et orientale traversent la Méditerranée et le désert d'Arabie pour hiverner en Afrique du Sud.
Michel N°4073A - Michel N°56
« C'est un stratagème extrêmement risqué que cette migration », souligne l'ornithologue britannique Hilary Fry. Lorsqu'ils convergent vers la Méditerranée, les guêpiers doivent souvent échapper aux faucons d'Éléonore qui, pour nourrir leurs petits, s'attaquent aux oiseaux en migration. « Au moins 30 % des oiseaux seront tués par des prédateurs ou par d'autres facteurs avant de pouvoir retourner en Europe au printemps suivant. »
Les guêpiers arrivés en Afrique, la saison des amours bat son plein. Les mâles demeurent avec leur propre clan ; les femelles partent ajouter leurs gènes à un groupe éloigné. Des mâles nés en Espagne rencontrent des femelles d'Italie, des oiseaux hongrois et kazakhs se lient ; des couples se forment pour la vie. Avril marque le retour vers l'Europe. Les mâles d'un an regagnent leur terre natale avec leur compagne.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bBKn9sluKwg[/youtube]
http://ecole.marelle.org/boz/boz/expose ... _00034.htm
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant146.mp3
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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