L’individu de ces sociétés est passé de ''l’Homo économicus'' à ''l’Homo consuméricus'' après des passages successifs par ''l’homme cœur'', ''l’homme raison'', ''l’homme culture'' et ''l’homme énergie''.
Ainsi, nous sommes entrés dans une nouvelle phase du capitalisme : ''la société d’hyperconsommation''. Cette dernière, résultat du capitalisme de consommation, a bouleversé les genres de vie et de mœurs, entraîné une nouvelle hiérarchie des fins ainsi qu’un nouveau rapport aux choses et au temps, à soi et aux autres. C’est cette super révolution qui a provoqué l’émergence de ''l’Homo consuméricus''.
Ce dernier concept, nous le devons à Gilles Lipovetsky, dans Le bonheur paradoxal, essai sur la société d’hyperconsommation paru aux éditions Gallimard en 2006. Cet auteur dresse un tableau exhaustif, plein de constatations, de remarques, de suggestions et de pistes de recherche de solutions car, pour lui, les plaisirs privés de cette société d’hyperconsommation débouchent sur un bonheur blessé : ''jamais, montre Gilles Lipovestsky, l’individu contemporain n’a atteint un tel degré de déréliction''.
Pour l’auteur, qui n’évalue pas, ne critique pas, ne juge pas, mais constate objectivement, il n’y a pas de solution de rechange à la société d’hyperconsommation mais il y aurait un modèle qui pourrait contribuer à encourager un changement des comportements par, notamment :
• le choix de l’option pour des produits éthiques, bio,
• l’interrogation sur l’impact environnemental des produits (pour être un acteur responsable)
• et par la minimisation de la consommation d’énergie.
Bonne lecture !
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Zak B.