PAPILLONS

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#1 Message par saintluc »

Si vous voulez copier en partie ou en totalité ce sujet PAPILLONS ayez l'obligeance de m'en informer, merci. J'ai passé du temps à le créer. Numérotation Yvert

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=QsTcFids1EA[/youtube]


A: Abromiade lustrée /Abromias zeta Tr. ( = Apamea zeta) page 5 - Acerbia alpina page 3 - Allancastria caucasica page 10 - Alexanor ou Grand Sélésier (Papilio alexanor) page 6 - Ambré (Colias hecla) page 4 - Apollon page 1 - Apollon (Semi) (Parnassius mnemosyne Linnaeus page 5 - Argus bleu ou Azuré commun (Polyommatus icarus) page 2 & page 5 - argus brun ou Collier-de-corail (Aricia medon) page 3 - Aurore (Anthocharis cardamines) page 3 - Arichanna melanaria page 2 - Atrophaneura alcinous page 10 - Aurore de Provence (Anthocharis euphenoides) page 3 - Azuré de la badasse (glaucopsyche paphos) page 3 - Azuré de la jarosse (Polyommatus amandus) page 3 - Azuré des nerpruns (Celastrina argiolus) page 4 - Azuré de la sanguisorbe ou Argus strié ou Télégone (Phengaris teleius ou Glaucopsyche teleius ou Maculinea teleius) page 11 - Azuré du serpolet (Phengaris alrion ou Maculinea arion ou Glaucopsyche arion) page 3 - Azuré des soldanelles ou Argus gris-bleu (Agriades glandon) page 3 -

B: Belargus ou Adonis bleu ou Azuré bleu céleste ou Argus bleu céleste ( Polyommatus bellargus) page 11 - Bombyx du chêne (ou Minime à bandes jaunes) page 7 - bombyx disparate ou spongieuse (Lymantria dispar) page 9 - bombyx versicolore (Endromis versicolora page 9 - brahméide d’Hartig (acanthobrahmaea europaea) page 6 -

C: Candide(Colias phicomone) page 1 - Cidarie de la Myrtille (Chloroclysta citrata) page 5 - Citrin (Colias erate) page 8 - Citron (Gonepteryx rhamni) page 2 - citron de Provence (Gonepteryx cleopatra) page 6 - Corallin (Colias balcanica) page 11 - Cuivré de la bistorte (Lycaena helle) page 1 - Cuivré commun ou Bronzé (Lycaena phlaeas) page 4 - Cuivré écarlate ou Argus satiné changeant (Palaeochrysophanus hippothoe) page 8 - Cuivré du genêt (Thersamonia thersamon ou Lycaena thersamon ) page 8 - cuivré des marais ou grand cuivré (Lycaena dispar) page 2 - Cuivré de la verge-d'or ou Cuivré satiné (Heodes virgaureae) page 3 -

D: Damier du frêne (Euphydryas maturna) page 7 - Damier de la succise ou Damier des marais (Euphydryas aurinia) page 3 - Demi-deuil ou Échiquier (Melanargia galathea) page 2 - Diane (Zerynthia polyxena) page 7 -

E: Ecaille brune, la Matrone (Pericallia matronula L.) page 8 - Écaille chinée ou Callimorphe (Euplagia quadripunctaria) page 6 - Ecaille fermière (Epicallia villica) page 2 - Ecaille des marais (Rhyparioides metelkana) page 9 - Ecaille martre ou écaille hérissonne (Arctia caja) page 5 - Ecaille du Myosotis ( Utetheisa pulchella ) page 10 - Écaille pourprée (Rhyparia purpurata) page 2 - Écaille rouge page 7 - Échancré (Libythea celtis) page 8 - Échiquier d'Italie (Melanargia arge) page 5 - Eubolie de l'Actée (Baptria tibiale) page 3 -Eumichtis albostigmata hemileuca page 6 -


F: Fadet des laîches ou Oedipe (Coenonympha oedippus) page 11 - Fiancée (Catocala sponsa) page 9 - Flambé (Iphiclides podalirius) page 1 -

G: gazé ou piéride de l'aubépine (Aporia crataegi) page 8 - Grand collier argenté ou Nacré sagitté (Clossiana euphrosyne) page 6 - Grand Mars changeant (Apatura iris) page 1 - Grand Paon de nuit, (Saturnia pyri) page 8 - Grande tortue ou le Grand-Renard ou le Doré ou la Vanesse de l'orme(Nymphalis polychloros L.) page 7 - Grand sylvain ou Nymphale du peuplier (Limenitis populi) page 1 -

H: Hépiale du houblon (Hepiatus humuli ) page 5 - Hespérie du brome page 4 - hespérie de la mauve (Pyrgus malvae) page 7 -

I: Isabelle (Graellsia isabellae page 2 -

J

K

L: Lichénée bleue (Catocala fraxini) page 7 - Lysandra hylas page 7 -

M: machaon ou grand porte-queue (Papilio machaon) page 2 - Mariée Catocala nupta L. page 7 - Mélitée du plantain ou Déesse à ceinturons ou Damier du plantain (Melitaea cinxia) page 4 - Menophra maderae page 6 - miroir (heteropterus morpheus) page 6 - Moiré de Carniole ou Moiré de Lorkovic (Erebia calcaria) page 9 - Moiré cuivré (Erebia tyndarus) page 9 - Moiré piémontais (Erebia aethiopella)page 6 - monarque Petit (Danaus chrysippus) page 4 - Mormania du chêne, Fiancée (Mormonia Sponsa) page 8 - Morio(Nymphalis antiopa) page 2 - Moyen nacré (Fabriciana adippe) page 8 - Myrtil (Maniola jurtina) page 7 -

N: Nacré (Grand) (Speyeria aglaja syn : Argynnis aglaja) page 4 - Nacré des Balkans (Boloria graeca) page 6 - Nacré lapon (Clossiana chariclea ou Boloria chariclea) page 4 - Nacré des Magyars ou Nacré de Pallas (Argyronome laodice) page 8 - Nacré de l’orcette ou Boloria de Freya (Clossiana freija) page 6 - noctua teixeirai page 6 - Noctuidés (Noctuidae)page 2 - Nonne ou Lymantria monacha page 7 - Nymphale de l'arbousier page 4 -

O: Ocellé des Açores page 1 - Ocellé de Gross ou Ocellé macédonien (Pseudochazara cingovskii) page 11 - Orgueilleuse (Celsia Staurophora) page 9 -

P: paon (petit) de nuit page 1 - Paon du jour page 1 - Périzome du Rhinanthe (Geometridae Larentiinae) page 5 - Petit Mars changeant (Apatura ilia) page 7 - phlogophora (La méticuleuse ou craintive) paga 1 - piéride du chou page 1 - piéride du raifort ou Aurore d'Esper (Zegris eupheme) page 10 - Porte-Queue de Corse (Papilio hospiton) page 5 -

Q

R

S: Solitaire (Colias palaeno) pâge 2 - Souci (Colias crocea) page 1 - Soufré (Colias hyale) page 4 -Sphinx du caille-lait (Macroglossum stellatarum) page 4 - sphinx du chêne (Marumba quercus) page 9 - Sphinx de l'épilobe ou Sphinx de l'œnothère (Proserpinus proserpina) page 8 - Sphinx de l'euphorbe. (Celerio euphorbiae) page 8 - SPHINX de la GARANCE (Hyles gallii) page 2 - SPHINX DEMI-PAON ou SPHINX OCELLÉ (Smerinthus ocellata) page 8 - Sphinx du laurier-rose (Daphnis nerii) page 3 - Sphinx tête de mort (Acherontia atropos) page 3 - sphinx de la vigne (Deilephila elpenor) page 4 -

T: Tabac d'Espagne (Argynnis paphia) page 5 - Thaïs balkanique ou thaïs de Cérisy (Allancastria cerisyi) page 7 - Thécla du chêne (Favonius quercus ou Neozephyrus quercus) page 4 - Tircis (Pararge aegeria) page 3 -

U

V: Vanesse du chardon ou vanesse des chardons (Cynthia cardui ou Vanessa cardui), page 4 - vanesse de l'ortie page 1 - (la) Verdoyante (Noctuidae Hadeninae, Calamia tridens Hfn). page 5 - Virgule, Le Comma (Hesperia comma L.) page 5 - Vulcain page 1 -

W

X: xanthorhoe rupicola page 6 - xenochlorodes nubigena page 6 -

Y

Z: Zérène du groseillier ou la Phalène mouchetée (Abraxas grossulariata) page 7 - Zygaena rubicundus page 5 - Zygène de l'esparcette (Agrumenia carniolica) page 2 - Zygène de la Vésubie, Zygène des Cirses, (Zygaena brizae vesubiana) page 6 -
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Re: PAPILLONS

#2 Message par saintluc »

La piéride du chou (Pieris brassicae) est un insecte lépidoptère de la famille des piéridés de la sous-famille des Pierinae et du genre Pieris. C'est un migrateur au vol puissant et rapide.
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La piéride du chou était présente dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique
La piéride du chou est un papillon blanc marqué de noir au bord de l'apex des ailes antérieures, au dimorphisme sexuel marqué : un point chez le mâle, deux chez la femelle.
La longueur de l'aile antérieure de la Piéride du chou varie de 28 à 33 mm. Sa taille importante permet de la distinguer des autres Pieris. Elle est de couleur assez blanche et possède une grande tâche apicale noire de forme concave. Chez le mâle, seul l'apex des ailes antérieures est marqué de noir tandis que la femelle porte en plus deux points et une strie de couleur noire.
La piéride du chou vole d'avril à octobre en deux à quatre générations.
Elle hiverne sous l'état de chrysalide.
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N°355 - N°197 - N°1436
Les plantes hôtes de la chenille sont des Brassicacées surtout le chou cultivé.
Les chenilles sont souvent parasitées par des Apanteles glomeruluset des microgaster granulatus. Leurs œufs sont pondus dans la chenille que leurs larves mangent en se développant puis quittent à sa mort pour se nymphoser en cocons autour de sa dépouille.
La piéride du chou est présente naturellement en Europe, au Maghreb, jusqu'en Asie et a été naturalisée au Chili. Elle est présente dans tous les départements de France métropolitaine.
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N°585
Un moment introduite en Australie, elle a été éliminée par le parasite Cotesia glomeratus. Le papillon apprécie les jardins et les prairies jusque 2 000 mètres d'altitude. Elle peut parfois effectuer des migrations en nombre.
La piéride du chou est un migrateur au vol puissant et rapide. Des migrations en très grand nombre ont été rapportées en Angleterre en 1508, 1911 et 2009.
La piéride du chou fréquente tous les types de milieux fleuris et même tous les genres de milieux lors de ses migrations.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=FtTSYtDf_TI[/youtube]
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Re: PAPILLONS

#3 Message par saintluc »

phlogophora - La méticuleuse ou craintive est un papillon nocturne de la famille des Noctuidae.
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Répartition : Europe.
L'adulte, une jolie noctuelle de 40 à 47 mm d'envergure, possède des ailes antérieures de couleur bois de rose. Au milieu de l'aile se trouve un grand triangle olivâtre, dont la base est localisée sur la partie médiane de la côte supérieure et dont le sommet atteint la côte inférieure. La bordure des ailes est olivâtre. Les ailes postérieures sont d'un brun clair rosé. Le thorax porte des coussins de poils hérissés. Les chenilles se parent de couleurs très variables. On distingue une forme verte et une forme brun-rouge. La tête est de couleur claire. Chaque segment porte dorsalement des chevrons dirigés vers l'avant et deux bandes latérales de couleur claire. En Suisse romande, le papillon est présent du mois de mai au mois de novembre. En outre, deux autres espèces migratrices sont régulièrement observées dans nos vignobles: il s'agit de Noctua fimbriata Schreber et Noctua pronuba L. La première vole du mois de juin au mois de septembre et la 2e du mois de mai jusqu'à fin novembre.
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N°357
Qu'il s'agisse d'espèces uni-, bivoltines et migratrices, le niveau de population le plus élevé est atteint dans les mois d'août et de septembre. Les chenilles hivernantes sont issues d'oeufs pondus durant cette période sur des plantes adventices. Elles passent l'hiver à différents stades dans les fissures du sol, les débris végétaux et sous les pierres. Les seuils de développement de ces espèces sont très bas. A partir de 3 à 6 °C, les larves reprennent leur activité en consommant des graminées et d'autres plantes herbacées, spécialement les dents-de-lion et les mourons. A fin mars-début avril, les chenilles, de moeurs nocturnes, montent sur les ceps pour se nourrir des bourgeons en phase de gonflement (stade B). Importance économique des espèces Actuellement, Noctua comes et Phlogophora meticulosa sont les espèces les plus nuisibles dans les vignobles de la Suisse romande et du Tessin. Une modification des conditions climatiques ou des méthodes culturales (désherbage, paillage) pourrait influencer le niveau de population des diverses espèces et donc leur importance économique.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MkgN3Qh5YHo[/youtube]
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Re: PAPILLONS

#4 Message par saintluc »

Le Souci (Colias croceus ou Colias crocea) est un insecte lépidoptère de la famille des Pieridae, de la sous-famille des Coliadinae et du genre Colias.
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Colias crocea a été nommé par Geoffroy en 1785.
synonymes :Colias croceus (Antoine-François Fourcroy, 1785)
e Souci était présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique.
l partage avec le Vermeil Colias libanotica, le Safrané Colias myrmidone, l'Orangé Colias chrysotheme et le Corallin Colias balcanica le dessus des ailes jaune-orangé, mais leurs aires de répartition sont plus restreintes
ImageImageImage
Michel N°2209A - Michel N°1007 - N°1329
Posé ailes repliées il n'est souvent pas possible de le distinguer du Fluoré Colias alfacariensis ou du Soufré Colias hyale.
Les Soucis ont un vol est très rapide et ils se posent toujours ailes fermées.
Leur envergure varie 35 à 50 mm avec un verso jaune orangé bordé de noir marqué d'une une noire sur l'aile antérieure.
Le revers est jaune d'or avec des taches noires sur l'aile antérieure.


Colias crocea forme helice femelle
Dans la forme helice Hübner , chez femelle, le fond des ailes est blanc crémeux et non jaune orangé. On estime de 5 à 10 pour cent sa présence dans toutes les populations.
ImageImageImage
N°360 - N°68 - N°358
Les œufs jaune clair qui deviennent roses éclosent vite et donnent des chenilles vertes à polis blanchâtres ornées d'une bande blanche à points orange et noirs sur le côté. L'été elles se chrysalident en un mois.
La chrysalide est elle aussi vert vif avec une raie jaune.
Le Souci hiverne sous forme de chenille.
Il vole d'avril à octobre en plusieurs générations.
Les plantes hôtes de sa chenille sont des légumineuses, dont la luzerne et le trèfle.
C'est un autochtone des régions tempérées du pourtour méditerranéen et un migrateur qui arrive au printemps dans le nord de l'Europe.
Le Souci est présent en Afrique du Nord, au Moyen-Orient jusqu'en Iran, dans toute l'Europe sauf le nord de la Scandinavie.
Il est présent dans tous les départements de France métropolitaine.
Le Souci affectionne les friches fleuries, jusqu'à 2 200 m environ.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7vu6xt4T5Xg[/youtube]
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Re: PAPILLONS

#5 Message par saintluc »

Ocellé des Açores ou Agreste des Açores (Hipparchia azorina) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae à la sous-famille des Satyrinae et au genre Hipparchia.
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Il a été nommé Hipparchia azorina par Ferdinand Heinrich Hermann Strecker en 1899.
Synonymes : Satyrus azorinus Strecker, 1899; Hipparchia azorina ; [Otakar Kudrna].
L'Agreste des Açores est de couleur marron clair terne, avec une bande submarginale plus claire, deux discrets ocelles aux antérieures dont l'un à l'apex, le tout bordé d'une frange entrecoupée. Le mâle présente une tache androconiale bien visible.
Le revers des antérieures est semblable, les postérieures sont marron foncé coupées d'une ligne blanche sinueuse.
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N°361
L'Agreste des Açores vole en une génération entre juin et octobre.
Sa plante hôte est Festuca jubata.
L'Agreste des Açores est présent uniquement aux Açores.
Il réside dans les pentes herbues.
Son statut serait soit vulnérable (VU) soit en danger (EN)
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Re: PAPILLONS

#6 Message par saintluc »

Le Paon du jour (Inachis io est un insecte lépidoptère de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Nymphalinae, du genre Nymphalis et du sous-genre Inachis. Mais les recherches de biologie moléculaire placent le Paon du jour dans le sous-genre Aglais
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nachis io (Linnaeus, 1758)
Synonyme Nymphalis io et Vanessa io
C'était le seul représentant du sous-genre Inachis mais il est maintenant placé dans le sous-genre Aglais.
Contrairement à bon nombre de lépidoptères, il ne présente pas de variations géographiques, ou saisonnières, d'où une remarquable stabilité morphologique sur l'ensemble de son aire.
Le Paon du jour adulte (imago) est de taille moyenne (entre 5 et 6 centimètres du bout d'une aile à l'autre). Il est aisément identifiable par ses ocelles (œil) vives sur un fond vermeil qui rappellent celles des plumes de paon (d'où son nom vernaculaire). Le revers brun de ses ailes lui permet de se glisser au sein des feuilles mortes sans qu'il soit visible. Les ocelles sont exposées lorsque le papillon est troublé par un prédateur tel qu'un oiseau. Cette démonstration brutale de l'éclat de ses ailes accompagnée par l'effleurement des ailes ouvertes (qui créé un bruit de sifflement), effraie et repousse l'importun. En effet, les ailes ouvertes évoquent mimétiquement un regard de chat, ce qui peut surprendre ou décourager le prédateur, assez longtemps pour que le Paon du jour puisse prendre la fuite.
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Michel N°3055
ImageImageImage
N°1078 - N°994 - N°595
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N°2107 - N°568 - Michel N°2501A
Après l'accouplement, le paon du jour pond ses œufs par séries, jusqu'à 500 individus à la fois amassés au revers des feuilles de la plante nourricière (majoritairement des Orties dioïques). Les œufs sont de couleur pâle, allant du jaune au vert.
Les chenilles sont très variables suivant leur différents stades. Tout juste nées, elles n'excèdent pas 3 mm. Leur grosse tête noire et luisante est disproportionnée par rapport à leur petit corps blanc-verdâtre. Petit à petit, les proportions s'équilibrent et leur coloration vire au vert/brun. Enfin, elles acquièrent leur morphe définitive à savoir une robe noire-brillante ornée de rangées de soies épineuses agrémentées de séries de points blancs sur chaque segment. À ce stade, elles atteignent à peine le centimètre mais au bout de 4 semaines d'une voracité effrénée, elles pourront dépasser les 4cm de long. Malgré leur aspect de "barbelé", elles sont d'une totale innocuité (non urticantes et non vulnérantes). À terme, la chenille, jusqu'alors grégaire et vorace, cesse de s'alimenter et part en errance à la recherche d'un endroit pour se nymphoser.
Les chenilles se rencontrent de mai à septembre en colonies groupées sur des massifs d'orties desquelles elles se nourrissent.
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N°71 - N°433 - N°2505
Le Paon du jour est bivoltin, univoltin ou trivoltin. En majorité leur période de vol s'étale de juin à août. Puis il entre en diapause entre fin juillet et début octobre. Ces dates sont totalement tributaires des conditions atmosphérique. Inachis io a la particularité d'hiverner à l'état adulte. Cette période terminée, il vole dès février/mars dans les zones où le climat lui permet 2 ou 3 générations (hormis en montagne où il n'en a qu'une). Suivra, dans ces zones, une première génération printanière, laquelle en donnera une seconde, à la fois estivale et hivernante, observable d'août à mai.
Sur le continent, la larve de Paon du jour affectionne tout particulièrement l'Ortie dioïque et le houblon alors que dans les îles méditerranéennes comme Samos, elle se reporte sur la Pariétaire officinale, l'Ortie étant absente. Les adultes, quant à eux, butinent une grande variété de nectars issus des chatons de Saules, du Buddleia de David, de pissenlits, de marjolaines, du sureau yèble, de l'Eupatoire chanvrine, de violette et de trèfles ; ils utilisent également la sève de certains arbres et du fruit putréfié.
ImageImageImage
N°1279 - N°546 - N°599
D'autres Papillons ont également pour plante hôte de leurs larves, l'Ortie dioïque ; ce sont le Vulcain (Vanessa atalanta), la Vanesse du chardon (Cynthia cardui), le Robert-le-Diable (Polygonia c-album), la Carte géographique (Araschnia levana).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=i5lcW7UiwK8[/youtube]
Des Hyménoptères (Ichneumonidés,) et des Diptères (Tachinaires ou Sarcophages) peuvent parasiter les chenilles juste avant leur nymphose afin d'héberger et de nourrir leurs larves respectives.
Le Paon du jour est répandu et commun dans l'essentiel de l'Europe, du Sud du 64° parallèle jusqu'à la moitié nord de la péninsule Ibérique, de 0 à 2500 m d'altitude.
Plus précisément, il est présent en Europe occidentale de l'Écosse jusqu'à la Sierra Nevada, en Europe de l’Est, du centre de la Finlande jusqu'à la Turquie d'Europe et au Nord de la Grèce et dans les iles méditerranéennes (généralement au-dessus de 400 m).
Le Paon du jour Inachis io pratique des migrations locales les années chaudes. Les mentions aux nord de l'Écosse semble être liées à des migrations. Le Paon du jour a été signalé une seule fois dans le Nord-ouest de l'Afrique, à Alger en 19615. Il a donc une tendance dispersive habituelle à l'intérieur de son aire de répartition et se transforme certaines années en migrateur ce qui le place dans les migrateurs occasionnels.
Il est présent dans tous les départements de France métropolitaine mais en nombre très décroissant dans beaucoup de secteurs.
Le Paon du jour apprécie les parties découvertes ensoleillées des bois, berges boisées, prairies humides, jachères, terrains vagues, vallons abrités buissonneux, jusqu'à 2500 m d'altitude. Les adultes hivernent dans des lieux sombres et frais, tels que des arbres creux, des végétations denses, tas de buches, crevasses de rochers, granges...
Ce taxon est protégé en Suisse (Cantons de Vaud et de Schaffhouse)
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Re: PAPILLONS

#7 Message par saintluc »

le petit paon de nuit (Saturnia pavonia) est un lépidoptère hétérocère appartenant à la famille des Saturniidae (anciennement Attaciidae).
Répartition : de l’ouest de l’Europe; toute la France jusqu'à la région du fleuve Amour.
Envergure du mâle : 4,8 à 8 cm
Période de vol : de mars à septembre.
Habitat : friches.
Plantes-hôtes : de nombreuses espèces dont Prunus spinosa, Erica, Carpinus, Hippophae, Rubus, Crataegus, etc. La chenille est visible de mai à juillet.
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Une génération par an. Une femelle pont en moyenne 220 œufs répartis en plusieurs grappes. La ponte forme un manchon entourant une tige ou branchette (en mai, en Europe septentrionale). Les chenilles s'observent de mai à août. Leur coloration les dissimule de façon efficace, particulièrement lorsqu'elles sont sur les bruyères. La nymphose s'effectue au début de l'automne, dans un grand cocon piriforme tissé dans le feuillage de la plante-hôte.
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N°79 - N°741 - N°866
L'émergence de l' imago a lieu au printemps suivant. La femelle diffère par sa taille très sensiblement supérieure, sa coloration gris brun sans aucune trace de jaune, l'absence de teinte rouge au bord externe des postérieures et les antennes très faiblement pectinées.
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N°516
Il est à noter que des hybrides ont été obtenus dans cette famille entre espèces parfois éloignées .Dernièrement en novembre 2010 un hybride mâle a vu le jour dans les élevages de Robert Vuattoux entre Saturnia (Eudia) pavonia mâle France X Saturnia (Eriogyna) pyretorum Hong Kong .D autres expériences d hybridations de cette espèce sont en cours .
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bFoY85tVokc[/youtube]
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Re: PAPILLONS

#8 Message par saintluc »

La petite tortue ou vanesse de l'ortie (Aglais urticae Linnaeus, 1758 ; Nymphalis urticae) est un papillon diurne de la famille des nymphalidés, de la sous-famille des nymphalinés et du genre Nymphalis.
Le nom Aglais est un hommage à Aglaia, c'est-à-dire Aglaé. Il s'agissait de l'une des trois Charites (appelées les trois Grâces chez les Romains), celle de la beauté éblouissante, de la splendeur. Le terme urtica fait référence à la principale plante hôte de la chenille de ce papillon, Urtica dioica, la grande ortie.
Image
l appartient, comme tous les Nymphalidae au sous-ordre des ditrysia qui regroupe des papillons dont les femelles possèdent un organe sexuel d'accouplement différente de celui qui est utilisée pour la ponte. Il est phylogénétiquement proche d'espèces telles que le Robert-le-Diable, le paon du jour, le morio, ou encore de la grande tortue qui lui ressemble mais est plus grande d'un centimètre.
l n'existe pas de dimorphisme sexuel chez ce papillon ; mâles et femelles ont une taille équivalente (de 40 à 55 mm d'envergure).
Le dessus des ailes est caractérisé par une couleur dominante orangé et, sur le bord postérieur externe, des formes en demi cercles bleus, entourées de noir, formant un feston. La partie des ailes proche du corps présente une zone brun terne. Le bord antérieur des ailes antérieures est orné de trois taches d'un brun presque noir, rectangulaires. Celle du centre est généralement plus marquée et bordée de part et d'autre d'une zone orangée très pâle, plus claire que la couleur de l'aile, d'une teinte proche du jaune d'or. La plus externe est bordée vers l'extérieure non pas de jaune d'or, mais de blanc. Trois autres taches brun-noir, dont la taille et le contours diffèrent selon le spécimen, ornent le centre de l'aile antérieure.
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N°215 - N°1280 - N°1072
Le corps est brun foncé et poilu. Les yeux sont également foncés. Les antennes sont finement striées de blanc et leur extrémité est ornée d'un point blanc. Les ailes sont garnies de deux petites excroissances pointues : la plus petite se trouve près du bord antérieur des ailes antérieures, l'autre, en arrière du papillon, sur la bordure postérieure des ailes postérieures.
Le dessous des ailes est terne, orné d'un motif discret qui évoque la couleur d'une écorce ou de feuilles mortes, ce qui aide le papillon à rester camouflé lorsqu'il hiberne. S'il ouvre brutalement les ailes, les couleurs vives qui ornent leur face supérieure semblent contribuer à pouvoir effrayer certains de ses prédateurs (ceci a été expérimentalement confirmé au moins pour les oiseaux jeunes et/ou inexpérimentés)
La chenille de la première génération émerge au mois de mai, environ dix jours après la ponte déposée la femelle sur des feuilles d'orties en mars-avril. Les chenilles de la seconde génération émergeront des œufs au mois de juillet ou en août pour la seconde génération (au Sud de l'Europe).
Les jeunes chenilles sont alors presque noires. Leur corps est orné d'excroissances ramifiées (scoli) qui évoquent des épines. À ce stade, elles se rassemblent instinctivement en un groupe dense et elles tissent une toile lâche faite de fils de soie qui les protègent.
Après environ un mois, les chenilles ont pris une couleur dominante plus claire (lignes noires sur fond constitué de 4 bandes jaune-verdâtre longitudinale discontinues : deux sur le dos, et une sur chaque flanc). Elles entament un cycle de vie solitaire, dévorant des feuilles d'orties jusqu'à atteindre 22 millimètres de longueur.
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N°100 - N°250 - N°452
l y a une, deux ou trois générations annuelles : les nouveaux adultes de la première génération apparaissent à partir du mois de mai (plus tôt, dès février dans les régions très chaudes). Au Sud de l'Europe (Sud de la Loire en France), le papillon produit deux voire trois générations par an, la seconde ou troisième hivernant dans les anfractuosités d'arbres morts, dans les rochers voire dans les maisons, les greniers.
Après avoir hiverné, il vole dès février et on en rencontre jusqu'en octobre.
En Poitou-Charentes l’imago est visible pour la première génération de juin à juillet puis pour la seconde d'août à octobre.
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N°2506 - N°1051 - N°992
Sa chenille se nourrit sur la grande ortie (urtica dioica), comme son nom latin l'indique.
Autrefois parmi les papillons les plus communs, dans toute l'Europe et toute l'Asie tempétée, ce papillon est en très fort et très rapide déclin, au moins en Europe de l'Ouest. Cette régression ne peut être expliquée par le recul de sa plante hôte, car cette dernière (l'ortie) est au contraire très présente et profite même de l'eutrophisation générale de l'environnement. La chrysalide est parfois mangée par des guêpes, mais ces dernières sont aussi en forte régression.
D'autres phénomènes sont encore mal compris (dégradation de l'environnement, pollution de l'air, pluies contaminées par les pesticides qui auraient pu entraîner une forte déplétion immunitaire chez les individus de cette espèce). Des preuves scientifiques montrent que la sécheresse estivale est une cause de régression des populations, car les larves se développent normalement sur les feuilles gorgées d'une sève riche en nitrate, mais les petites tortues ont été encore plus rares les étés humides de 2007 et 2008. Néanmoins, avant l'an 2000, selon les données issues d'un programme anglais de surveillance des papillons, il y a une bonne corrélation entre le succès reproductif, l'abondance des populations de cette espèce et le stress hydrique de la plante hôte ; De 1976 à 1995, la reproduction a eu plus de succès les étés qui ont été frais et humides en début d'été que quand il a fait chaud et sec. Ce papillon pourrait donc aussi être sensible au réchauffement climatique.
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N°602
Tous les milieux naturels et semi-naturels (jardins, parcs urbains, bocages) - hors forêt dense - dans toute l'Europe et l'Asie tempérée ; de l'Europe de l'Ouest au Japon, du niveau de la mer jusqu’à plus de 3 000 m.
Elle serait présente dans tous les départements de France métropolitaine sauf en Corse, mais l'INPN manque de données pour de nombreux départements.
Pour des raisons mal comprises, il a disparu dans les années 2000 de presque toute son aire de répartition en Europe de l'Ouest.
Quelques spécimens ont été observés à New York où ils ont probablement été introduits par l'homme (volontairement ou involontairement).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=E2FBvnLViqg[/youtube]
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#9 Message par saintluc »

Le vulcain (Vanessa atalanta Linnaeus, 1758) est un insecte lépidoptère de la famille des nymphalidae, de la sous-famille des Nymphalinae et du genre Vanessa. Son nom d'atalanta lui a été donné en référence à la rapidité de la course d'Atalante. C'est un des papillons dont les migrations ont été étudiées.
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Le vulcain est un papillon de taille moyenne à grande très reconnaissable, de couleur foncée, marron à noir profond agrémenté d'un motif en 3/4 de cercle orange à rouge vif, formé par une bande transversale sur les ailes antérieures et une frange sur les ailes postérieures.
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Michel N°1004
Le revers est sombre avec sur les ailes antérieures une bande rouge, une bande blanche et un motif bleu.
Son envergure varie et peut atteindre 64 mm. Il n'utilise que ses deux pattes de derrière pour marcher.
La chenille de Vulcain est présente d'avril à octobre.
Le Vulcain est bivoltin ou univoltin (1 ou 2 générations annuelles). Il hiberne sous forme de chrysalide mais dans certaines régions quelques adultes hibernent aussi.
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N°1085 - N°196 - N°894
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N°2110 - N°503 - Michel N°1639A
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N°1035 - N°249 - N°214
L'Ortie dioïque est la plante hôte de ses larves, tout comme pour le paon du jour, la Vanesse du chardon (Cynthia cardui), le Robert-le-Diable (Polygonia c-album), et la Carte géographique (Araschnia levana) et la pariétaire comme plante hôte.
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N°2503 - N°1054 - N°354
Le nectar des fleurs est la nourriture principale du vulcain. Les fleurs les plus populaires du vulcain sont celles de la famille des composées. On les voit souvent se nourrir sur les orties, les buddleias, les marguerites et les artichauts. De plus, les vulcains se nourrissent aussi du jus de fruits tombés au sol comme les pommes.
Il se rencontre dans l'hémisphère nord tempéré en Europe, en Asie, en Amérique du Nord, en Amérique centrale et en Afrique.
En France métropolitaine il est présent dans tous les départements.
Il est migrateur au nord de son aire de répartition alors qu'au sud des Alpes et dans tout l'ouest de la France des adultes peuvent survivre à l'hiver. Lors de journées ensoleillées il sort se chauffer et peut être vu dès février.
Son habitat est très varié.
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N°599 - N°248 - N°563
Poésie
Voici le Vulcain rapide
Qui vole comme un oiseau
son aile noire et splendide
Porte un grand ruban ponceau
Gérard de Nerval
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Ui2f3h_Xxzg[/youtube]
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#10 Message par saintluc »

Apollon
Parnassius apollo (Linnaeus, 1758), est une espèce d'insectes lépidoptères dont le papillon est appelé Apollon. Elle appartient à la famille des Papilionidae, à la sous-famille des Parnassiinae et au genre Parnassius.

L'imago et le nom scientifique spécifique portent le nom du dieu Grec de la lumière et des arts, Apollon. Dans les temps anciens, Apollon était aussi considéré comme le dieu protecteur des troupeaux. Il ne faut pas le confondre avec les faux Apollon, le petit Apollon, voir le semi-Apollon.
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L'Apollon était présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique. Espèce répartie en Europe occidentale durant les périodes glaciaires, c'est une « relique glaciaire », c'est-à-dire une espèce se retirant sous l'effet du réchauffement soit vers le nord, soit en altitude.
L'Apollon est un grand papillon d'une envergure de 35 à 40 mm au corps velu comme tous les papillons du genre Parnassius. Les ailes présentent des dessins et ocelles noirs et rouges sur un fond blanc à crème présentant une suffusion grise variable (souvent plus marquée chez la femelle) et l'extrémité de l'aile antérieure, dépourvue d’écailles, paraît translucide. Les ailes antérieures présentent plusieurs taches noires, les ailes postérieures présentent deux ocelles rouges ou orange cernés de noir et pupillés de blanc. Sur le verso les ocelles, toujours uniquement sur les ailes postérieures, peuvent être jusqu'à quatre aussi colorés de rouge que sur le recto.
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N°540
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Michel N°227A - Michel N°1038A - N°708
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N°571 - Michel N°1238 - Michel N°2996A
Les sous-espèces et certaines populations présentent des différences, couleur très blanche en Scandinavie,très fumée de gris dans les Pyrénées centrales, ocelles des ailes postérieures jaune à orange en Espagne, très rouge dans les Vosges et le Jura,
Les chenilles hivernent à l’état juvénile dans l’œuf et éclosent au début du printemps (mars). Elles se nourrissent à découvert sur les feuilles. À la fin du dernier stade larvaire, vers mai juin, elles tissent un cocon lâche légèrement enterré ou placé sous les herbes sèches, formant une chrysalide. La nymphose (transformation en papillon adulte) dure de dix jours à plusieurs semaines.
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N°248 - N°1349 - N°258
Il y a une génération par an. L’éclosion des mâles précède généralement celle des femelles. La période de vol varie en fonction des régions et de l’altitude. Elle s’étend de juin, parfois mai, à août, parfois septembre dans les localités les plus hautes.
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N°3261 - N°959 - N°418
Les papillons adultes ne volent que par temps nettement ensoleillé. Ils préfèrent le nectar des fleurs violacées dans les champs (centaurées et chardons divers, scabieuses …), mais peuvent également se nourrir d’autres fleurs des pelouses.
Les plantes-hôtes sont essentiellement des plantes succulentes de la famille des Crassulaceae, à savoir orpin (Sedum sp.), Sempervivum sp. et Saxifraga sp..
L'Apollon peuple, entre 400 m et 2 500 m, la plupart des massifs montagneux d'Europe, de l'Espagne au sud de la Fennoscandie jusqu'aux Balkans et en Grèce, dont le nord-ouest du Péloponnèse.
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N°1438 - Michel N°1627 - Michel N°966
En France, on le rencontre principalement entre 1 000 et 2 000 m, jusqu'à 2 300 m dans les Alpes du Sud, mais des populations dites "abyssales" vivent vers 400-600 m. dans le Vaucluse.

Il a disparu de nombreuses régions, cependant sa présence est confirmée dans les Pyrénées, le Massif Central et les Alpes, du département du Doubs à celui du Var

L’Apollon est inféodé aux climats de montagne ou continentaux d'Europe continentale et d'Asie centrale. Cette espèce a besoin de conditions climatiques précises (froid l'hiver, ensoleillé l'été). Elle exige aussi des espaces grandement ouverts (dont le recouvrement arbustif est inférieur à 5%) et dont la surface de pelouse est important (50% au moins). La présence des plantes grasses nourricières des chenilles demeure un élément déterminant.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kXQZC2FglXE[/youtube]
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Re: PAPILLONS

#11 Message par saintluc »

Le Flambé (Iphiclides podalirius) est un papillon de la famille des Papilionidae, de la sous-famille des Papilioninae et du genre Iphiclides.

Son nom provient de la coloration des ailes par des bandes noires.
Le Flambé était présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique
Le flambé est un grand papillon de forme vaguement triangulaire possédant une queue, d'une envergure de 50 à 70 mm (le mâle est plus petit que la femelle) et reconnaissable à ses grands vols planés. Sur un fond blanc à jaune pâle, l'aile antérieure à présente six rayures noires disposées en éventail et l'aile postérieure une bordure noire et des lunules marginales bleues ainsi qu'un ocelle anal bleu cerné de noir et surmonté d'un arc orange.
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Le flambé pond ses œufs d'avril à août. La larve, noire devient verte après la seconde mue. Puis après huit semaine elle se chrysalide sur sa plante hôte.
Le flambé hiverne à l’état de chrysalide.

Il vole de fin mars à septembre.

Il a une, deux, ou trois générations par an.

Il est migrateur dans la partie nord de son aire.
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N°251 - N°451 - N°805
Les plantes hôtes de sa chenille sont le prunellier, les cerisiers et cerisier à grappes, l'aubépine et aussi les pêchers et les amandiers.
Iphiclides podalirius est présent en Eurasie, dans toute l'Europe sauf au nord en Scandinavie, enAngleterre et en Irlande. Il est migrateur en Belgique, Hollande, dans le nord de l'Allemagne et de la Pologne et dans les états baltes.
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N°514 - Michel N°2204A - Michel N°3053
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Michel N°1037A - Michel N°1006 - Pofis N°1526
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N°1328
Il est présent dans presque tous les départements de la France métropolitaine à l'exception du Finistère du Nord et du Pas-de-Calais .

Il est présent en Suisse.
Des lieux fleuris divers lui conviennent : jardins, vergers, bois clairs et ce jusqu'à 2000mètres.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bydqLoG8sT4[/youtube]
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Re: PAPILLONS

#12 Message par saintluc »

Le Candide (Colias phicomone) est un papillon de la famille des Pieridae, de la sous-famille des Coliadinae et du genre Colias.
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Colias phicomone a été nommé par Eugen Johann Christoph Esper en 1780.
Synonymes : Colias phicomone oberthueri (Esper, 1780)
Le Candide était présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique
Colias nastes lui ressemble mais c'est une espèce circumpolaire, leurs aires de répartition sont donc différentes.
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N°1344
Le Candide est un papillon de taille moyenne. Le mâle est de couleur jaune pâle, la femelle presque blanche, tous les deux ont leurs ailes sur les deux faces bordées d'une frange rouge, avec un point noir ou blanc au centre de l'aile antérieure.
Le revers de l'aile antérieure est blanc verdâtre à apex jaune alors que le revers de l'aile postérieure est jaune envahi de gris.
Les œufs éclosent vite en environ dix jours, et donnent des chenilles bleu-vert à poils courts noirs, ornées d'une fine raie jaune très clair sur les cotés.
C'est la chenille qui hiverne.
Le Candide vole de juin à août, en une seule génération, parfois deux dans les régions les plus au sud, la seconde génération vole alors en septembre.
Les plantes hôtes de sa chenille sont Lotus corniculatus, Trifolium repens et Hippocrepis comosa.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YZs1qRpEOKE[/youtube]
Le Candide est présent en Europe sous forme de petits isolats dans les montagnes des Pyrénées, des Alpes et dans les monts cantabriques.
En France il n'est plus présent que dans quelques départements : Indre, Pyrénées-Orientales, et Alpes-Maritimes. Suivant d'autres relevés il serait présent dans les six départements des Pyrénées et dans sept départements des Alpes.
Il est inféodé aux prairies alpines et sub-alpines au-dessus de 1800 mètres.
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Re: PAPILLONS

#13 Message par saintluc »

Le Grand sylvain ou Nymphale du peuplier (Limenitis populi) est un insecte lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Limenitidinae et du genre Limenitis.
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imenitis populi est le nom donné par Carl von Linné en 1758.
C'est un grand papillon, l'envergure du mâle va de 70 à 80 mm). Le dessus est brun-noir à gris ardoisé barré d'une bande médiane blanche, bordé d'une ornementation en feston soulignée d'orange.
Le verso est orange orné d'une ligne de taches blanches et bordé de la même ornementation en double feston.
La chenille est verte avec des taches marron et une paire de bandes latérales de couleur ocre. La tête est brune avec deux courtes excroissances dorsales alors que le mésothorax porte deux grands scoli.
Ses couleurs et leurs disposition peuvent évoquer le mâle de la carte géographique (Araschnia levana), mais ce dernier papillon est deux fois plus petit.
Les œufs sont pondus un à la fois sur le dessus des feuilles et leur incubation dure environ 12 jours.
La chenille est visible d'aout à mai, avec hibernation au 3e stade. La chenille accroche sa chrysalide sur une feuille ou un rameau.
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N°1345 - Romfilatelia N°RO505b
Le papillon vole en une génération pour une durée de 8 à 12 jours entre fin mai et fin juillet.
Son vol plané caractéristique, exclusivement dans les canopées sauf quand le mâle descend rechercher les flaques d'eau et les matières en décomposition, tandis que la femelle préfère la sève des arbre. C'est un des papillons qu'on peut voir venir s'alimenter au sol sur des excréments, sur des zones ouvertes, humides et ensoleillées.
La plante hôte est le tremble Populus tremula. Ce peut être aussi d'autres peupliers comme populus nigra, populus balsamifera.
On le trouve depuis le centre et l'est de l’Europe jusqu'au Japon.
En Europe il est absent du sud, Espagne, Italie et du nord, Angleterre, Scandinavie. En Belgique, il est devenu très rare et localisé à quelques forêts du sud du sillon Sambre-Meuse. Il semble également au bord de l'extinction au Luxembourg.
En France métropolitaine, il est en fort déclin, rare ou a récemment disparu (par exemple en Picardie) de presque tout l'ouest et le sud-ouest ainsi que du pourtour méditerranéen (sauf des Alpes-Maritimes).
l réside dans les forêts mixtes où la plante hôte de sa chenille est présente, les clairières de grands massifs boisés comprenant des peuplements de trembles (ou dans certains pays d'autres peupliers), les chemins forestiers bordés de grands arbres aux canopées jointive, avec sol localement frais et humides.
En France il est protégé dans la région Ile-de-France.
Il est en forte et rapide régression depuis les années 1970-1980. Plusieurs causes sont évoquées l'usage abondant des pesticides (qu'on retrouve dans l'air, dans les pluies et les rosées) mais surtout les modification des forêts, en particulier le recul des trembles au profit d'autres espèces commercialement plus intéressantes, le nettoyage excessif des lisières la disparition des clairières, l'augmentation du nombre de routes fragmentant les forêts et ouvertes à la circulation .
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CpEbfAx6bos[/youtube]
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Re: PAPILLONS

#14 Message par saintluc »

Le Grand Mars changeant (Apatura iris) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Apaturinae et au genre Apatura.
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Apatura iris (Linnaeus, 1758)
Le Grand Mars changeant était présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique.
C'est un grand papillon au dessus très foncé tirant sur le noir orné d'une ligne blanche formant presque un V. Le mâle présente des reflets violets et même bleu métallique, la femelle des reflets marron. Il possède un ocelle à l'aile postérieure.
Le revers de l'aile antérieure est marron terne marqué de blanc.
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Romfilatelia N°RO505f
Il n'a pas d'ocelle à l'aile antérieure ce qui le différencie du Petit Mars changeant qui possède un ocelle orange centré de noir aux antérieures en plus de celui des postérieures.
Les œufs pondus isolément sur des feuilles sont en forme de dôme côtelé de couleur verte à base violette.

La chenille est verte, sa tête porte deux longs processus et l'extrémité postérieure de son corps est bifide.

Il vole de juin à août en une génération. Il se nourrit du miellat des arbres et vole près de leur sommet. Il ne descend que pour trouver de l'humidité, du miellat d'arbustes ou des excréments.

Il hiverne à l'état de chenille brun violacé, collée à une brindille. Elle redevient verte après son réveil au printemps
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N°1346 - N°2504 - Michel N°2999A
Les plantes hôtes sont des saules et des peupliers en particulier Salix caprea et Salix cinerea.
Il est présent sur la majeure partie de l'Europe et de l'Asie, jusqu'au Japon. Cependant il est absent des îles méditerranéennes européennes, et des régions les plus au sud, majorité de l'Espagne et du Portugal, sud de l'Italie et de la Grèce, comme des pays nordiques (Suède, Norvège).

Le Grand Mars changeant serait présent dans la majorité des départements de France métropolitaine excepté la Corse, la bordure atlantique de la Vendée aux Landes et la bordure méditerranéenne. Ce beau papillon se trouve en Savoie, se reposant ou volant à la cime des arbres (exemple: vergers) en fin d'après-midi.
Le Grand Mars changeant aime les chênaies aux sentiers bordés de saules et les vergers jonchés de fruits trop mûrs. Les mâles ont leur territoire sur les grands arbres.
Certaines de ses plantes-hôtes sont en régression au profit de clones de peupliers industriels cultivés en peupleraies plus exposées au vent, à la lumière et à la déshydratation que les forêts naturelles. Ces milieux sont également de plus en plus écologiquement fragmentés ou insularisés. Localement au moins, l'espèce pourrait être vulnérable au recul des peupliers sauvages autochtones et à l'intensification de la sylviculture (mise en culture, drainage, exploitation industrielle...), ainsi qu'aux climatiques locales et globales).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=biwvGnJG4Rs[/youtube]
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Re: PAPILLONS

#15 Message par saintluc »

Le Cuivré de la bistorte (Lycaena helle) est un insecte lépidoptère de la famille des Lycaenidae de la sous-famille des Lycaeninae et du genre Lycaena.
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Lycaena helle' (Denis et Schiffermüller, 1775)

Synonymes : Helleia helle, Papilio amphidamas (Esper)
Le Cuivré de la bistorte était présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique.
Le Cuivré de la bistorte est un petit papillon présentant un léger dimorphisme sexuel. Le mâle, plus petit, est violet (ou plutôt présente un glacis violet qui recouvre presque totalement un fond orange) avec une bande submarginale orange alors que la femelle, plus grande présente des dessins en ligne submarginale de points bleus sur fond orange aux ailes antérieures.

Le revers de l'aile antérieure est orange orné de points noirs cerclés de blanc et l'aile postérieure est marron clair avec une bande submarginale orange bordée à l'intérieur de points noirs soulignés de blanc.
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N°1347
Il vole de mai à juillet et parfois août, en une génération, parfois deux.

Il hiverne à l'état de chrysalide.
Ses plants hôte sont Polygonum bistorta en Europe Centrale et Polygonum viviparum en Scandinavie. L'utilisation des Rumex ou (oseille sauvage) reste à confirmer.
Le Cuivré de la bistorte est présent sous forme de petites colonies en Europe (France, Belgique, Allemagne, Slovaquie, République Tchèque et Scandinavie) en Sibérie et en Mongolie.

En France on ne le trouve que dans quelques départements, Ardennes, Vosges, Doubs, Jura, Allier, Loire, Puy-de-Dôme, Ariège et Pyrénées-Orientales
C'est un lépidoptère des prairies marécageuses fleuries et des tourbières.
Le Cuivré de la Bistrote est inscrit sur la liste des insectes strictement protégés de l'annexe II et de l'annexe IV de la Directive Habitats du Conseil de l'Europe concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages du 21 mai 1992 transposé en droit français par l'inscription du cuivré de la Bistrote sur la liste rouge des insectes de France métropolitaine (arrêté du 22 juillet 1993 fixant la liste des insectes protégés sur le territoire national). Il est aussi sur la liste rouge en Bavière, en Saxe et en Bade-Wurtenberg.

Espèce protégée en France, le Cuivré de la Bistrote est en régression partout où disparaissent les zones humides.
[youtube][/youtube]
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