UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Un même gène impliqué dans l'aversion au sel chez le ver et la surdité chez l'homme
Un gène lié à des surdités chez l'homme explique l'aversion au sel chez le petit ver C. elegans, une découverte ouvrant des pistes d'étude sur le goût et l'audition, ont montré des chercheurs dans la revue Nature publiée mercredi
C. elegans est un organisme relativement simple, largement utilisé en sciences pour comprendre des mécanismes biologiques.
L'équipe de William Schafer (Laboratoire de Biologie Moléculaire du MRC, Cambridge, Royaume-Uni) a démontré qu'un gène appelé TMC-1 est exprimé dans les neurones de C. elegans qui interviennent dans l'évitement des fortes concentrations de sel.
Plus précisément, ils ont montré que la protéine codée par TMC-1 est particulièrement sensible au chlorure de sodium, qu'on appelle communément sel.
En fonction de sa concentration, le sel peut être soit attractif soit répulsif pour de nombreux animaux comme pour l'homme.
C'est un élément indispensable à la survie, mais son apport doit être soigneusement contrôlé car une surconsommation a des effets néfastes, notamment sur la pression artérielle.
Maintenant qu'il est démontré que la protéine TMC-1 est impliquée chez le ver dans la détection et l'aversion du sel à fortes concentrations, il reste à déterminer si les protéines TMC jouent également un rôle chez les mammifères, au niveau de la perception des saveurs.
Les mammifères possèdent huit gènes de la famille des TMC, contre seulement deux gènes homologues chez le ver.
Un autre aspect de la recherche concerne un autre sens, l'audition.
"Une des avancées principales de ce travail est de décrire la protéine TMC-1 comme un canal ionique", a expliqué à l'AFP Bertrand Coste (CNRS-Université d'Aix-Marseille, France), co-auteur d'un éditorial également publié dans Nature.
Les canaux ioniques sont des protéines spécialisées, impliquées dans l'activité électrique des cellules nerveuses ou neurones.
Or, une des questions qui se posent par rapport à l'audition chez les mammifères est de savoir quel est le canal ionique de l'oreille qui transforme les vibrations sonores en message nerveux.
Chez l'homme, on sait que les protéines TMC-1 et TMC-2 sont impliquées dans des surdités lorsqu'elles sont mutées, sans qu'on connaisse pour autant leur fonction. "Le fait que ce soit un canal ionique peu attiser un peu plus la curiosité scientifique quant au rôle exact que TMC-1 et TMC-2 jouent dans l'audition", a souligné Bertrand Coste.
Plus globalement, l'étude "met la lumière" sur la famille des protéines TMC, a-t-il poursuivi. "Chacune devient potentiellement un candidat intéressant qui pourrait être impliqué dans la détection de divers stimulus par notre système sensoriel", a-t-il relevé.
Un gène lié à des surdités chez l'homme explique l'aversion au sel chez le petit ver C. elegans, une découverte ouvrant des pistes d'étude sur le goût et l'audition, ont montré des chercheurs dans la revue Nature publiée mercredi
C. elegans est un organisme relativement simple, largement utilisé en sciences pour comprendre des mécanismes biologiques.
L'équipe de William Schafer (Laboratoire de Biologie Moléculaire du MRC, Cambridge, Royaume-Uni) a démontré qu'un gène appelé TMC-1 est exprimé dans les neurones de C. elegans qui interviennent dans l'évitement des fortes concentrations de sel.
Plus précisément, ils ont montré que la protéine codée par TMC-1 est particulièrement sensible au chlorure de sodium, qu'on appelle communément sel.
En fonction de sa concentration, le sel peut être soit attractif soit répulsif pour de nombreux animaux comme pour l'homme.
C'est un élément indispensable à la survie, mais son apport doit être soigneusement contrôlé car une surconsommation a des effets néfastes, notamment sur la pression artérielle.
Maintenant qu'il est démontré que la protéine TMC-1 est impliquée chez le ver dans la détection et l'aversion du sel à fortes concentrations, il reste à déterminer si les protéines TMC jouent également un rôle chez les mammifères, au niveau de la perception des saveurs.
Les mammifères possèdent huit gènes de la famille des TMC, contre seulement deux gènes homologues chez le ver.
Un autre aspect de la recherche concerne un autre sens, l'audition.
"Une des avancées principales de ce travail est de décrire la protéine TMC-1 comme un canal ionique", a expliqué à l'AFP Bertrand Coste (CNRS-Université d'Aix-Marseille, France), co-auteur d'un éditorial également publié dans Nature.
Les canaux ioniques sont des protéines spécialisées, impliquées dans l'activité électrique des cellules nerveuses ou neurones.
Or, une des questions qui se posent par rapport à l'audition chez les mammifères est de savoir quel est le canal ionique de l'oreille qui transforme les vibrations sonores en message nerveux.
Chez l'homme, on sait que les protéines TMC-1 et TMC-2 sont impliquées dans des surdités lorsqu'elles sont mutées, sans qu'on connaisse pour autant leur fonction. "Le fait que ce soit un canal ionique peu attiser un peu plus la curiosité scientifique quant au rôle exact que TMC-1 et TMC-2 jouent dans l'audition", a souligné Bertrand Coste.
Plus globalement, l'étude "met la lumière" sur la famille des protéines TMC, a-t-il poursuivi. "Chacune devient potentiellement un candidat intéressant qui pourrait être impliqué dans la détection de divers stimulus par notre système sensoriel", a-t-il relevé.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Riz, maïs, bananes: des gènes au coffre pour assurer l'avenir
C'est la sécurité alimentaire de l'humanité: plus de 700.000 échantillons des grandes cultures conservés dans les banques de gènes à travers le monde doivent permettre de relever tous les défis liés à la nature ou aux conflit
Depuis 2004, le Global Crop Diversity Trust (ou Fonds mondial pour la diversité des cultures) organisation internationale indépendante fondée sous l'égide de l'Onu, s'appuie sur ces collections de maïs, riz, bananes, sorgho, haricots, pommes de terre et autres pour trouver la parade aux cataclysmes.
Ses chercheurs puisent dans les 11 banques génétiques du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), réparties essentiellement dans le monde en développement, avec lesquelles le Trust a signé jeudi un nouveau partenariat de 109 millions de dollars sur 5 ans.
"Il s'agit de conserver des variétés sauvages, parfois découvertes dans des endroits très difficiles d'accès, comme des hauts plateaux, ou abandonnées, afin d'en rechercher de nouveaux usages possibles" résume Charlotte Lusty, chercheuse du Trust, jointe à Bonn par l'AFP.
"C'est un travail en continu", justifie-t-elle. Parfois des zones restées difficiles d'accès, pour cause de conflit ou de régime politique, s'ouvrent comme aujourd'hui la Birmanie: "On y découvre alors, souvent, de nouvelles variétés".
A la différence du centre de Svalbard en Norvège, véritable Arche de Noé du végétal qui ambitionne de conserver à jamais un échantillon de chaque plant, graine ou germe et n'ouvre qu'une poignée de jours par an, les banques du CGIAR accueillent en permanence biologistes et agronomes.
Sur les dix dernières années, les banques ont distribué plus d'un million d'échantillons à des pépinières et instituts spécialisés en quête de variétés nouvelles ou oubliées.
haricot méconnu des plateaux andins
Après le tsunami de 2004 en Asie, quand des régions entières furent noyées d'eau salée, les chercheurs de l'Institut international du riz, à Manille, ont pioché dans une collection de plus de 100.000 gènes pour développer des variétés capables de bons rendements malgré le sel.
Plus récemment, un haricot méconnu des plateaux andins s'est avéré particulièrement riche en fer et parfaitement adaptable en République démocratique du Congo où il est cultivé depuis 2012.
"Nous travaillons avec pratiquement tous les pays, le but est de développer un système vraiment mondial", insiste Charlotte Lusty. "Le partenariat Trust/CGIAR permet de garantir la préservation et la mise à disposition des collections".
Pour l'heure, une menace directe pèse sur les collections de blé, conservées à Alep, en Syrie, du fait du conflit. "Le personnel a été évacué et les belligérants se sont engagés à ne pas bombarder les installations", veut-elle croire.
Les banques génétiques ont commencé à s'organiser dans les années 70 avec les Révolutions vertes dans le monde, explique-t-elle, alors que certaines variétés disparaissaient des champs. "Le CGIAR a alors entamé un effort considérable pour garantir leur conservation".
Les graines collectées sont déshydratées puis conservées entre -15 et -20C°. Pour les plantes sans graine (banane, manioc ou pomme de terre), la tâche est plus complexe: un échantillon de tissu est prélevé puis conservé en état de cryogénisation à des températures extrêmes.
Pour la biologiste britannique, ce travail quasi-monastique est une garantie absolue pour l'avenir. "La diversité des cultures est l'une des meilleures réponses au changement climatique: mais tout dépend du partage des ressources et des connaissances au-delà des frontières".
C'est la sécurité alimentaire de l'humanité: plus de 700.000 échantillons des grandes cultures conservés dans les banques de gènes à travers le monde doivent permettre de relever tous les défis liés à la nature ou aux conflit
Depuis 2004, le Global Crop Diversity Trust (ou Fonds mondial pour la diversité des cultures) organisation internationale indépendante fondée sous l'égide de l'Onu, s'appuie sur ces collections de maïs, riz, bananes, sorgho, haricots, pommes de terre et autres pour trouver la parade aux cataclysmes.
Ses chercheurs puisent dans les 11 banques génétiques du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), réparties essentiellement dans le monde en développement, avec lesquelles le Trust a signé jeudi un nouveau partenariat de 109 millions de dollars sur 5 ans.
"Il s'agit de conserver des variétés sauvages, parfois découvertes dans des endroits très difficiles d'accès, comme des hauts plateaux, ou abandonnées, afin d'en rechercher de nouveaux usages possibles" résume Charlotte Lusty, chercheuse du Trust, jointe à Bonn par l'AFP.
"C'est un travail en continu", justifie-t-elle. Parfois des zones restées difficiles d'accès, pour cause de conflit ou de régime politique, s'ouvrent comme aujourd'hui la Birmanie: "On y découvre alors, souvent, de nouvelles variétés".
A la différence du centre de Svalbard en Norvège, véritable Arche de Noé du végétal qui ambitionne de conserver à jamais un échantillon de chaque plant, graine ou germe et n'ouvre qu'une poignée de jours par an, les banques du CGIAR accueillent en permanence biologistes et agronomes.
Sur les dix dernières années, les banques ont distribué plus d'un million d'échantillons à des pépinières et instituts spécialisés en quête de variétés nouvelles ou oubliées.
haricot méconnu des plateaux andins
Après le tsunami de 2004 en Asie, quand des régions entières furent noyées d'eau salée, les chercheurs de l'Institut international du riz, à Manille, ont pioché dans une collection de plus de 100.000 gènes pour développer des variétés capables de bons rendements malgré le sel.
Plus récemment, un haricot méconnu des plateaux andins s'est avéré particulièrement riche en fer et parfaitement adaptable en République démocratique du Congo où il est cultivé depuis 2012.
"Nous travaillons avec pratiquement tous les pays, le but est de développer un système vraiment mondial", insiste Charlotte Lusty. "Le partenariat Trust/CGIAR permet de garantir la préservation et la mise à disposition des collections".
Pour l'heure, une menace directe pèse sur les collections de blé, conservées à Alep, en Syrie, du fait du conflit. "Le personnel a été évacué et les belligérants se sont engagés à ne pas bombarder les installations", veut-elle croire.
Les banques génétiques ont commencé à s'organiser dans les années 70 avec les Révolutions vertes dans le monde, explique-t-elle, alors que certaines variétés disparaissaient des champs. "Le CGIAR a alors entamé un effort considérable pour garantir leur conservation".
Les graines collectées sont déshydratées puis conservées entre -15 et -20C°. Pour les plantes sans graine (banane, manioc ou pomme de terre), la tâche est plus complexe: un échantillon de tissu est prélevé puis conservé en état de cryogénisation à des températures extrêmes.
Pour la biologiste britannique, ce travail quasi-monastique est une garantie absolue pour l'avenir. "La diversité des cultures est l'une des meilleures réponses au changement climatique: mais tout dépend du partage des ressources et des connaissances au-delà des frontières".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Un accord met fin au contentieux entre Google et les éditeurs français
Les éditeurs de presse français et Google ont réglé à l'amiable leur contentieux vendredi, scellant un accord présenté comme une première mondiale et par lequel le géant américain s'engage à aider la presse à accroître ses revenus en ligne et débloque 60 millions pour des projets numériques
"C'est un accord historique", a résumé le patron de Google, Eric Schmidt, présent à l'Elysée aux côtés de François Hollande pour la signature officielle de l'accord. Ce dernier s'est félicité d'une signature qualifiée d'"événement mondial".
"Il vaut mieux avoir un accord qu'une loi, c'était la bonne approche", a ajouté M. Schmidt, en allusion au fait que le gouvernement français avait prévenu qu'en l'absence d'un accord, une loi pourrait intervenir pour faire en sorte que Google compense financièrement la presse française.
Depuis début décembre, les patrons de presse et les représentants du moteur de recherche avaient multiplié les réunions, sous l'égide du médiateur nommé par le gouvernement Marc Schwartz, qui a réussi à rapprocher des positions au départ très éloignées.
Les éditeurs exigeaient que Google paie des droits "voisins", sorte de droits d'auteur, au regard des importants bénéfices publicitaires qu'il réalise en se contentant de référencer leurs titres.
L'accord "dessine un modèle de partenariat efficace et porteur d'avenir dans le monde de l'économie numérique", s'est félicité l'Elysée.
Cet accord "va-t-il servir de modèle ou de référence? Nous le verrons mais il y a forcément une alliance à nouer entre les producteurs de contenus et les diffuseurs, c'est ce que nous avons été capables d'illustrer aujourd'hui", a déclaré François Hollande.
"Nous nous félicitons de ce qui est une première mondiale pour les éditeurs de presse. C'est le premier pas d'un géant de l'internet vers les éditeurs et une nouvelle forme de collaboration", a pour sa part réagi Nathalie Collin, présidente de l'Association de la presse d'information politique et générale.
"sur le fil du rasoir"
L'accord se base en effet sur un "partenariat commercial", a indiqué à l'AFP un porte-parole de Google, qui a tenu à préciser qu'il ne s'agissait pas d'allouer une enveloppe aux éditeurs de presse mais "d'initier de nouveaux projets ensemble".
"Le premier projet consiste à conclure des accords commerciaux avec les éditeurs pour les aider à tirer le meilleur parti d'internet et accroître leurs revenus en ligne, au moyen de solutions publicitaires", via notamment les plateformes spécialisées du géant de l'internet AdSense, AdMob et AdExchanges.
La deuxième partie de l'accord prévoit la mise en place par Google d'un fonds pour l'innovation dans la presse numérique, doté de 60 millions d'euros, afin d'encourager et de stimuler l'innovation numérique dans les médias.
Ce fonds "sélectionnera des initiatives prometteuses qui permettront de faire émerger en ligne de nouveaux contenus digitaux", a précisé le porte-parole.
"Il ne s'agit pas simplement un financement mais aussi d'une coopération et d'un partenariat entre les éditeurs et Google. Ce dernier accompagnera par sa compétence, ses ingénieurs, sa technique, les projets sélectionnés", a précisé le médiateur Marc Schwartz.
En Belgique, un accord similaire, sans toutefois de mise en place d'un fonds, était intervenu en décembre au terme d'un bras de fer de six ans entre Google et Copiepresse, l'organisme qui défend les intérêts des journaux belges.
Cet accord a abouti "sur le fil du rasoir" mais avec "une volonté très nette de Google de faire un vrai effort d'insertion dans l'écosystème", ce qui est "un signal très favorable qui laisse espérer des collaborations fructueuses à l'avenir", a pour sa part commenté Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'Economie numérique.
Dans un courrier envoyé au gouvernement, et rendu public mi-octobre par l'AFP, Google menaçait de ne plus référencer les médias français s'il devait se voir imposer une taxe assimilée à des droits d'auteur.
Les éditeurs de presse français et Google ont réglé à l'amiable leur contentieux vendredi, scellant un accord présenté comme une première mondiale et par lequel le géant américain s'engage à aider la presse à accroître ses revenus en ligne et débloque 60 millions pour des projets numériques
"C'est un accord historique", a résumé le patron de Google, Eric Schmidt, présent à l'Elysée aux côtés de François Hollande pour la signature officielle de l'accord. Ce dernier s'est félicité d'une signature qualifiée d'"événement mondial".
"Il vaut mieux avoir un accord qu'une loi, c'était la bonne approche", a ajouté M. Schmidt, en allusion au fait que le gouvernement français avait prévenu qu'en l'absence d'un accord, une loi pourrait intervenir pour faire en sorte que Google compense financièrement la presse française.
Depuis début décembre, les patrons de presse et les représentants du moteur de recherche avaient multiplié les réunions, sous l'égide du médiateur nommé par le gouvernement Marc Schwartz, qui a réussi à rapprocher des positions au départ très éloignées.
Les éditeurs exigeaient que Google paie des droits "voisins", sorte de droits d'auteur, au regard des importants bénéfices publicitaires qu'il réalise en se contentant de référencer leurs titres.
L'accord "dessine un modèle de partenariat efficace et porteur d'avenir dans le monde de l'économie numérique", s'est félicité l'Elysée.
Cet accord "va-t-il servir de modèle ou de référence? Nous le verrons mais il y a forcément une alliance à nouer entre les producteurs de contenus et les diffuseurs, c'est ce que nous avons été capables d'illustrer aujourd'hui", a déclaré François Hollande.
"Nous nous félicitons de ce qui est une première mondiale pour les éditeurs de presse. C'est le premier pas d'un géant de l'internet vers les éditeurs et une nouvelle forme de collaboration", a pour sa part réagi Nathalie Collin, présidente de l'Association de la presse d'information politique et générale.
"sur le fil du rasoir"
L'accord se base en effet sur un "partenariat commercial", a indiqué à l'AFP un porte-parole de Google, qui a tenu à préciser qu'il ne s'agissait pas d'allouer une enveloppe aux éditeurs de presse mais "d'initier de nouveaux projets ensemble".
"Le premier projet consiste à conclure des accords commerciaux avec les éditeurs pour les aider à tirer le meilleur parti d'internet et accroître leurs revenus en ligne, au moyen de solutions publicitaires", via notamment les plateformes spécialisées du géant de l'internet AdSense, AdMob et AdExchanges.
La deuxième partie de l'accord prévoit la mise en place par Google d'un fonds pour l'innovation dans la presse numérique, doté de 60 millions d'euros, afin d'encourager et de stimuler l'innovation numérique dans les médias.
Ce fonds "sélectionnera des initiatives prometteuses qui permettront de faire émerger en ligne de nouveaux contenus digitaux", a précisé le porte-parole.
"Il ne s'agit pas simplement un financement mais aussi d'une coopération et d'un partenariat entre les éditeurs et Google. Ce dernier accompagnera par sa compétence, ses ingénieurs, sa technique, les projets sélectionnés", a précisé le médiateur Marc Schwartz.
En Belgique, un accord similaire, sans toutefois de mise en place d'un fonds, était intervenu en décembre au terme d'un bras de fer de six ans entre Google et Copiepresse, l'organisme qui défend les intérêts des journaux belges.
Cet accord a abouti "sur le fil du rasoir" mais avec "une volonté très nette de Google de faire un vrai effort d'insertion dans l'écosystème", ce qui est "un signal très favorable qui laisse espérer des collaborations fructueuses à l'avenir", a pour sa part commenté Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'Economie numérique.
Dans un courrier envoyé au gouvernement, et rendu public mi-octobre par l'AFP, Google menaçait de ne plus référencer les médias français s'il devait se voir imposer une taxe assimilée à des droits d'auteur.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: A Metz, escroquerie en fauteuil roulant
Un handicapé moteur a été arrêté à Metz pour une escroquerie peu banale: grâce à des duplicata de facture, il se faisait rembourser des objets... qu'il avait volés en les cachant dans son fauteuil, a-t-on appris de source policière samedi
L'auteur présumé de ces forfaits, un Lorrain de 34 ans, avait attiré cette semaine l'attention des vigiles d'un magasin de hi-fi et d'électroménager messin, où il multipliait les allées et venues.
L'histoire débute mercredi, quand il débourse près de 1.000 euros pour s'offrir un rasoir et un séchoir de marque, avant de revenir peu après pour demander un duplicata de la facture, l'original s'étant envolé selon lui.
Quelques heures plus tard, il revient pour demander le remboursement de ces achats. Les vendeurs acquiescent malgré un détail troublant: la couleur du séchoir rendu ne correspond pas à celle figurant sur la facture.
Le lendemain, le trentenaire se présente à nouveau au magasin et formule la même requête: il souhaite rendre un rasoir et un séchoir, et se faire rembourser.
Les agents visionnent alors les enregistrements de vidéo-surveillance de la veille et découvrent la supercherie: avant de se présenter en caisse, l'acheteur avait caché dans son fauteuil roulant deux produits identiques à ceux achetés.
Après son interpellation, jeudi, les enquêteurs découvrent dans son appartement des dizaines d'appareils hi-fi et informatiques encore emballés.
L'étude du patrimoine de l'escroc présumé a amené les policiers jusqu'à Château-Salins (Moselle), où il possède un immeuble en rénovation.
L'homme, qui ne dispose pour ressource que d'une allocation pour adulte handicapé, a été mis en examen vendredi et écroué.
Un handicapé moteur a été arrêté à Metz pour une escroquerie peu banale: grâce à des duplicata de facture, il se faisait rembourser des objets... qu'il avait volés en les cachant dans son fauteuil, a-t-on appris de source policière samedi
L'auteur présumé de ces forfaits, un Lorrain de 34 ans, avait attiré cette semaine l'attention des vigiles d'un magasin de hi-fi et d'électroménager messin, où il multipliait les allées et venues.
L'histoire débute mercredi, quand il débourse près de 1.000 euros pour s'offrir un rasoir et un séchoir de marque, avant de revenir peu après pour demander un duplicata de la facture, l'original s'étant envolé selon lui.
Quelques heures plus tard, il revient pour demander le remboursement de ces achats. Les vendeurs acquiescent malgré un détail troublant: la couleur du séchoir rendu ne correspond pas à celle figurant sur la facture.
Le lendemain, le trentenaire se présente à nouveau au magasin et formule la même requête: il souhaite rendre un rasoir et un séchoir, et se faire rembourser.
Les agents visionnent alors les enregistrements de vidéo-surveillance de la veille et découvrent la supercherie: avant de se présenter en caisse, l'acheteur avait caché dans son fauteuil roulant deux produits identiques à ceux achetés.
Après son interpellation, jeudi, les enquêteurs découvrent dans son appartement des dizaines d'appareils hi-fi et informatiques encore emballés.
L'étude du patrimoine de l'escroc présumé a amené les policiers jusqu'à Château-Salins (Moselle), où il possède un immeuble en rénovation.
L'homme, qui ne dispose pour ressource que d'une allocation pour adulte handicapé, a été mis en examen vendredi et écroué.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Rien de plus facile que de faire tourner la tête d'un hibou
Le hibou peut tourner sa tête presqu'entièrement sur elle-même sans arrêter la circulation sanguine dans le cerveau ni endommager ses vertèbres cervicales, un mystère résolu par des chercheurs, selon leur étude publiée dans la revue Science
La tête de ces oiseaux de nuit peut faire une rotation de 270 degrés, pour seulement 90 pour l'homme, afin d'élargir leur champ de vision. Car leurs yeux, de forme cylindrique, et non ronde comme chez les humains et de nombreux animaux, ne peuvent pas bouger latéralement.
"Jusqu'alors, les spécialistes comme moi des blessures humaines provoquées par des traumatismes des artères de la tête et du cou, étaient étonnés que les mouvements rapides et extrêmes de la tête des hiboux ne les tuent pas", explique à l'AFP le Dr Philippe Gailloud, neuroradiologue à l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est), principal auteur de cette recherche.
Une rotation brutale de la tête et du cou chez les humains ou les animaux peut en effet déchirer l'enveloppe de ces vaisseaux qui alimentent le cerveau en sang, et provoquer la formation de caillots responsables d'embolie ou d'attaque cérébrale.
Recourant à des angiographies et des scanners, ces chercheurs ont examiné l'anatomie de plusieurs dizaines de hiboux morts de cause naturelle et découvert plusieurs adaptations biologiques permettant cette rotation extrême.
Tout d'abord la souplesse de son cou s'explique par le fait que le hibou possède quatorze vertèbres cervicales pour sept chez l'homme.
De plus, ses deux artères carotides se situent au centre du cou, et pas sur les côtés comme chez les humains et nombre d'animaux.
Le diamètre des carotides des hiboux ne se rétrécit pas en traversant le cou mais s'élargit même à la base de la tête, juste au-dessous de l'os de la mâchoire formant des réservoirs de sang qui aident à assurer le flux sanguin lors de rotations extrêmes de la tête.
En outre, les conduits osseux où se trouvent les artères vertébrales de ces oiseaux sont environ dix fois plus larges en diamètre, un espace qui se remplit d'air et forme une poche de protection. Or chez les humains ces canaux ont un diamètre très proche de celui des artères qu'ils contiennent.
Enfin, les hiboux ont de petits vaisseaux reliant les artères carotide et vertébrales, un peu comme des dérivations qui permettent une circulation ininterrompue du sang dans le cerveau en cas de blocage dans l'une de ces artères.
Le hibou peut tourner sa tête presqu'entièrement sur elle-même sans arrêter la circulation sanguine dans le cerveau ni endommager ses vertèbres cervicales, un mystère résolu par des chercheurs, selon leur étude publiée dans la revue Science
La tête de ces oiseaux de nuit peut faire une rotation de 270 degrés, pour seulement 90 pour l'homme, afin d'élargir leur champ de vision. Car leurs yeux, de forme cylindrique, et non ronde comme chez les humains et de nombreux animaux, ne peuvent pas bouger latéralement.
"Jusqu'alors, les spécialistes comme moi des blessures humaines provoquées par des traumatismes des artères de la tête et du cou, étaient étonnés que les mouvements rapides et extrêmes de la tête des hiboux ne les tuent pas", explique à l'AFP le Dr Philippe Gailloud, neuroradiologue à l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est), principal auteur de cette recherche.
Une rotation brutale de la tête et du cou chez les humains ou les animaux peut en effet déchirer l'enveloppe de ces vaisseaux qui alimentent le cerveau en sang, et provoquer la formation de caillots responsables d'embolie ou d'attaque cérébrale.
Recourant à des angiographies et des scanners, ces chercheurs ont examiné l'anatomie de plusieurs dizaines de hiboux morts de cause naturelle et découvert plusieurs adaptations biologiques permettant cette rotation extrême.
Tout d'abord la souplesse de son cou s'explique par le fait que le hibou possède quatorze vertèbres cervicales pour sept chez l'homme.
De plus, ses deux artères carotides se situent au centre du cou, et pas sur les côtés comme chez les humains et nombre d'animaux.
Le diamètre des carotides des hiboux ne se rétrécit pas en traversant le cou mais s'élargit même à la base de la tête, juste au-dessous de l'os de la mâchoire formant des réservoirs de sang qui aident à assurer le flux sanguin lors de rotations extrêmes de la tête.
En outre, les conduits osseux où se trouvent les artères vertébrales de ces oiseaux sont environ dix fois plus larges en diamètre, un espace qui se remplit d'air et forme une poche de protection. Or chez les humains ces canaux ont un diamètre très proche de celui des artères qu'ils contiennent.
Enfin, les hiboux ont de petits vaisseaux reliant les artères carotide et vertébrales, un peu comme des dérivations qui permettent une circulation ininterrompue du sang dans le cerveau en cas de blocage dans l'une de ces artères.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Une bactérie qui vaut de l'or
Pour se protéger de l'or, un métal précieux mais aussi toxique, une bactérie n'a rien trouvé de mieux que de solidifier l'or liquide, raison pour laquelle on la trouve en abondance à la surface des pépites
Si les microbes ont besoin de certains métaux pour leur développement, le fer par exemple, d'autres leur sont en général néfastes, à l'instar de l'or mais aussi de l'argent, d'ailleurs de plus en plus souvent utilisé pour ses propriétés bactéricides.
Bien que les ions d'or solubles soient toxiques pour la plupart des microbes, on trouve des films bactériens à la surface des pépites d'or. Et ces bactéries semblent même jouer un rôle important dans l'accumulation et le dépôt d'or à l'origine de ces pépites.
Voici déjà quelques années, des chercheurs avaient montré que l'une de ces bactéries, Cupriavidus metallidurans, parvenait à accumuler d'infimes particules d'or à l'intérieur même de ses cellules pour se protéger des ions d'or soluble.
Dans une étude publiée dimanche par la revue britannique Nature Chemical Biology, une équipe de scientifiques canadiens a voulu voir si la bactérie Delftia acidovorans, qui cohabite sur les pépites avec C. metallidurans, s'y prenait de la même manière.
Ils ont découvert que D. acidovorans ne métabolisait pas l'or soluble comme sa congénère mais le solidifiait au contraire à l'extérieur, sous une forme non toxique.
Plus précisément, cette bactérie sécrète une molécule, baptisée "delftibactine", capable de faire précipiter les ions d'or en suspension dans l'eau pour créer des structures solides complexes, similaires à celles que l'on retrouve dans les pépites d'or, démontrent Nathan Magarvey, de l'Université McMaster de Hamilton (Ontario), et son équipe.
Un processus qui intervient en seulement quelques secondes, à température ambiante et dans des conditions d'acidité neutre. Autrement dit, cette "delftibactine" bat à plates coutures les produits couramment utilisés dans l'industrie pour produire des nano-particules d'or, soulignent les chercheurs.
Pour se protéger de l'or, un métal précieux mais aussi toxique, une bactérie n'a rien trouvé de mieux que de solidifier l'or liquide, raison pour laquelle on la trouve en abondance à la surface des pépites
Si les microbes ont besoin de certains métaux pour leur développement, le fer par exemple, d'autres leur sont en général néfastes, à l'instar de l'or mais aussi de l'argent, d'ailleurs de plus en plus souvent utilisé pour ses propriétés bactéricides.
Bien que les ions d'or solubles soient toxiques pour la plupart des microbes, on trouve des films bactériens à la surface des pépites d'or. Et ces bactéries semblent même jouer un rôle important dans l'accumulation et le dépôt d'or à l'origine de ces pépites.
Voici déjà quelques années, des chercheurs avaient montré que l'une de ces bactéries, Cupriavidus metallidurans, parvenait à accumuler d'infimes particules d'or à l'intérieur même de ses cellules pour se protéger des ions d'or soluble.
Dans une étude publiée dimanche par la revue britannique Nature Chemical Biology, une équipe de scientifiques canadiens a voulu voir si la bactérie Delftia acidovorans, qui cohabite sur les pépites avec C. metallidurans, s'y prenait de la même manière.
Ils ont découvert que D. acidovorans ne métabolisait pas l'or soluble comme sa congénère mais le solidifiait au contraire à l'extérieur, sous une forme non toxique.
Plus précisément, cette bactérie sécrète une molécule, baptisée "delftibactine", capable de faire précipiter les ions d'or en suspension dans l'eau pour créer des structures solides complexes, similaires à celles que l'on retrouve dans les pépites d'or, démontrent Nathan Magarvey, de l'Université McMaster de Hamilton (Ontario), et son équipe.
Un processus qui intervient en seulement quelques secondes, à température ambiante et dans des conditions d'acidité neutre. Autrement dit, cette "delftibactine" bat à plates coutures les produits couramment utilisés dans l'industrie pour produire des nano-particules d'or, soulignent les chercheurs.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Après Gérard Depardieu, l'ancien cycliste Richard Virenque s'installe en Belgique
Après Gérard Depardieu et Bernard Arnault, une autre personnalité française, l'ancien cycliste Richard Virenque, est partie s'installer en Belgique, mais son entourage assure que son exil n'est pas motivé par des raisons fiscales
"Richard Virenque a introduit un dossier pour se domicilier à Saint-Gilles", a déclaré mardi à l'AFP Carlo Luyckx, échevin (adjoint au maire) chargé de l'Etat civil de cette commune de l'agglomération bruxelloise prisée par les expatriés français.
L'ex-maillot à pois du Tour, âgé de 43 ans, a confirmé l'information via un ami. Ce proche a précisé à l'AFP que "Richard est assailli de coups de fil et ne peut y répondre car il est très occupé par son déménagement" à Bruxelles.
"Il ne le fait pas pour des raisons fiscales mais parce qu'il devait s'installer en Belgique pour développer les activités de sa société", qui produit une boisson énergisante, a déclaré ce proche du coureur, devenu un "people" en France.
Les départs de plusieurs personnalités françaises en Belgique ces derniers mois ont déclenché une vive polémique en raison de la différence de fiscalité entre les deux pays.
La Belgique, où la fiscalité sur les revenus du travail est plus élevée qu'en France, est en revanche très avantageuse pour les plus fortunés puisque les plus-values sur actions ne sont pas imposées et qu'il n'y existe pas d'impôt sur la fortune.
Alors que le milliardaire Bernard Arnault a récusé tout geste "politique" après l'arrivée de la gauche au pouvoir et affirmé qu'il continuerait à payer ses impôts en France, Gérard Depardieu a lui clairement annoncé qu'il quittait le pays pour des raisons fiscales.
Devant la polémique provoquée en France par son départ, le président russe Vladimir Poutine lui a offert un passeport russe qu'il a accepté.
Richard Virenque, originaire du Var et qui a longtemps résidé en Suisse, a choisi de s'installer dans le quartier de l'avenue Louise, l'une des plus chics de la ville, précise le quotidien bruxellois La Capitale, qui a révélé l'information mardi.
"Richard entretient depuis longtemps des liens avec la Belgique", a précisé le proche contacté par l'AFP. "C'est une équipe et un manageur belges (Domo et Patrick Lefevere, ndlr) qui lui avaient tendu la main après sa suspension pour dopage (en 2001)".
L'ancien cycliste est en outre en contact avec une société belge qui pourrait distribuer son produit à partir de Bruxelles, a-t-on précisé de même source.
Virenque, qui a remporté 7 fois le maillot à pois de meilleur grimpeur du Tour de France (record), a arrêté sa carrière en 2004. Il fut également l'un des principaux protagonistes de l'affaire de dopage qui avait touché en 1998 son équipe, Festina.
Après Gérard Depardieu et Bernard Arnault, une autre personnalité française, l'ancien cycliste Richard Virenque, est partie s'installer en Belgique, mais son entourage assure que son exil n'est pas motivé par des raisons fiscales
"Richard Virenque a introduit un dossier pour se domicilier à Saint-Gilles", a déclaré mardi à l'AFP Carlo Luyckx, échevin (adjoint au maire) chargé de l'Etat civil de cette commune de l'agglomération bruxelloise prisée par les expatriés français.
L'ex-maillot à pois du Tour, âgé de 43 ans, a confirmé l'information via un ami. Ce proche a précisé à l'AFP que "Richard est assailli de coups de fil et ne peut y répondre car il est très occupé par son déménagement" à Bruxelles.
"Il ne le fait pas pour des raisons fiscales mais parce qu'il devait s'installer en Belgique pour développer les activités de sa société", qui produit une boisson énergisante, a déclaré ce proche du coureur, devenu un "people" en France.
Les départs de plusieurs personnalités françaises en Belgique ces derniers mois ont déclenché une vive polémique en raison de la différence de fiscalité entre les deux pays.
La Belgique, où la fiscalité sur les revenus du travail est plus élevée qu'en France, est en revanche très avantageuse pour les plus fortunés puisque les plus-values sur actions ne sont pas imposées et qu'il n'y existe pas d'impôt sur la fortune.
Alors que le milliardaire Bernard Arnault a récusé tout geste "politique" après l'arrivée de la gauche au pouvoir et affirmé qu'il continuerait à payer ses impôts en France, Gérard Depardieu a lui clairement annoncé qu'il quittait le pays pour des raisons fiscales.
Devant la polémique provoquée en France par son départ, le président russe Vladimir Poutine lui a offert un passeport russe qu'il a accepté.
Richard Virenque, originaire du Var et qui a longtemps résidé en Suisse, a choisi de s'installer dans le quartier de l'avenue Louise, l'une des plus chics de la ville, précise le quotidien bruxellois La Capitale, qui a révélé l'information mardi.
"Richard entretient depuis longtemps des liens avec la Belgique", a précisé le proche contacté par l'AFP. "C'est une équipe et un manageur belges (Domo et Patrick Lefevere, ndlr) qui lui avaient tendu la main après sa suspension pour dopage (en 2001)".
L'ancien cycliste est en outre en contact avec une société belge qui pourrait distribuer son produit à partir de Bruxelles, a-t-on précisé de même source.
Virenque, qui a remporté 7 fois le maillot à pois de meilleur grimpeur du Tour de France (record), a arrêté sa carrière en 2004. Il fut également l'un des principaux protagonistes de l'affaire de dopage qui avait touché en 1998 son équipe, Festina.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Un dragon de Komodo attaque deux personnes en Indonésie
Un dragon de Komodo, le plus gros varan du monde, a attaqué mardi deux employés de la réserve animalière où ils vivent, en Indonésie, a-t-on appris mercredi auprès du parc
Ce rare accident est survenu sur l'île de Rinca, au milieu du parc national de Komodo, à environ 400 km à l'est de Bali, le seul endroit où vivent encore en liberté des dragons.
L'animal de deux mètres de long s'est introduit dans le guichet d'un guide de 50 ans, chargé de distribuer des billets aux touristes. L'homme, déjà victime d'une agression semblable en 2009, "a paniqué et a tenté de s'échapper en sautant sur une chaise", a expliqué à l'AFP Heru Rudiharto, un responsable du Parc national de Komodo.
"Mais le varan a attrappé sa jambe et l'a mordu", a-t-il ajouté.
Un autre employé, alerté par les cris de son collègue, a alors accouru mais le dragon s'est retourné vers lui et lui a également mordu une jambe.
Les deux hommes ont été hospitalisés et leur vie n'est pas en danger mais ils sont maintenus sous surveillance par peur d'empoisonnement.
Le dragon de Komodo est en effet reconnu pour les glandes situés dans sa gueule et qui renferment un puissant poison capable de paralyser les proies.
Le varan (varanus komodoensis) est le plus grand reptile saurien carnivore du monde, pouvant atteindre trois mètres. Ce rescapé des temps préhistoriques est capable d'assommer un cerf d'un coup de queue et de dévorer une chèvre entière, crâne et cornes comprises.
En mars 2009, un pêcheur avait été tué par un dragon qui s'est attaqué à lui alors qu'il cueillait des fruits. Deux ans auparavant, un enfant de 9 ans avait perdu la vie dans des circonstances similaires.
Il resterait quelque 3.000 dragons du Komodo dans le parc et les alentours, où les touristes ne peuvent se promener sans la protection rapprochée d'un garde-forestier.
Un dragon de Komodo, le plus gros varan du monde, a attaqué mardi deux employés de la réserve animalière où ils vivent, en Indonésie, a-t-on appris mercredi auprès du parc
Ce rare accident est survenu sur l'île de Rinca, au milieu du parc national de Komodo, à environ 400 km à l'est de Bali, le seul endroit où vivent encore en liberté des dragons.
L'animal de deux mètres de long s'est introduit dans le guichet d'un guide de 50 ans, chargé de distribuer des billets aux touristes. L'homme, déjà victime d'une agression semblable en 2009, "a paniqué et a tenté de s'échapper en sautant sur une chaise", a expliqué à l'AFP Heru Rudiharto, un responsable du Parc national de Komodo.
"Mais le varan a attrappé sa jambe et l'a mordu", a-t-il ajouté.
Un autre employé, alerté par les cris de son collègue, a alors accouru mais le dragon s'est retourné vers lui et lui a également mordu une jambe.
Les deux hommes ont été hospitalisés et leur vie n'est pas en danger mais ils sont maintenus sous surveillance par peur d'empoisonnement.
Le dragon de Komodo est en effet reconnu pour les glandes situés dans sa gueule et qui renferment un puissant poison capable de paralyser les proies.
Le varan (varanus komodoensis) est le plus grand reptile saurien carnivore du monde, pouvant atteindre trois mètres. Ce rescapé des temps préhistoriques est capable d'assommer un cerf d'un coup de queue et de dévorer une chèvre entière, crâne et cornes comprises.
En mars 2009, un pêcheur avait été tué par un dragon qui s'est attaqué à lui alors qu'il cueillait des fruits. Deux ans auparavant, un enfant de 9 ans avait perdu la vie dans des circonstances similaires.
Il resterait quelque 3.000 dragons du Komodo dans le parc et les alentours, où les touristes ne peuvent se promener sans la protection rapprochée d'un garde-forestier.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Des positions du Kamasutra en chocolat pour la Saint-Valentin
Un pâtissier de Montbéliard (Doubs) prépare la Saint-Valentin en confectionnant des positions du Kamasutra en chocolat, qui suscitent l'engouement de ses clients les plus âgés
"D'habitude, je fais des chocolats assez classiques pour la Saint-Valentin, comme des petits c?urs de chocolat pralinés, mais cette année je voulais une idée originale", explique Sébastien Pawly, installé sur une place du centre-ville de Montbéliard.
Le maître artisan propose des petits rectangles en chocolat, où sont représentés en relief les ébats de personnages dans diverses positions, inspirées du célèbre ouvrage indien du Kamasutra.
Les clients "prennent ça avec le sourire, tout le monde veut son petit chocolat du Kamasutra", constate l'homme de 39 ans, qui se dit surpris de l'engouement pour son produit, notamment "chez les plus âgés, de 50 à 70 ans". "J'ai du mal à suivre", s'amuse-t-il.
Un pâtissier de Montbéliard (Doubs) prépare la Saint-Valentin en confectionnant des positions du Kamasutra en chocolat, qui suscitent l'engouement de ses clients les plus âgés
"D'habitude, je fais des chocolats assez classiques pour la Saint-Valentin, comme des petits c?urs de chocolat pralinés, mais cette année je voulais une idée originale", explique Sébastien Pawly, installé sur une place du centre-ville de Montbéliard.
Le maître artisan propose des petits rectangles en chocolat, où sont représentés en relief les ébats de personnages dans diverses positions, inspirées du célèbre ouvrage indien du Kamasutra.
Les clients "prennent ça avec le sourire, tout le monde veut son petit chocolat du Kamasutra", constate l'homme de 39 ans, qui se dit surpris de l'engouement pour son produit, notamment "chez les plus âgés, de 50 à 70 ans". "J'ai du mal à suivre", s'amuse-t-il.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Pour un Big Mac light en bactéries, mieux vaut manger aux WC
Pour savourer son Big Mac allégé en bactéries, mieux vaut se rendre aux toilettes d'un McDonald's que de s'asseoir à une table, à en croire la télévision norvégienne
La chaîne TV2 a contrôlé cinq restaurants de la chaîne de restauration rapide à Oslo et est arrivé à la conclusion, peu ragoûtante, que les tables contrôlées présentaient des quantités de micro-organismes très largement supérieures au niveau recommandé et... à celui mesuré dans les toilettes.
Le fourmillement de bactéries est dû à des procédures de nettoyage défaillantes, selon Lena Furuberg, experte des questions d'hygiène à l'Institut technologique norvégien, qui a participé à l'émission de défense des consommateurs "TV2 hjelper deg" (TV2 vous aide) diffusée jeudi soir.
"Il semble qu'ils n'utilisent qu'un chiffon et ils ne font en fait que tartiner les bactéries d'une table vers l'autre", a dit Mme Furuberg à l'AFP.
Les mesures, réalisées par bioluminescence, n'ont toutefois pas fait la lumière sur la nature des bactéries ni sur leur éventuelle dangerosité. Par ailleurs, elles n'ont concerné que McDonald's, sans comparaison avec d'autres restaurants.
"Les micro-organismes se trouvent partout mais, dans ce cas, les quantités retrouvées sont très au-delà de ce qu'on est en droit d'attendre dans un lieu de restauration payante", a ajouté Mme Furuberg.
Porte-parole de la chaîne de restauration en Norvège, Margaret Brusletto s'est dite "surprise" des résultats de l'enquête. "Nous ne sommes pas satisfaits, ce n'est absolument pas bien", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Après ces révélations, McDonald's a annoncé qu'il accélérait la mise en place d'un nouveau programme de nettoyage dans ses restaurants.
Incidemment, "do" --comme dans l'abréviation McDo souvent employée en France-- signifie "toilettes" en norvégien.
Pour savourer son Big Mac allégé en bactéries, mieux vaut se rendre aux toilettes d'un McDonald's que de s'asseoir à une table, à en croire la télévision norvégienne
La chaîne TV2 a contrôlé cinq restaurants de la chaîne de restauration rapide à Oslo et est arrivé à la conclusion, peu ragoûtante, que les tables contrôlées présentaient des quantités de micro-organismes très largement supérieures au niveau recommandé et... à celui mesuré dans les toilettes.
Le fourmillement de bactéries est dû à des procédures de nettoyage défaillantes, selon Lena Furuberg, experte des questions d'hygiène à l'Institut technologique norvégien, qui a participé à l'émission de défense des consommateurs "TV2 hjelper deg" (TV2 vous aide) diffusée jeudi soir.
"Il semble qu'ils n'utilisent qu'un chiffon et ils ne font en fait que tartiner les bactéries d'une table vers l'autre", a dit Mme Furuberg à l'AFP.
Les mesures, réalisées par bioluminescence, n'ont toutefois pas fait la lumière sur la nature des bactéries ni sur leur éventuelle dangerosité. Par ailleurs, elles n'ont concerné que McDonald's, sans comparaison avec d'autres restaurants.
"Les micro-organismes se trouvent partout mais, dans ce cas, les quantités retrouvées sont très au-delà de ce qu'on est en droit d'attendre dans un lieu de restauration payante", a ajouté Mme Furuberg.
Porte-parole de la chaîne de restauration en Norvège, Margaret Brusletto s'est dite "surprise" des résultats de l'enquête. "Nous ne sommes pas satisfaits, ce n'est absolument pas bien", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Après ces révélations, McDonald's a annoncé qu'il accélérait la mise en place d'un nouveau programme de nettoyage dans ses restaurants.
Incidemment, "do" --comme dans l'abréviation McDo souvent employée en France-- signifie "toilettes" en norvégien.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Le robot Curiosity prélève sa première roche martienne
Le robot Curiosity a pour la première fois utilisé sa perceuse pour forer un trou dans une roche de la planète Mars afin d'en prélever un échantillon et l'analyser, a annoncé samedi la Nasa
Le robot, qui s'est posé sur la Planète rouge en août, a utilisé "la perceuse fixée au bout d'un bras robotique pour forer dans une roche plate et veineuse et prélever un échantillon de l'intérieur", affirme l'agence spatiale américaine dans un communiqué.
"Le robot le plus avancé jamais conçu constitue maintenant un laboratoire d'analyse complet", s'est félicité John Grunsfeld, un responsable de la mission, cité dans le communiqué.
Selon lui, il s'agit de "l'accomplissement le plus important" depuis l'arrivée du robot sur Mars.
La Nasa estime que ces échantillons de roche, prélevées dans le trou d'1,6 centimètre de diamètre et de 6,4 centimètres de profondeur, donneront des indices sur l'environnement jadis humide qui a existé sur le sol martien.
Pour être en mesure d'effectuer un forage sur Mars, la Nasa raconte avoir avoir fabriqué huit perceuses et foré plus de 1.200 trous dans 20 types de roches différentes sur Terre.
Au cours des prochains jours, les contrôleurs au sol vont transférer l'échantillon dans le dispositif d'analyse après s'être assurés que ce dernier n'a pas été contaminé alors qu'il se trouvait sur Terre.
La mission de deux ans de ce robot à six roues, le plus sophistiqué envoyé sur Mars, doté de dix instruments scientifiques, est de savoir si la vie microbienne a pu exister sur la Planète rouge.
Le robot Curiosity a pour la première fois utilisé sa perceuse pour forer un trou dans une roche de la planète Mars afin d'en prélever un échantillon et l'analyser, a annoncé samedi la Nasa
Le robot, qui s'est posé sur la Planète rouge en août, a utilisé "la perceuse fixée au bout d'un bras robotique pour forer dans une roche plate et veineuse et prélever un échantillon de l'intérieur", affirme l'agence spatiale américaine dans un communiqué.
"Le robot le plus avancé jamais conçu constitue maintenant un laboratoire d'analyse complet", s'est félicité John Grunsfeld, un responsable de la mission, cité dans le communiqué.
Selon lui, il s'agit de "l'accomplissement le plus important" depuis l'arrivée du robot sur Mars.
La Nasa estime que ces échantillons de roche, prélevées dans le trou d'1,6 centimètre de diamètre et de 6,4 centimètres de profondeur, donneront des indices sur l'environnement jadis humide qui a existé sur le sol martien.
Pour être en mesure d'effectuer un forage sur Mars, la Nasa raconte avoir avoir fabriqué huit perceuses et foré plus de 1.200 trous dans 20 types de roches différentes sur Terre.
Au cours des prochains jours, les contrôleurs au sol vont transférer l'échantillon dans le dispositif d'analyse après s'être assurés que ce dernier n'a pas été contaminé alors qu'il se trouvait sur Terre.
La mission de deux ans de ce robot à six roues, le plus sophistiqué envoyé sur Mars, doté de dix instruments scientifiques, est de savoir si la vie microbienne a pu exister sur la Planète rouge.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Des milliers de personnes au Carnaval de Dunkerque, entre fête et tradition
Au mépris du froid et du vent, des milliers de personnes avec chapeaux à fleurs, parapluies et autres plumeaux ont envahi dimanche Dunkerque (Nord) pour la première journée des "trois joyeuses", point culminant des festivités du carnaval
Florent, 20 ans, a fait les fonds de tiroir de sa grand-mère. Pour sa deuxième participation, le jeune étudiant originaire de Saint-Omer (Pas-de-Calais) a pris le pli de la tradition et arbore une belle veste de marin.
Parmi ses trois amis Alexis, Leo et Alexandre, certains sont habillés en femme, une autre dominante du cortège. "La musique, l'ambiance, la convivialité" les ont fait revenir. Parmi les leçons à retenir de leur première expérience, la patience. "Il ne faut pas commencer trop fort", explique Leo.
Le départ du cortège principal est prévu à 15H00. Mais dès avant midi, on "s'échauffe". "Vite, vite, on va retrouver la bande!", lance Anne-Sophie, deux de ses filles à chaque main. Elle est en bleu des pieds à la tête, la couleur de sa famille de "carnavaleux".
Quatorze ans qu'elle bat les pavés dunkerquois avec son amie Marie-Hélène. "C'est là qu'on s'est connu. Le reste de l'année, on n'a jamais le temps de se voir", s'excuse-t-elle.
Des étudiants chinois, hilares malgré une température proche de zéro et une bise qui rougit les oreilles, traversent le parvis de l'hôtel de ville, quelques heures avant qu'elle ne se remplisse de carnavaleux avides de récolter un ou deux harengs lancés du haut du balcon.
"C'est notre façon de fêter le nouvel an chinois", sourit Zhihui. Étudiante en affaires internationales, c'est la deuxième fois qu'elle vient au carnaval. "C'est sympa. Chacun devient... fou", note son ami Zhenghua.
Un homme élancé s'approche du groupe, maquillage mat et perruque noire bouclée et gominée, Mexicain en fourrure, textile indispensable du carnavaleux. "Vous n'êtes pas déguisés?", s'inquiète Mortimer, 34 ans, Dunkerquois de naissance.
Aucune hostilité de sa part. "Je trouve juste dommage que les gens qu'ils connaissent ici ne les poussent pas à participer plus". Il pratique le carnaval depuis qu'il est né. "Au début tu le fais pour faire l'idiot, ensuite tu le fais pour boire, et puis après tu comprends l'aspect plus cérémonial du truc", souligne Mortimer.
Son rituel? "L'Européen, le Poisson Rouge...", il énumère les établissements qui tiennent lieu de "chapelles" --halte chez des amis ou dans un bar qui pourvoient en bière ou soupe à l'oignon. "Et puis on rejoint la bande", le cortège qui danse au son du fifre et du tambour. Il a changé de déguisement parce qu'il en avait "marre de s'habiller en femme". Mais il y a ceux "qui ne lavent pas leur clet'che (déguisement - ndlr) d'une année sur l'autre".
Après 19 ans de carnaval, Pierre, 50 ans, améliore son déguisement un peu chaque année. "Je rentre toujours dans ma jupe!", rigole-t-il. Le chapeau à fleurs et à babioles, faits main. Le boa jaune. Les petits élastiques cousus sur la fourrure noire. Le plus important pour lui et son ami Philippe, originaires du Dunkerquois, c'est "le respect". "Des choses, des gens. A partir de là, on peut faire la bringue, on peut faire les fous".
L'année dernière, ils ont appris à des Parisiens "un peu perdus" les règles du carnaval: "Le carnaval c'est la bande. La bande c'est la musique. La musique, c'est la règle".
Quelques minutes après 17H00, les milliers de carnavaleux attendent avec impatience le traditionnel jet de harengs. Les plumes volent, dans la joyeuse mêlée qui s'est formée.
Après une petite pause, les plus résistants rendront encore hommage au corsaire Jean Bart, héros local au centre du "rigodon" final, avant un dernier bal dit "des Acharnés".
Au mépris du froid et du vent, des milliers de personnes avec chapeaux à fleurs, parapluies et autres plumeaux ont envahi dimanche Dunkerque (Nord) pour la première journée des "trois joyeuses", point culminant des festivités du carnaval
Florent, 20 ans, a fait les fonds de tiroir de sa grand-mère. Pour sa deuxième participation, le jeune étudiant originaire de Saint-Omer (Pas-de-Calais) a pris le pli de la tradition et arbore une belle veste de marin.
Parmi ses trois amis Alexis, Leo et Alexandre, certains sont habillés en femme, une autre dominante du cortège. "La musique, l'ambiance, la convivialité" les ont fait revenir. Parmi les leçons à retenir de leur première expérience, la patience. "Il ne faut pas commencer trop fort", explique Leo.
Le départ du cortège principal est prévu à 15H00. Mais dès avant midi, on "s'échauffe". "Vite, vite, on va retrouver la bande!", lance Anne-Sophie, deux de ses filles à chaque main. Elle est en bleu des pieds à la tête, la couleur de sa famille de "carnavaleux".
Quatorze ans qu'elle bat les pavés dunkerquois avec son amie Marie-Hélène. "C'est là qu'on s'est connu. Le reste de l'année, on n'a jamais le temps de se voir", s'excuse-t-elle.
Des étudiants chinois, hilares malgré une température proche de zéro et une bise qui rougit les oreilles, traversent le parvis de l'hôtel de ville, quelques heures avant qu'elle ne se remplisse de carnavaleux avides de récolter un ou deux harengs lancés du haut du balcon.
"C'est notre façon de fêter le nouvel an chinois", sourit Zhihui. Étudiante en affaires internationales, c'est la deuxième fois qu'elle vient au carnaval. "C'est sympa. Chacun devient... fou", note son ami Zhenghua.
Un homme élancé s'approche du groupe, maquillage mat et perruque noire bouclée et gominée, Mexicain en fourrure, textile indispensable du carnavaleux. "Vous n'êtes pas déguisés?", s'inquiète Mortimer, 34 ans, Dunkerquois de naissance.
Aucune hostilité de sa part. "Je trouve juste dommage que les gens qu'ils connaissent ici ne les poussent pas à participer plus". Il pratique le carnaval depuis qu'il est né. "Au début tu le fais pour faire l'idiot, ensuite tu le fais pour boire, et puis après tu comprends l'aspect plus cérémonial du truc", souligne Mortimer.
Son rituel? "L'Européen, le Poisson Rouge...", il énumère les établissements qui tiennent lieu de "chapelles" --halte chez des amis ou dans un bar qui pourvoient en bière ou soupe à l'oignon. "Et puis on rejoint la bande", le cortège qui danse au son du fifre et du tambour. Il a changé de déguisement parce qu'il en avait "marre de s'habiller en femme". Mais il y a ceux "qui ne lavent pas leur clet'che (déguisement - ndlr) d'une année sur l'autre".
Après 19 ans de carnaval, Pierre, 50 ans, améliore son déguisement un peu chaque année. "Je rentre toujours dans ma jupe!", rigole-t-il. Le chapeau à fleurs et à babioles, faits main. Le boa jaune. Les petits élastiques cousus sur la fourrure noire. Le plus important pour lui et son ami Philippe, originaires du Dunkerquois, c'est "le respect". "Des choses, des gens. A partir de là, on peut faire la bringue, on peut faire les fous".
L'année dernière, ils ont appris à des Parisiens "un peu perdus" les règles du carnaval: "Le carnaval c'est la bande. La bande c'est la musique. La musique, c'est la règle".
Quelques minutes après 17H00, les milliers de carnavaleux attendent avec impatience le traditionnel jet de harengs. Les plumes volent, dans la joyeuse mêlée qui s'est formée.
Après une petite pause, les plus résistants rendront encore hommage au corsaire Jean Bart, héros local au centre du "rigodon" final, avant un dernier bal dit "des Acharnés".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Des vestiges d'un temple gallo-romain et 550 sépultures mises au jour à Rennes
Des vestiges d'un temple gallo-romain et 550 sépultures médiévales et modernes, parmi lesquelles plusieurs sarcophages en plomb, ont été mis au jour dans le centre de Rennes, lors de fouilles archéologiques menées par l'Inrap sur le site du futur palais des congrès
Une trentaine d'archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) ont fouillé pendant seize mois un vaste chantier de 8.000 m2 sur l'actuel site du couvent des Jacobins et ont découvert les restes d'un temple gallo-romain du IIIe siècle, ont annoncé des responsables de l'Inrap à Rennes lors d'un point de presse. Les opérations de fouille devraient s'achever à la fin mars.
Parmi le millier de sépultures datant du XVe au XVIIIe siècles également localisées - dont 550 ont été mises au jour -, les archéologues ont découvert des tombes prestigieuses, dont six sarcophages en plomb d'une centaine de kilos, "une découverte assez exceptionnelle", selon l'anthropologue Rozenn Colleter. "La plupart étaient fondus pour servir de balles aux patriotes pendant la Révolution française", a-t-elle expliqué, en ajoutant que les sarcophages en plomb, un matériau anaérobie, permettaient une plus longue conservation des corps.
A la tête de l'un de ces sarcophages, trois coeurs en plomb accolés ont été découverts, contenant vraisemblablement des coeurs de défunts.
Des traces d'embaumement, telles que des crânes sciés, une pratique funéraire réservée aux élites, ont également été observées sur le site.
Des vestiges d'un temple gallo-romain et 550 sépultures médiévales et modernes, parmi lesquelles plusieurs sarcophages en plomb, ont été mis au jour dans le centre de Rennes, lors de fouilles archéologiques menées par l'Inrap sur le site du futur palais des congrès
Une trentaine d'archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) ont fouillé pendant seize mois un vaste chantier de 8.000 m2 sur l'actuel site du couvent des Jacobins et ont découvert les restes d'un temple gallo-romain du IIIe siècle, ont annoncé des responsables de l'Inrap à Rennes lors d'un point de presse. Les opérations de fouille devraient s'achever à la fin mars.
Parmi le millier de sépultures datant du XVe au XVIIIe siècles également localisées - dont 550 ont été mises au jour -, les archéologues ont découvert des tombes prestigieuses, dont six sarcophages en plomb d'une centaine de kilos, "une découverte assez exceptionnelle", selon l'anthropologue Rozenn Colleter. "La plupart étaient fondus pour servir de balles aux patriotes pendant la Révolution française", a-t-elle expliqué, en ajoutant que les sarcophages en plomb, un matériau anaérobie, permettaient une plus longue conservation des corps.
A la tête de l'un de ces sarcophages, trois coeurs en plomb accolés ont été découverts, contenant vraisemblablement des coeurs de défunts.
Des traces d'embaumement, telles que des crânes sciés, une pratique funéraire réservée aux élites, ont également été observées sur le site.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Après avoir perdu la tête, Henri IV a retrouvé un visage
C'est le premier roi de France à avoir sa photographie : sur fond de querelle persistante quant à l'authenticité de la tête momifiée d'Henri IV, son visage a été reconstitué à partir des travaux menés par l'équipe du légiste Philippe Charlie
La reconstitution faciale a été présentée mardi dans le cadre prestigieux de l'Hôtel de Soubise, siège du musée des Archives nationales à Paris, à l'occasion de la sortie en librairie d'un livre retraçant l'enquête scientifico-historique qui a abouti à l'authentification de la tête momifiée.
L'infographiste Philippe Froesch, qui a déjà reconstruit les visages de Simon Bolivar ou de Pierre III d'Aragon, est parti d'images en noir et blanc de la tête scannée pour bâtir un volume général. Pour modéliser la musculature de la face, Philippe Froesch s'est ensuite aidé de tables prédéfinies caractérisant un individu de corpulence moyenne, entre 50 et 60 ans, d'origine caucasienne. L'épaisseur des tissus mous a été réduite au maximum au niveau maxillaire, le roi n'ayant plus que cinq dents au moment de son assassinat, le 14 mai 1610. Pour le nez, le spécialiste s'est appuyé sur les travaux de l'unité de contre-terrorisme du FBI.
Restait à définir la couleur de la peau, des yeux, des cheveux, la quantité de rides ou encore la pilosité. Autant de détails qui personnalisent le visage. Le résultat "est troublant, tant il est proche de l'iconographie connue d'Henri IV", estiment les auteurs d'"Henri IV. L'énigme du roi sans tête", le journaliste Stéphane Gabet, à l'origine de la redécouverte de la tête, et le spécialiste de l'anthropologie médico-légale, Philippe Charlier.
Leur détracteur de longue date, l'historien et journaliste Philippe Delorme, interrogé par l'AFP, a jugé pour sa part que la reconstitution relève davantage d'une "vision artistique que de quelque chose de scientifique". De toutes façons, Philippe Delorme n'en démord pas : pour lui la tête momifiée n'est pas celle du Vert-Galant.
"Les doutes sont maintenant levés sur l'identification de la tête d'Henri IV", a pourtant assuré à la presse l'historien Jacques Perot, conservateur général du patrimoine et président de la Société Henri IV, qui a collaboré à l'ouvrage de Gabet et Charlier. Eux, parlent d'"identification certaine" dans le livre à paraître vendredi (La Librairie Vuibert), préfacé par l'historien Jean-Pierre Babelon.
Querelle de généticiens
Le livre, à mi-chemin entre le roman policier et le récit historique, avec en particulier un éclairage sur l'épisode mouvementé du sac des tombeaux royaux en 1793 en la basilique Saint-Denis, raconte l'enquête qui a conduit à l'authentification de la tête en 2010.
Ses auteurs insistent en particulier sur un des points de contestation soulevés par Philippe Delorme, le fait que la tête n'ait pas le crâne scié, comme c'était généralement le cas pour l'embaumement des rois.
"C'est le seul argument valable qui nous a été opposé", a reconnu Stéphane Gabet, ajoutant aussitôt que "cet argument est démonté point par point" par Bruno Galland (Archives nationales) et Jean-Pierre Babelon.
Après la querelle d'historiens, voilà que se profile une querelle de généticiens. Philippe Charlier, en collaboration avec une équipe espagnole, a montré en décembre dernier "une relation paternelle directe" entre la tête et du sang réputé avoir appartenu à Louis XVI, son lointain descendant.
De son côté, Philippe Delorme, qui prévoit la publication d'un "livre de contre-enquête" en mai, fait valoir que pour les généticiens français Olivier Pascal et belge Jean-Jacques Cassiman, cette analyse "n'est pas du tout probante". Ces spécialistes ont aussi montré, explique Philippe Delorme, que l'ADN mitochondrial (lignée maternelle) prélevé sur la tête ne correspond pas à celui d'Anne de Roumanie, une Bourbon.
Jugeant cette dernière comparaison "extrêmement hasardeuse", Philippe Charlier estime que l'argument "ne sera acceptable que lorsqu'il sera publié" dans une revue scientifique reconnue.
De son côté, Jacques Perot a demandé "solennellement" que la tête, aujourd'hui conservée dans le coffre d'une banque, puisse reposer "à Saint-Denis, lieu qu'elle n'aurait jamais dû quitter".
C'est le premier roi de France à avoir sa photographie : sur fond de querelle persistante quant à l'authenticité de la tête momifiée d'Henri IV, son visage a été reconstitué à partir des travaux menés par l'équipe du légiste Philippe Charlie
La reconstitution faciale a été présentée mardi dans le cadre prestigieux de l'Hôtel de Soubise, siège du musée des Archives nationales à Paris, à l'occasion de la sortie en librairie d'un livre retraçant l'enquête scientifico-historique qui a abouti à l'authentification de la tête momifiée.
L'infographiste Philippe Froesch, qui a déjà reconstruit les visages de Simon Bolivar ou de Pierre III d'Aragon, est parti d'images en noir et blanc de la tête scannée pour bâtir un volume général. Pour modéliser la musculature de la face, Philippe Froesch s'est ensuite aidé de tables prédéfinies caractérisant un individu de corpulence moyenne, entre 50 et 60 ans, d'origine caucasienne. L'épaisseur des tissus mous a été réduite au maximum au niveau maxillaire, le roi n'ayant plus que cinq dents au moment de son assassinat, le 14 mai 1610. Pour le nez, le spécialiste s'est appuyé sur les travaux de l'unité de contre-terrorisme du FBI.
Restait à définir la couleur de la peau, des yeux, des cheveux, la quantité de rides ou encore la pilosité. Autant de détails qui personnalisent le visage. Le résultat "est troublant, tant il est proche de l'iconographie connue d'Henri IV", estiment les auteurs d'"Henri IV. L'énigme du roi sans tête", le journaliste Stéphane Gabet, à l'origine de la redécouverte de la tête, et le spécialiste de l'anthropologie médico-légale, Philippe Charlier.
Leur détracteur de longue date, l'historien et journaliste Philippe Delorme, interrogé par l'AFP, a jugé pour sa part que la reconstitution relève davantage d'une "vision artistique que de quelque chose de scientifique". De toutes façons, Philippe Delorme n'en démord pas : pour lui la tête momifiée n'est pas celle du Vert-Galant.
"Les doutes sont maintenant levés sur l'identification de la tête d'Henri IV", a pourtant assuré à la presse l'historien Jacques Perot, conservateur général du patrimoine et président de la Société Henri IV, qui a collaboré à l'ouvrage de Gabet et Charlier. Eux, parlent d'"identification certaine" dans le livre à paraître vendredi (La Librairie Vuibert), préfacé par l'historien Jean-Pierre Babelon.
Querelle de généticiens
Le livre, à mi-chemin entre le roman policier et le récit historique, avec en particulier un éclairage sur l'épisode mouvementé du sac des tombeaux royaux en 1793 en la basilique Saint-Denis, raconte l'enquête qui a conduit à l'authentification de la tête en 2010.
Ses auteurs insistent en particulier sur un des points de contestation soulevés par Philippe Delorme, le fait que la tête n'ait pas le crâne scié, comme c'était généralement le cas pour l'embaumement des rois.
"C'est le seul argument valable qui nous a été opposé", a reconnu Stéphane Gabet, ajoutant aussitôt que "cet argument est démonté point par point" par Bruno Galland (Archives nationales) et Jean-Pierre Babelon.
Après la querelle d'historiens, voilà que se profile une querelle de généticiens. Philippe Charlier, en collaboration avec une équipe espagnole, a montré en décembre dernier "une relation paternelle directe" entre la tête et du sang réputé avoir appartenu à Louis XVI, son lointain descendant.
De son côté, Philippe Delorme, qui prévoit la publication d'un "livre de contre-enquête" en mai, fait valoir que pour les généticiens français Olivier Pascal et belge Jean-Jacques Cassiman, cette analyse "n'est pas du tout probante". Ces spécialistes ont aussi montré, explique Philippe Delorme, que l'ADN mitochondrial (lignée maternelle) prélevé sur la tête ne correspond pas à celui d'Anne de Roumanie, une Bourbon.
Jugeant cette dernière comparaison "extrêmement hasardeuse", Philippe Charlier estime que l'argument "ne sera acceptable que lorsqu'il sera publié" dans une revue scientifique reconnue.
De son côté, Jacques Perot a demandé "solennellement" que la tête, aujourd'hui conservée dans le coffre d'une banque, puisse reposer "à Saint-Denis, lieu qu'elle n'aurait jamais dû quitter".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: Le mystère de l'origine des rayons cosmiques éclairci
Les rayons cosmiques, des particules à haute énergie qui bombardent la Terre en permanence, proviennent bien de l'explosion d'étoiles en fin de vie --les supernovas--, ont démontré des chercheurs, résolvant ainsi un des grands mystères de l'astrophysique
Les protons constituent jusqu'à 90% des rayons cosmiques qui frappent l'atmosphère terrestre et ont été découverts il y a un siècle par le physicien autrichien Victor Franz Hess.
Ils provoquent une pluie constante de particules qui atteignent le sol et créent des radiations affectant les passagers des avions et surtout les astronautes, durant de longs séjours orbitaux comme dans la Station spatiale internationale (ISS).
Les scientifiques avançaient jusqu'ici deux hypothèses sur l'origine des protons formant les rayons cosmiques: l'explosion de supernovas dans notre galaxie (la Voie Lactée) ou bien de puissants jets d'énergie provenant de trous noirs ailleurs dans l'Univers.
Depuis longtemps les astrophysiciens favorisaient les retombées de l'explosion d'une supernova, mais jusqu'alors cette hypothèse n'avait pu être démontrée, a expliqué Stefan Funk, astrophysicien à l'université de Stanford (Californie, ouest), un des principaux auteurs.
Ces travaux ont été présentés à la conférence annuelle de l'American Society for the Advancement of Science (AAAS), réunie à Boston (Massachusetts, nord-est) du 14 au 18 février. Ils paraissent aussi dans la revue américaine Science du 15 février, publiée par l'AAAS.
"Pour la première fois, nous avons pu détecter la source de l'accélération des protons" et démontré que ces rayonnements étaient accélérés par les ondes de chocs produites par l'explosion de supernovas, a précisé l'astrophysicien lors d'une conférence de presse.
Nuages
Les protons se transforment au cours de multiples collisions en pions, d'autres particules subatomiques, quand l'accélération des rayons cosmiques interagit avec les nuages de gaz et matériaux interstellaires entourant les supernovas, a-t-il expliqué.
Ces pions se dégradent ensuite rapidement pour produire des rayons gamma, les rayonnements lumineux les plus puissants dans l'Univers, qui peuvent être détectés avec des télescopes spéciaux.
Pour cette recherche, ces astrophysiciens ont étudié deux supernovas pendant quatre ans à l'aide d'un détecteur de rayons gamma, à bord du télescope spatial "Fermi Gamma-ray". Ces étoiles sont situées respectivement à environ 5.000 et 10.000 années-lumière de la Terre (une année lumière équivaut à 9.461 milliards de kilomètres).
Or le problème qui se posait jusqu'alors était de déterminer l'origine des rayons gamma entrant dans les détecteurs, car ces rayons peuvent provenir de nombreuses sources, y compris de protons.
Pour autant, des questions demeurent, ont relevé les scientifiques, qui cherchent à savoir comment les rayons cosmiques affectent les astronautes ou la vie sur Terre. Il reste aussi à déterminer le mécanisme qui contrôle leurs origines et leur accélération.
"Les rayons cosmiques sont importants dans l'Univers en raison de leur énergie qui affecte l'évolution des galaxies", a expliqué Stefan Funk devant la presse.
"Ils nous affectent aussi ici sur la Terre et, selon des hypothèses, ils auraient provoqué des mutations qui auraient rendu la vie possible sur notre planète", a-t-il poursuivi.
"On pense également que ces rayons jouent un rôle dans la condensation atmosphèrique, contribuant ainsi à la formation des nuages (...), et affectent aussi certainement l'environnement", selon le scientifique.
Les rayons cosmiques, des particules à haute énergie qui bombardent la Terre en permanence, proviennent bien de l'explosion d'étoiles en fin de vie --les supernovas--, ont démontré des chercheurs, résolvant ainsi un des grands mystères de l'astrophysique
Les protons constituent jusqu'à 90% des rayons cosmiques qui frappent l'atmosphère terrestre et ont été découverts il y a un siècle par le physicien autrichien Victor Franz Hess.
Ils provoquent une pluie constante de particules qui atteignent le sol et créent des radiations affectant les passagers des avions et surtout les astronautes, durant de longs séjours orbitaux comme dans la Station spatiale internationale (ISS).
Les scientifiques avançaient jusqu'ici deux hypothèses sur l'origine des protons formant les rayons cosmiques: l'explosion de supernovas dans notre galaxie (la Voie Lactée) ou bien de puissants jets d'énergie provenant de trous noirs ailleurs dans l'Univers.
Depuis longtemps les astrophysiciens favorisaient les retombées de l'explosion d'une supernova, mais jusqu'alors cette hypothèse n'avait pu être démontrée, a expliqué Stefan Funk, astrophysicien à l'université de Stanford (Californie, ouest), un des principaux auteurs.
Ces travaux ont été présentés à la conférence annuelle de l'American Society for the Advancement of Science (AAAS), réunie à Boston (Massachusetts, nord-est) du 14 au 18 février. Ils paraissent aussi dans la revue américaine Science du 15 février, publiée par l'AAAS.
"Pour la première fois, nous avons pu détecter la source de l'accélération des protons" et démontré que ces rayonnements étaient accélérés par les ondes de chocs produites par l'explosion de supernovas, a précisé l'astrophysicien lors d'une conférence de presse.
Nuages
Les protons se transforment au cours de multiples collisions en pions, d'autres particules subatomiques, quand l'accélération des rayons cosmiques interagit avec les nuages de gaz et matériaux interstellaires entourant les supernovas, a-t-il expliqué.
Ces pions se dégradent ensuite rapidement pour produire des rayons gamma, les rayonnements lumineux les plus puissants dans l'Univers, qui peuvent être détectés avec des télescopes spéciaux.
Pour cette recherche, ces astrophysiciens ont étudié deux supernovas pendant quatre ans à l'aide d'un détecteur de rayons gamma, à bord du télescope spatial "Fermi Gamma-ray". Ces étoiles sont situées respectivement à environ 5.000 et 10.000 années-lumière de la Terre (une année lumière équivaut à 9.461 milliards de kilomètres).
Or le problème qui se posait jusqu'alors était de déterminer l'origine des rayons gamma entrant dans les détecteurs, car ces rayons peuvent provenir de nombreuses sources, y compris de protons.
Pour autant, des questions demeurent, ont relevé les scientifiques, qui cherchent à savoir comment les rayons cosmiques affectent les astronautes ou la vie sur Terre. Il reste aussi à déterminer le mécanisme qui contrôle leurs origines et leur accélération.
"Les rayons cosmiques sont importants dans l'Univers en raison de leur énergie qui affecte l'évolution des galaxies", a expliqué Stefan Funk devant la presse.
"Ils nous affectent aussi ici sur la Terre et, selon des hypothèses, ils auraient provoqué des mutations qui auraient rendu la vie possible sur notre planète", a-t-il poursuivi.
"On pense également que ces rayons jouent un rôle dans la condensation atmosphèrique, contribuant ainsi à la formation des nuages (...), et affectent aussi certainement l'environnement", selon le scientifique.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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