EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
79
24 août
Eruption du Vésuve
Les villes de Pompéi et d'Herculanum (Italie du sud), lieu de plaisance des riches Romains, sont ensevelies sous les cendres volcaniques du Vésuve. A partir du XVIIIème siècles des fouilles permettront de redécouvrir ces cités antiques, gardées intactes sous une épaisse couche de lave, et leurs incroyables richesses : temples, édifices civils, quartiers d'habitations, demeures patriciennes, peintures murales.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Antiquité - Herculanum - Histoire de Pompéi - Histoire du Vésuve - Histoire des Catastrophes naturelles
410
24 août
Alaric s'empare de Rome
Alaric Ier, le roi des Wisigoths, après avoir envahi l'Italie, s'empare de Rome et la livre au pillage, avant de partir s'installer en Gaule méridionale. Le dernier empereur, Romulus Augustule sera détrôné par le roi barbare Odoacre en 476. Ce sera la fin de l'Empire romain d'Occident.
Voir aussi : Histoire de Rome - Empire romain d'Occident - Histoire des Wisigoths - Histoire de la Rome antique
1372
24 août
Décès de Casimir III de Poméranie
Gravement blessé lors du siège de Chojna (Neumark), Casimir III de Poméranie succombe à Szczecin. Né dans les environs de 1348, il est le fils du duc de Poméranie occidentale, Barnim III le Grand, et d'Agnès. Après les décès de Barnim IV en 1365 et de Barnim III le Grand en 1368, il devient duc de Szczecin dans une Poméranie divisée entre différents héritiers. D'importants combats débuteront suite à ces évènements, contraignant les héritiers à abandonner l'Uckermark en 1371.
Voir aussi : Décès - Poméranie - Casimir III - Histoire de la Politique
1524
24 août
Début de la guerre des paysans allemands
Le 24 août 1524 marque le début de la guerre des paysans allemands, également baptisée « la Révolte des Rustauds ». Cette guerre, qui durera jusqu'en 1525 en Allemagne et jusqu'en 1526 en Autriche, naît d'une révolte des paysans allemands de Schaffhouse qui refusent leurs corvées excessives. Sur fond de revendications religieuses, sociales et économiques, le conflit regroupera près de 300 000 paysans. 100 000 d'entre eux seront tués.
Voir aussi : Guerre des paysans allemands - Histoire des Guerres
1572
24 août
Le massacre de la Saint-Barthélemy
Dans la nuit du 23 au 24 août 1572, les protestants, réunis à Paris pour le mariage de leur chef Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, sont massacrés. Deux jours plus tôt, la tentative d’assassinat de Coligny, probablement organisée par les Guise, avait fait naître un dangereux climat de tensions. Aussi, Catherine de Médicis redoutait d’être renversée par les Guise mécontents de sa politique conciliante avec les protestants. Elle se méfiait également de l’influence de Coligny sur son fils, Charles IX. Pour cette raison, elle aurait devancé les catholiques en convainquant son fils d’ordonner le massacre des chefs protestants. Lorsque le tocsin de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois retentit, les Parisiens se déchaînent sur les protestants, hommes, femmes et enfants. Le massacre fait 3 000 victimes et se poursuivra en province jusqu’au mois d’octobre. Quant à Henri de Navarre, il est contraint de se convertir. C'est l'un des épisodes les plus tragiques des guerres de Religion qui ont ensanglanté le royaume entre 1562 et 1598.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire du Protestantisme - Catherine de Médicis - Charles IX - Histoire des Guerres de religion
1572
24 août
Décès de Gaspard II de Coligny
Gaspard II de Coligny est né le 16 février 1519, à Chatillon-sur-Loing. Fils d'un maréchal de France, il le devient à son tour en 1552, sous le règne d'Henri II. Gouverneur de Picardie mais surtout militaire gradé confirmé, il refuse les violences contre les protestants réformistes. Sous la régence de Catherine de Médicis, il se convertit au protestantisme et devient un chef de guerre huguenot actif durant les guerres de Religion. Il meurt assassiné le 24 août 1572.
Voir aussi : Catherine de Médicis - Henri II - Protestant - Huguenot - Histoire de la Politique
1704
24 août
Bataille de Vélez-Málaga
La bataille de Vélez-Málaga est un combat naval de grande ampleur qui oppose la flotte franco-espagnole à la flotte anglo-hollandaise, le 24 août 1704, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Les Anglais ayant pris Gibraltar, la flotte française de Toulon se retrouve bloquée en Méditerranée. Louis XIV charge Louis Alexandre de Bourbon de reprendre Gibraltar, à la tête d'une flotte de 95 navires. Les Anglo-Hollandais, disposant de 74 navires, sont vaincus : ils perdent un nombre considérable d'hommes et leurs bâtiments sont très endommagés. Cependant, ils contrôlent toujours Gibraltar. Les Français regagnent Toulon sans avoir perdu de vaisseau.
Voir aussi : Bataille - Guerre de succession d'Espagne - Flotte - Histoire de Gibraltar - Anglo-hollandais - Histoire des Guerres
1789
24 août
La liberté de la presse
L'article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen affirme : "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (...)". La presse ne sera pleinement libre qu'entre 1789 et 1792. Ensuite, elle sera contrôlée par le gouvernement. Il faudra attendre la loi du 29 juillet 1881 pour que soit garantit l'indépendance des médias.
Voir aussi : Histoire de la Liberté de la presse - Déclaration - Histoire des Droits de l'homme - Histoire de la Presse
1821
24 août
Traité de Córdoba signifiant l'indépendance du Mexique
Le traité de Cordoba est signé le 24 août entre Agustín de Iturbide, général royaliste et O'Donojù, dernier vice-roi de la Nouvelle-Espagne. Il s'agit d'un traité de paix qui met fin à la guerre d'indépendance du Mexique qui avait commencé en 1810 menée par les créoles, enfants d'Espagnols qui étaient nés au Mexique. Grâce à ce traité, le royaume d'Espagne reconnaît l'indépendance du Mexique qui cesse donc d'être une colonie espagnole.
Voir aussi : Espagne - Mexique - Histoire de la Guerre d'indépendance - Histoire des Traités
1911
24 août
Manuel de Arriaga, premier président de la République portugais
Manuel de Arriaga est né le 8 juillet 1834 à Lisbonne. Il est partisan du Mouvement républicain portugais. Marié et père de six enfants, il est élu en tant que président le 24 août 1911 ; il est au pouvoir lors de l'implication de son pays dans la Première Guerre mondiale. Son mandat est marqué par sa vaine tentative de réunifier le Parti républicain. Il échoue également dans la gestion de la guerre et des problèmes économiques du Portugal. En 1915, Téofilo Braga est nommé président de la République à sa place. Manuel de Arriaga décède le 5 mars 1917.
Voir aussi : Portugal - Président de la République - Parti républicain - Manuel de Arriaga - Histoire de la Politique
1912
24 août
L'Alaska devient un territoire des Etats-Unis
L'Alaska est l'Etat le plus étendu des Etats-Unis. A l'origine, il appartient à la Russie qui le cède en 1867 pour sept millions de dollars. La province est appelée département d'Alaska et placée sous la responsabilité de l'armée. En 1884, elle est qualifiée de District d'Alaska. Ce n'est que le 24 août 1912 qu'elle obtient le statut de territoire des Etats-Unis. Il faut attendre 1959 pour qu'elle deviennent le 49e Etat des Etats-Unis.
Voir aussi : Histoire de l'Alaska - Etat - Etat-Unis - Histoire de la Politique
1914
24 août
Bataille de la trouée de Charmes
Après la victoire allemande à Morhange, le général von Moltke est persuadé que la deuxième armée française est totalement défaite. Il déplace les objectifs de sa quatrième armée, dirigée par Rupprecht de Bavière pour prendre à revers les troisième et quatrième armées françaises. Mais quand les troupes allemandes s'engagent dans la trouée de Charmes, en Lorraine, elles sont surprises et repoussées par une deuxième armée française renforcée. Après trois jours de combat, les Allemands battent en retraite.
Voir aussi : Bataille - France - Allemagne - Première Guerre mondiale - Histoire de la Lorraine - Histoire des Guerres
1916
24 août
Naissance de Léo Ferré
Léo Ferré naît à Monaco. Poète, auteur, compositeur, interprète et pianiste, il est un véritable monument de la musique en France. Il a réalisé plus d'une quarantaine d'albums (La violence et l'ennui, Amour anarchie) ainsi que de nombreux ouvrages (Poète… Vos papiers, Benoît Misère, Je parle à n'importe qui). Léo Ferré est notamment célèbre pour son appartenance au courant anarchiste. Il est décédé à Castellina in Chianti (Toscane) le 14 juillet 1993.
Voir aussi : Naissance - Poésie - Musique - Histoire de l'Art
1942
24 août
Bataille des Salomons Orientales
La bataille des Salomon orientales, également connue sous le nom de bataille des îles Stewart ou seconde bataille des Salomon, est la conséquence directe de la bataille des îles Savo, cuisante défaite américaine. Sous les ordres de l'amiral Yamamoto, l'armée japonaise a lancé l'opération Ka, afin de reprendre le contrôle de Guadalcanal. Le lendemain, l'issue de la bataille est floue, les pertes étant à peu près équivalentes des deux côtés. Mais elle est considérée sur le plan technique comme une victoire américaine.
Voir aussi : Guadalcanal - Yamamoto - Histoire des Guerres
1968
24 août
La France devient la 5ème puissance nucléaire
La première bombe H (bombe thermonucléaire ou à hydrogène) française explose à 600 mètres au-dessus de l'atoll de Fangataufa, dans le Pacifique. Sa puissance équivaut à 170 fois celle d'Hiroshima. Les Etats-Unis avaient fait explosé la première bombe H, issue des recherches effectuées à partir de la bombe A, en 1952, suivis de l'URSS en 1953, de la Grande-Bretagne en 1957 et de la Chine en 1967. En 1998, l'Inde et le Pakistan deviendront les sixième et septième puissances nucléaires.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Histoire de l'Armement
1995
24 août
Microsoft lance Windows 95
La société de Bill Gates fondée en 1975, Microsoft, met en vente son nouveau système d'exploitation, Windows 95, à minuit. L'opération médiatique à coûté 200 millions de dollars : écrans publicitaires, couleurs de Windows 95 (orange, vert et jaune) sur l'Empire State, offre de 1,5 millions d'exemplaires du Times, shows dans toute l'Europe... 300 000 exemplaires seront vendus le jour du lancement et 1 million après quatre jours de commercialisation. Cette nouvelle génération de logiciel ouvre la voie de l'informatique pour tous.
Voir aussi : Windows - Histoire de Microsoft - Bill Gates - Paul Allen - Histoire de l'Informatique
2006
24 août
Pluton n’est plus une planète
L’Union astronomique internationale se rassemble à Prague et statue sur le sort de Pluton en apportant une nouvelle définition au terme de "planète". Présidée par Catherine Cesarsky, cette assemblée générale d’astrophysiciens a voté : Pluton n’est plus une planète du Système solaire. Découverte en 1930 par Clyde Tombaugh, l’ "ex-planète" se compose essentiellement de glace, contrairement à ses "sœurs", faites de roches ou de gaz. De plus, elle suit une trajectoire très elliptique autour du soleil, tandis que les autres tracent un parcours quasi circulaire. Il lui faut en effet près de 250 ans pour en faire le tour. Enfin, elle est trop peu massive pour être considérée comme une "véritable planète". Pluton est donc abaissée au rang de simple "naine". Le Système solaire ne compte désormais plus que huit planètes.
Voir aussi : Histoire de Prague - Histoire du Système solaire - Pluton - Tombaugh - Histoire de l'Astronomie
2007
24 août
Incendies en Grèce
La Grèce est ravagée par les pires incendies de son histoire. Alors que la sécheresse sévit depuis plusieurs semaines, les flammes défigurent le Péloponnèse et l’île d’Eubée, faisant 63 victimes. Au-delà du désastre économique et humain, le gouvernement doit faire face à des accusations de laxisme en terme de lutte contre les incendies volontaires. Il est aussi pointé du doigt pour sa mauvaise gestion des secours. Pendant un temps, des sites historiques majeurs seront menacés, mais aucune destruction majeure du patrimoine historique ne sera à déplorer.
Voir aussi : Incendie - Histoire des Catastrophes naturelles
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
24 août
Eruption du Vésuve
Les villes de Pompéi et d'Herculanum (Italie du sud), lieu de plaisance des riches Romains, sont ensevelies sous les cendres volcaniques du Vésuve. A partir du XVIIIème siècles des fouilles permettront de redécouvrir ces cités antiques, gardées intactes sous une épaisse couche de lave, et leurs incroyables richesses : temples, édifices civils, quartiers d'habitations, demeures patriciennes, peintures murales.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Antiquité - Herculanum - Histoire de Pompéi - Histoire du Vésuve - Histoire des Catastrophes naturelles
410
24 août
Alaric s'empare de Rome
Alaric Ier, le roi des Wisigoths, après avoir envahi l'Italie, s'empare de Rome et la livre au pillage, avant de partir s'installer en Gaule méridionale. Le dernier empereur, Romulus Augustule sera détrôné par le roi barbare Odoacre en 476. Ce sera la fin de l'Empire romain d'Occident.
Voir aussi : Histoire de Rome - Empire romain d'Occident - Histoire des Wisigoths - Histoire de la Rome antique
1372
24 août
Décès de Casimir III de Poméranie
Gravement blessé lors du siège de Chojna (Neumark), Casimir III de Poméranie succombe à Szczecin. Né dans les environs de 1348, il est le fils du duc de Poméranie occidentale, Barnim III le Grand, et d'Agnès. Après les décès de Barnim IV en 1365 et de Barnim III le Grand en 1368, il devient duc de Szczecin dans une Poméranie divisée entre différents héritiers. D'importants combats débuteront suite à ces évènements, contraignant les héritiers à abandonner l'Uckermark en 1371.
Voir aussi : Décès - Poméranie - Casimir III - Histoire de la Politique
1524
24 août
Début de la guerre des paysans allemands
Le 24 août 1524 marque le début de la guerre des paysans allemands, également baptisée « la Révolte des Rustauds ». Cette guerre, qui durera jusqu'en 1525 en Allemagne et jusqu'en 1526 en Autriche, naît d'une révolte des paysans allemands de Schaffhouse qui refusent leurs corvées excessives. Sur fond de revendications religieuses, sociales et économiques, le conflit regroupera près de 300 000 paysans. 100 000 d'entre eux seront tués.
Voir aussi : Guerre des paysans allemands - Histoire des Guerres
1572
24 août
Le massacre de la Saint-Barthélemy
Dans la nuit du 23 au 24 août 1572, les protestants, réunis à Paris pour le mariage de leur chef Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, sont massacrés. Deux jours plus tôt, la tentative d’assassinat de Coligny, probablement organisée par les Guise, avait fait naître un dangereux climat de tensions. Aussi, Catherine de Médicis redoutait d’être renversée par les Guise mécontents de sa politique conciliante avec les protestants. Elle se méfiait également de l’influence de Coligny sur son fils, Charles IX. Pour cette raison, elle aurait devancé les catholiques en convainquant son fils d’ordonner le massacre des chefs protestants. Lorsque le tocsin de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois retentit, les Parisiens se déchaînent sur les protestants, hommes, femmes et enfants. Le massacre fait 3 000 victimes et se poursuivra en province jusqu’au mois d’octobre. Quant à Henri de Navarre, il est contraint de se convertir. C'est l'un des épisodes les plus tragiques des guerres de Religion qui ont ensanglanté le royaume entre 1562 et 1598.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire du Protestantisme - Catherine de Médicis - Charles IX - Histoire des Guerres de religion
1572
24 août
Décès de Gaspard II de Coligny
Gaspard II de Coligny est né le 16 février 1519, à Chatillon-sur-Loing. Fils d'un maréchal de France, il le devient à son tour en 1552, sous le règne d'Henri II. Gouverneur de Picardie mais surtout militaire gradé confirmé, il refuse les violences contre les protestants réformistes. Sous la régence de Catherine de Médicis, il se convertit au protestantisme et devient un chef de guerre huguenot actif durant les guerres de Religion. Il meurt assassiné le 24 août 1572.
Voir aussi : Catherine de Médicis - Henri II - Protestant - Huguenot - Histoire de la Politique
1704
24 août
Bataille de Vélez-Málaga
La bataille de Vélez-Málaga est un combat naval de grande ampleur qui oppose la flotte franco-espagnole à la flotte anglo-hollandaise, le 24 août 1704, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Les Anglais ayant pris Gibraltar, la flotte française de Toulon se retrouve bloquée en Méditerranée. Louis XIV charge Louis Alexandre de Bourbon de reprendre Gibraltar, à la tête d'une flotte de 95 navires. Les Anglo-Hollandais, disposant de 74 navires, sont vaincus : ils perdent un nombre considérable d'hommes et leurs bâtiments sont très endommagés. Cependant, ils contrôlent toujours Gibraltar. Les Français regagnent Toulon sans avoir perdu de vaisseau.
Voir aussi : Bataille - Guerre de succession d'Espagne - Flotte - Histoire de Gibraltar - Anglo-hollandais - Histoire des Guerres
1789
24 août
La liberté de la presse
L'article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen affirme : "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (...)". La presse ne sera pleinement libre qu'entre 1789 et 1792. Ensuite, elle sera contrôlée par le gouvernement. Il faudra attendre la loi du 29 juillet 1881 pour que soit garantit l'indépendance des médias.
Voir aussi : Histoire de la Liberté de la presse - Déclaration - Histoire des Droits de l'homme - Histoire de la Presse
1821
24 août
Traité de Córdoba signifiant l'indépendance du Mexique
Le traité de Cordoba est signé le 24 août entre Agustín de Iturbide, général royaliste et O'Donojù, dernier vice-roi de la Nouvelle-Espagne. Il s'agit d'un traité de paix qui met fin à la guerre d'indépendance du Mexique qui avait commencé en 1810 menée par les créoles, enfants d'Espagnols qui étaient nés au Mexique. Grâce à ce traité, le royaume d'Espagne reconnaît l'indépendance du Mexique qui cesse donc d'être une colonie espagnole.
Voir aussi : Espagne - Mexique - Histoire de la Guerre d'indépendance - Histoire des Traités
1911
24 août
Manuel de Arriaga, premier président de la République portugais
Manuel de Arriaga est né le 8 juillet 1834 à Lisbonne. Il est partisan du Mouvement républicain portugais. Marié et père de six enfants, il est élu en tant que président le 24 août 1911 ; il est au pouvoir lors de l'implication de son pays dans la Première Guerre mondiale. Son mandat est marqué par sa vaine tentative de réunifier le Parti républicain. Il échoue également dans la gestion de la guerre et des problèmes économiques du Portugal. En 1915, Téofilo Braga est nommé président de la République à sa place. Manuel de Arriaga décède le 5 mars 1917.
Voir aussi : Portugal - Président de la République - Parti républicain - Manuel de Arriaga - Histoire de la Politique
1912
24 août
L'Alaska devient un territoire des Etats-Unis
L'Alaska est l'Etat le plus étendu des Etats-Unis. A l'origine, il appartient à la Russie qui le cède en 1867 pour sept millions de dollars. La province est appelée département d'Alaska et placée sous la responsabilité de l'armée. En 1884, elle est qualifiée de District d'Alaska. Ce n'est que le 24 août 1912 qu'elle obtient le statut de territoire des Etats-Unis. Il faut attendre 1959 pour qu'elle deviennent le 49e Etat des Etats-Unis.
Voir aussi : Histoire de l'Alaska - Etat - Etat-Unis - Histoire de la Politique
1914
24 août
Bataille de la trouée de Charmes
Après la victoire allemande à Morhange, le général von Moltke est persuadé que la deuxième armée française est totalement défaite. Il déplace les objectifs de sa quatrième armée, dirigée par Rupprecht de Bavière pour prendre à revers les troisième et quatrième armées françaises. Mais quand les troupes allemandes s'engagent dans la trouée de Charmes, en Lorraine, elles sont surprises et repoussées par une deuxième armée française renforcée. Après trois jours de combat, les Allemands battent en retraite.
Voir aussi : Bataille - France - Allemagne - Première Guerre mondiale - Histoire de la Lorraine - Histoire des Guerres
1916
24 août
Naissance de Léo Ferré
Léo Ferré naît à Monaco. Poète, auteur, compositeur, interprète et pianiste, il est un véritable monument de la musique en France. Il a réalisé plus d'une quarantaine d'albums (La violence et l'ennui, Amour anarchie) ainsi que de nombreux ouvrages (Poète… Vos papiers, Benoît Misère, Je parle à n'importe qui). Léo Ferré est notamment célèbre pour son appartenance au courant anarchiste. Il est décédé à Castellina in Chianti (Toscane) le 14 juillet 1993.
Voir aussi : Naissance - Poésie - Musique - Histoire de l'Art
1942
24 août
Bataille des Salomons Orientales
La bataille des Salomon orientales, également connue sous le nom de bataille des îles Stewart ou seconde bataille des Salomon, est la conséquence directe de la bataille des îles Savo, cuisante défaite américaine. Sous les ordres de l'amiral Yamamoto, l'armée japonaise a lancé l'opération Ka, afin de reprendre le contrôle de Guadalcanal. Le lendemain, l'issue de la bataille est floue, les pertes étant à peu près équivalentes des deux côtés. Mais elle est considérée sur le plan technique comme une victoire américaine.
Voir aussi : Guadalcanal - Yamamoto - Histoire des Guerres
1968
24 août
La France devient la 5ème puissance nucléaire
La première bombe H (bombe thermonucléaire ou à hydrogène) française explose à 600 mètres au-dessus de l'atoll de Fangataufa, dans le Pacifique. Sa puissance équivaut à 170 fois celle d'Hiroshima. Les Etats-Unis avaient fait explosé la première bombe H, issue des recherches effectuées à partir de la bombe A, en 1952, suivis de l'URSS en 1953, de la Grande-Bretagne en 1957 et de la Chine en 1967. En 1998, l'Inde et le Pakistan deviendront les sixième et septième puissances nucléaires.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Histoire de l'Armement
1995
24 août
Microsoft lance Windows 95
La société de Bill Gates fondée en 1975, Microsoft, met en vente son nouveau système d'exploitation, Windows 95, à minuit. L'opération médiatique à coûté 200 millions de dollars : écrans publicitaires, couleurs de Windows 95 (orange, vert et jaune) sur l'Empire State, offre de 1,5 millions d'exemplaires du Times, shows dans toute l'Europe... 300 000 exemplaires seront vendus le jour du lancement et 1 million après quatre jours de commercialisation. Cette nouvelle génération de logiciel ouvre la voie de l'informatique pour tous.
Voir aussi : Windows - Histoire de Microsoft - Bill Gates - Paul Allen - Histoire de l'Informatique
2006
24 août
Pluton n’est plus une planète
L’Union astronomique internationale se rassemble à Prague et statue sur le sort de Pluton en apportant une nouvelle définition au terme de "planète". Présidée par Catherine Cesarsky, cette assemblée générale d’astrophysiciens a voté : Pluton n’est plus une planète du Système solaire. Découverte en 1930 par Clyde Tombaugh, l’ "ex-planète" se compose essentiellement de glace, contrairement à ses "sœurs", faites de roches ou de gaz. De plus, elle suit une trajectoire très elliptique autour du soleil, tandis que les autres tracent un parcours quasi circulaire. Il lui faut en effet près de 250 ans pour en faire le tour. Enfin, elle est trop peu massive pour être considérée comme une "véritable planète". Pluton est donc abaissée au rang de simple "naine". Le Système solaire ne compte désormais plus que huit planètes.
Voir aussi : Histoire de Prague - Histoire du Système solaire - Pluton - Tombaugh - Histoire de l'Astronomie
2007
24 août
Incendies en Grèce
La Grèce est ravagée par les pires incendies de son histoire. Alors que la sécheresse sévit depuis plusieurs semaines, les flammes défigurent le Péloponnèse et l’île d’Eubée, faisant 63 victimes. Au-delà du désastre économique et humain, le gouvernement doit faire face à des accusations de laxisme en terme de lutte contre les incendies volontaires. Il est aussi pointé du doigt pour sa mauvaise gestion des secours. Pendant un temps, des sites historiques majeurs seront menacés, mais aucune destruction majeure du patrimoine historique ne sera à déplorer.
Voir aussi : Incendie - Histoire des Catastrophes naturelles
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La guerre des Paysans allemands (en langue allemande : Deutscher Bauernkrieg) est un conflit qui a eu lieu dans le Saint-Empire romain germanique entre 1524 et 1526 dans des régions de l’Allemagne du Sud, de la Suisse, de la Lorraine allemande et de l’Alsace. On l’appelle aussi, en allemand, le Soulèvement de l’homme ordinaire (Erhebung des gemeinen Mannes), ou en français la révolte des Rustauds.
Cette révolte a des causes religieuses, liées à la réforme protestante, et sociales, dans la continuité des insurrections qui enflamment alors régulièrement le Saint-Empire, comme celles menées par Joß Fritz. Le souvenir des révoltes liées à l'Église hussite a pu également jouer un rôle.
La révolte des paysans est soutenue par les anabaptistes de Münster
Le mouvement naît près de Schaffhouse (Bade) lorsque des paysans refusent à leurs seigneurs une corvée jugée abusive. Ils obtiennent le soutien de Balthazar Hubmaïer, curé de Waldshut converti à la Réforme et signent un traité d’assistance mutuelle (15 août 1524) conciliant les objectifs sociaux et religieux. La révolte se développe durant l’hiver en Souabe, en Franconie, en Alsace et dans les Alpes autrichiennes. Les paysans prennent des châteaux et des villes (Ulm, Erfurt, Saverne).
Les paysans mêlent les revendications religieuses (élection des prêtres par le peuple, limitation du taux des dîmes), sociales et économiques (suppression du servage, liberté de pêche et de chasse, augmentation de la surface des terres communales, suppression de la peine de mort). Ces revendications sont exprimées dans le manifeste des Douze Articles du maître cordier Sébastien Lotzer de Memmingen : il dénonce les dîmes détournées de leur objet, le passage de la rente foncière au faire-valoir direct et réclame des réformes, sans remettre en cause le système seigneurial (douze articles).
On estime généralement qu’environ 300 000 paysans se révoltèrent, et que 100 000 furent tués.
Les causes sont multiples, d’abord politiques. Au xvie siècle, le Saint-Empire romain germanique a éclaté en une multitude de seigneuries féodales, particulièrement en Allemagne du sud, et surtout en Souabe, provoquant des rivalités locales, des protectionnismes commerciaux, autant de freins à tout développement économique. Les problèmes des paysans s’inscrivent dans une époque, dans un terroir, dans les réalités de tel propriétaire foncier.
Les paysans sont la principale force de travail de l'époque, dans la féodalité composée du clergé, des maisons princières, de la noblesses, des fonctionnaires, et des bourgeois. Économiquement, le sort des paysans n'est pas uniforme : il y a des laboureurs riches et des pauvres. Hélas la dîme qui pourvoit financièrement à la vie d'Eglise est régulièrement détournée par les pouvoirs temporels. Le nombre des bénéficiaires ne cesse d’augmenter : grande dîme, petite dîme sur les revenus et bénéfices. Les corvées se font également pesantes dans bien des cas.
Les problèmes économiques, les mauvaises récoltes et la pression des seigneurs terriens sont nuisibles aux paysans.
Le vieux droit oral est librement interprété par les propriétaires terriens voire ignoré. On exproprie des communes établies depuis des siècles, on réduit ou abolit des droits communautaires de pâture, d’abattage de bois, de pêche, de chasse.
La haute noblesse ne prête intérêt aux changements des conditions de vie des paysans que lorsque l'évolution perturbe voire menace ses avantages et privilèges. La basse noblesse, en déclin et en perte de prestige, peut se marginaliser, et de nombreux petits nobles tâchent de survivre par le pillage et le brigandage (les chevaliers brigands (de), ce qui accroît le fardeau des paysans.
Le clergé, face aux abus et aux critiques, impose généralement le statu quo. Le catholicisme, dans ce contexte, est un pilier du système féodal. L'Église et les ordres religieux sont eux-mêmes organisés en général de manière féodale, mais surtout les évêchés et les monastères sont bien souvent pris dans le jeu des relations féodales de par leurs possessions temporelles. Les recettes de l’Église viennent principalement des dons et offrandes, de la vente d’indulgences, de la dîme, de droits seigneuriaux. La dîme, dont la collecte peut être confiée à des nobles, est pour ceux-ci également une occasion d'abus et une source importante de revenus.
Les seules tentatives de réforme visant à moderniser les structures féodales viennent de la bourgeoisie, mais restent mineures, les villes jouissant elles-mêmes de statuts privilégiés (les villes libres d'Empire), qui leur occasionnent des préoccupations à l'image de celles de la noblesse et du clergé.
L’Église connaît de considérables dysfonctionnements. Beaucoup de religieux, surnommés péjorativement curetons (Pfaffen), mènent une vraie vie de débauche en tirant profit tant des taxes et héritages de la population riche, que des taxes et dons des pauvres. À Rome, l’accès aux charges et dignités passe par le népotisme, le clientélisme et la corruption. En contradiction avec la lettre et l'esprit des préceptes évangéliques, les papes se conduisent en souverains, en chefs de guerre, en maîtres d’œuvre insatiables et en mécènes fastueux.
Ces abus suscitent les critiques de Hans Böhm, Jérôme Savonarole, puis de Luther. Quand le dominicain Johannes Tetzel sillonne l’Allemagne, en 1517, pour prêcher les indulgences sur l’ordre d’Albrecht, archevêque endetté de Mayence, et du pape Léon X, il parvient à en monnayer aux plus nécessiteux même : Luther se révolte alors et rédige ses 95 thèses, qu’il affiche, selon la légende, sur la porte de l’église de Wittenberg.
Dans ce mouvement de contestation, Zwingli, à Zurich, et Calvin, à Genève, soutiennent que chaque être humain peut trouver son chemin vers Dieu et le salut de son âme sans l’intermédiaire de l’Église. Ils ébranlent ainsi les prétentions absolutistes de l’Église romaine et valident les critiques de la population : le clergé, oublieux de sa doctrine, perd toute légitimité.
La critique de Luther est plus radicale, dans son écrit sur la liberté d’un chrétien (1520) : « Un chrétien est le maître de toutes choses et n'est le sujet de personne ». Cette argumentation et sa traduction en allemand du Nouveau Testament, en 1522, sont les déclics décisifs pour le soulèvement de la population des villages. Les gens simples peuvent désormais mettre en cause les prétentions de la noblesse et du clergé, jusque là justifiées par la volonté de Dieu. La terrible situation des paysans n’a aucun fondement biblique et les empiètements des propriétaires fonciers sur l’Ancien Droit sont en contradiction avec le véritable droit divin : « Dieu fait pousser plantes et animaux, sans intervention humaine, et pour l’ensemble des hommes ». Et on peut désormais revendiquer l'égalité des droits entre tous les hommes, paysans, nobles, ou clercs.
Luther, voyant la révolte paysanne se retourner contre ses appuis seigneuriaux, condamna les soulèvements de 1525 dans une courte brochure d'une rare violence, véritable appel au massacre, intitulée Contre les bandes pillardes et meurtrières des paysans, dans laquelle il écrit :
« (...) tous ceux qui le peuvent doivent assommer, égorger et passer au fil de l'épée, secrètement ou en public, en sachant qu'il n'est rien de plus venimeux, de plus nuisible, de plus diabolique qu'un rebelle (...). Ici, c'est le temps du glaive et de la colère, et non le temps de la clémence. Aussi l'autorité doit-elle foncer hardiment et frapper en toute bonne conscience, frapper aussi longtemps que la révolte aura un souffle de vie. (...) C'est pourquoi, chers seigneurs, (...) poignardez, pourfendez, égorgez à qui mieux mieux". »
Beaucoup de simples paysans osent se soulever contre leurs seigneurs à cause de leurs conditions de soumission, aussi variées soient-elles. La classe supérieure villageoise est la première à vouloir des changements. Les responsables de communautés, les juges de campagne, les artisans de village, les bourgeois des champs (résidant en petites villes), soutiennent la révolte et, un peu partout, poussent les paysans pauvres à rejoindre les bandes de paysans.
D’eux-mêmes, les paysans veulent d’abord réinstaurer les anciens droits traditionnels et mener une vie digne d’un être humain et, pour le reste, dans le respect de Dieu. Leurs revendications secouent les fondements de l’ordre social existant : réduction des charges, abolition du servage.
La situation des paysans, en détérioration constante, est à l’origine de nombreux conflits régionaux bien avant 1524. Le mécontentement paysan grossit sur plusieurs décennies. Il se manifeste dans un grand nombre de soulèvements régionaux (des jacqueries) provoqués par la situation générale aggravée par des problèmes annexes locaux. Parmi les très nombreuses petites actions de protestation, on retient les insurrections suivantes, impliquant le monde paysan ou le concernant :
depuis 1291, rébellion de la confédération des nobles contre les Habsbourg,
1419-1420 et 1433-1434, guerre des Hussites en Bohême,
1476 : révolte autour de Hans Böhm, en Franconie,
1478 : insurrection en Carinthie,
1492 : émeutes en Allgäu,
1493 : conspiration Bundschuh en Alsace,
1502 : conspiration Bundschuh à Speyer,
1513 : conspiration Bundschuh en Breisgau,
1514 : soulèvement du Pauvre Conrad en Würtemberg,
1517 : conspiration Bundschuh en Forêt-Noire,
1522-1523 : mutinerie des chevaliers au Palatinat…
Les bourgeois de nombreuses villes avancent également des revendications, se solidarisant parfois avec les paysans : Erfurt en 1509, Ratisbonne en 1511, Brunswick, Spire, Cologne, Schweinfurt, Worms, Aix-la-Chapelle, Osnabrück, etc.
Presque tous les soulèvements de paysans sont réprimés par la force. Le long soulèvement des paysans montagnards suisses vient juste de s’achever par un succès. Mais la situation des paysans ne s’en améliore d’aucune façon. Les représailles sont la suite la plus fréquente.
En 1524, des troubles surgissent à nouveau près de Forchheim, à proximité de Nuremberg, puis à Mühlhausen, près d’Erfurt. En octobre 1524, les paysans se soulèvent à Wutachtal, près de Stühlingen. Peu de temps après, 3 500 paysans font route vers Furtwangen. En Haute Souabe et autour du lac de Constance, ça fermente depuis assez longtemps ; en février et mars 1525 se forment, en fort peu de temps, trois bandes de paysans en armes avec des bourgeois et des religieux pour un total de 30 000 hommes.
Les trois bandes de Haute Souabe veulent une amélioration de leurs conditions de vie, sans guerre. Ils entrent en négociation avec la Ligue de Souabe (ou Alliance souabe). Cinquante de leurs représentants se réunissent dans la ville impériale libre de Memmingen, dont la bourgeoisie sympathise avec les paysans. Les dirigeants des trois troupes cherchent à formuler les revendications paysannes et à les appuyer par des arguments tirés de la Bible. Le 20 mars 1525 voit l’adoption des Douze Articles et du règlement de leur fédération, à la fois recours, programme de réforme et manifeste politique. Sur le modèle de la confédération helvétique, les paysans fondent la confédération de Haute Souabe : les bandes doivent à l’avenir se porter garantes les unes des autres, au contraire des soulèvements précédents. Les deux textes sont vite imprimés en quantité et distribués pour un élargissement rapide du soulèvement dans tout le sud de l’Allemagne et au Tyrol. La fondation de la confédération de Haute Souabe est présentée à l’Alliance Souabe, à Augsbourg, dans l’espoir de la faire participer aux négociations en tant que partenaire de même poids. Après différents pillages et l’assassinat de Weinberg, les nobles, unis dans la Ligue de Souabe, n’ont aucun intérêt à participer à des négociations. La famille marchande Fugger, d’Augsbourg, subventionne Georg Truchsess de Waldburg-Zeil, surnommé Bauernjörg, qui, avec une armée de 9 000 charretiers et 1 500 chevaliers en armure, veut écraser les paysans armés surtout de faux et de fléaux.
La négociation des 12 articles est le pivot de la guerre des paysans : leurs revendications y sont, pour la première fois, formulées de manière uniforme et fixées par écrit. Les paysans se présentent, pour la première fois, solidaires contre les autorités. Jusque là, les soulèvements échouaient principalement à cause de l’éclatement de l’insurrection et des soutiens insuffisants. Toutefois, si les paysans n’avaient pas négocié avec l’Alliance Souabe, mais occupé un territoire plus important, ils auraient difficilement pu être battus en raison de leur supériorité numérique et leurs revendications auraient été prises plus au sérieux.
Chaque communauté paroissiale a le droit de désigner son pasteur et de le destituer s’il se comporte mal. Le pasteur doit prêcher l’évangile, précisément et exactement, débarrassé de tout ajout humain. Car c’est par l’Écriture qu’on peut aller seul vers Dieu, par la vraie foi.
Les pasteurs sont rémunérés par la grande dîme (impôt de 10 %). Un supplément éventuel peut être perçu pour les pauvres du village et pour le règlement de l’impôt de guerre. La petite dîme est à supprimer parce qu’inventée par les hommes puisque le Seigneur Dieu a créé le bétail pour l’homme, sans le faire payer.
La longue coutume du servage est un scandale puisque le Christ nous a tous rachetés et délivrés sans exception, du berger aux gens bien placés, en versant son précieux sang. Par l’Écriture, nous sommes libres et nous voulons être libres.
C’est contre la fraternité et contre la parole de Dieu que l’homme pauvre n’a pas le pouvoir de prendre du gibier, des oiseaux et des poissons. Car, quand le Seigneur Dieu a créé les hommes, il leur a donné le pouvoir sur tous les animaux, l’oiseau dans l’air comme le poisson dans l’eau.
Les seigneurs se sont appropriés les bois. Si l’homme pauvre a besoin de quelque chose, il doit le payer au double de sa valeur. Donc tous les bois qui n’ont pas été achetés reviennent à la communauté pour que chacun puisse pourvoir à ses besoins en bois de construction et en bois de chauffage.
Les corvées, toujours augmentées et renforcées, sont à réduire de manière importante comme nos parents les ont remplies uniquement selon la parole de Dieu.
Les seigneurs ne doivent pas relever les corvées sans nouvelle convention.
Beaucoup de domaines agricoles ne peuvent pas supporter les fermages. Des personnes respectables doivent visiter ces fermes, les estimer et établir de nouveaux droits de fermage, de sorte que le paysan ne travaille pas pour rien car tout travailleur a droit à un salaire.
Les punitions par amende sont à établir selon de nouvelles règles. En attendant, il faut en finir avec l’arbitraire et revenir aux anciennes règles écrites.
Beaucoup se sont appropriés des champs et des prés appartenant à la communauté : il faut les remettre à la disposition de la communauté.
L’impôt sur l’héritage est à éliminer intégralement. Plus jamais veuves et orphelins ne doivent se faire dépouiller ignoblement.
Si quelque article n’est pas conforme à la parole de Dieu ou se révèle injuste, il faut le supprimer. Il ne faut pas en établir davantage qui risque d’être contre Dieu ou de causer du tort à son prochain.
La bataille contre les Rustauds (Gravure de Gabriel Salmon illustrant le livre de Nicolas Volcyre de Sérouville, 1526).
Fin mars 1525, l’armée de Waldburg-Zeil s’assemble à Ulm. Un peu en aval, sur le Danube près de Leipheim, autour du prêcheur Jakob Wehe, quelque 5 000 paysans pillant les environs du cloître et les propriétés nobles. L’armée de la Ligue de Souabe marche donc sur Leipheim où elle l’emporte le 4 avril sur la bande de Leipheim après avoir, en chemin, massacré quelques bandes de paysans pillards. La ville de Leipheim doit verser une amende. Wehe et les autres chefs de la bande sont exécutés.
Début avril également, les paysans se réunissent dans la vallée du Neckar (Neckartal) et l’Odenwald sous la direction de Jäcklein Rohrbach. La révolte touche l’Alsace à la mi-avril 1525. Rapidement, les insurgés contrôlent une grande partie du territoire alsacien. À Pâques 1525, le 16 avril, la bande de la Vallée du Neckar s’installe près de Weinsberg où le colérique Rohrbach laisse courir le comte Ludwig de Helfenstein, gendre de l’empereur Maximilien Ier et détesté des paysans, et ses chevaliers d’antichambre. La mort très douloureuse des nobles, à coups de piques et de gourdins, entre dans l’histoire de la guerre des paysans comme l’assassinat de Weinsberg. Elle marque de manière décisive l’image des paysans, tueurs et pilleurs, qui pousse de nombreux nobles à s’opposer à la cause paysanne. La ville de Weinsberg est condamnée à être incendiée, et Jäcklein Rohrbach brûlé vif. Après l’affaire de Weinsberg, ceux du Neckartal et de l’Odenwald s’unissent avec la bande de Taubertal (Bande Noire, commandée par le noble franconien Florian Geyer), pour former la puissante Bande de la Claire Lumière forte de près de 12 000 hommes. Elle se retourne, sous la direction du capitaine Götz von Berlichingen, contre les évêques de Mayence et de Würzburg et l'Électeur palatin.
Le 12 avril, les troupes de la Ligue de Souabe arrêtent la bande et la battent : les paysans sont désarmés et soumis à une lourde amende.
Le 13 avril, Truchsess avec son armée, doit se replier devant la Bande du Lac, très bien formée et entraînée militairement, et rencontre, le lendemain près de Wurzach, la Bande de l’Allgau. Il parlemente avec eux et parvient à les convaincre d’abandonner leurs armes. Par le traité de Weingarten, le 20 avril, il accorde aux deux bandes quelques concessions, leur garantit le droit de se retirer librement et un tribunal arbitral indépendant pour régler leurs conflits.
Le 16 avril, les paysans du Wurtemberg se rassemblent. La troupe de 8 000 hommes entre dans Stuttgart et continue en mai sur Böblingen.
La révolte s’étant propagée en Alsace, elle atteint ensuite la frontière est de la Lorraine.
Champion du catholicisme, fermé à toute remise en cause de l'ordre féodal, le duc Antoine de Lorraine met en place une expédition militaire dès la fin avril pour mater l’insurrection dans ses États. Les troupes lorraines sont ralliées par les forces de plusieurs autres princes des régions limitrophes qui lui en confient le commandement général : Champagne, Nassau-Sarrebruck, Suisse... Les 16 et 17 mai, les troupes menées par Antoine tuent environ 20 000 insurgés à Lupstein, Saverne et Neuwiller. Le 20 mai, la bataille de Scherwiller fait plus de 4 000 morts parmi les paysans. Le 24 mai, Antoine abandonne le combat après ces victoires décisives, et les troupes lorraines sont de retour à Nancy qui leur réserve un accueil triomphal.
La répression se poursuit dans le sud de l’Alsace. Les anabaptistes sont écrasés en Allemagne du sud à Ulm par 5 000 mercenaires dirigés par Truchsess von Waldburg. Karlstadt se réfugie à Zurich auprès de Zwingli.
La bataille de Frankenhausen, le 15 mai 1525, est la plus significative des batailles de la guerre des paysans. Les paysans insurgés de Thuringe, sous la direction de Thomas Müntzer, y sont complètement défaits par l'armée du landgrave de Hesse. Müntzer lui-même est fait prisonnier et amené le 27 mai à Mühlhausen, sur les fortifications de Heldrungen. Il y est torturé et décapité.
À Hall et à Gmünd également, des petites bandes se forment. 3 000 partisans pillent les monastères de Lorch et de Murrhardt, et laissent le château de Hohenstaufen à Schutt en cendres. On pille aussi les monastères à Kraichgau et Ortenau et on incendie les châteaux.
Après le succès de Weingarten, l’armée Waldburg-Zeils passe dans la vallée du Neckar. Les paysans sont battus à Balingen, Rottenburg, Herrenberg et le 12 mai à Böblingen. Il en est de même le 2 juin à Königshofen pour la Bande du Neckartal et la Bande de l’Odenwald.
Le 23 mai, une troupe de 18 000 paysans du Brisgau et de la Forêt-Noire s’emparent de la ville de Fribourg-en-Brisgau. Fort de ce succès, le meneur, Hans Müller, veut courir en renfort à ceux qui assiègent Radolfzell, mais trop peu de paysans le suivent, la plupart préférant retourner s’occuper de leurs champs. La troupe est alors suffisamment réduite pour être battue peu après par l'archiduc Ferdinand d’Autriche. Waldburg-Zeil rencontre, le 4 juin près de Würzburg, la Bande de la Claire Lumière de paysans franconiens. Abandonnés la veille par Götz von Berlichingen sous un prétexte quelconque, les paysans privés de leur chef n’ont aucune chance. En deux heures, 8 000 paysans sont tués.
Après cette victoire, les troupes de Bauernjörg se redirigent vers le sud et l’emportent en Allgäu, fin juillet, sur les derniers insurgés. En quatre mois, l’armée de George Truchsess de Waldburg-Zeil a parcouru plus de mille kilomètres.
De nombreuses autres petites révoltes sont tout autant défaites jusqu’en septembre 1525 où combats et répressions sont tous achevés. L’empereur Charles Quint et le pape Clément VII remercient la Ligue de Souabe pour son intervention.
À la fin de l’année 1525, la révolte est matée en Allemagne, puis en 1526 en Autriche.
Supplice d'un meneur de la Guerre des Paysans (Jäcklein Rohrbach).
Les conséquences sont rudes pour les insurgés. Selon les estimations, pour la seule répression, 100 000 paysans trouvent la mort. Les insurgés survivants sont mis au ban de l'Empire et perdent donc tous leurs droits civiques et privés ainsi que les droits liés à leur fief : ce sont désormais des hors-la-loi. Les meneurs sont condamnés à mort. Les participants et ceux qui les ont soutenus ont à craindre les peines des souverains qui se montraient déjà très cruels. Beaucoup de jugements parlent de décapitations, d’yeux arrachés, de doigts coupés et d’autres mauvais traitements. Celui qui s’en sort avec une amende peut s’estimer heureux, même si les paysans ne peuvent payer les amendes à cause des impôts élevés. Des communes entières sont privées de leurs droits pour avoir soutenu les paysans. Les juridictions sont partiellement perdues, les fêtes sont interdites, les fortifications urbaines rasées. Toutes les armes doivent être livrées. Le soir, la fréquentation des auberges villageoises n’est plus autorisée.
Pourtant, la guerre des paysans, dans un certain nombre de régions, a des répercussions positives, aussi minces soient-elles. Dans certains domaines, les dysfonctionnements sont supprimés, par traité, dans les cas où l’insurrection s’est faite sur la base de conditions plus difficiles (comme à Kempten). La situation des paysans s’améliore nettement dans beaucoup d’endroits puisque les impôts ne sont plus à verser uniquement aux propriétaires terriens mais aussi directement au souverain.
La défaite des paysans marque le début de l’accroissement patrimonial des chefs militaires nobles victorieux. Georg Truchsess von Waldburg-Ziel obtient des terres en Haute-Souabe. Le capitaine de campagne Sebastian Schertlin von Burtenbach se dédommage sur les vaincus pour payer la solde de ses charretiers.
Les associations de paysans indépendantes, comme celle du Tyrolien Michael Gaismair, sont condamnées au secret pour plusieurs années. De nombreux paysans proscrits survivent pendant des décennies en tant que bandes de brigands dans les forêts. De cette époque date une série d’histoires sur l’origine de ces bandes. Mais il n’y a plus de soulèvement important. Pendant trois-cents ans, les paysans ne se révolteront presque plus. C’est seulement avec la révolution de mars 1848-1849 que peuvent s’imposer les objectifs formulés en 1525 dans les 12 articles.
Les conséquences socio-économiques de la perte de 100 000 paysans, ou 130 000 selon d’autres estimations, sont considérables et préparent le marasme de la guerre de 30 ans.
Le Chant du Rosemont, ballade en patois roman qui célébrait le souvenir de cette épopée est parvenu jusqu’à nous par la tradition orale (voir seigneurie du Rosemont).
Même si les points de vue de la réforme sont une justification essentielle pour les paysans insurgés, Martin Luther prend clairement ses distances vis-à-vis de la guerre des paysans. Dès 1521, il insiste sur la séparation entre le domaine temporel et le domaine spirituel. Avec la réforme, il veut une transformation de l’Église et pas une « christianisation » du monde, contrairement à Savonarole. Pourtant, continuellement considéré par les autorités comme responsable des événements de la guerre des paysans, il établit nettement, après l’assassinat de Weinsberg, ses distances par rapport aux insurgés en décembre 1524 dans sa Lettre aux princes de Saxe sur l'esprit séditieux et en janvier 1525 dans son libelle Contre les prophètes célestes : « à nouveau, les hordes de paysans, en train de tuer et de piller, [...] il faut les pulvériser, les étrangler, les saigner, en secret et en public, dès qu’on le peut, comme on doit le faire avec des chiens fous ».
Après 1525, le protestantisme perd son esprit révolutionnaire et renforce les situations sociales dominantes, avec le dogme Soumettez-vous aux autorités.
Ancien partisan de Luther, Thomas Münzer est en opposition avec lui et prend position pour la libération violente des paysans et, à Mühlhausen (Thuringe) où il est pasteur, il s’active en tant qu’agitateur et défenseur de l’insurrection. Il tente de mettre en place un ordre social équitable : suppression des privilèges, dissolution des ordres monastiques, abris pour les sans logis, distribution de repas pour les pauvres. Ses efforts pour unir les différentes troupes de paysans de Thuringe n’aboutissent pourtant pas. En mai 1525, il est capturé, torturé et, finalement, exécuté.
Cette révolte a des causes religieuses, liées à la réforme protestante, et sociales, dans la continuité des insurrections qui enflamment alors régulièrement le Saint-Empire, comme celles menées par Joß Fritz. Le souvenir des révoltes liées à l'Église hussite a pu également jouer un rôle.
La révolte des paysans est soutenue par les anabaptistes de Münster
Le mouvement naît près de Schaffhouse (Bade) lorsque des paysans refusent à leurs seigneurs une corvée jugée abusive. Ils obtiennent le soutien de Balthazar Hubmaïer, curé de Waldshut converti à la Réforme et signent un traité d’assistance mutuelle (15 août 1524) conciliant les objectifs sociaux et religieux. La révolte se développe durant l’hiver en Souabe, en Franconie, en Alsace et dans les Alpes autrichiennes. Les paysans prennent des châteaux et des villes (Ulm, Erfurt, Saverne).
Les paysans mêlent les revendications religieuses (élection des prêtres par le peuple, limitation du taux des dîmes), sociales et économiques (suppression du servage, liberté de pêche et de chasse, augmentation de la surface des terres communales, suppression de la peine de mort). Ces revendications sont exprimées dans le manifeste des Douze Articles du maître cordier Sébastien Lotzer de Memmingen : il dénonce les dîmes détournées de leur objet, le passage de la rente foncière au faire-valoir direct et réclame des réformes, sans remettre en cause le système seigneurial (douze articles).
On estime généralement qu’environ 300 000 paysans se révoltèrent, et que 100 000 furent tués.
Les causes sont multiples, d’abord politiques. Au xvie siècle, le Saint-Empire romain germanique a éclaté en une multitude de seigneuries féodales, particulièrement en Allemagne du sud, et surtout en Souabe, provoquant des rivalités locales, des protectionnismes commerciaux, autant de freins à tout développement économique. Les problèmes des paysans s’inscrivent dans une époque, dans un terroir, dans les réalités de tel propriétaire foncier.
Les paysans sont la principale force de travail de l'époque, dans la féodalité composée du clergé, des maisons princières, de la noblesses, des fonctionnaires, et des bourgeois. Économiquement, le sort des paysans n'est pas uniforme : il y a des laboureurs riches et des pauvres. Hélas la dîme qui pourvoit financièrement à la vie d'Eglise est régulièrement détournée par les pouvoirs temporels. Le nombre des bénéficiaires ne cesse d’augmenter : grande dîme, petite dîme sur les revenus et bénéfices. Les corvées se font également pesantes dans bien des cas.
Les problèmes économiques, les mauvaises récoltes et la pression des seigneurs terriens sont nuisibles aux paysans.
Le vieux droit oral est librement interprété par les propriétaires terriens voire ignoré. On exproprie des communes établies depuis des siècles, on réduit ou abolit des droits communautaires de pâture, d’abattage de bois, de pêche, de chasse.
La haute noblesse ne prête intérêt aux changements des conditions de vie des paysans que lorsque l'évolution perturbe voire menace ses avantages et privilèges. La basse noblesse, en déclin et en perte de prestige, peut se marginaliser, et de nombreux petits nobles tâchent de survivre par le pillage et le brigandage (les chevaliers brigands (de), ce qui accroît le fardeau des paysans.
Le clergé, face aux abus et aux critiques, impose généralement le statu quo. Le catholicisme, dans ce contexte, est un pilier du système féodal. L'Église et les ordres religieux sont eux-mêmes organisés en général de manière féodale, mais surtout les évêchés et les monastères sont bien souvent pris dans le jeu des relations féodales de par leurs possessions temporelles. Les recettes de l’Église viennent principalement des dons et offrandes, de la vente d’indulgences, de la dîme, de droits seigneuriaux. La dîme, dont la collecte peut être confiée à des nobles, est pour ceux-ci également une occasion d'abus et une source importante de revenus.
Les seules tentatives de réforme visant à moderniser les structures féodales viennent de la bourgeoisie, mais restent mineures, les villes jouissant elles-mêmes de statuts privilégiés (les villes libres d'Empire), qui leur occasionnent des préoccupations à l'image de celles de la noblesse et du clergé.
L’Église connaît de considérables dysfonctionnements. Beaucoup de religieux, surnommés péjorativement curetons (Pfaffen), mènent une vraie vie de débauche en tirant profit tant des taxes et héritages de la population riche, que des taxes et dons des pauvres. À Rome, l’accès aux charges et dignités passe par le népotisme, le clientélisme et la corruption. En contradiction avec la lettre et l'esprit des préceptes évangéliques, les papes se conduisent en souverains, en chefs de guerre, en maîtres d’œuvre insatiables et en mécènes fastueux.
Ces abus suscitent les critiques de Hans Böhm, Jérôme Savonarole, puis de Luther. Quand le dominicain Johannes Tetzel sillonne l’Allemagne, en 1517, pour prêcher les indulgences sur l’ordre d’Albrecht, archevêque endetté de Mayence, et du pape Léon X, il parvient à en monnayer aux plus nécessiteux même : Luther se révolte alors et rédige ses 95 thèses, qu’il affiche, selon la légende, sur la porte de l’église de Wittenberg.
Dans ce mouvement de contestation, Zwingli, à Zurich, et Calvin, à Genève, soutiennent que chaque être humain peut trouver son chemin vers Dieu et le salut de son âme sans l’intermédiaire de l’Église. Ils ébranlent ainsi les prétentions absolutistes de l’Église romaine et valident les critiques de la population : le clergé, oublieux de sa doctrine, perd toute légitimité.
La critique de Luther est plus radicale, dans son écrit sur la liberté d’un chrétien (1520) : « Un chrétien est le maître de toutes choses et n'est le sujet de personne ». Cette argumentation et sa traduction en allemand du Nouveau Testament, en 1522, sont les déclics décisifs pour le soulèvement de la population des villages. Les gens simples peuvent désormais mettre en cause les prétentions de la noblesse et du clergé, jusque là justifiées par la volonté de Dieu. La terrible situation des paysans n’a aucun fondement biblique et les empiètements des propriétaires fonciers sur l’Ancien Droit sont en contradiction avec le véritable droit divin : « Dieu fait pousser plantes et animaux, sans intervention humaine, et pour l’ensemble des hommes ». Et on peut désormais revendiquer l'égalité des droits entre tous les hommes, paysans, nobles, ou clercs.
Luther, voyant la révolte paysanne se retourner contre ses appuis seigneuriaux, condamna les soulèvements de 1525 dans une courte brochure d'une rare violence, véritable appel au massacre, intitulée Contre les bandes pillardes et meurtrières des paysans, dans laquelle il écrit :
« (...) tous ceux qui le peuvent doivent assommer, égorger et passer au fil de l'épée, secrètement ou en public, en sachant qu'il n'est rien de plus venimeux, de plus nuisible, de plus diabolique qu'un rebelle (...). Ici, c'est le temps du glaive et de la colère, et non le temps de la clémence. Aussi l'autorité doit-elle foncer hardiment et frapper en toute bonne conscience, frapper aussi longtemps que la révolte aura un souffle de vie. (...) C'est pourquoi, chers seigneurs, (...) poignardez, pourfendez, égorgez à qui mieux mieux". »
Beaucoup de simples paysans osent se soulever contre leurs seigneurs à cause de leurs conditions de soumission, aussi variées soient-elles. La classe supérieure villageoise est la première à vouloir des changements. Les responsables de communautés, les juges de campagne, les artisans de village, les bourgeois des champs (résidant en petites villes), soutiennent la révolte et, un peu partout, poussent les paysans pauvres à rejoindre les bandes de paysans.
D’eux-mêmes, les paysans veulent d’abord réinstaurer les anciens droits traditionnels et mener une vie digne d’un être humain et, pour le reste, dans le respect de Dieu. Leurs revendications secouent les fondements de l’ordre social existant : réduction des charges, abolition du servage.
La situation des paysans, en détérioration constante, est à l’origine de nombreux conflits régionaux bien avant 1524. Le mécontentement paysan grossit sur plusieurs décennies. Il se manifeste dans un grand nombre de soulèvements régionaux (des jacqueries) provoqués par la situation générale aggravée par des problèmes annexes locaux. Parmi les très nombreuses petites actions de protestation, on retient les insurrections suivantes, impliquant le monde paysan ou le concernant :
depuis 1291, rébellion de la confédération des nobles contre les Habsbourg,
1419-1420 et 1433-1434, guerre des Hussites en Bohême,
1476 : révolte autour de Hans Böhm, en Franconie,
1478 : insurrection en Carinthie,
1492 : émeutes en Allgäu,
1493 : conspiration Bundschuh en Alsace,
1502 : conspiration Bundschuh à Speyer,
1513 : conspiration Bundschuh en Breisgau,
1514 : soulèvement du Pauvre Conrad en Würtemberg,
1517 : conspiration Bundschuh en Forêt-Noire,
1522-1523 : mutinerie des chevaliers au Palatinat…
Les bourgeois de nombreuses villes avancent également des revendications, se solidarisant parfois avec les paysans : Erfurt en 1509, Ratisbonne en 1511, Brunswick, Spire, Cologne, Schweinfurt, Worms, Aix-la-Chapelle, Osnabrück, etc.
Presque tous les soulèvements de paysans sont réprimés par la force. Le long soulèvement des paysans montagnards suisses vient juste de s’achever par un succès. Mais la situation des paysans ne s’en améliore d’aucune façon. Les représailles sont la suite la plus fréquente.
En 1524, des troubles surgissent à nouveau près de Forchheim, à proximité de Nuremberg, puis à Mühlhausen, près d’Erfurt. En octobre 1524, les paysans se soulèvent à Wutachtal, près de Stühlingen. Peu de temps après, 3 500 paysans font route vers Furtwangen. En Haute Souabe et autour du lac de Constance, ça fermente depuis assez longtemps ; en février et mars 1525 se forment, en fort peu de temps, trois bandes de paysans en armes avec des bourgeois et des religieux pour un total de 30 000 hommes.
Les trois bandes de Haute Souabe veulent une amélioration de leurs conditions de vie, sans guerre. Ils entrent en négociation avec la Ligue de Souabe (ou Alliance souabe). Cinquante de leurs représentants se réunissent dans la ville impériale libre de Memmingen, dont la bourgeoisie sympathise avec les paysans. Les dirigeants des trois troupes cherchent à formuler les revendications paysannes et à les appuyer par des arguments tirés de la Bible. Le 20 mars 1525 voit l’adoption des Douze Articles et du règlement de leur fédération, à la fois recours, programme de réforme et manifeste politique. Sur le modèle de la confédération helvétique, les paysans fondent la confédération de Haute Souabe : les bandes doivent à l’avenir se porter garantes les unes des autres, au contraire des soulèvements précédents. Les deux textes sont vite imprimés en quantité et distribués pour un élargissement rapide du soulèvement dans tout le sud de l’Allemagne et au Tyrol. La fondation de la confédération de Haute Souabe est présentée à l’Alliance Souabe, à Augsbourg, dans l’espoir de la faire participer aux négociations en tant que partenaire de même poids. Après différents pillages et l’assassinat de Weinberg, les nobles, unis dans la Ligue de Souabe, n’ont aucun intérêt à participer à des négociations. La famille marchande Fugger, d’Augsbourg, subventionne Georg Truchsess de Waldburg-Zeil, surnommé Bauernjörg, qui, avec une armée de 9 000 charretiers et 1 500 chevaliers en armure, veut écraser les paysans armés surtout de faux et de fléaux.
La négociation des 12 articles est le pivot de la guerre des paysans : leurs revendications y sont, pour la première fois, formulées de manière uniforme et fixées par écrit. Les paysans se présentent, pour la première fois, solidaires contre les autorités. Jusque là, les soulèvements échouaient principalement à cause de l’éclatement de l’insurrection et des soutiens insuffisants. Toutefois, si les paysans n’avaient pas négocié avec l’Alliance Souabe, mais occupé un territoire plus important, ils auraient difficilement pu être battus en raison de leur supériorité numérique et leurs revendications auraient été prises plus au sérieux.
Chaque communauté paroissiale a le droit de désigner son pasteur et de le destituer s’il se comporte mal. Le pasteur doit prêcher l’évangile, précisément et exactement, débarrassé de tout ajout humain. Car c’est par l’Écriture qu’on peut aller seul vers Dieu, par la vraie foi.
Les pasteurs sont rémunérés par la grande dîme (impôt de 10 %). Un supplément éventuel peut être perçu pour les pauvres du village et pour le règlement de l’impôt de guerre. La petite dîme est à supprimer parce qu’inventée par les hommes puisque le Seigneur Dieu a créé le bétail pour l’homme, sans le faire payer.
La longue coutume du servage est un scandale puisque le Christ nous a tous rachetés et délivrés sans exception, du berger aux gens bien placés, en versant son précieux sang. Par l’Écriture, nous sommes libres et nous voulons être libres.
C’est contre la fraternité et contre la parole de Dieu que l’homme pauvre n’a pas le pouvoir de prendre du gibier, des oiseaux et des poissons. Car, quand le Seigneur Dieu a créé les hommes, il leur a donné le pouvoir sur tous les animaux, l’oiseau dans l’air comme le poisson dans l’eau.
Les seigneurs se sont appropriés les bois. Si l’homme pauvre a besoin de quelque chose, il doit le payer au double de sa valeur. Donc tous les bois qui n’ont pas été achetés reviennent à la communauté pour que chacun puisse pourvoir à ses besoins en bois de construction et en bois de chauffage.
Les corvées, toujours augmentées et renforcées, sont à réduire de manière importante comme nos parents les ont remplies uniquement selon la parole de Dieu.
Les seigneurs ne doivent pas relever les corvées sans nouvelle convention.
Beaucoup de domaines agricoles ne peuvent pas supporter les fermages. Des personnes respectables doivent visiter ces fermes, les estimer et établir de nouveaux droits de fermage, de sorte que le paysan ne travaille pas pour rien car tout travailleur a droit à un salaire.
Les punitions par amende sont à établir selon de nouvelles règles. En attendant, il faut en finir avec l’arbitraire et revenir aux anciennes règles écrites.
Beaucoup se sont appropriés des champs et des prés appartenant à la communauté : il faut les remettre à la disposition de la communauté.
L’impôt sur l’héritage est à éliminer intégralement. Plus jamais veuves et orphelins ne doivent se faire dépouiller ignoblement.
Si quelque article n’est pas conforme à la parole de Dieu ou se révèle injuste, il faut le supprimer. Il ne faut pas en établir davantage qui risque d’être contre Dieu ou de causer du tort à son prochain.
La bataille contre les Rustauds (Gravure de Gabriel Salmon illustrant le livre de Nicolas Volcyre de Sérouville, 1526).
Fin mars 1525, l’armée de Waldburg-Zeil s’assemble à Ulm. Un peu en aval, sur le Danube près de Leipheim, autour du prêcheur Jakob Wehe, quelque 5 000 paysans pillant les environs du cloître et les propriétés nobles. L’armée de la Ligue de Souabe marche donc sur Leipheim où elle l’emporte le 4 avril sur la bande de Leipheim après avoir, en chemin, massacré quelques bandes de paysans pillards. La ville de Leipheim doit verser une amende. Wehe et les autres chefs de la bande sont exécutés.
Début avril également, les paysans se réunissent dans la vallée du Neckar (Neckartal) et l’Odenwald sous la direction de Jäcklein Rohrbach. La révolte touche l’Alsace à la mi-avril 1525. Rapidement, les insurgés contrôlent une grande partie du territoire alsacien. À Pâques 1525, le 16 avril, la bande de la Vallée du Neckar s’installe près de Weinsberg où le colérique Rohrbach laisse courir le comte Ludwig de Helfenstein, gendre de l’empereur Maximilien Ier et détesté des paysans, et ses chevaliers d’antichambre. La mort très douloureuse des nobles, à coups de piques et de gourdins, entre dans l’histoire de la guerre des paysans comme l’assassinat de Weinsberg. Elle marque de manière décisive l’image des paysans, tueurs et pilleurs, qui pousse de nombreux nobles à s’opposer à la cause paysanne. La ville de Weinsberg est condamnée à être incendiée, et Jäcklein Rohrbach brûlé vif. Après l’affaire de Weinsberg, ceux du Neckartal et de l’Odenwald s’unissent avec la bande de Taubertal (Bande Noire, commandée par le noble franconien Florian Geyer), pour former la puissante Bande de la Claire Lumière forte de près de 12 000 hommes. Elle se retourne, sous la direction du capitaine Götz von Berlichingen, contre les évêques de Mayence et de Würzburg et l'Électeur palatin.
Le 12 avril, les troupes de la Ligue de Souabe arrêtent la bande et la battent : les paysans sont désarmés et soumis à une lourde amende.
Le 13 avril, Truchsess avec son armée, doit se replier devant la Bande du Lac, très bien formée et entraînée militairement, et rencontre, le lendemain près de Wurzach, la Bande de l’Allgau. Il parlemente avec eux et parvient à les convaincre d’abandonner leurs armes. Par le traité de Weingarten, le 20 avril, il accorde aux deux bandes quelques concessions, leur garantit le droit de se retirer librement et un tribunal arbitral indépendant pour régler leurs conflits.
Le 16 avril, les paysans du Wurtemberg se rassemblent. La troupe de 8 000 hommes entre dans Stuttgart et continue en mai sur Böblingen.
La révolte s’étant propagée en Alsace, elle atteint ensuite la frontière est de la Lorraine.
Champion du catholicisme, fermé à toute remise en cause de l'ordre féodal, le duc Antoine de Lorraine met en place une expédition militaire dès la fin avril pour mater l’insurrection dans ses États. Les troupes lorraines sont ralliées par les forces de plusieurs autres princes des régions limitrophes qui lui en confient le commandement général : Champagne, Nassau-Sarrebruck, Suisse... Les 16 et 17 mai, les troupes menées par Antoine tuent environ 20 000 insurgés à Lupstein, Saverne et Neuwiller. Le 20 mai, la bataille de Scherwiller fait plus de 4 000 morts parmi les paysans. Le 24 mai, Antoine abandonne le combat après ces victoires décisives, et les troupes lorraines sont de retour à Nancy qui leur réserve un accueil triomphal.
La répression se poursuit dans le sud de l’Alsace. Les anabaptistes sont écrasés en Allemagne du sud à Ulm par 5 000 mercenaires dirigés par Truchsess von Waldburg. Karlstadt se réfugie à Zurich auprès de Zwingli.
La bataille de Frankenhausen, le 15 mai 1525, est la plus significative des batailles de la guerre des paysans. Les paysans insurgés de Thuringe, sous la direction de Thomas Müntzer, y sont complètement défaits par l'armée du landgrave de Hesse. Müntzer lui-même est fait prisonnier et amené le 27 mai à Mühlhausen, sur les fortifications de Heldrungen. Il y est torturé et décapité.
À Hall et à Gmünd également, des petites bandes se forment. 3 000 partisans pillent les monastères de Lorch et de Murrhardt, et laissent le château de Hohenstaufen à Schutt en cendres. On pille aussi les monastères à Kraichgau et Ortenau et on incendie les châteaux.
Après le succès de Weingarten, l’armée Waldburg-Zeils passe dans la vallée du Neckar. Les paysans sont battus à Balingen, Rottenburg, Herrenberg et le 12 mai à Böblingen. Il en est de même le 2 juin à Königshofen pour la Bande du Neckartal et la Bande de l’Odenwald.
Le 23 mai, une troupe de 18 000 paysans du Brisgau et de la Forêt-Noire s’emparent de la ville de Fribourg-en-Brisgau. Fort de ce succès, le meneur, Hans Müller, veut courir en renfort à ceux qui assiègent Radolfzell, mais trop peu de paysans le suivent, la plupart préférant retourner s’occuper de leurs champs. La troupe est alors suffisamment réduite pour être battue peu après par l'archiduc Ferdinand d’Autriche. Waldburg-Zeil rencontre, le 4 juin près de Würzburg, la Bande de la Claire Lumière de paysans franconiens. Abandonnés la veille par Götz von Berlichingen sous un prétexte quelconque, les paysans privés de leur chef n’ont aucune chance. En deux heures, 8 000 paysans sont tués.
Après cette victoire, les troupes de Bauernjörg se redirigent vers le sud et l’emportent en Allgäu, fin juillet, sur les derniers insurgés. En quatre mois, l’armée de George Truchsess de Waldburg-Zeil a parcouru plus de mille kilomètres.
De nombreuses autres petites révoltes sont tout autant défaites jusqu’en septembre 1525 où combats et répressions sont tous achevés. L’empereur Charles Quint et le pape Clément VII remercient la Ligue de Souabe pour son intervention.
À la fin de l’année 1525, la révolte est matée en Allemagne, puis en 1526 en Autriche.
Supplice d'un meneur de la Guerre des Paysans (Jäcklein Rohrbach).
Les conséquences sont rudes pour les insurgés. Selon les estimations, pour la seule répression, 100 000 paysans trouvent la mort. Les insurgés survivants sont mis au ban de l'Empire et perdent donc tous leurs droits civiques et privés ainsi que les droits liés à leur fief : ce sont désormais des hors-la-loi. Les meneurs sont condamnés à mort. Les participants et ceux qui les ont soutenus ont à craindre les peines des souverains qui se montraient déjà très cruels. Beaucoup de jugements parlent de décapitations, d’yeux arrachés, de doigts coupés et d’autres mauvais traitements. Celui qui s’en sort avec une amende peut s’estimer heureux, même si les paysans ne peuvent payer les amendes à cause des impôts élevés. Des communes entières sont privées de leurs droits pour avoir soutenu les paysans. Les juridictions sont partiellement perdues, les fêtes sont interdites, les fortifications urbaines rasées. Toutes les armes doivent être livrées. Le soir, la fréquentation des auberges villageoises n’est plus autorisée.
Pourtant, la guerre des paysans, dans un certain nombre de régions, a des répercussions positives, aussi minces soient-elles. Dans certains domaines, les dysfonctionnements sont supprimés, par traité, dans les cas où l’insurrection s’est faite sur la base de conditions plus difficiles (comme à Kempten). La situation des paysans s’améliore nettement dans beaucoup d’endroits puisque les impôts ne sont plus à verser uniquement aux propriétaires terriens mais aussi directement au souverain.
La défaite des paysans marque le début de l’accroissement patrimonial des chefs militaires nobles victorieux. Georg Truchsess von Waldburg-Ziel obtient des terres en Haute-Souabe. Le capitaine de campagne Sebastian Schertlin von Burtenbach se dédommage sur les vaincus pour payer la solde de ses charretiers.
Les associations de paysans indépendantes, comme celle du Tyrolien Michael Gaismair, sont condamnées au secret pour plusieurs années. De nombreux paysans proscrits survivent pendant des décennies en tant que bandes de brigands dans les forêts. De cette époque date une série d’histoires sur l’origine de ces bandes. Mais il n’y a plus de soulèvement important. Pendant trois-cents ans, les paysans ne se révolteront presque plus. C’est seulement avec la révolution de mars 1848-1849 que peuvent s’imposer les objectifs formulés en 1525 dans les 12 articles.
Les conséquences socio-économiques de la perte de 100 000 paysans, ou 130 000 selon d’autres estimations, sont considérables et préparent le marasme de la guerre de 30 ans.
Le Chant du Rosemont, ballade en patois roman qui célébrait le souvenir de cette épopée est parvenu jusqu’à nous par la tradition orale (voir seigneurie du Rosemont).
Même si les points de vue de la réforme sont une justification essentielle pour les paysans insurgés, Martin Luther prend clairement ses distances vis-à-vis de la guerre des paysans. Dès 1521, il insiste sur la séparation entre le domaine temporel et le domaine spirituel. Avec la réforme, il veut une transformation de l’Église et pas une « christianisation » du monde, contrairement à Savonarole. Pourtant, continuellement considéré par les autorités comme responsable des événements de la guerre des paysans, il établit nettement, après l’assassinat de Weinsberg, ses distances par rapport aux insurgés en décembre 1524 dans sa Lettre aux princes de Saxe sur l'esprit séditieux et en janvier 1525 dans son libelle Contre les prophètes célestes : « à nouveau, les hordes de paysans, en train de tuer et de piller, [...] il faut les pulvériser, les étrangler, les saigner, en secret et en public, dès qu’on le peut, comme on doit le faire avec des chiens fous ».
Après 1525, le protestantisme perd son esprit révolutionnaire et renforce les situations sociales dominantes, avec le dogme Soumettez-vous aux autorités.
Ancien partisan de Luther, Thomas Münzer est en opposition avec lui et prend position pour la libération violente des paysans et, à Mühlhausen (Thuringe) où il est pasteur, il s’active en tant qu’agitateur et défenseur de l’insurrection. Il tente de mettre en place un ordre social équitable : suppression des privilèges, dissolution des ordres monastiques, abris pour les sans logis, distribution de repas pour les pauvres. Ses efforts pour unir les différentes troupes de paysans de Thuringe n’aboutissent pourtant pas. En mai 1525, il est capturé, torturé et, finalement, exécuté.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1270
25 août
Saint-Louis s'éteint à Tunis
Le roi Louis IX, dit Saint-Louis, meurt à 56 ans à Tunis lors de la VIIIème Croisade. Il avait déjà été le chef de la VIIème Croisade en 1248 qui s'était soldé par un échec. Célèbre pour sa piété et sa sagesse, il avait arbitré plus d'un conflit entre les princes d'Europe. En France, avec les enquêteurs et les légistes, il a posé les bases d'un pouvoir royal fort.
Voir aussi : Décès - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1530
25 août
Naissance d'Ivan IV de Russie
Le 25 août 1530 naît à Kolomenskoïe en Russie celui qui sera surnommé « Ivan le Terrible », Ivan IV de Russie. Fils de Vassili III, Ivan IV succède à son père comme grand-prince de Vladimir et Moscou le 4 décembre 1533, alors qu'il n'a que trois ans. Lorsqu'il sera en âge d'exercer son pouvoir, Ivan IV marquera son règne par sa personnalité mystérieuse, impulsive et colérique. Il décédera en 1584, vraisemblablement empoisonné.
Voir aussi : Ivan le Terrible - Histoire de la Politique
1580
25 août
Bataille d'Alcantara
Le 25 août 1580 se déroule la bataille d'Alcantara qui oppose les troupes portugaises d'Antoine, prieur de Crato et neveu d'Henri Ier, à l'armée espagnole du Duc d'Albe et de Philippe II. Ce dernier revendique le trône portugais depuis la mort d'Henri Ier, décédé sans héritier. La victoire espagnole entraine l'occupation du Portugal, l'exil forcé d'Antoine et la réunion des deux royaumes de la péninsule Ibérique, établie jusqu'en 1640. C'est la fin de la dynastie portugaise de Viseu.
Voir aussi : Bataille - Espagne - Portugal - Philippe II - Alcantara - Histoire des Guerres
1609
25 août
Galilée offre sa lunette astronomique au sénat
Après avoir entendu parler de la lunette hollandaise de Hans Lippershey, Galilée décide d’en construire une lui-même. Après plusieurs essais satisfaisants, il la présente au sénat de Venise et la lui offre. Cette invention bouleversera ses observations. En pointant l’instrument vers la Lune, il en apercevra les cratères et ses reliefs. De même, il étudiera les quatre plus grands satellites de Jupiter, la planète Vénus et remarquera que la voie lactée est faite d’étoiles. Ses observations seront publiées dans le "Message céleste". Au fil de ses recherches, il se tournera de plus en plus vers la théorie héliocentrique de Copernic et sera finalement contraint d’abjurer.
Voir aussi : Histoire de Venise - Histoire de la Lune - Copernic - Galilée - Histoire de Jupiter - Histoire de l'Astronomie
1680
25 août
Décès de Siméon de Polotsk.
Samuel Pétrovski-Sintnianovitch, plus connu sous le nom de Siméon de Polotsk, est né le 12 décembre 1629 en Russie.
Universitaire et ecclésiastique, il est reconnu pour ses poèmes et ses pièces de théâtre. C'est lui qui pose les fondations de la nouvelle littérature moderne russe.
Entre 1666 et 1667, il est chargé d'organiser le concile de lois du patriarche Nikhon.
Il décède le 25 août 1680, à l'âge de 51 ans.
Voir aussi : Histoire des Décès
1699
25 août
Début du règne de Frédéric IV.
Frédéric IV de Danemark est né à Copenhague en octobre 1671. il est le fils du roi Christian V et de Charlotte -Amélie de Hesse-Cassel.
Il est sacré roi de Danemark et de Norvège le 25 août 1699. La plus grande partie de son règne consistera à venger son pays de la Norvège à travers diverses batailles dans la mer Baltique.
Son règne s'arrêtera le 12 octobre 1730, jour de sa mort.
Voir aussi : Histoire des Sacres
1707
25 août
Naissance de Louis Ier d'Espagne
Louis Ier d'Espagne naît le 25 août 1707 à Madrid. Il est le fils de Philippe V d'Espagne et de Marie Louise de Savoie. Il épouse Louise-Elisabeth d'Orléans et monte sur le trône d'Espagne après l'abdication de son père, en 1724. Il meurt quelques mois plus tard de la variole, le 31 août 1724. Philippe V remonte alors sur le trône.
Voir aussi : Naissance - Espagne - Roi - Histoire de Madrid - Louis Ier - Histoire des Bourbons
1718
25 août
Fondation de la Nouvelle-Orléans
Des colons français fondent à l'embouchure du Mississipi la ville de la Nouvelle-Orléans, baptisée ainsi en l'honneur du duc d'Orléans, qui exerce alors la régence pendant la minorité de Louis XV. Elle deviendra la capitale de la colonie de Louisiane. Cédée en 1762 à l'Espagne, qui la restituera à la France en 1800, elle sera vendue aux Etats-Unis en 1803 par le premier consul, Napoléon Bonaparte, avec le reste de la Louisiane.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Louisiane - Histoire de la Nouvelle-Orléans - Histoire de la Colonisation
1767
25 août
Naissance de Louis Saint-Just
Louis Saint-Just, grand homme politique à la Révolution, naît le 25 août 1767. Connu pour ses grands principes sur l'égalité et la vertu, Saint-Just fut l'une des figures de la Révolution française. A l'origine du vote de la confiscation des biens des ennemis de la République, il est aussi l'inspirateur de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Soutien de Robespierre, il meurt guillotiné avec lui le 28 juillet 1794.
Voir aussi : Révolution française - Robespierre - Saint-Just - Histoire de la Politique
1776
25 août
Mort de David Hume, philosophe écossais
David Hume fut un philosophe, économiste et historien écossais, né en 1711 et mort le 25 août 1776. Il a fait partie des "Lumières écossaises" dont il a été l'un des penseurs les plus influents. Connu pour son scepticisme, il a été l'un des fondateurs de l'empirisme moderne et l'un des pionniers de la méthode expérimentale dans le traitement des phénomènes mentaux. Opposé à Descartes, il eut une influence majeure sur Kant, la philosophie analytique et la phénoménologie.
Voir aussi : Philosophe - Empirisme - David Hume - Scepticisme - Histoire de la Philosophie
1822
25 août
Décès de William Herschel.
Friedrich Wilhelm Herschel, plus connu sous le nom de William Herschel, naît le 15 novembre 1738 à Hanovre en Allemagne. Il est reconnu pour être un compositeur et un astronome.
On lui attribue la découverte de la planète Uranus ainsi que les rayons infrarouges.
Il fait partie d'une institution : la Royal Astronomical Society. En 1781, il est décoré de la médaille de Copley.
Tout au long de sa carrière, il construit ses propres télescopes qui lui permettent de réaliser ses découvertes.
Il décède le 25 août 1822 à l'âge de 83 ans en Angleterre.
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1845
25 août
Naissance de Louis II de Bavière, prince de Bavière.
Louis II devient roi en 1864. Pendant la guerre de 1870, son gouvernement l'engage auprès de la Prusse. Défenseur des idées libérales, il rejoint l'Union allemande qui nait à cette période-là. En 1870, il signe le Kaiserbrief, symbole de la fin de l'indépendance de la Bavière. A partir de ce moment-là, il fait construire de nombreux châteaux et dépense de grosses sommes d'argent. Un coup d'état l'évince. Déclaré fou, il est interné jusqu'à sa mort.
Voir aussi : Coup d'état - Histoire de la Bavière - Louis II - Histoire de la Politique
1875
25 août
Première traversée de la Manche à la nage
Le capitaine britannique Matthew Webb est le premier homme à traverser la Manche à la nage. Il rallie Douvres (en Angleterre) à Calais en 21 heures 45 minutes. Nageur exceptionnel, il se noiera sept ans plus tard dans les remous des chutes Niagara (entre les Etats-Unis et le Canada).
Voir aussi : Traversée - Manche - Histoire de la Natation
1883
25 août
Signature du traité de Hué
En 1883, la Chine rejette le traité de Hué signé par la France le 25 août de la même année. Ce dernier confirme la position de Tonkin et d'Annam comme des protectorats français. Ce rejet est à l'origine de la guerre franco-chinoise, qui ne s'acheva qu'en 1885, par une victoire française. A l'issue de ce conflit, la France à la mainmise sur tout le territoire qui deviendra l'Indochine.
Voir aussi : France - Chine - Tonkin - Histoire de l'Annam - Guerre franco-chinoise - Histoire des Traités
1896
25 août
La Conférence de Constantinople statue sur le cas de la Crète
L'Empire ottoman, sous la pression internationale, nomme, en 1895, un chrétien à la gouvernance de la Crète. Cette nomination provoque l'ire des Crétois ottomans, engendrant des affrontements puis le massacre de Grecs de La Canée, le 11 mai 1896. Les puissances européennes interviennent en fournissant une constitution aux chrétiens de Crète. L'île passe sous protectorat économique et judiciaire des grandes puissances européennes qui l'éditent, le 25 août 1896, lors de la Conférence de Constantinople.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Grèce - Conférence - Histoire de la Crète - Histoire de la Politique
1900
25 août
Décès de Friedrich Nietzsche
Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche meurt le 25 août 1900 à Weimar. Né le 15 octobre 1844, il devient professeur de philologie à l'université de Bâle à 24 ans. Après un congé pour santé mentale, il se lance dans une vaste critique de la culture occidentale, qui aura une grande influence sur le courant existentialiste. Il meurt après avoir sombré dans la démence en 1889.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques
1918
25 août
Naissance de Léonard Bernstein
Compositeur, écrivain, chef d'orchestre et pianiste, l'Américain Léonard Bernstein est né le 25 août 1918 à Lawrence. Après avoir fréquenté Harvard, il devient l'assistant de grands chefs d'orchestre et est nommé chef assistant de l'Orchestre philharmonique de New York en 1943. Il en deviendra le directeur musical et se fera connaître comme compositeur pour la comédie musicale West Side Story. Il est aussi auteur de trois symphonies et de deux opéras. Il est mort le 14 octobre 1990.
Voir aussi : Naissance - Compositeur - écrivain - Pianiste - Chef d'orchestre - Histoire de l'Art
1944
25 août
"Paris libéré..."
Le général Leclerc reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes allemandes. Débarqué en Normandie à la tête de la 2ème division blindée deux mois plus tôt, il est le premier Français libre à entrer dans la capitale par la porte d'Orléans. Le général von Choltitz, commandant les troupes allemandes, avait entamé deux semaines plus tôt l'évacuation de la ville en prévision de l'arrivée des Alliers. Le soir même, le général de Gaulle s'installe au ministère de la Guerre en qualité de chef du gouvernement provisoire.
Voir aussi : Histoire de Paris - Libération - Histoire de La Libération - Général Leclerc - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1945
25 août
Le Vietminh prend le pouvoir au Viêt Nam
Les bombardements atomiques sur Nagasaki et Hiroshima poussent le Japon à la capitulation. L'empereur vietnamien B?o ??i, qui perd alors sa protection japonaise, est affaibli. Le 25 août 1945, le Vi?t Minh renverse l'Empire vietnamien et proclame un gouvernement révolutionnaire. B?o ??i doit abdiquer. Le gouvernement dirigé par H? Chí Minh offre à l'ancien empereur un poste de conseiller suprême. À l'arrivée des Français, B?o ??i est caché par le Vi?t Minh.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Japon - Abdication - Viêt Nam - B?o ??i - Histoire de la Politique
1985
25 août
Mort de la petite Samantha Smith
Samantha Smith, 13 ans, meurt avec son père dans un accident d'avion dans le Maine. La petite américaine avait écrit une lettre au président Iouri Andropov, en 1983. Elle lui disait qu'elle avait peur d'une guerre les deux pays, alors en plein guerre froide. Le président soviétique l'avait alors invité à venir passer ses vacances en URSS. Elle meurt en revenant du tournage d'une émission en Angleterre. Une montagne du Caucase a été rebaptisée en son honneur.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire de l' URSS - Histoire de la Guerre froide
2003
25 août
Télescope spatial Spitzer
Le plus grand télescope spatial infrarouge est mis en orbite par la NASA. Il est nommé Spitzer en hommage à l’astrophysicien américain. Ses capacités à détecter des corps très éloignés grâce à leur rayonnement infrarouge sont exceptionnelles. Il était indispensable d’envoyer ce type de technologie dans l’espace car l’atmosphère terrestre empêche les rayonnements infrarouges d’atteindre correctement les télescopes au sol. Les satellites IRAS et ISO ont été lancés avant lui et ont permis également d’étudier la formation des étoiles. En effet, lorsque ces dernières se forment, elles demeurent dans une sorte de nuage, qui les rendent invisibles. Elles émettent par contre un rayonnement infrarouge qui peut permettre de détecter leur position.
Voir aussi : Histoire de la NASA - Téléscope - Histoire de l'Astronomie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
25 août
Saint-Louis s'éteint à Tunis
Le roi Louis IX, dit Saint-Louis, meurt à 56 ans à Tunis lors de la VIIIème Croisade. Il avait déjà été le chef de la VIIème Croisade en 1248 qui s'était soldé par un échec. Célèbre pour sa piété et sa sagesse, il avait arbitré plus d'un conflit entre les princes d'Europe. En France, avec les enquêteurs et les légistes, il a posé les bases d'un pouvoir royal fort.
Voir aussi : Décès - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1530
25 août
Naissance d'Ivan IV de Russie
Le 25 août 1530 naît à Kolomenskoïe en Russie celui qui sera surnommé « Ivan le Terrible », Ivan IV de Russie. Fils de Vassili III, Ivan IV succède à son père comme grand-prince de Vladimir et Moscou le 4 décembre 1533, alors qu'il n'a que trois ans. Lorsqu'il sera en âge d'exercer son pouvoir, Ivan IV marquera son règne par sa personnalité mystérieuse, impulsive et colérique. Il décédera en 1584, vraisemblablement empoisonné.
Voir aussi : Ivan le Terrible - Histoire de la Politique
1580
25 août
Bataille d'Alcantara
Le 25 août 1580 se déroule la bataille d'Alcantara qui oppose les troupes portugaises d'Antoine, prieur de Crato et neveu d'Henri Ier, à l'armée espagnole du Duc d'Albe et de Philippe II. Ce dernier revendique le trône portugais depuis la mort d'Henri Ier, décédé sans héritier. La victoire espagnole entraine l'occupation du Portugal, l'exil forcé d'Antoine et la réunion des deux royaumes de la péninsule Ibérique, établie jusqu'en 1640. C'est la fin de la dynastie portugaise de Viseu.
Voir aussi : Bataille - Espagne - Portugal - Philippe II - Alcantara - Histoire des Guerres
1609
25 août
Galilée offre sa lunette astronomique au sénat
Après avoir entendu parler de la lunette hollandaise de Hans Lippershey, Galilée décide d’en construire une lui-même. Après plusieurs essais satisfaisants, il la présente au sénat de Venise et la lui offre. Cette invention bouleversera ses observations. En pointant l’instrument vers la Lune, il en apercevra les cratères et ses reliefs. De même, il étudiera les quatre plus grands satellites de Jupiter, la planète Vénus et remarquera que la voie lactée est faite d’étoiles. Ses observations seront publiées dans le "Message céleste". Au fil de ses recherches, il se tournera de plus en plus vers la théorie héliocentrique de Copernic et sera finalement contraint d’abjurer.
Voir aussi : Histoire de Venise - Histoire de la Lune - Copernic - Galilée - Histoire de Jupiter - Histoire de l'Astronomie
1680
25 août
Décès de Siméon de Polotsk.
Samuel Pétrovski-Sintnianovitch, plus connu sous le nom de Siméon de Polotsk, est né le 12 décembre 1629 en Russie.
Universitaire et ecclésiastique, il est reconnu pour ses poèmes et ses pièces de théâtre. C'est lui qui pose les fondations de la nouvelle littérature moderne russe.
Entre 1666 et 1667, il est chargé d'organiser le concile de lois du patriarche Nikhon.
Il décède le 25 août 1680, à l'âge de 51 ans.
Voir aussi : Histoire des Décès
1699
25 août
Début du règne de Frédéric IV.
Frédéric IV de Danemark est né à Copenhague en octobre 1671. il est le fils du roi Christian V et de Charlotte -Amélie de Hesse-Cassel.
Il est sacré roi de Danemark et de Norvège le 25 août 1699. La plus grande partie de son règne consistera à venger son pays de la Norvège à travers diverses batailles dans la mer Baltique.
Son règne s'arrêtera le 12 octobre 1730, jour de sa mort.
Voir aussi : Histoire des Sacres
1707
25 août
Naissance de Louis Ier d'Espagne
Louis Ier d'Espagne naît le 25 août 1707 à Madrid. Il est le fils de Philippe V d'Espagne et de Marie Louise de Savoie. Il épouse Louise-Elisabeth d'Orléans et monte sur le trône d'Espagne après l'abdication de son père, en 1724. Il meurt quelques mois plus tard de la variole, le 31 août 1724. Philippe V remonte alors sur le trône.
Voir aussi : Naissance - Espagne - Roi - Histoire de Madrid - Louis Ier - Histoire des Bourbons
1718
25 août
Fondation de la Nouvelle-Orléans
Des colons français fondent à l'embouchure du Mississipi la ville de la Nouvelle-Orléans, baptisée ainsi en l'honneur du duc d'Orléans, qui exerce alors la régence pendant la minorité de Louis XV. Elle deviendra la capitale de la colonie de Louisiane. Cédée en 1762 à l'Espagne, qui la restituera à la France en 1800, elle sera vendue aux Etats-Unis en 1803 par le premier consul, Napoléon Bonaparte, avec le reste de la Louisiane.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Louisiane - Histoire de la Nouvelle-Orléans - Histoire de la Colonisation
1767
25 août
Naissance de Louis Saint-Just
Louis Saint-Just, grand homme politique à la Révolution, naît le 25 août 1767. Connu pour ses grands principes sur l'égalité et la vertu, Saint-Just fut l'une des figures de la Révolution française. A l'origine du vote de la confiscation des biens des ennemis de la République, il est aussi l'inspirateur de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Soutien de Robespierre, il meurt guillotiné avec lui le 28 juillet 1794.
Voir aussi : Révolution française - Robespierre - Saint-Just - Histoire de la Politique
1776
25 août
Mort de David Hume, philosophe écossais
David Hume fut un philosophe, économiste et historien écossais, né en 1711 et mort le 25 août 1776. Il a fait partie des "Lumières écossaises" dont il a été l'un des penseurs les plus influents. Connu pour son scepticisme, il a été l'un des fondateurs de l'empirisme moderne et l'un des pionniers de la méthode expérimentale dans le traitement des phénomènes mentaux. Opposé à Descartes, il eut une influence majeure sur Kant, la philosophie analytique et la phénoménologie.
Voir aussi : Philosophe - Empirisme - David Hume - Scepticisme - Histoire de la Philosophie
1822
25 août
Décès de William Herschel.
Friedrich Wilhelm Herschel, plus connu sous le nom de William Herschel, naît le 15 novembre 1738 à Hanovre en Allemagne. Il est reconnu pour être un compositeur et un astronome.
On lui attribue la découverte de la planète Uranus ainsi que les rayons infrarouges.
Il fait partie d'une institution : la Royal Astronomical Society. En 1781, il est décoré de la médaille de Copley.
Tout au long de sa carrière, il construit ses propres télescopes qui lui permettent de réaliser ses découvertes.
Il décède le 25 août 1822 à l'âge de 83 ans en Angleterre.
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1845
25 août
Naissance de Louis II de Bavière, prince de Bavière.
Louis II devient roi en 1864. Pendant la guerre de 1870, son gouvernement l'engage auprès de la Prusse. Défenseur des idées libérales, il rejoint l'Union allemande qui nait à cette période-là. En 1870, il signe le Kaiserbrief, symbole de la fin de l'indépendance de la Bavière. A partir de ce moment-là, il fait construire de nombreux châteaux et dépense de grosses sommes d'argent. Un coup d'état l'évince. Déclaré fou, il est interné jusqu'à sa mort.
Voir aussi : Coup d'état - Histoire de la Bavière - Louis II - Histoire de la Politique
1875
25 août
Première traversée de la Manche à la nage
Le capitaine britannique Matthew Webb est le premier homme à traverser la Manche à la nage. Il rallie Douvres (en Angleterre) à Calais en 21 heures 45 minutes. Nageur exceptionnel, il se noiera sept ans plus tard dans les remous des chutes Niagara (entre les Etats-Unis et le Canada).
Voir aussi : Traversée - Manche - Histoire de la Natation
1883
25 août
Signature du traité de Hué
En 1883, la Chine rejette le traité de Hué signé par la France le 25 août de la même année. Ce dernier confirme la position de Tonkin et d'Annam comme des protectorats français. Ce rejet est à l'origine de la guerre franco-chinoise, qui ne s'acheva qu'en 1885, par une victoire française. A l'issue de ce conflit, la France à la mainmise sur tout le territoire qui deviendra l'Indochine.
Voir aussi : France - Chine - Tonkin - Histoire de l'Annam - Guerre franco-chinoise - Histoire des Traités
1896
25 août
La Conférence de Constantinople statue sur le cas de la Crète
L'Empire ottoman, sous la pression internationale, nomme, en 1895, un chrétien à la gouvernance de la Crète. Cette nomination provoque l'ire des Crétois ottomans, engendrant des affrontements puis le massacre de Grecs de La Canée, le 11 mai 1896. Les puissances européennes interviennent en fournissant une constitution aux chrétiens de Crète. L'île passe sous protectorat économique et judiciaire des grandes puissances européennes qui l'éditent, le 25 août 1896, lors de la Conférence de Constantinople.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Grèce - Conférence - Histoire de la Crète - Histoire de la Politique
1900
25 août
Décès de Friedrich Nietzsche
Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche meurt le 25 août 1900 à Weimar. Né le 15 octobre 1844, il devient professeur de philologie à l'université de Bâle à 24 ans. Après un congé pour santé mentale, il se lance dans une vaste critique de la culture occidentale, qui aura une grande influence sur le courant existentialiste. Il meurt après avoir sombré dans la démence en 1889.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques
1918
25 août
Naissance de Léonard Bernstein
Compositeur, écrivain, chef d'orchestre et pianiste, l'Américain Léonard Bernstein est né le 25 août 1918 à Lawrence. Après avoir fréquenté Harvard, il devient l'assistant de grands chefs d'orchestre et est nommé chef assistant de l'Orchestre philharmonique de New York en 1943. Il en deviendra le directeur musical et se fera connaître comme compositeur pour la comédie musicale West Side Story. Il est aussi auteur de trois symphonies et de deux opéras. Il est mort le 14 octobre 1990.
Voir aussi : Naissance - Compositeur - écrivain - Pianiste - Chef d'orchestre - Histoire de l'Art
1944
25 août
"Paris libéré..."
Le général Leclerc reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes allemandes. Débarqué en Normandie à la tête de la 2ème division blindée deux mois plus tôt, il est le premier Français libre à entrer dans la capitale par la porte d'Orléans. Le général von Choltitz, commandant les troupes allemandes, avait entamé deux semaines plus tôt l'évacuation de la ville en prévision de l'arrivée des Alliers. Le soir même, le général de Gaulle s'installe au ministère de la Guerre en qualité de chef du gouvernement provisoire.
Voir aussi : Histoire de Paris - Libération - Histoire de La Libération - Général Leclerc - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1945
25 août
Le Vietminh prend le pouvoir au Viêt Nam
Les bombardements atomiques sur Nagasaki et Hiroshima poussent le Japon à la capitulation. L'empereur vietnamien B?o ??i, qui perd alors sa protection japonaise, est affaibli. Le 25 août 1945, le Vi?t Minh renverse l'Empire vietnamien et proclame un gouvernement révolutionnaire. B?o ??i doit abdiquer. Le gouvernement dirigé par H? Chí Minh offre à l'ancien empereur un poste de conseiller suprême. À l'arrivée des Français, B?o ??i est caché par le Vi?t Minh.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Japon - Abdication - Viêt Nam - B?o ??i - Histoire de la Politique
1985
25 août
Mort de la petite Samantha Smith
Samantha Smith, 13 ans, meurt avec son père dans un accident d'avion dans le Maine. La petite américaine avait écrit une lettre au président Iouri Andropov, en 1983. Elle lui disait qu'elle avait peur d'une guerre les deux pays, alors en plein guerre froide. Le président soviétique l'avait alors invité à venir passer ses vacances en URSS. Elle meurt en revenant du tournage d'une émission en Angleterre. Une montagne du Caucase a été rebaptisée en son honneur.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire de l' URSS - Histoire de la Guerre froide
2003
25 août
Télescope spatial Spitzer
Le plus grand télescope spatial infrarouge est mis en orbite par la NASA. Il est nommé Spitzer en hommage à l’astrophysicien américain. Ses capacités à détecter des corps très éloignés grâce à leur rayonnement infrarouge sont exceptionnelles. Il était indispensable d’envoyer ce type de technologie dans l’espace car l’atmosphère terrestre empêche les rayonnements infrarouges d’atteindre correctement les télescopes au sol. Les satellites IRAS et ISO ont été lancés avant lui et ont permis également d’étudier la formation des étoiles. En effet, lorsque ces dernières se forment, elles demeurent dans une sorte de nuage, qui les rendent invisibles. Elles émettent par contre un rayonnement infrarouge qui peut permettre de détecter leur position.
Voir aussi : Histoire de la NASA - Téléscope - Histoire de l'Astronomie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Frédéric IV de Danemark, né à Copenhague le 11 octobre 1671 et mort à Odense le 12 octobre 1730, fils de Christian V et de Charlotte-Amélie de Hesse-Cassel, est roi de Danemark et de Norvège du 25 août 1699 au 12 octobre 1730.
Le règne de Frédéric IV est en grande partie consacré à la recherche d'une revanche sur la Suède, pour le contrôle des détroits de la mer Baltique. Il nourrit le dessein d'annihiler les traités de Roskilde (1658) et de Copenhague (1660) par lesquels le Danemark avait été contraint d'abandonner ses possessions dans le sud de la Suède, la Scanie et le Halland. Il participe à la grande guerre du Nord (1709-1720), aux côtés de la Russie, contre Charles XII de Suède. Il est vite contraint à signer la paix de Travendhal (1700), désastreuse pour le Danemark. Profitant de la défaite de Charles XII à Poltava en 1709, il reprend la guerre. La paix de Frederiksborg (1720) lui procure quelques gains territoriaux sur la Suède (place-forte de Stralsund). Il rattache en outre au Danemark le Schleswig méridional, annexé au détriment du duché de Holstein, allié de la Suède. Il forme cependant une entité séparé de la couronne de Danemark, en union personnelle avec cette dernière.
Frédéric IV est un luthérien convaincu. Il s'attache au développement de l'enseignement, revêtu d'une forte connotation religieuse. Le 19 septembre 1716, il publie une Ordonnance sur les écoles danoises et les instituteurs de Copenhague (Forording anlangende danske skoler og skoleholdere i staden Kjöbenhavn). Elle est complétée le 28 mars 1721 par l'"Instruction for skolemestrene i rytterdistrikterne" : vingt écoles doivent être créées dans chacun des douze districts relevant de la couronne. L'instituteur doit se consacrer à l'enseignement de la lecture et de la religion.
Sa plus grande réforme fut l'abolition du servage en 1702, le vomedskab, une sorte de servitude imposée aux paysans de Seeland depuis le Moyen Âge.
Après la guerre, le commerce et la culture furent florissants. Le théâtre danois fut créé et le grand dramaturge Ludwig Holberg débuta sa carrière. L'évangélisation du Groenland se fit grâce au missionnaire Hans Egede.
Au cours du règne de Frédéric IV de Danemark, le royaume fut frappé par deux catastrophes : la peste en 1711 et le grand incendie de la capitale médiévale. Bien que Frédéric IV de Danemark fut convaincu par Ole Rømer d'introduire le calendrier grégorien au Danemark et en Norvège en 1700, les calculs et les observations de l'astronome figurèrent parmi les trésors détruits lors de l'incendie.
Après deux voyages en Italie, Frédéric IV de Danemark fit construire dans un style baroque italien le château de Fredericksborg (1700 à 1735) et le château de Fredensborg (1720 à 1726), tous deux furent considérés comme le symbole de la conclusion de la Grande Guerre du Nord.
Les ordonnances de Frédéric IV sont publiées en recueil : Kong Frederich den Fierdes allernaadigste forordninger og aabne breve, fra den 26 Augusti aar 1699 (til 1730), [Kiøbenhavn] : Kongl. Boogtrykkerie, [s. d.], 35 part. en 8 vol.. Ce recueil est consultable à la Bibliothèque nationale de France.
Il épouse : Le 16 décembre 1695 Louise de Mecklembourg Gustrow (1667+1721), fille duc Gustave-Adolphe de Mecklembourg-Güstrow et de Madeleine Sybille de Holstein-Gottorp. Dont il eut :
Christian (1697+1698)
Christian VI de Danemark (1699+1746) épouse (1721) Sophie Madeleine de Brandebourg Kulmbach (+1770)
Frédéric Charles (1701+1702)
Georges (1703+1704)
Charlotte Amélie (1706+1782)
1721 Anne Sophie de Reventlow Duchesse de Schleswig (1693+1763), fille du comte Conrad de Reventlow et de Sophie-Amélie Haha Til Seekamp. Dont il eut :
Christiane-Amélie (1723+1724)
Frédéric-Christian (1726+1727)
Charles (1728+1729)
Frédéric IV de Danemark appartient à la première branche de la Maison d'Oldenbourg. Cette lignée donna des rois à la Norvège, la Suède, le Danemark, elle s'éteignit en 1863 au décès de Frédéric VII de Danemark.
Le règne de Frédéric IV est en grande partie consacré à la recherche d'une revanche sur la Suède, pour le contrôle des détroits de la mer Baltique. Il nourrit le dessein d'annihiler les traités de Roskilde (1658) et de Copenhague (1660) par lesquels le Danemark avait été contraint d'abandonner ses possessions dans le sud de la Suède, la Scanie et le Halland. Il participe à la grande guerre du Nord (1709-1720), aux côtés de la Russie, contre Charles XII de Suède. Il est vite contraint à signer la paix de Travendhal (1700), désastreuse pour le Danemark. Profitant de la défaite de Charles XII à Poltava en 1709, il reprend la guerre. La paix de Frederiksborg (1720) lui procure quelques gains territoriaux sur la Suède (place-forte de Stralsund). Il rattache en outre au Danemark le Schleswig méridional, annexé au détriment du duché de Holstein, allié de la Suède. Il forme cependant une entité séparé de la couronne de Danemark, en union personnelle avec cette dernière.
Frédéric IV est un luthérien convaincu. Il s'attache au développement de l'enseignement, revêtu d'une forte connotation religieuse. Le 19 septembre 1716, il publie une Ordonnance sur les écoles danoises et les instituteurs de Copenhague (Forording anlangende danske skoler og skoleholdere i staden Kjöbenhavn). Elle est complétée le 28 mars 1721 par l'"Instruction for skolemestrene i rytterdistrikterne" : vingt écoles doivent être créées dans chacun des douze districts relevant de la couronne. L'instituteur doit se consacrer à l'enseignement de la lecture et de la religion.
Sa plus grande réforme fut l'abolition du servage en 1702, le vomedskab, une sorte de servitude imposée aux paysans de Seeland depuis le Moyen Âge.
Après la guerre, le commerce et la culture furent florissants. Le théâtre danois fut créé et le grand dramaturge Ludwig Holberg débuta sa carrière. L'évangélisation du Groenland se fit grâce au missionnaire Hans Egede.
Au cours du règne de Frédéric IV de Danemark, le royaume fut frappé par deux catastrophes : la peste en 1711 et le grand incendie de la capitale médiévale. Bien que Frédéric IV de Danemark fut convaincu par Ole Rømer d'introduire le calendrier grégorien au Danemark et en Norvège en 1700, les calculs et les observations de l'astronome figurèrent parmi les trésors détruits lors de l'incendie.
Après deux voyages en Italie, Frédéric IV de Danemark fit construire dans un style baroque italien le château de Fredericksborg (1700 à 1735) et le château de Fredensborg (1720 à 1726), tous deux furent considérés comme le symbole de la conclusion de la Grande Guerre du Nord.
Les ordonnances de Frédéric IV sont publiées en recueil : Kong Frederich den Fierdes allernaadigste forordninger og aabne breve, fra den 26 Augusti aar 1699 (til 1730), [Kiøbenhavn] : Kongl. Boogtrykkerie, [s. d.], 35 part. en 8 vol.. Ce recueil est consultable à la Bibliothèque nationale de France.
Il épouse : Le 16 décembre 1695 Louise de Mecklembourg Gustrow (1667+1721), fille duc Gustave-Adolphe de Mecklembourg-Güstrow et de Madeleine Sybille de Holstein-Gottorp. Dont il eut :
Christian (1697+1698)
Christian VI de Danemark (1699+1746) épouse (1721) Sophie Madeleine de Brandebourg Kulmbach (+1770)
Frédéric Charles (1701+1702)
Georges (1703+1704)
Charlotte Amélie (1706+1782)
1721 Anne Sophie de Reventlow Duchesse de Schleswig (1693+1763), fille du comte Conrad de Reventlow et de Sophie-Amélie Haha Til Seekamp. Dont il eut :
Christiane-Amélie (1723+1724)
Frédéric-Christian (1726+1727)
Charles (1728+1729)
Frédéric IV de Danemark appartient à la première branche de la Maison d'Oldenbourg. Cette lignée donna des rois à la Norvège, la Suède, le Danemark, elle s'éteignit en 1863 au décès de Frédéric VII de Danemark.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
887
26 août
Séisme dévastateur au Japon
Le Japon est frappé par un de ses nombreux tremblements de terre puissants et meurtriers. Situé dans une zone de subduction de plaques tectoniques, ce qui lui confère son relief montagneux et lui donne ses volcans, le Japon a subit de nombreux séismes tout au long de l’histoire et les a intégré à sa culture. Dès le septième siècle, les traces des tremblements de terre les plus catastrophiques sont restées et le neuvième siècle semble avoir été particulièrement touché.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire des Catastrophes naturelles
1346
26 août
Défaite des Français à Crécy
Le roi de France, Philippe VI de Valois, subit une sévère défaite face au roi d'Angleterre, Edouard III, à Crécy-en-Ponthieu (Picardie). Les chevaliers français, beaucoup plus nombreux que leurs adversaires, sont décimés par les archers anglais. Cette bataille réhabilitera le rôle de l'infanterie par rapport à la cavalerie. C'est aussi l'une des premières batailles dans le conflit qui opposera les Français aux Anglais pendant plus de Cent Ans (1337-1453).
Voir aussi : Edouard III - Philippe VI de Valois - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1444
26 août
Bataille de la Birse
Le 26 août 1444 est la date d'une victoire française sur les Suisses dans la bataille de la Birse. Sous les ordres de Louis, dauphin du Viennois, en route vers Bâle, 15 000 écorcheurs français parviennent à bout de leurs adversaires suisses dans une bataille qui dénombrera plus de 5 500 victimes, 4 000 écorcheurs français contre 1 500 éclaireurs suisses qui, pour leur résistance à une armée beaucoup plus puissante, ont formé le mythe des mercenaires suisses.
Voir aussi : Histoire de Bâle - écorcheurs - Histoire des Guerres
1542
26 août
Francisco de Orellana parvient à l’embouchure de l’Amazone
Francisco de Orellana atteint le delta du fleuve et peut rejoindre l’Espagne par l’Atlantique. Alors qu’il participait à l’expédition menée aux confins de l’Équateur en compagnie de Pizarro, il fut chargé d’aller chercher des vivres, accompagné de quelques hommes. Lorsqu’il atteignit le fleuve de l’Amazone, il entreprit sa périlleuse descente. Commença alors une aventure de plusieurs mois, durant laquelle il se heurta à de terribles femmes guerrières. Il appellera ces dernières les « Amazones » en référence à la mythologie et c’est ainsi que le fleuve sera nommé. Orellana reviendra plus tard poursuivre l’expédition.
Voir aussi : Dossier histoire des conquistadores - Pizarro - Histoire des Explorations
1563
26 août
Début de la guerre dano-suédoise de sept ans
Le 26 août 1563 marque le début de la guerre dano-suédoise de sept ans dont le point de départ est la publication par le monarque suédois Eric XIV d'un manifeste contre le Danemark. Le conflit oppose rapidement la Suède au Danemark, allié avec la Pologne et Lubeck. Les combats ont mené les adversaires jusqu'à l'épuisement. Un accord de paix est signé à Settin en 1570 et valide le statut quo, chaque partie délaissant ses conquêtes territoriales.
Voir aussi : Guerre - Pologne - Suède - Danemark - Histoire des Guerres
1648
26 août
Début de la Fronde
La régente Anne d'Autriche et Mazarin, pour réaffirmer l'autorité royale et réduire l'opposition parlementaire, font arrêter le conseiller Broussel. Ils profitent de la célébration de la victoire du prince de Condé sur l’Espagne à Lens pour agir, convaincus du soutien sans faille du général. Mais, sitôt averti, le peuple se révolte et dresse des barricades dans les rues de Paris. Mazarin fera alors libérer Broussel et la Cour ira se réfugier quelques mois à Saint-Germain-en-Laye. La Fronde parlementaire sera suivie par la Fronde des princes, toutes deux mouvements d'opposition à l'autorité royale. Les troubles dureront jusqu'en 1652.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de la Fronde - Mazarin - Anne d'Autriche - Histoire des Bourbons
1652
26 août
Bataille de Plymouth
Durant la première guerre anglo-néerlandaise, les Anglais cherchent à imposer leur suprématie navale et commerciale face aux Hollandais. Le 26 août 1652, la flotte anglaise de 38 navires, commandée par George Ayscue, attaque les 31 navires hollandais sous les ordres de Michiel de Ruyter. Cette offensive est un échec car les Hollandais, plus expérimentés, finissent par prendre l'avantage. Les Anglais perdent environ 700 hommes, alors que les Hollandais déplorent 100 victimes.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Plymouth - Michiel de Ruyter - Histoire des Guerres
1666
26 août
Mort du peintre néerlandais Frans Hals
Frans Hals, peintre baroque, est né en 1581 à Anvers probablement. Il est l'un des peintres majeurs du siècle d'or avec Rembrandt et Johannes Vermeer. Après la chute d'Anvers, il s'enfuit avec sa famille et s'installe à Harlem. Au début des années 1600, il accomplit son apprentissage chez un peintre flamand exilé, Carel Van Mander. Son premier chef d'½uvre est «le Banquet des officiers du corps des archers de Saint-Georges» qu'il réalise en 1616. Parallèlement, il peint de nombreux portraits individuels dont le portrait du «Chevalier souriant» (1624) ou encore «le Joueur de rommelpot». Mais son ½uvre la plus remarquable est dans conteste «Les Régentes de l'hospice des vieillards» (1666). Il meurt le 26 août 1666 à Harlem.
Voir aussi : Rembrandt - Frans Hals - Johannes Vermeer - Histoire des Décès
1728
26 août
Naissance du mathématicien franco-allemand Jean-Henri (Johann Heinrich) Lambert
Jean-Henri Lambert (1728-1777) d'origine alsacienne, est un mathématicien, philosophe et astronome autodidacte. Il publie ses premiers travaux en 1755. Il est connu notamment en géographie (systèmes de projection cartographiques, création d'un perspectographe...), en mathématiques (tracés à la règle et au compas, trigonométrie hyperbolique...), en astronomie (trigonométrie sphérique...). Il est aussi le créateur de la photométrie.
Voir aussi : France - Allemagne - Philosophe - Mathématicien - Astronome - Histoire des Sciences et techniques
1743
26 août
Naissance de Antoine Laurent de Lavoisier
Né à Paris, Antoine Laurent de Lavoisier est souvent considéré comme le père de la chimie moderne. Ses travaux ont notamment porté sur le phénomène de combustion ainsi que sur le rôle de l'oxygène ou sur les systèmes de nomenclatures chimiques. On lui doit notamment les termes "oxygène" (pour "formeur d'acide" en grec), "hydrogène" (pour "formeur d'eau" en grec) et "azote" (pour "sans vie" en grec). Il sera guillotiné le 8 mai 1794 à Paris, comme l'ensemble de ses collègues, à cause de son emploi de percepteur d'impôt à la Ferme Générale.
Voir aussi : Naissance - Chimie - Histoire des Sciences et techniques
1789
26 août
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
Après six jours de discussion, le texte définitif de "La Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen" est voté par Assemblée nationale constituante. L'article 1 proclame : "les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit". Puis le texte définit les droits naturels et imprescriptibles de l'homme : liberté, propriété, sûreté, résistance à l'oppression. Avec cette Déclaration, la liberté n'a d'autre limite que celle des intérêts d'autrui.
Voir aussi : Déclaration - Histoire des Droits de l'homme - Histoire de la Révolution
1837
26 août
Les débuts du chemin de fer français
La première rame de chemin de fer transportant des voyageurs est inaugurée. La ligne entre Paris et Saint-Germain-en-Laye fait 18 kilomètres. Jusque là il n'existait que des petites lignes dans le bassin houillers. Le gouvernement français veut rattraper son retard. en 1840, la France comptera 400 kilomètres de ligne contre 2 000 kilomètres en Angleterre.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de Saint-Germain-en-Laye - Histoire des Chemins de fer
1880
26 août
Naissance de Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire, fameux poète français, naît le 26 août 1880 à Rome, d'une mère polonaise et d'un père italien. Considéré comme l'un des plus grands poètes du début du XXe siècle, il fut l'un des précurseurs du surréalisme et s'essaya également à l'écriture de nouvelles ou de calligrammes. On lui doit notamment le "Pont Mirabeau". Blessé lors de la Première Guerre mondiale, il meurt le 9 novembre 1918, très affaibli.
Voir aussi : Poète - Histoire du Surréalisme - Apollinaire - Première Guerre mondiale. - Nouvelles - Histoire de la Poésie
1936
26 août
La Grande-Bretagne reconnaît l'indépendance de l'Egypte
La Grande-Bretagne et l'Egypte signe un accord qui rend effective l'indépendance du pays. Le protectorat britannique, établi en 1914, avait déjà été supprimé en 1922, lorsque l'Egypte était devenu un royaume. Mais la Grande-Bretagne se réservait le droit de gérer la Défense et les Affaires étrangères du pays. Ses troupes restaient donc présentes sur un grande partie du territoire. Avec la signature de ce traité, elles doivent quitter la majorité du pays, à l'exception du canal de Suez. La République sera proclamée en 1953, après le coup d'Etat des "officiers libres"dirigés par Néguib et Nasser.
Voir aussi : Indépendance - Nasser - Suez - Histoire de la Décolonisation
1936
26 août
Signature de traité de Londres
Le 26 août 1936 est signé le traité de Londres entre l'Angleterre et l'Égypte. Craignant une invasion italienne, le roi Farouk demanda le soutien anglais à une éventuelle expansion de la deuxième guerre italo-abyssienne opposant l'Italie à l'Éthiopie. L'Angleterre garde 10 000 hommes en Éthiopie contre une aide de ces derniers en cas de guerre. En 1951, l'Égypte abrogera le traité et en 1956, les Anglais se retireront du pays.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Egypte - Traité de Londres - Histoire des Traités
1940
26 août
Le Tchad et le Niger se rallient à la France libre
Nommé en 1938 gouverneur du Tchad, Félix Éboué reçoit pour mission, à la suite de menaces nazies, de protéger une voie stratégique pour la France vers le Congo. Il répond favorablement à l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, permettant à la France de retrouver une base territoriale au Tchad. Il proclame le ralliement de son pays à la France libre le 26 août 1940, de même que le Niger. Le reste de l'Afrique-Équatoriale française suit ensuite leur geste.
Voir aussi : De Gaulle - Niger - Histoire de la Politique
1959
26 août
L'Austin Mini est mise en vente
L’Angleterre se dote d’une voiture étonnamment minuscule : l’Austin Mini, aussi connue sous la marque Morris. L’heureux fabriquant de ce petit bijou est la BMC, British Motor Corporation. L’objectif de ce véhicule révolutionnaire était de consacrer 80% de tout le volume au passager. Il ne restait que 20 % pour la mécanique. Pari tenu. Le succès de cette automobile est immédiat et retentissant. De nombreux modèles seront mis sur le marché mondial. En 2001, BMW lancera la nouvelle Mini, qui tentera de se rapprocher au maximum des lignes de son ancêtre.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - BMW - Histoire de l'Automobile
1970
26 août
Le Mouvement de libération des femmes est né
Des groupes de femmes se réunissent afin de déposer une gerbe sur la tombe du "soldat inconnu" mais destinée à la "femme inconnue", dénonçant le manque de reconnaissance vis-à-vis des femmes. Elles sont arrêtées par la police mais cet événement donne naissance au Mouvement de libération des femmes (MLF). Sans leader, cette organisation va fédérer plusieurs groupes de différentes tendances politiques, philosophiques ou sociologiques. Selon les membres, la femme n’est pas suffisamment entendue au sein de la société, bien qu’elle obtienne de plus en plus de droits. La presse et l’édition seront leurs principaux moyens de communication. Très vite, le mouvement prendra de l’ampleur, notamment grâce à Antoinette Fouque, Simone de Beauvoir ou encore, Christine Delphy. Les actions de chaque groupe tourneront autour de la protection de la femme, de la lutte pour ses droits et contre la violence, ainsi que pour l’avortement.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes
1977
26 août
Le Quebec adopte le français comme langue officielle
L'Assemblée nationale du Québec adopte la "Charte de la langue française". Cette Charte, proposée par le gouvernement de l'indépendantiste René Lévesque, fait du français la langue officielle du travail, de l’enseignement, du commerce et des affaires. La question de la langue se posait au Québec depuis le traité de Paris (1763), à la suite duquel la Grande-Bretagne pris le contrôle des possessions françaises au Canada et créa la province du Québec.
Voir aussi : Histoire du Québec - Langue - Histoire des Institutions
1980
26 août
Mort de Tex Avery
Le célèbre réalisateur de cartoon Tex Avery s’éteint et laisse derrière lui une œuvre à succès. Créateur de Droopy, le Loup, Daffy Duck mais surtout Bugs Bunny, ses animaux humanoïdes, les Toons, ont sévi dans des dizaines de courts-métrages au scénario simple et efficace.
Voir aussi : Histoire des Dessins animés
26 août
Séisme dévastateur au Japon
Le Japon est frappé par un de ses nombreux tremblements de terre puissants et meurtriers. Situé dans une zone de subduction de plaques tectoniques, ce qui lui confère son relief montagneux et lui donne ses volcans, le Japon a subit de nombreux séismes tout au long de l’histoire et les a intégré à sa culture. Dès le septième siècle, les traces des tremblements de terre les plus catastrophiques sont restées et le neuvième siècle semble avoir été particulièrement touché.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire des Catastrophes naturelles
1346
26 août
Défaite des Français à Crécy
Le roi de France, Philippe VI de Valois, subit une sévère défaite face au roi d'Angleterre, Edouard III, à Crécy-en-Ponthieu (Picardie). Les chevaliers français, beaucoup plus nombreux que leurs adversaires, sont décimés par les archers anglais. Cette bataille réhabilitera le rôle de l'infanterie par rapport à la cavalerie. C'est aussi l'une des premières batailles dans le conflit qui opposera les Français aux Anglais pendant plus de Cent Ans (1337-1453).
Voir aussi : Edouard III - Philippe VI de Valois - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1444
26 août
Bataille de la Birse
Le 26 août 1444 est la date d'une victoire française sur les Suisses dans la bataille de la Birse. Sous les ordres de Louis, dauphin du Viennois, en route vers Bâle, 15 000 écorcheurs français parviennent à bout de leurs adversaires suisses dans une bataille qui dénombrera plus de 5 500 victimes, 4 000 écorcheurs français contre 1 500 éclaireurs suisses qui, pour leur résistance à une armée beaucoup plus puissante, ont formé le mythe des mercenaires suisses.
Voir aussi : Histoire de Bâle - écorcheurs - Histoire des Guerres
1542
26 août
Francisco de Orellana parvient à l’embouchure de l’Amazone
Francisco de Orellana atteint le delta du fleuve et peut rejoindre l’Espagne par l’Atlantique. Alors qu’il participait à l’expédition menée aux confins de l’Équateur en compagnie de Pizarro, il fut chargé d’aller chercher des vivres, accompagné de quelques hommes. Lorsqu’il atteignit le fleuve de l’Amazone, il entreprit sa périlleuse descente. Commença alors une aventure de plusieurs mois, durant laquelle il se heurta à de terribles femmes guerrières. Il appellera ces dernières les « Amazones » en référence à la mythologie et c’est ainsi que le fleuve sera nommé. Orellana reviendra plus tard poursuivre l’expédition.
Voir aussi : Dossier histoire des conquistadores - Pizarro - Histoire des Explorations
1563
26 août
Début de la guerre dano-suédoise de sept ans
Le 26 août 1563 marque le début de la guerre dano-suédoise de sept ans dont le point de départ est la publication par le monarque suédois Eric XIV d'un manifeste contre le Danemark. Le conflit oppose rapidement la Suède au Danemark, allié avec la Pologne et Lubeck. Les combats ont mené les adversaires jusqu'à l'épuisement. Un accord de paix est signé à Settin en 1570 et valide le statut quo, chaque partie délaissant ses conquêtes territoriales.
Voir aussi : Guerre - Pologne - Suède - Danemark - Histoire des Guerres
1648
26 août
Début de la Fronde
La régente Anne d'Autriche et Mazarin, pour réaffirmer l'autorité royale et réduire l'opposition parlementaire, font arrêter le conseiller Broussel. Ils profitent de la célébration de la victoire du prince de Condé sur l’Espagne à Lens pour agir, convaincus du soutien sans faille du général. Mais, sitôt averti, le peuple se révolte et dresse des barricades dans les rues de Paris. Mazarin fera alors libérer Broussel et la Cour ira se réfugier quelques mois à Saint-Germain-en-Laye. La Fronde parlementaire sera suivie par la Fronde des princes, toutes deux mouvements d'opposition à l'autorité royale. Les troubles dureront jusqu'en 1652.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de la Fronde - Mazarin - Anne d'Autriche - Histoire des Bourbons
1652
26 août
Bataille de Plymouth
Durant la première guerre anglo-néerlandaise, les Anglais cherchent à imposer leur suprématie navale et commerciale face aux Hollandais. Le 26 août 1652, la flotte anglaise de 38 navires, commandée par George Ayscue, attaque les 31 navires hollandais sous les ordres de Michiel de Ruyter. Cette offensive est un échec car les Hollandais, plus expérimentés, finissent par prendre l'avantage. Les Anglais perdent environ 700 hommes, alors que les Hollandais déplorent 100 victimes.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Plymouth - Michiel de Ruyter - Histoire des Guerres
1666
26 août
Mort du peintre néerlandais Frans Hals
Frans Hals, peintre baroque, est né en 1581 à Anvers probablement. Il est l'un des peintres majeurs du siècle d'or avec Rembrandt et Johannes Vermeer. Après la chute d'Anvers, il s'enfuit avec sa famille et s'installe à Harlem. Au début des années 1600, il accomplit son apprentissage chez un peintre flamand exilé, Carel Van Mander. Son premier chef d'½uvre est «le Banquet des officiers du corps des archers de Saint-Georges» qu'il réalise en 1616. Parallèlement, il peint de nombreux portraits individuels dont le portrait du «Chevalier souriant» (1624) ou encore «le Joueur de rommelpot». Mais son ½uvre la plus remarquable est dans conteste «Les Régentes de l'hospice des vieillards» (1666). Il meurt le 26 août 1666 à Harlem.
Voir aussi : Rembrandt - Frans Hals - Johannes Vermeer - Histoire des Décès
1728
26 août
Naissance du mathématicien franco-allemand Jean-Henri (Johann Heinrich) Lambert
Jean-Henri Lambert (1728-1777) d'origine alsacienne, est un mathématicien, philosophe et astronome autodidacte. Il publie ses premiers travaux en 1755. Il est connu notamment en géographie (systèmes de projection cartographiques, création d'un perspectographe...), en mathématiques (tracés à la règle et au compas, trigonométrie hyperbolique...), en astronomie (trigonométrie sphérique...). Il est aussi le créateur de la photométrie.
Voir aussi : France - Allemagne - Philosophe - Mathématicien - Astronome - Histoire des Sciences et techniques
1743
26 août
Naissance de Antoine Laurent de Lavoisier
Né à Paris, Antoine Laurent de Lavoisier est souvent considéré comme le père de la chimie moderne. Ses travaux ont notamment porté sur le phénomène de combustion ainsi que sur le rôle de l'oxygène ou sur les systèmes de nomenclatures chimiques. On lui doit notamment les termes "oxygène" (pour "formeur d'acide" en grec), "hydrogène" (pour "formeur d'eau" en grec) et "azote" (pour "sans vie" en grec). Il sera guillotiné le 8 mai 1794 à Paris, comme l'ensemble de ses collègues, à cause de son emploi de percepteur d'impôt à la Ferme Générale.
Voir aussi : Naissance - Chimie - Histoire des Sciences et techniques
1789
26 août
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
Après six jours de discussion, le texte définitif de "La Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen" est voté par Assemblée nationale constituante. L'article 1 proclame : "les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit". Puis le texte définit les droits naturels et imprescriptibles de l'homme : liberté, propriété, sûreté, résistance à l'oppression. Avec cette Déclaration, la liberté n'a d'autre limite que celle des intérêts d'autrui.
Voir aussi : Déclaration - Histoire des Droits de l'homme - Histoire de la Révolution
1837
26 août
Les débuts du chemin de fer français
La première rame de chemin de fer transportant des voyageurs est inaugurée. La ligne entre Paris et Saint-Germain-en-Laye fait 18 kilomètres. Jusque là il n'existait que des petites lignes dans le bassin houillers. Le gouvernement français veut rattraper son retard. en 1840, la France comptera 400 kilomètres de ligne contre 2 000 kilomètres en Angleterre.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de Saint-Germain-en-Laye - Histoire des Chemins de fer
1880
26 août
Naissance de Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire, fameux poète français, naît le 26 août 1880 à Rome, d'une mère polonaise et d'un père italien. Considéré comme l'un des plus grands poètes du début du XXe siècle, il fut l'un des précurseurs du surréalisme et s'essaya également à l'écriture de nouvelles ou de calligrammes. On lui doit notamment le "Pont Mirabeau". Blessé lors de la Première Guerre mondiale, il meurt le 9 novembre 1918, très affaibli.
Voir aussi : Poète - Histoire du Surréalisme - Apollinaire - Première Guerre mondiale. - Nouvelles - Histoire de la Poésie
1936
26 août
La Grande-Bretagne reconnaît l'indépendance de l'Egypte
La Grande-Bretagne et l'Egypte signe un accord qui rend effective l'indépendance du pays. Le protectorat britannique, établi en 1914, avait déjà été supprimé en 1922, lorsque l'Egypte était devenu un royaume. Mais la Grande-Bretagne se réservait le droit de gérer la Défense et les Affaires étrangères du pays. Ses troupes restaient donc présentes sur un grande partie du territoire. Avec la signature de ce traité, elles doivent quitter la majorité du pays, à l'exception du canal de Suez. La République sera proclamée en 1953, après le coup d'Etat des "officiers libres"dirigés par Néguib et Nasser.
Voir aussi : Indépendance - Nasser - Suez - Histoire de la Décolonisation
1936
26 août
Signature de traité de Londres
Le 26 août 1936 est signé le traité de Londres entre l'Angleterre et l'Égypte. Craignant une invasion italienne, le roi Farouk demanda le soutien anglais à une éventuelle expansion de la deuxième guerre italo-abyssienne opposant l'Italie à l'Éthiopie. L'Angleterre garde 10 000 hommes en Éthiopie contre une aide de ces derniers en cas de guerre. En 1951, l'Égypte abrogera le traité et en 1956, les Anglais se retireront du pays.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Egypte - Traité de Londres - Histoire des Traités
1940
26 août
Le Tchad et le Niger se rallient à la France libre
Nommé en 1938 gouverneur du Tchad, Félix Éboué reçoit pour mission, à la suite de menaces nazies, de protéger une voie stratégique pour la France vers le Congo. Il répond favorablement à l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, permettant à la France de retrouver une base territoriale au Tchad. Il proclame le ralliement de son pays à la France libre le 26 août 1940, de même que le Niger. Le reste de l'Afrique-Équatoriale française suit ensuite leur geste.
Voir aussi : De Gaulle - Niger - Histoire de la Politique
1959
26 août
L'Austin Mini est mise en vente
L’Angleterre se dote d’une voiture étonnamment minuscule : l’Austin Mini, aussi connue sous la marque Morris. L’heureux fabriquant de ce petit bijou est la BMC, British Motor Corporation. L’objectif de ce véhicule révolutionnaire était de consacrer 80% de tout le volume au passager. Il ne restait que 20 % pour la mécanique. Pari tenu. Le succès de cette automobile est immédiat et retentissant. De nombreux modèles seront mis sur le marché mondial. En 2001, BMW lancera la nouvelle Mini, qui tentera de se rapprocher au maximum des lignes de son ancêtre.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - BMW - Histoire de l'Automobile
1970
26 août
Le Mouvement de libération des femmes est né
Des groupes de femmes se réunissent afin de déposer une gerbe sur la tombe du "soldat inconnu" mais destinée à la "femme inconnue", dénonçant le manque de reconnaissance vis-à-vis des femmes. Elles sont arrêtées par la police mais cet événement donne naissance au Mouvement de libération des femmes (MLF). Sans leader, cette organisation va fédérer plusieurs groupes de différentes tendances politiques, philosophiques ou sociologiques. Selon les membres, la femme n’est pas suffisamment entendue au sein de la société, bien qu’elle obtienne de plus en plus de droits. La presse et l’édition seront leurs principaux moyens de communication. Très vite, le mouvement prendra de l’ampleur, notamment grâce à Antoinette Fouque, Simone de Beauvoir ou encore, Christine Delphy. Les actions de chaque groupe tourneront autour de la protection de la femme, de la lutte pour ses droits et contre la violence, ainsi que pour l’avortement.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes
1977
26 août
Le Quebec adopte le français comme langue officielle
L'Assemblée nationale du Québec adopte la "Charte de la langue française". Cette Charte, proposée par le gouvernement de l'indépendantiste René Lévesque, fait du français la langue officielle du travail, de l’enseignement, du commerce et des affaires. La question de la langue se posait au Québec depuis le traité de Paris (1763), à la suite duquel la Grande-Bretagne pris le contrôle des possessions françaises au Canada et créa la province du Québec.
Voir aussi : Histoire du Québec - Langue - Histoire des Institutions
1980
26 août
Mort de Tex Avery
Le célèbre réalisateur de cartoon Tex Avery s’éteint et laisse derrière lui une œuvre à succès. Créateur de Droopy, le Loup, Daffy Duck mais surtout Bugs Bunny, ses animaux humanoïdes, les Toons, ont sévi dans des dizaines de courts-métrages au scénario simple et efficace.
Voir aussi : Histoire des Dessins animés
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Frederick Bean Avery, dit Tex Avery, né le 26 février 1908 à Taylor (Texas) et mort le 26 août 1980 à Burbank (Californie), est un réalisateur de films d'animations. Il est à l’origine du style farfelu des cartoons hollywoodiens des années 1940. Tex Avery a travaillé pour les studios Universal, Warner Bros. et Metro-Goldwyn-Mayer (MGM), et est connu pour ses créations d'univers aux situations délirantes. Parmi ses personnages, on peut citer Bugs Bunny, Daffy Duck, Droopy ou Casse-noisettes.
Tex Avery est né le 26 février 1908 et a passé son enfance dans sa ville natale de Taylor au Texas. Il serait le descendant de l'aventurier Daniel Boone et le petit-fils du juge Roy Bean. Il a commencé à dessiner à l’âge de 13 ans en écrivant des bandes dessinées pour le journal de son lycée. Une phrase populaire à son école était « what's up, doc? » qui sera popularisée comme phrase principale de Bugs Bunny dans les années 1940.
À la fin de son adolescence, il partit faire des études au Art Institute of Chicago où il se forme aux métiers de dessinateur et d'animateur, le temps d'un été, puis il obtient son diplôme à la North Dallas High School (en) en 1926. Rapidement, ne trouvant aucun emploi en tant que dessinateur de bandes dessinées, Avery se lança dans l’animation, pensant qu’il aurait le temps de travailler sur sa première bande dessinée et emménagea en Californie.
Sa carrière dans l'animation commença, donc, en 1929 aux studios de Walter Lantz chez Universal, comme intervalliste, où il prend le surnom de Fred Avery. En 1930, il devient animateur et travaille essentiellement sur la série Oswald le lapin chanceux soit dans l'équipe de Walter Lantz, soit dans celle de Bill Nolan. Il en réalisa même deux cartoons. C'est à cette époque qu'il rencontre une « encreuse », Patricia Johnson, sa future épouse, et qu'il devient borgne en prenant dans l’œil une agrafe, lancée par un membre du groupe, tellement l'ambiance était détendue (il ne porta pas plainte pour cela). Certains ont spéculé sur le fait que le manque de vision d'Avery expliquerait son style unique et sa façon particulière de faire un dessin animé.
Ces années de formation furent utiles au jeune Avery, motivé par une augmentation, qui contacte Leon Schlesinger, patron des studios d'animation de la Warner Bros, en 1935. Ce dernier l'engage aussitôt pour diriger la troisième unité des studios. Son équipe d’animateurs était constituée de Chuck Jones, Bob Clampett, Bob Cannon, Virgil Ross et de Sidney Sutherland. Toute la troupe se résigna à travailler dans un bungalow infesté de termites, qu’ils appelaient ironiquement « la terrasse des termites » (Termite Terrace). Comme on leur laissait carte blanche, cela permit à l’équipe de développer son propre style, à l’opposé des conventions imposées par Disney. L’équipe Avery travaillera d’abord sur la production en noir et blanc des Studios, les Looney Tunes, avant de travailler sur la production en couleur « Technicolor » : les Merrie Melodies. Son premier cartoon Gold Diggers of '49, popularise Porky Pig, 1re mascotte du studio, dont les traits définitifs ont été dessinés par l'un de ses animateurs, Bob Clampett.
À Termite Terrace, Avery, avec le concours de Bob Clampett, de Chuck Jones, de Friz Freleng, et de Frank Tashlin bâtit les fondations d’un style d’animation qui parviendra à détrôner la Walt Disney Productions comme champion des films d’animation. Ensemble, ils ont créé une panoplie de personnages de dessin animé parmi les plus renommés dans le monde entier encore aujourd’hui. Avery étant un perfectionniste, il voulait se charger de tout, même des voix. Il était capable de refaire le montage final et couper des scènes si son intuition lui disait qu’un gag n’était pas bien ficelé.
En 1937, Porky's Duck Hunt introduit un nouveau personnage créé par Avery : Daffy Duck, apportant une nouvelle forme de "folie" et d'esprit loufoque qui n'avait jamais été vu auparavant dans les cartoons. Daffy Duck était un canard hors de contrôle et sacrément idiot qui bondissait fréquemment en criant "Hoo-hoo! hoo-hoo" d'une voix aiguë et accélérée assurée par Mel Blanc.
On reconnaît à Avery d’avoir défini la personnalité de Bugs Bunny. Alors que les premières apparitions de Bugs Bunny sont plutôt semblables à celle de Daffy Duck, Avery établira la personnalité de Bugs Bunny dans le dessin animé A Wild Hare en 1940 où ce dernier est animé par Virgil Ross. Avery ne dirigea que trois autres dessins animés mettant en vedette le lapin. Le Bugs Bunny d'Avery est un lapin avec une attitude désinvolte toujours en contrôle de la situation et qui s’amuse aux dépens de son opposant. A Wild Hare marque aussi le premier jumelage entre Bugs Bunny et Elmer Fudd, une recomposition d’un autre personnage des Looney Tunes, Egghead (en), crée également par Avery en 1937. C’est dans ce dessin animé que Bugs Bunny s’approche doucement d’un Elmer en train de « chasser le lapin » (hunting rabbits), et lui demande calmement, pour la première fois « Quoi de neuf, docteur !? » (What's up, doc!?). Devant les réactions positives du public à la nonchalance de Bugs Bunny dans des situations dangereuses, Avery fit de la phrase « Quoi de neuf, docteur !? » (What's up, doc!?) une part importante de la personnalité du lapin.
L’association entre Avery et la Warner Bros se termina brusquement en 1941 suite à une dispute avec le producteur Leon Schlesinger au sujet du gag final dans The Heckling Hare en 1941. Dans la version originale imaginée par Avery, Bugs Bunny et le chien de chasse Willoughby le chien (créé par Avery et inspiré par le personnage de Lenny, l'un des deux héros du livre de John Steinbeck, Des souris et des hommes) devaient tomber trois fois d’une falaise, poussant ainsi le gag à ses limites. Selon l’historien Michaël Barrier, le nœud du problème pour Schlesinger provenait d’une phrase prononcée par Bugs Bunny juste avant sa troisième chute. La scène montrait Bugs Bunny et le chien se tournant vers les spectateurs et Bugs déclarant : " Hold on to your hats, folks, here we go again! " ("Accrochez-vous à vos chapeaux les gars, on y retourne !") ; cette réplique évoquait un gag radiophonique de l'époque, gag à connotation sexuelle. Ne voulant pas associer Bugs Bunny avec ce genre de blague, Schlesinger, supposé être aux ordres même de Jack Warner, retira la scène de la troisième chute d'Avery sans en informer ce dernier. Devant ce fait accompli, Avery quitta les studios, laissant en plan deux cartoons qui seront complétés par Bob Clampett. D’autres hypothèses, dont celle voulant que Schlesinger, très près de ses sous, jugea la chute de Bugs Bunny trop longue ont aussi circulé pour expliquer le départ d'Avery de la Warner Bros.
Par la suite, Avery resta quelque temps à la Paramount Pictures où il réalisa les trois films de la série Speaking of Animals dans lesquels de véritables animaux étaient pourvus de la parole, grâce à un procédé de doublage qu'il avait inventé. Il avait, auparavant, proposé cette idée à Schlesinger qui l'avait refusé, une dispute s’en était suivi et il avait été, d'ailleurs, suspendu pour deux mois.
En 1942, le producteur de la Metro-Goldwyn-Mayer cartoon studio (en), Fred Quimby l’engagea en tant que réalisateur à la MGM (Metro-Goldwyn-Mayer) dans leurs studios d’animation. Avery avait encore une fois carte blanche et était secondé par une équipe tout aussi talentueuse qu’à la Warner Bros. On trouvait Scott Bradley à la musique, Rich Hogan (déjà présent à ses cotés à la Warner) et Heck Allen (en), écrivaient les scénarios, alors que Preston Blair (jusqu'en 1948), Ray Abrams (jusqu'en 1947), Ed Love (jusqu'en 1945) et Walter Clinton (à partir de 1945) s’occupaient de l’animation. Il peut enfin prendre le surnom de Tex Avery du nom de son État d'origine, le Texas. Convaincu que Schlesinger l’empêchait de s'épanouir, Avery atteindra le sommet de son art dans ses années avec la MGM grâce, en autres, à de plus gros budgets et une plus grande liberté. Ces changements sont évidents dès le premier film qu'il réalise à la MGM : Blitz Wolf, parodie des Trois Petits Cochons nominé à l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 1943. Dans ce cartoon apparaît pour la première fois le loup, animé par Ed Love, caricaturé ici en Adolf Hitler.
Le personnage MGM le plus célèbre d'Avery apparait pour la première fois en 1943 dans Dumb-Hounded (en) : Droopy (initialement Happy Hound). C'est un chien calme nonchalant qui gagne toujours à la fin.
Dans Red Hot Riding Hood, toujours en 1943, c'est au tour de la vamp Red, animé par Preston Blair, d'apparaître pour la première fois. Le cartoon fut censuré dans un premier temps, sauf pour les G.I.'s qui purent le voir en intégrale grâce à la demande de certains de leurs officiers.
Tex Avery inventa ici d'autres personnages légendaires tels que l'écureuil fou Casse-noisettes (Screwball "Screwy" Squirrel) en 1944, les 2 ours George et Junior (en) (personnages également inspirés du livre Des souris et des hommes) en 1946 ainsi que le bouledogue Spike (en) en 1949. Parmi les autres personnages de la MGM créés par Avery, il faut noter Bad Luck Blackie, Magical Maestro, Lucky Ducky, King-Size Canary ou encore Le lion flagada, Le chat.
À la fin des années 1940, il commence une série de films mettant en avant la technologie du futur : The House of Tomorrow, Car of Tomorrow, The Farm of Tomorrow et T.V. of Tomorrow.
Pour se rétablir du surmenage, Avery prendra une année sabbatique en 1950 durant laquelle Dick Lundy, tout juste arrivé des studios de Walter Lantz, prendra la relève à la tête de l’équipe d’animation de la MGM et réalisera un cartoon de Droopy ainsi que des cartoons mettant en scène un ancien personnage du studio : Barney Bear. En octobre 1951, Avery revient à la MGM et travaille de nouveau.
En 1953, il créait le Loup sudiste, avatar de Spike comme faire-valoir de Droopy présent dans The Three Little Pups, dans Drag-A-Long Droopy ou dans Deputy Droopy.
L'arrivée de la télévision et du Cinémascope, changea le monde de l’animation dans les années 1950. L’industrie devant s’adapter à ce nouveau support, les délais étaient réduits alors que la quantité augmentait. Avery n’acceptait pas ces nouvelles conditions de travail et voulait rester fidèle à sa vision des choses. Épuisé, il quittera la MGM en 1954 pour retourner travailler au Walter Lantz Studio. Son départ oblige l'un de ses talentueux animateurs, Michael Lah (en), à achever la réalisation de ces deux derniers cartoons : Deputy Droopy et Cellbound qui ne sortireront qu'en 1955. Par la suite et jusqu'à la fermeture du studio, Lah réalisera les derniers cartoons de Droopy en Cinémascope.
Avery restera aux studios de Lantz le temps de diriger quatre nouveaux dessins animés, Crazy Mixed-Up Pup, I'm Cold, The Legend of Rockabye Point et Sh-h-h-h-h-h. Studio dans lequel il définira le caractère de Chilly Willy le manchot. Malgré deux nominations aux Oscars en deux ans, Avery quitte les studios de Lantz, suite à un différend salarial en 1955, ce qui mettra fin à sa carrière dans le monde de la production cinématographique, alors qu'il a moins de 50 ans.
Il se reconvertit dans la publicité télévisuelle dans les années 1960 chez Cascade Pictures of California, dessinant à nouveau les personnages de la Warner Bros avec lesquels il avait travaillé à Termite Terrace pour des publicités de jus de fruits de la marque Kool-Aid, et créa notamment les premiers spots de l'insecticide Raid (Oh no! RAID! BOOM!). On lui doit aussi la création, en 1967 de la mascotte controversée de Frito-Lay : Frito Bandito (en). Pour cause, elle fut abandonnée en 1971.
Pendant les années 1960 et les années 1970, Avery est de plus en plus réservé et déprimé, bien qu'il continue à tirer le respect de ses pairs. Avery fit donc un ultime retour dans l’animation la dernière année de sa vie en travaillant à la Hanna-Barbera Productions. Il y coscénarisa le dessin animé The Jokebook et créa le Kwicky Koala Show qui met en scène, en autres, le dernier personnage créé par Avery semblable à Droopy, Kwicky Koala (en). Il travailla également à la création de Cave Mouse, un nouveau personnage pour le Flintstone Comedy Show (en).
Le 26 août 1980, quelques semaines après son entrée à l'hôpital St-Joseph de Burbank, Tex Avery décède à l’âge de 72 ans. Il se battait contre un cancer du poumon depuis un an. Il repose au « Forest Lawn Memorial Park (en) » d'Hollywood Hills à Los Angeles, Californie.
Le style Avery est en opposition totale avec le style rendu célèbre par Walt Disney. Avery encourageait les membres de son équipe à dépasser les limites et à utiliser les possibilités du dessin animé pour passer outre les contraintes propres à un film. Ce qui fait du style d'Avery, un genre corrosif et inconventionnel. On peut voir tout le style de Tex Avery dans une des scènes célèbres qu'il a imaginée apparaissant d'abord dans Red Hot Riding Hood, transposition de l'histoire du Petit Chaperon rouge. L'histoire commence comme un conte normal, puis embraie sur une révolte du loup qui prend à partie l'équipe des scénaristes, jugeant la situation trop conventionnelle ; il est rejoint dans sa protestation par les deux autres personnages, à la suite de quoi le conte recommence en version rénovée : le petit chaperon rouge est ici une femme sexy qui rend fou de désir le loup, qui craque complètement : il siffle, hurle, a les yeux qui lui sortent de la tête (littéralement), la langue qui tombe sur la table… Cette scène sera répétée dans d'autres cartoons d'Avery, puis pastichée par la suite, comme, par exemple, dans le film The Mask avec Jim Carrey ou dans le film Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis.
Avery joue également beaucoup avec le support film : un personnage, emporté par son élan, sort du film, et on voit les perforations (dans Dumb-Hounded (en) et Northwest Hounded Police (en)), un panneau annonce la fin du Technicolor et la scène devient en noir et blanc (dans Lucky Ducky (en)), une main enlève un cheveu sur la pellicule (dans Aviation Vacation (en) et dans Magical Maestro), on voit l'ombre d'un spectateur qui va s'asseoir (dans Thugs with Dirty Mugs (en), par exemple), etc., donnant un surplus de vie et de présence aux personnages.
À la MGM, Avery travaillait avec des couleurs luxuriantes et des fonds réalistes, mais il abandonna lentement ce style pour une approche plus frénétique, moins réaliste comme le faisait UPA.
Dans Blitz Wolf, son premier cartoon à la MGM et film de propagande américain, Tex Avery met en scène le loup (Hitler) et les Trois Petits Cochons. Un avertissement en début de dessin animé prévient : « The Wolf in this photoplay is NOT fictitious. Any Similarity beetween this Wolf and that (*!!*___%) jerk Hitler is purely intentional ! » (Le loup de ce film n'est pas fictif. Toute ressemblance entre ce loup et cet empaffé de (*!!*___%) d'Hitler est purement intentionnelle !). On retrouve au début du film, le pacte de non-agression signé par... Adolf Wolf. La fin du dessin animé annonce : « The End of Adolf » (Fin d'Adolph) et, plus bas, « If you'll buy a stamp or a bond we'll skin that skunk across the pond » (Si vous achetez un bon d'État / on fera la peau à ce putois !). Avant ce cartoon, Tex Avery a déjà montré son engagement lors de la scène finale de Crazy Cruise, dernier cartoon qu'il réalise à la Warner Bros.
De nombreux cartoons de Tex Avery ont été censurés parfois pour leur caractère raciste envers les afro-américains: en effet, le dessin animé montre des têtes noires de forme africaine lors des explosions ou parfois même après un simple incident. Ou parfois, pendant la Deuxième Guerre mondiale, lorsque la haine envers les japonais était jugée trop importante à cette époque.
Tex Avery est devenu une référence sur le tard. Il n'a été reconnu et célébré que longtemps après la fin de sa carrière par une poignée de journalistes cinéphiles aux États-Unis, mais aussi et surtout en Europe. Il faut comprendre que durant sa période faste, son nom et sa personnalité n'étaient pas vraiment mis en avant par la Warner ou la MGM. Et les critiques et les journalistes ne savaient pas vraiment qui était le créateur qui se cachait derrière cette œuvre si singulière. Certains[Qui ?] ont même cru que Tex Avery n'existait pas et n'était qu'un pseudonyme collectif. C'est à partir des années 1960-1970 que l'on a vraiment cerné l'identité et l'histoire de ce génie de l'animation alors qu'il ne produisait plus grand-chose. Le journaliste français Robert Benayoun réussit tant bien que mal à le rencontrer au début des années 1960, prouvant que Tex Avery n'était pas un mythe. Mais il avait beaucoup peiné avant d'établir le contact avec lui. Il est rendu célèbre en France par le journaliste Patrick Brion. Cette situation s'explique par plusieurs facteurs. D'abord, les studios hollywoodiens voyaient les dessins animés de court métrage comme un travail collectif par excellence. On pense aussi qu'ils ne voulaient pas mettre en avant une « vedette » qui aurait pu vouloir voler de ses propres ailes. Puis, Tex Avery semblait être un homme modeste et discret par nature, cultivant un certain mystère sur sa vie personnelle, même s'il était plutôt jovial quand on le rencontrait. Il ne fit jamais d'efforts pour être reconnu comme un grand auteur, semblant surpris qu'on s'intéresse à lui.
Tex Avery est né le 26 février 1908 et a passé son enfance dans sa ville natale de Taylor au Texas. Il serait le descendant de l'aventurier Daniel Boone et le petit-fils du juge Roy Bean. Il a commencé à dessiner à l’âge de 13 ans en écrivant des bandes dessinées pour le journal de son lycée. Une phrase populaire à son école était « what's up, doc? » qui sera popularisée comme phrase principale de Bugs Bunny dans les années 1940.
À la fin de son adolescence, il partit faire des études au Art Institute of Chicago où il se forme aux métiers de dessinateur et d'animateur, le temps d'un été, puis il obtient son diplôme à la North Dallas High School (en) en 1926. Rapidement, ne trouvant aucun emploi en tant que dessinateur de bandes dessinées, Avery se lança dans l’animation, pensant qu’il aurait le temps de travailler sur sa première bande dessinée et emménagea en Californie.
Sa carrière dans l'animation commença, donc, en 1929 aux studios de Walter Lantz chez Universal, comme intervalliste, où il prend le surnom de Fred Avery. En 1930, il devient animateur et travaille essentiellement sur la série Oswald le lapin chanceux soit dans l'équipe de Walter Lantz, soit dans celle de Bill Nolan. Il en réalisa même deux cartoons. C'est à cette époque qu'il rencontre une « encreuse », Patricia Johnson, sa future épouse, et qu'il devient borgne en prenant dans l’œil une agrafe, lancée par un membre du groupe, tellement l'ambiance était détendue (il ne porta pas plainte pour cela). Certains ont spéculé sur le fait que le manque de vision d'Avery expliquerait son style unique et sa façon particulière de faire un dessin animé.
Ces années de formation furent utiles au jeune Avery, motivé par une augmentation, qui contacte Leon Schlesinger, patron des studios d'animation de la Warner Bros, en 1935. Ce dernier l'engage aussitôt pour diriger la troisième unité des studios. Son équipe d’animateurs était constituée de Chuck Jones, Bob Clampett, Bob Cannon, Virgil Ross et de Sidney Sutherland. Toute la troupe se résigna à travailler dans un bungalow infesté de termites, qu’ils appelaient ironiquement « la terrasse des termites » (Termite Terrace). Comme on leur laissait carte blanche, cela permit à l’équipe de développer son propre style, à l’opposé des conventions imposées par Disney. L’équipe Avery travaillera d’abord sur la production en noir et blanc des Studios, les Looney Tunes, avant de travailler sur la production en couleur « Technicolor » : les Merrie Melodies. Son premier cartoon Gold Diggers of '49, popularise Porky Pig, 1re mascotte du studio, dont les traits définitifs ont été dessinés par l'un de ses animateurs, Bob Clampett.
À Termite Terrace, Avery, avec le concours de Bob Clampett, de Chuck Jones, de Friz Freleng, et de Frank Tashlin bâtit les fondations d’un style d’animation qui parviendra à détrôner la Walt Disney Productions comme champion des films d’animation. Ensemble, ils ont créé une panoplie de personnages de dessin animé parmi les plus renommés dans le monde entier encore aujourd’hui. Avery étant un perfectionniste, il voulait se charger de tout, même des voix. Il était capable de refaire le montage final et couper des scènes si son intuition lui disait qu’un gag n’était pas bien ficelé.
En 1937, Porky's Duck Hunt introduit un nouveau personnage créé par Avery : Daffy Duck, apportant une nouvelle forme de "folie" et d'esprit loufoque qui n'avait jamais été vu auparavant dans les cartoons. Daffy Duck était un canard hors de contrôle et sacrément idiot qui bondissait fréquemment en criant "Hoo-hoo! hoo-hoo" d'une voix aiguë et accélérée assurée par Mel Blanc.
On reconnaît à Avery d’avoir défini la personnalité de Bugs Bunny. Alors que les premières apparitions de Bugs Bunny sont plutôt semblables à celle de Daffy Duck, Avery établira la personnalité de Bugs Bunny dans le dessin animé A Wild Hare en 1940 où ce dernier est animé par Virgil Ross. Avery ne dirigea que trois autres dessins animés mettant en vedette le lapin. Le Bugs Bunny d'Avery est un lapin avec une attitude désinvolte toujours en contrôle de la situation et qui s’amuse aux dépens de son opposant. A Wild Hare marque aussi le premier jumelage entre Bugs Bunny et Elmer Fudd, une recomposition d’un autre personnage des Looney Tunes, Egghead (en), crée également par Avery en 1937. C’est dans ce dessin animé que Bugs Bunny s’approche doucement d’un Elmer en train de « chasser le lapin » (hunting rabbits), et lui demande calmement, pour la première fois « Quoi de neuf, docteur !? » (What's up, doc!?). Devant les réactions positives du public à la nonchalance de Bugs Bunny dans des situations dangereuses, Avery fit de la phrase « Quoi de neuf, docteur !? » (What's up, doc!?) une part importante de la personnalité du lapin.
L’association entre Avery et la Warner Bros se termina brusquement en 1941 suite à une dispute avec le producteur Leon Schlesinger au sujet du gag final dans The Heckling Hare en 1941. Dans la version originale imaginée par Avery, Bugs Bunny et le chien de chasse Willoughby le chien (créé par Avery et inspiré par le personnage de Lenny, l'un des deux héros du livre de John Steinbeck, Des souris et des hommes) devaient tomber trois fois d’une falaise, poussant ainsi le gag à ses limites. Selon l’historien Michaël Barrier, le nœud du problème pour Schlesinger provenait d’une phrase prononcée par Bugs Bunny juste avant sa troisième chute. La scène montrait Bugs Bunny et le chien se tournant vers les spectateurs et Bugs déclarant : " Hold on to your hats, folks, here we go again! " ("Accrochez-vous à vos chapeaux les gars, on y retourne !") ; cette réplique évoquait un gag radiophonique de l'époque, gag à connotation sexuelle. Ne voulant pas associer Bugs Bunny avec ce genre de blague, Schlesinger, supposé être aux ordres même de Jack Warner, retira la scène de la troisième chute d'Avery sans en informer ce dernier. Devant ce fait accompli, Avery quitta les studios, laissant en plan deux cartoons qui seront complétés par Bob Clampett. D’autres hypothèses, dont celle voulant que Schlesinger, très près de ses sous, jugea la chute de Bugs Bunny trop longue ont aussi circulé pour expliquer le départ d'Avery de la Warner Bros.
Par la suite, Avery resta quelque temps à la Paramount Pictures où il réalisa les trois films de la série Speaking of Animals dans lesquels de véritables animaux étaient pourvus de la parole, grâce à un procédé de doublage qu'il avait inventé. Il avait, auparavant, proposé cette idée à Schlesinger qui l'avait refusé, une dispute s’en était suivi et il avait été, d'ailleurs, suspendu pour deux mois.
En 1942, le producteur de la Metro-Goldwyn-Mayer cartoon studio (en), Fred Quimby l’engagea en tant que réalisateur à la MGM (Metro-Goldwyn-Mayer) dans leurs studios d’animation. Avery avait encore une fois carte blanche et était secondé par une équipe tout aussi talentueuse qu’à la Warner Bros. On trouvait Scott Bradley à la musique, Rich Hogan (déjà présent à ses cotés à la Warner) et Heck Allen (en), écrivaient les scénarios, alors que Preston Blair (jusqu'en 1948), Ray Abrams (jusqu'en 1947), Ed Love (jusqu'en 1945) et Walter Clinton (à partir de 1945) s’occupaient de l’animation. Il peut enfin prendre le surnom de Tex Avery du nom de son État d'origine, le Texas. Convaincu que Schlesinger l’empêchait de s'épanouir, Avery atteindra le sommet de son art dans ses années avec la MGM grâce, en autres, à de plus gros budgets et une plus grande liberté. Ces changements sont évidents dès le premier film qu'il réalise à la MGM : Blitz Wolf, parodie des Trois Petits Cochons nominé à l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 1943. Dans ce cartoon apparaît pour la première fois le loup, animé par Ed Love, caricaturé ici en Adolf Hitler.
Le personnage MGM le plus célèbre d'Avery apparait pour la première fois en 1943 dans Dumb-Hounded (en) : Droopy (initialement Happy Hound). C'est un chien calme nonchalant qui gagne toujours à la fin.
Dans Red Hot Riding Hood, toujours en 1943, c'est au tour de la vamp Red, animé par Preston Blair, d'apparaître pour la première fois. Le cartoon fut censuré dans un premier temps, sauf pour les G.I.'s qui purent le voir en intégrale grâce à la demande de certains de leurs officiers.
Tex Avery inventa ici d'autres personnages légendaires tels que l'écureuil fou Casse-noisettes (Screwball "Screwy" Squirrel) en 1944, les 2 ours George et Junior (en) (personnages également inspirés du livre Des souris et des hommes) en 1946 ainsi que le bouledogue Spike (en) en 1949. Parmi les autres personnages de la MGM créés par Avery, il faut noter Bad Luck Blackie, Magical Maestro, Lucky Ducky, King-Size Canary ou encore Le lion flagada, Le chat.
À la fin des années 1940, il commence une série de films mettant en avant la technologie du futur : The House of Tomorrow, Car of Tomorrow, The Farm of Tomorrow et T.V. of Tomorrow.
Pour se rétablir du surmenage, Avery prendra une année sabbatique en 1950 durant laquelle Dick Lundy, tout juste arrivé des studios de Walter Lantz, prendra la relève à la tête de l’équipe d’animation de la MGM et réalisera un cartoon de Droopy ainsi que des cartoons mettant en scène un ancien personnage du studio : Barney Bear. En octobre 1951, Avery revient à la MGM et travaille de nouveau.
En 1953, il créait le Loup sudiste, avatar de Spike comme faire-valoir de Droopy présent dans The Three Little Pups, dans Drag-A-Long Droopy ou dans Deputy Droopy.
L'arrivée de la télévision et du Cinémascope, changea le monde de l’animation dans les années 1950. L’industrie devant s’adapter à ce nouveau support, les délais étaient réduits alors que la quantité augmentait. Avery n’acceptait pas ces nouvelles conditions de travail et voulait rester fidèle à sa vision des choses. Épuisé, il quittera la MGM en 1954 pour retourner travailler au Walter Lantz Studio. Son départ oblige l'un de ses talentueux animateurs, Michael Lah (en), à achever la réalisation de ces deux derniers cartoons : Deputy Droopy et Cellbound qui ne sortireront qu'en 1955. Par la suite et jusqu'à la fermeture du studio, Lah réalisera les derniers cartoons de Droopy en Cinémascope.
Avery restera aux studios de Lantz le temps de diriger quatre nouveaux dessins animés, Crazy Mixed-Up Pup, I'm Cold, The Legend of Rockabye Point et Sh-h-h-h-h-h. Studio dans lequel il définira le caractère de Chilly Willy le manchot. Malgré deux nominations aux Oscars en deux ans, Avery quitte les studios de Lantz, suite à un différend salarial en 1955, ce qui mettra fin à sa carrière dans le monde de la production cinématographique, alors qu'il a moins de 50 ans.
Il se reconvertit dans la publicité télévisuelle dans les années 1960 chez Cascade Pictures of California, dessinant à nouveau les personnages de la Warner Bros avec lesquels il avait travaillé à Termite Terrace pour des publicités de jus de fruits de la marque Kool-Aid, et créa notamment les premiers spots de l'insecticide Raid (Oh no! RAID! BOOM!). On lui doit aussi la création, en 1967 de la mascotte controversée de Frito-Lay : Frito Bandito (en). Pour cause, elle fut abandonnée en 1971.
Pendant les années 1960 et les années 1970, Avery est de plus en plus réservé et déprimé, bien qu'il continue à tirer le respect de ses pairs. Avery fit donc un ultime retour dans l’animation la dernière année de sa vie en travaillant à la Hanna-Barbera Productions. Il y coscénarisa le dessin animé The Jokebook et créa le Kwicky Koala Show qui met en scène, en autres, le dernier personnage créé par Avery semblable à Droopy, Kwicky Koala (en). Il travailla également à la création de Cave Mouse, un nouveau personnage pour le Flintstone Comedy Show (en).
Le 26 août 1980, quelques semaines après son entrée à l'hôpital St-Joseph de Burbank, Tex Avery décède à l’âge de 72 ans. Il se battait contre un cancer du poumon depuis un an. Il repose au « Forest Lawn Memorial Park (en) » d'Hollywood Hills à Los Angeles, Californie.
Le style Avery est en opposition totale avec le style rendu célèbre par Walt Disney. Avery encourageait les membres de son équipe à dépasser les limites et à utiliser les possibilités du dessin animé pour passer outre les contraintes propres à un film. Ce qui fait du style d'Avery, un genre corrosif et inconventionnel. On peut voir tout le style de Tex Avery dans une des scènes célèbres qu'il a imaginée apparaissant d'abord dans Red Hot Riding Hood, transposition de l'histoire du Petit Chaperon rouge. L'histoire commence comme un conte normal, puis embraie sur une révolte du loup qui prend à partie l'équipe des scénaristes, jugeant la situation trop conventionnelle ; il est rejoint dans sa protestation par les deux autres personnages, à la suite de quoi le conte recommence en version rénovée : le petit chaperon rouge est ici une femme sexy qui rend fou de désir le loup, qui craque complètement : il siffle, hurle, a les yeux qui lui sortent de la tête (littéralement), la langue qui tombe sur la table… Cette scène sera répétée dans d'autres cartoons d'Avery, puis pastichée par la suite, comme, par exemple, dans le film The Mask avec Jim Carrey ou dans le film Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis.
Avery joue également beaucoup avec le support film : un personnage, emporté par son élan, sort du film, et on voit les perforations (dans Dumb-Hounded (en) et Northwest Hounded Police (en)), un panneau annonce la fin du Technicolor et la scène devient en noir et blanc (dans Lucky Ducky (en)), une main enlève un cheveu sur la pellicule (dans Aviation Vacation (en) et dans Magical Maestro), on voit l'ombre d'un spectateur qui va s'asseoir (dans Thugs with Dirty Mugs (en), par exemple), etc., donnant un surplus de vie et de présence aux personnages.
À la MGM, Avery travaillait avec des couleurs luxuriantes et des fonds réalistes, mais il abandonna lentement ce style pour une approche plus frénétique, moins réaliste comme le faisait UPA.
Dans Blitz Wolf, son premier cartoon à la MGM et film de propagande américain, Tex Avery met en scène le loup (Hitler) et les Trois Petits Cochons. Un avertissement en début de dessin animé prévient : « The Wolf in this photoplay is NOT fictitious. Any Similarity beetween this Wolf and that (*!!*___%) jerk Hitler is purely intentional ! » (Le loup de ce film n'est pas fictif. Toute ressemblance entre ce loup et cet empaffé de (*!!*___%) d'Hitler est purement intentionnelle !). On retrouve au début du film, le pacte de non-agression signé par... Adolf Wolf. La fin du dessin animé annonce : « The End of Adolf » (Fin d'Adolph) et, plus bas, « If you'll buy a stamp or a bond we'll skin that skunk across the pond » (Si vous achetez un bon d'État / on fera la peau à ce putois !). Avant ce cartoon, Tex Avery a déjà montré son engagement lors de la scène finale de Crazy Cruise, dernier cartoon qu'il réalise à la Warner Bros.
De nombreux cartoons de Tex Avery ont été censurés parfois pour leur caractère raciste envers les afro-américains: en effet, le dessin animé montre des têtes noires de forme africaine lors des explosions ou parfois même après un simple incident. Ou parfois, pendant la Deuxième Guerre mondiale, lorsque la haine envers les japonais était jugée trop importante à cette époque.
Tex Avery est devenu une référence sur le tard. Il n'a été reconnu et célébré que longtemps après la fin de sa carrière par une poignée de journalistes cinéphiles aux États-Unis, mais aussi et surtout en Europe. Il faut comprendre que durant sa période faste, son nom et sa personnalité n'étaient pas vraiment mis en avant par la Warner ou la MGM. Et les critiques et les journalistes ne savaient pas vraiment qui était le créateur qui se cachait derrière cette œuvre si singulière. Certains[Qui ?] ont même cru que Tex Avery n'existait pas et n'était qu'un pseudonyme collectif. C'est à partir des années 1960-1970 que l'on a vraiment cerné l'identité et l'histoire de ce génie de l'animation alors qu'il ne produisait plus grand-chose. Le journaliste français Robert Benayoun réussit tant bien que mal à le rencontrer au début des années 1960, prouvant que Tex Avery n'était pas un mythe. Mais il avait beaucoup peiné avant d'établir le contact avec lui. Il est rendu célèbre en France par le journaliste Patrick Brion. Cette situation s'explique par plusieurs facteurs. D'abord, les studios hollywoodiens voyaient les dessins animés de court métrage comme un travail collectif par excellence. On pense aussi qu'ils ne voulaient pas mettre en avant une « vedette » qui aurait pu vouloir voler de ses propres ailes. Puis, Tex Avery semblait être un homme modeste et discret par nature, cultivant un certain mystère sur sa vie personnelle, même s'il était plutôt jovial quand on le rencontrait. Il ne fit jamais d'efforts pour être reconnu comme un grand auteur, semblant surpris qu'on s'intéresse à lui.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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27 août
Mort de Mardonios à Platées
Au cours d’un assaut contre une troupe lacédémonienne, le commandant Perse Mardonios est tué. Dirigées par Pausanias, les armées grecques mettent alors en déroute l’armée perse à Platées, au Nord-Ouest d’Athènes. Après Salamine, les deux camps étaient restés sur un statu quo pendant l’hiver tandis que Xerxès rentrait en Perse, abandonnant le comandement à Mardonios. Depuis le printemps, les combats ont fait rage mais ils s’avèrent payant pour les grecs. C’est le début du retrait des Perses qui finiront par quitter les citées Ioniennes qu’ils dominaient depuis la fin du siècle précédent.
Voir aussi : Histoire de la Perse - Dossier histoire des Guerres médiques - Xerxès - Histoire de la Grèce antique
1372
27 août
Décès de Philippe de Cabassolle
Philippe de Cabassolle décède à Pérouse. Né en 1305, il entre dès son plus jeune âge chez les Franciscains, si bien qu'il devient prêtre à 12 ans. A partir de 1328, il assume de nombreuses responsabilités : chanoine du chapitre de la cathédrale de Cavaillon, archidiacre de la cathédrale d'Apt, évêque de Cavaillon, etc. En 1343, il devient régent de Naples. Urbain V le fera par la suite recteur du Comtat Venaissin ainsi que patriarche de Jérusalem. En 1370, il fut également désigné cardinal-évêque de Sabine.
Voir aussi : Décès - Histoire de la Chrétienté
1396
27 août
Début de la construction de la Chartreuse de Pavie
Le 27 août 1396 débute au nord de Pavie, à 8 kilomètres, l'un des plus importants monuments gothiques d'Italie, la Chartreuse de Pavie. Lancée par Gian Galeazzo Visconti à la demande de sa femme Caterina Visconti, la Chartreuse de Pavie sera consacrée plus de 100 ans après le début de sa construction, en 1497, bien qu'elle ne soit d'ailleurs toujours pas terminée à cette date.
Voir aussi : Gian Galeazzo Visconti - Histoire de l'Art
1553
27 août
Hugh Willoughby et Richard Chancellor dans la baie de Dvina
Le 27 août 1553, les explorateurs anglais Hugh Willoughby et Richard Chancellor, partis de Londres le 10 mai 1553, cherchent le Passage du Nord-Est et atteignent la baie de la Dvina, à proximité de la ville d'Arkhangelsk. Hugh Willoughby meurt en 1554. Richard Chancellor, seul capitaine survivant de l'expédition, part à Moscou. Il signe un traité commercial en 1555 avec Ivan le Terrible. Commence alors un important négoce de cire, d'huile de baleine, et de fourrures avec l'Angleterre.
Voir aussi : Histoire de Moscou - Ivan le Terrible - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1576
27 août
Mort de Titien
Au terme d’une longue et riche carrière, le peintre Titien s’éteint à Venise, âgé de près de 90 ans. Certains diront qu’il a été emporté par la peste, et d’autres qu’il est simplement mort de vieillesse. Peintre à la renommée européenne, il a placé ses talents au service des plus grands noms de l’époque. Les maisons d’Este, de Gonzague et de Ferrare, mais aussi Charles Quint, le pape Paul III ou encore Philippe II d’Espagne lui ont passé commande. Des siècles après sa mort, ce formidable portraitiste et artiste de la Haute Renaissance apparaîtra comme le maître du Cinquecento vénitien.
Voir aussi : Charles Quint - Philippe II - Paul III - Titien - Histoire de la Peinture
1635
27 août
Mort du dramaturge et poète espagnol Lope de Vega
Félix Lope de Vega y Carpio est né en 1562 et fut l'un des plus grands écrivains du Siècle d'or espagnol, une période de rayonnement culturel et d'essor économique. Extrêmement prolifique, il aurait écrit quelques 800 pièces de théâtre (dont 314 attribuées fermement) et au moins 3 000 sonnets. Il est le père de la Comédie Nouvelle ou tragi-comédie à l'espagnole et publie son ½uvre théorique majeure "Arte nuevo de hacer comedias" en 1609. C'est le troisième art théâtral inventé en Europe avec la tragédie française classique et le drame élisabéthain. Dans ces pièces, la réflexion intellectuelle ou philosophique est laissée de côté au profit des plaisanteries et des personnages bouffons.
Voir aussi : Siècle d'or espagnol - Histoire de l'Art
1664
27 août
Création de la compagnie française des Indes orientales
Comme l’Angleterre et la Hollande, la France fonde une compagnie destinée à assurer son monopole commercial sur certains produits des Indes orientales. Instituée par Colbert, elle tente par tous les moyens de concurrencer ses voisines rivales. Le coton, la soie, le thé et les épices sont ses principales marchandises. Ayant installé son siège à Pondichéry en 1676, elle parviendra à développer ses activités sur une grande partie de l’Orient. Fondue dans la Compagnie des Indes en 1719, elle ne pourra toutefois échapper à un déclin progressif.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Colbert - Histoire de la Compagnie des Indes - Histoire du Commerce
1664
27 août
Décès de Francisco de Zurbarán.
Francisco de Zurbarán est né le 6 novembre 1598 en Espagne. C'est un peintre de grande renommée. Il est considéré comme une figure du siècle d'or espagnol. C'est un artiste important lors de la période de la Contre-Réforme.
Il est tout d'abord très influencé par le Caravage puis, son style évolue vers le maniérisme.
Il meurt le 27 août 1664 à Madrid, en Espagne.
Voir aussi : Histoire de l'Art
1748
27 août
Première représentation du ballet "Pygmalion
La première représentation de l'acte de ballet "Pygmalion" a lieu au château de Fontainebleau. Composée par Jean-Philippe Rameau sur un livret de Ballot de Sauvot, cette œuvre majeure constitue aujourd'hui un des chefs-d'œuvre du genre. L'histoire est directement tirée de la légende de Pygmalion décrite dans "Les Métamorphoses" du poète latin Ovide. "Pygmalio"n raconte l'histoire d'un sculpteur tombé amoureux de son œuvre, qui va progressivement prendre vie et faire sa déclaration d'amour au héros.
Voir aussi : Ballet - Jean-Philippe Rameau - Histoire de l'Art
1770
27 août
Naissance de Hegel
Le 27 août 1770, Hegel, grand philosophe allemand, naît à Stuttgart. Après des études de théologie, il décide de devenir précepteur, et commence bientôt à développer de nouvelles théories philosophiques. Considéré comme l'un des meilleurs représentants de l'Idéalisme allemand, il influence encore les philosophes d'aujourd'hui. Sa philosophie repose sur la notion déterminante de la dialectique. Grand universitaire dont l'enseignement était réputé, il meurt à Berlin le 14 novembre 1831.
Voir aussi : Philosophe - Philosophie - Hegel - Idéalisme allemand - Précepteur - Histoire de l'Art
1791
27 août
Déclaration de Pillnitz
La menace portée sur la royauté française pousse les monarques européens à se réunir pour éviter la propagation de la Révolution. Le 27 août 1791, les empereurs d'Autriche, Léopold II, et de Prusse, Frédéric-Guillaume II, rédigent leurs résolutions dans la Déclaration de Pillnitz. Elle préconise le rétablissement de Louis XVI sur son trône et le recouvrement de ses droits. Les révolutionnaires français tirent profit de ce texte en exacerbant le sentiment national face à la coalition étrangère.
Voir aussi : Louis XVI - Léopold II - Frédéric-Guillaume II - Histoire de la Politique
1798
27 août
Victoire franco-irlandaise bataille de Castlebar
La bataille de Castlebar a lieu le 27 août entre les soldats français accompagnés des rebelles irlandais et les troupes britanniques. Conseillés par les Irlandais, les troupes françaises ne prennent pas le chemin qu'attendaient les Britanniques qui sont finalement attaqués par surprise. Les Anglais se retrouvent rapidement en mauvaise position malgré leur supériorité numérique et prennent la fuite, laissant derrière eux une grande quantité de matériel de guerre ainsi que les effets personnels du commandant.
Voir aussi : France - Grande-Bretagne - Irlande - Histoire des Guerres
1828
27 août
Signature du traité de Rio de Janeiro
Le traité de Rio de Janeiro fut signé le 27 août 1828 entre le Brésil et les provinces Unies du Río de la Plata (aujourd'hui Argentine), sous la médiation de la Grande-Bretagne. Il établit l'indépendance de l'Uruguay, que se disputaient le Brésil et l'Argentine depuis plusieurs années. En intervenant dans la médiation, la Grande-Bretagne servait aussi ses propres intérêts, souhaitant la création d'un Etat tampon entre le Brésil et l'Argentine.
Voir aussi : Indépendance - Grande-Bretagne - Brésil - Argentine - Uruguay - Histoire des Traités
1859
27 août
Le pétrole jaillit en Pennsylvanie
Le colonel américain Edwin Drake construit le premier derrick (tour de forage) à Titusville, en Pennsylvanie. Le précieux liquide jaillit dès que le puit atteint 23 mètre de profondeur. Le pétrole est alors utilisé comme combustible pour les lampes à huile, mais depuis peu il est aussi distillé pour produire du carburant. La fièvre de l'or noir commence et la découverte de nouveaux gisements fera surgir des villes du désert.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution industrielle - Histoire de la Pennsylvanie - Pétrole - Histoire de l'Economie
1883
27 août
Explosion volcanique du Krakatoa
L'explosion du volcan Krakatoa (ou Krakatau, "mont silencieux"), situé entre les îles indonésiennes de Java et de Sumatra, est entendue jusqu'à 5 000 kilomètres. Avec celle de Santorin dans l'Antiquité, c'est l'une des plus grandes explosions volcaniques de l'histoire. Le volcan est complètement volatilisé, les poussières se retrouvent satellisées à plus de 70 kilomètres dans l'atmosphère, tandis que l'effondrement du cratère entraîne un gigantesque raz-de-marée provoquant la mort de 36 000 personnes.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Volcan - Tsunami - Histoire des Catastrophes naturelles
1884
27 août
Naissance de Vincent Auriol
Vincent Auriol, homme politique socialiste français, naît le 27 août 1884 à Revel. Ministre des Finances, garde des Sceaux, puis président de l'Assemblée Nationale en 1946, Auriol est élu président de la République en 1947, jusqu'en 1954. Suite à son mandat, il continuera à participer activement à la politique, rejoignant l'appel de de Gaulle en 1958 et appelant à voter Mitterrand en 1965. Il meurt à Paris le 1er janvier 1966.
Voir aussi : De Gaulle - Président de la République - Socialiste - Histoire de l'Assemblée Nationale - Ministre des Finances - Histoire de la Politique
1890
27 août
Naissance de Man Ray
Man Ray naît le 27 août 1790, à Philadelphie, aux Etats-Unis. Proche de l'artiste Marcel Duchamp, il tente, en vain, d'introduire le dadaïsme à New York. En France en 1921, il s'installe à Montparnasse et intègre le cercle des surréalistes au coté d'Aragon, Eluard ou Breton. En 1925, il participe à la première exposition dédiée au surréalisme. Il est contraint par l'invasion allemande de repartir vers les Etats-Unis. Le photographe et peintre décède le 18 novembre 1976.
Voir aussi : Histoire du Surréalisme - Histoire du Dadaïsme - Marcel Duchamp - Photographe - Histoire de l'Art
1907
27 août
Combat de Mufilo
Le combat de Mufilo est une bataille livrée le 27 août 1907. Elle eut lieu dans le Sud-Angola au cours de la guerre menée par le Portugal contre les Ovambo de 1904 à 1907. Les troupes portugaises, constituées de 2 299 hommes armés de dix canons et de quatre mitrailleurs, affrontèrent 20 000 guerriers Ovambo. Les Portugais, avec treize morts et cinquante blessés, ont remporté la bataille. Les Ovambo n'ont reconnu leur défaite qu'après plusieurs mois de combats.
Voir aussi : Bataille - Portugal - Combat - Angola - Histoire des Guerres
1928
27 août
Le pacte Briand-Kellog
Les représentants de quinze nations, réunis au Quai d'Orsay à Paris, signent le pacte Briand-Kellog par lequel ils renoncent solennellement à la guerre. Ce pacte est l'œuvre de trois "pèlerins de la paix", Aristide Briand, Frank Kellogg et Gustav Stresman, les ministres de Affaires étrangères de la France, des Etats-Unis et de l'Allemagne. Ce pacte marque l'apogée de la détente, les événements ultérieurs révéleront hélas son inanité.
Voir aussi : Traité - Paix - Pacte - Histoire de la SDN - Histoire des Traités
1936
27 août
Naissance de Philippe Labro
Naissance de l'écrivain, réalisateur et journaliste Philippe Labro, le 27 août 1936. Après des études aux États-Unis, il devient reporter à Europe 1, puis journaliste à TF1 notamment. En 2005, il lance la chaîne « Direct 8 » où il présente l'émission « Langue de bois s'abstenir ». Il a également été parolier pour Johnny Hallyday pour qui il a écrit une vingtaine de chansons. Il manquera aussi de peu le prix Goncourt en 1988 et 1990.
Voir aussi : Histoire de TF1 - Journaliste - Histoire du Prix Goncourt - Histoire d'Europe 1 - Johnny Hallyday - Histoire des Sciences et techniques
1946
27 août
Le Protectorat français du Laos devient un état centralisé, le Royaume du Laos
Le 27 août 1946, le Protectorat français du Laos, une des composantes de l'Indochine française, devient le Royaume du Laos, suite à un traité passé entre le roi Sisavang Vong et la France. Cet accord, qui fait suite à l'instabilité politique qui règne au Laos depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, prévoit une unification du pays sous l'égide du souverain, et une plus large autonomie au sein de l'Union française. L'abolition de la monarchie en 1975 verra la disparition du Royaume du Laos au profit de la République démocratique populaire du Laos.
Voir aussi : Unification - Protectorat français - Autonomie - Union française - Histoire de la Politique
1953
27 août
Sortie de "Vacances romaines"
Le réalisateur américain William Wyler présente son dernier film au Radio Music Hall de New York. "Vacances romaines" rencontre un énorme succès public et critique. Tourné durant l'été 1952 dans les rues de Rome et les studios de Cinecitia, le film révèle une jeune actrice de 23 ans, Audrey Hepburn, qui pour son premier grand rôle recevra l'Oscar de la meilleure actrice.
Voir aussi : Audrey Hepburn - Histoire du Cinéma
1961
27 août
Face à face au chekpoint Charlie
Deux semaines après la construction du mur de Berlin, le checkpoint Charlie est le théâtre d’une épreuve de force entre Américains et Soviétiques. Pendant plusieurs heures, blindés soviétiques et américains, distants de quelques dizaines de mètres, se font face au niveau du point de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Soucieux de ne pas risquer un conflit armé pour de simples provocations, les deux armées reculeront.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire du Mur de Berlin - Histoire de la Guerre froide
1976
27 août
Emeutes sanglantes à Soweto
Les manifestations des Noirs de Soweto, touché par la misère et le chômage, dégénèrent en de violentes émeutes. Les habitants, et notamment les lycéens, protestent contre l’usage de la langue afrikaans dans les écoles. Soweto, ghetto noir de la banlieue de Johannesburg, a été construit par le gouvernement sud-africain dans le cadre de la politique d’apartheid. Ces émeutes choqueront considérablement l’opinion internationale. Par la suite, de nombreuses manifestations violentes se succéderont jusqu’en 1977, faisant au total plusieurs centaines de morts.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - Emeutes - Manifestations - Histoire du Racisme
1979
27 août
Mountbatten assassiné par l'IRA
L'amiral britannique Mountbatten et deux autres personnes sont mortes dans l'explosion du bateau de pêche "Shadow V", au large de Mullaghmore (Irlande). Mountbatten, cousin de la reine Elisabeth II, était devenu un héros national lors de la guerre en Birmanie. L'attentat a été perpétré par l'Irish Republican Army (IRA), une organisation nationaliste irlandaise, créée en 1919, qui lutte contre la présence britannique en Irlande.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de l'IRA - Histoire du Terrorisme
2008
27 août
Barack Obama, candidat à la présidentielle
Le 27 août 2008, lors de la Convention démocrate à Denver, il est officiellement investi par le parti démocrate pour l'élection présidentielle. Pendant plus d'un an, il a combattu Hillary Clinton lors de primaires très serrées
Voir aussi : Président - Obama - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
27 août
Mort de Mardonios à Platées
Au cours d’un assaut contre une troupe lacédémonienne, le commandant Perse Mardonios est tué. Dirigées par Pausanias, les armées grecques mettent alors en déroute l’armée perse à Platées, au Nord-Ouest d’Athènes. Après Salamine, les deux camps étaient restés sur un statu quo pendant l’hiver tandis que Xerxès rentrait en Perse, abandonnant le comandement à Mardonios. Depuis le printemps, les combats ont fait rage mais ils s’avèrent payant pour les grecs. C’est le début du retrait des Perses qui finiront par quitter les citées Ioniennes qu’ils dominaient depuis la fin du siècle précédent.
Voir aussi : Histoire de la Perse - Dossier histoire des Guerres médiques - Xerxès - Histoire de la Grèce antique
1372
27 août
Décès de Philippe de Cabassolle
Philippe de Cabassolle décède à Pérouse. Né en 1305, il entre dès son plus jeune âge chez les Franciscains, si bien qu'il devient prêtre à 12 ans. A partir de 1328, il assume de nombreuses responsabilités : chanoine du chapitre de la cathédrale de Cavaillon, archidiacre de la cathédrale d'Apt, évêque de Cavaillon, etc. En 1343, il devient régent de Naples. Urbain V le fera par la suite recteur du Comtat Venaissin ainsi que patriarche de Jérusalem. En 1370, il fut également désigné cardinal-évêque de Sabine.
Voir aussi : Décès - Histoire de la Chrétienté
1396
27 août
Début de la construction de la Chartreuse de Pavie
Le 27 août 1396 débute au nord de Pavie, à 8 kilomètres, l'un des plus importants monuments gothiques d'Italie, la Chartreuse de Pavie. Lancée par Gian Galeazzo Visconti à la demande de sa femme Caterina Visconti, la Chartreuse de Pavie sera consacrée plus de 100 ans après le début de sa construction, en 1497, bien qu'elle ne soit d'ailleurs toujours pas terminée à cette date.
Voir aussi : Gian Galeazzo Visconti - Histoire de l'Art
1553
27 août
Hugh Willoughby et Richard Chancellor dans la baie de Dvina
Le 27 août 1553, les explorateurs anglais Hugh Willoughby et Richard Chancellor, partis de Londres le 10 mai 1553, cherchent le Passage du Nord-Est et atteignent la baie de la Dvina, à proximité de la ville d'Arkhangelsk. Hugh Willoughby meurt en 1554. Richard Chancellor, seul capitaine survivant de l'expédition, part à Moscou. Il signe un traité commercial en 1555 avec Ivan le Terrible. Commence alors un important négoce de cire, d'huile de baleine, et de fourrures avec l'Angleterre.
Voir aussi : Histoire de Moscou - Ivan le Terrible - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1576
27 août
Mort de Titien
Au terme d’une longue et riche carrière, le peintre Titien s’éteint à Venise, âgé de près de 90 ans. Certains diront qu’il a été emporté par la peste, et d’autres qu’il est simplement mort de vieillesse. Peintre à la renommée européenne, il a placé ses talents au service des plus grands noms de l’époque. Les maisons d’Este, de Gonzague et de Ferrare, mais aussi Charles Quint, le pape Paul III ou encore Philippe II d’Espagne lui ont passé commande. Des siècles après sa mort, ce formidable portraitiste et artiste de la Haute Renaissance apparaîtra comme le maître du Cinquecento vénitien.
Voir aussi : Charles Quint - Philippe II - Paul III - Titien - Histoire de la Peinture
1635
27 août
Mort du dramaturge et poète espagnol Lope de Vega
Félix Lope de Vega y Carpio est né en 1562 et fut l'un des plus grands écrivains du Siècle d'or espagnol, une période de rayonnement culturel et d'essor économique. Extrêmement prolifique, il aurait écrit quelques 800 pièces de théâtre (dont 314 attribuées fermement) et au moins 3 000 sonnets. Il est le père de la Comédie Nouvelle ou tragi-comédie à l'espagnole et publie son ½uvre théorique majeure "Arte nuevo de hacer comedias" en 1609. C'est le troisième art théâtral inventé en Europe avec la tragédie française classique et le drame élisabéthain. Dans ces pièces, la réflexion intellectuelle ou philosophique est laissée de côté au profit des plaisanteries et des personnages bouffons.
Voir aussi : Siècle d'or espagnol - Histoire de l'Art
1664
27 août
Création de la compagnie française des Indes orientales
Comme l’Angleterre et la Hollande, la France fonde une compagnie destinée à assurer son monopole commercial sur certains produits des Indes orientales. Instituée par Colbert, elle tente par tous les moyens de concurrencer ses voisines rivales. Le coton, la soie, le thé et les épices sont ses principales marchandises. Ayant installé son siège à Pondichéry en 1676, elle parviendra à développer ses activités sur une grande partie de l’Orient. Fondue dans la Compagnie des Indes en 1719, elle ne pourra toutefois échapper à un déclin progressif.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Colbert - Histoire de la Compagnie des Indes - Histoire du Commerce
1664
27 août
Décès de Francisco de Zurbarán.
Francisco de Zurbarán est né le 6 novembre 1598 en Espagne. C'est un peintre de grande renommée. Il est considéré comme une figure du siècle d'or espagnol. C'est un artiste important lors de la période de la Contre-Réforme.
Il est tout d'abord très influencé par le Caravage puis, son style évolue vers le maniérisme.
Il meurt le 27 août 1664 à Madrid, en Espagne.
Voir aussi : Histoire de l'Art
1748
27 août
Première représentation du ballet "Pygmalion
La première représentation de l'acte de ballet "Pygmalion" a lieu au château de Fontainebleau. Composée par Jean-Philippe Rameau sur un livret de Ballot de Sauvot, cette œuvre majeure constitue aujourd'hui un des chefs-d'œuvre du genre. L'histoire est directement tirée de la légende de Pygmalion décrite dans "Les Métamorphoses" du poète latin Ovide. "Pygmalio"n raconte l'histoire d'un sculpteur tombé amoureux de son œuvre, qui va progressivement prendre vie et faire sa déclaration d'amour au héros.
Voir aussi : Ballet - Jean-Philippe Rameau - Histoire de l'Art
1770
27 août
Naissance de Hegel
Le 27 août 1770, Hegel, grand philosophe allemand, naît à Stuttgart. Après des études de théologie, il décide de devenir précepteur, et commence bientôt à développer de nouvelles théories philosophiques. Considéré comme l'un des meilleurs représentants de l'Idéalisme allemand, il influence encore les philosophes d'aujourd'hui. Sa philosophie repose sur la notion déterminante de la dialectique. Grand universitaire dont l'enseignement était réputé, il meurt à Berlin le 14 novembre 1831.
Voir aussi : Philosophe - Philosophie - Hegel - Idéalisme allemand - Précepteur - Histoire de l'Art
1791
27 août
Déclaration de Pillnitz
La menace portée sur la royauté française pousse les monarques européens à se réunir pour éviter la propagation de la Révolution. Le 27 août 1791, les empereurs d'Autriche, Léopold II, et de Prusse, Frédéric-Guillaume II, rédigent leurs résolutions dans la Déclaration de Pillnitz. Elle préconise le rétablissement de Louis XVI sur son trône et le recouvrement de ses droits. Les révolutionnaires français tirent profit de ce texte en exacerbant le sentiment national face à la coalition étrangère.
Voir aussi : Louis XVI - Léopold II - Frédéric-Guillaume II - Histoire de la Politique
1798
27 août
Victoire franco-irlandaise bataille de Castlebar
La bataille de Castlebar a lieu le 27 août entre les soldats français accompagnés des rebelles irlandais et les troupes britanniques. Conseillés par les Irlandais, les troupes françaises ne prennent pas le chemin qu'attendaient les Britanniques qui sont finalement attaqués par surprise. Les Anglais se retrouvent rapidement en mauvaise position malgré leur supériorité numérique et prennent la fuite, laissant derrière eux une grande quantité de matériel de guerre ainsi que les effets personnels du commandant.
Voir aussi : France - Grande-Bretagne - Irlande - Histoire des Guerres
1828
27 août
Signature du traité de Rio de Janeiro
Le traité de Rio de Janeiro fut signé le 27 août 1828 entre le Brésil et les provinces Unies du Río de la Plata (aujourd'hui Argentine), sous la médiation de la Grande-Bretagne. Il établit l'indépendance de l'Uruguay, que se disputaient le Brésil et l'Argentine depuis plusieurs années. En intervenant dans la médiation, la Grande-Bretagne servait aussi ses propres intérêts, souhaitant la création d'un Etat tampon entre le Brésil et l'Argentine.
Voir aussi : Indépendance - Grande-Bretagne - Brésil - Argentine - Uruguay - Histoire des Traités
1859
27 août
Le pétrole jaillit en Pennsylvanie
Le colonel américain Edwin Drake construit le premier derrick (tour de forage) à Titusville, en Pennsylvanie. Le précieux liquide jaillit dès que le puit atteint 23 mètre de profondeur. Le pétrole est alors utilisé comme combustible pour les lampes à huile, mais depuis peu il est aussi distillé pour produire du carburant. La fièvre de l'or noir commence et la découverte de nouveaux gisements fera surgir des villes du désert.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution industrielle - Histoire de la Pennsylvanie - Pétrole - Histoire de l'Economie
1883
27 août
Explosion volcanique du Krakatoa
L'explosion du volcan Krakatoa (ou Krakatau, "mont silencieux"), situé entre les îles indonésiennes de Java et de Sumatra, est entendue jusqu'à 5 000 kilomètres. Avec celle de Santorin dans l'Antiquité, c'est l'une des plus grandes explosions volcaniques de l'histoire. Le volcan est complètement volatilisé, les poussières se retrouvent satellisées à plus de 70 kilomètres dans l'atmosphère, tandis que l'effondrement du cratère entraîne un gigantesque raz-de-marée provoquant la mort de 36 000 personnes.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Volcan - Tsunami - Histoire des Catastrophes naturelles
1884
27 août
Naissance de Vincent Auriol
Vincent Auriol, homme politique socialiste français, naît le 27 août 1884 à Revel. Ministre des Finances, garde des Sceaux, puis président de l'Assemblée Nationale en 1946, Auriol est élu président de la République en 1947, jusqu'en 1954. Suite à son mandat, il continuera à participer activement à la politique, rejoignant l'appel de de Gaulle en 1958 et appelant à voter Mitterrand en 1965. Il meurt à Paris le 1er janvier 1966.
Voir aussi : De Gaulle - Président de la République - Socialiste - Histoire de l'Assemblée Nationale - Ministre des Finances - Histoire de la Politique
1890
27 août
Naissance de Man Ray
Man Ray naît le 27 août 1790, à Philadelphie, aux Etats-Unis. Proche de l'artiste Marcel Duchamp, il tente, en vain, d'introduire le dadaïsme à New York. En France en 1921, il s'installe à Montparnasse et intègre le cercle des surréalistes au coté d'Aragon, Eluard ou Breton. En 1925, il participe à la première exposition dédiée au surréalisme. Il est contraint par l'invasion allemande de repartir vers les Etats-Unis. Le photographe et peintre décède le 18 novembre 1976.
Voir aussi : Histoire du Surréalisme - Histoire du Dadaïsme - Marcel Duchamp - Photographe - Histoire de l'Art
1907
27 août
Combat de Mufilo
Le combat de Mufilo est une bataille livrée le 27 août 1907. Elle eut lieu dans le Sud-Angola au cours de la guerre menée par le Portugal contre les Ovambo de 1904 à 1907. Les troupes portugaises, constituées de 2 299 hommes armés de dix canons et de quatre mitrailleurs, affrontèrent 20 000 guerriers Ovambo. Les Portugais, avec treize morts et cinquante blessés, ont remporté la bataille. Les Ovambo n'ont reconnu leur défaite qu'après plusieurs mois de combats.
Voir aussi : Bataille - Portugal - Combat - Angola - Histoire des Guerres
1928
27 août
Le pacte Briand-Kellog
Les représentants de quinze nations, réunis au Quai d'Orsay à Paris, signent le pacte Briand-Kellog par lequel ils renoncent solennellement à la guerre. Ce pacte est l'œuvre de trois "pèlerins de la paix", Aristide Briand, Frank Kellogg et Gustav Stresman, les ministres de Affaires étrangères de la France, des Etats-Unis et de l'Allemagne. Ce pacte marque l'apogée de la détente, les événements ultérieurs révéleront hélas son inanité.
Voir aussi : Traité - Paix - Pacte - Histoire de la SDN - Histoire des Traités
1936
27 août
Naissance de Philippe Labro
Naissance de l'écrivain, réalisateur et journaliste Philippe Labro, le 27 août 1936. Après des études aux États-Unis, il devient reporter à Europe 1, puis journaliste à TF1 notamment. En 2005, il lance la chaîne « Direct 8 » où il présente l'émission « Langue de bois s'abstenir ». Il a également été parolier pour Johnny Hallyday pour qui il a écrit une vingtaine de chansons. Il manquera aussi de peu le prix Goncourt en 1988 et 1990.
Voir aussi : Histoire de TF1 - Journaliste - Histoire du Prix Goncourt - Histoire d'Europe 1 - Johnny Hallyday - Histoire des Sciences et techniques
1946
27 août
Le Protectorat français du Laos devient un état centralisé, le Royaume du Laos
Le 27 août 1946, le Protectorat français du Laos, une des composantes de l'Indochine française, devient le Royaume du Laos, suite à un traité passé entre le roi Sisavang Vong et la France. Cet accord, qui fait suite à l'instabilité politique qui règne au Laos depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, prévoit une unification du pays sous l'égide du souverain, et une plus large autonomie au sein de l'Union française. L'abolition de la monarchie en 1975 verra la disparition du Royaume du Laos au profit de la République démocratique populaire du Laos.
Voir aussi : Unification - Protectorat français - Autonomie - Union française - Histoire de la Politique
1953
27 août
Sortie de "Vacances romaines"
Le réalisateur américain William Wyler présente son dernier film au Radio Music Hall de New York. "Vacances romaines" rencontre un énorme succès public et critique. Tourné durant l'été 1952 dans les rues de Rome et les studios de Cinecitia, le film révèle une jeune actrice de 23 ans, Audrey Hepburn, qui pour son premier grand rôle recevra l'Oscar de la meilleure actrice.
Voir aussi : Audrey Hepburn - Histoire du Cinéma
1961
27 août
Face à face au chekpoint Charlie
Deux semaines après la construction du mur de Berlin, le checkpoint Charlie est le théâtre d’une épreuve de force entre Américains et Soviétiques. Pendant plusieurs heures, blindés soviétiques et américains, distants de quelques dizaines de mètres, se font face au niveau du point de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Soucieux de ne pas risquer un conflit armé pour de simples provocations, les deux armées reculeront.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire du Mur de Berlin - Histoire de la Guerre froide
1976
27 août
Emeutes sanglantes à Soweto
Les manifestations des Noirs de Soweto, touché par la misère et le chômage, dégénèrent en de violentes émeutes. Les habitants, et notamment les lycéens, protestent contre l’usage de la langue afrikaans dans les écoles. Soweto, ghetto noir de la banlieue de Johannesburg, a été construit par le gouvernement sud-africain dans le cadre de la politique d’apartheid. Ces émeutes choqueront considérablement l’opinion internationale. Par la suite, de nombreuses manifestations violentes se succéderont jusqu’en 1977, faisant au total plusieurs centaines de morts.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - Emeutes - Manifestations - Histoire du Racisme
1979
27 août
Mountbatten assassiné par l'IRA
L'amiral britannique Mountbatten et deux autres personnes sont mortes dans l'explosion du bateau de pêche "Shadow V", au large de Mullaghmore (Irlande). Mountbatten, cousin de la reine Elisabeth II, était devenu un héros national lors de la guerre en Birmanie. L'attentat a été perpétré par l'Irish Republican Army (IRA), une organisation nationaliste irlandaise, créée en 1919, qui lutte contre la présence britannique en Irlande.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de l'IRA - Histoire du Terrorisme
2008
27 août
Barack Obama, candidat à la présidentielle
Le 27 août 2008, lors de la Convention démocrate à Denver, il est officiellement investi par le parti démocrate pour l'élection présidentielle. Pendant plus d'un an, il a combattu Hillary Clinton lors de primaires très serrées
Voir aussi : Président - Obama - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le combat de Mufilo est une bataille livrée le 27 août 1907, dans le Sud-Angola, pendant la guerre menée par le Portugal contre les Ovambo (1904-1907).
En 1904, les Cuamato, un groupe ethnique appartenant au peuple des Ovambo, inflige à la bataille de Vau-de-Pembe une terrible défaite aux troupes portugaises qui tentaient de conquérir leur territoire. Pendant les trois années qui suivent, le Portugal n'entreprend rien de sérieux contre ses redoutables ennemis, se contentant d'édifier un fort (forte Roçadas), sur la rive gauche du fleuve Cunene, qui marque la frontière entre les régions sous autorité lusitanienne et le pays des Ovambo, et d'effectuer quelques opérations de reconnaissance ponctuelles. Cependant, ce statu quo armé ne perdure pas et le capitaine d'état-major Alves Roçadas, chargé des affaires politiques et militaires de la région, prépare l'expédition de revanche.
Le 26 août 1907, une colonne de 2 299 hommes, avec 10 canons et quatre mitrailleuses, quitte le fort Roçadas et pénètre en territoire ennemi. En face, une coalition de 20 000/25 000 guerriers Ovambo (principalement des Cuamato et des Cuanhama) et Humbe, armés de 7 000 fusils modernes, les attendent. Le lendemain, le combat s'engage dans la clairière de Mufilo. La lutte est féroce, mais les Portugais l'emportent. Ils perdent 13 tués dans la bataille et ont 55 blessés; les pertes Ovambo ne sont pas connues, mais ont probablement été très lourdes.
Roçadas et ses hommes ont vengé le désastre de 1904, mais ils n'ont pas encore brisé la résistance des Ovambo, et il faut d'autres combats (Aucongo du 29 août au 4 septembre 1907, Damequero, le 13 septembre...) avant que ces derniers n'admettent leur défaite.
La conquête portugaise reste fragile: ainsi la déroute d'Alves Roçadas face aux Allemands, au combat de Naulila en 1914, incite les Ovambo à reprendre les armes et à tenter de chasser les envahisseurs, mais ceux-ci se montrent les plus forts et les écrasent à la bataille de Mongua en 1915.
En 1904, les Cuamato, un groupe ethnique appartenant au peuple des Ovambo, inflige à la bataille de Vau-de-Pembe une terrible défaite aux troupes portugaises qui tentaient de conquérir leur territoire. Pendant les trois années qui suivent, le Portugal n'entreprend rien de sérieux contre ses redoutables ennemis, se contentant d'édifier un fort (forte Roçadas), sur la rive gauche du fleuve Cunene, qui marque la frontière entre les régions sous autorité lusitanienne et le pays des Ovambo, et d'effectuer quelques opérations de reconnaissance ponctuelles. Cependant, ce statu quo armé ne perdure pas et le capitaine d'état-major Alves Roçadas, chargé des affaires politiques et militaires de la région, prépare l'expédition de revanche.
Le 26 août 1907, une colonne de 2 299 hommes, avec 10 canons et quatre mitrailleuses, quitte le fort Roçadas et pénètre en territoire ennemi. En face, une coalition de 20 000/25 000 guerriers Ovambo (principalement des Cuamato et des Cuanhama) et Humbe, armés de 7 000 fusils modernes, les attendent. Le lendemain, le combat s'engage dans la clairière de Mufilo. La lutte est féroce, mais les Portugais l'emportent. Ils perdent 13 tués dans la bataille et ont 55 blessés; les pertes Ovambo ne sont pas connues, mais ont probablement été très lourdes.
Roçadas et ses hommes ont vengé le désastre de 1904, mais ils n'ont pas encore brisé la résistance des Ovambo, et il faut d'autres combats (Aucongo du 29 août au 4 septembre 1907, Damequero, le 13 septembre...) avant que ces derniers n'admettent leur défaite.
La conquête portugaise reste fragile: ainsi la déroute d'Alves Roçadas face aux Allemands, au combat de Naulila en 1914, incite les Ovambo à reprendre les armes et à tenter de chasser les envahisseurs, mais ceux-ci se montrent les plus forts et les écrasent à la bataille de Mongua en 1915.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1066
14 octobre
Bataille d'Hastings
Guillaume de Normandie dit le "bâtard" débarque en Angleterre avec 4000 hommes dans le but de détrôner le Roi Harold. Il remporte une éclatante victoire et envahit le pays. Guillaume, descendant du viking le Duc Rollon, est un digne héritier du trône d'Angleterre. Il se dispute le titre avec le roi de Norvège et Harold, le comte de Wessex. Celui-ci meurt dans la bataille touché par un archer normand. Guillaume sera alors est proclamé roi d'Angleterre sous le nom de William. Après sa mort il est surnommé Guillaume "le conquérant". La bataille d'Hastings sera immortalisée dans l'une des 58 scènes de la tapisserie de Bayeux réalisée entre 1066 et 1077.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Guillaume le Conquérant - Histoire du Moyen-Âge
1066
14 octobre
Bataille d'Hastings
Guillaume de Normandie dit le "bâtard" débarque en Angleterre avec 4000 hommes dans le but de détrôner le Roi Harold. Il remporte une éclatante victoire et envahit le pays. Guillaume, descendant du viking le Duc Rollon, est un digne héritier du trône d'Angleterre. Il se dispute le titre avec le roi de Norvège et Harold, le comte de Wessex. Celui-ci meurt dans la bataille touché par un archer normand. Guillaume sera alors est proclamé roi d'Angleterre sous le nom de William. Après sa mort il est surnommé Guillaume "le conquérant". La bataille d'Hastings sera immortalisée dans l'une des 58 scènes de la tapisserie de Bayeux réalisée entre 1066 et 1077.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Guillaume le Conquérant - Histoire du Moyen-Âge
1518
14 octobre
Signature du Traité de Londres entre la France et l'Angleterre.
Le 14 octobre 1518, les principales puissances européennes de l'époque (France, Angleterre, Espagne et Saint-Empire romain germanique) signent le traité de Londres, un pacte de non-agression destiné à établir une paix durable entre ces Etats qui s'étaient affrontés les uns les autres deux ans plus tôt lors des guerres d'Italie. Parmi les dispositions de ce traité, Henri VIII s'engage à restituer à la France Tournai en échange de 600 000 couronnes.
Voir aussi : France - Histoire de l'Angleterre - Italie - Henri VIII - Pacte - Histoire des Traités
1633
14 octobre
Naissance de Jaques II roi d'Angleterre
Jacques Stuart est né le 14 octobre 1633 à Londres. Il succède à Charles II et fut le dernier monarque catholique à régner sur l'Angleterre et l'Ecosse. Avant son accession, il dirigera la colonie du New Jersey et s'illustrera en créant, en 1672, la Compagnie royale d'Afrique qui fait venir les premiers esclaves aux Antilles. Une fois roi, il se convertit au catholicisme et s'aliène ainsi une grande partie de ses sujets. Lors de la Glorieuse Révolution, il devra fuir son royaume et se réfugier chez son cousin, le roi Louis XIV. Ce dernier tentera, sans succès, de le remettre sur le trône afin de déplacer sur le sol anglais le conflit qui les oppose à la Ligue d'Augsbourg (Angleterre, Autriche, Allemagne, Espagne). Ses défaites lors du débarquement en Irlande lui font abandonner tout espoir et Jacques II meurt le 16 septembre 1701.
Voir aussi : Charles II - Ligue d'Augsbourg - Histoire de l'esclavagisme - Jacques Stuart - Histoire de la Politique
1670
14 octobre
Première du "Bourgeois gentilhomme"
A Versailles devant Louis XIV et sa cour, Molière donne la première représentation du "Bourgeois gentilhomme". Satyre de la bourgeoisie française de l'époque, la pièce dépeint un personnage délirant d'imagination, qui se prend à son jeu de grand seigneur. La pièce est une "comédie-ballet", comme beaucoup d'oeuvres de Molière. La musique est signée par son fidèle compagnon, le compositeur Lully. A 47 ans "Le Bourgeois gentilhomme", est une des dernières de Molière. Il mourra trois ans plus tard sur scène, lors d'une ultime interprétation du "Malade imaginaire".
Voir aussi : Pièce - Molière - Histoire du Théâtre
1702
14 octobre
Bataille de Friedlingen
La bataille de Friedlingen a lieu le 14 octobre 1702, durant la guerre de Succession d'Espagne. Claude Louis Hector de Villars commande une armée de 20 000 hommes, avec pour mission de renforcer la position de la France en Souabe. Les troupes du Saint-Empire, commandées par Louis-Guillaume Ier de Bade, s'interposent, pour empêcher l'armée française de rejoindre la Bavière. Les Français sont supérieurs en nombre et infligent de lourdes pertes à l'armée impériale, faisant 3 000 victimes. Cependant, ils ne parviennent pas à rallier la Bavière.
Voir aussi : Bataille - France - Saint-Empire romain germanique - Guerre de succession d'Espagne - Histoire des Guerres
1758
14 octobre
Bataille de Hochkirchen
Le 14 octobre 1758, les troupes prussiennes de Frédéric II sont écrasées par celles de l'Autriche, lors de la bataille de Hochkirchen, en Saxe. Cet affrontement de la Guerre de Sept ans est l'une des plus importantes défaites du roi de Prusse lors de ce conflit. Le maréchal Von Daun et ses 80 000 hommes avaient utilisé l'une des tactiques de guerre préférée de Frédéric II, contre les 31 000 soldats prussiens.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Prusse - Guerre de Sept Ans - Frédéric II - Saxe - Histoire des Guerres
1793
14 octobre
Marie-Antoinette devant le Tribunal révolutionnaire
Marie-Antoinette est jugée par la Terreur. Son procès, réalisé par le Tribunal révolutionnaire, est expéditif. Elle est accusée de trahison mais on lui reproche aussi d'avoir dilapidé le budget de la France en banquets et toilettes, d'être une mauvaise mère et une femme immorale. Arrêtée en juin 1791 à Varennes avec le roi Louis XVI, Marie-Antoinette avait été emprisonnée au Temple en août 1792, puis à la Conciergerie, en août 1793. Après sa comparution en justice elle sera guillotinée en place publique le 16 octobre.
Voir aussi : Exécution - Procès - Marie-Antoinette - Histoire de la Guillotine - Histoire du Tribunal révolutionnaire - Histoire de la Révolution
1806
14 octobre
Victoire de Iéna
Pendant la campagne de Prusse, la Grande Armée de Napoléon écrase l'armée Prussienne commandée par le prince de Hohenlohe. La veille le général français Davout avait également battu les prussiens au Nord de Iéna, à Auerstedt. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume ordonne lui-même la retraite de ses hommes à la fin de la journée. Après ces deux défaites son armée est réduite à néant. Napoléon victorieux, rentrera dans Berlin le 27 octobre.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire de Berlin - Histoire de l'Empire
1809
14 octobre
Le traité de Schönbrunn donne naissance aux Provinces Illyriennes
Après la défaite Autrichienne lors de la bataille de Wagram, les territoires couvrant une moitié de la Croatie sont cédés à la France et deviennent les Provinces Illyriennes. La réorganisation napoléonienne du pouvoir et l’apport et la diffusion du concept de nation font naître une nouvelle période pour les descendants de Tomislav : l’affirmation d’une identité croate forte. Des mesures sont notamment prises pour formaliser et institutionnaliser la langue croate.
Voir aussi : Illyrie - Tomislav - Histoire de la Bataille de Wagram - Histoire de l'Empire
1888
14 octobre
Invention du film par Louis le Prince
Louis le Prince est né à Metz, le 28 août 1841. Ce chimiste et ingénieur français tourne le premier film au monde, un court-métrage de deux secondes, intitulé "Une scène au jardin de Roundhay", le 14 octobre 1888. Cette œuvre acte l'invention du film. Ses connaissances aboutissent à l'élaboration d'une caméra à projection cinématographique munie d'une seule lentille. Ses essais ont été réalisés à Leeds où il possède une plaque commémorative suite à sa disparition le 16 septembre 1890.
Voir aussi : Film - Inventeur - Louis Le Prince - Histoire des Sciences et techniques
1890
14 octobre
Naissance de Dwight David Eisenhower
Dwight David Eisenhower naît le 14 octobre 1890, au Texas. Il effectue deux mandats successifs en tant que trente-quatrième président des Etats-Unis, de 1953 et 1961. Membre du parti républicain, il est général de l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale et commande les forces alliées en Europe. Ses principaux faits en tant que président sont l'arrêt des combats en Corée et la course aux armements et à l'espace durant la guerre froide contre l'URSS.
Voir aussi : Etats-Unis - Dossier histoire de l' URSS - Président - Général - Corée - Histoire de la Politique
1920
14 octobre
Signature du traité de Tartu
Le traité de Tartu est un traité de paix signé entre la République socialiste fédérative soviétique de Russie et les nouvelles républiques indépendantes que sont l'Estonie et la Finlande, qui appartenaient auparavant à la Russie impériale. Il est signé le 14 octobre 1920 à Tartu en Estonie et reconnaît l'indépendance de l'Estonie. L'indépendance de la Finlande de 1917 est également reconnue. Enfin, l'accord traite des délimitations des frontières et du transfert des propriétés.
Voir aussi : Russie - Indépendance - Traité - Paix - Finlande - Histoire des Traités
1926
14 octobre
Publication de "Winnie l'ourson" en bande dessinée
L'écrivain britannique Alan Alexander Milne publie pour la première fois les histoires de Winnie l'ourson, sous le nom original "Winnie The Pooh". L'idée de raconter les aventures d'un ours et d'un petit garçon au milieu d'une forêt, est venue à Milne à la suite d'une visite au zoo avec son fils, Christopher Robin. Ils rencontrèrent une petite oursonne nommée Winnie. Les premières illustrations sont de l'artiste Ernest H. Shepard qui s'est inspiré de l'ours en peluche de son fils. Le succès est immédiat, la Teddy Toy Compagnie fabrique des Winnie en peluche. A la mort de Milne, son épouse cèdera les droits à Walt Disney. Winnie l'ourson fera sa première apparition au cinéma en 1966 sous les traits de Disney.
Voir aussi : BD - Histoire des Bandes dessinées
1942
14 octobre
Bataille de Saint Laurent
La bataille du Saint-Laurent s'est déroulée entre 1942 et 1944. Elle opposait les sous-marins allemands et la marine royale canadienne. Cet affrontement a été l'un des conflits marquants de la bataille de l'Atlantique. Les Allemands ont déclenché la bataille du Saint-Laurent en bloquant le port du même nom, point stratégique de ravitaillement pour les armées alliées. La bataille du Saint-Laurent s'est soldée par une victoire alliée.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1947
14 octobre
Le mur du son est franchi
Le pilote de chasse américain Charles Yeager franchit la barrière mythique de mur du son à bord d'un avion prototype lar Bell X 1. En survolant le lac asséché de Murac en Californie, il atteint une vitesse de Mach 1,06. Mais son record n'a pas été homologué du fait que son avion n'a pas décollé par ses propres moyens. Il a été largué par depuis un bombardier B 29 pour pouvoir économiser du carburant. Son exploit prouve néanmoins que l'homme est capable de dépasser les limites les plus dangereuses de la vitesse.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Mur du son - Histoire de l'Aéronautique
1952
14 octobre
Inauguration de la Cité radieuse du Corbusier, à Marseille
Grand architecte moderne, Le Corbusier avait débuté les travaux de son "Unité d’habitations" en 1947. Bâtiment bétonné qui mise sur la fonctionnalité, la Cité radieuse de Marseille repose sur des pilotis et comprend près de 340 logements. L’innovation architecturale du bâtiment aura pour conséquence un certain rejet de la part de la population, qui lui donnera le surnom de "maison du fada", ce qui ne l’empêche pas d’être considéré comme une réussite. Le Corbusier réalisera quatre autres "Unités d’habitation" à Rezé, Firminy, Briey en Forêt et Berlin. Le bâtiment de Marseille sera classé monument historique en 1986.
Voir aussi : Histoire de Marseille - Le Corbusier - Histoire de l'Architecture
1962
14 octobre
Début de la crise des missiles de Cuba
Un avion-espion américain prend des photos au large de Cuba. Il découvre qu'une base de missiles soviétiques est en construction à quelques miles des côtes américaines. Les missiles sont tout droit dirigés vers les Etats-Unis. Le 22 octobre la nouvelle est rendue publique lorsque Kennedy organise le blocus maritime de l’île et lance un ultimatum à Khrouchtchev, exigeant le démontage des rampes de lancement. Cet évènement marque le début d'une grave crise appelée la "crise de Cuba", où la troisième guerre mondiale fut évitée de peu. Finalement, Khrouchtchev acceptera de retirer les fusées, à condition que les Américains ne débarquent pas à Cuba.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Kennedy - JFK - Khrouchtchev - Histoire de la Guerre froide
1964
14 octobre
Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix
Le pasteur noir américain reçoit la récompense pour la paix pour son combat contre le racisme et la non-violence aux Etats-Unis. Il recevra son prix la 10 décembre à Oslo.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Martin Luther King - Histoire du Racisme
1964
14 octobre
Destitution de Khroutchev
Le chef du gouvernement soviétique Nikita Khrouchtchev est limogé. Il est remplacé par Leonid Brejnev à la tête du Parti Communiste d'Union Soviétique (PCUS). L'échec de la crise de Cuba lui a été lourdement reproché. Le parti l'accuse aussi de prendre des décisions contraire au bon sens et d'être adepte du culte de la personnalité. Dès le lendemain le Soviet Suprême approuvera sa destitution.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Khrouchtchev - Histoire des Elections
1968
14 octobre
Le 100 mètres en moins de 10 secondes
Jim Hines, coureur américain, est le premier homme à passer sous la barre des dix secondes avec 9'95'' pour courir le cent mètres. Il s'adjuge ce record pour 15 ans. Le chronométrage électronique clos le débat de son précédent record établi quelque mois plus tôt et partagé avec deux autres athlètes américains. Ce dernier n'avait pas été validé faute de chronométrage fiable.
Voir aussi : Record du monde - Histoire de l'Athlétisme
1968
14 octobre
Première émission télévisée en direct de l'espace
Les trois astronautes de la navette spatiale Apollo 7 Walet Cunningham, Donn Eisele et Walter Schirra, communiquent avec la Terre au cours de la première émission télévisée retransmise depuis l'espace. Parti le 11 octobre, la mission Apollo 7 restera en orbite autour de la terre jusqu'au 26 décembre.
Voir aussi : Astronaute - Espace - Histoire de la Télévision
1994
14 octobre
Prix Nobel de la paix pour Arafat, Rabin et Pérès
Itzhak Rabin, Shimon Peres, et Yasser Arafat reçoivent un prix commun pour leur action en faveur de la paix au Proche-Orient. La signature des accords Gaza-Jéricho (13 septembre 1993), qui accorde l'autonomie palestinienne aux deux territoires occupés, leur a valu de remporter la plus grande des distinctions internationales.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Arafat - Rabin - Histoire de la Diplomatie
2002
14 octobre
La suspension du gouvernement d’Irlande du Nord
Le gouvernement britannique reprend le contrôle des institutions d’Irlande du Nord. Le gouvernement semi-autonome du territoire, dirigé par David Trimble, fut instauré en 1999, suite à l'accord de Stormont. Lorsque des membres du Sinn Féin sont accusés d’espionnage pour le compte de l’IRA, la réaction londonienne est immédiate et sans appel.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Histoire du Sinn Fein - David Trimble - Accord de Stormont - Histoire des Scandales politiques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
14 octobre
Bataille d'Hastings
Guillaume de Normandie dit le "bâtard" débarque en Angleterre avec 4000 hommes dans le but de détrôner le Roi Harold. Il remporte une éclatante victoire et envahit le pays. Guillaume, descendant du viking le Duc Rollon, est un digne héritier du trône d'Angleterre. Il se dispute le titre avec le roi de Norvège et Harold, le comte de Wessex. Celui-ci meurt dans la bataille touché par un archer normand. Guillaume sera alors est proclamé roi d'Angleterre sous le nom de William. Après sa mort il est surnommé Guillaume "le conquérant". La bataille d'Hastings sera immortalisée dans l'une des 58 scènes de la tapisserie de Bayeux réalisée entre 1066 et 1077.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Guillaume le Conquérant - Histoire du Moyen-Âge
1066
14 octobre
Bataille d'Hastings
Guillaume de Normandie dit le "bâtard" débarque en Angleterre avec 4000 hommes dans le but de détrôner le Roi Harold. Il remporte une éclatante victoire et envahit le pays. Guillaume, descendant du viking le Duc Rollon, est un digne héritier du trône d'Angleterre. Il se dispute le titre avec le roi de Norvège et Harold, le comte de Wessex. Celui-ci meurt dans la bataille touché par un archer normand. Guillaume sera alors est proclamé roi d'Angleterre sous le nom de William. Après sa mort il est surnommé Guillaume "le conquérant". La bataille d'Hastings sera immortalisée dans l'une des 58 scènes de la tapisserie de Bayeux réalisée entre 1066 et 1077.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Guillaume le Conquérant - Histoire du Moyen-Âge
1518
14 octobre
Signature du Traité de Londres entre la France et l'Angleterre.
Le 14 octobre 1518, les principales puissances européennes de l'époque (France, Angleterre, Espagne et Saint-Empire romain germanique) signent le traité de Londres, un pacte de non-agression destiné à établir une paix durable entre ces Etats qui s'étaient affrontés les uns les autres deux ans plus tôt lors des guerres d'Italie. Parmi les dispositions de ce traité, Henri VIII s'engage à restituer à la France Tournai en échange de 600 000 couronnes.
Voir aussi : France - Histoire de l'Angleterre - Italie - Henri VIII - Pacte - Histoire des Traités
1633
14 octobre
Naissance de Jaques II roi d'Angleterre
Jacques Stuart est né le 14 octobre 1633 à Londres. Il succède à Charles II et fut le dernier monarque catholique à régner sur l'Angleterre et l'Ecosse. Avant son accession, il dirigera la colonie du New Jersey et s'illustrera en créant, en 1672, la Compagnie royale d'Afrique qui fait venir les premiers esclaves aux Antilles. Une fois roi, il se convertit au catholicisme et s'aliène ainsi une grande partie de ses sujets. Lors de la Glorieuse Révolution, il devra fuir son royaume et se réfugier chez son cousin, le roi Louis XIV. Ce dernier tentera, sans succès, de le remettre sur le trône afin de déplacer sur le sol anglais le conflit qui les oppose à la Ligue d'Augsbourg (Angleterre, Autriche, Allemagne, Espagne). Ses défaites lors du débarquement en Irlande lui font abandonner tout espoir et Jacques II meurt le 16 septembre 1701.
Voir aussi : Charles II - Ligue d'Augsbourg - Histoire de l'esclavagisme - Jacques Stuart - Histoire de la Politique
1670
14 octobre
Première du "Bourgeois gentilhomme"
A Versailles devant Louis XIV et sa cour, Molière donne la première représentation du "Bourgeois gentilhomme". Satyre de la bourgeoisie française de l'époque, la pièce dépeint un personnage délirant d'imagination, qui se prend à son jeu de grand seigneur. La pièce est une "comédie-ballet", comme beaucoup d'oeuvres de Molière. La musique est signée par son fidèle compagnon, le compositeur Lully. A 47 ans "Le Bourgeois gentilhomme", est une des dernières de Molière. Il mourra trois ans plus tard sur scène, lors d'une ultime interprétation du "Malade imaginaire".
Voir aussi : Pièce - Molière - Histoire du Théâtre
1702
14 octobre
Bataille de Friedlingen
La bataille de Friedlingen a lieu le 14 octobre 1702, durant la guerre de Succession d'Espagne. Claude Louis Hector de Villars commande une armée de 20 000 hommes, avec pour mission de renforcer la position de la France en Souabe. Les troupes du Saint-Empire, commandées par Louis-Guillaume Ier de Bade, s'interposent, pour empêcher l'armée française de rejoindre la Bavière. Les Français sont supérieurs en nombre et infligent de lourdes pertes à l'armée impériale, faisant 3 000 victimes. Cependant, ils ne parviennent pas à rallier la Bavière.
Voir aussi : Bataille - France - Saint-Empire romain germanique - Guerre de succession d'Espagne - Histoire des Guerres
1758
14 octobre
Bataille de Hochkirchen
Le 14 octobre 1758, les troupes prussiennes de Frédéric II sont écrasées par celles de l'Autriche, lors de la bataille de Hochkirchen, en Saxe. Cet affrontement de la Guerre de Sept ans est l'une des plus importantes défaites du roi de Prusse lors de ce conflit. Le maréchal Von Daun et ses 80 000 hommes avaient utilisé l'une des tactiques de guerre préférée de Frédéric II, contre les 31 000 soldats prussiens.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Prusse - Guerre de Sept Ans - Frédéric II - Saxe - Histoire des Guerres
1793
14 octobre
Marie-Antoinette devant le Tribunal révolutionnaire
Marie-Antoinette est jugée par la Terreur. Son procès, réalisé par le Tribunal révolutionnaire, est expéditif. Elle est accusée de trahison mais on lui reproche aussi d'avoir dilapidé le budget de la France en banquets et toilettes, d'être une mauvaise mère et une femme immorale. Arrêtée en juin 1791 à Varennes avec le roi Louis XVI, Marie-Antoinette avait été emprisonnée au Temple en août 1792, puis à la Conciergerie, en août 1793. Après sa comparution en justice elle sera guillotinée en place publique le 16 octobre.
Voir aussi : Exécution - Procès - Marie-Antoinette - Histoire de la Guillotine - Histoire du Tribunal révolutionnaire - Histoire de la Révolution
1806
14 octobre
Victoire de Iéna
Pendant la campagne de Prusse, la Grande Armée de Napoléon écrase l'armée Prussienne commandée par le prince de Hohenlohe. La veille le général français Davout avait également battu les prussiens au Nord de Iéna, à Auerstedt. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume ordonne lui-même la retraite de ses hommes à la fin de la journée. Après ces deux défaites son armée est réduite à néant. Napoléon victorieux, rentrera dans Berlin le 27 octobre.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire de Berlin - Histoire de l'Empire
1809
14 octobre
Le traité de Schönbrunn donne naissance aux Provinces Illyriennes
Après la défaite Autrichienne lors de la bataille de Wagram, les territoires couvrant une moitié de la Croatie sont cédés à la France et deviennent les Provinces Illyriennes. La réorganisation napoléonienne du pouvoir et l’apport et la diffusion du concept de nation font naître une nouvelle période pour les descendants de Tomislav : l’affirmation d’une identité croate forte. Des mesures sont notamment prises pour formaliser et institutionnaliser la langue croate.
Voir aussi : Illyrie - Tomislav - Histoire de la Bataille de Wagram - Histoire de l'Empire
1888
14 octobre
Invention du film par Louis le Prince
Louis le Prince est né à Metz, le 28 août 1841. Ce chimiste et ingénieur français tourne le premier film au monde, un court-métrage de deux secondes, intitulé "Une scène au jardin de Roundhay", le 14 octobre 1888. Cette œuvre acte l'invention du film. Ses connaissances aboutissent à l'élaboration d'une caméra à projection cinématographique munie d'une seule lentille. Ses essais ont été réalisés à Leeds où il possède une plaque commémorative suite à sa disparition le 16 septembre 1890.
Voir aussi : Film - Inventeur - Louis Le Prince - Histoire des Sciences et techniques
1890
14 octobre
Naissance de Dwight David Eisenhower
Dwight David Eisenhower naît le 14 octobre 1890, au Texas. Il effectue deux mandats successifs en tant que trente-quatrième président des Etats-Unis, de 1953 et 1961. Membre du parti républicain, il est général de l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale et commande les forces alliées en Europe. Ses principaux faits en tant que président sont l'arrêt des combats en Corée et la course aux armements et à l'espace durant la guerre froide contre l'URSS.
Voir aussi : Etats-Unis - Dossier histoire de l' URSS - Président - Général - Corée - Histoire de la Politique
1920
14 octobre
Signature du traité de Tartu
Le traité de Tartu est un traité de paix signé entre la République socialiste fédérative soviétique de Russie et les nouvelles républiques indépendantes que sont l'Estonie et la Finlande, qui appartenaient auparavant à la Russie impériale. Il est signé le 14 octobre 1920 à Tartu en Estonie et reconnaît l'indépendance de l'Estonie. L'indépendance de la Finlande de 1917 est également reconnue. Enfin, l'accord traite des délimitations des frontières et du transfert des propriétés.
Voir aussi : Russie - Indépendance - Traité - Paix - Finlande - Histoire des Traités
1926
14 octobre
Publication de "Winnie l'ourson" en bande dessinée
L'écrivain britannique Alan Alexander Milne publie pour la première fois les histoires de Winnie l'ourson, sous le nom original "Winnie The Pooh". L'idée de raconter les aventures d'un ours et d'un petit garçon au milieu d'une forêt, est venue à Milne à la suite d'une visite au zoo avec son fils, Christopher Robin. Ils rencontrèrent une petite oursonne nommée Winnie. Les premières illustrations sont de l'artiste Ernest H. Shepard qui s'est inspiré de l'ours en peluche de son fils. Le succès est immédiat, la Teddy Toy Compagnie fabrique des Winnie en peluche. A la mort de Milne, son épouse cèdera les droits à Walt Disney. Winnie l'ourson fera sa première apparition au cinéma en 1966 sous les traits de Disney.
Voir aussi : BD - Histoire des Bandes dessinées
1942
14 octobre
Bataille de Saint Laurent
La bataille du Saint-Laurent s'est déroulée entre 1942 et 1944. Elle opposait les sous-marins allemands et la marine royale canadienne. Cet affrontement a été l'un des conflits marquants de la bataille de l'Atlantique. Les Allemands ont déclenché la bataille du Saint-Laurent en bloquant le port du même nom, point stratégique de ravitaillement pour les armées alliées. La bataille du Saint-Laurent s'est soldée par une victoire alliée.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1947
14 octobre
Le mur du son est franchi
Le pilote de chasse américain Charles Yeager franchit la barrière mythique de mur du son à bord d'un avion prototype lar Bell X 1. En survolant le lac asséché de Murac en Californie, il atteint une vitesse de Mach 1,06. Mais son record n'a pas été homologué du fait que son avion n'a pas décollé par ses propres moyens. Il a été largué par depuis un bombardier B 29 pour pouvoir économiser du carburant. Son exploit prouve néanmoins que l'homme est capable de dépasser les limites les plus dangereuses de la vitesse.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Mur du son - Histoire de l'Aéronautique
1952
14 octobre
Inauguration de la Cité radieuse du Corbusier, à Marseille
Grand architecte moderne, Le Corbusier avait débuté les travaux de son "Unité d’habitations" en 1947. Bâtiment bétonné qui mise sur la fonctionnalité, la Cité radieuse de Marseille repose sur des pilotis et comprend près de 340 logements. L’innovation architecturale du bâtiment aura pour conséquence un certain rejet de la part de la population, qui lui donnera le surnom de "maison du fada", ce qui ne l’empêche pas d’être considéré comme une réussite. Le Corbusier réalisera quatre autres "Unités d’habitation" à Rezé, Firminy, Briey en Forêt et Berlin. Le bâtiment de Marseille sera classé monument historique en 1986.
Voir aussi : Histoire de Marseille - Le Corbusier - Histoire de l'Architecture
1962
14 octobre
Début de la crise des missiles de Cuba
Un avion-espion américain prend des photos au large de Cuba. Il découvre qu'une base de missiles soviétiques est en construction à quelques miles des côtes américaines. Les missiles sont tout droit dirigés vers les Etats-Unis. Le 22 octobre la nouvelle est rendue publique lorsque Kennedy organise le blocus maritime de l’île et lance un ultimatum à Khrouchtchev, exigeant le démontage des rampes de lancement. Cet évènement marque le début d'une grave crise appelée la "crise de Cuba", où la troisième guerre mondiale fut évitée de peu. Finalement, Khrouchtchev acceptera de retirer les fusées, à condition que les Américains ne débarquent pas à Cuba.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Kennedy - JFK - Khrouchtchev - Histoire de la Guerre froide
1964
14 octobre
Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix
Le pasteur noir américain reçoit la récompense pour la paix pour son combat contre le racisme et la non-violence aux Etats-Unis. Il recevra son prix la 10 décembre à Oslo.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Martin Luther King - Histoire du Racisme
1964
14 octobre
Destitution de Khroutchev
Le chef du gouvernement soviétique Nikita Khrouchtchev est limogé. Il est remplacé par Leonid Brejnev à la tête du Parti Communiste d'Union Soviétique (PCUS). L'échec de la crise de Cuba lui a été lourdement reproché. Le parti l'accuse aussi de prendre des décisions contraire au bon sens et d'être adepte du culte de la personnalité. Dès le lendemain le Soviet Suprême approuvera sa destitution.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Khrouchtchev - Histoire des Elections
1968
14 octobre
Le 100 mètres en moins de 10 secondes
Jim Hines, coureur américain, est le premier homme à passer sous la barre des dix secondes avec 9'95'' pour courir le cent mètres. Il s'adjuge ce record pour 15 ans. Le chronométrage électronique clos le débat de son précédent record établi quelque mois plus tôt et partagé avec deux autres athlètes américains. Ce dernier n'avait pas été validé faute de chronométrage fiable.
Voir aussi : Record du monde - Histoire de l'Athlétisme
1968
14 octobre
Première émission télévisée en direct de l'espace
Les trois astronautes de la navette spatiale Apollo 7 Walet Cunningham, Donn Eisele et Walter Schirra, communiquent avec la Terre au cours de la première émission télévisée retransmise depuis l'espace. Parti le 11 octobre, la mission Apollo 7 restera en orbite autour de la terre jusqu'au 26 décembre.
Voir aussi : Astronaute - Espace - Histoire de la Télévision
1994
14 octobre
Prix Nobel de la paix pour Arafat, Rabin et Pérès
Itzhak Rabin, Shimon Peres, et Yasser Arafat reçoivent un prix commun pour leur action en faveur de la paix au Proche-Orient. La signature des accords Gaza-Jéricho (13 septembre 1993), qui accorde l'autonomie palestinienne aux deux territoires occupés, leur a valu de remporter la plus grande des distinctions internationales.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Arafat - Rabin - Histoire de la Diplomatie
2002
14 octobre
La suspension du gouvernement d’Irlande du Nord
Le gouvernement britannique reprend le contrôle des institutions d’Irlande du Nord. Le gouvernement semi-autonome du territoire, dirigé par David Trimble, fut instauré en 1999, suite à l'accord de Stormont. Lorsque des membres du Sinn Féin sont accusés d’espionnage pour le compte de l’IRA, la réaction londonienne est immédiate et sans appel.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Histoire du Sinn Fein - David Trimble - Accord de Stormont - Histoire des Scandales politiques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L'unité d'habitation de Marseille, connue sous le nom de « Cité radieuse » mais que certains Marseillais nomment familièrement « La Maison du fada », est une résidence édifiée entre 1947 et 1952 par Le Corbusier. Bâtie sous forme de barre sur pilotis (en forme de piètements évasés à l'aspect brutaliste) elle tente de concrétiser une nouvelle forme de cité, un « village vertical » appelé « Unité d'habitation ».
La résidence compte 337 appartements de 23 types différents séparés par des « rues intérieures » (l'appartement « type » est en duplex) et d'un hôtel de 21 chambres. En juin 2013 le gymnase sur le toit est reconverti en lieu d'exposition par Ora-ïto.
Pour la réalisation de cet immeuble de grande hauteur (IGH), Le Corbusier crée l'Atelier des Bâtisseurs (AtBat), qui regroupe des architectes et des ingénieurs, dirigé par l'ingénieur d'origine russe Vladimir Bodiansky. Les architectes André Wogenscky, Georges Candilis et Jacques Masson collaborent au chantier au sein de cette structure.
Le bâtiment fait 137 mètres de long, 56 mètres de haut et 24 mètres de large. L'ensemble est situé au no 280 du boulevard Michelet de Marseille, cette barre est l'une des cinq unités d'habitation construites par Le Corbusier au cours de sa carrière. À la différence des quatre autres, essentiellement composée de logements, elle comprend également au niveau de sa rue centrale des bureaux et divers services commerciaux (pâtisserie, hôtel, restaurant gastronomique, librairie spécialisée, etc.). Le toit-terrasse de l'unité, libre d'accès au public, est occupé par des équipements publics : la cour de récréation de l'école maternelle, un gymnase, une piste d'athlétisme, une petite piscine pour enfants et un auditorium en plein air.
L'innovation que représentait cette construction a notamment eu pour conséquence de la voir affublée du surnom « la maison du fada » par certains habitants de Marseille car ils trouvaient que ce bâtiment n'était pas normal. Aujourd'hui classée Monument historique par arrêté du 12 octobre 1995, la Cité radieuse, immeuble expérimental dès son origine, est de plus en plus visitée par des touristes et ses logements exercent un nouvel attrait auprès d'une population de cadres et de professions intellectuelles.
Un grave incendie a eu lieu à la Cité Radieuse le 9 février 2012
Sortie de la Seconde Guerre mondiale, la France a besoin de se reconstruire. À cette époque le manque de logements sociaux est alors un problème auquel il faut apporter rapidement une solution. C’est dans ce contexte que l’État français passe commande à Le Corbusier : la construction d’une unité d'habitation à Marseille. Il lui demande alors de « montrer un nouvel art de bâtir qui transforme le mode d’habitat ». Ainsi, Claudius Petit, du Ministère de la reconstruction, affirme que Le Corbusier « apporte une solution nouvelle à ce problème du logement et transforme l’habitat en un véritable service public » à Marseille.
La Cité radieuse est finalement inaugurée en 1952, après sept ans de travaux, malgré de nombreuses critiques politiques (le maire de Marseille, alors communiste, s'oppose au gouvernement de Charles de Gaulle) et architecturales (ce « cube de béton » reste encore aujourd'hui critiqué).
Module de deux appartements « type » sur trois étages
Le Corbusier définit le logis comme le contenant « d'une famille ». Ce contenant peut être inséré non pas dans un immeuble traditionnel mais dans une « ossature portante », conçue comme une structure d'accueil. Le Corbusier va définir une cellule de base. Elle va donner naissance à un ensemble de deux cellules orientées Est/Ouest et imbriquées autour d'une rue intérieure. Il aboutit ainsi à un système d'étage courant qui s'organise sur trois niveaux. Entre les cellules de chaque côté du bâtiment se trouvent de larges couloirs. Ils sont conçus comme un espace de circulation et de rencontre entre les habitants. Au dernier étage, un couloir plus grand encore, le déambulatoire, fait face à la mer.
Comme les autres unités d'habitation de Le Corbusier, la Cité radieuse de Marseille est conçue sur le principe du Modulor, système de mesures lié à la morphologie humaine basé sur le nombre d'or et la suite de Fibonacci. Celui-ci est d'ailleurs illustré par empreinte sur le béton à la base de l'immeuble ainsi que sur un petit vitrail.
Une reconstitution à l'échelle 1 de l'unité d'habitation est visitable à la Cité de l'architecture et du patrimoine. Cet appartement a été réalisé dans le cadre d'un partenariat avec 16 lycées d'enseignement technique et professionnel d'Île de France.
Cinq unités d'habitation ont été réalisées sur les mêmes plans, quatre en France : Marseille en 1952, Rezé en 1955, Briey en 1961, Firminy en 1967 et une cinquième, construite à Berlin en 1957.
La résidence compte 337 appartements de 23 types différents séparés par des « rues intérieures » (l'appartement « type » est en duplex) et d'un hôtel de 21 chambres. En juin 2013 le gymnase sur le toit est reconverti en lieu d'exposition par Ora-ïto.
Pour la réalisation de cet immeuble de grande hauteur (IGH), Le Corbusier crée l'Atelier des Bâtisseurs (AtBat), qui regroupe des architectes et des ingénieurs, dirigé par l'ingénieur d'origine russe Vladimir Bodiansky. Les architectes André Wogenscky, Georges Candilis et Jacques Masson collaborent au chantier au sein de cette structure.
Le bâtiment fait 137 mètres de long, 56 mètres de haut et 24 mètres de large. L'ensemble est situé au no 280 du boulevard Michelet de Marseille, cette barre est l'une des cinq unités d'habitation construites par Le Corbusier au cours de sa carrière. À la différence des quatre autres, essentiellement composée de logements, elle comprend également au niveau de sa rue centrale des bureaux et divers services commerciaux (pâtisserie, hôtel, restaurant gastronomique, librairie spécialisée, etc.). Le toit-terrasse de l'unité, libre d'accès au public, est occupé par des équipements publics : la cour de récréation de l'école maternelle, un gymnase, une piste d'athlétisme, une petite piscine pour enfants et un auditorium en plein air.
L'innovation que représentait cette construction a notamment eu pour conséquence de la voir affublée du surnom « la maison du fada » par certains habitants de Marseille car ils trouvaient que ce bâtiment n'était pas normal. Aujourd'hui classée Monument historique par arrêté du 12 octobre 1995, la Cité radieuse, immeuble expérimental dès son origine, est de plus en plus visitée par des touristes et ses logements exercent un nouvel attrait auprès d'une population de cadres et de professions intellectuelles.
Un grave incendie a eu lieu à la Cité Radieuse le 9 février 2012
Sortie de la Seconde Guerre mondiale, la France a besoin de se reconstruire. À cette époque le manque de logements sociaux est alors un problème auquel il faut apporter rapidement une solution. C’est dans ce contexte que l’État français passe commande à Le Corbusier : la construction d’une unité d'habitation à Marseille. Il lui demande alors de « montrer un nouvel art de bâtir qui transforme le mode d’habitat ». Ainsi, Claudius Petit, du Ministère de la reconstruction, affirme que Le Corbusier « apporte une solution nouvelle à ce problème du logement et transforme l’habitat en un véritable service public » à Marseille.
La Cité radieuse est finalement inaugurée en 1952, après sept ans de travaux, malgré de nombreuses critiques politiques (le maire de Marseille, alors communiste, s'oppose au gouvernement de Charles de Gaulle) et architecturales (ce « cube de béton » reste encore aujourd'hui critiqué).
Module de deux appartements « type » sur trois étages
Le Corbusier définit le logis comme le contenant « d'une famille ». Ce contenant peut être inséré non pas dans un immeuble traditionnel mais dans une « ossature portante », conçue comme une structure d'accueil. Le Corbusier va définir une cellule de base. Elle va donner naissance à un ensemble de deux cellules orientées Est/Ouest et imbriquées autour d'une rue intérieure. Il aboutit ainsi à un système d'étage courant qui s'organise sur trois niveaux. Entre les cellules de chaque côté du bâtiment se trouvent de larges couloirs. Ils sont conçus comme un espace de circulation et de rencontre entre les habitants. Au dernier étage, un couloir plus grand encore, le déambulatoire, fait face à la mer.
Comme les autres unités d'habitation de Le Corbusier, la Cité radieuse de Marseille est conçue sur le principe du Modulor, système de mesures lié à la morphologie humaine basé sur le nombre d'or et la suite de Fibonacci. Celui-ci est d'ailleurs illustré par empreinte sur le béton à la base de l'immeuble ainsi que sur un petit vitrail.
Une reconstitution à l'échelle 1 de l'unité d'habitation est visitable à la Cité de l'architecture et du patrimoine. Cet appartement a été réalisé dans le cadre d'un partenariat avec 16 lycées d'enseignement technique et professionnel d'Île de France.
Cinq unités d'habitation ont été réalisées sur les mêmes plans, quatre en France : Marseille en 1952, Rezé en 1955, Briey en 1961, Firminy en 1967 et une cinquième, construite à Berlin en 1957.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1389
15 octobre
Décès du pape Urbain VI
Le 15 octobre 1389 disparaît à Rome le 202e pape de l'Église catholique romaine, Bartolemeo Prignano, dit Urbain VI, premier pape italien depuis le retour du Saint-Siège dans la Ville Éternelle. Né 71 ans plus tôt, Bartolemeo Prignano est élu pape en 1378, soutenu par le royaume de Naples. Son caractère très autoritaire sera l'une des causes du grand schisme d'Occident, période durant laquelle deux voire trois papes se côtoieront sur le trône de Saint-Pierre.
Voir aussi : Pape - Grand schisme d'occident - Urbain VI - Histoire de la Chrétienté
1522
15 octobre
Hernan Cortes est nommé gouverneur général de la Nouvelle-Espagne
Le 15 octobre 1522, le célèbre conquistador espagnol Hernan Cortes est nommé gouverneur général de la Nouvelle-Espagne par le roi de Castille et de l'empire romain germanique Charles Quint. Sous les ordres de ce dernier, Hernan Cortes se sera ainsi emparé de l'empire aztèque et fondera les bases de la colonisation espagnole des Amériques au XVIe siècle. Hernan Cortes décèdera en 1547 à Castilleja de la Cuesta à Séville.
Voir aussi : Charles Quint - Nouvelle-Espagne - Histoire de la Politique
1582
15 octobre
Entrée en vigeur du calendrier grégorien
Le Pape Grégoire XIII décide de modifier l'ancien calendrier Julien, hérité de Jules César. Il instaure le calendrier grégorien dans les États pontificaux, le Portugal et l'Espagne. Quand les catholiques européens se réveillent le lendemain du jeudi 4 octobre, ils sont en réalité le vendredi 15 octobre selon le nouveau calendrier. Ils ont fait un bond de 10 jours dans le temps. Le calendrier Julien n'était pas en accord avec l'année solaire, il avançait de 11 minutes et 14 secondes. C'est pour rétablir ce décalage que la réforme du Pape est entrée en vigueur. L'écart entre l'année solaire et le calendrier sera réduit à 25,9 secondes. La France adoptera le calendrier grégorien deux mois après son instauration.
Voir aussi : Pape - Grégoire XIII - Calendrier - Histoire des Institutions
1730
15 octobre
Mort de l'explorateur français Antoine Laumet
Antoine Laumet (1658-1730), explorateur français, prend l'identité d'Antoine Lamothe-Cadillac à son arrivée en Amérique. Il devient une personnalité importante mais controversée de la Nouvelle-France. En 1701, il fonde la ville de Détroit dans le Michigan. Puis il est gouverneur de Louisiane de 1713 à 1716 et de la ville de Castelsarrasin de 1722 à 1730. Incontestable visionnaire au passé trouble, on lui reproche de pervertir les indigènes et on jalouse son succès.
Voir aussi : Explorateur - Nouvelle-France - Antoine Laumet - Histoire des Explorations
1760
15 octobre
Bataille de Clostercamp
Le 15 octobre 1760, l'armée française remporte la victoire à la bataille de Clostercamp, sur le Rhin, face à ses ennemis de la Guerre de Sept ans, la Grande-Bretagne, la Prusse, le Hanovre… Cependant, alors que ce succès aurait pu permettre à la France d'avancer dans sa conquête des territoires allemands et de la victoire finale, il n'est pas exploité en raison des rivalités qui opposent de Broglie et Saint-Germain.
Voir aussi : France - Grande-Bretagne - Histoire de la Prusse - Guerre de Sept Ans - Hanovre - Histoire des Guerres
1796
15 octobre
Bonaparte crée la République cispadane, comprenant Modène et les Légations occupées par l'armée française.
Bonaparte envahit plusieurs régions italiennes en 1796. Ces régions étaient rattachées à l'empire autrichien et aux Etats pontificaux. Avec l'arrivé de Bonaparte, chaque région forme sa propre république. Le 15 octobre, les régions se trouvant au sud du fleuve Pô se réunissent et créent la Confédération cispadane. Cette action est discrètement soutenue par Bonaparte qui doit trouver la stabilité en Italie. La confédération sera transformée en République cispadane quelques mois plus tard.
Voir aussi : Autriche - Bonaparte - Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire de la Politique
1805
15 octobre
Bataille d'Ulm
Pendant la campagne d'Allemagne les troupes napoléoniennes s'emparent du village bavarois de Michelsberg. Situé au dessus de la ville d'Ulm, le village de Michelsberg est un point stratégique car il permet de prendre la ville d'assaut. Les 40.000 soldats autrichiens du général Mackretranché à Ulm devront se rendre et capituler le 20 octobre.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Histoire d'Ulm - Histoire de l'Empire
1814
15 octobre
L'île Maurice devient anglaise
Suite à la signature du traité de Paris (30 mai), les anglais obtiennent la possession de l'île Maurice dans l'océan indien. L'île appartenait à la France depuis 1715 sous le nom de île de France, en devenant une colonie britannique elle reprend son nom d'origine. Maurice obtiendra son indépendance en 1968 et deviendra membre du Commonwealth.
Voir aussi : Histoire du Traité de Paris - Histoire du Commonwealth - Histoire des Traités
1815
15 octobre
Napoléon débarque à Sainte-Hélène
Après 72 jours de traversée à bord du "Northumberland", l'Empereur, prisonnier des anglais, arrive sur l'île britannique de Sainte-Hélène dans l'Atlantique sud. L'île deviendra sa prison pendant six années. En regardant les contours lugubres de Sainte-Hélène il déclare " Ce n'est pas un joli séjour." Il mourra dans sa résidence de Longwood le 5 mai 1821.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de Sainte-Hélène - Histoire de l'Empire
1836
15 octobre
Naissance de James Tissot.
Jacques-Joseph Tissot, plus connu sous le nom de James Tissot, naît à Nantes le 15 octobre 1836.
Il est reconnu pour ses activités de peintre et de graveur. Il est ainsi apprécié comme peintre en Angleterre à l'époque victorienne.
A la suite de ses études faites à l'Ecole des beaux-arts de Paris, il fait sa première exposition au Salon en 1859.
En 1871, il s'installe en Angleterre où il réalisera de nombreuses peintures pour la bourgeoisie ainsi que des caricatures pour Vanity Fair.
A partir de 1882, année de la mort de sa femme, il retourne dans son pays natal, la France. Il expose dès lors des portraits de femmes de différentes conditions sociales.
Il édite aussi de nombreuses oeuvres littéraires qu'il a écrit lors de ses voyages en Palestine et à Jérusalem. Parues à la fois en français et en anglais, ses écrits lui assurent une grande renommée.
Il meurt le 8 août 1902 à Chenecey-Buillon.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1844
15 octobre
Naissance de Friedrich Nietzsche, philosophe Allemand.
C'est en s'intéressant à Schopenhauer que Nietzsche découvre sa passion pour la philosophie. A l'âge de 24 ans, il devient professeur à l'université de Bâle. Tout au long de sa carrière, il développe ses idées et sa pensée. Il devient ami avec Richard Wagner. Il passe ensuite par une phase de dépression et voyage en France et en Italie. A partir de 1889, il sombre dans la folie et finit par mourir en 1900.
Voir aussi : Allemagne - Philosophie - Nietzsche - Folie - Richard Wagner - Histoire de la Philosophie
1894
15 octobre
Arrestation du Capitaine Dreyfus
Le général Mercier, ministre de la Guerre, ordonne l'arrestation du capitaine français Alfred Dreyfus. L'officier est accusé d'avoir délivré des renseignements militaires confidentiels à l'Allemagne. Il sera inculpé sur simple ressemblance d'écriture sur un bordereau trouvé à l'Ambassade d'Allemagne à Paris. Derrière cette accusation se cache un autre réalité, religieuse, car le capitaine Dreyfus était issu d'une famille juive alsacienne. Cette banale histoire d'espionnage débouchera sur une des plus graves crises politiques de la IIIème République. Elle deviendra "l'affaire Dreyfus" et divisera la France entre dreyfusards et antidreyfusards
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Arrestation - Condamnation - Dreyfus - Histoire de la Troisième République
1914
15 octobre
Loi Clayton Anti-trust
Votée en octobre 1914, la loi Clayton complète la loi Sherman anti-trust datant de 1890, aux Etats-Unis. Elle interdit les pratiques anticoncurrentielles. Elle tient son nom du démocrate Henry de Lamar Clayton qui l'a introduite, sous la présidence de Woodrow Wilson. Elle régit notamment la discrimination par les prix, les concentrations d'entreprises, les ventes exclusives ou liées et interdit à une personne de diriger plusieurs entreprises concurrentes.
Voir aussi : Etats-Unis - Loi - Wilson - Concurrence - Histoire de la Politique
1917
15 octobre
Exécution de Mata Hari
La danseuse d'origine hollandaise Margaretha Geertruida Zelle est fusillée au camp du château de Vincennes. Elle est accusée d'espionnage au service de l'ennemi, l'Allemagne. Elle avait fait ses débuts à Paris pendant le Belle-époque où elle pratiquait la danse indonésienne. Elle pris le surnom, de Mata Hari (l'oeil de l'aurore) du nom d'une princesse javanaise. Danseuse de charme, Mata Hari, avait selon les juges accepté de collaborer avec l'Allemagne en échange de 20 000 marks. Elle s'en défendit, affirmant que c'était le prix de ses faveurs. Démasquée par l'agent secret H-21 fut arrêtée après son entrevue avec l'attaché militaire allemand, le major Kalle.
Voir aussi : Exécution - Histoire des Scandales politiques
1928
15 octobre
Le Graf Zeppelin effectue sa première traversée commerciale
Le dirigeable LZ 127, atterri dans le New Jersey après 4 jours passés dans les airs. Parti le 11 Octobre de Friedrichshafen en Allemagne avec 57 personnes à son bord, il est le premier dirigeable à accomplir un vol commercial en traversant l'océan Atlantique.
Voir aussi : Zeppelin - Histoire de l'Aéronautique
1934
15 octobre
Début de la Longue Marche de Chine
Débutée le 15 octobre 1934, la Longue Marche a été entreprise par l'Armée rouge chinoise et certains membres du Parti communiste chinois. Se déroulant durant la guerre civile chinoise, elle a duré plus d'un an et avait pour but d'échapper à l'Armée nationale révolutionnaire du régime de Tchang Kaï-chek. Durant cette marche, Mao Zedong fut identifié comme le leader des communistes. Achevée le 19 octobre 1935, elle a coûté la vie à plus de 100 000 personnes.
Voir aussi : Mao Zedong - Histoire des Guerres
1940
15 octobre
Sortie du film "Le Dictateur" de Chaplin
Le Dictateur est présenté en avant-première à New-York. C'est le premier film parlant de Chaplin qui signe également le premier film anti-nazi de l'histoire.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Film - Chaplin - Charlot - Histoire du Cinéma
1946
15 octobre
Décès d'Hermann Göring, membre du parti nazi et maréchal du Troisième Reich
Le 15 octobre 1946, Hermann Göring, l'un des dignitaires les plus puissants du Troisième Reich, se suicide à l'aide d'une capsule de cyanure. Il avait auparavant été capturé puis interné en mai 1945 à la prison de Mondorf-les-Bains, avant d'être jugé pour crimes de guerre lors du procès de Nuremberg. Condamné à mort à l'issue du procès, Göring préféra la mort par suicide plutôt que l'humiliation de la pendaison.
Voir aussi : Suicide - Crimes de guerre - Hermann Göring - Histoire de la Politique
1959
15 octobre
Attentat contre François Mitterrand
Le sénateur de la Nièvre est victime d'un attentat rue de l'Observatoire à Paris. Alors qu'il rentrait à son domicile, sa 403 est prise pour cible par des tireurs armés de pistolets mitrailleurs. François Mitterrand, qui avait eu le temps de sauter de sa voiture, ressort indemne de cet attentat. Le lendemain l'événement fera la une de tous les journaux. Mais trois jours plus tard, l'un des tireurs, Robert Pesquet, passe aux aveux et affirme avoir été mandaté par Mitterrand lui-même. Le "faux attentat" était, pour le futur président de la République, une manière de regagner les faveurs de l'opinion publique. Ecroué, Mitterrand bénéficiera d'un non-lieu.
Voir aussi : Histoire de Paris - Attentat - Mitterrand - Observatoire - Histoire des Assassinats
1975
15 octobre
L’Islande relance la "guerre de la morue"
En augmentant sa zone de pêche de 200 miles supplémentaires, l’Islande donne un nouveau souffle au conflit économique qui l’oppose à la Grande-Bretagne. Depuis les années 1960, le pays s’inquiète de l’extension des pêcheries britanniques. Afin de préserver l’une de ses principales ressources économiques, l’Islande décida de pousser les frontières territoriales de ses eaux de quelques miles. Elle récidiva en 1972. Le gouvernement britannique répliqua alors en lançant des navires militaires pour défendre ses chalutiers. Grande-Bretagne et Islande trouveront toutefois un accord en 1973, mettant fin à cette première "guerre de la morue". Mais cette nouvelle extension jette encore un froid dans les relations diplomatiques entre les deux parties. Il faudra attendre 1976 pour voir le problème résolu.
Voir aussi : Relations diplomatiques - Histoire du Commerce
1983
15 octobre
Nelson Piquet devient champion du monde de F1
Le brésilien Nelson Piquet remporte son deuxième titre de champion du monde Formule 1, chez lui au Brésil. Il remportera une troisième fois le titre prestigieux en 1987.
Voir aussi : Champion du monde - Dossier histoire de la Formule 1 - Histoire des Sports mécaniques
1993
15 octobre
Prix Nobel de la paix pour Mandela et De Klerk
Les deux Sud-africains reçoivent le prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur du démantèlement de l'apartheid en Afrique du Sud et de l'égalité raciale. Libéré par De Klerk en 1990 après 27 ans de prison, Mandela est récompensé pour son combat en faveur de la démocratie. Le plus célèbre des détenus politiques deviendra président de l'Afrique du Sud le 27 avril 1994.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Dossier histoire de l' Apartheid - Mandela - De Klerk - Histoire du Racisme
1995
15 octobre
Renouvellement du mandat de Saddam Hussein
Mis au ban des nations, souffrant du blocus économique de l’ONU, le régime de Saddam Hussein fait de plus en plus l’objet de protestations, même au cœur de l’entourage politique le plus proche du dictateur. Celui-ci n’hésite pas à appliquer une répression sévère contre toute opposition. Pour assurer sa légitimité, il organise un référendum sur le renouvellement de son mandat pour sept ans, lequel obtient 99,6 % de "oui".
Voir aussi : Saddam Hussein - Hussein - Histoire des Elections
2003
15 octobre
Le premier cosmonaute chinois
Après 21 heures de vol,Yang Liwei est le premier cosmonaute chinois (appelé taïkonaute) à aller dans l’espace. Le vaisseau Shenzhou V effectue quatorze fois le tour de la Terre, avant d'atterrir dans une des vastes plaines de la Chine. La Chine devient ainsi le troisième pays à avoir un accès au cosmos après l'Union Soviétique et les Etats-Unis il y a quarante ans.
Voir aussi : Astronaute - Espace - Histoire de l'Aéronautique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
15 octobre
Décès du pape Urbain VI
Le 15 octobre 1389 disparaît à Rome le 202e pape de l'Église catholique romaine, Bartolemeo Prignano, dit Urbain VI, premier pape italien depuis le retour du Saint-Siège dans la Ville Éternelle. Né 71 ans plus tôt, Bartolemeo Prignano est élu pape en 1378, soutenu par le royaume de Naples. Son caractère très autoritaire sera l'une des causes du grand schisme d'Occident, période durant laquelle deux voire trois papes se côtoieront sur le trône de Saint-Pierre.
Voir aussi : Pape - Grand schisme d'occident - Urbain VI - Histoire de la Chrétienté
1522
15 octobre
Hernan Cortes est nommé gouverneur général de la Nouvelle-Espagne
Le 15 octobre 1522, le célèbre conquistador espagnol Hernan Cortes est nommé gouverneur général de la Nouvelle-Espagne par le roi de Castille et de l'empire romain germanique Charles Quint. Sous les ordres de ce dernier, Hernan Cortes se sera ainsi emparé de l'empire aztèque et fondera les bases de la colonisation espagnole des Amériques au XVIe siècle. Hernan Cortes décèdera en 1547 à Castilleja de la Cuesta à Séville.
Voir aussi : Charles Quint - Nouvelle-Espagne - Histoire de la Politique
1582
15 octobre
Entrée en vigeur du calendrier grégorien
Le Pape Grégoire XIII décide de modifier l'ancien calendrier Julien, hérité de Jules César. Il instaure le calendrier grégorien dans les États pontificaux, le Portugal et l'Espagne. Quand les catholiques européens se réveillent le lendemain du jeudi 4 octobre, ils sont en réalité le vendredi 15 octobre selon le nouveau calendrier. Ils ont fait un bond de 10 jours dans le temps. Le calendrier Julien n'était pas en accord avec l'année solaire, il avançait de 11 minutes et 14 secondes. C'est pour rétablir ce décalage que la réforme du Pape est entrée en vigueur. L'écart entre l'année solaire et le calendrier sera réduit à 25,9 secondes. La France adoptera le calendrier grégorien deux mois après son instauration.
Voir aussi : Pape - Grégoire XIII - Calendrier - Histoire des Institutions
1730
15 octobre
Mort de l'explorateur français Antoine Laumet
Antoine Laumet (1658-1730), explorateur français, prend l'identité d'Antoine Lamothe-Cadillac à son arrivée en Amérique. Il devient une personnalité importante mais controversée de la Nouvelle-France. En 1701, il fonde la ville de Détroit dans le Michigan. Puis il est gouverneur de Louisiane de 1713 à 1716 et de la ville de Castelsarrasin de 1722 à 1730. Incontestable visionnaire au passé trouble, on lui reproche de pervertir les indigènes et on jalouse son succès.
Voir aussi : Explorateur - Nouvelle-France - Antoine Laumet - Histoire des Explorations
1760
15 octobre
Bataille de Clostercamp
Le 15 octobre 1760, l'armée française remporte la victoire à la bataille de Clostercamp, sur le Rhin, face à ses ennemis de la Guerre de Sept ans, la Grande-Bretagne, la Prusse, le Hanovre… Cependant, alors que ce succès aurait pu permettre à la France d'avancer dans sa conquête des territoires allemands et de la victoire finale, il n'est pas exploité en raison des rivalités qui opposent de Broglie et Saint-Germain.
Voir aussi : France - Grande-Bretagne - Histoire de la Prusse - Guerre de Sept Ans - Hanovre - Histoire des Guerres
1796
15 octobre
Bonaparte crée la République cispadane, comprenant Modène et les Légations occupées par l'armée française.
Bonaparte envahit plusieurs régions italiennes en 1796. Ces régions étaient rattachées à l'empire autrichien et aux Etats pontificaux. Avec l'arrivé de Bonaparte, chaque région forme sa propre république. Le 15 octobre, les régions se trouvant au sud du fleuve Pô se réunissent et créent la Confédération cispadane. Cette action est discrètement soutenue par Bonaparte qui doit trouver la stabilité en Italie. La confédération sera transformée en République cispadane quelques mois plus tard.
Voir aussi : Autriche - Bonaparte - Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire de la Politique
1805
15 octobre
Bataille d'Ulm
Pendant la campagne d'Allemagne les troupes napoléoniennes s'emparent du village bavarois de Michelsberg. Situé au dessus de la ville d'Ulm, le village de Michelsberg est un point stratégique car il permet de prendre la ville d'assaut. Les 40.000 soldats autrichiens du général Mackretranché à Ulm devront se rendre et capituler le 20 octobre.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Histoire d'Ulm - Histoire de l'Empire
1814
15 octobre
L'île Maurice devient anglaise
Suite à la signature du traité de Paris (30 mai), les anglais obtiennent la possession de l'île Maurice dans l'océan indien. L'île appartenait à la France depuis 1715 sous le nom de île de France, en devenant une colonie britannique elle reprend son nom d'origine. Maurice obtiendra son indépendance en 1968 et deviendra membre du Commonwealth.
Voir aussi : Histoire du Traité de Paris - Histoire du Commonwealth - Histoire des Traités
1815
15 octobre
Napoléon débarque à Sainte-Hélène
Après 72 jours de traversée à bord du "Northumberland", l'Empereur, prisonnier des anglais, arrive sur l'île britannique de Sainte-Hélène dans l'Atlantique sud. L'île deviendra sa prison pendant six années. En regardant les contours lugubres de Sainte-Hélène il déclare " Ce n'est pas un joli séjour." Il mourra dans sa résidence de Longwood le 5 mai 1821.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de Sainte-Hélène - Histoire de l'Empire
1836
15 octobre
Naissance de James Tissot.
Jacques-Joseph Tissot, plus connu sous le nom de James Tissot, naît à Nantes le 15 octobre 1836.
Il est reconnu pour ses activités de peintre et de graveur. Il est ainsi apprécié comme peintre en Angleterre à l'époque victorienne.
A la suite de ses études faites à l'Ecole des beaux-arts de Paris, il fait sa première exposition au Salon en 1859.
En 1871, il s'installe en Angleterre où il réalisera de nombreuses peintures pour la bourgeoisie ainsi que des caricatures pour Vanity Fair.
A partir de 1882, année de la mort de sa femme, il retourne dans son pays natal, la France. Il expose dès lors des portraits de femmes de différentes conditions sociales.
Il édite aussi de nombreuses oeuvres littéraires qu'il a écrit lors de ses voyages en Palestine et à Jérusalem. Parues à la fois en français et en anglais, ses écrits lui assurent une grande renommée.
Il meurt le 8 août 1902 à Chenecey-Buillon.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1844
15 octobre
Naissance de Friedrich Nietzsche, philosophe Allemand.
C'est en s'intéressant à Schopenhauer que Nietzsche découvre sa passion pour la philosophie. A l'âge de 24 ans, il devient professeur à l'université de Bâle. Tout au long de sa carrière, il développe ses idées et sa pensée. Il devient ami avec Richard Wagner. Il passe ensuite par une phase de dépression et voyage en France et en Italie. A partir de 1889, il sombre dans la folie et finit par mourir en 1900.
Voir aussi : Allemagne - Philosophie - Nietzsche - Folie - Richard Wagner - Histoire de la Philosophie
1894
15 octobre
Arrestation du Capitaine Dreyfus
Le général Mercier, ministre de la Guerre, ordonne l'arrestation du capitaine français Alfred Dreyfus. L'officier est accusé d'avoir délivré des renseignements militaires confidentiels à l'Allemagne. Il sera inculpé sur simple ressemblance d'écriture sur un bordereau trouvé à l'Ambassade d'Allemagne à Paris. Derrière cette accusation se cache un autre réalité, religieuse, car le capitaine Dreyfus était issu d'une famille juive alsacienne. Cette banale histoire d'espionnage débouchera sur une des plus graves crises politiques de la IIIème République. Elle deviendra "l'affaire Dreyfus" et divisera la France entre dreyfusards et antidreyfusards
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Arrestation - Condamnation - Dreyfus - Histoire de la Troisième République
1914
15 octobre
Loi Clayton Anti-trust
Votée en octobre 1914, la loi Clayton complète la loi Sherman anti-trust datant de 1890, aux Etats-Unis. Elle interdit les pratiques anticoncurrentielles. Elle tient son nom du démocrate Henry de Lamar Clayton qui l'a introduite, sous la présidence de Woodrow Wilson. Elle régit notamment la discrimination par les prix, les concentrations d'entreprises, les ventes exclusives ou liées et interdit à une personne de diriger plusieurs entreprises concurrentes.
Voir aussi : Etats-Unis - Loi - Wilson - Concurrence - Histoire de la Politique
1917
15 octobre
Exécution de Mata Hari
La danseuse d'origine hollandaise Margaretha Geertruida Zelle est fusillée au camp du château de Vincennes. Elle est accusée d'espionnage au service de l'ennemi, l'Allemagne. Elle avait fait ses débuts à Paris pendant le Belle-époque où elle pratiquait la danse indonésienne. Elle pris le surnom, de Mata Hari (l'oeil de l'aurore) du nom d'une princesse javanaise. Danseuse de charme, Mata Hari, avait selon les juges accepté de collaborer avec l'Allemagne en échange de 20 000 marks. Elle s'en défendit, affirmant que c'était le prix de ses faveurs. Démasquée par l'agent secret H-21 fut arrêtée après son entrevue avec l'attaché militaire allemand, le major Kalle.
Voir aussi : Exécution - Histoire des Scandales politiques
1928
15 octobre
Le Graf Zeppelin effectue sa première traversée commerciale
Le dirigeable LZ 127, atterri dans le New Jersey après 4 jours passés dans les airs. Parti le 11 Octobre de Friedrichshafen en Allemagne avec 57 personnes à son bord, il est le premier dirigeable à accomplir un vol commercial en traversant l'océan Atlantique.
Voir aussi : Zeppelin - Histoire de l'Aéronautique
1934
15 octobre
Début de la Longue Marche de Chine
Débutée le 15 octobre 1934, la Longue Marche a été entreprise par l'Armée rouge chinoise et certains membres du Parti communiste chinois. Se déroulant durant la guerre civile chinoise, elle a duré plus d'un an et avait pour but d'échapper à l'Armée nationale révolutionnaire du régime de Tchang Kaï-chek. Durant cette marche, Mao Zedong fut identifié comme le leader des communistes. Achevée le 19 octobre 1935, elle a coûté la vie à plus de 100 000 personnes.
Voir aussi : Mao Zedong - Histoire des Guerres
1940
15 octobre
Sortie du film "Le Dictateur" de Chaplin
Le Dictateur est présenté en avant-première à New-York. C'est le premier film parlant de Chaplin qui signe également le premier film anti-nazi de l'histoire.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Film - Chaplin - Charlot - Histoire du Cinéma
1946
15 octobre
Décès d'Hermann Göring, membre du parti nazi et maréchal du Troisième Reich
Le 15 octobre 1946, Hermann Göring, l'un des dignitaires les plus puissants du Troisième Reich, se suicide à l'aide d'une capsule de cyanure. Il avait auparavant été capturé puis interné en mai 1945 à la prison de Mondorf-les-Bains, avant d'être jugé pour crimes de guerre lors du procès de Nuremberg. Condamné à mort à l'issue du procès, Göring préféra la mort par suicide plutôt que l'humiliation de la pendaison.
Voir aussi : Suicide - Crimes de guerre - Hermann Göring - Histoire de la Politique
1959
15 octobre
Attentat contre François Mitterrand
Le sénateur de la Nièvre est victime d'un attentat rue de l'Observatoire à Paris. Alors qu'il rentrait à son domicile, sa 403 est prise pour cible par des tireurs armés de pistolets mitrailleurs. François Mitterrand, qui avait eu le temps de sauter de sa voiture, ressort indemne de cet attentat. Le lendemain l'événement fera la une de tous les journaux. Mais trois jours plus tard, l'un des tireurs, Robert Pesquet, passe aux aveux et affirme avoir été mandaté par Mitterrand lui-même. Le "faux attentat" était, pour le futur président de la République, une manière de regagner les faveurs de l'opinion publique. Ecroué, Mitterrand bénéficiera d'un non-lieu.
Voir aussi : Histoire de Paris - Attentat - Mitterrand - Observatoire - Histoire des Assassinats
1975
15 octobre
L’Islande relance la "guerre de la morue"
En augmentant sa zone de pêche de 200 miles supplémentaires, l’Islande donne un nouveau souffle au conflit économique qui l’oppose à la Grande-Bretagne. Depuis les années 1960, le pays s’inquiète de l’extension des pêcheries britanniques. Afin de préserver l’une de ses principales ressources économiques, l’Islande décida de pousser les frontières territoriales de ses eaux de quelques miles. Elle récidiva en 1972. Le gouvernement britannique répliqua alors en lançant des navires militaires pour défendre ses chalutiers. Grande-Bretagne et Islande trouveront toutefois un accord en 1973, mettant fin à cette première "guerre de la morue". Mais cette nouvelle extension jette encore un froid dans les relations diplomatiques entre les deux parties. Il faudra attendre 1976 pour voir le problème résolu.
Voir aussi : Relations diplomatiques - Histoire du Commerce
1983
15 octobre
Nelson Piquet devient champion du monde de F1
Le brésilien Nelson Piquet remporte son deuxième titre de champion du monde Formule 1, chez lui au Brésil. Il remportera une troisième fois le titre prestigieux en 1987.
Voir aussi : Champion du monde - Dossier histoire de la Formule 1 - Histoire des Sports mécaniques
1993
15 octobre
Prix Nobel de la paix pour Mandela et De Klerk
Les deux Sud-africains reçoivent le prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur du démantèlement de l'apartheid en Afrique du Sud et de l'égalité raciale. Libéré par De Klerk en 1990 après 27 ans de prison, Mandela est récompensé pour son combat en faveur de la démocratie. Le plus célèbre des détenus politiques deviendra président de l'Afrique du Sud le 27 avril 1994.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Dossier histoire de l' Apartheid - Mandela - De Klerk - Histoire du Racisme
1995
15 octobre
Renouvellement du mandat de Saddam Hussein
Mis au ban des nations, souffrant du blocus économique de l’ONU, le régime de Saddam Hussein fait de plus en plus l’objet de protestations, même au cœur de l’entourage politique le plus proche du dictateur. Celui-ci n’hésite pas à appliquer une répression sévère contre toute opposition. Pour assurer sa légitimité, il organise un référendum sur le renouvellement de son mandat pour sept ans, lequel obtient 99,6 % de "oui".
Voir aussi : Saddam Hussein - Hussein - Histoire des Elections
2003
15 octobre
Le premier cosmonaute chinois
Après 21 heures de vol,Yang Liwei est le premier cosmonaute chinois (appelé taïkonaute) à aller dans l’espace. Le vaisseau Shenzhou V effectue quatorze fois le tour de la Terre, avant d'atterrir dans une des vastes plaines de la Chine. La Chine devient ainsi le troisième pays à avoir un accès au cosmos après l'Union Soviétique et les Etats-Unis il y a quarante ans.
Voir aussi : Astronaute - Espace - Histoire de l'Aéronautique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le Dictateur (The Great Dictator) est un film américain, de type satirique, réalisé en 1940 par Charlie Chaplin.
Ce film, conçu avant l'entrée en guerre des Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale, fut le plus grand succès commercial de Charlie Chaplin et contribua à mobiliser l'opinion publique nord-américaine en faveur des démocraties européennes, à une époque où seule la Grande-Bretagne résistait encore à l'Allemagne nazie. Il est ouvertement inspiré par le régime nazi mis en place par Hitler. Le gouvernement allemand a d'ailleurs protesté officiellement contre sa réalisation et demandé l'abandon de ce projet, que Chaplin a tenu à terminer malgré ces pressions. Le dictateur incarné par Chaplin est largement inspiré par celui-ci, et le personnage de Benzino Napoleoni (interprété par Jack Oakie) est inspiré de Benito Mussolini. Bien que le film ait été réalisé avant le début de la Seconde Guerre mondiale, celui-ci laisse entendre la possibilité d'une nouvelle guerre en Europe, en même temps qu'il rappelle la brutalité du régime nazi.
Le Dictateur présente le nazisme comme un danger mortel pour les communautés juives d'Europe, pour l'humanité entière et pour la démocratie. Cette première satire a marqué la satire anti-hitlérienne postérieure qui se réfère toujours, plus ou moins directement, au film de Chaplin, de Jeux dangereux d'Ernst Lubitsch en 1942 à La Vie est belle de Roberto Benigni en 1997
Lors de la Première Guerre mondiale, dans un pays imaginaire nommé la Tomanie et ressemblant beaucoup à l'Allemagne, un soldat maladroit sauve la vie d'un pilote de chasse nommé Schultz. Le soldat et Schultz réussissent à s'enfuir en avion mais celui-ci s'écrase et le soldat est blessé. Devenu amnésique, il passe de longues années à l'hôpital, coupé du monde. Entre temps, la Tomanie est devenue un régime dictatorial, de type fasciste, dirigé par Adenoïd Hynkel et les Juifs sont persécutés.
Finalement le soldat sort de l'hôpital et reprend son métier de barbier dans sa boutique, qui a été incluse dans un ghetto juif. Le barbier est lui-même juif et peu au courant de l'évolution politique et sociale de son pays, ni du fait qu'il est un parfait sosie du dictateur.
Arrêté lors d'une rafle, il est accusé de comploter contre le régime d'Hynkel et se retrouve en camp de concentration avec Schultz. Tous les deux finissent par s'évader au moment où la Tomanie envahit l'Österlich.
Finalement, les soldats confondent les deux personnages : Hynkel est arrêté comme fugitif tandis que le barbier pris pour le dictateur est contraint de prendre sa place et improviser un discours à la radio. Dans son discours, le barbier défend la liberté de tous les humains, et prône la tolérance, la démocratie et la paix.
Fiche technique
Titre : Le Dictateur
Titre original: The Great Dictator
Technique: Film en noir et blanc
Réalisation : Charlie Chaplin
Scénario : Charlie Chaplin (Robert Meltzer, non crédité)
Assistants réalisateurs : Wheeler Dryden, Dan James et Robert Meltzer
Directeurs de la photographie : Karl Struss et Roland Totheroh
Montage : Willard Nico et Harold Rice (non crédité)
Direction artistique : J. Russell Spencer
Décorateur de plateau : Edward G. Boyle
Costumes : Wyn Ritchie et Ted Tetrick (non crédités)
Son : Percy Townsend
Musique : Charles Chaplin, Meredith Willson, Richard Wagner et Johannes Brahms
Direction musicale : Meredith Willson
Producteurs : Charles Chaplin et Carter DeHaven (producteur associé) non crédités
Société de production : United Artists
Budget: 2 000 000 $
Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue : anglais
Format : Noir et blanc - 1,33:1 - mono - 35 mm (RCA Sound System)
Genre cinématographique : comédie
Durée : 2 h 05
Drapeau des États-Unis États-Unis : 15 octobre 1940 (première à New York)
Royaume-Uni : 15 décembre 1940
États-Unis : 7 mars 1941
France : 4 avril 1945
Italie : 9 octobre 1946
Allemagne de l'Ouest : 26 août 1958
Tous publics
Charlie Chaplin et Paulette Goddard
Distribution
Charlie Chaplin (VF : Roger Carel) : le barbier juif / Adenoid Hynkel (dictateur de Tomanie, son prénom est la traduction anglaise de « adénoïde », c'est-à-dire « glanduleux » ou « ganglionnaire »).
Paulette Goddard (VF : Ginette Pigeon) : Hannah
Jack Oakie : Benzino Napoleoni (dictateur de Bactérie, son nom est la contraction de Napoléon et Mussolini, son prénom rappelle Benito)
Reginald Gardiner (VF : Raymond Gérôme) : Commandant Schultz
Henry Daniell (VF : Bernard Dhéran) : Garbitsch (contraction de garbage et rubbish, ce nom rappelle celui de Joseph Goebbels qui inspire ce personnage)
Billy Gilbert (VF : William Sabatier) : Maréchal Herring (le hareng, ou la contraction de Hermann Göring qui inspire ce personnage)
Grace Hayle : Mme Napoleoni
Carter DeHaven : l'ambassadeur de Bacteria
Maurice Moscovitch (VF : Jean Martinelli) : M. Jaeckel
Emma Dunn (VF : Lita Recio) : Mme Jaeckel
Bernard Gorcey (VF : Philippe Dumat) : M. Mann
Paul Weigel : M. Agar
Chester Conklin : un client du coiffeur
Esther Michelson : une femme juive
Hank Mann : un soldat de choc
Joe Bordeaux : un habitant du ghetto
Gaspard Zaccaron : un habitant du ghetto
? (VF : Jacques Ciron) : l'interprète des discours d'Adenoid Hynkel
Acteurs non-crédités :
Gino Corrado : Un sculpteur
John Davidson (VF : Jacques Thébault) : le surintendant de l'hôpital
Bien que le film soit sorti en France en 1945, le doublage n'a été effectué qu'à sa ressortie sur les écrans en 1968.
Mis à part la fin du film, très émouvante, celui-ci présente une suite de gags visuels ou de situations drôles. On peut citer notamment les scènes lorsque le dictateur Hynkel joue avec un globe terrestre gonflable, ou lorsque son homologue de Bactéria (un État imaginaire inspiré de l'Italie fasciste) et lui rivalisent sur la hauteur de leurs sièges respectifs.
Une des scènes poignantes du film est celle, vue uniquement de dos, où le barbier regarde longuement brûler sa boutique. Elle sera citée dans plusieurs ouvrages consacrés au langage visuel dans le cinéma. Une autre scène mémorable est celle, à la fin du film, du discours final du barbier, qui, ayant pris l’identité de Hynkel, se lance dans un long et émouvant plaidoyer pour la paix et l'amitié entre les peuples, aux antipodes du discours raciste et haineux du véritable Hynkel, plus tôt dans le film. Une autre scène très célèbre est celle où le barbier rase un client en rythme sur la Danse hongroise no 5 de Brahms.
Lors de ses discours, le dictateur Hynkel s'exprime en anglais mais aussi dans une langue peu compréhensible et très agressive, qui rappelle le ton sur lequel Adolf Hitler prononçait ses discours en allemand. On reconnaît d'ailleurs quelques mots similaires, comme Blitzkrieg, « Freesprachen » (pour « liberté d'expression » ; ce terme en fait ne veut rien dire, mais littéralement il signifie « Libre parler »), « Beltn » (proche de l'anglais Belt, pour ceinture) ou « in der Welt » (dans le monde), ou encore « mit den Juden » (avec les Juifs). On retrouve aussi des noms qui n'ont aucun rapport avec le sujet comme "Wienerschnitzel" qui signifie littéralement "escalope viennoise".
Toujours dans ce discours, il est fait référence à la Bible et notamment à l'évangile de Luc, chapitre 17 :
« 20 Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit : Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. 21 On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. Luc 17 : 20, 214 »
La ressemblance entre Hitler et Chaplin, ainsi que leur quasi-gémellité (ils sont nés à quatre jours de différence) furent l'objet de quelques belles envolées astrologiques à dater de la sortie de ce film.
Le symbole nazi (la croix gammée) n'apparaît à aucun moment dans le film, mais il est remplacé (notamment sur les drapeaux et les brassards) par la double croix, autre évocation du régime nazi. En anglais, double cross renvoie aux notions de trahison ou traîtrise, ainsi qu'à une opération de contre-espionnage à l'initiative des Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale (voir « Système Double Cross »).
Les affichages visibles dans le ghetto juif sont en anglais (langue de la production du film) mais aussi en espéranto, afin de ne pas faire clairement allusion à l'Allemagne, et parce que cette langue a été conçue par Ludwik Lejzer Zamenhof, un juif, pour indiquer que le ghetto est bien habité par des juifs.
Des extraits couleurs du tournage, filmés par Sidney Chaplin (le frère de Charles Chaplin), retrouvés ultérieurement, montrent les pantalons des miliciens d'Hynkel en rouge.
Le Dictateur fut un succès populaire (et le plus grand succès de Chaplin). Il fut projeté à Londres pendant la bataille d'Angleterre et nommé aux Oscars.
Il sortit sur les écrans en France en 1945. Il demeure le film de Chaplin ayant eu le plus de succès en salles en France, avec plus de 8 millions d'entrées.
Malheureusement, il eut de mauvais débuts. Il fut interdit en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre, mais Hitler se le fit projeter 2 fois en privé. Aux États-Unis, il eut des mauvaises critiques du fait de la réticence de l'opinion publique à une entrée en guerre.
Aujourd'hui, le film est internationalement reconnu comme un chef-d’œuvre. Il est classé comme meilleur film de tous les temps selon la presse sur le site Allociné à égalité avec Les moissons du ciel de Terrence Malick, Les chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger, Il était un père de Yasujiro Ozu, L'Éventail de Lady Windermere d'Ernst Lubitsch, ET l'extra-terrestre de Steven Spielberg, Le Mécano de la « General », de Clyde Bruckman et Buster Keaton, Les poings dans les poches de Marco Bellocchio, El topo d'Alejandro Jodorowsky, In girum imus nocte et consumimur igni de Guy Debord, Mon oncle de Jacques Tati, Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino, Kagemusha, l'ombre du guerrier de Akira Kurosawa, et Aguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog; ces 14 films ayant obtenus la note critique maximale de 5 étoiles.
Hitler fit interdire le film en Allemagne, mais il s’en procura une copie qu’il se fit projeter en privé à deux reprises. Chaplin, quand il apprit la nouvelle, dit qu'il donnerait n'importe quoi pour savoir ce qu'en avait pensé Hitler. Cependant, Albert Speer, l'architecte d'Hitler, a nié que celui-ci ait jamais vu le film. L'historien britannique Kevin Brownlow pense avoir trouvé des preuves selon lesquelles le Führer aurait vu des projections privées du film
En pleine guerre, l'initiative de Nikola Radošević, un projectionniste d'une salle de cinéma de Belgrade en Serbie, qui venait de trouver une copie grecque du film, Le Dictateur fut projeté à la place d'un autre film prévu pour cette séance dans la salle de cinéma d'un pays occupé par les Allemands. Pendant 40 minutes, le public regarda le film avec intérêt, jusqu'à ce qu'un SS se trouvant dans la salle tire en direction de l'écran, entraînant une évacuation du cinéma8.
Chaplin subit des pressions de la United Artists à propos de ce film politiquement sensible (les États-Unis n'étaient pas encore engagés dans le conflit mondial à cette époque), mais celui-ci sortit néanmoins six mois après la fin du tournage.
Le film fut censuré en Espagne (jusqu'en 1975), en Allemagne (jusqu'en 1945, date de sortie 1958), ainsi qu'en Irlande qui, voulant rester neutre durant le conflit européen, refusait la mention sous quelque forme que ce soit, de la guerre. Dès lors, le film de Chaplin fut censuré au motif qu'il aurait pu provoquer des émeutes
Ce film, conçu avant l'entrée en guerre des Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale, fut le plus grand succès commercial de Charlie Chaplin et contribua à mobiliser l'opinion publique nord-américaine en faveur des démocraties européennes, à une époque où seule la Grande-Bretagne résistait encore à l'Allemagne nazie. Il est ouvertement inspiré par le régime nazi mis en place par Hitler. Le gouvernement allemand a d'ailleurs protesté officiellement contre sa réalisation et demandé l'abandon de ce projet, que Chaplin a tenu à terminer malgré ces pressions. Le dictateur incarné par Chaplin est largement inspiré par celui-ci, et le personnage de Benzino Napoleoni (interprété par Jack Oakie) est inspiré de Benito Mussolini. Bien que le film ait été réalisé avant le début de la Seconde Guerre mondiale, celui-ci laisse entendre la possibilité d'une nouvelle guerre en Europe, en même temps qu'il rappelle la brutalité du régime nazi.
Le Dictateur présente le nazisme comme un danger mortel pour les communautés juives d'Europe, pour l'humanité entière et pour la démocratie. Cette première satire a marqué la satire anti-hitlérienne postérieure qui se réfère toujours, plus ou moins directement, au film de Chaplin, de Jeux dangereux d'Ernst Lubitsch en 1942 à La Vie est belle de Roberto Benigni en 1997
Lors de la Première Guerre mondiale, dans un pays imaginaire nommé la Tomanie et ressemblant beaucoup à l'Allemagne, un soldat maladroit sauve la vie d'un pilote de chasse nommé Schultz. Le soldat et Schultz réussissent à s'enfuir en avion mais celui-ci s'écrase et le soldat est blessé. Devenu amnésique, il passe de longues années à l'hôpital, coupé du monde. Entre temps, la Tomanie est devenue un régime dictatorial, de type fasciste, dirigé par Adenoïd Hynkel et les Juifs sont persécutés.
Finalement le soldat sort de l'hôpital et reprend son métier de barbier dans sa boutique, qui a été incluse dans un ghetto juif. Le barbier est lui-même juif et peu au courant de l'évolution politique et sociale de son pays, ni du fait qu'il est un parfait sosie du dictateur.
Arrêté lors d'une rafle, il est accusé de comploter contre le régime d'Hynkel et se retrouve en camp de concentration avec Schultz. Tous les deux finissent par s'évader au moment où la Tomanie envahit l'Österlich.
Finalement, les soldats confondent les deux personnages : Hynkel est arrêté comme fugitif tandis que le barbier pris pour le dictateur est contraint de prendre sa place et improviser un discours à la radio. Dans son discours, le barbier défend la liberté de tous les humains, et prône la tolérance, la démocratie et la paix.
Fiche technique
Titre : Le Dictateur
Titre original: The Great Dictator
Technique: Film en noir et blanc
Réalisation : Charlie Chaplin
Scénario : Charlie Chaplin (Robert Meltzer, non crédité)
Assistants réalisateurs : Wheeler Dryden, Dan James et Robert Meltzer
Directeurs de la photographie : Karl Struss et Roland Totheroh
Montage : Willard Nico et Harold Rice (non crédité)
Direction artistique : J. Russell Spencer
Décorateur de plateau : Edward G. Boyle
Costumes : Wyn Ritchie et Ted Tetrick (non crédités)
Son : Percy Townsend
Musique : Charles Chaplin, Meredith Willson, Richard Wagner et Johannes Brahms
Direction musicale : Meredith Willson
Producteurs : Charles Chaplin et Carter DeHaven (producteur associé) non crédités
Société de production : United Artists
Budget: 2 000 000 $
Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue : anglais
Format : Noir et blanc - 1,33:1 - mono - 35 mm (RCA Sound System)
Genre cinématographique : comédie
Durée : 2 h 05
Drapeau des États-Unis États-Unis : 15 octobre 1940 (première à New York)
Royaume-Uni : 15 décembre 1940
États-Unis : 7 mars 1941
France : 4 avril 1945
Italie : 9 octobre 1946
Allemagne de l'Ouest : 26 août 1958
Tous publics
Charlie Chaplin et Paulette Goddard
Distribution
Charlie Chaplin (VF : Roger Carel) : le barbier juif / Adenoid Hynkel (dictateur de Tomanie, son prénom est la traduction anglaise de « adénoïde », c'est-à-dire « glanduleux » ou « ganglionnaire »).
Paulette Goddard (VF : Ginette Pigeon) : Hannah
Jack Oakie : Benzino Napoleoni (dictateur de Bactérie, son nom est la contraction de Napoléon et Mussolini, son prénom rappelle Benito)
Reginald Gardiner (VF : Raymond Gérôme) : Commandant Schultz
Henry Daniell (VF : Bernard Dhéran) : Garbitsch (contraction de garbage et rubbish, ce nom rappelle celui de Joseph Goebbels qui inspire ce personnage)
Billy Gilbert (VF : William Sabatier) : Maréchal Herring (le hareng, ou la contraction de Hermann Göring qui inspire ce personnage)
Grace Hayle : Mme Napoleoni
Carter DeHaven : l'ambassadeur de Bacteria
Maurice Moscovitch (VF : Jean Martinelli) : M. Jaeckel
Emma Dunn (VF : Lita Recio) : Mme Jaeckel
Bernard Gorcey (VF : Philippe Dumat) : M. Mann
Paul Weigel : M. Agar
Chester Conklin : un client du coiffeur
Esther Michelson : une femme juive
Hank Mann : un soldat de choc
Joe Bordeaux : un habitant du ghetto
Gaspard Zaccaron : un habitant du ghetto
? (VF : Jacques Ciron) : l'interprète des discours d'Adenoid Hynkel
Acteurs non-crédités :
Gino Corrado : Un sculpteur
John Davidson (VF : Jacques Thébault) : le surintendant de l'hôpital
Bien que le film soit sorti en France en 1945, le doublage n'a été effectué qu'à sa ressortie sur les écrans en 1968.
Mis à part la fin du film, très émouvante, celui-ci présente une suite de gags visuels ou de situations drôles. On peut citer notamment les scènes lorsque le dictateur Hynkel joue avec un globe terrestre gonflable, ou lorsque son homologue de Bactéria (un État imaginaire inspiré de l'Italie fasciste) et lui rivalisent sur la hauteur de leurs sièges respectifs.
Une des scènes poignantes du film est celle, vue uniquement de dos, où le barbier regarde longuement brûler sa boutique. Elle sera citée dans plusieurs ouvrages consacrés au langage visuel dans le cinéma. Une autre scène mémorable est celle, à la fin du film, du discours final du barbier, qui, ayant pris l’identité de Hynkel, se lance dans un long et émouvant plaidoyer pour la paix et l'amitié entre les peuples, aux antipodes du discours raciste et haineux du véritable Hynkel, plus tôt dans le film. Une autre scène très célèbre est celle où le barbier rase un client en rythme sur la Danse hongroise no 5 de Brahms.
Lors de ses discours, le dictateur Hynkel s'exprime en anglais mais aussi dans une langue peu compréhensible et très agressive, qui rappelle le ton sur lequel Adolf Hitler prononçait ses discours en allemand. On reconnaît d'ailleurs quelques mots similaires, comme Blitzkrieg, « Freesprachen » (pour « liberté d'expression » ; ce terme en fait ne veut rien dire, mais littéralement il signifie « Libre parler »), « Beltn » (proche de l'anglais Belt, pour ceinture) ou « in der Welt » (dans le monde), ou encore « mit den Juden » (avec les Juifs). On retrouve aussi des noms qui n'ont aucun rapport avec le sujet comme "Wienerschnitzel" qui signifie littéralement "escalope viennoise".
Toujours dans ce discours, il est fait référence à la Bible et notamment à l'évangile de Luc, chapitre 17 :
« 20 Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit : Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. 21 On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. Luc 17 : 20, 214 »
La ressemblance entre Hitler et Chaplin, ainsi que leur quasi-gémellité (ils sont nés à quatre jours de différence) furent l'objet de quelques belles envolées astrologiques à dater de la sortie de ce film.
Le symbole nazi (la croix gammée) n'apparaît à aucun moment dans le film, mais il est remplacé (notamment sur les drapeaux et les brassards) par la double croix, autre évocation du régime nazi. En anglais, double cross renvoie aux notions de trahison ou traîtrise, ainsi qu'à une opération de contre-espionnage à l'initiative des Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale (voir « Système Double Cross »).
Les affichages visibles dans le ghetto juif sont en anglais (langue de la production du film) mais aussi en espéranto, afin de ne pas faire clairement allusion à l'Allemagne, et parce que cette langue a été conçue par Ludwik Lejzer Zamenhof, un juif, pour indiquer que le ghetto est bien habité par des juifs.
Des extraits couleurs du tournage, filmés par Sidney Chaplin (le frère de Charles Chaplin), retrouvés ultérieurement, montrent les pantalons des miliciens d'Hynkel en rouge.
Le Dictateur fut un succès populaire (et le plus grand succès de Chaplin). Il fut projeté à Londres pendant la bataille d'Angleterre et nommé aux Oscars.
Il sortit sur les écrans en France en 1945. Il demeure le film de Chaplin ayant eu le plus de succès en salles en France, avec plus de 8 millions d'entrées.
Malheureusement, il eut de mauvais débuts. Il fut interdit en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre, mais Hitler se le fit projeter 2 fois en privé. Aux États-Unis, il eut des mauvaises critiques du fait de la réticence de l'opinion publique à une entrée en guerre.
Aujourd'hui, le film est internationalement reconnu comme un chef-d’œuvre. Il est classé comme meilleur film de tous les temps selon la presse sur le site Allociné à égalité avec Les moissons du ciel de Terrence Malick, Les chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger, Il était un père de Yasujiro Ozu, L'Éventail de Lady Windermere d'Ernst Lubitsch, ET l'extra-terrestre de Steven Spielberg, Le Mécano de la « General », de Clyde Bruckman et Buster Keaton, Les poings dans les poches de Marco Bellocchio, El topo d'Alejandro Jodorowsky, In girum imus nocte et consumimur igni de Guy Debord, Mon oncle de Jacques Tati, Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino, Kagemusha, l'ombre du guerrier de Akira Kurosawa, et Aguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog; ces 14 films ayant obtenus la note critique maximale de 5 étoiles.
Hitler fit interdire le film en Allemagne, mais il s’en procura une copie qu’il se fit projeter en privé à deux reprises. Chaplin, quand il apprit la nouvelle, dit qu'il donnerait n'importe quoi pour savoir ce qu'en avait pensé Hitler. Cependant, Albert Speer, l'architecte d'Hitler, a nié que celui-ci ait jamais vu le film. L'historien britannique Kevin Brownlow pense avoir trouvé des preuves selon lesquelles le Führer aurait vu des projections privées du film
En pleine guerre, l'initiative de Nikola Radošević, un projectionniste d'une salle de cinéma de Belgrade en Serbie, qui venait de trouver une copie grecque du film, Le Dictateur fut projeté à la place d'un autre film prévu pour cette séance dans la salle de cinéma d'un pays occupé par les Allemands. Pendant 40 minutes, le public regarda le film avec intérêt, jusqu'à ce qu'un SS se trouvant dans la salle tire en direction de l'écran, entraînant une évacuation du cinéma8.
Chaplin subit des pressions de la United Artists à propos de ce film politiquement sensible (les États-Unis n'étaient pas encore engagés dans le conflit mondial à cette époque), mais celui-ci sortit néanmoins six mois après la fin du tournage.
Le film fut censuré en Espagne (jusqu'en 1975), en Allemagne (jusqu'en 1945, date de sortie 1958), ainsi qu'en Irlande qui, voulant rester neutre durant le conflit européen, refusait la mention sous quelque forme que ce soit, de la guerre. Dès lors, le film de Chaplin fut censuré au motif qu'il aurait pu provoquer des émeutes
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1351
16 octobre
Naissance de Jean Galéas Visconti
Jean Galéas Visconti était un noble italien, qui fut seigneur de la cité de Milan de 1385 à 1402, puis duc de Milan à partir de 1395. Fils de Galéas II Visconti, coseigneur de Milan, il était destiné à gouverner Milan dès 1378, mais il fut évincé du pouvoir par son oncle Barnabé Visconti. En 1385, il fomenta un coup d'Etat et fit empoisonner son oncle. Il devint seul seigneur de Milan, puis il se fit nommé duc de Milan par l'empereur Venceslas Ier du Saint Empire romain germanique.
Voir aussi : Barnabé Visconti - Cité de Milan - Jean galéas visconti - Histoire de la Politique
1355
16 octobre
Début du règne de Frédéric III de Sicile
Frédéric III de Sicile fut roi de Sicile de 1355 à 1377. Il arriva sur le trône à la mort de son frère, Louis Ier de Sicile, le 16 octobre 1355 à l'âge de 14 ans. Sa sœur, Euphémie de Sicile assura la régence du royaume jusqu'à sa majorité. Son règne fut marqué par des guerres intermittentes avec le royaume de Naples jusqu'à la signature d'un traité de paix, et l'hécatombe provoquée par la peste noire, qui emporta son frère Louis Ier.
Voir aussi : Royaume de Sicile - Louis Ier de Sicile - Histoire de la Politique
1374
16 octobre
Naissance de Marguerite de Bourgogne
Marguerite de Bourgogne naît au Quesnoy (Nord) de l'union de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne, et de Marguerite III de Dampierre, comtesse de Flandre, de Bourgogne et de Nevers. En 1385, elle épousa Guillaume IV, duc de Bavière-Straubing ainsi que comte de Hainaut, de Hollande et de Zélande. Ils eurent deux filles, Jeanne, décédée peu de temps après sa naissance et Jacqueline. Marguerite de Bourgogne décéda en 1441 au Quesnoy.
Voir aussi : Naissance - Histoire de la Politique
1430
16 octobre
Naissance de Jacques II d'Ecosse
Jacques II d'Ecosse naît à Holyrood de l'union de Jacques Ier et de Jeanne Beaufort, fille du comte de Somerset. Succédant à son père à l'âge de sept ans, le 21 février 1437, Il s'escrima à soumettre la noblesse écossaise, laquelle profita de la période de régence pour s'émanciper de la couronne. Tirant parti de la guerre des Deux-Roses (1455-87) afin de se débarrasser de la tutelle anglaise, il mourut le 3 août 1460 lors du siège de Roxburgh.
Voir aussi : Histoire de la Guerre des Deux-Roses - Jacques Ier - Jacques II d'écosse - Histoire de la Politique
1523
16 octobre
Mort du peintre italien Luca Signorelli
Le 16 octobre 1523, Luca d'Egidio di Ventura dit Luca Signorelli décède à Cortone. Né en 1445, Luca Signorelli était un peintre italien qui a marqué de son talent la période de la Renaissance italienne. Peintre réaliste, Luca Signorelli s'est rapidement rattaché à l'école florentine. Sa plus grande réalisation, la gigantesque fresque de la chapelle San Brizio sur le thème de l'Apocalypse, inspirera un autre peintre italien : Michel-Ange.
Voir aussi : Renaissance - Michel-Ange - Histoire de l'Art
1587
16 octobre
Début du règne du Shah Abbas Ier le Grand
Cinquième Shah sévide, Abbas Ier dit le Grand est le plus connu des seigneurs perses : après avoir tué ses deux frères, il contraint son père à lui transmettre le pouvoir. Le 16 octobre 1587, il entre officiellement en fonction, et s'attaque à l'opposition féroce de Rome, dont l'empire a récupéré la moitié de leur territoire. Il lance plusieurs attaques armées qui s'avèrent être un succès : il reprend ainsi petit à petit son territoire. Il modernise dans le même temps l'armée, en y incluant des troupes provinciales.
Voir aussi : Guerre - Histoire de Rome - Histoire de la Politique
1628
16 octobre
Mort du poète français François de Malherbe
François de Malherbe fut un poète français appartenant au mouvement du classicisme. Toute sa vie, son obsession fut d'épurer et de discipliner la langue française. Considéré comme le premier théoricien de l'art classique, il bénéficia un temps des faveurs d'Henri IV et de Marie de Médicis. Dépeint comme un véritable maniaque par ses détracteurs, on raconte qu'une heure avant de mourir, il se réveilla en sursaut pour reprendre sa garde-malade d'un mot qui n'était pas bien français selon lui. Il est mort à Paris le 16 octobre 1628.
Voir aussi : Classicisme - François de Malherbe - Poète français - Histoire de l'Art
1690
16 octobre
Victoire française à la bataille de Québec
La bataille de Québec s'étend du 16 au 24 octobre 1690. Deux milles soldats anglais et américains, dans le sillage de Sir William Phips, tentent de prendre la ville aux Français dirigés par Louis de Bruade de Frontenac, après avoir marché sur Port-Royal. A cette occasion, le comte de Frontenac s'est montré fin stratège en bandant les yeux de l'émissaire de Phips pour lui cacher la supériorité numérique des troupes françaises (près de 4 000 français et amérindiens, 6 canons et 34 navires de guerre) avant de refuser sa reddition. Les Français feront une trentaine de victimes chez leurs assaillants, qui perdront au total un millier d'hommes sur le chemin du retour vers Boston entre les avaries de dix vaisseaux et les dégâts de la variole.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1710
16 octobre
Les britanniques prennent Port-Royal et la renomment Annapolis Royal.
Le 16 octobre 1710, les britanniques, dirigés par Francis Nicholson, prennent définitivement la ville de Port-Royal située en Acadie au Canada. Ils renomment alors la ville Annapolis Royal. Trois ans auparavant, Le Massachussets avait tenté la reprendre aux Français, qui la détenaient depuis 1690, mais ce fut un échec.
Voir aussi : Canada - Acadie - Port-Royal - Histoire de la Colonisation
1772
16 octobre
Décès du Padishah d'Afghanistan Ahmad Shâh Abdâlî
Le Padishah d'Afghanistan, Ahmad Shâh Abdâli, meurt le 16 octobre 1772. Les Marathes en profitent pour rétablir l'ancien empereur moghol exilé à Delhi, Shah Alam II, au départ des Afghans. L'un des opposants au Peswhâ Madhawa Râo Ier, demande un soutien au peuple britannique, mais ces derniers lui retirent soudainement après lui avoir accordé de manière officieuse. L'Afghanistan voit l'accession au trône d'un nouvel empereur Timour Shâh Durran.
Voir aussi : Afghanistan - Padishah - Histoire de la Politique
1793
16 octobre
Marie-Antoinette est guillotinée
Après un procès expéditif entamé le 14 octobre, la reine déchue Marie-Antoinette est exécutée place de la Révolution à Paris. C’est avec courage et dignité qu’elle monte sur l’échafaud, laissant derrière elle son fils et sa fille. Elle est condamnée à la guillotine pour trahison. Emprisonnée depuis l’été 1792, elle meurt moins d’un an après l’exécution de son époux, Louis XVI.
Voir aussi : Exécution - Procès - Marie-Antoinette - Histoire de la Guillotine - Histoire de la Révolution
1834
16 octobre
Incendie du palais de Westminster
Le 16 octobre 1834, un incendie se déclara dans le palais de Westminster. Le palais fut en grande partie détruit, mais Westminster Hall, la tour des Joyaux, la crypte de la chapelle Saint-Étienne et les cloîtres échappèrent aux flammes. Sa reconstruction provoqua un grand débat public et il fut finalement décidé de le reconstruire dans le style néo-gothique. Ce travail fut confié à l'architecte Charles Barry et dura une vingtaine d'années.
Voir aussi : Histoire de Londres - Incendie - Reconstruction - Charles Barry - Palais de Westminster - Histoire de l'Architecture
1854
16 octobre
Naissance d'Oscar Wilde, écrivain irlandais.
Oscar Wilde étudie au Trinity College de la ville de Dublin. En 1878, il gagne le Newdigate Prize grâce à son poème sur Ravenne. Il fonde le mouvement l'Art pour l'art. Un an plus tard, il déménage dans la ville de Londres où il devient très populaire. Il travaille pour le journal "The Womans' World". Il entretient ensuite une relation homosexuelle avec Alfred Douglas de Queensberry ce qui lui vaut un procès et un séjour en prison.
Voir aussi : Littérature - Histoire de Londres - Poésie - Oscar Wilde - Histoire de l'Art
1916
16 octobre
Ouverture de la première clinique pour le contrôle natal
Fania Mindell, Ethel Byrne et Margaret Sanger ouvrent à New York la première clinique destinée aux contrôles des naissances. Cet établissement sera l'ancêtre du planning familial.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire des Mœurs
1925
16 octobre
Signature des accords de Locarno
La conférence de Locarno (Suisse) commencée le 5 octobre réunissant Aristide Briand pour la France, Arthur Chamberlain pour la Grande-Bretagne, Gustav Stresemann pour l’Allemagne, Benito Mussolini pour l’Italie et Emile Vandervelde pour la Belgique, aboutit à la signature des accords de Locarno. Ils garantissent les frontières établies lors du traité de Versailles (28 juin 1919). L'Allemagne s'engage à respecter l'accord concernant la zone démilitarisée de la Rhénanie et à ne pas violer les frontières de la Pologne et de la Tchécoslovaquie. En envahissant la Rhur en mai 1936, Hitler violera les accords de Locarno.
Voir aussi : Histoire des Traités
1945
16 octobre
Création de la FAO
L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ou Food and Agriculture Organization est créée à Québec par 44 pays. La FAO est la première des institutions spécialisées des Nations unies. Etablie à Rome, elle a pour but d'améliorer l'alimentation dans les pays en voie de développement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de Rome - Histoire du Québec - Histoire de la Diplomatie
1949
16 octobre
Fin de la guerre civile en Grèce
Le contre-gouvernement communiste grec abandonne le combat. La guerre civile qui opposait depuis 1945 communistes et troupes grecques soutenues par l'Angleterre puis par les Etats-Unis, est terminée. Les américains vont contrôler la zone pendant près de 20 ans en organisant la reconstruction du pays, jusqu'au Coup d'Etat militaire de 1967.
Voir aussi : Coup d'Etat - Histoire de la Grèce indépendante - Guerre civile - Histoire des Coups d'Etat
1976
16 octobre
Conférence de Riyad
Le Liban, l’OLP et les principales nations arabes tiennent une conférence à Riyad pour régler la guerre civile Libanaise. Après l’appel du président libanais Frangié, l’armée syrienne est intervenue pour occuper le Liban et soutenir les chrétiens. La Syrie joue en fait le statu quo, ce qui n’arrêtera pas les violences. En 1978, les relations entre maronites et Syriens seront interrompues.
Voir aussi : Guerre du Liban - Histoire de l'OLP - Maronites - Soleiman Frangié - Histoire des Guerres
1978
16 octobre
Jean Paul II devient souverain pontife
L'archevêque de Cracovie, est élu Pape par les cardinaux du Vatican pour succéder à Jean-Paul Ier mort prématurément. A 58 ans Karol Jozef Wojtyla, prendra le nom de Jean Paul II. Pour le première fois depuis 455 ans, l'Eglise désigne un souverain pontife qui n'est pas de nationalité italienne. Le dernier pape non-italien était le hollandais Adrien VI en 1522.
Voir aussi : Pape - Jean-Paul II - Histoire de la Chrétienté
1978
16 octobre
Sortie du disque "Starmania"
Signé Michel Berger et Luc Plamondon, la musique de l'opéra-rock "Starmania" sort en France. Le succès est immédiat. Le disque devient double album d'or en France et n°1 des ventes au Canada pendant 20 semaines. Le spectacle sera présenté au public au Palais des Congrès à Paris en avril 1979. Il deviendra la comédie musicale franco-québécoise de référence.
Voir aussi : Luc Plamandon - Michel Berger - Starmania - Histoire du Rock n'roll
1984
16 octobre
Début de" l'affaire Grégory"
Le corps de Grégory Villemin, 4 ans et demi, est retrouvé dans la soirée dans les eaux de la Vologne (Vosges) alors qu'il avait disparu depuis quelques heures. Très vite l'enquête s'oriente vers l'entourage familial de Grégory. C'est le début d'une "affaire" qui tiendra la France entière en émoi durant plus de 10 ans. Après l'inculpation de l'oncle, puis de la mère de l'enfant, l'auteur du meurtre n'a jamais pu être identifié. Clos en 1993, le dossier Grégory a été rouvert en juin 2000 pour pratiquer des tests ADN sur un timbre-poste. Mais ces analyses n'ont pu révéler des secrets vieux de 16 ans. Le dossier sera clos en avril 2002. L'assassinat de Grégory Villemin sera prescrit en 2003.
Voir aussi : Assassinat - Affaire Grégory - Grégory - Villemin - Histoire des Faits divers
1985
16 octobre
Concert pour l'Ethiopie à la Courneuve
A l’occasion d’un concert organisé à des fins humanitaires pour l’Ethiopie par Chanteur Sans Frontières, Daniel Balavoine et Jean-Jacques Goldman interprètent en duo le titre « Je marche seul ». Engagé dans diverses œuvres humanitaires, Balavoine recevra en décembre de la même année le prix de S.O.S racisme.
Voir aussi : Concert - Daniel Balavoine - Histoire de SOS racisme - Histoire de la Chanson
1998
16 octobre
Pinochet est arrêté par l'Angleterre
L'ancien dictateur chilien (1974-1990) est arrêté dans un clinique londonienne dans le cadre d'une procédure d'extradition initiée par la justice espagnole. Le juge Baltazar Garzon décide de le mettre en examen et de lever son immunité parlementaire pour: "génocides", "tortures", "disparitions". Pinochet est accusé d'avoir commandité des meurtres contre des opposants chiliens entre 1973 et 1989. Après quinze mois de rebondissements judicaires, la Grande-Bretagne lui permettra de rentrer au Chili où il sera jugé par ses concitoyens. Mais en Juillet 2002 la cour suprême exclura toute poursuites contre lui en évoquant sa sénilité et son état dépressif. En 1998 Pinochet était entré au Sénat pour y occuper un siège à vie.
Voir aussi : Arrestation - Pinochet - Histoire de la Politique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
16 octobre
Naissance de Jean Galéas Visconti
Jean Galéas Visconti était un noble italien, qui fut seigneur de la cité de Milan de 1385 à 1402, puis duc de Milan à partir de 1395. Fils de Galéas II Visconti, coseigneur de Milan, il était destiné à gouverner Milan dès 1378, mais il fut évincé du pouvoir par son oncle Barnabé Visconti. En 1385, il fomenta un coup d'Etat et fit empoisonner son oncle. Il devint seul seigneur de Milan, puis il se fit nommé duc de Milan par l'empereur Venceslas Ier du Saint Empire romain germanique.
Voir aussi : Barnabé Visconti - Cité de Milan - Jean galéas visconti - Histoire de la Politique
1355
16 octobre
Début du règne de Frédéric III de Sicile
Frédéric III de Sicile fut roi de Sicile de 1355 à 1377. Il arriva sur le trône à la mort de son frère, Louis Ier de Sicile, le 16 octobre 1355 à l'âge de 14 ans. Sa sœur, Euphémie de Sicile assura la régence du royaume jusqu'à sa majorité. Son règne fut marqué par des guerres intermittentes avec le royaume de Naples jusqu'à la signature d'un traité de paix, et l'hécatombe provoquée par la peste noire, qui emporta son frère Louis Ier.
Voir aussi : Royaume de Sicile - Louis Ier de Sicile - Histoire de la Politique
1374
16 octobre
Naissance de Marguerite de Bourgogne
Marguerite de Bourgogne naît au Quesnoy (Nord) de l'union de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne, et de Marguerite III de Dampierre, comtesse de Flandre, de Bourgogne et de Nevers. En 1385, elle épousa Guillaume IV, duc de Bavière-Straubing ainsi que comte de Hainaut, de Hollande et de Zélande. Ils eurent deux filles, Jeanne, décédée peu de temps après sa naissance et Jacqueline. Marguerite de Bourgogne décéda en 1441 au Quesnoy.
Voir aussi : Naissance - Histoire de la Politique
1430
16 octobre
Naissance de Jacques II d'Ecosse
Jacques II d'Ecosse naît à Holyrood de l'union de Jacques Ier et de Jeanne Beaufort, fille du comte de Somerset. Succédant à son père à l'âge de sept ans, le 21 février 1437, Il s'escrima à soumettre la noblesse écossaise, laquelle profita de la période de régence pour s'émanciper de la couronne. Tirant parti de la guerre des Deux-Roses (1455-87) afin de se débarrasser de la tutelle anglaise, il mourut le 3 août 1460 lors du siège de Roxburgh.
Voir aussi : Histoire de la Guerre des Deux-Roses - Jacques Ier - Jacques II d'écosse - Histoire de la Politique
1523
16 octobre
Mort du peintre italien Luca Signorelli
Le 16 octobre 1523, Luca d'Egidio di Ventura dit Luca Signorelli décède à Cortone. Né en 1445, Luca Signorelli était un peintre italien qui a marqué de son talent la période de la Renaissance italienne. Peintre réaliste, Luca Signorelli s'est rapidement rattaché à l'école florentine. Sa plus grande réalisation, la gigantesque fresque de la chapelle San Brizio sur le thème de l'Apocalypse, inspirera un autre peintre italien : Michel-Ange.
Voir aussi : Renaissance - Michel-Ange - Histoire de l'Art
1587
16 octobre
Début du règne du Shah Abbas Ier le Grand
Cinquième Shah sévide, Abbas Ier dit le Grand est le plus connu des seigneurs perses : après avoir tué ses deux frères, il contraint son père à lui transmettre le pouvoir. Le 16 octobre 1587, il entre officiellement en fonction, et s'attaque à l'opposition féroce de Rome, dont l'empire a récupéré la moitié de leur territoire. Il lance plusieurs attaques armées qui s'avèrent être un succès : il reprend ainsi petit à petit son territoire. Il modernise dans le même temps l'armée, en y incluant des troupes provinciales.
Voir aussi : Guerre - Histoire de Rome - Histoire de la Politique
1628
16 octobre
Mort du poète français François de Malherbe
François de Malherbe fut un poète français appartenant au mouvement du classicisme. Toute sa vie, son obsession fut d'épurer et de discipliner la langue française. Considéré comme le premier théoricien de l'art classique, il bénéficia un temps des faveurs d'Henri IV et de Marie de Médicis. Dépeint comme un véritable maniaque par ses détracteurs, on raconte qu'une heure avant de mourir, il se réveilla en sursaut pour reprendre sa garde-malade d'un mot qui n'était pas bien français selon lui. Il est mort à Paris le 16 octobre 1628.
Voir aussi : Classicisme - François de Malherbe - Poète français - Histoire de l'Art
1690
16 octobre
Victoire française à la bataille de Québec
La bataille de Québec s'étend du 16 au 24 octobre 1690. Deux milles soldats anglais et américains, dans le sillage de Sir William Phips, tentent de prendre la ville aux Français dirigés par Louis de Bruade de Frontenac, après avoir marché sur Port-Royal. A cette occasion, le comte de Frontenac s'est montré fin stratège en bandant les yeux de l'émissaire de Phips pour lui cacher la supériorité numérique des troupes françaises (près de 4 000 français et amérindiens, 6 canons et 34 navires de guerre) avant de refuser sa reddition. Les Français feront une trentaine de victimes chez leurs assaillants, qui perdront au total un millier d'hommes sur le chemin du retour vers Boston entre les avaries de dix vaisseaux et les dégâts de la variole.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1710
16 octobre
Les britanniques prennent Port-Royal et la renomment Annapolis Royal.
Le 16 octobre 1710, les britanniques, dirigés par Francis Nicholson, prennent définitivement la ville de Port-Royal située en Acadie au Canada. Ils renomment alors la ville Annapolis Royal. Trois ans auparavant, Le Massachussets avait tenté la reprendre aux Français, qui la détenaient depuis 1690, mais ce fut un échec.
Voir aussi : Canada - Acadie - Port-Royal - Histoire de la Colonisation
1772
16 octobre
Décès du Padishah d'Afghanistan Ahmad Shâh Abdâlî
Le Padishah d'Afghanistan, Ahmad Shâh Abdâli, meurt le 16 octobre 1772. Les Marathes en profitent pour rétablir l'ancien empereur moghol exilé à Delhi, Shah Alam II, au départ des Afghans. L'un des opposants au Peswhâ Madhawa Râo Ier, demande un soutien au peuple britannique, mais ces derniers lui retirent soudainement après lui avoir accordé de manière officieuse. L'Afghanistan voit l'accession au trône d'un nouvel empereur Timour Shâh Durran.
Voir aussi : Afghanistan - Padishah - Histoire de la Politique
1793
16 octobre
Marie-Antoinette est guillotinée
Après un procès expéditif entamé le 14 octobre, la reine déchue Marie-Antoinette est exécutée place de la Révolution à Paris. C’est avec courage et dignité qu’elle monte sur l’échafaud, laissant derrière elle son fils et sa fille. Elle est condamnée à la guillotine pour trahison. Emprisonnée depuis l’été 1792, elle meurt moins d’un an après l’exécution de son époux, Louis XVI.
Voir aussi : Exécution - Procès - Marie-Antoinette - Histoire de la Guillotine - Histoire de la Révolution
1834
16 octobre
Incendie du palais de Westminster
Le 16 octobre 1834, un incendie se déclara dans le palais de Westminster. Le palais fut en grande partie détruit, mais Westminster Hall, la tour des Joyaux, la crypte de la chapelle Saint-Étienne et les cloîtres échappèrent aux flammes. Sa reconstruction provoqua un grand débat public et il fut finalement décidé de le reconstruire dans le style néo-gothique. Ce travail fut confié à l'architecte Charles Barry et dura une vingtaine d'années.
Voir aussi : Histoire de Londres - Incendie - Reconstruction - Charles Barry - Palais de Westminster - Histoire de l'Architecture
1854
16 octobre
Naissance d'Oscar Wilde, écrivain irlandais.
Oscar Wilde étudie au Trinity College de la ville de Dublin. En 1878, il gagne le Newdigate Prize grâce à son poème sur Ravenne. Il fonde le mouvement l'Art pour l'art. Un an plus tard, il déménage dans la ville de Londres où il devient très populaire. Il travaille pour le journal "The Womans' World". Il entretient ensuite une relation homosexuelle avec Alfred Douglas de Queensberry ce qui lui vaut un procès et un séjour en prison.
Voir aussi : Littérature - Histoire de Londres - Poésie - Oscar Wilde - Histoire de l'Art
1916
16 octobre
Ouverture de la première clinique pour le contrôle natal
Fania Mindell, Ethel Byrne et Margaret Sanger ouvrent à New York la première clinique destinée aux contrôles des naissances. Cet établissement sera l'ancêtre du planning familial.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire des Mœurs
1925
16 octobre
Signature des accords de Locarno
La conférence de Locarno (Suisse) commencée le 5 octobre réunissant Aristide Briand pour la France, Arthur Chamberlain pour la Grande-Bretagne, Gustav Stresemann pour l’Allemagne, Benito Mussolini pour l’Italie et Emile Vandervelde pour la Belgique, aboutit à la signature des accords de Locarno. Ils garantissent les frontières établies lors du traité de Versailles (28 juin 1919). L'Allemagne s'engage à respecter l'accord concernant la zone démilitarisée de la Rhénanie et à ne pas violer les frontières de la Pologne et de la Tchécoslovaquie. En envahissant la Rhur en mai 1936, Hitler violera les accords de Locarno.
Voir aussi : Histoire des Traités
1945
16 octobre
Création de la FAO
L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ou Food and Agriculture Organization est créée à Québec par 44 pays. La FAO est la première des institutions spécialisées des Nations unies. Etablie à Rome, elle a pour but d'améliorer l'alimentation dans les pays en voie de développement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de Rome - Histoire du Québec - Histoire de la Diplomatie
1949
16 octobre
Fin de la guerre civile en Grèce
Le contre-gouvernement communiste grec abandonne le combat. La guerre civile qui opposait depuis 1945 communistes et troupes grecques soutenues par l'Angleterre puis par les Etats-Unis, est terminée. Les américains vont contrôler la zone pendant près de 20 ans en organisant la reconstruction du pays, jusqu'au Coup d'Etat militaire de 1967.
Voir aussi : Coup d'Etat - Histoire de la Grèce indépendante - Guerre civile - Histoire des Coups d'Etat
1976
16 octobre
Conférence de Riyad
Le Liban, l’OLP et les principales nations arabes tiennent une conférence à Riyad pour régler la guerre civile Libanaise. Après l’appel du président libanais Frangié, l’armée syrienne est intervenue pour occuper le Liban et soutenir les chrétiens. La Syrie joue en fait le statu quo, ce qui n’arrêtera pas les violences. En 1978, les relations entre maronites et Syriens seront interrompues.
Voir aussi : Guerre du Liban - Histoire de l'OLP - Maronites - Soleiman Frangié - Histoire des Guerres
1978
16 octobre
Jean Paul II devient souverain pontife
L'archevêque de Cracovie, est élu Pape par les cardinaux du Vatican pour succéder à Jean-Paul Ier mort prématurément. A 58 ans Karol Jozef Wojtyla, prendra le nom de Jean Paul II. Pour le première fois depuis 455 ans, l'Eglise désigne un souverain pontife qui n'est pas de nationalité italienne. Le dernier pape non-italien était le hollandais Adrien VI en 1522.
Voir aussi : Pape - Jean-Paul II - Histoire de la Chrétienté
1978
16 octobre
Sortie du disque "Starmania"
Signé Michel Berger et Luc Plamondon, la musique de l'opéra-rock "Starmania" sort en France. Le succès est immédiat. Le disque devient double album d'or en France et n°1 des ventes au Canada pendant 20 semaines. Le spectacle sera présenté au public au Palais des Congrès à Paris en avril 1979. Il deviendra la comédie musicale franco-québécoise de référence.
Voir aussi : Luc Plamandon - Michel Berger - Starmania - Histoire du Rock n'roll
1984
16 octobre
Début de" l'affaire Grégory"
Le corps de Grégory Villemin, 4 ans et demi, est retrouvé dans la soirée dans les eaux de la Vologne (Vosges) alors qu'il avait disparu depuis quelques heures. Très vite l'enquête s'oriente vers l'entourage familial de Grégory. C'est le début d'une "affaire" qui tiendra la France entière en émoi durant plus de 10 ans. Après l'inculpation de l'oncle, puis de la mère de l'enfant, l'auteur du meurtre n'a jamais pu être identifié. Clos en 1993, le dossier Grégory a été rouvert en juin 2000 pour pratiquer des tests ADN sur un timbre-poste. Mais ces analyses n'ont pu révéler des secrets vieux de 16 ans. Le dossier sera clos en avril 2002. L'assassinat de Grégory Villemin sera prescrit en 2003.
Voir aussi : Assassinat - Affaire Grégory - Grégory - Villemin - Histoire des Faits divers
1985
16 octobre
Concert pour l'Ethiopie à la Courneuve
A l’occasion d’un concert organisé à des fins humanitaires pour l’Ethiopie par Chanteur Sans Frontières, Daniel Balavoine et Jean-Jacques Goldman interprètent en duo le titre « Je marche seul ». Engagé dans diverses œuvres humanitaires, Balavoine recevra en décembre de la même année le prix de S.O.S racisme.
Voir aussi : Concert - Daniel Balavoine - Histoire de SOS racisme - Histoire de la Chanson
1998
16 octobre
Pinochet est arrêté par l'Angleterre
L'ancien dictateur chilien (1974-1990) est arrêté dans un clinique londonienne dans le cadre d'une procédure d'extradition initiée par la justice espagnole. Le juge Baltazar Garzon décide de le mettre en examen et de lever son immunité parlementaire pour: "génocides", "tortures", "disparitions". Pinochet est accusé d'avoir commandité des meurtres contre des opposants chiliens entre 1973 et 1989. Après quinze mois de rebondissements judicaires, la Grande-Bretagne lui permettra de rentrer au Chili où il sera jugé par ses concitoyens. Mais en Juillet 2002 la cour suprême exclura toute poursuites contre lui en évoquant sa sénilité et son état dépressif. En 1998 Pinochet était entré au Sénat pour y occuper un siège à vie.
Voir aussi : Arrestation - Pinochet - Histoire de la Politique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La guerre civile grecque commença en 1946 et s'acheva en 1949. Elle est le premier exemple d'une insurrection communiste après la Seconde Guerre mondiale.
Un puissant mouvement de résistance anti-nazi, le Front national de libération (EAM), fut fondé le 27 septembre 1941. Des citoyens de toutes opinions démocrates, des militants socialistes, des syndicalistes, des membres des partis communistes de Grèce et de la démocratie populaire en furent à l'origine. L'EAM organisa une armée de Résistance, qui prit le nom d'ELAS (Armée populaire de libération nationale, Εθνικός Λαϊκός Απελευθερωτικός Στρατός, ΕΛΑΣ en grec), où la force dominante était le Parti Communiste de Grèce, le KKE. Les communistes grecs furent pratiquement les seuls en Europe à obtenir ouvertement le soutien de l'Église orthodoxe grecque et, en particulier, des popes issus du milieu rural. Les communistes grecs critiquaient d'ailleurs à ce sujet les sociaux-démocrates partisans de la laïcité, qui, selon eux, n'étaient que des intellectuels athéniens incapables de comprendre les besoins (y compris religieux) du peuple. En effet, même si la population grecque aspirait à des réformes sociales, elle conservait l'attachement à ses valeurs traditionnelles. Or pour contrôler les campagnes, il valait mieux s'attirer le soutien du clergé. Même Áris Velouchiótis, chef militaire de l'ELAS et communiste affirmé, pensait ainsi. Il n'était donc pas rare de voir des prêtres (et parfois même des moines) défiler aux côtés des andartès (les partisans) lors des rassemblements de l'ELAS. Des popes servaient comme aumôniers auprès des formations de combat de la guérilla. Inversement, bon nombre de cadres de l'ELAS assistaient aux messes. Animés par leur idéal patriotique, comme ce fut le cas durant la Guerre d'indépendance, même des prêtres portèrent le fusil. Enfin, six évêques faisaient partie de l'EAM.
Autre particularité de la résistance grecque, sa stratégie de communication. Il est important de dire qu'au sein même de l'ELAS, une très forte proportion de la base des combattants était loin d'être communiste : seule la direction de l'ELAS était noyautée par le KKE. Durant la guerre, les communistes grecs ont évité la dialectique révolutionnaire ou même marxiste-léniniste. La très grande majorité des Grecs avait basculé à gauche par antinazisme, à cause de la famine et par aspiration à une plus grande justice sociale face à un ordre traditionnel inégalitaire, mais ils ne désiraient pas la remise en cause de la petite propriété (fermes, petit commerce, artisanat, etc.). Au point de vue politique et social, les dirigeants de l'ELAS ont donc adopté un discours réformiste et peu révolutionnaire (ils n'ont jamais proposé le collectivisme prolétarien, à la différence de la résistance yougoslave titiste, et surtout contrairement aux communistes bulgares, roumains ou hongrois qui l'ont imposé par les armes et la terreur). Bien que la direction du KKE ait été solidaire de Moscou, on n'arborait pas l'étoile et le drapeau rouge sur les uniformes et les coiffes de la résistance grecque, y compris de l'ELAS. On préférait parler de patriotisme, voire de nationalisme, et brandir le drapeau national grec sur soi ou lors des rassemblements.
Comme la résistance yougoslave titiste, l'ELAS bénéficia, pour un temps, de l'aide britannique. Mais, alors qu'ultérieurement la Grande-Bretagne abandonna définitivement la résistance royaliste yougoslave dirigée par le colonel Draža Mihailović, en Grèce, au contraire, elle abandonna l'ELAS et se tourna vers l'EDES du général Zervas, personnage pourtant beaucoup plus douteux que Mihailović et sans grande envergure militaire. Cette différence d'attitude peut s'expliquer à la lumière des « zones d'influence » discutées le 9 octobre 1944 à Moscou entre Churchill et Staline : en Yougoslavie, influence britannique 50 % et soviétique 50 %, mais en Grèce, influence britannique 90 %.
D'autres mouvements de résistance, minoritaires, étaient animés par des officiers et des conservateurs (EKKA, EDES, monarchistes du général Zervas), mais ils ne formèrent pas un front uni contre l'occupation. L'EAM les inquiétant fortement avec ses projets de réforme sociale et l'influence des communistes. D'ailleurs, prélude à la guerre civile, la Résistance s'entredéchira pendant la guerre. En 1943, Áris Velouchiótis fit désarmer de manière expéditive et sanglante le 1/42e bataillon de l'EKKA basé dans le massif du Parnasse (Grèce Centrale).
L'ELAS administra certains maquis (notamment en Macédoine occidentale, qu'Allemands et Italiens ne contrôlèrent jamais complètement), et procéda à des réformes sociales. Elle disposait de conseils de villages (dans lesquels les popes tenaient une place importante du fait qu'ils étaient parfois les seuls à lire et écrire), de cours de justice, d'organismes d'assistance sociale et d'écoles. Enfin, il est important de souligner que les femmes grecques jouèrent un rôle non négligeable dans tous ces organismes. Ces aspects représentent ce qu'on a appelé la « Laocratie ».
L'ELAS mena sans relâche le combat contre les troupes mussoliniennes, nazies et contre les gouvernants collaborationnistes grecs (non reconnus par la population ni par le gouvernement en exil au Caire). Les partisans de l'ELAS marquèrent un grand coup lors de l'année 1942. En effet, sous la conduite d'Aris Veliouchiotis et appuyés par des agents britanniques, des partisans de l'ELAS firent sauter le viaduc du Gorgopotamos, voie de communication charnière du territoire grec. Cette opération, selon les mots de Winston Churchill, permit de bloquer le ravitaillement destiné à Rommel en Afrique du Nord.
Un Conseil National des régions libérées a été élu le 30 avril 1944 à Korishadès, par 1 800 000 électeurs. Les femmes et les jeunes de plus de 18 ans ont alors pu voter pour la première fois.
En Égypte, la majorité de l'armée régulière grecque en exil au Caire avec le gouvernement royal, souhaitait mettre en place un régime démocratique républicain d'union nationale, alors que son état-major, soutenu par les Alliés, aspirait à restaurer le régime monarchique autoritaire. La tendance républicaine fut réprimée par les Britanniques qui procédèrent à une épuration de tout le corps militaire grec en avril 1944.
Le poids de l'EAM étant devenu primordial dans la Résistance, l'accord du Liban signé en mai 1944 prévoyait un gouvernement d'union nationale.
Durant l'été 1944, alors qu'Anglo-Saxons et Soviétiques avaient déjà ébauché des « zones d'influence » discutées en novembre 1943 à Moscou, mais n'avaient encore rien entériné (les accords ne seront paraphés que le 9 octobre 1944), les communistes, ignorant tout de ces accord, constituèrent un gouvernement grec clandestin qui cessa de reconnaître le roi et le gouvernement grec du Caire. Le roi Georges II répondit en formant avec le libéral vénizéliste Georges Papandréou, un gouvernement de coalition composé de toutes les tendances.
En octobre 1944, aussitôt après la retraite des forces allemandes, Winston Churchill, pour éviter d'être mis devant le fait accompli d'un passage de la Grèce au communisme, fit débarquer au Pirée la brigade britannique du général Scobie qui exigea le désarmement de l'ELAS et sa dissolution. Mais la résistance communiste, aguerrie par trois ans de combat contre les Allemands dont elle avait récupéré l'armement, engagea le combat contre les Anglais et domina rapidement la quasi totalité de la Grèce continentale, à l'exception de Salonique et d'Athènes : ce fut la Première Guerre civile grecque. Elle cessa en février 1945, à la suite de la conférence de Yalta, lorsque Staline demanda à l'EAM-ELAS d'accepter la trêve de Varkiza et la régence exercée par le métropolite Damaskinos d'Athènes, jusqu'au retour du roi Georges II qui eut lieu après un plébiscite (en septembre 1946).
La main du NKVD fut évoquée dans la mort d'Aris Velouchiotis, piégé le 16 juin 1945 (jour même de son exclusion du parti communiste) par des groupes para-militaires et par le 118e bataillon de la Garde nationale : fut-il « donné » sur ordre de Staline parce qu'il refusait d'accepter la trêve de Varkiza ? Dans une controverse du même ordre que celle concernant la mort du polonais Władysław Sikorski le doute plane sur cette mort si opportune pour l'entente anglo-soviétique du moment.
Quoi qu'il en soit de Velouchiotis, l'année suivante, lorsque la guerre froide commença à opposer les alliés, Staline demanda aux communistes de rompre la trêve : ce fut ce qu'on appelle "second maquis". Sous la conduite du commandant Markos, soutenu par la Yougoslavie et le bloc soviétique, l'EAM-ELAS établit un gouvernement révolutionnaire à Konitsa, en Épire. De 1946 à 1949, de violents combats se poursuivirent dans des conditions atroces, entre les communistes et le gouvernement soutenu par le Royaume-Uni, puis les États-Unis. La rupture entre Tito et Staline et l'application par ce dernier des accords de Moscou du 9 octobre 1944, laissèrent Markos sans ressources et contraignirent les partisans communistes à déposer les armes en octobre 1949. Menacés d'exécution sommaire, beaucoup s'expatrièrent avec leurs familles dans les pays communistes.
Le KKE, première force politique du pays à la libération, ne prit pas officiellement le pouvoir en décembre 1944, mais l'EAM-ELAS refusa de se dissoudre, et se tourna contre les troupes Alliées (grecques royalistes et britanniques) venues du Caire. L'accord de Várkiza (février 1945) proclama un cessez-le-feu et des élections, ainsi que la promesse d'un référendum sur la nature politique du régime. Mais ces élections se tinrent dans un climat de terreur mené par les milices d'extrême droite et d'extrême gauche, au point que les partis démocrates boycottèrent cette consultation. C'est ainsi que le commandant Márkos Vafiádis, dit Márkos, partit se réfugier avec ces troupes dans la montagne. Il bénéficia en outre du soutien du gouvernement de Tito qui lui fournit des armes et du ravitaillement.
Acculées dans la montagne par les milices de droite, celles de gauche créèrent en décembre 1947 une Armée démocratique de la Grèce, conduite par d'anciens résistants de l'EAM, avec un Gouvernement Révolutionnaire communiste. Bientôt l'armée se substitua aux milices de droite (qu'elle intégra, recrutant même d'anciens collaborateurs sortis des prisons pour faire nombre) et la guerre civile prit une dimension internationale avec l'intervention américaine et les enjeux de la guerre froide. C'est à ce moment que Truman marque sa volonté d'« aider la Grèce à sauvegarder son régime démocratique », en prenant le relais des Britanniques.
Pendant près de trois ans, l'Épire (sauf la côte) et la majeure partie de la Macédoine-Occidentale, ainsi que des zones de la Thessalie et de la Macédoine centrale, furent le territoire de la République (communiste) de Konitza, tandis que le reste de la Grèce forma un Royaume (avec toutefois des poches de résistance communiste dans les quartiers modestes des grandes villes). Dans les zones frontalières de la République de Konitza, un véritable front se mit en place, avec bombardements (y compris aériens du côté gouvernemental), offensives et contre-offensives, tandis qu'attentats et répression ensanglantaient les villes. Seules les îles furent épargnées. Des dizaines de villages changèrent de mains plusieurs fois et furent finalement abandonnés par leurs habitants, sommés de choisir un camp et accusés de trahison par l'autre. Le rapport de force fut tout d'abord favorable à Markos, du fait de la connaissance du terrain et de l'expérience de ces 50 000 hommes. D'autre part, les troupes gouvernementales étaient mal formées et très peu motivées à combattre la résistance communiste. Les tentatives pour reprendre le contrôle des régions du Nord se soldèrent par des échecs.
C'est alors que Markos, en voulant pousser trop loin son avantage, prit une décision qui allait se révéler être une faute tactique. En effet, d'une armée de guérilla il décida de faire une armée offensive contre l'armée gouvernementale et le pouvoir d'Athènes, chose à laquelle les andartès (partisans) n'étaient pas préparés. Or, il fallait s'attirer le soutien de toute une partie de la population pour s'assurer de solides bases arrières et de ravitaillement. Mais les forces communistes font pratiquer le rançonnement et l'aide forcée sur des civils, ce qui aura pour conséquence de faire baisser leur cote de popularité. De plus, les Britanniques et les Américains, désireux de ne pas voir la Grèce tomber dans l'orbite de Moscou, décidèrent d'aider militairement le gouvernement d'Athènes. Mieux formée et avec un moral un peu plus élevé, l'armée gouvernementale parvint peu à peu à reprendre le contrôle des zones perdues. Plus grave encore pour Markos, en 1948, Staline exclut Tito du Kominform. Conséquence collatérale, le chef des communistes grecs perdit ses deux soutiens : Tito, parce que Markos restait fidèle à la ligne de Moscou, Staline, parce que ce dernier, respectant les accords de Yalta concernant la Grèce, ferma la frontière bulgare (sauf aux réfugiés communistes désarmés). Ainsi, privé de bases arrières et de logistique, Markos se trouva seul face à une armée gouvernementale redynamisée. En 1949, celle-ci infligea une défaite définitive à l'armée communiste aux monts Gràmmos en Macédoine. Markos dut donc s'exiler en Bulgarie.
Tito (jusqu'en 1948) et les partis communistes bulgare et albanais avaient aidé militairement la guérilla, à la différence de l'Union soviétique. La guerre s'est donc terminée en 1949, quand la Yougoslavie, principal fournisseur d'armes, arrêta ses livraisons, après la sécession de Tito du bloc communiste en 1948.
En 1949, la Grèce est en piteux état : on estime qu'elle aurait perdu environ 8 % de ses habitants à cause de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre civile. Les destructions furent importantes : 1,2 million de sans-abris, la majeure partie de la flotte marchande détruite, les infrastructures réduites à néant, tout comme les capacités agricoles et industrielles.
Les gouvernements élus qui se succédèrent furent dominés par le parti conservateur en attendant la prise de pouvoir par la junte militaire. Le pays en ressortit traumatisé et exsangue.
Beaucoup moins connue que celle d'Espagne, mais proportionnellement aussi tragique, la guerre civile grecque aurait fait 150 000 morts et des dizaines de milliers de réfugiés dans les pays communistes (de 80 à 100 000 selon les estimations), et de nombreuses exactions de part et d'autre. De nombreuses familles furent déchirées par le conflit, des milliers d'enfants se trouvèrent orphelins ou enlevés à leurs familles.
Une diaspora communiste s'implanta en Yougoslavie et dans d'autres pays d'Europe de l'Est (dont la RDA), où elle se trouva rapidement marginalisée en raison de la barrière de la langue et de l'hostilité des populations locales voyant dans ces étrangers ravitaillés par le Parti, des privilégiés et des alliés de leurs oppresseurs. À partir de 1985 et grâce aux lois d'amnistie, beaucoup de ces familles de Koukoués (communistes, mot issu des initiales du parti communiste, KKE) désenchantés rentrèrent en Grèce, malgré les difficultés d'intégration (certains sont entre-temps passés au russe, au roumain, au serbe… perdant l'usage du grec, et la plupart n'étaient pas familiers de l'économie de marché).
Un puissant mouvement de résistance anti-nazi, le Front national de libération (EAM), fut fondé le 27 septembre 1941. Des citoyens de toutes opinions démocrates, des militants socialistes, des syndicalistes, des membres des partis communistes de Grèce et de la démocratie populaire en furent à l'origine. L'EAM organisa une armée de Résistance, qui prit le nom d'ELAS (Armée populaire de libération nationale, Εθνικός Λαϊκός Απελευθερωτικός Στρατός, ΕΛΑΣ en grec), où la force dominante était le Parti Communiste de Grèce, le KKE. Les communistes grecs furent pratiquement les seuls en Europe à obtenir ouvertement le soutien de l'Église orthodoxe grecque et, en particulier, des popes issus du milieu rural. Les communistes grecs critiquaient d'ailleurs à ce sujet les sociaux-démocrates partisans de la laïcité, qui, selon eux, n'étaient que des intellectuels athéniens incapables de comprendre les besoins (y compris religieux) du peuple. En effet, même si la population grecque aspirait à des réformes sociales, elle conservait l'attachement à ses valeurs traditionnelles. Or pour contrôler les campagnes, il valait mieux s'attirer le soutien du clergé. Même Áris Velouchiótis, chef militaire de l'ELAS et communiste affirmé, pensait ainsi. Il n'était donc pas rare de voir des prêtres (et parfois même des moines) défiler aux côtés des andartès (les partisans) lors des rassemblements de l'ELAS. Des popes servaient comme aumôniers auprès des formations de combat de la guérilla. Inversement, bon nombre de cadres de l'ELAS assistaient aux messes. Animés par leur idéal patriotique, comme ce fut le cas durant la Guerre d'indépendance, même des prêtres portèrent le fusil. Enfin, six évêques faisaient partie de l'EAM.
Autre particularité de la résistance grecque, sa stratégie de communication. Il est important de dire qu'au sein même de l'ELAS, une très forte proportion de la base des combattants était loin d'être communiste : seule la direction de l'ELAS était noyautée par le KKE. Durant la guerre, les communistes grecs ont évité la dialectique révolutionnaire ou même marxiste-léniniste. La très grande majorité des Grecs avait basculé à gauche par antinazisme, à cause de la famine et par aspiration à une plus grande justice sociale face à un ordre traditionnel inégalitaire, mais ils ne désiraient pas la remise en cause de la petite propriété (fermes, petit commerce, artisanat, etc.). Au point de vue politique et social, les dirigeants de l'ELAS ont donc adopté un discours réformiste et peu révolutionnaire (ils n'ont jamais proposé le collectivisme prolétarien, à la différence de la résistance yougoslave titiste, et surtout contrairement aux communistes bulgares, roumains ou hongrois qui l'ont imposé par les armes et la terreur). Bien que la direction du KKE ait été solidaire de Moscou, on n'arborait pas l'étoile et le drapeau rouge sur les uniformes et les coiffes de la résistance grecque, y compris de l'ELAS. On préférait parler de patriotisme, voire de nationalisme, et brandir le drapeau national grec sur soi ou lors des rassemblements.
Comme la résistance yougoslave titiste, l'ELAS bénéficia, pour un temps, de l'aide britannique. Mais, alors qu'ultérieurement la Grande-Bretagne abandonna définitivement la résistance royaliste yougoslave dirigée par le colonel Draža Mihailović, en Grèce, au contraire, elle abandonna l'ELAS et se tourna vers l'EDES du général Zervas, personnage pourtant beaucoup plus douteux que Mihailović et sans grande envergure militaire. Cette différence d'attitude peut s'expliquer à la lumière des « zones d'influence » discutées le 9 octobre 1944 à Moscou entre Churchill et Staline : en Yougoslavie, influence britannique 50 % et soviétique 50 %, mais en Grèce, influence britannique 90 %.
D'autres mouvements de résistance, minoritaires, étaient animés par des officiers et des conservateurs (EKKA, EDES, monarchistes du général Zervas), mais ils ne formèrent pas un front uni contre l'occupation. L'EAM les inquiétant fortement avec ses projets de réforme sociale et l'influence des communistes. D'ailleurs, prélude à la guerre civile, la Résistance s'entredéchira pendant la guerre. En 1943, Áris Velouchiótis fit désarmer de manière expéditive et sanglante le 1/42e bataillon de l'EKKA basé dans le massif du Parnasse (Grèce Centrale).
L'ELAS administra certains maquis (notamment en Macédoine occidentale, qu'Allemands et Italiens ne contrôlèrent jamais complètement), et procéda à des réformes sociales. Elle disposait de conseils de villages (dans lesquels les popes tenaient une place importante du fait qu'ils étaient parfois les seuls à lire et écrire), de cours de justice, d'organismes d'assistance sociale et d'écoles. Enfin, il est important de souligner que les femmes grecques jouèrent un rôle non négligeable dans tous ces organismes. Ces aspects représentent ce qu'on a appelé la « Laocratie ».
L'ELAS mena sans relâche le combat contre les troupes mussoliniennes, nazies et contre les gouvernants collaborationnistes grecs (non reconnus par la population ni par le gouvernement en exil au Caire). Les partisans de l'ELAS marquèrent un grand coup lors de l'année 1942. En effet, sous la conduite d'Aris Veliouchiotis et appuyés par des agents britanniques, des partisans de l'ELAS firent sauter le viaduc du Gorgopotamos, voie de communication charnière du territoire grec. Cette opération, selon les mots de Winston Churchill, permit de bloquer le ravitaillement destiné à Rommel en Afrique du Nord.
Un Conseil National des régions libérées a été élu le 30 avril 1944 à Korishadès, par 1 800 000 électeurs. Les femmes et les jeunes de plus de 18 ans ont alors pu voter pour la première fois.
En Égypte, la majorité de l'armée régulière grecque en exil au Caire avec le gouvernement royal, souhaitait mettre en place un régime démocratique républicain d'union nationale, alors que son état-major, soutenu par les Alliés, aspirait à restaurer le régime monarchique autoritaire. La tendance républicaine fut réprimée par les Britanniques qui procédèrent à une épuration de tout le corps militaire grec en avril 1944.
Le poids de l'EAM étant devenu primordial dans la Résistance, l'accord du Liban signé en mai 1944 prévoyait un gouvernement d'union nationale.
Durant l'été 1944, alors qu'Anglo-Saxons et Soviétiques avaient déjà ébauché des « zones d'influence » discutées en novembre 1943 à Moscou, mais n'avaient encore rien entériné (les accords ne seront paraphés que le 9 octobre 1944), les communistes, ignorant tout de ces accord, constituèrent un gouvernement grec clandestin qui cessa de reconnaître le roi et le gouvernement grec du Caire. Le roi Georges II répondit en formant avec le libéral vénizéliste Georges Papandréou, un gouvernement de coalition composé de toutes les tendances.
En octobre 1944, aussitôt après la retraite des forces allemandes, Winston Churchill, pour éviter d'être mis devant le fait accompli d'un passage de la Grèce au communisme, fit débarquer au Pirée la brigade britannique du général Scobie qui exigea le désarmement de l'ELAS et sa dissolution. Mais la résistance communiste, aguerrie par trois ans de combat contre les Allemands dont elle avait récupéré l'armement, engagea le combat contre les Anglais et domina rapidement la quasi totalité de la Grèce continentale, à l'exception de Salonique et d'Athènes : ce fut la Première Guerre civile grecque. Elle cessa en février 1945, à la suite de la conférence de Yalta, lorsque Staline demanda à l'EAM-ELAS d'accepter la trêve de Varkiza et la régence exercée par le métropolite Damaskinos d'Athènes, jusqu'au retour du roi Georges II qui eut lieu après un plébiscite (en septembre 1946).
La main du NKVD fut évoquée dans la mort d'Aris Velouchiotis, piégé le 16 juin 1945 (jour même de son exclusion du parti communiste) par des groupes para-militaires et par le 118e bataillon de la Garde nationale : fut-il « donné » sur ordre de Staline parce qu'il refusait d'accepter la trêve de Varkiza ? Dans une controverse du même ordre que celle concernant la mort du polonais Władysław Sikorski le doute plane sur cette mort si opportune pour l'entente anglo-soviétique du moment.
Quoi qu'il en soit de Velouchiotis, l'année suivante, lorsque la guerre froide commença à opposer les alliés, Staline demanda aux communistes de rompre la trêve : ce fut ce qu'on appelle "second maquis". Sous la conduite du commandant Markos, soutenu par la Yougoslavie et le bloc soviétique, l'EAM-ELAS établit un gouvernement révolutionnaire à Konitsa, en Épire. De 1946 à 1949, de violents combats se poursuivirent dans des conditions atroces, entre les communistes et le gouvernement soutenu par le Royaume-Uni, puis les États-Unis. La rupture entre Tito et Staline et l'application par ce dernier des accords de Moscou du 9 octobre 1944, laissèrent Markos sans ressources et contraignirent les partisans communistes à déposer les armes en octobre 1949. Menacés d'exécution sommaire, beaucoup s'expatrièrent avec leurs familles dans les pays communistes.
Le KKE, première force politique du pays à la libération, ne prit pas officiellement le pouvoir en décembre 1944, mais l'EAM-ELAS refusa de se dissoudre, et se tourna contre les troupes Alliées (grecques royalistes et britanniques) venues du Caire. L'accord de Várkiza (février 1945) proclama un cessez-le-feu et des élections, ainsi que la promesse d'un référendum sur la nature politique du régime. Mais ces élections se tinrent dans un climat de terreur mené par les milices d'extrême droite et d'extrême gauche, au point que les partis démocrates boycottèrent cette consultation. C'est ainsi que le commandant Márkos Vafiádis, dit Márkos, partit se réfugier avec ces troupes dans la montagne. Il bénéficia en outre du soutien du gouvernement de Tito qui lui fournit des armes et du ravitaillement.
Acculées dans la montagne par les milices de droite, celles de gauche créèrent en décembre 1947 une Armée démocratique de la Grèce, conduite par d'anciens résistants de l'EAM, avec un Gouvernement Révolutionnaire communiste. Bientôt l'armée se substitua aux milices de droite (qu'elle intégra, recrutant même d'anciens collaborateurs sortis des prisons pour faire nombre) et la guerre civile prit une dimension internationale avec l'intervention américaine et les enjeux de la guerre froide. C'est à ce moment que Truman marque sa volonté d'« aider la Grèce à sauvegarder son régime démocratique », en prenant le relais des Britanniques.
Pendant près de trois ans, l'Épire (sauf la côte) et la majeure partie de la Macédoine-Occidentale, ainsi que des zones de la Thessalie et de la Macédoine centrale, furent le territoire de la République (communiste) de Konitza, tandis que le reste de la Grèce forma un Royaume (avec toutefois des poches de résistance communiste dans les quartiers modestes des grandes villes). Dans les zones frontalières de la République de Konitza, un véritable front se mit en place, avec bombardements (y compris aériens du côté gouvernemental), offensives et contre-offensives, tandis qu'attentats et répression ensanglantaient les villes. Seules les îles furent épargnées. Des dizaines de villages changèrent de mains plusieurs fois et furent finalement abandonnés par leurs habitants, sommés de choisir un camp et accusés de trahison par l'autre. Le rapport de force fut tout d'abord favorable à Markos, du fait de la connaissance du terrain et de l'expérience de ces 50 000 hommes. D'autre part, les troupes gouvernementales étaient mal formées et très peu motivées à combattre la résistance communiste. Les tentatives pour reprendre le contrôle des régions du Nord se soldèrent par des échecs.
C'est alors que Markos, en voulant pousser trop loin son avantage, prit une décision qui allait se révéler être une faute tactique. En effet, d'une armée de guérilla il décida de faire une armée offensive contre l'armée gouvernementale et le pouvoir d'Athènes, chose à laquelle les andartès (partisans) n'étaient pas préparés. Or, il fallait s'attirer le soutien de toute une partie de la population pour s'assurer de solides bases arrières et de ravitaillement. Mais les forces communistes font pratiquer le rançonnement et l'aide forcée sur des civils, ce qui aura pour conséquence de faire baisser leur cote de popularité. De plus, les Britanniques et les Américains, désireux de ne pas voir la Grèce tomber dans l'orbite de Moscou, décidèrent d'aider militairement le gouvernement d'Athènes. Mieux formée et avec un moral un peu plus élevé, l'armée gouvernementale parvint peu à peu à reprendre le contrôle des zones perdues. Plus grave encore pour Markos, en 1948, Staline exclut Tito du Kominform. Conséquence collatérale, le chef des communistes grecs perdit ses deux soutiens : Tito, parce que Markos restait fidèle à la ligne de Moscou, Staline, parce que ce dernier, respectant les accords de Yalta concernant la Grèce, ferma la frontière bulgare (sauf aux réfugiés communistes désarmés). Ainsi, privé de bases arrières et de logistique, Markos se trouva seul face à une armée gouvernementale redynamisée. En 1949, celle-ci infligea une défaite définitive à l'armée communiste aux monts Gràmmos en Macédoine. Markos dut donc s'exiler en Bulgarie.
Tito (jusqu'en 1948) et les partis communistes bulgare et albanais avaient aidé militairement la guérilla, à la différence de l'Union soviétique. La guerre s'est donc terminée en 1949, quand la Yougoslavie, principal fournisseur d'armes, arrêta ses livraisons, après la sécession de Tito du bloc communiste en 1948.
En 1949, la Grèce est en piteux état : on estime qu'elle aurait perdu environ 8 % de ses habitants à cause de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre civile. Les destructions furent importantes : 1,2 million de sans-abris, la majeure partie de la flotte marchande détruite, les infrastructures réduites à néant, tout comme les capacités agricoles et industrielles.
Les gouvernements élus qui se succédèrent furent dominés par le parti conservateur en attendant la prise de pouvoir par la junte militaire. Le pays en ressortit traumatisé et exsangue.
Beaucoup moins connue que celle d'Espagne, mais proportionnellement aussi tragique, la guerre civile grecque aurait fait 150 000 morts et des dizaines de milliers de réfugiés dans les pays communistes (de 80 à 100 000 selon les estimations), et de nombreuses exactions de part et d'autre. De nombreuses familles furent déchirées par le conflit, des milliers d'enfants se trouvèrent orphelins ou enlevés à leurs familles.
Une diaspora communiste s'implanta en Yougoslavie et dans d'autres pays d'Europe de l'Est (dont la RDA), où elle se trouva rapidement marginalisée en raison de la barrière de la langue et de l'hostilité des populations locales voyant dans ces étrangers ravitaillés par le Parti, des privilégiés et des alliés de leurs oppresseurs. À partir de 1985 et grâce aux lois d'amnistie, beaucoup de ces familles de Koukoués (communistes, mot issu des initiales du parti communiste, KKE) désenchantés rentrèrent en Grèce, malgré les difficultés d'intégration (certains sont entre-temps passés au russe, au roumain, au serbe… perdant l'usage du grec, et la plupart n'étaient pas familiers de l'économie de marché).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1346
17 octobre
David II d'Écosse envahit l'Angleterre
Le 17 octobre 1346, David II d'Écosse envahit l'Angleterre afin de défendre les intérêts de la France, selon les termes de l'Auld Alliance. Cette « vieille alliance » entre l'Ecosse et la France stipulait que si l'un des Etats subissait une attaque de l'Angleterre, l'autre Etat devait envahir à son tour l'Angleterre. En vertu de ce traité, les troupes écossaises passèrent la frontière, mais perdirent la bataille de Neville's Cross. Le roi David II d'Écosse fut capturé et emprisonné durant 11 ans.
Voir aussi : Guerre de Cent ans - Royaume de France - Royaume d'Angleterre - Histoire des Guerres
1356
17 octobre
Début du règne d'Erik XII Magnusson
Héritier présomptif du royaume de Suède depuis 1344, Erik XII Magnusson engage une guerre contre son père, Magnus Eriksson, le 17 octobre 1356, afin de le chasser du pouvoir. Bénéficiant du soutien des seigneurs suédois motivés par les abus de Magnus, Erik XII remporte la victoire et oblige le roi de Suède à gouverner avec lui. Trois ans plus tard, l'impossibilité de la cohabitation provoque une nouvelle guerre, lors de laquelle Erik décède de la peste noire.
Voir aussi : Finlande - Royaume de suède - Histoire des Guerres
1404
17 octobre
Election du pape Innocent VII
Boniface IX s'éteint. Innocent VII (Cosimo Migliorati, né à Sulmone en 1336) devient le 202e pape de Rome, pontificat qu'il honora jusqu'à sa mort en 1406. Sitôt son élection validée par les cardinaux, contre le légat d'Avignon - l'antipape Benoît XIII, la cité romaine fut aux prises d'une révolte des Gibelins, émeutes que le roi de Naples Ladislas Ier s'attela à réprimer. Durant son court règne, il ne parvint pas à mettre fin au Grand schisme d'occident (1378-1417).
Voir aussi : Histoire de Rome - Benoît xiii - Grand schisme d'occident - Boniface ix - Ladislas ier de naples - Histoire des Affaires religieuses
1637
17 octobre
Mort de Victor-Amédée Ier, duc de Savoie et prince du Piémont
Victor-Amédée Ier est né en 1587 et fut duc de Savoie et Prince de Piémont. Il épousera Christine de France en 1619 qui lui donnera sept enfants dont Charles-Emmanuel II qui lui succèdera. Victor-Amédée arrive au pouvoir alors que la Guerre de Trente ans fait rage et qu'il essuie une première défaite qui lui fait perdre la forteresse de Pignerol et une partie du Montferrat. Devant ses défaites, il est persuadé d'être digne d'un titre royal et prend celui de roi de Chypre qui aurait été échu à ses aïeux. Son palais de Turin prend d'ailleurs le nom de palais royal. Il remporte enfin la victoire aux batailles de Tornavento en 1636 et de Mombaldone en 1637, mais meurt quelques jours plus tard à Vercelli, le 7 octobre 1637.
Voir aussi : Bataille de Tornavento - Charles-Emmanuel II - Christine de France - Histoire de la Politique
1696
17 octobre
Naissance d'Auguste III de Saxe.
Frédéric-Auguste III de Saxe, plus connu sous le nom d'Auguste III de Saxe, voit le jour le 17 octobre 1696. Son père décède en 1733. Il récupère alors la Saxe en héritage et se fait élire roi de Pologne. Ce titre étant aussi convoité par Stanislas Ier Leszczynski, père de la Reine de France, ce dernier décide de déclencher la guerre de succession de Pologne. Auguste III accède finalement au trône et règne jusqu'à sa mort, le 3 octobre 1763. Il connut également la guerre de succession d'Autriche ainsi que la guerre de Sept Ans, dont les batailles se déroulèrent au sein de son royaume et auxquelles il prit part.
Voir aussi : Guerre de Succession d'Autriche - Roi de Pologne - Histoire de la Politique
1748
17 octobre
Les Anglais lèvent le siège de Pondichéry
Après 58 jours de siège, l'armée britannique, emmenée par Boscawen, décide de quitter Pondichéry qu'elle ne peut résolument pas prendre aux Français. L'administrateur de la colonie, Joseph François Dupleix se félicite de la résistance de ses hommes. Mais la France perdra définitivement le comptoir au profit de l'Angleterre en 1761.
Voir aussi : Siège - Histoire de Pondichéry - Comptoir - Histoire des Guerres
1757
17 octobre
Décès de René-Antoine Ferchault de Réaumur
Le 17 octobre 1757 meurt René-Antoine Ferchault de Réaumur. Ce scientifique français, né le 28 février 1683 à La Rochelle, étudie à Bourges, avant de rejoindre Paris en 1703 pour se perfectionner en mathématiques et physique. Elève géomètre de l'Académie des sciences en 1708, il en deviendra le président en 1714 jusqu'en 1753, de manière épisodique. Ce passionné de métallurgie est également l'un des précurseurs de l'éthologie, l'étude des comportements animaliers.
Voir aussi : Académie des sciences - Métallurgie - Histoire des Sciences et techniques
1777
17 octobre
Bataille de Saratoga
Les insurgés ou "insurgents" des treize colonies anglaises d'Amérique du Nord remportent leur première grande victoire dans la guerre d'indépendance commencée en juillet 1776. Le général anglais Burgoyne, à la tête de 8000 hommes venant du Canada ne peut venir à bout des indépendantistes menés par le général Horatio Gates. L'Angleterre capitule face aux insurgés et les Américains sont de plus en plus nombreux à entrer dans la révolte. Bientôt, la France se ralliera au combat des insurgents. La Grande-Bretagne reconnaîtra l'indépendance des Etats-Unis le 3 septembre 1783.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - George Washington - Histoire des Guerres
1793
17 octobre
Les Vendéens perdent Cholet
Sept mois après leur première victoire de taille, les Vendéens essuient une défaite de même ampleur et dans la même ville : Cholet. Au cœur du berceau de la révolte, Cholet est reprise par l’armée républicaine supérieure en nombre. Les 30 000 Vendéens fuient la ville pour traverser la Loire (à une quarantaine de kilomètres au nord de Cholet), accompagnés de leurs femmes et enfants. Ainsi, dans la soirée et la nuit du 18 au 19 octobre, ce sont entre 60 000 et 100 000 personnes qui traversent le fleuve pour prendre la direction de la Bretagne. C’est le début de la virée de Galerne, nom celte d’un vent du nord-ouest. L’objectif des « Blancs » est de rejoindre les Chouans et d’atteindre Granville via Laval. Ils espèrent en effet un débarquement anglais dans le port Normand.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire des Chouans - Virée de Galerne - Cholet - Histoire de la Révolution
1825
17 octobre
Victoire uruguayenne sur le Brésil à la Bataille de Sarandí
L'Uruguay veut retrouver son indépendance et un groupe de soldats menés par Juan Antonio Lavalleja commence à se révolter. La rébellion gagne tout le pays. En octobre 1824, Lavalleja mène un combat contre l'armée du Brésil sur les bords de Sarandi et remporte une victoire décisive pour la suite du conflit. Suite à cette bataille, Buenos Aires décide d'envoyer des soldats pour soutenir l'Uruguay. Les deux armées gagnent également la bataille d'Ituzaingo qui annonce la défaite brésilienne.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Rébellion - Uruguay - Histoire des Guerres
1849
17 octobre
Mort de Chopin
Le compositeur et pianiste polonais Frédéric Chopin meurt à Paris à l'âge de 39 ans. Figure de la musique romantique du milieu du 19°, Chopin était un fervent nationaliste et n'avait pas hésité à s'insurger contre l'invasion de son pays par les Russes. En juin 1838 il rencontra l'écrivain George Sand avec qui il aura une liaison passionnée jusqu'en 1847. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur a été transféré à l'église Sainte-Croix de Varsovie.
Voir aussi : Décès - Chopin - Histoire de la Musique classique
1900
17 octobre
Bernhard von Bülow devient chancelier d'Allemagne
Bernhard von Bülow devient chancelier du Reich allemand et ministre-président de Prusse le 17 octobre 1900, à la suite du prince Chlodwig de Hohenlohe-Schillingsfürst. Ce politique né le 3 mai 1849, possède une bonne vision géopolitique qui lui permet d'avoir un mandat prolifique. Il s'appuie sur une majorité de droite jusqu'à sa démission le 16 juillet 1909. Il meurt le 28 octobre 1929, après avoir été nommé ambassadeur à Rome en 1914.
Voir aussi : Chancelier - Histoire du Reich - Histoire de la Politique
1905
17 octobre
Signature du Manifeste d'octobre
Le manifeste d'Octobre fut signé par le tsar Nicolas II de Russie le 17 octobre 1905, à la suite de la révolution russe de 1905. Dans ce texte, le tsar s'engage à accorder diverses libertés civiques au peuple : liberté de culte, de parole, de réunion et d'association, ainsi que l'introduction du suffrage universel masculin. Pour autant, ce manifeste n'a pas empêché le tsar de continuer à utiliser son droit de veto sur la Douma d'État et de la dissoudre à plusieurs reprises, empêchant ainsi la Russie de devenir une véritable monarchie constitutionnelle.
Voir aussi : Russie - Nicolas II - Octobre - Manifeste - Histoire des Traités
1912
17 octobre
Début de la guerre des Balkans
La Première Guerre des Balkans débute le 17 octobre 1912. Elle oppose l'Empire ottoman à la ligue balkanique constituée de la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et le Monténégro. Les armées de la ligue comportent beaucoup plus d'hommes que les forces turques, ce qui fait rapidement basculer l'issue du conflit, qui intervient en mai 1913. De nombreux territoires sont imputés à l'Empire ottoman et partagés entre les membres de la ligue. Un Etat nouveau et indépendant apparaît : l'Albanie.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Histoire de la Guerre des Balkans - Histoire des Guerres
1914
17 octobre
Les écluses stoppent l'avancée allemande sur le front de l'Yser
Afin de barrer la route de la mer aux Allemands, l’armée belge réfugiée derrière le fleuve côtier Yser ouvre les écluses pour immerger la plaine. Malgré leur infériorité numérique, et après des victoires dans la Marne, cette inondation artificielle permet aux Belges de stopper la progression ennemie et d’établir un barrage effectif tout au long de la guerre.
Voir aussi : Histoire de la Marne - Yser - Histoire de la Première Guerre mondiale
1914
17 octobre
Bataille de l'Yser
Les troupes allemandes, menées par le général Beseler et le duc Albert de Wurtenberg, veulent traverser l'Yser, fleuve côtier du Nord, pour rejoindre Dunkerque. Elles se heurtent à l'opposition franco-belge des troupes du roi Albert 1er, de l'amiral Ronarc'h et du général Grossetti. Alors que les combats sont très violents, les alliés ont l'idée de provoquer une inondation en manœuvrant les différentes écluses qui jalonnent le fleuve. Les troupes allemandes sont alors bloquées dans leur progression et le front de l'Yser est stabilisé. Il le restera jusqu'en 1918.
Voir aussi : France - Allemagne - Première Guerre mondiale - Belgique - Histoire de Dunkerque - Histoire des Guerres
1931
17 octobre
Al Capone est condamné
Le gangster américain surnommé "Scarface" est arrêté et emprisonné pour fraude fiscale. Il est accusé d'avoir approvisionné en alcool de nombreux bars clandestins de Chicago pendant la prohibition et d'être à la tête de ce commerce illicite. Condamné à purger 11 ans de prison à Alcatraz en Californie, il n'en fera que 8 pour des raisons de santé et sera libéré sur parole.
Voir aussi : Condamnation - Al Capone - Histoire d'Alcatraz - Histoire des Faits divers
1933
17 octobre
Einstein se réfugie aux Etats-Unis
Le physicien allemand est contraint de quitter l'Allemagne nazie suite à la mise à sac de sa maison en début d'année. De confession israélite, il s'est engagé dans la bataille contre le nazisme dès l'année 1914. Avec l'avènement d'Hitler, Einstein décide de fuir vers les Etats-Unis et accepte le poste qu'on lui a offert à l'Institute for Advanced Study de Princeton dans le New Jersey. Il prendra la nationalité américaine en 1940.
Voir aussi : Einstein - Fuite - Histoire de la Physique
1945
17 octobre
Peron revient sur le devant de la scène en Argentine
Des milliers d'ouvriers appelés les "descamisados" (sans-chemise) et des syndicats manifestent leur soutien à l'ancien ministre du travail Juan Domingo Peron. Quelques mois plus tôt, il avait été démis de ses fonctions et arrêté sous la pression des organisations patronales et de l'ambassadeur des Etats-Unis qui voyaient d'un mauvais oeil l'application des ses mesures sociales. En se révoltent, le peuple argentin exprime l'entière confiance qu'il voue en cet ancien colonel qui participa au Coup d'Etat de 1941. Peron sera élu démocratiquement à la présidence de la République en 1946 et instaurera une dictature militaire jusqu'en 1955.
Voir aussi : Peron - Histoire des Elections
1957
17 octobre
Albert Camus obtient le prix Nobel de littérature
A 44 ans l'écrivain français Albert Camus reçoit le prix Nobel de littérature pour: "L'ensemble d'une oeuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes."
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Camus - Histoire des Romans
1961
17 octobre
Manifestation de musulmans à Paris
La branche française du FLN (Front de Libération National) appelle les Algériens de France à manifester contre les mesures instaurées par le préfet de Police de Paris, Maurice Papon. Le 5 octobre il a fait interdire à tous les Algériens de la capitale de circuler la nuit. La manifestation débute à 20h30 sur les Champs-Elysées. Non-violente, elle compte de nombreuses familles, des femmes et des enfants. Elle sera sévèrement réprimée par la police à qui le Général de Gaulle, chef du gouvernement, a donné carte blanche. Les manifestants sont roués de coup dans les commissariats ou jetés dans la Seine. Les estimations font état de plus de 200 disparus. Longtemps nié par les autorités, le massacre d 17 octobre 1961 sera reconnu par le France en 1997.
Voir aussi : Histoire de Paris - De Gaulle - Manifestations - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie
1968
17 octobre
Le poing des "Black-panters" est levé aux JO de Mexico
Les athlètes américains, Tommie Smith et John Carlos arrivés premier et troisième au 200 mètres, protestent contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis en levant leur poing ganté de noir lors de la remise des médailles. Ce signe est aussi la marque de leur soutien au mouvement politique noir-américain, les Black Panthers. Les champions devront lourdement payer ce geste. Ils seront suspendus et expulsés des Jeux par le Comité Olympique.
Voir aussi : Ségrégation - Histoire des Jeux Olympiques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
17 octobre
David II d'Écosse envahit l'Angleterre
Le 17 octobre 1346, David II d'Écosse envahit l'Angleterre afin de défendre les intérêts de la France, selon les termes de l'Auld Alliance. Cette « vieille alliance » entre l'Ecosse et la France stipulait que si l'un des Etats subissait une attaque de l'Angleterre, l'autre Etat devait envahir à son tour l'Angleterre. En vertu de ce traité, les troupes écossaises passèrent la frontière, mais perdirent la bataille de Neville's Cross. Le roi David II d'Écosse fut capturé et emprisonné durant 11 ans.
Voir aussi : Guerre de Cent ans - Royaume de France - Royaume d'Angleterre - Histoire des Guerres
1356
17 octobre
Début du règne d'Erik XII Magnusson
Héritier présomptif du royaume de Suède depuis 1344, Erik XII Magnusson engage une guerre contre son père, Magnus Eriksson, le 17 octobre 1356, afin de le chasser du pouvoir. Bénéficiant du soutien des seigneurs suédois motivés par les abus de Magnus, Erik XII remporte la victoire et oblige le roi de Suède à gouverner avec lui. Trois ans plus tard, l'impossibilité de la cohabitation provoque une nouvelle guerre, lors de laquelle Erik décède de la peste noire.
Voir aussi : Finlande - Royaume de suède - Histoire des Guerres
1404
17 octobre
Election du pape Innocent VII
Boniface IX s'éteint. Innocent VII (Cosimo Migliorati, né à Sulmone en 1336) devient le 202e pape de Rome, pontificat qu'il honora jusqu'à sa mort en 1406. Sitôt son élection validée par les cardinaux, contre le légat d'Avignon - l'antipape Benoît XIII, la cité romaine fut aux prises d'une révolte des Gibelins, émeutes que le roi de Naples Ladislas Ier s'attela à réprimer. Durant son court règne, il ne parvint pas à mettre fin au Grand schisme d'occident (1378-1417).
Voir aussi : Histoire de Rome - Benoît xiii - Grand schisme d'occident - Boniface ix - Ladislas ier de naples - Histoire des Affaires religieuses
1637
17 octobre
Mort de Victor-Amédée Ier, duc de Savoie et prince du Piémont
Victor-Amédée Ier est né en 1587 et fut duc de Savoie et Prince de Piémont. Il épousera Christine de France en 1619 qui lui donnera sept enfants dont Charles-Emmanuel II qui lui succèdera. Victor-Amédée arrive au pouvoir alors que la Guerre de Trente ans fait rage et qu'il essuie une première défaite qui lui fait perdre la forteresse de Pignerol et une partie du Montferrat. Devant ses défaites, il est persuadé d'être digne d'un titre royal et prend celui de roi de Chypre qui aurait été échu à ses aïeux. Son palais de Turin prend d'ailleurs le nom de palais royal. Il remporte enfin la victoire aux batailles de Tornavento en 1636 et de Mombaldone en 1637, mais meurt quelques jours plus tard à Vercelli, le 7 octobre 1637.
Voir aussi : Bataille de Tornavento - Charles-Emmanuel II - Christine de France - Histoire de la Politique
1696
17 octobre
Naissance d'Auguste III de Saxe.
Frédéric-Auguste III de Saxe, plus connu sous le nom d'Auguste III de Saxe, voit le jour le 17 octobre 1696. Son père décède en 1733. Il récupère alors la Saxe en héritage et se fait élire roi de Pologne. Ce titre étant aussi convoité par Stanislas Ier Leszczynski, père de la Reine de France, ce dernier décide de déclencher la guerre de succession de Pologne. Auguste III accède finalement au trône et règne jusqu'à sa mort, le 3 octobre 1763. Il connut également la guerre de succession d'Autriche ainsi que la guerre de Sept Ans, dont les batailles se déroulèrent au sein de son royaume et auxquelles il prit part.
Voir aussi : Guerre de Succession d'Autriche - Roi de Pologne - Histoire de la Politique
1748
17 octobre
Les Anglais lèvent le siège de Pondichéry
Après 58 jours de siège, l'armée britannique, emmenée par Boscawen, décide de quitter Pondichéry qu'elle ne peut résolument pas prendre aux Français. L'administrateur de la colonie, Joseph François Dupleix se félicite de la résistance de ses hommes. Mais la France perdra définitivement le comptoir au profit de l'Angleterre en 1761.
Voir aussi : Siège - Histoire de Pondichéry - Comptoir - Histoire des Guerres
1757
17 octobre
Décès de René-Antoine Ferchault de Réaumur
Le 17 octobre 1757 meurt René-Antoine Ferchault de Réaumur. Ce scientifique français, né le 28 février 1683 à La Rochelle, étudie à Bourges, avant de rejoindre Paris en 1703 pour se perfectionner en mathématiques et physique. Elève géomètre de l'Académie des sciences en 1708, il en deviendra le président en 1714 jusqu'en 1753, de manière épisodique. Ce passionné de métallurgie est également l'un des précurseurs de l'éthologie, l'étude des comportements animaliers.
Voir aussi : Académie des sciences - Métallurgie - Histoire des Sciences et techniques
1777
17 octobre
Bataille de Saratoga
Les insurgés ou "insurgents" des treize colonies anglaises d'Amérique du Nord remportent leur première grande victoire dans la guerre d'indépendance commencée en juillet 1776. Le général anglais Burgoyne, à la tête de 8000 hommes venant du Canada ne peut venir à bout des indépendantistes menés par le général Horatio Gates. L'Angleterre capitule face aux insurgés et les Américains sont de plus en plus nombreux à entrer dans la révolte. Bientôt, la France se ralliera au combat des insurgents. La Grande-Bretagne reconnaîtra l'indépendance des Etats-Unis le 3 septembre 1783.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - George Washington - Histoire des Guerres
1793
17 octobre
Les Vendéens perdent Cholet
Sept mois après leur première victoire de taille, les Vendéens essuient une défaite de même ampleur et dans la même ville : Cholet. Au cœur du berceau de la révolte, Cholet est reprise par l’armée républicaine supérieure en nombre. Les 30 000 Vendéens fuient la ville pour traverser la Loire (à une quarantaine de kilomètres au nord de Cholet), accompagnés de leurs femmes et enfants. Ainsi, dans la soirée et la nuit du 18 au 19 octobre, ce sont entre 60 000 et 100 000 personnes qui traversent le fleuve pour prendre la direction de la Bretagne. C’est le début de la virée de Galerne, nom celte d’un vent du nord-ouest. L’objectif des « Blancs » est de rejoindre les Chouans et d’atteindre Granville via Laval. Ils espèrent en effet un débarquement anglais dans le port Normand.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire des Chouans - Virée de Galerne - Cholet - Histoire de la Révolution
1825
17 octobre
Victoire uruguayenne sur le Brésil à la Bataille de Sarandí
L'Uruguay veut retrouver son indépendance et un groupe de soldats menés par Juan Antonio Lavalleja commence à se révolter. La rébellion gagne tout le pays. En octobre 1824, Lavalleja mène un combat contre l'armée du Brésil sur les bords de Sarandi et remporte une victoire décisive pour la suite du conflit. Suite à cette bataille, Buenos Aires décide d'envoyer des soldats pour soutenir l'Uruguay. Les deux armées gagnent également la bataille d'Ituzaingo qui annonce la défaite brésilienne.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Rébellion - Uruguay - Histoire des Guerres
1849
17 octobre
Mort de Chopin
Le compositeur et pianiste polonais Frédéric Chopin meurt à Paris à l'âge de 39 ans. Figure de la musique romantique du milieu du 19°, Chopin était un fervent nationaliste et n'avait pas hésité à s'insurger contre l'invasion de son pays par les Russes. En juin 1838 il rencontra l'écrivain George Sand avec qui il aura une liaison passionnée jusqu'en 1847. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur a été transféré à l'église Sainte-Croix de Varsovie.
Voir aussi : Décès - Chopin - Histoire de la Musique classique
1900
17 octobre
Bernhard von Bülow devient chancelier d'Allemagne
Bernhard von Bülow devient chancelier du Reich allemand et ministre-président de Prusse le 17 octobre 1900, à la suite du prince Chlodwig de Hohenlohe-Schillingsfürst. Ce politique né le 3 mai 1849, possède une bonne vision géopolitique qui lui permet d'avoir un mandat prolifique. Il s'appuie sur une majorité de droite jusqu'à sa démission le 16 juillet 1909. Il meurt le 28 octobre 1929, après avoir été nommé ambassadeur à Rome en 1914.
Voir aussi : Chancelier - Histoire du Reich - Histoire de la Politique
1905
17 octobre
Signature du Manifeste d'octobre
Le manifeste d'Octobre fut signé par le tsar Nicolas II de Russie le 17 octobre 1905, à la suite de la révolution russe de 1905. Dans ce texte, le tsar s'engage à accorder diverses libertés civiques au peuple : liberté de culte, de parole, de réunion et d'association, ainsi que l'introduction du suffrage universel masculin. Pour autant, ce manifeste n'a pas empêché le tsar de continuer à utiliser son droit de veto sur la Douma d'État et de la dissoudre à plusieurs reprises, empêchant ainsi la Russie de devenir une véritable monarchie constitutionnelle.
Voir aussi : Russie - Nicolas II - Octobre - Manifeste - Histoire des Traités
1912
17 octobre
Début de la guerre des Balkans
La Première Guerre des Balkans débute le 17 octobre 1912. Elle oppose l'Empire ottoman à la ligue balkanique constituée de la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et le Monténégro. Les armées de la ligue comportent beaucoup plus d'hommes que les forces turques, ce qui fait rapidement basculer l'issue du conflit, qui intervient en mai 1913. De nombreux territoires sont imputés à l'Empire ottoman et partagés entre les membres de la ligue. Un Etat nouveau et indépendant apparaît : l'Albanie.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Histoire de la Guerre des Balkans - Histoire des Guerres
1914
17 octobre
Les écluses stoppent l'avancée allemande sur le front de l'Yser
Afin de barrer la route de la mer aux Allemands, l’armée belge réfugiée derrière le fleuve côtier Yser ouvre les écluses pour immerger la plaine. Malgré leur infériorité numérique, et après des victoires dans la Marne, cette inondation artificielle permet aux Belges de stopper la progression ennemie et d’établir un barrage effectif tout au long de la guerre.
Voir aussi : Histoire de la Marne - Yser - Histoire de la Première Guerre mondiale
1914
17 octobre
Bataille de l'Yser
Les troupes allemandes, menées par le général Beseler et le duc Albert de Wurtenberg, veulent traverser l'Yser, fleuve côtier du Nord, pour rejoindre Dunkerque. Elles se heurtent à l'opposition franco-belge des troupes du roi Albert 1er, de l'amiral Ronarc'h et du général Grossetti. Alors que les combats sont très violents, les alliés ont l'idée de provoquer une inondation en manœuvrant les différentes écluses qui jalonnent le fleuve. Les troupes allemandes sont alors bloquées dans leur progression et le front de l'Yser est stabilisé. Il le restera jusqu'en 1918.
Voir aussi : France - Allemagne - Première Guerre mondiale - Belgique - Histoire de Dunkerque - Histoire des Guerres
1931
17 octobre
Al Capone est condamné
Le gangster américain surnommé "Scarface" est arrêté et emprisonné pour fraude fiscale. Il est accusé d'avoir approvisionné en alcool de nombreux bars clandestins de Chicago pendant la prohibition et d'être à la tête de ce commerce illicite. Condamné à purger 11 ans de prison à Alcatraz en Californie, il n'en fera que 8 pour des raisons de santé et sera libéré sur parole.
Voir aussi : Condamnation - Al Capone - Histoire d'Alcatraz - Histoire des Faits divers
1933
17 octobre
Einstein se réfugie aux Etats-Unis
Le physicien allemand est contraint de quitter l'Allemagne nazie suite à la mise à sac de sa maison en début d'année. De confession israélite, il s'est engagé dans la bataille contre le nazisme dès l'année 1914. Avec l'avènement d'Hitler, Einstein décide de fuir vers les Etats-Unis et accepte le poste qu'on lui a offert à l'Institute for Advanced Study de Princeton dans le New Jersey. Il prendra la nationalité américaine en 1940.
Voir aussi : Einstein - Fuite - Histoire de la Physique
1945
17 octobre
Peron revient sur le devant de la scène en Argentine
Des milliers d'ouvriers appelés les "descamisados" (sans-chemise) et des syndicats manifestent leur soutien à l'ancien ministre du travail Juan Domingo Peron. Quelques mois plus tôt, il avait été démis de ses fonctions et arrêté sous la pression des organisations patronales et de l'ambassadeur des Etats-Unis qui voyaient d'un mauvais oeil l'application des ses mesures sociales. En se révoltent, le peuple argentin exprime l'entière confiance qu'il voue en cet ancien colonel qui participa au Coup d'Etat de 1941. Peron sera élu démocratiquement à la présidence de la République en 1946 et instaurera une dictature militaire jusqu'en 1955.
Voir aussi : Peron - Histoire des Elections
1957
17 octobre
Albert Camus obtient le prix Nobel de littérature
A 44 ans l'écrivain français Albert Camus reçoit le prix Nobel de littérature pour: "L'ensemble d'une oeuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes."
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Camus - Histoire des Romans
1961
17 octobre
Manifestation de musulmans à Paris
La branche française du FLN (Front de Libération National) appelle les Algériens de France à manifester contre les mesures instaurées par le préfet de Police de Paris, Maurice Papon. Le 5 octobre il a fait interdire à tous les Algériens de la capitale de circuler la nuit. La manifestation débute à 20h30 sur les Champs-Elysées. Non-violente, elle compte de nombreuses familles, des femmes et des enfants. Elle sera sévèrement réprimée par la police à qui le Général de Gaulle, chef du gouvernement, a donné carte blanche. Les manifestants sont roués de coup dans les commissariats ou jetés dans la Seine. Les estimations font état de plus de 200 disparus. Longtemps nié par les autorités, le massacre d 17 octobre 1961 sera reconnu par le France en 1997.
Voir aussi : Histoire de Paris - De Gaulle - Manifestations - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie
1968
17 octobre
Le poing des "Black-panters" est levé aux JO de Mexico
Les athlètes américains, Tommie Smith et John Carlos arrivés premier et troisième au 200 mètres, protestent contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis en levant leur poing ganté de noir lors de la remise des médailles. Ce signe est aussi la marque de leur soutien au mouvement politique noir-américain, les Black Panthers. Les champions devront lourdement payer ce geste. Ils seront suspendus et expulsés des Jeux par le Comité Olympique.
Voir aussi : Ségrégation - Histoire des Jeux Olympiques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine