NOS HEROS DE JEUNESSE (philatélie)

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saintluc
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Re: NOS HEROS DE JEUNESSE (philatélie)

#31 Message par saintluc »

Sylvain et Sylvette est une série de bande dessinée créée en 1941 par Maurice Cuvillier et reprise à sa mort, en 1956, par Jean-Louis Pesch qui, à partir de 1959 et jusqu’en 1980, s’associe à Claude Dubois, dessinateur et scénariste qui participe à l’élaboration de 94 titres. Certains scénarii de la troisième série sont écrits par Robert Génin. À sa mort, Madame Cuvillier lègue ses droits à une Association pour l’Aide à des Enfants Infirmes. Aujourd’hui, Jean-Louis Pesch et son épouse sont les exploitants exclusifs de l’œuvre de M. Cuvillier.

Créée en 1941, la série s'avère largement influencée par le contexte de guerre dans lequel elle naît. En effet, l'ambiance des albums rappelle celle de la France de Vichy, marquée par le catholicisme et le retour à la terre.

Ces récits pour la jeunesse relatent les aventures de Sylvain et Sylvette, deux enfants d’environ douze ans, le frère et la sœur, qui, s’étant un jour égarés, vivent dans une forêt en compagnie d'animaux domestiques. Ils mèneraient une vie paisible si ce n'était de la présence des « Compères », une bande d'animaux sauvages composée d'un renard, d'un ours, d'un loup et d'un sanglier qui tentent régulièrement de s'approprier leur chaumière et leurs biens.
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N°4081
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BF N°112
Les albums Fleurette
La première, réalisée par Maurice Cuvillier, est rééditée par les Éditions du Triomphe

Cette première série des albums Sylvain et Sylvette (format à l'italienne, 16 et 20 pages), parue initialement aux Éditions Fleurus, est lancée par Maurice Cuvillier en 1941. Les dessins sont tour à tour l'œuvre de Maurice Cuvillier, Jean-Louis Pesch et Claude Dubois.

À l'époque de Maurice Cuvillier, la ménagerie de Sylvain et Sylvette ne comptait que l'âne Gris-Gris, l'oiseau Cui-Cui, le chat Moustachu, le lapin Panpan, la chèvre Barbichette, l'agneau Mignonnet, le rat Raton et la poule Poulette. Quant aux Compères, ennemis de Sylvain et Sylvette, les trois « historiques » sont le Renard, le Loup et le Sanglier. La rencontre et l'union des trois compères avec l'Ours Martin a lieu dans l'album n° 5. À leurs débuts, les Compères, bien que développant déjà un aspect comique, sont véritablement dangereux et déterminés à éliminer Sylvain et Sylvette.

Maurice Cuvillier crée dans leur intégralité vingt-huit des albums présentés ci-dessous, ses derniers étant les n° 25 et 27, sortis en 1957, et les n° 31 et 32, sortis en 1958. Claude Dubois apparaît en 1959 avec le n° 37 et continue la série avec Jean-Louis Pesch à raison d’un album sur deux.
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Re: NOS HEROS DE JEUNESSE (philatélie)

#32 Message par saintluc »

Le Cirque

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Re: NOS HEROS DE JEUNESSE (philatélie)

#33 Message par saintluc »

Garfield est un chat fictif issu du comic strip homonyme Garfield créée par Jim Davis et publié pour la première fois le 19 juin 1978 par United Features Syndicate en syndication dans 41 journaux.

Ce personnage adore manger, dormir, embêter son maître Jon et son camarade le chien Odie. Il parle à travers les bulles de pensée et, même si d'autres animaux peuvent le comprendre, Jon n'y arrive généralement pas (bien qu'on puisse souvent voir Jon avoir ce qui ressemble à une conversation avec Garfield). Rarement, la réaction de Jon implique qu'il lit la pensée de Garfield, mais cela est déjà arrivé, comme dans le comic strip daté du 21 janvier 1992.

Dans les films et les séries, Garfield est doublé par Lorenzo Music dans des dessins animés entre 1982 et 1994, Bill Murray, qui commence à jouer dans Garfield (film) en 2004 et enfin Frank Welker, qui joue présentement et commence en 2007.


L'auteur Jim Davis a nommé Garfield d'après son grand-père, James Garfield Davis, qui a été nommé d'après le président James A. Garfield. Selon une interview de Jim Davis dans le deuxième album de Garfield, Garfield prend du poids, le nom de Garfield fait qu'on pense de lui pense qu'il est « un gros chat... ou un Saint-Bernard ... ou le nom d'une ligne de sous-vêtements ». Son nom complet est « Garfield Horatio III, Esquire ».

Garfield est né le 19 juin 1978, dans la cuisine du restaurant italien Mama Leone's et aime les lasagnes depuis le jour où il est né. Selon son grand-père, il pesait à sa naissance cinq livres, six onces. Lorsque Jon est venu à la boutique, il a dû choisir entre Garfield, un iguane et un Pet Rock.

Selon les bandes dessinées, Garfield s'est tenu debout sur ses deux pieds le 17 mai 1981. Toutefois, ce en contradiction avec certaines des premières bandes.
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Par exemple, il est montré en train de faire de la danse à claquettes sur la tête de Jon dans la bande dessinée du 6 mai 1979. Aussi, dans celle du 16 septembre 1979, Garfield fait du somnambulisme sur deux pattes.
Paresseux, gros, égoïste, orange, c'est un chat tigré, anthropomorphe, qui aime la nourriture (surtout les lasagnes) et dormir. Il adore aussi « embêter » son maître Jon ainsi qu'Odie. Il s'estime lui-même plus intelligent que les humains et les autres animaux. Il déteste le lundi, et est d'ailleurs, dans la bande dessinée, souvent victime de la malchance ce jour-là. Il adore donner des spectacles sur une clôture en bois au milieu de la nuit, mais il est généralement hué et bombardé de divers objets. Il ne supporte pas la vue des araignées, et bien qu'il ne chasse pas les souris (à moins qu'on le force à le faire), on le voit souvent en train d'essayer de manger les oiseaux. Il a souvent détruit les rideaux de Jon, ses fougères, son jardin ainsi que celui de leur voisine, Mme Feeny. Il déteste être conduit chez le vétérinaire, et, en général, essaie de se cacher de Jon quand il est informé d'une prochaine visite chez le vétérinaire, ou s'il en a un pressentiment.
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Garfield — c'est un thème récurrent de la bande dessinée — adore fêter Noël, et essaye souvent d'obtenir ses cadeaux avant l'heure. Ses activités favorites se limitent à manger et dormir.
Garfield se nourrit de tout et n'importe quoi, il déteste les régimes et adore manger de la « malbouffe » comme des hamburgers, pizzas, pop-corns, tartes, crème glacées, beignets, cuisine chinoise, bonbons, etc. Cependant, sa nourriture favorite reste les lasagnes. Il déteste la nourriture pour les chats (à quelques exceptions près) alors qu'il raffole de la nourriture pour chiens. S'il déteste les fruits et les légumes, oiseaux et plantes font partie de son régime alimentaire.

Garfield a la crainte de vieillir, et c'est une peur qui le reprend à chacun de ses anniversaires. Il n'aime pas non plus les pèse-personnes,les facteurs et deteste les lundis. Il a des hallucinations lorsqu'il se met au régime.

Dans certains comics strips, Garfield se voit souvent interpelé par Jon qui crie « GARFIELD !!! » lorsque celui-ci lui vole son hamburger ou ses lasagnes, joue avec des souris, vole le repas d'Odie ou commet d'autres grosses bêtises. Dans un comic strip, Jon crie « Garfield ! Garfield ! Garfield !! GARFIELD !!! » mais dit finalement « Á la soupe ! », et c'est seulement en entendant cette dernière phrase que Garfield vient[
Dans un comic strip de 1986, il est révélé que le domicile de Garfield, Odie et Jon est le « 711 Maple Street ». Toutefois, dans Garfield in Paradise, Garfield rêve qu'il a un chat nommé Mike qui dit venir du Nevada (ce qui était une fantaisie), et l'épisode de la 2ème saison de Garfield & Friends montre Jon en route vers un aéroport de Chicago. Dans l'émission spéciale Garfield Gets a Life, la voiture de Jon se révèle avoir une plaque d'immatriculation de l'Indiana, ce qui laisse penser qu'ils vivent dans l'Indiana.
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Re: NOS HEROS DE JEUNESSE (philatélie)

#34 Message par saintluc »

Le Maître chat ou le Chat botté est un conte français en prose racontant l'histoire d'un chat qui utilise la ruse et la
tricherie pour offrir le pouvoir, la fortune et la main d'une princesse à son maître mal-né et sans-le-sou. Ce conte fut écrit à la fin du XVIIe siècle par Charles Perrault (1628-1703). La première version connue provient d'un manuscrit illustré, intitulé « Les Contes de ma mère l'Oye », et paru en 1695, soit deux ans avant la publication du recueil de huit contes de Perrault « Histoires ou contes du temps passé Avec des moralités » par Barbin en 1697. Le Chat botté connut instantanément le succès et reste populaire de nos jours, malgré une morale ambiguë.
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Il existe de très nombreuses analyses et études, basées sur ses personnages et ses thèmes, concernant la symbolique et la morale de ce conte. Le Maître chat ou le Chat botté peut être vu comme un récit initiatique au travers du combat contre l'ogre par exemple, ou un reflet des mœurs de l'époque de Perrault (investiture royale, rôle de la bourgeoisie, droit d'aînesse…) tout comme une histoire immorale faisant l'apologie de la ruse et de la tricherie sur le travail honnête. On y retrouve aussi de très vieux thèmes populaires liés à des motifs indo-européens et au culte des animaux attesté un peu partout dans le monde, sous le vernis de l'influence culturelle française à la fin du Grand Siècle.

Le Chat botté connaît une diffusion fulgurante et mondiale, au point d'inspirer des dessinateurs, compositeurs, chorégraphes, et de nombreux autres artistes. Ce Chat apparaît notamment dans le troisième acte « pas de caractère » du ballet La Belle au bois dormant de Tchaikovsky et jusqu'à l'époque moderne, ses adaptations sont multiples, depuis le théâtre jusqu'aux films et aux romans ou à la bande dessinée, en passant par les parodies, comme l'atteste le personnage du Chat potté.
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À son décès, un vieux meunier laisse à ses trois fils l'intégralité de ses biens. L'aîné hérite du moulin, le cadet de l'âne, et le benjamin du chat. Sans un sou en poche et ne sachant que faire d'un tel cadeau, ce dernier songe à le manger mais le Chat s'avère doué de parole. Contre un sac et une paire de bottes, et avec beaucoup de ruse, l'animal est désormais déterminé à faire la fortune de son maître. Dans ce but, le Chat capture un lapin dans la forêt et l'offre au roi comme un cadeau de son maître, le « marquis de Carabas ». Il se met à amener ainsi régulièrement du gibier au roi, pendant plusieurs mois.

Un jour, sachant que le roi et sa fille voyagent le long de la rivière, le Chat persuade son maître de retirer ses vêtements et d'entrer dans la rivière. Il cache les habits de son maître derrière un rocher, puis appelle à l'aide. Lorsque le roi arrive, le Chat explique que son maître, le « marquis de Carabas » s'est fait dépouiller de ses habits alors qu'il se baignait dans la rivière. Le roi offre de riches vêtements au jeune homme et l'invite à s'asseoir dans son carrosse aux côtés de sa fille qui tombe instantanément amoureuse de lui.

Le Chat court en précédant le carrosse et ordonne aux gens qu'il rencontre tout au long de la route de dire au roi que cette terre appartient au marquis de Carabas. Il entre ensuite dans un château habité par un ogre qui est capable de se transformer en un grand nombre de créatures. L'ogre le reçoit aussi civilement qu'il le peut, et se transforme en lion pour prouver ses capacités, effrayant ainsi le Chat botté. Ce dernier lui demande alors s'il est capable de se changer en souris. Lorsque l'ogre s'exécute, le Chat botté lui saute dessus et le dévore. Le roi arrive au château qui appartenait à l'ogre, et, impressionné par les biens du « marquis de Carabas », offre la main de sa fille au petit meunier. Peu après, le Chat devient grand seigneur, et ne court plus après les souris que pour se divertir.
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Le conte est suivi de deux morales :

« L’industrie et le savoir-faire valent mieux que des biens acquis »
« C’est que l’habit, la mine et la jeunesse, pour inspirer de la tendresse, n’en sont pas des moyens toujours indifférents ».
La première illustration du Chat botté sur le manuscrit de 1695 est réalisée à l'encre et coloriée à la gouache, elle représente le Chat qui menace les paysans en se dressant, les pattes en avant, pour leur dire : « Bonnes gens qui fauchez, si vous ne dites au roi que le pré que vous fauchez appartient à monsieur le marquis de Carabas, vous serez tous hachés menu comme chair à pâté. » Le Chat paraît, de plus, aussi grand que le paysan auquel il s'adresse. Selon l'étude de Marc Soriano, cette image met en avant son humanité et son agressivité, et a joué un grand rôle dans la perception du conte jusqu'à nos jours. On ignore qui est l'auteur du dessin, ce pourrait être Perrault, ou alors, il a fait réaliser ce dessin sous ses directives.

Le graveur Antoine Clouzier reprend la même image pour la première édition du conte en 1697. La diffusion de cette image est impressionnante, puisque toutes les éditions du conte depuis 1697 la réemploient, et ce dans l'Europe entière. Les graveurs anglais ont même ajouté des griffes au Chat, ce qui accentue l'impression de menace.
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Le frontispice de la première édition dépeint une vieille femme contant des histoires à un groupe de trois enfants sous une pancarte titrée « Contes de ma mère Loye ». Le frontispice anglais est similaire à la version originale ; la pancarte est cependant traduite.

Selon Bruno Bettelheim, « Plus un personnage de conte de fée est simple et franc, plus il sera aisé pour un enfant de s'identifier à lui et de rejeter le méchant personnage. » Si le personnage est une personne très gentille, alors l'enfant voudra probablement devenir le gentil. Les contes amoraux comme le Chat botté ne polarisent ou ne juxtaposent pas les gentils et les méchants parce qu'ils construisent un personnage qui ne choisit pas entre le bien et le mal, mais donne à l'enfant l'espoir que le plus humble peut survivre. La morale n'est pas l'intérêt principal de ce type de conte, mais il donne l'assurance qu'on peut survivre et réussir sa vie. Les attentes des jeunes enfants peuvent se montrer déçues. Cependant, les contes de fées permettent aux plus petites réussites (comme devenir l'ami d'un animal) d'acquérir grande dignité et ces événements ordinaires peuvent conduire à de plus grands bénéfices à long terme. Ils peuvent aussi permettre à l'enfant de croire que ses petites réussites sont importantes bien que non reconnues sur le moment.
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Les folkloristes Iona et Peter Opie observent que « le conte est inhabituel parce que le héros ne mérite pas sa bonne fortune, comme si sa pauvreté, le fait d'être le troisième enfant, et son acceptation sans poser de question des instructions malhonnêtes du chat n'étaient plus vues comme des vertus de nos jours. » Si La Belle au bois dormant ou Le Petit Poucet offrent à l'enfant une riche matière pour surmonter obstacles et conflits, le Chat botté est quant à lui un récit dont la morale est ambiguë, laissant entendre que la ruse paie plus rapidement et plus sûrement que le labeur ou le talent. Le chat devrait être acclamé comme le prince des bonimenteurs, comme peu d'escrocs l'ont été avant ou après lui.

Dans un aparté, Maria Tatar suggère aussi que ce qu'il y a à retenir du conte est « le respect qu'il peut inspirer pour ces créatures domestiques qui chassent les souris et guettent leur maître ». Dans Fairy Tales and the Art of Subversion Jack Zipes note que « Perrault recherchait à décrire les types idéaux pour renforcer les standards du processus de civilisation de la haute société française. »

George Cruikshank, illustrateur renommé des romans de Charles Dickens, a été choqué que les parents autorisent leurs enfants à lire Le Chat botté et a déclaré que « le conte est une succession de mensonges réussis et une leçon ingénieuse pour inventer un système basé sur l'imposture récompensé par les meilleurs avantages. »

Le fils du meunier, qui obtient au fil du récit le titre de « marquis de Carabas », est le dernier-né d'une famille de trois enfants. Cette particularité revêt une grande importance, en effet, à l'époque de la rédaction des contes de Perrault, le droit d'aînesse faisait que l'aîné d'une famille héritait traditionnellement de tous les biens de ses parents. De ce fait, sa subsistance était assurée. Par contre, le dernier-né devait souvent faire fortune par lui-même, quitte à devenir une sorte de vagabond qui court le monde en quête de gloire et de fortune. En outre, Perrault était lui-même le cadet de cinq garçons parmi sept enfants. Le dernier-né était condamné à travailler dur pour gagner une reconnaissance et une forme de désaveu du système d'héritage se retrouve dans de nombreux contes, dont le Chat botté.
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Selon Jack Zipes dans une étude croisée sur l'ensemble des contes de Perrault, les héros de cet écrivain ne sont pas particulièrement beaux mais actifs, courageux, ambitieux, adroits, et ils utilisent leur esprit, leur intelligence et leur grande politesse pour gravir les échelons sociaux et parvenir à leurs fins. Ici, c'est le Chat qui possède toutes ces caractéristiques et l'homme qui profite de ses talents et de sa ruse. Au contraire des contes traitant des femmes soumises attendant le mariage telles la princesse du Chat botté, ceux qui sont centrés sur un homme suggèrent que la réussite et l'obtention d'un certain statut social sont plus importants que le mariage pour les hommes. Les vertus des héros de Perrault reflètent la vision de la bourgeoisie à la cour de Louis XIV, et celle de Perrault qui était un domestique ayant réussi.

« Marquis de Carabas » est un titre de noblesse usurpé dont le nom exotique est inventé par le Chat botté pour son maître. En faisant passer son maître miséreux pour un marquis, le Chat espère attirer sur lui l’attention et les faveurs du roi. L'origine de ce nom qui sonne à l'orientale n'est pas clairement établie[
Pour Armand Langlois, le personnage central du conte n'est pas le Chat botté mais le fils du meunier. L'animal symboliserait l'enfant libre, double merveilleux de l'enfant, il aide le héros en contrepartie de sa vie sauve
Le Chat est le seul héritage d'un jeune homme pauvre. Il n'hésite pas à mentir au roi, à manipuler l'ogre et à corrompre les paysans pour faciliter l'ascension sociale de son jeune maître, afin de pouvoir lui-même vivre oisivement par la suite. Maria Tatar remarque qu'il n'y a pas grand chose à admirer chez le Chat botté qui menace, triche, trompe, et vole pour aider son maître. Le Chat est vu comme un virtuose de la langue, une créature passée maître dans l'art de la persuasion et de la rhétorique pour obtenir le pouvoir et la fortune. Le Chat joue ainsi le rôle d'un voleur expérimenté, et Perrault semble avoir été un peu gêné de cette perception du chat, ce qui l'aurait conduit à le dissocier de son maître, bien qu'au final les deux se confondent assez souvent. Le thème de l'animal ayant recours à la ruse et à la tricherie pour aider son maître se retrouve par ailleurs dans d'autres légendes, telles que celle du pfingst-quack avec sa martre.
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Selon Jack Zipes, le Chat botté est l'incarnation du secrétaire éduqué de la bourgeoisie servant son maître avec dévotion et diligence. Le Chat fait preuve d'une politesse et de manières suffisantes pour impressionner le roi, possède l'intelligence pour défaire l'ogre et le talent pour arranger un mariage royal en faveur de son maître mal-né. La carrière du Chat botté est couronnée par son titre de « grand seigneur » et le conte se termine par une double morale : l'une vantant l'importance du travail et du savoir-faire, l'autre de l'importance de l'apparence et de la jeunesse pour conquérir une princesse. Collin de Plancy voit également dans le Chat un habile courtisan et politique.
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Armand Langlois voit le conte comme un récit initiatique et philosophique, où le chat serait la force vive que le meunier aurait héritée de son père, cette force lui permettant de se réaliser. Le XVIIe siècle mystique et cherchant à digérer les débordements de la Renaissance rend cette hypothèse acceptable. Le Chat botté aurait été réécrit par Perrault dans un but d'éducation, mais aussi par le biais du message codé. Chaque action du chat ou du meunier semble être une étape vers la réalisation de soi, vers la perfection et la vérité universelle, et vers la connaissance. Cette force vive est activée par la confection de bottes, puis la fausse mort avec la scène de la noyade, puis la purification et la renaissance via le don d'habits royaux, puis par la lutte contre les forces obscures du microcosme et du macrocosme dans le combat contre l'ogre (qui rappelle un combat alchimique). Toutes ces actions sont dans la logique d'un parcours initiatique.

Charles Perrault a revu tous les contes populaires qu'il a collecté en leur insufflant une morale, et comme beaucoup de récits et d'œuvres d'art de cette époque, ils possèdent une seconde approche plus symbolique. Toutefois, la morale et la symbolique du Chat botté sont ambiguës et ont donné lieu à bien des interprétations. Emmanuel Cosquin voyait en 1895 dans la morale du Chat botté un thème indien, celui de la reconnaissance des animaux opposée à l'ingratitude des hommes, à mettre en relation avec d'autres contes similaires où l'animal donateur est mal récompensé, et que l'on trouve aussi bien dans le Caucase, chez les Swahilis, en Nubie ou en Italie. Pierre Saintyves réfute toutefois cette hypothèse au regard de nouvelles découvertes sur les contes.
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Maria Tatar pense que les morales introduites par Perrault sont étranges aux vues de la narration, ou hors sujet. La première morale explique au lecteur que le travail et l'ingéniosité sont préférables à la fortune obtenue dès la naissance, mais elle est démentie par le fait que le fils du meunier n'ait jamais travaillé ni utilisé son talent pour obtenir la main de la princesse. La seconde morale souligne la vulnérabilité des femmes aux apparences : de beaux vêtements et un visage plaisant sont suffisants pour gagner leur cœur. Les moralités sont souvent absentes des éditions modernes. Une théorie serait que ces moralités ajoutées à la première version du conte soient un jeu de lecture lettrée. Le Chat botté figurerait alors la rivalité de deux conteurs : le Chat menteur et le narrateur.
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Re: NOS HEROS DE JEUNESSE (philatélie)

#35 Message par saintluc »

Vil Coyote (Wile E. Coyote en VO, E. pour Ethelbert) est un personnage de dessin animé de la série Looney Tunes (Bip Bip et Coyote), créé par Chuck Jones en septembre 1949.
Il apparaît pour la première fois dans le court métrage Fast and Furry-ous. Toujours à la poursuite de Bip Bip (Road Runner en VO), le grand géocoucou, ce génie décharné a, au cours des 43 films où il est apparu, inventé de multiples outils servant à bâtir des pièges pour attraper sa proie.
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N°4338
Il a payé très cher ses pulsions obsessionnelles : on ne compte plus les explosifs, les murs de briques camouflés, les falaises cachées et les catapultes qui se sont retournés contre lui pour l'écraser. Mais cela ne l’a jamais découragé… Il a aussi poursuivi Bugs Bunny.

Son cousin et sosie, Ralph le loup (Ralph Wolf en VO), apparaît dans une série dans laquelle il tente de voler les moutons gardés par Sam le chien de berger à la mèche rouge (Sam Sheepdog en VO). Mais il ne s'en sort pas mieux que Vil Coyote avec Bip Bip. En revanche il parle, alors que Vil Coyote ne s'exprime que par panneaux, sauf dans les cartoons où il apparait avec Bugs Bunny. De plus, Ralph attrape toujours les moutons mais lorsqu'il essaye de s'éclipser tombe truffe à truffe avec Sam.





Sylvestre le chat dit Grosminet (Sylvester en VO) est un personnage de dessin animé. C'est l'ennemi du canari Titi. Grosminet est blanc et noir avec une truffe rose. À l'image de Vil Coyote, il met en place des stratagèmes pour attraper Titi, mais parfois aussi les souris Speedy Gonzales, son cousin Slowpoke Rodríguez ou les deux ivrognes de service Pedro et Fernando, ou même encore le lapin Bugs Bunny. Dans ses aventures avec Gonzales, il prend le nom de « Grosso Mineto », le chat « le plus stupide de tout le Mexique ». Il a aussi un sérieux problème d'élocution : il mouille tous les f et tous les s, ce qui crée un effet comique.
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N°4339
Dans sa quête toujours vaine de capturer Titi, il doit souvent faire face à des ennemis : Mémé, Hector le bouledogue… On le voit parfois avec son fils à qui il fait souvent honte. Pourtant, il met tout en œuvre pour éblouir son « fiston ». Utilisant divers appareils de chez ACME comme Coyote ou Daffy Duck, ses expériences échouent toujours et parfois il en meurt (on le voit avec des ailes d'ange dans le dos). C'est cependant sans ailes dans le dos qu'il meurt et se retrouve condamné aux Enfers dans le cartoon Les Neufs Vies de Grosminet (Satan's waitin') où le Diable prend les traits du chien Hector.

Sa phrase favorite est "Sapristi saucisse" qu'il prononce "Fraprifti faufiffe".

Plus trivial, il semble être gaucher (du moins dans un épisode avec Titi, lorsqu'il écrit sa lettre au Père Noël où il demande un "yellow little BIRDIE").






Bugs Bunny est un personnage de dessin animé provenant des États-Unis créé par plusieurs dessinateurs dont Ben Hardaway. Il apparut pour la première fois à l'écran dans Porky's Hare Hunt (1938) de Ben Hardaway et Cal Dalton. Il devint le personnage que nous connaissons aujourd'hui sous la plume de Tex Avery dans A Wild Hare (1940), produit par Chuck Jones.

À l'origine, il devait s'appeler Happy Rabbit mais, suivant la suggestion de Mel Blanc (la voix originale de Bugs Bunny, auteur de la phrase classique : « Eh, what's up, doc? » c'est-à-dire en français « Euh, quoi de neuf docteur ? »), il fut baptisé comme son créateur Ben Hardaway, dont le surnom était Bugs.

À partir de 1962, Bugs apparut dans 159 films et gagna même un Oscar pour Knighty Knight Bugs (1958). C'est une figure emblématique de la Warner Bros. Animation ; il figure souvent à côté de son logo. En version française, c'était Guy Piérauld qui assurait la voix de Bugs Bunny.
Bugs Bunny est un lapin gris aux postures humaines qui passe son temps à grignoter des carottes, à creuser la terre et à se jouer de ses ennemis. Son génie tient du fait qu'il arrive toujours à embrouiller son adversaire et à lui échapper même si pour cela il doit déjouer les lois de la nature, car il est le maître de son dessin animé. C'est le côté absurde de Bugs Bunny, comme dessiner une porte dans un mur et puis l'ouvrir, qui le rend inoubliable. Ses ennemis (ou complices) : Elmer Fudd le chasseur, Sam le Pirate, Marvin le Martien, Daffy Duck et occasionnellement, Vil Coyote. Le canari Titi fait quant à lui partie de ses amis.

Sa phrase fétiche est : « Euh, quoi de neuf, docteur ? », et dans la version originale : « Eh, what's up, doc? ». L'expression était en fait employée par une bande de collégiens dont Tex Avery faisait partie, au Texas. Avery déclara qu' « À cette époque, on appelait tout le monde Doc.»

Bugs Bunny a été classé numéro 1 parmi les 50 meilleurs personnages de dessin animé dans un top 50 américain. Il possède une étoile sur le Walk of Fame. En 1997, il est le premier toon représenté sur un timbre-poste des États-Unis.

La façon dont Bugs Bunny tient sa carotte, fait référence au cigare de Groucho Marx des Marx Brothers. Il a aussi brièvement incarné Groucho dans Slick Hare.

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Daffy Duck est un personnage de fiction appartenant à la grande famille de Warner Bros. des dessins-animés Looney Tunes et Merrie Melodies, souvent considéré comme étant à la fois le meilleur ami et le plus grand rival de Bugs Bunny. Daffy a été créé aux environs de l'année 1930 en temps que personnage secondaire à l'époque, tels que Mickey Mouse et Popeye, devenu populaire dans la décennie.

Il a été classé comme étant le 14ème des 50 meilleurs personnages de cartoons dans le magazine américain TV Guide.[
Daffy est un canard noir, doté d'un grand bec orange et de larges pieds palmés. Il est très nerveux, colérique et égoïste. À l'instar de Donald Duck, c'est en raison de tous ses défauts que le public lui voue une indéniable tendresse. Empruntant parfois le déguisement de personnages célèbres (Robin des Bois, Buck Rogers), Daffy Duck s'élance dans des aventures qui le dépassent complètement, ce qui lui vaut de cruelles déconvenues. Voulant à tout prix être ami avec le cochon Porky Pig (qui toutefois ne s'entend pas toujours bien avec lui), il est le rival déclaré de Bugs Bunny dont il est profondément jaloux et lorsque un cartoon met en scène Daffy et Bugs, le canard se fait généralement « remonter les bretelles » tandis que Bugs reste impassible. Sa phrase fétiche à l'encontre de ce dernier est : « Tu es méprisable ».

Coïncidence innocente ou clin d'œil délibéré, le nom "Daffy Duck" est une contrepèterie (en anglais) qui donne "Daddy fuck".

fit ses débuts le 17 avril 1937 dans le court métrage Porky's Duck Hunt de Tex Avery. À ses débuts, sa taille est proche d'un vrai canard (comme le protoype de Bugs Bunny l'était d'un vrai lapin), avant de devenir presque aussi grand que Elmer Fudd ou Porky Pig, ses antagonistes. Il est alors représenté comme un canard fou sautant subitement partout et riant d'une façon hystérique, et doté d'un esprit de répartie aussi vif que Bugs Bunny.

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Re: NOS HEROS DE JEUNESSE (philatélie)

#36 Message par saintluc »

Les poupées

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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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saintluc
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Re: NOS HEROS DE JEUNESSE (philatélie)

#37 Message par saintluc »

Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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