UNE NOUVELLE DU JOUR
Message
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Dans les Alpes, des chercheurs veulent percer le mystère du mal des montagnes
Perchés sur l'Aiguille du Midi à 3.800 mètres d'altitude dans le massif du Mont-Blanc, des chercheurs français et italiens tentent de percer le mystère du mal aigu des montagnes (MAM), une pathologie qui frappe des milliers d'alpinistes chaque année, et qui leur est parfois fatale
Bardés d'électrodes, Anne-Marie, Serge et Gilles sont analysés sous toutes les coutures. Débit sanguin, rythme cardiaque, taux d'oxygénation du sang sont attentivement scrutés au sein d'un local technique exigu équipé d'un dortoir et d'une cuisine, creusé à l'intérieur de l'Aiguille du Midi.
Après avoir passé une première batterie de tests à Chamonix, 2.800 mètres plus bas, ces "cobayes", à l'instar de 90 autres sur plus de quatre mois, vont passer la nuit en haute altitude.
Et subir pour certains les désagréments du mal des montagnes: mal de tête, sommeil difficile, nausées, vomissements.
Malades toute la nuit, mais motivés
"Certains sont malades toute la nuit mais sont quand même motivés", raconte le docteur Alice Gavet, un des médecins encadrant l'étude.
Les expériences, qui doivent s'achever en juillet, devraient permettre de mieux comprendre les différences de réactions des hommes face à l'altitude: certains développent des pathologies sévères, quand d'autres s'adaptent très rapidement.
La question est particulièrement cruciale pour les alpinistes, un MAM pouvant évoluer chez certains personnes jusqu'au décès par oedème cérébral ou pulmonaire.
Pour expliquer ces variations, l'équipe dirigée par le Dr Emmanuel Cauchy, directeur de l'Ifremmont (Institut de formation et de recherche en médecine de montagne), s'intéresse notamment à la "vasoréactivité", c'est-à-dire la propension des vaisseaux à se dilater pour augmenter le flux sanguin.
En altitude, quand l'oxygène vient à manquer, le cerveau va en effet pomper plus de sang pour compenser la baisse du taux d'oxygène dans le sang.
Une mauvaise "vasoréactivité" pourrait ainsi expliquer les difficultés rencontrées par certaines personnes en altitude.
Micro-bulles dans l'organisme
Une autre piste de recherche porte sur la formation de "micro-bulles" d'azote par l'organisme lors d'un rapide changement de pression atmosphérique consécutif à une ascension rapide.
"Sur un cerveau déjà démuni d'oxygène, ces micro-bulles pourraient être responsables de troubles neurologiques", comme la paralysie, la perte de la vue, de la parole, ou des erreurs de jugement, explique le Dr Cauchy.
En altitude, quand l'oxygène vient à manquer, le cerveau va en effet pomper plus de sang pour compenser la baisse du taux d'oxygène dans le sang.
Une mauvaise "vasoréactivité" pourrait ainsi expliquer les difficultés rencontrées par certaines personnes en altitude.
Micro-bulles dans l'organisme
Une autre piste de recherche porte sur la formation de "micro-bulles" d'azote par l'organisme lors d'un rapide changement de pression atmosphérique consécutif à une ascension rapide.
"Sur un cerveau déjà démuni d'oxygène, ces micro-bulles pourraient être responsables de troubles neurologiques", comme la paralysie, la perte de la vue, de la parole, ou des erreurs de jugement, explique le Dr Cauchy.
Les micro-bulles formeraient "un bouchon" bloquant un vaisseau sanguin et empêchant ainsi l'irrigation d'une partie du cerveau. Un phénomène déjà connu en plongée sous-marine.
L'automne dernier, des chercheurs italiens, associés à l'Ifremmont, avaient en outre mené des expérimentations sur 25 volontaires en vue d'identifier des gènes prédisposant au mal aigu des montagnes.
A terme, le Dr Cauchy voudrait transformer l'étroit local prêté par la compagnie du Mont-Blanc en plate-forme de test en milieu extrême, ouverte aux chercheurs et aux entreprises.
"Les endroits de ce type, accessibles en téléphérique et sécurisés, sont très rares dans le monde", souligne-t-il.
Le Dr Samuel Vergès, chercheur au laboratoire grenoblois HP2 (Inserm et Université Joseph Fourier), ne cache pas son intérêt pour un tel lieu.
"Pour la recherche en France, c'est quelque chose de très intéressant", explique-t-il.
Spécialisée dans les maladies liées au manque d'oxygène, son équipe reproduit les conditions de l'altitude en laboratoire.
Mais "l'altitude est un laboratoire à ciel ouvert", remarque le Dr Vergès.
En 2011, huit chercheurs du laboratoire avaient ainsi mené des expérimentations à l'observatoire Vallot (4.300 mètres), sur le Mont-Blanc, un lieu accessible seulement par hélicoptère ou à pied et aux capacités d'accueil limitées.
Ils avaient alors montré que la diminution de la performance physique en altitude était due en grande partie à une fatigue du cerveau plutôt qu'à une simple fatigue musculaire.
"C'est une manière de mieux comprendre ce qu'endurent certains malades du poumon en plaine", explique le Dr Vergès.
Des patients atteints de la "maladie du fumeur" (la broncho-pneumopathie chronique obstructive, BPCO) peuvent en effet avoir "autant d'oxygène dans le sang au niveau de la mer qu'une personne saine au sommet du Mont-Blanc", souligne-t-il.
Or, la BPCO "est en passe de devenir la troisième cause de décès par maladie au monde", selon le chercheur.
Perchés sur l'Aiguille du Midi à 3.800 mètres d'altitude dans le massif du Mont-Blanc, des chercheurs français et italiens tentent de percer le mystère du mal aigu des montagnes (MAM), une pathologie qui frappe des milliers d'alpinistes chaque année, et qui leur est parfois fatale
Bardés d'électrodes, Anne-Marie, Serge et Gilles sont analysés sous toutes les coutures. Débit sanguin, rythme cardiaque, taux d'oxygénation du sang sont attentivement scrutés au sein d'un local technique exigu équipé d'un dortoir et d'une cuisine, creusé à l'intérieur de l'Aiguille du Midi.
Après avoir passé une première batterie de tests à Chamonix, 2.800 mètres plus bas, ces "cobayes", à l'instar de 90 autres sur plus de quatre mois, vont passer la nuit en haute altitude.
Et subir pour certains les désagréments du mal des montagnes: mal de tête, sommeil difficile, nausées, vomissements.
Malades toute la nuit, mais motivés
"Certains sont malades toute la nuit mais sont quand même motivés", raconte le docteur Alice Gavet, un des médecins encadrant l'étude.
Les expériences, qui doivent s'achever en juillet, devraient permettre de mieux comprendre les différences de réactions des hommes face à l'altitude: certains développent des pathologies sévères, quand d'autres s'adaptent très rapidement.
La question est particulièrement cruciale pour les alpinistes, un MAM pouvant évoluer chez certains personnes jusqu'au décès par oedème cérébral ou pulmonaire.
Pour expliquer ces variations, l'équipe dirigée par le Dr Emmanuel Cauchy, directeur de l'Ifremmont (Institut de formation et de recherche en médecine de montagne), s'intéresse notamment à la "vasoréactivité", c'est-à-dire la propension des vaisseaux à se dilater pour augmenter le flux sanguin.
En altitude, quand l'oxygène vient à manquer, le cerveau va en effet pomper plus de sang pour compenser la baisse du taux d'oxygène dans le sang.
Une mauvaise "vasoréactivité" pourrait ainsi expliquer les difficultés rencontrées par certaines personnes en altitude.
Micro-bulles dans l'organisme
Une autre piste de recherche porte sur la formation de "micro-bulles" d'azote par l'organisme lors d'un rapide changement de pression atmosphérique consécutif à une ascension rapide.
"Sur un cerveau déjà démuni d'oxygène, ces micro-bulles pourraient être responsables de troubles neurologiques", comme la paralysie, la perte de la vue, de la parole, ou des erreurs de jugement, explique le Dr Cauchy.
En altitude, quand l'oxygène vient à manquer, le cerveau va en effet pomper plus de sang pour compenser la baisse du taux d'oxygène dans le sang.
Une mauvaise "vasoréactivité" pourrait ainsi expliquer les difficultés rencontrées par certaines personnes en altitude.
Micro-bulles dans l'organisme
Une autre piste de recherche porte sur la formation de "micro-bulles" d'azote par l'organisme lors d'un rapide changement de pression atmosphérique consécutif à une ascension rapide.
"Sur un cerveau déjà démuni d'oxygène, ces micro-bulles pourraient être responsables de troubles neurologiques", comme la paralysie, la perte de la vue, de la parole, ou des erreurs de jugement, explique le Dr Cauchy.
Les micro-bulles formeraient "un bouchon" bloquant un vaisseau sanguin et empêchant ainsi l'irrigation d'une partie du cerveau. Un phénomène déjà connu en plongée sous-marine.
L'automne dernier, des chercheurs italiens, associés à l'Ifremmont, avaient en outre mené des expérimentations sur 25 volontaires en vue d'identifier des gènes prédisposant au mal aigu des montagnes.
A terme, le Dr Cauchy voudrait transformer l'étroit local prêté par la compagnie du Mont-Blanc en plate-forme de test en milieu extrême, ouverte aux chercheurs et aux entreprises.
"Les endroits de ce type, accessibles en téléphérique et sécurisés, sont très rares dans le monde", souligne-t-il.
Le Dr Samuel Vergès, chercheur au laboratoire grenoblois HP2 (Inserm et Université Joseph Fourier), ne cache pas son intérêt pour un tel lieu.
"Pour la recherche en France, c'est quelque chose de très intéressant", explique-t-il.
Spécialisée dans les maladies liées au manque d'oxygène, son équipe reproduit les conditions de l'altitude en laboratoire.
Mais "l'altitude est un laboratoire à ciel ouvert", remarque le Dr Vergès.
En 2011, huit chercheurs du laboratoire avaient ainsi mené des expérimentations à l'observatoire Vallot (4.300 mètres), sur le Mont-Blanc, un lieu accessible seulement par hélicoptère ou à pied et aux capacités d'accueil limitées.
Ils avaient alors montré que la diminution de la performance physique en altitude était due en grande partie à une fatigue du cerveau plutôt qu'à une simple fatigue musculaire.
"C'est une manière de mieux comprendre ce qu'endurent certains malades du poumon en plaine", explique le Dr Vergès.
Des patients atteints de la "maladie du fumeur" (la broncho-pneumopathie chronique obstructive, BPCO) peuvent en effet avoir "autant d'oxygène dans le sang au niveau de la mer qu'une personne saine au sommet du Mont-Blanc", souligne-t-il.
Or, la BPCO "est en passe de devenir la troisième cause de décès par maladie au monde", selon le chercheur.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Hyppolite
- niveau3
- Messages : 1517
- Inscription : mer. avr. 10, 2013 2:15 pm
- Localisation : Province de Québec
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
En fin de compte, cette maladie des montagnes ressemble étrangement, du moins en partie, à ce que peut vivre les plongeurs en profondeur. Logique, les deux environnements sont de l'ordre de changement de pression extérieur obligeant l'organisme à s'adapter rapidement.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément «Nicolas Boileau»
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Après le vin, l'Europe veut convertir la Chine au fromage
Sec ou onctueux, de chèvre ou de brebis, de Savoie ou d'Abruzzo: malgré son pafum et son apparence parfois particuliers pour des non initiés, le fromage peut séduire les palais chinois déjà convertis au vin.
C'est en tout cas le pari de grands affineurs européens réunis à Hong Kong du 18 au 21 avril à l'occasion du "Hong Kong International Cheese Festival", un salon organisé autour d'un marché proposant plus de 120 fromages de qualité.
Les affineurs ont tenu des conférences et des "masterclass" sur leur savoir-faire, les familles de fromage ou l'accord des vins.
Le Français Philippe Marchand, propriétaire avec son frère des fromageries réputées du même nom dans le nord-est de la France, y a présenté le Saint Nicolas de la Dalmerie produit dans un monastère de l'Hérault (sud) et le Morbier fermier (ou Fiouve) du Jura.
L'Asie, pour ce Lorrain de Nancy, est une terre de conquête, même si le fromage n'est pas a priori un produit aussi facile à "vendre" que la baguette et le champagne.
"On retrouve des traces de fromage en Chine. Ce n'est pas un produit purement français, ou hollandais ou italien, non. Le fromage est un mets universel", explique-t-il à l'AFP.
Inspiré par le Japon, où il exporte, Philippe Marchand a créé un chèvre frais au Wasabi, ce condiment fort nippon utilisé dans le cuisine du sushi, un mariage a priori impossible. Et pourtant.
"L'association des deux, chèvre frais et wasabi, forme un juste équilibre. Vous avez d'abord le velouté, la fraîcheur du chèvre, et dans un second temps, la force du wasabi", dit-il.
Comté du Doubs, Pecorino sarde, Remeker Puur de Hollande ou Barwheys Cheddar d'Ecosse: un marché du fromage a été installé dans la Hullett House, un vieil hôtel de prestige à Hong Kong qui, pour la première fois, baigne dans des effluves de crème et de caillé.
Comme pour le vin, dont les Chinois sont devenus en quelques années de grands consommateurs, l'idée est d'associer le fromage à un certain art de vivre susceptible de séduire les classes moyennes et supérieures.
Car si le fromage est une affaire de culture et d'identité, les Chinois en la matière n'ont pas ou peu de références, observe Tricia Bey, affineuse écossaise.
"Nous avons trouvé les Asiatiques très très ouverts, et très intéressés par toutes sortes de fromages. D'une certaine façon, c'est peut-être un marché plus ouvert pour nous. Peut-être qu'en Europe, d'où nous venons, les gens sont plus attachés à leurs traditions, et davantage certains des fromages qu'ils aiment", avance-t-elle.
Tina Li, une avocate hongkongaise, avoue avoir "mis plusieurs années à apprécier" le fromage.
"Parce que j'ai grandi sans jamais en avoir mangé. Mais j'en ai goûté au Canada, et j'en ai mangé beaucoup quand je vivais à l'étranger. Donc aujourd'hui, j'adore ça", confie-t-elle.
Pour Kenny Chen, un assureur, le "folklore" est au moins aussi important que le fromage lui-même.
"Ca me rappelle toujours de bons souvenirs. Je suis allé dans une fromagerie aux Pays-Bas, à Amsterdam. J'ai adoré l'environnement de la fromagerie et les gens qui racontaient des histoires".
Les producteurs de fromage européens rêvent de faire en Chine ce que les vignerons ont accompli: transformer un pays qui ne connaissait quasiment pas le vin il y a dix ans en l'un des tout premiers importateurs et consommateurs au monde.
La Chine (Hong-Kong compris) était en 2012 le 3e marché extérieur du vin français avec 842 millions d'euros (à 80% du Bordeaux), derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
Sec ou onctueux, de chèvre ou de brebis, de Savoie ou d'Abruzzo: malgré son pafum et son apparence parfois particuliers pour des non initiés, le fromage peut séduire les palais chinois déjà convertis au vin.
C'est en tout cas le pari de grands affineurs européens réunis à Hong Kong du 18 au 21 avril à l'occasion du "Hong Kong International Cheese Festival", un salon organisé autour d'un marché proposant plus de 120 fromages de qualité.
Les affineurs ont tenu des conférences et des "masterclass" sur leur savoir-faire, les familles de fromage ou l'accord des vins.
Le Français Philippe Marchand, propriétaire avec son frère des fromageries réputées du même nom dans le nord-est de la France, y a présenté le Saint Nicolas de la Dalmerie produit dans un monastère de l'Hérault (sud) et le Morbier fermier (ou Fiouve) du Jura.
L'Asie, pour ce Lorrain de Nancy, est une terre de conquête, même si le fromage n'est pas a priori un produit aussi facile à "vendre" que la baguette et le champagne.
"On retrouve des traces de fromage en Chine. Ce n'est pas un produit purement français, ou hollandais ou italien, non. Le fromage est un mets universel", explique-t-il à l'AFP.
Inspiré par le Japon, où il exporte, Philippe Marchand a créé un chèvre frais au Wasabi, ce condiment fort nippon utilisé dans le cuisine du sushi, un mariage a priori impossible. Et pourtant.
"L'association des deux, chèvre frais et wasabi, forme un juste équilibre. Vous avez d'abord le velouté, la fraîcheur du chèvre, et dans un second temps, la force du wasabi", dit-il.
Comté du Doubs, Pecorino sarde, Remeker Puur de Hollande ou Barwheys Cheddar d'Ecosse: un marché du fromage a été installé dans la Hullett House, un vieil hôtel de prestige à Hong Kong qui, pour la première fois, baigne dans des effluves de crème et de caillé.
Comme pour le vin, dont les Chinois sont devenus en quelques années de grands consommateurs, l'idée est d'associer le fromage à un certain art de vivre susceptible de séduire les classes moyennes et supérieures.
Car si le fromage est une affaire de culture et d'identité, les Chinois en la matière n'ont pas ou peu de références, observe Tricia Bey, affineuse écossaise.
"Nous avons trouvé les Asiatiques très très ouverts, et très intéressés par toutes sortes de fromages. D'une certaine façon, c'est peut-être un marché plus ouvert pour nous. Peut-être qu'en Europe, d'où nous venons, les gens sont plus attachés à leurs traditions, et davantage certains des fromages qu'ils aiment", avance-t-elle.
Tina Li, une avocate hongkongaise, avoue avoir "mis plusieurs années à apprécier" le fromage.
"Parce que j'ai grandi sans jamais en avoir mangé. Mais j'en ai goûté au Canada, et j'en ai mangé beaucoup quand je vivais à l'étranger. Donc aujourd'hui, j'adore ça", confie-t-elle.
Pour Kenny Chen, un assureur, le "folklore" est au moins aussi important que le fromage lui-même.
"Ca me rappelle toujours de bons souvenirs. Je suis allé dans une fromagerie aux Pays-Bas, à Amsterdam. J'ai adoré l'environnement de la fromagerie et les gens qui racontaient des histoires".
Les producteurs de fromage européens rêvent de faire en Chine ce que les vignerons ont accompli: transformer un pays qui ne connaissait quasiment pas le vin il y a dix ans en l'un des tout premiers importateurs et consommateurs au monde.
La Chine (Hong-Kong compris) était en 2012 le 3e marché extérieur du vin français avec 842 millions d'euros (à 80% du Bordeaux), derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Hyppolite
- niveau3
- Messages : 1517
- Inscription : mer. avr. 10, 2013 2:15 pm
- Localisation : Province de Québec
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Oui, percer le marché Chinois serait toute une aubaine pour les producteurs de fromage. La France en premier lieu, grande exportatrice de fromage.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément «Nicolas Boileau»
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Le musicien Richie Havens, star de Woodstock, est mort à 72 ans
Le musicien américain Richie Havens, qui fut l'une des figures du festival de Woodstock en 1969, est mort lundi à l'âge de 72 ans, a annoncé son agent
Havens "avait l'une des voix les plus reconnaissables de la musique populaire", a souligné l'agence Roots, en annonçant son décès. "Son style de chant enflammé, poignant et émouvant est unique et n'a pas d'âge".
Le chanteur, qui avait arrêté les tournées il y a trois ans, après avoir passé plus de quarante ans sur les routes, est mort chez lui d'une crise cardiaque, selon le magazine professionnel Billboard sur son site internet.
"Connu pour son style distinctif à la guitare, intense et rythmique, et célèbre pour ses reprises inspirées de chansons pop et folk", selon Billboard, le chanteur avait connu l'honneur du classement Hot 100 Single du magazine avec une reprise des Beatles, "Here Comes the sun".
La chanson avait atteint la 16e place en mai 1971. Richie Havens a aussi placé 13 albums dans le classement Billboard 200, dont un dans le Top 40: "Alarm Clock" (1971).
Outre Woosdtock, le chanteur a joué "dans les festivals de musique les plus légendaires, et dans les plus grandes salles", du Royal Albert Hall au Carnegie Hall, selon Billboard.
Selon le magazine, un porte-parole du chanteur a précisé que la famille du chanteur réclamait "le respect de leur vie privée en ce moment difficile".
Le musicien américain Richie Havens, qui fut l'une des figures du festival de Woodstock en 1969, est mort lundi à l'âge de 72 ans, a annoncé son agent
Havens "avait l'une des voix les plus reconnaissables de la musique populaire", a souligné l'agence Roots, en annonçant son décès. "Son style de chant enflammé, poignant et émouvant est unique et n'a pas d'âge".
Le chanteur, qui avait arrêté les tournées il y a trois ans, après avoir passé plus de quarante ans sur les routes, est mort chez lui d'une crise cardiaque, selon le magazine professionnel Billboard sur son site internet.
"Connu pour son style distinctif à la guitare, intense et rythmique, et célèbre pour ses reprises inspirées de chansons pop et folk", selon Billboard, le chanteur avait connu l'honneur du classement Hot 100 Single du magazine avec une reprise des Beatles, "Here Comes the sun".
La chanson avait atteint la 16e place en mai 1971. Richie Havens a aussi placé 13 albums dans le classement Billboard 200, dont un dans le Top 40: "Alarm Clock" (1971).
Outre Woosdtock, le chanteur a joué "dans les festivals de musique les plus légendaires, et dans les plus grandes salles", du Royal Albert Hall au Carnegie Hall, selon Billboard.
Selon le magazine, un porte-parole du chanteur a précisé que la famille du chanteur réclamait "le respect de leur vie privée en ce moment difficile".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Le mérou communique par signes avec ses compagnons de chasse
Le mérou indique par des postures et des gestes à ses compagnons de chasse plus agiles l'emplacement de proies qui lui sont inaccessibles, montre une étude publiée mardi, la première à identifier un tel comportement chez les poissons
Le mérou est un gros poisson carnassier, incapable de se faufiler dans les anfractuosités des rochers coralliens pour atteindre certaines de ses proies. Il chasse donc régulièrement en compagnie d'autres espèces plus agiles, comme la murène, le labre Napoléon ou encore la pieuvre. Ces espèces partenaires tirent profit de cette complicité en raison de la nature complémentaire de leur tactique de chasse.
Redouan Bshary, professeur d'éco-éthologie à l'Université de Neuchâtel (Suisse), et ses collègues de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) ont observé que lorsqu'il repère un repas potentiel, mais inaccessible, le mérou se dresse à la verticale de la cachette, la tête en bas. Pour ses compagnons de chasse, "c'est le signal d'une traque prometteuse", explique l'Université de Neuchâtel dans un communiqué.
Ces comportements ont été observés sur des récifs coralliens en Egypte et Australie.
"L'existence de posture ou de gestes indicateurs dans le monde animal n'a été à ce jour identifiée que chez certains grands singes et des corbeaux", commente Redouan Bshary.
"De tels comportements chez des poissons montrent que des capacités de communication au sein d'une communauté comprenant plusieurs espèces peuvent être développées chez des organismes vivants assez simples", souligne l'Université de Neuchâtel.
Il est cependant intéressant de noter que si les complices du mérou sont capables de comprendre ses signes indicateurs, ils ne savent pas en produire eux-mêmes.
Cette étude est publiée dans Nature Communications.
Le mérou indique par des postures et des gestes à ses compagnons de chasse plus agiles l'emplacement de proies qui lui sont inaccessibles, montre une étude publiée mardi, la première à identifier un tel comportement chez les poissons
Le mérou est un gros poisson carnassier, incapable de se faufiler dans les anfractuosités des rochers coralliens pour atteindre certaines de ses proies. Il chasse donc régulièrement en compagnie d'autres espèces plus agiles, comme la murène, le labre Napoléon ou encore la pieuvre. Ces espèces partenaires tirent profit de cette complicité en raison de la nature complémentaire de leur tactique de chasse.
Redouan Bshary, professeur d'éco-éthologie à l'Université de Neuchâtel (Suisse), et ses collègues de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) ont observé que lorsqu'il repère un repas potentiel, mais inaccessible, le mérou se dresse à la verticale de la cachette, la tête en bas. Pour ses compagnons de chasse, "c'est le signal d'une traque prometteuse", explique l'Université de Neuchâtel dans un communiqué.
Ces comportements ont été observés sur des récifs coralliens en Egypte et Australie.
"L'existence de posture ou de gestes indicateurs dans le monde animal n'a été à ce jour identifiée que chez certains grands singes et des corbeaux", commente Redouan Bshary.
"De tels comportements chez des poissons montrent que des capacités de communication au sein d'une communauté comprenant plusieurs espèces peuvent être développées chez des organismes vivants assez simples", souligne l'Université de Neuchâtel.
Il est cependant intéressant de noter que si les complices du mérou sont capables de comprendre ses signes indicateurs, ils ne savent pas en produire eux-mêmes.
Cette étude est publiée dans Nature Communications.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: La France 4e au palmarès européen des voitures "propres"
La France rétrograde à nouveau au palmarès européen des voitures neuves les moins émettrices de CO2, et occupe désormais le 4e rang, même si elle continue d'améliorer ses performances en la matière, indique mercredi l'Ademe.
Cette place dans le peloton de tête est réalisée notamment grâce aux véhicules diesel, qui émettent près de 20% de CO2 de moins que les voitures essence, et qui représentaient 72,9% des ventes en 2012 (contre 72,4% en 2011).
Les voitures neuves vendues en 2012 en France émettaient en moyenne 124 g de CO2 par km, contre 122 g pour les Pays-Bas, 119 g pour le Portugal et 117 g pour le Danemark, selon le palmarès annuel établi par l'Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie.
"Si la France est au 4e rang, elle reste cependant en tête au niveau des gros marchés européens de plus d'un million de véhicules par an", tient à préciser l'Ademe.
En 2010, la France s'était hissée au 2e rang du marché des voitures neuves les plus "propres" (130g) grâce au bonus-malus, mesure du Grenelle de l'Environnement, à la prime à la casse qui s'est arrêtée à la fin de cette année-là et à l'arrivée des véhicules hybrides sur le marché.
En 2011, le pays avait glissé à la troisième place, ex-aequo avec l'Irlande, avec une moyenne d'émissions de 127 g.
"Le Danemark, qui était en queue de peloton il y a quelques années, a fait des progrès considérables car il a mis en place une politique dissuasive sur les gros véhicules et arrive ainsi dans le trio de tête", a expliqué à l'AFP Patrick Corroler, chef du département transports de l'Ademe.
Les objectifs européens fixent une moyenne maximum de 130 g de CO2/km pour les voitures neuves en 2015, et 95 g en 2020.
Offre croissante
Signe des progrès sur le marché français: les ventes de voitures classe A, dont les émissions sont inférieures ou égales à 100 g, sont passées de 5% en 2011 à 14% des véhicules en 2012. "Le chiffre le plus percutant cette année", commente Patrick Corroler.
"Cette importante progression s'explique par l'offre croissante de modèles performants appartenant à la classe A" avec 74 modèles en 2012 contre 51 en 2011, souligne l'Ademe.
A cet égard, les voitures les plus "propres" sont la Renault Clio (berline et break) dans la catégorie diesel, avec 83 g de CO2/km, qui détrône ainsi la Smart ForTwo qui affichait 86 g l'an dernier. Pour les essence, les véhicules hybrides restent les plus "performants",Toyota en tête avec la Yaris (79 g). Hors hybride, la première voiture est la Fiat 500 avec 90g.
"Le pourcentage de vente diesel en France favorise de meilleures performances CO2", explique M. Corroler, tout en soulignant que l'impact sur la qualité de l'air des nouveaux véhicules est limitée. "Le problème des particules est réglé grâce au filtre, et les oxydes d'azote seront réglés grâce à la norme Euro 6 dans trois à quatre ans", détaille-t-il.
L'Ademe propose un comparateur en ligne (disponible sur le site http://carlabelling.ademe.fr) de la quasi-totalité des véhicules particuliers vendus en France: émission de CO2, consommations de carburant, affichage des émissions de polluants...
La France rétrograde à nouveau au palmarès européen des voitures neuves les moins émettrices de CO2, et occupe désormais le 4e rang, même si elle continue d'améliorer ses performances en la matière, indique mercredi l'Ademe.
Cette place dans le peloton de tête est réalisée notamment grâce aux véhicules diesel, qui émettent près de 20% de CO2 de moins que les voitures essence, et qui représentaient 72,9% des ventes en 2012 (contre 72,4% en 2011).
Les voitures neuves vendues en 2012 en France émettaient en moyenne 124 g de CO2 par km, contre 122 g pour les Pays-Bas, 119 g pour le Portugal et 117 g pour le Danemark, selon le palmarès annuel établi par l'Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie.
"Si la France est au 4e rang, elle reste cependant en tête au niveau des gros marchés européens de plus d'un million de véhicules par an", tient à préciser l'Ademe.
En 2010, la France s'était hissée au 2e rang du marché des voitures neuves les plus "propres" (130g) grâce au bonus-malus, mesure du Grenelle de l'Environnement, à la prime à la casse qui s'est arrêtée à la fin de cette année-là et à l'arrivée des véhicules hybrides sur le marché.
En 2011, le pays avait glissé à la troisième place, ex-aequo avec l'Irlande, avec une moyenne d'émissions de 127 g.
"Le Danemark, qui était en queue de peloton il y a quelques années, a fait des progrès considérables car il a mis en place une politique dissuasive sur les gros véhicules et arrive ainsi dans le trio de tête", a expliqué à l'AFP Patrick Corroler, chef du département transports de l'Ademe.
Les objectifs européens fixent une moyenne maximum de 130 g de CO2/km pour les voitures neuves en 2015, et 95 g en 2020.
Offre croissante
Signe des progrès sur le marché français: les ventes de voitures classe A, dont les émissions sont inférieures ou égales à 100 g, sont passées de 5% en 2011 à 14% des véhicules en 2012. "Le chiffre le plus percutant cette année", commente Patrick Corroler.
"Cette importante progression s'explique par l'offre croissante de modèles performants appartenant à la classe A" avec 74 modèles en 2012 contre 51 en 2011, souligne l'Ademe.
A cet égard, les voitures les plus "propres" sont la Renault Clio (berline et break) dans la catégorie diesel, avec 83 g de CO2/km, qui détrône ainsi la Smart ForTwo qui affichait 86 g l'an dernier. Pour les essence, les véhicules hybrides restent les plus "performants",Toyota en tête avec la Yaris (79 g). Hors hybride, la première voiture est la Fiat 500 avec 90g.
"Le pourcentage de vente diesel en France favorise de meilleures performances CO2", explique M. Corroler, tout en soulignant que l'impact sur la qualité de l'air des nouveaux véhicules est limitée. "Le problème des particules est réglé grâce au filtre, et les oxydes d'azote seront réglés grâce à la norme Euro 6 dans trois à quatre ans", détaille-t-il.
L'Ademe propose un comparateur en ligne (disponible sur le site http://carlabelling.ademe.fr) de la quasi-totalité des véhicules particuliers vendus en France: émission de CO2, consommations de carburant, affichage des émissions de polluants...
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Des moutons naissent en Uruguay, transgéniques et phosphorescents
Ces animaux se sont développés normalement à Montevideo. Le gène d'une méduse a été introduit dans leur ADN.
Un mouton transgénique phosphorescent, le 23 avril 2013, dans un laboratoire de la fondation IRAUy à Montevideo (Uruguay). (JAVIER CALVELO / IRAUY / AFP)
Par Francetv info avec AFP
Un groupe de scientifiques uruguayens, en partenariat avec l'Institut Pasteur de Montevideo, a annoncé, mercredi 24 avril, avoir fait naître il y a plusieurs mois des moutons génétiquement modifiés phosphorescents. Ce sont les premiers du genre en Amérique latine.
Pour observer le phénomène, il faut placer les animaux sous une lumière ultra-violette. Ils renvoient alors une lumière étrange, car le gène d'une méduse a été introduit dans leur ADN. Nés en octobre 2012 à l'Institut de reproduction animale Uruguay (IRAUy), ces moutons se sont développés normalement et ne présentent aucune autre différence avec leurs homologues non-transgéniques, a ajouté Alejo Menchaca, président de l'Institut.
Les chercheurs veulent tester d'autres gènes
L'opération n'a pas de but en soi, si ce n'est de vérifier l'efficacité de la méthode d'introduction d'un gène étranger dans l'ADN de ces animaux. "Maintenant, nous pouvons travailler avec un autre gène, qui sera d'un plus grand intérêt, pour produire une protéine spécifique", a précisé Alejo Menchaca.
Les chercheurs réfléchissent à la possibilité d'incorporer le gène producteur d'une protéine, déficiente chez des patients, dans le génome d'une brebis. Celle-ci pourrait le produire dans son lait, et la protéine pourrait alors être isolée, pour fabriquer des médicaments plus facilement qu'avec les méthodes actuelles.
source: http://www.francetvinfo.fr/des-moutons- ... xtor=AL-67
Ces animaux se sont développés normalement à Montevideo. Le gène d'une méduse a été introduit dans leur ADN.
Un mouton transgénique phosphorescent, le 23 avril 2013, dans un laboratoire de la fondation IRAUy à Montevideo (Uruguay). (JAVIER CALVELO / IRAUY / AFP)
Par Francetv info avec AFP
Un groupe de scientifiques uruguayens, en partenariat avec l'Institut Pasteur de Montevideo, a annoncé, mercredi 24 avril, avoir fait naître il y a plusieurs mois des moutons génétiquement modifiés phosphorescents. Ce sont les premiers du genre en Amérique latine.
Pour observer le phénomène, il faut placer les animaux sous une lumière ultra-violette. Ils renvoient alors une lumière étrange, car le gène d'une méduse a été introduit dans leur ADN. Nés en octobre 2012 à l'Institut de reproduction animale Uruguay (IRAUy), ces moutons se sont développés normalement et ne présentent aucune autre différence avec leurs homologues non-transgéniques, a ajouté Alejo Menchaca, président de l'Institut.
Les chercheurs veulent tester d'autres gènes
L'opération n'a pas de but en soi, si ce n'est de vérifier l'efficacité de la méthode d'introduction d'un gène étranger dans l'ADN de ces animaux. "Maintenant, nous pouvons travailler avec un autre gène, qui sera d'un plus grand intérêt, pour produire une protéine spécifique", a précisé Alejo Menchaca.
Les chercheurs réfléchissent à la possibilité d'incorporer le gène producteur d'une protéine, déficiente chez des patients, dans le génome d'une brebis. Celle-ci pourrait le produire dans son lait, et la protéine pourrait alors être isolée, pour fabriquer des médicaments plus facilement qu'avec les méthodes actuelles.
source: http://www.francetvinfo.fr/des-moutons- ... xtor=AL-67
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Internet: une technologie plus rapide autorisée
Un comité d'experts indépendants, placé auprès de l'Autorité des télécoms (Arcep), a donné son feu vert vendredi pour introduire la technologie VDSL2 qui permet d'avoir un internet plus rapide depuis le réseau cuivre, dans des territoires qui ne bénéficieront pas à court terme de la fibre optique
Ce comité d'experts du réseau "cuivre" (soit le réseau ADSL qui fait transiter internet) est un comité d'experts indépendants qui regroupe plusieurs opérateurs - dont France Télécom, qui est propriétaire du réseau cuivre en France - ainsi que des équipementiers.
Le VDSL2 permet d'augmenter "de façon significative" le débit par rapport à l'ADSL et permet d'avoir un débit maximal de 100 megabits/seconde, contre un maximum de 16 actuellement, résume le communiqué diffusé par l'Arcep.
"Les logements et locaux professionnels qui pourraient bénéficier d'un service haut débit plus performant grâce à l'utilisation du VDSL2 représentent environ 16% des lignes (soit environ 5 millions) et sont principalement concentrés dans les zones qui ne feront pas l'objet de déploiements en FTTH (la fibre optique jusqu'à l'abonné) à court terme", est-il indiqué.
Une expérimentation va être lancée dans deux départements, la Dordogne et la Gironde, afin de "permettre aux opérateurs tiers de tester l'ensemble des processus des offres de gros dans le cadre de l'utilisation du VDSL2: commandes, livraison et identification des difficultés".
France Télécom devra ensuite proposer aux autres acteurs de nouvelles offres de gros incluant la VDSL2.
"Dans l'hypothèse où aucun contretemps ne viendrait retarder les dernières étapes nécessaires à l'introduction du VDSL2, cette technique pourrait être utilisée par les opérateurs sur l'ensemble du territoire au cours de l'automne 2013", selon le communiqué.
Un comité d'experts indépendants, placé auprès de l'Autorité des télécoms (Arcep), a donné son feu vert vendredi pour introduire la technologie VDSL2 qui permet d'avoir un internet plus rapide depuis le réseau cuivre, dans des territoires qui ne bénéficieront pas à court terme de la fibre optique
Ce comité d'experts du réseau "cuivre" (soit le réseau ADSL qui fait transiter internet) est un comité d'experts indépendants qui regroupe plusieurs opérateurs - dont France Télécom, qui est propriétaire du réseau cuivre en France - ainsi que des équipementiers.
Le VDSL2 permet d'augmenter "de façon significative" le débit par rapport à l'ADSL et permet d'avoir un débit maximal de 100 megabits/seconde, contre un maximum de 16 actuellement, résume le communiqué diffusé par l'Arcep.
"Les logements et locaux professionnels qui pourraient bénéficier d'un service haut débit plus performant grâce à l'utilisation du VDSL2 représentent environ 16% des lignes (soit environ 5 millions) et sont principalement concentrés dans les zones qui ne feront pas l'objet de déploiements en FTTH (la fibre optique jusqu'à l'abonné) à court terme", est-il indiqué.
Une expérimentation va être lancée dans deux départements, la Dordogne et la Gironde, afin de "permettre aux opérateurs tiers de tester l'ensemble des processus des offres de gros dans le cadre de l'utilisation du VDSL2: commandes, livraison et identification des difficultés".
France Télécom devra ensuite proposer aux autres acteurs de nouvelles offres de gros incluant la VDSL2.
"Dans l'hypothèse où aucun contretemps ne viendrait retarder les dernières étapes nécessaires à l'introduction du VDSL2, cette technique pourrait être utilisée par les opérateurs sur l'ensemble du territoire au cours de l'automne 2013", selon le communiqué.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: L'inspecteur Derrick a été membre de la Waffen-SS, selon un quotidien allemand
Horst Tappert, l'acteur qui incarnait l'inspecteur Derrick dans la série allemande du même nom, a fait partie de la Waffen-SS, a affirmé vendredi le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Né en 1923 et décédé en 2008, l'acteur, mondialement connu pour ce rôle dans cette série vendue dans 102 pays, a été membre à partir de 1943 d'un régiment de chars SS engagé sur le front russe, selon le journal.
Le quotidien s'appuie sur le travail du sociologue Jörg Becker qui, en marge de ses recherches destinées à une biographie de la sociologue Elisabeth Noelle-Neumann, a enquêté sur le passé des membres d'une entreprise de théâtre qu'elle avait cofondée, projet dans lequel Tappert était également actif.
M. Becker a interrogé le Centre d'information des proches de soldats de la Wehrmacht tombés au combat (WASt), qui possède les archives sur la composition des régiments de l'armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale.
Selon les informations du WASt, Horst Tappert était d'abord réserviste auprès d'une batterie anti-aérienne à Arolsen (ouest) avant de rejoindre le régiment de chars SS.
Un historien spécialiste des SS, Jan Erik Schulte, interrogé par le site internet Spiegel Online, a souligné que Horst Tappert avait "le grade le plus bas parmi les soldats".
"Cela veut dire qu'il était simple soldat dans une unité d'infanterie motorisée", a-t-il poursuivi.
"Sur son passé pendant la Seconde guerre mondiale, Tappert a généralement été avare de confidences", remarque le quotidien FAZ.
"Dans une interview, il avait dit avoir été ambulancier et avoir passé la fin de la guerre en détention", ajoute le journal qui rappelle que la série Derrick, produite par la chaîne publique ZDF, a été diffusée de 1974 à 1998, pour un total de 281 épisodes.
Les raisons de son engagement dans les Waffen-SS ne sont pas claires.
"Avec les documents que nous connaissons pour le moment, les circonstances de son engagement ne sont pas encore établies. On ne sait pas à quelle pression il a été soumis pour s'engager dans la Waffen-SS", a expliqué M. Schulte au Spiegel Online.
"La pression pour devenir Waffen-SS, surtout sur les jeunes hommes , était déjà très forte en 1943", même s'il y avait encore à l'époque "bien des engagements tout à fait libres", a-t-il ajouté.
La compagnie à laquelle appartenait Horst Tappert comprenait 100 à 200 soldats, et la Waffen-SS dans son ensemble quelque 250.000 membres, a-t-il détaillé.
De même, si on sait qu'il appartenait à une unité déployée en Ukraine, où de nombreux crimes de guerre et crimes contre l'Humanité ont été commis pendant la guerre, "on ne sait pas où Horst Tappert en tant qu'individu était stationné. Nous ne connaissons ni la nature ni l'étendue de ses fonctions", a admis M. Schulte.
Horst Tappert, l'acteur qui incarnait l'inspecteur Derrick dans la série allemande du même nom, a fait partie de la Waffen-SS, a affirmé vendredi le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Né en 1923 et décédé en 2008, l'acteur, mondialement connu pour ce rôle dans cette série vendue dans 102 pays, a été membre à partir de 1943 d'un régiment de chars SS engagé sur le front russe, selon le journal.
Le quotidien s'appuie sur le travail du sociologue Jörg Becker qui, en marge de ses recherches destinées à une biographie de la sociologue Elisabeth Noelle-Neumann, a enquêté sur le passé des membres d'une entreprise de théâtre qu'elle avait cofondée, projet dans lequel Tappert était également actif.
M. Becker a interrogé le Centre d'information des proches de soldats de la Wehrmacht tombés au combat (WASt), qui possède les archives sur la composition des régiments de l'armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale.
Selon les informations du WASt, Horst Tappert était d'abord réserviste auprès d'une batterie anti-aérienne à Arolsen (ouest) avant de rejoindre le régiment de chars SS.
Un historien spécialiste des SS, Jan Erik Schulte, interrogé par le site internet Spiegel Online, a souligné que Horst Tappert avait "le grade le plus bas parmi les soldats".
"Cela veut dire qu'il était simple soldat dans une unité d'infanterie motorisée", a-t-il poursuivi.
"Sur son passé pendant la Seconde guerre mondiale, Tappert a généralement été avare de confidences", remarque le quotidien FAZ.
"Dans une interview, il avait dit avoir été ambulancier et avoir passé la fin de la guerre en détention", ajoute le journal qui rappelle que la série Derrick, produite par la chaîne publique ZDF, a été diffusée de 1974 à 1998, pour un total de 281 épisodes.
Les raisons de son engagement dans les Waffen-SS ne sont pas claires.
"Avec les documents que nous connaissons pour le moment, les circonstances de son engagement ne sont pas encore établies. On ne sait pas à quelle pression il a été soumis pour s'engager dans la Waffen-SS", a expliqué M. Schulte au Spiegel Online.
"La pression pour devenir Waffen-SS, surtout sur les jeunes hommes , était déjà très forte en 1943", même s'il y avait encore à l'époque "bien des engagements tout à fait libres", a-t-il ajouté.
La compagnie à laquelle appartenait Horst Tappert comprenait 100 à 200 soldats, et la Waffen-SS dans son ensemble quelque 250.000 membres, a-t-il détaillé.
De même, si on sait qu'il appartenait à une unité déployée en Ukraine, où de nombreux crimes de guerre et crimes contre l'Humanité ont été commis pendant la guerre, "on ne sait pas où Horst Tappert en tant qu'individu était stationné. Nous ne connaissons ni la nature ni l'étendue de ses fonctions", a admis M. Schulte.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
29 avril 1720. Les Parisiens massacrent plusieurs dizaines de policiers accusés d'enlèvement d'enfants.
Le Point.fr
Ces enfants, mais aussi femmes et vagabonds sont arrêtés arbitrairement pour être expédiés dans la colonie du Mississippi.
La colère parisienne couve depuis plusieurs semaines, voire depuis plusieurs mois, avant d'éclater le lundi 29 avril 1720. Des centaines d'artisans, de portefaix, de domestiques, de commerçants se rassemblent aux carrefours armés de bûches, pavés, bâtons, outils et épées en guise d'armes. Le gibier devient chasseur. La chasse aux archers du guet et aux exempts de l'armée est ouverte. Dès que l'un d'eux est attrapé, il est massacré. Tiens ce pavé dans la gueule, tiens ce bâton dans les côtes ! À la fin du jour, une dizaine de représentants de la loi font déjà la queue devant saint Pierre, et plusieurs centaines ont été blessés par la foule en colère. À la Sorbonne, Cohn-Bendit jubile... La rue Saint-Antoine et le pont Notre-Dame ont connu les plus sanglantes échauffourées. De Lisle, greffier au Parlement de Paris, donne l'explication de la colère populaire : "La populace s'était soulevée dans différents quartiers de la ville contre un grand nombre d'archers ou gens préposés pour prendre les vagabonds et gens sans aveu pour les conduire à Mississipi (orthographe du XVIIIe siècle, NDLR) parce que sous ce prétexte ils arrêtaient depuis quelques jours toutes sortes de personnes sans distinction, hommes, femmes, filles, garçons, et de tous âges, pour les y faire conduire aussi pour peupler le pays."
Voici le fond de l'affaire, la raison de l'ire parisienne : la Compagnie des Indes (ou encore Compagnie de Mississipi) appartenant au financier John Law a besoin de centaines, de milliers de colons. Or, l'appel au volontariat ne donne pas grand-chose. La Compagnie a beau soudoyer les journalistes de son temps pour publier des articles vantant la vie de colon, le rêve américain ne prend pas. Un autre témoin du temps, Mathieu Marais, écrit : "Il semble que l'on veuille faire sortir tous les Français de leur pays pour aller là. On ne s'y prend pas mal pour faire de la France un pays sauvage et en dégoûter les Français." S'il n'y a pas de volontaires, il y a toujours la possibilité de déporter les pauvres bougres croupissant dans les prisons ! Ils ne sont pas suffisamment nombreux ? Pas grave, c'est tellement facile de remplir les prisons. Bien avant Sarko, on connaissait déjà la recette pour traquer les indésirables.
Des dizaines de milliers de SDF
Copain comme cochon avec Philippe d'Orléans, régent de France, John Law obtient la publication de l'ordonnance royale du 10 mars 1720 prescrivant l'arrestation de tous les pauvres hères de la capitale sans domicile fixe. Ils sont des dizaines de milliers dans ce cas ! À l'époque, les SDF grouillent dans la ville. Les archers du guet ne savent plus où donner de la tête. Mais cela ne suffit pas. Le 28 mars, une nouvelle ordonnance menace les domestiques, les gens sans aveu et les artisans qui agiotent rue Quincampoix d'être expédiés, eux aussi, en Louisiane et dans le Mississippi s'ils continuent à spéculer en bas du domicile de Law. Il faut dire qu'une spéculation effrénée se déroule dans la rue où les esprits enfiévrés par l'espoir d'un gain d'argent achètent et vendent les actions de la Compagnie des Indes. En une journée, des domestiques deviennent bien plus riches que leur maître, tandis que d'autres spéculateurs sont ruinés. Pour stimuler l'ardeur des archers et exempts, la Compagnie des Indes offre une pistole par personne livrée outre leur solde quotidienne de vingt sols. Inutile de dire que les arrestations se multiplient. Et tant qu'à faire, autant attraper des gosses pour ménager sa peine. D'où la colère des Parisiens.
À la date du 14 août 1719, dans le Journal de la régence, Jean Buvat écrit : "On tira des hôpitaux de Bicêtre et de la Salpêtrière cinq cents jeunes gens des deux sexes pour les embarquer à la Rochelle et les transporter au Mississipi. Les filles étaient dans des charrettes et les garçons allaient à pied, avec une escorte de trente-deux archers." Ce sont les charters de l'époque, sauf qu'en ce temps-là la France exportait ses propres ressortissants... En septembre, Buvat note encore : "On apprit aussi de La Rochelle que les cent cinquante filles qu'on y avait envoyées de Paris pour être transportées au Mississipi s'étaient jetées comme des furies sur les archers, leur arrachant les cheveux, les mordant et leur donnant des coups de poing, ce qui avait obligé les archers de tirer leurs fusils sur ces pauvres créatures, dont six avaient été tuées et douze blessées ; ce qui avait intimidé les autres de telle sorte qu'elles se laissèrent embarquer." Les prostituées, très nombreuses à cette époque, constituent également un gibier très recherché. Jean Buvat indique encore que les autorités parisiennes ont offert la possibilité à 180 filles ramassées sur le pavé de Paris de se choisir un époux parmi les hommes de la prison du même prieuré. "Après laquelle cérémonie, on les fit partir liés d'une petite chaîne deux à deux, le mari avec la femme, suivis de trois charrettes chargées de leurs hardes, et pour les soulager de temps en temps, ou pour voiturer ceux ou celles qui se trouveraient malades en chemin, escortés par vingt archers, pour les conduire à La Rochelle et de là être transportés au Mississipi, dans l'espérance d'une meilleure fortune."
Arrestations arbitraires
On comprend que ces arrestations arbitraires et les déportations de masse révoltèrent le bon peuple de Paris. "Personne n'osait sortir pour ses affaires ou pour gagner sa vie, même les gens de métier et les domestiques dont plusieurs avaient été arrêtés, n'étant pas en sûreté hors de chez soi", ajoute Buvat.
Le mardi 30 avril, les émeutes reprennent. Des archers sont pris à partie rue du Roi-de-Sicile. L'un est tué et les autres blessés. Le procureur général du roi se rend dare-dare au Parlement pour expliquer aux magistrats que les archers et les exempts ont reçu l'ordre "d'arrêter les vagabonds et gens sans aveu, dont le nombre augmentait tous les jours dans la capitale". Il admet aussi que des arrestations arbitraires ont pu être faites. Du coup, un projet d'ordonnance royale est rédigé à la hâte pour permettre aux personnes victimes d'une arrestation arbitraire d'être entendues dans leur prison par un commissaire ou officier de police, tous les jours à midi. Et c'est le garde des Sceaux, en personne, qui statuera sur le bien-fondé de la plainte. L'ordonnance prévoit aussi une réorganisation des conditions d'arrestation par les archers. Le lieutenant de police demande enfin aux corps des artisans et des marchands de Paris de lui fournir la liste exacte des "enfants, des garçons de boutique et des apprentis" afin d'éviter toute erreur lors des arrestations à venir. Ces décisions font revenir le calme dans Paris. Mais cela ne fait que déplacer le problème, car les archers et les exempts se mettent alors à écumer les campagnes ceinturant la capitale pour continuer à alimenter les colonies. Le 15 juin, une nouvelle ordonnance "portant défense d'arrêter et d'inquiéter les habitants de la campagne et gens de profession" est publiée. L'histoire de France est un éternel recommencement...
Le Point.fr
Ces enfants, mais aussi femmes et vagabonds sont arrêtés arbitrairement pour être expédiés dans la colonie du Mississippi.
La colère parisienne couve depuis plusieurs semaines, voire depuis plusieurs mois, avant d'éclater le lundi 29 avril 1720. Des centaines d'artisans, de portefaix, de domestiques, de commerçants se rassemblent aux carrefours armés de bûches, pavés, bâtons, outils et épées en guise d'armes. Le gibier devient chasseur. La chasse aux archers du guet et aux exempts de l'armée est ouverte. Dès que l'un d'eux est attrapé, il est massacré. Tiens ce pavé dans la gueule, tiens ce bâton dans les côtes ! À la fin du jour, une dizaine de représentants de la loi font déjà la queue devant saint Pierre, et plusieurs centaines ont été blessés par la foule en colère. À la Sorbonne, Cohn-Bendit jubile... La rue Saint-Antoine et le pont Notre-Dame ont connu les plus sanglantes échauffourées. De Lisle, greffier au Parlement de Paris, donne l'explication de la colère populaire : "La populace s'était soulevée dans différents quartiers de la ville contre un grand nombre d'archers ou gens préposés pour prendre les vagabonds et gens sans aveu pour les conduire à Mississipi (orthographe du XVIIIe siècle, NDLR) parce que sous ce prétexte ils arrêtaient depuis quelques jours toutes sortes de personnes sans distinction, hommes, femmes, filles, garçons, et de tous âges, pour les y faire conduire aussi pour peupler le pays."
Voici le fond de l'affaire, la raison de l'ire parisienne : la Compagnie des Indes (ou encore Compagnie de Mississipi) appartenant au financier John Law a besoin de centaines, de milliers de colons. Or, l'appel au volontariat ne donne pas grand-chose. La Compagnie a beau soudoyer les journalistes de son temps pour publier des articles vantant la vie de colon, le rêve américain ne prend pas. Un autre témoin du temps, Mathieu Marais, écrit : "Il semble que l'on veuille faire sortir tous les Français de leur pays pour aller là. On ne s'y prend pas mal pour faire de la France un pays sauvage et en dégoûter les Français." S'il n'y a pas de volontaires, il y a toujours la possibilité de déporter les pauvres bougres croupissant dans les prisons ! Ils ne sont pas suffisamment nombreux ? Pas grave, c'est tellement facile de remplir les prisons. Bien avant Sarko, on connaissait déjà la recette pour traquer les indésirables.
Des dizaines de milliers de SDF
Copain comme cochon avec Philippe d'Orléans, régent de France, John Law obtient la publication de l'ordonnance royale du 10 mars 1720 prescrivant l'arrestation de tous les pauvres hères de la capitale sans domicile fixe. Ils sont des dizaines de milliers dans ce cas ! À l'époque, les SDF grouillent dans la ville. Les archers du guet ne savent plus où donner de la tête. Mais cela ne suffit pas. Le 28 mars, une nouvelle ordonnance menace les domestiques, les gens sans aveu et les artisans qui agiotent rue Quincampoix d'être expédiés, eux aussi, en Louisiane et dans le Mississippi s'ils continuent à spéculer en bas du domicile de Law. Il faut dire qu'une spéculation effrénée se déroule dans la rue où les esprits enfiévrés par l'espoir d'un gain d'argent achètent et vendent les actions de la Compagnie des Indes. En une journée, des domestiques deviennent bien plus riches que leur maître, tandis que d'autres spéculateurs sont ruinés. Pour stimuler l'ardeur des archers et exempts, la Compagnie des Indes offre une pistole par personne livrée outre leur solde quotidienne de vingt sols. Inutile de dire que les arrestations se multiplient. Et tant qu'à faire, autant attraper des gosses pour ménager sa peine. D'où la colère des Parisiens.
À la date du 14 août 1719, dans le Journal de la régence, Jean Buvat écrit : "On tira des hôpitaux de Bicêtre et de la Salpêtrière cinq cents jeunes gens des deux sexes pour les embarquer à la Rochelle et les transporter au Mississipi. Les filles étaient dans des charrettes et les garçons allaient à pied, avec une escorte de trente-deux archers." Ce sont les charters de l'époque, sauf qu'en ce temps-là la France exportait ses propres ressortissants... En septembre, Buvat note encore : "On apprit aussi de La Rochelle que les cent cinquante filles qu'on y avait envoyées de Paris pour être transportées au Mississipi s'étaient jetées comme des furies sur les archers, leur arrachant les cheveux, les mordant et leur donnant des coups de poing, ce qui avait obligé les archers de tirer leurs fusils sur ces pauvres créatures, dont six avaient été tuées et douze blessées ; ce qui avait intimidé les autres de telle sorte qu'elles se laissèrent embarquer." Les prostituées, très nombreuses à cette époque, constituent également un gibier très recherché. Jean Buvat indique encore que les autorités parisiennes ont offert la possibilité à 180 filles ramassées sur le pavé de Paris de se choisir un époux parmi les hommes de la prison du même prieuré. "Après laquelle cérémonie, on les fit partir liés d'une petite chaîne deux à deux, le mari avec la femme, suivis de trois charrettes chargées de leurs hardes, et pour les soulager de temps en temps, ou pour voiturer ceux ou celles qui se trouveraient malades en chemin, escortés par vingt archers, pour les conduire à La Rochelle et de là être transportés au Mississipi, dans l'espérance d'une meilleure fortune."
Arrestations arbitraires
On comprend que ces arrestations arbitraires et les déportations de masse révoltèrent le bon peuple de Paris. "Personne n'osait sortir pour ses affaires ou pour gagner sa vie, même les gens de métier et les domestiques dont plusieurs avaient été arrêtés, n'étant pas en sûreté hors de chez soi", ajoute Buvat.
Le mardi 30 avril, les émeutes reprennent. Des archers sont pris à partie rue du Roi-de-Sicile. L'un est tué et les autres blessés. Le procureur général du roi se rend dare-dare au Parlement pour expliquer aux magistrats que les archers et les exempts ont reçu l'ordre "d'arrêter les vagabonds et gens sans aveu, dont le nombre augmentait tous les jours dans la capitale". Il admet aussi que des arrestations arbitraires ont pu être faites. Du coup, un projet d'ordonnance royale est rédigé à la hâte pour permettre aux personnes victimes d'une arrestation arbitraire d'être entendues dans leur prison par un commissaire ou officier de police, tous les jours à midi. Et c'est le garde des Sceaux, en personne, qui statuera sur le bien-fondé de la plainte. L'ordonnance prévoit aussi une réorganisation des conditions d'arrestation par les archers. Le lieutenant de police demande enfin aux corps des artisans et des marchands de Paris de lui fournir la liste exacte des "enfants, des garçons de boutique et des apprentis" afin d'éviter toute erreur lors des arrestations à venir. Ces décisions font revenir le calme dans Paris. Mais cela ne fait que déplacer le problème, car les archers et les exempts se mettent alors à écumer les campagnes ceinturant la capitale pour continuer à alimenter les colonies. Le 15 juin, une nouvelle ordonnance "portant défense d'arrêter et d'inquiéter les habitants de la campagne et gens de profession" est publiée. L'histoire de France est un éternel recommencement...
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Exposition aux pesticides: des niveaux élevés en France
L'Institut national de veille sanitaire (INVS) a publié lundi une étude reflétant l'exposition de la population française aux pesticides qui, pour la famille d'insecticides la plus utilisée, se révèle être plus élevée qu'en Allemagne ou en Amérique du Nord.
Sur la base de l'étude de concentrations urinaires mesurées en 2007, l'INVS indique que "les métabolites des pesticides pyréthrinoïdes (famille d'insecticides la plus utilisée aujourd'hui pour le traitement des cultures et les applications domestiques) étaient plus élevées que celles observées en Allemagne, au Canada et aux Etats-Unis".
"La consommation de certains aliments et l'utilisation domestique de pesticides (traitements antipuces ou dans un potager) influençaient de façon notable les concentrations", ajoute l'INVS.
L'étude rendue publique lundi est un des volets d'une grande enquête sur la nutrition et la santé des Français réalisée en 2006-2007.
La présence de 42 biomarqueurs a été mesurée chez 400 personnes pour évaluer l'exposition des Français à trois familles de pesticides (pyréthrinoïdes, organophosphorés et organochlorés) et aux PCB-NDL (polychlorobiphéniles), ces derniers étant interdits depuis 1987.
Pour les pesticides organophosphorés, efficaces sur les insectes et les acariens mais dont les usages ont été fortement restreints, la France présente des concentrations urinaires similaires à la population israélienne mais supérieures à celles des Américains et des Canadiens. Elle affiche en revanche des niveaux inférieurs à l'Allemagne, dont les chiffres datent de 1998.
Pour cette catégorie de pesticides, plusieurs facteurs semblent influencer les marqueurs urinaires (âge, corpulence, alimentation) et "également le lieu de résidence et notamment la surface agricole dédiée à la culture de la vigne et l'usage d'insecticides dans le logement".
L'INVS estime qu'une "attention particulière doit être portée aux pesticides organophosphorés et pyréthrinoïdes pour lesquels les niveaux français semblent être parmi les plus élevés en référence à des pays comparables".
L'Institut national de veille sanitaire (INVS) a publié lundi une étude reflétant l'exposition de la population française aux pesticides qui, pour la famille d'insecticides la plus utilisée, se révèle être plus élevée qu'en Allemagne ou en Amérique du Nord.
Sur la base de l'étude de concentrations urinaires mesurées en 2007, l'INVS indique que "les métabolites des pesticides pyréthrinoïdes (famille d'insecticides la plus utilisée aujourd'hui pour le traitement des cultures et les applications domestiques) étaient plus élevées que celles observées en Allemagne, au Canada et aux Etats-Unis".
"La consommation de certains aliments et l'utilisation domestique de pesticides (traitements antipuces ou dans un potager) influençaient de façon notable les concentrations", ajoute l'INVS.
L'étude rendue publique lundi est un des volets d'une grande enquête sur la nutrition et la santé des Français réalisée en 2006-2007.
La présence de 42 biomarqueurs a été mesurée chez 400 personnes pour évaluer l'exposition des Français à trois familles de pesticides (pyréthrinoïdes, organophosphorés et organochlorés) et aux PCB-NDL (polychlorobiphéniles), ces derniers étant interdits depuis 1987.
Pour les pesticides organophosphorés, efficaces sur les insectes et les acariens mais dont les usages ont été fortement restreints, la France présente des concentrations urinaires similaires à la population israélienne mais supérieures à celles des Américains et des Canadiens. Elle affiche en revanche des niveaux inférieurs à l'Allemagne, dont les chiffres datent de 1998.
Pour cette catégorie de pesticides, plusieurs facteurs semblent influencer les marqueurs urinaires (âge, corpulence, alimentation) et "également le lieu de résidence et notamment la surface agricole dédiée à la culture de la vigne et l'usage d'insecticides dans le logement".
L'INVS estime qu'une "attention particulière doit être portée aux pesticides organophosphorés et pyréthrinoïdes pour lesquels les niveaux français semblent être parmi les plus élevés en référence à des pays comparables".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
L'Elysée vend une partie de sa cave aux enchères
Des bouteilles de Petrus 1990 estimées à 2.200 euros pièce, mais aussi des crus plus modestes à partir de 15 euros : le Palais de l'Elysée vendra une partie de sa cave aux enchères les 30 et 31 mai prochains à l'Hôtel Drouot (IXe arrondissement de Paris)
Quelque 1.200 bouteilles seront proposées à la vente, soit un dixième de la cave présidentielle française, précise Drouot dans un communiqué.
La sélection préparée par Virginie Routis, chef sommelière du Palais de l'Elysée, est dominée par le Bordelais et la Bourgogne, mais comprend aussi des vins de Loire, d'Alsace, du sud-ouest ou de la vallée du Rhône.
"Tous ces vins furent servis à la table du président de la République et ont, pour certains, accompagné de grands moments de l'histoire de la Ve République", souligne Drouot.
Créée en 1947, sous la présidence de M. Vincent Auriol, et réaménagée en 1995 pour améliorer la conservation des vins, la cave présidentielle s'est enrichie au fil des décennies.
Ces enchères doivent permettre son renouvellement.
En ces temps de crise, l'Elysée assure prévoir de réinvestir le produit de cette vente dans des vins plus modestes et "l'excédent sera reversé au budget de l'État".
Des bouteilles de Petrus 1990 estimées à 2.200 euros pièce, mais aussi des crus plus modestes à partir de 15 euros : le Palais de l'Elysée vendra une partie de sa cave aux enchères les 30 et 31 mai prochains à l'Hôtel Drouot (IXe arrondissement de Paris)
Quelque 1.200 bouteilles seront proposées à la vente, soit un dixième de la cave présidentielle française, précise Drouot dans un communiqué.
La sélection préparée par Virginie Routis, chef sommelière du Palais de l'Elysée, est dominée par le Bordelais et la Bourgogne, mais comprend aussi des vins de Loire, d'Alsace, du sud-ouest ou de la vallée du Rhône.
"Tous ces vins furent servis à la table du président de la République et ont, pour certains, accompagné de grands moments de l'histoire de la Ve République", souligne Drouot.
Créée en 1947, sous la présidence de M. Vincent Auriol, et réaménagée en 1995 pour améliorer la conservation des vins, la cave présidentielle s'est enrichie au fil des décennies.
Ces enchères doivent permettre son renouvellement.
En ces temps de crise, l'Elysée assure prévoir de réinvestir le produit de cette vente dans des vins plus modestes et "l'excédent sera reversé au budget de l'État".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Voir la vie comme une mouche, c'est possible
Voir la vie comme une mouche, c'est possible. Il suffit de marier habilement des composantsélectroniques miniaturisés et des matériaux souples pour fabriquer une caméra reproduisant fidèlement l'oeil à facettes d'un insecte et sa vision périphérique
C'est ce qu'a réussi à faire pour la première fois une équipe pluridisciplinaire avec un prototype de caméra numérique d'environ 1,5 cm de diamètre, présenté mercredi dans la revue britannique Nature.
Dans la plupart des caméras classiques, la lumière reflétée par ce qui nous entoure est captée par une lentille unique et projetée sur un matériau photo-sensible pour former une image très nette. Nos yeux, comme ceux de la plupart des vertébrés, fonctionnent selon le même principe, qui est à la fois très sensible à la lumière et offre une bonne résolution.
Pourtant, la majorité des êtres vivants, insectes et autres arthropodes, perçoivent le monde par un autre biais: des yeux composés. Leurs yeux sont faits d'une multitude (plusieurs centaines à plusieurs milliers) de facettes, des éléments optiques isolés de leurs voisins et équipés chacun de leur propre lentille et récepteur.
Chaque facette ne perçoit la lumière que sous un angle très réduit, ce qui limite leur sensibilité et leur résolution. Mais, contrairement à l'oeil humain, unidirectionnel et contraint de faire le point à chaque changement de distance, la juxtaposition de centaines de facettes offre une vue panoramique et une profondeur de champ quasiment illimitée.
"La nature a développé et affiné ces concepts à l'extrême au cours de milliards d'années d'évolution", résume John Rogers, de l'Université américaine d'Illinois à Urbana-Champaign, qui a inspiré ces travaux.
Pour imiter un oeil d'insecte, les chercheurs ont commencé par fabriquer à plat un réseau de lentilles microscopiques et élastiques, similaires aux lentilles de contact. Puis ils y ont fixé des lignes de détecteurs électroniques, avant de gonfler le tout comme un ballon pour lui donner une forme de demi-sphère.
Résultat: une mini caméra dotée d'environ 180 facettes opérationnelles, soit près du double de certaines fourmis. C'est "sensiblement moins que les libellules (environ 28.000 pour l'Anax junius) ou la mante religieuse (environ 15.000 pour la Stagmatoptera biocellata) mais cela offre un angle de vue comparable", entre 140 et 180 degrés, assurent les chercheurs.
Un dispositif "idéal pour calculer le mouvement apparent d'un objet" et pour équiper des micro-drones capables de naviguer de manière autonome, estiment dans un commentaire séparé publié par Nature deux neurobiologistes de l'Institut Max Planck, Alexander Borst et Johannes Plett.
"Imaginez un micro-drone de la taille d'une main utilisant un oeil à facette artificiel pour s'orienter tout seul à travers les décombres d'un bâtiment, tandis que d'autres détecteurs à bord scrutent l'environnement à la recherche de fumée, de radioactivité ou même de victimes prisonnières des débris", écrivent-ils.
"Ces micro-drones n'existent pas encore, mais grâce à des dispositifs comme celui-ci, ils pourraient voir le jour dans un avenir proche", s'enthousiasment les deux scientifiques.
Voir la vie comme une mouche, c'est possible. Il suffit de marier habilement des composantsélectroniques miniaturisés et des matériaux souples pour fabriquer une caméra reproduisant fidèlement l'oeil à facettes d'un insecte et sa vision périphérique
C'est ce qu'a réussi à faire pour la première fois une équipe pluridisciplinaire avec un prototype de caméra numérique d'environ 1,5 cm de diamètre, présenté mercredi dans la revue britannique Nature.
Dans la plupart des caméras classiques, la lumière reflétée par ce qui nous entoure est captée par une lentille unique et projetée sur un matériau photo-sensible pour former une image très nette. Nos yeux, comme ceux de la plupart des vertébrés, fonctionnent selon le même principe, qui est à la fois très sensible à la lumière et offre une bonne résolution.
Pourtant, la majorité des êtres vivants, insectes et autres arthropodes, perçoivent le monde par un autre biais: des yeux composés. Leurs yeux sont faits d'une multitude (plusieurs centaines à plusieurs milliers) de facettes, des éléments optiques isolés de leurs voisins et équipés chacun de leur propre lentille et récepteur.
Chaque facette ne perçoit la lumière que sous un angle très réduit, ce qui limite leur sensibilité et leur résolution. Mais, contrairement à l'oeil humain, unidirectionnel et contraint de faire le point à chaque changement de distance, la juxtaposition de centaines de facettes offre une vue panoramique et une profondeur de champ quasiment illimitée.
"La nature a développé et affiné ces concepts à l'extrême au cours de milliards d'années d'évolution", résume John Rogers, de l'Université américaine d'Illinois à Urbana-Champaign, qui a inspiré ces travaux.
Pour imiter un oeil d'insecte, les chercheurs ont commencé par fabriquer à plat un réseau de lentilles microscopiques et élastiques, similaires aux lentilles de contact. Puis ils y ont fixé des lignes de détecteurs électroniques, avant de gonfler le tout comme un ballon pour lui donner une forme de demi-sphère.
Résultat: une mini caméra dotée d'environ 180 facettes opérationnelles, soit près du double de certaines fourmis. C'est "sensiblement moins que les libellules (environ 28.000 pour l'Anax junius) ou la mante religieuse (environ 15.000 pour la Stagmatoptera biocellata) mais cela offre un angle de vue comparable", entre 140 et 180 degrés, assurent les chercheurs.
Un dispositif "idéal pour calculer le mouvement apparent d'un objet" et pour équiper des micro-drones capables de naviguer de manière autonome, estiment dans un commentaire séparé publié par Nature deux neurobiologistes de l'Institut Max Planck, Alexander Borst et Johannes Plett.
"Imaginez un micro-drone de la taille d'une main utilisant un oeil à facette artificiel pour s'orienter tout seul à travers les décombres d'un bâtiment, tandis que d'autres détecteurs à bord scrutent l'environnement à la recherche de fumée, de radioactivité ou même de victimes prisonnières des débris", écrivent-ils.
"Ces micro-drones n'existent pas encore, mais grâce à des dispositifs comme celui-ci, ils pourraient voir le jour dans un avenir proche", s'enthousiasment les deux scientifiques.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Guerre du Vietnam: le soldat américain retrouvé vivant est un "faux"
Un homme qui prétend, dans un nouveau documentaire très médiatisé, être un soldat américain dont l'hélicoptère avait été abattu en 1968 lors de la guerre du Vietnam, est en fait vietnamien, ont assuré les Etats-Unis jeudi, preuves scientifiques à l'appui
Le film "Unclaimed", réalisé par Michael Jorgensen et qui attire beaucoup de commentaires dans les médias et les réseaux sociaux depuis sa première mondiale en début de semaine, assure avoir découvert un John H. Robertson en pleine santé.
Mais l'homme que l'on voit dans le documentaire retrouver avec émotion la soeur de Robertson n'est pas celui qu'il prétend, a assuré le département de la Défense dans une déclaration transmise à l'AFP par l'ambassade américaine à Hanoï.
"Toutes les affirmations et les informations décrivant Robertson comme vivant ont été étudiées et se sont révélées fausses".
Les enquêteurs américains ont interrogé l'homme par deux fois en 2004 et 2009, après de précédentes informations. Mais ses empreintes digitales n'étaient pas celles du dossier du soldat disparu et son ADN "ne correspondait à aucun des frère et soeurs de Robertson", a poursuivi le communiqué.
Le documentaire n'a pas été "produit pour aider à créer une quelconque fraude ou présenter une fausse identité", ont assuré de leur côté les responsables du film sur leur page Facebook.
Le film a conduit à "réunir une famille avec un homme qu'ils ont identifié comme étant leur John H. Robertson, bien que le gouvernement américain affirme le contraire".
Si l'homme s'était avéré être Robertson, il aurait pu réclamer sa pension de vétéran. Le soldat était à bord d'un hélicoptère pris sous le feu ennemi qui s'était écrasé en mai 1968, ne laissant aucun survivant. Il avait été déclaré mort en 1976.
Près de 60.000 soldats américains et jusqu'à 3 millions de civils et militaires vietnamiens ont été tués lors de la guerre du Vietnam. A la fin du conflit en 1975, 1.971 Américains manquaient à l'appel, selon les chiffres de la JPAC, unité américaine chargée des soldats disparus.
Un homme qui prétend, dans un nouveau documentaire très médiatisé, être un soldat américain dont l'hélicoptère avait été abattu en 1968 lors de la guerre du Vietnam, est en fait vietnamien, ont assuré les Etats-Unis jeudi, preuves scientifiques à l'appui
Le film "Unclaimed", réalisé par Michael Jorgensen et qui attire beaucoup de commentaires dans les médias et les réseaux sociaux depuis sa première mondiale en début de semaine, assure avoir découvert un John H. Robertson en pleine santé.
Mais l'homme que l'on voit dans le documentaire retrouver avec émotion la soeur de Robertson n'est pas celui qu'il prétend, a assuré le département de la Défense dans une déclaration transmise à l'AFP par l'ambassade américaine à Hanoï.
"Toutes les affirmations et les informations décrivant Robertson comme vivant ont été étudiées et se sont révélées fausses".
Les enquêteurs américains ont interrogé l'homme par deux fois en 2004 et 2009, après de précédentes informations. Mais ses empreintes digitales n'étaient pas celles du dossier du soldat disparu et son ADN "ne correspondait à aucun des frère et soeurs de Robertson", a poursuivi le communiqué.
Le documentaire n'a pas été "produit pour aider à créer une quelconque fraude ou présenter une fausse identité", ont assuré de leur côté les responsables du film sur leur page Facebook.
Le film a conduit à "réunir une famille avec un homme qu'ils ont identifié comme étant leur John H. Robertson, bien que le gouvernement américain affirme le contraire".
Si l'homme s'était avéré être Robertson, il aurait pu réclamer sa pension de vétéran. Le soldat était à bord d'un hélicoptère pris sous le feu ennemi qui s'était écrasé en mai 1968, ne laissant aucun survivant. Il avait été déclaré mort en 1976.
Près de 60.000 soldats américains et jusqu'à 3 millions de civils et militaires vietnamiens ont été tués lors de la guerre du Vietnam. A la fin du conflit en 1975, 1.971 Américains manquaient à l'appel, selon les chiffres de la JPAC, unité américaine chargée des soldats disparus.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine