EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le Siam est l'ancien nom de la Thaïlande. C'est la transcription du nom donné au peuple thaï par les Khmers. Ce terme vient du sanskrit श्याम śyāma « sombre », qui fait référence à la couleur de la peau de ses habitants. Le royaume du Siam a été fondé en 1350 par le roi Ramathibodi Ier. Ses capitales successives furent Ayutthaya (1350-1767), Thonburi (1767-1782), puis Bangkok (à partir de 1782). Le pays a pris le nom de Thaïlande en 1939 après la prise du pouvoir par le général Plaek Phibunsongkhram.
Le royaume du Siam a été fondé en 1350 par un prince thaï qui fonda Ayutthaya et monta sur le trône sous le nom de Ramathibodi Ier. Le Siam combattit à la fois l'empire khmer, le royaume de Sukhothaï et le royaume du Lanna. En 1431, il conquit la capitale khmère, Angkor. Vers 1430, il absorba complètement le royaume de Sukhothaï.
Les Birmans pillèrent Ayutthaya en 1569 et la détruisirent en 1767, mettant fin au royaume d'Ayutthaya. Elle fut reprise par Taksin, mais celui-ci installa sa capitale plus au sud, à Thonburi.
Le royaume d'Ayutthaya est un ancien royaume thaï, fondé en 1351 et disparu en 1767. Il occupait approximativement le territoire de l'actuelle Thaïlande, moins une partie dans l'Est et le royaume de Lanna dans le Nord.
Le roi Ramathibodi Ier (Uthong) a fait de la ville d’Ayutthaya (อยุธยา) la capitale de son royaume en 1351, et a annexé Sukhothai (สุโขทัย), l'ancienne capitale, en 1376. Le royaume, connu en occident sous le nom de Siam, s'est étendu au détriment d'Angkor et a tenté à plusieurs reprises de s'emparer de Malacca. Il a été souvent en guerre avec la Birmanie.
Ayutthaya était ouverte aux commerçants étrangers, y compris les Chinois, les Indiens, les Japonais et les Persans et plus tard les Portugais, les Espagnols, les Hollandais, les Britanniques et les Français, leur permettant d'installer des villages en dehors des murs de ville. La cour du roi Narai (1656-1688) a tissé des liens très forts avec celle du roi Louis XIV de France, dont les ambassadeurs ont comparé la ville à Paris, par sa taille et sa richesse.
Les Birmans pillèrent la ville en 1569 et la détruisirent en 1767, mettant fin au royaume d'Ayutthaya. Elle fut reprise par Taksin, mais celui-ci installa sa capitale plus au sud, à Thonburi, et la dynastie Chakri la transporta à Bangkok.
L'État siamois basé à Ayutthaya, dans la vallée de la Chao Phraya (แม่น้ำเจ้าพระยา), s'est développé en absorbant le royaume de Lavo (Lopburi), et s’est agrandi vers le sud en suivant les migrations des Thaïs.
U Thong était un aventurier prétendument descendu d'une riche famille marchande chinoise ayant des relations matrimoniales avec la royauté. En 1350, pour échapper à la menace d'une épidémie, il a déplacé sa cour au sud dans la riche plaine inondable du fleuve Chao Phraya. Sur une île du fleuve il a fondé une nouvelle capitale, qu'il a appelée Ayutthaya (son nom complet est Phra Nakhon Si Ayutthaya, พระนครศรีอยุธยา), du nom de la ville d’Ayodhya, en Inde du nord, ville de Rāma, héros de l'épopée du Ramayana. U Thong a pris le nom royal de Ramathibodi (1350-1369).
Ramathibodi a essayé d'unifier son royaume. En 1360, il a déclaré le Bouddhisme theravāda religion officielle d'Ayutthaya et invité des membres d'une sangha (communauté monastique bouddhiste) de Ceylan à établir un nouvel ordre religieux et à propager la foi parmi ses sujets. Il a également compilé un code légal, basé sur le Dharmaśāstra (un texte légal hindou) et la coutume thaïe, qui sont devenus la base de la législation royale. Composée en pâli, langue indo-aryenne des textes du Theravada, elle avait force d’injonction divine. Complété par des arrêtés royaux, le code légal de Ramathibodi est demeuré généralement en vigueur jusqu’à la fin du xixe siècle.
À la fin du xive siècle, Ayutthaya est considérée comme l'entité politique la plus puissante d'Asie du Sud-Est. Dans les dernières années de son règne, Ramathibodi a réussi à s'emparer d'Angkor. Son objectif était de sécuriser la frontière orientale du royaume en devançant les ambitions viêt sur les territoires khmers.
Toutefois, Ayutthaya a souvent dû envoyer des troupes pour mater des rébellions à Sukhothaï ou mener des campagnes contre Chiang Mai, qui continuait de résister à son expansion. Après la mort de Ramathibodi, son royaume est reconnu par la cour de Chine, maintenant sous la dynastie des Ming, comme le successeur légitime du royaume de Sukhothaï.
Ayutthaya n'était pas un État unifié mais plutôt un ensemble de principautés autonomes et de provinces tributaires qui prêtaient allégeance à son roi. Ces territoires étaient gouvernés par des membres de la famille royale. Ils avaient leur propre armée et guerroyaient souvent les uns contre les autres. Le roi devait donc veiller en permanence à ce que les princes du sang ne s'allient pas entre eux contre lui, ou avec les ennemis d'Ayutthaya. Quand éclatait une querelle de succession, les princes rassemblaient leurs troupes et marchaient sur la capitale pour faire valoir leurs droits.
Durant une bonne partie du xve siècle, Ayutthaya va consacrer son énergie à la péninsule Malaise, où se trouvait Malacca, le port le plus important de l'Asie du Sud-Est. Malacca et les autres États malais au sud de l'ancien royaume de Tambralinga s'étaient progressivement convertis à l'islam au cours du xve siècle. Les Thaïs échouèrent à soumettre Malacca, qui s'était mise sous la protection de la Chine.
Ayutthaya réussit néanmoins à contrôler l'isthme de Kra, où venaient les marchands chinois en quête de produits de luxe très prisés en Chine.
À partir du xvie siècle, le royaume d'Ayutthaya fut presque constamment en guerre contre la Birmanie (dynastie Taungû puis dynastie Konbaung) avec des fortunes diverses. Le roi birman Bayinnaung prit la ville en 1569, mais Ayutthaya reprit son indépendance dès 1584 et Naresuan lui redonna toute sa puissance : sous son règne (1590-1605), le royaume atteignit son expansion maximale. Il ne fut abattu que deux siècles plus tard par le roi birman Hsinbyushin (1767).
Un des généraux d'Ayutthaya, Taksin, libéra rapidement le pays (1767-1782). Son successeur Rama Ier est le fondateur de la dynastie Chakri, encore régnante aujourd'hui.
Les rois thaïs étaient des monarques absolus, représentants religieux et gouvernants du même siège. Leur autorité était assise sur des qualités idéales qu'ils pensaient posséder. Le roi était le modèle moral, qui personnifiait les vertus de son peuple, et son pays vivait en paix et prospérait en raison de ses actions méritoires. À Sukhothai, selon l’histoire, le roi Ramkhamhaeng entendait les pétitions de n'importe quel sujet qui sonnait la cloche de la porte du palais pour l'appeler, le roi était adoré en tant que père par son peuple. Mais les aspects paternels de la royauté ont disparu à Ayutthaya, où, sous l'influence khmère, la monarchie s'est retirée derrière un mur de tabous et de rituels. Le roi était considéré comme le chakkraphat, terme Sanskrit-Pali pour chakravartin qui par son adhérence aux lois, amène le monde à tourner autour de lui. Comme le dieu hindou Shiva qui est « le Seigneur de l'univers », le roi thaï est également devenu par analogie « le Seigneur de la terre », distingué dans son aspect et digne de ses sujets. Selon l'étiquette raffinée de la cour, une langue spéciale, Phasa Ratchasap, a été employée pour communiquer avec ou au sujet de la royauté.
En tant que devaraja (mot sanskrit signifiant « le roi divin »), le roi est finalement devenu une incarnation terrestre de Shiva et est devenu l'objet d'un culte politico-religieux officié par un corps de Brahmans royaux qui faisait partie d’une escorte bouddhiste de la cour. Dans le contexte bouddhiste, le devaraja était un bodhisattva (un être éclairé qui, par compassion, renonce au Nirvāna afin d’aider les autres). La croyance dans la royauté divine a perduré au xviiie siècle, bien qu'à ce moment-là ses implications religieuses avaient un impact limité. L’abbé de Choisy, un Français qui est venu à Ayutthaya en 1685, a écrit que, « le roi a la puissance absolue. Il est vraiment le Dieu des siamois : personne n’ose prononcer son nom. » Un autre auteur du xviie siècle, le Néerlandais Van Vliet, souligne que le roi du Siam « a été honoré et adoré par les siens plus qu'un Dieu. »
Une des nombreuses innovations institutionnelles du roi Trailok (1448-1488) a été d’adopter la position de l'uparaja, traduite comme vice-roi ou prétendant au trône, habituellement tenu par le fils aîné ou le plein frère du roi, afin de régulariser la succession au trône, un exploit particulièrement difficile pour une dynastie polygame. En pratique, il y avait un conflit inhérent entre le roi et l'uparaja et de fréquentes contestations de successions.
Le roi se trouvait à l'apex d'une hiérarchie sociale et politique fortement stratifiée à tous les niveaux de la société. L'unité de base de l'organisation sociale était la communauté de village composé de ménages de familles étendues. D'une façon générale, le chef de village, élu, pilotait les projets communaux. Il conservait les titres de propriété de la terre au nom de la communauté, bien que les propriétaires ruraux pussent la conserver aussi longtemps qu'ils la cultivaient.
Avec des réserves importantes de terre disponible pour la culture, la viabilité de l'État dépendait de l'acquisition et de la commande d’une main-d’œuvre à répartir entre le travail à la ferme et la défense. La population globale était peu nombreuse, estimée à seulement 2,2 millions d'habitants vers 1600. La primauté politique d'Ayutthaya nécessitait une guerre constante, car aucun des états dans la région ne possédant d'avantage technologique, le résultat des batailles était habituellement déterminé par la taille des armées. Après chaque campagne victorieuse, Ayutthaya déportait une partie des peuples vaincus sur son propre territoire, où ils étaient assimilées et ajoutés à la main-d’œuvre locale.
Chaque homme libre devait être enregistré en tant que domestique, ou "phrai", auprès du seigneur local, ou "Nai", pour le service militaire et les corvées de travaux publics sur la terre du fonctionnaire à qui il avait été affecté. Le phrai pouvait également remplir ses obligations de travail en payant un impôt. S'il trouvait le travail obligatoire sous son Nai trop pénible, il pouvait se vendre en esclavage à un Nai plus attrayant, qui payait alors une compensation au gouvernement pour la perte de travail de corvées. Pas moins d'un tiers de la main-d’œuvre au xixe siècle se composait de phrais.
En 1680, la France obtint le monopole du commerce des épices au Siam. Suite à la visite à Versailles du père Bénigne Vachet, prêtre des Missions Étrangères de Paris, et convaincu de ce que le roi du Siam Phra Naï (Narai) pouvait être converti au catholicisme, le roi Louis XIV décida en 1685 d’envoyer une ambassade au Siam, dirigée par le chevalier Alexandre de Chaumont. Avec l'aide du père La Chaise, confesseur du roi, les jésuites français purent adjoindre à l'expédition six jésuites-mathématiciens qui devaient ensuite rejoindre la Chine, et recueillir sur ce pays toutes les observations utiles au commerce, à la politique, aux sciences et à la religion. Le supérieur de ces six jésuites mathématiciens était le père Tachard, originaire d'Angoulême. L’abbé de Choisy participait également à ce voyage en tant qu’historiographe. Il reçut le sacerdoce au Siam.
Ils arrivèrent en septembre 1685 à Lopburi, où le roi les reçut avec les plus grands honneurs. Le père Tachard, désigné pour aller chercher des missionnaires en Europe, rembarqua avec M. de Chaumont et une ambassade siamoise envoyée auprès de Louis XIV par Phra Naï sur les conseils de son principal ministre Constantin Phaulkon.
Le roi de France dépêcha en 1687 une nouvelle ambassade au Siam, commandée par deux Envoyés Extraordinaires, Simon de La Loubère et Céberet du Boullay, à bord de six navires de guerre. Cette ambassade était aussi une expédition militaire, avec 630 militaires commandés par le comte de Forbin. Le futur musicien André Cardinal Destouches (1672-1749) en faisait partie.
L'armée française tint garnison à Bangkok et Mergui jusqu'à ce qu’une révolution lui fasse quitter le pays en 1689.
Dynastie Uthong (premier règne)
Ramathibodi Ier (Prince Uthong) 1350-1369
Ramesuan 1369-1370 (abdication)
Dynastie Suphannaphum (premier règne)
Borommaracha I (Pangua) 1370-1388
Thong Chan 1388 (7 jours)
Dynastie Uthong (second règne)
Ramesuan 1388-1395 (deuxième règne)
Ramaratcha 1395-1409
Dynastie Suphannaphum (second règne)
Inthararatcha 1409-1424
Borommaratcha II (Samphraya) 1424-1448
Boromtrailokanat 1448-1488
Borommaratcha III (Inthararatcha II) 1488-1491
Ramathibodi II (1491-1529)
Borommaratcha IV 1529-1533
Ratsada, Ratthathirat 1533-1534 (5 mois)
Chairacha 1534-1546
Keofa, Yodfa 1546-1548
Worawongsa 1548
Chakkraphat règne 1548-1568
Mahin 1568-1569
La Birmanie conquiert Ayutthaya en 1569 et devient son suzerain.
Dynastie Sukhothai
Maha Thammaracha (Sanpet I) 1569-1590
Le royaume d'Ayutthaya redevient indépendant en 1584.
Naresuan (Sanpet II) 1590-1605
Ekathotsarot (Sanpet III) 1605-1610
Si Saowaphak (Sanpet IV) 1610-1611
Songtham (Intharacha) 1611-1628
Jettharaja II, Jetthathirat 1628-1630
Athittyawong 1630 (un mois)
Dynastie Prasat Thong
Prasat Tong 1630-1656
Chao Fa Jai 1656 (quelques jours)
Sri Suthammaraja 1656-1657
Rama Thibodi III, Narai 1657-1688
Dynastie Ban Phlu Luang
Phéthraja 1688-1703
Chao Sua, Sarasak 1703-1708
Phumintharacha (Sanpet IX, Thai Sa) 1709-1733
Borommakot (Boromaratcha III) 1733-1758
Uthumpon (Boromaratchathirat IV) 1758
Suriyamarin or Ekkathat (Boromaratcha V) 1758-1767
Après la destruction d'Ayutthaya par les Birmans, un général sino-siamois, Taksin, se fit couronner roi et installa sa capitale à Thonburi. Quand il perdit la raison, un autre général, Chakri prit le pouvoir et se fit finalement couronner roi en 1782, mais il déplaça la capitale à Bangkok.
La couronne resta aux mains de la dynastie Chakri. Mongkut (1851-1868) et Chulalongkorn (1868-1910) modernisèrent le pays. En 1932, un coup d'État instaura un nouveau régime (adoption d'une constitution, limitation du pouvoir de l'aristocratie). Phibun, Premier ministre à partir de 1938, décida l'année suivante de changer le nom du royaume en royaume de Thaïlande.
C'est le 11 mai 1949 que le Siam prend officiellement le nom de Thaïlande,
Le royaume du Siam a été fondé en 1350 par un prince thaï qui fonda Ayutthaya et monta sur le trône sous le nom de Ramathibodi Ier. Le Siam combattit à la fois l'empire khmer, le royaume de Sukhothaï et le royaume du Lanna. En 1431, il conquit la capitale khmère, Angkor. Vers 1430, il absorba complètement le royaume de Sukhothaï.
Les Birmans pillèrent Ayutthaya en 1569 et la détruisirent en 1767, mettant fin au royaume d'Ayutthaya. Elle fut reprise par Taksin, mais celui-ci installa sa capitale plus au sud, à Thonburi.
Le royaume d'Ayutthaya est un ancien royaume thaï, fondé en 1351 et disparu en 1767. Il occupait approximativement le territoire de l'actuelle Thaïlande, moins une partie dans l'Est et le royaume de Lanna dans le Nord.
Le roi Ramathibodi Ier (Uthong) a fait de la ville d’Ayutthaya (อยุธยา) la capitale de son royaume en 1351, et a annexé Sukhothai (สุโขทัย), l'ancienne capitale, en 1376. Le royaume, connu en occident sous le nom de Siam, s'est étendu au détriment d'Angkor et a tenté à plusieurs reprises de s'emparer de Malacca. Il a été souvent en guerre avec la Birmanie.
Ayutthaya était ouverte aux commerçants étrangers, y compris les Chinois, les Indiens, les Japonais et les Persans et plus tard les Portugais, les Espagnols, les Hollandais, les Britanniques et les Français, leur permettant d'installer des villages en dehors des murs de ville. La cour du roi Narai (1656-1688) a tissé des liens très forts avec celle du roi Louis XIV de France, dont les ambassadeurs ont comparé la ville à Paris, par sa taille et sa richesse.
Les Birmans pillèrent la ville en 1569 et la détruisirent en 1767, mettant fin au royaume d'Ayutthaya. Elle fut reprise par Taksin, mais celui-ci installa sa capitale plus au sud, à Thonburi, et la dynastie Chakri la transporta à Bangkok.
L'État siamois basé à Ayutthaya, dans la vallée de la Chao Phraya (แม่น้ำเจ้าพระยา), s'est développé en absorbant le royaume de Lavo (Lopburi), et s’est agrandi vers le sud en suivant les migrations des Thaïs.
U Thong était un aventurier prétendument descendu d'une riche famille marchande chinoise ayant des relations matrimoniales avec la royauté. En 1350, pour échapper à la menace d'une épidémie, il a déplacé sa cour au sud dans la riche plaine inondable du fleuve Chao Phraya. Sur une île du fleuve il a fondé une nouvelle capitale, qu'il a appelée Ayutthaya (son nom complet est Phra Nakhon Si Ayutthaya, พระนครศรีอยุธยา), du nom de la ville d’Ayodhya, en Inde du nord, ville de Rāma, héros de l'épopée du Ramayana. U Thong a pris le nom royal de Ramathibodi (1350-1369).
Ramathibodi a essayé d'unifier son royaume. En 1360, il a déclaré le Bouddhisme theravāda religion officielle d'Ayutthaya et invité des membres d'une sangha (communauté monastique bouddhiste) de Ceylan à établir un nouvel ordre religieux et à propager la foi parmi ses sujets. Il a également compilé un code légal, basé sur le Dharmaśāstra (un texte légal hindou) et la coutume thaïe, qui sont devenus la base de la législation royale. Composée en pâli, langue indo-aryenne des textes du Theravada, elle avait force d’injonction divine. Complété par des arrêtés royaux, le code légal de Ramathibodi est demeuré généralement en vigueur jusqu’à la fin du xixe siècle.
À la fin du xive siècle, Ayutthaya est considérée comme l'entité politique la plus puissante d'Asie du Sud-Est. Dans les dernières années de son règne, Ramathibodi a réussi à s'emparer d'Angkor. Son objectif était de sécuriser la frontière orientale du royaume en devançant les ambitions viêt sur les territoires khmers.
Toutefois, Ayutthaya a souvent dû envoyer des troupes pour mater des rébellions à Sukhothaï ou mener des campagnes contre Chiang Mai, qui continuait de résister à son expansion. Après la mort de Ramathibodi, son royaume est reconnu par la cour de Chine, maintenant sous la dynastie des Ming, comme le successeur légitime du royaume de Sukhothaï.
Ayutthaya n'était pas un État unifié mais plutôt un ensemble de principautés autonomes et de provinces tributaires qui prêtaient allégeance à son roi. Ces territoires étaient gouvernés par des membres de la famille royale. Ils avaient leur propre armée et guerroyaient souvent les uns contre les autres. Le roi devait donc veiller en permanence à ce que les princes du sang ne s'allient pas entre eux contre lui, ou avec les ennemis d'Ayutthaya. Quand éclatait une querelle de succession, les princes rassemblaient leurs troupes et marchaient sur la capitale pour faire valoir leurs droits.
Durant une bonne partie du xve siècle, Ayutthaya va consacrer son énergie à la péninsule Malaise, où se trouvait Malacca, le port le plus important de l'Asie du Sud-Est. Malacca et les autres États malais au sud de l'ancien royaume de Tambralinga s'étaient progressivement convertis à l'islam au cours du xve siècle. Les Thaïs échouèrent à soumettre Malacca, qui s'était mise sous la protection de la Chine.
Ayutthaya réussit néanmoins à contrôler l'isthme de Kra, où venaient les marchands chinois en quête de produits de luxe très prisés en Chine.
À partir du xvie siècle, le royaume d'Ayutthaya fut presque constamment en guerre contre la Birmanie (dynastie Taungû puis dynastie Konbaung) avec des fortunes diverses. Le roi birman Bayinnaung prit la ville en 1569, mais Ayutthaya reprit son indépendance dès 1584 et Naresuan lui redonna toute sa puissance : sous son règne (1590-1605), le royaume atteignit son expansion maximale. Il ne fut abattu que deux siècles plus tard par le roi birman Hsinbyushin (1767).
Un des généraux d'Ayutthaya, Taksin, libéra rapidement le pays (1767-1782). Son successeur Rama Ier est le fondateur de la dynastie Chakri, encore régnante aujourd'hui.
Les rois thaïs étaient des monarques absolus, représentants religieux et gouvernants du même siège. Leur autorité était assise sur des qualités idéales qu'ils pensaient posséder. Le roi était le modèle moral, qui personnifiait les vertus de son peuple, et son pays vivait en paix et prospérait en raison de ses actions méritoires. À Sukhothai, selon l’histoire, le roi Ramkhamhaeng entendait les pétitions de n'importe quel sujet qui sonnait la cloche de la porte du palais pour l'appeler, le roi était adoré en tant que père par son peuple. Mais les aspects paternels de la royauté ont disparu à Ayutthaya, où, sous l'influence khmère, la monarchie s'est retirée derrière un mur de tabous et de rituels. Le roi était considéré comme le chakkraphat, terme Sanskrit-Pali pour chakravartin qui par son adhérence aux lois, amène le monde à tourner autour de lui. Comme le dieu hindou Shiva qui est « le Seigneur de l'univers », le roi thaï est également devenu par analogie « le Seigneur de la terre », distingué dans son aspect et digne de ses sujets. Selon l'étiquette raffinée de la cour, une langue spéciale, Phasa Ratchasap, a été employée pour communiquer avec ou au sujet de la royauté.
En tant que devaraja (mot sanskrit signifiant « le roi divin »), le roi est finalement devenu une incarnation terrestre de Shiva et est devenu l'objet d'un culte politico-religieux officié par un corps de Brahmans royaux qui faisait partie d’une escorte bouddhiste de la cour. Dans le contexte bouddhiste, le devaraja était un bodhisattva (un être éclairé qui, par compassion, renonce au Nirvāna afin d’aider les autres). La croyance dans la royauté divine a perduré au xviiie siècle, bien qu'à ce moment-là ses implications religieuses avaient un impact limité. L’abbé de Choisy, un Français qui est venu à Ayutthaya en 1685, a écrit que, « le roi a la puissance absolue. Il est vraiment le Dieu des siamois : personne n’ose prononcer son nom. » Un autre auteur du xviie siècle, le Néerlandais Van Vliet, souligne que le roi du Siam « a été honoré et adoré par les siens plus qu'un Dieu. »
Une des nombreuses innovations institutionnelles du roi Trailok (1448-1488) a été d’adopter la position de l'uparaja, traduite comme vice-roi ou prétendant au trône, habituellement tenu par le fils aîné ou le plein frère du roi, afin de régulariser la succession au trône, un exploit particulièrement difficile pour une dynastie polygame. En pratique, il y avait un conflit inhérent entre le roi et l'uparaja et de fréquentes contestations de successions.
Le roi se trouvait à l'apex d'une hiérarchie sociale et politique fortement stratifiée à tous les niveaux de la société. L'unité de base de l'organisation sociale était la communauté de village composé de ménages de familles étendues. D'une façon générale, le chef de village, élu, pilotait les projets communaux. Il conservait les titres de propriété de la terre au nom de la communauté, bien que les propriétaires ruraux pussent la conserver aussi longtemps qu'ils la cultivaient.
Avec des réserves importantes de terre disponible pour la culture, la viabilité de l'État dépendait de l'acquisition et de la commande d’une main-d’œuvre à répartir entre le travail à la ferme et la défense. La population globale était peu nombreuse, estimée à seulement 2,2 millions d'habitants vers 1600. La primauté politique d'Ayutthaya nécessitait une guerre constante, car aucun des états dans la région ne possédant d'avantage technologique, le résultat des batailles était habituellement déterminé par la taille des armées. Après chaque campagne victorieuse, Ayutthaya déportait une partie des peuples vaincus sur son propre territoire, où ils étaient assimilées et ajoutés à la main-d’œuvre locale.
Chaque homme libre devait être enregistré en tant que domestique, ou "phrai", auprès du seigneur local, ou "Nai", pour le service militaire et les corvées de travaux publics sur la terre du fonctionnaire à qui il avait été affecté. Le phrai pouvait également remplir ses obligations de travail en payant un impôt. S'il trouvait le travail obligatoire sous son Nai trop pénible, il pouvait se vendre en esclavage à un Nai plus attrayant, qui payait alors une compensation au gouvernement pour la perte de travail de corvées. Pas moins d'un tiers de la main-d’œuvre au xixe siècle se composait de phrais.
En 1680, la France obtint le monopole du commerce des épices au Siam. Suite à la visite à Versailles du père Bénigne Vachet, prêtre des Missions Étrangères de Paris, et convaincu de ce que le roi du Siam Phra Naï (Narai) pouvait être converti au catholicisme, le roi Louis XIV décida en 1685 d’envoyer une ambassade au Siam, dirigée par le chevalier Alexandre de Chaumont. Avec l'aide du père La Chaise, confesseur du roi, les jésuites français purent adjoindre à l'expédition six jésuites-mathématiciens qui devaient ensuite rejoindre la Chine, et recueillir sur ce pays toutes les observations utiles au commerce, à la politique, aux sciences et à la religion. Le supérieur de ces six jésuites mathématiciens était le père Tachard, originaire d'Angoulême. L’abbé de Choisy participait également à ce voyage en tant qu’historiographe. Il reçut le sacerdoce au Siam.
Ils arrivèrent en septembre 1685 à Lopburi, où le roi les reçut avec les plus grands honneurs. Le père Tachard, désigné pour aller chercher des missionnaires en Europe, rembarqua avec M. de Chaumont et une ambassade siamoise envoyée auprès de Louis XIV par Phra Naï sur les conseils de son principal ministre Constantin Phaulkon.
Le roi de France dépêcha en 1687 une nouvelle ambassade au Siam, commandée par deux Envoyés Extraordinaires, Simon de La Loubère et Céberet du Boullay, à bord de six navires de guerre. Cette ambassade était aussi une expédition militaire, avec 630 militaires commandés par le comte de Forbin. Le futur musicien André Cardinal Destouches (1672-1749) en faisait partie.
L'armée française tint garnison à Bangkok et Mergui jusqu'à ce qu’une révolution lui fasse quitter le pays en 1689.
Dynastie Uthong (premier règne)
Ramathibodi Ier (Prince Uthong) 1350-1369
Ramesuan 1369-1370 (abdication)
Dynastie Suphannaphum (premier règne)
Borommaracha I (Pangua) 1370-1388
Thong Chan 1388 (7 jours)
Dynastie Uthong (second règne)
Ramesuan 1388-1395 (deuxième règne)
Ramaratcha 1395-1409
Dynastie Suphannaphum (second règne)
Inthararatcha 1409-1424
Borommaratcha II (Samphraya) 1424-1448
Boromtrailokanat 1448-1488
Borommaratcha III (Inthararatcha II) 1488-1491
Ramathibodi II (1491-1529)
Borommaratcha IV 1529-1533
Ratsada, Ratthathirat 1533-1534 (5 mois)
Chairacha 1534-1546
Keofa, Yodfa 1546-1548
Worawongsa 1548
Chakkraphat règne 1548-1568
Mahin 1568-1569
La Birmanie conquiert Ayutthaya en 1569 et devient son suzerain.
Dynastie Sukhothai
Maha Thammaracha (Sanpet I) 1569-1590
Le royaume d'Ayutthaya redevient indépendant en 1584.
Naresuan (Sanpet II) 1590-1605
Ekathotsarot (Sanpet III) 1605-1610
Si Saowaphak (Sanpet IV) 1610-1611
Songtham (Intharacha) 1611-1628
Jettharaja II, Jetthathirat 1628-1630
Athittyawong 1630 (un mois)
Dynastie Prasat Thong
Prasat Tong 1630-1656
Chao Fa Jai 1656 (quelques jours)
Sri Suthammaraja 1656-1657
Rama Thibodi III, Narai 1657-1688
Dynastie Ban Phlu Luang
Phéthraja 1688-1703
Chao Sua, Sarasak 1703-1708
Phumintharacha (Sanpet IX, Thai Sa) 1709-1733
Borommakot (Boromaratcha III) 1733-1758
Uthumpon (Boromaratchathirat IV) 1758
Suriyamarin or Ekkathat (Boromaratcha V) 1758-1767
Après la destruction d'Ayutthaya par les Birmans, un général sino-siamois, Taksin, se fit couronner roi et installa sa capitale à Thonburi. Quand il perdit la raison, un autre général, Chakri prit le pouvoir et se fit finalement couronner roi en 1782, mais il déplaça la capitale à Bangkok.
La couronne resta aux mains de la dynastie Chakri. Mongkut (1851-1868) et Chulalongkorn (1868-1910) modernisèrent le pays. En 1932, un coup d'État instaura un nouveau régime (adoption d'une constitution, limitation du pouvoir de l'aristocratie). Phibun, Premier ministre à partir de 1938, décida l'année suivante de changer le nom du royaume en royaume de Thaïlande.
C'est le 11 mai 1949 que le Siam prend officiellement le nom de Thaïlande,
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1339
12 mai
Fondation de l'Université de Grenoble
Le dauphin Humbert II de Viennois fonda l'université de Grenoble en 1339. Dès sa naissance, l'université de Grenoble tenta d'imiter l'université de la Sorbonne et de rivaliser avec les autres universités de province. On y enseigne à l'époque le droit canonique, le droit civil et la médecine. L'université de Grenoble eut une histoire mouvementée, fermée et rouverte à plusieurs reprises, elle est définitivement dissoute en 1968 et divisée en quatre entités distinctes.
Voir aussi : France - Histoire des Sciences et techniques
1364
12 mai
Fondation de l'université de Cracovie
L'université Jagellonne de Cracovie est fondée le 12 mai 1364 par Casimir le Grand. Plus vieille université d'Europe centrale après celle de Prague, elle porte le nom d'une dynastie royale polonaise à la tête d'un empire d'Europe centrale. Après plusieurs années d'échec, le roi Casimir le Grand obtient l'accord du pape Urbain V pour la fondation d'une université dans la capitale polonaise de l'époque, Cracovie. Le Studium Generale ne possède pas de faculté de théologie, le pape ayant refusé sa création.
Voir aussi : Urbain V - Histoire des Sciences et techniques
1588
12 mai
Journée des Barricades
Au cours de la huitième guerre de Religion, la population parisienne prend parti pour la Ligue, à la tête de laquelle se trouve Henri de Guise. Celui-ci se rend à Paris, à l’appel du conseil des Seize et suscite la méfiance du roi Henri III. Se sentant menacé par une telle présence, il appelle une force de 4000 Suisses et de 2000 Français pour assurer la sécurité dans la capitale. Aussitôt, les ligueurs poussent les Parisiens à l’insurrection. La population utilise des chaînes, des barriques et des tonneaux pour bloquer les rues et empêcher les forces royales d’intervenir. Henri III n’a pas d’autre choix que de fuir Paris. Cette journée marque sa rupture définitive avec la Ligue et aboutira à son ralliement avec Henri de Navarre, futur Henri IV. Les deux hommes mettront le siège devant Paris.
Voir aussi : Histoire de Paris - Henri IV - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Soulèvement - Henri III - Histoire des Guerres de religion
1662
12 mai
Naissance de Jan Frans van Bloemen
Le peintre flamand Jan Frans van Bloemen naît le 12 mai 1662 à Anvers. Très rapidement, en 1689, il rejoint ses frères à Rome, où il restera jusqu'à sa mort le 13 juin 1749. Evoluant durant la période baroque, van Bloemen est surtout connu pour ses tableaux de paysages, comme "Scène de la campagne de Tivoli". Il fut membre de la Bentvueghels, une confrérie romaine d'artistes essentiellement originaires des Pays-Bas.
Voir aussi : Peintre - Histoire de Rome - Dossier histoire du baroque - Flamand - Histoire de l'Art
1670
12 mai
Naissance de Auguste II, roi de Pologne (décès le 1er février 1733)
Frédéric-Auguste de Saxe naît à Dresde le 12 mai 1670. Après s'être converti au catholicisme,il devient roi de Pologne en 1697 et succède au roi Jean III Sobieski. Il est expulsé par l'armée suédoise en 1704, mais revient sur le trône en 1709 suite à la bataille de Poltava. Il épouse Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth mais on lui attribue de nombreuses maîtresses. Sous son règne, les loges maçonniques sont interdites.
Voir aussi : Pologne - Histoire de la Politique
1842
12 mai
Naissance de Jules Massenet, compositeur français.
Jules Massenet entre au conservatoire de Paris et gagne un prix pour son talent de pianiste en 1859 suivi d'un grand prix de Rome en 1863. Après son séjour à la villa de Médicis, il revient à Paris et ses compositions symphoniques connaissent un grand succès. Il devient professeur au conservatoire de Paris en 1878 et forme les grands musiciens de la génération suivante. Il continue de créer de nombreuses œuvres et meurt à Paris en 1912.
Voir aussi : Compositeur - Musique - Pianiste - Conservatoire de Paris - Symphonie - Histoire de l'Art
1845
12 mai
Naissance de Gabriel Fauré, compositeur français.
Gabriel Fauré étudie dans une école de musique classique puis s'engage dans l'armée en 1870. En 1874, il devient organiste à l'église de la Madeleine puis devient maitre de chapelle. Il compose également mais gagne peu d'argent. En 1896, il est nommé professeur de composition au conservatoire de Paris et gagne en popularité en tant que compositeur. Il entre à l'Institut de France en 1909 et reçoit la grande croix de la Légion d'honneur en 1920.
Voir aussi : Musique - Histoire de la Légion d'honneur - Conservatoire de Paris - Institut de France - Histoire de l'Art
1849
12 mai
Début du règne de Guillaume III des Pays-Bas.
Guillaume III des Pays-Bas accède au trône en 1849 après la mort de son père. Réactionnaire et menant une vie assez débauchée, il devient très impopulaire auprès du peuple. Le roi tente également de vendre à la France le Grand-Duché du Luxembourg. Cela provoque une crise entre la Prusse et la France qui manque de dégénérer en guerre.'N'ayant pas de fils, il annule la loi salique afin que sa fille puisse régner.
Voir aussi : Pays-Bas - Guillaume II - Loi salique - Histoire de la Politique
1881
12 mai
La Tunisie sous protectorat français
Le gouvernement français et le bey (souverain) de Tunis signent un traité au palais de Kassar Saïd, près du Bardo, dans la banlieue de Tunis. La Tunisie, sous la tutelle franco-italo-britannique depuis la crise financière de 1867, reconnaît alors le protectorat français. Dès le mois d'avril, les troupes françaises avaient envahi le territoire, sous prétexte que des Kroumirs franchissaient la frontière algérienne. Face à l'invasion, le bey de Tunis, Sadok bey, a fini par céder. Par ce protectorat, la France espère protéger ses positions en Algérie.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Protectorat - Histoire de Tunis - Bey - Histoire de la Colonisation
1885
12 mai
Invention de la linotype
L'horloger américain d'origine allemande, Ottmar Mergenthaler, reçoit un brevet pour l'invention de la première composeuse mécanique, la linotype. Depuis l'invention de l'imprimerie par l'allemand Gutenberg (1440), les typographes doivent composer les textes entièrement à la main, caractère par caractère. La linotype permet au compositeur de frapper directement ses textes sur un clavier. Elle sera employée la première fois par Le New York Tribune en 1886. Ce système sera le plus utilisé pour la composition des journaux jusqu'au années 70.
Voir aussi : Imprimerie - Histoire de la Presse
1898
12 mai
Bombardement de San Juan de Porto-Rico
Les Etats-Unis et l'Espagne s'affrontent lors du bombardement de San Juan de Porto-Rico, le 12 mai 1898, durant la guerre hispano-américaine. La flotte américaine, croyant affronter la flotte de Pascual Cervera, arrive devant le port espagnol de San Juan et commence à bombarder la ville. L'artillerie espagnole riposte et un déluge d'obus s'abat de part et d'autre durant trois heures. Les dégâts matériels sont mineurs du côté espagnol, mais ils comptent 57 blessés. Trois navires américains sont endommagés et sept marins sont tués.
Voir aussi : Etats-Unis - Espagne - Bombardement - Guerre hispano-américaine - Histoire des Guerres
1915
12 mai
Naissance de Frère Roger
Roger Schultz naît le 12 mai 1915 à Provence, dans le canton de Vaud, en Suisse. Fils d'un pasteur protestant, il grandit en Suisse avant d'aller en France en 1940 pour partager la souffrance de ce pays occupé. Il s'installe à Taizé, en Bourgogne, où il accueille des réfugiés juifs. Après la guerre, il fonde la communauté de Taizé, saluée par les papes Jean XXIII et Jean-Paul II. Frère Roger meurt en 2005, poignardé alors qu'il participe à une prière commune avec plusieurs milliers de jeunes pèlerins.
Voir aussi : France - Naissance - Religion - Suisse - Histoire de la Chrétienté
1916
12 mai
Décès de James Connolly
Le révolutionnaire et syndicaliste irlandais James Connolly est fusillé à la prison de Kilmainham de Dublin (Irlande). Né le 5 juin 1868 à Édimbourg (Ecosse), il a milité en Ecosse, en Irlande et aux Etats-Unis. Il fut notamment l'un des dirigeants de l'insurrection de Pâques 1916 de Dublin. Son implication dans cette opération lui vaudra une condamnation à mort de la cour martiale le 9 mai. Son fils, Roderic Connolly, est le créateur du Parti communiste irlandais.
Voir aussi : Décès - Politique - Histoire de la Politique
1926
12 mai
Coup d'Etat militaire en Pologne
Le maréchal Jozef Pilsudski, 60 ans, renverse la démocratie, trop instable à son goût, et établit son pouvoir personnel. Le succès de son coup d'Etat s'explique notamment par sa popularité depuis sa victoire sur les bolcheviks en 1920. Il veut purifier la Pologne par une "dictature morale". Il gouvernera jusqu'à sa mort, 9 ans plus tard, le 12 mai 1935.
Voir aussi : Coup d'Etat - Histoire des Coups d'Etat
1930
12 mai
Première liaison postale transatlantique
L'aviateur français Jean Mermoz réussit la première traversée postale sans escale de l'Atlantique Sud entre Saint-Louis (Sénégal) et Natal (Brésil) à bord de l'hydravion "Le Comte de la Vaulx". Il parcourt en 21 heures les 3 200 kilomètres qui séparent les deux continents. Il permet ainsi l'ouverture de la liaison postale France-Amérique du Sud. Jean Mermoz disparaîtra en mer au large du Sénégal à bord de l'hydravion "La Croix du Sud" en 1936.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Traversée - Histoire de l'Atlantique - Histoire de l'Aéropostale - Histoire de l'Aéronautique
1937
12 mai
Couronnement du roi George VI
George VI est couronné, le 12 mai 1937, roi du Royaume-Uni en l'abbaye de Westminster. George VI accède au trône suite à la mort de son père George V et à l'abdication précoce de son frère Édouard VIII. Il passe l'intégralité de la Seconde Guerre mondiale à Londres au palais de Buckingham malgré les bombardements aériens allemands. Son règne se termine à sa mort, le 6 février 1952.
Voir aussi : Royaume-Uni - Histoire de Londres - Edouard VIII - George V - Abbaye de Westminster - Histoire de la Politique
1949
12 mai
Le blocus de Berlin est levé
Après presque un an de blocus et de ravitaillement américain par voie aérienne, les soviétiques lèvent le blocus de Berlin ouest. Dans le monde occidental, la ville était devenue le symbole de la résistance à toute tentative de l’URSS de prendre le contrôle de nouveaux territoires en Europe. Les occidentaux prennent ainsi une revanche symbolique sur le coup de Prague, auquel ils n’avaient pu réagir que par de vaines protestations. Berlin restera pendant quarante ans un véritable symbole, notamment après la construction du mur en 1961. Par ailleurs, la fin de ce blocus permet la création de la RFA dix jours plus tard. L’URSS créera un an et demi plus tard la RDA.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Blocus - Histoire de la Guerre froide
1980
12 mai
Traversée à la nage Cuba-Floride
L'Australienne Susie Maroney, 22 ans, effectue la première traversée à la nage entre l'île de Cuba et le continent américain, soit une distance d'environ 200 kilomètres. Elle est arrivée à Key West (Floride) plus de 24 heures après avoir quitté La Havane (Cuba). Elle a nagé pendant une bonne partie du trajet à l'intérieur d'une cage, pour se protéger des requins qui abondent dans le Détroit de Floride.
Voir aussi : Traversée - Histoire de la Floride - Nage - Histoire de la Natation
1994
12 mai
Clint Eastwood président du festival de Cannes
Clint Eastwood préside le 47ème Festival de Cannes. Cette année là, lui et son jury récompenseront Pulp Fiction, réalisé par le bientôt culte Quentin Tarantino. Si cette Palme d'Or iconoclaste fera grincer quelques dents, la suite donnera raison à Clint Eastwood et aux autres membres du jury.
Voir aussi : Eastwood - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
12 mai
Fondation de l'Université de Grenoble
Le dauphin Humbert II de Viennois fonda l'université de Grenoble en 1339. Dès sa naissance, l'université de Grenoble tenta d'imiter l'université de la Sorbonne et de rivaliser avec les autres universités de province. On y enseigne à l'époque le droit canonique, le droit civil et la médecine. L'université de Grenoble eut une histoire mouvementée, fermée et rouverte à plusieurs reprises, elle est définitivement dissoute en 1968 et divisée en quatre entités distinctes.
Voir aussi : France - Histoire des Sciences et techniques
1364
12 mai
Fondation de l'université de Cracovie
L'université Jagellonne de Cracovie est fondée le 12 mai 1364 par Casimir le Grand. Plus vieille université d'Europe centrale après celle de Prague, elle porte le nom d'une dynastie royale polonaise à la tête d'un empire d'Europe centrale. Après plusieurs années d'échec, le roi Casimir le Grand obtient l'accord du pape Urbain V pour la fondation d'une université dans la capitale polonaise de l'époque, Cracovie. Le Studium Generale ne possède pas de faculté de théologie, le pape ayant refusé sa création.
Voir aussi : Urbain V - Histoire des Sciences et techniques
1588
12 mai
Journée des Barricades
Au cours de la huitième guerre de Religion, la population parisienne prend parti pour la Ligue, à la tête de laquelle se trouve Henri de Guise. Celui-ci se rend à Paris, à l’appel du conseil des Seize et suscite la méfiance du roi Henri III. Se sentant menacé par une telle présence, il appelle une force de 4000 Suisses et de 2000 Français pour assurer la sécurité dans la capitale. Aussitôt, les ligueurs poussent les Parisiens à l’insurrection. La population utilise des chaînes, des barriques et des tonneaux pour bloquer les rues et empêcher les forces royales d’intervenir. Henri III n’a pas d’autre choix que de fuir Paris. Cette journée marque sa rupture définitive avec la Ligue et aboutira à son ralliement avec Henri de Navarre, futur Henri IV. Les deux hommes mettront le siège devant Paris.
Voir aussi : Histoire de Paris - Henri IV - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Soulèvement - Henri III - Histoire des Guerres de religion
1662
12 mai
Naissance de Jan Frans van Bloemen
Le peintre flamand Jan Frans van Bloemen naît le 12 mai 1662 à Anvers. Très rapidement, en 1689, il rejoint ses frères à Rome, où il restera jusqu'à sa mort le 13 juin 1749. Evoluant durant la période baroque, van Bloemen est surtout connu pour ses tableaux de paysages, comme "Scène de la campagne de Tivoli". Il fut membre de la Bentvueghels, une confrérie romaine d'artistes essentiellement originaires des Pays-Bas.
Voir aussi : Peintre - Histoire de Rome - Dossier histoire du baroque - Flamand - Histoire de l'Art
1670
12 mai
Naissance de Auguste II, roi de Pologne (décès le 1er février 1733)
Frédéric-Auguste de Saxe naît à Dresde le 12 mai 1670. Après s'être converti au catholicisme,il devient roi de Pologne en 1697 et succède au roi Jean III Sobieski. Il est expulsé par l'armée suédoise en 1704, mais revient sur le trône en 1709 suite à la bataille de Poltava. Il épouse Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth mais on lui attribue de nombreuses maîtresses. Sous son règne, les loges maçonniques sont interdites.
Voir aussi : Pologne - Histoire de la Politique
1842
12 mai
Naissance de Jules Massenet, compositeur français.
Jules Massenet entre au conservatoire de Paris et gagne un prix pour son talent de pianiste en 1859 suivi d'un grand prix de Rome en 1863. Après son séjour à la villa de Médicis, il revient à Paris et ses compositions symphoniques connaissent un grand succès. Il devient professeur au conservatoire de Paris en 1878 et forme les grands musiciens de la génération suivante. Il continue de créer de nombreuses œuvres et meurt à Paris en 1912.
Voir aussi : Compositeur - Musique - Pianiste - Conservatoire de Paris - Symphonie - Histoire de l'Art
1845
12 mai
Naissance de Gabriel Fauré, compositeur français.
Gabriel Fauré étudie dans une école de musique classique puis s'engage dans l'armée en 1870. En 1874, il devient organiste à l'église de la Madeleine puis devient maitre de chapelle. Il compose également mais gagne peu d'argent. En 1896, il est nommé professeur de composition au conservatoire de Paris et gagne en popularité en tant que compositeur. Il entre à l'Institut de France en 1909 et reçoit la grande croix de la Légion d'honneur en 1920.
Voir aussi : Musique - Histoire de la Légion d'honneur - Conservatoire de Paris - Institut de France - Histoire de l'Art
1849
12 mai
Début du règne de Guillaume III des Pays-Bas.
Guillaume III des Pays-Bas accède au trône en 1849 après la mort de son père. Réactionnaire et menant une vie assez débauchée, il devient très impopulaire auprès du peuple. Le roi tente également de vendre à la France le Grand-Duché du Luxembourg. Cela provoque une crise entre la Prusse et la France qui manque de dégénérer en guerre.'N'ayant pas de fils, il annule la loi salique afin que sa fille puisse régner.
Voir aussi : Pays-Bas - Guillaume II - Loi salique - Histoire de la Politique
1881
12 mai
La Tunisie sous protectorat français
Le gouvernement français et le bey (souverain) de Tunis signent un traité au palais de Kassar Saïd, près du Bardo, dans la banlieue de Tunis. La Tunisie, sous la tutelle franco-italo-britannique depuis la crise financière de 1867, reconnaît alors le protectorat français. Dès le mois d'avril, les troupes françaises avaient envahi le territoire, sous prétexte que des Kroumirs franchissaient la frontière algérienne. Face à l'invasion, le bey de Tunis, Sadok bey, a fini par céder. Par ce protectorat, la France espère protéger ses positions en Algérie.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Protectorat - Histoire de Tunis - Bey - Histoire de la Colonisation
1885
12 mai
Invention de la linotype
L'horloger américain d'origine allemande, Ottmar Mergenthaler, reçoit un brevet pour l'invention de la première composeuse mécanique, la linotype. Depuis l'invention de l'imprimerie par l'allemand Gutenberg (1440), les typographes doivent composer les textes entièrement à la main, caractère par caractère. La linotype permet au compositeur de frapper directement ses textes sur un clavier. Elle sera employée la première fois par Le New York Tribune en 1886. Ce système sera le plus utilisé pour la composition des journaux jusqu'au années 70.
Voir aussi : Imprimerie - Histoire de la Presse
1898
12 mai
Bombardement de San Juan de Porto-Rico
Les Etats-Unis et l'Espagne s'affrontent lors du bombardement de San Juan de Porto-Rico, le 12 mai 1898, durant la guerre hispano-américaine. La flotte américaine, croyant affronter la flotte de Pascual Cervera, arrive devant le port espagnol de San Juan et commence à bombarder la ville. L'artillerie espagnole riposte et un déluge d'obus s'abat de part et d'autre durant trois heures. Les dégâts matériels sont mineurs du côté espagnol, mais ils comptent 57 blessés. Trois navires américains sont endommagés et sept marins sont tués.
Voir aussi : Etats-Unis - Espagne - Bombardement - Guerre hispano-américaine - Histoire des Guerres
1915
12 mai
Naissance de Frère Roger
Roger Schultz naît le 12 mai 1915 à Provence, dans le canton de Vaud, en Suisse. Fils d'un pasteur protestant, il grandit en Suisse avant d'aller en France en 1940 pour partager la souffrance de ce pays occupé. Il s'installe à Taizé, en Bourgogne, où il accueille des réfugiés juifs. Après la guerre, il fonde la communauté de Taizé, saluée par les papes Jean XXIII et Jean-Paul II. Frère Roger meurt en 2005, poignardé alors qu'il participe à une prière commune avec plusieurs milliers de jeunes pèlerins.
Voir aussi : France - Naissance - Religion - Suisse - Histoire de la Chrétienté
1916
12 mai
Décès de James Connolly
Le révolutionnaire et syndicaliste irlandais James Connolly est fusillé à la prison de Kilmainham de Dublin (Irlande). Né le 5 juin 1868 à Édimbourg (Ecosse), il a milité en Ecosse, en Irlande et aux Etats-Unis. Il fut notamment l'un des dirigeants de l'insurrection de Pâques 1916 de Dublin. Son implication dans cette opération lui vaudra une condamnation à mort de la cour martiale le 9 mai. Son fils, Roderic Connolly, est le créateur du Parti communiste irlandais.
Voir aussi : Décès - Politique - Histoire de la Politique
1926
12 mai
Coup d'Etat militaire en Pologne
Le maréchal Jozef Pilsudski, 60 ans, renverse la démocratie, trop instable à son goût, et établit son pouvoir personnel. Le succès de son coup d'Etat s'explique notamment par sa popularité depuis sa victoire sur les bolcheviks en 1920. Il veut purifier la Pologne par une "dictature morale". Il gouvernera jusqu'à sa mort, 9 ans plus tard, le 12 mai 1935.
Voir aussi : Coup d'Etat - Histoire des Coups d'Etat
1930
12 mai
Première liaison postale transatlantique
L'aviateur français Jean Mermoz réussit la première traversée postale sans escale de l'Atlantique Sud entre Saint-Louis (Sénégal) et Natal (Brésil) à bord de l'hydravion "Le Comte de la Vaulx". Il parcourt en 21 heures les 3 200 kilomètres qui séparent les deux continents. Il permet ainsi l'ouverture de la liaison postale France-Amérique du Sud. Jean Mermoz disparaîtra en mer au large du Sénégal à bord de l'hydravion "La Croix du Sud" en 1936.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Traversée - Histoire de l'Atlantique - Histoire de l'Aéropostale - Histoire de l'Aéronautique
1937
12 mai
Couronnement du roi George VI
George VI est couronné, le 12 mai 1937, roi du Royaume-Uni en l'abbaye de Westminster. George VI accède au trône suite à la mort de son père George V et à l'abdication précoce de son frère Édouard VIII. Il passe l'intégralité de la Seconde Guerre mondiale à Londres au palais de Buckingham malgré les bombardements aériens allemands. Son règne se termine à sa mort, le 6 février 1952.
Voir aussi : Royaume-Uni - Histoire de Londres - Edouard VIII - George V - Abbaye de Westminster - Histoire de la Politique
1949
12 mai
Le blocus de Berlin est levé
Après presque un an de blocus et de ravitaillement américain par voie aérienne, les soviétiques lèvent le blocus de Berlin ouest. Dans le monde occidental, la ville était devenue le symbole de la résistance à toute tentative de l’URSS de prendre le contrôle de nouveaux territoires en Europe. Les occidentaux prennent ainsi une revanche symbolique sur le coup de Prague, auquel ils n’avaient pu réagir que par de vaines protestations. Berlin restera pendant quarante ans un véritable symbole, notamment après la construction du mur en 1961. Par ailleurs, la fin de ce blocus permet la création de la RFA dix jours plus tard. L’URSS créera un an et demi plus tard la RDA.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Blocus - Histoire de la Guerre froide
1980
12 mai
Traversée à la nage Cuba-Floride
L'Australienne Susie Maroney, 22 ans, effectue la première traversée à la nage entre l'île de Cuba et le continent américain, soit une distance d'environ 200 kilomètres. Elle est arrivée à Key West (Floride) plus de 24 heures après avoir quitté La Havane (Cuba). Elle a nagé pendant une bonne partie du trajet à l'intérieur d'une cage, pour se protéger des requins qui abondent dans le Détroit de Floride.
Voir aussi : Traversée - Histoire de la Floride - Nage - Histoire de la Natation
1994
12 mai
Clint Eastwood président du festival de Cannes
Clint Eastwood préside le 47ème Festival de Cannes. Cette année là, lui et son jury récompenseront Pulp Fiction, réalisé par le bientôt culte Quentin Tarantino. Si cette Palme d'Or iconoclaste fera grincer quelques dents, la suite donnera raison à Clint Eastwood et aux autres membres du jury.
Voir aussi : Eastwood - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
James Connolly, né le 5 juin 1868 à Édimbourg en Écosse et fusillé le 12 mai 1916 à la Prison de Kilmainham de Dublin en Irlande, est un marxiste, révolutionnaire et syndicaliste irlandais. S’il fut un infatigable rédacteur d’articles et auteur d'essais, il fut aussi un militant proche des ouvriers dont il défendait la cause que ce soit en Écosse, aux États-Unis ou en Irlande. Il est l’un des dirigeants de l’insurrection de Pâques 1916, les « Pâques sanglantes » à Dublin.
James Connolly (Séamas O Conghaile en irlandais) est né le 5 juin 1868 à Édimbourg, dans une famille d’origine irlandaise, émigrée suite aux famines des années 1840. Des conditions de vie misérables le font très tôt entrer en contact avec le monde du travail, puisqu’il est successivement apprenti imprimeur, apprenti boulanger et apprenti dans une tuilerie à Édimbourg, à partir des années 1878-1879.
Il s’engage en 1882 à 14 ans au 1er bataillon du King’s Liverpool Regiment qui est affecté en Irlande. Ce premier contact avec le pays de ses ancêtres s’avèrera décisif ; il y rencontre Lillie Reynolds qui deviendra sa femme en 1889.
En 1889, son bataillon revient en Angleterre et, geste incompréhensible, à quatre mois de la fin de son engagement, il déserte l’armée britannique, et s’exile en Écosse. Le 13 avril, il épouse Lillie Reynolds à Perth. À Édimbourg, il fait la connaissance du Français Léo Melliet, un communard qui fut maire du quartier des Gobelins en 1870. Ces années écossaises sont celles de l’apprentissage politique, au contact des militants socialistes (il rencontre à plusieurs reprises la fille de Karl Marx, Eleanor Marx Aveling) et autres révolutionnaires, mais aussi de l’étude du Marxisme.
Trois ans plus tard, il est nommé secrétaire de la Scottish Socialist Federation ; ses premiers articles sont publiés dans Justice, le journal de la Social Democratic Federation (SDF). En 1894 et 1895 il se présente par deux fois aux élections municipales de St Giles Ward à Édimbourg ; ce sont deux échecs. Connolly sans emploi, sa famille connaît la misère. John Leslie loue dans Justice les qualités rédactionnelles et organisationnelles de son ami ; la réponse vient d’Irlande, Le Dublin Socialist Club lui propose un poste de permanent.
L’année suivante, il revient donc en Irlande pour s’y installer et travaille désormais au Dublin Socialist Club dont il veut faire une organisation marxiste. Le 29 mai, il crée, avec sept autres socialistes, l’Irish Socialist Republican Party dont il est secrétaire. Au mois d’octobre, publication de son essai L'Irlande aux Irlandais dans Labour Leader et parallèlement « The Rights of Ireland and the Faith of a Felon» de James Fintan Lalor.
Au mois de mars 1897, nouvelle publication : Erin's Hope : The End and the Means. Il est arrêté au mois de juin, alors qu’il participe à des manifestations contre le jubilé de la reine Victoria. À la fin de l’année il fonde le Club 98 pour commémorer la révolution de 1798. Il entreprend avec Maud Gonne la rédaction d’un manifeste sur le problème de la famine : Les Droits de la vie et les Droits de la propriété. Au mois de juin de cette année 1898, il se rend en Écosse et rencontre James Keir Hardie du Independent Labour Party. Le 13 août il lance son journal Worker’s Republic dont la parution irrégulière (85 numéros) se poursuivra jusqu’en mai 1903 (une deuxième série hebdomadaire du Worker’s Republic paraîtra du 29 mai 1915 au 22 avril 1916 à Dublin. Le congrès de la IIe Internationale se déroule à Paris en 1900, E. W. Stewart et John Lying sont les représentants de l’Irish Socialist Republican Party.
1901 voit la publication de The New Evangel ; Connolly est élu au Trades Council de Dublin. En janvier de l’année suivante, il est candidat malheureux aux élections municipales de Dublin. Au mois d’août il participe à des meetings aux États-Unis à l’invitation du Socialist Labor Party de Daniel De Leon. Il collabore avec la rédaction de The People à New York 1903, après une nouvelle défaite électorale aux municipales, il part en tournée en Écosse où il préside en juin à Édimbourg le meeting inaugural du Socialist Labor Party (SLP), une dissidence de la Social Democratic Federation (SDF). De retour à Dublin, l'Irish Socialist Republican Party se transforme en section Irlandaise du SLP.
En septembre, Connoly part s’installer aux États-Unis, il prend un emploi d’agent d’assurance et adhère au SLP de De Leon. Il prend connaissance de la situation des Irlandais qui ont émigré antérieurement. Sa famille le rejoindra au mois d'août de l’année suivante.
En 1906, il adhère à l’Industrial Workers of the World (IWW) syndicat, créé en 1905 par Eugene V. Debs ; il milite notamment auprès des travailleurs des usines Singer. Au mois de janvier 1907, il est élu à la direction du SLP, puis en mars il crée l'Irish Socialist Federation (ISF). En octobre, il démissionne du SLP suite à une violente polémique avec De Leon et achève la rédaction de Mouvement ouvrier dans l'histoire irlandaise. En janvier suivant, il crée The Harp, le journal de l’ISF à New York, tout en poursuivant son action au sein de l’IWW ; en décembre, il publie Le Socialisme pour tous. Au mois de juin 1909, Connolly est élu organisateur national du Socialist Party of America, dont le leader n'est autre qu'Eugene Debs. Connolly considèrera son émigration comme une erreur et, témoin de l'évolution de la situation en Irlande, décide de rentrer.
Le 16 juillet 1910, il est de retour en Irlande et en août il adhère au Socialist Party of Ireland (SPI), et s’en va créer les sections de Belfast et de Cork. Il poursuit son activité littéraire en publiant successivement Mouvement ouvrier, Nationalité et Religion, puis Mouvement ouvrier dans l'histoire irlandaise.
Il s'installe à Belfast et adhère au Irish Transport and General Workers' Union (ITGWU) en mars 1911. En octobre, il coordonne la grève des ouvrières dans les minoteries de Belfast et participe à la création d’une section textile de l’ITGWU. L’année suivante, il est l'un des co-fondateurs de l’Irish Labour Party (ILP) dont il rédige le programme.
Le 26 août marque le début de la grève générale à Dublin et le 31 de violents affrontements entre policiers et grévistes font une victime, une jeune ouvrière et des dizaines de blessés. Connolly est arrêté, il entame une grève de la faim et est relâché le mois suivant. Le 23 novembre, c’est la création de l’Irish Citizen Army (ICA - nationaliste) par James Connolly et James Larkin ; le but est de protéger les ouvriers et les grévistes. L’ICA sera une des composantes de l’IRA (Irish Republican Army).
Dès 1914, Connolly se prononce contre la partition de l’Irlande et au mois d'août prend position contre la guerre dans un article de l’Irish Worker. Parallèlement, il est nommé président de l’Irish Neutrality League (INL). Le 24 octobre, Larkin émigre aux États-Unis, Connolly occupe le poste de secrétaire général de l’ITGWU. Il prend la direction de l'Irish Worker (bientôt interdit par les autorités) et le commandement de l’ICA.
1915 est une année de préparation, annonciatrice de celle qui va suivre : outre l'organisation de meetings contre la conscription, il publie des articles sur la lutte armée. Il s’occupe de la formation militaire de l’Irish Citizen Army et négocie avec les Irish Volunteers les conditions d’un soulèvement. En décembre, il publie La Reconquête de l’Irlande au titre prémonitoire.
En janvier 1916, il est décidé que le soulèvement aura lieu à Pâques. Le lundi 24 avril 1916, des membres de l’ICA et des Volunteers prennent le contrôle de divers bâtiments dans Dublin (Hotel des Postes, Mendicity Institute, Four Courts, biscuiterie Jacobs, moulins à farine Boland, etc). Proclamation du gouvernement provisoire de la République Irlandaise dont Connolly est vice-président (président : Patrick Pearse), il est aussi commandant général de la division de Dublin de l’Irish Republican Army (IRA – fusion de l’ICA et des Irish Volunteers). Les combats vont durer 6 jours et faire 450 morts et plus de 2 600 blessés. Le 27, il est grièvement blessé. Le samedi 29, Pearse propose aux membres du Gouvernement provisoire d'arrêter les combats, dans le but d'épargner la population civile de Dublin ; son avis prévaut en dépit de l’acharnement des jusqu'au-boutistes ; Pearse signe la reddition inconditionnelle de l’armée républicaine irlandaise. La loi martiale décrète 16 exécutions capitales, 3 226 arrestations, 1 862 internements en Angleterre. Le 9 mai, James Connolly est condamné à mort par la cour martiale, et fusillé le 12 à la prison de Kilmainham à Dublin ; incapable de tenir debout, il est exécuté assis sur une chaise.
Son fils Roderic Connolly crée le Parti communiste irlandais en novembre 1921.
James Connolly (Séamas O Conghaile en irlandais) est né le 5 juin 1868 à Édimbourg, dans une famille d’origine irlandaise, émigrée suite aux famines des années 1840. Des conditions de vie misérables le font très tôt entrer en contact avec le monde du travail, puisqu’il est successivement apprenti imprimeur, apprenti boulanger et apprenti dans une tuilerie à Édimbourg, à partir des années 1878-1879.
Il s’engage en 1882 à 14 ans au 1er bataillon du King’s Liverpool Regiment qui est affecté en Irlande. Ce premier contact avec le pays de ses ancêtres s’avèrera décisif ; il y rencontre Lillie Reynolds qui deviendra sa femme en 1889.
En 1889, son bataillon revient en Angleterre et, geste incompréhensible, à quatre mois de la fin de son engagement, il déserte l’armée britannique, et s’exile en Écosse. Le 13 avril, il épouse Lillie Reynolds à Perth. À Édimbourg, il fait la connaissance du Français Léo Melliet, un communard qui fut maire du quartier des Gobelins en 1870. Ces années écossaises sont celles de l’apprentissage politique, au contact des militants socialistes (il rencontre à plusieurs reprises la fille de Karl Marx, Eleanor Marx Aveling) et autres révolutionnaires, mais aussi de l’étude du Marxisme.
Trois ans plus tard, il est nommé secrétaire de la Scottish Socialist Federation ; ses premiers articles sont publiés dans Justice, le journal de la Social Democratic Federation (SDF). En 1894 et 1895 il se présente par deux fois aux élections municipales de St Giles Ward à Édimbourg ; ce sont deux échecs. Connolly sans emploi, sa famille connaît la misère. John Leslie loue dans Justice les qualités rédactionnelles et organisationnelles de son ami ; la réponse vient d’Irlande, Le Dublin Socialist Club lui propose un poste de permanent.
L’année suivante, il revient donc en Irlande pour s’y installer et travaille désormais au Dublin Socialist Club dont il veut faire une organisation marxiste. Le 29 mai, il crée, avec sept autres socialistes, l’Irish Socialist Republican Party dont il est secrétaire. Au mois d’octobre, publication de son essai L'Irlande aux Irlandais dans Labour Leader et parallèlement « The Rights of Ireland and the Faith of a Felon» de James Fintan Lalor.
Au mois de mars 1897, nouvelle publication : Erin's Hope : The End and the Means. Il est arrêté au mois de juin, alors qu’il participe à des manifestations contre le jubilé de la reine Victoria. À la fin de l’année il fonde le Club 98 pour commémorer la révolution de 1798. Il entreprend avec Maud Gonne la rédaction d’un manifeste sur le problème de la famine : Les Droits de la vie et les Droits de la propriété. Au mois de juin de cette année 1898, il se rend en Écosse et rencontre James Keir Hardie du Independent Labour Party. Le 13 août il lance son journal Worker’s Republic dont la parution irrégulière (85 numéros) se poursuivra jusqu’en mai 1903 (une deuxième série hebdomadaire du Worker’s Republic paraîtra du 29 mai 1915 au 22 avril 1916 à Dublin. Le congrès de la IIe Internationale se déroule à Paris en 1900, E. W. Stewart et John Lying sont les représentants de l’Irish Socialist Republican Party.
1901 voit la publication de The New Evangel ; Connolly est élu au Trades Council de Dublin. En janvier de l’année suivante, il est candidat malheureux aux élections municipales de Dublin. Au mois d’août il participe à des meetings aux États-Unis à l’invitation du Socialist Labor Party de Daniel De Leon. Il collabore avec la rédaction de The People à New York 1903, après une nouvelle défaite électorale aux municipales, il part en tournée en Écosse où il préside en juin à Édimbourg le meeting inaugural du Socialist Labor Party (SLP), une dissidence de la Social Democratic Federation (SDF). De retour à Dublin, l'Irish Socialist Republican Party se transforme en section Irlandaise du SLP.
En septembre, Connoly part s’installer aux États-Unis, il prend un emploi d’agent d’assurance et adhère au SLP de De Leon. Il prend connaissance de la situation des Irlandais qui ont émigré antérieurement. Sa famille le rejoindra au mois d'août de l’année suivante.
En 1906, il adhère à l’Industrial Workers of the World (IWW) syndicat, créé en 1905 par Eugene V. Debs ; il milite notamment auprès des travailleurs des usines Singer. Au mois de janvier 1907, il est élu à la direction du SLP, puis en mars il crée l'Irish Socialist Federation (ISF). En octobre, il démissionne du SLP suite à une violente polémique avec De Leon et achève la rédaction de Mouvement ouvrier dans l'histoire irlandaise. En janvier suivant, il crée The Harp, le journal de l’ISF à New York, tout en poursuivant son action au sein de l’IWW ; en décembre, il publie Le Socialisme pour tous. Au mois de juin 1909, Connolly est élu organisateur national du Socialist Party of America, dont le leader n'est autre qu'Eugene Debs. Connolly considèrera son émigration comme une erreur et, témoin de l'évolution de la situation en Irlande, décide de rentrer.
Le 16 juillet 1910, il est de retour en Irlande et en août il adhère au Socialist Party of Ireland (SPI), et s’en va créer les sections de Belfast et de Cork. Il poursuit son activité littéraire en publiant successivement Mouvement ouvrier, Nationalité et Religion, puis Mouvement ouvrier dans l'histoire irlandaise.
Il s'installe à Belfast et adhère au Irish Transport and General Workers' Union (ITGWU) en mars 1911. En octobre, il coordonne la grève des ouvrières dans les minoteries de Belfast et participe à la création d’une section textile de l’ITGWU. L’année suivante, il est l'un des co-fondateurs de l’Irish Labour Party (ILP) dont il rédige le programme.
Le 26 août marque le début de la grève générale à Dublin et le 31 de violents affrontements entre policiers et grévistes font une victime, une jeune ouvrière et des dizaines de blessés. Connolly est arrêté, il entame une grève de la faim et est relâché le mois suivant. Le 23 novembre, c’est la création de l’Irish Citizen Army (ICA - nationaliste) par James Connolly et James Larkin ; le but est de protéger les ouvriers et les grévistes. L’ICA sera une des composantes de l’IRA (Irish Republican Army).
Dès 1914, Connolly se prononce contre la partition de l’Irlande et au mois d'août prend position contre la guerre dans un article de l’Irish Worker. Parallèlement, il est nommé président de l’Irish Neutrality League (INL). Le 24 octobre, Larkin émigre aux États-Unis, Connolly occupe le poste de secrétaire général de l’ITGWU. Il prend la direction de l'Irish Worker (bientôt interdit par les autorités) et le commandement de l’ICA.
1915 est une année de préparation, annonciatrice de celle qui va suivre : outre l'organisation de meetings contre la conscription, il publie des articles sur la lutte armée. Il s’occupe de la formation militaire de l’Irish Citizen Army et négocie avec les Irish Volunteers les conditions d’un soulèvement. En décembre, il publie La Reconquête de l’Irlande au titre prémonitoire.
En janvier 1916, il est décidé que le soulèvement aura lieu à Pâques. Le lundi 24 avril 1916, des membres de l’ICA et des Volunteers prennent le contrôle de divers bâtiments dans Dublin (Hotel des Postes, Mendicity Institute, Four Courts, biscuiterie Jacobs, moulins à farine Boland, etc). Proclamation du gouvernement provisoire de la République Irlandaise dont Connolly est vice-président (président : Patrick Pearse), il est aussi commandant général de la division de Dublin de l’Irish Republican Army (IRA – fusion de l’ICA et des Irish Volunteers). Les combats vont durer 6 jours et faire 450 morts et plus de 2 600 blessés. Le 27, il est grièvement blessé. Le samedi 29, Pearse propose aux membres du Gouvernement provisoire d'arrêter les combats, dans le but d'épargner la population civile de Dublin ; son avis prévaut en dépit de l’acharnement des jusqu'au-boutistes ; Pearse signe la reddition inconditionnelle de l’armée républicaine irlandaise. La loi martiale décrète 16 exécutions capitales, 3 226 arrestations, 1 862 internements en Angleterre. Le 9 mai, James Connolly est condamné à mort par la cour martiale, et fusillé le 12 à la prison de Kilmainham à Dublin ; incapable de tenir debout, il est exécuté assis sur une chaise.
Son fils Roderic Connolly crée le Parti communiste irlandais en novembre 1921.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1239
13 mai
Le bûcher de l'Inquisition sévit au Mont-Aimé
Robert le Bougre fait brûler 183 personnes en Champagne suite à une rafle à Provins : c’est le bûcher du Mont-Aimé. Cathare repentit et désormais inquisiteur, Robert le Bougre est souvent désigné comme le symbole de la violence parfois arbitraire de l’Inquisition. Ses excès sont tels qu’il sera relevé de ses fonctions par le pape et condamné à la prison à perpétuité.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Inquisition - Histoire de la Chrétienté
1572
13 mai
Election du pape Grégoire XIII
Ugo Boncompagni est né à Bologne. Il succède le 13 mai 1572 en tant que Grégoire XII au pape Pie V. Juriste lors du concile de Trente en 1545, il devient évêque en 1558. Il reste célèbre pour être l'auteur de la bulle pontificale, en 1582, instaurant le 1er janvier, comme premier jour du calendrier qui prend son nom, le calendrier grégorien. Développant les séminaires pour contrer les réformistes, son pontificat se termine en 1585.
Voir aussi : Pape - Grégoire xii - Pie V - Calendrier - Histoire de la Chrétienté
1610
13 mai
Richelieu invente le couteau de table
Le cardinal de Richelieu, agacé par les gens qui se curent les dents avec la pointe du couteau à table, fait arrondir les lames. Il invente ainsi le couteau de table, car jusque là, on se servait de son poignard pour couper la viande. Au siècle précédent, François Ier a lancé la mode de l'assiette et Henri III celle de la fourchette. Peu à peu apparaît sur les tables raffinées le couvert individuel. Ce n'est qu'au XIXème siècle que sera ajouté le verre.
Voir aussi : Richelieu - Histoire de l'Alimentation
1648
13 mai
Le parlement veut réformer l’État
Le parlement de Paris, la Cour des aides et la Chambre des comptes décident de se réunir en assemblée afin de statuer sur les affaires de l’État. Chacun d’eux réagit ainsi à la politique du cardinal de Mazarin consistant à augmenter les impôts. Le mois suivant, rassemblés à la chambre Saint-Louis du Palais de justice, les représentants mettront au point une charte de vingt-sept articles afin de réformer l’État. Parmi eux, il sera question de supprimer les intendants, d’interdire l’emprisonnement d’un individu pendant plus de 24h sans être jugé et surtout, de ne lever aucun impôt qui n’ait été auparavant validé par le parlement. La régente Anne d’Autriche finira par accepter la charte sans y apposer sa signature. Elle fera plutôt arrêter le conseiller Broussel, déclenchant la Fronde parlementaire.
Voir aussi : Dossier histoire de la Fronde - Parlement - Mazarin - Anne d'Autriche - Histoire de l'Opposition
1655
13 mai
Naissance du futur pape Innocent XIII
Le 13 mai 1655 naît en Italie Michelangelo dei Conti, le futur pape Innocent XIII. Intronisé pape le 8 mai 1721, il choisit son titre en hommage à l'un de ses ancêtres, Innocent III ; il succède au pape Clément XI. Durant son court pontificat, il prit parti pour les jacobites en la personne du prétendant au trône d'Ecosse, Jacques François Stuart. Il meurt le 7 mars 1724 à Rome.
Voir aussi : Pape - Clément XI - Innocent XIII - Conti - Histoire de la Politique
1717
13 mai
Naissance de Marie-Thérèse d'Autriche
Marie-Thérèse d'Autriche naît le 13 mai 1717 à Vienne. Fille de Charles VI du Saint-Empire romain germanique, elle doit mener la guerre de Succession d'Autriche contre la France, la Prusse, la Saxe, le Piémont-Sardaigne et l'Espagne. C'est finalement son cousin par alliance qui est élu sous le nom de Charles VII. A la mort de celui-ci, elle fait élire son époux, François-Etienne de Lorraine. Elle devient ainsi impératrice consort des Romains et règne jusqu'en 1780.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Vienne - Impératrice - Marie-Thérèse d'Autriche - Histoire de l'Etat
1753
13 mai
Naissance de Lazare Nicolas Marguerite Carnot
C'est le 13 mai 1753 que naît Lazare Nicolas Marguerite Carnot, à Nolay. Ce mathématicien, physicien, général et politique français, grand-père du président Sadi Carnot, fut l'un des fondateurs de la géométrie moderne avec son ouvrage "Géométrie de position" en 1803. Membre de la Convention nationale, il fut l'un des députés qui vota l'exécution de Louis XVI. Il meurt exilé en Allemagne, le 2 août 1823, après avoir été l'un des directeurs du Directoire.
Voir aussi : Histoire du Directoire - Sadi Carnot - Convention nationale - Géométrie - Lazare Carnot - Histoire des Sciences et techniques
1779
13 mai
Signature du traité de Teschen
Le traité de Teschen, signé le 13 mai 1779 par la Prusse et l'Autriche, fait suite à la guerre de Succession de Bavière, qui a opposé la monarchie des Habsbourg à la Prusse. Suite à l'intervention de Catherine II de Russie, Joseph II du Saint-Empire et Frédéric II de Prusse trouvèrent une entente et signèrent le traité. Cette signature, effectuée sous la garantie de la France et de la Russie, mit fin à la guerre de Succession.
Voir aussi : France - Guerre - Traité - Autriche - Histoire de la Prusse - Histoire des Traités
1840
13 mai
Naissance d'Alphonse Daudet
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840.'N'ayant pu passer son baccalauréat, il devient maître d'études au collège d'Alès et écrit "Le Petit Chose" (1868). Il publie "Les Amoureuses" en 1859 et rencontre son ami Frédéric Mistral en 1860. L'année suivante, il entre au service du duc de Morny en tant que secrétaire. Le duc meurt en 1865 et Daudet se consacre à l'écriture de contes et de romans tout en collaborant à des journaux comme Le Figaro. Atteint de la syphilis, il meurt le 16 décembre 1897 à Paris. Ses œuvres les plus célèbres sont "Lettres de mon moulin" (1869), " l'Immortel" (1883) ou encore "Tartarin de Tarascon" (1872).
Voir aussi : Naissance - Romans - Alphonse Daudet - Nîmes - Histoire des Romans
1871
13 mai
La loi des garanties est promulguée en Italie
Promulgation de la loi italienne des Garanties qui assure au pape, parmi ses principales prérogatives : l'inviolabilité de sa personne, l'immunité diplomatique, la jouissance des territoires et palais du Vatican, de Latran et du Saint-Siège – à titre résidentiel uniquement. La loi prévoit également de lui verser une rente dont le montant s'élève à 3,225 millions de lires . L'annexion des Etats pontificaux l'année précédente (20 septembre 1871) contraint le parlement à débattre sur la « Question romaine », à savoir quel statut est censé occuper la « Ville éternelle » au sein du nouveau royaume d'Italie de Victor-Emmanuel II, capitale politique mais également siège temporel du souverain pontife.
Voir aussi : Pape - Histoire du Vatican - Victor-emmanuel ii - états pontificaux - Question romaine - Histoire des Institutions
1882
13 mai
Naissance de Georges Braque
Le peintre français Georges Braque naît à Argenteuil dans le Val-d'Oise, le 13 mai 1882. D'abord influencé dans son art par l'impressionnisme, il passa ensuite au fauvisme, avant de faire une rencontre déterminante avec Picasso. Devenus amis, ils deviendront tous les deux les initiateurs d'un nouveau courant artistique, le cubisme. Il s'attela également à la sculpture et à la création de vitraux. Il meurt à Paris le 3 août 1963.
Voir aussi : Histoire de l'Impressionnisme - Picasso - Cubisme - Fauvisme - Braque - Histoire de l'Art
1917
13 mai
Apparition de la Vierge à Fatima
Francisco, Lucia et Jacinta, 3 enfants de Fatima, un petit village portugais, sont témoins d'une apparition lumineuse tandis qu'ils gardent leurs moutons. Ils racontent que la Vierge les a convié à six rendez-vous successifs tous les 13 du mois et qu'elle leur a confié trois secrets à ne révéler qu'au pape. Le lieu des apparitions (Cova da Iria) deviendra un pèlerinage mondial très fréquenté et une immense basilique sera construite à proximité.
Voir aussi : Fatima - Marie - Vierge - Histoire de la Chrétienté
1926
13 mai
Premier vol au-dessus du Pôle Nord
A bord du ballon dirigeable "Norge", le Norvégien Roald Amundsen, l'Italien Umberto Nobile, l'Américain Lincoln Ellsworth et 12 hommes d'équipage survolent le Pôle Nord. L'expédition, partie de l'île de Spitzberg (Norvège) le 11 mai est arrivée à Teller (Alaska) le 15 mai. Elle a accompli un périple de 5 500 kilomètres. Les explorateurs rapporteront des données scientifiques nouvelles sur cette région peu connue.
Voir aussi : Ballon - Amundsen - Histoire du Pôle Nord - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1931
13 mai
Election de Paul Doumer à la présidence de la République Française
Né le 22 mars 1857, Paul Doumer fut le 14e président de la République française. Professeur de mathématiques et journaliste, il a rejoint le parti radical, et est élu président le 13 mai 1931, succédant à Gaston Doumergue. Il fut victime d'un attentat perpétré par un émigré russe le 6 mai 1932. Blessé par plusieurs balles, il a succombé à ses blessures le lendemain. Albert Lebrun lui a succédé à la tête de l'État.
Voir aussi : Président - élection - Paul Doumer - République française - Histoire de la Politique
1937
13 mai
"J’ai épousseté le buste d’Électre"
Electre est représentée pour la première fois par la troupe de Jouvet. A la confluence de la tragédie classique et de la modernité, la pièce de Giraudoux emprunte à la première le choix des thèmes et du mythe et à la seconde l’enquête policière et la psychologie. Le chœur de la tragédie antique est ainsi réinvesti dans le rôle du mendiant. Electre, le personnage qui donne le nom à la pièce, est dans une quête de vérité concernant la mort de son père. La révélation de celle s’accompagnera de la vengeance de la main d’Oreste.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Louis Jouvet - Giraudoux - Histoire du Théâtre
1943
13 mai
Les Alliés chassent l'Afrikakorps
La défaite soudaine et complète de l'Afrikakorps achève la libération de l'Afrique du Nord. Entre 1941 et 1943, l'Afrikakorps, corps expéditionnaire allemand placé sous le commandement du maréchal Rommel, a affronté les forces alliés en Libye, en Égypte et en Tunisie. Après cette victoire, les Alliés commencent à envisager un débarquement en Italie.
Voir aussi : Bataille - Rommel - Histoire de l'Afrikakorps - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1950
13 mai
Premier grand prix de Formule 1
Alors que les compétions de sport automobiles existent depuis 1894, l’année 1950 voit se mettre en place l’épreuve « reine » : la formule 1. Le premier grand prix se tient en Grande-Bretagne sur le circuit de Silverstone et couvre une distance équivalente aux grands prix actuels, soit un peu plus de 300 km. A l’image de l’ensemble de la saison, la course est dominée par Giuseppe Farina et Alfa Romeo. Fangio, troisième sur la grille de départ, abandonnera à huit tours de la fin et finira la saison à trois points du champion.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Course - Fangio - Alfa Romeo - Histoire des Sports mécaniques
1950
13 mai
Naissance du chanteur américain Stevie Wonder
Stevie Wonder, de son vrai nom Steveland Judkins Morris, est né le 13 mai 1950 dans le Michigan. Suite à une erreur médicale, il perd la vue à l'âge de 1 mois. Ce chanteur afro-américain est aussi auteur-compositeur ; à 11 ans, il sort son premier disque sous le label Motown. En 1972, il crée sa maison de production. Les succès et les récompenses s'enchaînent : il reçoit 22 Grammy Awards. Stevie Wonder a chanté avec les plus grands, comme Michael Jackson ou Paul McCartney, et a vendu 72 millions d'albums dans le monde.
Voir aussi : Michael Jackson - Motown - Histoire de l'Art
1958
13 mai
Alger se soulève pour rester français
La formation d'un ministère Pflimlin, favorable à l'ouverture de négociations avec le Front de libération nationale (FLN), suscite la colère des partisans de l'"Algérie française". Ceux-ci en appellent au général de Gaulle pour maintenir la souveraineté de la France sur l'Algérie. La crise s'étend à la France métropolitaine. Le président de la République, René Coty, appelle alors le général de Gaulle au gouvernement. L'insurrection aura raison de la IVème République et de Gaulle instaurera rapidement la Ve République.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Soulèvement - Histoire d'Alger - Histoire de l'Algérie française - Histoire de la Guerre d'Algérie
1968
13 mai
Grande manifestation contre de Gaulle
Les syndicats ouvriers (CGT, CFDT) déclenchent une grève générale et appellent à rejoindre les étudiants qui manifestent depuis le début du mois. Une foule de 800 000 personnes (170 000 selon la police) envahit les rues de Paris aux cris de "10 ans, ça suffit !", en allusion au dixième anniversaire du retour au pouvoir de De Gaulle. Les manifestants dénoncent aussi la société de consommation et le chômage inhérent au régime capitaliste.
Voir aussi : Histoire de Paris - De Gaulle - Syndicat - Manifestation - Dossier histoire de Mai 68 - Histoire de la Cinquième République
1981
13 mai
Jean-Paul II victime d'un attentat
Des coups de feu sont tirés contre le pape Jean-Paul II sur la place Saint-Pierre à Rome, devant une foule de 20 000 fidèles. Le tireur, un Turc de 23 ans du nom de Mehmet Ali Agça, aurait été manipulé par les services secrets soviétiques. Jean-Paul II attribuera sa miraculeuse survie à l'intervention de la Vierge de Fatima et ne renoncera pas aux déplacements et à l'action diplomatique. Il circulera désormais parmi la foule dans une voiture blindée surnommée la "papamobile".
Voir aussi : Pape - Attentat - Jean-Paul II - Histoire de la Chrétienté
1993
13 mai
Human Bomb terrorise l’école maternelle de Neuilly
Un homme cagoulé doté d’une arme de poing et d’explosifs fait éruption dans une classe maternelle de Neuilly-sur-Seine et prend en otages les 21 enfants et leur institutrice. Dépressif et en proie à des problèmes financiers, l’homme se fait appelé HB, pour Human Bomb, et menace de faire sauter la classe s’il n’obtient pas 100 millions de Francs. Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur, prend en charge l’affaire tandis que Nicolas Sarkozy, maire de Neuilly et ministre du Budget, prend lui-même part aux négociations. Quinze enfants sont progressivement relâchés avant que le GIGN n’interviennent après deux jours de pourparlers. L’homme est alors abattu et les enfants libérés.
Voir aussi : Sarkozy - Neuilly-sur-Seine - Histoire des Faits divers
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
13 mai
Le bûcher de l'Inquisition sévit au Mont-Aimé
Robert le Bougre fait brûler 183 personnes en Champagne suite à une rafle à Provins : c’est le bûcher du Mont-Aimé. Cathare repentit et désormais inquisiteur, Robert le Bougre est souvent désigné comme le symbole de la violence parfois arbitraire de l’Inquisition. Ses excès sont tels qu’il sera relevé de ses fonctions par le pape et condamné à la prison à perpétuité.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Inquisition - Histoire de la Chrétienté
1572
13 mai
Election du pape Grégoire XIII
Ugo Boncompagni est né à Bologne. Il succède le 13 mai 1572 en tant que Grégoire XII au pape Pie V. Juriste lors du concile de Trente en 1545, il devient évêque en 1558. Il reste célèbre pour être l'auteur de la bulle pontificale, en 1582, instaurant le 1er janvier, comme premier jour du calendrier qui prend son nom, le calendrier grégorien. Développant les séminaires pour contrer les réformistes, son pontificat se termine en 1585.
Voir aussi : Pape - Grégoire xii - Pie V - Calendrier - Histoire de la Chrétienté
1610
13 mai
Richelieu invente le couteau de table
Le cardinal de Richelieu, agacé par les gens qui se curent les dents avec la pointe du couteau à table, fait arrondir les lames. Il invente ainsi le couteau de table, car jusque là, on se servait de son poignard pour couper la viande. Au siècle précédent, François Ier a lancé la mode de l'assiette et Henri III celle de la fourchette. Peu à peu apparaît sur les tables raffinées le couvert individuel. Ce n'est qu'au XIXème siècle que sera ajouté le verre.
Voir aussi : Richelieu - Histoire de l'Alimentation
1648
13 mai
Le parlement veut réformer l’État
Le parlement de Paris, la Cour des aides et la Chambre des comptes décident de se réunir en assemblée afin de statuer sur les affaires de l’État. Chacun d’eux réagit ainsi à la politique du cardinal de Mazarin consistant à augmenter les impôts. Le mois suivant, rassemblés à la chambre Saint-Louis du Palais de justice, les représentants mettront au point une charte de vingt-sept articles afin de réformer l’État. Parmi eux, il sera question de supprimer les intendants, d’interdire l’emprisonnement d’un individu pendant plus de 24h sans être jugé et surtout, de ne lever aucun impôt qui n’ait été auparavant validé par le parlement. La régente Anne d’Autriche finira par accepter la charte sans y apposer sa signature. Elle fera plutôt arrêter le conseiller Broussel, déclenchant la Fronde parlementaire.
Voir aussi : Dossier histoire de la Fronde - Parlement - Mazarin - Anne d'Autriche - Histoire de l'Opposition
1655
13 mai
Naissance du futur pape Innocent XIII
Le 13 mai 1655 naît en Italie Michelangelo dei Conti, le futur pape Innocent XIII. Intronisé pape le 8 mai 1721, il choisit son titre en hommage à l'un de ses ancêtres, Innocent III ; il succède au pape Clément XI. Durant son court pontificat, il prit parti pour les jacobites en la personne du prétendant au trône d'Ecosse, Jacques François Stuart. Il meurt le 7 mars 1724 à Rome.
Voir aussi : Pape - Clément XI - Innocent XIII - Conti - Histoire de la Politique
1717
13 mai
Naissance de Marie-Thérèse d'Autriche
Marie-Thérèse d'Autriche naît le 13 mai 1717 à Vienne. Fille de Charles VI du Saint-Empire romain germanique, elle doit mener la guerre de Succession d'Autriche contre la France, la Prusse, la Saxe, le Piémont-Sardaigne et l'Espagne. C'est finalement son cousin par alliance qui est élu sous le nom de Charles VII. A la mort de celui-ci, elle fait élire son époux, François-Etienne de Lorraine. Elle devient ainsi impératrice consort des Romains et règne jusqu'en 1780.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Vienne - Impératrice - Marie-Thérèse d'Autriche - Histoire de l'Etat
1753
13 mai
Naissance de Lazare Nicolas Marguerite Carnot
C'est le 13 mai 1753 que naît Lazare Nicolas Marguerite Carnot, à Nolay. Ce mathématicien, physicien, général et politique français, grand-père du président Sadi Carnot, fut l'un des fondateurs de la géométrie moderne avec son ouvrage "Géométrie de position" en 1803. Membre de la Convention nationale, il fut l'un des députés qui vota l'exécution de Louis XVI. Il meurt exilé en Allemagne, le 2 août 1823, après avoir été l'un des directeurs du Directoire.
Voir aussi : Histoire du Directoire - Sadi Carnot - Convention nationale - Géométrie - Lazare Carnot - Histoire des Sciences et techniques
1779
13 mai
Signature du traité de Teschen
Le traité de Teschen, signé le 13 mai 1779 par la Prusse et l'Autriche, fait suite à la guerre de Succession de Bavière, qui a opposé la monarchie des Habsbourg à la Prusse. Suite à l'intervention de Catherine II de Russie, Joseph II du Saint-Empire et Frédéric II de Prusse trouvèrent une entente et signèrent le traité. Cette signature, effectuée sous la garantie de la France et de la Russie, mit fin à la guerre de Succession.
Voir aussi : France - Guerre - Traité - Autriche - Histoire de la Prusse - Histoire des Traités
1840
13 mai
Naissance d'Alphonse Daudet
Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840.'N'ayant pu passer son baccalauréat, il devient maître d'études au collège d'Alès et écrit "Le Petit Chose" (1868). Il publie "Les Amoureuses" en 1859 et rencontre son ami Frédéric Mistral en 1860. L'année suivante, il entre au service du duc de Morny en tant que secrétaire. Le duc meurt en 1865 et Daudet se consacre à l'écriture de contes et de romans tout en collaborant à des journaux comme Le Figaro. Atteint de la syphilis, il meurt le 16 décembre 1897 à Paris. Ses œuvres les plus célèbres sont "Lettres de mon moulin" (1869), " l'Immortel" (1883) ou encore "Tartarin de Tarascon" (1872).
Voir aussi : Naissance - Romans - Alphonse Daudet - Nîmes - Histoire des Romans
1871
13 mai
La loi des garanties est promulguée en Italie
Promulgation de la loi italienne des Garanties qui assure au pape, parmi ses principales prérogatives : l'inviolabilité de sa personne, l'immunité diplomatique, la jouissance des territoires et palais du Vatican, de Latran et du Saint-Siège – à titre résidentiel uniquement. La loi prévoit également de lui verser une rente dont le montant s'élève à 3,225 millions de lires . L'annexion des Etats pontificaux l'année précédente (20 septembre 1871) contraint le parlement à débattre sur la « Question romaine », à savoir quel statut est censé occuper la « Ville éternelle » au sein du nouveau royaume d'Italie de Victor-Emmanuel II, capitale politique mais également siège temporel du souverain pontife.
Voir aussi : Pape - Histoire du Vatican - Victor-emmanuel ii - états pontificaux - Question romaine - Histoire des Institutions
1882
13 mai
Naissance de Georges Braque
Le peintre français Georges Braque naît à Argenteuil dans le Val-d'Oise, le 13 mai 1882. D'abord influencé dans son art par l'impressionnisme, il passa ensuite au fauvisme, avant de faire une rencontre déterminante avec Picasso. Devenus amis, ils deviendront tous les deux les initiateurs d'un nouveau courant artistique, le cubisme. Il s'attela également à la sculpture et à la création de vitraux. Il meurt à Paris le 3 août 1963.
Voir aussi : Histoire de l'Impressionnisme - Picasso - Cubisme - Fauvisme - Braque - Histoire de l'Art
1917
13 mai
Apparition de la Vierge à Fatima
Francisco, Lucia et Jacinta, 3 enfants de Fatima, un petit village portugais, sont témoins d'une apparition lumineuse tandis qu'ils gardent leurs moutons. Ils racontent que la Vierge les a convié à six rendez-vous successifs tous les 13 du mois et qu'elle leur a confié trois secrets à ne révéler qu'au pape. Le lieu des apparitions (Cova da Iria) deviendra un pèlerinage mondial très fréquenté et une immense basilique sera construite à proximité.
Voir aussi : Fatima - Marie - Vierge - Histoire de la Chrétienté
1926
13 mai
Premier vol au-dessus du Pôle Nord
A bord du ballon dirigeable "Norge", le Norvégien Roald Amundsen, l'Italien Umberto Nobile, l'Américain Lincoln Ellsworth et 12 hommes d'équipage survolent le Pôle Nord. L'expédition, partie de l'île de Spitzberg (Norvège) le 11 mai est arrivée à Teller (Alaska) le 15 mai. Elle a accompli un périple de 5 500 kilomètres. Les explorateurs rapporteront des données scientifiques nouvelles sur cette région peu connue.
Voir aussi : Ballon - Amundsen - Histoire du Pôle Nord - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1931
13 mai
Election de Paul Doumer à la présidence de la République Française
Né le 22 mars 1857, Paul Doumer fut le 14e président de la République française. Professeur de mathématiques et journaliste, il a rejoint le parti radical, et est élu président le 13 mai 1931, succédant à Gaston Doumergue. Il fut victime d'un attentat perpétré par un émigré russe le 6 mai 1932. Blessé par plusieurs balles, il a succombé à ses blessures le lendemain. Albert Lebrun lui a succédé à la tête de l'État.
Voir aussi : Président - élection - Paul Doumer - République française - Histoire de la Politique
1937
13 mai
"J’ai épousseté le buste d’Électre"
Electre est représentée pour la première fois par la troupe de Jouvet. A la confluence de la tragédie classique et de la modernité, la pièce de Giraudoux emprunte à la première le choix des thèmes et du mythe et à la seconde l’enquête policière et la psychologie. Le chœur de la tragédie antique est ainsi réinvesti dans le rôle du mendiant. Electre, le personnage qui donne le nom à la pièce, est dans une quête de vérité concernant la mort de son père. La révélation de celle s’accompagnera de la vengeance de la main d’Oreste.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Louis Jouvet - Giraudoux - Histoire du Théâtre
1943
13 mai
Les Alliés chassent l'Afrikakorps
La défaite soudaine et complète de l'Afrikakorps achève la libération de l'Afrique du Nord. Entre 1941 et 1943, l'Afrikakorps, corps expéditionnaire allemand placé sous le commandement du maréchal Rommel, a affronté les forces alliés en Libye, en Égypte et en Tunisie. Après cette victoire, les Alliés commencent à envisager un débarquement en Italie.
Voir aussi : Bataille - Rommel - Histoire de l'Afrikakorps - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1950
13 mai
Premier grand prix de Formule 1
Alors que les compétions de sport automobiles existent depuis 1894, l’année 1950 voit se mettre en place l’épreuve « reine » : la formule 1. Le premier grand prix se tient en Grande-Bretagne sur le circuit de Silverstone et couvre une distance équivalente aux grands prix actuels, soit un peu plus de 300 km. A l’image de l’ensemble de la saison, la course est dominée par Giuseppe Farina et Alfa Romeo. Fangio, troisième sur la grille de départ, abandonnera à huit tours de la fin et finira la saison à trois points du champion.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Course - Fangio - Alfa Romeo - Histoire des Sports mécaniques
1950
13 mai
Naissance du chanteur américain Stevie Wonder
Stevie Wonder, de son vrai nom Steveland Judkins Morris, est né le 13 mai 1950 dans le Michigan. Suite à une erreur médicale, il perd la vue à l'âge de 1 mois. Ce chanteur afro-américain est aussi auteur-compositeur ; à 11 ans, il sort son premier disque sous le label Motown. En 1972, il crée sa maison de production. Les succès et les récompenses s'enchaînent : il reçoit 22 Grammy Awards. Stevie Wonder a chanté avec les plus grands, comme Michael Jackson ou Paul McCartney, et a vendu 72 millions d'albums dans le monde.
Voir aussi : Michael Jackson - Motown - Histoire de l'Art
1958
13 mai
Alger se soulève pour rester français
La formation d'un ministère Pflimlin, favorable à l'ouverture de négociations avec le Front de libération nationale (FLN), suscite la colère des partisans de l'"Algérie française". Ceux-ci en appellent au général de Gaulle pour maintenir la souveraineté de la France sur l'Algérie. La crise s'étend à la France métropolitaine. Le président de la République, René Coty, appelle alors le général de Gaulle au gouvernement. L'insurrection aura raison de la IVème République et de Gaulle instaurera rapidement la Ve République.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Soulèvement - Histoire d'Alger - Histoire de l'Algérie française - Histoire de la Guerre d'Algérie
1968
13 mai
Grande manifestation contre de Gaulle
Les syndicats ouvriers (CGT, CFDT) déclenchent une grève générale et appellent à rejoindre les étudiants qui manifestent depuis le début du mois. Une foule de 800 000 personnes (170 000 selon la police) envahit les rues de Paris aux cris de "10 ans, ça suffit !", en allusion au dixième anniversaire du retour au pouvoir de De Gaulle. Les manifestants dénoncent aussi la société de consommation et le chômage inhérent au régime capitaliste.
Voir aussi : Histoire de Paris - De Gaulle - Syndicat - Manifestation - Dossier histoire de Mai 68 - Histoire de la Cinquième République
1981
13 mai
Jean-Paul II victime d'un attentat
Des coups de feu sont tirés contre le pape Jean-Paul II sur la place Saint-Pierre à Rome, devant une foule de 20 000 fidèles. Le tireur, un Turc de 23 ans du nom de Mehmet Ali Agça, aurait été manipulé par les services secrets soviétiques. Jean-Paul II attribuera sa miraculeuse survie à l'intervention de la Vierge de Fatima et ne renoncera pas aux déplacements et à l'action diplomatique. Il circulera désormais parmi la foule dans une voiture blindée surnommée la "papamobile".
Voir aussi : Pape - Attentat - Jean-Paul II - Histoire de la Chrétienté
1993
13 mai
Human Bomb terrorise l’école maternelle de Neuilly
Un homme cagoulé doté d’une arme de poing et d’explosifs fait éruption dans une classe maternelle de Neuilly-sur-Seine et prend en otages les 21 enfants et leur institutrice. Dépressif et en proie à des problèmes financiers, l’homme se fait appelé HB, pour Human Bomb, et menace de faire sauter la classe s’il n’obtient pas 100 millions de Francs. Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur, prend en charge l’affaire tandis que Nicolas Sarkozy, maire de Neuilly et ministre du Budget, prend lui-même part aux négociations. Quinze enfants sont progressivement relâchés avant que le GIGN n’interviennent après deux jours de pourparlers. L’homme est alors abattu et les enfants libérés.
Voir aussi : Sarkozy - Neuilly-sur-Seine - Histoire des Faits divers
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Notre-Dame de Fátima est le vocable sous lequel est invoquée la Vierge Marie telle qu'elle serait apparue à trois enfants à Fátima, petit village du centre du Portugal, à six reprises au cours de l'année 1917. Ces apparitions, dont le message porte sur la prière et les fins dernières, ont d'abord été l'objet de méfiance, aussi bien de la part des autorités civiles que des autorités religieuses. Puis, dès 1930, le succès populaire de ce qui devient un grand centre de pèlerinage est accompagné de la reconnaissance de ces apparitions par l'Église catholique romaine.
La fête de Notre-Dame de Fátima a été fixée par le Saint-Siège en 2009, à la date du 13 mai, jour anniversaire de la première apparition, le 13 mai 1917.
Le Portugal est un pays très anciennement catholique et qui a été reconquis de haute lutte sur les musulmans entre le xe siècle et le xiiie siècle. L'évangélisation a été très profonde, la mentalité catholique est fortement ancrée et est encore, au début du xxe siècle, une part intrinsèque de la vie au Portugal. Malgré cela, en 1908, le roi de Portugal Charles Ier est assassiné avec son fils aîné par deux carbonari. En 1910, Manuel II doit quitter le pays, et une république libérale et laïque est proclamée le 5 octobre. Le 24 mai 1911, par son encyclique Jamdudum in Lusitania, le pape Pie X rejette vigoureusement les lois de laïcisation mises en place par le nouveau gouvernement. La nouvelle constitution, votée en 1911, s'inspire largement des constitutions française et brésilienne : le Portugal est officiellement un pays laïc et anticlérical.
Depuis août 1914, l'Europe est en guerre : le conflit meurtrier a déjà causé la mort de deux millions de soldats. Engagé dans la guerre au côté des Alliés à partir de mai 1916, le Portugal a environ 50 000 soldats positionnés en France
Fátima, située à 130 km au nord de Lisbonne, est, en 1917, une paroisse rurale de 2 500 habitants, dispersée en une quarantaine de hameaux. Les habitants sont des paysans qui travaillent constamment un sol ingrat. Tout le monde est mis à contribution pour le labeur quotidien. Les enfants sont généralement chargés de la garde des troupeaux. Cette pauvreté est doublée d'un profond analphabétisme, puisque seulement 10 % des femmes savent écrire. Dans le hameau d'Aljustrel habitent les familles Dos Santos et Marto.
Lúcia de Jesus dos Santos est née le 22 mars 1907 à Fátima, elle a donc dix ans. Son cousin Francisco Marto, né le 11 juin 1908, a neuf ans. Et Jacinta, sœur de François, née le 11 mars 1910, en a juste sept. Pour aider leurs parents, ils participent à l'activité familiale en gardant les troupeaux de moutons dans les alentours du hameau, et en particulier au lieu dit Cova de Iria
Au cours de l'année 1915, Lucie et deux de ses amies voient « une figure semblable à une statue de neige, que les rayons du soleil rendaient un peu transparente », « ayant forme humaine ». De retour au village, racontant leur aventure, leur entourage se moque d'elles.
Au printemps 1916, Lucie, François et Jacinthe revoient le même personnage qui leur dit: « Ne craignez rien ! Je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi ! ». S'agenouillant, l'ange baissa la tête et leur enseigna une prière: « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas ». Il fit trois fois cette prière, puis, levant la tête il dit : « Priez ainsi. Les cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications. »
L'ange leur apparaît une nouvelle fois l'été suivant et se présente comme « l'Ange du Portugal » puis une dernière fois au début de l'automne. Cette dernière apparition s'accompagne d'une théophanie eucharistique et d'une communion miraculeuse. L'ange donna la communion aux enfants après avoir récité une prière « en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences » qui offensent Jésus présent dans le tabernacle
Le 13 mai 1917, vers midi, « une dame toute vêtue de blanc » apparaît aux trois petits bergers dans un petit chêne vert et, s'adressant à Lucie, leur demande de venir le mois suivant, à cette même heure. Elle ajoute ensuite : « Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre ».
Jacinthe, oubliant sa promesse de discrétion, en parle à ses parents. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans le village mais la réaction est plutôt méfiante. Le curé interroge Lucie et n'est pas du tout convaincu. Dans son rapport à l'évêque de Leiria il écrit : « Il faut se tenir résolument à l'écart de cela. »
Le mois suivant, les enfants, accompagnés de quelques dizaines de personnes venues « pour voir », sont au rendez-vous. Le groupe récite le chapelet lorsque l'apparition se présente à nouveau, et, dans sa conversation avec Lucie, insiste sur l'importance de la prière, recommande la dévotion au « cœur immaculée de Marie » et annonce la mort prochaine de ses cousins à Lucie : « J'emmènerai bientôt Francisco et Jacinta au ciel, mais toi tu resteras encore ici quelque temps, Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. » Elle demande aussi à la jeune Lucie d'apprendre à lire et à écrire afin de mieux rapporter sa parole auprès des hommes.
Seuls les trois enfants voient l'apparition : les témoins ne voient ni lumière, ni la Vierge, ni ne l'entendent. Mais ils témoignent avoir vu le petit arbre, sur lequel se tenait l'apparition, ployé comme s'il portait un poids, brutalement allégé lors du départ de la Vierge. Ils témoignent aussi avoir entendu un son et vu un sillage lors du départ de l'apparition.
Le vendredi 13 juillet, la « dame en blanc » apparaît devant Lucia et ses cousins comme les autres fois, environ 4 000 personnes assistent à l'événement, bien que ne voyant rien eux-mêmes : Lucie, Jacinte et François sont toujours les seuls à percevoir la « dame en blanc », les fidèles ne constatent que des faits inhabituels, tels des éclairs, un halo de lumière ou un vent soudain.
Elle s'adresse, comme à chaque apparition à Lucie : « Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix du monde. »
C'est au cours de cette manifestation que l'apparition aurait confié un secret aux enfants. Cette partie du message de Fátima ne sera dévoilée qu'en 1942, pour les deux premières parties, et c'est en 2000 que le Vatican divulguera la troisième partie du secret.
Le 10 août, l'administrateur du canton, Arthur d'Oliveira Santos, connu pour son anticléricalisme, demande à voir les « voyants » et les interroge sans succès. Le 13 août, il fait enfermer Lucie et ses deux cousins pour trouble à l'ordre public. Il souhaite connaître les secrets que la Vierge Marie a révélés aux enfants et va jusqu'à les menacer de mort pour les faire parler, mais en vain, ils gardent leur secret. C'est à regret que l'administrateur les relâche le 15 août.
Quelque 18 000 personnes sont au rendez-vous du 13, en l'absence des enfants, et assistent à quelques phénomènes déjà vus lors des précédentes apparitions. Mais les enfants ne sont pas là.
Le dimanche 19 août, alors que les enfants font paître leurs troupeaux sur la Cova da Iria, la Vierge leur apparaît, leur demande de prier pour les âmes pécheresses et leur promet un miracle « afin que tous croient »
Pour la cinquième apparition, le 13 septembre, environ 30 000 fidèles se prosternent devant les messagers de la Vierge Marie, Lucie, Jacinte et Francois, implorant leur secours pour obtenir la guérison des malades. C'est à ce moment-là que l'apparition annonce pour le mois suivant, la « venue du Seigneur, de Notre-Dame du Carmel et de saint Joseph avec l'Enfant-Jésus ».
Le 13 octobre 1917, il pleut à torrent sur la Cova da Iria, et une foule d'environ 50 000 personnes récite le chapelet. À midi, heure solaire, l'apparition se présente alors à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire et lui demande de faire bâtir une chapelle en son honneur. Elle annonce la fin proche de la guerre. Elle demande aussi la conversion des pécheurs.
Alors que Notre-Dame du Rosaire s'élève vers le ciel, la pluie s'arrête et le soleil revient dans un ciel bleu. Les témoins peuvent regarder le soleil directement, ils le voient se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s'approcher de la terre, inquiétant la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal.
Le soleil « lançait des faisceaux de lumière, d'un côté et de l'autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l'air ». Le soleil tournoya ensuite, « à un certain moment, le soleil s'arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer; il s'arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu'au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s'avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! » Il y eut des témoins jusqu'à cinq kilomètres à la ronde, et pourtant l'observatoire astronomique n'a rien relevé de particulier à ce moment-là.
Pendant ces phénomènes cosmiques, les enfants voient quant à eux les trois apparitions promises : la Sainte Famille, puis Notre-Dame des Sept-Douleurs accompagnée du Christ et enfin Notre Dame du Mont-Carmel.
Avelinos de Almeida, journaliste anticlérical et rédacteur en chef du quotidien de Lisbonne 0 Seculo, présent ce jour-là, en fait le compte rendu suivant : « On voit l'immense multitude se tourner vers le soleil, qui apparaît au zénith, dégagé de nuages. Il ressemble à une plaque d'argent mat, et il est possible de le fixer sans le moindre effort. Il ne brûle pas les yeux. Il n'aveugle pas. On dirait qu'il se produit une éclipse. Mais voici que s'élève une clameur immense, et ceux qui sont plus près de la foule l'entendent crier : "Miracle ! Miracle !....Merveille ! Merveille !" ».
« … Et l’on assiste alors à un spectacle unique et incroyable pour tous ceux qui n’en furent pas témoins… Le soleil rappelle une plaque d’argent mat… Il n’aveugle pas ! On dirait qu’il se produit une éclipse. Mais voici que s’élève une clameur formidable : “Miracle, miracle !” Sous les yeux éblouis de cette foule, dont l’attitude nous transporte aux temps bibliques et qui, pâle d’épouvante et tête nue, regarde l’azur firmament, le soleil trembla ! Le soleil eut des mouvements brusques, jamais vus et en dehors de toutes les lois cosmiques ! Le soleil « se mit à danser », selon l’expression typique des paysans ! Il ne reste maintenant qu’une chose : c’est que les savants nous expliquent, du haut de leur compétence, la macabre danse solaire, qui, aujourd’hui à Fátima, a fait jaillir des hosannas de la poitrine des fidèles ; et qui, comme me l’affirment les gens dignes de foi, a laissé très impressionnés les libres-penseurs eux-mêmes, ainsi que d’autres personnes sans aucune préoccupation religieuse, qui étaient accourues sur cette lande désormais célèbre » (Avelino d’Almeida, rédacteur en chef du Seculo, avait publié le matin même dans ce journal l’article ironique dont on a parlé. À midi, il fut témoin du « prodige solaire » à la Cova da Iria, et le soir, sous l’impression encore des événements, il composa le nouvel article dont nous citons ici quelques extraits. Cet article, publié dans le Seculo du lundi 15 octobre, fit sensation dans tout le pays, et attira à son auteur les vifs reproches des libres-penseurs, qui ne lui pardonnaient pas d’avoir donné une telle publicité aux faits de Fátima, et de les avoir appuyés de son autorité).
François et Jacinthe Marto, atteints de la grippe espagnole, meurent très tôt, respectivement en 1919 et 1920. Ils ont été déclarés vénérables par le Pape Jean-Paul II le 13 mai 1989 et béatifiés le 13 mai 2000.
Lucie Dos Santos entre au noviciat des sœurs Dorothée le 24 octobre 1925 à Tuy, elle y prononce ses vœux en 1928. Elle a de nouvelles apparitions en 1925 et 1929. En octobre 1934, Lucie prononce ses vœux perpétuels et prend comme nom de religieuse sœur Marie des Douleurs.
L'évêque de Leiria, Mgr da Silva, après avoir mené une enquête canonique portant sur les voyants et sur les multiples témoins du miracle du 13 octobre, reconnaît les apparitions comme « dignes de foi » et approuve le culte à « Notre Dame de Fátima ». Sur ordre de la hiérarchie ecclésiastique, Lucie rédige ses mémoires, dont il y a quatre versions (une en 1935, une en 1937, une en 1941 et une début 1942).
En 1946, le troisième centenaire de la consécration du Portugal à la Vierge Marie est l'occasion du couronnement solennel de la statue de Notre Dame de Fátima par le Cardinal Masella, légat pontifical, devant 600 000 pèlerins. La couronne est offerte par les femmes portugaises en remerciement de la préservation du Portugal pendant la Seconde Guerre mondiale.
À partir de 1948, Lucie entre au couvent des Carmélites de Coimbra (Portugal). Elle y prend le nom de sœur Lucie du Cœur Immaculé.
Elle meurt le 13 février 2005 à l'âge de 97 ans.
Lors de la troisième apparition, la Vierge a révélé un message aux enfants et leur a demandé de ne pas le divulguer.
C'est le 28 avril 1919 qu'est construite la première chapelle sur le site des apparitions, par des pèlerins, le curé de Fátima ayant reçu la consigne de se tenir à l'écart de ces manifestations de dévotions. C'est une petite chapelle faite de pierres et de chaux, couverte de tuiles et mesurant 3,30 m de longueur, 2,80 m de largeur et 2,85 m de hauteur.
En 1921, le nouvel évêque de Leiria autorise la dévotion à Marie sur le site de Fátima. Après sept ans d'enquête, en 1930, il reconnaît officiellement les apparitions. Les constructions peuvent alors commencer.
Dès 1928 est commencée la construction de l'église de Fátima. Terminée en 1931, la basilique néoclassique mesure 70,50 m de longueur et 37 m de largeur. Les quinze autels qu’elle comporte sont dédiés aux quinze mystères du Rosaire. Dans la chapelle du côté gauche se trouvent les tombeaux de Jacinthe et de Lucie et dans celle de droite celui de François.
Le sanctuaire, si l’on inclut l’ensemble des édifices et son immense enceinte, a une surface de 86 400 m², et peut contenir environ 300 000 personnes.
Fátima est aujourd'hui un centre mondial de pèlerinages très connu. La ville compte 10 000 habitants, et chaque année 4 millions de pèlerins et touristes se rendent à Fátima, ce qui en fait le quatrième lieu de pèlerinage catholique du monde (après Notre-Dame de Guadalupe au Mexique, le Vatican et Lourdes).
« Aucun catholique n’est obligé de croire à ce type de révélations ; cependant il est indéniable que les apparitions de Fátima et leur « secret » ont représenté comme une carte routière pour le chemin incertain du xxe siècle. »
Le 13 mai 1967, le Pape Paul VI y a célébré la messe (en portugais). Étaient entre autres présents, dans la tribune d'honneur, les parents des deux enfants voyants décédés Francisco Marto et Jacinta Marto, ainsi que Lucie Dos Santos.
Durant 4 jours (11 mai - 14 mai 2010), sa Sainteté le pape Benoît XVI s'est rendu au Sanctuaire de Fátima où il a présidé les cérémonies religieuses du 13 mai 2010. Cette visite a eu lieu à l'occasion de l'anniversaire (qui n’est pas à proprement parler une fête de la Vierge) de la première apparition de la Vierge Marie, qui est apparue à trois petits bergers le 13 mai 1917 à Fátima (Portugal). Le Pape Benoit XVI en profite pour offrir au sanctuaire de Fatima une rose d'or, ornement béni par le Saint-Père qui est accordé à des sanctuaires que le souverain pontife souhaite honorer. La visite du Pape Benoit XVI à Fátima succède à celle de son prédécesseur Jean-Paul II 10 ans auparavant. La messe du 13 mai 2010 fut présidée par Benoit XVI devant plus de 500 000 pèlerins.
Des auteurs comme le Père jésuite belge Edouard Dhanis, mort en 1978 ou l'abbé René Laurentin estiment nécessaire d'avoir une attitude prudente envers les apparitions de l'Ange. Pour ces auteurs, s'il n'y a aucun doute quant à la réalité des apparitions de 1917, les autres évènements (apparition de l'Ange en 1915 et 1916 ; apparitions mariales de 1925, 1929, ...) ne peuvent pas être confirmés par quelqu'un d'autre que Sœur Lucie. En conséquence « Sans mettre en cause sa sincérité, dit le Père Dhanis en 1963, on peut juger prudent de ne s'appuyer qu'avec circonspection sur les écrits de sœur Lucie »
L'autre critique la plus commune est celle de penseurs athées et rationalistes. Gérard de Sède après deux ans d'enquête et d'étude publie en 1977 une étude sur les apparitions. Niant toute manifestation de surnaturel à Fátima, il considère les « apparitions » comme une supercherie montée de toute pièce par les familles des voyants et met les « miracles » sur le compte d'une hallucination collective renforcée par des phénomènes naturels.
Enfin, on peut mentionner l'existence d'une autre hypothèse qui, sans remettre en cause la réalité de l'évènement, lui donne une toute autre interprétation : mis à part son caractère ostentatoire, il y a parfois une ressemblance de certains éléments de la description du « miracle » avec des éléments de deux témoignages d'apparitions d'OVNI tel que les a rapporté l'ufologue Jacques Vallée dans son livre Passport to Magonia (il s'agit des témoignages numéros 321 et 292).
Pour Pierre Jovanovic, auteur du livre Notre-Dame de l'Apocalypse35, dans le cas de la Sixième apparition du 13 octobre 1917, c'est la première fois dans l'histoire humaine qu'une divinité prévient 90 jours à l'avance qu'elle fera un miracle en donnant la date et l'heure exacte et que non seulement il se réalise mais qu'en plus il est vu, décrit et rapporté par des journalistes, y compris ceux du journal anticlérical O Século.
La fête de Notre-Dame de Fátima a été fixée par le Saint-Siège en 2009, à la date du 13 mai, jour anniversaire de la première apparition, le 13 mai 1917.
Le Portugal est un pays très anciennement catholique et qui a été reconquis de haute lutte sur les musulmans entre le xe siècle et le xiiie siècle. L'évangélisation a été très profonde, la mentalité catholique est fortement ancrée et est encore, au début du xxe siècle, une part intrinsèque de la vie au Portugal. Malgré cela, en 1908, le roi de Portugal Charles Ier est assassiné avec son fils aîné par deux carbonari. En 1910, Manuel II doit quitter le pays, et une république libérale et laïque est proclamée le 5 octobre. Le 24 mai 1911, par son encyclique Jamdudum in Lusitania, le pape Pie X rejette vigoureusement les lois de laïcisation mises en place par le nouveau gouvernement. La nouvelle constitution, votée en 1911, s'inspire largement des constitutions française et brésilienne : le Portugal est officiellement un pays laïc et anticlérical.
Depuis août 1914, l'Europe est en guerre : le conflit meurtrier a déjà causé la mort de deux millions de soldats. Engagé dans la guerre au côté des Alliés à partir de mai 1916, le Portugal a environ 50 000 soldats positionnés en France
Fátima, située à 130 km au nord de Lisbonne, est, en 1917, une paroisse rurale de 2 500 habitants, dispersée en une quarantaine de hameaux. Les habitants sont des paysans qui travaillent constamment un sol ingrat. Tout le monde est mis à contribution pour le labeur quotidien. Les enfants sont généralement chargés de la garde des troupeaux. Cette pauvreté est doublée d'un profond analphabétisme, puisque seulement 10 % des femmes savent écrire. Dans le hameau d'Aljustrel habitent les familles Dos Santos et Marto.
Lúcia de Jesus dos Santos est née le 22 mars 1907 à Fátima, elle a donc dix ans. Son cousin Francisco Marto, né le 11 juin 1908, a neuf ans. Et Jacinta, sœur de François, née le 11 mars 1910, en a juste sept. Pour aider leurs parents, ils participent à l'activité familiale en gardant les troupeaux de moutons dans les alentours du hameau, et en particulier au lieu dit Cova de Iria
Au cours de l'année 1915, Lucie et deux de ses amies voient « une figure semblable à une statue de neige, que les rayons du soleil rendaient un peu transparente », « ayant forme humaine ». De retour au village, racontant leur aventure, leur entourage se moque d'elles.
Au printemps 1916, Lucie, François et Jacinthe revoient le même personnage qui leur dit: « Ne craignez rien ! Je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi ! ». S'agenouillant, l'ange baissa la tête et leur enseigna une prière: « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas ». Il fit trois fois cette prière, puis, levant la tête il dit : « Priez ainsi. Les cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications. »
L'ange leur apparaît une nouvelle fois l'été suivant et se présente comme « l'Ange du Portugal » puis une dernière fois au début de l'automne. Cette dernière apparition s'accompagne d'une théophanie eucharistique et d'une communion miraculeuse. L'ange donna la communion aux enfants après avoir récité une prière « en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences » qui offensent Jésus présent dans le tabernacle
Le 13 mai 1917, vers midi, « une dame toute vêtue de blanc » apparaît aux trois petits bergers dans un petit chêne vert et, s'adressant à Lucie, leur demande de venir le mois suivant, à cette même heure. Elle ajoute ensuite : « Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre ».
Jacinthe, oubliant sa promesse de discrétion, en parle à ses parents. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans le village mais la réaction est plutôt méfiante. Le curé interroge Lucie et n'est pas du tout convaincu. Dans son rapport à l'évêque de Leiria il écrit : « Il faut se tenir résolument à l'écart de cela. »
Le mois suivant, les enfants, accompagnés de quelques dizaines de personnes venues « pour voir », sont au rendez-vous. Le groupe récite le chapelet lorsque l'apparition se présente à nouveau, et, dans sa conversation avec Lucie, insiste sur l'importance de la prière, recommande la dévotion au « cœur immaculée de Marie » et annonce la mort prochaine de ses cousins à Lucie : « J'emmènerai bientôt Francisco et Jacinta au ciel, mais toi tu resteras encore ici quelque temps, Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. » Elle demande aussi à la jeune Lucie d'apprendre à lire et à écrire afin de mieux rapporter sa parole auprès des hommes.
Seuls les trois enfants voient l'apparition : les témoins ne voient ni lumière, ni la Vierge, ni ne l'entendent. Mais ils témoignent avoir vu le petit arbre, sur lequel se tenait l'apparition, ployé comme s'il portait un poids, brutalement allégé lors du départ de la Vierge. Ils témoignent aussi avoir entendu un son et vu un sillage lors du départ de l'apparition.
Le vendredi 13 juillet, la « dame en blanc » apparaît devant Lucia et ses cousins comme les autres fois, environ 4 000 personnes assistent à l'événement, bien que ne voyant rien eux-mêmes : Lucie, Jacinte et François sont toujours les seuls à percevoir la « dame en blanc », les fidèles ne constatent que des faits inhabituels, tels des éclairs, un halo de lumière ou un vent soudain.
Elle s'adresse, comme à chaque apparition à Lucie : « Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix du monde. »
C'est au cours de cette manifestation que l'apparition aurait confié un secret aux enfants. Cette partie du message de Fátima ne sera dévoilée qu'en 1942, pour les deux premières parties, et c'est en 2000 que le Vatican divulguera la troisième partie du secret.
Le 10 août, l'administrateur du canton, Arthur d'Oliveira Santos, connu pour son anticléricalisme, demande à voir les « voyants » et les interroge sans succès. Le 13 août, il fait enfermer Lucie et ses deux cousins pour trouble à l'ordre public. Il souhaite connaître les secrets que la Vierge Marie a révélés aux enfants et va jusqu'à les menacer de mort pour les faire parler, mais en vain, ils gardent leur secret. C'est à regret que l'administrateur les relâche le 15 août.
Quelque 18 000 personnes sont au rendez-vous du 13, en l'absence des enfants, et assistent à quelques phénomènes déjà vus lors des précédentes apparitions. Mais les enfants ne sont pas là.
Le dimanche 19 août, alors que les enfants font paître leurs troupeaux sur la Cova da Iria, la Vierge leur apparaît, leur demande de prier pour les âmes pécheresses et leur promet un miracle « afin que tous croient »
Pour la cinquième apparition, le 13 septembre, environ 30 000 fidèles se prosternent devant les messagers de la Vierge Marie, Lucie, Jacinte et Francois, implorant leur secours pour obtenir la guérison des malades. C'est à ce moment-là que l'apparition annonce pour le mois suivant, la « venue du Seigneur, de Notre-Dame du Carmel et de saint Joseph avec l'Enfant-Jésus ».
Le 13 octobre 1917, il pleut à torrent sur la Cova da Iria, et une foule d'environ 50 000 personnes récite le chapelet. À midi, heure solaire, l'apparition se présente alors à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire et lui demande de faire bâtir une chapelle en son honneur. Elle annonce la fin proche de la guerre. Elle demande aussi la conversion des pécheurs.
Alors que Notre-Dame du Rosaire s'élève vers le ciel, la pluie s'arrête et le soleil revient dans un ciel bleu. Les témoins peuvent regarder le soleil directement, ils le voient se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s'approcher de la terre, inquiétant la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal.
Le soleil « lançait des faisceaux de lumière, d'un côté et de l'autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l'air ». Le soleil tournoya ensuite, « à un certain moment, le soleil s'arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer; il s'arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu'au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s'avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! » Il y eut des témoins jusqu'à cinq kilomètres à la ronde, et pourtant l'observatoire astronomique n'a rien relevé de particulier à ce moment-là.
Pendant ces phénomènes cosmiques, les enfants voient quant à eux les trois apparitions promises : la Sainte Famille, puis Notre-Dame des Sept-Douleurs accompagnée du Christ et enfin Notre Dame du Mont-Carmel.
Avelinos de Almeida, journaliste anticlérical et rédacteur en chef du quotidien de Lisbonne 0 Seculo, présent ce jour-là, en fait le compte rendu suivant : « On voit l'immense multitude se tourner vers le soleil, qui apparaît au zénith, dégagé de nuages. Il ressemble à une plaque d'argent mat, et il est possible de le fixer sans le moindre effort. Il ne brûle pas les yeux. Il n'aveugle pas. On dirait qu'il se produit une éclipse. Mais voici que s'élève une clameur immense, et ceux qui sont plus près de la foule l'entendent crier : "Miracle ! Miracle !....Merveille ! Merveille !" ».
« … Et l’on assiste alors à un spectacle unique et incroyable pour tous ceux qui n’en furent pas témoins… Le soleil rappelle une plaque d’argent mat… Il n’aveugle pas ! On dirait qu’il se produit une éclipse. Mais voici que s’élève une clameur formidable : “Miracle, miracle !” Sous les yeux éblouis de cette foule, dont l’attitude nous transporte aux temps bibliques et qui, pâle d’épouvante et tête nue, regarde l’azur firmament, le soleil trembla ! Le soleil eut des mouvements brusques, jamais vus et en dehors de toutes les lois cosmiques ! Le soleil « se mit à danser », selon l’expression typique des paysans ! Il ne reste maintenant qu’une chose : c’est que les savants nous expliquent, du haut de leur compétence, la macabre danse solaire, qui, aujourd’hui à Fátima, a fait jaillir des hosannas de la poitrine des fidèles ; et qui, comme me l’affirment les gens dignes de foi, a laissé très impressionnés les libres-penseurs eux-mêmes, ainsi que d’autres personnes sans aucune préoccupation religieuse, qui étaient accourues sur cette lande désormais célèbre » (Avelino d’Almeida, rédacteur en chef du Seculo, avait publié le matin même dans ce journal l’article ironique dont on a parlé. À midi, il fut témoin du « prodige solaire » à la Cova da Iria, et le soir, sous l’impression encore des événements, il composa le nouvel article dont nous citons ici quelques extraits. Cet article, publié dans le Seculo du lundi 15 octobre, fit sensation dans tout le pays, et attira à son auteur les vifs reproches des libres-penseurs, qui ne lui pardonnaient pas d’avoir donné une telle publicité aux faits de Fátima, et de les avoir appuyés de son autorité).
François et Jacinthe Marto, atteints de la grippe espagnole, meurent très tôt, respectivement en 1919 et 1920. Ils ont été déclarés vénérables par le Pape Jean-Paul II le 13 mai 1989 et béatifiés le 13 mai 2000.
Lucie Dos Santos entre au noviciat des sœurs Dorothée le 24 octobre 1925 à Tuy, elle y prononce ses vœux en 1928. Elle a de nouvelles apparitions en 1925 et 1929. En octobre 1934, Lucie prononce ses vœux perpétuels et prend comme nom de religieuse sœur Marie des Douleurs.
L'évêque de Leiria, Mgr da Silva, après avoir mené une enquête canonique portant sur les voyants et sur les multiples témoins du miracle du 13 octobre, reconnaît les apparitions comme « dignes de foi » et approuve le culte à « Notre Dame de Fátima ». Sur ordre de la hiérarchie ecclésiastique, Lucie rédige ses mémoires, dont il y a quatre versions (une en 1935, une en 1937, une en 1941 et une début 1942).
En 1946, le troisième centenaire de la consécration du Portugal à la Vierge Marie est l'occasion du couronnement solennel de la statue de Notre Dame de Fátima par le Cardinal Masella, légat pontifical, devant 600 000 pèlerins. La couronne est offerte par les femmes portugaises en remerciement de la préservation du Portugal pendant la Seconde Guerre mondiale.
À partir de 1948, Lucie entre au couvent des Carmélites de Coimbra (Portugal). Elle y prend le nom de sœur Lucie du Cœur Immaculé.
Elle meurt le 13 février 2005 à l'âge de 97 ans.
Lors de la troisième apparition, la Vierge a révélé un message aux enfants et leur a demandé de ne pas le divulguer.
C'est le 28 avril 1919 qu'est construite la première chapelle sur le site des apparitions, par des pèlerins, le curé de Fátima ayant reçu la consigne de se tenir à l'écart de ces manifestations de dévotions. C'est une petite chapelle faite de pierres et de chaux, couverte de tuiles et mesurant 3,30 m de longueur, 2,80 m de largeur et 2,85 m de hauteur.
En 1921, le nouvel évêque de Leiria autorise la dévotion à Marie sur le site de Fátima. Après sept ans d'enquête, en 1930, il reconnaît officiellement les apparitions. Les constructions peuvent alors commencer.
Dès 1928 est commencée la construction de l'église de Fátima. Terminée en 1931, la basilique néoclassique mesure 70,50 m de longueur et 37 m de largeur. Les quinze autels qu’elle comporte sont dédiés aux quinze mystères du Rosaire. Dans la chapelle du côté gauche se trouvent les tombeaux de Jacinthe et de Lucie et dans celle de droite celui de François.
Le sanctuaire, si l’on inclut l’ensemble des édifices et son immense enceinte, a une surface de 86 400 m², et peut contenir environ 300 000 personnes.
Fátima est aujourd'hui un centre mondial de pèlerinages très connu. La ville compte 10 000 habitants, et chaque année 4 millions de pèlerins et touristes se rendent à Fátima, ce qui en fait le quatrième lieu de pèlerinage catholique du monde (après Notre-Dame de Guadalupe au Mexique, le Vatican et Lourdes).
« Aucun catholique n’est obligé de croire à ce type de révélations ; cependant il est indéniable que les apparitions de Fátima et leur « secret » ont représenté comme une carte routière pour le chemin incertain du xxe siècle. »
Le 13 mai 1967, le Pape Paul VI y a célébré la messe (en portugais). Étaient entre autres présents, dans la tribune d'honneur, les parents des deux enfants voyants décédés Francisco Marto et Jacinta Marto, ainsi que Lucie Dos Santos.
Durant 4 jours (11 mai - 14 mai 2010), sa Sainteté le pape Benoît XVI s'est rendu au Sanctuaire de Fátima où il a présidé les cérémonies religieuses du 13 mai 2010. Cette visite a eu lieu à l'occasion de l'anniversaire (qui n’est pas à proprement parler une fête de la Vierge) de la première apparition de la Vierge Marie, qui est apparue à trois petits bergers le 13 mai 1917 à Fátima (Portugal). Le Pape Benoit XVI en profite pour offrir au sanctuaire de Fatima une rose d'or, ornement béni par le Saint-Père qui est accordé à des sanctuaires que le souverain pontife souhaite honorer. La visite du Pape Benoit XVI à Fátima succède à celle de son prédécesseur Jean-Paul II 10 ans auparavant. La messe du 13 mai 2010 fut présidée par Benoit XVI devant plus de 500 000 pèlerins.
Des auteurs comme le Père jésuite belge Edouard Dhanis, mort en 1978 ou l'abbé René Laurentin estiment nécessaire d'avoir une attitude prudente envers les apparitions de l'Ange. Pour ces auteurs, s'il n'y a aucun doute quant à la réalité des apparitions de 1917, les autres évènements (apparition de l'Ange en 1915 et 1916 ; apparitions mariales de 1925, 1929, ...) ne peuvent pas être confirmés par quelqu'un d'autre que Sœur Lucie. En conséquence « Sans mettre en cause sa sincérité, dit le Père Dhanis en 1963, on peut juger prudent de ne s'appuyer qu'avec circonspection sur les écrits de sœur Lucie »
L'autre critique la plus commune est celle de penseurs athées et rationalistes. Gérard de Sède après deux ans d'enquête et d'étude publie en 1977 une étude sur les apparitions. Niant toute manifestation de surnaturel à Fátima, il considère les « apparitions » comme une supercherie montée de toute pièce par les familles des voyants et met les « miracles » sur le compte d'une hallucination collective renforcée par des phénomènes naturels.
Enfin, on peut mentionner l'existence d'une autre hypothèse qui, sans remettre en cause la réalité de l'évènement, lui donne une toute autre interprétation : mis à part son caractère ostentatoire, il y a parfois une ressemblance de certains éléments de la description du « miracle » avec des éléments de deux témoignages d'apparitions d'OVNI tel que les a rapporté l'ufologue Jacques Vallée dans son livre Passport to Magonia (il s'agit des témoignages numéros 321 et 292).
Pour Pierre Jovanovic, auteur du livre Notre-Dame de l'Apocalypse35, dans le cas de la Sixième apparition du 13 octobre 1917, c'est la première fois dans l'histoire humaine qu'une divinité prévient 90 jours à l'avance qu'elle fera un miracle en donnant la date et l'heure exacte et que non seulement il se réalise mais qu'en plus il est vu, décrit et rapporté par des journalistes, y compris ceux du journal anticlérical O Século.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1509
14 mai
Victoire de la ligue de Cambrai à Agnadel
Les membres de la ligue de Cambrai, à savoir le pape, le roi de France Louis XII, l'empereur d'Allemagne Maximilien Ier et le roi d'Aragon Ferdinand, écrasent les armées de la république de Venise à Agnadel, le 14 mai 1509. La bataille est un véritable massacre, faisant 500 morts du côté français et près de 9 000 chez les Vénitiens. Suite à cet affrontement, le roi de France prend possession de toute la Lombardie, et les désirs expansionnistes de la république de Venise sont stoppés net.
Voir aussi : Histoire de Venise - République - Maximilien Ier - Histoire des Guerres
1596
14 mai
Signature du traité de Greenwich entre France et Angleterre
Afin de contrer les ambitions territoriales de l'Espagne de Philippe II (1527-1598) sur les Flandres, la France d'Henri IV (1553-1610) et l'Angleterre d'Elisabeth Ire (1533-1603) signent le traité de Greenwich. En plein conflit anglo-espagnol, l'alliance militaire des deux nations intervient sur l'autre grand « chantier » intra-européen, celui de la guerre de Quatre-vingts Ans ou « Révolte des gueux » (1568-1648), qui met aux prises la monarchie catholique espagnole avec les provinces du Nord (Luxembourg, Pays-Bas, Belgique) gagnées à la Réforme. De facto, par le traité de la Haye, le 31 octobre, les Provinces-Unies hollandaises intègrent l'alliance.
Voir aussi : Henri IV - Réforme - Philippe II - Elisabeth Ière - Pays-Bas espagnols - Histoire des Traités
1610
14 mai
Henri IV est assassiné par Ravaillac
Alors que le carrosse royal s'engage rue de la Ferronnerie (Paris), ruelle étroite et encombrée, un catholique fanatisé saute sur le marchepied et poignarde Henri IV. L'assassin, François Ravaillac, sera écartelé place de Grève. Louis XIII, n'ayant que 9 ans, Marie de Médicis assurera la régence. La mort brutale d'Henri IV fera oublier ses erreurs et c’est ainsi que naîtra la légende qui fera de son règne un âge d’or.
Voir aussi : Histoire de Paris - Assassinat - Henri IV - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire des Bourbons
1706
14 mai
Début du siège de Turin.
Lors de la guerre de succession d'Espagne, les Français assiègent la ville de Turin le 14 mai 1706. Les 40 assaillants aidés de 48 ingénieurs maintiennent le siège jusqu'à la bataille de Turin le 7 septembre de la même année. La victoire austro-piémontaise permet alors de freiner la campagne d'invasion du Piémont et de la Savoie.
Voir aussi : Guerre de succession d'Espagne - Histoire des Guerres
1710
14 mai
Naissance d'Adolphe Frédéric de Suède.
Adolphe Frédéric de Suède voit le jour le 14 mai 1710 à Gottorp. A l'âge de 17 ans, il devient prince-évêque de Lübeck jusqu'en 1750. Il est couronné un an plus tard et règne sur la Suède jusqu'à sa mort, survenue le 12 février 1771 suite à une indigestion.
Voir aussi : Adolphe Frédéric de Suède - Lübeck - Histoire de la Politique
1727
14 mai
Naissance du peintre britannique Thomas Gainsborough
Thomas Gainsborough (1727-1788) est un peintre célèbre de la Grande-Bretagne du XVIIIe. Il excelle dans l'art du portrait et du paysage. En 1740, il intègre une école d'art à Londres. En 1759, il tire les portraits à la haute-société. En 1768, il est membre fondateur de la Royal Academy et y expose ses toiles. En 1780, il réalise le portrait du roi Georges III et de la reine. A la fin de sa vie, il peint des paysages.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Peintre - Portraitiste - Paysagiste - Histoire de la Peinture
1769
14 mai
Envoi de missionnaires franciscains en Californie
Le roi Charles III d'Espagne, qui souhaite imposer une présence forte de l'Espagne en Amérique afin de contrer l'expansion des autres grandes puissances européennes, décide d'envoyer, le 14 mai 1769, des missionnaires franciscains dans différents sites de la Californie. Ces représentants de la religion catholique, mais aussi du pouvoir royal espagnol, ont pour objectif de fonder les missions de San Diego, Santa Bàrbara, San Francisco, ainsi que celle de Monterey.
Voir aussi : Histoire de l'Amérique - Histoire de Californie - Histoire de San Francisco - Charles III d'Espagne - Monterey - Histoire de la Politique
1796
14 mai
Première vaccination antivariolique
Le médecin britannique Edward Jenner inocule la variole à un petit garçon en le piquant au bras. Après une dizaine de jours, celui-ci est immunisé contre la maladie. Les grandes campagnes de vaccination qui suivront cet exploit médical ont pratiquement éliminé le virus de la surface de la terre.
Voir aussi : Dossier histoire des Epidémies - Vaccin - Variole - Histoire de la Médecine
1804
14 mai
Le départ de l'expédition Lewis et Clark
Meriwether Lewis et William Clark, à la tête d'un corps expéditionnaire de 40 hommes, quittent Saint-Louis (Louisiane) et partent à la découverte de l'Ouest américain. C'est le président Thomas Jefferson qui, après avoir racheté la Louisiane à Napoléon Ier, organise une expédition pour explorer les territoires inconnus à l'ouest de la rivière Mississippi. Cette épopée de 2 ans est devenue un des mythes fondateurs de l’histoire des États-Unis.
Voir aussi : Histoire de la Louisiane - Jefferson - Histoire des Explorations
1878
14 mai
Assassinat d'Okubo Toshimichi
Le 14 mai 1878, le ministre des affaires étrangères japonais, Okubo Toshimichi est assassiné par six samouraïs du clan Satsuma et par Shimada Ichiro. Principal meneur de la politique répressive du gouvernement lors de la révolte Satsuma en 1877, cet homme politique né le 10 août 1830, est bientôt considéré comme un traître par les différentes familles de samouraïs qui avaient combattues à ses côtés pour la restauration Meiji.
Voir aussi : Assassinat - Ministre des affaires étrangères - Histoire des Assassinats
1900
14 mai
Ouverture des IIèmes Jeux Olympiques à Paris
Les "Championnats du monde amateurs", dits Jeux Olympiques modernes, ont lieu à Paris, dans le cadre de l'Exposition universelle. 24 pays y participent, soit 1 225 athlètes dont 19 femmes. Ces jeux se dérouleront sur une période de 5 mois dans la confusion la plus totale. Ainsi, les athlètes devront creuser eux-mêmes les fosses de saut. Les historiens du sport ont eu beaucoup de mal à reconstituer par la suite le palmarès et de nombreux sportifs ignoreront toute leur vie qu'ils ont participé à des Jeux Olympiques.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire des Jeux Olympiques d'été - Histoire des Jeux Olympiques
1912
14 mai
Début du règne de Christian X au Danemark
Le 14 mai 1912, Christian X devient roi du Danemark. Ce monarque est célèbre pour la crise de Pâques qui eut lieu dans son pays en 1920. Non content des accords conclus à Versailles quant au territoire de Schleswig, le parlement montre son opposition. Christian X le congédie pour le remplacer par un gouvernement conservateur. La population se soulève et la révolution menace. Le monarque doit donc revenir en arrière. Son règne couvre les deux conflits mondiaux. Il s'oppose aux nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui lui permet de retrouver la confiance des Danois.
Voir aussi : Roi - Danemark - Christian x - Histoire de la Politique
1912
14 mai
Mort de Frédéric VIII
Le 14 mai 1912, Frédéric VIII, roi du Danemark meurt à Hambourg. Né le 3 juin 1843 à Copenhague, il monte sur le trône le 29 janvier 1906, à l'âge de 62 ans. Son règne ne fut donc que très bref. Néanmoins, il appliqua une politique libérale dans la continuité de la monarchie parlementaire mise en place par son père Christian IX. Fréderic VIII meurt d'une crise cardiaque à Hambourg lors d'une promenade dans un parc.
Voir aussi : Roi - Danemark - Frédéric VIII - Histoire de la Politique
1913
14 mai
Création de la fondation Rockefeller
Le 14 mai 1913, la Fondation Rockefeller est créée par John Davison Rockefeller et Frederick T. Gates. Il s'agit d'une fondation caritative privée destinée à « promouvoir le bien-être de l'humanité dans le monde ». John Rockefeller fait fortune dans le pétrole et l'utilise pour créer sa fondation qui a pour but de transmettre les progrès scientifique au monde entier. Il permet d'abord le développement des écoles noires dans le Sud des Etats-Unis. La fondation Rockefeller donne son appui aux sciences sociales, aux institutions culturelles et à la santé.
Voir aussi : Fondation - Rockefeller - Histoire de la Politique
1944
14 mai
Naissance de Georges Lucas
Acteur, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma américain, George Lucas est né le 14 mai 1944, à Modesto, Californie. Ami de Francis Ford Coppola, il est l'une des figures du Nouvel Hollywood, un mouvement cinématographique cherchant à s'émanciper des studios hollywoodiens. Il est notamment célèbre pour avoir créé la saga Star Wars, pour avoir révélé Harrison Ford, et pour avoir fondé ce qui est devenu le studio d'animation Pixar.
Voir aussi : Hollywood - Histoire de Pixar - Francis Ford Coppola - George Lucas - Harrison Ford - Histoire de l'Art
1948
14 mai
La naissance de l'Etat d'Israël
Le jour même où s'achève le mandat britannique sur la Palestine, le président Chaïm Weizmann proclame l'Etat d'Israël. L'ancien Etat d'Israël avait disparu en 70 après Jésus Christ, lorsque Jérusalem avait été détruite par les romains. L'ONU décide d'officialiser la création d'Israël en divisant l'ancienne Palestine en deux Etats, l'un arabe, l'autre juif. Le monde arabo-musulman rejettera le compromis et attaquera aussitôt Israël.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire de la Palestine - Histoire du Sionisme - Proclamation - Histoire du Judaïsme
1955
14 mai
Le pacte de Varsovie
L'Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la RDA, la Roumanie, l'URSS et la Tchécoslovaquie signent un pacte militaire à Varsovie (Pologne). Ce pacte d'amitié et d'assistance mutuelle est conçu comme une riposte à l'intégration de la RFA, réarmée, aux forces de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) créée en 1949 par les Occidentaux. Il concrétise l'opposition entre les deux blocs Est et Ouest. En 1991, l'organisation militaire sera dissoute et les troupes soviétiques évacueront les anciens pays du Pacte.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de Varsovie - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire des Traités
1962
14 mai
Mariage de Juan Carlos et de Sofia de Grèce
Le prince Juan Carlos, héritier du trône d'Espagne, et la princesse Sofia, fille du roi Paul Ier de Grèce, se marient à Athènes. Ils auront trois enfants. Proclamé roi à la mort du général Franco (20 novembre 1975), Juan Carlos participera activement au rétablissement de la démocratie et à l'intégration de l'Espagne dans l'Union Européenne. Le peuple espagnol tient sa famille royale en grande estime.
Voir aussi : Roi - Dossier histoire Mariage - Juan Carlos - Histoire du Mariage
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
14 mai
Victoire de la ligue de Cambrai à Agnadel
Les membres de la ligue de Cambrai, à savoir le pape, le roi de France Louis XII, l'empereur d'Allemagne Maximilien Ier et le roi d'Aragon Ferdinand, écrasent les armées de la république de Venise à Agnadel, le 14 mai 1509. La bataille est un véritable massacre, faisant 500 morts du côté français et près de 9 000 chez les Vénitiens. Suite à cet affrontement, le roi de France prend possession de toute la Lombardie, et les désirs expansionnistes de la république de Venise sont stoppés net.
Voir aussi : Histoire de Venise - République - Maximilien Ier - Histoire des Guerres
1596
14 mai
Signature du traité de Greenwich entre France et Angleterre
Afin de contrer les ambitions territoriales de l'Espagne de Philippe II (1527-1598) sur les Flandres, la France d'Henri IV (1553-1610) et l'Angleterre d'Elisabeth Ire (1533-1603) signent le traité de Greenwich. En plein conflit anglo-espagnol, l'alliance militaire des deux nations intervient sur l'autre grand « chantier » intra-européen, celui de la guerre de Quatre-vingts Ans ou « Révolte des gueux » (1568-1648), qui met aux prises la monarchie catholique espagnole avec les provinces du Nord (Luxembourg, Pays-Bas, Belgique) gagnées à la Réforme. De facto, par le traité de la Haye, le 31 octobre, les Provinces-Unies hollandaises intègrent l'alliance.
Voir aussi : Henri IV - Réforme - Philippe II - Elisabeth Ière - Pays-Bas espagnols - Histoire des Traités
1610
14 mai
Henri IV est assassiné par Ravaillac
Alors que le carrosse royal s'engage rue de la Ferronnerie (Paris), ruelle étroite et encombrée, un catholique fanatisé saute sur le marchepied et poignarde Henri IV. L'assassin, François Ravaillac, sera écartelé place de Grève. Louis XIII, n'ayant que 9 ans, Marie de Médicis assurera la régence. La mort brutale d'Henri IV fera oublier ses erreurs et c’est ainsi que naîtra la légende qui fera de son règne un âge d’or.
Voir aussi : Histoire de Paris - Assassinat - Henri IV - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire des Bourbons
1706
14 mai
Début du siège de Turin.
Lors de la guerre de succession d'Espagne, les Français assiègent la ville de Turin le 14 mai 1706. Les 40 assaillants aidés de 48 ingénieurs maintiennent le siège jusqu'à la bataille de Turin le 7 septembre de la même année. La victoire austro-piémontaise permet alors de freiner la campagne d'invasion du Piémont et de la Savoie.
Voir aussi : Guerre de succession d'Espagne - Histoire des Guerres
1710
14 mai
Naissance d'Adolphe Frédéric de Suède.
Adolphe Frédéric de Suède voit le jour le 14 mai 1710 à Gottorp. A l'âge de 17 ans, il devient prince-évêque de Lübeck jusqu'en 1750. Il est couronné un an plus tard et règne sur la Suède jusqu'à sa mort, survenue le 12 février 1771 suite à une indigestion.
Voir aussi : Adolphe Frédéric de Suède - Lübeck - Histoire de la Politique
1727
14 mai
Naissance du peintre britannique Thomas Gainsborough
Thomas Gainsborough (1727-1788) est un peintre célèbre de la Grande-Bretagne du XVIIIe. Il excelle dans l'art du portrait et du paysage. En 1740, il intègre une école d'art à Londres. En 1759, il tire les portraits à la haute-société. En 1768, il est membre fondateur de la Royal Academy et y expose ses toiles. En 1780, il réalise le portrait du roi Georges III et de la reine. A la fin de sa vie, il peint des paysages.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Peintre - Portraitiste - Paysagiste - Histoire de la Peinture
1769
14 mai
Envoi de missionnaires franciscains en Californie
Le roi Charles III d'Espagne, qui souhaite imposer une présence forte de l'Espagne en Amérique afin de contrer l'expansion des autres grandes puissances européennes, décide d'envoyer, le 14 mai 1769, des missionnaires franciscains dans différents sites de la Californie. Ces représentants de la religion catholique, mais aussi du pouvoir royal espagnol, ont pour objectif de fonder les missions de San Diego, Santa Bàrbara, San Francisco, ainsi que celle de Monterey.
Voir aussi : Histoire de l'Amérique - Histoire de Californie - Histoire de San Francisco - Charles III d'Espagne - Monterey - Histoire de la Politique
1796
14 mai
Première vaccination antivariolique
Le médecin britannique Edward Jenner inocule la variole à un petit garçon en le piquant au bras. Après une dizaine de jours, celui-ci est immunisé contre la maladie. Les grandes campagnes de vaccination qui suivront cet exploit médical ont pratiquement éliminé le virus de la surface de la terre.
Voir aussi : Dossier histoire des Epidémies - Vaccin - Variole - Histoire de la Médecine
1804
14 mai
Le départ de l'expédition Lewis et Clark
Meriwether Lewis et William Clark, à la tête d'un corps expéditionnaire de 40 hommes, quittent Saint-Louis (Louisiane) et partent à la découverte de l'Ouest américain. C'est le président Thomas Jefferson qui, après avoir racheté la Louisiane à Napoléon Ier, organise une expédition pour explorer les territoires inconnus à l'ouest de la rivière Mississippi. Cette épopée de 2 ans est devenue un des mythes fondateurs de l’histoire des États-Unis.
Voir aussi : Histoire de la Louisiane - Jefferson - Histoire des Explorations
1878
14 mai
Assassinat d'Okubo Toshimichi
Le 14 mai 1878, le ministre des affaires étrangères japonais, Okubo Toshimichi est assassiné par six samouraïs du clan Satsuma et par Shimada Ichiro. Principal meneur de la politique répressive du gouvernement lors de la révolte Satsuma en 1877, cet homme politique né le 10 août 1830, est bientôt considéré comme un traître par les différentes familles de samouraïs qui avaient combattues à ses côtés pour la restauration Meiji.
Voir aussi : Assassinat - Ministre des affaires étrangères - Histoire des Assassinats
1900
14 mai
Ouverture des IIèmes Jeux Olympiques à Paris
Les "Championnats du monde amateurs", dits Jeux Olympiques modernes, ont lieu à Paris, dans le cadre de l'Exposition universelle. 24 pays y participent, soit 1 225 athlètes dont 19 femmes. Ces jeux se dérouleront sur une période de 5 mois dans la confusion la plus totale. Ainsi, les athlètes devront creuser eux-mêmes les fosses de saut. Les historiens du sport ont eu beaucoup de mal à reconstituer par la suite le palmarès et de nombreux sportifs ignoreront toute leur vie qu'ils ont participé à des Jeux Olympiques.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire des Jeux Olympiques d'été - Histoire des Jeux Olympiques
1912
14 mai
Début du règne de Christian X au Danemark
Le 14 mai 1912, Christian X devient roi du Danemark. Ce monarque est célèbre pour la crise de Pâques qui eut lieu dans son pays en 1920. Non content des accords conclus à Versailles quant au territoire de Schleswig, le parlement montre son opposition. Christian X le congédie pour le remplacer par un gouvernement conservateur. La population se soulève et la révolution menace. Le monarque doit donc revenir en arrière. Son règne couvre les deux conflits mondiaux. Il s'oppose aux nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui lui permet de retrouver la confiance des Danois.
Voir aussi : Roi - Danemark - Christian x - Histoire de la Politique
1912
14 mai
Mort de Frédéric VIII
Le 14 mai 1912, Frédéric VIII, roi du Danemark meurt à Hambourg. Né le 3 juin 1843 à Copenhague, il monte sur le trône le 29 janvier 1906, à l'âge de 62 ans. Son règne ne fut donc que très bref. Néanmoins, il appliqua une politique libérale dans la continuité de la monarchie parlementaire mise en place par son père Christian IX. Fréderic VIII meurt d'une crise cardiaque à Hambourg lors d'une promenade dans un parc.
Voir aussi : Roi - Danemark - Frédéric VIII - Histoire de la Politique
1913
14 mai
Création de la fondation Rockefeller
Le 14 mai 1913, la Fondation Rockefeller est créée par John Davison Rockefeller et Frederick T. Gates. Il s'agit d'une fondation caritative privée destinée à « promouvoir le bien-être de l'humanité dans le monde ». John Rockefeller fait fortune dans le pétrole et l'utilise pour créer sa fondation qui a pour but de transmettre les progrès scientifique au monde entier. Il permet d'abord le développement des écoles noires dans le Sud des Etats-Unis. La fondation Rockefeller donne son appui aux sciences sociales, aux institutions culturelles et à la santé.
Voir aussi : Fondation - Rockefeller - Histoire de la Politique
1944
14 mai
Naissance de Georges Lucas
Acteur, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma américain, George Lucas est né le 14 mai 1944, à Modesto, Californie. Ami de Francis Ford Coppola, il est l'une des figures du Nouvel Hollywood, un mouvement cinématographique cherchant à s'émanciper des studios hollywoodiens. Il est notamment célèbre pour avoir créé la saga Star Wars, pour avoir révélé Harrison Ford, et pour avoir fondé ce qui est devenu le studio d'animation Pixar.
Voir aussi : Hollywood - Histoire de Pixar - Francis Ford Coppola - George Lucas - Harrison Ford - Histoire de l'Art
1948
14 mai
La naissance de l'Etat d'Israël
Le jour même où s'achève le mandat britannique sur la Palestine, le président Chaïm Weizmann proclame l'Etat d'Israël. L'ancien Etat d'Israël avait disparu en 70 après Jésus Christ, lorsque Jérusalem avait été détruite par les romains. L'ONU décide d'officialiser la création d'Israël en divisant l'ancienne Palestine en deux Etats, l'un arabe, l'autre juif. Le monde arabo-musulman rejettera le compromis et attaquera aussitôt Israël.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire de la Palestine - Histoire du Sionisme - Proclamation - Histoire du Judaïsme
1955
14 mai
Le pacte de Varsovie
L'Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la RDA, la Roumanie, l'URSS et la Tchécoslovaquie signent un pacte militaire à Varsovie (Pologne). Ce pacte d'amitié et d'assistance mutuelle est conçu comme une riposte à l'intégration de la RFA, réarmée, aux forces de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) créée en 1949 par les Occidentaux. Il concrétise l'opposition entre les deux blocs Est et Ouest. En 1991, l'organisation militaire sera dissoute et les troupes soviétiques évacueront les anciens pays du Pacte.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de Varsovie - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire des Traités
1962
14 mai
Mariage de Juan Carlos et de Sofia de Grèce
Le prince Juan Carlos, héritier du trône d'Espagne, et la princesse Sofia, fille du roi Paul Ier de Grèce, se marient à Athènes. Ils auront trois enfants. Proclamé roi à la mort du général Franco (20 novembre 1975), Juan Carlos participera activement au rétablissement de la démocratie et à l'intégration de l'Espagne dans l'Union Européenne. Le peuple espagnol tient sa famille royale en grande estime.
Voir aussi : Roi - Dossier histoire Mariage - Juan Carlos - Histoire du Mariage
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Ōkubo Toshimichi, 10 août 1830 - 14 mai 1878), homme d'État japonais et samourai de Satsuma, est l'un des héros de la révolution de 1868 contre le shogunat. Considéré comme l'un des principaux fondateurs du Japon moderne, il fait partie des trois grandes figures de la restauration Meiji.
Fils d'Ōkubo Jemon, un domestique du daimyo Shimazu Nariakira et ainé d'une fratrie de cinq enfants, il naît dans la province de Satsuma, à présent connue sous le nom de préfecture de Kagoshima. Il étudie à la même école que Saigō Takamori, qui est de trois ans son ainé. Shimazu Nariakira reconnaît son talent, et le nomme administrateur des taxes en 1858. À la mort du daimyo, Ōkubo s'attela à mettre à bas le bakufu des Tokugawa. Cependant, contrairement à la plupart des samurai de Satsuma, il prit position pour le tobaku (réconciliation entre la Cour Impériale et le Shogun). Ce mouvement s'oppose à koku gattai (soutien au Bakufu) et au hambaku (contre le Bakufu). La guerre entre l'Angleterre et Satsuma de 1863 ainsi que l'incident de Namamugi et le coup d'État de septembre 1863 à Kyōto le convainquent que le mouvement tobaku est voué à l'échec. En 1868, Ōkubo Toshimichi et Saigō Takamori de Satsuma rencontrent Kido Takayoshi du domaine de Chōshū pour former une alliance secrète, l'alliance Satchō, qui a pour but la chute du shogunat.
Le 3 janvier 1868, les forces de Satsuma et de Chōshū prennent le Palais Impérial de Kyōto et proclament la restauration Meiji. Le triumvirat Ōkubo, Saigō et Kido forment un gouvernement provisoire.
En 1871, en tant que ministre des finances, il met en place une réforme des taxes foncières.
Au niveau des relations internationales, il travaille à faire réviser les traités inégaux qui ont été imposés au Japon depuis son ouverture et se joint à la Mission Iwakura dans son tour du monde de 1871 à 1873. Il retourne au Japon le 13 septembre 1873, juste à temps pour empêcher l'invasion de la Corée (Seikanron) prônée par Saigō Takamori.
Nommé ministre de l'intérieur, Ōkubo a beaucoup de pouvoir grâce à son contrôle de la police et des nominations des gouvernements locaux. Il a également profité de ce pouvoir pour promouvoir le développement de l'industrie. Il participe à la Conférence d'Ōsaka de 1875 dans l'espoir d'une réconciliation entre les membres de l'oligarchie de Meiji.
En 1877, la rébellion de Satsuma éclate : guidés par Saigō, les rebelles de Satsuma se battent contre l'armée de conscrits du gouvernement commandée par le ministre de l'intérieur Ōkubo. Suite à la défaite de Satsuma, Ōkubo est considéré comme un traître par son domaine natal et par de nombreux anciens samurai. Le 14 mai 1878, il est assassiné par Shimada Ichirō Kazuyoshi et six samurai de Satsuma alors qu'il se rend à Tōkyō.
Ōkubo fut l'un des leaders les plus influents de la Restauration Meiji et de la mise en place de structures gouvernementales modernes. Bien que sur une courte période, il fut pendant un temps l'homme le plus puissant du Japon. Loyaliste et nationaliste dévoué, il était respecté par ses collègues comme par ses ennemis.
Dans le manga et l'animé Kenshin le vagabond, Ōkubo demande à Kenshin Himura de l'aider à mater la rébellion de Makoto Shishio. Kenshin hésite, et Ōkubo lui donne jusqu'au 14 mai pour prendre sa décision, mais ce jour-là, alors qu'il va s'enquérir de la réponse de Kenshin, il est assassiné par Sōjirō Seta, l'homme de main de Shishio ; le clan d'Ichirō ne fait que poignarder un corps déjà mort.
Dans le roman de Boris Akounine L'Attrapeur de Libellules, Eraste Fandorine enquête sur le complot pour l'assassinat d'Ōkubo, mais ne réussit pas à empêcher le meurtre.
Ōkubo a aussi été la principale inspiration pour le personnage d'Omura dans le film Le Dernier Samouraï de Edward Zwick avec Tom Cruise.
Fils d'Ōkubo Jemon, un domestique du daimyo Shimazu Nariakira et ainé d'une fratrie de cinq enfants, il naît dans la province de Satsuma, à présent connue sous le nom de préfecture de Kagoshima. Il étudie à la même école que Saigō Takamori, qui est de trois ans son ainé. Shimazu Nariakira reconnaît son talent, et le nomme administrateur des taxes en 1858. À la mort du daimyo, Ōkubo s'attela à mettre à bas le bakufu des Tokugawa. Cependant, contrairement à la plupart des samurai de Satsuma, il prit position pour le tobaku (réconciliation entre la Cour Impériale et le Shogun). Ce mouvement s'oppose à koku gattai (soutien au Bakufu) et au hambaku (contre le Bakufu). La guerre entre l'Angleterre et Satsuma de 1863 ainsi que l'incident de Namamugi et le coup d'État de septembre 1863 à Kyōto le convainquent que le mouvement tobaku est voué à l'échec. En 1868, Ōkubo Toshimichi et Saigō Takamori de Satsuma rencontrent Kido Takayoshi du domaine de Chōshū pour former une alliance secrète, l'alliance Satchō, qui a pour but la chute du shogunat.
Le 3 janvier 1868, les forces de Satsuma et de Chōshū prennent le Palais Impérial de Kyōto et proclament la restauration Meiji. Le triumvirat Ōkubo, Saigō et Kido forment un gouvernement provisoire.
En 1871, en tant que ministre des finances, il met en place une réforme des taxes foncières.
Au niveau des relations internationales, il travaille à faire réviser les traités inégaux qui ont été imposés au Japon depuis son ouverture et se joint à la Mission Iwakura dans son tour du monde de 1871 à 1873. Il retourne au Japon le 13 septembre 1873, juste à temps pour empêcher l'invasion de la Corée (Seikanron) prônée par Saigō Takamori.
Nommé ministre de l'intérieur, Ōkubo a beaucoup de pouvoir grâce à son contrôle de la police et des nominations des gouvernements locaux. Il a également profité de ce pouvoir pour promouvoir le développement de l'industrie. Il participe à la Conférence d'Ōsaka de 1875 dans l'espoir d'une réconciliation entre les membres de l'oligarchie de Meiji.
En 1877, la rébellion de Satsuma éclate : guidés par Saigō, les rebelles de Satsuma se battent contre l'armée de conscrits du gouvernement commandée par le ministre de l'intérieur Ōkubo. Suite à la défaite de Satsuma, Ōkubo est considéré comme un traître par son domaine natal et par de nombreux anciens samurai. Le 14 mai 1878, il est assassiné par Shimada Ichirō Kazuyoshi et six samurai de Satsuma alors qu'il se rend à Tōkyō.
Ōkubo fut l'un des leaders les plus influents de la Restauration Meiji et de la mise en place de structures gouvernementales modernes. Bien que sur une courte période, il fut pendant un temps l'homme le plus puissant du Japon. Loyaliste et nationaliste dévoué, il était respecté par ses collègues comme par ses ennemis.
Dans le manga et l'animé Kenshin le vagabond, Ōkubo demande à Kenshin Himura de l'aider à mater la rébellion de Makoto Shishio. Kenshin hésite, et Ōkubo lui donne jusqu'au 14 mai pour prendre sa décision, mais ce jour-là, alors qu'il va s'enquérir de la réponse de Kenshin, il est assassiné par Sōjirō Seta, l'homme de main de Shishio ; le clan d'Ichirō ne fait que poignarder un corps déjà mort.
Dans le roman de Boris Akounine L'Attrapeur de Libellules, Eraste Fandorine enquête sur le complot pour l'assassinat d'Ōkubo, mais ne réussit pas à empêcher le meurtre.
Ōkubo a aussi été la principale inspiration pour le personnage d'Omura dans le film Le Dernier Samouraï de Edward Zwick avec Tom Cruise.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
756
15 mai
Fondation de l'Emirat de Cordoue
Abd er-Rahman, de la dynastie des Omeyyades, s'empare du pouvoir à Cordoue et se fait nommer émir, donnant ainsi naissance à l’émirat de Cordoue. Abd al-Rahman Ier dotera le pays d'une administration exemplaire. En 929, l’émirat de Cordoue deviendra un califat sous Abd al-Rahman III et se transformera en un formidable centre intellectuel et culturel musulman. Mais les régions montagneuses du nord resteront chrétiennes.
Voir aussi : Fondation - Dossier histoire de la Reconquista - Histoire de Cordoue - Histoire du Moyen-Âge
1525
15 mai
Bataille de Frankenhausen
Le 15 mai 1525 s'est déroulée en Allemagne la bataille de Frankenhausen. Cette bataille est un épisode de la guerre des paysans commencée en 1524, lorsque des paysans allemands se sont révoltés pour protester contre des corvées jugées excessives. Emmenés par Thomas Muntzer, les paysans allemands ont à Frankenhausen livré la dernière bataille de cette guerre, qu'ils perdront, tout comme Thomas Muntzer perdra la vie, puisqu'il sera exécuté le 27 mai.
Voir aussi : Guerre des paysans allemands - Thomas Muntzer - Histoire des Guerres
1567
15 mai
Naissance de Claudio Monteverdi
Le compositeur italien Claudio Monteverdi naît le 15 mai 1567, à Crémone, en Lombardie alors sous domination espagnole. Son œuvre, essentiellement reconnue à travers ses techniques de polychoralités, fait office de charnière entre la Renaissance et la musique baroque. Il est considéré comme un des créateurs de l'opéra et se dresse pour beaucoup comme le dernier grand représentant de l'école du madrigal, genre particulièrement étudié par Monteverdi. Il décède le 29 novembre 1643, à Venise.
Voir aussi : Compositeur - Italie - Opéra - Histoire de l'Art
1591
15 mai
Mort du tsarévitch Dimitri
Le tsarévitch Dimitri, né le 19 octobre 1582, meurt mystérieusement à Ouglitch (Russie) à l'âge de huit ans, vraisemblablement d'une blessure à l'arme blanche. Fils d'Ivan IV le Terrible (1530-1584), il était prévu qu'il succède à son frère, Fédor Ier, lequel monta sur le trône à la mort de son père. Selon une version ultérieure, ce qui paraît être un assassinat, serait le fait de Boris Godounov (1551-1605), un Boyard prétendant au trône, ceci afin d'asseoir sa légitimité – Fédor étant stérile. Suite à la réunion de l'assemblée du zemski sobor (Congrès de la Terre russe ou états généraux), en juin, fut nommée une commission d'enquête, que dirigea Vassili IV Chouïski, pour éclaircir l'affaire, laquelle conclut à un accident.
Voir aussi : Boris Godounov - Ivan IV le Terrible - Russie tsariste - Fédor Ier - Boyards - Histoire de la Politique
1647
15 mai
Guillaume Couture à Lévis
Guillaume Couture est l'un des pères fondateurs de la ville de Lévis (autrefois seigneurie de Lauzon) qui se situe au sud de la ville de Québec au Canada. Il y arrive le 15 mai 1647 et est le premier français à fouler le sol québécois. On peut également dire de lui que c'est un colonisateur et un découvreur de sites : lors d'une expédition en 1663, il fut le premier français à découvrir le lac Mistassini.
Voir aussi : Histoire du Québec - Couture - Fondateur - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1679
15 mai
Crise de l'Exclusion Bill
Le 15 mai 1679, le comte de Shaftesbury présente l'Exclusion Bill. Cette loi créée par les Protestants a pour but d'empêcher un catholique d'accéder au trône d'Angleterre. Jacques, le frère du roi Charles II, est en effet catholique. Charles II dissout le Parlement pour empêcher cette loi et son frère lui succèdera finalement en 1689.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Loi - Catholiques - Histoire des Protestants - Parlement - Histoire de l'Etat
1756
15 mai
Début de la Guerre des Sept ans
Le 15 mai 1756 débute la Guerre de Sept ans qui verra s'affronter jusqu'en 1763, la France, l'Autriche, la Russie, la Saxe, la Suède et l'Espagne, contre la Grande-Bretagne, la Prusse et le Hanovre. Ce conflit se déroulera un peu partout dans le monde, notamment en Amérique, en Europe ou aux Indes. La Guerre de Sept ans marquera la naissance de l'Empire britannique et la fin de l'empire colonial français.
Voir aussi : France - Russie - Espagne - Autriche - Grande-Bretagne - Histoire des Guerres
1768
15 mai
Gênes cède la Corse à la France
La France et Gênes signent le traité de Versailles pour régler le sort de la Corse. Depuis près de trente ans, face aux indépendantistes, Gênes ne parvient à se maintenir en Corse que grâce à l’aide française. La France obtient par ce traité l’administration de la Corse pour dix ans, moyennant le remboursement des frais par Gènes. Dans les faits, Gènes ne pourra jamais payer et la Corse restera aux mains de la France. Dès 1769, la France entreprend une campagne victorieuse contre les indépendantistes corses.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire de Gênes - Histoire de Versailles - Histoire des Traités
1796
15 mai
Traité de Paris : le duché de Savoie, le comté de Nice, Trente et Breuil annexés par la France
Le traité de Paris naît de l'armistice de Cherasco signée le 28 avril 1796. Napoléon Bonaparte s'empare du Piémont en seulement deux semaines. L'armistice de Cherasco est alors signé. La Maison de Savoie se retire de la Coalition, cède à la France de la nourriture et des armes ainsi que trois places fortes. Le 15 mai, la paix est définitivement obtenue par le traité de Paris qui permet à la France de récupérer le duché de Savoie, Tende, le comté de Nice ainsi que Beuil. Il est également permis à l'armée française de circuler librement sur les terres de la Maison de Savoie.
Voir aussi : Napoléon Bonaparte - Histoire du Traité de Paris - Histoire du Piémont - Histoire des Traités
1848
15 mai
Emeute au palais Bourbon
Les révolutionnaires Armand Barbès, Auguste Blanqui, François Vincent Raspail et l’ouvrier Albert, suivis d'une foule de 50 000 personnes, investissent le palais Bourbon où siège l'Assemblée nationale. La manifestation, qui à l'origine est initiée pour demander une intervention française en Pologne, tourne au coup d'Etat. Le gouvernement reprendra le dessus et arrêtera les leaders. C'est la défaite du camp ouvrier et socialiste.
Voir aussi : Emeutes - Histoire de la Deuxième République
1859
15 mai
Naissance de Pierre Curie
Pierre Curie naît à Paris. Il est célèbre pour les travaux qu'il a menés sur les radiations avec son épouse, Marie Curie. Il a reçu en 1903 un prix Nobel de physique, qu'il a partagé avec Henri Becquerel. Il est décédé à Paris le 19 avril 1905. Sur décision de François Mitterrand, ses cendres, ainsi que celles de sa femme, ont été transférées au Panthéon. De nombreux établissements portent son nom, c'est le cas de l'université Paris VI.
Voir aussi : Naissance - Physique - Marie Curie - Radioactivité - Pierre Curie - Histoire des Sciences et techniques
1867
15 mai
Naissance de Johansen, héros polaire
Naît à Skien (comté de Telemark) l'explorateur polaire norvégien Fredrik Hjalmar Johansen. Ancien gymnaste – champion de Norvège et champion du monde en 1899 à Paris –, il accompagna notamment Fridtjof Nensen dans sa conquête du pôle Nord au sein de l'équipée « Fram » en 1895, en tant que simple chauffeur de navire, mais fit partie également de l'expédition belge antarctique d'Adrien de Gerlache (1897-9), puis suivit Roald Amundsen sur la route du pôle Sud (1910-12). Il disparaît le 9 janvier 1913 à Oslo. Réhabilité dans les années 1990, Hjalmar Johansen est aujourd'hui considéré comme un (quasi) pair des héros polaires Nansen et autres Amundsen.
Voir aussi : Histoire de l'Antarctique - Amundsen - Exploration polaire - Histoire des Explorations
1878
15 mai
Ouverture de la bourse de Tokyo
Le 15 mai 1878 voit la création de la toute première bourse de Tokyo appelée Tokyo Kabushiki Torihikijo. Après être devenue le Marché boursier japonais en 1943, suite à son association avec d'autres places boursières, la bourse de Tokyo reprend son nom d'origine dès l'année 1949. Aujourd'hui aussi importante que ses consœurs américaines ou françaises, la bourse de Tokyo s'apprêterait à s'associer à celle de Singapour.
Voir aussi : Histoire de l'Economie
1891
15 mai
L'encyclique Rerum Novarum
Le pape Léon XIII (1878-1903) promulgue l'encyclique Rerum Novarum (Les Choses Nouvelles) sur la question sociale. En avance sur la plupart des responsables de son époque, il dénonce la concentration des richesses entre les mains de la bourgeoisie, mais aussi la prétention des socialistes à vouloir supprimer la propriété. Il condamne aussi les patrons qui versent des salaires insuffisants et affirme le droit des ouvriers à se syndiquer. Ses initiatives lui vaudront le surnom de "pape des ouvriers".
Voir aussi : Pape - Encyclique - Léon XIII - Histoire de la Chrétienté
1900
15 mai
Premières participations féminines aux Jeux Olympiques
Les Olympiques débutent à Paris dans le cadre de l’exposition universelle et, pour leur deuxième édition, ils admettent les femmes. La première championne sera la joueuse de tennis britannique Charlotte Cooper, qui avait 14 concurrentes et qui a battu en finale la française Hélène Prévost. Ces jeux voient également, pour la première et dernière fois de leur histoire, des épreuves de sports mécaniques, avec de l’endurance et une course Paris-Toulouse-Paris. Ces Olympiades ont un statut particulier puisqu’elles ne seront pas présentées ni reconnues immédiatement comme des Jeux Olympiques.
Voir aussi : Histoire de Paris - Exposition universelle - Histoire des Jeux Olympiques d'été - Femmes - Histoire des Jeux Olympiques
1902
15 mai
Premier film de fiction
7 ans après l'invention du cinéma, le réalisateur français Georges Méliès présente son "Voyage dans la Lune". Pour réaliser ce premier film de fiction de 14 minutes, Méliès a utilisé un effet de montage en 3 plans. Grandement inspiré par Jules Vernes et H. G. Wells, il met en scène un groupe d’astronomes propulsé sur la Lune dans une sorte de boulet de canon géant. Après un périlleux périple lunaire, au cours duquel ils croisent le chemin des hostiles Sélénites, ils parviennent à regagner la Terre. Par le biais de formidables effets spéciaux et trucages, Georges Méliès réalise ce qui sera considéré comme l’un des tout premiers films de science-fiction. Le public fera un triomphe à cette oeuvre qui ouvrira la voie au grand spectacle cinématographique. 20 ans plus tard, ruiné et oublié, le génial créateur finira sa vie en vendant des fleurs à la gare Montparnasse.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Film - Histoire du Cinéma
1906
15 mai
Application d'une loi antitrust aux Etats-Unis
La Cour suprême américaine décide d'appliquer la loi antitrust (Sherman Act de 1890) au cartel pétrolier de John Davison Rockefeller. La Standard Oil est ainsi la première compagnie à tomber sous le coup de la loi antitrust, un texte qui vise à garantir la concurrence entre entreprises et à éviter les abus de positions dominantes. La Standard Oil sera démantelée en 34 entreprises indépendantes, dont 21 se développeront par la suite en reprenant d’autres compagnies.
Voir aussi : Loi - Rockefeller - Histoire du Commerce
1906
15 mai
Giovanni Giolitti remplace Sidney Sonnino à la présidence du Conseil italien
Le 15 mai 1906, Sidney Sonnino, alors président du Conseil italien, doit remettre sa démission faute de soutien parlementaire. Le roi appelle alors Giovanni Giolitti pour prendre la tête du Conseil. Les deux hommes ont été tous deux à cette fonction à de multiples reprises, Sidney Sonnino n'occupant ce poste que sur de brèves périodes tandis que Giovanni Giolitti y est resté sur des périodes de plusieurs années.
Voir aussi : Italie - Présidence - Mandat - Histoire de la Politique
1915
15 mai
Naissance de Mario Monicelli
Réalisateur et scénariste italien, Mario Monicelli naît le 15 mai 1915 à Rome. Fils d'un journaliste et critique de théâtre, il étudie la philosophie et l'histoire avant de devenir critique à son tour. Il coréalise ses premiers films à 19 ans dont « I ragazzi della via Paal », programmé au festival de Venise. La Mostra de Venise lui décerne le Lion d'Or du meilleur film en 1959 pour « La Grande Guerre », il est sélectionné aux Oscars l'année suivante, puis reçoit un Lion d'Or pour l'ensemble de sa carrière en 1991. Il est nommé chevalier de l'Ordre du mérite de la République italienne. Atteint d'un cancer, il se suicide en 2010.
Voir aussi : Naissance - Italie - Cinéma - Réalisateur - Scénariste - Histoire de l'Art
1915
15 mai
Naissance de Paul Samuelson
Paul Anthony Samuelson voit le jour à Gary, dans l'État américain de l'Indiana, le 15 mai 1915. Économiste reconnu, il est le père de la « synthèse néo-classique », qui entend rapprocher les enseignements en macroéconomie de Keynes et ceux néoclassiques en microéconomie. Considéré par certains de ses pairs comme le plus grand économiste de l'histoire, il reçoit notamment le prix Nobel d'économie en 1970. Il décède le 13 décembre 2009 à Belmont, dans le Massachusetts.
Voir aussi : Naissance - états-unis - économie - Histoire des Sciences et techniques
1917
15 mai
Bataille du détroit d'Otrante
Les armées allemandes et austro-hongroises attaquent les forces italiennes, britanniques et françaises à proximité du détroit d'Otrante, situé entre l'île grecque de Corfou et le talon de la péninsule italienne. Les forces de la Triplice visent ainsi à détruire le barrage des alliés, constitué de champs de mines, de patrouilles de chalutiers armés et de forces de surface. Le combat se solde par une victoire de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie sans que cela ait de conséquences notables sur la guerre elle-même.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire des Guerres
1930
15 mai
La première hôtesses de l'air
Boeing Air Transport (BAT), future United Airlines, qui a ouvert une ligne San Francisco-Chicago en 1927, crée le premier service d'hôtesses de l'air. La première d'entre elles, Ellen Church, est une infirmière de Cresco (Iowa). Au bout de 3 mois d'essai concluant, BAT embauchera 20 hôtesses. Les autres compagnies ne tarderont à l'imiter.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Histoire de l'Aéronautique
1932
15 mai
Mutinerie de la Marine Impériale Japonaise
La marine impériale japonaise a été créée en 1869. En 1930 est signé le traité naval de Londres, dont l'objectif est de limiter la construction de bâtiments de guerre dans les pays signataires : Italie, France, États-Unis, Japon et Royaume-Uni. Mécontents, des fanatiques de la marine impériale japonaise assassinent le premier ministre japonais, Tsuyoshi Inukai, le 15 mai 1932, et tentent de s'emparer du pouvoir, en vain.
Voir aussi : Assassinat - Premier ministre - Mutinerie - Marine impériale japonaise - Histoire des Guerres
1935
15 mai
Décès du peintre russe Kasimir Malevitch
Le peintre ukrainien Kasimir Malevitch décède le 15 mai 1935 à Leningrad. Il fut l'un des précurseurs de l'art abstrait au XXe siècle, et le créateur du mouvement artistique nommé par lui-même « suprématisme ». Son tableau « Carré blanc sur fond blanc » est considéré comme le premier monochrome de la peinture contemporaine. Emprisonné puis torturé par le pouvoir soviétique, il fallut attendre les années 1970 pour que cet artiste soit enfin reconnu pour l'ensemble de son œuvre.
Voir aussi : Art abstrait - Kasimir Malevitch - Monochrome - Suprématisme - Histoire de l'Art
1948
15 mai
La première guerre israélo-arabe
La première guerre israélo-arabe débute le 15 mai 1948. Elle résulte du refus des Arabes de reconnaître l'État d'Israël, proclamé la veille sur une partie du territoire palestinien. L'ONU impose un répit d'un mois pendant lequel Israël s'équipe en armes et augmente ses forces militaires. Jusqu'en mars 1949, le pays frappe ses adversaires divisés, et prend le contrôle de certaines provinces comme la Galilée. Plus de 350 000 Palestiniens sont contraints à l'exode, soit pour échapper à la guerre, soit parce que leurs terres ont été conquises par l'armée adverse.
Voir aussi : Guerre - Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la Palestine - Histoire d'Israël - Arabes - Histoire des Guerres
1957
15 mai
Le Royaume-Uni rejoint les puissances nucléaires
En pleine guerre froide, le Royaume-Uni réalise son premier essai d’une bombe atomique. Suivis par les Français trois ans plus tard, les Anglais démontrent ainsi la puissance technologique des nations européennes, soucieuses de leur indépendance dans le contexte de guerre froide.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de l'Armement
1988
15 mai
Les soviétiques quittent l'Afghanistan
Mikhaïl Gorbatchev ordonne le retrait de ses troupes d'Afghanistan, tenues en échec par les moudjahidine soutenus par les Etats-Unis. C'est la fin de 8 ans d'occupation soviétique. Mais une guerre civile entre moudjahidine d'ethnies différentes éclate. En 1996, les taliban prendront Kaboul et instaureront un régime islamiste, dirigé par le mollah Omar. Ceux-ci seront renversés après l'intervention militaire américaine suite aux attentats du 11 septembre 2001.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du Parti Communiste - Dossier histoire des Talibans - Histoire du PC - Gorbatchev - Histoire des Guerres
1991
15 mai
Une femme premier ministre
Edith Cresson est appelée à remplacer Michel Rocard à la tête du gouvernement. Première femme à accéder à ce poste dans l’histoire de la France, elle n'y restera en fait que 10 mois, pour démissionner après la défaite de la gauche aux régionales. Elle semble en fait victime du conservatisme de la classe politique vis-à-vis des femmes, mais aussi d’initiatives impopulaires et de remarques malheureuses, notamment sur l’homosexualité supposée des anglo-saxons.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Premier ministre - Histoire du Parti Socialiste - Rocard - Femme - Histoire de la Cinquième République
1991
15 mai
Démission de Michel Rocard
Après trois ans passés à la tête du gouvernement, Michel Rocard est contraint à la démission par Mitterrand. Souffrant de divergences chroniques avec le Président, il a néanmoins pu s’illustrer par les Accords de Matignon qui règlent rapidement une crise jugée profonde, mais aussi avec l’instauration de la CSG et du RMI. Celui-ci a d’ailleurs été adopté sans une voix contre.
Voir aussi : Mitterrand - Histoire du Parti Socialiste - Démission - Rocard - Histoire du RMI - Histoire de la Cinquième République
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
15 mai
Fondation de l'Emirat de Cordoue
Abd er-Rahman, de la dynastie des Omeyyades, s'empare du pouvoir à Cordoue et se fait nommer émir, donnant ainsi naissance à l’émirat de Cordoue. Abd al-Rahman Ier dotera le pays d'une administration exemplaire. En 929, l’émirat de Cordoue deviendra un califat sous Abd al-Rahman III et se transformera en un formidable centre intellectuel et culturel musulman. Mais les régions montagneuses du nord resteront chrétiennes.
Voir aussi : Fondation - Dossier histoire de la Reconquista - Histoire de Cordoue - Histoire du Moyen-Âge
1525
15 mai
Bataille de Frankenhausen
Le 15 mai 1525 s'est déroulée en Allemagne la bataille de Frankenhausen. Cette bataille est un épisode de la guerre des paysans commencée en 1524, lorsque des paysans allemands se sont révoltés pour protester contre des corvées jugées excessives. Emmenés par Thomas Muntzer, les paysans allemands ont à Frankenhausen livré la dernière bataille de cette guerre, qu'ils perdront, tout comme Thomas Muntzer perdra la vie, puisqu'il sera exécuté le 27 mai.
Voir aussi : Guerre des paysans allemands - Thomas Muntzer - Histoire des Guerres
1567
15 mai
Naissance de Claudio Monteverdi
Le compositeur italien Claudio Monteverdi naît le 15 mai 1567, à Crémone, en Lombardie alors sous domination espagnole. Son œuvre, essentiellement reconnue à travers ses techniques de polychoralités, fait office de charnière entre la Renaissance et la musique baroque. Il est considéré comme un des créateurs de l'opéra et se dresse pour beaucoup comme le dernier grand représentant de l'école du madrigal, genre particulièrement étudié par Monteverdi. Il décède le 29 novembre 1643, à Venise.
Voir aussi : Compositeur - Italie - Opéra - Histoire de l'Art
1591
15 mai
Mort du tsarévitch Dimitri
Le tsarévitch Dimitri, né le 19 octobre 1582, meurt mystérieusement à Ouglitch (Russie) à l'âge de huit ans, vraisemblablement d'une blessure à l'arme blanche. Fils d'Ivan IV le Terrible (1530-1584), il était prévu qu'il succède à son frère, Fédor Ier, lequel monta sur le trône à la mort de son père. Selon une version ultérieure, ce qui paraît être un assassinat, serait le fait de Boris Godounov (1551-1605), un Boyard prétendant au trône, ceci afin d'asseoir sa légitimité – Fédor étant stérile. Suite à la réunion de l'assemblée du zemski sobor (Congrès de la Terre russe ou états généraux), en juin, fut nommée une commission d'enquête, que dirigea Vassili IV Chouïski, pour éclaircir l'affaire, laquelle conclut à un accident.
Voir aussi : Boris Godounov - Ivan IV le Terrible - Russie tsariste - Fédor Ier - Boyards - Histoire de la Politique
1647
15 mai
Guillaume Couture à Lévis
Guillaume Couture est l'un des pères fondateurs de la ville de Lévis (autrefois seigneurie de Lauzon) qui se situe au sud de la ville de Québec au Canada. Il y arrive le 15 mai 1647 et est le premier français à fouler le sol québécois. On peut également dire de lui que c'est un colonisateur et un découvreur de sites : lors d'une expédition en 1663, il fut le premier français à découvrir le lac Mistassini.
Voir aussi : Histoire du Québec - Couture - Fondateur - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1679
15 mai
Crise de l'Exclusion Bill
Le 15 mai 1679, le comte de Shaftesbury présente l'Exclusion Bill. Cette loi créée par les Protestants a pour but d'empêcher un catholique d'accéder au trône d'Angleterre. Jacques, le frère du roi Charles II, est en effet catholique. Charles II dissout le Parlement pour empêcher cette loi et son frère lui succèdera finalement en 1689.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Loi - Catholiques - Histoire des Protestants - Parlement - Histoire de l'Etat
1756
15 mai
Début de la Guerre des Sept ans
Le 15 mai 1756 débute la Guerre de Sept ans qui verra s'affronter jusqu'en 1763, la France, l'Autriche, la Russie, la Saxe, la Suède et l'Espagne, contre la Grande-Bretagne, la Prusse et le Hanovre. Ce conflit se déroulera un peu partout dans le monde, notamment en Amérique, en Europe ou aux Indes. La Guerre de Sept ans marquera la naissance de l'Empire britannique et la fin de l'empire colonial français.
Voir aussi : France - Russie - Espagne - Autriche - Grande-Bretagne - Histoire des Guerres
1768
15 mai
Gênes cède la Corse à la France
La France et Gênes signent le traité de Versailles pour régler le sort de la Corse. Depuis près de trente ans, face aux indépendantistes, Gênes ne parvient à se maintenir en Corse que grâce à l’aide française. La France obtient par ce traité l’administration de la Corse pour dix ans, moyennant le remboursement des frais par Gènes. Dans les faits, Gènes ne pourra jamais payer et la Corse restera aux mains de la France. Dès 1769, la France entreprend une campagne victorieuse contre les indépendantistes corses.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire de Gênes - Histoire de Versailles - Histoire des Traités
1796
15 mai
Traité de Paris : le duché de Savoie, le comté de Nice, Trente et Breuil annexés par la France
Le traité de Paris naît de l'armistice de Cherasco signée le 28 avril 1796. Napoléon Bonaparte s'empare du Piémont en seulement deux semaines. L'armistice de Cherasco est alors signé. La Maison de Savoie se retire de la Coalition, cède à la France de la nourriture et des armes ainsi que trois places fortes. Le 15 mai, la paix est définitivement obtenue par le traité de Paris qui permet à la France de récupérer le duché de Savoie, Tende, le comté de Nice ainsi que Beuil. Il est également permis à l'armée française de circuler librement sur les terres de la Maison de Savoie.
Voir aussi : Napoléon Bonaparte - Histoire du Traité de Paris - Histoire du Piémont - Histoire des Traités
1848
15 mai
Emeute au palais Bourbon
Les révolutionnaires Armand Barbès, Auguste Blanqui, François Vincent Raspail et l’ouvrier Albert, suivis d'une foule de 50 000 personnes, investissent le palais Bourbon où siège l'Assemblée nationale. La manifestation, qui à l'origine est initiée pour demander une intervention française en Pologne, tourne au coup d'Etat. Le gouvernement reprendra le dessus et arrêtera les leaders. C'est la défaite du camp ouvrier et socialiste.
Voir aussi : Emeutes - Histoire de la Deuxième République
1859
15 mai
Naissance de Pierre Curie
Pierre Curie naît à Paris. Il est célèbre pour les travaux qu'il a menés sur les radiations avec son épouse, Marie Curie. Il a reçu en 1903 un prix Nobel de physique, qu'il a partagé avec Henri Becquerel. Il est décédé à Paris le 19 avril 1905. Sur décision de François Mitterrand, ses cendres, ainsi que celles de sa femme, ont été transférées au Panthéon. De nombreux établissements portent son nom, c'est le cas de l'université Paris VI.
Voir aussi : Naissance - Physique - Marie Curie - Radioactivité - Pierre Curie - Histoire des Sciences et techniques
1867
15 mai
Naissance de Johansen, héros polaire
Naît à Skien (comté de Telemark) l'explorateur polaire norvégien Fredrik Hjalmar Johansen. Ancien gymnaste – champion de Norvège et champion du monde en 1899 à Paris –, il accompagna notamment Fridtjof Nensen dans sa conquête du pôle Nord au sein de l'équipée « Fram » en 1895, en tant que simple chauffeur de navire, mais fit partie également de l'expédition belge antarctique d'Adrien de Gerlache (1897-9), puis suivit Roald Amundsen sur la route du pôle Sud (1910-12). Il disparaît le 9 janvier 1913 à Oslo. Réhabilité dans les années 1990, Hjalmar Johansen est aujourd'hui considéré comme un (quasi) pair des héros polaires Nansen et autres Amundsen.
Voir aussi : Histoire de l'Antarctique - Amundsen - Exploration polaire - Histoire des Explorations
1878
15 mai
Ouverture de la bourse de Tokyo
Le 15 mai 1878 voit la création de la toute première bourse de Tokyo appelée Tokyo Kabushiki Torihikijo. Après être devenue le Marché boursier japonais en 1943, suite à son association avec d'autres places boursières, la bourse de Tokyo reprend son nom d'origine dès l'année 1949. Aujourd'hui aussi importante que ses consœurs américaines ou françaises, la bourse de Tokyo s'apprêterait à s'associer à celle de Singapour.
Voir aussi : Histoire de l'Economie
1891
15 mai
L'encyclique Rerum Novarum
Le pape Léon XIII (1878-1903) promulgue l'encyclique Rerum Novarum (Les Choses Nouvelles) sur la question sociale. En avance sur la plupart des responsables de son époque, il dénonce la concentration des richesses entre les mains de la bourgeoisie, mais aussi la prétention des socialistes à vouloir supprimer la propriété. Il condamne aussi les patrons qui versent des salaires insuffisants et affirme le droit des ouvriers à se syndiquer. Ses initiatives lui vaudront le surnom de "pape des ouvriers".
Voir aussi : Pape - Encyclique - Léon XIII - Histoire de la Chrétienté
1900
15 mai
Premières participations féminines aux Jeux Olympiques
Les Olympiques débutent à Paris dans le cadre de l’exposition universelle et, pour leur deuxième édition, ils admettent les femmes. La première championne sera la joueuse de tennis britannique Charlotte Cooper, qui avait 14 concurrentes et qui a battu en finale la française Hélène Prévost. Ces jeux voient également, pour la première et dernière fois de leur histoire, des épreuves de sports mécaniques, avec de l’endurance et une course Paris-Toulouse-Paris. Ces Olympiades ont un statut particulier puisqu’elles ne seront pas présentées ni reconnues immédiatement comme des Jeux Olympiques.
Voir aussi : Histoire de Paris - Exposition universelle - Histoire des Jeux Olympiques d'été - Femmes - Histoire des Jeux Olympiques
1902
15 mai
Premier film de fiction
7 ans après l'invention du cinéma, le réalisateur français Georges Méliès présente son "Voyage dans la Lune". Pour réaliser ce premier film de fiction de 14 minutes, Méliès a utilisé un effet de montage en 3 plans. Grandement inspiré par Jules Vernes et H. G. Wells, il met en scène un groupe d’astronomes propulsé sur la Lune dans une sorte de boulet de canon géant. Après un périlleux périple lunaire, au cours duquel ils croisent le chemin des hostiles Sélénites, ils parviennent à regagner la Terre. Par le biais de formidables effets spéciaux et trucages, Georges Méliès réalise ce qui sera considéré comme l’un des tout premiers films de science-fiction. Le public fera un triomphe à cette oeuvre qui ouvrira la voie au grand spectacle cinématographique. 20 ans plus tard, ruiné et oublié, le génial créateur finira sa vie en vendant des fleurs à la gare Montparnasse.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Film - Histoire du Cinéma
1906
15 mai
Application d'une loi antitrust aux Etats-Unis
La Cour suprême américaine décide d'appliquer la loi antitrust (Sherman Act de 1890) au cartel pétrolier de John Davison Rockefeller. La Standard Oil est ainsi la première compagnie à tomber sous le coup de la loi antitrust, un texte qui vise à garantir la concurrence entre entreprises et à éviter les abus de positions dominantes. La Standard Oil sera démantelée en 34 entreprises indépendantes, dont 21 se développeront par la suite en reprenant d’autres compagnies.
Voir aussi : Loi - Rockefeller - Histoire du Commerce
1906
15 mai
Giovanni Giolitti remplace Sidney Sonnino à la présidence du Conseil italien
Le 15 mai 1906, Sidney Sonnino, alors président du Conseil italien, doit remettre sa démission faute de soutien parlementaire. Le roi appelle alors Giovanni Giolitti pour prendre la tête du Conseil. Les deux hommes ont été tous deux à cette fonction à de multiples reprises, Sidney Sonnino n'occupant ce poste que sur de brèves périodes tandis que Giovanni Giolitti y est resté sur des périodes de plusieurs années.
Voir aussi : Italie - Présidence - Mandat - Histoire de la Politique
1915
15 mai
Naissance de Mario Monicelli
Réalisateur et scénariste italien, Mario Monicelli naît le 15 mai 1915 à Rome. Fils d'un journaliste et critique de théâtre, il étudie la philosophie et l'histoire avant de devenir critique à son tour. Il coréalise ses premiers films à 19 ans dont « I ragazzi della via Paal », programmé au festival de Venise. La Mostra de Venise lui décerne le Lion d'Or du meilleur film en 1959 pour « La Grande Guerre », il est sélectionné aux Oscars l'année suivante, puis reçoit un Lion d'Or pour l'ensemble de sa carrière en 1991. Il est nommé chevalier de l'Ordre du mérite de la République italienne. Atteint d'un cancer, il se suicide en 2010.
Voir aussi : Naissance - Italie - Cinéma - Réalisateur - Scénariste - Histoire de l'Art
1915
15 mai
Naissance de Paul Samuelson
Paul Anthony Samuelson voit le jour à Gary, dans l'État américain de l'Indiana, le 15 mai 1915. Économiste reconnu, il est le père de la « synthèse néo-classique », qui entend rapprocher les enseignements en macroéconomie de Keynes et ceux néoclassiques en microéconomie. Considéré par certains de ses pairs comme le plus grand économiste de l'histoire, il reçoit notamment le prix Nobel d'économie en 1970. Il décède le 13 décembre 2009 à Belmont, dans le Massachusetts.
Voir aussi : Naissance - états-unis - économie - Histoire des Sciences et techniques
1917
15 mai
Bataille du détroit d'Otrante
Les armées allemandes et austro-hongroises attaquent les forces italiennes, britanniques et françaises à proximité du détroit d'Otrante, situé entre l'île grecque de Corfou et le talon de la péninsule italienne. Les forces de la Triplice visent ainsi à détruire le barrage des alliés, constitué de champs de mines, de patrouilles de chalutiers armés et de forces de surface. Le combat se solde par une victoire de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie sans que cela ait de conséquences notables sur la guerre elle-même.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire des Guerres
1930
15 mai
La première hôtesses de l'air
Boeing Air Transport (BAT), future United Airlines, qui a ouvert une ligne San Francisco-Chicago en 1927, crée le premier service d'hôtesses de l'air. La première d'entre elles, Ellen Church, est une infirmière de Cresco (Iowa). Au bout de 3 mois d'essai concluant, BAT embauchera 20 hôtesses. Les autres compagnies ne tarderont à l'imiter.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Histoire de l'Aéronautique
1932
15 mai
Mutinerie de la Marine Impériale Japonaise
La marine impériale japonaise a été créée en 1869. En 1930 est signé le traité naval de Londres, dont l'objectif est de limiter la construction de bâtiments de guerre dans les pays signataires : Italie, France, États-Unis, Japon et Royaume-Uni. Mécontents, des fanatiques de la marine impériale japonaise assassinent le premier ministre japonais, Tsuyoshi Inukai, le 15 mai 1932, et tentent de s'emparer du pouvoir, en vain.
Voir aussi : Assassinat - Premier ministre - Mutinerie - Marine impériale japonaise - Histoire des Guerres
1935
15 mai
Décès du peintre russe Kasimir Malevitch
Le peintre ukrainien Kasimir Malevitch décède le 15 mai 1935 à Leningrad. Il fut l'un des précurseurs de l'art abstrait au XXe siècle, et le créateur du mouvement artistique nommé par lui-même « suprématisme ». Son tableau « Carré blanc sur fond blanc » est considéré comme le premier monochrome de la peinture contemporaine. Emprisonné puis torturé par le pouvoir soviétique, il fallut attendre les années 1970 pour que cet artiste soit enfin reconnu pour l'ensemble de son œuvre.
Voir aussi : Art abstrait - Kasimir Malevitch - Monochrome - Suprématisme - Histoire de l'Art
1948
15 mai
La première guerre israélo-arabe
La première guerre israélo-arabe débute le 15 mai 1948. Elle résulte du refus des Arabes de reconnaître l'État d'Israël, proclamé la veille sur une partie du territoire palestinien. L'ONU impose un répit d'un mois pendant lequel Israël s'équipe en armes et augmente ses forces militaires. Jusqu'en mars 1949, le pays frappe ses adversaires divisés, et prend le contrôle de certaines provinces comme la Galilée. Plus de 350 000 Palestiniens sont contraints à l'exode, soit pour échapper à la guerre, soit parce que leurs terres ont été conquises par l'armée adverse.
Voir aussi : Guerre - Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la Palestine - Histoire d'Israël - Arabes - Histoire des Guerres
1957
15 mai
Le Royaume-Uni rejoint les puissances nucléaires
En pleine guerre froide, le Royaume-Uni réalise son premier essai d’une bombe atomique. Suivis par les Français trois ans plus tard, les Anglais démontrent ainsi la puissance technologique des nations européennes, soucieuses de leur indépendance dans le contexte de guerre froide.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de l'Armement
1988
15 mai
Les soviétiques quittent l'Afghanistan
Mikhaïl Gorbatchev ordonne le retrait de ses troupes d'Afghanistan, tenues en échec par les moudjahidine soutenus par les Etats-Unis. C'est la fin de 8 ans d'occupation soviétique. Mais une guerre civile entre moudjahidine d'ethnies différentes éclate. En 1996, les taliban prendront Kaboul et instaureront un régime islamiste, dirigé par le mollah Omar. Ceux-ci seront renversés après l'intervention militaire américaine suite aux attentats du 11 septembre 2001.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du Parti Communiste - Dossier histoire des Talibans - Histoire du PC - Gorbatchev - Histoire des Guerres
1991
15 mai
Une femme premier ministre
Edith Cresson est appelée à remplacer Michel Rocard à la tête du gouvernement. Première femme à accéder à ce poste dans l’histoire de la France, elle n'y restera en fait que 10 mois, pour démissionner après la défaite de la gauche aux régionales. Elle semble en fait victime du conservatisme de la classe politique vis-à-vis des femmes, mais aussi d’initiatives impopulaires et de remarques malheureuses, notamment sur l’homosexualité supposée des anglo-saxons.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Premier ministre - Histoire du Parti Socialiste - Rocard - Femme - Histoire de la Cinquième République
1991
15 mai
Démission de Michel Rocard
Après trois ans passés à la tête du gouvernement, Michel Rocard est contraint à la démission par Mitterrand. Souffrant de divergences chroniques avec le Président, il a néanmoins pu s’illustrer par les Accords de Matignon qui règlent rapidement une crise jugée profonde, mais aussi avec l’instauration de la CSG et du RMI. Celui-ci a d’ailleurs été adopté sans une voix contre.
Voir aussi : Mitterrand - Histoire du Parti Socialiste - Démission - Rocard - Histoire du RMI - Histoire de la Cinquième République
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L'émirat de Cordoue est le premier état unifié d'Al-Andalus. Fondé en 755 par le seul rescapé de la dynastie omeyyade, il se transforma en califat de Cordoue en 929.
Après la conquête de l'Espagne par les Musulmans en 711, la péninsule est administrée par des wali, nommés en principe par le calife de Damas, mais les gouverneurs des différentes villes étaient nommés par le wali, par le gouverneur général de Kairouan ou par les arabes d'Al-Andalus. Il s'ensuivit des querelles de pouvoirs, entretenues par les différentes factions : les Arabes, les Berbères et les Syriens.
En 755, un Abbasside renverse et fait exécuter le calife omeyyade et sa famille. Ne survécut que le jeune Abd al-Rahman, qui se réfugia au Maghreb, chez les Berbères. Il avait d'abord projeté de se tailler une principauté au Maroc, mais estima les chances d'y parvenir très minces, et se tourna vers al-Andalus. Soutenu par une partie de la population musulmane, il débarqua et écrasa ses ennemis à Cordoue, où il installa sa capitale.
Il passa la plus grande partie de son règne à soumettre les gouverneurs locaux, jaloux de leur autorité, qui voulaient conserver leur indépendance, et à lutter contre le royaume chrétien des Asturies, issu de quelques résistants wisigoths. En 730 Munuza Utaman Abu Nâsar gouverneur musulman de la province pyrénéenne se révolta. En 777 ce fut le tour du gouverneur de Saragosse et qui appela Charlemagne à son secours. Mais l'expédition tourna court, car Charlemagne dut se porter au nord de son royaume pour le protéger d'une nouvelle incursion saxonne. Pendant le retour, son arrière garde fut attaquée à Roncevaux par les Vascons.
Les successeurs d'Abd al-Rahman organisèrent le nouvel état et le pacifièrent, tout en organisant des expéditions de razzia dans les royaumes chrétiens. À sa mort, l'émir Al-Hakam Ier, qui avait su autant jouer de la terreur que d'une politique souple et habile, laissa à son fils Abd al-Rahman II un état relativement stable.
Ce dernier fut un souverain mécène et protecteur des arts et des lettres, considéré comme l'un des chefs musulmans les plus cultivés de son temps, ce qui ne l'empêcha pas de mater une révolte à Tolède en 828, ainsi que l'agitation intérieure menée par les chrétiens. Il s'entoura d'artistes qui orientèrent l'Espagne musulmane vers une civilisation culturelle qui fit sa renommée. En 844, les Madjus (vikings) débarquèrent et pillèrent Séville pendant sept jours, mais l'armée de l'émir réagit promptement et les écrasa. Abd al-Rahman II fit fortifier la côte (par des forteresses et des tours de guet) et construire une flotte de guerre. Un nouveau raid que les vikings tentèrent quelques années plus tard (859) échouera. Un siècle plus tard, un nouveau raid manqué montrera encore l'efficacité des dispositions de l'émir.
Son successeur, Muhammad Ier, commença son règne en écrasant une nouvelle révolte de Tolède, et en combattant la dissidence d'Omar ibn Hafsun. Une période trouble s'ensuivit, avant que l'émir Abd Allah et son fils Abd al-Rahman III ne rétablissent la situation.
L'émirat de Cordoue avait été jusqu'à cette époque politiquement et économiquement indépendant du califat abbasside de Bagdad. Abd al-Rahman III décida d'y ajouter l'indépendance religieuse, en se proclamant calife, transformant l'émirat de Cordoue en califat de Cordoue.
À la tête de l'état siège l'émir (amir ou malik). Il gouverne le pays et nomme les hauts fonctionnaires, les chefs de l'armée et les juges.
Bien que chef des armées, il part rarement en campagne, déléguant cette fonction, le plus souvent à l'un de ses fils.
Il est assisté d'un chambellan (hadjib), dont la fonction est plus proche du maire du palais occidental que du vizir oriental.
L'émirat est divisé en provinces, en nombre variable au premier siècle, administrées chacune par un gouverneur, ou wali, nommé par l'émir.
La population de l'émirat se divise en :
arabes : peu nombreux au moment de la conquête, leur nombre augmenta avec les Syriens venus à la suite d'Abd al-Rahman Ier. Riches, leur sentiment de supériorité entraina des frictions avec le reste de la population..
berbères : venus massivement lors de la conquête, il continuèrent à immigrer, principalement du Maroc, et s'établirent dans les montagnes, où ils perpétuèrent leur mode de vie de fermiers et d'éleveurs. Solidaires et indépendants, ils mirent du temps à s'assimiler et furent ceux qui occasionnèrent le plus de difficultés à l'émir.
les muwalladûn, c'est-à-dire les autochtones chrétiens convertis à l'islam,
les must'aribûn ou mozarabes, c'est-à-dire les autochtones ayant conservé leur religion (chrétiens, juifs) ont leur propre organisation, mais étaient soumis à un impôt spécial, la djiziyya. Étant donné qu'un non-musulman converti cessait de payer cet impôt, leur religion était tolérée et les conversions n'étaient pas favorisées.
Dès le règne du premier émir fut débutée la Grande Mosquée de Cordoue, mais l'essor culturel d'Al-Andalus ne débuta vraiment qu'avec l'arrivée au pouvoir d'un prince mécène et lettré, l'émir Abd al-Rahman II, en 822. Son père avant invité le poète Ziriab, mais était mort lorsque ce dernier débarqua à Algésiras. Abd al-Rahman le reçut avec tous les égards et le dota richement.
Ziriab initia la musique arabo-andalouse. Sa connaissance de la civilisation orientale, pratiquée à Bagdad, où il avait vécu durant sa jeunesse, en introduisit une partie à la cour cordouanne, ainsi les règles de la table, les soins du corps, les jeux (échecs) et les sports (jeu du polo). Féru de science, il développa également des techniques de traitement de l'eau, aussi bien pour l'irrigation des cultures que pour l'approvisionnement des villes.
Cette période est aussi l'occasion de l'introduction de nouvelles plantes en Espagne : asperges, coton, riz, artichaut, aubergines, pastèque, citronniers, orangers, ...
Voir aussi
Omeyyades de Cordoue
Liste des émirs de Cordoue
Art des Omeyyades de Cordoue
Banu Qasi
Mozarabe
Chroniques mozarabes
Après la conquête de l'Espagne par les Musulmans en 711, la péninsule est administrée par des wali, nommés en principe par le calife de Damas, mais les gouverneurs des différentes villes étaient nommés par le wali, par le gouverneur général de Kairouan ou par les arabes d'Al-Andalus. Il s'ensuivit des querelles de pouvoirs, entretenues par les différentes factions : les Arabes, les Berbères et les Syriens.
En 755, un Abbasside renverse et fait exécuter le calife omeyyade et sa famille. Ne survécut que le jeune Abd al-Rahman, qui se réfugia au Maghreb, chez les Berbères. Il avait d'abord projeté de se tailler une principauté au Maroc, mais estima les chances d'y parvenir très minces, et se tourna vers al-Andalus. Soutenu par une partie de la population musulmane, il débarqua et écrasa ses ennemis à Cordoue, où il installa sa capitale.
Il passa la plus grande partie de son règne à soumettre les gouverneurs locaux, jaloux de leur autorité, qui voulaient conserver leur indépendance, et à lutter contre le royaume chrétien des Asturies, issu de quelques résistants wisigoths. En 730 Munuza Utaman Abu Nâsar gouverneur musulman de la province pyrénéenne se révolta. En 777 ce fut le tour du gouverneur de Saragosse et qui appela Charlemagne à son secours. Mais l'expédition tourna court, car Charlemagne dut se porter au nord de son royaume pour le protéger d'une nouvelle incursion saxonne. Pendant le retour, son arrière garde fut attaquée à Roncevaux par les Vascons.
Les successeurs d'Abd al-Rahman organisèrent le nouvel état et le pacifièrent, tout en organisant des expéditions de razzia dans les royaumes chrétiens. À sa mort, l'émir Al-Hakam Ier, qui avait su autant jouer de la terreur que d'une politique souple et habile, laissa à son fils Abd al-Rahman II un état relativement stable.
Ce dernier fut un souverain mécène et protecteur des arts et des lettres, considéré comme l'un des chefs musulmans les plus cultivés de son temps, ce qui ne l'empêcha pas de mater une révolte à Tolède en 828, ainsi que l'agitation intérieure menée par les chrétiens. Il s'entoura d'artistes qui orientèrent l'Espagne musulmane vers une civilisation culturelle qui fit sa renommée. En 844, les Madjus (vikings) débarquèrent et pillèrent Séville pendant sept jours, mais l'armée de l'émir réagit promptement et les écrasa. Abd al-Rahman II fit fortifier la côte (par des forteresses et des tours de guet) et construire une flotte de guerre. Un nouveau raid que les vikings tentèrent quelques années plus tard (859) échouera. Un siècle plus tard, un nouveau raid manqué montrera encore l'efficacité des dispositions de l'émir.
Son successeur, Muhammad Ier, commença son règne en écrasant une nouvelle révolte de Tolède, et en combattant la dissidence d'Omar ibn Hafsun. Une période trouble s'ensuivit, avant que l'émir Abd Allah et son fils Abd al-Rahman III ne rétablissent la situation.
L'émirat de Cordoue avait été jusqu'à cette époque politiquement et économiquement indépendant du califat abbasside de Bagdad. Abd al-Rahman III décida d'y ajouter l'indépendance religieuse, en se proclamant calife, transformant l'émirat de Cordoue en califat de Cordoue.
À la tête de l'état siège l'émir (amir ou malik). Il gouverne le pays et nomme les hauts fonctionnaires, les chefs de l'armée et les juges.
Bien que chef des armées, il part rarement en campagne, déléguant cette fonction, le plus souvent à l'un de ses fils.
Il est assisté d'un chambellan (hadjib), dont la fonction est plus proche du maire du palais occidental que du vizir oriental.
L'émirat est divisé en provinces, en nombre variable au premier siècle, administrées chacune par un gouverneur, ou wali, nommé par l'émir.
La population de l'émirat se divise en :
arabes : peu nombreux au moment de la conquête, leur nombre augmenta avec les Syriens venus à la suite d'Abd al-Rahman Ier. Riches, leur sentiment de supériorité entraina des frictions avec le reste de la population..
berbères : venus massivement lors de la conquête, il continuèrent à immigrer, principalement du Maroc, et s'établirent dans les montagnes, où ils perpétuèrent leur mode de vie de fermiers et d'éleveurs. Solidaires et indépendants, ils mirent du temps à s'assimiler et furent ceux qui occasionnèrent le plus de difficultés à l'émir.
les muwalladûn, c'est-à-dire les autochtones chrétiens convertis à l'islam,
les must'aribûn ou mozarabes, c'est-à-dire les autochtones ayant conservé leur religion (chrétiens, juifs) ont leur propre organisation, mais étaient soumis à un impôt spécial, la djiziyya. Étant donné qu'un non-musulman converti cessait de payer cet impôt, leur religion était tolérée et les conversions n'étaient pas favorisées.
Dès le règne du premier émir fut débutée la Grande Mosquée de Cordoue, mais l'essor culturel d'Al-Andalus ne débuta vraiment qu'avec l'arrivée au pouvoir d'un prince mécène et lettré, l'émir Abd al-Rahman II, en 822. Son père avant invité le poète Ziriab, mais était mort lorsque ce dernier débarqua à Algésiras. Abd al-Rahman le reçut avec tous les égards et le dota richement.
Ziriab initia la musique arabo-andalouse. Sa connaissance de la civilisation orientale, pratiquée à Bagdad, où il avait vécu durant sa jeunesse, en introduisit une partie à la cour cordouanne, ainsi les règles de la table, les soins du corps, les jeux (échecs) et les sports (jeu du polo). Féru de science, il développa également des techniques de traitement de l'eau, aussi bien pour l'irrigation des cultures que pour l'approvisionnement des villes.
Cette période est aussi l'occasion de l'introduction de nouvelles plantes en Espagne : asperges, coton, riz, artichaut, aubergines, pastèque, citronniers, orangers, ...
Voir aussi
Omeyyades de Cordoue
Liste des émirs de Cordoue
Art des Omeyyades de Cordoue
Banu Qasi
Mozarabe
Chroniques mozarabes
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1364
16 mai
Bataille de Cocherel
La bataille de Cocherel se déroule le 16 mai 1364, près d'Évreux. Elle oppose l'armée de Charles V de France, sous les ordres de Bertrand du Guesclin, et celle de Charles de Navarre commandée par le captal de Buch. Défait, Charles le Mauvais est privé de ses possessions d'Île-de-France, ne tentera plus d'influer sur les affaires du royaume, et Du Guesclin devient comte de Longueville.
Voir aussi : Charles de Navarre - Charles le Mauvais - Bertrand du Guesclin - Histoire des Guerres
1412
16 mai
Assassinat du duc de Milan, Giovanni Maria Visconti
Le deuxième duc de Milan, Giovanni Maria Visconti (né le 2 septembre 1388 à Abbiategrasso en Lombardie), est assassiné devant l'Eglise San Gottardo par des conjurés, lesquels tirèrent profit de l'agonie de son protecteur, le Condottiere (chef militaire) Facino Cane, à Pavie, pour passer à l'acte. Fils de Jean Galéas Visconti, il'n'a que treize ans à la mort de son père, sa mère assurant la régence jusqu'à ce qu'il hérite d'un duché en décrépitude (1402). Homme réputé féroce et sanguinaire, il faisait déchiqueter ses ennemis vivants par ses chiens.
Voir aussi : Assassinat politique - Duché de milan - Lombardie - Histoire de Pavie - Jean galéas visconti - Histoire de la Politique
1527
16 mai
Renversement des Médicis à Florence
Le 16 mai 1527, les Médicis, une puissante famille patricienne de Florence, sont exclus du pouvoir de la ville par les Florentins. Le cardinal Passerini, qui représentait alors la famille Médicis au pouvoir sur la ville, est vaillamment chassé, et Florence se retrouve gouvernée au nom du pape. Pour symboliser l'emprise du pape sur la ville, Jésus Christ est alors proclamé roi de la ville de Florence.
Voir aussi : Histoire de Florence - Médicis - Histoire de la Politique
1635
16 mai
La France entre dans la Guerre de Trente Ans
Après les défaites de belligérants qu’elle soutient depuis plusieurs années, la France entre directement dans la guerre de Trente ans en s’attaquant à l’Espagne. Richelieu est soucieux de donner à la France un territoire suffisamment important pour la mettre à l’abri de ses ennemis et a pour objectif de réduire la puissance des Habsbourg. Mais le conflit s’engage mal pour le pays qui subit plusieurs défaites. Toutefois, malgré les révoltes des paysans affectés économiquement par le conflit, la France reprendra le dessus pour être dans le camp des vainqueurs en 1648.
Voir aussi : Habsbourg - Histoire de la Guerre de Trente Ans - Louis XIII - Richelieu - Histoire des Guerres
1691
16 mai
Exécution de Jacob Leisler
Jacob Leisler est le meneur d'une rébellion contre Jacques II d'Angleterre en 1689 à New York. Lorsque le roi est renversé par Guillaume III lors de la Révolution Glorieuse, Francis Nicholson, lieutenant-gouverneur de New York est remplacé par Leisler. Celui-ci refuse de rendre Fort James à l'arrivée du Major Richard Ingoldesby, qui est dépêché d'Angleterre pour rétablir l'autorité de la couronne. S'ensuit une attaque, le 17 mars 1691, qui se termine deux jours plus tard par l'arrivée du nouveau gouverneur, Henry Sloughter. Jacob Leisler se rend mais il est accusé de trahison et exécuté le 16 mai 1691.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire de New York - Rébellion - Histoire de l'Opposition
1703
16 mai
La fondation de Saint-Petersbourg
Le tsar Pierre Ier le Grand fonde une nouvelle capitale sous le nom de Sankt-Petersburg ("ville de Saint-Pierre" en allemand). L'emplacement, dans le delta de la Néva, a pour avantage d'être proche de l'Occident et accessible que Moscou. En 1914, lorsque le pays entrera en guerre contre l'Allemagne, la ville "russifiera" son nom en Petrograd. En 1924, quelques jours après la mort de Lénine, elle prendra le nom de Leningrad. Enfin en 1991, un référendum populaire décidera le retour à l'ancienne appellation.
Voir aussi : Fondation - Pierre Ier - Histoire de Saint-Petersbourg - Histoire de l'Architecture
1703
16 mai
Décès de Charles Perrault
Charles Perrault est un écrivain célèbre pour avoir formalisé le conte merveilleux. Il commence sa carrière en tant qu'avocat mais se tourne très vite vers les finances, devenant un important collaborateur de Colbert. Il s'investit également dans la création des académies (Académie des sciences, Académie de peinture) et fait lui-même partie de l'Académie française dès 1671. Il décède à Paris le 16 mai 1703. "Les Contes de la mère l'Oye" (1697) constituent son ½uvre la plus connue, mais il est également l'auteur de célèbres contes de fée comme "Peau d'âne", "La Belle au bois dormant", "Le Petit Chaperon rouge" ou encore "Le Petit Poucet".
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - écrivain - Charles Perrault - Histoire de l'Art
1717
16 mai
Voltaire embastillé
Francois-Marie Arouet, 23 ans, dont les écrits satiriques s’en prennent à la vie intime de Philippe d'Orléans, est envoyé à la Bastille pour outrage au Régent. Il y restera 11 mois. Il y entreprendra l’écriture de "Œdipe" et prendra le pseudonyme de Voltaire. A sa sortie le succès de sa tragédie marquera le début de sa reconnaissance littéraire.
Voir aussi : Procès - Voltaire - Œdipe - Histoire de la Philosophie
1718
16 mai
Naissance de Maria Gaetana Agnesi
Maria Gaetana Agnesi naît le 16 mai 1718 à Milan. Enfant précoce et polyglotte, elle publie dès l'âge de vingt ans des recueils philosophiques comme "Propositiones Philosophicae" (1738) avant de s'intéresser aux mathématiques. En 1748, elle publie "Instituzioni analitiche ad uso della gioventu italiana", qui traite des quantités finies et des calculs infinitésimaux. En 1750, elle est nommée à l'Académie de Bologne, mais Agnesi n'y siège pas et préfère s'occuper des pauvres jusqu'à la fin de sa vie.
Voir aussi : Naissance - Philosophie - Histoire de Milan - Mathématiques - Histoire des Sciences et techniques
1770
16 mai
Louis XVI épouse Marie-Antoinette
Marie-Antoinette, fille de l'empereur François Ier de Lorraine et de Marie-Thérèse d'Autriche, et le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV, se marient à Versailles. Ils ont respectivement 14 et 16 ans. Le ministre Choiseul espère ainsi resserrer l'alliance avec l'Autriche et contenir l'agressivité de la Prusse et de l'Angleterre. Mais, les rancœurs anti-autrichiennes reprendront le dessus et Marie-Antoinette sera vite surnommée de manière péjorative l'"Autrichienne". Les deux époux, victimes de la Révolution, seront guillotinés en 1793.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XVI - Marie-Antoinette - Histoire des Bourbons
1795
16 mai
Traité de la Haye
Le traité de La Haye met fin à la guerre entre la France et les Provinces-Unies qui devient la République batave au cours de l'année 1795. Le traité permet à ces deux états de s'allier. La France place 25 000 soldats sur le sol batave afin de protéger le pays en cas d'attaque anglaise ou prussienne. La République batave quant à elle doit payer 100 millions de florins à la France et lui céder Maastricht, Venlo ainsi que la Flandre zélandaise.
Voir aussi : France - Maastricht - Traité de la haye - Venlo - Histoire des Traités
1830
16 mai
Dissolution de la Chambre des députés
En réponse à l’adresse des 221, Charles X décide de dissoudre l’Assemblée élue deux ans et demi plus tôt, celle-ci siégeant théoriquement pendant sept ans. Mais Charles X est isolé et, face au mécontentement général, une telle décision risque de ne pas jouer en sa faveur. En juillet suivant, lorsque la chambre est élue, le verdict est sans appel et sonne comme un désaveu des électeurs envers le gouvernement et donc indirectement envers le roi : les opposants ont en effet gagné de nombreux sièges et sont largement majoritaires.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Dissolution - Histoire des Elections
1832
16 mai
Mort de Casimir Périer, banquier et homme politique français
Casimir Périer était un banquier et homme politique né en 1777. Sous la Restauration, il fut un opposant libéral à Charles X et occupa la fonction de député de Paris. En 1822, il devint régent de la Banque de France puis fut nommé président du Conseil et ministre de l'Intérieur en 1831, sous Louis-Philippe. Atteint par le choléra, il mourut, après plusieurs rémissions et rechutes, le 16 mai 1832.
Voir aussi : Charles X - Louis-Philippe - Homme politique - Président du conseil - Histoire de la Banque de France - Histoire des Décès
1843
16 mai
Prise de la smala d'Abd el-Kader
Durant la conquête d'Algérie, un escadron de 500 hommes commandé par le duc d'Aumale s'empare de la smala de l'émir Abd el-Kader. Il s'agit d'une véritable ville itinérante de 30 000 personnes, essentiellement composée de femmes, d'enfants et de serviteurs. Abd el-Kader passera au Maroc pour continuer la "guerre sainte" contre les Français. Il se résignera à la reddition en 1847. La guerre durera encore 10 ans, avant que l'Algérie ne soit occupée dans sa totalité par l'armée française.
Voir aussi : Reddition - Abd el-Kader - Smala - Histoire de la Colonisation
1843
16 mai
Bataille de Campêche entre les flottes du Mexique et du Texas.
La bataille navale de Campêche a lieu le 16 mai 1843 et oppose l'armée texane à l'armée mexicaine. Le Texas accepte de venir en aide à la république du Yucatan en conflit avec Mexico en envoyant une flotte à Campêche. La flotte mexicaine attend devant le port. Les deux armées se livrent au combat et ce sont finalement les Texans qui remportent la victoire, laissant 183 morts mexicains derrière eux.
Voir aussi : Mexique - Bataille navale - Histoire du Texas - Histoire des Guerres
1877
16 mai
Crise du 16 mai
Le 16 mai 1877 débute une crise qui sera appelé plus tard, la crise du 16 mai, entre le président monarchiste de la Troisième République, Mac Mahon, et la Chambre des députés, à majorité républicaine. Cette opposition des idées ne prendra fin que le 13 décembre 1877, avec la défaite de Mac Mahon et de tous les monarchistes, qui'n'ont plus aucun espoir de voir une troisième Restauration.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Républicain - Chambre des députés - Troisième République - Mac Mahon - Histoire de la Politique
1916
16 mai
Accords Sykes-Picot
Le diplomate britannique Sir Mark Sykes et le responsable français François Georges-Picot signent à Londres des accords secrets visant à préparer le partage du Moyen-Orient au sortir de la Première Guerre mondiale. Les termes de l'accord ont été rédigés en collaboration avec la Russie tsariste et l'Italie. Il est notamment prévu que la France récupère le territoire que constitue aujourd'hui le Liban ainsi que la Cilicie. A l'inverse, les Britanniques devaient récupérer ce qui est aujourd'hui le Koweït ainsi que la Mésopotamie.
Voir aussi : France - Histoire de l'Angleterre - Accords - Histoire des Traités
1920
16 mai
L'Eglise canonise Jeanne d'Arc
Sous pontificat de Benoît XV, Jeanne d’Arc est reconnue par l’Eglise comme Sainte. La procédure avait déjà amené sa béatification en 1909.
Voir aussi : Jeanne d'Arc - Eglise - Benoît XV - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1932
16 mai
Décès d'Albert Londres
Journaliste et écrivain français, Albert Londres est né le 1er novembre 1884 à Vichy. Comptable de métier, il publie un premier recueil de poèmes en 1904. Après avoir écrit quelques piges occasionnelles, il devient journaliste au Matin. Sa carrière lancée, il passe grand reporteur et voyage à travers le monde. Il est décédé le 16 mai 1932 dans l'océan Indien. Le prix Albert Londres récompense depuis 1933 les meilleurs journalistes français.
Voir aussi : Décès - Histoire de l'Art
1949
16 mai
Création de l’indice boursier Nikkei 225
Le plus important des indices boursiers de Tokyo est calculé sur la base de 225 valeurs japonaises actives et représentatives. Il est obtenu par un calcul complexe qui se rapproche de celui du Dow Jones. Son but est tout simplement de devenir la référence boursière du marché japonais, chose qui se produira rapidement.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Histoire de Tokyo - Dow Jones - Histoire de la Finance
1953
16 mai
L'Express sort en kiosque
Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud créent L'Express, un supplément hebdomadaire du quotidien Les Echos. En 1964, sur l'exemple du Time, il changera de look et deviendra un "newsmagazine" généraliste à succès. En 1970, lors du départ de Servan-Schreiber pour devenir secrétaire général du Parti radical, des journalistes quitteront la rédaction et fonderont un concurrent, Le Point. L'Express affiche aujourd'hui un tirage de 600 000 exemplaires.
Voir aussi : Servan-Schreiber - Histoire de la Presse
1975
16 mai
Une femme au sommet de l'Everest
22 ans après l'exploit de Edmund Hillary et Tenzing Norgay, la Japonaise Junko Tabei, 36 ans, est la première femme à vaincre l'Everest. Le "Toit du monde" situé dans l'Himalaya à la frontière du Népal et de la Chine, culmine à 8 850 mètres. 10 jours plus tard, c'est la Tibétaine Phantong qui réalisera l'exploit par le versant chinois.
Voir aussi : Ascension - Everest - Histoire des Femmes
2003
16 mai
Attentats terroristes à Casablanca
Plusieurs explosions meurtrières ravagent la ville de Casablanca, visant plus particulièrement les Juifs et les occidentaux. La responsabilité de ces attentats suicides reviendra aux dirigeants d’Al Qaida. Une trentaine de personnes périront et beaucoup seront blessées.
Voir aussi : Attentats - Histoire de Casablanca - Histoire du Terrorisme
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
16 mai
Bataille de Cocherel
La bataille de Cocherel se déroule le 16 mai 1364, près d'Évreux. Elle oppose l'armée de Charles V de France, sous les ordres de Bertrand du Guesclin, et celle de Charles de Navarre commandée par le captal de Buch. Défait, Charles le Mauvais est privé de ses possessions d'Île-de-France, ne tentera plus d'influer sur les affaires du royaume, et Du Guesclin devient comte de Longueville.
Voir aussi : Charles de Navarre - Charles le Mauvais - Bertrand du Guesclin - Histoire des Guerres
1412
16 mai
Assassinat du duc de Milan, Giovanni Maria Visconti
Le deuxième duc de Milan, Giovanni Maria Visconti (né le 2 septembre 1388 à Abbiategrasso en Lombardie), est assassiné devant l'Eglise San Gottardo par des conjurés, lesquels tirèrent profit de l'agonie de son protecteur, le Condottiere (chef militaire) Facino Cane, à Pavie, pour passer à l'acte. Fils de Jean Galéas Visconti, il'n'a que treize ans à la mort de son père, sa mère assurant la régence jusqu'à ce qu'il hérite d'un duché en décrépitude (1402). Homme réputé féroce et sanguinaire, il faisait déchiqueter ses ennemis vivants par ses chiens.
Voir aussi : Assassinat politique - Duché de milan - Lombardie - Histoire de Pavie - Jean galéas visconti - Histoire de la Politique
1527
16 mai
Renversement des Médicis à Florence
Le 16 mai 1527, les Médicis, une puissante famille patricienne de Florence, sont exclus du pouvoir de la ville par les Florentins. Le cardinal Passerini, qui représentait alors la famille Médicis au pouvoir sur la ville, est vaillamment chassé, et Florence se retrouve gouvernée au nom du pape. Pour symboliser l'emprise du pape sur la ville, Jésus Christ est alors proclamé roi de la ville de Florence.
Voir aussi : Histoire de Florence - Médicis - Histoire de la Politique
1635
16 mai
La France entre dans la Guerre de Trente Ans
Après les défaites de belligérants qu’elle soutient depuis plusieurs années, la France entre directement dans la guerre de Trente ans en s’attaquant à l’Espagne. Richelieu est soucieux de donner à la France un territoire suffisamment important pour la mettre à l’abri de ses ennemis et a pour objectif de réduire la puissance des Habsbourg. Mais le conflit s’engage mal pour le pays qui subit plusieurs défaites. Toutefois, malgré les révoltes des paysans affectés économiquement par le conflit, la France reprendra le dessus pour être dans le camp des vainqueurs en 1648.
Voir aussi : Habsbourg - Histoire de la Guerre de Trente Ans - Louis XIII - Richelieu - Histoire des Guerres
1691
16 mai
Exécution de Jacob Leisler
Jacob Leisler est le meneur d'une rébellion contre Jacques II d'Angleterre en 1689 à New York. Lorsque le roi est renversé par Guillaume III lors de la Révolution Glorieuse, Francis Nicholson, lieutenant-gouverneur de New York est remplacé par Leisler. Celui-ci refuse de rendre Fort James à l'arrivée du Major Richard Ingoldesby, qui est dépêché d'Angleterre pour rétablir l'autorité de la couronne. S'ensuit une attaque, le 17 mars 1691, qui se termine deux jours plus tard par l'arrivée du nouveau gouverneur, Henry Sloughter. Jacob Leisler se rend mais il est accusé de trahison et exécuté le 16 mai 1691.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire de New York - Rébellion - Histoire de l'Opposition
1703
16 mai
La fondation de Saint-Petersbourg
Le tsar Pierre Ier le Grand fonde une nouvelle capitale sous le nom de Sankt-Petersburg ("ville de Saint-Pierre" en allemand). L'emplacement, dans le delta de la Néva, a pour avantage d'être proche de l'Occident et accessible que Moscou. En 1914, lorsque le pays entrera en guerre contre l'Allemagne, la ville "russifiera" son nom en Petrograd. En 1924, quelques jours après la mort de Lénine, elle prendra le nom de Leningrad. Enfin en 1991, un référendum populaire décidera le retour à l'ancienne appellation.
Voir aussi : Fondation - Pierre Ier - Histoire de Saint-Petersbourg - Histoire de l'Architecture
1703
16 mai
Décès de Charles Perrault
Charles Perrault est un écrivain célèbre pour avoir formalisé le conte merveilleux. Il commence sa carrière en tant qu'avocat mais se tourne très vite vers les finances, devenant un important collaborateur de Colbert. Il s'investit également dans la création des académies (Académie des sciences, Académie de peinture) et fait lui-même partie de l'Académie française dès 1671. Il décède à Paris le 16 mai 1703. "Les Contes de la mère l'Oye" (1697) constituent son ½uvre la plus connue, mais il est également l'auteur de célèbres contes de fée comme "Peau d'âne", "La Belle au bois dormant", "Le Petit Chaperon rouge" ou encore "Le Petit Poucet".
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - écrivain - Charles Perrault - Histoire de l'Art
1717
16 mai
Voltaire embastillé
Francois-Marie Arouet, 23 ans, dont les écrits satiriques s’en prennent à la vie intime de Philippe d'Orléans, est envoyé à la Bastille pour outrage au Régent. Il y restera 11 mois. Il y entreprendra l’écriture de "Œdipe" et prendra le pseudonyme de Voltaire. A sa sortie le succès de sa tragédie marquera le début de sa reconnaissance littéraire.
Voir aussi : Procès - Voltaire - Œdipe - Histoire de la Philosophie
1718
16 mai
Naissance de Maria Gaetana Agnesi
Maria Gaetana Agnesi naît le 16 mai 1718 à Milan. Enfant précoce et polyglotte, elle publie dès l'âge de vingt ans des recueils philosophiques comme "Propositiones Philosophicae" (1738) avant de s'intéresser aux mathématiques. En 1748, elle publie "Instituzioni analitiche ad uso della gioventu italiana", qui traite des quantités finies et des calculs infinitésimaux. En 1750, elle est nommée à l'Académie de Bologne, mais Agnesi n'y siège pas et préfère s'occuper des pauvres jusqu'à la fin de sa vie.
Voir aussi : Naissance - Philosophie - Histoire de Milan - Mathématiques - Histoire des Sciences et techniques
1770
16 mai
Louis XVI épouse Marie-Antoinette
Marie-Antoinette, fille de l'empereur François Ier de Lorraine et de Marie-Thérèse d'Autriche, et le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV, se marient à Versailles. Ils ont respectivement 14 et 16 ans. Le ministre Choiseul espère ainsi resserrer l'alliance avec l'Autriche et contenir l'agressivité de la Prusse et de l'Angleterre. Mais, les rancœurs anti-autrichiennes reprendront le dessus et Marie-Antoinette sera vite surnommée de manière péjorative l'"Autrichienne". Les deux époux, victimes de la Révolution, seront guillotinés en 1793.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XVI - Marie-Antoinette - Histoire des Bourbons
1795
16 mai
Traité de la Haye
Le traité de La Haye met fin à la guerre entre la France et les Provinces-Unies qui devient la République batave au cours de l'année 1795. Le traité permet à ces deux états de s'allier. La France place 25 000 soldats sur le sol batave afin de protéger le pays en cas d'attaque anglaise ou prussienne. La République batave quant à elle doit payer 100 millions de florins à la France et lui céder Maastricht, Venlo ainsi que la Flandre zélandaise.
Voir aussi : France - Maastricht - Traité de la haye - Venlo - Histoire des Traités
1830
16 mai
Dissolution de la Chambre des députés
En réponse à l’adresse des 221, Charles X décide de dissoudre l’Assemblée élue deux ans et demi plus tôt, celle-ci siégeant théoriquement pendant sept ans. Mais Charles X est isolé et, face au mécontentement général, une telle décision risque de ne pas jouer en sa faveur. En juillet suivant, lorsque la chambre est élue, le verdict est sans appel et sonne comme un désaveu des électeurs envers le gouvernement et donc indirectement envers le roi : les opposants ont en effet gagné de nombreux sièges et sont largement majoritaires.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Dissolution - Histoire des Elections
1832
16 mai
Mort de Casimir Périer, banquier et homme politique français
Casimir Périer était un banquier et homme politique né en 1777. Sous la Restauration, il fut un opposant libéral à Charles X et occupa la fonction de député de Paris. En 1822, il devint régent de la Banque de France puis fut nommé président du Conseil et ministre de l'Intérieur en 1831, sous Louis-Philippe. Atteint par le choléra, il mourut, après plusieurs rémissions et rechutes, le 16 mai 1832.
Voir aussi : Charles X - Louis-Philippe - Homme politique - Président du conseil - Histoire de la Banque de France - Histoire des Décès
1843
16 mai
Prise de la smala d'Abd el-Kader
Durant la conquête d'Algérie, un escadron de 500 hommes commandé par le duc d'Aumale s'empare de la smala de l'émir Abd el-Kader. Il s'agit d'une véritable ville itinérante de 30 000 personnes, essentiellement composée de femmes, d'enfants et de serviteurs. Abd el-Kader passera au Maroc pour continuer la "guerre sainte" contre les Français. Il se résignera à la reddition en 1847. La guerre durera encore 10 ans, avant que l'Algérie ne soit occupée dans sa totalité par l'armée française.
Voir aussi : Reddition - Abd el-Kader - Smala - Histoire de la Colonisation
1843
16 mai
Bataille de Campêche entre les flottes du Mexique et du Texas.
La bataille navale de Campêche a lieu le 16 mai 1843 et oppose l'armée texane à l'armée mexicaine. Le Texas accepte de venir en aide à la république du Yucatan en conflit avec Mexico en envoyant une flotte à Campêche. La flotte mexicaine attend devant le port. Les deux armées se livrent au combat et ce sont finalement les Texans qui remportent la victoire, laissant 183 morts mexicains derrière eux.
Voir aussi : Mexique - Bataille navale - Histoire du Texas - Histoire des Guerres
1877
16 mai
Crise du 16 mai
Le 16 mai 1877 débute une crise qui sera appelé plus tard, la crise du 16 mai, entre le président monarchiste de la Troisième République, Mac Mahon, et la Chambre des députés, à majorité républicaine. Cette opposition des idées ne prendra fin que le 13 décembre 1877, avec la défaite de Mac Mahon et de tous les monarchistes, qui'n'ont plus aucun espoir de voir une troisième Restauration.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Républicain - Chambre des députés - Troisième République - Mac Mahon - Histoire de la Politique
1916
16 mai
Accords Sykes-Picot
Le diplomate britannique Sir Mark Sykes et le responsable français François Georges-Picot signent à Londres des accords secrets visant à préparer le partage du Moyen-Orient au sortir de la Première Guerre mondiale. Les termes de l'accord ont été rédigés en collaboration avec la Russie tsariste et l'Italie. Il est notamment prévu que la France récupère le territoire que constitue aujourd'hui le Liban ainsi que la Cilicie. A l'inverse, les Britanniques devaient récupérer ce qui est aujourd'hui le Koweït ainsi que la Mésopotamie.
Voir aussi : France - Histoire de l'Angleterre - Accords - Histoire des Traités
1920
16 mai
L'Eglise canonise Jeanne d'Arc
Sous pontificat de Benoît XV, Jeanne d’Arc est reconnue par l’Eglise comme Sainte. La procédure avait déjà amené sa béatification en 1909.
Voir aussi : Jeanne d'Arc - Eglise - Benoît XV - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1932
16 mai
Décès d'Albert Londres
Journaliste et écrivain français, Albert Londres est né le 1er novembre 1884 à Vichy. Comptable de métier, il publie un premier recueil de poèmes en 1904. Après avoir écrit quelques piges occasionnelles, il devient journaliste au Matin. Sa carrière lancée, il passe grand reporteur et voyage à travers le monde. Il est décédé le 16 mai 1932 dans l'océan Indien. Le prix Albert Londres récompense depuis 1933 les meilleurs journalistes français.
Voir aussi : Décès - Histoire de l'Art
1949
16 mai
Création de l’indice boursier Nikkei 225
Le plus important des indices boursiers de Tokyo est calculé sur la base de 225 valeurs japonaises actives et représentatives. Il est obtenu par un calcul complexe qui se rapproche de celui du Dow Jones. Son but est tout simplement de devenir la référence boursière du marché japonais, chose qui se produira rapidement.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Histoire de Tokyo - Dow Jones - Histoire de la Finance
1953
16 mai
L'Express sort en kiosque
Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud créent L'Express, un supplément hebdomadaire du quotidien Les Echos. En 1964, sur l'exemple du Time, il changera de look et deviendra un "newsmagazine" généraliste à succès. En 1970, lors du départ de Servan-Schreiber pour devenir secrétaire général du Parti radical, des journalistes quitteront la rédaction et fonderont un concurrent, Le Point. L'Express affiche aujourd'hui un tirage de 600 000 exemplaires.
Voir aussi : Servan-Schreiber - Histoire de la Presse
1975
16 mai
Une femme au sommet de l'Everest
22 ans après l'exploit de Edmund Hillary et Tenzing Norgay, la Japonaise Junko Tabei, 36 ans, est la première femme à vaincre l'Everest. Le "Toit du monde" situé dans l'Himalaya à la frontière du Népal et de la Chine, culmine à 8 850 mètres. 10 jours plus tard, c'est la Tibétaine Phantong qui réalisera l'exploit par le versant chinois.
Voir aussi : Ascension - Everest - Histoire des Femmes
2003
16 mai
Attentats terroristes à Casablanca
Plusieurs explosions meurtrières ravagent la ville de Casablanca, visant plus particulièrement les Juifs et les occidentaux. La responsabilité de ces attentats suicides reviendra aux dirigeants d’Al Qaida. Une trentaine de personnes périront et beaucoup seront blessées.
Voir aussi : Attentats - Histoire de Casablanca - Histoire du Terrorisme
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La Bataille navale de Campêche est livrée le 16 mai 1843 devant Campeche, Mexique, entre une flotte texano-yucatane et la marine mexicaine.
La république du Texas, présidée par Mirabeau B. Lamar, en conflit avec le Mexique, reçoit une demande d'assistance navale de la république du Yucatán, en rébellion depuis le début de l'année 1841 contre le gouvernement central de Mexico. Ses ports étant soumis à un étroit blocus par la marine gouvernementale, le Yucatán ne pouvait plus recevoir le moindre approvisionnement ce qui ne manquait pas d'avoir des répercussions fâcheuses sur le déroulement de son insurrection.
Le Yucatán avait aidé le Texas lors de sa guerre d'indépendance de 1835-1836, aussi sa requête, assortie il est vrai d'une contrepartie financière de 8 000 $ (de l'époque) par mois, est-elle acceptée le 18 septembre 1841 et la marine texane fut envoyée à Campêche, au secours des rebelles.
Devant le port, la marine mexicaine maintenait plusieurs unités, dont deux vapeurs: le Montezuma et le Guadalupe.
De leur côté les Texans opposent à ces navires la goélette Austin (capitaine Moore) et le brick Wharton (capitaine Lothrop), auxquels venait se rajouter la flottille yucatane commandée par un officier texan, le capitaine James D. Boylan et composée de bateaux de pêche disparates transformés autant que faire se peut, en bateaux de guerre.
Les deux flottes s'affrontent en des escarmouches peu concluantes pendant plusieurs jours (notamment le 30 avril), mais le 16 mai, les deux vapeurs mexicains, assistés par le schooner Eagle passent résolument à l'attaque.
En dépit de l'avantage indéniable que leur procure leur mode de propulsion, les vapeurs mexicains sont mis en déroute par les voiliers adverses après un dur affrontement. Du côté texan, l'Austin est très endommagé, 3 de ses marins étant tués et 21 autres blessés alors que le Wharton perd deux hommes. Du côté mexicain, le Montezuma subit de grosses avaries et le Guadalupe est presque dématé. Selon un déserteur britannique qui servit à bord des bâtiments mexicains, ces derniers ont en outre d'importantes pertes humaines qu'il chiffre à 183 hommes. La flottille yucatáne n'intervint pas dans la bataille, les navires mexicains étant hors de la portée de son artillerie.
Nonobstant la défaite, le gouvernement mexicain fit frapper une médaille glorifiant en ces termes la bataille: "Le courage a vaincu l'escadre texane"
La république du Texas, présidée par Mirabeau B. Lamar, en conflit avec le Mexique, reçoit une demande d'assistance navale de la république du Yucatán, en rébellion depuis le début de l'année 1841 contre le gouvernement central de Mexico. Ses ports étant soumis à un étroit blocus par la marine gouvernementale, le Yucatán ne pouvait plus recevoir le moindre approvisionnement ce qui ne manquait pas d'avoir des répercussions fâcheuses sur le déroulement de son insurrection.
Le Yucatán avait aidé le Texas lors de sa guerre d'indépendance de 1835-1836, aussi sa requête, assortie il est vrai d'une contrepartie financière de 8 000 $ (de l'époque) par mois, est-elle acceptée le 18 septembre 1841 et la marine texane fut envoyée à Campêche, au secours des rebelles.
Devant le port, la marine mexicaine maintenait plusieurs unités, dont deux vapeurs: le Montezuma et le Guadalupe.
De leur côté les Texans opposent à ces navires la goélette Austin (capitaine Moore) et le brick Wharton (capitaine Lothrop), auxquels venait se rajouter la flottille yucatane commandée par un officier texan, le capitaine James D. Boylan et composée de bateaux de pêche disparates transformés autant que faire se peut, en bateaux de guerre.
Les deux flottes s'affrontent en des escarmouches peu concluantes pendant plusieurs jours (notamment le 30 avril), mais le 16 mai, les deux vapeurs mexicains, assistés par le schooner Eagle passent résolument à l'attaque.
En dépit de l'avantage indéniable que leur procure leur mode de propulsion, les vapeurs mexicains sont mis en déroute par les voiliers adverses après un dur affrontement. Du côté texan, l'Austin est très endommagé, 3 de ses marins étant tués et 21 autres blessés alors que le Wharton perd deux hommes. Du côté mexicain, le Montezuma subit de grosses avaries et le Guadalupe est presque dématé. Selon un déserteur britannique qui servit à bord des bâtiments mexicains, ces derniers ont en outre d'importantes pertes humaines qu'il chiffre à 183 hommes. La flottille yucatáne n'intervint pas dans la bataille, les navires mexicains étant hors de la portée de son artillerie.
Nonobstant la défaite, le gouvernement mexicain fit frapper une médaille glorifiant en ces termes la bataille: "Le courage a vaincu l'escadre texane"
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1050
17 mai
Mort de Guido d'Arezzo
Le théoricien de la musique Guido d'Arezzo s’éteint et lègue à l’occident une notation musicale plus avancée. On lui doit notamment le nom des notes (ut, ré, mi, fa, sol, la, si) fondé sur l’hymne à Saint Jean en latin, ainsi que la portée musicale telle qu’elle est encore en vigueur, etc. Autrement dit, il apparaît comme le véritable initiateur du solfège.
Voir aussi : Solfège - Histoire de la Musique classique
1338
17 mai
Proclamation du manifeste Fidem Catholicam par Louis IV de Bavière
Louis IV de Bavière fut l'empereur du Saint Empire romain germanique de 1328 à 1347. Opposé à la suprématie de la papauté sur les souverains européens, il proclama le 17 juin 1338 le Manifeste Fidem Catholicam, dans lequel il déclare que l'empereur est l'égal du pape, qu'il détient son mandat et son pouvoir de par ses électeurs (les princes-électeurs) et qu'il n'a point besoin de l'approbation pontificale pour assurer ses fonctions.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Louis IV de Bavière - Papauté - Manifeste Fidem Catholicam - Histoire de la Politique
1410
17 mai
Débuts du pontificat de l'antipape Jean XXIII
Débute à Pise le pontificat de l'antipape Jean XXIII (né Baldassare Cossa à Naples, 1370). Succédant à Alexandre V, qu'il avait fait élire lors du concile de Pise, cardinal depuis 1402, Jean XXIII régna jusqu'à celui de Constance, qu'il convoqua sous la pression de son protecteur, l'empereur germanique Sigismond de Luxembourg, mais qui le déposa (29 mai 1415). Devenu cardinal-évêque de Frascati après sa chute, il mourut peu après, à Florence, en 1419.
Voir aussi : Sigismond de Luxembourg - Histoire de Florence - Jean XXIII - Antipape - Concile de pise - Histoire des Affaires religieuses
1510
17 mai
Mort du peintre italien Botticelli
Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, dit Sandro Botticelli, meurt à Florence le 17 mai 1510. Peintre majeur de la Renaissance italienne et de l'histoire de l'art en général, il a peint notamment les murs latéraux de la chapelle Sixtine et réalisé "La Naissance de Vénus", une de ses œuvres les plus connues du grand public. S'il a attaché une grande importance à la place des femmes dans ses peintures, Botticelli est également connu pour avoir tenté d'introduire la douleur et le "pathos" dans ses compositions.
Voir aussi : Naissance - Renaissance italienne - Histoire de la Chapelle Sixtine - Histoire de Vénus - Histoire de l'Art
1629
17 mai
Siège de la ville de Privas
La Réforme, mouvement religieux protestant, s'implanta profondément et rapidement à Privas. La ville fut un foyer protestant important et un emblème de la résistance à la monarchie, ce qui lui donnera le titre de « Rempart de la Réforme ». En 1629, le roi Louis XIII propose 100 000 écus à Saint-André de Montbrun pour se rendre et lui livrer la ville. Quand il refuse, le roi est furieux et déclare "qu'il en ferait un tel châtiment qu'il en serait à jamais mémoire". Privas s'apprête à faire face à un siège qui va durer deux semaines, du 14 au 28 mai. Il n'a en réserve que 3 000 hommes environ contre les 20 000 soldats du Roi. La ville est prise, pillée et frappée si durement que les autres villes protestantes cessent un temps leurs complots.
Voir aussi : Louis XIII - Protestant - Histoire des Guerres
1642
17 mai
Fondation de Montréal
Une cinquantaine de Français débarquent en Nouvelle-France (Québec) pour créer une communauté catholique. Menés par Paul Chomedey de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville-Marie de Montréal, sur une île située à 1 500 kilomètres à l'intérieur des terres, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies. En 1535, l'explorateur Jacques Cartier l'avait baptisé "Mons realis" ("mont royal" en latin). Il deviendra la plaque tournante du commerce des fourrures. En 1760, la ville se rendra à la couronne britannique. Elle deviendra bien plus tard la deuxième ville francophone du monde, après Paris.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Fondation - Histoire du Québec - Histoire de Montréal - Histoire de la Colonisation
1689
17 mai
Déclaration de guerre de Guillaume III d'Angleterre
Le roi Guillaume III d'Angleterre déclare la guerre à la France. Un mois après son couronnement (le 11 avril 1689), le prince d'Orange, leader de la Glorieuse Révolution qui chassa Jacques II du trône, utilise le prétexte de la bataille navale de Bantry - gagnée par les Français - pour entrer en guerre avec Louis XIV, afin que celui-ci renonce à ses ambitions en Flandre. Il s'était allié dès le 9 juillet 1686 à l'Espagne, la Suède, la Bavière et aux ducs de Saxe pour former la ligue d'Augsbourg, renforcée par les Provinces-Unies et le Danemark le 12 mai 1689, puis par la Savoie en 1690. En toile de fond, la politique anti-protestante menée par Louis XVI inquiète les princes protestants d'Europe.
La guerre de la Ligue d'Augsbourg engendrera de nombreux combats aux frontières françaises, qui tournèrent à l'avantage des armées de Louis XIV jusqu'en 1696. La crise économique toucha la France et ses ennemis et amena les parties à négocier un compromis en 1697 (traité de Ryswick).
Voir aussi : Histoire des Guerres
1708
17 mai
Décès de François de Montmorency-Laval
François de Montmorency-Laval, né le 30 avril 1623, est nommé vicaire apostolique de la Nouvelle-France en 1658. Il part pour Québec où il arrive en 1659 et fonde le Séminaire de Québec. Il est nommé évêque de Québec en 1674 mais démissionne en 1685 et se retire au Séminaire de Québec. Il décède le 6 mai 1708.
Voir aussi : Décès - Histoire du Québec - évêque - Histoire de la Chrétienté
1742
17 mai
Bataille de Chotusitz
La bataille de Chotusitz (ou Chotusice) vit s'affronter en Bohème les Autrichiens commandés de Charles-Alexandre de Lorraine et les Prussiens dirigés par Frédéric II de Prusse dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche. Malgré des effectifs équivalents, ce sont les Autrichiens qui battront en retraite laissant derrière eux 12 000 prisonniers et 18 canons. Les Prusses subiront toutefois les plus fortes pertes, qui la laisseront proche de la destruction.
Voir aussi : Bataille - Autriche - Histoire de la Prusse - Histoire des Guerres
1749
17 mai
Naissance de Edward Jenner
Le scientifique et médecin Edward Jenner naît à à Berkeley en Angleterre. Il est célèbre pour avoir découvert le vaccin contre la variole à un moment ou près d'un tiers des personnes contractant la maladie en succombaient. En 1980, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considèrera la variole comme une maladie éradiquée. De nombreux monuments à la gloire d' Edward Jenner ont été érigés en Angleterre, en France ou aux Etats-Unis.
Voir aussi : Naissance - Edward Jenner - Variole - Histoire des Sciences et techniques
1782
17 mai
Traité de Salbai
Signé le 17 mai 1782, le Traité de Salbai a mis fin à la première guerre anglo-marathe. Après que son armée ait été battue par les Britanniques, Mahadji Sindhia leur proposa un traité installant Madhav Râo au poste de Peshwâ. Ce traité a permis de revenir à la situation d'avant le début du conflit, rendant aux Marathes les territoires à l'Ouest de la Yamunâ. Il permit de profiter de 20 ans de paix, avant le début de la seconde guerre anglo-marathe en 1802.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Histoire des Traités
1792
17 mai
Wall Street nait sous un platane
La Bourse de New-York voit le jour quand 24 courtiers, réunis sous un platane devant les numéros 68-70 de la rue du Mur, décident d'appliquer un taux de commission uniforme à toutes les ventes de titres. C'est la création du New York Stock Exchange, qu'on appelle aussi "Wall Street", la première place financière du monde.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire de la bourse - Histoire de Wall Street - Histoire de la Finance
1809
17 mai
Les États pontificaux annexés à l’Empire
Quelques années auparavant, Napoléon Bonaparte avait rendu la quasi-totalité des États pontificaux au pape Pie VII. Mais ce dernier n’est pas très ouvert à la politique de l’Empire, en conséquence de quoi Napoléon décide d’annexer tous les territoires pontificaux. Pie VII réplique en excommuniant l’empereur français le 10 juin mais est arrêté début juillet. De son côté, Napoléon organise les nouveaux départements de Rome et du Trasimène.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Napoléon Bonaparte - Pie VII - Histoire de l'Empire
1814
17 mai
Une Constitution pour la Norvège
Après plus de 400 ans de domination danoise, les représentants du peuple donnent à la Norvège sa première Constitution, toujours en vigueur aujourd'hui. Ce texte fondateur fait de la Norvège une monarchie parlementaire héréditaire et fixe les principes de la souveraineté du peuple et de l'équilibre des pouvoirs. Mais, la Norvège, détachée du royaume du Danemark, doit accepter une nouvelle union avec la Suède. La Norvège acquerra sa totale indépendance en 1905.
Voir aussi : Constitution - Fête du travail - Histoire de l'Etat
1822
17 mai
Décès de Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu.
Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu, de son vrai nom Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot du Plessis, est né le 25 septembre 1766 à Paris.
Il est le fils du duc de fronsac et le petit-fils du maréchal de Richelieu, ce qui lui vaut par la suite le titre de duc de Richelieu.
C'est un officier, un homme politique mais aussi un diplomate. Il marque l'histoire de France car il est le second président du Conseil des ministres.
Il meurt dans sa ville natale le 17 mai 1822.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1838
17 mai
Décès de René Caillié.
René Caillié naît le 19 novembre 1799 dans les Deux-Sèvres. Il est connu pour avoir été un grand explorateur français notamment grâce à son expédition à Tombouctou au Mali.
Désirant découvrir de nouvelles terres, il quitte la France pour la première fois en 1816. Il connaît deux échecs et est contraint de revenir dans son pays natal.
Il démarre sa plus célèbre expédition le 19 avril 1827 en Guinée et arrive dans la fameuse ville de Tombouctou le 20 avril 1828.
Deux ans plus tard, il retourne en France en ayant traversé le désert du Sahara. Quelques temps plus tard il devient le maire de la commune de Champagne.
Malgré cela, il rêve de partir une dernière fois en Afrique, malheureusement la mort viendra le cueillir le 17 mai 1838, ce qui l'empêchera de réaliser son dernier rêve.
Voir aussi : René Caillié - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1838
17 mai
Décès de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord plus connu sous le nom familier de Talleyrand, naît le 2 février 1754 à Paris.
Il est connu pour ses activités d'homme politique et de diplomate.
Il est issu d'une famille de haute noblesse et son oncle n'est autre que l'archevêque de Reims.
Il décide d'entamer sa carrière ecclésiastique et débute en tant que prêtre d'Autun. Quelques temps plus tard, il sera nommé évèque de cette même ville.
Durant la Révolution française, il décide de quitter sa carrière religieuse et de mettre ses connaissances à profit en politique.
Ainsi, il vit de nombreuses périodes historiques comme l'Ancien Régime, la Révolution française, le Directoire, le Premier Empire, la Restauration et enfin la Monarchie de Juillet. Toutes ces étapes importantes lui ont permi d'occuper des postes différents et de cotoyer des personnalités importantes comme Louis XVI, Napoléon 1er, Charles X ou encore Louis-Philippe 1er.
Il décède à Paris le 17 mai 1838 après avoir eut une carrière riche et complète.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1866
17 mai
Naissance d'Erik Satie
Erik Satie naît à Honfleur. Il publie ses premières mélodies en 1887 grâce à son père Alfred Satie, éditeur de musique. Il écrira au cours de son existence de nombreuses œuvres (vocale, pour piano et pour orchestre). Il est notamment célèbre pour avoir mis en place des partitions d'indications de jeu très personnalisées. Il a collaboré avec de nombreuses célébrités (Picasso, sa compagne Suzanne Valadon, Jean Cocteau, etc.). Il est décédé à Paris le 1er juillet 1925.
Voir aussi : Naissance - Compositeur - Erik Satie - Histoire de l'Art
1900
17 mai
Fin du Siège de Mafeking
Le siège de Mafeking, en Afrique du Sud, a pris fin le 17 mai 1900. La ville était tenue depuis le 19 septembre 1899 par les Boers, des fermiers cherchant à défendre l'indépendance de leur pays, dans le cadre de la seconde guerre des Boers, contre le Royaume-Uni. Les Britanniques s'installèrent à Mafeking dès le 17 mai. Le colonel B. T. Mahon, en utilisant des jeunes du village comme coursiers, fut à l'origine du scoutisme.
Voir aussi : Royaume-Uni - Seconde Guerre des Boers - Scoutisme - Histoire des Guerres
1904
17 mai
Naissance de Jean Gabin
Figure emblématique du cinéma français, Jean Gabin est né le 17 mai 1904 à Paris. On peut distinguer deux périodes dans sa carrière. Dans l'entre-deux-guerres, il tourna sous la direction de Jean Renoir, Julien Duvivier ou encore Jean Grémillon. Puis la guerre l'a changé physiquement et son image de séducteur s'est alors effacée au profit de celle d'un pacha. Il est décédé à Neuilly-sur-Seine le 15 novembre 1976, emporté par une crise cardiaque.
Voir aussi : Naissance - Cinéma - Histoire de l'Art
1943
17 mai
Opération Chastise - destruction des barrages allemands
En mai 1943, les Anglais cherchent à convaincre la Russie de résister à l'invasion allemande et à accepter que l'armée britannique puisse constituer un allié de poids. Un raid de la Royal Air Force, l'opération Chastise, est donc préparé pour se rendre dans la région de la Ruhr et détruire les principaux barrages alimentant en eau et en électricité les industries de guerre. Munis d'une bombe spéciale inventée par l'ingénieur B. Wallis, les avions Avro Lancaster Mk-III bombardent les barrages de la Möhne, d'Edersee, de la Sorpe et de l'Ennepe. Le bilan est mitigé car plusieurs pilotes ont été abattus et les Allemands réussissent à rattraper leur niveau de production d'eau et d'électricité en quelques mois. Toutefois, les bases aériennes inondées ne pouvaient plus envoyer d'avions sur le front russe et cela facilita la résistance sur le Don et la Volga.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Royal Air Force - Histoire des Guerres
1944
17 mai
La bataille de Monte-Cassino
Durant la campagne d'Italie (1943-45), les tirailleurs marocains commandés par le général Juin brisent la résistance des armées allemandes à Monte-Cassino, entre Naples et Rome. Les Alliés perdront 115 000 hommes dans la bataille. Mais, ils peuvent désormais poursuivre leur progression en Italie. C'est le principal fait de gloire des troupes de la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi : Bataille - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1954
17 mai
Les Etats-Unis condamne la ségrégation scolaire
La ségrégation à l'école est déclarée inconstitutionnelle aux Etats-Unis. La Cour suprême américaine donne tort à ceux qui justifient la ségrégation scolaire au nom de l'axiome «séparés mais égaux». La communauté noire accueille cette décision comme une grande victoire dans son combat pour l'égalité des droits.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Ségrégation - Cour Suprême - Histoire du Racisme
1973
17 mai
La Grande Bouffe à Cannes
Le film du réalisateur italien Marco Ferreri fait scandale lors de sa présentation au Festival de Cannes. Il dénonce en effet cette mystique de la "bouffe" si chère aux Français par des scènes scatologiques. Mastroianni, Noiret, Piccoli et Tognazzi jouent le rôle de quatre amis réunis dans une villa parisienne pour un banquet fatal. "La Grande Bouffe" recevra le Prix de la Critique Internationale, ex-aequo avec "La maman et la putain" de Jean Eustache, autre film qui choquera la Croisette.
Voir aussi : Scandale - Festival - Histoire de Cannes - Histoire du Cinéma
1983
17 mai
Accord de paix israélo-libanais
Israël et le Liban concluent un accord de paix, notamment grâce à l’action diplomatique menée par les Etats-Unis en la personne de George Schultz. Mais cet accord n’est reconnu ni par l’OLP, ni par la Syrie, ni par l’URSS. En fait il n’aura aucun effet, et sera annulé par le gouvernement libanais le 5 mars 1984. Quant aux troupes israéliennes, elles quitteront le Liban en 1985 et stationneront encore dans le sud jusqu'en 2000.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Guerre du Liban - Histoire de l'OLP - Histoire des Guerres
1997
17 mai
Kabila s'empare du pouvoir à Kinshasa
Le chef des rebelles Laurent-Désiré Kabila s'empare de Kinshasa (capitale du Zaïre), chasse le dictateur Mobutu Sese Seko et s'autoproclame chef de l'Etat. Il rebaptisera le Zaïre "République démocratique du Congo" et mettra en place un régime autoritaire. L'année suivante, la guerre civile ravagera le pays. En 2001, Kabila sera assassiné et son fils, Joseph Kabila, deviendra président.
Voir aussi : Coup d'Etat - Putsch - Kabila - Histoire des Coups d'Etat
2006
17 mai
"Da Vinci Code", le film, est présenté à Cannes
"Da Vinci Code", le film adapté du best-seller de Dan Brown avec Tom Hanks, Audrey Tautou et Jean Reno, est présenté en première mondiale au Festival de Cannes. Il y est accueilli par de virulents sifflets. En revanche, "Da Vinci Code" rencontre très vite un immense succès dans le monde, le film remportant environ 750 millions de dollars, en faisant le 20ème plus gros succès de tous les temps.
Voir aussi : Histoire du Festival de Cannes - Tautou - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
17 mai
Mort de Guido d'Arezzo
Le théoricien de la musique Guido d'Arezzo s’éteint et lègue à l’occident une notation musicale plus avancée. On lui doit notamment le nom des notes (ut, ré, mi, fa, sol, la, si) fondé sur l’hymne à Saint Jean en latin, ainsi que la portée musicale telle qu’elle est encore en vigueur, etc. Autrement dit, il apparaît comme le véritable initiateur du solfège.
Voir aussi : Solfège - Histoire de la Musique classique
1338
17 mai
Proclamation du manifeste Fidem Catholicam par Louis IV de Bavière
Louis IV de Bavière fut l'empereur du Saint Empire romain germanique de 1328 à 1347. Opposé à la suprématie de la papauté sur les souverains européens, il proclama le 17 juin 1338 le Manifeste Fidem Catholicam, dans lequel il déclare que l'empereur est l'égal du pape, qu'il détient son mandat et son pouvoir de par ses électeurs (les princes-électeurs) et qu'il n'a point besoin de l'approbation pontificale pour assurer ses fonctions.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Louis IV de Bavière - Papauté - Manifeste Fidem Catholicam - Histoire de la Politique
1410
17 mai
Débuts du pontificat de l'antipape Jean XXIII
Débute à Pise le pontificat de l'antipape Jean XXIII (né Baldassare Cossa à Naples, 1370). Succédant à Alexandre V, qu'il avait fait élire lors du concile de Pise, cardinal depuis 1402, Jean XXIII régna jusqu'à celui de Constance, qu'il convoqua sous la pression de son protecteur, l'empereur germanique Sigismond de Luxembourg, mais qui le déposa (29 mai 1415). Devenu cardinal-évêque de Frascati après sa chute, il mourut peu après, à Florence, en 1419.
Voir aussi : Sigismond de Luxembourg - Histoire de Florence - Jean XXIII - Antipape - Concile de pise - Histoire des Affaires religieuses
1510
17 mai
Mort du peintre italien Botticelli
Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, dit Sandro Botticelli, meurt à Florence le 17 mai 1510. Peintre majeur de la Renaissance italienne et de l'histoire de l'art en général, il a peint notamment les murs latéraux de la chapelle Sixtine et réalisé "La Naissance de Vénus", une de ses œuvres les plus connues du grand public. S'il a attaché une grande importance à la place des femmes dans ses peintures, Botticelli est également connu pour avoir tenté d'introduire la douleur et le "pathos" dans ses compositions.
Voir aussi : Naissance - Renaissance italienne - Histoire de la Chapelle Sixtine - Histoire de Vénus - Histoire de l'Art
1629
17 mai
Siège de la ville de Privas
La Réforme, mouvement religieux protestant, s'implanta profondément et rapidement à Privas. La ville fut un foyer protestant important et un emblème de la résistance à la monarchie, ce qui lui donnera le titre de « Rempart de la Réforme ». En 1629, le roi Louis XIII propose 100 000 écus à Saint-André de Montbrun pour se rendre et lui livrer la ville. Quand il refuse, le roi est furieux et déclare "qu'il en ferait un tel châtiment qu'il en serait à jamais mémoire". Privas s'apprête à faire face à un siège qui va durer deux semaines, du 14 au 28 mai. Il n'a en réserve que 3 000 hommes environ contre les 20 000 soldats du Roi. La ville est prise, pillée et frappée si durement que les autres villes protestantes cessent un temps leurs complots.
Voir aussi : Louis XIII - Protestant - Histoire des Guerres
1642
17 mai
Fondation de Montréal
Une cinquantaine de Français débarquent en Nouvelle-France (Québec) pour créer une communauté catholique. Menés par Paul Chomedey de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville-Marie de Montréal, sur une île située à 1 500 kilomètres à l'intérieur des terres, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies. En 1535, l'explorateur Jacques Cartier l'avait baptisé "Mons realis" ("mont royal" en latin). Il deviendra la plaque tournante du commerce des fourrures. En 1760, la ville se rendra à la couronne britannique. Elle deviendra bien plus tard la deuxième ville francophone du monde, après Paris.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Fondation - Histoire du Québec - Histoire de Montréal - Histoire de la Colonisation
1689
17 mai
Déclaration de guerre de Guillaume III d'Angleterre
Le roi Guillaume III d'Angleterre déclare la guerre à la France. Un mois après son couronnement (le 11 avril 1689), le prince d'Orange, leader de la Glorieuse Révolution qui chassa Jacques II du trône, utilise le prétexte de la bataille navale de Bantry - gagnée par les Français - pour entrer en guerre avec Louis XIV, afin que celui-ci renonce à ses ambitions en Flandre. Il s'était allié dès le 9 juillet 1686 à l'Espagne, la Suède, la Bavière et aux ducs de Saxe pour former la ligue d'Augsbourg, renforcée par les Provinces-Unies et le Danemark le 12 mai 1689, puis par la Savoie en 1690. En toile de fond, la politique anti-protestante menée par Louis XVI inquiète les princes protestants d'Europe.
La guerre de la Ligue d'Augsbourg engendrera de nombreux combats aux frontières françaises, qui tournèrent à l'avantage des armées de Louis XIV jusqu'en 1696. La crise économique toucha la France et ses ennemis et amena les parties à négocier un compromis en 1697 (traité de Ryswick).
Voir aussi : Histoire des Guerres
1708
17 mai
Décès de François de Montmorency-Laval
François de Montmorency-Laval, né le 30 avril 1623, est nommé vicaire apostolique de la Nouvelle-France en 1658. Il part pour Québec où il arrive en 1659 et fonde le Séminaire de Québec. Il est nommé évêque de Québec en 1674 mais démissionne en 1685 et se retire au Séminaire de Québec. Il décède le 6 mai 1708.
Voir aussi : Décès - Histoire du Québec - évêque - Histoire de la Chrétienté
1742
17 mai
Bataille de Chotusitz
La bataille de Chotusitz (ou Chotusice) vit s'affronter en Bohème les Autrichiens commandés de Charles-Alexandre de Lorraine et les Prussiens dirigés par Frédéric II de Prusse dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche. Malgré des effectifs équivalents, ce sont les Autrichiens qui battront en retraite laissant derrière eux 12 000 prisonniers et 18 canons. Les Prusses subiront toutefois les plus fortes pertes, qui la laisseront proche de la destruction.
Voir aussi : Bataille - Autriche - Histoire de la Prusse - Histoire des Guerres
1749
17 mai
Naissance de Edward Jenner
Le scientifique et médecin Edward Jenner naît à à Berkeley en Angleterre. Il est célèbre pour avoir découvert le vaccin contre la variole à un moment ou près d'un tiers des personnes contractant la maladie en succombaient. En 1980, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considèrera la variole comme une maladie éradiquée. De nombreux monuments à la gloire d' Edward Jenner ont été érigés en Angleterre, en France ou aux Etats-Unis.
Voir aussi : Naissance - Edward Jenner - Variole - Histoire des Sciences et techniques
1782
17 mai
Traité de Salbai
Signé le 17 mai 1782, le Traité de Salbai a mis fin à la première guerre anglo-marathe. Après que son armée ait été battue par les Britanniques, Mahadji Sindhia leur proposa un traité installant Madhav Râo au poste de Peshwâ. Ce traité a permis de revenir à la situation d'avant le début du conflit, rendant aux Marathes les territoires à l'Ouest de la Yamunâ. Il permit de profiter de 20 ans de paix, avant le début de la seconde guerre anglo-marathe en 1802.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Histoire des Traités
1792
17 mai
Wall Street nait sous un platane
La Bourse de New-York voit le jour quand 24 courtiers, réunis sous un platane devant les numéros 68-70 de la rue du Mur, décident d'appliquer un taux de commission uniforme à toutes les ventes de titres. C'est la création du New York Stock Exchange, qu'on appelle aussi "Wall Street", la première place financière du monde.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire de la bourse - Histoire de Wall Street - Histoire de la Finance
1809
17 mai
Les États pontificaux annexés à l’Empire
Quelques années auparavant, Napoléon Bonaparte avait rendu la quasi-totalité des États pontificaux au pape Pie VII. Mais ce dernier n’est pas très ouvert à la politique de l’Empire, en conséquence de quoi Napoléon décide d’annexer tous les territoires pontificaux. Pie VII réplique en excommuniant l’empereur français le 10 juin mais est arrêté début juillet. De son côté, Napoléon organise les nouveaux départements de Rome et du Trasimène.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Napoléon Bonaparte - Pie VII - Histoire de l'Empire
1814
17 mai
Une Constitution pour la Norvège
Après plus de 400 ans de domination danoise, les représentants du peuple donnent à la Norvège sa première Constitution, toujours en vigueur aujourd'hui. Ce texte fondateur fait de la Norvège une monarchie parlementaire héréditaire et fixe les principes de la souveraineté du peuple et de l'équilibre des pouvoirs. Mais, la Norvège, détachée du royaume du Danemark, doit accepter une nouvelle union avec la Suède. La Norvège acquerra sa totale indépendance en 1905.
Voir aussi : Constitution - Fête du travail - Histoire de l'Etat
1822
17 mai
Décès de Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu.
Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu, de son vrai nom Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot du Plessis, est né le 25 septembre 1766 à Paris.
Il est le fils du duc de fronsac et le petit-fils du maréchal de Richelieu, ce qui lui vaut par la suite le titre de duc de Richelieu.
C'est un officier, un homme politique mais aussi un diplomate. Il marque l'histoire de France car il est le second président du Conseil des ministres.
Il meurt dans sa ville natale le 17 mai 1822.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1838
17 mai
Décès de René Caillié.
René Caillié naît le 19 novembre 1799 dans les Deux-Sèvres. Il est connu pour avoir été un grand explorateur français notamment grâce à son expédition à Tombouctou au Mali.
Désirant découvrir de nouvelles terres, il quitte la France pour la première fois en 1816. Il connaît deux échecs et est contraint de revenir dans son pays natal.
Il démarre sa plus célèbre expédition le 19 avril 1827 en Guinée et arrive dans la fameuse ville de Tombouctou le 20 avril 1828.
Deux ans plus tard, il retourne en France en ayant traversé le désert du Sahara. Quelques temps plus tard il devient le maire de la commune de Champagne.
Malgré cela, il rêve de partir une dernière fois en Afrique, malheureusement la mort viendra le cueillir le 17 mai 1838, ce qui l'empêchera de réaliser son dernier rêve.
Voir aussi : René Caillié - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1838
17 mai
Décès de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord plus connu sous le nom familier de Talleyrand, naît le 2 février 1754 à Paris.
Il est connu pour ses activités d'homme politique et de diplomate.
Il est issu d'une famille de haute noblesse et son oncle n'est autre que l'archevêque de Reims.
Il décide d'entamer sa carrière ecclésiastique et débute en tant que prêtre d'Autun. Quelques temps plus tard, il sera nommé évèque de cette même ville.
Durant la Révolution française, il décide de quitter sa carrière religieuse et de mettre ses connaissances à profit en politique.
Ainsi, il vit de nombreuses périodes historiques comme l'Ancien Régime, la Révolution française, le Directoire, le Premier Empire, la Restauration et enfin la Monarchie de Juillet. Toutes ces étapes importantes lui ont permi d'occuper des postes différents et de cotoyer des personnalités importantes comme Louis XVI, Napoléon 1er, Charles X ou encore Louis-Philippe 1er.
Il décède à Paris le 17 mai 1838 après avoir eut une carrière riche et complète.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1866
17 mai
Naissance d'Erik Satie
Erik Satie naît à Honfleur. Il publie ses premières mélodies en 1887 grâce à son père Alfred Satie, éditeur de musique. Il écrira au cours de son existence de nombreuses œuvres (vocale, pour piano et pour orchestre). Il est notamment célèbre pour avoir mis en place des partitions d'indications de jeu très personnalisées. Il a collaboré avec de nombreuses célébrités (Picasso, sa compagne Suzanne Valadon, Jean Cocteau, etc.). Il est décédé à Paris le 1er juillet 1925.
Voir aussi : Naissance - Compositeur - Erik Satie - Histoire de l'Art
1900
17 mai
Fin du Siège de Mafeking
Le siège de Mafeking, en Afrique du Sud, a pris fin le 17 mai 1900. La ville était tenue depuis le 19 septembre 1899 par les Boers, des fermiers cherchant à défendre l'indépendance de leur pays, dans le cadre de la seconde guerre des Boers, contre le Royaume-Uni. Les Britanniques s'installèrent à Mafeking dès le 17 mai. Le colonel B. T. Mahon, en utilisant des jeunes du village comme coursiers, fut à l'origine du scoutisme.
Voir aussi : Royaume-Uni - Seconde Guerre des Boers - Scoutisme - Histoire des Guerres
1904
17 mai
Naissance de Jean Gabin
Figure emblématique du cinéma français, Jean Gabin est né le 17 mai 1904 à Paris. On peut distinguer deux périodes dans sa carrière. Dans l'entre-deux-guerres, il tourna sous la direction de Jean Renoir, Julien Duvivier ou encore Jean Grémillon. Puis la guerre l'a changé physiquement et son image de séducteur s'est alors effacée au profit de celle d'un pacha. Il est décédé à Neuilly-sur-Seine le 15 novembre 1976, emporté par une crise cardiaque.
Voir aussi : Naissance - Cinéma - Histoire de l'Art
1943
17 mai
Opération Chastise - destruction des barrages allemands
En mai 1943, les Anglais cherchent à convaincre la Russie de résister à l'invasion allemande et à accepter que l'armée britannique puisse constituer un allié de poids. Un raid de la Royal Air Force, l'opération Chastise, est donc préparé pour se rendre dans la région de la Ruhr et détruire les principaux barrages alimentant en eau et en électricité les industries de guerre. Munis d'une bombe spéciale inventée par l'ingénieur B. Wallis, les avions Avro Lancaster Mk-III bombardent les barrages de la Möhne, d'Edersee, de la Sorpe et de l'Ennepe. Le bilan est mitigé car plusieurs pilotes ont été abattus et les Allemands réussissent à rattraper leur niveau de production d'eau et d'électricité en quelques mois. Toutefois, les bases aériennes inondées ne pouvaient plus envoyer d'avions sur le front russe et cela facilita la résistance sur le Don et la Volga.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Royal Air Force - Histoire des Guerres
1944
17 mai
La bataille de Monte-Cassino
Durant la campagne d'Italie (1943-45), les tirailleurs marocains commandés par le général Juin brisent la résistance des armées allemandes à Monte-Cassino, entre Naples et Rome. Les Alliés perdront 115 000 hommes dans la bataille. Mais, ils peuvent désormais poursuivre leur progression en Italie. C'est le principal fait de gloire des troupes de la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi : Bataille - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1954
17 mai
Les Etats-Unis condamne la ségrégation scolaire
La ségrégation à l'école est déclarée inconstitutionnelle aux Etats-Unis. La Cour suprême américaine donne tort à ceux qui justifient la ségrégation scolaire au nom de l'axiome «séparés mais égaux». La communauté noire accueille cette décision comme une grande victoire dans son combat pour l'égalité des droits.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Ségrégation - Cour Suprême - Histoire du Racisme
1973
17 mai
La Grande Bouffe à Cannes
Le film du réalisateur italien Marco Ferreri fait scandale lors de sa présentation au Festival de Cannes. Il dénonce en effet cette mystique de la "bouffe" si chère aux Français par des scènes scatologiques. Mastroianni, Noiret, Piccoli et Tognazzi jouent le rôle de quatre amis réunis dans une villa parisienne pour un banquet fatal. "La Grande Bouffe" recevra le Prix de la Critique Internationale, ex-aequo avec "La maman et la putain" de Jean Eustache, autre film qui choquera la Croisette.
Voir aussi : Scandale - Festival - Histoire de Cannes - Histoire du Cinéma
1983
17 mai
Accord de paix israélo-libanais
Israël et le Liban concluent un accord de paix, notamment grâce à l’action diplomatique menée par les Etats-Unis en la personne de George Schultz. Mais cet accord n’est reconnu ni par l’OLP, ni par la Syrie, ni par l’URSS. En fait il n’aura aucun effet, et sera annulé par le gouvernement libanais le 5 mars 1984. Quant aux troupes israéliennes, elles quitteront le Liban en 1985 et stationneront encore dans le sud jusqu'en 2000.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Guerre du Liban - Histoire de l'OLP - Histoire des Guerres
1997
17 mai
Kabila s'empare du pouvoir à Kinshasa
Le chef des rebelles Laurent-Désiré Kabila s'empare de Kinshasa (capitale du Zaïre), chasse le dictateur Mobutu Sese Seko et s'autoproclame chef de l'Etat. Il rebaptisera le Zaïre "République démocratique du Congo" et mettra en place un régime autoritaire. L'année suivante, la guerre civile ravagera le pays. En 2001, Kabila sera assassiné et son fils, Joseph Kabila, deviendra président.
Voir aussi : Coup d'Etat - Putsch - Kabila - Histoire des Coups d'Etat
2006
17 mai
"Da Vinci Code", le film, est présenté à Cannes
"Da Vinci Code", le film adapté du best-seller de Dan Brown avec Tom Hanks, Audrey Tautou et Jean Reno, est présenté en première mondiale au Festival de Cannes. Il y est accueilli par de virulents sifflets. En revanche, "Da Vinci Code" rencontre très vite un immense succès dans le monde, le film remportant environ 750 millions de dollars, en faisant le 20ème plus gros succès de tous les temps.
Voir aussi : Histoire du Festival de Cannes - Tautou - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L'opération Chastise est le nom de code des attaques menées le 17 mai 1943 sur les barrages allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale. Cette opération fut menée par le No. 617 Squadron de la Royal Air Force, qui fut par la suite renommé les Dam-Busters (Les Briseurs de barrages). Pour réussir l'opération, il fallut utiliser une bombe tout spécialement conçue par l'ingénieur Barnes Wallis et développée par l'équipe Vickers.
Wallis, avionneur qui avait réalisé les Vickers Wellesley et Vickers Wellington, avait eu l’idée d’une bombe de dix tonnes lâchée de 40 000 pieds (12 200 m). Cependant, les essais avaient démontré que pour détruire un barrage sans un coup direct, une bombe suffisamment puissante serait trop lourde pour n'importe quel bombardier disponible. En revanche, une charge plus petite suffisait, à condition d'éclater sous la surface de l'eau, à proximité immédiate du barrage.
Encore fallait-il surmonter le problème des filets anti-torpilles, dont les principaux barrages allemands étaient pourvus afin d'éviter de telles attaques. Wallis eut l'idée d'une bombe en forme de tonneau, tournant rapidement en arrière (à plus de 500 tr/min) et qui, lâchée à basse altitude et à la bonne vitesse, rebondirait à la surface de l'eau. Une fois arrêtée par le mur du barrage, elle coulerait jusqu'à sa base pour exploser en faisant un maximum de dégâts. Après plusieurs essais, l'idée fut adoptée le 26 février 1943. Ce nouveau type de bombe fut baptisé Upkeep et Highball (en français : bombes rebondissantes). Les attaques sur les barrages devaient être lancées en mai de la même année lorsque le niveau de l'eau serait le plus élevé.
L'opération fut confiée au 5e Groupe du Bomber Command de la RAF qui dut former un escadron spécial pour cette mission. Initialement appelé le X-Squadron, il était dirigé par le Wing Commander Guy Gibson (en), un vétéran ayant à son actif plus de 170 missions et constitué de 21 équipages choisis parmi le 5e Groupe pour former ce nouvel escadron basé sur la base de la RAF de Scampton, à 8 km au nord de Lincoln dans le Lincolnshire.
Les cibles étaient les trois barrages principaux de la région de la Ruhr, ceux de Möhne, de Sorpe et celui sur la rivière Eder. Les pertes d'énergie hydroélectrique seraient importantes mais la perte de la ressource en eau pour les industries et les villes aurait un bien plus grand effet.
Les avions choisis étaient des Avro Lancaster Mk-III, type-464 Provisioning. Afin de réduire leur masse à vide, une grande partie de leur blindage fut enlevée, ainsi que la tourelle supérieure. La bombe et sa forme peu commune nécessitèrent le retrait de la porte de la soute à bombes et de ses accessoires car la bombe était accrochée en partie sous le fuselage de l'avion, montée sur deux béquilles et reliés à un moteur électrique afin de lui donner sa vitesse de rotation initiale au moment du largage.
Un bombardement à 60 pieds (18 m), à 240 mph (390 km/h), à une distance très précise de la cible, nécessitait de choisir des équipages d'experts, s'entraînant intensivement aux vols de nuit en formation serrée à faible altitude, et de trouver des solutions à deux problèmes techniques. Le premier était de savoir à quel moment l'avion se trouvait à la bonne distance de sa cible. Les barrages de Möhne et de l'Edersee avaient une tour à chacune de leur extrémité. Un dispositif de visée fut spécialement conçu (un dispositif en forme de fourche à deux pics qui représentait les tours indiquait, lorsque les tours et les pics coïncidaient, qu'il fallait lâcher la bombe. Le second problème était de mesurer l’altitude précise de l'avion (les altimètres barométriques habituels n'étaient alors pas très précis). Deux lumières furent ainsi montées, une sous le nez et l'autre sous le fuselage des avions de sorte que leurs faisceaux s'intersectaient à 60 pieds (18 m) au-dessous de l'avion ainsi lorsque le bombardier se trouvait à la hauteur idéale de largage, les deux spots ne formaient plus qu'un seul point lumineux à la surface de l'eau. Les équipages s'entraînèrent sur le barrage d'Eyebrook dans le Leicestershire (construit en 1940 pour fournir en énergie l'aciérie de Corby), ainsi que sur le barrage de Derwent dans le Derbyshire.
Les bombes furent livrées à l'escadron le 13 mai, après leurs essais finaux du 29 avril. Avec du beau temps en perspective, les pilotes, les navigateurs et les hommes chargés de la visée du bombardement furent mis au courant de leurs cibles le 15 mai, et le reste des équipages le jour suivant.
Un exemplaire original d'une bombe Upkeep visible à l'Imperial War Museum de Duxford
Les Lancaster étaient organisés en trois groupes.
Le N°1 avait pour cible principale la Möhne et pour cible secondaire le barrage d'Edersee pour ceux qui possèderaient encore une bombe après l'attaque de la Möhne. Il était composé de neuf avions répartis en trois groupes (pilotés par Gibson, Hopgood, Martin ; Young, Astell, Maltby ; Maudslay, Knight, et Shannon)
Le N°2 devait attaquer la Sorpe avec cinq avions (commandés par McCarthy, Byers, Barlow, Rice et Munro)
Le N°3 était un groupe mobile de réserve, qui décollerait deux heures plus tard pour attaquer les barrages non détruits ou, à défaut, ceux de Schwelm, de Ennepe et Diemel. Composé des cinq bombardiers (commandés par Anderson, Townsend, Brown, Ottley et Burpee), deux ne purent prendre part à cette mission pour cause de maladie.
Le PC se trouvait au quartier-général du Groupe 5 à Grantham. Les noms de code (transmis en morse) renseignant le QG des avancées de la mission étaient Goner pour bombe lâchée, Nigger (en hommage au chien noir de Gibson qui mourut le 17 mai) pour la destruction de Möhne et Dinghy (canot en français, car Young a souvent fait amerrir son avion lors d'opérations précédentes) pour celle d'Edersee.
Les vols se firent à une hauteur comprise entre 75 et 120 pieds (22 et 36 mètres) afin de passer sous la couverture des radars allemands. Les avions suivaient deux itinéraires qui évitaient soigneusement les points extrêmement bien défendus par la flak.
La formation n°1 arriva au-dessus de l'Europe continentale entre Walcheren et Schouwen-Duiveland, traversa les Pays-Bas, contournant les bases aériennes d'Eindhoven, de Gilze-Rijen ainsi que les dangereuses défenses de la Ruhr et tourna au nord afin d'éviter Hamm avant de prendre cap au sud en direction de Möhne. La formation 2, quant à elle, vola plus loin au nord, jusqu'à Vlieland dépassa le golfe de Zuiderzee avant de rejoindre le premier itinéraire près de Wesel et de voler au sud de Möhne en direction de Sorpe.
Les premiers avions, ceux de la formation 2 qui suivaient l'itinéraire plus au nord et plus long, décollèrent à 21h10. McCarthy eut une défaillance dans le système hydraulique de son avion et décolla à bord d'un avion de réserve vingt minutes plus tard. La formation 1 décolla sans encombre à 21h25.
Les premiers accidents survinrent lors de l'arrivée sur la côte hollandaise. C'est la formation 2 qui subit le plus de dégâts : l'avion de Munro perdit sa radio à cause de la flak et fit demi-tour au-dessus de Zuiderzee, celui de Rice volait trop bas et perdit sa bombe dans l'eau mais il put rentrer à la base. Les avions de Barlow et de Byers furent abattus peu après avoir franchi la côte hollandaise à Harderwijk. Seul l'avion de McCarthy survécut au passage des côtes de la Hollande. En ce qui concerne la formation 1, la seule perte recensée fut celle d'Astell, quelque part au-dessus de Roosendaal.
La formation 1 arriva au-dessus du lac de Möhne et l'avion de Gibson (G pour George) bombarda le premier. Hopgood (M pour Mother) attaqua en deuxième. L'avion de Hopgood fut touché par la flak pendant qu'il se préparait à bombarder et fut ensuite soufflé par l'explosion de sa propre bombe ce qui le détruisit entièrement. Gibson amena alors volontairement son avion sous le feu de la flak afin de lui masquer l'arrivée de l'avion de Martin. Ce dernier, (P pour Peter (Popsie)) réussit à toucher sa cible malgré plusieurs impacts de la flak. Puis Young (A pour Apple) ainsi que Maltby (J pour Johnny) firent deux coups au but si bien que le barrage commença à céder. Gibson emmena alors Shannon, Maudslay et Knight sur l'Eder.
La vallée de l'Eder était fortement embrumée mais pas défendue. La topographie des collines environnantes rendait l'approche difficile et le premier avion, celui de Shannon, fit six passages avant de prendre une pause. Maudslay (Z pour le Zebra) essaya une passe de bombardement mais sa bombe heurta le dessus du barrage et l'avion fut soufflé par l'explosion de celle-ci. Shannon réessaya et réussit cette fois, à toucher le barrage puis la dernière bombe de la formation, celle de Knight, endommagea fortement à son tour le barrage.
McCarthy (T pour Tom) atteignit seul le barrage de Sorpe. C'était un barrage en terre qui devait être plus facile à détruire que les précédents, construits en béton armé. En dépit de la brume et des collines mal placées, McCarthy fit coup au but mais cela n'entraîna pas la rupture du barrage. Trois des avions de réserve furent alors dirigés vers Sorpe. Burpee (S pour le Sugar) n'atteignit jamais le barrage. Brown (F pour Freddy) l'atteignit et, malgré une brume encore plus épaisse, réussit à lâcher sa bombe mais elle ne détruisit pas le barrage. Anderson (Y pour Yorker) arriva le dernier mais la brume était trop dense pour qu'il puisse être efficace. Les deux avions restants furent envoyés sur des cibles secondaires, Ottley (C pour Charlie) fut abattu en chemin tandis que Townsend (O pour Orange) bombarda avec succès le barrage de l'Ennepe.
Sur le chemin du retour, les avions volèrent encore à la cime des arbres. Un autre avion fut perdu, celui de Young, qui fut abattu par la flak et s'écrasa dans la mer au large des côtes de la Hollande.
Désignation de l'appareil Commandant Barrage bombardé Notes
Première vague
G George WGCDR Gibson Möhne Leader du raid. Sa bombe explose près du barrage. Il utilise son avion pour attirer le feu de la DCA et faire oublier les autres avions.
M Mother FLTLT Hopgood " Touché par la DCA, sa bombe rebondit au-dessus du barrage et l'avion est abattu lorsqu'il passe au-dessus de sa cible après l'attaque.
P Peter (Popsie) FLTLT Martin " Sa bombe ne touche pas le barrage.
A Apple SN Young " La bombe atteint son objectif et provoque une petite brèche dans le barrage. Abattu au large de la côte néerlandaise.
J Johnny FLTLT Maltby " La bombe touche le barrage et lui cause de gros dommages.
L Leather FLTLT Shannon Eder La bombe touche le barrage sans effets.
Z Zebra SN Maudsley " La bombe dépasse le barrage. Abattu en Allemagne.
N Nut PO Knight " La bombe touche le barrage et crée une large brèche.
B Baker FLTLT Astell Aucun Il s'écrase après avoir touché des lignes à haute tension.
Deuxième vague
T Tommy FLTLT McCarthy Barrage de Sorpe Sa bombe touche le barrage sans effet.
E Easy FLTLT Barlow Aucune Il s'écrase après avoir touché des lignes à haute tension.
K King PO Byers " Abattu au-dessus du territoire néerlandais.
H Harry PO Rice " En survolant un canal, l'avion percute la surface de l'eau. La bombe est arrachée et perdue. Il retourne à la base.
W Willie FLTLT Munro " Endommagé par la Flak (DCA) au-dessus de la Hollande: radio et intercom détruits. Fait demi-tour sans attaquer.
Troisième vague
Y York FLTSGT Anderson Barrage de Lister Il ne réussit pas à trouver le barrage à cause de la brume.
F Freddy FLTSGT Brown Barrage de Sorpe Sa bombe touche le barrage sans effet.
O Orange FLTSGT Townsend Barrage d'Ennepe Idem.
S Sugar PO Burpee Aucune Abattu au-dessus des Pays-Bas.
C Charlie PO Ottley " Abattu au-dessus de l’Allemagne.
En tout, 53 des 133 membres d'équipages furent tués, trois sautèrent en parachute et furent faits prisonniers. Parmi les survivants, trente-trois d'entre eux furent décorés le 22 juin de la Victoria Cross à Buckingham Palace, pour les autres, cinq reçurent la Distinguished Service Order, dix la Distinguished Flying Medal et deux la Conspicuous Gallantry Medal.
Après une campagne de propagande aux États-Unis, Gibson retrouva son service opérationnel et fut tué, avec son navigateur James Warwick, lors d'une mission au-dessus de Steenbergen aux Pays-Bas en septembre 1944.
Après ce raid contre des barrages, l'escadron 617 fut conservé tel quel en tant qu'unité spécialisée. Son blason fut modifié selon ces mentions "on a roundel, a wall in fesse, fracted by three flashes of lightning in pile and issuant from the breach, water proper" et sa devise devint "Après moi le déluge" (en français dans le texte). L'escadron, plus tard, participa aux bombardements utilisant les autres bombes spéciales de Wallis (Tallboy et Grand Slam), en utilisant un système de visée avancé qui permit le bombardement de petites cibles avec une précision bien plus grande qu'à l'habitude. Cet escadron est toujours en activité aujourd'hui.
Les lacs de Möhne et d'Eder déversèrent près de 330 millions de m3 d'eau dans la région occidentale de la Ruhr. Des mines furent inondées et des maisons, des usines, des routes, des chemins de fer et des ponts détruits jusqu'environ 80 km en aval des barrages. Il était estimé qu'avant le 15 mai 1943 la production d'eau douce de cette région était d'1 million de m3 ; elle diminua de 75 % après ce raid. 1 294 personnes furent tuées, dont 749 prisonniers de guerre ukrainiens et français enfermés dans un camp juste au-dessous du barrage d'Edersee. Après cette opération Barnes Wallis écrivit : « I feel a blow has been struck at Germany from which she cannot recover for several years » (je pense que l'Allemagne a reçu un si grand coup qu'elle ne pourra pas se remettre avant plusieurs années).
Cependant, si on effectue une inspection plus minutieuse des résultats, l'opération Chastise n'a pas eu l'effet militaire escompté. Le 27 juin, le rendement maximal de distribution d'eau potable fut retrouvé, et ce grâce à un système de pompage de secours inauguré l'année précédant le raid. La production d'électricité retrouva elle aussi, dans de brefs délais, son niveau d'avant l'attaque. Ce raid s'est avéré coûteux en vies humaines (plus de la moitié des victimes était des prisonniers de guerre alliés), et n’eut que des effets mineurs sur les industries de la Ruhr. Les images de barrages détruits eurent un effet positif sur le moral des alliés, particulièrement les Britanniques, qui souffraient toujours sous les bombes allemandes depuis 1940.
Un des motifs qui conduisit à préparer ce raid était de persuader Staline que le Royaume-Uni était capable d'être un allié efficace et que par conséquent, l'URSS devrait continuer à résister à l'invasion allemande.
À cette époque, les Japonais venaient d'entraîner les États-Unis dans le conflit aux côtés des alliés après l'attaque de Pearl Harbor. L'Allemagne avait fait de même contre son ancien allié soviétique (voir l'opération Barbarossa). L’URSS était dans une position très grave, mais avant que les préparations pour ce raid fussent achevées, elle trouva la capacité de commencer sa contre offensive (voir l'Opération Uranus) sur le Don et la Volga (bataille de Stalingrad). Ce raid contre les barrages permit à Winston Churchill, dans les négociations avec les chefs des alliés, de montrer que l'Allemagne Nazie n'était pas invincible et que les Britanniques étaient des alliés sur lesquels on pouvait compter. Bien que Churchill eût tout le soutien de Franklin Delano Roosevelt, beaucoup de militaires américains étaient peu enclins à considérer l'expérience et les capacités militaires britanniques avec tous les honneurs qui leur était dus.
Le raid sur ces barrages était, comme beaucoup d'autres raids aériens, entrepris avec pour intention de maintenir sur le sol allemand des éléments défensifs et les empêcher de se rapprocher du front, une politique qui était à son paroxysme lors des raids sur Berlin de l'hiver 1943–44. En mai 1943, ceci obligea la Luftwaffe et la flak à ne pas être déployés en grand nombre sur le front russe et permit aussi de laisser le ciel libre en juin 1944 pour le Jour J.
Wallis, avionneur qui avait réalisé les Vickers Wellesley et Vickers Wellington, avait eu l’idée d’une bombe de dix tonnes lâchée de 40 000 pieds (12 200 m). Cependant, les essais avaient démontré que pour détruire un barrage sans un coup direct, une bombe suffisamment puissante serait trop lourde pour n'importe quel bombardier disponible. En revanche, une charge plus petite suffisait, à condition d'éclater sous la surface de l'eau, à proximité immédiate du barrage.
Encore fallait-il surmonter le problème des filets anti-torpilles, dont les principaux barrages allemands étaient pourvus afin d'éviter de telles attaques. Wallis eut l'idée d'une bombe en forme de tonneau, tournant rapidement en arrière (à plus de 500 tr/min) et qui, lâchée à basse altitude et à la bonne vitesse, rebondirait à la surface de l'eau. Une fois arrêtée par le mur du barrage, elle coulerait jusqu'à sa base pour exploser en faisant un maximum de dégâts. Après plusieurs essais, l'idée fut adoptée le 26 février 1943. Ce nouveau type de bombe fut baptisé Upkeep et Highball (en français : bombes rebondissantes). Les attaques sur les barrages devaient être lancées en mai de la même année lorsque le niveau de l'eau serait le plus élevé.
L'opération fut confiée au 5e Groupe du Bomber Command de la RAF qui dut former un escadron spécial pour cette mission. Initialement appelé le X-Squadron, il était dirigé par le Wing Commander Guy Gibson (en), un vétéran ayant à son actif plus de 170 missions et constitué de 21 équipages choisis parmi le 5e Groupe pour former ce nouvel escadron basé sur la base de la RAF de Scampton, à 8 km au nord de Lincoln dans le Lincolnshire.
Les cibles étaient les trois barrages principaux de la région de la Ruhr, ceux de Möhne, de Sorpe et celui sur la rivière Eder. Les pertes d'énergie hydroélectrique seraient importantes mais la perte de la ressource en eau pour les industries et les villes aurait un bien plus grand effet.
Les avions choisis étaient des Avro Lancaster Mk-III, type-464 Provisioning. Afin de réduire leur masse à vide, une grande partie de leur blindage fut enlevée, ainsi que la tourelle supérieure. La bombe et sa forme peu commune nécessitèrent le retrait de la porte de la soute à bombes et de ses accessoires car la bombe était accrochée en partie sous le fuselage de l'avion, montée sur deux béquilles et reliés à un moteur électrique afin de lui donner sa vitesse de rotation initiale au moment du largage.
Un bombardement à 60 pieds (18 m), à 240 mph (390 km/h), à une distance très précise de la cible, nécessitait de choisir des équipages d'experts, s'entraînant intensivement aux vols de nuit en formation serrée à faible altitude, et de trouver des solutions à deux problèmes techniques. Le premier était de savoir à quel moment l'avion se trouvait à la bonne distance de sa cible. Les barrages de Möhne et de l'Edersee avaient une tour à chacune de leur extrémité. Un dispositif de visée fut spécialement conçu (un dispositif en forme de fourche à deux pics qui représentait les tours indiquait, lorsque les tours et les pics coïncidaient, qu'il fallait lâcher la bombe. Le second problème était de mesurer l’altitude précise de l'avion (les altimètres barométriques habituels n'étaient alors pas très précis). Deux lumières furent ainsi montées, une sous le nez et l'autre sous le fuselage des avions de sorte que leurs faisceaux s'intersectaient à 60 pieds (18 m) au-dessous de l'avion ainsi lorsque le bombardier se trouvait à la hauteur idéale de largage, les deux spots ne formaient plus qu'un seul point lumineux à la surface de l'eau. Les équipages s'entraînèrent sur le barrage d'Eyebrook dans le Leicestershire (construit en 1940 pour fournir en énergie l'aciérie de Corby), ainsi que sur le barrage de Derwent dans le Derbyshire.
Les bombes furent livrées à l'escadron le 13 mai, après leurs essais finaux du 29 avril. Avec du beau temps en perspective, les pilotes, les navigateurs et les hommes chargés de la visée du bombardement furent mis au courant de leurs cibles le 15 mai, et le reste des équipages le jour suivant.
Un exemplaire original d'une bombe Upkeep visible à l'Imperial War Museum de Duxford
Les Lancaster étaient organisés en trois groupes.
Le N°1 avait pour cible principale la Möhne et pour cible secondaire le barrage d'Edersee pour ceux qui possèderaient encore une bombe après l'attaque de la Möhne. Il était composé de neuf avions répartis en trois groupes (pilotés par Gibson, Hopgood, Martin ; Young, Astell, Maltby ; Maudslay, Knight, et Shannon)
Le N°2 devait attaquer la Sorpe avec cinq avions (commandés par McCarthy, Byers, Barlow, Rice et Munro)
Le N°3 était un groupe mobile de réserve, qui décollerait deux heures plus tard pour attaquer les barrages non détruits ou, à défaut, ceux de Schwelm, de Ennepe et Diemel. Composé des cinq bombardiers (commandés par Anderson, Townsend, Brown, Ottley et Burpee), deux ne purent prendre part à cette mission pour cause de maladie.
Le PC se trouvait au quartier-général du Groupe 5 à Grantham. Les noms de code (transmis en morse) renseignant le QG des avancées de la mission étaient Goner pour bombe lâchée, Nigger (en hommage au chien noir de Gibson qui mourut le 17 mai) pour la destruction de Möhne et Dinghy (canot en français, car Young a souvent fait amerrir son avion lors d'opérations précédentes) pour celle d'Edersee.
Les vols se firent à une hauteur comprise entre 75 et 120 pieds (22 et 36 mètres) afin de passer sous la couverture des radars allemands. Les avions suivaient deux itinéraires qui évitaient soigneusement les points extrêmement bien défendus par la flak.
La formation n°1 arriva au-dessus de l'Europe continentale entre Walcheren et Schouwen-Duiveland, traversa les Pays-Bas, contournant les bases aériennes d'Eindhoven, de Gilze-Rijen ainsi que les dangereuses défenses de la Ruhr et tourna au nord afin d'éviter Hamm avant de prendre cap au sud en direction de Möhne. La formation 2, quant à elle, vola plus loin au nord, jusqu'à Vlieland dépassa le golfe de Zuiderzee avant de rejoindre le premier itinéraire près de Wesel et de voler au sud de Möhne en direction de Sorpe.
Les premiers avions, ceux de la formation 2 qui suivaient l'itinéraire plus au nord et plus long, décollèrent à 21h10. McCarthy eut une défaillance dans le système hydraulique de son avion et décolla à bord d'un avion de réserve vingt minutes plus tard. La formation 1 décolla sans encombre à 21h25.
Les premiers accidents survinrent lors de l'arrivée sur la côte hollandaise. C'est la formation 2 qui subit le plus de dégâts : l'avion de Munro perdit sa radio à cause de la flak et fit demi-tour au-dessus de Zuiderzee, celui de Rice volait trop bas et perdit sa bombe dans l'eau mais il put rentrer à la base. Les avions de Barlow et de Byers furent abattus peu après avoir franchi la côte hollandaise à Harderwijk. Seul l'avion de McCarthy survécut au passage des côtes de la Hollande. En ce qui concerne la formation 1, la seule perte recensée fut celle d'Astell, quelque part au-dessus de Roosendaal.
La formation 1 arriva au-dessus du lac de Möhne et l'avion de Gibson (G pour George) bombarda le premier. Hopgood (M pour Mother) attaqua en deuxième. L'avion de Hopgood fut touché par la flak pendant qu'il se préparait à bombarder et fut ensuite soufflé par l'explosion de sa propre bombe ce qui le détruisit entièrement. Gibson amena alors volontairement son avion sous le feu de la flak afin de lui masquer l'arrivée de l'avion de Martin. Ce dernier, (P pour Peter (Popsie)) réussit à toucher sa cible malgré plusieurs impacts de la flak. Puis Young (A pour Apple) ainsi que Maltby (J pour Johnny) firent deux coups au but si bien que le barrage commença à céder. Gibson emmena alors Shannon, Maudslay et Knight sur l'Eder.
La vallée de l'Eder était fortement embrumée mais pas défendue. La topographie des collines environnantes rendait l'approche difficile et le premier avion, celui de Shannon, fit six passages avant de prendre une pause. Maudslay (Z pour le Zebra) essaya une passe de bombardement mais sa bombe heurta le dessus du barrage et l'avion fut soufflé par l'explosion de celle-ci. Shannon réessaya et réussit cette fois, à toucher le barrage puis la dernière bombe de la formation, celle de Knight, endommagea fortement à son tour le barrage.
McCarthy (T pour Tom) atteignit seul le barrage de Sorpe. C'était un barrage en terre qui devait être plus facile à détruire que les précédents, construits en béton armé. En dépit de la brume et des collines mal placées, McCarthy fit coup au but mais cela n'entraîna pas la rupture du barrage. Trois des avions de réserve furent alors dirigés vers Sorpe. Burpee (S pour le Sugar) n'atteignit jamais le barrage. Brown (F pour Freddy) l'atteignit et, malgré une brume encore plus épaisse, réussit à lâcher sa bombe mais elle ne détruisit pas le barrage. Anderson (Y pour Yorker) arriva le dernier mais la brume était trop dense pour qu'il puisse être efficace. Les deux avions restants furent envoyés sur des cibles secondaires, Ottley (C pour Charlie) fut abattu en chemin tandis que Townsend (O pour Orange) bombarda avec succès le barrage de l'Ennepe.
Sur le chemin du retour, les avions volèrent encore à la cime des arbres. Un autre avion fut perdu, celui de Young, qui fut abattu par la flak et s'écrasa dans la mer au large des côtes de la Hollande.
Désignation de l'appareil Commandant Barrage bombardé Notes
Première vague
G George WGCDR Gibson Möhne Leader du raid. Sa bombe explose près du barrage. Il utilise son avion pour attirer le feu de la DCA et faire oublier les autres avions.
M Mother FLTLT Hopgood " Touché par la DCA, sa bombe rebondit au-dessus du barrage et l'avion est abattu lorsqu'il passe au-dessus de sa cible après l'attaque.
P Peter (Popsie) FLTLT Martin " Sa bombe ne touche pas le barrage.
A Apple SN Young " La bombe atteint son objectif et provoque une petite brèche dans le barrage. Abattu au large de la côte néerlandaise.
J Johnny FLTLT Maltby " La bombe touche le barrage et lui cause de gros dommages.
L Leather FLTLT Shannon Eder La bombe touche le barrage sans effets.
Z Zebra SN Maudsley " La bombe dépasse le barrage. Abattu en Allemagne.
N Nut PO Knight " La bombe touche le barrage et crée une large brèche.
B Baker FLTLT Astell Aucun Il s'écrase après avoir touché des lignes à haute tension.
Deuxième vague
T Tommy FLTLT McCarthy Barrage de Sorpe Sa bombe touche le barrage sans effet.
E Easy FLTLT Barlow Aucune Il s'écrase après avoir touché des lignes à haute tension.
K King PO Byers " Abattu au-dessus du territoire néerlandais.
H Harry PO Rice " En survolant un canal, l'avion percute la surface de l'eau. La bombe est arrachée et perdue. Il retourne à la base.
W Willie FLTLT Munro " Endommagé par la Flak (DCA) au-dessus de la Hollande: radio et intercom détruits. Fait demi-tour sans attaquer.
Troisième vague
Y York FLTSGT Anderson Barrage de Lister Il ne réussit pas à trouver le barrage à cause de la brume.
F Freddy FLTSGT Brown Barrage de Sorpe Sa bombe touche le barrage sans effet.
O Orange FLTSGT Townsend Barrage d'Ennepe Idem.
S Sugar PO Burpee Aucune Abattu au-dessus des Pays-Bas.
C Charlie PO Ottley " Abattu au-dessus de l’Allemagne.
En tout, 53 des 133 membres d'équipages furent tués, trois sautèrent en parachute et furent faits prisonniers. Parmi les survivants, trente-trois d'entre eux furent décorés le 22 juin de la Victoria Cross à Buckingham Palace, pour les autres, cinq reçurent la Distinguished Service Order, dix la Distinguished Flying Medal et deux la Conspicuous Gallantry Medal.
Après une campagne de propagande aux États-Unis, Gibson retrouva son service opérationnel et fut tué, avec son navigateur James Warwick, lors d'une mission au-dessus de Steenbergen aux Pays-Bas en septembre 1944.
Après ce raid contre des barrages, l'escadron 617 fut conservé tel quel en tant qu'unité spécialisée. Son blason fut modifié selon ces mentions "on a roundel, a wall in fesse, fracted by three flashes of lightning in pile and issuant from the breach, water proper" et sa devise devint "Après moi le déluge" (en français dans le texte). L'escadron, plus tard, participa aux bombardements utilisant les autres bombes spéciales de Wallis (Tallboy et Grand Slam), en utilisant un système de visée avancé qui permit le bombardement de petites cibles avec une précision bien plus grande qu'à l'habitude. Cet escadron est toujours en activité aujourd'hui.
Les lacs de Möhne et d'Eder déversèrent près de 330 millions de m3 d'eau dans la région occidentale de la Ruhr. Des mines furent inondées et des maisons, des usines, des routes, des chemins de fer et des ponts détruits jusqu'environ 80 km en aval des barrages. Il était estimé qu'avant le 15 mai 1943 la production d'eau douce de cette région était d'1 million de m3 ; elle diminua de 75 % après ce raid. 1 294 personnes furent tuées, dont 749 prisonniers de guerre ukrainiens et français enfermés dans un camp juste au-dessous du barrage d'Edersee. Après cette opération Barnes Wallis écrivit : « I feel a blow has been struck at Germany from which she cannot recover for several years » (je pense que l'Allemagne a reçu un si grand coup qu'elle ne pourra pas se remettre avant plusieurs années).
Cependant, si on effectue une inspection plus minutieuse des résultats, l'opération Chastise n'a pas eu l'effet militaire escompté. Le 27 juin, le rendement maximal de distribution d'eau potable fut retrouvé, et ce grâce à un système de pompage de secours inauguré l'année précédant le raid. La production d'électricité retrouva elle aussi, dans de brefs délais, son niveau d'avant l'attaque. Ce raid s'est avéré coûteux en vies humaines (plus de la moitié des victimes était des prisonniers de guerre alliés), et n’eut que des effets mineurs sur les industries de la Ruhr. Les images de barrages détruits eurent un effet positif sur le moral des alliés, particulièrement les Britanniques, qui souffraient toujours sous les bombes allemandes depuis 1940.
Un des motifs qui conduisit à préparer ce raid était de persuader Staline que le Royaume-Uni était capable d'être un allié efficace et que par conséquent, l'URSS devrait continuer à résister à l'invasion allemande.
À cette époque, les Japonais venaient d'entraîner les États-Unis dans le conflit aux côtés des alliés après l'attaque de Pearl Harbor. L'Allemagne avait fait de même contre son ancien allié soviétique (voir l'opération Barbarossa). L’URSS était dans une position très grave, mais avant que les préparations pour ce raid fussent achevées, elle trouva la capacité de commencer sa contre offensive (voir l'Opération Uranus) sur le Don et la Volga (bataille de Stalingrad). Ce raid contre les barrages permit à Winston Churchill, dans les négociations avec les chefs des alliés, de montrer que l'Allemagne Nazie n'était pas invincible et que les Britanniques étaient des alliés sur lesquels on pouvait compter. Bien que Churchill eût tout le soutien de Franklin Delano Roosevelt, beaucoup de militaires américains étaient peu enclins à considérer l'expérience et les capacités militaires britanniques avec tous les honneurs qui leur était dus.
Le raid sur ces barrages était, comme beaucoup d'autres raids aériens, entrepris avec pour intention de maintenir sur le sol allemand des éléments défensifs et les empêcher de se rapprocher du front, une politique qui était à son paroxysme lors des raids sur Berlin de l'hiver 1943–44. En mai 1943, ceci obligea la Luftwaffe et la flak à ne pas être déployés en grand nombre sur le front russe et permit aussi de laisser le ciel libre en juin 1944 pour le Jour J.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1302
18 mai
Les "Mâtines de Bruges"
Les Flamands se révoltent contre l'occupant français et massacrent les soldats de la garnison à Bruges. Cette journée est nommée "Mâtines de Bruges" par comparaison aux "Vêpres siciliennes" qui chassèrent 20 ans plus tôt les Français de Sicile. Philippe le Bel, furieux, enverra sa meilleure armée en Flandres. Mais celle-ci sera vaincue près de Coutrai le 11 juillet. C'est la fin du rêve des rois Capétiens d'annexer les Flandres.
Voir aussi : Soulèvement - Philippe IV le Bel - Histoire des Flamands - Histoire du Moyen-Âge
1410
18 mai
Mort de Robert Ier du Saint-Empire
Robert Ier du Saint-Empire, dit parfois le « débonnaire », s'éteint au château de Landskron (près d'Oppenheim). Né Ruprecht de Palatinat en 1352, d'ascendance Habsbourg par sa grand-mère, Robert Ier de Bavière (famille Wittelsbach) fut comte palatin du Rhin (1398-1410) avant d'être nommé, en 1401, à la tête du Saint-Empire romain germanique, suite à la déposition de Wenceslas de Luxembourg. Sa mort entraîne une dispute tripartite pour l'élection au titre de roi des Romains, dont Sigismond de Luxembourg sortit vainqueur. De son union avec Elisabeth de Nuremberg (1374), il eut neuf enfants.
Voir aussi : Sigismond de Luxembourg - Jobst de moravie - Elisabeth de nuremberg - Habsbour - Saint-empire romain germanique,robert iii du palatinat - Histoire de la Politique
1514
18 mai
Mariage de Claude de France et de François de Valois
Le 18 mai 1514, Claude de France épouse à Saint-Germain-en-Laye son cousin le comte d'Angoulême François de Valois, futur François 1er, dont elle est fiancée depuis 1505 après l'annulation par son père, Louis XII, de ses anciennes fiançailles avec l'archiduc Charles d'Autriche. Le couple aura sept enfants (huit selon certaines sources), dont deux meurent en bas âge. Henri, second dauphin, succédera plus tard à son père sous le nom de Henri II.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Henri II - François 1er - Charles d'Autriche - Histoire de la Politique
1565
18 mai
Débarquement des Turcs à Malte
Le 18 mai 1565 est le jour du débarquement des Turcs sur l'île de Malte. La flotte est composée de cent trente-huit galères contenant cent vingt mille hommes. Le siège de Malte débute alors et les autochtones, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem menés par Jean Parisot de La Valette, cèdent le fort Saint-Elme. Les secours extérieurs espagnols, en provenance de Sicile, parviennent toutefois à forcer le retrait des troupes ottomanes le 13 septembre 1565.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Malte - Histoire des Guerres
1595
18 mai
La paix de Teusina met fin à la guerre russo-suédoise
Achevant la guerre russo-suédoise (1590-5), la Paix de Teusina (Tyavzino) – ou Paix éternelle avec la Suède – signée dans un petit bourg russe, près de Narva (province d'Ivangorod), débouche sur le dépeçage des frontières orientales de la Finlande. Récupérant Narva, l'Estonie et la route de l'Arctique, la Suède consent à légitimer les prétentions territoriales russes sur une partie de la Carélie, de la Neva jusqu'aux côtes méridionales du golfe de Finlande à Ivangorod.
Voir aussi : Finlande - Estonie - Histoire de la Politique
1632
18 mai
Murad IV mate les rebelles janissaires
Le sultan ottoman Murad IV fait étrangler son grand vizir, Recep Pacha, à Istanbul. Il élimine également plusieurs de ses frères, dont Bajazet, futur héros d'une tragédie de Racine. Murad IV met ainsi un terme provisoire à l'anarchie commencée l'année précédente par la révolte des janissaires (troupes d'élite au service du sultan ottoman).
Voir aussi : Bataille - Ottomans - Janissaires - Bajazet - Histoire des Guerres
1751
18 mai
Benoît XIV condamne la franc-maçonnerie
Le 18 mai 1751, le pape Benoît XIV publie la bulle Providas romanorum, qui condamne la franc-maçonnerie. Ce texte, qui confirme les positions de Clément XII, menace les chrétiens qui fréquentent les francs-maçons d'excommunication. Le pape considère en effet que les loges maçonniques mettent en péril le catholicisme, puisqu'elles ont pour but de s'étendre et qu'elles tolèrent toutes les religions.
Voir aussi : Pape - Bulle - Franc-maçonnerie - Benoît XIV - Histoire de la Chrétienté
1778
18 mai
Première d'Iphigénie en Tauride
Christoph Willibald Gluck présente à Paris son dernier opéra « Iphigénie en Tauride », d’après un livret de Nicolas-François Guillard. Maître d’un genre qu’il a fortement contribué à réformer pour le faire entrer dans la période classique, Gluck voit Marie Antoinette assister à cette première qui précède la version de style italien de Piccinni. Le succès sera retentissant et l’œuvre jouée quatre-vingt-dix fois du vivant de Gluck.
Voir aussi : Histoire de Paris - Première - Période classique - Histoire de l'Opéra
1794
18 mai
Victoire française à la bataille de Tourcoing
Dans le conflit armée qui l'oppose à la Coalition, la France possède trois armées situées au Nord du territoire. L'une d'entre elles est commandée le général Souham et le général Moreau. Après avoir perdu la ville de Landrecies, les Français reprennent l'avantage le 18 mai 1794 en battant l'armée ennemie au cours de la bataille de Tourcoing. Grâce à cette victoire, les Français voient la frontière jusqu'à la mer libérée et peuvent se réorganiser.
Voir aussi : France - Coalition - Histoire des Guerres
1804
18 mai
Sacre de Napoléon
Un sénatus-consulte établit l'Empire et promulgue la Constitution de l'an XII. Napoléon Bonaparte échange son titre de Premier Consul contre celui d'Empereur. C'est la récompense que lui accordent les Français pour avoir rétabli la paix sans sacrifier les conquêtes de la Révolution. Il sera sacré par le pape Pie VII à Notre-Dame de Paris le 2 décembre.
Voir aussi : Napoléon - Sacre - Empereur - Histoire de l'Empire
1843
18 mai
Schisme de 1843 en Écosse.
Le 18 mai 1843, en Écosse, une crise religieuse prenant la forme d'un schisme secoue le pays. Près de 500 ministres de l'église d'Écosse décident de ne plus suivre les autorités religieuses en place et sont soutenus par 40% de leurs fidèles. Ces ministres décident de créer l'Église libre d'Écosse. Ces religieux rebelles s'opposent aux laïcs qui, selon eux, ne devraient pas avoir de rôle dans l'élection des ministres de la culture.
Voir aussi : Religion - écosse - Histoire des Religions
1845
18 mai
Abdication de Don Carlos, roi d'Espagne.
Charles de Bourbon, après s'être insurgé contre la modification de la loi salique faite par son frère Ferdinand VII, affronte sa nièce Isabelle II en se proclamant roi d'Espagne. Il devient alors Charles V. Cela provoque la première guerre carliste d'Espagne. Finalement, après avoir perdu la guerre en 1839, il fuit en France et décide d'abdiquer en 1845, laissant ainsi le trône à son fils en devenant comte de Molina.
Voir aussi : Espagne - Guerre - Abdication - Charles de Bourbon - Isabelle ii - Histoire de la Politique
1863
18 mai
Siège de Vicksburg
Après un premier assaut manqué contre la forteresse de Vicksburg, les forces du major général Ulysse S. Grant décident d'assiéger le fort, à partir du 25 mai. Ce point stratégique recouvre une importance capitale, si bien que cet épisode de la guerre de Sécession est parfois considéré comme le tournant du conflit. Le 4 juillet, le siège s'avère payant et les troupes sudistes sont contraintes de se rendre.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire des Guerres
1868
18 mai
Naissance de Nicolas II, dernier tsar de Russie
Naissance à Tsarskoïe Selo (aujou d'hui Pouchkine) de Nicolas II Alekssandrovitch Romanov, dernier tsar de toutes les Russies. Succédant à son père Alexandre III en 1894 avant d'être investi de la couronne à Moscou l'année suivante, il fut contraint d'abdiquer dans les remous de la révolution de février 1917 (le 2 mars). Sur décision du gouvernement provisoire (20 mars) qui fit arrêter les souverains, il fut transféré à Iekaterinbourg, où lui et les siens furent exécutés par les Bolcheviks, le 17 juillet 1917.
Voir aussi : Nicolas II - Bolcheviks - Assassinat politique - Tsarisme - Histoire de la Politique
1880
18 mai
Décès de Louis-Edouard Pie
Louis-Edouard Pie meurt le 18 mai 1880 à Angoulême, où il venait prêcher. Ordonné prêtre en 1839, il devient évêque de Poitiers en 1849, puis cardinal de Sainte-Marie-des-Victoires, un an avant sa mort, en 1879. Il refusa l'archevêché de Lyon, considérant que ce n'était pas pour lui. Louis-Edouard Pie fut l'un des principaux chefs ultramontains du XIXe siècle, défendant la primauté spirituelle et juridictionnelle du pape sur le pouvoir politique, en opposition au gallicanisme.
Voir aussi : Cardinal - Histoire d'Angoulême - Histoire des Décès
1897
18 mai
Bram Stoker ressuscite Dracula
L'écrivain irlandais Abraham Stoker, dit Bram Stoker, publie "Dracula". Le héros de ce roman, le vampire Dracula, emprunte certains de ses traits de caractère au comte Dracul, seigneur de la Transylvanie du XVème siècle, célèbre pour sa cruauté. Le livre connaîtra un énorme succès et sera popularisé par le cinéma, de "Nosferatu le vampire" de Murnau en 1922 à "Dracula" de Coppola en 1992.
Voir aussi : Dracula - Bram Stoker - Histoire des Romans
1899
18 mai
Première conférence de La Haye
La Première conférence de La Haye, dite aussi Conférence internationale de la Paix, commence le 18 mai 1899. Initiée par Nicolas II de Russie, elle aborde des thèmes comme le droit international humanitaire, la prévention des guerres et le désarmement. Des traités sont adoptés et les premières règles de droit coutumier sont mises en place, comme l'interdiction de certaines munitions. Une Cour internationale d'arbitrage est également créée.
Voir aussi : Guerre - Paix - Conférence - Histoire de l'Internationale - La Haye - Histoire de la Politique
1911
18 mai
Décès de Gustav Mahler, compositeur
Gustav Mahler naît le 7 juillet 1860 dans l'Empire autrichien. De son vivant, il est surtout célèbre comme chef d'orchestre et directeur artistique de l'opéra de Vienne. Cependant, il a composé de nombreux chefs-d'œuvre dont dix symphonies. Le niveau technique de Gustav Mahler est très élevé ; sa musique est influencée par les compositeurs austro-allemands comme Brahms, Mozart, Beethoven, Bach ou encore Wagner. Gustav Mahler décède le 18 mai 1911 à Vienne.
Voir aussi : Compositeur - Mozart - Wagner - Beethoven - Brahms - Histoire de l'Art
1913
18 mai
Naissance de Charles Trenet
Le 18 mai 1913, Charles Trenet naît à Narbonne. C'est un auteur-compositeur-interprète français aussi connu sous le nom de " Fou chantant ". Il compose de nombreuses chansons populaires tel que "Y'a d'la joie"," Je chante", "Douce France". En 1930 il part pour Paris où il travaille en tant qu'accessoiriste pour le cinéma. En 1937, il réalise des galas. C'est à cette époque qu'il compose ses chansons les plus connues et qu'il est appelé pour la première fois le Fou Chantant. Mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale, il enchaîne les concerts pendant la collaboration. Il meurt le 19 février 2001.
Voir aussi : Compositeur - Français - Chanteur - Histoire de l'Art
1920
18 mai
Naissance de Jean Paul II
Karol Józef Wojty?a, né le 18 mai 1920, est un prêtre polonais, élu pape de l'Eglise catholique romaine le 16 octobre 1978 sous le nom de Jean-Paul II. Son pontificat dura plus de 26 ans et fut marqué par la mise en place des journées mondiales de la jeunesse qui réunissent des milliers de jeunes. Jean-Paul II fut un grand défenseur de la dignité humaine et des droits de l'homme. Son successeur, Benoît XVI, le béatifia le 1er mai 2011, six ans après sa mort.
Voir aussi : Pape - Italie - Histoire de la Chrétienté
1953
18 mai
Une femme passe le mur du son
Partie de la base d'Edwards (Californie), l'aviatrice américaine Jacqueline Cochran est la première femme à franchir le mur du son à bord d'un Canadair F-86 Sabre. Elle atteint la vitesse de 1 050 kilomètres/heure. Le 15 août suivant, ce sera au tour de l'aviatrice française, Jacqueline Auriole, de réaliser cette exploit à bord d'un Mystère II. En 1964, l'américaine battra un nouveau record en atteignant les 2 100 kilomètres/heure.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Mur du son - Histoire des Femmes
1980
18 mai
Eruption volcanique dans l'Etat de Washington
Après plus d'un siècle de repos, le volcan du mont Saint Helens, d'une hauteur de 3 000 mètres, au nord-est de Portland (Etats-Unis), se réveille. Une explosion d'une puissance égale à 500 fois celle d'Hiroshima a lieu et le mont s'affaisse de 400 mètres, provoquant une avalanche de débris. Cette éruption fera 57 morts.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Volcan - Histoire de Washington - Volcanique - Histoire des Catastrophes naturelles
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
18 mai
Les "Mâtines de Bruges"
Les Flamands se révoltent contre l'occupant français et massacrent les soldats de la garnison à Bruges. Cette journée est nommée "Mâtines de Bruges" par comparaison aux "Vêpres siciliennes" qui chassèrent 20 ans plus tôt les Français de Sicile. Philippe le Bel, furieux, enverra sa meilleure armée en Flandres. Mais celle-ci sera vaincue près de Coutrai le 11 juillet. C'est la fin du rêve des rois Capétiens d'annexer les Flandres.
Voir aussi : Soulèvement - Philippe IV le Bel - Histoire des Flamands - Histoire du Moyen-Âge
1410
18 mai
Mort de Robert Ier du Saint-Empire
Robert Ier du Saint-Empire, dit parfois le « débonnaire », s'éteint au château de Landskron (près d'Oppenheim). Né Ruprecht de Palatinat en 1352, d'ascendance Habsbourg par sa grand-mère, Robert Ier de Bavière (famille Wittelsbach) fut comte palatin du Rhin (1398-1410) avant d'être nommé, en 1401, à la tête du Saint-Empire romain germanique, suite à la déposition de Wenceslas de Luxembourg. Sa mort entraîne une dispute tripartite pour l'élection au titre de roi des Romains, dont Sigismond de Luxembourg sortit vainqueur. De son union avec Elisabeth de Nuremberg (1374), il eut neuf enfants.
Voir aussi : Sigismond de Luxembourg - Jobst de moravie - Elisabeth de nuremberg - Habsbour - Saint-empire romain germanique,robert iii du palatinat - Histoire de la Politique
1514
18 mai
Mariage de Claude de France et de François de Valois
Le 18 mai 1514, Claude de France épouse à Saint-Germain-en-Laye son cousin le comte d'Angoulême François de Valois, futur François 1er, dont elle est fiancée depuis 1505 après l'annulation par son père, Louis XII, de ses anciennes fiançailles avec l'archiduc Charles d'Autriche. Le couple aura sept enfants (huit selon certaines sources), dont deux meurent en bas âge. Henri, second dauphin, succédera plus tard à son père sous le nom de Henri II.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Henri II - François 1er - Charles d'Autriche - Histoire de la Politique
1565
18 mai
Débarquement des Turcs à Malte
Le 18 mai 1565 est le jour du débarquement des Turcs sur l'île de Malte. La flotte est composée de cent trente-huit galères contenant cent vingt mille hommes. Le siège de Malte débute alors et les autochtones, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem menés par Jean Parisot de La Valette, cèdent le fort Saint-Elme. Les secours extérieurs espagnols, en provenance de Sicile, parviennent toutefois à forcer le retrait des troupes ottomanes le 13 septembre 1565.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Malte - Histoire des Guerres
1595
18 mai
La paix de Teusina met fin à la guerre russo-suédoise
Achevant la guerre russo-suédoise (1590-5), la Paix de Teusina (Tyavzino) – ou Paix éternelle avec la Suède – signée dans un petit bourg russe, près de Narva (province d'Ivangorod), débouche sur le dépeçage des frontières orientales de la Finlande. Récupérant Narva, l'Estonie et la route de l'Arctique, la Suède consent à légitimer les prétentions territoriales russes sur une partie de la Carélie, de la Neva jusqu'aux côtes méridionales du golfe de Finlande à Ivangorod.
Voir aussi : Finlande - Estonie - Histoire de la Politique
1632
18 mai
Murad IV mate les rebelles janissaires
Le sultan ottoman Murad IV fait étrangler son grand vizir, Recep Pacha, à Istanbul. Il élimine également plusieurs de ses frères, dont Bajazet, futur héros d'une tragédie de Racine. Murad IV met ainsi un terme provisoire à l'anarchie commencée l'année précédente par la révolte des janissaires (troupes d'élite au service du sultan ottoman).
Voir aussi : Bataille - Ottomans - Janissaires - Bajazet - Histoire des Guerres
1751
18 mai
Benoît XIV condamne la franc-maçonnerie
Le 18 mai 1751, le pape Benoît XIV publie la bulle Providas romanorum, qui condamne la franc-maçonnerie. Ce texte, qui confirme les positions de Clément XII, menace les chrétiens qui fréquentent les francs-maçons d'excommunication. Le pape considère en effet que les loges maçonniques mettent en péril le catholicisme, puisqu'elles ont pour but de s'étendre et qu'elles tolèrent toutes les religions.
Voir aussi : Pape - Bulle - Franc-maçonnerie - Benoît XIV - Histoire de la Chrétienté
1778
18 mai
Première d'Iphigénie en Tauride
Christoph Willibald Gluck présente à Paris son dernier opéra « Iphigénie en Tauride », d’après un livret de Nicolas-François Guillard. Maître d’un genre qu’il a fortement contribué à réformer pour le faire entrer dans la période classique, Gluck voit Marie Antoinette assister à cette première qui précède la version de style italien de Piccinni. Le succès sera retentissant et l’œuvre jouée quatre-vingt-dix fois du vivant de Gluck.
Voir aussi : Histoire de Paris - Première - Période classique - Histoire de l'Opéra
1794
18 mai
Victoire française à la bataille de Tourcoing
Dans le conflit armée qui l'oppose à la Coalition, la France possède trois armées situées au Nord du territoire. L'une d'entre elles est commandée le général Souham et le général Moreau. Après avoir perdu la ville de Landrecies, les Français reprennent l'avantage le 18 mai 1794 en battant l'armée ennemie au cours de la bataille de Tourcoing. Grâce à cette victoire, les Français voient la frontière jusqu'à la mer libérée et peuvent se réorganiser.
Voir aussi : France - Coalition - Histoire des Guerres
1804
18 mai
Sacre de Napoléon
Un sénatus-consulte établit l'Empire et promulgue la Constitution de l'an XII. Napoléon Bonaparte échange son titre de Premier Consul contre celui d'Empereur. C'est la récompense que lui accordent les Français pour avoir rétabli la paix sans sacrifier les conquêtes de la Révolution. Il sera sacré par le pape Pie VII à Notre-Dame de Paris le 2 décembre.
Voir aussi : Napoléon - Sacre - Empereur - Histoire de l'Empire
1843
18 mai
Schisme de 1843 en Écosse.
Le 18 mai 1843, en Écosse, une crise religieuse prenant la forme d'un schisme secoue le pays. Près de 500 ministres de l'église d'Écosse décident de ne plus suivre les autorités religieuses en place et sont soutenus par 40% de leurs fidèles. Ces ministres décident de créer l'Église libre d'Écosse. Ces religieux rebelles s'opposent aux laïcs qui, selon eux, ne devraient pas avoir de rôle dans l'élection des ministres de la culture.
Voir aussi : Religion - écosse - Histoire des Religions
1845
18 mai
Abdication de Don Carlos, roi d'Espagne.
Charles de Bourbon, après s'être insurgé contre la modification de la loi salique faite par son frère Ferdinand VII, affronte sa nièce Isabelle II en se proclamant roi d'Espagne. Il devient alors Charles V. Cela provoque la première guerre carliste d'Espagne. Finalement, après avoir perdu la guerre en 1839, il fuit en France et décide d'abdiquer en 1845, laissant ainsi le trône à son fils en devenant comte de Molina.
Voir aussi : Espagne - Guerre - Abdication - Charles de Bourbon - Isabelle ii - Histoire de la Politique
1863
18 mai
Siège de Vicksburg
Après un premier assaut manqué contre la forteresse de Vicksburg, les forces du major général Ulysse S. Grant décident d'assiéger le fort, à partir du 25 mai. Ce point stratégique recouvre une importance capitale, si bien que cet épisode de la guerre de Sécession est parfois considéré comme le tournant du conflit. Le 4 juillet, le siège s'avère payant et les troupes sudistes sont contraintes de se rendre.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire des Guerres
1868
18 mai
Naissance de Nicolas II, dernier tsar de Russie
Naissance à Tsarskoïe Selo (aujou d'hui Pouchkine) de Nicolas II Alekssandrovitch Romanov, dernier tsar de toutes les Russies. Succédant à son père Alexandre III en 1894 avant d'être investi de la couronne à Moscou l'année suivante, il fut contraint d'abdiquer dans les remous de la révolution de février 1917 (le 2 mars). Sur décision du gouvernement provisoire (20 mars) qui fit arrêter les souverains, il fut transféré à Iekaterinbourg, où lui et les siens furent exécutés par les Bolcheviks, le 17 juillet 1917.
Voir aussi : Nicolas II - Bolcheviks - Assassinat politique - Tsarisme - Histoire de la Politique
1880
18 mai
Décès de Louis-Edouard Pie
Louis-Edouard Pie meurt le 18 mai 1880 à Angoulême, où il venait prêcher. Ordonné prêtre en 1839, il devient évêque de Poitiers en 1849, puis cardinal de Sainte-Marie-des-Victoires, un an avant sa mort, en 1879. Il refusa l'archevêché de Lyon, considérant que ce n'était pas pour lui. Louis-Edouard Pie fut l'un des principaux chefs ultramontains du XIXe siècle, défendant la primauté spirituelle et juridictionnelle du pape sur le pouvoir politique, en opposition au gallicanisme.
Voir aussi : Cardinal - Histoire d'Angoulême - Histoire des Décès
1897
18 mai
Bram Stoker ressuscite Dracula
L'écrivain irlandais Abraham Stoker, dit Bram Stoker, publie "Dracula". Le héros de ce roman, le vampire Dracula, emprunte certains de ses traits de caractère au comte Dracul, seigneur de la Transylvanie du XVème siècle, célèbre pour sa cruauté. Le livre connaîtra un énorme succès et sera popularisé par le cinéma, de "Nosferatu le vampire" de Murnau en 1922 à "Dracula" de Coppola en 1992.
Voir aussi : Dracula - Bram Stoker - Histoire des Romans
1899
18 mai
Première conférence de La Haye
La Première conférence de La Haye, dite aussi Conférence internationale de la Paix, commence le 18 mai 1899. Initiée par Nicolas II de Russie, elle aborde des thèmes comme le droit international humanitaire, la prévention des guerres et le désarmement. Des traités sont adoptés et les premières règles de droit coutumier sont mises en place, comme l'interdiction de certaines munitions. Une Cour internationale d'arbitrage est également créée.
Voir aussi : Guerre - Paix - Conférence - Histoire de l'Internationale - La Haye - Histoire de la Politique
1911
18 mai
Décès de Gustav Mahler, compositeur
Gustav Mahler naît le 7 juillet 1860 dans l'Empire autrichien. De son vivant, il est surtout célèbre comme chef d'orchestre et directeur artistique de l'opéra de Vienne. Cependant, il a composé de nombreux chefs-d'œuvre dont dix symphonies. Le niveau technique de Gustav Mahler est très élevé ; sa musique est influencée par les compositeurs austro-allemands comme Brahms, Mozart, Beethoven, Bach ou encore Wagner. Gustav Mahler décède le 18 mai 1911 à Vienne.
Voir aussi : Compositeur - Mozart - Wagner - Beethoven - Brahms - Histoire de l'Art
1913
18 mai
Naissance de Charles Trenet
Le 18 mai 1913, Charles Trenet naît à Narbonne. C'est un auteur-compositeur-interprète français aussi connu sous le nom de " Fou chantant ". Il compose de nombreuses chansons populaires tel que "Y'a d'la joie"," Je chante", "Douce France". En 1930 il part pour Paris où il travaille en tant qu'accessoiriste pour le cinéma. En 1937, il réalise des galas. C'est à cette époque qu'il compose ses chansons les plus connues et qu'il est appelé pour la première fois le Fou Chantant. Mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale, il enchaîne les concerts pendant la collaboration. Il meurt le 19 février 2001.
Voir aussi : Compositeur - Français - Chanteur - Histoire de l'Art
1920
18 mai
Naissance de Jean Paul II
Karol Józef Wojty?a, né le 18 mai 1920, est un prêtre polonais, élu pape de l'Eglise catholique romaine le 16 octobre 1978 sous le nom de Jean-Paul II. Son pontificat dura plus de 26 ans et fut marqué par la mise en place des journées mondiales de la jeunesse qui réunissent des milliers de jeunes. Jean-Paul II fut un grand défenseur de la dignité humaine et des droits de l'homme. Son successeur, Benoît XVI, le béatifia le 1er mai 2011, six ans après sa mort.
Voir aussi : Pape - Italie - Histoire de la Chrétienté
1953
18 mai
Une femme passe le mur du son
Partie de la base d'Edwards (Californie), l'aviatrice américaine Jacqueline Cochran est la première femme à franchir le mur du son à bord d'un Canadair F-86 Sabre. Elle atteint la vitesse de 1 050 kilomètres/heure. Le 15 août suivant, ce sera au tour de l'aviatrice française, Jacqueline Auriole, de réaliser cette exploit à bord d'un Mystère II. En 1964, l'américaine battra un nouveau record en atteignant les 2 100 kilomètres/heure.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Mur du son - Histoire des Femmes
1980
18 mai
Eruption volcanique dans l'Etat de Washington
Après plus d'un siècle de repos, le volcan du mont Saint Helens, d'une hauteur de 3 000 mètres, au nord-est de Portland (Etats-Unis), se réveille. Une explosion d'une puissance égale à 500 fois celle d'Hiroshima a lieu et le mont s'affaisse de 400 mètres, provoquant une avalanche de débris. Cette éruption fera 57 morts.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Volcan - Histoire de Washington - Volcanique - Histoire des Catastrophes naturelles
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le mont Saint Helens est un stratovolcan actif situé dans le comté de Skamania dans l'État de Washington dans la région pacifique, au Nord-Ouest des États-Unis. Il se situe à 154 kilomètres au sud de la ville de Seattle et à 85 kilomètres au nord-est de la ville de Portland. Le mont Saint Helens tire son nom d'un diplomate anglais portant le titre de Lord St Helens. Ce diplomate était un ami de l'explorateur George Vancouver qui fit une exploration de la zone à la fin du xviiie siècle. Le volcan, bien connu pour ses explosions relâchant des cendres volcaniques et des nuées ardentes, fait partie de la chaîne des Cascades et de l'arc volcanique des Cascades qui est un tronçon de la ceinture de feu du Pacifique comportant environ 160 volcans actifs.
Le mont Saint Helens est célèbre depuis son éruption catastrophique du 18 mai 1980 qui causa la mort de 57 personnes tout en détruisant 250 maisons, 47 ponts, 24 kilomètres de voies ferrées, 300 kilomètres de routes et plus de 500 km2 de forêt. Un énorme glissement de terrain fit passer l'altitude du volcan de 2 950 à 2 549 mètres4 tout en déplaçant un volume de 2,3 km de matières. Le sommet fut remplacé par un cratère en forme de fer à cheval d'une largeur de 1,5 kilomètres5.
Comme pour la plupart des autres volcans de la chaîne montagneuse des Cascades, le Saint Helens est un cône éruptif constitué de laves durcies mélangées avec des cendres volcaniques et de la pierre ponce. La montagne comporte des couches de basalte et d'andésite au travers desquelles passent plusieurs dômes de lave constitués de dacite. Le plus grand de ces dômes du nom de Goat Rocks dome formait le sommet d'avant 1980 avant d'être en partie détruit et remplacé par un plus petit.
Le mont Saint Helens se situe aux États-Unis, dans le sud-ouest de l'État de Washington, entre Seattle (au nord) et Portland (au sud). Entouré par la forêt nationale de Gifford Pinchot, il est distant de 55 kilomètres à l'ouest du mont Adams, de 80 kilomètres du mont Rainier (le plus haut volcan de la chaîne montagneuse des Cascades) et de 95 kilomètres du mont Hood.
De forme relativement conique avant l'éruption de 1980, le volcan présente désormais une forme de fer à cheval ouvert vers le nord en une large vallée qui s'ouvre en direction du lac Spirit. Le cratère sommital abrite plusieurs dômes de lave ainsi qu'un glacier : le Crater Glacier. Les bords de ce cratère sont relativement réguliers et culminent à 2 549 mètres d'altitude. L'éruption de 1980 ayant soufflé la végétation et submergé la région sous les cendres volcaniques, les flancs du volcan sont totalement dépourvus de végétation tandis que les alentours, encore jonchés des troncs d'arbres déracinés par le souffle de l'éruption, commencent à être recolonisés par la végétation.
Le mont Saint Helens est « jeune » d'un point de vue géologique par rapport aux autres volcans de la région. Il commença à se former il y a moins de 40 000 ans alors que son sommet d'avant 1980 commença à s'élever il y a seulement 2 200 ans. Il s'agit du volcan le plus actif de la chaîne des Cascades depuis l'époque Holocène (10 000 dernières années).
Avant son éruption de 1980, le mont Saint Helens était le cinquième plus haut pic de l'État de Washington et il dépassait largement en taille les collines environnantes. Son sommet était recouvert de neige et de glace ce qui lui valut aussi par sa forme conique le nom de « Fuji-san of America » (« mont Fuji de l'Amérique »). Le sommet du pic siégeait à un peu plus de 1 500 mètres au-dessus de sa base située entre 1 220 mètres et 1 340 mètres d'altitude alors que le diamètre de sa base mesurait environ neuf kilomètres.
Les ruisseaux qui naissent sur le volcan se jettent dans trois rivières différentes. Il s'agit de la Toutle au nord et au nord-ouest, de la rivière Kalama à l'ouest et de la rivière Lewis au sud et à l'est. Les courants océaniques en provenance de l'océan Pacifique et l'altitude élevée conduisent à d'abondantes précipitations pluvieuses ou neigeuses. Il tombe ainsi en moyenne 3 600 litres d'eau par mètre carré et par an et l'épaisseur de neige peut atteindre 4,9 mètres. La rivière Lewis est équipée de trois barrages hydroélectriques pour la production d'électricité. Les parties méridionale et orientale du volcan alimentent en eau le réservoir Swift.
Bien que le mont Saint Helens soit situé dans le comté de Skamania, sa meilleure route d'accès traverse le comté de Cowlitz à l'ouest. L'autoroute d'État 504, localement nommée Spirit Lake Memorial Highway, rejoint la route principale Interstate 5 au niveau de la sortie 49 à 55 kilomètres à l'ouest de la montagne. Cette grande autoroute relie les localités de Castle Rock, Longview et Kelso en suivant la rivière Cowlitz avant de traverser l'aire urbaine de Vancouver (Washington)–Portland sur 80 kilomètres au sud-ouest. La bourgade la plus proche du volcan se nomme Cougar et se situe à 18 kilomètres au sud-ouest du pic.
Durant l'hiver 1980–1981, un glacier portant actuellement le nom officiel de Crater Glacier mais connu précédemment sous le nom de Tulutson Glacier commença à grossir très rapidement (14 mètres d'épaisseur par an) à l'ombre du cratère. Il est alimenté par les précipitations nombreuses de neiges et par les avalanches répétées sur le flanc du volcan. En 2004, il recouvrait environ 0,93 km2. Le glacier paraît sombre et sale en été à cause de chutes de pierres et de poussières datant de l'éruption. La glace atteint une épaisseur moyenne de 100 mètres avec un maximum de 200 mètres. Toute la glace actuelle date d'après l'éruption de 1980 mais le volume de celle-ci est déjà identique à celui d'avant éruption.
Avec les récentes activités volcaniques relevées depuis 2004, la nouvelle glace s'est fissurée et présente actuellement des crevasses et des séracs causés par le mouvement du sol du cratère. Sa forme change rapidement du fait de la montée du cratère et des chutes importantes de neige. Le tout nouveau dôme volcanique a quasiment séparé le glacier en une partie orientale et une partie occidentale. Toutefois, le glacier continue à s'étendre lentement vers la vallée sous son propre poids. En réalité, il existe deux avancées de glace vers la vallée. L'avancée de l'est descend plus bas dans la vallée grâce à sa position ombragée sur le flanc de la montagne qui la protège des rayons du soleil. Depuis 2004, de nouvelles glaces se sont formées sur les flancs du cratère et alimentent ainsi les avancées du glacier en nouvelles glaces et en rochers. De nouvelles accumulations de neiges apparaissent également à de nouveaux endroits sur le volcan ce qui pourrait à terme mener à la création de nouveaux glaciers.
Des traces de la présence d'anciens lieux de vie ont été découvertes dans la forêt nationale Gifford Pinchot qui entoure le mont. La datation de ces sites prouve que des gens vécurent ici pendant au moins 6 500 ans. Le mont a probablement causé des effets dramatiques sur la vie des occupants de la région. Des archéologues ont ainsi démontré qu'une éruption recouvrit un campement d'Amérindiens avec de la pierre ponce il y a environ 3 500 ans. Cela entraina l'abandon de la zone pendant environ 2 000 ans. Plus récemment, des Amérindiens des tribus Cowlitz, Klickitat, Chinook, et Yakamas se déplaçaient encore au gré des saisons dans la zone pour chasser, pêcher et faire de la cueillette de baies comestibles.
Les Amérindiens avaient des légendes expliquant les éruptions des volcans de la région. La plus célèbre d'entre elles porte le nom chez les Klickitats de légende du pont des dieux. Selon elle, le chef de tous les dieux Tyhee Saghalie et ses deux fils Pahto (aussi appelé Klickitat) et Wy'east descendirent du Nord lointain jusqu'au fleuve Columbia à la recherche d'un lieu pour s'établir.
Ils arrivèrent à un endroit actuellement dénommé The Dalles et furent émerveillés par la beauté du paysage. Les deux fils se disputèrent à propos de l'endroit et pour résoudre la querelle, le père tira deux flèches, une en direction du nord et une en direction du sud.
Pahto suivit la flèche du nord et son frère celle du sud. Saghalie construisit alors le Tanmahawis (pont des dieux) pour que sa famille puisse se rassembler périodiquement.
Lorsque les deux fils tombèrent tous deux amoureux d'une belle femme du nom de Loowit, elle ne sut pas qui choisir. Ils s'affrontèrent pour gagner son cœur en brûlant des villages et des forêts lors du combat. La zone fut dévastée et la terre trembla si fort que le pont tomba dans le fleuve en créant les cascades de la gorge du fleuve Columbia. Les géologues pensent qu'il s'agissait en fait d'un glissement de terrain qui a obstrué le fleuve.
Pour les punir, Saghalie les transforma en deux grandes montagnes. Wy'east devint le mont Hood et Pahto le mont Adams. Loowit fut transformée en mont Saint Helens, connu sous le nom de Louwala-Clough chez les Klickitats, ce qui signifie « Montagne fumante » dans leur langage (les Amérindiens Sahaptins nommaient celle-ci « montagne Loowit »).
Un commandant de la Royal Navy du nom de George Vancouver et son équipage du HMS Discovery aperçurent le mont le 19 mai 1792 lors d'un voyage d'exploration des côtes Nord du Pacifique qui les conduisit dans l'embouchure du fleuve Columbia. C'était la première fois que des explorateurs européens mentionnaient la présence du volcan.
Des années plus tard, d'autres explorateurs et des trappeurs entendirent parler d'une éruption dans les environs. Les géologues et les historiens déterminèrent grâce à leurs relevés que l'éruption eut lieu en 1800, ce qui correspond au début de la période éruptive de 57 ans du cratère Goat Rocks (Voir la section géologie). Alarmés par la chute de cendres volcaniques, les Amérindiens de la tribu des Nespelem au nord-ouest de l'État de Washington dansèrent et prièrent pour la nourriture nécessaire au passage de l'hiver.
À la fin 1805 et au début 1806, des membres de l'expédition Lewis et Clark aperçurent le volcan à partir du fleuve Columbia mais ne remarquèrent pas d'éruptions ni même de traces. Ils découvrirent néanmoins des sables mouvants entravant l'accès de l'embouchure de la rivière Sandy près de Portland, suggérant une éruption du Mont Hood dans les décennies précédentes.
Suite:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Saint_Helens
L’éruption du mont Saint Helens en 1980, dans l'État de Washington, est l’éruption volcanique la plus importante jamais enregistrée aux États-Unis dans les 48 États continentaux hors Alaska. Avec un indice d’explosivité volcanique de 5 et 1,2 km3 de matière rejetée elle a dépassé en puissance destructrice et en volume de matière rejetée l’éruption de 1915 du Lassen Peak en Californie.
L’éruption fut précédée par deux mois de séries de tremblements de terre et de jets de vapeur résultant de l’infiltration de magma à faible profondeur en dessous de la montagne. Le magma provoqua un réseau de fractures et de déformations dans la face nord du volcan. Le 18 mai 1980 à 8 h 32, un tremblement de terre déclencha un glissement de terrain majeur sur la face nord, exposant du même coup la roche à moitié en fusion, riche en gaz et en vapeur, à des pressions plus basses. En moins de vingt secondes le magma explosa sous forme d’un mélange de matériaux volcaniques très chauds. Cette nuée ardente se dirigea vers le lac Spirit à une vitesse telle qu’elle dépassa rapidement le glissement de terrain de la face nord.
Une colonne de cendres s’éleva alors dans l’atmosphère pour retomber sur le territoire de onze États américains. Dans le même temps, la neige et la glace de plusieurs glaciers présents sur le sommet se mirent à fondre, causant d’importantes coulées de boue, les lahars, qui atteignirent le lit de la rivière Columbia. Des épisodes volcaniques suivirent le lendemain, ainsi que des éruptions moins destructrices au cours de l'année 1980.
On dénombra 57 morts, dont le géologue David A. Johnston. Des milliers d’animaux furent tués. Près de trois milliards de mètres cubes de roches (l’équivalent d’un cube de 1 400 m de côté) dévalèrent en avalanche le versant nord et comblèrent en grande partie la vallée de la rivière Toutle. Sur une étendue de 380 km2, les forêts furent remplacées par des collines arides et grises. Les dégâts furent estimés à un milliard de dollars US et le mont Saint Helens affichait désormais une plaie béante sur sa face nord. La zone est depuis préservée en l’état, dans le cadre du Mount St. Helens National Volcanic Monument.
Le 16 mars 1980, plusieurs petits tremblements de terre révèlent de possibles mouvements de magma. Le 20 mars, à 3 h 47 (heure locale), un tremblement de terre superficiel de magnitude 4,2 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre se trouve sous le flanc nord de la montagne, confirme que le volcan est bien en train de se réveiller après un sommeil de 123 ans. Une série de secousses de plus en plus violentes sature les sismographes de la région. La phase de secousses la plus intense débute le 25 mars à la mi-journée et des pics d'amplitude sont atteints à plusieurs reprises au cours des deux jours suivants. Au total, 174 secousses de 2,6 et plus sur l’échelle de Richter sont enregistrées durant ces deux jours. Des secousses chaque fois un peu plus violentes, de magnitude 3,2 et plus, se produisent au cours des mois d’avril et de mai. Cinq tremblements de terre de magnitude 4 et plus sont enregistrés chaque jour au début avril, et huit par jour au cours de la semaine précédant le 18 mai. Les observations ne montrent aucun signe direct d’une éruption prochaine, mais ces petits tremblements de terre déclenchent des avalanches de neige et de glace. Les observations atmosphériques en font état.
Le 27 mars une, peut-être deux éruptions phréatiques6 simultanées provoquent l’expulsion de débris de roche du cratère principal, créant un nouveau cratère de 76 m de profondeur et une colonne de cendres s’élève à 18 000 m. Le même jour, une fracture orientée vers l’est s’ouvre dans la zone du sommet du volcan. Ce phénomène est suivi d’une nouvelle série de tremblements de terre et d’explosions de vapeur d’eau qui projettent des cendres à 3 050-3 350 m au-dessus de leur conduit. La majeure partie des cendres retombe dans un rayon de 5 à 19 km, mais certaines retombées sont observées au sud de Bend (Oregon) et à l’est de Spokane (Washington), respectivement à 240 et 460 km de leur point de départ.
Un second cratère est observé le 29 mars. Une grande flamme bleue (probablement des gaz en combustion) jaillit des deux cratères. Le nuage de cendres en mouvement génère de l’électricité statique qui descend le long des parois de la montagne et provoque des éclairs de plus de 3 km de long. 93 phénomènes violents sont répertoriés le 30 mars, et des vibrations harmoniques de plus en plus intenses sont détectées le 3 avril. Elles inquiètent grandement les géologues et poussent le gouverneur à déclarer l’état d’urgence.
Les deux cratères se rejoignent le 8 avril pour n’en former qu’un de 520 m sur 260 m. Une équipe du Bureau américain des Recherches Géologiques (USGS) a calculé qu’au cours de la dernière semaine d’avril, une partie du flanc nord du mont Saint Helens a été déplacée d’au moins 80 m. Fin avril et début mai, cette bosse grandit de 1,50 à 1,80 m par jour. À la mi-mai, elle gagne 120 m au nord. Au fur et à mesure de son déplacement vers le nord, le sommet de la montagne commence à s’effondrer, ces blocs formant un graben. Le 30 avril, les géologues annoncent que le déplacement de la bosse constitue le plus grand danger immédiat, et qu’un tel glissement de terrain pourrait provoquer une éruption. Au total, les déformations du volcan augmentent son volume de 125 000 000 m3 à la mi-mai Ce gonflement correspond sans doute au volume de magma qui exerce une pression sur la surface et provoque sa déformation. Le magma infiltré dans la croûte terrestre reste sous la surface et n'est donc pas directement visible. C’est pourquoi les observateurs de l’époque le qualifièrent de cryptodome plutôt que de dôme de lave (qui apparaît à la surface).
Le 7 mai, des éruptions similaires à celles observées en mars et avril se produisent. Dans les jours suivants, la déformation s'accroît dans des proportions gigantesques. Cependant, l'activité reste confinée sous le sommet vieux de 350 ans et ne provoque pas de jaillissement de magma. Au total, environ 10 000 tremblements de terre sont enregistrés avant les évènements du 18 mai. La plupart d'entre eux ont leur épicentre dans un petit périmètre de 2,6 km situé juste sous la bosse. Les éruptions directement visibles s'arrêtent cependant le 16 mai. L'intérêt du public retombe et des spectateurs quittent la zone. Le 17 mai, sous la pression grandissante de la population, les autorités permettent à un nombre limité de résidents de pénétrer dans la zone dangereuse pour sauver tout ce qu'ils peuvent emporter. Un nouveau voyage est programmé pour 10 heures le lendemain. À l'apogée de l'éruption, on estime que 0,11 km3 de magma dacitique s'est introduit dans le volcan. La montée du magma provoque une élévation de 150 m du flanc nord du volcan et augmente la température de son système hydrogéologique ce qui provoque des explosions de vapeur d'eau (éruptions phréatiques).
Suite:
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rupt ... ns_en_1980
Le mont Saint Helens est célèbre depuis son éruption catastrophique du 18 mai 1980 qui causa la mort de 57 personnes tout en détruisant 250 maisons, 47 ponts, 24 kilomètres de voies ferrées, 300 kilomètres de routes et plus de 500 km2 de forêt. Un énorme glissement de terrain fit passer l'altitude du volcan de 2 950 à 2 549 mètres4 tout en déplaçant un volume de 2,3 km de matières. Le sommet fut remplacé par un cratère en forme de fer à cheval d'une largeur de 1,5 kilomètres5.
Comme pour la plupart des autres volcans de la chaîne montagneuse des Cascades, le Saint Helens est un cône éruptif constitué de laves durcies mélangées avec des cendres volcaniques et de la pierre ponce. La montagne comporte des couches de basalte et d'andésite au travers desquelles passent plusieurs dômes de lave constitués de dacite. Le plus grand de ces dômes du nom de Goat Rocks dome formait le sommet d'avant 1980 avant d'être en partie détruit et remplacé par un plus petit.
Le mont Saint Helens se situe aux États-Unis, dans le sud-ouest de l'État de Washington, entre Seattle (au nord) et Portland (au sud). Entouré par la forêt nationale de Gifford Pinchot, il est distant de 55 kilomètres à l'ouest du mont Adams, de 80 kilomètres du mont Rainier (le plus haut volcan de la chaîne montagneuse des Cascades) et de 95 kilomètres du mont Hood.
De forme relativement conique avant l'éruption de 1980, le volcan présente désormais une forme de fer à cheval ouvert vers le nord en une large vallée qui s'ouvre en direction du lac Spirit. Le cratère sommital abrite plusieurs dômes de lave ainsi qu'un glacier : le Crater Glacier. Les bords de ce cratère sont relativement réguliers et culminent à 2 549 mètres d'altitude. L'éruption de 1980 ayant soufflé la végétation et submergé la région sous les cendres volcaniques, les flancs du volcan sont totalement dépourvus de végétation tandis que les alentours, encore jonchés des troncs d'arbres déracinés par le souffle de l'éruption, commencent à être recolonisés par la végétation.
Le mont Saint Helens est « jeune » d'un point de vue géologique par rapport aux autres volcans de la région. Il commença à se former il y a moins de 40 000 ans alors que son sommet d'avant 1980 commença à s'élever il y a seulement 2 200 ans. Il s'agit du volcan le plus actif de la chaîne des Cascades depuis l'époque Holocène (10 000 dernières années).
Avant son éruption de 1980, le mont Saint Helens était le cinquième plus haut pic de l'État de Washington et il dépassait largement en taille les collines environnantes. Son sommet était recouvert de neige et de glace ce qui lui valut aussi par sa forme conique le nom de « Fuji-san of America » (« mont Fuji de l'Amérique »). Le sommet du pic siégeait à un peu plus de 1 500 mètres au-dessus de sa base située entre 1 220 mètres et 1 340 mètres d'altitude alors que le diamètre de sa base mesurait environ neuf kilomètres.
Les ruisseaux qui naissent sur le volcan se jettent dans trois rivières différentes. Il s'agit de la Toutle au nord et au nord-ouest, de la rivière Kalama à l'ouest et de la rivière Lewis au sud et à l'est. Les courants océaniques en provenance de l'océan Pacifique et l'altitude élevée conduisent à d'abondantes précipitations pluvieuses ou neigeuses. Il tombe ainsi en moyenne 3 600 litres d'eau par mètre carré et par an et l'épaisseur de neige peut atteindre 4,9 mètres. La rivière Lewis est équipée de trois barrages hydroélectriques pour la production d'électricité. Les parties méridionale et orientale du volcan alimentent en eau le réservoir Swift.
Bien que le mont Saint Helens soit situé dans le comté de Skamania, sa meilleure route d'accès traverse le comté de Cowlitz à l'ouest. L'autoroute d'État 504, localement nommée Spirit Lake Memorial Highway, rejoint la route principale Interstate 5 au niveau de la sortie 49 à 55 kilomètres à l'ouest de la montagne. Cette grande autoroute relie les localités de Castle Rock, Longview et Kelso en suivant la rivière Cowlitz avant de traverser l'aire urbaine de Vancouver (Washington)–Portland sur 80 kilomètres au sud-ouest. La bourgade la plus proche du volcan se nomme Cougar et se situe à 18 kilomètres au sud-ouest du pic.
Durant l'hiver 1980–1981, un glacier portant actuellement le nom officiel de Crater Glacier mais connu précédemment sous le nom de Tulutson Glacier commença à grossir très rapidement (14 mètres d'épaisseur par an) à l'ombre du cratère. Il est alimenté par les précipitations nombreuses de neiges et par les avalanches répétées sur le flanc du volcan. En 2004, il recouvrait environ 0,93 km2. Le glacier paraît sombre et sale en été à cause de chutes de pierres et de poussières datant de l'éruption. La glace atteint une épaisseur moyenne de 100 mètres avec un maximum de 200 mètres. Toute la glace actuelle date d'après l'éruption de 1980 mais le volume de celle-ci est déjà identique à celui d'avant éruption.
Avec les récentes activités volcaniques relevées depuis 2004, la nouvelle glace s'est fissurée et présente actuellement des crevasses et des séracs causés par le mouvement du sol du cratère. Sa forme change rapidement du fait de la montée du cratère et des chutes importantes de neige. Le tout nouveau dôme volcanique a quasiment séparé le glacier en une partie orientale et une partie occidentale. Toutefois, le glacier continue à s'étendre lentement vers la vallée sous son propre poids. En réalité, il existe deux avancées de glace vers la vallée. L'avancée de l'est descend plus bas dans la vallée grâce à sa position ombragée sur le flanc de la montagne qui la protège des rayons du soleil. Depuis 2004, de nouvelles glaces se sont formées sur les flancs du cratère et alimentent ainsi les avancées du glacier en nouvelles glaces et en rochers. De nouvelles accumulations de neiges apparaissent également à de nouveaux endroits sur le volcan ce qui pourrait à terme mener à la création de nouveaux glaciers.
Des traces de la présence d'anciens lieux de vie ont été découvertes dans la forêt nationale Gifford Pinchot qui entoure le mont. La datation de ces sites prouve que des gens vécurent ici pendant au moins 6 500 ans. Le mont a probablement causé des effets dramatiques sur la vie des occupants de la région. Des archéologues ont ainsi démontré qu'une éruption recouvrit un campement d'Amérindiens avec de la pierre ponce il y a environ 3 500 ans. Cela entraina l'abandon de la zone pendant environ 2 000 ans. Plus récemment, des Amérindiens des tribus Cowlitz, Klickitat, Chinook, et Yakamas se déplaçaient encore au gré des saisons dans la zone pour chasser, pêcher et faire de la cueillette de baies comestibles.
Les Amérindiens avaient des légendes expliquant les éruptions des volcans de la région. La plus célèbre d'entre elles porte le nom chez les Klickitats de légende du pont des dieux. Selon elle, le chef de tous les dieux Tyhee Saghalie et ses deux fils Pahto (aussi appelé Klickitat) et Wy'east descendirent du Nord lointain jusqu'au fleuve Columbia à la recherche d'un lieu pour s'établir.
Ils arrivèrent à un endroit actuellement dénommé The Dalles et furent émerveillés par la beauté du paysage. Les deux fils se disputèrent à propos de l'endroit et pour résoudre la querelle, le père tira deux flèches, une en direction du nord et une en direction du sud.
Pahto suivit la flèche du nord et son frère celle du sud. Saghalie construisit alors le Tanmahawis (pont des dieux) pour que sa famille puisse se rassembler périodiquement.
Lorsque les deux fils tombèrent tous deux amoureux d'une belle femme du nom de Loowit, elle ne sut pas qui choisir. Ils s'affrontèrent pour gagner son cœur en brûlant des villages et des forêts lors du combat. La zone fut dévastée et la terre trembla si fort que le pont tomba dans le fleuve en créant les cascades de la gorge du fleuve Columbia. Les géologues pensent qu'il s'agissait en fait d'un glissement de terrain qui a obstrué le fleuve.
Pour les punir, Saghalie les transforma en deux grandes montagnes. Wy'east devint le mont Hood et Pahto le mont Adams. Loowit fut transformée en mont Saint Helens, connu sous le nom de Louwala-Clough chez les Klickitats, ce qui signifie « Montagne fumante » dans leur langage (les Amérindiens Sahaptins nommaient celle-ci « montagne Loowit »).
Un commandant de la Royal Navy du nom de George Vancouver et son équipage du HMS Discovery aperçurent le mont le 19 mai 1792 lors d'un voyage d'exploration des côtes Nord du Pacifique qui les conduisit dans l'embouchure du fleuve Columbia. C'était la première fois que des explorateurs européens mentionnaient la présence du volcan.
Des années plus tard, d'autres explorateurs et des trappeurs entendirent parler d'une éruption dans les environs. Les géologues et les historiens déterminèrent grâce à leurs relevés que l'éruption eut lieu en 1800, ce qui correspond au début de la période éruptive de 57 ans du cratère Goat Rocks (Voir la section géologie). Alarmés par la chute de cendres volcaniques, les Amérindiens de la tribu des Nespelem au nord-ouest de l'État de Washington dansèrent et prièrent pour la nourriture nécessaire au passage de l'hiver.
À la fin 1805 et au début 1806, des membres de l'expédition Lewis et Clark aperçurent le volcan à partir du fleuve Columbia mais ne remarquèrent pas d'éruptions ni même de traces. Ils découvrirent néanmoins des sables mouvants entravant l'accès de l'embouchure de la rivière Sandy près de Portland, suggérant une éruption du Mont Hood dans les décennies précédentes.
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Saint_Helens
L’éruption du mont Saint Helens en 1980, dans l'État de Washington, est l’éruption volcanique la plus importante jamais enregistrée aux États-Unis dans les 48 États continentaux hors Alaska. Avec un indice d’explosivité volcanique de 5 et 1,2 km3 de matière rejetée elle a dépassé en puissance destructrice et en volume de matière rejetée l’éruption de 1915 du Lassen Peak en Californie.
L’éruption fut précédée par deux mois de séries de tremblements de terre et de jets de vapeur résultant de l’infiltration de magma à faible profondeur en dessous de la montagne. Le magma provoqua un réseau de fractures et de déformations dans la face nord du volcan. Le 18 mai 1980 à 8 h 32, un tremblement de terre déclencha un glissement de terrain majeur sur la face nord, exposant du même coup la roche à moitié en fusion, riche en gaz et en vapeur, à des pressions plus basses. En moins de vingt secondes le magma explosa sous forme d’un mélange de matériaux volcaniques très chauds. Cette nuée ardente se dirigea vers le lac Spirit à une vitesse telle qu’elle dépassa rapidement le glissement de terrain de la face nord.
Une colonne de cendres s’éleva alors dans l’atmosphère pour retomber sur le territoire de onze États américains. Dans le même temps, la neige et la glace de plusieurs glaciers présents sur le sommet se mirent à fondre, causant d’importantes coulées de boue, les lahars, qui atteignirent le lit de la rivière Columbia. Des épisodes volcaniques suivirent le lendemain, ainsi que des éruptions moins destructrices au cours de l'année 1980.
On dénombra 57 morts, dont le géologue David A. Johnston. Des milliers d’animaux furent tués. Près de trois milliards de mètres cubes de roches (l’équivalent d’un cube de 1 400 m de côté) dévalèrent en avalanche le versant nord et comblèrent en grande partie la vallée de la rivière Toutle. Sur une étendue de 380 km2, les forêts furent remplacées par des collines arides et grises. Les dégâts furent estimés à un milliard de dollars US et le mont Saint Helens affichait désormais une plaie béante sur sa face nord. La zone est depuis préservée en l’état, dans le cadre du Mount St. Helens National Volcanic Monument.
Le 16 mars 1980, plusieurs petits tremblements de terre révèlent de possibles mouvements de magma. Le 20 mars, à 3 h 47 (heure locale), un tremblement de terre superficiel de magnitude 4,2 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre se trouve sous le flanc nord de la montagne, confirme que le volcan est bien en train de se réveiller après un sommeil de 123 ans. Une série de secousses de plus en plus violentes sature les sismographes de la région. La phase de secousses la plus intense débute le 25 mars à la mi-journée et des pics d'amplitude sont atteints à plusieurs reprises au cours des deux jours suivants. Au total, 174 secousses de 2,6 et plus sur l’échelle de Richter sont enregistrées durant ces deux jours. Des secousses chaque fois un peu plus violentes, de magnitude 3,2 et plus, se produisent au cours des mois d’avril et de mai. Cinq tremblements de terre de magnitude 4 et plus sont enregistrés chaque jour au début avril, et huit par jour au cours de la semaine précédant le 18 mai. Les observations ne montrent aucun signe direct d’une éruption prochaine, mais ces petits tremblements de terre déclenchent des avalanches de neige et de glace. Les observations atmosphériques en font état.
Le 27 mars une, peut-être deux éruptions phréatiques6 simultanées provoquent l’expulsion de débris de roche du cratère principal, créant un nouveau cratère de 76 m de profondeur et une colonne de cendres s’élève à 18 000 m. Le même jour, une fracture orientée vers l’est s’ouvre dans la zone du sommet du volcan. Ce phénomène est suivi d’une nouvelle série de tremblements de terre et d’explosions de vapeur d’eau qui projettent des cendres à 3 050-3 350 m au-dessus de leur conduit. La majeure partie des cendres retombe dans un rayon de 5 à 19 km, mais certaines retombées sont observées au sud de Bend (Oregon) et à l’est de Spokane (Washington), respectivement à 240 et 460 km de leur point de départ.
Un second cratère est observé le 29 mars. Une grande flamme bleue (probablement des gaz en combustion) jaillit des deux cratères. Le nuage de cendres en mouvement génère de l’électricité statique qui descend le long des parois de la montagne et provoque des éclairs de plus de 3 km de long. 93 phénomènes violents sont répertoriés le 30 mars, et des vibrations harmoniques de plus en plus intenses sont détectées le 3 avril. Elles inquiètent grandement les géologues et poussent le gouverneur à déclarer l’état d’urgence.
Les deux cratères se rejoignent le 8 avril pour n’en former qu’un de 520 m sur 260 m. Une équipe du Bureau américain des Recherches Géologiques (USGS) a calculé qu’au cours de la dernière semaine d’avril, une partie du flanc nord du mont Saint Helens a été déplacée d’au moins 80 m. Fin avril et début mai, cette bosse grandit de 1,50 à 1,80 m par jour. À la mi-mai, elle gagne 120 m au nord. Au fur et à mesure de son déplacement vers le nord, le sommet de la montagne commence à s’effondrer, ces blocs formant un graben. Le 30 avril, les géologues annoncent que le déplacement de la bosse constitue le plus grand danger immédiat, et qu’un tel glissement de terrain pourrait provoquer une éruption. Au total, les déformations du volcan augmentent son volume de 125 000 000 m3 à la mi-mai Ce gonflement correspond sans doute au volume de magma qui exerce une pression sur la surface et provoque sa déformation. Le magma infiltré dans la croûte terrestre reste sous la surface et n'est donc pas directement visible. C’est pourquoi les observateurs de l’époque le qualifièrent de cryptodome plutôt que de dôme de lave (qui apparaît à la surface).
Le 7 mai, des éruptions similaires à celles observées en mars et avril se produisent. Dans les jours suivants, la déformation s'accroît dans des proportions gigantesques. Cependant, l'activité reste confinée sous le sommet vieux de 350 ans et ne provoque pas de jaillissement de magma. Au total, environ 10 000 tremblements de terre sont enregistrés avant les évènements du 18 mai. La plupart d'entre eux ont leur épicentre dans un petit périmètre de 2,6 km situé juste sous la bosse. Les éruptions directement visibles s'arrêtent cependant le 16 mai. L'intérêt du public retombe et des spectateurs quittent la zone. Le 17 mai, sous la pression grandissante de la population, les autorités permettent à un nombre limité de résidents de pénétrer dans la zone dangereuse pour sauver tout ce qu'ils peuvent emporter. Un nouveau voyage est programmé pour 10 heures le lendemain. À l'apogée de l'éruption, on estime que 0,11 km3 de magma dacitique s'est introduit dans le volcan. La montée du magma provoque une élévation de 150 m du flanc nord du volcan et augmente la température de son système hydrogéologique ce qui provoque des explosions de vapeur d'eau (éruptions phréatiques).
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine