Métro Montréal a écrit :SHERBROOKE - Un homme de race noire bien connu à Sherbrooke, Michel Kinumbe, a été victime d'une agression gratuite, dimanche soir. L'individu a été malmené en sortant de l'édifice où il habite sur la rue Jogues, dans le secteur ouest de la ville de Sherbrooke.
Quatre individus l'ont assailli et battu à coups de poings et de pieds. Il s'en tire avec des ecchymoses et un doigt cassé, présumément parce qu'il n'a pas répondu lorsqu'on lui a demandé une cigarette.
Martin Carrier, porte-parole de la police de Sherbrooke, estime qu'il est trop tôt pour parler de crime raciste. Selon lui rien ne permet de conclure avec certitude à cette hypothèse pour le moment. Une plainte pour voies de fait a été déposée et des arrestations sont à prévoir.
A la Fédération des communautés culturelles de l'Estrie, la présidente Myriam Urgiles, a indiqué vouloir suivre l'enquête de près. Elle ajoute qu'une plainte avait été déposée auprès de l'Office municipal de l'habitation par M. Kinumbe en février dernier pour d'autres incidents qui se sont produits dans le même immeuble.
Michel Kinumbe, un Congolais d'origine, est agent de dévelppement à la Fédération des communautés culturelles. Père de trois enfants âgés de 2 à 10 ans, iI est installé à Sherbrooke depuis 12 ans. Au début du mois d'avril, il a reçu, à Ottawa, le Prix du gouverneur général pour l'entraide, qui lui a été remis par la gouverneure générale Michaëlle Jean.
M. Kinumbe oeuvre depuis des années auprès des nouveaux arrivants, en plus de donner des conférences et des ateliers pour favoriser les rapprochements entre les différentes communautés culturelles dans les écoles.
Pour lui qui est un Noir, s'agit-il d'un acte raciste?
«Je ne sais pas s'ils sont racistes, répond-il au sujet des quatre Blancs qui l'ont attaqué. Ce que je sais, c'est que ce sont des délinquants.»
Et M. Kinumbe se désole de voir ces mêmes individus continuer d'aller et venir vers le logement d'où ils sont sortis lorsqu'ils l'ont attaqué.
Triste paradoxe, M. Kinumbe oeuvre depuis des années auprès des nouveaux arrivants, en plus de donner des conférences et des ateliers pour favoriser les rapprochements entre les différentes communautés culturelles dans les écoles. Il a d'ailleurs reçu au début du mois un Prix du gouverneur général pour l'entraide, des mains de la gouverneure générale Michaëlle Jean, à Ottawa.
Le Service de police de la Ville de Sherbrooke confirme qu'une plainte pour voies de fait a été déposée par M. Kinumbe, qu'une enquête est en cours et qu'elle pourrait mener à des arrestations. «Les événements se sont produits vers 21 h 30 dimanche soir dans le hall d'entrée d'un immeuble à logements de la rue Jogues. M. Kinumbe sortait de chez lui et s'est fait interpeller par un premier individu, qui lui a demandé une cigarette», explique le porte-parole du Service de police, Martin Carrier.
Comme il ne fume pas et qu'il n'en avait pas et qu'il n'a pas répondu, cet individu l'a d'abord giflé, puis la bagarre a commencé lorsque M. Kinumbe a riposté. « Trois autres sont arrivés et ils se sont mis à le frapper à coups de poing et de pied. Il a été blessé à la tête, à un oeil et avait des douleurs à une main» ajoute-t-il.
Selon M. Carrier, toutefois, «il n'y a rien qui parle d'acte raciste dans le rapport des policiers».
«Ça fait douze ans que je suis ici à Sherbrooke, et cinq ans dans cet immeuble», raconte Michel Kinumbe. «Je n'avais pas eu de problème avant ces locataires qui sont là dans ce logement depuis février. Depuis, nous sommes dans l'insécurité.»
Il y a trois semaines, rapporte-t-il, il s'est fait voler des pneus qu'il laissait sur son balcon. Il s'est plaint de la situation à l'Office municipal d'habitation de Sherbrooke, qui est propriétaire de cet immeuble de 16 logements, et «la serrure du logement a été changée hier (lundi)», puisque M. Kinumbe avait perdu ses clés au moment où il a été roué de coups. «J'aimerais que la police fasse des rondes plus souvent par ici», dit-il.
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
Sinon la rue Jogues et les environs c'est une place habituellement assez tranquille, quoique c'est pas tellement loin de la rue où se tiennent les délinquants (si vous avez google earth ou google map, tappez "rue Galt, Sherbrooke" )
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
killerguitar a écrit :Sinon la rue Jogues et les environs c'est une place habituellement assez tranquille, quoique c'est pas tellement loin de la rue où se tiennent les délinquants (si vous avez google earth ou google map, tappez "rue Galt, Sherbrooke" )
killerguitar a écrit :Sinon la rue Jogues et les environs c'est une place habituellement assez tranquille, quoique c'est pas tellement loin de la rue où se tiennent les délinquants (si vous avez google earth ou google map, tappez "rue Galt, Sherbrooke" )
Haha, je connais et c'est pas si tranquille ^^
C'est rien à comparer les rues Alexandre, Wellington, Galliespie, Minto, Ball, Short, Aberdeen, Frontenac, King au centre-ville, etc...
Dis, tu habites à Sherbrooke?
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
killerguitar a écrit :Sinon la rue Jogues et les environs c'est une place habituellement assez tranquille, quoique c'est pas tellement loin de la rue où se tiennent les délinquants (si vous avez google earth ou google map, tappez "rue Galt, Sherbrooke" )
Haha, je connais et c'est pas si tranquille ^^
C'est rien à comparer les rues Alexandre, Wellington, Galliespie, Minto, Ball, Short, Aberdeen, Frontenac, King au centre-ville, etc...
Dis, tu habites à Sherbrooke?
Plus maintenant mais je suis Sherbrookoise pour toujours
Toute ma famille y est et j'ai quitté il y a... 10 ans pour Montréal puis je suis revenue tout près (Orford).
C'est toute des petites rues. C'est juste le coin centre-sud qui est à problème... l'ancien quartier ouvrier francophone si on veut, et le centre-ville.
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
moi je trouve ca scandaleux, des témoignages disent qu'il se serai fait traiter de criss de naigre pendant son agression. c'est clairement un geste prémédité.
et c'est bien ca qui m'inquiète, s'agit-il d'un geste isolée fais par 4 imbéciles ou bien d'une initiation type gang de rues qui inclut souvent ce genre d'agression gratuite, pour prouver que t'a des couilles... tu parle, cé sans dessin et imbécile comme conduite. 4 contre 1 ca n'a rien de courageux... ca sert surtout a prouver que t'est assez cave a leur gout.
asteur que les hells ont été démolis vas-on voir plus d'incidents de ce genre a sherbrooke a mesure que les gangs de rues comblent le vide laissé par les hells? ( pour le territoire )
je craint sincèrement de voir un fléo comme les gangs de rues se répendre a sherbrooke comme a montréal.
les agressions de types racistes sont la marque de commerce des skinheads.
En tous cas si tu n'es pas au courant Charlot, sur la rue Galt ouest (coin Belvédère et environs) il y a les mauves qui sont alliés aux Crips et les Oranges qui sont alliés aux bloods. Le phénomène se répand partout comme la gangraine.
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
killerguitar a écrit :En tous cas si tu n'es pas au courant Charlot, sur la rue Galt ouest (coin Belvédère et environs) il y a les mauves qui sont alliés aux Crips et les Oranges qui sont alliés aux bloods. Le phénomène se répand partout comme la gangraine.
justement, maintenant que les hells sont fini ils risquent de sortir en plein jours a la vue de tous, et se livrer des guerres de terriroires.
ca ca veu dire pow pow dans les rues avec des enfants dans le coin...
au moin avec les hells on avais plus de ce genre de choses en ville depuis des années les gangs de rues se tenaient discrèts
killerguitar a écrit :En tous cas si tu n'es pas au courant Charlot, sur la rue Galt ouest (coin Belvédère et environs) il y a les mauves qui sont alliés aux Crips et les Oranges qui sont alliés aux bloods. Le phénomène se répand partout comme la gangraine.