LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

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#61 Message par saintluc »

Récapitulatif par ordre alphabétique page 1

La Bécasse des bois (Scolopax rusticola) est une espèce d'oiseau de la familleBec-croisé des sapins - Grimpereau des jardins des Scolopacidae. Même si elle niche occasionnellement en France, la bécasse des bois est un oiseau migrateur.
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Le plumage de la bécasse décline toutes les nuances de couleur du brun foncé au beige clair. Elle est un oiseau migrateur discret que l'on peut rencontrer en France du début octobre à fin mars-début avril. Son mimétisme du milieu forestier la rend extrêmement difficile à observer au sol, mais son envol rapide et bruyant, souvent très près du gêneur, fournit souvent l'occasion de l'observer dans de bonnes conditions. La fiente « caractéristique » est appelée miroir, elle est aussi bien souvent signifiquative de la présence ou du passage de l'oiseau pour un moment en ce lieu.
Elle se nourrit essentiellement en fouillant profondément l'humus des sous-bois à la recherche de lombrics, à l'aide de son long bec souple ; les gelées, en durcissant la terre, la chassent donc progressivement vers le sud, jusqu'au Maroc.

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N°N°382 - N°382a
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N°330 - N°1321 - N°695
La ponte a ordinairement lieu en avril, dans la partie nord de son aire de répartition, la Russie, l'Irlande, la Scandinavie, etc. On signale toutefois quelques rares couples nichant en France. La femelle pond 4 œufs, qu'elle couvera pendant 22 jours, avant que les poussins nidifuges ne voient le jour.
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Michel N°1184 - N°481 - Michel N°2431

La bécasse, par sa discrétion, est à l'origine de nombreux mythes. On raconte ainsi qu'une bécasse blessée serait capable de panser sa blessure grâce à un mélange de salive, de végétaux et de terre, mixture qui en séchant forme une sorte de plâtre qui arrête une hémorragie ou immobilise un os fracturé. De même il serait question de bécasses « chirurgiennes » capables de panser les blessures de leurs congénères par le même procédé.

On raconte également qu'une bécasse inquiétée avec sa progéniture est capable de transporter celle-ci hors de danger entre ses pattes.

L'une des premières rémiges primaires est atrophiée et constitue un petit plumeau très fin et très rigide, très recherché par les artistes d'autrefois pour les détails de leurs toiles. Elle a conservé ce nom de « plume du peintre ».

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ghdFORranKw[/youtube]
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#62 Message par saintluc »

La Sterne de Dougall (Sterna dougallii) est une espèce d'oiseau marin migrateur de la famille des Laridae.
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Voisine de la Sterne pierregarin ou de la Sterne arctique, cette espèce se différencie par des cris très différents.

Ces oiseaux ont le bec noir (à racine rouge en été), les pattes rouges et se reconnaissent au repos par les longs filets de la queue. Au printemps, cet oiseau habituellement très blanc montre une teinte rose sur la poitrine.

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N°383 - N°383a
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GEnnAb0m0Lo[/youtube]
http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant223.mp3
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#63 Message par saintluc »

Roitelet huppé, voir page 1
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N°387 - N°388 - N°389 - N°390
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#64 Message par saintluc »

Le Bouvreuil des Açores (Pyrrhula murina) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Fringillidae. Elle était auparavant considéré comme la sous-espèce Pyrrhula pyrrhula murina du Bouvreuil pivoine, mais elle a été séparée et est considérée aujourd'hui comme une espèce à part entière.
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Le Bouvreuil des Açores est endémique de l’île São Miguel. Il est confiné à un massif de végétation dans l’est de l’île, dans les montagnes du centre de la Serra da Tronqueira qui comprend les concelhos do Nordeste et da Povoação. La frontière se situe aux environs du lac de Furnas, cette localité étant le point situé le plus à l’ouest de sa distribution.

Le bouvreuil des Açores est inféodé à la végétation indigène caractérisée par Laurus azorica, Ilex perado azorica, Juniperus brevifolia, Erica azorica, Viburnum subcordatumet Vaccinium cylindraceum, jamais en dessous de 400 m d’altitude. Ramos (1996a) ajoute qu’il a des exigences écologiques marquées, préférant toujours la végétation indigène malgré des variations saisonnières importantes dans le choix de l’habitat. En été, il choisit des terrains nus, des zones recouvertes d’une végétation basse (moins de deux mètres de hauteur) et les lisières de forêt. Les plantations introduites de Cryptomeria japonica et de Pittosporum undulatum sont très peu visitées et ne représentent pas un habitat important pour le bouvreuil des Açores et sont fréquentées surtout si elles présentent des trouées et des clairières pourvues de plantes herbacées lui fournissant des graines. De janvier à avril, il semble confiné à une aire restreinte de 5,8 km² où 90% des observations ont lieu dans la végétation indigène. La réduction de son aire actuelle est due aux coupes dans les forêts originelles de laurier (Laurus azorica) pour le pâturage et l’agriculture, aux reboisements en Cryptomeria japonica et à l’introduction de plantes exotiques envahissantes et largement répandues maintenant : Pittosporum undulatum sur les versants jusqu’à 500 m d’altitude le long des cours d’eau, Hedychium gardneranum sur des terrains dégradés et près des cours d’eau et Clethra arborea largement disséminé à travers la forêt primaire (Ramos 1996a).
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N°395 - N°396 - N°397 - N°398

37 plantes différentes, au moins, ont été répertoriées dont 13 vraiment importantes d’où un échelonnage quasi mensuel des diverses essences végétales exploitées. En été, il collecte des graines de plantes herbacées (Polygonum capitatum, Prunella vulgaris, Hypericum humifusum, Leontodon filii) ; en automne, il prélève les graines des fruits charnus (Vaccinium cylindraceum, Rubus ulmifolius, R. hosttstetorum, Leicesteria formosa) ; en hiver, il se nourrit de graines d’arbre (Clethra arborea) et de sporanges de fougère (Woodwardia radicans, Culcita macrocarpa) et, au printemps, de boutons floraux (Ilex perado azorica), de sporanges de fougère (Osmunda regalis), de frondes de fougère (O. regalis, Pteridium aquilinum) et de capsules de mousse.
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N°365
La végétation indigène représente la plus grande partie de l’alimentation en août et en septembre (Leontodon sp.) et (Vaccinium cylindraceum) et en avril (I. perado azorica) (Ramos 1995). De récentes observations montrent que les bourgeons floraux de Prunus lusitanica spp. azorica sont aussi très importants dans le régime alimentaire en avril-mai. Ces informations n’avaient pas été recueillies dans les années 1990 car il n’existait pas encore de sentiers pour visiter ces aires reculées (J. A. Ramos in Ottaviani 2008). Des observations de terrain et en captivité ont montré que tous les fruits à chair sont nettement préférés aux graines de Clethra arborea et ces dernières sont ignorées quand les bourgeons floraux de cet arbre atteignent 2,8-3,0 mm. Les graines de Hedychium gardneranum et de Cryptomeria japonica (les bouvreuils n’extraient pas les graines des cônes) sont consommées très rarement et celles de Pittosporum undulatum, jamais (Ramos 1996b). Les frondes de fougère sont exploitées seulement quand les autres types d’aliment sont plus rares (Ramos 1994). Enfin, il peut affronter les périodes de déficit alimentaire en fin d’hiver en se rabattant sur les formations d’ Ilex perado azorica qui sont présentes même à relativement faible densité car la plupart des bourgeons floraux (Ramos 1995).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lixsC5GMQ1w[/youtube]

http://www.web-ornitho.com/chants/Bouvreuil_pivoine.mp3
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#65 Message par saintluc »

Le Roitelet à triple bandeau (Regulus ignicapillus) est une des plus petites espèces d'oiseaux d'Europe. Cette espèce niche dans la plupart des tempérées de l'Europe au nord-ouest de l'Afrique. Elle est partiellement migratrice et leur zone d'hivernage se situe de l'Europe centrale au sud et à l'ouest de leur aire de reproduction. Si les populations des Îles Baléares et de l'Afrique du nord sont habituellement reconnues comme une sous-espèce différente, la population de Madère est en revanche dorénavant considérée comme une espèce en tant que telle sous le nom de Regulus madeirensis. Ce roitelet est constamment en mouvement et oscille souvent à la recherche d'insectes à manger. En hiver, il forme souvent des nuée importantes avec des mésanges. Il semble légèrement en déclin, mais il n'est pas considéré comme menacé du fait de sa toujours bonne implantation dans sa vaste zone de répartition, d'autant que l'espèce a connue une expansion au cours du siècle dernier
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Le bec est d'un noir brillant, fin et pointu. Les pattes sont brun clair et munies de doigts puissants permettant à l'oiseau de se tenir la tête en bas quand il se nourrit.
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Michel N°2858A
Le plumage est jaune-vert dans sa partie supérieure, tirant légèrement sur le jaune orangé à hauteur des épaules. Les ailes plus noirâtres ont deux raies blanches, le mâle a une calotte jaune et orange en son centre, elle est bordée d'un trait noir, celle de la femelle est jaune pur. Les plumes de la tête forment un diadème qui a donné son nom au Roitelet, elles se hérissent en cas d'excitation.

9 cm environ, pour de 4 à 7 grammes pour un adulte

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N°116 - N°116a
On confond aisément le Roitelet triple-bandeau avec le roitelet huppé (Regulus regulus) qui s'en distingue par des couleurs moins vives et un rond blanc autour de l'œil au lieu du sourcil qui - au-dessus de l'œil noyé dans une bande noire - caractérise le roitelet triple-bandeau.
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N°161 - N°558 - N°1256
Le Roitelet a deux couvées par an, au printemps. Il niche dans les conifères, les deux partenaires y construisant un nid suspendu construit avec de la mousse et des lichens liés par des fils de cocons d'insectes ou de toiles d'araignées, c'est un véritable réservoir thermique grâce aux plumes et crins qui le tapissent, ce qui permet à la femelle (trop petite) de ne pas couvrir tous ses œufs (7 à 11) lors de la couvée. La couvaison dure de 12 à 16 jours puis les deux parents participent à l'élevage en apportant des larves d'insectes et de petites araignées à leurs petits.
15 à 17 jours après l'éclosion, les jeunes commencent à voler, les parents les nourrissent encore une quinzaine de jours et commencent à préparer la prochaine couvée alors qu'ils nourrissent toujours la première. La femelle peut pondre une seconde couvée avant que la première ait quitté le nid!

Le Roitelet triple-bandeau, comme son cousin le roitelet huppé se nourrit essentiellement d'insectes et d'araignées, ses besoins deviennent énormes en période de migration; constamment en mouvement, son poids lui permet d'atteindre les rameaux les plus fins. Il inspecte branches et rameaux de conifères, en hauteur de préférence, au besoin, il descend et cherche sa nourriture même au sol mais ne consomme que ce qui est visible, y compris des graines, sans chercher à soulever les feuilles ou à fouiller les écorces qu'il se contente de sonder. Par temps chaud, il peut aussi cueillir la nourriture en voletant, sans se poser. La quantité consommée varie de 7-9 g au double ou au triple en période froide ou lors des migrations.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GTb-26gu3fE[/youtube]

http://www.web-ornitho.com/chants/Roite ... andeau.mp3
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#66 Message par saintluc »

Le Pigeon trocaz (Columba trocaz) est une espèce d'oiseau de la famille des Columbidae
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Il est endémique de Madère.
Il vit dans les montagnes dans les zones de laurisylve où 10 000 oiseaux demeurent.

Long de 42 à 45 cm, il ressemble à un gros Pigeon ramier. C'est un oiseau avec une poitrine rose. Il lui manque les marques blanches, qui, avecla tache argentée du cou le distinguent des autres espèces de Columba.

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N°117 - N°117a
ImageImage
ImageImage
N°150 - N°151 - N°152 - N°153
Il se reproduit dans des grottes, pondant un œuf blanc dans un nid sur une corniche.

Son vol est rapide, effectué par des battements d'ailes réguliers, avec des battements rapides occasionnels caractéristiques des pigeons en général. Il décolle avec un bruit fort.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=raPe55l7lbg[/youtube]
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#67 Message par saintluc »

Le Pétrel de Madère (Pterodroma madeira) est une espèce d'oiseau de mer de la famille des Procellariidae.
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Cette espèce se rencontre en Macaronésie, elle niche uniquement sur l'île de Madère dans l'archipel du même nom.
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N°119 - N°119a
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#68 Message par saintluc »

erithacus rubecula microrhynchus
Si vous avez des informations sur cet oiseau, merci de m'informer par mp ;) :))
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N°125 - N°125a
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#69 Message par saintluc »

Petronia petronia madeirensis
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Description
Son identification est basée principalement sur sa couleur gris-brun, les rayures sur sa tête, son grand bec de couleur claire, et la tache jaune en dessous de sa gorge. En vol, pointes blanches montrent sur la queue.

Distribution Cet oiseau n'est pas très abondant sur les îles de Madère et Porto Santo, et sa population a subi une forte baisse dans la décennie des années 30, en raison de l'arrivée de l'Espagnol Sparrow. Le long de la côte sud de Madère, il se trouve seulement à l'extrémité de l'île, tandis que dans le nord, il est plus communément observée dans certains des villages et des lits de ruisseaux.
ImageImage
N°126 - N°126a
Habitat
Cette espèce est associée à des altitudes plus basses, où il ya de la végétation rampante, se produisant aussi bien sur les falaises surplombant la mer et sur les terres agricoles.

élevage
Le Rock Sparrow ne se reproduisent pas dans les arbres, mais dans les toits des bâtiments et dans des trous dans les murs, où il construit son nid avec de l'herbe et des plumes. Il pond de 5 à 6 oeufs jusqu'à trois fois au cours de l'année. Les nids ont été trouvés en Février à Porto Santo, mais sa saison de reproduction normale se situe entre Avril et Juillet.

Longueur: 15 à 17 cm
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#70 Message par saintluc »

Fringilla coelebs maderensis
Sous Espece du Pinson des arbres
Voir page 1
Image
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=EDjArNLRsYg[/youtube]
ImageImage
N°127 - N°127a
http://www.web-ornitho.com/chants/pinsondesarbres.wav
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#71 Message par saintluc »

L'Huîtrier pie (Haematopus ostralegus) ou Pie de mer est la seule espèce d'huîtriers vivant en France.
Image
Temporairement considérées, dans la phylogénie de Sibley et Monroe, comme appartenant à une tribu (Haematopodini) de la famille des charadriidés (dans la même sous-famille que les avocettes et les échasses), les 11 espèces d'huîtriers ont actuellement réintégré la famille des haematopodidés.
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N°767 - N°734
ImageImageImage
N°13 - N°1365 - N°230
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N°23 - N°623 - N°764
En milieu littoral, l'huîtrier pie est capable d'ouvrir et manger la plupart des mollusques bivalves (moules, coques, huîtres), ainsi que des gastéropodes (littorines), crevettes, crabes ou vers marins. Sur terre, il consomme des vers de terre, ou mollusques.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=AIwfPEiKjBM[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant162.mp3
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#72 Message par saintluc »

Le Tournepierre à collier (Arenaria interpres) est une espèce d'oiseau limicole de la famille des scolopacidés (bécasses et chevaliers).
Image
Longueur : 23 cm
La femelle pond en mai-juin 4 œufs, qu'elle couve à tour de rôle avec le mâle, qui s'occupera ensuite des petits. Les œufs éclosent au bout de 23 à 24 jours.
ImageImage
N°14 - N°811
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=AdakQoGpulE[/youtube]

http://www.web-ornitho.com/chants/tournepierre.mp3
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#73 Message par saintluc »

Le Bécasseau variable (Calidris alpina) est une petite espèce de limicole appartenant à la famille des Scolopacidae et à la sous-famille des Calidridinae.
Image
Ce bécasseau mesure 16 à 22 cm. Son bec noir de taille moyenne est légèrement arqué. Ses pattes sont noires également. La projection des rémiges primaires est courte, la pointe des ailes arrivant à l'extrémité de la queue.

En plumage nuptial, cette espèce se caractérise par la présence d'une tache ventrale noire.

ImageImageImage
N°16 - N°762 - N°1548

Le Bécasseau variable a une répartition mondiale à l'exception de l'Amérique du Sud.

Le Bécasseau variable picore et sonde rapidement les vasières. Il exploite aussi fréquemment les eaux peu profondes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=WH1c68rEs1g[/youtube]

http://www.web-ornitho.com/chants/becas ... erling.mp3
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#74 Message par saintluc »

Le Courlis cendré (Numenius arquata) est une espèce de limicole appartenant à la grande famille des scolopacidés. C'est celui des courlis qui habite l'espace le plus étendu, puisqu'il se reproduit dans toute l'Europe tempérée et l'Asie. On en a même aperçu en Nouvelle-Écosse. En Europe on le nomme souvent simplement courlis.

C'est le plus grand limicole de son genre, avec une longueur de 50-57 centimètres et une envergure de 1 m. Il est principalement d'un marron grisâtre, avec un arrière-train blanc et un bec très long et courbé (plus long chez la femelle adulte). Il est généralement craintif. Le cri familier dont cet oiseau tire son nom est un courli-i retentissant.

La seule espèce qui lui ressemble sur la plus grande partie de son habitat est le Courlis corlieu. Celui-là est plus petit, avec un bec plus court présentant une sorte de pliure plutôt qu'une courbe régulière.

Le Courlis eurasien est une des espèces auxquelles s'applique l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie.
Image
Le Courlis cendré se reproduit de l’Europe occidentale au Cercle arctique et à la Mandchourie centrale. Il hiverne surtout le long des côtes de l’Islande à l’Afrique du Sud, au Japon et aux Philippines.

C'est une espèce migratrice dans la plus grande partie de son habitat, hivernant en Afrique, en Europe du Sud et en Asie du sud. Il est présent toute l'année dans le climat plus doux de l'Irlande, de la Grande-Bretagne et des côtes européennes voisines. Il est extrêmement grégaire en dehors de la période de reproduction.
Il se reproduit de mars à mai, dans des prairies à végétation assez basse, tourbières. La femelle pond dans un nid rudimentaire à même le sol, 3 à 5 œufs de couleur brun olive tachetés. L’incubation dure environ 28 jours. Les jeunes sont nidifuges et très souvent élevés par le mâle. Ils volent et sont indépendants au bout de 32 à 38 jours. Il niche en faibles effectifs en France, principalement dans l’Ouest, le Centre Ouest, du Rhône à l’Alsace en passant par la Champagne.
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N°539 - N°735
ImageImageImage
N°17 - N°1318 - N°841
Le Courlis cendré présente en France une distribution hivernale essentiellement littorale

Tout le long de l’année, le régime alimentaire comporte des annélides, des insectes, des crustacés, des mollusques, des baies et des graines, occasionnellement des vertébrés comme des petits poissons, des amphibiens, des lézards, des jeunes oiseaux (et probablement des œufs) et de petits rongeurs.

En hivernage sur le littoral, au cours de la journée, les rythmes d'alimentation des oiseaux varie d'un site à l'autre. Des différences importantes furent mises en évidence dans le rythme d’activité des oiseaux : alors que dans l’estuaire de la Somme les courlis consacrent une faible part de la période diurne à l’alimentation, tel n’est pas le cas dans l’estuaire de la Seine où cette activité est très régulière durant la journée et suit le rythme des marées
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=1KkjevRGn0c[/youtube]

http://alain.balthazard.chez-alice.fr/c ... cendre.mp3
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#75 Message par saintluc »

Le Fulmar boréal (Fulmarus glacialis), aussi appelé Pétrel fulmar et fulmar glacial, est une espèce d'oiseau marin appartenant à la famille des Procellariidae. Il est caractéristique des eaux froides de l'hémisphère Nord et est résolument hauturier en dehors de la saison de reproduction. Au cours du XXe siècle, il a connu une forte croissance de ses populations accompagnée d'une spectaculaire extension de son aire de distribution, essentiellement vers le sud.
Long de 45 à 50 cm, soit les dimensions d'un goéland, cet oiseau possède une envergure allant de 1,00 m à 1,20 m. Il pèse généralement de 700 à 900 g.

Les mensurations du Fulmar Boréal serai plutôt: long de 45-60 cm, Envergure 100-110 cm: Poids mâle 730-1 000 g et la femelle 630-850 g.

Image
Le Fulmar boréal a un aspect plus proche des goélands, avec lesquels il n'a pas de lien de parenté, qu'avec les autres pétrels.

Cet oiseau a le dos et les épaules présentant un aspect écailleux, gris. L'extrémité de l'aile est gris sombre, mais présente une tache localisée pâle. Le croupion et la queue sont d'un gris plus clair que le dos.
La tête, la gorge et le ventre sont blancs, le cou est épais et court. Le bec crochu présente les narines tubulaires caractéristiques des Procellariiformes. La partie du bec portant les narines est grise et l'extrémité est jaune. Une zone sombre précède et parfois entoure l'œil, qui est marron foncé.
Les pattes palmées sont faibles ; cet oiseau a en effet beaucoup de mal à se tenir debout.
Il existe des individus plus sombres, parfois presque entièrement gris, voire gris-brun.

Bien que les mâles soient légèrement plus gros, il n'y a pas de dimorphisme sexuel chez cette espèce.

Cet animal est grégaire, on peut l'observer en bandes nombreuses, souvent en compagnie d'autres espèces d'oiseaux marins comme des Fous de Bassan, des mouettes ou des labbes
Pendant la saison de nidification, les colonies peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d'oiseaux, comme par exemple sur les îles de Saint-Kilda.

Quand ils sont dérangés, ces oiseaux régurgitent une substance jaune, huileuse, nauséabonde, composée en partie de poissons semi-digérés, normalement destinée à la nutrition des oisillons.
Ils peuvent projeter cette substance à près d'un mètre avec une grande précision, ce qui a un effet dissuasif sur les intrus.
Cet oiseau se nourrit de petits poissons, de crustacés, de céphalopodes, de méduses et d'autres animaux marins. Il lui arrive souvent de suivre les bateaux de pêche pour profiter des déchets de poissons rejetés en mer.

Le Fulmar boréal peut plonger jusqu'à une profondeur de 3 m.
Sous l'eau, il utilise aussi bien ses ailes que ses pattes pour se propulser.

Comme tous les Procellaridés, il peut boire de l'eau de mer (l'excès de sel est rejeté au niveau des narines).
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N°67 - N°133 - N°810
La maturité sexuelle ne survient qu'entre 8 et 10 ans chez cette espèce.

La saison de nidification a lieu d'avril à juin. Le fulmar boréal installe son nid en hauteur, au sein de colonies, par exemple sur une pente inaccessible ou une falaise, voire sur un bâtiment. Ce nid, peu profond, est parfois garni d'herbe ou de petits cailloux, mais la ponte se fait souvent directement sur le sol.

La ponte ne comprend qu'un seul œuf blanc. L'incubation est très longue, de 48 à 57 jours. Elle est assurée par les deux parents, qui se relaient à de très longs intervalles.
De même, la période de dépendance du petit est assez longue (de 41 à 57 jours). Les deux parents assurent le soin au jeune : pendant qu'un des deux va pêcher en mer, l'autre s'occupe du petit et le maintient au chaud pendant au moins 15 jours.
L'oisillon est nourrit une seule fois par jour avec un liquide huileux (constitué en partie de proies semi-digérées) régurgité par un des parents. L'oisillon, qui ne pèse qu'une soixantaine de grammes à l'éclosion, devient rapidement très gras; il se servira de ces réserves de graisse lorsque, abandonné par ses parents, il devra attendre d'avoir son plumage d'adulte complet avant de pouvoir s'envoler.

Cet oiseau peut vivre de 20 à 30 ans, voire davantage. En Écosse, des Fulmars boréaux observés en 1951 nichaient encore en 1990, à un âge sans doute supérieur à 50 ans. Le record actuel constaté par baguage est de 43 ans et 10 mois, mais certains auteurs citent un âge record de 48 ans[
Le Fulmar boréal vit dans l'Atlantique Nord ou le Pacifique Nord (voir la carte de répartition en haut de page). En Europe, les sites de nidification les plus au sud se situent sur les côtes du nord de la France, que cette espèce a commencé à fréquenter dans les années 1960
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Il vit le plus souvent au large, dans les océans aux eaux froides de l'hémisphère Nord, mais on peut le voir près des baies ou des estuaires, ou près des sites de nidification, même en hiver. Lors de la saison de nidification, on le trouve sur les côtes rocheuses et les falaises côtières de l'Atlantique Nord.

Les populations les plus nordiques sont migratrices, et migrent vers le Sud au moins entre novembre et février. Le populations moins nordiques ne font que se disperser sur les océans, mais n'atteignent généralement pas les zones où les eaux sont chaudes.
On rencontre cependant couramment des individus migrateurs dans le Golfe de Californie.
Les juvéniles peuvent parfois réaliser des traversées entre les océans Pacifique et Atlantique (ou vice-versa).
En Europe, des individus erratiques ont été signalés très au sud, comme par exemple en Méditerranée, à Madère, voire dans les terres en Tchécoslovaquie
Le mot fulmar viendrait des vieux mots nordiques full, puant et mar, mouette, et ferait référence au fait que les oiseaux appartenant à ce genre sont capables de régurgiter une substance huileuse et nauséabonde quand ils sont dérangés. Ce terme a été latinisé en fulmaris.
Les termes glacialis (de la glace, en latin) et boréal (du latin borealis, du nord) font référence à son aire de répartition très nordique
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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