Les grands prix ..

Foule...défoulez vous!.
Discutons des sujets du quotidien ,chiants ou plaisants!
Message
Auteur
Avatar de l’utilisateur
StellaRose
niveau3
niveau3
Messages : 1080
Inscription : jeu. févr. 03, 2011 2:01 pm
Localisation : Au Québec

Les grands prix ..

#1 Message par StellaRose »

Archi déprimant !!! :huhuh



http://blogues.radio-canada.ca/bloguesp ... -etudiant/

Qu’aurait fait Ecclestone à la tête du mouvement étudiant?
Vendredi 11 mai 2012 à 13 h 04 | Martin Leclerc

Si les associations étudiantes avaient choisi un porte-parole comme Bernie Ecclestone au lieu de miser sur un Gabriel Nadeau-Dubois ou sur un Léo Bureau-Blouin, il n’y aurait probablement eu aucune manifestation au centre-ville de Montréal. Ni ailleurs au Québec.

Avec Ecclestone, il n’y aurait pas eu de bombes fumigènes dans le métro non plus, même s’il est un grand spécialiste des écrans de fumée. Quand il négocie, Bernie n’utilise pas des pétards à 11,95 $ l’unité. Il dépose son fusil sur la table, tout simplement. Et le gouvernement du Québec s’empresse toujours de lui faire plaisir.

Quand je couvrais les activités du cirque de la F1 aux quatre coins du globe il y a quelques années, j’aimais bien traîner devant la caravane de Bernie le dimanche matin. Dans les heures précédant le départ des courses, il y avait toujours une sorte de procession devant la porte de son bureau mobile. Et c’était fort divertissant.

Dans la même journée, on pouvait voir défiler un prince du Moyen-Orient ou un chef de gouvernement désirant obtenir un Grand Prix, un milliardaire russe souhaitant lancer une nouvelle écurie, des magnats de la télévision britannique ou encore des dirigeants d’écurie en quête de solution pour régler un différend commercial ou sportif.

De temps à autre, le tsar de la F1 me faisait signe d’entrer. Et lors de nos entrevues en tête à tête, il posait autant de questions que moi. À l’époque, il tentait par tous les moyens de faire casser la loi canadienne antitabagisme, qui empêchait les écuries comme Ferrari et BAR d’afficher fièrement les couleurs de Marlboro et de Lucky Strike sur leurs monoplaces. Il savait que j’avais couvert la politique fédérale durant quelques années et il m’interrogeait souvent à propos des membres du cabinet. Tel ministre ne serait-il pas ouvert à un compromis? L’opposition était-elle suffisamment forte pour faire reculer le gouvernement? Où se situait l’opinion publique par rapport à cette question?

Après avoir menacé de retirer le Grand Prix du Canada du calendrier à cause des dispositions de cette fameuse loi, Ecclestone était parvenu à faire cracher des dizaines de millions aux deux gouvernements en guise de compensation. Nous étions alors au début des années 2000.

La porte était alors entrouverte. C’était la première fois que Québec et Ottawa acceptaient de verser de l’argent pour avoir le « privilège » de continuer à présenter un Grand Prix qui était pourtant l’un des plus anciens et l’un des plus populaires sur le globe. Que le gouvernement de la Malaisie ou un cheik de Barheïn soient prêts à emplir des enveloppes brunes pour obtenir une course, soit. Mais au Canada? Alors qu’on savait pertinemment que le cirque ne pouvait se passer du marché nord-américain, et que tous les grands prix organisés aux États-Unis tournaient au fiasco?

Depuis des années, Ecclestone rêvait par ailleurs de mettre la main sur le Grand Prix lui-même. Il voulait en devenir le promoteur pour empocher tous les profits de cet événement extrêmement lucratif.

En 2009, il a donc poignardé dans le dos son « ami » Normand Legault, un homme d’affaires québécois extrêmement crédible et réputé, et il a tout simplement retiré le Grand Prix du calendrier.

Après avoir évincé Legault du portrait et l’avoir spolié de son entreprise, Ecclestone est effectivement devenu en 2010 le promoteur du Grand Prix du Canada, à la tête duquel il a placé François Dumontier. Depuis ce temps, Ecclestone empoche donc les millions de profits reliés à la présentation de l’événement.

Et assez extraordinairement, il est en même temps parvenu à dénicher des politiciens assez serviles pour lui verser, en plus, un boni de 15 millions de dollars par année. « Le Grand Prix génère des retombées de plusieurs dizaines de millions. Il est donc normal de partager ces recettes avec Bernie Ecclestone », disent les politiciens comme le ministre québécois des Finances, Raymond Bachand.

Quand son contrat viendra à échéance en 2014, Ecclestone aura empoché 75 millions (dont une grande majorité provient des fonds publics) simplement parce que les politiciens trouvent « normal » de lui donner cet argent. Et cela, en surplus des millions de profits qu’il engrange avec l’organisation du Grand Prix!

C’était donc particulièrement comique cette semaine de lire qu’Ecclestone veut obtenir encore plus d’argent à compter de 2015 et qu’il exige, en plus, que 15 millions supplémentaires soient investis pour rénover les installations de l’île Notre-Dame.

Quand Normand Legault demandait de l’aide pour rehausser la qualité du site, les gouvernements lui répondaient de s’arranger tout seul. Mais quand Bernie lève le petit doigt, le ministre Bachand accourt aussitôt : « M. Ecclestone veut des installations en bon état et c’est normal. Il faut trouver une façon de financer cela », dit-il.

Bref, la paille de Bernie Ecclestone est plongée bien au fond de notre grand milk shake collectif. Et pour lui, de toute évidence, les coffres de l’État sont infiniment profonds.

Les chefs de file du mouvement étudiant peuvent aller se rhabiller. À leur place, Bernie Eccletone aurait depuis longtemps obtenu la gratuité scolaire. Et à titre de boni, Raymond Bachand aurait sans doute accepté, en plus, de verser un salaire à tous ceux qui fréquentent le cégep ou l’université.
‎''C'est impossible" dit l'orgueil. "Trop risqué" dit l'expérience. "Ça ne marchera pas "dit la raison. " Fais confiance" murmure le coeur.
Avatar de l’utilisateur
StellaRose
niveau3
niveau3
Messages : 1080
Inscription : jeu. févr. 03, 2011 2:01 pm
Localisation : Au Québec

Re: Les grands prix ..

#2 Message par StellaRose »

http://affaires.lapresse.ca/economie/qu ... -peril.php

Le rabais du Grand prix du Canada en péril

Publié le 03 juin 2012 à 05h00 | Mis à jour le 03 juin 2012 à 05h00

Vincent Brousseau-Pouliot

La Presse




(Montréal) La discipline reine du sport automobile est affaire de démesure: des écuries consacrent jusqu'à 400 millions par année dans leur chasse au podium, alors que des gouvernements paient des fortunes pour avoir le droit de présenter une épreuve. Liées par contrat jusqu'en 2014 avec le grand manitou Bernie Ecclestone, les autorités canadiennes font-elles une bonne affaire? Comment profiter des retombées économiques et publicitaires de la F1 sans se faire rouler?


En matière de subventions gouvernementales, le Grand Prix du Canada est avantageusement situé en milieu de peloton, bénéficiant d'un «léger» rabais (au moins 6,6 millions) par rapport à la moyenne des Grands Prix à travers le monde.

Cette semaine, les gouvernements verseront 15 millions$ CAN à la F1 pour qu'elle tienne le Grand Prix du Canada sur le circuit Gilles-Villeneuve. Selon le magazine Formula Money, un GP nécessitait une subvention gouvernementale moyenne de 21,6 millions$ US en 2010. Un écart que le grand patron de la F1, Bernie Ecclestone, veut combler en exigeant davantage que la somme de 15 millions pour renouveler l'entente garantissant le GP du Canada après 2014.

Après l'absence du GP du Canada en 2009, les gouvernements ont conclu une entente en vertu de laquelle ils versent 15 millions par année à la F1 jusqu'en 2014. Les gouvernements reçoivent une partie des revenus aux guichets, soit environ 5 millions de dollars par année. «C'est un investissement, pas une subvention, dit Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Nous avons obtenu une entente à un prix raisonnable parce que nous avons renégocié durant une récession. Pour une question de principe, on pourrait préférer que les promoteurs du Grand Prix en assument tous les coûts, mais dans un jeu planétaire où ce n'est pas le cas, c'est un investissement intéressant.»


Avant de négocier avec la F1, Québec a calculé les avantages économiques du GP: des retombées de 89 millions ainsi que des recettes fiscales de 18 millions par année pour Ottawa et Québec. Selon l'économiste François Vaillancourt, les recettes fiscales sont le meilleur baromètre pour évaluer le bien-fondé d'une subvention à un événement comme le Grand Prix. «Le gouvernement reprend ainsi sa subvention en impôts et taxes perçus», dit le professeur d'économie à l'Université de Montréal.

Ça demeure un bon deal. Les gouvernements ont fait leurs calculs fiscaux. On m'a toujours dit qu'ils faisaient de l'argent», dit François Dumontier, le promoteur du Grand Prix du Canada.

Il y a aussi les retombées économiques - surtout celles de 51% des spectateurs venus de l'extérieur du Québec pour voir la course (dont 15% des autres pays d'Amérique et 16% de l'Europe et du reste du monde). Tourisme Montréal calcule que 51% de ces spectateurs venus d'ailleurs génèrent 75 millions des 90 millions de retombées économiques du Grand Prix. «Le Grand Prix est rentable car c'est un événement qui attire beaucoup de touristes de l'extérieur qui n'auraient pas visité Montréal autrement», dit Claude Montmarquette, professeur d'économie à l'Université de Montréal.

18 millions pour le circuit Gilles-Villeneuve

Les économistes émettent toutefois certains bémols sur sa rentabilité. Claude Montmarquette (Université de Montréal) et Philip Merrigan (UQAM) rappellent que c'est la Ville de Montréal, propriétaire du circuit Gilles-Villeneuve, qui paie les rénovations. Depuis 2007, la Ville y a investi 18,3 millions. L'an prochain, la Ville paiera 5 millions pour compléter la modernisation du réseau électrique.

Malgré tout, les deux économistes sont favorables à une aide gouvernementale au Grand Prix. «C'est un no brainer, contrairement à beaucoup d'autres événements touristiques», dit Claude Montmarquette. «C'est une bonne affaire pour certaines catégories d'hôtels et de restos. En général, c'est assez rare que les gens d'affaires acceptent de payer une taxe particulière comme le font les hôtels pour le GP», dit Philip Merrigan, qui doute toutefois que les retombées économiques sont véritablement de 90 millions.

L'industrie touristique, elle, ne jure que par son Grand Prix, le plus grand événement touristique au pays en matière de retombées provenant de l'étranger. «En plus, le Grand Prix est une belle carte de visite en début de saison touristique», dit Pierre Bellerose, vice-président relations publiques, recherche et développement de Tourisme Montréal.

Mais sans moteurs de F1 en 2009, les touristes n'étaient pas au rendez-vous à Montréal au début juin. «Il y a eu une baisse du 25% du taux d'occupation malgré une baisse de 40% du prix des chambres durant la période du Grand Prix», dit Pierre Bellerose.

Quelle valeur pour la visibilité internationale?

La carte cachée du Grand Prix: son apport à la réputation touristique de Montréal à l'échelle internationale. Une contribution dont la valeur est presque impossible à chiffrer. «Trois cents millions de personnes voient Montréal en direct et en différé. Montréal vient en tête plus facilement comme destination touristique», dit Pierre Bellerose.

Selon la firme Influence Communication, le Grand Prix du Canada a été l'événement québécois le plus couvert dans les médias internationaux en 2011, générant 5,7% de toute la couverture, loin devant le tournoi de tennis de la Coupe Rogers (1,7%) au deuxième rang.

Cette année, le GP tombera probablement au deuxième rang derrière la crise étudiante, qui aurait eu droit à environ 7% de la couverture médiatique internationale si elle avait eu lieu l'an dernier. Une crise que suit de près le promoteur François Dumontier. En raison des manifestations étudiantes, le Grand Prix accuse un retard d'un peu moins de 10 000 billets vendus par rapport à l'an dernier. Depuis le retour du Grand Prix à Montréal en 2010, l'organisation de François Dumontier a toujours vendu plus de 300 000 billets.

Le ministre québécois des Finances, Raymond Bachand, n'a pas voulu commenter les négociations en cours avec le patron de la F1, Bernie Ecclestone, sauf pour dire qu'il est «normal» que les installations soient améliorées.

Le promoteur François Dumontier a bon espoir que toutes les parties s'entendent rapidement. «Je dis souvent à M. Ecclestone que Montréal est sa valeur sûre en Amérique du Nord, dit François Dumontier. Depuis 1979, il y a eu 22 Grands Prix aux États-Unis dans 8 villes différentes. La F1 sans GP en Amérique du Nord, ça n'a pas de sens. En plus, Montréal est l'un des bons GP de la saison côté assistances. Dans certains Grands Prix, il n'y a pas grand monde dans les gradins.»


Des poursuites au Texas contre les subventions

À Montréal, les gouvernements versent 15 millions par année pour le Grand Prix. Au Texas, seule autre course de F1 en Amérique du Nord cette saison, les gouvernements ont promis 25 millions par année pendant 10 ans. Sauf que des citoyens menacent de poursuivre l'État du Texas s'il verse un jour cette subvention qu'ils jugent illégale.

Le Texas s'est engagé par lettre à octroyer 25 millions par année au promoteur local du Grand Prix des États-Unis à Austin, qui doit avoir lieu pour la première fois en novembre. Mais trois contribuables ont poursuivi l'été dernier le Texas, qui ne donnera finalement pas d'argent avant la course. La poursuite a été retirée, mais les démêlés judiciaires pourraient toutefois reprendre après le GP américain. «Si la F1 demande de l'argent des contribuables, ses promoteurs peuvent probablement compter sur notre opposition en cour», a indiqué Bill Aleshire, l'avocat des trois contribuables, par courriel à La Presse Affaires.

L'argument des opposants à la subvention au GP d'Austin? L'État du Texas ne peut offrir de subvention à une entreprise privée pour un événement sans qu'il y ait eu «un processus de sélection concurrentiel». «Ce n'est pas ce qui est arrivé pour la F1, qui a décidé de faire son GP à Austin avant qu'on ne parle de subventions», a écrit Me Aleshire, qui fait valoir que la présentation d'un GP au New Jersey (un projet de la F1 pour la saison 2013) empêcherait le Texas de subventionner son GP. «Ironiquement, le New Jersey n'offre pas de subvention. J'aurais aimé que les élus du Texas soient aussi rusés que le gouverneur du New Jersey, Chris Christie», écrit Me Aleshire dans un courriel à La Presse.

Après s'être engagée par lettre, la contrôleuse des fonds publics du Texas, Susan Combs, a décidé de ne pas verser de fonds publics avant le déroulement de l'événement. Les promoteurs pourraient toutefois se faire rembourser certaines dépenses après l'évaluation des retombées économiques du GP dans le cadre d'un programme gouvernemental déjà en place pour les événements touristiques. «Si les organisateurs font une demande, celle-ci sera étudiée après l'événement», a indiqué à La Presse le porte-parole de Susan Combs, R.J. DeSilva.

Pas de GP de France à cause de Hollande?

L'élection de François Hollande inquiète quelques amateurs de F1 en France. C'est que le nouveau président français s'oppose à une subvention gouvernementale pour ramener le Grand Prix de France, contrairement à l'entente négociée par son prédécesseur Nicolas Sarkozy avec la F1 durant la campagne électorale présidentielle. «Je ne pense pas que ce soit à l'État de faire quelque effort financier que ce soit. Il y a suffisamment d'urgences pour ne pas consacrer des dizaines de millions d'euros au Grand Prix», a dit François Hollande durant la campagne présidentielle. Selon l'entente négociée avec le gouvernement de Nicolas Sarkozy, la France retrouverait son GP en 2013 et l'aurait ensuite une année sur deux en alternance avec la Belgique. La France a perdu son GP en 2009.


La F1 bientôt en Bourse?

Après le Grand Prix du Canada, la Formule 1 pourrait bien commencer une autre course, celle-là aux rebondissements assurés: son entrée en Bourse.

L'entreprise Formula One, qui possède les droits de commercialisation de la F1 pour les 98 prochaines années, devait faire son entrée à la Bourse de Singapour plus tard en juin. Son PDG Bernie Ecclestone a toutefois indiqué son intention d'attendre encore quelques mois, «le temps que les marchés boursiers se calment». Malgré ce retard, l'entrée en Bourse de la F1 aura lieu en 2012, assure-t-il.

Déjà, les actionnaires de Formula One s'activent dans les coulisses. Le 22 mai dernier, les firmes américaines Waddell&Reed et BlackRock ainsi que le fonds d'investissement de la Banque centrale de la Norvège ont payé 1,6 milliard$ US au fonds américain CVC pour 21% des parts de Formula One.

Sur la base de cette transaction - qui réduit la participation de CVC de 42% à 21% -, Formula One vaudrait 7,6 milliards$ US. Selon le Financial Times, Formula One a généré des profits de 451 millions sur des revenus de 1,5 milliard en 2011. L'entreprise garde pour elle les revenus de télé et de commandites des Grands Prix, ainsi que les droits payés par les promoteurs locaux et les gouvernements pour présenter les courses (411 millions$ US en 2010 selon Formula Money). Un beau modèle d'affaires, mais les investisseurs doivent néanmoins se méfier selon Simon Chadwick, spécialiste de l'économie sportive et professeur à l'Université de Coventry en Grande-Bretagne. «Un des problèmes, c'est qu'il n'y a pas de succession à Bernie Ecclestone», dit M. Chadwick. Âgé de 81 ans, M. Ecclestone dirige la F1 depuis 1978. Il possède 5,3% de Formula One. En comptant les actions de son ex-femme et de ses enfants (la société Bambino), la famille Ecclestone possède 13,8% de l'entreprise.

Pourquoi la F1 veut-elle s'inscrire en Bourse en Asie plutôt qu'en Europe, son marché traditionnellement le plus important? Pour profiter de l'appétit des investisseurs asiatiques pour les grandes marques mondiales. Et aussi parce que la F1 s'est tournée vers l'Asie au cours des dernières années. Il y a maintenant cinq GP en Asie (six en comptant l'Australie), contre sept GP en Europe.

Le professeur Simon Chadwick ne serait pas surpris de voir la F1 abandonner son projet d'entrer en Bourse. «Ça ne serait pas une première, dit-il. L'équipe de soccer Manchester United voulait aussi entrer en Bourse à Singapour avant de changer d'idée.»
‎''C'est impossible" dit l'orgueil. "Trop risqué" dit l'expérience. "Ça ne marchera pas "dit la raison. " Fais confiance" murmure le coeur.
Avatar de l’utilisateur
StellaRose
niveau3
niveau3
Messages : 1080
Inscription : jeu. févr. 03, 2011 2:01 pm
Localisation : Au Québec

Re: Les grands prix ..

#3 Message par StellaRose »

http://auto.lapresse.ca/course-automobi ... dimpot.php

Ecclestone exige de ne pas payer d'impôt
M. Ecclestone exige que Revenu Canada précise par écrit les dispositions qui l'exempteront de l'impôt fédéral. Voilà le fameux «problème technique» évoqué par des élus à Montréal et à Québec et qui empêche encore d'annoncer officiellement le retour du Grand Prix l'an prochain.

Photo: Reuters


Denis Lessard | La Presse

Publié le 5 octobre 2009 | Mise à jour le 5 octobre 2009 à 10h14

Québec - Le grand patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, veut être certain de ne pas payer un sous d'impôt au Canada, même si Québec, Ottawa et Montréal lui verseront 75 millions en subventions sur une période de cinq ans.


Le fameux «problème technique» qu'évoquent sans vouloir le préciser les élus à Montréal et à Québec, l'embûche qui empêche encore d'officialiser le retour du Grand Prix l'an prochain est bien simple, mais politiquement embarrassante, a-t-on indiqué à La Presse.



Revenu Canada ne veut pas donner par écrit au promoteur britannique les assurances qu'il exige. Le pépin a déclenché un voyant rouge la semaine dernière au cabinet de Christian Paradis, le lieutenant québécois de Stephen Harper. On a frappé à la porte du cabinet de Jean-Pierre Blackburn, responsable de Revenu Canada qui a l'épineux dossier entre les mains - une rencontre avec les fonctionnaires doit avoir lieu aujourd'hui ou demain. La politique devra sauter sur le terrain miné des règles fiscales pour que le Grand Prix ait lieu.



Selon nos informations, M. Ecclestone exige que Revenu Canada précise par écrit les dispositions qui l'exempteront de l'impôt fédéral - un peu moins de 10%. Jusqu'ici, les manifestations sportives ne payaient pas d'impôt sur ces transferts gouvernementaux, mais ces règles n'étaient pas édictées noir sur blanc, comme l'exige le grand manitou de la F1. Il tient surtout à ce que ces principes soient établis pour tenir compte du fait que sa firme n'est pas canadienne - Formula One Management est une société britannique.






La structure de la transaction est importante pour Ecclestone, qui agira à titre de promoteur du Grand Prix. «La structure d'accueil pour recevoir les sommes des trois gouvernements nécessite encore du travail, a résumé une source proche de ces tractations. Ecclestone cherche une façon "optimale" pour lui de recevoir ces subventions au Canada.» «Optimale» signifie qu'il ne veut pas payer de l'impôt ici, confirme-t-on, «il doit payer de l'impôt de toute façon en Grande-Bretagne». La somme de la subvention des trois ordres de gouvernement n'est plus un problème - il s'agit de 75 millions de fonds publics sur cinq ans -, c'est son traitement fiscal, à Revenu Canada, qui reste à définir.



Le temps commence à presser pour l'administration Tremblay, qui tient à ce que la confirmation de la tenue du Grand Prix puisse se faire avant les élections du 1er novembre.



Vendredi dernier, le ministre Bachand a souligné à La Presse qu'il «y a toujours des éléments compliqués entre une entente de principe, qui est faite avec M. Ecclestone, quand les avocats mettent ça sur papier... Il y a des problèmes qui parfois surgissent», a-t-il dit.



La semaine dernière, Bernie Ecclestone avait poussé l'audace jusqu'à menacer Montréal, du Japon où il se trouvait, avec un ultimatum transmis haut et fort, mais sans explication. Le baron de la F1 avait simplement soutenu que «quand je reviendrai du Japon (cette semaine), j'aurai besoin des réponses finales à toutes nos questions. Si je ne les ai pas, il n'y aura pas de Grand Prix à Montréal». M. Bachand, malgré tout, s'est dit vendredi «confiant que la course aurait lieu à Montréal».



M. Ecclestone avait mis fin à l'entente pour le Grand Prix de Montréal à l'automne 2008, préférant miser sur des épreuves dans d'autres partie du globe, en Turquie notamment, des courses qui se sont révélées des fiascos. Il tente de réparer les pots cassés avec le Canada depuis le printemps dernier: un Grand Prix à Montréal est tout à coup réapparu au calendrier de 2010, pour le 13 juin.



Les gouvernements du Québec et du Canada ainsi que la Ville de Montréal ont repris les discussions depuis. Une des premières étapes franchies par les gouvernements aura été de faire une revue majeure des études sur les retombées de cette manifestation annuelle pour le Québec et la métropole ; l'augmentation des recettes anticipées justifiera la décision des élus de plonger la main dans les fonds publics pour accommoder M. Ecclestone.



Il s'agit d'un gain évident pour les trois ordres de gouvernement. Il faut signaler qu'ils ont obtenu qu'Ecclestone, ou le promoteur qu'il mettra sur pied, assume le risque financier lié à la tenue du Grand Prix. Si les recettes ne sont pas au rendez-vous, le Britannique aura à essuyer l'ardoise.



Selon nos sources, l'entente avec Bernie Ecclestone prévoit des subventions totales de 75 millions sur cinq ans. À eux trois, Québec, Ottawa et Montréal investiront chaque année un peu plus de 10 millions - Tourisme Montréal fournira la différence pour atteindre les 15 millions. La contribution de Montréal sera faite, en partie, en services - les coûts de sécurité, de gestion de la circulation sur les voies d'accès au circuit Gilles Villeneuve, par exemple.



Ainsi, on atténue l'impression que le Grand Prix coûte cher au trésor public - mais, en fait, Tourisme Montréal fonctionne aussi avec des fonds publics alloués par les trois ordres de gouvernement.



Il y aura un mécanisme de redevances sur les places vendues, de sorte que les gouvernements n'auront pas à payer des sommes aussi importantes que les subventions annoncées.
‎''C'est impossible" dit l'orgueil. "Trop risqué" dit l'expérience. "Ça ne marchera pas "dit la raison. " Fais confiance" murmure le coeur.
Avatar de l’utilisateur
InspecteurSpecteur
niveau5
niveau5
Messages : 5621
Inscription : mar. mars 02, 2010 9:59 am
Localisation : 17h 45m 37.224s,-28° 56'10.23'

Re: Les grands prix ..

#4 Message par InspecteurSpecteur »

Ce sont les mêmes personnes qui sont contre le Grand prix de F1 qui ont empêché Guy Laliberté de construire un site permanent du Cirque du Soleil dans le quartier St-Henri.
_____________________________________

Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.

George Clémenceau
Avatar de l’utilisateur
Doolores
niveau4
niveau4
Messages : 3516
Inscription : sam. sept. 15, 2007 5:58 pm
Localisation : Province de Québec
Contact :

Re: Les grands prix ..

#5 Message par Doolores »

InspecteurSpecteur a écrit :Ce sont les mêmes personnes qui sont contre le Grand prix de F1 qui ont empêché Guy Laliberté de construire un site permanent du Cirque du Soleil dans le quartier St-Henri.
Ah oui?

t'as la liste de noms?
Là forcez vs un peu j'ai hâte:
Je concentre mes pensées positives
afin que Doolores gagne le gros lot à la loto
Mark
Élite
Élite
Messages : 10299
Inscription : ven. mai 15, 2009 12:07 pm
Localisation : Labeaumeville

Re: Les grands prix ..

#6 Message par Mark »

Trop à lire...

Je déteste Ecclestone, c'est une putain à l'argent.

Pour le reste, avoir un Grand-Prix à Montréal devrait être une fierté.
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle."
Thomas Jefferson
Avatar de l’utilisateur
Doolores
niveau4
niveau4
Messages : 3516
Inscription : sam. sept. 15, 2007 5:58 pm
Localisation : Province de Québec
Contact :

Re: Les grands prix ..

#7 Message par Doolores »

Mark a écrit :Trop à lire...
.
résumé:

Bernie Ecclestone, veut être certain de ne pas payer un sous d'impôt au Canada, même si Québec, Ottawa et Montréal lui verseront 75 millions en subventions sur une période de cinq ans.


Le fameux «problème technique» qu'évoquent sans vouloir le préciser les élus à Montréal et à Québec, l'embûche qui empêche encore d'officialiser le retour du Grand Prix l'an prochain est bien simple, mais politiquement embarrassante, a-t-on indiqué à La Presse.
Là forcez vs un peu j'ai hâte:
Je concentre mes pensées positives
afin que Doolores gagne le gros lot à la loto
Avatar de l’utilisateur
InspecteurSpecteur
niveau5
niveau5
Messages : 5621
Inscription : mar. mars 02, 2010 9:59 am
Localisation : 17h 45m 37.224s,-28° 56'10.23'

Re: Les grands prix ..

#8 Message par InspecteurSpecteur »

Doolores a écrit :
InspecteurSpecteur a écrit :Ce sont les mêmes personnes qui sont contre le Grand prix de F1 qui ont empêché Guy Laliberté de construire un site permanent du Cirque du Soleil dans le quartier St-Henri.
Ah oui?

t'as la liste de noms?

6 500 emplois perdus au nom de l'activisme citoyen.

Tu trouveras les noms qu'il te faut dans le très communiste site ci-après qui se vantait de son action.
http://www.lapointelibertaire.org/node/79
_____________________________________

Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.

George Clémenceau
Avatar de l’utilisateur
Doolores
niveau4
niveau4
Messages : 3516
Inscription : sam. sept. 15, 2007 5:58 pm
Localisation : Province de Québec
Contact :

Re: Les grands prix ..

#9 Message par Doolores »

Ok, j'ai lu en diagonal.
ça dit que les gens ne voulaient pas d'un casino dans leur coin.

et je les approuve.

les casinos à mon avis, c'est d'la marde.

"De manière très stratégique, Loto-Québec s’était donné une béquille dorée en associant son projet au Cirque du Soleil. Son objectif : faire dévier la préoccupation autour des impacts sociaux vers les aspects spectaculaires d’un Centre de divertissement récéotouristique. ........................

En associant le projet au Cirque du soleil, qui rappelons-le ne déboursait pas un sous, Loto-Québec se donnait une carte supplémentaire pour pouvoir détourner l’attention portée sur son canard boiteux, le casino."


Etant donné que le projet était controversé, le Cirque s'est retiré parce que justement ils ne voulaient pas d,une situation comme ça.

Tu as le don de faire dire aux mots ce que tu veux hein.
Là forcez vs un peu j'ai hâte:
Je concentre mes pensées positives
afin que Doolores gagne le gros lot à la loto
Mark
Élite
Élite
Messages : 10299
Inscription : ven. mai 15, 2009 12:07 pm
Localisation : Labeaumeville

Re: Les grands prix ..

#10 Message par Mark »

Il faut faire des choix de société: le casino, c'est de la marde mais ça rapporte et crée des emplois payants. Idem avec les sables bitumineux: on peut chialer, mais l'Alberta est en bonne santé, et le Québec qui refuse tout ou à peu près va mal...

On ne doit pas tout accepter, mais dire non à tout est suicidaire.

Prenons un exemple concret: le pétrole ou le gaz. Pour savoir exactement ce qu'on consomme, produit, exploite, mieux vaut le faire soi-même que de l'importer de pays du bout du monde où les règles en matière de pollution sont aussi inexistantes que la corruption est omniprésente. La pollution, c'est un phénomène mondial: le "pas-dans-ma-cour" n'existe pas.

En résumé: je préfère contrôler la pollution de notre consommation que de consommer "ni vu ni connu".
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle."
Thomas Jefferson
Avatar de l’utilisateur
InspecteurSpecteur
niveau5
niveau5
Messages : 5621
Inscription : mar. mars 02, 2010 9:59 am
Localisation : 17h 45m 37.224s,-28° 56'10.23'

Re: Les grands prix ..

#11 Message par InspecteurSpecteur »

Doolores a écrit : Tu as le don de faire dire aux mots ce que tu veux hein.
Pour écrire cette dernière phrase, c'est que tu ne connais pas bien le dossier...

Le projet était celui du Cirque du Soleil en collaboration avec Loto-Québec. Un projet de 1.5$ Milliards avorté par 150 personnes..au nom de la démocratie.

Le projet était parrainé par Guy Laliberté, personnellement. Il visait à établir de façon permanente un Cirque dans le Coeur de Montréal pour le revitaliser et créer de l'emploi là où il en manque le plus.

«MARQUER NOS PROJETS URBAINS À L'ENCONTRE D'UNE VISION CAPITALISTE» c'est la signature de ce groupement anti-capitaliste, qui s'affiche fièrement communiste qui proposait à la place: Un concept d’Écovillage urbain...payé par l'État.

6 550 emplois nouveaux perdus. Et toi tu approuves sans savoir de quoi tu parles.
_____________________________________

Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.

George Clémenceau
Mark
Élite
Élite
Messages : 10299
Inscription : ven. mai 15, 2009 12:07 pm
Localisation : Labeaumeville

Re: Les grands prix ..

#12 Message par Mark »

InspecteurSpecteur a écrit : 6 550 emplois nouveaux perdus. Et toi tu approuves sans savoir de quoi tu parles.
Bah, avec l'arbre à 20 piastres d'Harry, aucun problème...

;)
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle."
Thomas Jefferson
Avatar de l’utilisateur
Doolores
niveau4
niveau4
Messages : 3516
Inscription : sam. sept. 15, 2007 5:58 pm
Localisation : Province de Québec
Contact :

Re: Les grands prix ..

#13 Message par Doolores »

Et toi tu approuves sans savoir de quoi tu parles
Non non non...je n'approuve pas que le Cirque ait changé d'idée.

Et tu as raison, je ne suis pas au courant de ce dossier.

J'ai lu en diagonal le lien que tu m'as donné.

Il m'a semblé y lire que le gouv. avait fait en sorte d'allier le Cirque
a son histoire de casino pour faire passer la pillule...

je déteste les casinos...

mais le Cirque, je trouve ça bien dommage que ça n'ait pas été fait.

Ça aurait été un méga plus pour la ville.
Là forcez vs un peu j'ai hâte:
Je concentre mes pensées positives
afin que Doolores gagne le gros lot à la loto
Avatar de l’utilisateur
InspecteurSpecteur
niveau5
niveau5
Messages : 5621
Inscription : mar. mars 02, 2010 9:59 am
Localisation : 17h 45m 37.224s,-28° 56'10.23'

Re: Les grands prix ..

#14 Message par InspecteurSpecteur »

Je n'aime pas les Casino également. Le projet était celui de transférer le Casino de l'Ile Notre Dame vers le Centre-Ville.

Le Cirque du Soleil y aurait produit en permanance des spectacles et aurait investi pour la création d'une salle selon ses besoins.

Ce sont quelques personnes qui ont fait tomber le projet, qui était porteur, en ce qui regarde du moins, le Cirque du Soleil.

Ce serait dommage qu'un petit groupe d'anti-capitaliste, nuisent à l'image de Montréal de telle façon que les Dollars de la F1...s'en aille à Toronto ou à Vancouver.

La F1 qu'on aime ou pas la course, ramène à Montréal 50$ millions directement en argent venu de l'étranger ... en 3 jours seulement. Cette retombée d'argent représente jusqu'à 40% des ventes annuelles de certains commerçants et restaurateurs qui accueillent ces étrangers.

Ce sont principalement les mêmes groupes de gogauche, d'anarchistes et d'anti-capitalistes qui critiquent la venue de la F1 à Montréal qui critiquaient le projet de Guy Laliberté.


Ce dernier a investi son argent dans la création d'un site permanent aux États-Unis...créant des emplois ailleurs que dans son pays d'origine.
_____________________________________

Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.

George Clémenceau
Léo
niveau4
niveau4
Messages : 3669
Inscription : dim. avr. 03, 2011 12:57 am

Re: Les grands prix ..

#15 Message par Léo »

Compare un casino avec les sables bitumineux, c'est comme comparer une compagnie pharmaceutique qui vends à l'étrangers des médicaments et un revendeur de drogues (casino) qui gèle comme une bean le voisinage.

Et je ne parle pas de cannabis. ;)

Dans un casino c'est surtout des Québécois qui joue là, mais bon c'est beaucoup mieux que de les voir partir à Las Desgaz.
Dernière modification par Léo le lun. juin 04, 2012 9:01 pm, modifié 1 fois.
Répondre