LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#31 Message par saintluc »

Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#32 Message par saintluc »

L'Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) est une espèce de passereau de la famille des sturnidés, originaire de la plus grande partie de l'Eurasie, mais qui a été introduit en Afrique du Sud, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

C'est l'une des quelques espèces qui semble bien s'adapter au contexte urbain. Ses populations urbaines et périurbaines se sont récemment densifiées, au point de le faire considérer localement comme espèce envahissante, voire invasive.
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L'étourneau sansonnet est devenu l'un des oiseaux les plus familiers dans les régions tempérées, avec son corps rondelet, ses ailes courtes, triangulaires et pointues, sa queue courte et carrée.

L'Étourneau sansonnet a une longueur de 17 à 21 cm pour un poids variant de 60 à 95 g. Son envergure est de 37 cm en moyenne.

Il a le bec conique, long, fin, pointu. Ses pattes sont longues et fines, brun rosé et son œil est brun foncé.

L'adulte en plumage nuptial est noir et brillant avec des reflets verts iridescents verts et rouge violacés et moucheté de blanc sur le dos et le bas du ventre. Le bec est jaune.

Le plumage internuptial est similaire, mais a perdu de ses reflets iridescents, et les taches claires de la partie inférieure remontent jusqu'à la gorge et sont plus nettes sur le dos. Le bec est sombre.

L'espèce présente un discret dimorphisme sexuel : la femelle est plus terne, mais présente plus de taches sur la face ventrale. Les juvéniles sont d'un brun terne ; dans leur premier hiver, ils ressemblent aux adultes, mais sont plus bruns, spécialement sur la tête. Le dessus de leur corps est gris-brun, le dessous est plus clair.

L'espèce ne peut guère être confondue avec les autres que dans la péninsule Ibérique, en hiver, où il faut la distinguer de l'espèce très voisine Sturnus unicolor, qui comme son nom l'indique, a moins de taches sur son plumage.

Il est opportuniste et omnivore, son penchant pour les fruits (cerises, olives, raisin...) fait qu'il est peu apprécié par les cultivateurs en Europe de l'Ouest et au bord de la Méditerranée, mais il est apprécié par ceux d'Europe de l'Est car il y est essentiellement insectivore.

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N°2636 - N°877 - N°506
Cet oiseau peut être solitaire comme il peut aussi former des nuées de plus de 100 000 individus, qui s'organisent en dortoirs pour la nuit. Lorsqu'elle est grégaire, cette espèce donne un spectacle impressionnant à voir et à entendre, en particulier le soir quand les oiseaux viennent se percher dans des buissons de roseaux, attirant par là souvent des oiseaux de proie tels que les émerillons ou les éperviers. Originaire des forêts de feuillus, l'étourneau s'est établi au voisinage de l'homme : de grandes bandes (exceptionnellement jusqu'à un million d'individus), peuvent se former dans les centres des villes, où leurs fientes provoquent beaucoup de désagréments.
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N°325 - Michel N°707 - PL N°3169

Le chant des mâles est très variable. Ces variations semblent influencer le choix du partenaire sexuel chez les femelles . Ce chant est un pot-pourri à la tonalité aiguë, peu musical, entrecoupé de sifflements, de chants imités et de cliquetis.
Il est très abondant dans toute l'Europe mais aussi en Asie mineure, en Russie et jusqu'en Mongolie et aussi sur le continent nord américain.

S'il est sédentaire en Europe du Sud et de l'Ouest, ses populations nordiques et orientales migrent en hiver vers ces régions, et même plus loin vers le sud, sur tout le pourtour méditerranéen.

Cette espèce, adaptable et omnivore, est considérée comme « nuisible » dans nombre de pays où elle a été introduite. L'étourneau sansonnet niche dans des trous, dont il chasse volontiers d'autres espèces, ce qui peut entraîner une compétition pour les sites de nidification.

L'étourneau s'accommode d'un grand nombre d'habitats, et on peut le trouver dans tous les environnements assez ouverts, des terres agricoles aux prés-salés, des zones arides aux zones boisées, et de plus en plus fréquemment en pleine ville.

C'est avec le rat, le pigeon, le merle noir et la mouette rieuse, l'une des rares espèces qui s'est récemment et très bien adaptée aux grandes villes.
L'environnement urbain et tout particulièrement l'éclairage nocturne et le phénomène dit de « pollution lumineuse » ont fortement modifié son comportement : l'étourneau est en effet un oiseau diurne qui a une très mauvaise vision nocturne. Si dans son environnement nocturne normal, les étourneaux se rassemblent la nuit en dortoirs, ils y restent calmes et silencieux, même quand 300 000 étourneaux y sont dérangés par un prédateur (renard, chat, rapace nocturne...) alors qu'en ville où le halo lumineux est de plus en plus intense et permanent, ces mêmes étourneaux sont beaucoup plus actifs et nerveux, se déplaçant à n'importe quelle heure de la nuit quand ils sont dérangés. Mais, même en ville, leur retour au dortoir est fort dépendant de l'heure du coucher du soleil

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#33 Message par saintluc »

La Grive mauvis (Turdus iliacus) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Turdidae.
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Un peu plus petite que la Grive musicienne (environ 20 cm), la Grive mauvis se reconnait par ses flancs rouge roux et par la présence d'un fort sourcil blanc. La base du bec jaune représente un autre critère d'identification.

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N°2646 - N°622
Migratrice, la Grive mauvis nidifie dans les montagnes scandinaves et russes. En hiver, elle est présente en petites troupes, mélangée à d'autres grives, dans les champs, les prairies et les bois de l'Europe occidentale. En cette saison, elle affectionne les régions montagneuses, à proximité des torrents.

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#34 Message par saintluc »

Le Gobe-mouche noir (Ficedula hypoleuca), ou Gobemouche noir, est l'une des quatre espèces de gobe-mouches que l'on peut observer en France.
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Longueur : 13 cm
Envergure : 21 à 24 cm
Poids : 9 à 15 g
En période nuptiale, les deux sexes sont dissemblables. Le mâle possède alors un capuchon et un dos noir (parfois gris-brun) contrastant avec son ventre blanc. L'absence de collier, une petite tache blanche au-dessus du bec et une zone blanche sur les rémiges tertiaires permettent de l'identifier.

La femelle et le juvénile, comme le mâle en période internuptiale, ont un dos gris et moins de blanc sur l'aile.

ImageImageImage
N°2647 - N°397 - N°900
Son aire de répartition s'étend de la Sibérie, à la Scandinavie et à la Grande-Bretagne, dans toute l'Europe, au nord des Carpates et des Alpes, puis en France, dans la péninsule Ibérique et jusqu'en Afrique du Nord.

http://www.web-ornitho.com/chants/gobemouche%20noir.mp3
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#35 Message par saintluc »

Le Tarin des aulnes (Carduelis spinus, Linnaeus, 1758) est une espèce de passereau, partiellement migrateur, de la famille des fringillidés.
Le tarin qui est l'un des plus petits fringillidés mesure environ 12 cm. L'adulte et le juvénile sont assez trapus, avec les ailes à bandes noires, et une barre alaire jaune vif. Le croupion est jaune verdâtre, et la queue noire avec des taches jaunes à la base. Le ventre et la poitrine est jaune très clair, tirant sur le blanc et pouvant être strié de noir. Son dos est vert grisâtre légèrement rayé, et les sous-caudales et les flancs sont fortement rayés de noir. La couleur verdâtre du plumage du tarin à certains endroits vient du mélange de plumes noires au milieu d'une majorité de plumes jaunes.

(Attention : le Tarin des aulnes peut être facilement confondu avec le Serin cini et le Venturon montagnard)

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Il est très actif et assez erratique, mais est très sociable envers les autres espèces de passereaux. Le tarin se déplace principalement en groupe dont la composition varie de quelques individus à plusieurs dizaines de couples.

Lorsqu'il se nourrit son comportement se rapproche de celui des mésanges, car il se perche facilement la tête en bas pour atteindre sa nourriture.

Le vol du tarin est onduleux et dansant surtout lorsqu’il se déplace en groupes.

Pendant la parade nuptiale le mâle poursuit la femelle, puis se dresse devant elle les plumes hérissées et les ailes légèrement entrouvertes. Le vol nuptial du mâle continue à tourner en papillonant autour de la femelle.

Il vit en moyenne une dizaine d'années.

Le tarin habite dans les zones assez boisées tels les bois les forêts ou les terrains vagues, et a une préférence pour les conifères. Durant la période hivernale il n'hésite pas à venir habiter près des habitations, où il fréquente volontiers les mangeoires.

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N°2664 - Michel taxe N°28
Il est présent dans toute l'Europe le Moyen-Orient et l'Asie (exceptée l'Asie du Sud-Est) et au Maghreb en Égypte et en Libye. Des cas ont été aussi recensés en Indonésie. Des individus égarés ont été observés en Alaska, au Yémen et aux Philippines. Seuls les individus nordiques sont considérés comme migrateurs.

Le tarin adulte est essentiellement granivore, surtout les graines des feuillus tels l'orme le bouleau ou l'aulne, mais il se nourrit aussi de graines de chardon ou de pissenlit. Plus exceptionnellement il se nourrit de baies et de bourgeons de résineux. Les juvéniles quant à eux sont essentiellement nourris d'insectes.

(Son alimentation étant très semblable à celle du chardonneret élégant cela les fait souvent se côtoyer)

Les tarins sont tellement discrets pendant la période de reproduction, que dans la mythologie germanique, une vieille légende disait que ces oiseaux cachaient une pierre magique dans leur nid ce qui les rendait invisibles.

http://www.ziminfos.free.fr/chants_des_oiseaux.htm
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#36 Message par saintluc »

La Mésange boréale (Poecile montana, anciennement Parus montanus) est une espèce de passereau de la famille des paridés.
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Taille : 12 cm
Poids : 9 - 12 g
Très semblable à la mésange nonnette, elle s'en différencie par quelques légers détails physiques : une tête plus grosse, l'arrière des joues blanc, une calotte noire mate, et une bavette plus grande.
ImageImage
N°2693 - N°2732
Elle peuple les forêts et les marais boisés.

Régime alimentaire:
Araignées, graines, insectes.

La Mésange boréale niche dans des cavités d'arbres (dans le bois mort, dans des trous creusés par des pics, etc.

http://www.scricciolo.com/eurosongs/Parus.montanus.wav
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#37 Message par saintluc »

La Pie bavarde (Pica pica), est l'une des grandes espèces de corvidés les plus connus. Elles peuvent aisément être identifiées grâce à leur morphologie et à leur plumage noir et blanc caractéristique. Elles sont aussi connues sous le nom d'ageasse (dialecte poitevin) ou ajaça (occitan limousin) dans le sud-ouest de la France, ou encore d'agace (agaça) en Provence.
Image
La pie bavarde arbore un plumage noir sur le dessus du corps, au niveau de la tête, de la poitrine et de la partie sous-caudale, et blanc au niveau du ventre, des flancs, des rémiges primaires et à la base des ailes. Le plumage noir montre des reflets métallisés, bleuâtres sur les ailes, violacés sur le corps et la tête, et verdâtre sur la queue, dus à une iridescence des plumes. Le bec est noir, de même que les pattes et l'iris des yeux.

Cet oiseau de grande taille (de 44 à 56 cm de longueur) est doté d'une longue queue (de 20 à 30 cm). L'envergure varie de 52 à 60 cm et le poids de 200 à 250 g. Le mâle est légèrement plus grand que la femelle, mais il n'existe pas de réel dimorphisme sexuel chez cette espèce.
ImageImage
N°2696 - N°2983
ImageImageImage
N°1021 - N°1124- N°1382
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- N°612 - Michel N°701
La pie bavarde est omnivore : son régime alimentaire est constitué de petits rongeurs (dont le campagnol), de lézards, d'insectes et d'autres invertébrés, de fruits et de graines diverses, d'œufs, de détritus humains et de charognes.
La pie jacasse. Les vocalisations de la Pie bavarde sont variées, mais toujours un peu nasales et rauques, et parfois un peu gémissantes. Le cri d'alarme est un « tché-tché-tché-tché... » en séries rapides et prolongées ; le cri de conversation est un « tcha-ka ! » ou « tchia-tcha » claquants.

Comme d'autres corvidés, la pie bavarde, de nature grégaire (en particulier l'hiver), est une espèce bruyante et peu farouche qui aime à vivre dans le voisinage de l'Homme, où elle trouve protection contre les rapaces et nourriture. Si elle sait se faire méfiante et discrète en cas de danger, c'est également un oiseau extrêmement curieux et attiré par les objets brillants ; ce comportement est sans doute à l'origine de sa réputation de voleuse.
ImageImageImage
Michel N°2229 - Michel N°456 - Michel N°701

Vers le début d'avril, le couple construit un nid en hauteur dans des arbres ou des buissons. Ce nid, constitué de branches sèches, renforcées de crins et de brindilles, est complété par une sorte de toit destiné à le protéger. Parfois, le nid est également décoré d'objets brillants par lesquels la pie bavarde est attirée. Sa forme très ronde peut être confondue avec une boule de gui. La femelle pond de trois à dix œufs qu'elle couve seule durant un peu moins de trois semaines. Après l'éclosion, les petits restent au nid durant quatre semaines environ. Ce sont les deux parents qui les nourrissent.

La pie bavarde a une longévité moyenne de 16 ans.

La pie bavarde, Pica pica, est commune dans toute l'Europe mais aussi en Asie, au nord-ouest de l'Afrique et en Amérique du Nord. L'espèce est plutôt sédentaire mais vagabonde en petits groupes en hiver.

Elle affectionne particulièrement les lieux où sont présents des bosquets, des petits bois ainsi que les parcs et jardins des zones urbaines. On la retrouve donc dans tous les types de milieux à l'exception des forêts denses.
Sa réputation de voleuse a servi de prétextes à différents ouvrages comme l'opéra de Gioachino Rossini La gazza ladra (La pie voleuse) ou la bande dessinée Les Bijoux de la Castafiore d'Hergé.

Ses vocalisations fréquentes ont donné naissance à l'expression bavarde comme une pie. La curiosité de cette oiseau a donné l'expression "curieux(se) comme une pie".

Un "nid-de-pie" est un bâti haut perché, nommé ainsi par analogie avec le nid de cet oiseau.

Une robe "pie" désigne à l'origine, chez les vaches , les chevaux et les chiens , une coloration blanche avec des taches bien nettes d'une autre couleur et qui jamais ne se mélange au blanc , en référence au plumage de l'oiseau.

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#38 Message par saintluc »

L’Alouette des champs (Alauda arvensis) est une espèce d'oiseaux. Comme toutes les alouettes elle appartient à la famille des Alaudidae. C'est l'espèce la plus répandue en Europe.
Alauda arvensis a une envergure de 35 cm pour un poids de 30 à 50 g. Pas de dimorphisme sexuel si ce n’est la taille supérieure du mâle qui peut atteindre 19 cm.

Le plumage de l’alouette des champs est peu voyant, brun strié de brun-noirâtre dans la partie supérieure avec une calotte un peu plus foncée et une gorge jaune, finement striée de brun foncé. La crête sur le sommet de la calotte se hérisse à certains moments. Les yeux brun foncé sont rehaussés d’un sourcil blanc-jaune, le bec est plutôt court et couleur corne. La partie inférieure du corps est crème sauf la poitrine chamois clair striée de brun-noir, la queue allongée et presque noire a les rectrices externes tachetées de blanc. Les ailes ont le liséré plus clair, pattes et orteils sont marron clair, le doigt arrière est plus long que les autres.

L’alouette court à ras le sol et s’y aplatit en cas de danger, le "trrlit" qui peut durer des minutes et le vol montant en spirale suivi d’une descente en piqué sont caractéristiques. L’alouette des champs chante -on dit aussi grisolle, tirelire ou turlutte- également au sol de façon très mélodieuse, parfois pendant plus d’une heure, et comme celui du rossignol, ce chant a fasciné les humains.

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Sa présence est continue en Europe de l’Ouest ainsi que sur la bande côtière de l’Afrique du Nord, en la Turquie et sur tout le pourtour de la mer Noire

L’alouette vit dans les prés et les champs, en plaine comme en altitude, quittant les zones froides pour hiverner dans le sud de l’Europe ou l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. À l’approche du printemps, les mâles sont les premiers à refaire la migration inverse pour reprendre possession de leur territoire estival, qui couvre toute l’Europe et la Russie.

La disparition des zones ouvertes propices à la vie de l’alouette eurasienne, les techniques agricoles et la chasse encore pratiquée dans de nombreuses régions menacent cette espèce. « Alouette, gentille alouette, alouette, je te plumerai… »
Deux voire trois couvées par an. Vol et parade nuptiale précèdent l’accouplement : le mâle monte et descend en spirale en chantant puis se laisse tomber sur le sol comme une pierre. Là, il parade autour de la femelle, crête dressée, ailes abaissées et queue déployée en éventail jusqu’à ce qu’elle accepte la fécondation. Le nid caché dans un trou sous l’herbe est fait à base d’herbes et de végétaux et tapissé de plumes, crins, poils, etc. La femelle y pond de deux à cinq œufs à la coquille gris jaune finement tachetée, elle les couve pendant 11 jours. Les deux parents participent à l’élevage des petits qui quittent le nid 10 jours après l’éclosion et s’envolent définitivement à l’âge de trois ou quatre semaines pour mener une vie autonome. Les couvées sont souvent victimes des rapaces, serpents et autres prédateurs.


Symboles : Les légions romaines qui étaient essentiellement composées de gaulois avaient pour signe distinctif des ailes d’alouettes pour décorer leurs casques. Notre emblème, le coq gaulois, ne fut choisi qu’à la Révolution française.
ImageImageImage
N°2703 - N°880 - N°901
L’alouette des champs vit sur le sol. Pour se nourrir, elle le fouille, cherchant sa nourriture à vue, un peu accroupie et avançant au fur et à mesure. Son plumage la rend presque invisible au sol. Elle est très grégaire pendant les migrations et en hiver, formant de grands groupes mélangés avec d’autres espèces comme les pipits, les pinsons et les bruants. La plupart des populations sont sédentaires, mais les hivers froids voient les populations nordiques migrer vers le Sud, rejoignant les résidents vivant dans ces zones. Si le temps est trop froid, les alouettes meurent en grand nombre. Le mâle chante au-dessus ou sur son territoire, à environ 50 à 60 mètres du nid. Le chant est utilisé pour défendre le territoire et pour renforcer les liens entre les partenaires. Les couples sont monogames et restent ensemble pendant toute la saison de reproduction, mais s’ils survivent à l’hiver, ils pourront encore être ensemble l’année suivante. Les partenaires coopèrent pour élever les jeunes et leur procurer de la nourriture, à l’aide d’une parfaite connaissance de leur territoire. Les couples se forment en février, abandonnant les grands groupes hivernaux pour établir leur territoire, généralement le même que l’année précédente. À ce moment-là, les mâles commencent leurs vols nuptiaux, s’élevant du sol en spirale et en chantant fortement. Une fois à bonne hauteur, le mâle descend en spirale, alternant battements d’ailes et glissés, toujours en chantant. Quand il arrive à une hauteur moindre, il se laisse tomber sur le sol comme une pierre. Là, il effectue encore d’autres parades, marchant autour de la femelle avec la crête dressée, les ailes abaissées et la queue déployée en éventail. La parade nuptiale atteint son pic en mars et avril, et beaucoup plus après de fortes pluies, mais on ne sait pas pourquoi ! L’alouette des champs est territoriale pendant la saison de reproduction. L’oiseau effectue des parades de dissuasion au sol, gonflant ses plumes et hérissant sa crête, et quelques actions d’intimidation, mais aussi des parades aériennes telles que des séries de glissés montants avec des battements d’ailes vers l’intrus.

L’alouette des champs se nourrit d’insectes et de larves, vers de terre, et graines et semences diverses.

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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#39 Message par saintluc »

La Bergeronnette printanière est l'une des trois espèces (voire quatre puisque certains auteurs élèvent au niveau spécifique une de ses sous-espèces : la Bergeronnette flavéole) de Bergeronnettes nicheuses en Europe occidentale.
Image
La Bergeronnette printanière est représentée par de nombreuses sous-espèces dont :

Bergeronnette flavéole (Motacilla flava flavissima (Blyth, 1834) parfois considérée comme espèce à part entière (Motacilla flavissima) ;
Bergeronnette nordique Motacilla flava thunbergi Billberg, 1828, niche dans le nord de la Scandinavie ;
Bergeronnette printanière Motacilla flava flava Linnaeus, 1758 ;
Bergeronnette ibérique Motacilla flava iberiae Hartert, 1921, niche dans la péninsule Ibérique, en Afrique du Nord et dans le sud-ouest de la France ;
Bergeronnette d’Italie Motacilla flava cinereocapilla Savi, 1831, niche en Italie et dans le nord des Balkans ;
Bergeronnette des Balkans Motacilla flava feldegg Michahelles, 1830.
Image
Michel N°2862A
ImageImageImage
Michel N°700 - N°1496 - Michel N°551
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N°2715 - N°925 - N°1305
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#40 Message par saintluc »

La Mésange huppée (Lophophanes cristatus, anciennement Parus cristatus) est une espèce de passereau de la famille des Paridés
Image
Cet oiseau mesure 11,5 cm pour une masse de 10 à 13 g. Son plumage présente une huppe noire très prononcée sur la tête, un bandeau oculaire noir en forme de croissant de chaque côté de celle-ci, une bavette et un collier noirs, un corps brun roux dessus et blanc crème dessous.
Comme toutes les vraies mésanges, la Mésange huppée est cavernicole (c'est-à-dire qu'elle construit son nid dans une cavité). Elle peut aussi plus rarement faire son nid dans des aires de corvidés ou de rapaces désaffectées.
Cette espèce peuple presque toute l'Europe, sauf l'Angleterre, l'Irlande, l'Italie et l'extrême Nord. Elle vit essentiellement dans les forêts de conifères, parfois dans les parcs et les jardins riches en vieux arbres.

ImageImageImage
N°2757 - Michel N°2581 - N°4885Cet oiseau est sédentaire. Il rejoint parfois d'autres petits groupes de mésanges en automne.
Cet oiseau consomme des insectes et des larves. Il se nourrit également de graines de conifères, de hêtre et baies de genévrier en hiver.
Durant la période des amours au printemps, le mâle redresse sa huppe et chante en inclinant sa tête. Une première couvée en avril puis une deuxième en juin. Nid dans un arbre malade ou mort, ou un ancien gîte d'écureuil. 7 à 10 œufs de 16 mm, couvés de 13 à 15 jours. Les oisillons quittent le nid après 16 à 22 jours.

http://www.scricciolo.com/eurosongs/Parus.cristatus.wav
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#41 Message par saintluc »

La Pie-grièche grise (Lanius excubitor) est une espèce de passereau aux mœurs alimentaires proches des rapaces et qui appartient à la famille des Laniidae.
Image
C'est une espèce en déclin très important du fait de l'intensification de l'agriculture. Son aire de répartition est fortement limitée au niveau français. Les principales régions où la Pie-grièche grise est encore présente sont le Limousin (sur le plateau de Millevaches), l'Auvergne et le Jura.
ImageImage
N°2775 - N°2981
ImageImageImage
N°1306 - Michel N°666 - N°109
Cet oiseau est représenté par sept sous-espèces :

Lanius excubitor bianchii Hartert, 1907 ;
Lanius excubitor borealis Vieillot, 1808 ;
Lanius excubitor excubitor Linnaeus, 1758 ;
Lanius excubitor funereus Menzbier, 1894 ;
Lanius excubitor homeyeri Cabanis, 1873 ;
Lanius excubitor mollis Eversmann, 1853 ;
Lanius excubitor sibiricus (Bogdanov, 1881).



http://www.web-ornitho.com/chants/pie.g ... rcheur.mp3
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#42 Message par saintluc »

Le Pic vert (pivert ou pic-vert, du latin Picus viridis) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des picidés.
Image
Le Pic vert, qu'il soit mâle ou femelle, a une face supérieure verte, le croupion jaune, la face inférieure gris-vert et le dessus de la tête rouge. La femelle se distingue par sa moustache noire, tandis que celle du mâle est rouge, entourée de noir. Les jeunes sont plus clairs et tachetés.

Cet oiseau mesure environ 30 cm de longueur pour une masse d'environ 200 g.
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Michel N°2706 - Michel N°16 - Michel N°58 - POFIS N°1402
Les deux sexes ont un cri d'appel très sonore, qui ressemble à un rire. Il arrive parfois au pic-vert de tambouriner, en frappant son bec contre une branche sèche un grand nombre de fois successives.
Cet oiseau peuple toute l'Europe, l'Asie mineure et l'ouest de l'Iran. Il est commun en France, (mais manquant dans les îles, notamment en Corse).

Sédentaire, il vit dans les bosquets, les parcs, les vergers, et jusqu'à 1 700 m en montagne.

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N°2778 - N°487 - N°853
Le Pic vert se nourrit principalement d'insectes et de larves, capturés sur le sol. Il recherche particulièrement les fourmilières dans les prés, car les fourmis représentent plus de 90 % de son alimentation. Dans le sud de l'Europe, il s'attaque également aux ruches, en hiver.

Le pic vert creuse également de nombreux édifices dans la couche subéreuse des arbres (écorce) afin d'y stocker des glands dont il se nourrira pour survivre pendant l'hiver.

Le Pic vert creuse son nid dans le tronc d'un arbre feuillu, durant au moins deux semaines. Le nid est profond de 20 à 50 cm, et l'orifice d'entrée mesure environ 5 à 7 cm de diamètre. La ponte (une seule par an) comprend de 5 à 8 œufs, blancs, couvés par les deux parents pendant une quinzaine de jours. Les jeunes restent environ 3 semaines au nid, puis, après leur envol, vivent avec leurs parents pendant 3 autres semaines.



http://www.web-ornitho.com/chants/picvert.wav
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#43 Message par saintluc »

La Tourterelle des bois (Streptopelia turtur (Linnaeus 1758)) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Columbidae.
La Tourterelle des bois est le columbidé le plus svelte et élancé d’Europe. Son manteau est uniforme comme chez la Tourterelle turque mais écaillé apparaissant tacheté de noir. Le cou est marqué de griffes noires, la poitrine est délicatement rosé. Terminée par une barre blanche, la queue noire et bien soulignée en vol par la blancheur des sous-caudales. Son vol est rapide, brusque au décollage et apparaît comme saccadé.

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C’est le plus souvent par son chant que l’on repère la tourterelle des bois car elle reste volontiers confinée dans la végétation. Son roucoulement est doux comme étouffé.
La tourterelle des bois cherche sa nourriture à terre ; elle est composée essentiellement de petites graines et principalement de plantes satellites des cultures mais également de graines de pin tombées au sol.
La sous espèce nominale se reproduit de l’Atlantique à la Sibérie occidentale et à la Syrie, atteignant le nord de la Grande-Bretagne et jusqu’au 58° nord en Russie ; au sud, elle occupe la rive septentrionale du bassin méditerranéen tandis que la sous espèce arénicole niche aux Baléares, au nord-ouest de l’Afrique, à l’est de la Méditerranée jusqu’à la Mongolie. D’autres sous-espèces occupent les régions sub-sahéliennes de l’Afrique. La tourterelle des bois hiverne en Afrique sahélienne dans les savanes buissonnantes où elle forme des dortoirs importants.

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N°2782 - Michel N°1181 - Michel N°3276
Répartition en France
Très répandue en plaine, la Tourterelle des bois est absente des massifs montagneux.

Répartition en Aquitaine
La Tourterelle des bois est présente sur toute l’Aquitaine à l’exception des secteurs montagneux pyrénéens où la limite altitudinale se situerait à environ 650 mètres. Les densités de Tourterelle des bois sont variables en fonction des disponibilités alimentaires.

Habitats fréquentés en Aquitaine
La Tourterelle des bois fréquente tout type de milieux présentant des écotones ; elle utilise des paysages variés : bocager ou boisé, agricole, prairials à l’exception des habitats urbains
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Michel N°207 - Michel N°2433

Migratrice, la tourterelle des bois a le cycle de reproduction le plus court des columbidés européens. Les nicheurs arrivent de mi-avril à mi-mai. Après avoir élevé une ou deux nichées (1 à 2 œufs blancs), les tourterelles des bois repartent sur leurs quartiers d’hivernage dès la fin juillet, la migration battant son plein dans la deuxième quinzaine d’août, les derniers individus disparaissent du territoire français fin septembre début octobre. La migration est nocturne avec, dans certaines régions, un passage matutinale marqué (Médoc en prénuptiale, cols de Sare, Pays basque, en postnuptiale). Si l’espèce est abondante au cours des migration sur la zone côtière, des rassemblements postnuptiaux peuvent être également observé dans certaines régions agricoles (Entre-deux-Mers, Béarn…).



http://www.web-ornitho.com/chants/tourt ... turtur.wav
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#44 Message par saintluc »

La Grive litorne (Turdus pilaris) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Turdidae.
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Cette espèce de grive se rencontre en France principalement en hiver, mais elle peut nidifier dans les régions boisées à l'est de la France, ainsi qu'au nord et à l'est de l'Europe. L'aire estivale s'étend de la Laponie (et l'intérieur de la Scandinavie) à la Sibérie. Elle affectionne les bois et les prés de moyenne montagne. Contrairement aux autres espèces de grive, elle migre de jour en petites bandes.

La Grive litorne se nourrit principalement d'insectes, larves, vers et baies et fruits tombés à terre.
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N°561
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N°2792 - N°2982
La Grive litorne regagne son aire de nidification vers la fin du mois de mars. Il arrive fréquemment que plusieurs couples de grive construisent leur nid à proximité les uns des autres dans des arbres ou des buissons.

La femelle peut pondre de 4 à 7 œufs qu'elle couve seule, ou presque, durant deux semaines. Les petits quittent le nid après seulement deux semaines.

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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

#45 Message par saintluc »

La Mésange noire (Periparus ater, anciennement Parus ater) est une espèce de passereaux de la famille des Paridés.
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La Mésange noire, la plus petite des mésanges (11 cm pour 8 à 10 g), a un plumage caractéristique : sa tête est noire avec des joues blanches et une tache blanche sur la nuque. La partie supérieure de son corps est gris olivâtre. La partie inférieure est assez claire avec une nuance chamois rosé sur les flancs et elle a deux bandes alaires blanches visibles.

Partout en Europe. Se rencontre dans les régions boisées, surtout de conifères, mais aussi dans des forêts mixtes ou de feuillus, parfois dans les jardins
Très sociable. Sédentaire, l'espèce entreprend cependant des déplacements erratiques pour mieux exploiter des ressources en graines dont elle fait parfois provision dans des caches. On la rencontre alors en petits groupes, non seulement dans les résineux des parcs et jardins mais aussi dans les feuillus. Elle est commune dans toute la France et habite toute l'Europe, en dehors des régions les plus nordiques.
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N°2804
La Mésange noire se nourrit d'insectes l'été et de graines en hiver, surtout celles des conifères.

Établi dans les trous des souches d'arbres ou les fissures de rochers, son nid est fait de mousse recouverte de poils. La mésange noire pond 8 ou 9 œufs essentiellement entre avril et juin. Une à deux couvées par an. L'incubation dure 13 ou 14 jours et les oisillons s'envolent après 16 à 19 jours.

http://www.randonneur.net/sons/oiseaux/ ... -bleue.mp3
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