LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
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- saintluc
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes syn. Nannus troglodytes) est une espèce de petit oiseau d'une grande vivacité.
Le troglodyte mignon mesure à peu près dix centimètres. Mâles, femelles et juvéniles ne peuvent être distingués. Son corps rond est vêtu d'un plumage brunâtre et légèrement barré. Il a en outre un bec mince et très pointu. Ce petit oiseau est surmonté d'une petite queue, presque toujours dressée verticalement. De plus, il fait partie des oiseaux les plus petits d'Europe après le roitelet. Son vol est rectiligne sur de courtes distances.
Cette espèce vit en Europe, en Afrique du Nord et en Asie, les populations d'Amérique du Nord étant dorénavant considérées comme des espèces distinctes (Troglodytes hiemalis et Troglodytes pacificus, le Troglodyte de Californie). Commun dans les forêts et les jardins à épais fourrés, le mâle construit plusieurs gros nids de mousse, en forme sphérique, à faible hauteur, dans le creux d'un arbre ou le trou d'un mur. À l'intérieur de l'un des nids, la femelle pond et couve ses œufs tandis que le mâle, lui, en occupe un autre.
Ce petit oiseau est essentiellement sédentaire.
Michel N°3607 - Michel N°2855A
N°2449 - N°509 - N°348
N°175 - N°400 - N°520
Majoritairement insectivore, le troglodyte se nourrit principalement d'insectes et d'invertébrés.
Après l'accouplement, la femelle pond et couve seule cinq à sept œufs blancs tachetés de rouge. L'incubation dure de quatorze à seize jours. Les deux parents nourrissent leurs petits.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=eotiwwarVjY[/youtube]
Le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes syn. Nannus troglodytes) est une espèce de petit oiseau d'une grande vivacité.
Le troglodyte mignon mesure à peu près dix centimètres. Mâles, femelles et juvéniles ne peuvent être distingués. Son corps rond est vêtu d'un plumage brunâtre et légèrement barré. Il a en outre un bec mince et très pointu. Ce petit oiseau est surmonté d'une petite queue, presque toujours dressée verticalement. De plus, il fait partie des oiseaux les plus petits d'Europe après le roitelet. Son vol est rectiligne sur de courtes distances.
Cette espèce vit en Europe, en Afrique du Nord et en Asie, les populations d'Amérique du Nord étant dorénavant considérées comme des espèces distinctes (Troglodytes hiemalis et Troglodytes pacificus, le Troglodyte de Californie). Commun dans les forêts et les jardins à épais fourrés, le mâle construit plusieurs gros nids de mousse, en forme sphérique, à faible hauteur, dans le creux d'un arbre ou le trou d'un mur. À l'intérieur de l'un des nids, la femelle pond et couve ses œufs tandis que le mâle, lui, en occupe un autre.
Ce petit oiseau est essentiellement sédentaire.
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Majoritairement insectivore, le troglodyte se nourrit principalement d'insectes et d'invertébrés.
Après l'accouplement, la femelle pond et couve seule cinq à sept œufs blancs tachetés de rouge. L'incubation dure de quatorze à seize jours. Les deux parents nourrissent leurs petits.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=eotiwwarVjY[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Sizerin flammé est une espèce de passereau appartenant à la famille des Fringillidae. Il est essentiellement insectivore. Il est originaire de la Toundra septentrionale, d'Asie et d'Amérique du Nord. Certaines variétés sont considérées comme domestiques en droit français.
Les sizerins flammés se distinguent grâce à une calotte rouge très visible. Leur bec est jaune, leur gorge est noire et leur poitrail rougeâtre.
N°2457 -N°311 - N°781
http://www.scricciolo.com/eurosongs/Car ... lammea.wav
http://www.legrenierdebibiane.com/oisea ... erflam.wav
Les sizerins flammés se distinguent grâce à une calotte rouge très visible. Leur bec est jaune, leur gorge est noire et leur poitrail rougeâtre.
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Merle noir (Turdus merula), ou plus communément Merle, est une espèce de passereau de la famille des turdidés. Le merle niche en Europe, Asie et Afrique du Nord, et a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière. Selon la latitude, le Merle noir peut être résident ou migrateur, partiellement ou entièrement.
Le mâle de la sous-espèce holotype, celle qui est la plus répandue en Europe, est entièrement noir, à part le bec jaune et un anneau jaune autour de l'œil, et possède un vaste répertoire de vocalisations tandis que la femelle adulte et les juvéniles ont un plumage brun. Cette espèce niche dans les bois et jardins, construisant un nid en forme de coupe aux formes bien définies, bordé de boue. Le Merle noir est omnivore et consomme une grande variété d'insectes, de vers et de fruits.
Mâle et femelle ont un comportement territorial sur le site de nidification, chacun ayant un comportement agressif distinct, mais sont plus grégaires lors de la migration ou sur les aires d'hivernage. Les couples restent dans leur territoire pendant toute l'année dans les régions où le climat est suffisamment tempéré. De nombreuses références littéraires et culturelles à cette espèce commune font cas de son chant mélodieux.
Le Merle noir de la sous-espèce type (Turdus merula merula) a une longue queue (95 à 110 mm pour le mâle et 100 à 105 mm pour la femelle), mesure entre 23,5 et 29 cm de long pour une envergure de 34 à 38 centimètres, et pèse entre 80 et 125 grammes. Cette masse varie en fonction du sexe mais aussi des saisons et des contraintes physiologiques qui leur sont liées.
N°673 - Michel N°3610 - Michel N°1813A
Les mâles (118 à 135 mm d'aile pliée, 28 à 33 mm de tarse et 20 à 23 mm de bec) tendent à être plus grands que les femelles (118 à 129 mm d'aile pliée, 28 à 29 mm de tarse et 20 à 21 mm de bec).
Le plumage des mâles adultes est entièrement noir et contraste vivement avec un anneau oculaire jaune ou jaune-orangé et avec un bec également de couleur jaune. En hiver, le cercle autour de l'œil devient plus brun et le bec légèrement plus sombre. Les pattes sont brun-noir.
Selon les sous-espèces et selon la saison, le noir du plumage est plus ou moins intense. Il est assez brillant chez la sous-espèce-type T. m. merula. Chez quelques sous-espèces d'Inde et de Ceylan, la couleur du plumage des mâles tire vers le brun ou vers le gris-bleu.
La femelle a un plumage brun, dont les tons varient d'un individu à l'autre, présentant des zones plus noirâtres. Elle ne possède pas le bec et l'anneau orbital jaune brillant du mâle : son bec est marron, parfois avec une zone jaune pâle, et son cercle oculaire est brun clair. Sa gorge est plus claire que le reste de son plumage, pouvant présenter un aspect vaguement pommelé. Ses pattes sont brun foncé.
N°2458 - N°1381 - N°324
Des anomalies de coloration du plumage sont occasionnellement observées chez les Merles noirs. Même si ces phénomènes demeurent rares en chiffres absolus, ils semblent moins exceptionnels que chez les autres espèces d'oiseaux. Selon des observations menées en Grande-Bretagne, sur l'effectif total d'oiseaux décolorés recensés de toutes espèces, 29% appartiennent au genre Turdus et sont principalement des Merles noirs, en l'occurrence des merles blancs. L'existence de merles blancs avait déjà été rapportée entre autres par Buffon.
Les anomalies s'expriment toutes par une décoloration plus ou moins prononcée mais sont de natures diverses et peuvent relever de l'albinisme véritable et total, de la canitie ou de diverses formes d'albinisme partiel (leucisme, schizochroïsmes, …). Alors que pour les vrais albinos la cause est purement génétique, d'autres facteurs, comme le vieillissement ou les carences alimentaires et vitaminiques, peuvent intervenir pour expliquer les déficiences de pigmentation.
Réputés plus vulnérables, les individus entièrement blancs ont de faibles chances de survie et de reproduction . Aussi la plupart des merles tout blancs que l'on peut observer actuellement, qu'il s'agisse de véritables albinos ou non, sont des animaux domestiques reproduits sous la protection des humains. Quant aux décolorations partielles qui surviennent chez des animaux réellement sauvages, il semble qu'elles soient nettement plus fréquentes en milieu urbain.
N°1058 - N°1067d - Michel: N°1341 - N°1351
N°1400 - N°1373 - N°1389
N°1401 - N°447
Le régime alimentaire des Merles noirs est omnivore. Ils se nourrissent d'une grande variété d'espèces d'insectes, de vers et de divers autres petits animaux et ils consomment également des fruits et parfois des graines.
Les merles recherchent principalement leurs proies à terre. Ils courent, sautillent, progressent par à-coups et penchent la tête de côté pour observer le sol. Ils chassent principalement à vue mais utilisent aussi parfois leur ouïe. Ce sont d'importants consommateurs de lombrics qu'ils attrapent en fouillant l'humus. Ils sauraient les faire émerger de leurs galeries en tapotant le sol avant de les en extirper. Ils grattent aussi la litière des feuilles en décomposition, de façon bruyante et démonstrative, en faisant voleter les feuilles à la recherche de toutes sortes d'invertébrés : des insectes aussi bien à l'état de larves que d'imagos, des araignées, des myriapodes, des limaces, des petits escargots… Exceptionnellement, ils se repaissent de petits vertébrés comme des têtards, de petits amphibiens adultes ou des lézards. Même s'ils sont surtout des chasseurs au sol, les merles n'hésitent pas à explorer les arbres et les buissons pour collecter les insectes qui y sont posés, notamment les chenilles.
Mais si les Merles noirs fréquentent les branchages pour s'alimenter, c'est d'abord à la recherche de fruits, généralement de petits fruits charnus : baies ou drupes. La nature des fruits consommés dépend de ce qui est localement disponible, et peut inclure des espèces exotiques prises dans les jardins ou les vergers. Ils affectionnent les petits fruits qu'ils peuvent saisir et emporter dans leur bec mais ne dédaignent pas de picorer de plus gros fruits tombés à terre comme des pommes.
En Europe tempérée, ils se nourrissent de baies de troène, de sureau noir, d'argouses, de cornouilles, de cerises, de mûres de roncier… En hiver, ils trouvent, encore accrochés aux rameaux, des fruits d'aubépine, de lierre grimpant, des sorbes, des boules de houx, du gui, etc. Plus au sud, ils peuvent cueillir des olives, des myrtes, des fruits de micocoulier, des raisins… Dans le nord de l'Inde, les petites figues du Figuier des Banyans et les mûres de mûrier sont souvent consommées, alors que vers le sud de ce sous-continent, les petites baies noires des arbres du genre Trema font fréquemment partie de leur régime.
Les proies animales dominent et sont particulièrement importantes dans l'alimentation du merle pendant la saison de nidification, alors que les fruits tombés ou les baies prennent de l'importance en automne et en hiver.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZJD3NHDKEu4[/youtube]
Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque individu délimite son territoire propre dont l'étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt ou de 0,1 à 0,3 ha en ville. Le mâle établit son territoire au cours de sa première année d'existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l'exception de son partenaire.
Pour défendre l'exclusivité de son territoire, un mâle chasse les autres mâles par des postures de menace : une course brève vers l'intrus, la tête d'abord levée, puis penchée vers le bas au fur et à mesure que la queue s'abaisse. Si un combat s'ensuit, les deux mâles se font face et, voletant à quelques centimètres du sol en poussant des cris, les pattes tendues vers l'adversaire. Ces combats sont généralement de courte durée, plus démonstratifs que violents, et l'expulsion de l'intrus est rapide. La femelle aussi est agressive au printemps, quand elle entre en compétition avec d'autres femelles pour un partenaire ou un territoire de nidification. Bien que les combats de femelles soient moins fréquents, ils ont tendance à être plus violents.
En dehors de la période de reproduction, plusieurs merles peuvent partager un habitat commun qui leur procure nourriture et abri, et il arrive qu'ils se perchent pour la nuit en petits groupes, mais même dans ce cas, il n'y a guère de relations entre les individus.
Le territoire d'un merle, bien qu'essentiel à la formation des couples et à la nidification, ne fournit au mieux qu'une partie des ressources en nourriture.
Une étude semble montrer que l'apparence du bec est un facteur important dans les interactions entre Merles noirs. Le mâle qui défend son territoire réagit plus agressivement envers les intrus au bec orangé qu'envers ceux à bec jaune, mais il réagit moins aux becs bruns, caractéristiques des jeunes mâles de moins d'un an et des femelles. La femelle est au contraire relativement indifférente à la couleur du bec de l'intrus, mais semble sensible à la réflexion des ultraviolets sur le bec.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=997RTKzc39c[/youtube]
Le mâle de la sous-espèce holotype, celle qui est la plus répandue en Europe, est entièrement noir, à part le bec jaune et un anneau jaune autour de l'œil, et possède un vaste répertoire de vocalisations tandis que la femelle adulte et les juvéniles ont un plumage brun. Cette espèce niche dans les bois et jardins, construisant un nid en forme de coupe aux formes bien définies, bordé de boue. Le Merle noir est omnivore et consomme une grande variété d'insectes, de vers et de fruits.
Mâle et femelle ont un comportement territorial sur le site de nidification, chacun ayant un comportement agressif distinct, mais sont plus grégaires lors de la migration ou sur les aires d'hivernage. Les couples restent dans leur territoire pendant toute l'année dans les régions où le climat est suffisamment tempéré. De nombreuses références littéraires et culturelles à cette espèce commune font cas de son chant mélodieux.
Le Merle noir de la sous-espèce type (Turdus merula merula) a une longue queue (95 à 110 mm pour le mâle et 100 à 105 mm pour la femelle), mesure entre 23,5 et 29 cm de long pour une envergure de 34 à 38 centimètres, et pèse entre 80 et 125 grammes. Cette masse varie en fonction du sexe mais aussi des saisons et des contraintes physiologiques qui leur sont liées.
N°673 - Michel N°3610 - Michel N°1813A
Les mâles (118 à 135 mm d'aile pliée, 28 à 33 mm de tarse et 20 à 23 mm de bec) tendent à être plus grands que les femelles (118 à 129 mm d'aile pliée, 28 à 29 mm de tarse et 20 à 21 mm de bec).
Le plumage des mâles adultes est entièrement noir et contraste vivement avec un anneau oculaire jaune ou jaune-orangé et avec un bec également de couleur jaune. En hiver, le cercle autour de l'œil devient plus brun et le bec légèrement plus sombre. Les pattes sont brun-noir.
Selon les sous-espèces et selon la saison, le noir du plumage est plus ou moins intense. Il est assez brillant chez la sous-espèce-type T. m. merula. Chez quelques sous-espèces d'Inde et de Ceylan, la couleur du plumage des mâles tire vers le brun ou vers le gris-bleu.
La femelle a un plumage brun, dont les tons varient d'un individu à l'autre, présentant des zones plus noirâtres. Elle ne possède pas le bec et l'anneau orbital jaune brillant du mâle : son bec est marron, parfois avec une zone jaune pâle, et son cercle oculaire est brun clair. Sa gorge est plus claire que le reste de son plumage, pouvant présenter un aspect vaguement pommelé. Ses pattes sont brun foncé.
N°2458 - N°1381 - N°324
Des anomalies de coloration du plumage sont occasionnellement observées chez les Merles noirs. Même si ces phénomènes demeurent rares en chiffres absolus, ils semblent moins exceptionnels que chez les autres espèces d'oiseaux. Selon des observations menées en Grande-Bretagne, sur l'effectif total d'oiseaux décolorés recensés de toutes espèces, 29% appartiennent au genre Turdus et sont principalement des Merles noirs, en l'occurrence des merles blancs. L'existence de merles blancs avait déjà été rapportée entre autres par Buffon.
Les anomalies s'expriment toutes par une décoloration plus ou moins prononcée mais sont de natures diverses et peuvent relever de l'albinisme véritable et total, de la canitie ou de diverses formes d'albinisme partiel (leucisme, schizochroïsmes, …). Alors que pour les vrais albinos la cause est purement génétique, d'autres facteurs, comme le vieillissement ou les carences alimentaires et vitaminiques, peuvent intervenir pour expliquer les déficiences de pigmentation.
Réputés plus vulnérables, les individus entièrement blancs ont de faibles chances de survie et de reproduction . Aussi la plupart des merles tout blancs que l'on peut observer actuellement, qu'il s'agisse de véritables albinos ou non, sont des animaux domestiques reproduits sous la protection des humains. Quant aux décolorations partielles qui surviennent chez des animaux réellement sauvages, il semble qu'elles soient nettement plus fréquentes en milieu urbain.
N°1058 - N°1067d - Michel: N°1341 - N°1351
N°1400 - N°1373 - N°1389
N°1401 - N°447
Le régime alimentaire des Merles noirs est omnivore. Ils se nourrissent d'une grande variété d'espèces d'insectes, de vers et de divers autres petits animaux et ils consomment également des fruits et parfois des graines.
Les merles recherchent principalement leurs proies à terre. Ils courent, sautillent, progressent par à-coups et penchent la tête de côté pour observer le sol. Ils chassent principalement à vue mais utilisent aussi parfois leur ouïe. Ce sont d'importants consommateurs de lombrics qu'ils attrapent en fouillant l'humus. Ils sauraient les faire émerger de leurs galeries en tapotant le sol avant de les en extirper. Ils grattent aussi la litière des feuilles en décomposition, de façon bruyante et démonstrative, en faisant voleter les feuilles à la recherche de toutes sortes d'invertébrés : des insectes aussi bien à l'état de larves que d'imagos, des araignées, des myriapodes, des limaces, des petits escargots… Exceptionnellement, ils se repaissent de petits vertébrés comme des têtards, de petits amphibiens adultes ou des lézards. Même s'ils sont surtout des chasseurs au sol, les merles n'hésitent pas à explorer les arbres et les buissons pour collecter les insectes qui y sont posés, notamment les chenilles.
Mais si les Merles noirs fréquentent les branchages pour s'alimenter, c'est d'abord à la recherche de fruits, généralement de petits fruits charnus : baies ou drupes. La nature des fruits consommés dépend de ce qui est localement disponible, et peut inclure des espèces exotiques prises dans les jardins ou les vergers. Ils affectionnent les petits fruits qu'ils peuvent saisir et emporter dans leur bec mais ne dédaignent pas de picorer de plus gros fruits tombés à terre comme des pommes.
En Europe tempérée, ils se nourrissent de baies de troène, de sureau noir, d'argouses, de cornouilles, de cerises, de mûres de roncier… En hiver, ils trouvent, encore accrochés aux rameaux, des fruits d'aubépine, de lierre grimpant, des sorbes, des boules de houx, du gui, etc. Plus au sud, ils peuvent cueillir des olives, des myrtes, des fruits de micocoulier, des raisins… Dans le nord de l'Inde, les petites figues du Figuier des Banyans et les mûres de mûrier sont souvent consommées, alors que vers le sud de ce sous-continent, les petites baies noires des arbres du genre Trema font fréquemment partie de leur régime.
Les proies animales dominent et sont particulièrement importantes dans l'alimentation du merle pendant la saison de nidification, alors que les fruits tombés ou les baies prennent de l'importance en automne et en hiver.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZJD3NHDKEu4[/youtube]
Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque individu délimite son territoire propre dont l'étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt ou de 0,1 à 0,3 ha en ville. Le mâle établit son territoire au cours de sa première année d'existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l'exception de son partenaire.
Pour défendre l'exclusivité de son territoire, un mâle chasse les autres mâles par des postures de menace : une course brève vers l'intrus, la tête d'abord levée, puis penchée vers le bas au fur et à mesure que la queue s'abaisse. Si un combat s'ensuit, les deux mâles se font face et, voletant à quelques centimètres du sol en poussant des cris, les pattes tendues vers l'adversaire. Ces combats sont généralement de courte durée, plus démonstratifs que violents, et l'expulsion de l'intrus est rapide. La femelle aussi est agressive au printemps, quand elle entre en compétition avec d'autres femelles pour un partenaire ou un territoire de nidification. Bien que les combats de femelles soient moins fréquents, ils ont tendance à être plus violents.
En dehors de la période de reproduction, plusieurs merles peuvent partager un habitat commun qui leur procure nourriture et abri, et il arrive qu'ils se perchent pour la nuit en petits groupes, mais même dans ce cas, il n'y a guère de relations entre les individus.
Le territoire d'un merle, bien qu'essentiel à la formation des couples et à la nidification, ne fournit au mieux qu'une partie des ressources en nourriture.
Une étude semble montrer que l'apparence du bec est un facteur important dans les interactions entre Merles noirs. Le mâle qui défend son territoire réagit plus agressivement envers les intrus au bec orangé qu'envers ceux à bec jaune, mais il réagit moins aux becs bruns, caractéristiques des jeunes mâles de moins d'un an et des femelles. La femelle est au contraire relativement indifférente à la couleur du bec de l'intrus, mais semble sensible à la réflexion des ultraviolets sur le bec.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=997RTKzc39c[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Cincle plongeur (Cinclus cinclus) est une espèce d'oiseau brun et blanc, de la taille d'un merle qui vit dans les rivières (d'où le nom de merle d'eau qui lui est parfois donné) d'Europe, d'Asie et d'Afrique du nord.
Le cincle plongeur est l'oiseau national de la Norvège.
Taille : Le cincle mesure environ 18 cm de long, pour une envergure de 25 à 30 cm et pèse de 50 à 75 g.
Morphologie : Le cincle est un oiseau trapu. Son plumage est brun noirâtre avec la gorge et la poitrine blanches, le ventre est roux. Les deux sexes sont identiques, mais la femelle est plus petite que le mâle.
Reproduction : Les œufs (4 à 6) sont pondus entre la fin février et la mi-juin. Il y a généralement 2 portées, sauf en altitude (en raison de la plus faible teneur en calcium des eaux).
Alimentation : Le cincle se nourrit de gros invertébrés (larves de phryganes et d'éphémères), ainsi que de quelques mollusques, crevettes et petits poissons.
Habitat : Le cincle vit à proximité des cours d'eau rapides de montagne, notamment ceux dont le fond est caillouteux et peu profond.
N°769 - Michel N°3612
Le cincle plongeur utilise une technique de pêche unique : il plonge la tête la première dans l'eau jusqu'à s'immerger complètement dans l'eau, sous laquelle il marche sur le fond à contre courant, en bombant le dos et écartant légèrement les ailes afin de ne pas remonter trop rapidement à la surface. Lorsque l'eau est plus profonde ou agitée, il étale sa queue tronquée et utilise ses ailes pour se propulser et résister davantage au courant. Il trouve sa nourriture en retournant les pierres du lit avec son bec et en fouillant les algues et autres plantes subaquatiques. Il localise ses proies à la vue, ses yeux étant protégés par de minces replis de peau sous les paupières, appelés membranes nictitantes, visibles lorsque l'oiseau est perché car clignant régulièrement. Malgré son aptitude à plonger, le cincle n'a que peu d'adaptations à la vie sous l'eau : son plumage est très dense, une large membrane recouvre ses narines qui peuvent être obturées lorsqu'il est sous l'eau et ses glandes uropygiennes sont plus grosses que chez les autres passereaux.
N°2459 - N°923 - N°1120
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hQt-tTkXlNg[/youtube]
Le cincle plongeur est l'oiseau national de la Norvège.
Taille : Le cincle mesure environ 18 cm de long, pour une envergure de 25 à 30 cm et pèse de 50 à 75 g.
Morphologie : Le cincle est un oiseau trapu. Son plumage est brun noirâtre avec la gorge et la poitrine blanches, le ventre est roux. Les deux sexes sont identiques, mais la femelle est plus petite que le mâle.
Reproduction : Les œufs (4 à 6) sont pondus entre la fin février et la mi-juin. Il y a généralement 2 portées, sauf en altitude (en raison de la plus faible teneur en calcium des eaux).
Alimentation : Le cincle se nourrit de gros invertébrés (larves de phryganes et d'éphémères), ainsi que de quelques mollusques, crevettes et petits poissons.
Habitat : Le cincle vit à proximité des cours d'eau rapides de montagne, notamment ceux dont le fond est caillouteux et peu profond.
N°769 - Michel N°3612
Le cincle plongeur utilise une technique de pêche unique : il plonge la tête la première dans l'eau jusqu'à s'immerger complètement dans l'eau, sous laquelle il marche sur le fond à contre courant, en bombant le dos et écartant légèrement les ailes afin de ne pas remonter trop rapidement à la surface. Lorsque l'eau est plus profonde ou agitée, il étale sa queue tronquée et utilise ses ailes pour se propulser et résister davantage au courant. Il trouve sa nourriture en retournant les pierres du lit avec son bec et en fouillant les algues et autres plantes subaquatiques. Il localise ses proies à la vue, ses yeux étant protégés par de minces replis de peau sous les paupières, appelés membranes nictitantes, visibles lorsque l'oiseau est perché car clignant régulièrement. Malgré son aptitude à plonger, le cincle n'a que peu d'adaptations à la vie sous l'eau : son plumage est très dense, une large membrane recouvre ses narines qui peuvent être obturées lorsqu'il est sous l'eau et ses glandes uropygiennes sont plus grosses que chez les autres passereaux.
N°2459 - N°923 - N°1120
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hQt-tTkXlNg[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Mésange charbonnière (Parus major) est une espèce de passereau de la famille des paridés. C'est la plus commune des mésanges eurasiatiques.
La Mésange charbonnière est l'une des plus grandes mésanges (14 cm pour une envergure de 23 à 26 cm et une masse de 16 à 21 g), de la taille d'un moineau domestique.
Elle se caractérise par sa calotte noire, ses joues blanches, son dos verdâtre et une bande noire (ou « cravate ») tout le long de la poitrine et du ventre jaunes. Cette bande est moins large chez la femelle que chez le mâle.
Michel N°1116 - Michel N°1809A
N°2460 - N°2963 - N°471
N°1100 - N°396 - N°711
Michel N°2576 - N°770 - N°674
Cet oiseau se nourrit particulièrement de petits insectes (comme les mouches, les vers de terre…) et de petits fruits.
Une mésange charbonnière peut atteindre une quinzaine d'années mais l'espérance de vie en milieu naturel n'excède pas souvent quelques années (2 à 3 ans).
Elle est présente partout en Europe, en Afrique du Nord et dans la majeure partie de l'Asie. Elle est sédentaire et occupe presque tous les habitats : bois, parcs, jardins...
C'est un oiseau grégaire : en dehors de périodes de nidification, elle vit en groupe avec d'autres mésanges. C'est une visiteuse habituelle des mangeoires en hiver.
La Mésange charbonnière se nourrit essentiellement d'insectes en été, de graines, de baies et de fruits le reste de l'année.
http://www.randonneur.net/sons/oiseaux/ ... nniere.mp3
http://www.randonneur.net/sons/oiseaux/ ... iere-2.mp3
La Mésange charbonnière est l'une des plus grandes mésanges (14 cm pour une envergure de 23 à 26 cm et une masse de 16 à 21 g), de la taille d'un moineau domestique.
Elle se caractérise par sa calotte noire, ses joues blanches, son dos verdâtre et une bande noire (ou « cravate ») tout le long de la poitrine et du ventre jaunes. Cette bande est moins large chez la femelle que chez le mâle.
Michel N°1116 - Michel N°1809A
N°2460 - N°2963 - N°471
N°1100 - N°396 - N°711
Michel N°2576 - N°770 - N°674
Cet oiseau se nourrit particulièrement de petits insectes (comme les mouches, les vers de terre…) et de petits fruits.
Une mésange charbonnière peut atteindre une quinzaine d'années mais l'espérance de vie en milieu naturel n'excède pas souvent quelques années (2 à 3 ans).
Elle est présente partout en Europe, en Afrique du Nord et dans la majeure partie de l'Asie. Elle est sédentaire et occupe presque tous les habitats : bois, parcs, jardins...
C'est un oiseau grégaire : en dehors de périodes de nidification, elle vit en groupe avec d'autres mésanges. C'est une visiteuse habituelle des mangeoires en hiver.
La Mésange charbonnière se nourrit essentiellement d'insectes en été, de graines, de baies et de fruits le reste de l'année.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le verdier d'Europe (Carduelis chloris ou Chloris chloris) est une petite espèce de passereau partiellement migrateur, très répandu, de la famille des fringillidés.
L'adulte, qui mesure à peu près 15 cm et pèse entre 25 et 35 g, est trapu avec une grosse tête, un bec un peu épais.
Le verdier qui est assez erratique forme souvent de petites bandes avec ses congénères. Il est typique à cause de son vol assez onduleux.
Il ne craint pas la présence de l'homme.
Lors du vol nuptial, le verdier papillonne autour de la femelle en décrivant des cercles avec de faibles battements d'ailes en chantant sans arrêt.
Il peut vivre jusqu'à treize ans.
Le verdier est l'un des passereaux les plus répandus dans l'entourage de l'homme. Il habite dans les jardins, vergers, lisières des forêts et parcs et aussi les forêts de conifères.
On le trouve dans toute l'Europe, en Russie, au Moyen-Orient, dans la partie ouest de l'Asie et en Australie.
N°2461 - Michel Taxe N°28 - N°507
N°819 - N°676
Il a été introduit dans certains pays d'Amérique du Sud, tels le Brésil et l'Argentine et aussi dans une partie de l'Australie et en Nouvelle-Zélande. Accidentellement, il a été observé en Islande et dans l'ouest du Canada.
Le verdier adulte est essentiellement granivore mais il mange également des insectes. En hiver, il fréquente assidûment les mangeoires. Il peut se montrer très agressif si un autre congénère le dérange lorsqu'il est en train de se nourrir.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=eziclI6upqQ[/youtube]
L'adulte, qui mesure à peu près 15 cm et pèse entre 25 et 35 g, est trapu avec une grosse tête, un bec un peu épais.
Le verdier qui est assez erratique forme souvent de petites bandes avec ses congénères. Il est typique à cause de son vol assez onduleux.
Il ne craint pas la présence de l'homme.
Lors du vol nuptial, le verdier papillonne autour de la femelle en décrivant des cercles avec de faibles battements d'ailes en chantant sans arrêt.
Il peut vivre jusqu'à treize ans.
Le verdier est l'un des passereaux les plus répandus dans l'entourage de l'homme. Il habite dans les jardins, vergers, lisières des forêts et parcs et aussi les forêts de conifères.
On le trouve dans toute l'Europe, en Russie, au Moyen-Orient, dans la partie ouest de l'Asie et en Australie.
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Il a été introduit dans certains pays d'Amérique du Sud, tels le Brésil et l'Argentine et aussi dans une partie de l'Australie et en Nouvelle-Zélande. Accidentellement, il a été observé en Islande et dans l'ouest du Canada.
Le verdier adulte est essentiellement granivore mais il mange également des insectes. En hiver, il fréquente assidûment les mangeoires. Il peut se montrer très agressif si un autre congénère le dérange lorsqu'il est en train de se nourrir.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=eziclI6upqQ[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
La Bergeronnette grise (Motacilla alba), aussi appelée Hochequeue grise, est une espèce de petit passereau de la même famille que les pipits et la sentinelle.
Cette espèce niche dans la plus grande partie de l'Europe et de l'Asie, ainsi que dans certaines parties de l'Afrique du Nord. Elle est sédentaire dans la partie la plus douce de son habitat et migre vers le sud dans les autres cas. Autrefois, elle était également appelée « lavandière » comme en parle Georges-Louis Leclerc de Buffon dès 1778. Elle est considérée comme un emblème national en Lettonie.
La Bergeronnette grise mesure entre 16 et 19 cm, avec la longue queue caractéristique de son genre, et pèse environ 25 g.
PL N°3166
Elle vit dans des espaces ouverts, souvent à proximité des habitations et des points d'eau. Elle niche dans les interstices des murs de pierre, sous les toits, dans les ponts ou dans des trous d'arbres. Son nid est fait de paille, de feuilles et de racines.
N°2474 - N°1550 - N°557
N°1134 - Michel N°1495N°1515
N°1135 - Michel N°596 - Michel N°3176A
Les bergeronnettes présentent une trajectoire de vol ondulée. A terre, elles agitent constamment leur queue, elles sont parfois appelées hochequeues. Selon les périodes, la bergeronnette peut présenter un comportement territorial mais en été et en automne, elle forme des dortoirs collectifs, sur des buissons, des arbres ou des roseaux.
C'est un insectivore se nourrissant essentiellement de mouches, de moustiques et de fourmis. Elle peut picorer les insectes au sol, ou les capturer en plein vol.
La femelle pond 5 à 6 œufs gris foncés qu'elle couve pendant 12 à 14 jours. Les oisillons sont aveugles à la naissance et sont nourris par les deux parents. Ils peuvent voler à partir de quinze jours.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=k5ZrWwR6UAQ[/youtube]
Cette espèce niche dans la plus grande partie de l'Europe et de l'Asie, ainsi que dans certaines parties de l'Afrique du Nord. Elle est sédentaire dans la partie la plus douce de son habitat et migre vers le sud dans les autres cas. Autrefois, elle était également appelée « lavandière » comme en parle Georges-Louis Leclerc de Buffon dès 1778. Elle est considérée comme un emblème national en Lettonie.
La Bergeronnette grise mesure entre 16 et 19 cm, avec la longue queue caractéristique de son genre, et pèse environ 25 g.
PL N°3166
Elle vit dans des espaces ouverts, souvent à proximité des habitations et des points d'eau. Elle niche dans les interstices des murs de pierre, sous les toits, dans les ponts ou dans des trous d'arbres. Son nid est fait de paille, de feuilles et de racines.
N°2474 - N°1550 - N°557
N°1134 - Michel N°1495N°1515
N°1135 - Michel N°596 - Michel N°3176A
Les bergeronnettes présentent une trajectoire de vol ondulée. A terre, elles agitent constamment leur queue, elles sont parfois appelées hochequeues. Selon les périodes, la bergeronnette peut présenter un comportement territorial mais en été et en automne, elle forme des dortoirs collectifs, sur des buissons, des arbres ou des roseaux.
C'est un insectivore se nourrissant essentiellement de mouches, de moustiques et de fourmis. Elle peut picorer les insectes au sol, ou les capturer en plein vol.
La femelle pond 5 à 6 œufs gris foncés qu'elle couve pendant 12 à 14 jours. Les oisillons sont aveugles à la naissance et sont nourris par les deux parents. Ils peuvent voler à partir de quinze jours.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=k5ZrWwR6UAQ[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
L'Hirondelle rustique (Hirundo rustica) est une petite espèce de passereau migrateur vivant en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique. Elle est également connue sous le nom d'Hirondelle de cheminée ou d'hirondelle des granges. Elle se distingue par sa longue rectrice fourchue et sa gorge couleur marron. Elle niche dans un nid fait de terre séchée, accroché sous un toit, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, en ville ou à la campagne, souvent dans des granges ouvertes. Elle se nourrit essentiellement d'insectes attrapés en vol.
Il existe six sous-espèces d'Hirondelle rustique, se reproduisant toutes dans l'hémisphère Nord. Quatre d'entre elles sont migratrices, et hivernent dans l'hémisphère Sud, dans des régions parfois très éloignées comme l'Argentine, la province du Cap en Afrique du Sud ou le Nord de l'Australie. Du fait de sa large distribution géographique, l'Hirondelle rustique n'est pas menacée.
L'Hirondelle rustique est un oiseau qui aime les paysages ouverts et qui utilise généralement les constructions humaines pour confectionner son nid. Cette espèce est commensale, elle s'est vraisemblablement beaucoup développée avec l'expansion humaine. Cette espèce vit en association avec l'homme, son régime alimentaire insectivore faisant qu'elle soit tolérée dans les bâtiments. De vieilles superstitions concernant cet oiseau et son nid ont également contribué à la faire accepter. La littérature et la religion font souvent référence à l'Hirondelle rustique, cet oiseau vivant proche de l'homme et le fascinant par ses habitudes migratoires. L'Hirondelle rustique est l'oiseau national de l'Estonie.
Michel N°2231A - Michel N°62
Le nom du genre Hirundo signifie hirondelle en latin. Elle est parfois appelée Hirondelle des cheminées en France, car il lui arrivait fréquemment de bâtir son nid dans les cheminées fumoirs, comme elle le fait toujours en Bretagne. De même, sa dénomination courante anglaise Barn swallow (littéralement « hirondelle des granges ») fait référence à son habitude de nicher dans ce type de bâtiment.
A N°55 - N°1222 - N°899
L'Hirondelle rustique mâle adulte, appartenant à la sous-espèce H. r. rustica, mesure 17 à 19 cm de long, dont 2 à 7 cm de plumes allongées de la queue. Il a une envergure de 32 à 34,5 cm, pour un poids de 16 à 22 grammes. La silhouette fine et élancée de cette hirondelle la rend aisément reconnaissable. On remarque sa queue largement échancrée, très effilée aux deux extrémités, appelées filets, et ornée d'une petite rangée de taches blanches visibles en vol. Le dessus, de la tête à la queue, est bleu sombre et présente un certain éclat métallique. La gorge, les joues et le pourtour du bec sont rouge brique, souligné par une bande pectorale plus sombre, et le dessous de l'oiseau est blanc crème avec des reflets roux. La calotte et la nuque sont bleu-noir, le tour des yeux est noir, tout comme les yeux les courtes pattes, les doigts et le bec. Ce dernier est fin et court. À la différence des autres hirundinidés, son croupion n'est pas marqué de blanc.
La femelle est semblable au mâle, mais ses filets sont plus courts, le bleu du dessus et de la poitrine est moins glacé, et le dessous est plus pâle. Les jeunes sont plus ternes, avec une tête d'un roux plus pâle et un dessous plus blanc. Il manque également les longues plumes caudales de l'adulte.
N°2475 - N°488 - N°834
Grâce à sa tête rousse et sa bande bleue sur la poitrine, l'Hirondelle rustique adulte est facile à distinguer des espèces d'Hirundo africaines et de l'Hirondelle messagère (Hirundo neoxena) qui partage une partie de son aire de répartition en Australie. En Afrique, les plumes courtes de la queue des jeunes peuvent amener à les confondre avec l'Hirondelle de Guinée (Hirundo lucida), mais cette dernière a une bande plus fine à la poitrine et la queue plus blanche. En Europe, on peut facilement la distinguer de l'Hirondelle de fenêtre (Delichon urbica) car celle-ci possède une bande blanche au niveau du croupion, et la queue de l'adulte n'a pas les longues pointes de rustica.
PA N°17 - Michel N°1178 - PA N°115
L'Hirondelle rustique a un comportement similaire à celui des autres insectivores aériens, comme notamment les autres hirondelles et les apodidés (martinets). Elle se nourrit généralement à 7 ou 8 mètres au-dessus du sol ou d'eau peu profonde, suivant souvent les animaux, les hommes ou les machines agricoles pour attraper des insectes perturbés. Il lui arrive également d'attraper des proies juste à la surface de l'eau, sur des murs ou sur des plantes. Dans les zones de reproduction, les grosses mouches représentent 70 % de son régime alimentaire, dans lequel les pucerons et les papillons de jours et de nuits tiennent également une place importante. Toutefois, en Europe, l'Hirondelle rustique consomme moins de pucerons que le l'Hirondelle de fenêtre ou l'Hirondelle de rivage. Pendant l'hiver, les hyménoptères, et spécialement les fourmis volantes, sont une ressource alimentaire importante. Quand elle couve ses œufs, l'Hirondelle rustique chasse par deux, mais peut parfois former de grands groupes.
L'Hirondelle rustique s'abreuve au vol, recueillant l'eau dans sa bouche ouverte lorsqu'elle vole à très basse altitude, rasant les lacs ou les rivières. L'oiseau se baigne de la même façon, plongeant un instant dans l'eau tandis qu'il vole.
Les hirondelles se regroupent en large communauté, comprenant parfois des centaines d'individus, lorsque la saison de reproduction est terminée. Elles se rassemblent notamment pour passer la nuit dans des roselières, volant au-dessus pendant un moment avant de descendre dans les roseaux. Les roselières constituent une importante source de nourriture pour les hirondelles avant et pendant la migration. En effet, bien que l'Hirondelle rustique peut se nourrir au vol durant le voyage, les roselières leur permettent de constituer des réserves de graisses indispensables au vu de la durée du voyage.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=B58lKV5ECbM[/youtube]
L'hirondelle chasse les intrus tels que les chats qui s'approchent trop près de leur nid, volant très près d'eux pour les effrayer. Les adultes ont peu de prédateurs, même s'ils peuvent parfois être victimes de faucons ou de chouettes. Le moineau représente un de ses principaux concurrents, et il arrive que des moineaux s'emparent du nid d'hirondelles, et en expulsent les oisillons pour s'y installer. Les lérots, les chats et les fouines sont des prédateurs potentiels au cours de la couvée. Le parasitisme de couvée par le vacher en Amérique du Nord et le coucou en Europe est rare. En Amérique du Nord, l'Hirondelle rustique développe parfois une relation de mutualisme avec le balbuzard. Elle bâtit son nid à côté du sien et bénéficie ainsi de sa protection, cet oiseau se nourrissant exclusivement de poisson. Par ailleurs les balbuzards sont avertis de la présence de prédateurs par les cris d'alarme des hirondelles.
L'Hirondelle rustique, tout comme d'autres oiseaux, présente souvent des trous dans les plumes des ailes et la queue. Ces trous sont liés à la présence de poux aviaires de la famille des Menoponidae, comme Machaerilaemus malleus ou Myrsidea rustica, bien que d'autres espèces soient incriminées comme celles du genre Brueelia. Il existe plusieurs espèces de poux dont la présence a été confirmée chez l'hirondelle, comme Brueelia domestica et Philopterus microsomaticus. Au Texas, le Oeciacus vicarius, qui est commun chez les espèces telles que l'Hirondelle à front blanc (Petrochelidon pyrrhonota), infeste également les Hirondelles rustiques
Il existe six sous-espèces d'Hirondelle rustique, se reproduisant toutes dans l'hémisphère Nord. Quatre d'entre elles sont migratrices, et hivernent dans l'hémisphère Sud, dans des régions parfois très éloignées comme l'Argentine, la province du Cap en Afrique du Sud ou le Nord de l'Australie. Du fait de sa large distribution géographique, l'Hirondelle rustique n'est pas menacée.
L'Hirondelle rustique est un oiseau qui aime les paysages ouverts et qui utilise généralement les constructions humaines pour confectionner son nid. Cette espèce est commensale, elle s'est vraisemblablement beaucoup développée avec l'expansion humaine. Cette espèce vit en association avec l'homme, son régime alimentaire insectivore faisant qu'elle soit tolérée dans les bâtiments. De vieilles superstitions concernant cet oiseau et son nid ont également contribué à la faire accepter. La littérature et la religion font souvent référence à l'Hirondelle rustique, cet oiseau vivant proche de l'homme et le fascinant par ses habitudes migratoires. L'Hirondelle rustique est l'oiseau national de l'Estonie.
Michel N°2231A - Michel N°62
Le nom du genre Hirundo signifie hirondelle en latin. Elle est parfois appelée Hirondelle des cheminées en France, car il lui arrivait fréquemment de bâtir son nid dans les cheminées fumoirs, comme elle le fait toujours en Bretagne. De même, sa dénomination courante anglaise Barn swallow (littéralement « hirondelle des granges ») fait référence à son habitude de nicher dans ce type de bâtiment.
A N°55 - N°1222 - N°899
L'Hirondelle rustique mâle adulte, appartenant à la sous-espèce H. r. rustica, mesure 17 à 19 cm de long, dont 2 à 7 cm de plumes allongées de la queue. Il a une envergure de 32 à 34,5 cm, pour un poids de 16 à 22 grammes. La silhouette fine et élancée de cette hirondelle la rend aisément reconnaissable. On remarque sa queue largement échancrée, très effilée aux deux extrémités, appelées filets, et ornée d'une petite rangée de taches blanches visibles en vol. Le dessus, de la tête à la queue, est bleu sombre et présente un certain éclat métallique. La gorge, les joues et le pourtour du bec sont rouge brique, souligné par une bande pectorale plus sombre, et le dessous de l'oiseau est blanc crème avec des reflets roux. La calotte et la nuque sont bleu-noir, le tour des yeux est noir, tout comme les yeux les courtes pattes, les doigts et le bec. Ce dernier est fin et court. À la différence des autres hirundinidés, son croupion n'est pas marqué de blanc.
La femelle est semblable au mâle, mais ses filets sont plus courts, le bleu du dessus et de la poitrine est moins glacé, et le dessous est plus pâle. Les jeunes sont plus ternes, avec une tête d'un roux plus pâle et un dessous plus blanc. Il manque également les longues plumes caudales de l'adulte.
N°2475 - N°488 - N°834
Grâce à sa tête rousse et sa bande bleue sur la poitrine, l'Hirondelle rustique adulte est facile à distinguer des espèces d'Hirundo africaines et de l'Hirondelle messagère (Hirundo neoxena) qui partage une partie de son aire de répartition en Australie. En Afrique, les plumes courtes de la queue des jeunes peuvent amener à les confondre avec l'Hirondelle de Guinée (Hirundo lucida), mais cette dernière a une bande plus fine à la poitrine et la queue plus blanche. En Europe, on peut facilement la distinguer de l'Hirondelle de fenêtre (Delichon urbica) car celle-ci possède une bande blanche au niveau du croupion, et la queue de l'adulte n'a pas les longues pointes de rustica.
PA N°17 - Michel N°1178 - PA N°115
L'Hirondelle rustique a un comportement similaire à celui des autres insectivores aériens, comme notamment les autres hirondelles et les apodidés (martinets). Elle se nourrit généralement à 7 ou 8 mètres au-dessus du sol ou d'eau peu profonde, suivant souvent les animaux, les hommes ou les machines agricoles pour attraper des insectes perturbés. Il lui arrive également d'attraper des proies juste à la surface de l'eau, sur des murs ou sur des plantes. Dans les zones de reproduction, les grosses mouches représentent 70 % de son régime alimentaire, dans lequel les pucerons et les papillons de jours et de nuits tiennent également une place importante. Toutefois, en Europe, l'Hirondelle rustique consomme moins de pucerons que le l'Hirondelle de fenêtre ou l'Hirondelle de rivage. Pendant l'hiver, les hyménoptères, et spécialement les fourmis volantes, sont une ressource alimentaire importante. Quand elle couve ses œufs, l'Hirondelle rustique chasse par deux, mais peut parfois former de grands groupes.
L'Hirondelle rustique s'abreuve au vol, recueillant l'eau dans sa bouche ouverte lorsqu'elle vole à très basse altitude, rasant les lacs ou les rivières. L'oiseau se baigne de la même façon, plongeant un instant dans l'eau tandis qu'il vole.
Les hirondelles se regroupent en large communauté, comprenant parfois des centaines d'individus, lorsque la saison de reproduction est terminée. Elles se rassemblent notamment pour passer la nuit dans des roselières, volant au-dessus pendant un moment avant de descendre dans les roseaux. Les roselières constituent une importante source de nourriture pour les hirondelles avant et pendant la migration. En effet, bien que l'Hirondelle rustique peut se nourrir au vol durant le voyage, les roselières leur permettent de constituer des réserves de graisses indispensables au vu de la durée du voyage.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=B58lKV5ECbM[/youtube]
L'hirondelle chasse les intrus tels que les chats qui s'approchent trop près de leur nid, volant très près d'eux pour les effrayer. Les adultes ont peu de prédateurs, même s'ils peuvent parfois être victimes de faucons ou de chouettes. Le moineau représente un de ses principaux concurrents, et il arrive que des moineaux s'emparent du nid d'hirondelles, et en expulsent les oisillons pour s'y installer. Les lérots, les chats et les fouines sont des prédateurs potentiels au cours de la couvée. Le parasitisme de couvée par le vacher en Amérique du Nord et le coucou en Europe est rare. En Amérique du Nord, l'Hirondelle rustique développe parfois une relation de mutualisme avec le balbuzard. Elle bâtit son nid à côté du sien et bénéficie ainsi de sa protection, cet oiseau se nourrissant exclusivement de poisson. Par ailleurs les balbuzards sont avertis de la présence de prédateurs par les cris d'alarme des hirondelles.
L'Hirondelle rustique, tout comme d'autres oiseaux, présente souvent des trous dans les plumes des ailes et la queue. Ces trous sont liés à la présence de poux aviaires de la famille des Menoponidae, comme Machaerilaemus malleus ou Myrsidea rustica, bien que d'autres espèces soient incriminées comme celles du genre Brueelia. Il existe plusieurs espèces de poux dont la présence a été confirmée chez l'hirondelle, comme Brueelia domestica et Philopterus microsomaticus. Au Texas, le Oeciacus vicarius, qui est commun chez les espèces telles que l'Hirondelle à front blanc (Petrochelidon pyrrhonota), infeste également les Hirondelles rustiques
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
2ème partie
Du fait des importants risques que comportent leur longue migration annuelle, la longévité des hirondelles est assez courte. Ainsi, elles ne vivent généralement que jusqu'à 2 à 4 ans, voire un peu plus rarement jusqu'à 8 ans. L'Hirondelle rustique la plus vieille qui a été rencontrée avait atteint l'âge de 15 ans, en Angleterre. Une autre aurait vécu 14 ans et a été enregistrée en Alsace de manière un peu mieux documentée
L'aire de reproduction de l'Hirondelle rustique englobe quasiment toute l'Amérique du Nord et l'Eurasie, ainsi qu'une partie du Nord de l'Afrique et du Moyen-Orient. Elle hiverne en Amérique du Sud, en Asie du Sud, en Micronésie, en Indonésie, en Afrique ou en Australie, suivant son lieu de reproduction. On compte environ 190 millions d'Hirondelles rustiques dans le monde
L'Hirondelle rustique préfère les zones ouvertes à végétation basse, comme les prairies, les bocages, les marais, les parcs et les jardins, notamment lorsqu'il y a une source d'eau à proximité, car elle s'abreuve en vol. Cette hirondelle évite les zones boisées, trop accidentées ou trop densément peuplées. C'est une espèce commensale de l'homme et la présence de constructions accessibles comme les granges ou les étables pour y bâtir son nid, et de perchoirs bien exposés comme des fils, des branches nues ou des arêtes de toits est également importante pour l'hirondelle lors de son choix d'un site de reproduction
Elle se reproduit dans l'hémisphère Nord, à une altitude variant entre le niveau de la mer et 2 700 m, voire même 3 000 m dans le Caucase et en Amérique du Nord, où elle est absente uniquement des déserts et des territoires les plus au nord. Elle évite généralement les villes, où elle cède sa place à l'Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum). Toutefois, à Honshū, l'Hirondelle rustique est un oiseau urbain tandis que l'Hirondelle rousseline (Cecropis daurica) est présente dans les campagnes.
A N° 28 - Michel N°1532 - Michel N°693
En hiver, l'Hirondelle rustique est moins difficile quant au choix de son habitat, évitant seulement les déserts et les forêts denses. Elle est commune dans les zones à végétation basse comme les savanes, et au Venezuela, en Afrique du sud et à Trinité-et-Tobago elle apprécie particulièrement les champs de canne à sucre récoltés ou brûlés. Chaque oiseau à tendance à revenir au même lieu d'hivernage d'une année sur l'autre et à se rassembler en larges communautés. L'une d'entre elles, au Nigeria, a été estimée à 1,5 millions d'oiseaux. On pense qu'il s'agit d'un moyen de lutte contre les prédateurs, et l'arrivée des ces communautés est liée à celle de son principal prédateur qu'est le Faucon de Cuvier (Falco cuvieri). L'Hirondelle rustique a été observée nichant dans certaines zones tempérées de leurs régions d'hivernage comme les montagnes thaïlandaises ou celles du centre de l'Argentine.
La migration des hirondelles est longtemps restée méconnue. Ainsi, on a longtemps cru, comme le pensait Aristote au IIIe siècle av. J.-C., que cet oiseau passait l'hiver dans la vase. Cette croyance est en partie liée à l'habitude de cet oiseau de passer la nuit dans des roselières. Ce n'est que vers la fin du XVIIIe siècle que le naturaliste Buffon remet en cause cette théorie pour commencer à envisager que les hirondelles vont passer l'hiver plus au sud, là où le climat est plus clément.
La migration d'Hirondelles rustiques entre la Grande-Bretagne et l'Afrique du Sud a été établie le 23 décembre 1912, lorsqu'un oiseau bagué par James Masefield sur son nid est retrouvé à Natal. Cet oiseau parcourant de très longues migrations a été observé ponctuellement à Hawaii, aux Bermudes, au Groenland, Tristan da Cunha et les îles Malouines.
Les hirondelles se regroupent en colonies pouvant parfois compter plusieurs milliers d'individus à l'automne avant de partir hiverner vers le sud. Durant leur migration, les hirondelles volent de jour à basse altitude, afin de se nourrir durant le voyage. De nombreuses hirondelles meurent de faim ou d'épuisement durant ce périple, dont la traversée du Sahara représente une des principales difficultés pour les hirondelles européennes
L'Hirondelle rustique est présente partout en Europe, à l'exception de l'Islande. Les effectifs sont actuellement en régression un peu partout en Europe, à l'exception des pays d'Europe de l'Est. Ils sont également stables en Angleterre, quant ils déclinent fortement aux Pays-Bas.
Elle est la plus répandue des cinq espèces d'hirondelles nichant en France, et la onzième espèce d'oiseau la plus répandue du pays. On peut la rencontrer un peu partout dans le pays, à l'exception des zones d'altitude : elle s'aventure rarement au-dessus de 1 700 m. Présente en France du mois d'avril au mois de septembre, elle migre ensuite vers l'Afrique subsaharienne. Ses réserves en graisse lui procurent une autonomie de soixante heures de vol, pour traverser, d'une traite, la Méditerranée ou le Sahara. Chaque année, quelques individus passent l'hiver en France, réussissant à survivre, si l'hiver est suffisamment clément. La population d'Hirondelle rustique a connu un déclin de 34 % ces 15 dernières années, en grande partie à cause de l'agriculture intensive.
Du fait des importants risques que comportent leur longue migration annuelle, la longévité des hirondelles est assez courte. Ainsi, elles ne vivent généralement que jusqu'à 2 à 4 ans, voire un peu plus rarement jusqu'à 8 ans. L'Hirondelle rustique la plus vieille qui a été rencontrée avait atteint l'âge de 15 ans, en Angleterre. Une autre aurait vécu 14 ans et a été enregistrée en Alsace de manière un peu mieux documentée
L'aire de reproduction de l'Hirondelle rustique englobe quasiment toute l'Amérique du Nord et l'Eurasie, ainsi qu'une partie du Nord de l'Afrique et du Moyen-Orient. Elle hiverne en Amérique du Sud, en Asie du Sud, en Micronésie, en Indonésie, en Afrique ou en Australie, suivant son lieu de reproduction. On compte environ 190 millions d'Hirondelles rustiques dans le monde
L'Hirondelle rustique préfère les zones ouvertes à végétation basse, comme les prairies, les bocages, les marais, les parcs et les jardins, notamment lorsqu'il y a une source d'eau à proximité, car elle s'abreuve en vol. Cette hirondelle évite les zones boisées, trop accidentées ou trop densément peuplées. C'est une espèce commensale de l'homme et la présence de constructions accessibles comme les granges ou les étables pour y bâtir son nid, et de perchoirs bien exposés comme des fils, des branches nues ou des arêtes de toits est également importante pour l'hirondelle lors de son choix d'un site de reproduction
Elle se reproduit dans l'hémisphère Nord, à une altitude variant entre le niveau de la mer et 2 700 m, voire même 3 000 m dans le Caucase et en Amérique du Nord, où elle est absente uniquement des déserts et des territoires les plus au nord. Elle évite généralement les villes, où elle cède sa place à l'Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum). Toutefois, à Honshū, l'Hirondelle rustique est un oiseau urbain tandis que l'Hirondelle rousseline (Cecropis daurica) est présente dans les campagnes.
A N° 28 - Michel N°1532 - Michel N°693
En hiver, l'Hirondelle rustique est moins difficile quant au choix de son habitat, évitant seulement les déserts et les forêts denses. Elle est commune dans les zones à végétation basse comme les savanes, et au Venezuela, en Afrique du sud et à Trinité-et-Tobago elle apprécie particulièrement les champs de canne à sucre récoltés ou brûlés. Chaque oiseau à tendance à revenir au même lieu d'hivernage d'une année sur l'autre et à se rassembler en larges communautés. L'une d'entre elles, au Nigeria, a été estimée à 1,5 millions d'oiseaux. On pense qu'il s'agit d'un moyen de lutte contre les prédateurs, et l'arrivée des ces communautés est liée à celle de son principal prédateur qu'est le Faucon de Cuvier (Falco cuvieri). L'Hirondelle rustique a été observée nichant dans certaines zones tempérées de leurs régions d'hivernage comme les montagnes thaïlandaises ou celles du centre de l'Argentine.
La migration des hirondelles est longtemps restée méconnue. Ainsi, on a longtemps cru, comme le pensait Aristote au IIIe siècle av. J.-C., que cet oiseau passait l'hiver dans la vase. Cette croyance est en partie liée à l'habitude de cet oiseau de passer la nuit dans des roselières. Ce n'est que vers la fin du XVIIIe siècle que le naturaliste Buffon remet en cause cette théorie pour commencer à envisager que les hirondelles vont passer l'hiver plus au sud, là où le climat est plus clément.
La migration d'Hirondelles rustiques entre la Grande-Bretagne et l'Afrique du Sud a été établie le 23 décembre 1912, lorsqu'un oiseau bagué par James Masefield sur son nid est retrouvé à Natal. Cet oiseau parcourant de très longues migrations a été observé ponctuellement à Hawaii, aux Bermudes, au Groenland, Tristan da Cunha et les îles Malouines.
Les hirondelles se regroupent en colonies pouvant parfois compter plusieurs milliers d'individus à l'automne avant de partir hiverner vers le sud. Durant leur migration, les hirondelles volent de jour à basse altitude, afin de se nourrir durant le voyage. De nombreuses hirondelles meurent de faim ou d'épuisement durant ce périple, dont la traversée du Sahara représente une des principales difficultés pour les hirondelles européennes
L'Hirondelle rustique est présente partout en Europe, à l'exception de l'Islande. Les effectifs sont actuellement en régression un peu partout en Europe, à l'exception des pays d'Europe de l'Est. Ils sont également stables en Angleterre, quant ils déclinent fortement aux Pays-Bas.
Elle est la plus répandue des cinq espèces d'hirondelles nichant en France, et la onzième espèce d'oiseau la plus répandue du pays. On peut la rencontrer un peu partout dans le pays, à l'exception des zones d'altitude : elle s'aventure rarement au-dessus de 1 700 m. Présente en France du mois d'avril au mois de septembre, elle migre ensuite vers l'Afrique subsaharienne. Ses réserves en graisse lui procurent une autonomie de soixante heures de vol, pour traverser, d'une traite, la Méditerranée ou le Sahara. Chaque année, quelques individus passent l'hiver en France, réussissant à survivre, si l'hiver est suffisamment clément. La population d'Hirondelle rustique a connu un déclin de 34 % ces 15 dernières années, en grande partie à cause de l'agriculture intensive.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Loriot d'Europe (Oriolus oriolus) est une espèce d'oiseau de la famille des Oriolidae mesurant 22 à 25 cm de longueur et pouvant vivre environ 8 ans.
La parure du mâle, d’un jaune d’or éclatant, avec des ailes et une queue noires, est assez atypique des oiseaux européens et lui donne de ce fait l’aspect d’une espèce exotique. Le nom latin du loriot, oriolus, évoque la couleur jaune d'or de son plumage.
Le plumage de la femelle apparaît plus sobre : dos vert-olive et jaunâtre et ventre clair légèrement tacheté. Les jeunes revêtent un plumage terne de couleur brunâtre ou beige.
Son vol entre les arbres est rapide et ondulé. Il pratique aussi occasionnellement un vol sur place lorsqu’il chasse.
Le Loriot d’Europe ou Loriot jaune est le seul représentant de sa famille en Europe, où sa présence est signalée presque partout à l’exception de la Scandinavie et des Pays baltes. Il est rare dans les Iles britanniques. On ne le rencontre cependant que dans les régions de plaine ou de moyenne altitude.
Michel N°1812A - Michel N°2399A - N°4883
Le loriot est un oiseau des feuillages, farouche et mobile, difficile à observer, qui vit dans les forêts de feuillus, parfois mêlées de conifères, les bosquets, les allées et les grands parcs… Il affectionne particulièrement les peupleraies, les massifs de chênes, trembles, bouleaux et aulnes qui bordent souvent les cours d’eau. Du reste, il boit et se baigne volontiers, plongeant parfois littéralement dans les ruisseaux.
Son alimentation se constitue principalement de gros insectes et arthropodes : coléoptères, chenilles et papillons, guêpes, bourdons, hyménoptères, sauterelles mais aussi araignées et petits mollusques.
Quand vient le temps des cerises, celles-ci font ses délices. Buffon, l'illustre naturaliste, affirme même qu'il ne faut que deux de ces oiseaux pour dévaster en un jour un cerisier bien garni. Notre loriot se délecte bien sûr de la chair de beaucoup d'autres fruits, tels que mûres, framboises, figues, baies de sorbier et dattes.
Michel N°1174 - N°847 - Michel N°1530
N°2476 - N°1548 - N°1257
N° - N° - N°479
N°274
[img]http://i.colnect.net/images/f/447/276/Žluva-hajn-iacute--O-o-oriolus-L.jpg[/img]
- POFIS N°1081
Le loriot d'Europe est un migrateur. Il revient de son séjour africain entre la mi-avril et la fin du mois de mai selon les latitudes. Les arbres ont déjà alors revêtu leur parure d’été. Mâles et femelles voyagent semble-t-il séparément et ce sont les mâles qui arrivent en premier. S’ensuit une période de vive agitation dans les colonies de loriots, durant laquelle les couples se forment.
Puis la femelle construit seule, en moins d’une semaine, un nid assez élaboré et profond, en forme de berceau, dont les bords sont solidement fixés aux rameaux. Cet ouvrage, fait de chaumes, d’herbes longues, de tiges souples et de liber entrelacés, est suspendu à une hauteur de 5 à 10 mètres ou plus au-dessus du sol, dans la fourche d’une branche terminale.
Pendant la construction, le mâle suit sa compagne en chantant lors de ses allées et venues.
Le retour vers les zones d'hivernage se fait pour la plupart des individus au début du mois d’août, mais certains s’attardent plus longtemps. Les loriots d'Europe voyagent alors surtout de nuit pour regagner leurs quartiers d’hiver situés en Afrique orientale.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jr_QVtfFQP8[/youtube]
La parure du mâle, d’un jaune d’or éclatant, avec des ailes et une queue noires, est assez atypique des oiseaux européens et lui donne de ce fait l’aspect d’une espèce exotique. Le nom latin du loriot, oriolus, évoque la couleur jaune d'or de son plumage.
Le plumage de la femelle apparaît plus sobre : dos vert-olive et jaunâtre et ventre clair légèrement tacheté. Les jeunes revêtent un plumage terne de couleur brunâtre ou beige.
Son vol entre les arbres est rapide et ondulé. Il pratique aussi occasionnellement un vol sur place lorsqu’il chasse.
Le Loriot d’Europe ou Loriot jaune est le seul représentant de sa famille en Europe, où sa présence est signalée presque partout à l’exception de la Scandinavie et des Pays baltes. Il est rare dans les Iles britanniques. On ne le rencontre cependant que dans les régions de plaine ou de moyenne altitude.
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Le loriot est un oiseau des feuillages, farouche et mobile, difficile à observer, qui vit dans les forêts de feuillus, parfois mêlées de conifères, les bosquets, les allées et les grands parcs… Il affectionne particulièrement les peupleraies, les massifs de chênes, trembles, bouleaux et aulnes qui bordent souvent les cours d’eau. Du reste, il boit et se baigne volontiers, plongeant parfois littéralement dans les ruisseaux.
Son alimentation se constitue principalement de gros insectes et arthropodes : coléoptères, chenilles et papillons, guêpes, bourdons, hyménoptères, sauterelles mais aussi araignées et petits mollusques.
Quand vient le temps des cerises, celles-ci font ses délices. Buffon, l'illustre naturaliste, affirme même qu'il ne faut que deux de ces oiseaux pour dévaster en un jour un cerisier bien garni. Notre loriot se délecte bien sûr de la chair de beaucoup d'autres fruits, tels que mûres, framboises, figues, baies de sorbier et dattes.
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Le loriot d'Europe est un migrateur. Il revient de son séjour africain entre la mi-avril et la fin du mois de mai selon les latitudes. Les arbres ont déjà alors revêtu leur parure d’été. Mâles et femelles voyagent semble-t-il séparément et ce sont les mâles qui arrivent en premier. S’ensuit une période de vive agitation dans les colonies de loriots, durant laquelle les couples se forment.
Puis la femelle construit seule, en moins d’une semaine, un nid assez élaboré et profond, en forme de berceau, dont les bords sont solidement fixés aux rameaux. Cet ouvrage, fait de chaumes, d’herbes longues, de tiges souples et de liber entrelacés, est suspendu à une hauteur de 5 à 10 mètres ou plus au-dessus du sol, dans la fourche d’une branche terminale.
Pendant la construction, le mâle suit sa compagne en chantant lors de ses allées et venues.
Le retour vers les zones d'hivernage se fait pour la plupart des individus au début du mois d’août, mais certains s’attardent plus longtemps. Les loriots d'Europe voyagent alors surtout de nuit pour regagner leurs quartiers d’hiver situés en Afrique orientale.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jr_QVtfFQP8[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Geai des chênes (Garrulus glandarius) est une espèce de passereau de la famille des Corvidae
Le geai des chênes est reconnaissable à son plumage coloré, rayé de noir et blanc sur la tête, dont les plumes peuvent se dresser (huppe érectile). Son bec est prolongé par une bande noire sous l'œil qui donne l'impression qu'il porte des sortes de moustaches noires.
Son corps est brun rosé sur le dessus et brun plus clair sur le dessous, sa queue est noire, son croupion et son bas-ventre blanc, ses rémiges primaires des ailes sont bleu vif et noir.
Le plumage des jeunes n'est complet qu'au bout d'une vingtaine de jours, et se révèle plus terne que celui des adultes. Ils ne possèdent que quelques stries blanches et noires au sommet de la tête, alors que les adultes en possèdent une dizaine, et la marque noire qui prolonge le bec est moins marquée que chez les adultes.
Le geai des chênes se distingue du merle par sa taille et son plumage contrasté.
La femelle et le mâle ne se distinguent que par la taille, 30 à 36 cm, plus modeste chez la femelle.
Son régime alimentaire est carnivore, il se nourrit de larves et d'insectes comme la mésange et le moineau, il a aussi une alimentation végétale. Il affectionne particulièrement les glands des chênes qu'il cache pour l'hiver, et en particulier du chêne pédonculé. Il se régale de préférence de glands qu'il sélectionne rigoureusement en fonction de leur maturité, de leur taille et de leur qualité, en particulier, il veille à ce qu'ils soient exempts de parasites. Au printemps et en été, il se nourrit des glands enterrés et qui ont germé, mais aussi d'autres graines diverses, qu'il n'hésite pas à aller chercher dans les cultures à la lisière des bois. Il apprécie particulièrement le maïs, qui dans certaines zones est devenu une part importante de sa consommation, mais il n'est pas réellement considéré comme nuisible du fait que ses prélèvements sont suffisamment limités et localisés.
Il peut à l'occasion être prédateur et n'hésite pas à s'attaquer aux nids des autres oiseaux pour manger les œufs et même les oisillons (mais ce qui arrive très rarement), ce qui lui a donné une solide réputation de pilleurs de nids.
N°317 - N°849 - Michel N°1811A
Sous son bec, il possède une petite poche dans laquelle il peut aisément stocker les graines qu'il récolte. La capacité de cette poche est de trois à quatre glands qu'il peut ainsi transporter avant de les cacher, car tout au long de l'automne, il se constitue des réserves, qu'il dissimule sous des racines, des mousses, à l'intérieur de souches d'arbre ou même sous le tapis de feuilles. Pour retrouver ses réserves, il a la capacité de mémoriser des points de repères qu'il observe soigneusement. Lorsque les points de repères ne sont pas suffisants, il va jusqu'à placer à côté de sa cachette des petits cailloux qu'il utilisera comme autant de balises. Cependant si ses points de repères sont déplacés ou disparaissent, le geai des chênes devient incapable de retrouver la cachette de ses réserves.
Ainsi le geai des chênes est le meilleur propagateur des chênes et des hêtres. Il a été estimé que chaque geai des chênes disperse plus d'un millier de glands chaque année. Il en mange une partie d'entre eux et en oublie une autre qui pourra germer et croître.
Dans les parcs et jardins des villes, il apprécie les arachides, les vers, les légumes, les céréales, les noix et les baies.
N°2526 - N°548 - N°628
Généralement il est sédentaire et assez solitaire, sauf en période de reproduction, où il vit temporairement en groupe avec ses congénères. On peut le rencontrer, en hiver, en petits groupes fréquentant les mangeoires et réserves de boules de graisse jusqu'aux abords des maisons d'habitation où il se laisse parfois approcher.
C'est un oiseau guetteur dont le cri strident alerte le sous-bois à l'approche d'un intrus. Lorsqu'il est formé, le couple défend son territoire contre leurs congénères.
La femelle pond de 3 à 6 œufs de couleur verdâtre, d'avril à juin.
Il vit dans toute l'Europe, excepté les zones les plus nordiques (Islande, nord de l'Irlande, Écosse et de notables parties du nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de la Russie), en Afrique du Nord et dans toute l'Asie continentale.
Dans les zones les plus froides de son habitat (Suède, Norvège et Pologne), les populations de geai des chênes migrent, en automne, vers des régions plus au sud.
Le geai des chênes ne se sent pas à l'aise sur les terrains découverts, il niche de préférence dans les bocages et dans les bois (feuillus aussi bien que conifères, également en altitude), mais peut aussi vivre dans les parcs et jardins des villes, petites et même grandes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=EHVqsBbx2kM[/youtube]
http://www.dinosoria.com/sons/geai.html
Le geai des chênes est reconnaissable à son plumage coloré, rayé de noir et blanc sur la tête, dont les plumes peuvent se dresser (huppe érectile). Son bec est prolongé par une bande noire sous l'œil qui donne l'impression qu'il porte des sortes de moustaches noires.
Son corps est brun rosé sur le dessus et brun plus clair sur le dessous, sa queue est noire, son croupion et son bas-ventre blanc, ses rémiges primaires des ailes sont bleu vif et noir.
Le plumage des jeunes n'est complet qu'au bout d'une vingtaine de jours, et se révèle plus terne que celui des adultes. Ils ne possèdent que quelques stries blanches et noires au sommet de la tête, alors que les adultes en possèdent une dizaine, et la marque noire qui prolonge le bec est moins marquée que chez les adultes.
Le geai des chênes se distingue du merle par sa taille et son plumage contrasté.
La femelle et le mâle ne se distinguent que par la taille, 30 à 36 cm, plus modeste chez la femelle.
Son régime alimentaire est carnivore, il se nourrit de larves et d'insectes comme la mésange et le moineau, il a aussi une alimentation végétale. Il affectionne particulièrement les glands des chênes qu'il cache pour l'hiver, et en particulier du chêne pédonculé. Il se régale de préférence de glands qu'il sélectionne rigoureusement en fonction de leur maturité, de leur taille et de leur qualité, en particulier, il veille à ce qu'ils soient exempts de parasites. Au printemps et en été, il se nourrit des glands enterrés et qui ont germé, mais aussi d'autres graines diverses, qu'il n'hésite pas à aller chercher dans les cultures à la lisière des bois. Il apprécie particulièrement le maïs, qui dans certaines zones est devenu une part importante de sa consommation, mais il n'est pas réellement considéré comme nuisible du fait que ses prélèvements sont suffisamment limités et localisés.
Il peut à l'occasion être prédateur et n'hésite pas à s'attaquer aux nids des autres oiseaux pour manger les œufs et même les oisillons (mais ce qui arrive très rarement), ce qui lui a donné une solide réputation de pilleurs de nids.
N°317 - N°849 - Michel N°1811A
Sous son bec, il possède une petite poche dans laquelle il peut aisément stocker les graines qu'il récolte. La capacité de cette poche est de trois à quatre glands qu'il peut ainsi transporter avant de les cacher, car tout au long de l'automne, il se constitue des réserves, qu'il dissimule sous des racines, des mousses, à l'intérieur de souches d'arbre ou même sous le tapis de feuilles. Pour retrouver ses réserves, il a la capacité de mémoriser des points de repères qu'il observe soigneusement. Lorsque les points de repères ne sont pas suffisants, il va jusqu'à placer à côté de sa cachette des petits cailloux qu'il utilisera comme autant de balises. Cependant si ses points de repères sont déplacés ou disparaissent, le geai des chênes devient incapable de retrouver la cachette de ses réserves.
Ainsi le geai des chênes est le meilleur propagateur des chênes et des hêtres. Il a été estimé que chaque geai des chênes disperse plus d'un millier de glands chaque année. Il en mange une partie d'entre eux et en oublie une autre qui pourra germer et croître.
Dans les parcs et jardins des villes, il apprécie les arachides, les vers, les légumes, les céréales, les noix et les baies.
N°2526 - N°548 - N°628
Généralement il est sédentaire et assez solitaire, sauf en période de reproduction, où il vit temporairement en groupe avec ses congénères. On peut le rencontrer, en hiver, en petits groupes fréquentant les mangeoires et réserves de boules de graisse jusqu'aux abords des maisons d'habitation où il se laisse parfois approcher.
C'est un oiseau guetteur dont le cri strident alerte le sous-bois à l'approche d'un intrus. Lorsqu'il est formé, le couple défend son territoire contre leurs congénères.
La femelle pond de 3 à 6 œufs de couleur verdâtre, d'avril à juin.
Il vit dans toute l'Europe, excepté les zones les plus nordiques (Islande, nord de l'Irlande, Écosse et de notables parties du nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de la Russie), en Afrique du Nord et dans toute l'Asie continentale.
Dans les zones les plus froides de son habitat (Suède, Norvège et Pologne), les populations de geai des chênes migrent, en automne, vers des régions plus au sud.
Le geai des chênes ne se sent pas à l'aise sur les terrains découverts, il niche de préférence dans les bocages et dans les bois (feuillus aussi bien que conifères, également en altitude), mais peut aussi vivre dans les parcs et jardins des villes, petites et même grandes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=EHVqsBbx2kM[/youtube]
http://www.dinosoria.com/sons/geai.html
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Moineau domestique (Passer domesticus) est une espèce de petits passereaux très communs dans la plupart des parties du globe : originaire du bassin méditerranéen et d'une grande partie de l'Asie, ce moineau a été introduit accidentellement ou volontairement dans beaucoup d'autres régions du monde, en faisant l'oiseau à l'aire de répartition la plus vaste. Il côtoie largement l'humain avec lequel il entretient souvent une forte relation de commensalisme. C'est un oiseau assez trapu, massif, au plumage en teintes de brun et de gris.
Il se nourrit majoritairement de céréales et autres graines, mais sait s'adapter et tirer profit d'autres opportunités, consommant divers invertébrés, les insectes en premier lieu, qui servent par ailleurs d'alimentation de base aux oisillons
Le Moineau domestique porte plusieurs appellations populaires, comme « pierrot » ou « moineau franc ». La première de ces deux appellations date de 1693, où Jean de La Fontaine présente dans sa fable Le Chat et les deux Moineaux un jeune moineau du nom de Pierrot, forme hypocoristique de Pierre. Comme d'autres petits oiseaux, il porte le surnom de « piaf », dont l'origine incertaine remontant au XIXe siècle pourrait venir de l'onomatopée piou utilisée pour imiter le cri de l'oiseau. Son nom de « moineau » vient probablement des moines avec lesquels il partage son plumage semblable aux robes de bure ainsi qu'une calotte grise rappelant la tonsure des ecclésiastiques.
Le nom vernaculaire français et le nom scientifique ont la même signification. Le mot latin passer désigne de petits oiseaux vifs, avec une acceptation plus large mais rapprochée du terme « moineau ». La dénomination spécifique, domesticus en latin et « domestique » en français fait référence au lien étroit entre l'oiseau et l'homme, sa relation de familiarité
Le Moineau domestique mesure de 14 à 18 cm, mais généralement entre 16 et 16,5 cm,, pour une envergure deux fois plus grande. Les adultes pèsent une trentaine de grammes, de 24 à 39,5 g, les femelles étant en moyenne un peu plus petites que les mâles. Les mâles sont plus gros durant l'hiver et les femelles lors de la saison de reproduction,. Conformément à la règle de Bergmann, les oiseaux des latitudes inférieures sont plus petits, que ce soit entre sous-espèces ou au sein de l'une d'elles, comme c'est le cas en Amérique du Nord,. Les oiseaux des altitudes plus élevées ont tendance à être plus grands,. La tête est grosse et ronde, la queue courte, et le bec conique est court et fort.
L'adulte se nourrit principalement de graines de céréales et d'herbes folles, mais il est opportuniste et sait s'adapter, consommant tout aliment disponible,. Il peut effectuer des manœuvres complexes et inhabituelles pour obtenir sa subsistance, comme ouvrir les portes automatiques afin d'entrer dans les supermarchés, s'accrocher aux murs des hôtels pour voir les vacanciers sur leurs balcons, manger les insectes sur les radiateurs automobiles ou consommer le nectar de certaines fleurs des plantes du genre Sophora.
Plusieurs études sur le Moineau domestique menées dans des zones agricoles au climat tempéré ont mesuré que les graines représentaient près de 90 % du régime de l'oiseau, Il consomme à peu près toutes les graines, mais s'il a le choix, il préfère l'avoine et le blé. Dans les zones urbaines, le Moineau domestique se nourrit principalement des denrées alimentaires fournies directement ou indirectement par l'humain, comme le pain, bien qu'il préfère les graines à l'état brut. Il mange également des baies, des fruits et des bourgeons, et peut survivre sans eau dans les zones arides grâce à la seule humidité des baies ingérées.
Une autre part importante du régime alimentaire du Moineau domestique est d'origine animale : elle est principalement constituée d'insectes, où coléoptères, chenilles, diptères et pucerons sont prédominants. Cet oiseau consomme également divers arthropodes, des mollusques et crustacés quand il peut en trouver, mais aussi des vers de terre, et même des vertébrés comme les lézards, les grenouilles ou les souris,. Au nid, les oisillons sont majoritairement nourris d'insectes durant une quinzaine de jours après l'éclosion. Ils sont également nourris d'un peu de blé et de graines d'adventices, d'araignées et des caryopses. Souvent les sauterelle et les grillons sont les plus consommés,. Les hémiptères, fourmis, mouches à scie, et les coléoptères sont également importants, mais les Moineaux domestiques tirent parti de la nourriture la plus abondante quelle qu'elle soit pour nourrir leurs petits,.
Le Moineau domestique attrape les insectes en vol au début du printemps et au début de l'automne, et déchire les fleurs, surtout les jaunes, au printemps. Il dépend du grain pour digérer les graines dures, ou celui-ci peut être remplacé par des gravillons, souvent provenant de la maçonnerie, ou des morceaux de coquilles d'œufs ou d'escargots ; les grains rugueux et de forme oblongue sont privilégiés,
N°2533 - N°1089 - N°349
Le Moineau domestique est originaire du Moyen-Orient, et s'est répandu en suivant l'expansion de l'agriculture à une grande partie de l'Eurasie et certaines parties de l'Afrique du Nord,. Il est rare dans une grande partie de l'Asie de l'Est où il est remplacé en milieu urbain par le Moineau friquet. Depuis le milieu du XIXe siècle il s'est répandu un peu partout dans le monde, principalement en raison d'introductions délibérées, mais aussi grâce à une dispersion naturelle et par voie maritime à bord de bateaux. Le Moineau domestique a également considérablement étendu son aire de répartition dans le nord de l'Eurasie depuis les années 1850 et continue de le faire, comme le montre la colonisation aux alentours de 1990 de l'Islande et de l'île Rishiri,.
Sa répartition en tant qu'espèce introduite couvre une grande partie de l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale, le Sud de l'Amérique du Sud, l'Afrique australe, une partie de l'Afrique de l'ouest, l'Australie, la Nouvelle Zélande, et des îles dans le monde entier, faisant de lui l'oiseau sauvage le plus largement répandu sur la planète. Il connait une grande prospérité dans la majeure partie du monde où il a été introduit, la plupart du temps grâce à son adaptation rapide à vivre aux côtés des humains, et à son adaptabilité à un large éventail de conditions,. D'autres facteurs pourraient inclure sa robuste réponse immunitaire. Une fois introduit, le Moineau domestique se répand rapidement, parfois au rythme de plus de 200 kilomètres par an. Dans beaucoup de régions du monde il est devenu un causeur de ravages, et une menace pour beaucoup d'espèces d'oiseaux indigènes. Quelques introductions ont échouées, se soldant par la disparition des individus introduits, ou ont connu un succès limité, comme ce fut le cas au Groenland et au Cap Vert.
N° - Michel N°430 - Michel N°699
La première des nombreuses introductions réussies en Amérique du Nord fut celle de cinquante couples originaire d'Angleterre ont été lâchés dans New York, par les membres de la Central Park Commission vers 1852. Il s'est depuis propagé à travers le continent, depuis les Territoires du Nord-Ouest, au Canada, jusqu'à la province de Darién, au Panamá, et est devenu l'un des oiseaux les plus abondants en Amérique du Nord. La première introduction du Moineau domestique en Australie eut lieu en 1863 à Melbourne où il est dorénavant un ravageur important de tout l'est du pays, mais sa propagation en Australie-Occidentale est empêchée, car chaque oiseau se trouvant dans l'État est tué. Le Moineau domestique a été introduit en Nouvelle-Zélande en 1859, et il a atteint depuis là de nombreuses îles de l'océan Pacifique, y compris Hawaï,. En Afrique australe, des oiseaux de la sous-espèce d'Europe domesticus et de la sous-espèce indienne indicus ont été introduits vers 1900. Les oiseaux d'origine européenne sont limités à quelques villes, tandis que les indicus se sont propagés rapidement, atteignant la Tanzanie dans les années 1980. Malgré ce succès, les espèces autochtones apparentées, comme le Moineau mélanure (Passer melanurus) peuvent également cohabiter avec le Moineau domestique dans les villes, réussissant à le concurrencer. En Amérique du Sud, l'espèce a été introduite en Argentine, et s'est répandue en direction du nord jusqu'en bordure de la forêt amazonienne.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fxyy5v-WwcQ[/youtube]
Le moineau domestique est étroitement associé aux habitations humaines et aux cultures agricoles. Il n'est pas un commensal forcé de l'Homme comme cela a pu être suggéré, et des populations d'Asie centrale vivent loin des humains, dans les zones ouvertes, laissant les villes au Moineau friquet ; des colonies ainsi isolées ont également été trouvées aux États-Unis et sur certaines îles inhabitées de Nouvelle-Zélande. Les seuls habitats auxquels l'espèce ne peut s'adapter sont les forêts denses et les zones à végétations rase au climat froid, comme la toundra. Il est cependant bien adapté à la vie près de l'Homme. Il vit souvent et niche même à l'intérieur de constructions humaines, en particulier dans les usines, les entrepôts et les zoos,. Une nichée dans une mine de charbon à 640 mètres sous terre a déjà été enregistrée, et il peut venir s'alimenter en des endroits aussi improbables que sur la plate-forme d'observation de l'Empire State Building, de nuit. Il atteint sa plus grande densité de population dans les centres-villes, mais le taux de réussite des couvées est plus grand dans les banlieues, où les insectes sont plus abondants. À plus grande échelle, il est plus abondant dans les zones de culture du blé, telles que le Middle West aux États-unis,. Dans la plupart de l'Asie de l'Est le Moineau domestique est totalement absent, remplacé par le Moineau friquet. Là où ces deux espèces cohabitent, le Moineau domestique est généralement plus nombreux, mais une espèce peut remplacer l'autre d'une manière que Maud Doria Haviland décrit comme « aléatoire, voire capricieuse ». Il tolère plusieurs climats, mais préfère les conditions sèches, en particulier les climats tropicaux humides. Il possède un certain nombre d'adaptations pour les zones arides, y compris une grande tolérance au sel et une capacité à survivre sans eau par l'ingestion de baies. Le moineau domestique est abondant dans la majeure partie de son aire de répartition, même si localement en déclin, mais dans des habitats inhabituels, tels que la forêt tropicale ou les massifs montagneux, sa répartition peut être inégale,.
Il se nourrit majoritairement de céréales et autres graines, mais sait s'adapter et tirer profit d'autres opportunités, consommant divers invertébrés, les insectes en premier lieu, qui servent par ailleurs d'alimentation de base aux oisillons
Le Moineau domestique porte plusieurs appellations populaires, comme « pierrot » ou « moineau franc ». La première de ces deux appellations date de 1693, où Jean de La Fontaine présente dans sa fable Le Chat et les deux Moineaux un jeune moineau du nom de Pierrot, forme hypocoristique de Pierre. Comme d'autres petits oiseaux, il porte le surnom de « piaf », dont l'origine incertaine remontant au XIXe siècle pourrait venir de l'onomatopée piou utilisée pour imiter le cri de l'oiseau. Son nom de « moineau » vient probablement des moines avec lesquels il partage son plumage semblable aux robes de bure ainsi qu'une calotte grise rappelant la tonsure des ecclésiastiques.
Le nom vernaculaire français et le nom scientifique ont la même signification. Le mot latin passer désigne de petits oiseaux vifs, avec une acceptation plus large mais rapprochée du terme « moineau ». La dénomination spécifique, domesticus en latin et « domestique » en français fait référence au lien étroit entre l'oiseau et l'homme, sa relation de familiarité
Le Moineau domestique mesure de 14 à 18 cm, mais généralement entre 16 et 16,5 cm,, pour une envergure deux fois plus grande. Les adultes pèsent une trentaine de grammes, de 24 à 39,5 g, les femelles étant en moyenne un peu plus petites que les mâles. Les mâles sont plus gros durant l'hiver et les femelles lors de la saison de reproduction,. Conformément à la règle de Bergmann, les oiseaux des latitudes inférieures sont plus petits, que ce soit entre sous-espèces ou au sein de l'une d'elles, comme c'est le cas en Amérique du Nord,. Les oiseaux des altitudes plus élevées ont tendance à être plus grands,. La tête est grosse et ronde, la queue courte, et le bec conique est court et fort.
L'adulte se nourrit principalement de graines de céréales et d'herbes folles, mais il est opportuniste et sait s'adapter, consommant tout aliment disponible,. Il peut effectuer des manœuvres complexes et inhabituelles pour obtenir sa subsistance, comme ouvrir les portes automatiques afin d'entrer dans les supermarchés, s'accrocher aux murs des hôtels pour voir les vacanciers sur leurs balcons, manger les insectes sur les radiateurs automobiles ou consommer le nectar de certaines fleurs des plantes du genre Sophora.
Plusieurs études sur le Moineau domestique menées dans des zones agricoles au climat tempéré ont mesuré que les graines représentaient près de 90 % du régime de l'oiseau, Il consomme à peu près toutes les graines, mais s'il a le choix, il préfère l'avoine et le blé. Dans les zones urbaines, le Moineau domestique se nourrit principalement des denrées alimentaires fournies directement ou indirectement par l'humain, comme le pain, bien qu'il préfère les graines à l'état brut. Il mange également des baies, des fruits et des bourgeons, et peut survivre sans eau dans les zones arides grâce à la seule humidité des baies ingérées.
Une autre part importante du régime alimentaire du Moineau domestique est d'origine animale : elle est principalement constituée d'insectes, où coléoptères, chenilles, diptères et pucerons sont prédominants. Cet oiseau consomme également divers arthropodes, des mollusques et crustacés quand il peut en trouver, mais aussi des vers de terre, et même des vertébrés comme les lézards, les grenouilles ou les souris,. Au nid, les oisillons sont majoritairement nourris d'insectes durant une quinzaine de jours après l'éclosion. Ils sont également nourris d'un peu de blé et de graines d'adventices, d'araignées et des caryopses. Souvent les sauterelle et les grillons sont les plus consommés,. Les hémiptères, fourmis, mouches à scie, et les coléoptères sont également importants, mais les Moineaux domestiques tirent parti de la nourriture la plus abondante quelle qu'elle soit pour nourrir leurs petits,.
Le Moineau domestique attrape les insectes en vol au début du printemps et au début de l'automne, et déchire les fleurs, surtout les jaunes, au printemps. Il dépend du grain pour digérer les graines dures, ou celui-ci peut être remplacé par des gravillons, souvent provenant de la maçonnerie, ou des morceaux de coquilles d'œufs ou d'escargots ; les grains rugueux et de forme oblongue sont privilégiés,
N°2533 - N°1089 - N°349
Le Moineau domestique est originaire du Moyen-Orient, et s'est répandu en suivant l'expansion de l'agriculture à une grande partie de l'Eurasie et certaines parties de l'Afrique du Nord,. Il est rare dans une grande partie de l'Asie de l'Est où il est remplacé en milieu urbain par le Moineau friquet. Depuis le milieu du XIXe siècle il s'est répandu un peu partout dans le monde, principalement en raison d'introductions délibérées, mais aussi grâce à une dispersion naturelle et par voie maritime à bord de bateaux. Le Moineau domestique a également considérablement étendu son aire de répartition dans le nord de l'Eurasie depuis les années 1850 et continue de le faire, comme le montre la colonisation aux alentours de 1990 de l'Islande et de l'île Rishiri,.
Sa répartition en tant qu'espèce introduite couvre une grande partie de l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale, le Sud de l'Amérique du Sud, l'Afrique australe, une partie de l'Afrique de l'ouest, l'Australie, la Nouvelle Zélande, et des îles dans le monde entier, faisant de lui l'oiseau sauvage le plus largement répandu sur la planète. Il connait une grande prospérité dans la majeure partie du monde où il a été introduit, la plupart du temps grâce à son adaptation rapide à vivre aux côtés des humains, et à son adaptabilité à un large éventail de conditions,. D'autres facteurs pourraient inclure sa robuste réponse immunitaire. Une fois introduit, le Moineau domestique se répand rapidement, parfois au rythme de plus de 200 kilomètres par an. Dans beaucoup de régions du monde il est devenu un causeur de ravages, et une menace pour beaucoup d'espèces d'oiseaux indigènes. Quelques introductions ont échouées, se soldant par la disparition des individus introduits, ou ont connu un succès limité, comme ce fut le cas au Groenland et au Cap Vert.
N° - Michel N°430 - Michel N°699
La première des nombreuses introductions réussies en Amérique du Nord fut celle de cinquante couples originaire d'Angleterre ont été lâchés dans New York, par les membres de la Central Park Commission vers 1852. Il s'est depuis propagé à travers le continent, depuis les Territoires du Nord-Ouest, au Canada, jusqu'à la province de Darién, au Panamá, et est devenu l'un des oiseaux les plus abondants en Amérique du Nord. La première introduction du Moineau domestique en Australie eut lieu en 1863 à Melbourne où il est dorénavant un ravageur important de tout l'est du pays, mais sa propagation en Australie-Occidentale est empêchée, car chaque oiseau se trouvant dans l'État est tué. Le Moineau domestique a été introduit en Nouvelle-Zélande en 1859, et il a atteint depuis là de nombreuses îles de l'océan Pacifique, y compris Hawaï,. En Afrique australe, des oiseaux de la sous-espèce d'Europe domesticus et de la sous-espèce indienne indicus ont été introduits vers 1900. Les oiseaux d'origine européenne sont limités à quelques villes, tandis que les indicus se sont propagés rapidement, atteignant la Tanzanie dans les années 1980. Malgré ce succès, les espèces autochtones apparentées, comme le Moineau mélanure (Passer melanurus) peuvent également cohabiter avec le Moineau domestique dans les villes, réussissant à le concurrencer. En Amérique du Sud, l'espèce a été introduite en Argentine, et s'est répandue en direction du nord jusqu'en bordure de la forêt amazonienne.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fxyy5v-WwcQ[/youtube]
Le moineau domestique est étroitement associé aux habitations humaines et aux cultures agricoles. Il n'est pas un commensal forcé de l'Homme comme cela a pu être suggéré, et des populations d'Asie centrale vivent loin des humains, dans les zones ouvertes, laissant les villes au Moineau friquet ; des colonies ainsi isolées ont également été trouvées aux États-Unis et sur certaines îles inhabitées de Nouvelle-Zélande. Les seuls habitats auxquels l'espèce ne peut s'adapter sont les forêts denses et les zones à végétations rase au climat froid, comme la toundra. Il est cependant bien adapté à la vie près de l'Homme. Il vit souvent et niche même à l'intérieur de constructions humaines, en particulier dans les usines, les entrepôts et les zoos,. Une nichée dans une mine de charbon à 640 mètres sous terre a déjà été enregistrée, et il peut venir s'alimenter en des endroits aussi improbables que sur la plate-forme d'observation de l'Empire State Building, de nuit. Il atteint sa plus grande densité de population dans les centres-villes, mais le taux de réussite des couvées est plus grand dans les banlieues, où les insectes sont plus abondants. À plus grande échelle, il est plus abondant dans les zones de culture du blé, telles que le Middle West aux États-unis,. Dans la plupart de l'Asie de l'Est le Moineau domestique est totalement absent, remplacé par le Moineau friquet. Là où ces deux espèces cohabitent, le Moineau domestique est généralement plus nombreux, mais une espèce peut remplacer l'autre d'une manière que Maud Doria Haviland décrit comme « aléatoire, voire capricieuse ». Il tolère plusieurs climats, mais préfère les conditions sèches, en particulier les climats tropicaux humides. Il possède un certain nombre d'adaptations pour les zones arides, y compris une grande tolérance au sel et une capacité à survivre sans eau par l'ingestion de baies. Le moineau domestique est abondant dans la majeure partie de son aire de répartition, même si localement en déclin, mais dans des habitats inhabituels, tels que la forêt tropicale ou les massifs montagneux, sa répartition peut être inégale,.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Jaseur boréal (Bombycilla garrulus) est une espèce de passereau frugivore semi-migrateur se reproduisant dans les forêts boréales de certaines régions du nord de l'Europe, de l'Asie et de l'ouest de l'Amérique du Nord. Alors que le Jaseur d'Amérique n'occupe que l'Amérique du Nord et le Jaseur du Japon n'habite qu'en Asie, le Jaseur boréal est le seul dont l'aire inclue tous les continents ayant des zones subarctiques.
Il passe ordinairement l'hiver en Europe centrale mais chaque 30 ou 40 ans, lorsque les chutes de neiges y sont abondantes, il vient en nombre jusqu'en France.
Son plumage est beige et rose saumon ; quelques plumes de ses ailes sont terminées par une petite partie dénudée semblable à une gouttelette de cire rouge.
Michel N°3762A
N°2534 - N°441 - N°1137
Il s'installe lorsque les conditions climatiques sont aux frimas et est très facile à chasser car peu craintif, se posant par dizaines sur un même arbre.
N°292 - N°1290 - Michel N°223
En temps ordinaire, il se nourrit essentiellement de baies ou de fruits d'hiver. En période de reproduction, il devient insectivore. Son espérance de vie est de 13 ans.
Il fut associé au malheur, notamment à la peste (Pestvogel en néerlandais), par les humains. De nos jours c'est une espèce protégée.
Certains ouvrages anciens y font référence sous le nom de Jaseur de Bohême.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OOjJQoaDSR8[/youtube]
Il passe ordinairement l'hiver en Europe centrale mais chaque 30 ou 40 ans, lorsque les chutes de neiges y sont abondantes, il vient en nombre jusqu'en France.
Son plumage est beige et rose saumon ; quelques plumes de ses ailes sont terminées par une petite partie dénudée semblable à une gouttelette de cire rouge.
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Il s'installe lorsque les conditions climatiques sont aux frimas et est très facile à chasser car peu craintif, se posant par dizaines sur un même arbre.
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En temps ordinaire, il se nourrit essentiellement de baies ou de fruits d'hiver. En période de reproduction, il devient insectivore. Son espérance de vie est de 13 ans.
Il fut associé au malheur, notamment à la peste (Pestvogel en néerlandais), par les humains. De nos jours c'est une espèce protégée.
Certains ouvrages anciens y font référence sous le nom de Jaseur de Bohême.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OOjJQoaDSR8[/youtube]
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus) est une espèce de fauvette des marais. C'est un oiseau migrateur qui se reproduit en Europe, en Asie de l'ouest ou en Asie centrale et qui passe l'hiver en Afrique subsaharienne, il est présent au Maroc dans les sites SIBE à l'embouchure de la Moulouya.
Il mesure environ 13 cm pour une envergure de 19 cm et un poids de 10 à 13 g. L'adulte a le dessus de la tête strié et possède un sourcil clair bien marqué. La gorge et le dessous de l'animal sont clairs, le dessus se dégrade du vert olive au brun. Les deux sexes sont similaires, comme à la plupart des fauvettes, mais les jeunes sont striés de brun sur la gorge. Comme la plupart des fauvettes, il est insectivore, mais pourra se nourrir également de baies.
Il peut vivre jusqu'à 7 ans.
N°2576
Le phragmite des joncs vit près des zones humides, dans les buissons touffus des fossés, dans les phragmitaies ou les saulaies, ou les grands joncs.
L'adulte émet un cri d'alerte depuis un perchoir haut placé lorsqu'un intrus entre dans son territoire. Le phragmite des joncs peut parfois effectuer un vol nuptial proche de celui du pipit des arbres.
Le nid du phragmite des joncs est une coupe, peu organisée, recouverte de tiges et de feuilles ; c'est la femelle qui le construit dans la végétation basse et dense. Elle pond environ 4 ou 5 œufs entre mai et juillet, ils sont verdâtres et tachetés de jaune et de brun-gris. Le mâle ne participe pas à l'incubation qui dure environ 2 semaines.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Piy8lH018T0[/youtube]
Phragmite aquatique
Le Phragmite aquatique est une espèce de passereau migrateur de la famille des Acrocephalidae. Il est réparti à l'est et au sud de la Baltique. Ce petit oiseau mesure 13 cm et pèse de 10 à 14 gr.
Michel N°449
Il mesure environ 13 cm pour une envergure de 19 cm et un poids de 10 à 13 g. L'adulte a le dessus de la tête strié et possède un sourcil clair bien marqué. La gorge et le dessous de l'animal sont clairs, le dessus se dégrade du vert olive au brun. Les deux sexes sont similaires, comme à la plupart des fauvettes, mais les jeunes sont striés de brun sur la gorge. Comme la plupart des fauvettes, il est insectivore, mais pourra se nourrir également de baies.
Il peut vivre jusqu'à 7 ans.
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Le phragmite des joncs vit près des zones humides, dans les buissons touffus des fossés, dans les phragmitaies ou les saulaies, ou les grands joncs.
L'adulte émet un cri d'alerte depuis un perchoir haut placé lorsqu'un intrus entre dans son territoire. Le phragmite des joncs peut parfois effectuer un vol nuptial proche de celui du pipit des arbres.
Le nid du phragmite des joncs est une coupe, peu organisée, recouverte de tiges et de feuilles ; c'est la femelle qui le construit dans la végétation basse et dense. Elle pond environ 4 ou 5 œufs entre mai et juillet, ils sont verdâtres et tachetés de jaune et de brun-gris. Le mâle ne participe pas à l'incubation qui dure environ 2 semaines.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Piy8lH018T0[/youtube]
Phragmite aquatique
Le Phragmite aquatique est une espèce de passereau migrateur de la famille des Acrocephalidae. Il est réparti à l'est et au sud de la Baltique. Ce petit oiseau mesure 13 cm et pèse de 10 à 14 gr.
Michel N°449
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible
Le Pouillot fitis (Phylloscopus trochilus) est une espèce de passereau de la famille des Phylloscopidae.
Longueur : 11 cm
Envergure : 17 - 22 cm
Poids : 6 - 10 g
Il se nourrit d'insectes et araignées dans le feuillage.
N°2623
Il habite les bois, broussailles et buissons peu denses, surtout bouleaux et saules. Zone plutôt humide.
Il fabrique un petit nid ovoïde d'herbe au sol ou très bas dans la végétation dense et y pond 6 à 7 oeufs en une ponte d'avril à mai.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iHtiyNyVTaU[/youtube]
Longueur : 11 cm
Envergure : 17 - 22 cm
Poids : 6 - 10 g
Il se nourrit d'insectes et araignées dans le feuillage.
N°2623
Il habite les bois, broussailles et buissons peu denses, surtout bouleaux et saules. Zone plutôt humide.
Il fabrique un petit nid ovoïde d'herbe au sol ou très bas dans la végétation dense et y pond 6 à 7 oeufs en une ponte d'avril à mai.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iHtiyNyVTaU[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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