EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le siège de Port-Arthur par les Japonais commence fin mai 1904. Port-Arthur capitule au début de 1905 (selon le calendrier grégorien).
Le petit port de pêcheurs du village de Liouchoun (aujourd'hui Lüshunkou) fut modernisé par des ingénieurs allemands à partir de 1884.
Il avait reçu le nom de Port-Arthur depuis l'établissement en 1860 de liens douaniers par un navire anglais, commandé par le lieutenant William K. Arthur et ce nom fut adopté par les puissances européennes qui, quant à elles, obtenaient ou réaménageaient en les fortifiant des concessions commerciales en Chine.
En 1894, le port et la péninsule de Liao-Dong furent attaqués par le Japon qui en obtint la concession en 1895 par le traité de Shimonoseki ; mais sous la pression des puissances européennes choquées par les massacres commis et surtout soucieuses de ne pas limiter leur influence, la Chine en reprit l'administration (accord dit de la « triple intervention » ou de « l'intervention tripartite du 23 avril 1895 », après ce premier conflit sino-japonais, entre la Russie, l' Allemagne et la France).
À cette époque, la Russie était en pleine construction du Transsibérien et un tronçon était envisagé vers le sud pour raccourcir la distance vers Vladivostok. D'autre part les Allemands étaient de plus en plus présents à Tsing-Tao (aujourd'hui Qingdao, dont ils obtiendront la concession pour 99 ans, en 1898) et les Anglais faisaient de même à Hong Kong (obtenue en 1897) et à Port-Edward.
Afin de ne pas être absente du jeu des puissances européennes en Chine et de faciliter l'accès vers l'océan Pacifique, la Russie, sur la proposition du ministre des Affaires étrangères, le comte Mouraviev, se décida à renforcer son influence. Une escadre russe entra à Port-Arthur en décembre 1897, tandis que des discussions diplomatiques se tenaient à Pékin. Contre versement important, La Russie obtint alors pour vingt-cinq ans la concession du port et de la presqu'île, en mars 1898. De plus après la révolte des Boxers en 1900, la Russie obtint comme les autres puissances européennes des compensations. Pour la Russie, ce fut le protectorat commercial sur la Mandchourie. De quoi irriter le Japon, armé par l'Allemagne, qui visait à augmenter son influence dans la région.
De 1895 à 1904, le Japon multiplia par cinq son budget militaire, convaincu qu'il reprendrait pied en Mandchourie.
L'Empire britannique, par son traité du 30 janvier 1902 avec le Japon, était fidèle à sa politique de première grande puissance maritime. Elle promettait d'intervenir contre la Russie, si la France attaquait le Japon. En attendant, elle ferma ses ports aux Russes, ainsi que le canal de Suez, rendant extrêmement long et difficile l'intervention de la flotte russe (essentiellement basée en Europe) en Extrême-Orient.
La décision en avril 1903, de Nicolas II, à l'instigation du gouverneur de Sibérie Bezobrazov, de suspendre l'évacuation par étapes des troupes russes, tel que l'accord sino-russe de 1902 le stipulait, allait provoquer la réaction des Japonais, ceux-ci attaquant par surprise la flotte russe d'Extrême-orient le 8 février 1904.
Afin d'appuyer la base de Vladivostok, il fut décidé à partir de 1901 de construire une base navale digne de ce nom pour la flotte russe du Pacifique, commandée par l'amiral Makarov. Les travaux commencèrent sur les projets de l'ingénieur militaire Vélitchko. Début 1904, seulement 20 % du projet étaient réalisés. Le port était entouré de cinq forts, trois fortins et de quatre batteries plus éloignées, ainsi que de diverses redoutes sur les collines environnantes. La base abritait la 7e escadre de l'amiral Stark avec 7 cuirassés, 9 croiseurs, 24 bateaux torpilleurs, 4 canonnières, et d'autres navires.
Sous le commandement du vice-amiral Alexéiev (il quittera Port-Arthur en 1902), un régiment d'infanterie était stationné à la forteresse depuis 1899, composé de quatre bataillons en 1900.
Malgré l'Alliance franco-russe, la France n'intervint pas directement, obligée à la neutralité en Asie par l'Angleterre5 ; mais elle était inquiète de l'avancée japonaise, surtout à cause de ses possessions indochinoises et aussi de ses enclaves commerciales de Chine, dont sa base navale de Kouang-Tchéou-Wan.
La flotte russe de la Baltique, qui ne pouvait passer le canal de Suez, bloqué par les Britanniques, est obligée à un long périple de huit mois pour porter en vain secours à la flotte du Pacifique, un retard qui causera sa perte.
La forteresse de Port-Arthur avait trois fronts : le front oriental (général Gorbatovsky) sur le flanc droit, le front septentrional (colonel Sémionov) au centre et le front occidental (colonel Irman) sur le flanc gauche au-delà de lignes armées. Les positions étaient supervisées par le général Kondratenko et les réserves par le général Alexandre Foch. Le port était commandé par le vice-amiral Grigorovitch.
Au plus fort du siège, les Russes bénéficieront de 50 000 hommes, les Japonais de 90 000 hommes.
Afin d'appuyer la base de Vladivostok, il fut décidé à partir de 1901 de construire une base navale digne de ce nom pour la flotte russe du Pacifique, commandée par l'amiral Makarov. Les travaux commencèrent sur les projets de l'ingénieur militaire Vélitchko. Début 1904, seulement 20 % du projet étaient réalisés. Le port était entouré de cinq forts, trois fortins et de quatre batteries plus éloignées, ainsi que de diverses redoutes sur les collines environnantes. La base abritait la 7e escadre de l'amiral Stark avec 7 cuirassés, 9 croiseurs, 24 bateaux torpilleurs, 4 canonnières, et d'autres navires.
Sous le commandement du vice-amiral Alexéiev (il quittera Port-Arthur en 1902), un régiment d'infanterie était stationné à la forteresse depuis 1899, composé de quatre bataillons en 1900.
Malgré l'Alliance franco-russe, la France n'intervint pas directement, obligée à la neutralité en Asie par l'Angleterre5 ; mais elle était inquiète de l'avancée japonaise, surtout à cause de ses possessions indochinoises et aussi de ses enclaves commerciales de Chine, dont sa base navale de Kouang-Tchéou-Wan6.
La flotte russe de la Baltique, qui ne pouvait passer le canal de Suez, bloqué par les Britanniques, est obligée à un long périple de huit mois pour porter en vain secours à la flotte du Pacifique, un retard qui causera sa perte.
La forteresse de Port-Arthur avait trois fronts : le front oriental (général Gorbatovsky) sur le flanc droit, le front septentrional (colonel Sémionov) au centre et le front occidental (colonel Irman) sur le flanc gauche au-delà de lignes armées. Les positions étaient supervisées par le général Kondratenko et les réserves par le général Alexandre Foch. Le port était commandé par le vice-amiral Grigorovitch.
Au plus fort du siège, les Russes bénéficieront de 50 000 hommes, les Japonais de 90 000 hommes.
Le siège fut d'abord précédé d'une bataille navale en février 1904 qui marqua le déclenchement de la guerre russo-japonaise.
Puis le 7 août 1904, les Japonais attaquent, sur le front oriental, des redoutes russes et cela aboutit à un combat qui va durer deux jours. Les Japonais perdent plus de 1 200 hommes et les Russes 450.
Au cours de ce siège, le commandement militaire japonais emploiera des tactiques de « mission-suicide », tactiques réemployées au cours de la Seconde Guerre mondiale avec les attaques aériennes de Kamikaze contre les flottes de guerre américaines « lorsque la mission-suicide arriva à la ligne de barbelés. Ce fut à 20h40, une heure après l'ouverture des hostilités, que les trois mille hommes de troupes « à l'écharpe blanche » furent anéantis (Il s'agit du nom des troupes de mission suicide) » Afin de riposter à cette défaite, les Japonais – en surnombre – commencent à bombarder le front oriental et le front septentrional, le 19 août. Dans les deux jours qui suivent, ils arrivent à prendre deux redoutes et à tenir la colline Longue (ou Dlinnaïa). À partir du 21, le général Nogi attaque le front occidental et avance près des premiers forts. Les pertes sont considérables des deux côtés, les Japonais sont toutefois maintenus à distance.
Le général Nogi obtient des renforts et se décide alors à assiéger la forteresse, le 19 septembre, tandis que du côté russe, les renforts partis trop tard (il fallait plus de six mois aux navires russes pour atteindre le Pacifique) laissent supposer une fin rapide.
Le lendemain matin, les Japonais commencent à tenir les hauteurs ; mais ne prennent pas la colline Haute, dite aussi cote 203, héroïquement défendue par le colonel Irman, le lieutenant Podgoursky et le 5e régiment.
Les Japonais se décident alors à des travaux de sape et à construire jour et nuit des tranchées et des fortifications, afin d'intensifier le siège à partir d'octobre. Les réserves de nourriture commencent à manquer du côté russe et le scorbut fait ses premières victimes.
Le 30 octobre, après trois jours d'actions menées par les artilleurs japonais, Nogi ordonne une attaque générale.
L' infanterie japonaise appuyée par l'artillerie ne parvient pas en deux jours à prendre le fort N°II et essuie de lourdes pertes.
Le général Nogi obtient dans les premiers jours de novembre le renfort de la 7e division d'infanterie et attaque le front oriental et la colline Haute, le 26 novembre. Cela lui coûte la perte de 10 % de ses hommes. Aussi décide-t-il de changer de tactique et de mettre toutes ses forces à l'assaut de la colline Haute, du haut de laquelle on peut apercevoir le port même de Port-Arthur distant de cinq kilomètres.
les combats acharnés vont durer neuf jours, jusqu'à la prise de la colline par les Japonais le 5 décembre. Les pertes japonaises s'élèvent à plus de dix mille soldats et officiers pendant ces combats.
les Russes quant à eux, perdent 4 500 hommes sur la colline Haute et 6 000 en tout. Dès le lendemain les Japonais profitent de la prise de la colline pour corriger leurs tirs d'artillerie vers le port. Ils visent les navires russes de l'escadre du Pacifique et les détruisent.
Le cuirassé Poltava coule le 5 décembre,
Le cuirassé Retvizan coule le 7 décembre,
Le cuirassé Pobiéda (Victoire coule le 9 décembre, le Peresviet est capturé, le croiseur Pallada et le Boyarine sont coulés.
124 torpilles japonaises frappent le cuirassé Sébastopol. Le commandant du navire, Nicolas von Essen, ordonnera lui-même de saborder le Sébastopol, le 2 janvier, lors de la capitulation.
Le Petropavlovsk, fleuron de la flotte, est miné.
Les Japonais perdent deux destroyers, ainsi que le croiseur Takasago qui est détruit par une mine.
Le 2 janvier 1905 (ou 20 décembre 1904, selon l'ancien calendrier julien), le général Stössel fait part à l 'État-major japonais de son intention de commencer des négociations en vue de la capitulation, contre l'avis du conseil de guerre de la base navale.
Le 5 janvier 1905, la capitulation est acceptée par les Japonais qui ont perdu 57 780 hommes. Les 23 491 soldats survivants russes (y compris les 16 000 blessés et malades), les 868 officiers et les 9 000 marins civils et leurs familles deviennent prisonniers de guerre et emmenés pour la plupart au camp de Nagazaki.
Libéré en 1906, le général Stössel fut traduit devant le tribunal militaire et condamné à mort, peine commuée ensuite en dix ans d'emprisonnement. Il fut gracié par Nicolas II en 1909.
Le gouvernement français et la majorité de la presse de l'époque étaient favorables aux Russes, toutefois le gouvernement français détachera en Mandchourie quelques officiers observateurs auprès des Japonais.
Les Français, admiratifs devant l'héroïsme des défenseurs de la base navale russe, lancèrent une souscription à l'initiative de L'Écho de Paris pour faire frapper une médaille commémorative en l'honneur des Russes.
Le petit port de pêcheurs du village de Liouchoun (aujourd'hui Lüshunkou) fut modernisé par des ingénieurs allemands à partir de 1884.
Il avait reçu le nom de Port-Arthur depuis l'établissement en 1860 de liens douaniers par un navire anglais, commandé par le lieutenant William K. Arthur et ce nom fut adopté par les puissances européennes qui, quant à elles, obtenaient ou réaménageaient en les fortifiant des concessions commerciales en Chine.
En 1894, le port et la péninsule de Liao-Dong furent attaqués par le Japon qui en obtint la concession en 1895 par le traité de Shimonoseki ; mais sous la pression des puissances européennes choquées par les massacres commis et surtout soucieuses de ne pas limiter leur influence, la Chine en reprit l'administration (accord dit de la « triple intervention » ou de « l'intervention tripartite du 23 avril 1895 », après ce premier conflit sino-japonais, entre la Russie, l' Allemagne et la France).
À cette époque, la Russie était en pleine construction du Transsibérien et un tronçon était envisagé vers le sud pour raccourcir la distance vers Vladivostok. D'autre part les Allemands étaient de plus en plus présents à Tsing-Tao (aujourd'hui Qingdao, dont ils obtiendront la concession pour 99 ans, en 1898) et les Anglais faisaient de même à Hong Kong (obtenue en 1897) et à Port-Edward.
Afin de ne pas être absente du jeu des puissances européennes en Chine et de faciliter l'accès vers l'océan Pacifique, la Russie, sur la proposition du ministre des Affaires étrangères, le comte Mouraviev, se décida à renforcer son influence. Une escadre russe entra à Port-Arthur en décembre 1897, tandis que des discussions diplomatiques se tenaient à Pékin. Contre versement important, La Russie obtint alors pour vingt-cinq ans la concession du port et de la presqu'île, en mars 1898. De plus après la révolte des Boxers en 1900, la Russie obtint comme les autres puissances européennes des compensations. Pour la Russie, ce fut le protectorat commercial sur la Mandchourie. De quoi irriter le Japon, armé par l'Allemagne, qui visait à augmenter son influence dans la région.
De 1895 à 1904, le Japon multiplia par cinq son budget militaire, convaincu qu'il reprendrait pied en Mandchourie.
L'Empire britannique, par son traité du 30 janvier 1902 avec le Japon, était fidèle à sa politique de première grande puissance maritime. Elle promettait d'intervenir contre la Russie, si la France attaquait le Japon. En attendant, elle ferma ses ports aux Russes, ainsi que le canal de Suez, rendant extrêmement long et difficile l'intervention de la flotte russe (essentiellement basée en Europe) en Extrême-Orient.
La décision en avril 1903, de Nicolas II, à l'instigation du gouverneur de Sibérie Bezobrazov, de suspendre l'évacuation par étapes des troupes russes, tel que l'accord sino-russe de 1902 le stipulait, allait provoquer la réaction des Japonais, ceux-ci attaquant par surprise la flotte russe d'Extrême-orient le 8 février 1904.
Afin d'appuyer la base de Vladivostok, il fut décidé à partir de 1901 de construire une base navale digne de ce nom pour la flotte russe du Pacifique, commandée par l'amiral Makarov. Les travaux commencèrent sur les projets de l'ingénieur militaire Vélitchko. Début 1904, seulement 20 % du projet étaient réalisés. Le port était entouré de cinq forts, trois fortins et de quatre batteries plus éloignées, ainsi que de diverses redoutes sur les collines environnantes. La base abritait la 7e escadre de l'amiral Stark avec 7 cuirassés, 9 croiseurs, 24 bateaux torpilleurs, 4 canonnières, et d'autres navires.
Sous le commandement du vice-amiral Alexéiev (il quittera Port-Arthur en 1902), un régiment d'infanterie était stationné à la forteresse depuis 1899, composé de quatre bataillons en 1900.
Malgré l'Alliance franco-russe, la France n'intervint pas directement, obligée à la neutralité en Asie par l'Angleterre5 ; mais elle était inquiète de l'avancée japonaise, surtout à cause de ses possessions indochinoises et aussi de ses enclaves commerciales de Chine, dont sa base navale de Kouang-Tchéou-Wan.
La flotte russe de la Baltique, qui ne pouvait passer le canal de Suez, bloqué par les Britanniques, est obligée à un long périple de huit mois pour porter en vain secours à la flotte du Pacifique, un retard qui causera sa perte.
La forteresse de Port-Arthur avait trois fronts : le front oriental (général Gorbatovsky) sur le flanc droit, le front septentrional (colonel Sémionov) au centre et le front occidental (colonel Irman) sur le flanc gauche au-delà de lignes armées. Les positions étaient supervisées par le général Kondratenko et les réserves par le général Alexandre Foch. Le port était commandé par le vice-amiral Grigorovitch.
Au plus fort du siège, les Russes bénéficieront de 50 000 hommes, les Japonais de 90 000 hommes.
Afin d'appuyer la base de Vladivostok, il fut décidé à partir de 1901 de construire une base navale digne de ce nom pour la flotte russe du Pacifique, commandée par l'amiral Makarov. Les travaux commencèrent sur les projets de l'ingénieur militaire Vélitchko. Début 1904, seulement 20 % du projet étaient réalisés. Le port était entouré de cinq forts, trois fortins et de quatre batteries plus éloignées, ainsi que de diverses redoutes sur les collines environnantes. La base abritait la 7e escadre de l'amiral Stark avec 7 cuirassés, 9 croiseurs, 24 bateaux torpilleurs, 4 canonnières, et d'autres navires.
Sous le commandement du vice-amiral Alexéiev (il quittera Port-Arthur en 1902), un régiment d'infanterie était stationné à la forteresse depuis 1899, composé de quatre bataillons en 1900.
Malgré l'Alliance franco-russe, la France n'intervint pas directement, obligée à la neutralité en Asie par l'Angleterre5 ; mais elle était inquiète de l'avancée japonaise, surtout à cause de ses possessions indochinoises et aussi de ses enclaves commerciales de Chine, dont sa base navale de Kouang-Tchéou-Wan6.
La flotte russe de la Baltique, qui ne pouvait passer le canal de Suez, bloqué par les Britanniques, est obligée à un long périple de huit mois pour porter en vain secours à la flotte du Pacifique, un retard qui causera sa perte.
La forteresse de Port-Arthur avait trois fronts : le front oriental (général Gorbatovsky) sur le flanc droit, le front septentrional (colonel Sémionov) au centre et le front occidental (colonel Irman) sur le flanc gauche au-delà de lignes armées. Les positions étaient supervisées par le général Kondratenko et les réserves par le général Alexandre Foch. Le port était commandé par le vice-amiral Grigorovitch.
Au plus fort du siège, les Russes bénéficieront de 50 000 hommes, les Japonais de 90 000 hommes.
Le siège fut d'abord précédé d'une bataille navale en février 1904 qui marqua le déclenchement de la guerre russo-japonaise.
Puis le 7 août 1904, les Japonais attaquent, sur le front oriental, des redoutes russes et cela aboutit à un combat qui va durer deux jours. Les Japonais perdent plus de 1 200 hommes et les Russes 450.
Au cours de ce siège, le commandement militaire japonais emploiera des tactiques de « mission-suicide », tactiques réemployées au cours de la Seconde Guerre mondiale avec les attaques aériennes de Kamikaze contre les flottes de guerre américaines « lorsque la mission-suicide arriva à la ligne de barbelés. Ce fut à 20h40, une heure après l'ouverture des hostilités, que les trois mille hommes de troupes « à l'écharpe blanche » furent anéantis (Il s'agit du nom des troupes de mission suicide) » Afin de riposter à cette défaite, les Japonais – en surnombre – commencent à bombarder le front oriental et le front septentrional, le 19 août. Dans les deux jours qui suivent, ils arrivent à prendre deux redoutes et à tenir la colline Longue (ou Dlinnaïa). À partir du 21, le général Nogi attaque le front occidental et avance près des premiers forts. Les pertes sont considérables des deux côtés, les Japonais sont toutefois maintenus à distance.
Le général Nogi obtient des renforts et se décide alors à assiéger la forteresse, le 19 septembre, tandis que du côté russe, les renforts partis trop tard (il fallait plus de six mois aux navires russes pour atteindre le Pacifique) laissent supposer une fin rapide.
Le lendemain matin, les Japonais commencent à tenir les hauteurs ; mais ne prennent pas la colline Haute, dite aussi cote 203, héroïquement défendue par le colonel Irman, le lieutenant Podgoursky et le 5e régiment.
Les Japonais se décident alors à des travaux de sape et à construire jour et nuit des tranchées et des fortifications, afin d'intensifier le siège à partir d'octobre. Les réserves de nourriture commencent à manquer du côté russe et le scorbut fait ses premières victimes.
Le 30 octobre, après trois jours d'actions menées par les artilleurs japonais, Nogi ordonne une attaque générale.
L' infanterie japonaise appuyée par l'artillerie ne parvient pas en deux jours à prendre le fort N°II et essuie de lourdes pertes.
Le général Nogi obtient dans les premiers jours de novembre le renfort de la 7e division d'infanterie et attaque le front oriental et la colline Haute, le 26 novembre. Cela lui coûte la perte de 10 % de ses hommes. Aussi décide-t-il de changer de tactique et de mettre toutes ses forces à l'assaut de la colline Haute, du haut de laquelle on peut apercevoir le port même de Port-Arthur distant de cinq kilomètres.
les combats acharnés vont durer neuf jours, jusqu'à la prise de la colline par les Japonais le 5 décembre. Les pertes japonaises s'élèvent à plus de dix mille soldats et officiers pendant ces combats.
les Russes quant à eux, perdent 4 500 hommes sur la colline Haute et 6 000 en tout. Dès le lendemain les Japonais profitent de la prise de la colline pour corriger leurs tirs d'artillerie vers le port. Ils visent les navires russes de l'escadre du Pacifique et les détruisent.
Le cuirassé Poltava coule le 5 décembre,
Le cuirassé Retvizan coule le 7 décembre,
Le cuirassé Pobiéda (Victoire coule le 9 décembre, le Peresviet est capturé, le croiseur Pallada et le Boyarine sont coulés.
124 torpilles japonaises frappent le cuirassé Sébastopol. Le commandant du navire, Nicolas von Essen, ordonnera lui-même de saborder le Sébastopol, le 2 janvier, lors de la capitulation.
Le Petropavlovsk, fleuron de la flotte, est miné.
Les Japonais perdent deux destroyers, ainsi que le croiseur Takasago qui est détruit par une mine.
Le 2 janvier 1905 (ou 20 décembre 1904, selon l'ancien calendrier julien), le général Stössel fait part à l 'État-major japonais de son intention de commencer des négociations en vue de la capitulation, contre l'avis du conseil de guerre de la base navale.
Le 5 janvier 1905, la capitulation est acceptée par les Japonais qui ont perdu 57 780 hommes. Les 23 491 soldats survivants russes (y compris les 16 000 blessés et malades), les 868 officiers et les 9 000 marins civils et leurs familles deviennent prisonniers de guerre et emmenés pour la plupart au camp de Nagazaki.
Libéré en 1906, le général Stössel fut traduit devant le tribunal militaire et condamné à mort, peine commuée ensuite en dix ans d'emprisonnement. Il fut gracié par Nicolas II en 1909.
Le gouvernement français et la majorité de la presse de l'époque étaient favorables aux Russes, toutefois le gouvernement français détachera en Mandchourie quelques officiers observateurs auprès des Japonais.
Les Français, admiratifs devant l'héroïsme des défenseurs de la base navale russe, lancèrent une souscription à l'initiative de L'Écho de Paris pour faire frapper une médaille commémorative en l'honneur des Russes.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1322
3 janvier
Mort de Philippe V
Après cinq ans et demi de règne, le roi Philippe V le Long meurt à 28 ans. Il n'a aucun héritier mâle. Marié à Jeanne de Bourgogne il n'a eu que quatre filles. C'est donc son frère Charles IV le Bel qui lui succède en tant que roi de France et de Navarre.
Voir aussi : Décès - Philippe V - Histoire des Capétiens
1338
3 janvier
Jacob van Artevelde prend le contrôle de l'insurrection des Gantois
La fin de l'année 1337 est marquée par une révolution dans le comté de Flandre, en particulier dans la capitale, Gand, contre la tutelle française, avec l'appui du roi d'Angleterre. Le comte français Louis Ier de Flandre se réfugia en France, et les Gantois révoltés décidèrent de prendre pour capitaine Jacob van Artevelde, un membre de la haute bourgeoisie gantoise ayant fait fortune dans l'industrie textile. A partir de cette date, il assuma le gouvernement dans le comté de Flandre.
Voir aussi : Royaume de France - Comté de Flandre - Insurrection des Gantois - Jacob van Artevelde - Histoire de la Politique
1521
3 janvier
Excommunication de Martin Luther
La bulle papale "Decet romanum pontificem" excommunie le réformateur allemand Luther et ses partisans jugés hérétiques. Martin Luther continuera à soutenir sa doctrine devant la Diète de Worms présidée par l'empereur Charles Quint au mois d'Avril. Il ne sera pas condamné à mort mais banni. Grâce à la récente invention de l'imprimerie, dès le jour de son excommunication, des traductions en langues populaires de ses "95 thèses" circulent déjà partout en Europe.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Martin Luther - Excommunication - Histoire de la Chrétienté
1868
3 janvier
Restauration de l'empire au Japon
Le régime du shogunat est tombé après trois siècles de domination. Le dernier shogun de la dynastie Tokugawa renonce à ses fonctions et rend le pouvoir à l'empereur du Japon, Mutsuhito âgé de 15 ans. Son règne sera marqué par une très grande ouverture du pays vers l'Occident et une série de réformes relatives au quotidien de ses sujets. A la tête du pays jusqu'en 1912, Mutsuhito donnera à son empire le nom d'ère "Meiji" qui signifie "éclairé".
Voir aussi : Shogun - Meiji - Mutsuhito - Histoire de l'Etat
1874
3 janvier
Le putsch de Pavia achève la première République espagnole
Coup d'Etat du général Manuel Pavía (1829-1895), qui met un terme à la première République espagnole, renversant son président, Emilio Castelar (1832-1899). Hostile aux divisions séparatistes qui ruinaient la péninsule, il s'acharna à réprimer les mouvements carlistes en Navarre puis « cantonaliste » en Andalousie, fait d'armes pour lesquels il fut fait capitaine général de Nouvelle-Castille. Au lendemain de sa prise de pouvoir, il en appela à la création d'un gouvernement d'union nationale, qui institua le général Francisco Serrano (1810-1885) en tant que président.
Voir aussi : Espagne - Coup d'état - Carlisme - Cantonalisme - Première république - Histoire des Institutions
1875
3 janvier
Disparition de Pierre Larousse
L'encyclopédiste, pédagogue, lexicographe et éditeur Pierre Larousse meurt à Paris (né en 1817 à Toucy). Directeur d'école frustré par les manuels mis à disposition, il élabore les siens, en vue de rénover l'apprentissage de la langue française. Créant sa propre maison d'édition, la Librairie Larousse, avec Augustin Boyer, en 1852 , il s'attaque, nanti de multiples collaborateurs férus, comme lui, d'innovations, à la thésaurisation d'une somme folle de savoir (Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle), savoir qui se déclina en de multiples précis, dictionnaires et ouvrages de références depuis.
Voir aussi : Histoire de l'Encyclopédie - Dictionnaire - Pédagogie - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1892
3 janvier
Naissance de John Ronald Reuel Tolkien
John Ronald Reuel Tolkien est né en Angleterre, le 3 janvier 1892. Passionné par l'étude des langues, notamment germanique, il fait une carrière universitaire à Oxford puis à Leeds. Ses talents d'écrivain se forgent à partir de 1910, encouragé par les membres du cercle littéraire des Inklings. Il fonde toute une mythologie et devient populaire avec "Bilbo le Hobbit" et "Le Seigneur des anneaux". Symbole de la littérature fantastique moderne, il s'éteint le 2 septembre 1973.
Voir aussi : écrivain - Tolkien - Histoire de l'Art
1924
3 janvier
Naissance du dessinateur André Franquin
Le 3 janvier 1924 naît à Etterbeek en Belgique André Franquin, l'un des plus illustres dessinateurs belges. Rattaché à la belle époque de la bande dessinée belge en compagnie d'autres dessinateurs comme Morris ou Will, tous formés par Jijé, André Franquin mettra à profit son talent de dessinateur pour créer les célèbres personnages du Marsupilami ou de Gaston Lagaffe, des personnages que le dessinateur belge laissera orphelins le 5 janvier 1997.
Voir aussi : Morris - Gaston Lagaffe - Histoire de l'Art
1925
3 janvier
L'Italie entre dans la dictature
Le leader du parti fasciste, Benito Mussolini, prononce un discours au Parlement dans lequel il revendique l’assassinat de l’homme politique de l’opposition, Giacomo Matteotti. Très vite, il profitera de la situation instable et du soutien du roi pour instaurer concrètement un régime dictatorial fasciste. Il mettra alors en application les lois fascistes votées en 1926. La presse sera muselée, les libertés civiques abolies, les conseils municipaux supprimés. Le parti fasciste deviendra parti unique et la totalité du pouvoir se trouvera entre les mains du "Duce". Le roi Victor-Emmanuel III ne possèdera plus que l'apparence du pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Histoire de la Politique
1929
3 janvier
Naissance de Sergio Leone, cineaste et réalisateur italien
Sergio Leone est né le 3 janvier 1929 à Rome. Ce réalisateur italien est considéré comme le père du « western spaghetti », genre illustré notamment par la trilogie du dollar (Pour une poignée de dollars, Pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand). C'est dans ces films, illustés par les célèbres musiques d'Ennio Morricone, que Clint Eastwood a fait ses premiers pas. Sergio Leone est mort en 1989.
Voir aussi : Ennio Morricone - La Brute et le Truand - Le Bon - Pour une poignée de dollars - Sergio Leone - Histoire de l'Art
1957
3 janvier
Invention de la montre électrique
Une nouvelle génération de montre est présentée à Lancaster en Pennsylvanie par la firme Hamilton. Son mécanisme électrique lui permet de fonctionner sans avoir besoin d'être remontée. Le succès est immédiat. 10 ans de recherches auront été nécessaires à la compagnie Hamilton pour la mettre au point. Mais à la fin des années soixante, le fabricant ne résistera pas à la concurrence des montres électroniques.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques
1984
3 janvier
Premier calcul du "Footsie"
Le "Financial Stock Exchange Index", connu sous le nom de "Footsie" ou FTSE 100 est calculé pour la première fois. Il comprend les 100 premiers titres de la Bourse de Londres et sera calculé et publié quotidiennement dans le journal "Financial Times". Ce dernier publia son premier indice, le "Financial Times Industrial Ordinary", en 1935.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Bourse de Londres - Histoire de la Finance
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
3 janvier
Mort de Philippe V
Après cinq ans et demi de règne, le roi Philippe V le Long meurt à 28 ans. Il n'a aucun héritier mâle. Marié à Jeanne de Bourgogne il n'a eu que quatre filles. C'est donc son frère Charles IV le Bel qui lui succède en tant que roi de France et de Navarre.
Voir aussi : Décès - Philippe V - Histoire des Capétiens
1338
3 janvier
Jacob van Artevelde prend le contrôle de l'insurrection des Gantois
La fin de l'année 1337 est marquée par une révolution dans le comté de Flandre, en particulier dans la capitale, Gand, contre la tutelle française, avec l'appui du roi d'Angleterre. Le comte français Louis Ier de Flandre se réfugia en France, et les Gantois révoltés décidèrent de prendre pour capitaine Jacob van Artevelde, un membre de la haute bourgeoisie gantoise ayant fait fortune dans l'industrie textile. A partir de cette date, il assuma le gouvernement dans le comté de Flandre.
Voir aussi : Royaume de France - Comté de Flandre - Insurrection des Gantois - Jacob van Artevelde - Histoire de la Politique
1521
3 janvier
Excommunication de Martin Luther
La bulle papale "Decet romanum pontificem" excommunie le réformateur allemand Luther et ses partisans jugés hérétiques. Martin Luther continuera à soutenir sa doctrine devant la Diète de Worms présidée par l'empereur Charles Quint au mois d'Avril. Il ne sera pas condamné à mort mais banni. Grâce à la récente invention de l'imprimerie, dès le jour de son excommunication, des traductions en langues populaires de ses "95 thèses" circulent déjà partout en Europe.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Martin Luther - Excommunication - Histoire de la Chrétienté
1868
3 janvier
Restauration de l'empire au Japon
Le régime du shogunat est tombé après trois siècles de domination. Le dernier shogun de la dynastie Tokugawa renonce à ses fonctions et rend le pouvoir à l'empereur du Japon, Mutsuhito âgé de 15 ans. Son règne sera marqué par une très grande ouverture du pays vers l'Occident et une série de réformes relatives au quotidien de ses sujets. A la tête du pays jusqu'en 1912, Mutsuhito donnera à son empire le nom d'ère "Meiji" qui signifie "éclairé".
Voir aussi : Shogun - Meiji - Mutsuhito - Histoire de l'Etat
1874
3 janvier
Le putsch de Pavia achève la première République espagnole
Coup d'Etat du général Manuel Pavía (1829-1895), qui met un terme à la première République espagnole, renversant son président, Emilio Castelar (1832-1899). Hostile aux divisions séparatistes qui ruinaient la péninsule, il s'acharna à réprimer les mouvements carlistes en Navarre puis « cantonaliste » en Andalousie, fait d'armes pour lesquels il fut fait capitaine général de Nouvelle-Castille. Au lendemain de sa prise de pouvoir, il en appela à la création d'un gouvernement d'union nationale, qui institua le général Francisco Serrano (1810-1885) en tant que président.
Voir aussi : Espagne - Coup d'état - Carlisme - Cantonalisme - Première république - Histoire des Institutions
1875
3 janvier
Disparition de Pierre Larousse
L'encyclopédiste, pédagogue, lexicographe et éditeur Pierre Larousse meurt à Paris (né en 1817 à Toucy). Directeur d'école frustré par les manuels mis à disposition, il élabore les siens, en vue de rénover l'apprentissage de la langue française. Créant sa propre maison d'édition, la Librairie Larousse, avec Augustin Boyer, en 1852 , il s'attaque, nanti de multiples collaborateurs férus, comme lui, d'innovations, à la thésaurisation d'une somme folle de savoir (Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle), savoir qui se déclina en de multiples précis, dictionnaires et ouvrages de références depuis.
Voir aussi : Histoire de l'Encyclopédie - Dictionnaire - Pédagogie - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1892
3 janvier
Naissance de John Ronald Reuel Tolkien
John Ronald Reuel Tolkien est né en Angleterre, le 3 janvier 1892. Passionné par l'étude des langues, notamment germanique, il fait une carrière universitaire à Oxford puis à Leeds. Ses talents d'écrivain se forgent à partir de 1910, encouragé par les membres du cercle littéraire des Inklings. Il fonde toute une mythologie et devient populaire avec "Bilbo le Hobbit" et "Le Seigneur des anneaux". Symbole de la littérature fantastique moderne, il s'éteint le 2 septembre 1973.
Voir aussi : écrivain - Tolkien - Histoire de l'Art
1924
3 janvier
Naissance du dessinateur André Franquin
Le 3 janvier 1924 naît à Etterbeek en Belgique André Franquin, l'un des plus illustres dessinateurs belges. Rattaché à la belle époque de la bande dessinée belge en compagnie d'autres dessinateurs comme Morris ou Will, tous formés par Jijé, André Franquin mettra à profit son talent de dessinateur pour créer les célèbres personnages du Marsupilami ou de Gaston Lagaffe, des personnages que le dessinateur belge laissera orphelins le 5 janvier 1997.
Voir aussi : Morris - Gaston Lagaffe - Histoire de l'Art
1925
3 janvier
L'Italie entre dans la dictature
Le leader du parti fasciste, Benito Mussolini, prononce un discours au Parlement dans lequel il revendique l’assassinat de l’homme politique de l’opposition, Giacomo Matteotti. Très vite, il profitera de la situation instable et du soutien du roi pour instaurer concrètement un régime dictatorial fasciste. Il mettra alors en application les lois fascistes votées en 1926. La presse sera muselée, les libertés civiques abolies, les conseils municipaux supprimés. Le parti fasciste deviendra parti unique et la totalité du pouvoir se trouvera entre les mains du "Duce". Le roi Victor-Emmanuel III ne possèdera plus que l'apparence du pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Histoire de la Politique
1929
3 janvier
Naissance de Sergio Leone, cineaste et réalisateur italien
Sergio Leone est né le 3 janvier 1929 à Rome. Ce réalisateur italien est considéré comme le père du « western spaghetti », genre illustré notamment par la trilogie du dollar (Pour une poignée de dollars, Pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand). C'est dans ces films, illustés par les célèbres musiques d'Ennio Morricone, que Clint Eastwood a fait ses premiers pas. Sergio Leone est mort en 1989.
Voir aussi : Ennio Morricone - La Brute et le Truand - Le Bon - Pour une poignée de dollars - Sergio Leone - Histoire de l'Art
1957
3 janvier
Invention de la montre électrique
Une nouvelle génération de montre est présentée à Lancaster en Pennsylvanie par la firme Hamilton. Son mécanisme électrique lui permet de fonctionner sans avoir besoin d'être remontée. Le succès est immédiat. 10 ans de recherches auront été nécessaires à la compagnie Hamilton pour la mettre au point. Mais à la fin des années soixante, le fabricant ne résistera pas à la concurrence des montres électroniques.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques
1984
3 janvier
Premier calcul du "Footsie"
Le "Financial Stock Exchange Index", connu sous le nom de "Footsie" ou FTSE 100 est calculé pour la première fois. Il comprend les 100 premiers titres de la Bourse de Londres et sera calculé et publié quotidiennement dans le journal "Financial Times". Ce dernier publia son premier indice, le "Financial Times Industrial Ordinary", en 1935.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Bourse de Londres - Histoire de la Finance
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Manuel Pavía y Rodríguez de Alburquerque (Cadix, 2 août 1827 - Madrid, 4 janvier 1895). Général espagnol, il est l'instigateur du coup d'État qui mit fin à la Première République espagnole.
Il participa au soulèvement de Villarejo (1866) sous le commandement de Joan Prim. Suite à l'échec de ce pronunciamiento, il prit l'exil et revint en Espagne après la Révolution de 1868 qui renversa Isabelle II.
Opposé à tout type de séparatisme, il combattit durant la première république contre les carlistes en Navarre et contre le cantonalisme en Andalousie, nommé capitaine général de Nouvelle-Castille durant la présidence de Castelar.
Le 3 janvier 1874, alors que Castelar perd une motion de confiance, il envoie une escouade aux Cortès, amenant leur dissolution et mettant ainsi fin au régime républicain.
Après le coup d'État, Pavía convoqua tous les partis politiques, à l'exception des cantonalistes et des carlistes, afin de former un gouvernement d'union nationale, qui donna le pouvoir au général Francisco Serrano.
En 1880, Pavia est nommé capitaine général de Catalogne.
Il participa au soulèvement de Villarejo (1866) sous le commandement de Joan Prim. Suite à l'échec de ce pronunciamiento, il prit l'exil et revint en Espagne après la Révolution de 1868 qui renversa Isabelle II.
Opposé à tout type de séparatisme, il combattit durant la première république contre les carlistes en Navarre et contre le cantonalisme en Andalousie, nommé capitaine général de Nouvelle-Castille durant la présidence de Castelar.
Le 3 janvier 1874, alors que Castelar perd une motion de confiance, il envoie une escouade aux Cortès, amenant leur dissolution et mettant ainsi fin au régime républicain.
Après le coup d'État, Pavía convoqua tous les partis politiques, à l'exception des cantonalistes et des carlistes, afin de former un gouvernement d'union nationale, qui donna le pouvoir au général Francisco Serrano.
En 1880, Pavia est nommé capitaine général de Catalogne.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1642
4 janvier
Londres se révolte contre Charles Ier
Alors qu’il tente de faire arrêter les cinq principaux membres de l'Assemblée pour mettre un terme au comportement humiliant du Parlement, le roi Charles Ier se heurte aux Londoniens, qui refusent de les lui livrer. En effet, les cinq députés, parmi lesquels Pym et Hampden, s’étaient réfugiés dans la cité. Dès lors, le souverain est contraint de fuir à Oxford. De cette révolte contre le pouvoir royal va naître la première guerre civile anglaise.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire de Londres - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres
1684
4 janvier
Décès de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy
Le théologien Louis-Isaac Lemaistre de Sacy décède le 4 janvier 1684 à Pomponne. Il se retire à l'abbaye de Port-Royal en 1638. Il publie les "Heures de Port-Royal", un recueil d'hymnes liturgiques, en 1650. Emprisonné pour jansénisme de 1666 à 1668, il commence la traduction de la Bible en français, ce qui constituera l'½uvre de sa vie. Surnommée "Bible de Port-Royal", cette bible connaît un vif succès au XVIIIe siècle.
Voir aussi : Décès - Théologien - Bible - Pomponne - Histoire de la Chrétienté
1695
4 janvier
Décès du maréchal de Luxembourg
François-Henri de Montmorency-Bouteville, duc de Piney-Luxembourg, décède d'une maladie, le 4 janvier 1695 à Versailles. Lieutenant général en 1668 puis maréchal en 1675, il s'illustre durant la guerre de Dévolution (1667-1668), la guerre de Hollande (1672-1678) et la guerre de Neuf Ans (1688-1697). Il montre particulièrement l'étendue de ses talents militaires à la bataille de Leuze, la bataille de Steinkerque et la bataille de Nerrwinden.
Voir aussi : Décès - Histoire de Versailles - Luxembourg - Maréchal - Histoire des Décès
1698
4 janvier
Incendie du Palais de Whitehall.
Le palais de Whitehall était le lieu principal de résidence des rois anglais. Ce rôle lui est attribué en 1530.
Il est connu pour être le plus grand palais d'Europe dénombrant pas moins de 1 500 pièces.
Il subit un premier incendie en 1691, mais sans grande perte. En janvier 1698, il subit un second incendie qui le détruit entièrement. Une restauration partielle est entamée, mais faute de moyens financiers, elle n'est jamais achevée et donc abandonnée.
Voir aussi : Histoire des Faits divers
1710
4 janvier
Naissance de Giovanni Battista Pergolesi.
Giovanni Battista Pergolesi (Jean-Baptiste Pergolèse en français) est un italien qui voit le jour le 4 janvier 1710. Il devient compositeur de musique baroque et se fait remarquer en 1731 dès sa sortie du conservatoire grâce à son ½uvre de fin d'étude, la Conservatione di San Guglielmo d'Acquittana. Dès lors, on lui commande des opéras et il se met également à écrire des ½uvres religieuses. Il décède à cause de la tuberculose le 17 mars 1736, âgé de seulement 26 ans.
Voir aussi : Histoire de la Musique classique
1717
4 janvier
Signature de la Triple Alliance à La Haye, contre l'Espagne
La Triple Alliance est signée à La Haye, le 4 janvier 1717. A travers ce traité, les Provinces-Unies, la Grande-Bretagne et la France s'unissent contre les projets de Jules Alberoni, cardinal et premier ministre de l'Espagne. Ce dernier veut en effet mettre Philippe V sur le trône de France et rendre à l'Espagne ses anciennes possessions d'avant les traités d'Utrecht et de Rastatt.
Voir aussi : France - Espagne - Grande-Bretagne - Dossier histoire des Provinces-Unies - Signature - Histoire de la Diplomatie
1749
4 janvier
Combat de Céphalonie
Deux navires tripolitains tentent d'intercepter un navire de commerce vénitien dirigé par capitaine Zorzi Tavanelli au large de Céphalonie en Grèce. Malgré un rapport de force déséquilibré, Le capitaine vénitien choisit de défendre sa galiote face aux 300 hommes tripolitains. Bien que 150 Tripolitains furent blessés ou tués, les Vénitiens furent défaits au cours d'un combat acharné. Ramenés à Tripoli, les Vénitiens sont soignés sur ordre du pacha Mohamed Qaramanli, qui décide de les laisser repartir en récompense de leur courage.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire de la Politique
1761
4 janvier
Décès de Stephen Hales.
Physiologiste, inventeur et chimiste britannique, Stephen Hales est venu au monde le 17 septembre 1677. Il est issu d'une famille noble et se destine à l'état ecclésiastique. Ainsi, il commence ses études de théologie en juin 1696 au Corpus Christi College de l'Université de Cambridge où il enseignera dès février 1703. Il s'y passionne pour les sciences naturelles. En 1708, il devient vicaire de Teddington puis recteur de Porlock et enfin recteur de Faringdon. Il devient membre de la Royal Society en 1717 qui le récompense 22 ans plus tard de la médaille Copley pour ses travaux au sujet des calculs de la vessie. Docteur en théologie de l'université d'Oxford depuis 1733, il délaisse peu à peu l'Eglise et se consacre davantage aux sciences naturelles. Il découvre que respirer des poches d'air stagnant peut être nocif et crée un ventilateur, installé pour la première fois dans une prison de Londres. Le résultat est spectaculaire : la "fièvre des prisons" disparaît quasiment. L'utilisation de ce dispositif est donc généralisée dans ces établissements, de même que dans les greniers à blé, dans les hôpitaux et sur les navires. Il décède le 4 janvier 1761, à l'âge de 83 ans.
Voir aussi : Décès - Stephen Hales - Histoire des Décès
1785
4 janvier
Naissance de Jacob Grimm
Jacob Grimm naît le 4 janvier 1785 à Hanau, en Prusse, près de la ville de Francfort-sur-le-Main. L'aîné de six enfants fréquente l'université de Marbourg et se spécialise dans la littérature juridique avant de se tourner vers la littérature de l'ancien allemand. Linguiste, philologue et grand collectionneur de contes, il forme avec son frère Wilhelm le duo des frères Grimm. Ils continuent d'être célébrés pour l'écriture de contes pour enfants et de légendes.
Voir aussi : Contes - Linguiste - Histoire de l'Art
1786
4 janvier
Décès de Moses Mendelssohn
Le philosophe allemand, Moses Mendelssohn, naît à Dessau, en 1729. Il est le principal instigateur de la philosophie juive empreinte des idées des Lumières. Satirique et critique, il remporte en 1738 le prix proposé par l'académie de Berlin, devançant de prestigieux candidats comme Emmanuel Kant ou Thomas Abbt. Il meurt le 4 janvier 1786 à Berlin après avoir traduit en langue allemande la Thora. De tradition rationaliste, il influencera les penseurs comme Lessing, Hegel ou Levinas.
Voir aussi : Histoire de la Prusse - Dossier histoire de Berlin - Philosophe - Juif - Kant - Histoire des Décès
1825
4 janvier
Décès de Ferdinand Ier des Deux-Siciles
Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles monte sur le trône du royaume de Naples en 1759. Lors de son règne, il s'oppose à la République française ce qui lui fait perdre ses Etats. Il gouverne alors seulement la Sicile. En 1815, il récupère le royaume de Naples. Après avoir autorisé une constitution en 1812, il la supprime ce qui débouche sur une grande rébellion. Au cours de son règne, il fonde le musée archéologique de Naples ainsi qu'une manufacture de soie.
Voir aussi : Constitution - Histoire de la Sicile - Naples - Ferdinand Ier - Rébellion - Histoire des Décès
1825
4 janvier
Début du règne de François Ier des Deux-Siciles
François Ier des Deux-Siciles succède à son père Ferdinand Ier en 1825. Avant de devenir roi, il est nommé par son père, vicaire général en 1813 lorsque William Bentick proclame une constitution en Sicile ainsi qu'en 1820 lorsque les royaumes de Naples et de Palerme s'insurgent. En 1825, il prend définitivement le trône et règne jusqu'à sa mort en 1830. Il ne fait aucun changement particulier durant son règne et devient un roi apprécié par son peuple.
Voir aussi : Ferdinand Ier - Deux-Siciles - Histoire de la Politique
1828
4 janvier
Martignac remplace Villèle
Face à la nouvelle situation politique qui ne lui est plus aussi favorable, Charles X approuve la démission de Villèle et appelle un modéré au gouvernement : le vicomte de Martignac. Faute de la comprendre lui-même, comme s’était efforcé de le faire Louis XVIII, le roi laisse son nouveau ministre tenter la réconciliation entre la royauté et la nation. Mais la rupture est consommée entre Libéraux et Ultras et les positions sont plus radicales. Durant un an et demi, Martignac sera pris en tenaille entre des Royalistes qui le jugent trop libéral et des Libéraux qui l’estiment trop royaliste. Quant au soutien de Charles X, il sera inexistant. Parmis ses mesures, Martignac parviendra à établir un retour aux dispositions de 1819 concernant la liberté de la presse.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Démission - Ultraroyalistes - Libéraux - Histoire de la Politique
1884
4 janvier
Création de la Société fabienne
Le 4 janvier 1884 est créé à Londres, la Société fabienne. Ce club politique de centre-gauche a pour but de développer un discours social dans les partis bourgeois. Elle s'oppose à la lutte des classes et aux actions syndicales, mettant un frein aux organisations ouvrières. Elle fut à l'origine du parti travailliste en 1900, et compta des membres très fameux comme H.G. Wells, ou George Bernard Shaw.
Voir aussi : Parti travailliste - Histoire de la Politique
1896
4 janvier
Entrée de l'Utah dans l'Union américaine
l'Utah est un Etat américain de l'Ouest dont le nom provient d'un mot Apache, yuttahih, signifiant "Celui qui est le plus haut". Ce territoire est colonisé en premier lieu par des mormons qui constituent encore aujou d'hui la principale communauté de l'Utah. Appartenant au Mexique jusque 1848, cet état intègre l'Union américaine le 4 janvier 1896 en devenant la quarante-cinquième unité des Etats-Unis. Ce retard est principalement dû à la revendication polygame des mormons du XIXe siècle.
Voir aussi : Etats-Unis - Mexique - Apache - Utah - Mormons - Histoire de la Politique
1900
4 janvier
Immatriculation obligatoire
Le gouvernement décide que les automobiles doivent obligatoirement porter une plaque d'immatriculation. Délivrées par le service des Mines, les plaques d'immatriculation prendront vite le nom de plaques minéralogiques.
Voir aussi : Histoire de la Justice
1930
4 janvier
Adoption de la loi Maginot
Présentée en décembre 1929 par le ministre de la Guerre André Maginot, la loi décidant la construction d'une ligne de fortifications allant des bords de la Méditerranée jusqu'à la frontière belge est votée. Après avoir débloqué un crédit de 3,3 milliards de francs la "ligne Maginot" sera achevée 5 ans plus tard. La ligne fortifiée s'étendra sur les frontières orientales de la France sauf sur le massif des Ardennes jugé par les autorités militaires infranchissable.
Voir aussi : Loi - Histoire de la Ligne Maginot - Histoire de la Troisième République
1947
4 janvier
Sortie du magazine « Der Spiegel »
Rudolf Augstein crée l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel ». Le magazine est issu du contexte de l’après guerre. Sous l’impulsion des Britanniques occupant l’Allemagne, le journal « Diese Woche » sortit dans les kiosques quelques mois plus tôt. Rudolf Augstein en prit le contrôle et le renomma. Il en sera l’éditeur et le rédacteur en chef jusqu’à sa mort. « Der Spiegel » restera connu pour ses investigations politiques et ses propensions à dénoncer les scandales.
Voir aussi : Magazine - Histoire de la Presse
1960
4 janvier
Mort d'Albert Camus
A 13h55 la voiture du directeur des éditions de "La Pléïade" Michel Gallimard, s'écrase contre un arbre à Villeblevin dans l'Yonne. A son bord, la chauffeur de M. Gallimard, son chauffeur et Albert Camus. Assis à droite du conducteur, ce dernier est tué sur le coup. Il a 53 ans. L'Ecrivain et philosophe français auteur de "L'Etranger" (1942) et "La Peste" (1947) avait reçu la Prix Nobel de littérature en 1957. A l'intérieur de l'automobile accidentée on retrouvera le manuscrit inachevé du récit autobiographique de Camus, "Le Premier homme".
Voir aussi : Décès - Camus - Histoire des Romans
1961
4 janvier
Rupture des relations américano-cubaines
Suite à la décision de Fidel Castro, ancien commandant de la révolution cubaine promu Premier ministre, de nationaliser les entreprises américaines à Cuba, les États-Unis rompent officiellement avec le gouvernement cubain. Les intérêts économiques américains sont mis à mal et les sanctions ne tardent pas à tomber sur l'île. Les Etats-Unis décideront de faire tomber un embargo sur Cuba et Fidel Castro se tournera alors vers l'Union soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Fidel Castro - Relations diplomatiques - Histoire de la Guerre froide
1972
4 janvier
Première des "Chiffres et des lettres"
Le nouveau jeu d'Armand Jammot "Des chiffres et des lettres" remplace "Le mot le plus long". Le producteur du programme en est aussi le présentateur. En 1967 il lancera un nouveau concept d'émission qui lancera la mode des soirées-débats: "Les dossiers de l'écran". "Des chiffres et des lettres" déteint le record de longévité de toutes les jeux de la télévision française puisqu'il continue à être diffusé aujourd'hui.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
4 janvier
Londres se révolte contre Charles Ier
Alors qu’il tente de faire arrêter les cinq principaux membres de l'Assemblée pour mettre un terme au comportement humiliant du Parlement, le roi Charles Ier se heurte aux Londoniens, qui refusent de les lui livrer. En effet, les cinq députés, parmi lesquels Pym et Hampden, s’étaient réfugiés dans la cité. Dès lors, le souverain est contraint de fuir à Oxford. De cette révolte contre le pouvoir royal va naître la première guerre civile anglaise.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire de Londres - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres
1684
4 janvier
Décès de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy
Le théologien Louis-Isaac Lemaistre de Sacy décède le 4 janvier 1684 à Pomponne. Il se retire à l'abbaye de Port-Royal en 1638. Il publie les "Heures de Port-Royal", un recueil d'hymnes liturgiques, en 1650. Emprisonné pour jansénisme de 1666 à 1668, il commence la traduction de la Bible en français, ce qui constituera l'½uvre de sa vie. Surnommée "Bible de Port-Royal", cette bible connaît un vif succès au XVIIIe siècle.
Voir aussi : Décès - Théologien - Bible - Pomponne - Histoire de la Chrétienté
1695
4 janvier
Décès du maréchal de Luxembourg
François-Henri de Montmorency-Bouteville, duc de Piney-Luxembourg, décède d'une maladie, le 4 janvier 1695 à Versailles. Lieutenant général en 1668 puis maréchal en 1675, il s'illustre durant la guerre de Dévolution (1667-1668), la guerre de Hollande (1672-1678) et la guerre de Neuf Ans (1688-1697). Il montre particulièrement l'étendue de ses talents militaires à la bataille de Leuze, la bataille de Steinkerque et la bataille de Nerrwinden.
Voir aussi : Décès - Histoire de Versailles - Luxembourg - Maréchal - Histoire des Décès
1698
4 janvier
Incendie du Palais de Whitehall.
Le palais de Whitehall était le lieu principal de résidence des rois anglais. Ce rôle lui est attribué en 1530.
Il est connu pour être le plus grand palais d'Europe dénombrant pas moins de 1 500 pièces.
Il subit un premier incendie en 1691, mais sans grande perte. En janvier 1698, il subit un second incendie qui le détruit entièrement. Une restauration partielle est entamée, mais faute de moyens financiers, elle n'est jamais achevée et donc abandonnée.
Voir aussi : Histoire des Faits divers
1710
4 janvier
Naissance de Giovanni Battista Pergolesi.
Giovanni Battista Pergolesi (Jean-Baptiste Pergolèse en français) est un italien qui voit le jour le 4 janvier 1710. Il devient compositeur de musique baroque et se fait remarquer en 1731 dès sa sortie du conservatoire grâce à son ½uvre de fin d'étude, la Conservatione di San Guglielmo d'Acquittana. Dès lors, on lui commande des opéras et il se met également à écrire des ½uvres religieuses. Il décède à cause de la tuberculose le 17 mars 1736, âgé de seulement 26 ans.
Voir aussi : Histoire de la Musique classique
1717
4 janvier
Signature de la Triple Alliance à La Haye, contre l'Espagne
La Triple Alliance est signée à La Haye, le 4 janvier 1717. A travers ce traité, les Provinces-Unies, la Grande-Bretagne et la France s'unissent contre les projets de Jules Alberoni, cardinal et premier ministre de l'Espagne. Ce dernier veut en effet mettre Philippe V sur le trône de France et rendre à l'Espagne ses anciennes possessions d'avant les traités d'Utrecht et de Rastatt.
Voir aussi : France - Espagne - Grande-Bretagne - Dossier histoire des Provinces-Unies - Signature - Histoire de la Diplomatie
1749
4 janvier
Combat de Céphalonie
Deux navires tripolitains tentent d'intercepter un navire de commerce vénitien dirigé par capitaine Zorzi Tavanelli au large de Céphalonie en Grèce. Malgré un rapport de force déséquilibré, Le capitaine vénitien choisit de défendre sa galiote face aux 300 hommes tripolitains. Bien que 150 Tripolitains furent blessés ou tués, les Vénitiens furent défaits au cours d'un combat acharné. Ramenés à Tripoli, les Vénitiens sont soignés sur ordre du pacha Mohamed Qaramanli, qui décide de les laisser repartir en récompense de leur courage.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire de la Politique
1761
4 janvier
Décès de Stephen Hales.
Physiologiste, inventeur et chimiste britannique, Stephen Hales est venu au monde le 17 septembre 1677. Il est issu d'une famille noble et se destine à l'état ecclésiastique. Ainsi, il commence ses études de théologie en juin 1696 au Corpus Christi College de l'Université de Cambridge où il enseignera dès février 1703. Il s'y passionne pour les sciences naturelles. En 1708, il devient vicaire de Teddington puis recteur de Porlock et enfin recteur de Faringdon. Il devient membre de la Royal Society en 1717 qui le récompense 22 ans plus tard de la médaille Copley pour ses travaux au sujet des calculs de la vessie. Docteur en théologie de l'université d'Oxford depuis 1733, il délaisse peu à peu l'Eglise et se consacre davantage aux sciences naturelles. Il découvre que respirer des poches d'air stagnant peut être nocif et crée un ventilateur, installé pour la première fois dans une prison de Londres. Le résultat est spectaculaire : la "fièvre des prisons" disparaît quasiment. L'utilisation de ce dispositif est donc généralisée dans ces établissements, de même que dans les greniers à blé, dans les hôpitaux et sur les navires. Il décède le 4 janvier 1761, à l'âge de 83 ans.
Voir aussi : Décès - Stephen Hales - Histoire des Décès
1785
4 janvier
Naissance de Jacob Grimm
Jacob Grimm naît le 4 janvier 1785 à Hanau, en Prusse, près de la ville de Francfort-sur-le-Main. L'aîné de six enfants fréquente l'université de Marbourg et se spécialise dans la littérature juridique avant de se tourner vers la littérature de l'ancien allemand. Linguiste, philologue et grand collectionneur de contes, il forme avec son frère Wilhelm le duo des frères Grimm. Ils continuent d'être célébrés pour l'écriture de contes pour enfants et de légendes.
Voir aussi : Contes - Linguiste - Histoire de l'Art
1786
4 janvier
Décès de Moses Mendelssohn
Le philosophe allemand, Moses Mendelssohn, naît à Dessau, en 1729. Il est le principal instigateur de la philosophie juive empreinte des idées des Lumières. Satirique et critique, il remporte en 1738 le prix proposé par l'académie de Berlin, devançant de prestigieux candidats comme Emmanuel Kant ou Thomas Abbt. Il meurt le 4 janvier 1786 à Berlin après avoir traduit en langue allemande la Thora. De tradition rationaliste, il influencera les penseurs comme Lessing, Hegel ou Levinas.
Voir aussi : Histoire de la Prusse - Dossier histoire de Berlin - Philosophe - Juif - Kant - Histoire des Décès
1825
4 janvier
Décès de Ferdinand Ier des Deux-Siciles
Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles monte sur le trône du royaume de Naples en 1759. Lors de son règne, il s'oppose à la République française ce qui lui fait perdre ses Etats. Il gouverne alors seulement la Sicile. En 1815, il récupère le royaume de Naples. Après avoir autorisé une constitution en 1812, il la supprime ce qui débouche sur une grande rébellion. Au cours de son règne, il fonde le musée archéologique de Naples ainsi qu'une manufacture de soie.
Voir aussi : Constitution - Histoire de la Sicile - Naples - Ferdinand Ier - Rébellion - Histoire des Décès
1825
4 janvier
Début du règne de François Ier des Deux-Siciles
François Ier des Deux-Siciles succède à son père Ferdinand Ier en 1825. Avant de devenir roi, il est nommé par son père, vicaire général en 1813 lorsque William Bentick proclame une constitution en Sicile ainsi qu'en 1820 lorsque les royaumes de Naples et de Palerme s'insurgent. En 1825, il prend définitivement le trône et règne jusqu'à sa mort en 1830. Il ne fait aucun changement particulier durant son règne et devient un roi apprécié par son peuple.
Voir aussi : Ferdinand Ier - Deux-Siciles - Histoire de la Politique
1828
4 janvier
Martignac remplace Villèle
Face à la nouvelle situation politique qui ne lui est plus aussi favorable, Charles X approuve la démission de Villèle et appelle un modéré au gouvernement : le vicomte de Martignac. Faute de la comprendre lui-même, comme s’était efforcé de le faire Louis XVIII, le roi laisse son nouveau ministre tenter la réconciliation entre la royauté et la nation. Mais la rupture est consommée entre Libéraux et Ultras et les positions sont plus radicales. Durant un an et demi, Martignac sera pris en tenaille entre des Royalistes qui le jugent trop libéral et des Libéraux qui l’estiment trop royaliste. Quant au soutien de Charles X, il sera inexistant. Parmis ses mesures, Martignac parviendra à établir un retour aux dispositions de 1819 concernant la liberté de la presse.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Démission - Ultraroyalistes - Libéraux - Histoire de la Politique
1884
4 janvier
Création de la Société fabienne
Le 4 janvier 1884 est créé à Londres, la Société fabienne. Ce club politique de centre-gauche a pour but de développer un discours social dans les partis bourgeois. Elle s'oppose à la lutte des classes et aux actions syndicales, mettant un frein aux organisations ouvrières. Elle fut à l'origine du parti travailliste en 1900, et compta des membres très fameux comme H.G. Wells, ou George Bernard Shaw.
Voir aussi : Parti travailliste - Histoire de la Politique
1896
4 janvier
Entrée de l'Utah dans l'Union américaine
l'Utah est un Etat américain de l'Ouest dont le nom provient d'un mot Apache, yuttahih, signifiant "Celui qui est le plus haut". Ce territoire est colonisé en premier lieu par des mormons qui constituent encore aujou d'hui la principale communauté de l'Utah. Appartenant au Mexique jusque 1848, cet état intègre l'Union américaine le 4 janvier 1896 en devenant la quarante-cinquième unité des Etats-Unis. Ce retard est principalement dû à la revendication polygame des mormons du XIXe siècle.
Voir aussi : Etats-Unis - Mexique - Apache - Utah - Mormons - Histoire de la Politique
1900
4 janvier
Immatriculation obligatoire
Le gouvernement décide que les automobiles doivent obligatoirement porter une plaque d'immatriculation. Délivrées par le service des Mines, les plaques d'immatriculation prendront vite le nom de plaques minéralogiques.
Voir aussi : Histoire de la Justice
1930
4 janvier
Adoption de la loi Maginot
Présentée en décembre 1929 par le ministre de la Guerre André Maginot, la loi décidant la construction d'une ligne de fortifications allant des bords de la Méditerranée jusqu'à la frontière belge est votée. Après avoir débloqué un crédit de 3,3 milliards de francs la "ligne Maginot" sera achevée 5 ans plus tard. La ligne fortifiée s'étendra sur les frontières orientales de la France sauf sur le massif des Ardennes jugé par les autorités militaires infranchissable.
Voir aussi : Loi - Histoire de la Ligne Maginot - Histoire de la Troisième République
1947
4 janvier
Sortie du magazine « Der Spiegel »
Rudolf Augstein crée l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel ». Le magazine est issu du contexte de l’après guerre. Sous l’impulsion des Britanniques occupant l’Allemagne, le journal « Diese Woche » sortit dans les kiosques quelques mois plus tôt. Rudolf Augstein en prit le contrôle et le renomma. Il en sera l’éditeur et le rédacteur en chef jusqu’à sa mort. « Der Spiegel » restera connu pour ses investigations politiques et ses propensions à dénoncer les scandales.
Voir aussi : Magazine - Histoire de la Presse
1960
4 janvier
Mort d'Albert Camus
A 13h55 la voiture du directeur des éditions de "La Pléïade" Michel Gallimard, s'écrase contre un arbre à Villeblevin dans l'Yonne. A son bord, la chauffeur de M. Gallimard, son chauffeur et Albert Camus. Assis à droite du conducteur, ce dernier est tué sur le coup. Il a 53 ans. L'Ecrivain et philosophe français auteur de "L'Etranger" (1942) et "La Peste" (1947) avait reçu la Prix Nobel de littérature en 1957. A l'intérieur de l'automobile accidentée on retrouvera le manuscrit inachevé du récit autobiographique de Camus, "Le Premier homme".
Voir aussi : Décès - Camus - Histoire des Romans
1961
4 janvier
Rupture des relations américano-cubaines
Suite à la décision de Fidel Castro, ancien commandant de la révolution cubaine promu Premier ministre, de nationaliser les entreprises américaines à Cuba, les États-Unis rompent officiellement avec le gouvernement cubain. Les intérêts économiques américains sont mis à mal et les sanctions ne tardent pas à tomber sur l'île. Les Etats-Unis décideront de faire tomber un embargo sur Cuba et Fidel Castro se tournera alors vers l'Union soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Fidel Castro - Relations diplomatiques - Histoire de la Guerre froide
1972
4 janvier
Première des "Chiffres et des lettres"
Le nouveau jeu d'Armand Jammot "Des chiffres et des lettres" remplace "Le mot le plus long". Le producteur du programme en est aussi le présentateur. En 1967 il lancera un nouveau concept d'émission qui lancera la mode des soirées-débats: "Les dossiers de l'écran". "Des chiffres et des lettres" déteint le record de longévité de toutes les jeux de la télévision française puisqu'il continue à être diffusé aujourd'hui.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le combat de Céphalonie est une bataille navale livrée au large de Céphalonie (Grèce), le 4 janvier 1749.
Alors qu'elle quitte l'île de Céphalonie pour se rendre en Crète, la galiote marchande vénitienne commandée par le capitaine Zorzi Tavanelli est interceptée par deux chébecs corsaires tripolitains. Plutôt que de se rendre et nonobstant la disproportion des forces, Tavanelli choisit de défendre son bâtiment. Il est vrai que dans la perspective de mauvaises rencontres telle celle du 4 janvier, non seulement la galiote a été lourdement armée: 16 pièces d'artillerie de moyen calibre et 14 mousquetons à chevalet, mais en outre, en sus de ses 31 membres d'équipage, qui disposent tous d'un fusil, elle a embarqué un groupe de 25 soldats.
Le combat s'engage. Très rapidement la lutte prend un aspect désespéré. Furieux de la résistance féroce que leur oppose la galiote qui ne cesse de les canonner et tente vainement à plusieurs reprises des abordages, les Tripolitains, malgré des pertes effroyables, refusent de laisser s'échapper leur proie et s'acharnent sur elle. Ne comptant plus que quatre combattants indemnes, son héroïque capitaine blessé aux jambes, à la tête et à l'épaule droite, la galiote réduite à l'impuissance est contrainte d'amener son pavillon.
Les vainqueurs, dont près de la moitié, soit 150 hommes, sont mis hors de combat, emmènent le navire vaincu et les survivants de la bataille (40 hommes dont 36 blessés) à Tripoli. Le récit de la défense épique qu'ils ont opposée fait le tour de la ville et parvient aux oreilles du pacha Mohamed Qaramanli, qui demande à recevoir les Vénitiens captifs. Il les félicitent pour leur courage et exigent que leurs blessures soient soignées. Il propose à Tavanelli de se convertir à l'islam et lui offre le commandement de plusieurs chébecs corsaires. Tavanelli refuse. Le pacha ne prend pas ombrage de ce refus et fait libérer le Vénitien qui regagne sa patrie quelques mois plus tard.
Alors qu'elle quitte l'île de Céphalonie pour se rendre en Crète, la galiote marchande vénitienne commandée par le capitaine Zorzi Tavanelli est interceptée par deux chébecs corsaires tripolitains. Plutôt que de se rendre et nonobstant la disproportion des forces, Tavanelli choisit de défendre son bâtiment. Il est vrai que dans la perspective de mauvaises rencontres telle celle du 4 janvier, non seulement la galiote a été lourdement armée: 16 pièces d'artillerie de moyen calibre et 14 mousquetons à chevalet, mais en outre, en sus de ses 31 membres d'équipage, qui disposent tous d'un fusil, elle a embarqué un groupe de 25 soldats.
Le combat s'engage. Très rapidement la lutte prend un aspect désespéré. Furieux de la résistance féroce que leur oppose la galiote qui ne cesse de les canonner et tente vainement à plusieurs reprises des abordages, les Tripolitains, malgré des pertes effroyables, refusent de laisser s'échapper leur proie et s'acharnent sur elle. Ne comptant plus que quatre combattants indemnes, son héroïque capitaine blessé aux jambes, à la tête et à l'épaule droite, la galiote réduite à l'impuissance est contrainte d'amener son pavillon.
Les vainqueurs, dont près de la moitié, soit 150 hommes, sont mis hors de combat, emmènent le navire vaincu et les survivants de la bataille (40 hommes dont 36 blessés) à Tripoli. Le récit de la défense épique qu'ils ont opposée fait le tour de la ville et parvient aux oreilles du pacha Mohamed Qaramanli, qui demande à recevoir les Vénitiens captifs. Il les félicitent pour leur courage et exigent que leurs blessures soient soignées. Il propose à Tavanelli de se convertir à l'islam et lui offre le commandement de plusieurs chébecs corsaires. Tavanelli refuse. Le pacha ne prend pas ombrage de ce refus et fait libérer le Vénitien qui regagne sa patrie quelques mois plus tard.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1387
5 janvier
Début du règne de Jean 1er
Suite au décès de Pierre IV, le fils aîné issu de son troisième mariage, Jean 1er, devient roi d'Aragon. Son règne fut marqué par la fin de la politique d'alliance avec l'Angleterre et début de la coopération avec la France. Il perdit aussi progressivement les duchés d'Athènes. Sur le plan administratif, son règne fut caractérisé par une gestion financière désastreuse. A la mort de Jean 1er, le royaume d'Aragon fut laissé à son frère Martin, faute de successeurs.
Voir aussi : Roi - Castille - Histoire de la Politique
1387
5 janvier
Décès de Pierre IV d'Aragon
Pierre IV d'Aragon dit "le Cérémonieux" décède. Né le 5 octobre 1319, il était le fils aîné d'Alphonse VI, roi d'Aragon, de Valence, de Sardaigne et comte de Barcelone. Il fut roi d'Aragon du 24 janvier 1336 à sa mort. Son règne fut marqué par la prise de Majorque et la création de l'organisation politique Generalitat de Catalogne. Il se maria à quatre reprises, respectivement avec Marie de Navarre, Eléonore de Portugal, Eléonore de Sicile et Sibila de Fortià.
Voir aussi : Décès - Pierre IV d'Aragon - Histoire de la Politique
1441
5 janvier
Mort de Jean de Luxembourg, comte de Guise
Jean II de Luxembourg-Ligny (né en 1392), comte de Guise et de Ligny-en-Barrois, meurt à Guise. Fils de Jean, comte de Saint-Pol et seigneur de Beauvoir, il se fit d'abord vassal du duc de Bourgogne, Jean Ier, pour qui il reprit Senlis aux Armagnacs (1428). Récupérant le fief de Guise (1425) de la main du régent, le duc de Bedford, alors allié des Bourguignons, il rejeta les termes du traité d'Arras (1435), paix signée entre Philippe de Bourgogne et Charles VII.
Voir aussi : Charles VII - Philippe le Bon - Guise - Histoire de la Politique
1463
5 janvier
François Villon banni de Paris
D'abord condamné à mort, le poète François de Montcorbier, ou des Loges, connu sous le nom de son professeur Guillaume de Villon, est condamné au bannissement. A 44 ans, François Villon a déjà été gracié plusieurs fois par le roi Louis XI et Marie d'Orléans et notamment pour le meurtre du prêtre Philippe Sermoise. Dans l'attente de la sentence des jurés, François Villon écrit "La Ballade des pendus" où il donne voix aux condamnés qui vont mourir sur le gibet. Sa peine de mort sera transformée en exil forcé pendant 10 ans. François Villon disparaît sans laisser aucune trace.
Voir aussi : Histoire de Paris - Bannissement - Histoire de la Poésie
1531
5 janvier
Ferdinand de Habsourg roi des Romains
Ferdinand 1er de Habsbourg, roi de Hongrie et de Bohême, est élu roi des Romains, à Cologne le 5 janvier 1531. Il est couronné le 11 janvier, à Aix-la-Chapelle. Ferdinand de Habsbourg sera le dernier empereur du Saint-Empire romain germanique couronné dans cette ville. Il restera au pouvoir durant 25 ans, jusqu'en 1556, où il deviendra empereur des Romains suite à l'abdiction de son frère Charles Quint.
Voir aussi : Histoire d'Aix-la-Chapelle - Roi des Romains - Histoire de Cologne - 1531 - Histoire de la Politique
1589
5 janvier
Mort de Catherine de Médicis
Le reine mère Catherine de Médicis meurt à l'âge de 70 ans au château de Blois. En 1560, elle assuma la régence à la disparition de son fils François II pour Charles IX, alors âgé de 10 ans. Dès lors, elle joua un rôle prépondérant sur les affaires politiques françaises. A partir de 1562, quand éclatèrent les guerres de religion entre catholiques et protestants, elle n’eut de cesse de trouver des accords entre les belligérants pour pacifier la France. Catherine de Médicis fut à l'origine de la signature de nombreux traités de paix, mais fut aussi paradoxalement l’instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Catherine de Médicis - Histoire des Valois
1675
5 janvier
Bataille de Turckheim, en Alsace, gagnée par le maréchal de Turenne contre les impériaux ; elle permet à la France d'annexer de nouveaux territoires en Alsace
Les troupes françaises, commandées par le maréchal de Turenne, passent par les Vosges pour attaquer l'armée austro-brandebourgeoise de Frédéric Guillaume. Pour cela, il fait l'impasse sur la trêve hivernale et les troupes avancent en plein hiver. La stratégie fonctionne très bien et la France remporte facilement la bataille de Turckheim. Les pertes humaines s'élèvent seulement à 300 soldats brandebourgeois. Grâce à cette victoire, le royaume français gagne de nouvelles terres dans la région.
Voir aussi : Turenne - Histoire de l'Alsace - Vosges - Histoire des Guerres
1701
5 janvier
Mort de Louis François Marie Le Tellier
Louis François Marie Le Tellier, marquis de Barbezieux, meurt le 5 janvier 1701 à Paris. Fils du marquis de Louvois, il devient secrétaire d'Etat de la guerre en survivance en 1681 puis secrétaire d'Etat en titre le 16 juillet 1691. Louis XIV sera déçu par sa conduite, puisque le marquis était réputé pour faire passer son plaisir avant son travail.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mort - Louis François Marie Le Tellier - Histoire des Décès
1757
5 janvier
Louis XV manque d'être assassiné
Vers 18 heures, Robert-François Damiens tente d'assassiner le roi dans les jardins du château de Versailles avec un canif mais Louis XV n'est que légèrement blessé à l'épaule. Le meurtrier ne donnera aucune explication justifiant son acte malgré la torture. Condamné à la mort par écartèlement, il sera supplicié en place de grève durant toute la journée du 28 mars.
Voir aussi : Assassinat - Louis XV - Supplice - Histoire des Bourbons
1767
5 janvier
Naissance de Jean-Baptiste Say
Jean-Baptiste Say, économiste et industriel français, naît le 5 janvier 1767 à Lyon. Il fut l'un des premiers entrepreneurs huguenots dans le coton, et rédigea un "Traité d'économie politique" en 1803, qui mit en avant son soutien à une politique libérale. L'économiste classique est surtout connu pour être à l'origine de la fameuse loi de Say, ou loi des débouchés. Il meurt à Paris, le 14 novembre 1832.
Voir aussi : économiste - Industriel - Libéral - Histoire des Sciences et techniques
1826
5 janvier
Début du siège de Missolonghi
Le siège de Missolonghi a débuté le 5 janvier 1826, pendant la guerre d'indépendance de la Grèce. Les troupes égyptiennes et turques firent le siège de la ville, fragilisée par trois sièges subis les années précédentes. Les bombardements commencèrent en février et dans la nuit du 22 au 23 avril, les habitants tentèrent de fuir la ville. Sur les 7 000 habitants, plus de 5 000 furent massacrés par les Turcs et les Egyptiens.
Voir aussi : Indépendance - Guerre - Siège - Grèce - Turquie - Histoire des Guerres
1846
5 janvier
Annexion de l'Oregon par les États-Unis.
Le 5 janvier 1846, le congrès des Etats-Unis procède à un vote qui a pour but de cesser de partager avec le Royaume-Uni les terres situées dans la région de l'Oregon. La Convention mise au point entre les deux pays en 1818 avait établi la frontière au niveau du 49e parallèle en partant du lac des Bois jusqu'au Rocheuses. Grâce à ce vote, les États-Unis annexent l'Oregon. La frontière sera légèrement modifiée lors du traité de l'Oregon.
Voir aussi : Royaume-Uni - états-unis - Annexion - Frontière - Oregon - Histoire de la Politique
1875
5 janvier
Inauguration du Palais Garnier
Le nouvel opéra parisien est inauguré par le président de la République Mac-Mahon. Construit par Charles Garnier après avoir remporté le concours organisé par Napoléon III en 1860, l'édifice se voulait être un théâtre impérial. Son exubérance décorative baroque avec sa façade ornée de sculptures témoigne du souhait de Napoléon III. A l'intérieur, c'est surtout le grand escalier d'honneur et ses trente colonnes monolithes en marbre qui font sensation. Le plafond de la salle de spectacle sera décoré en 1964 par le peintre Chagall
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Opéra - Garnier - Histoire de l'Architecture
1876
5 janvier
Naissance de Konrad Adenauer
L'homme politique Konrad Adenauer voir le jour à Cologne en Allemagne.Avocat membre du Centre catholique chassé de la mairie de Cologne par les Nazis (1933), il fonde après-guerre la CDU (Union chrétienne démocrate) et devient le premier chancelier de la République fédérale allemande. Durant ses quatorze ans de gouvernance (jusqu'à sa démission (octobre 1963), Il s'attela à replacer l'Allemagne à l'échelon international, tout en favorisant son assimilation dans la nouvelle Europe : création d'une armée (Bundeswehr) entrée dans l'OTAN (1955), chantier de la réconciliation franco-allemande notamment. Il décède en 1876.
Voir aussi : Histoire de l'OTAN - Nazis - Adenauer - Histoire du CDU - Histoire de la Politique
1889
5 janvier
Apparition du hamburger
Pour la première le mot "hamburger" est utilisé dans un journal de Washington. Il désigne un bifteck consommé en grande majorité par les immigrés allemands originaires de la région de Hambourg, d'où le nom "hamburger". Le hamburger sera adopté par l'ensemble de la population américaine au début du XXème siècle. Son mode de consommation changera: il sera préparé haché et agrémenté d'oignon et de poivre.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
1895
5 janvier
Dégradation de Dreyfus
Condamné au bagne à perpétuité, Dreyfus subit une procédure humiliante : il est dégradé dans la grande cour de l’école militaire de Saint-Cyr au cours d’une parade. Une gravure immortalisera cette procédure et sera diffusée dans les journaux français. La justice militaire croit ainsi mettre un terme à l’affaire Dreyfus en montrant sa fermeté envers ceux qui bafouent la Patrie. Mais, victime d’un procès inique où lui et son avocat n’ont même pas pu voir tous les éléments de l’accusation, Alfred Dreyfus clame son innocence. L'affaire sera relancée en 1896 par des hommes soucieux de découvrir la vérité.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Histoire de la Justice
1914
5 janvier
Naissance de Nicolas de Staël
Né à Saint-Pétersbourg, le baron Nicolaï Vladimirovitch Staël von Holstein est un peintre français d'origine russe. Influencé par de nombreux peintres français et étrangers, son style a sans cesse évolué. Lors de ses nombreux voyages, de la Russie au Maroc en passant par l'Italie, New York et Paris, il s'imprègne de multiples influences et refuse de suivre un courant ou une étiquette. Il décède à Antibes en 1955, à seulement 41 ans, en se jetant par le fenêtre de son atelier.
Voir aussi : France - Naissance - Russie - Peinture - Histoire de l'Art
1919
5 janvier
Déclenchement de la révolution spartakiste
Frange dissidente des sociaux-démocrates avec à sa tête Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, la ligue spartakiste provoque une insurrection à Berlin. Le groupe avait déjà joué un rôle important lors de la révolution de 1918 mais la tournure ouvertement communiste des événements de janvier fait réagir sèchement le nouveau gouvernement. L’armée est envoyée dans la ville pour écraser la révolte qui se termine le 15 janvier par l’assassinat de ces deux principaux instigateurs.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Insurrection - Rosa Luxemburg - Histoire des Spartakistes - Histoire des Coups d'Etat
1929
5 janvier
Alexandre Ier impose la dictature en Yougoslavie
Par un coup de force le roi de Yougoslavie renvoie le parlement et abroge la Constitution votée en 1921. L'Assemblée nationale dissoute, il proclamera le lendemain que "Le roi a les pleins pouvoirs sur tout le pays." Le 24 il édictera une loi interdisant les partis politiques.
Voir aussi : Coup d'Etat - Alexandre Ier - Histoire des Coups d'Etat
1932
5 janvier
Naissance d'Umberto Eco
Umberto Eco est né le 5 janvier 1932 à Alexandrie. Diplômé en philosophie, il devient un érudit et un romancier de renom en Italie. Ses essais portent sur des thèmes tels la sémiotique, l'esthétique médiévale, la linguistique et la communication de masse. Il est aussi auteur de romans comme le Nom de la rose ou l'Île du jour d'avant. Il enseigne depuis 2008 à l'université de Boulogne.
Voir aussi : Naissance - Philosophe - Romancier - Umberto eco - Histoire de l'Art
1933
5 janvier
Décès de Calvin Coolidge
30e président des États-Unis, Calvin Coolidge est né le 4 juillet 1872. Il arrive au pouvoir en 1923, succédant à Warren G. Harding. Il fut réélu pour un second mandant en 1929. Avant d'accéder à la présidence, il fut gouverneur républicain. Son administration a été très populaire, contrairement à celle de son prédécesseur qui croulait sous les scandales. Il est décédé le 5 janvier 1933 des suites d'une crise cardiaque.
Voir aussi : Décès - Etats-Unis - Président - Calvin Coolidge - Histoire de la Politique
1938
5 janvier
Naissance de Juan Carlos d'Espagne
Naissance du roi d'Espagne Juan Carlos 1er, le 5 janvier 1938, à Rome. Descendant direct de Louis XIV de France, il est proclamé roi d'Espagne le 22 novembre 1975, deux jours après la mort de Franco. II instaure rapidement des réformes démocratiques, et résiste à un coup d'État le 23 février 1981, ce qui lui permet de faire l'unanimité et d'installer durablement la monarchie dans le pays.
Voir aussi : Monarchie - Roi d'Espagne - Juan Carlos 1er - Histoire de la Politique
1953
5 janvier
"En attendant Godot" suscite la passion
Roger Blin présente pour la première fois "En attendant Godot". La pièce de l’écrivain Samuel Beckett met en scène deux vagabonds qui attendent, sans même savoir pourquoi, un certain Godot qui ne vient pas. Le même scénario occupe alors les deux actes. Les réactions sont partagées mais toujours passionnées : les uns encensent la pièce pendant que les autres la huent. Le théâtre de l’absurde, instauré par Beckett dans la pièce, dynamite tous les moyens du théâtre depuis l’antiquité, à commencer par l’action. Tout s’efface, jusqu’au sens du langage, devant l’attente inéluctable qui se poursuit à l’infini. Mais certains voient dans ce dépouillement extrême une réinvention moderne du tragique, en ce sens qu’il interroge le sens de l’homme, de son destin et des forces qui le dépassent.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Samuel Beckett - Histoire du Théâtre
2000
5 janvier
Lancement de Houra.fr, le premier cybermarché
Houra.fr, le site Internet de l'enseigne Cora, lance le premier cybermarché pour faire ses courses sur Internet. Le magasin propose alors 50 000 produits en ligne et la livraison à domicile. La plupart des autres enseignes de grande distribution le suivent peu après, avec Telemarket, Ooshop, Auchandirect...
Voir aussi : Commerce - Supermarché - Histoire du Web - Histoire du Commerce
2000
5 janvier
Peggy Bouchet traverse l'Atlantique à la rame
A 27 ans, la savoyarde Peggy Bouchet est la première femme à réaliser la traversée de l'Atlantique à la rame. Partie le 18 novembre du Cap-Vert, elle a parcouru plus de 4 000 kilomètres et donné 800 000 coups d'aviron pour arriver en Martinique victorieuse. Le bateau de Peggy Bouchet avait chaviré lors de sa première traversée à la rame en 1998 alors qu'elle n'était qu'à quelques miles de la ligne d'arrivée.
Voir aussi : Traversée - Histoire de l'Atlantique - Rame - Histoire des Sports
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
5 janvier
Début du règne de Jean 1er
Suite au décès de Pierre IV, le fils aîné issu de son troisième mariage, Jean 1er, devient roi d'Aragon. Son règne fut marqué par la fin de la politique d'alliance avec l'Angleterre et début de la coopération avec la France. Il perdit aussi progressivement les duchés d'Athènes. Sur le plan administratif, son règne fut caractérisé par une gestion financière désastreuse. A la mort de Jean 1er, le royaume d'Aragon fut laissé à son frère Martin, faute de successeurs.
Voir aussi : Roi - Castille - Histoire de la Politique
1387
5 janvier
Décès de Pierre IV d'Aragon
Pierre IV d'Aragon dit "le Cérémonieux" décède. Né le 5 octobre 1319, il était le fils aîné d'Alphonse VI, roi d'Aragon, de Valence, de Sardaigne et comte de Barcelone. Il fut roi d'Aragon du 24 janvier 1336 à sa mort. Son règne fut marqué par la prise de Majorque et la création de l'organisation politique Generalitat de Catalogne. Il se maria à quatre reprises, respectivement avec Marie de Navarre, Eléonore de Portugal, Eléonore de Sicile et Sibila de Fortià.
Voir aussi : Décès - Pierre IV d'Aragon - Histoire de la Politique
1441
5 janvier
Mort de Jean de Luxembourg, comte de Guise
Jean II de Luxembourg-Ligny (né en 1392), comte de Guise et de Ligny-en-Barrois, meurt à Guise. Fils de Jean, comte de Saint-Pol et seigneur de Beauvoir, il se fit d'abord vassal du duc de Bourgogne, Jean Ier, pour qui il reprit Senlis aux Armagnacs (1428). Récupérant le fief de Guise (1425) de la main du régent, le duc de Bedford, alors allié des Bourguignons, il rejeta les termes du traité d'Arras (1435), paix signée entre Philippe de Bourgogne et Charles VII.
Voir aussi : Charles VII - Philippe le Bon - Guise - Histoire de la Politique
1463
5 janvier
François Villon banni de Paris
D'abord condamné à mort, le poète François de Montcorbier, ou des Loges, connu sous le nom de son professeur Guillaume de Villon, est condamné au bannissement. A 44 ans, François Villon a déjà été gracié plusieurs fois par le roi Louis XI et Marie d'Orléans et notamment pour le meurtre du prêtre Philippe Sermoise. Dans l'attente de la sentence des jurés, François Villon écrit "La Ballade des pendus" où il donne voix aux condamnés qui vont mourir sur le gibet. Sa peine de mort sera transformée en exil forcé pendant 10 ans. François Villon disparaît sans laisser aucune trace.
Voir aussi : Histoire de Paris - Bannissement - Histoire de la Poésie
1531
5 janvier
Ferdinand de Habsourg roi des Romains
Ferdinand 1er de Habsbourg, roi de Hongrie et de Bohême, est élu roi des Romains, à Cologne le 5 janvier 1531. Il est couronné le 11 janvier, à Aix-la-Chapelle. Ferdinand de Habsbourg sera le dernier empereur du Saint-Empire romain germanique couronné dans cette ville. Il restera au pouvoir durant 25 ans, jusqu'en 1556, où il deviendra empereur des Romains suite à l'abdiction de son frère Charles Quint.
Voir aussi : Histoire d'Aix-la-Chapelle - Roi des Romains - Histoire de Cologne - 1531 - Histoire de la Politique
1589
5 janvier
Mort de Catherine de Médicis
Le reine mère Catherine de Médicis meurt à l'âge de 70 ans au château de Blois. En 1560, elle assuma la régence à la disparition de son fils François II pour Charles IX, alors âgé de 10 ans. Dès lors, elle joua un rôle prépondérant sur les affaires politiques françaises. A partir de 1562, quand éclatèrent les guerres de religion entre catholiques et protestants, elle n’eut de cesse de trouver des accords entre les belligérants pour pacifier la France. Catherine de Médicis fut à l'origine de la signature de nombreux traités de paix, mais fut aussi paradoxalement l’instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Catherine de Médicis - Histoire des Valois
1675
5 janvier
Bataille de Turckheim, en Alsace, gagnée par le maréchal de Turenne contre les impériaux ; elle permet à la France d'annexer de nouveaux territoires en Alsace
Les troupes françaises, commandées par le maréchal de Turenne, passent par les Vosges pour attaquer l'armée austro-brandebourgeoise de Frédéric Guillaume. Pour cela, il fait l'impasse sur la trêve hivernale et les troupes avancent en plein hiver. La stratégie fonctionne très bien et la France remporte facilement la bataille de Turckheim. Les pertes humaines s'élèvent seulement à 300 soldats brandebourgeois. Grâce à cette victoire, le royaume français gagne de nouvelles terres dans la région.
Voir aussi : Turenne - Histoire de l'Alsace - Vosges - Histoire des Guerres
1701
5 janvier
Mort de Louis François Marie Le Tellier
Louis François Marie Le Tellier, marquis de Barbezieux, meurt le 5 janvier 1701 à Paris. Fils du marquis de Louvois, il devient secrétaire d'Etat de la guerre en survivance en 1681 puis secrétaire d'Etat en titre le 16 juillet 1691. Louis XIV sera déçu par sa conduite, puisque le marquis était réputé pour faire passer son plaisir avant son travail.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mort - Louis François Marie Le Tellier - Histoire des Décès
1757
5 janvier
Louis XV manque d'être assassiné
Vers 18 heures, Robert-François Damiens tente d'assassiner le roi dans les jardins du château de Versailles avec un canif mais Louis XV n'est que légèrement blessé à l'épaule. Le meurtrier ne donnera aucune explication justifiant son acte malgré la torture. Condamné à la mort par écartèlement, il sera supplicié en place de grève durant toute la journée du 28 mars.
Voir aussi : Assassinat - Louis XV - Supplice - Histoire des Bourbons
1767
5 janvier
Naissance de Jean-Baptiste Say
Jean-Baptiste Say, économiste et industriel français, naît le 5 janvier 1767 à Lyon. Il fut l'un des premiers entrepreneurs huguenots dans le coton, et rédigea un "Traité d'économie politique" en 1803, qui mit en avant son soutien à une politique libérale. L'économiste classique est surtout connu pour être à l'origine de la fameuse loi de Say, ou loi des débouchés. Il meurt à Paris, le 14 novembre 1832.
Voir aussi : économiste - Industriel - Libéral - Histoire des Sciences et techniques
1826
5 janvier
Début du siège de Missolonghi
Le siège de Missolonghi a débuté le 5 janvier 1826, pendant la guerre d'indépendance de la Grèce. Les troupes égyptiennes et turques firent le siège de la ville, fragilisée par trois sièges subis les années précédentes. Les bombardements commencèrent en février et dans la nuit du 22 au 23 avril, les habitants tentèrent de fuir la ville. Sur les 7 000 habitants, plus de 5 000 furent massacrés par les Turcs et les Egyptiens.
Voir aussi : Indépendance - Guerre - Siège - Grèce - Turquie - Histoire des Guerres
1846
5 janvier
Annexion de l'Oregon par les États-Unis.
Le 5 janvier 1846, le congrès des Etats-Unis procède à un vote qui a pour but de cesser de partager avec le Royaume-Uni les terres situées dans la région de l'Oregon. La Convention mise au point entre les deux pays en 1818 avait établi la frontière au niveau du 49e parallèle en partant du lac des Bois jusqu'au Rocheuses. Grâce à ce vote, les États-Unis annexent l'Oregon. La frontière sera légèrement modifiée lors du traité de l'Oregon.
Voir aussi : Royaume-Uni - états-unis - Annexion - Frontière - Oregon - Histoire de la Politique
1875
5 janvier
Inauguration du Palais Garnier
Le nouvel opéra parisien est inauguré par le président de la République Mac-Mahon. Construit par Charles Garnier après avoir remporté le concours organisé par Napoléon III en 1860, l'édifice se voulait être un théâtre impérial. Son exubérance décorative baroque avec sa façade ornée de sculptures témoigne du souhait de Napoléon III. A l'intérieur, c'est surtout le grand escalier d'honneur et ses trente colonnes monolithes en marbre qui font sensation. Le plafond de la salle de spectacle sera décoré en 1964 par le peintre Chagall
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Opéra - Garnier - Histoire de l'Architecture
1876
5 janvier
Naissance de Konrad Adenauer
L'homme politique Konrad Adenauer voir le jour à Cologne en Allemagne.Avocat membre du Centre catholique chassé de la mairie de Cologne par les Nazis (1933), il fonde après-guerre la CDU (Union chrétienne démocrate) et devient le premier chancelier de la République fédérale allemande. Durant ses quatorze ans de gouvernance (jusqu'à sa démission (octobre 1963), Il s'attela à replacer l'Allemagne à l'échelon international, tout en favorisant son assimilation dans la nouvelle Europe : création d'une armée (Bundeswehr) entrée dans l'OTAN (1955), chantier de la réconciliation franco-allemande notamment. Il décède en 1876.
Voir aussi : Histoire de l'OTAN - Nazis - Adenauer - Histoire du CDU - Histoire de la Politique
1889
5 janvier
Apparition du hamburger
Pour la première le mot "hamburger" est utilisé dans un journal de Washington. Il désigne un bifteck consommé en grande majorité par les immigrés allemands originaires de la région de Hambourg, d'où le nom "hamburger". Le hamburger sera adopté par l'ensemble de la population américaine au début du XXème siècle. Son mode de consommation changera: il sera préparé haché et agrémenté d'oignon et de poivre.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
1895
5 janvier
Dégradation de Dreyfus
Condamné au bagne à perpétuité, Dreyfus subit une procédure humiliante : il est dégradé dans la grande cour de l’école militaire de Saint-Cyr au cours d’une parade. Une gravure immortalisera cette procédure et sera diffusée dans les journaux français. La justice militaire croit ainsi mettre un terme à l’affaire Dreyfus en montrant sa fermeté envers ceux qui bafouent la Patrie. Mais, victime d’un procès inique où lui et son avocat n’ont même pas pu voir tous les éléments de l’accusation, Alfred Dreyfus clame son innocence. L'affaire sera relancée en 1896 par des hommes soucieux de découvrir la vérité.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Histoire de la Justice
1914
5 janvier
Naissance de Nicolas de Staël
Né à Saint-Pétersbourg, le baron Nicolaï Vladimirovitch Staël von Holstein est un peintre français d'origine russe. Influencé par de nombreux peintres français et étrangers, son style a sans cesse évolué. Lors de ses nombreux voyages, de la Russie au Maroc en passant par l'Italie, New York et Paris, il s'imprègne de multiples influences et refuse de suivre un courant ou une étiquette. Il décède à Antibes en 1955, à seulement 41 ans, en se jetant par le fenêtre de son atelier.
Voir aussi : France - Naissance - Russie - Peinture - Histoire de l'Art
1919
5 janvier
Déclenchement de la révolution spartakiste
Frange dissidente des sociaux-démocrates avec à sa tête Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, la ligue spartakiste provoque une insurrection à Berlin. Le groupe avait déjà joué un rôle important lors de la révolution de 1918 mais la tournure ouvertement communiste des événements de janvier fait réagir sèchement le nouveau gouvernement. L’armée est envoyée dans la ville pour écraser la révolte qui se termine le 15 janvier par l’assassinat de ces deux principaux instigateurs.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Insurrection - Rosa Luxemburg - Histoire des Spartakistes - Histoire des Coups d'Etat
1929
5 janvier
Alexandre Ier impose la dictature en Yougoslavie
Par un coup de force le roi de Yougoslavie renvoie le parlement et abroge la Constitution votée en 1921. L'Assemblée nationale dissoute, il proclamera le lendemain que "Le roi a les pleins pouvoirs sur tout le pays." Le 24 il édictera une loi interdisant les partis politiques.
Voir aussi : Coup d'Etat - Alexandre Ier - Histoire des Coups d'Etat
1932
5 janvier
Naissance d'Umberto Eco
Umberto Eco est né le 5 janvier 1932 à Alexandrie. Diplômé en philosophie, il devient un érudit et un romancier de renom en Italie. Ses essais portent sur des thèmes tels la sémiotique, l'esthétique médiévale, la linguistique et la communication de masse. Il est aussi auteur de romans comme le Nom de la rose ou l'Île du jour d'avant. Il enseigne depuis 2008 à l'université de Boulogne.
Voir aussi : Naissance - Philosophe - Romancier - Umberto eco - Histoire de l'Art
1933
5 janvier
Décès de Calvin Coolidge
30e président des États-Unis, Calvin Coolidge est né le 4 juillet 1872. Il arrive au pouvoir en 1923, succédant à Warren G. Harding. Il fut réélu pour un second mandant en 1929. Avant d'accéder à la présidence, il fut gouverneur républicain. Son administration a été très populaire, contrairement à celle de son prédécesseur qui croulait sous les scandales. Il est décédé le 5 janvier 1933 des suites d'une crise cardiaque.
Voir aussi : Décès - Etats-Unis - Président - Calvin Coolidge - Histoire de la Politique
1938
5 janvier
Naissance de Juan Carlos d'Espagne
Naissance du roi d'Espagne Juan Carlos 1er, le 5 janvier 1938, à Rome. Descendant direct de Louis XIV de France, il est proclamé roi d'Espagne le 22 novembre 1975, deux jours après la mort de Franco. II instaure rapidement des réformes démocratiques, et résiste à un coup d'État le 23 février 1981, ce qui lui permet de faire l'unanimité et d'installer durablement la monarchie dans le pays.
Voir aussi : Monarchie - Roi d'Espagne - Juan Carlos 1er - Histoire de la Politique
1953
5 janvier
"En attendant Godot" suscite la passion
Roger Blin présente pour la première fois "En attendant Godot". La pièce de l’écrivain Samuel Beckett met en scène deux vagabonds qui attendent, sans même savoir pourquoi, un certain Godot qui ne vient pas. Le même scénario occupe alors les deux actes. Les réactions sont partagées mais toujours passionnées : les uns encensent la pièce pendant que les autres la huent. Le théâtre de l’absurde, instauré par Beckett dans la pièce, dynamite tous les moyens du théâtre depuis l’antiquité, à commencer par l’action. Tout s’efface, jusqu’au sens du langage, devant l’attente inéluctable qui se poursuit à l’infini. Mais certains voient dans ce dépouillement extrême une réinvention moderne du tragique, en ce sens qu’il interroge le sens de l’homme, de son destin et des forces qui le dépassent.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Samuel Beckett - Histoire du Théâtre
2000
5 janvier
Lancement de Houra.fr, le premier cybermarché
Houra.fr, le site Internet de l'enseigne Cora, lance le premier cybermarché pour faire ses courses sur Internet. Le magasin propose alors 50 000 produits en ligne et la livraison à domicile. La plupart des autres enseignes de grande distribution le suivent peu après, avec Telemarket, Ooshop, Auchandirect...
Voir aussi : Commerce - Supermarché - Histoire du Web - Histoire du Commerce
2000
5 janvier
Peggy Bouchet traverse l'Atlantique à la rame
A 27 ans, la savoyarde Peggy Bouchet est la première femme à réaliser la traversée de l'Atlantique à la rame. Partie le 18 novembre du Cap-Vert, elle a parcouru plus de 4 000 kilomètres et donné 800 000 coups d'aviron pour arriver en Martinique victorieuse. Le bateau de Peggy Bouchet avait chaviré lors de sa première traversée à la rame en 1998 alors qu'elle n'était qu'à quelques miles de la ligne d'arrivée.
Voir aussi : Traversée - Histoire de l'Atlantique - Rame - Histoire des Sports
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La révolte spartakiste de Berlin ou révolte de janvier est le nom donné à la grève générale et aux combats qui l'ont accompagnée en Allemagne entre le 5 janvier et le 12 janvier 1919. Son déclenchement, puis sa répression par des Corps francs sur ordre de Gustav Noske constitue l'un des principaux épisodes de la révolution allemande de 1918-1919.
L'adjectif « spartakiste » est en général utilisé pour parler de ces événements, même si le Parti communiste d'Allemagne, fondé quelques jours plus tôt par la Ligue spartakiste, n'a ni lancé ni mené le soulèvement, et n'y a participé qu'après qu'il eut véritablement commencé.
La révolte commence après le renvoi le 4 janvier d'Emil Eichhorn, chef de la police depuis les journées de novembre, et membre du Parti social-démocrate indépendant (USPD), par le Conseil des commissaires du peuple. Les décisions du conseil sont contrôlées par le chancelier Friedrich Ebert du Parti social-démocrate (SPD), SPD qui y a tous les postes depuis que l'USPD l'a quitté le 29 décembre 1918. Emil Eichhorn avait refusé lors du « Noël sanglant » (23-25 décembre) de participer à la répression des marins qui s'étaient mis en grève. Friedrich Ebert ne le considérait en conséquence pas comme quelqu'un de fiable.
De nombreux travailleurs prennent alors spontanément le contrôle du siège d'un journal, dans la Kochstraße, à Berlin et montent des barricades dans les rues. D'autres travailleurs les rejoignent bientôt et bloquent de nombreuses rues dans le quartier du journal, dont le bureau de Vorwärts, organe officiel du SPD. Le journal avait publié des articles hostiles aux spartakistes depuis le début du mois de septembre.
Les meneurs de l'USPD et du KPD décident rapidement de soutenir la révolte. Ils appellent à la grève générale à Berlin pour le 7 janvier. Environ 500 000 travailleurs se mettent en grève et manifestent dans le centre-ville de Berlin ce week-end.
Un comité d'action révolutionnaire composé de 52 membres, dont font partie Karl Liebknecht et Georg Ledebour, est créé dans le but de prendre le pouvoir, mais dans les deux jours qui suivent la manifestations, les disputes internes empêchent la formulation d'une marche à suivre. Certains appellent à l'insurrection armée quand d'autres préfèrent défendre l'idée de négocier avec Friedrich Ebert. Les travailleurs qui occupent toujours les bâtiments engagent les premiers combats de rue : c'est le début de la « Semaine sanglante ».
Même au sein du Parti communiste, tout le monde n'est pas d'accord sur ce qu'il fallait faire. Karl Liebknecht, à la différence de Rosa Luxemburg, défend un renversement violent du gouvernement Ebert, car sinon le KPD s'éloignerait trop de la volonté des travailleurs qui en avaient l'intention. Dans le même temps, de nombreux dirigeants du KPD essaient de rallier à leur cause les régiments en position à Berlin, en particulier la Volksmarinedivision composée des marins dont la grève de décembre a déclenché la révolte. Leur présence armée est supposée éviter tout combat. Mais cette stratégie échoue car la plupart des marins sont déjà rentrés chez eux du fait de leur loyauté au Conseil des commissaires du peuple.
Le gouvernement socialiste du président Ebert conclut un accord avec l'armée pour mater dans le sang la révolte. Le 8 janvier, les membres du KPD quittent le comité d'action révolutionnaire après que les représentants de l'USPD ont invité Friedrich Ebert pour des négociations. Pendant que celles-ci prennent place, les travailleurs découvrent l'existence d'un tract du Vorwärts intitulé « Die Stunde der Abrechnung naht ! » (« L'heure des comptes approche ! »), et apprennent que l'administration du SPD a engagé les Freikorps (Corps francs), milice paramilitaire contre-révolutionnaire, pour contrer la révolte ouvrière. Friedrich Ebert a en effet donné cet ordre au ministre de la Défense Gustav Noske le 6 janvier. Le comité d'action révolutionnaire arrête alors ses discussions avec le SPD, et la Ligue spartakiste appelle ses membres à prendre les armes.
Le même jour, Friedrich Ebert ordonne aux Freikorps d'attaquer les travailleurs en révolte. La milice est composée d'anciens militaires ayant participé à la Première Guerre mondiale qui possèdent toujours leurs armes, ce qui lui donne un formidable avantage. Les Freikorps reconquièrent donc rapidement les rues bloquées par des barricades et les bâtiments occupés. Beaucoup de travailleurs se rendent, ce qui n'empêche pas les soldats de tuer plusieurs centaines d'entre eux. Un nombre inconnu de civils meurt également durant les combats.
Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg sont capturés par les Freikorps et assassinés le 15 janvier. Le corps de Rosa Luxemburg est ensuite jeté dans un cours d'eau à proximité. Les assassins seront retrouvés, jugés, mais acquittés en mai 1919
L'adjectif « spartakiste » est en général utilisé pour parler de ces événements, même si le Parti communiste d'Allemagne, fondé quelques jours plus tôt par la Ligue spartakiste, n'a ni lancé ni mené le soulèvement, et n'y a participé qu'après qu'il eut véritablement commencé.
La révolte commence après le renvoi le 4 janvier d'Emil Eichhorn, chef de la police depuis les journées de novembre, et membre du Parti social-démocrate indépendant (USPD), par le Conseil des commissaires du peuple. Les décisions du conseil sont contrôlées par le chancelier Friedrich Ebert du Parti social-démocrate (SPD), SPD qui y a tous les postes depuis que l'USPD l'a quitté le 29 décembre 1918. Emil Eichhorn avait refusé lors du « Noël sanglant » (23-25 décembre) de participer à la répression des marins qui s'étaient mis en grève. Friedrich Ebert ne le considérait en conséquence pas comme quelqu'un de fiable.
De nombreux travailleurs prennent alors spontanément le contrôle du siège d'un journal, dans la Kochstraße, à Berlin et montent des barricades dans les rues. D'autres travailleurs les rejoignent bientôt et bloquent de nombreuses rues dans le quartier du journal, dont le bureau de Vorwärts, organe officiel du SPD. Le journal avait publié des articles hostiles aux spartakistes depuis le début du mois de septembre.
Les meneurs de l'USPD et du KPD décident rapidement de soutenir la révolte. Ils appellent à la grève générale à Berlin pour le 7 janvier. Environ 500 000 travailleurs se mettent en grève et manifestent dans le centre-ville de Berlin ce week-end.
Un comité d'action révolutionnaire composé de 52 membres, dont font partie Karl Liebknecht et Georg Ledebour, est créé dans le but de prendre le pouvoir, mais dans les deux jours qui suivent la manifestations, les disputes internes empêchent la formulation d'une marche à suivre. Certains appellent à l'insurrection armée quand d'autres préfèrent défendre l'idée de négocier avec Friedrich Ebert. Les travailleurs qui occupent toujours les bâtiments engagent les premiers combats de rue : c'est le début de la « Semaine sanglante ».
Même au sein du Parti communiste, tout le monde n'est pas d'accord sur ce qu'il fallait faire. Karl Liebknecht, à la différence de Rosa Luxemburg, défend un renversement violent du gouvernement Ebert, car sinon le KPD s'éloignerait trop de la volonté des travailleurs qui en avaient l'intention. Dans le même temps, de nombreux dirigeants du KPD essaient de rallier à leur cause les régiments en position à Berlin, en particulier la Volksmarinedivision composée des marins dont la grève de décembre a déclenché la révolte. Leur présence armée est supposée éviter tout combat. Mais cette stratégie échoue car la plupart des marins sont déjà rentrés chez eux du fait de leur loyauté au Conseil des commissaires du peuple.
Le gouvernement socialiste du président Ebert conclut un accord avec l'armée pour mater dans le sang la révolte. Le 8 janvier, les membres du KPD quittent le comité d'action révolutionnaire après que les représentants de l'USPD ont invité Friedrich Ebert pour des négociations. Pendant que celles-ci prennent place, les travailleurs découvrent l'existence d'un tract du Vorwärts intitulé « Die Stunde der Abrechnung naht ! » (« L'heure des comptes approche ! »), et apprennent que l'administration du SPD a engagé les Freikorps (Corps francs), milice paramilitaire contre-révolutionnaire, pour contrer la révolte ouvrière. Friedrich Ebert a en effet donné cet ordre au ministre de la Défense Gustav Noske le 6 janvier. Le comité d'action révolutionnaire arrête alors ses discussions avec le SPD, et la Ligue spartakiste appelle ses membres à prendre les armes.
Le même jour, Friedrich Ebert ordonne aux Freikorps d'attaquer les travailleurs en révolte. La milice est composée d'anciens militaires ayant participé à la Première Guerre mondiale qui possèdent toujours leurs armes, ce qui lui donne un formidable avantage. Les Freikorps reconquièrent donc rapidement les rues bloquées par des barricades et les bâtiments occupés. Beaucoup de travailleurs se rendent, ce qui n'empêche pas les soldats de tuer plusieurs centaines d'entre eux. Un nombre inconnu de civils meurt également durant les combats.
Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg sont capturés par les Freikorps et assassinés le 15 janvier. Le corps de Rosa Luxemburg est ensuite jeté dans un cours d'eau à proximité. Les assassins seront retrouvés, jugés, mais acquittés en mai 1919
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1286
6 janvier
Sacre de Philippe IV le Bel
Le nouveau roi de France reçoit l'onction du sacre à Reims à 18 ans. Il règnera pendant 29 ans. Grâce à son mariage avec Jeanne de Navarre en 1305 il deviendra roi de France et la Navarre.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe IV le Bel - Histoire des Capétiens
1352
6 janvier
Création de l'ordre de l'Etoile
Sur le modèle anglais, le roi de France Jean II le Bon, crée le premier ordre de chevalerie français. La célébration de l'instauration de l'ordre de l'Etoile se déroule à Saint-Ouen.
Voir aussi : Jean II le Bon - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1355
6 janvier
Couronnement de Charles IV du Saint-Empire
Charles IV du Saint Empire fut roi de Bohême dès 1346, puis roi de Germanie à partir de 1349. Il fut choisi par le Pape Clément VI pour remplacer l'empereur Louis IV du Saint Empire, pourtant encore vivant, mais en conflit avec la papauté. Il fut considéré tout d'abord comme un anti-roi. Mais, il est finalement couronné roi des Romains le 6 janvier 1355, et devient empereur du Saint Empire Romain Germanique le 5 avril de la même année.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Charles IV - Histoire de la Politique
1398
6 janvier
Décès de Robert II du Palatinat
Le 6 janvier 1398, Robert II du Palatinat décède à l'âge de 73 ans. Fils d'Adolphe Ier du Palatinat et de Irmengarde von Ottingen, Robert II du Palatinat passa une grande partie de sa vie, de 1327 jusqu'à sa mort, comme comte palatin du Haut-Palatinat. Celui qui était aussi électeur du Rhin était marié à Béatrice de Sicile. Leur union donna naissance à sept enfants parmi lesquels figurent quelques futurs rois de Bavière.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1401
6 janvier
Robert Ier de Bavière est couronné roi des Romains
Connu également sous le nom de Ruprecht de Palatinat, Robert Ier de Bavière est élu "roi des Romains" à Rhens, en Allemagne, le 21 août 1400, et couronné à Cologne le 6 janvier 1401, car ni Aix-la-Chapelle, ni Francfort-sur-le-Main, ne voulaient l'accueillir. Malgré de grandes ambitions, Robert Ier meurt en 1410 dans l'indifférence quasi-générale, son règne ayant été marqué par les tentatives de déstabilisation de son prédécesseur, Venceslas Ier, qui refusait d'avoir été destitué de ses fonctions royales.
Voir aussi : Allemagne - Roi - Histoire de Cologne - Robert Ier - Romains - Histoire de la Politique
1449
6 janvier
Election de l'empereur byzantin Constantin XI Paléologue
Le 6 janvier 1449, Constantin XI Paléologue est élu empereur byzantin. Au cours de son règne, Constantin XI Paléologue aura dû faire face à l'assaut de la ville de Constantinople par le sultan ottoman Mehmed II, qui réussit à prendre la ville après des combats où l'empereur byzantin laissa la vie. Mort en 1453, Constantin XI Paléologue sera le dernier Empereur romain de l'Histoire.
Voir aussi : Dossier histoire de Constantinople - Mehmed II - Constantin XI Paléologue - Empereur byzantin - Histoire de la Politique
1537
6 janvier
Assassinat d'Alexandre de Médicis
Alexandre de Médicis, dit Alexandre le Maure (en raison de sa couleur de peau) est décédé le 6 janvier 1537. Le premier grand-duc de Toscane (1531-1537) a été assassiné par son cousin, Lorenzino de Médicis, pour des raisons obscures. La ville de Florence était pourtant soulagée d'être débarrassée d'un tyran à sa tête. Le corps d'Alexandre de Médicis repose à la basilique San Lorenzo de Florence.
Voir aussi : 1537 - Histoire de la Politique
1558
6 janvier
La France reprend Calais
Dernier bastion anglais en France depuis la guerre de Cent ans, la ville de Calais tombe aux mains du Duc de Guise qui la restitue au roi de France Henri II. Le gouverneur de la ville Lord Wentworth se rend à l'armée française alors que les habitants sont renvoyés en Angleterre.
Voir aussi : Henri II - Conquête - Duc de Guise - Histoire de Calais - Histoire des Valois
1579
6 janvier
Dislocation des Pays-Bas
Sous le règne de Philippe II d’Espagne, successeur de Charles Quint et opposé à la Réforme, les Dix-Sept provinces unies néerlandaises sont divisées. L’union d’Arras englobe les dix provinces du sud, catholiques, qui demeureront sous l’autorité espagnole. Elles délimiteront à peu près les frontières de la future Belgique et seront surnommées "Pays-Bas espagnols". Peu de temps après, l’union d’Utrecht formera une confédération des sept provinces du nord, protestantes et qui délimiteront le futur territoire des Pays-Bas. Elles deviendront les "Provinces-Unies", et proclameront leur indépendance deux ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Charles Quint - Philippe II - Pays-Bas espagnols - Histoire de la Politique
1579
6 janvier
Signature de l'Union d'Arras
Le 6 janvier 1579 est signée l'Union d'Arras qui lie à l'Espagne les provinces du comté d'Artois, du Cambrésis, de Hainaut et Douai. Les wallons catholiques y sont poussés par les actes violents de leurs anciens alliés calvinistes commis contre les églises et les prêtres. Alexandre Farnèse est élu gouverneur des Pays-Bas tandis que les provinces méridionales refreinent leurs volontés d'indépendance au profit d'une meilleure sécurité. Par effet miroir, les provinces calvinistes promulguent l'Union d'Utrecht.
Voir aussi : Catholique - Artois - Hainaut - Alexandre Farnése - Histoire des Traités
1645
6 janvier
New Model Army
Le parlement anglais charge Oliver Cromwell de constituer une nouvelle armée sur le modèle suédois. C'est-à-dire que ce ne sont plus des aristocrates qui composent l'armée, mais bien des soldats professionnels. Sir Thomas Fairfax a le commandement général de cette armée et restitue le grade d'Oliver Cromwell et de son beau-fils qui seront les deux seuls membres du parlement à servir dans cette armée. La cavalerie est considérée comme l'élite de cette nouvelle armée.
Voir aussi : Cromwell - Armée - Soldats - Histoire des Guerres
1702
6 janvier
Fondation de Mobile, en Louisiane
En 1697, le Canadien Pierre Le Moyne d'Iberville est chargé par le roi de mener une expédition destinée à coloniser la Louisiane avant les Anglais. Il arrive dans le golfe du Mexique en 1699 et fonde Mobile, en Louisiane, le 6 janvier 1702. La ville demeure capitale de la Louisiane jusqu'en 1720.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Louisiane - Mobile - Histoire de la Colonisation
1781
6 janvier
Bataille de Jersey
La bataille de Jersey fut une bataille terrestre qui a opposé les forces françaises et britanniques sur l'île britannique de Jersey. Elle eut lieu alors que les deux pays étaient opposés dans le cadre de la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, la France étant intervenue en faveur de l'indépendance des Américains. La bataille se termina sur une victoire britannique, et elle fut la dernière tentative française de s'emparer de l'île de Jersey.
Voir aussi : France - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Etats-Unis d'Amérique - Histoire des Guerres
1786
6 janvier
Décès de Pierre Poivre
Pierre Poivre est un administrateur colonial français et un agronome réputé. Il naît à Lyon en 1719 au sein d'une famille de commerçants. Aventurier, il voyage sur les océans, notamment en Asie où ses séjours lui font découvrir les épices. Il tente d'implanter ses richesses comme les noix de muscade ou les clous de girofle en France. Il décède le 6 janvier 1786, laissant à la postérité son patronyme pour l'épice la plus utilisée en cuisine.
Voir aussi : France - Asie - épices - Pierre Poivre - Histoire des Décès
1832
6 janvier
Naissance de Gustave Doré, peintre et sculpteur français
Gustave Doré fut un peintre et sculpteur français né le 6 janvier 1832. Talent précoce, il réalisa dès 12 ans des caricatures qui le menèrent à Paris et le rendirent célèbre. A partir de 1851, il réalisa des sculptures en plus de ses toiles. Son travail lui donna une notoriété européenne et il ouvrit en 1869 la Doré Gallery à Londres. Auteur d'une oeuvre imposante, il mourut d'une crise cardiaque le 23 janvier 1883.
Voir aussi : Peintre - Sculpteur - Caricatures - Histoire de la Peinture
1833
6 janvier
Proclamation de la persécution générale contre les chrétiens par l'empereur Nguy?n Minh M?ng du Vietnam
Le 6 janvier 1833, l'empereur Nguy?n Minh M?ng du Vietnam décida de proclamer la persécution générale contre les chrétiens, jugeant cette religion contraire à la religion de l'Etat. Selon l'acte de proclamation, la religion chrétienne n'enseigne sur le paradis "que rêverie et superstitions sans nombre". Il fut décidé de la destruction des églises et de la punition sévère et sans pardon possible de tous les chrétiens.
Voir aussi : Empereur - Vietnam - Chrétiens - Histoire de la Chrétienté
1852
6 janvier
Décès de Louis Braille, inventeur du système d'écriture pour aveugles et malvoyants.
Louis Braille se blesse à l'œil avec une serpette alors qu'il est âgé de trois ans. La blessure s'infecte, atteint l'œil droit et il devient aveugle. Il entre à l'Institution royale des jeunes aveugles puis devient professeur. En 1821, il est amené à découvrir le système de sonographie mis au point par Charles Barbier. En 1827, il met au point son propre système ; Il s'agit du braille. En 1847, il invente la première machine à écrire le braille. Il meurt en 1852.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques
1882
6 janvier
Milan Obrenovic couronné roi de Serbie
Milan Obrenovic se déclare roi de Serbie le 6 janvier 1882, sous le nom de Milan Ier, suite à la signature du traité de San Stefano. Ce dernier, qui met fin à la guerre russo-turque, déclare en effet l'indépendance de la Serbie. Bien qu'autonome, le royaume de Serbie doit cependant renoncer au contrôle de sa politique étrangère au profit de l'Autriche. Milan Ier abdique en 1889, et meurt à Vienne le 11 janvier 1901.
Voir aussi : Indépendance - Autriche - Guerre russo-turque - Histoire du Traité de San Stefano - Milan Obrenovic - Histoire de la Politique
1887
6 janvier
Première apparition pour Sherlock Holmes
La première des aventures du détective Sherlock Holmes et de son ami le Docteur Watson est publiée en Angleterre. La nouvelle "A study in scarlet" (Une étude en rouge) est écrite par le Docteur Arthur Conan Dyle. L'écrivain s'est inspiré d'un de ses anciens professeurs d'Edimbourg pour créer le personnage de Sherlock Holmes. Les enquêtes du détective britannique passionneront les lecteurs jusqu'en 1927. C'est en 1901 que sera publiée la plus célèbre de ses aventures "Le Chien de Baskerville".
Voir aussi : Publication - Sherlock Holmes - Watson - Histoire des Romans
1887
6 janvier
Bataille de Chelengo
Le 6 janvier 1887 se déroule la bataille de Chelengo, opposant le négus de Shawa, Ménélik II, à l'émir du Harra. Ce combat tourne à l'avantage des troupes éthiopiennes de Ménélik II, lui permettant d'agrandir son royaume. Grâce à une armée modernisée par l'apport technologique, notamment des canons Krupp, les forces dirigées par le négus massacrent 11 000 soldats adverses. La ville de Harrar est placée sous l'autorité de son cousin, le ras Makkonén.
Voir aussi : Bataille - Ethiopie - Ménélik II - Histoire des Guerres
1912
6 janvier
Le Nouveau Mexique devient le 47e Etat des Etats-Unis
Le Nouveau Mexique est annexé par les Etats-Unis à la fin du conflit mexicano-américain en 1846, il est alors qualifié de "cession mexicaine". En 1850, il devient "territoire organisé" des Etats-Unis. Mais ce n'est que le 6 janvier 1912 qu'il devient officiellement le 47e Etat des Etats-Unis d'Amérique. En effet, les Etats-Unis ont pour but d'agrandir leur territoire vers l'ouest afin d'assoir leur suprématie territoriale et économique.
Voir aussi : Etats-Unis - Etat - Histoire de la Politique
1919
6 janvier
Mort de Theodore Roosevelt ( 27 octobre 1858 - 6 janvier 1919)
Theodore Roosevelt occupa deux mandats au poste de président des Etats Unis entre 1901 et 1909. Né en 1858, il fut le plus jeune président des Etats Unis. Il est considéré par les Américains comme un de leurs plus grands présidents, il est ainsi représenté sur le mont Rushmore aux côtés de George Washington, Thomas Jefferson et Abraham Lincoln. Il mourut à New York le 6 janvier 1919 des suites des fièvres tropicales qu'il avait contractées en Amazonie lors d'une expédition scientifique.
Voir aussi : Roosevelt - Etats Unis - Histoire de la Politique
1923
6 janvier
Maurice Vinot présente le premier journal parlé
Radiola diffuse le premier journal « parlé » en France, présenté alors par Maurice Vinot. Fondée par Emile Girardeau, Radiola est la première radio privée et fait preuve d’initiative et d’innovation. Elle sera par la suite renommée Radio Paris et deviendra radio d’Etat en 1933.
Voir aussi : Histoire de Radio Paris - Histoire de la Radio
1926
6 janvier
Création de la Lufthansa
La Lufthansa est créée le 6 janvier 1926 suite à la fusion de deux compagnies aériennes allemandes, la Deutsche Aero Lloyd et la Junkers Luftverkehr. Cette fusion est supervisée par Erhard Milch, général de la Luftwaffe et dirigeant de la Junkers Luftverkehr, qui deviendra par la suite le premier directeur de la Lufthansa. Cette dernière se développera considérablement pour devenir la première compagnie aérienne européenne au nombre de passagers transportés.
Voir aussi : Fusion - Histoire des Sciences et techniques
1932
6 janvier
Décès d'André Maginot
André Maginot est né le 17 janvier 1877. Homme politique français, il est connu pour avoir construit la Ligne Maginot, une série de fortifications protégeant toutes les frontières de la France. Soldat lors de la Première Guerre mondiale, il reçoit une médaille militaire et est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il est nommé ministre de guerre en 1922 et à nouveau en 1929. Il a succombé à la fièvre typhoïde le 7 janvier 1932.
Voir aussi : Décès - Histoire de la Ligne Maginot - André Maginot - Histoire de la Politique
1949
6 janvier
Décès du réalisateur américain Victor Fleming
Victor Fleming naît le 23 février 1883 aux États-Unis. Passionné de cinéma, il devient réalisateur après la Première Guerre mondiale. En 1938, il s'attelle au projet de long-métrage « Autant en emporte le vent », avec Vivien Leigh et Clark Gable, film pour lequel il reçoit un Oscar en 1940. Fort de ce succès, il réalise « Le Magicien d'Oz » avec Judy Garland. Il décède le 6 janvier 1949.
Voir aussi : Victor Fleming - Judy Garland - Histoire de l'Art
1959
6 janvier
L’instruction est obligatoire en France jusqu’à 16 ans
Les enfants devront dorénavant suivre une scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans. Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction était obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans. En 1936, la limite d'âge avait même été portée à 14 ans. Cette décision contribuera au développement de l'enseignement secondaire et à la création des collèges. La scolarisation des enfants en école maternelle avant 3 ans est, elle, facultative.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Jules Ferry - Histoire des Institutions
1969
6 janvier
Brel, Brassens et Ferré pour un entretien historique
Sur une proposition du magazine "Rock'n Folk" et en collaboration avec RTL, une interview exceptionnelle est organisée dans un petit appartement de la rue Saint-Placide à Paris qui réuni Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré. Autour d'une table ronde, les trois "monstres sacrés" de la chanson française échangeront leurs opinions sur le monde et la musique. La rencontre organisée par le journaliste de "Rock'n Folk", François-René Christiani, sera immortalisée par une photographie noir et blanc de Jean-Pierre Leloir.
Voir aussi : Brassens - Brel - Histoire de la Chanson
1975
6 janvier
Création de Radio France
Radio France naît du démantèlement de l’ORTF et émet tout d’abord par le biais de quatre stations radiophoniques : France Inter, France Culture, France musique et FIP (France Inter Paris). Siégeant à la Maison de la Radio, le groupe évolue rapidement. Au lendemain du développement des radios libres, Radio France fondera de nouvelles stations plus modernes et innovantes. C’est ainsi que l’on verra apparaître sur les ondes France Info, Radio Bleue ou, bien plus tard, le Mouv’.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de Radio France - France Inter - Histoire de la Radio
1975
6 janvier
L'ORTF est démantelée
Après plus de 10 ans d'existence, l'ORTF n'est plus. Les chaînes de l'Office de la radiodiffusion-télévision française sont réorganisées en sept sociétés autonomes: la première chaîne, antenne 2, FR3, TDF (Télédiffusion de France), INA (Institut national de l'audiovisuel), Radio France, et la SFP (Société française de production). Chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre.
Voir aussi : Histoire de TF1 - Histoire de l'ORTF - Histoire d'Antenne 2 - Histoire de FR3 - Histoire de la Radio
1994
6 janvier
Nancy Kerrigan agressée
Lors des championnats américains de patinage artistique organisés à Detroit, la vice-championne du monde Nancy Kerrigan est frappée à la jambe par un homme muni d'une barre de métal. L'enquête révèlera que son agresseur n'est autre que le garde du corps de sa rivale Tonya Harding. Shawn Eckardt sera arrêté et reconnaîtra avoir organisé l'opération avec l'ex-mari de Tonya Harding. Cette dernière remportera la compétition nationale mais niera toute implication dans l'affaire. Jeff Gilloody son ex-mari, et son garde du corps seront condamnés à deux ans de prison et 100 000 dollars d'amende. Nancy Kerrigan remportera la médaille d'argent aux J.O de Lillehammer un mois plus tard.
Voir aussi : Histoire des Jeux Olympiques d'hiver - Histoire du Patinage artistique - Agression - Histoire des Sports
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
6 janvier
Sacre de Philippe IV le Bel
Le nouveau roi de France reçoit l'onction du sacre à Reims à 18 ans. Il règnera pendant 29 ans. Grâce à son mariage avec Jeanne de Navarre en 1305 il deviendra roi de France et la Navarre.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe IV le Bel - Histoire des Capétiens
1352
6 janvier
Création de l'ordre de l'Etoile
Sur le modèle anglais, le roi de France Jean II le Bon, crée le premier ordre de chevalerie français. La célébration de l'instauration de l'ordre de l'Etoile se déroule à Saint-Ouen.
Voir aussi : Jean II le Bon - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1355
6 janvier
Couronnement de Charles IV du Saint-Empire
Charles IV du Saint Empire fut roi de Bohême dès 1346, puis roi de Germanie à partir de 1349. Il fut choisi par le Pape Clément VI pour remplacer l'empereur Louis IV du Saint Empire, pourtant encore vivant, mais en conflit avec la papauté. Il fut considéré tout d'abord comme un anti-roi. Mais, il est finalement couronné roi des Romains le 6 janvier 1355, et devient empereur du Saint Empire Romain Germanique le 5 avril de la même année.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Charles IV - Histoire de la Politique
1398
6 janvier
Décès de Robert II du Palatinat
Le 6 janvier 1398, Robert II du Palatinat décède à l'âge de 73 ans. Fils d'Adolphe Ier du Palatinat et de Irmengarde von Ottingen, Robert II du Palatinat passa une grande partie de sa vie, de 1327 jusqu'à sa mort, comme comte palatin du Haut-Palatinat. Celui qui était aussi électeur du Rhin était marié à Béatrice de Sicile. Leur union donna naissance à sept enfants parmi lesquels figurent quelques futurs rois de Bavière.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1401
6 janvier
Robert Ier de Bavière est couronné roi des Romains
Connu également sous le nom de Ruprecht de Palatinat, Robert Ier de Bavière est élu "roi des Romains" à Rhens, en Allemagne, le 21 août 1400, et couronné à Cologne le 6 janvier 1401, car ni Aix-la-Chapelle, ni Francfort-sur-le-Main, ne voulaient l'accueillir. Malgré de grandes ambitions, Robert Ier meurt en 1410 dans l'indifférence quasi-générale, son règne ayant été marqué par les tentatives de déstabilisation de son prédécesseur, Venceslas Ier, qui refusait d'avoir été destitué de ses fonctions royales.
Voir aussi : Allemagne - Roi - Histoire de Cologne - Robert Ier - Romains - Histoire de la Politique
1449
6 janvier
Election de l'empereur byzantin Constantin XI Paléologue
Le 6 janvier 1449, Constantin XI Paléologue est élu empereur byzantin. Au cours de son règne, Constantin XI Paléologue aura dû faire face à l'assaut de la ville de Constantinople par le sultan ottoman Mehmed II, qui réussit à prendre la ville après des combats où l'empereur byzantin laissa la vie. Mort en 1453, Constantin XI Paléologue sera le dernier Empereur romain de l'Histoire.
Voir aussi : Dossier histoire de Constantinople - Mehmed II - Constantin XI Paléologue - Empereur byzantin - Histoire de la Politique
1537
6 janvier
Assassinat d'Alexandre de Médicis
Alexandre de Médicis, dit Alexandre le Maure (en raison de sa couleur de peau) est décédé le 6 janvier 1537. Le premier grand-duc de Toscane (1531-1537) a été assassiné par son cousin, Lorenzino de Médicis, pour des raisons obscures. La ville de Florence était pourtant soulagée d'être débarrassée d'un tyran à sa tête. Le corps d'Alexandre de Médicis repose à la basilique San Lorenzo de Florence.
Voir aussi : 1537 - Histoire de la Politique
1558
6 janvier
La France reprend Calais
Dernier bastion anglais en France depuis la guerre de Cent ans, la ville de Calais tombe aux mains du Duc de Guise qui la restitue au roi de France Henri II. Le gouverneur de la ville Lord Wentworth se rend à l'armée française alors que les habitants sont renvoyés en Angleterre.
Voir aussi : Henri II - Conquête - Duc de Guise - Histoire de Calais - Histoire des Valois
1579
6 janvier
Dislocation des Pays-Bas
Sous le règne de Philippe II d’Espagne, successeur de Charles Quint et opposé à la Réforme, les Dix-Sept provinces unies néerlandaises sont divisées. L’union d’Arras englobe les dix provinces du sud, catholiques, qui demeureront sous l’autorité espagnole. Elles délimiteront à peu près les frontières de la future Belgique et seront surnommées "Pays-Bas espagnols". Peu de temps après, l’union d’Utrecht formera une confédération des sept provinces du nord, protestantes et qui délimiteront le futur territoire des Pays-Bas. Elles deviendront les "Provinces-Unies", et proclameront leur indépendance deux ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Charles Quint - Philippe II - Pays-Bas espagnols - Histoire de la Politique
1579
6 janvier
Signature de l'Union d'Arras
Le 6 janvier 1579 est signée l'Union d'Arras qui lie à l'Espagne les provinces du comté d'Artois, du Cambrésis, de Hainaut et Douai. Les wallons catholiques y sont poussés par les actes violents de leurs anciens alliés calvinistes commis contre les églises et les prêtres. Alexandre Farnèse est élu gouverneur des Pays-Bas tandis que les provinces méridionales refreinent leurs volontés d'indépendance au profit d'une meilleure sécurité. Par effet miroir, les provinces calvinistes promulguent l'Union d'Utrecht.
Voir aussi : Catholique - Artois - Hainaut - Alexandre Farnése - Histoire des Traités
1645
6 janvier
New Model Army
Le parlement anglais charge Oliver Cromwell de constituer une nouvelle armée sur le modèle suédois. C'est-à-dire que ce ne sont plus des aristocrates qui composent l'armée, mais bien des soldats professionnels. Sir Thomas Fairfax a le commandement général de cette armée et restitue le grade d'Oliver Cromwell et de son beau-fils qui seront les deux seuls membres du parlement à servir dans cette armée. La cavalerie est considérée comme l'élite de cette nouvelle armée.
Voir aussi : Cromwell - Armée - Soldats - Histoire des Guerres
1702
6 janvier
Fondation de Mobile, en Louisiane
En 1697, le Canadien Pierre Le Moyne d'Iberville est chargé par le roi de mener une expédition destinée à coloniser la Louisiane avant les Anglais. Il arrive dans le golfe du Mexique en 1699 et fonde Mobile, en Louisiane, le 6 janvier 1702. La ville demeure capitale de la Louisiane jusqu'en 1720.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Louisiane - Mobile - Histoire de la Colonisation
1781
6 janvier
Bataille de Jersey
La bataille de Jersey fut une bataille terrestre qui a opposé les forces françaises et britanniques sur l'île britannique de Jersey. Elle eut lieu alors que les deux pays étaient opposés dans le cadre de la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, la France étant intervenue en faveur de l'indépendance des Américains. La bataille se termina sur une victoire britannique, et elle fut la dernière tentative française de s'emparer de l'île de Jersey.
Voir aussi : France - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Etats-Unis d'Amérique - Histoire des Guerres
1786
6 janvier
Décès de Pierre Poivre
Pierre Poivre est un administrateur colonial français et un agronome réputé. Il naît à Lyon en 1719 au sein d'une famille de commerçants. Aventurier, il voyage sur les océans, notamment en Asie où ses séjours lui font découvrir les épices. Il tente d'implanter ses richesses comme les noix de muscade ou les clous de girofle en France. Il décède le 6 janvier 1786, laissant à la postérité son patronyme pour l'épice la plus utilisée en cuisine.
Voir aussi : France - Asie - épices - Pierre Poivre - Histoire des Décès
1832
6 janvier
Naissance de Gustave Doré, peintre et sculpteur français
Gustave Doré fut un peintre et sculpteur français né le 6 janvier 1832. Talent précoce, il réalisa dès 12 ans des caricatures qui le menèrent à Paris et le rendirent célèbre. A partir de 1851, il réalisa des sculptures en plus de ses toiles. Son travail lui donna une notoriété européenne et il ouvrit en 1869 la Doré Gallery à Londres. Auteur d'une oeuvre imposante, il mourut d'une crise cardiaque le 23 janvier 1883.
Voir aussi : Peintre - Sculpteur - Caricatures - Histoire de la Peinture
1833
6 janvier
Proclamation de la persécution générale contre les chrétiens par l'empereur Nguy?n Minh M?ng du Vietnam
Le 6 janvier 1833, l'empereur Nguy?n Minh M?ng du Vietnam décida de proclamer la persécution générale contre les chrétiens, jugeant cette religion contraire à la religion de l'Etat. Selon l'acte de proclamation, la religion chrétienne n'enseigne sur le paradis "que rêverie et superstitions sans nombre". Il fut décidé de la destruction des églises et de la punition sévère et sans pardon possible de tous les chrétiens.
Voir aussi : Empereur - Vietnam - Chrétiens - Histoire de la Chrétienté
1852
6 janvier
Décès de Louis Braille, inventeur du système d'écriture pour aveugles et malvoyants.
Louis Braille se blesse à l'œil avec une serpette alors qu'il est âgé de trois ans. La blessure s'infecte, atteint l'œil droit et il devient aveugle. Il entre à l'Institution royale des jeunes aveugles puis devient professeur. En 1821, il est amené à découvrir le système de sonographie mis au point par Charles Barbier. En 1827, il met au point son propre système ; Il s'agit du braille. En 1847, il invente la première machine à écrire le braille. Il meurt en 1852.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques
1882
6 janvier
Milan Obrenovic couronné roi de Serbie
Milan Obrenovic se déclare roi de Serbie le 6 janvier 1882, sous le nom de Milan Ier, suite à la signature du traité de San Stefano. Ce dernier, qui met fin à la guerre russo-turque, déclare en effet l'indépendance de la Serbie. Bien qu'autonome, le royaume de Serbie doit cependant renoncer au contrôle de sa politique étrangère au profit de l'Autriche. Milan Ier abdique en 1889, et meurt à Vienne le 11 janvier 1901.
Voir aussi : Indépendance - Autriche - Guerre russo-turque - Histoire du Traité de San Stefano - Milan Obrenovic - Histoire de la Politique
1887
6 janvier
Première apparition pour Sherlock Holmes
La première des aventures du détective Sherlock Holmes et de son ami le Docteur Watson est publiée en Angleterre. La nouvelle "A study in scarlet" (Une étude en rouge) est écrite par le Docteur Arthur Conan Dyle. L'écrivain s'est inspiré d'un de ses anciens professeurs d'Edimbourg pour créer le personnage de Sherlock Holmes. Les enquêtes du détective britannique passionneront les lecteurs jusqu'en 1927. C'est en 1901 que sera publiée la plus célèbre de ses aventures "Le Chien de Baskerville".
Voir aussi : Publication - Sherlock Holmes - Watson - Histoire des Romans
1887
6 janvier
Bataille de Chelengo
Le 6 janvier 1887 se déroule la bataille de Chelengo, opposant le négus de Shawa, Ménélik II, à l'émir du Harra. Ce combat tourne à l'avantage des troupes éthiopiennes de Ménélik II, lui permettant d'agrandir son royaume. Grâce à une armée modernisée par l'apport technologique, notamment des canons Krupp, les forces dirigées par le négus massacrent 11 000 soldats adverses. La ville de Harrar est placée sous l'autorité de son cousin, le ras Makkonén.
Voir aussi : Bataille - Ethiopie - Ménélik II - Histoire des Guerres
1912
6 janvier
Le Nouveau Mexique devient le 47e Etat des Etats-Unis
Le Nouveau Mexique est annexé par les Etats-Unis à la fin du conflit mexicano-américain en 1846, il est alors qualifié de "cession mexicaine". En 1850, il devient "territoire organisé" des Etats-Unis. Mais ce n'est que le 6 janvier 1912 qu'il devient officiellement le 47e Etat des Etats-Unis d'Amérique. En effet, les Etats-Unis ont pour but d'agrandir leur territoire vers l'ouest afin d'assoir leur suprématie territoriale et économique.
Voir aussi : Etats-Unis - Etat - Histoire de la Politique
1919
6 janvier
Mort de Theodore Roosevelt ( 27 octobre 1858 - 6 janvier 1919)
Theodore Roosevelt occupa deux mandats au poste de président des Etats Unis entre 1901 et 1909. Né en 1858, il fut le plus jeune président des Etats Unis. Il est considéré par les Américains comme un de leurs plus grands présidents, il est ainsi représenté sur le mont Rushmore aux côtés de George Washington, Thomas Jefferson et Abraham Lincoln. Il mourut à New York le 6 janvier 1919 des suites des fièvres tropicales qu'il avait contractées en Amazonie lors d'une expédition scientifique.
Voir aussi : Roosevelt - Etats Unis - Histoire de la Politique
1923
6 janvier
Maurice Vinot présente le premier journal parlé
Radiola diffuse le premier journal « parlé » en France, présenté alors par Maurice Vinot. Fondée par Emile Girardeau, Radiola est la première radio privée et fait preuve d’initiative et d’innovation. Elle sera par la suite renommée Radio Paris et deviendra radio d’Etat en 1933.
Voir aussi : Histoire de Radio Paris - Histoire de la Radio
1926
6 janvier
Création de la Lufthansa
La Lufthansa est créée le 6 janvier 1926 suite à la fusion de deux compagnies aériennes allemandes, la Deutsche Aero Lloyd et la Junkers Luftverkehr. Cette fusion est supervisée par Erhard Milch, général de la Luftwaffe et dirigeant de la Junkers Luftverkehr, qui deviendra par la suite le premier directeur de la Lufthansa. Cette dernière se développera considérablement pour devenir la première compagnie aérienne européenne au nombre de passagers transportés.
Voir aussi : Fusion - Histoire des Sciences et techniques
1932
6 janvier
Décès d'André Maginot
André Maginot est né le 17 janvier 1877. Homme politique français, il est connu pour avoir construit la Ligne Maginot, une série de fortifications protégeant toutes les frontières de la France. Soldat lors de la Première Guerre mondiale, il reçoit une médaille militaire et est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il est nommé ministre de guerre en 1922 et à nouveau en 1929. Il a succombé à la fièvre typhoïde le 7 janvier 1932.
Voir aussi : Décès - Histoire de la Ligne Maginot - André Maginot - Histoire de la Politique
1949
6 janvier
Décès du réalisateur américain Victor Fleming
Victor Fleming naît le 23 février 1883 aux États-Unis. Passionné de cinéma, il devient réalisateur après la Première Guerre mondiale. En 1938, il s'attelle au projet de long-métrage « Autant en emporte le vent », avec Vivien Leigh et Clark Gable, film pour lequel il reçoit un Oscar en 1940. Fort de ce succès, il réalise « Le Magicien d'Oz » avec Judy Garland. Il décède le 6 janvier 1949.
Voir aussi : Victor Fleming - Judy Garland - Histoire de l'Art
1959
6 janvier
L’instruction est obligatoire en France jusqu’à 16 ans
Les enfants devront dorénavant suivre une scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans. Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction était obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans. En 1936, la limite d'âge avait même été portée à 14 ans. Cette décision contribuera au développement de l'enseignement secondaire et à la création des collèges. La scolarisation des enfants en école maternelle avant 3 ans est, elle, facultative.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Jules Ferry - Histoire des Institutions
1969
6 janvier
Brel, Brassens et Ferré pour un entretien historique
Sur une proposition du magazine "Rock'n Folk" et en collaboration avec RTL, une interview exceptionnelle est organisée dans un petit appartement de la rue Saint-Placide à Paris qui réuni Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré. Autour d'une table ronde, les trois "monstres sacrés" de la chanson française échangeront leurs opinions sur le monde et la musique. La rencontre organisée par le journaliste de "Rock'n Folk", François-René Christiani, sera immortalisée par une photographie noir et blanc de Jean-Pierre Leloir.
Voir aussi : Brassens - Brel - Histoire de la Chanson
1975
6 janvier
Création de Radio France
Radio France naît du démantèlement de l’ORTF et émet tout d’abord par le biais de quatre stations radiophoniques : France Inter, France Culture, France musique et FIP (France Inter Paris). Siégeant à la Maison de la Radio, le groupe évolue rapidement. Au lendemain du développement des radios libres, Radio France fondera de nouvelles stations plus modernes et innovantes. C’est ainsi que l’on verra apparaître sur les ondes France Info, Radio Bleue ou, bien plus tard, le Mouv’.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de Radio France - France Inter - Histoire de la Radio
1975
6 janvier
L'ORTF est démantelée
Après plus de 10 ans d'existence, l'ORTF n'est plus. Les chaînes de l'Office de la radiodiffusion-télévision française sont réorganisées en sept sociétés autonomes: la première chaîne, antenne 2, FR3, TDF (Télédiffusion de France), INA (Institut national de l'audiovisuel), Radio France, et la SFP (Société française de production). Chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre.
Voir aussi : Histoire de TF1 - Histoire de l'ORTF - Histoire d'Antenne 2 - Histoire de FR3 - Histoire de la Radio
1994
6 janvier
Nancy Kerrigan agressée
Lors des championnats américains de patinage artistique organisés à Detroit, la vice-championne du monde Nancy Kerrigan est frappée à la jambe par un homme muni d'une barre de métal. L'enquête révèlera que son agresseur n'est autre que le garde du corps de sa rivale Tonya Harding. Shawn Eckardt sera arrêté et reconnaîtra avoir organisé l'opération avec l'ex-mari de Tonya Harding. Cette dernière remportera la compétition nationale mais niera toute implication dans l'affaire. Jeff Gilloody son ex-mari, et son garde du corps seront condamnés à deux ans de prison et 100 000 dollars d'amende. Nancy Kerrigan remportera la médaille d'argent aux J.O de Lillehammer un mois plus tard.
Voir aussi : Histoire des Jeux Olympiques d'hiver - Histoire du Patinage artistique - Agression - Histoire des Sports
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
André Louis René Maginot, né à Paris 9e le 17 février 1877 et décédé à Paris 7 janvier 1932, est un homme politique français connu notamment pour avoir permis la construction de la Ligne Maginot.
Né à Paris, il est l'aîné de quatre enfants. Ses parents sont originaires de Lorraine (Revigny-sur-Ornain, Meuse).
Ses études l'amènent au doctorat de droit qu'il reçoit en 1897. Il entre ensuite dans l'administration. Il commence sa carrière politique en tant que conseiller général de Revigny-sur-Ornain et est élu député de Bar-le-Duc en 1910, mandat qu'il conservera jusqu'à sa mort.
En 1913, il devient sous-secrétaire d'État à la Guerre. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il s'engage comme soldat (44e régiment territorial) et demande à rejoindre une compagnie sur les Hauts de la Meuse. Il y crée des patrouilles régulières. Son courage et son attitude le font accéder au grade de sergent3.
Blessé le 9 novembre 1914, il ne rejoindra plus le front et reçoit la Médaille militaire. En 1917, il devient ministre des Colonies puis est fait chevalier de la Légion d’honneur le 12 mars 1919 pour ses actes au front.
Nommé ministre des Pensions en 1920, il s'attache à rendre la bureaucratie plus humaine dans l'intérêt des anciens combattants. En 1922 il est nommé ministre de la Guerre sous le gouvernement de Raymond Poincaré. Il se préoccupe alors de la défense des frontières françaises et fait réaliser des forts. Remplacé en 1924 par Paul Painlevé, il travaille avec lui pour lever des fonds dans le but d'améliorer la défense du pays. Les travaux démarrent en 1928.
Il redevient ministre de la Guerre en 1929 et poursuit les fortifications à l'Est de la France. Persuadé que des défenses fixes sont la meilleure solution il redynamise le projet expérimental qui n'a que peu avancé. Son objectif est de pallier la remilitarisation le long du Rhin qui doit être possible dès 1935. Son activisme permet de boucler le financement de la ligne Maginot : 3.3 milliards de francs sur 4 ans qui est voté par 274 voix contre 26. Bien que la ligne défensive appelée ligne Maginot soit principalement due à Paul Painlevé son édification n'aurait pu être possible sans les démarches et la volonté de Maginot.
Il meurt dans la nuit du 7 janvier 1932 de fièvre typhoïde et est inhumé à Revigny-sur-Ornain le 10 janvier après célébration d'un deuil national. Les obsèques nationales ont eu lieu aux Invalides, le même jour.
Son nom a été donné à la place Maginot, anciennement place Saint-Jean à Nancy.
Et à Paris, la rue du Sergent-Maginot rappelle son grade obtenu lors de la Grande Guerre.
Né à Paris, il est l'aîné de quatre enfants. Ses parents sont originaires de Lorraine (Revigny-sur-Ornain, Meuse).
Ses études l'amènent au doctorat de droit qu'il reçoit en 1897. Il entre ensuite dans l'administration. Il commence sa carrière politique en tant que conseiller général de Revigny-sur-Ornain et est élu député de Bar-le-Duc en 1910, mandat qu'il conservera jusqu'à sa mort.
En 1913, il devient sous-secrétaire d'État à la Guerre. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il s'engage comme soldat (44e régiment territorial) et demande à rejoindre une compagnie sur les Hauts de la Meuse. Il y crée des patrouilles régulières. Son courage et son attitude le font accéder au grade de sergent3.
Blessé le 9 novembre 1914, il ne rejoindra plus le front et reçoit la Médaille militaire. En 1917, il devient ministre des Colonies puis est fait chevalier de la Légion d’honneur le 12 mars 1919 pour ses actes au front.
Nommé ministre des Pensions en 1920, il s'attache à rendre la bureaucratie plus humaine dans l'intérêt des anciens combattants. En 1922 il est nommé ministre de la Guerre sous le gouvernement de Raymond Poincaré. Il se préoccupe alors de la défense des frontières françaises et fait réaliser des forts. Remplacé en 1924 par Paul Painlevé, il travaille avec lui pour lever des fonds dans le but d'améliorer la défense du pays. Les travaux démarrent en 1928.
Il redevient ministre de la Guerre en 1929 et poursuit les fortifications à l'Est de la France. Persuadé que des défenses fixes sont la meilleure solution il redynamise le projet expérimental qui n'a que peu avancé. Son objectif est de pallier la remilitarisation le long du Rhin qui doit être possible dès 1935. Son activisme permet de boucler le financement de la ligne Maginot : 3.3 milliards de francs sur 4 ans qui est voté par 274 voix contre 26. Bien que la ligne défensive appelée ligne Maginot soit principalement due à Paul Painlevé son édification n'aurait pu être possible sans les démarches et la volonté de Maginot.
Il meurt dans la nuit du 7 janvier 1932 de fièvre typhoïde et est inhumé à Revigny-sur-Ornain le 10 janvier après célébration d'un deuil national. Les obsèques nationales ont eu lieu aux Invalides, le même jour.
Son nom a été donné à la place Maginot, anciennement place Saint-Jean à Nancy.
Et à Paris, la rue du Sergent-Maginot rappelle son grade obtenu lors de la Grande Guerre.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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1355
7 janvier
Le Roi Alphonse IV de Portugal fait assassiner Inés de Castro
Alphonse IV de Portugal fut le 7e roi du Portugal de 1325 à 1357. A cette époque, la guerre civile en Castille provoqua un afflux massif de nobles castillans à la cour du Portugal, ce qui eut d'importantes répercussions sur la vie politique portugaise. Lorsque son fils, Pierre Ier de Portugal, se maria clandestinement avec Inés de Castro, une noble castillane, le roi Alphonse IV de Portugal décida de la faire assassiner par crainte d'un renversement de pouvoir.
Voir aussi : Royaume de Castille - Pierre Ier de Portugal - Histoire de la Politique
1598
7 janvier
Boris Godounov tsar de Russie
Le régent Boris Fiodorovitch Godounov, beau-frère du tsar Fédor Ier, s'empare du pouvoir à la mort de ce dernier. Boris Godounov sera officiellement élu tsar de Russie à l'unanimité par les 500 délégués des états généraux, le 17 février.
Voir aussi : Sacre - Tsar - Boris Godounov - Histoire de la Renaissance
1598
7 janvier
Fin de la dynastie de Riourik en Russie
Avec la disparition du tsar Fédor Ier Ivanovitch (1557-1598), s'éteint véritablement la dynastie des Riourikides en Russie, du nom du premier prince de Novgorod, Riourik, qui régna à la fin du IXe siècle. La mort de son père, Ivan IV le Terrible, en 1584, avait alors débouché sur une crise de succession, ou « Temps des troubles », lequel prit fin en 1613 avec l'avènement d'une nouvelle dynastie, celle des Romanov, qui accéda au trône par Michel III (1596-1645). Veuve de Fédor Ier, la tsarine Irène assura l'intermède durant une dizaine de jours, avant de laisser la gouvernance à son frère, Boris Godounov, et de se retirer au couvent de Novodievitchi, à Moscou, sous le nom d'Alexandra.
Voir aussi : Boris Godounov - Ivan IV le Terrible - Russie tsariste - Fédor Ier - Temps des troubles - Histoire de la Politique
1598
7 janvier
Mort de Fédor Ier, tsar de Russie
Fédor Ier – ou Fiodor Ivanovitch – né en 1557, s'éteint à Moscou. Il est le dernier tsar de Russie appartenant à la dynastie des Riourikides. Fils d'Ivan IV le Terrible, il lui succéda à sa mort, le 31 mai 1584, à l'âge de 27 ans, mais, réputé simplet et pieux – on le surnomme le « sonneur de cloches » –, il dut laisser la régence du pouvoir à son beau-frère, Boris Godounov – le nom de godin signifie tuteur ou protecteur en russe – dès 1594, lequel s'empara véritablement du trône après sa disparition, sans héritier, quatre ans plus tard, période connue sous le nom de « Temps des troubles » (1584-1613).
Voir aussi : Boris Godounov - Ivan IV le Terrible - Fédor Ier - Temps des troubles - Dynastie de riourik - Histoire de la Politique
1655
7 janvier
Mort du pape Innocent X
Le 7 janvier 1655 meurt Giovanni Battista Pamphilj, mieux connu sous le nom d'Innocent X. Né à Rome le 6 mai 1574, le 234e pape de la chrétienté est intronisé le 15 septembre 1644, et choisit son titre en hommage à Innocent VIII. Jusqu'à sa mort, l'héritier du trône de Saint-Pierre fut manipulé par sa belle-s½ur et maîtresse, Olimpia Maidalchini, ce qui le ridiculisa auprès de toutes les cours d'Europe.
Voir aussi : Pape - Innocent X - Innocent VIII - Histoire de la Politique
1765
7 janvier
Diffusion de la bulle papale Apostolicum pascendi
Le 7 janvier 1765, Clément XIII, pape élu en 1758, diffuse dans le monde chrétien la bulle papale "Apostolicum pascendi", afin de défendre les intérêts des jésuites, qui étaient interdits dans plusieurs pays d'Europe. Dans ce texte, Clément XIII indique qu'il juge calomnieuses les critiques faites à l'encontre des jésuites. Jusqu'à sa mort en 1769, il ne céda jamais aux pressions et accorda toujours sa confiance aux représentants de la Compagnie de Jésus.
Voir aussi : Jésuites - Clément XIII - Compagnie de Jésus - Histoire de la Politique
1768
7 janvier
Naissance de Joseph Bonaparte
Le frère aîné de Napoléon Ier, Joseph Bonaparte, naît à Corte le 7 janvier 1768. Avocat, puis diplomate pour aider à l'ascension de son frère, Joseph fut roi de Naples en 1806, avant d'offrir le royaume à Joachim Murat en 1808. Il régna ensuite en Espagne jusqu'en 1813, sous le nom de Joseph-Napoléon Ier. Entre deux guerres, il eut le temps d'abolir l'Inquisition. Il meurt le 18 juillet 1844.
Voir aussi : Espagne - Dossier histoire de l' Inquisition - Napoléon Ier - Diplomate - Avocat - Histoire de la Politique
1785
7 janvier
Traversée de la Manche en ballon
Le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien américain John Jeffries accomplissent pour la première fois la traversée de la Manche dans un ballon gonflé à l'hydrogène. Ils rallient Douvres (Angleterre) à la côte française. Leur exploit ne se déroule pourtant pas sans difficulté : les deux aventuriers doivent larguer dans le vide la corde de leur nacelle ainsi qu'une partie de leurs vêtements afin de maintenir leur altitude jusqu'au bout.
Voir aussi : Traversée - Manche - Ballon - Montgolfière - Histoire de l'Aéronautique
1791
7 janvier
Première loi sur les brevets
L'Assemblée constituante vote une loi qui accorde un droit de propriété aux inventeurs et leur permet d'obtenir un brevet leur garantissant le monopole de fabrication de leur invention pendant quinze ans.
Voir aussi : Histoire de l'Assemblée Constituante - Brevet - Droit - Histoire de l'Economie
1835
7 janvier
Mort d'Elisa Mercoeur, poétesse française
Né en 1809, Elisa Mercoeur fut une enfant prodige, passionnée par la poésie. A 16 ans, elle connut le succès et fut surnommée la "Muse armoricaine". Célèbre dans toute la France, la générosité de ses admirateurs lui permit de publier aisément ses oeuvres. Mais le fait de vendre ses poésies lui déplaisait et, affectée par le refus de sa tragédie "Boabdil" par la Comédie Française, elle mourut d'une affection pulmonaire en 1835.
Voir aussi : Poésie - Histoire de la Comédie Française - Boabdil - Histoire des Décès
1841
7 janvier
Victor Hugo entre à l'Académie française
A 39 ans, et après avoir subi plusieurs échecs, Victor Hugo est élu à l'Académie française de justesse avec 17 voix sur 32. En prenant place au fauteuil 14, il remplace Népomucène Lemercier.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Victor Hugo - Histoire des Romans
1858
7 janvier
Naissance d' Éliézer Ben-Yéhouda
Éliézer Ben-Yéhouda nait à Lujki dans l'Empire russe (la ville appartient désormais à la Biélorussie). Il a été l'un des principaux acteurs de la résurrection de l'hébreu comme langue parlée, que l'on nomme l'hébreu moderne. Il est le fondateur de plusieurs journaux (Ha Zvi, Hashkafah), du Comité de la langue hébraïque (Wa'ad HaLaschon) et l'auteur de l'ouvrage "Dictionnaire de la langue hébraïque ancienne et moderne". Il meurt à Jérusalem le 16 décembre 1922.
Voir aussi : Naissance - Hébreu - Histoire de la Politique
1873
7 janvier
Naissance de l'écrivain Charles Péguy
Naissance à Orléans de l'écrivain mystique et idéaliste français Charles Péguy. D'extraction paysanne, étudiant boursier de Normale Sup, il est d'abord très proche des socialistes de Jaurès, mais il rejettera par la suite les idées pacifistes. Intransigeant et d'une prose toujours engagée et polémique, créateur des "Cahiers de la Quinzaine" (1900), revue d'obédience dreyfusarde où sont débattues les grandes questions de l'époque, il redécouvre sa foi chrétienne vers 1908, tout en fustigeant le conservatisme de l'Eglise ("Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc", 1910). Fervent patriote, il est tué, dans les premières heures de la guerre, sur le front, à Villeroy, le 5 septembre 1914.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Foi catholique - Mysticisme - Patriotisme - Histoire de la Littérature
1886
7 janvier
Le général Boulanger devient ministre de la Guerre
Le 7 janvier 1886, le général Boulanger, surnommé le général La Revanche, est nommé ministre de la Guerre, suite aux recommandations de Clémenceau. Il est à l'origine de la loi du 22 juin sur l'exil des familles royales et impériales ayant régné en France, et d'un discours particulièrement belliqueux à l'égard des Allemands, le 17 septembre 1886. Avec ses positions violentes, il ravive les tensions franco-allemandes. Il a donné naissance au mouvement boulangiste.
Voir aussi : Clémenceau - Ministre de la Guerre - Histoire de la Politique
1890
7 janvier
Inauguration du premier tramway électrique
Clermont-Ferrand inaugure le premier tramway électrique français. Baptisé "Wattman", il est un des derniers trams à être installé en France et bénéficie ainsi d'une toute nouvelle invention : la traction électrique par câble aérien. La première ligne rallie Montferrand à Royat. Le tramway clermontois cessera de rouler en 1956 pour laisser place à l'autobus.
Voir aussi : Histoire de Clermont-Ferrand - Histoire des Chemins de fer
1899
7 janvier
Naissance de Francis Poulenc
Francis Poulenc naît le 7 janvier 1899 à Paris. Compositeur et pianiste, il fait partie du « groupe des six » et fréquente Cocteau, Apollinaire, Eluard et Jacob. Il a composé nombre de pièces pour piano, de la musique de chambre, des symphonies, de la chorale mais aussi des mélodies et des ballets dont les plus connues sont "Figure humaine" (1943), "Stabat Mater" (1950) ou encore "La Voix humaine" (1958). Il décède en 1963.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Paris - Compositeur - Pianiste - Histoire de l'Art
1907
7 janvier
Création de la première Casa dei bambini
Le 7 janvier 1907, Maria Montessori, pédagogue et médecin italien, créa la première Maison des enfants (Casa dei Bambini) à Rome. Afin d'améliorer la vie d'un quartier, deux immeubles furent construits pour abriter les plus pauvres. Maria Montessori fut chargée d'organiser la vie des enfants dans ces bâtiments. Le but était de réunir ceux qui étaient livrés à eux-mêmes et errants dans les rues, et d'améliorer l'hygiène et la cohésion familiale, tout en les instruisant. L'accès était libre sous la condition que les parents veillent à la propreté et la bonne tenue vestimentaire de leurs enfants.
Voir aussi : Histoire de Rome - Fondation - Hygiène - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1912
7 janvier
L'Italie bat la Turquie à la bataille de Kunfunda
Dans le contexte de la guerre italo-turque débutée en 1911, les deux nations se livrent bataille près du port de Kunfunda en Arabie Saoudite les 7 et 8 janvier 1912. L'Italie tente de protéger sa colonie de l'Erythrée, située sur la corne de l'Afrique. Les forces italiennes sont beaucoup mieux armées que leurs homologues turques : ils disposent de croiseurs, torpilleurs et canonnières alors que les Turcs n'ont que des canonnières et des yatchs armés. Bien qu'ils soient plus nombreux les Turcs sont battus et se replient à terre où ils sont pourchassés par les Italiens.
Voir aussi : Italie - Bataille navale - Turquie - Mer Rouge - Histoire de la Politique
1927
7 janvier
Le téléphone traverse l'Atlantique
Un demi-siècle après son invention par Graham Bell, le téléphone prend une nouvelle dimension : il rejoint désormais l’Amérique au Vieux Continent. Des câbles traversent désormais l’Atlantiques et permettent de communiquer au-delà de l’océan.
Voir aussi : Histoire de l'Atlantique - Téléphone - Histoire des Télécommunications
1943
7 janvier
Décès de l'inventeur Nikola Tesla
Né en Croatie en 1856, Nikola Tesla est, avec plus de 700 brevets à son actif, l'un des inventeurs les plus prolifiques et célèbres de la fin du dernier millénaire. Dès 1882, il travaille dans la société d'Edison sur le moteur à induction. L'électricité sera au cœur de ses recherches : on lui doit notamment le courant alternatif, la démonstration de l'ondulation électromagnétique, la télécommande, la radio, le générateur de hautes fréquences et le principe du radar. Le scientifique, mort le 7 janvier 1943, inspirera bien des personnages de savants parfois fous, peut-être à cause de ses études sur les armes à énergie et sur un " rayon de la mort ".
Voir aussi : Radio - Inventeur - électricité - électromagnétisme - Radar - Histoire des Sciences et techniques
1971
7 janvier
Création d'un ministère de l'Environnement
Le Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas, décide de créer, à l'occasion d'un remaniement gouvernemental, un nouveau ministère, celui de la Protection de la Nature et de l'Environnement. Le portefeuille est confié à Robert Poujade, secrétaire général de l'UDR (Union de la Droite Républicaine).
Voir aussi : Environnement - Histoire de l'Economie
1996
7 janvier
Toulouse premier champion d'Europe
Dominant le club gallois de Cardiff 21 à 18 après les prolongations, Toulouse empoche la première coupe d’Europe. Le stade Toulousain remportera trois fois cette compétition en dix ans, obtenant ainsi le meilleur palmarès.
Voir aussi : Première - Histoire de Toulouse - Histoire du Rugby
1998
7 janvier
Sortie française de "Titanic"
Le film le plus cher de l'histoire du cinéma (plus de 200 millions de dollars de budget) apparaît sur les écrans français trois semaines après sa sortie américaine. Il totalisera plus de 20 millions d'entrées dans l'hexagone et sera le premier film à dépasser la barre du milliard de dollar au box-office mondial. "Titanic" rapportera à son réalisateur James Cameron et à la Century Fox 1,2 milliard de recettes et 11 oscars à Hollywood.
Voir aussi : Film - Naufrage - Paquebot - Histoire du Titanic - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
7 janvier
Le Roi Alphonse IV de Portugal fait assassiner Inés de Castro
Alphonse IV de Portugal fut le 7e roi du Portugal de 1325 à 1357. A cette époque, la guerre civile en Castille provoqua un afflux massif de nobles castillans à la cour du Portugal, ce qui eut d'importantes répercussions sur la vie politique portugaise. Lorsque son fils, Pierre Ier de Portugal, se maria clandestinement avec Inés de Castro, une noble castillane, le roi Alphonse IV de Portugal décida de la faire assassiner par crainte d'un renversement de pouvoir.
Voir aussi : Royaume de Castille - Pierre Ier de Portugal - Histoire de la Politique
1598
7 janvier
Boris Godounov tsar de Russie
Le régent Boris Fiodorovitch Godounov, beau-frère du tsar Fédor Ier, s'empare du pouvoir à la mort de ce dernier. Boris Godounov sera officiellement élu tsar de Russie à l'unanimité par les 500 délégués des états généraux, le 17 février.
Voir aussi : Sacre - Tsar - Boris Godounov - Histoire de la Renaissance
1598
7 janvier
Fin de la dynastie de Riourik en Russie
Avec la disparition du tsar Fédor Ier Ivanovitch (1557-1598), s'éteint véritablement la dynastie des Riourikides en Russie, du nom du premier prince de Novgorod, Riourik, qui régna à la fin du IXe siècle. La mort de son père, Ivan IV le Terrible, en 1584, avait alors débouché sur une crise de succession, ou « Temps des troubles », lequel prit fin en 1613 avec l'avènement d'une nouvelle dynastie, celle des Romanov, qui accéda au trône par Michel III (1596-1645). Veuve de Fédor Ier, la tsarine Irène assura l'intermède durant une dizaine de jours, avant de laisser la gouvernance à son frère, Boris Godounov, et de se retirer au couvent de Novodievitchi, à Moscou, sous le nom d'Alexandra.
Voir aussi : Boris Godounov - Ivan IV le Terrible - Russie tsariste - Fédor Ier - Temps des troubles - Histoire de la Politique
1598
7 janvier
Mort de Fédor Ier, tsar de Russie
Fédor Ier – ou Fiodor Ivanovitch – né en 1557, s'éteint à Moscou. Il est le dernier tsar de Russie appartenant à la dynastie des Riourikides. Fils d'Ivan IV le Terrible, il lui succéda à sa mort, le 31 mai 1584, à l'âge de 27 ans, mais, réputé simplet et pieux – on le surnomme le « sonneur de cloches » –, il dut laisser la régence du pouvoir à son beau-frère, Boris Godounov – le nom de godin signifie tuteur ou protecteur en russe – dès 1594, lequel s'empara véritablement du trône après sa disparition, sans héritier, quatre ans plus tard, période connue sous le nom de « Temps des troubles » (1584-1613).
Voir aussi : Boris Godounov - Ivan IV le Terrible - Fédor Ier - Temps des troubles - Dynastie de riourik - Histoire de la Politique
1655
7 janvier
Mort du pape Innocent X
Le 7 janvier 1655 meurt Giovanni Battista Pamphilj, mieux connu sous le nom d'Innocent X. Né à Rome le 6 mai 1574, le 234e pape de la chrétienté est intronisé le 15 septembre 1644, et choisit son titre en hommage à Innocent VIII. Jusqu'à sa mort, l'héritier du trône de Saint-Pierre fut manipulé par sa belle-s½ur et maîtresse, Olimpia Maidalchini, ce qui le ridiculisa auprès de toutes les cours d'Europe.
Voir aussi : Pape - Innocent X - Innocent VIII - Histoire de la Politique
1765
7 janvier
Diffusion de la bulle papale Apostolicum pascendi
Le 7 janvier 1765, Clément XIII, pape élu en 1758, diffuse dans le monde chrétien la bulle papale "Apostolicum pascendi", afin de défendre les intérêts des jésuites, qui étaient interdits dans plusieurs pays d'Europe. Dans ce texte, Clément XIII indique qu'il juge calomnieuses les critiques faites à l'encontre des jésuites. Jusqu'à sa mort en 1769, il ne céda jamais aux pressions et accorda toujours sa confiance aux représentants de la Compagnie de Jésus.
Voir aussi : Jésuites - Clément XIII - Compagnie de Jésus - Histoire de la Politique
1768
7 janvier
Naissance de Joseph Bonaparte
Le frère aîné de Napoléon Ier, Joseph Bonaparte, naît à Corte le 7 janvier 1768. Avocat, puis diplomate pour aider à l'ascension de son frère, Joseph fut roi de Naples en 1806, avant d'offrir le royaume à Joachim Murat en 1808. Il régna ensuite en Espagne jusqu'en 1813, sous le nom de Joseph-Napoléon Ier. Entre deux guerres, il eut le temps d'abolir l'Inquisition. Il meurt le 18 juillet 1844.
Voir aussi : Espagne - Dossier histoire de l' Inquisition - Napoléon Ier - Diplomate - Avocat - Histoire de la Politique
1785
7 janvier
Traversée de la Manche en ballon
Le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien américain John Jeffries accomplissent pour la première fois la traversée de la Manche dans un ballon gonflé à l'hydrogène. Ils rallient Douvres (Angleterre) à la côte française. Leur exploit ne se déroule pourtant pas sans difficulté : les deux aventuriers doivent larguer dans le vide la corde de leur nacelle ainsi qu'une partie de leurs vêtements afin de maintenir leur altitude jusqu'au bout.
Voir aussi : Traversée - Manche - Ballon - Montgolfière - Histoire de l'Aéronautique
1791
7 janvier
Première loi sur les brevets
L'Assemblée constituante vote une loi qui accorde un droit de propriété aux inventeurs et leur permet d'obtenir un brevet leur garantissant le monopole de fabrication de leur invention pendant quinze ans.
Voir aussi : Histoire de l'Assemblée Constituante - Brevet - Droit - Histoire de l'Economie
1835
7 janvier
Mort d'Elisa Mercoeur, poétesse française
Né en 1809, Elisa Mercoeur fut une enfant prodige, passionnée par la poésie. A 16 ans, elle connut le succès et fut surnommée la "Muse armoricaine". Célèbre dans toute la France, la générosité de ses admirateurs lui permit de publier aisément ses oeuvres. Mais le fait de vendre ses poésies lui déplaisait et, affectée par le refus de sa tragédie "Boabdil" par la Comédie Française, elle mourut d'une affection pulmonaire en 1835.
Voir aussi : Poésie - Histoire de la Comédie Française - Boabdil - Histoire des Décès
1841
7 janvier
Victor Hugo entre à l'Académie française
A 39 ans, et après avoir subi plusieurs échecs, Victor Hugo est élu à l'Académie française de justesse avec 17 voix sur 32. En prenant place au fauteuil 14, il remplace Népomucène Lemercier.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Victor Hugo - Histoire des Romans
1858
7 janvier
Naissance d' Éliézer Ben-Yéhouda
Éliézer Ben-Yéhouda nait à Lujki dans l'Empire russe (la ville appartient désormais à la Biélorussie). Il a été l'un des principaux acteurs de la résurrection de l'hébreu comme langue parlée, que l'on nomme l'hébreu moderne. Il est le fondateur de plusieurs journaux (Ha Zvi, Hashkafah), du Comité de la langue hébraïque (Wa'ad HaLaschon) et l'auteur de l'ouvrage "Dictionnaire de la langue hébraïque ancienne et moderne". Il meurt à Jérusalem le 16 décembre 1922.
Voir aussi : Naissance - Hébreu - Histoire de la Politique
1873
7 janvier
Naissance de l'écrivain Charles Péguy
Naissance à Orléans de l'écrivain mystique et idéaliste français Charles Péguy. D'extraction paysanne, étudiant boursier de Normale Sup, il est d'abord très proche des socialistes de Jaurès, mais il rejettera par la suite les idées pacifistes. Intransigeant et d'une prose toujours engagée et polémique, créateur des "Cahiers de la Quinzaine" (1900), revue d'obédience dreyfusarde où sont débattues les grandes questions de l'époque, il redécouvre sa foi chrétienne vers 1908, tout en fustigeant le conservatisme de l'Eglise ("Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc", 1910). Fervent patriote, il est tué, dans les premières heures de la guerre, sur le front, à Villeroy, le 5 septembre 1914.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Foi catholique - Mysticisme - Patriotisme - Histoire de la Littérature
1886
7 janvier
Le général Boulanger devient ministre de la Guerre
Le 7 janvier 1886, le général Boulanger, surnommé le général La Revanche, est nommé ministre de la Guerre, suite aux recommandations de Clémenceau. Il est à l'origine de la loi du 22 juin sur l'exil des familles royales et impériales ayant régné en France, et d'un discours particulièrement belliqueux à l'égard des Allemands, le 17 septembre 1886. Avec ses positions violentes, il ravive les tensions franco-allemandes. Il a donné naissance au mouvement boulangiste.
Voir aussi : Clémenceau - Ministre de la Guerre - Histoire de la Politique
1890
7 janvier
Inauguration du premier tramway électrique
Clermont-Ferrand inaugure le premier tramway électrique français. Baptisé "Wattman", il est un des derniers trams à être installé en France et bénéficie ainsi d'une toute nouvelle invention : la traction électrique par câble aérien. La première ligne rallie Montferrand à Royat. Le tramway clermontois cessera de rouler en 1956 pour laisser place à l'autobus.
Voir aussi : Histoire de Clermont-Ferrand - Histoire des Chemins de fer
1899
7 janvier
Naissance de Francis Poulenc
Francis Poulenc naît le 7 janvier 1899 à Paris. Compositeur et pianiste, il fait partie du « groupe des six » et fréquente Cocteau, Apollinaire, Eluard et Jacob. Il a composé nombre de pièces pour piano, de la musique de chambre, des symphonies, de la chorale mais aussi des mélodies et des ballets dont les plus connues sont "Figure humaine" (1943), "Stabat Mater" (1950) ou encore "La Voix humaine" (1958). Il décède en 1963.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Paris - Compositeur - Pianiste - Histoire de l'Art
1907
7 janvier
Création de la première Casa dei bambini
Le 7 janvier 1907, Maria Montessori, pédagogue et médecin italien, créa la première Maison des enfants (Casa dei Bambini) à Rome. Afin d'améliorer la vie d'un quartier, deux immeubles furent construits pour abriter les plus pauvres. Maria Montessori fut chargée d'organiser la vie des enfants dans ces bâtiments. Le but était de réunir ceux qui étaient livrés à eux-mêmes et errants dans les rues, et d'améliorer l'hygiène et la cohésion familiale, tout en les instruisant. L'accès était libre sous la condition que les parents veillent à la propreté et la bonne tenue vestimentaire de leurs enfants.
Voir aussi : Histoire de Rome - Fondation - Hygiène - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1912
7 janvier
L'Italie bat la Turquie à la bataille de Kunfunda
Dans le contexte de la guerre italo-turque débutée en 1911, les deux nations se livrent bataille près du port de Kunfunda en Arabie Saoudite les 7 et 8 janvier 1912. L'Italie tente de protéger sa colonie de l'Erythrée, située sur la corne de l'Afrique. Les forces italiennes sont beaucoup mieux armées que leurs homologues turques : ils disposent de croiseurs, torpilleurs et canonnières alors que les Turcs n'ont que des canonnières et des yatchs armés. Bien qu'ils soient plus nombreux les Turcs sont battus et se replient à terre où ils sont pourchassés par les Italiens.
Voir aussi : Italie - Bataille navale - Turquie - Mer Rouge - Histoire de la Politique
1927
7 janvier
Le téléphone traverse l'Atlantique
Un demi-siècle après son invention par Graham Bell, le téléphone prend une nouvelle dimension : il rejoint désormais l’Amérique au Vieux Continent. Des câbles traversent désormais l’Atlantiques et permettent de communiquer au-delà de l’océan.
Voir aussi : Histoire de l'Atlantique - Téléphone - Histoire des Télécommunications
1943
7 janvier
Décès de l'inventeur Nikola Tesla
Né en Croatie en 1856, Nikola Tesla est, avec plus de 700 brevets à son actif, l'un des inventeurs les plus prolifiques et célèbres de la fin du dernier millénaire. Dès 1882, il travaille dans la société d'Edison sur le moteur à induction. L'électricité sera au cœur de ses recherches : on lui doit notamment le courant alternatif, la démonstration de l'ondulation électromagnétique, la télécommande, la radio, le générateur de hautes fréquences et le principe du radar. Le scientifique, mort le 7 janvier 1943, inspirera bien des personnages de savants parfois fous, peut-être à cause de ses études sur les armes à énergie et sur un " rayon de la mort ".
Voir aussi : Radio - Inventeur - électricité - électromagnétisme - Radar - Histoire des Sciences et techniques
1971
7 janvier
Création d'un ministère de l'Environnement
Le Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas, décide de créer, à l'occasion d'un remaniement gouvernemental, un nouveau ministère, celui de la Protection de la Nature et de l'Environnement. Le portefeuille est confié à Robert Poujade, secrétaire général de l'UDR (Union de la Droite Républicaine).
Voir aussi : Environnement - Histoire de l'Economie
1996
7 janvier
Toulouse premier champion d'Europe
Dominant le club gallois de Cardiff 21 à 18 après les prolongations, Toulouse empoche la première coupe d’Europe. Le stade Toulousain remportera trois fois cette compétition en dix ans, obtenant ainsi le meilleur palmarès.
Voir aussi : Première - Histoire de Toulouse - Histoire du Rugby
1998
7 janvier
Sortie française de "Titanic"
Le film le plus cher de l'histoire du cinéma (plus de 200 millions de dollars de budget) apparaît sur les écrans français trois semaines après sa sortie américaine. Il totalisera plus de 20 millions d'entrées dans l'hexagone et sera le premier film à dépasser la barre du milliard de dollar au box-office mondial. "Titanic" rapportera à son réalisateur James Cameron et à la Century Fox 1,2 milliard de recettes et 11 oscars à Hollywood.
Voir aussi : Film - Naufrage - Paquebot - Histoire du Titanic - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Jean-Pierre François Blanchard, né au Petit-Andely le 4 juillet 1753 et mort à Paris le 7 mars 1809, est un aéronaute français qui s’illustra dans la conquête des airs en ballon.
Fils d’un ouvrier tourneur, il montre dès l’enfance son goût pour l’invention et la mécanique. Cet autodidacte construit des automates puis conçoit une voiture à pédale. Plus tard, il met au point une machine hydraulique pour alimenter Château-Gaillard en eau, expérience renouvelée à Vernon puis à Grenoble.
Mais c’est la conquête des airs qui le passionne. Il travaille à un « vaisseau volant ayant la forme d’un oiseau, muni de six ailes et de gouvernail ». Il organise une démonstration publique le 5 mai 1782, mais ne pourra décoller.
Suivant l’exemple des frères Montgolfier (qui l’année précédente ont fait voler un ballon gonflé à l’air chaud emportant deux passagers), il construit un ballon gonflé à l’hydrogène, muni d’une hélice et de rames en plumes mues à la force des bras. Le 2 mars 1784, la foule rassemblée sur le Champ de Mars à Paris assiste à l’ascension d’un aérostat habité de 27 pieds de diamètre. Le ballon, poussé par le vent, franchit la Seine et revient pour se poser rue de Sèvres. Au moment où le ballon était sur le point de décoller, un jeune homme du nom de Dupont de Chambon sauta dans la nacelle et, tirant son épée, déclara sa volonté de procéder à l’ascension en compagnie de Blanchard. On dut l’en retirer par la force.
Il fit sa deuxième ascension à Rouen et sa troisième à Londres en 1784.
Le 7 janvier 1785, Blanchard et son ami et mécène américain John Jeffries (en) traversent la Manche de Douvres à Guînes en 2 heures 25 minutes, à bord d’un ballon gonflé à l’hydrogène. Au cours de cette traversée, Blanchard et son compagnon avaient effectué environ un tiers de la traversée lorsque leur vaisseau se mit à descendre. Après que les deux aérostiers eurent jeté par-dessus bord tout ce dont ils disposaient, le ballon reprit de l’altitude jusqu’aux deux tiers lorsqu'il se remit à descendre. Blanchard et Jeffries durent, cette fois, jeter non seulement l’ancre et les cordages, mais également se déshabiller et jeter par-dessus bord une partie de leurs vêtements. La reprise d’altitude du ballon leur évita d’utiliser leur dernière ressource, qui aurait été de couper la nacelle. Alors qu’ils approchaient du rivage, l’aérostat s’éleva, décrivant un magnifique arc au-dessus de la terre avant d’aller se poser en forêt de Guines.
Cet exploit eut un retentissement dans toute l’Europe et Blanchard se rendit dans de nombreux pays pour effectuer des démonstrations de vol en ballon ainsi que des essais avec des animaux d’un parachute auquel il travaillait.
Le 11 juillet 1785, il effectue sa douxième ascension de la Haye avec Monsieur d'Honincthun, officier dans la légion de Maillebois, en présence du prince d'Orange et de la princesse de la Haye. Après avoir heurté une cheminée au départ, ils manquent de tomber dans le Bies-Bosch à six lieues de la ville; Blanchard ouvre alors la soupape et va descendre à cent pas du bord de l'eau, dans une prairie dont le propriétaire exige dix ducats de dommages-intérêts. Les Hollandais les accueillent à la descente avec des fourches et des bâtons, brisent sa nacelle et emportent la gaze d'or et la toile qui l'entouraient. Ils arrivent sans autres accidents à Rotterdam.
La même année 1785, il effectue sa quatorzième ascension à Lille, au cours de laquelle il laisse tomber un chien en parachute, qui ne se fait aucun mal en atterrissant, sa quinzième à Francfort et sa seizième à Gand. Au cours de cette dernière, il courut de grands dangers. Ne pouvant résister à la froide température jusqu’à laquelle son ballon s’était élevé, il le creva, laissa tomber sa nacelle, s’accrocha aux cordes et réussit à atterrir sans se blesser.
Le 9 janvier 1793, il effectue sa quarante cinquième ascension à Philadelphie pour atterrir près de Woodbury (New Jersey). Il réalise ainsi le premier voyage aérien aux États-Unis. Il va rester quatre ans sur place et parmi les témoins de l'un de ses vols, on comptera ce jour-là le premier Président des États-unis en fonction, George Washington, mais aussi les quatre autres futurs présidents respectivement John Adams, Thomas Jefferson, James Madison and James Monroe.
Lors de sa soixante-sixième ascension, le 20 février 1808, au château de Blois, près de La Haye, Blanchard est frappé d’apoplexie et, hors d’état d’entretenir le feu de son fourneau, il tombe de plus de soixante pieds de hauteur. Après avoir reçu de Louis Bonaparte, roi de Hollande, tous les secours qu’exigeait sa position, il est transporté en France. Il meurt un an plus tard à Paris, le 7 mars 1809, probablement des suites de ses blessures.
Sa seconde femme, Madeleine Sophie Armant, qui l’accompagnait depuis 1805, poursuivit les présentations de vol libre. Elle y laissera également la vie à Paris le 6 juillet 1819, son ballon s’étant enflammé.
Fils d’un ouvrier tourneur, il montre dès l’enfance son goût pour l’invention et la mécanique. Cet autodidacte construit des automates puis conçoit une voiture à pédale. Plus tard, il met au point une machine hydraulique pour alimenter Château-Gaillard en eau, expérience renouvelée à Vernon puis à Grenoble.
Mais c’est la conquête des airs qui le passionne. Il travaille à un « vaisseau volant ayant la forme d’un oiseau, muni de six ailes et de gouvernail ». Il organise une démonstration publique le 5 mai 1782, mais ne pourra décoller.
Suivant l’exemple des frères Montgolfier (qui l’année précédente ont fait voler un ballon gonflé à l’air chaud emportant deux passagers), il construit un ballon gonflé à l’hydrogène, muni d’une hélice et de rames en plumes mues à la force des bras. Le 2 mars 1784, la foule rassemblée sur le Champ de Mars à Paris assiste à l’ascension d’un aérostat habité de 27 pieds de diamètre. Le ballon, poussé par le vent, franchit la Seine et revient pour se poser rue de Sèvres. Au moment où le ballon était sur le point de décoller, un jeune homme du nom de Dupont de Chambon sauta dans la nacelle et, tirant son épée, déclara sa volonté de procéder à l’ascension en compagnie de Blanchard. On dut l’en retirer par la force.
Il fit sa deuxième ascension à Rouen et sa troisième à Londres en 1784.
Le 7 janvier 1785, Blanchard et son ami et mécène américain John Jeffries (en) traversent la Manche de Douvres à Guînes en 2 heures 25 minutes, à bord d’un ballon gonflé à l’hydrogène. Au cours de cette traversée, Blanchard et son compagnon avaient effectué environ un tiers de la traversée lorsque leur vaisseau se mit à descendre. Après que les deux aérostiers eurent jeté par-dessus bord tout ce dont ils disposaient, le ballon reprit de l’altitude jusqu’aux deux tiers lorsqu'il se remit à descendre. Blanchard et Jeffries durent, cette fois, jeter non seulement l’ancre et les cordages, mais également se déshabiller et jeter par-dessus bord une partie de leurs vêtements. La reprise d’altitude du ballon leur évita d’utiliser leur dernière ressource, qui aurait été de couper la nacelle. Alors qu’ils approchaient du rivage, l’aérostat s’éleva, décrivant un magnifique arc au-dessus de la terre avant d’aller se poser en forêt de Guines.
Cet exploit eut un retentissement dans toute l’Europe et Blanchard se rendit dans de nombreux pays pour effectuer des démonstrations de vol en ballon ainsi que des essais avec des animaux d’un parachute auquel il travaillait.
Le 11 juillet 1785, il effectue sa douxième ascension de la Haye avec Monsieur d'Honincthun, officier dans la légion de Maillebois, en présence du prince d'Orange et de la princesse de la Haye. Après avoir heurté une cheminée au départ, ils manquent de tomber dans le Bies-Bosch à six lieues de la ville; Blanchard ouvre alors la soupape et va descendre à cent pas du bord de l'eau, dans une prairie dont le propriétaire exige dix ducats de dommages-intérêts. Les Hollandais les accueillent à la descente avec des fourches et des bâtons, brisent sa nacelle et emportent la gaze d'or et la toile qui l'entouraient. Ils arrivent sans autres accidents à Rotterdam.
La même année 1785, il effectue sa quatorzième ascension à Lille, au cours de laquelle il laisse tomber un chien en parachute, qui ne se fait aucun mal en atterrissant, sa quinzième à Francfort et sa seizième à Gand. Au cours de cette dernière, il courut de grands dangers. Ne pouvant résister à la froide température jusqu’à laquelle son ballon s’était élevé, il le creva, laissa tomber sa nacelle, s’accrocha aux cordes et réussit à atterrir sans se blesser.
Le 9 janvier 1793, il effectue sa quarante cinquième ascension à Philadelphie pour atterrir près de Woodbury (New Jersey). Il réalise ainsi le premier voyage aérien aux États-Unis. Il va rester quatre ans sur place et parmi les témoins de l'un de ses vols, on comptera ce jour-là le premier Président des États-unis en fonction, George Washington, mais aussi les quatre autres futurs présidents respectivement John Adams, Thomas Jefferson, James Madison and James Monroe.
Lors de sa soixante-sixième ascension, le 20 février 1808, au château de Blois, près de La Haye, Blanchard est frappé d’apoplexie et, hors d’état d’entretenir le feu de son fourneau, il tombe de plus de soixante pieds de hauteur. Après avoir reçu de Louis Bonaparte, roi de Hollande, tous les secours qu’exigeait sa position, il est transporté en France. Il meurt un an plus tard à Paris, le 7 mars 1809, probablement des suites de ses blessures.
Sa seconde femme, Madeleine Sophie Armant, qui l’accompagnait depuis 1805, poursuivit les présentations de vol libre. Elle y laissera également la vie à Paris le 6 juillet 1819, son ballon s’étant enflammé.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1198
8 janvier
Election du pape Innocent III
A 37 ans, le comte Lotario de Segni, Giovanni Lotario, est élu Pape à Rome. Il succède à Célestin III et prend le nom d'Innocent III. Considéré comme le pape le plus important du Moyen-Age, Innocent III renforcera la suzeraineté papale sur de nombreux pays d'Europe : la Sicile, le Portugal, l'Angleterre, la Portugal, l'Aragon, ...Au cours de ses 18 ans de pontificat, il lancera deux croisades contre les cathares en pays albigeois et sera l'instigateur de la quatrième croisade en terre sainte.
Voir aussi : Pape - Innocent III - Histoire de la Chrétienté
1297
8 janvier
Les Grimaldi arrivent à Monaco
Le 8 janvier 1297, François Grimaldi pénètre dans la place forte de Monaco déguisé en moine franciscain. Il parvient ainsi à tromper les gardes et à s'emparer de la forteresse, en évitant un siège coûteux en moyens et en vies humaines. C'est depuis ce jour que les armoiries des Grimaldi s'ornent de deux moines en armes. Le Rocher appartenait à Gênes depuis 1215, dont les Grimaldi, une des plus influentes familles guelfes de Gênes, avaient été chassés à deux reprises.
1324
8 janvier
Mort de Marco Polo
Le voyageur et commerçant italien Marco Polo, s'éteint à Venise à l'âge de 70 ans. Adolescent, il avait entrepris un voyage long de 24 ans avec son père et son oncle à travers la Russie et l'Asie. Marco Polo dictera les mémoires de son aventure dans un livre intitulé: "Le livre des merveilles du monde" qui constituera la première documentation précise sur les pays et les peuples d'Orient au Moyen-âge.
Voir aussi : Décès - Histoire de Venise - Marco Polo - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1337
8 janvier
Mort de Giotto di Bondone
Giotto di Bondone était un peintre, un sculpteur et un architecte italien. Son œuvre est rattachée au courant artistique du Trecento, et exercera une forte influence sur le mouvement de la Renaissance artistique. Il est l'auteur de nombreuses fresques qui font toujours la gloire de certaines basiliques italiennes, comme les fresques de la vie de saint François à Assise. Il meurt le 8 janvier 1337, et est enterré dans la cathédrale de Florence dont il fut l'architecte.
Voir aussi : Renaissance - Cathédrale de Florence - Giotto di Bondone - Histoire de l'Art
1354
8 janvier
Assassinat de Charles de La Cerda
Charles de La Cerda, dit "Charles d'Espagne", était connétable de France. Son père était amiral de France, et il fut élevé aux côtés de Jean Le Bon, le futur roi de France. Favori de ce dernier, Jean II de France le nommera comte d'Angoulême, à la place de Charles II de Navarre. A la rancœur de ne point pouvoir régner sur le trône de France, « spolié » par les Valois, ce nouvel affront mis en fureur le roi de Navarre, qui ordonna l'assassinat de Charles de La Cerda en 1354.
Voir aussi : Royaume de France - Charles II de Navarre - Jean II de France - Royaume de Navarre - Charles de La Cerda - Histoire de la Politique
1438
8 janvier
Ouverture du concile de Ferrare-Florence
S'ouvre le concile de Ferrare-Florence, sur décision du pape Eugène IV (1383-1447) contre celui de Bâle, avant d'être transféré à Rome pour s'y achever (1441). Les accords (Compacta) signés en 1433 avec les Hussites provoquèrent la dissension effective des schismatiques bâlois, dont les décisions furent dès lors déclarées nulles et non avenues. Restés en Suisse, les pères conciliaires déclarèrent s'arroger le gouvernement de l'Eglise, déposant Eugène IV (24 janvier) qui, à son tour, prononça leur excommunication (15 février).
Voir aussi : Eugène IV - Concile de bâle - Concile de ferrare-florence - Schismatiques - Histoire des Religions
1454
8 janvier
Nicolas V et la bulle Romanus Pontifex
Le 8 janvier 1454, le pape Nicolas V signe une bulle pontificale, la bulle « Romanus pontifex ». Dans une situation où l'Empire ottoman de Mehmet II prend de l'essor, et après la chute de Constantinople un an plus tôt, le pape Nicolas V attribue la Guinée au Portugal et lui cède l'exclusivité du commerce avec l'Afrique. Dans le même temps, Nicolas V encourage Henri le Navigateur à imposer le christianisme lors de ses expéditions.
Voir aussi : Henri le navigateur - Nicolas V - Histoire de la Chrétienté
1499
8 janvier
Mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne
Après avoir répudié Jeanne de France, le roi de France Louis XII épouse en secondes noces Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII. Malgré cette union, la duchesse de Bretagne veillera à maintenir son duché indépendant. La Bretagne sera rattachée officiellement à la France sous François Ier en 1532.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XII - Anne de Bretagne - Histoire des Valois
1570
8 janvier
Décès de Philibert Delorme
Philibert Delorme est né à Lyon en 1510 au sein d'une famille de maîtres-maçons. Formé à l'école italienne de l'architecture, il est introduit à la cour de François Ier puis d'Henri II par le cardinal Jean du Bellay. Repéré pour ses talents de bâtisseur, il œuvrera pour de nombreuses constructions comme les châteaux de Saint-Maure, d'Anet, de Saint-Germain-en-Laye, de Fontainebleau, aux Tuileries, à Chenonceau ou à Ecouen. Il décède le 8 janvier 1570, à Paris, comme architecte du roi.
Voir aussi : François Ier - Architecte - Châteaux - Histoire de l'Art
1676
8 janvier
Bataille d'Alicudi. Le Français Abraham Duquesne est vainqueur de l'amiral hollandais De Ruyter près des îles Lipari
Lors de la guerre de Hollande, la ville de Messine se révolte contre la suprématie espagnole et demande de l'aide à la couronne française. Cette dernière accepte et envoie ses troupes. Les espagnols affaiblis, reçoivent quant à eux le soutien des Hollandais. Les deux puissances s'affrontent sur les côtes siciliennes dans la bataille d'Alicudi. La victoire est réclamée par les deux camps. C'est finalement la France qui prend l'avantage grâce aux batailles suivantes à Palerme et Agosta.
Voir aussi : Espagne - Guerre de Hollande - Messine - Histoire des Guerres
1742
8 janvier
Naissance du père du cirque moderne, Philip Astley
L'écuyer Philip Astley naît à Newcastle-under-Lyme. Il est reconnu pour avoir été le père du cirque moderne. Après avoir servi comme soldat dans un régiment de cavalerie, il ouvre à Londres un théâtre d'exercices équestres et de jeux d'adresse. En 1774, il quitte la capitale britannique pour s'installer Paris où il poursuit son travail. Décédé à Paris en 1814, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise.
Voir aussi : France - Naissance - Histoire de l'Angleterre - Cirque - Histoire de l'Art
1745
8 janvier
Traité de quadruple-alliance à Varsovie
Le roi de Pologne, le roi de Hongrie, le roi de Grande-Bretagne et les Provinces-Unies des Pays-Bas signent à Varsovie un traité établissant une quadruple alliance afin de contenir l'essor de l'empire prusse. Ce traité qui intervient dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, vient s'opposer à l'union de Francfort. La même année, la France, l'Espagne, Naples et Gènes signeront le traité d'Aranjuez pour marquer leur opposition au traité de Worms signé en 1743 par l'Autriche, la Grande-Bretagne, la Saxe, le Hanovre et le Piémont.
Voir aussi : Histoire de Varsovie - Guerre de Succession d'Autriche - Quadruple alliance - Histoire des Traités
1823
8 janvier
Naissance d'Alfred Russel Wallace.
Alfred Russel Wallace est né le 8 janvier 1823 au Pays de Galles. Il est connu pour être un naturaliste, un géographe, un explorateur, un anthropologue ainsi qu'un biologiste.
Ses champs de prédilection sont l'exploration, la zoologie, la biogéographie ainsi que tout ce qui touche aux réformes sociales.
Il reçoit de nombreuses distinctions pour ses travaux de grandes envergures comme la médaille Royale de la Royal Society en 1868, la médaille de Copley en 1908 et l'Ordre du Mérite la même année.
Il meurt le 7 novembre 1913 dans sa maison de campagne à Old Orchard. Grâce à ses nombreuses recherches et à sa célébrité, sa mort sera très "médiatisée".
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1836
8 janvier
Naissance de Sir Lawrence Alma-Tadema.
Sir Lawrence Alma-Tadema naît le 8 janvier 1836 aux Pays-Bas. C'est un peintre britannique.
Dès son plus jeune âge, il développe de grandes capacités pour le dessin et la peinture. Son premier tableau est un portrait de sa sœur peint en 1851.
En 1852, il est admis à l'Académie d'Anvers. Quatre ans plus tard, il la quitte pour étudier l'archéologie auprès de Louis de Taye.
De retour à Paris quelques années après, il montre ses toiles à Ernest Gambart. Il lui commande une vingtaine de tableaux pour les exposer dans sa galerie. Le succès est alors immédiat.
En 1876, il est élu membre de l'Académie Royale et près de 20 ans plus tard, la reine Victoria d'Angleterre l'anoblit.
Après plus de 60 ans de carrière, Lawrence Alma-Tadema s'éteint à Wiesbaden le 25 juin 1812. Il est inhumé à la cathédrale Saint-Paul à Londres.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1896
8 janvier
Décès de Paul Verlaine
Né à Metz, en mars 1844, Paul Verlaine publie, à 22 ans, les Poèmes saturniens, et trois ans plus tard, Fêtes galantes. Trois événements bouleversent sa vie entre 1870 et 1871 : la Commune, le siège de Paris et Rimbaud. Sa relation tumultueuse avec le poète maudit l'entraine en Angleterre puis en Belgique. Emprisonné pour avoir tiré sur Rimbaud, il part enseigner en Angleterre à sa libération. Le poète sombre dans la débauche et l'alcool, et décède le 8 janvier 1896.
Voir aussi : Poète - Alcool - Histoire de l'Art
1912
8 janvier
Création de l'ANC
L’African National Congress (Congrès national africain) est fondée par les Bantous afin de s’opposer aux nombreuses discriminations raciales du gouvernement blanc. Ouverte à tous, y compris aux Blancs, l’ANC est une organisation non-violente qui va progressivement prendre de l’importance parmi les populations non-blanches au cours de l’apartheid. Au lendemain du massacre de Sharpeville, l’ANC sera interdite et entrera ainsi dans la clandestinité. C’est aussi cet événement qui décidera les membres de l’organisation, dont Nelson Mandela et Walter Sisulu, à prendre les armes.
Voir aussi : Création - Mandela - African National Congress - Histoire de l'ANC - Sharpeville - Histoire de l'Opposition
1918
8 janvier
Wilson dévoile son plan
Le président américain Woodrow Wilson présente son célèbre plan de paix en quatorze points. La victoire et la paix sont alors envisageables et Wilson en profite pour faire état de sa vision du monde et de l’Europe. Outre la libre circulation en mer ou la réduction des armements, il souhaite remodeler les frontières de l’Europe, notamment en Autriche-Hongrie et faire renaître l’Etat polonais. Le dernier point, prévoyant une association regroupant les nations, annonce la SDN.
Voir aussi : Wilson - Histoire de la SDN - Histoire de la Première Guerre mondiale
1929
8 janvier
Heinrich Himmler prend le commandement des SS
En 1929, Heinrich Himmler, âgé de 29 ans, prend les rênes du jeune Parti SS, créé par Hitler en 1925. Himmler est membre d'associations nationalistes depuis 1922 ; en 1926 il était chef SS du district de Haute-Bavière, et adjoint d'Hitler à la propagande. Le 6 janvier 1929 il devient Reichsführer-SS mais ne dirige encore que 280 hommes. C'est le début d'une montée en puissance qui permettra à Himmler de dévoiler sa véritable nature dans les années 30.
Voir aussi : Hitler - Heinrich Himmler - Nationalisme - Reichsführer-SS - Histoire de la Politique
1934
8 janvier
Mort de l'escroc Stavisky
Alexandre Stavisky est retrouvé mort dans son chalet "Le vieux logis" près de Chamonix. Alors que la police était en train de pénétrer dans la maison, un coup de feu retentit : les policiers trouvent Stavisky gisant, la tête traversée par une balle, serrant un revolver Herstal dans ses doigts. Escroc notoire, Stavisky était impliqué dans une série d'affaires dont la plus célèbre est celle du Crédit Municipal de Bayonne qu'il fonda avec le député-maire de la ville sous le pseudonyme de Serge Alexandre. Il réussit à dérober plus de 300 millions de francs à la banque et bénéficiait de la protection de certains politiques. Localisé à Chamonix dès le 2 janvier, ce n'est pourtant que le 8 que la police se décide à l'arrêter et le trouve mystérieusement mort. Suicide ou assassinat ? Le mystère demeure. Son étrange mort provoquera une crise politique : le gouvernement de Camille Chautemps se verra contraint de démissionner pour laisser place au cabinet Daladier. "Le Canard enchaîné" titrera " Stavisky s'est suicidé d'une balle tirée à 3 mètres. Ce que c'est que d'avoir le bras long."
Voir aussi : Décès - Stavisky - Histoire des Scandales politiques
1934
8 janvier
Naissance de Jacques Anquetil
Coureur cycliste français, Jacques Anquetil est né le 8 janvier 1934. Il entre dans la légende en devenant le premier quintuple vainqueur du Tour de France. Il remporte le doublé Dauphiné Libéré - Bordeaux-Paris et aussi cinq fois le Paris-Nice. Surnommé « maître Jacques », il est un spécialiste du contre-la-montre. Il obtient le titre de chevalier de la Légion d'honneur et met fin à sa carrière en 1969. Il est décédé d'un cancer de l'estomac le 18 novembre 1987.
Voir aussi : Naissance - Histoire du Cyclisme
1935
8 janvier
Naissance d'Elvis Presley
Elvis Presley, né le 8 janvier 1935 à Tupelo, était un chanteur et acteur américain. Surnommé « The King », il sera considéré comme l'un des plus grands chanteurs de rock 'n' roll du XXe siècle. Il détient le record d'audience mondiale pour la retransmission d'un de ses concerts en 1973, et fut l'artiste solo ayant vendu le plus de disques au monde. Il décédera d'une arythmie cardiaque le 16 août 1977 à Memphis.
Voir aussi : Elvis Presley - Memphis - Histoire de l'Art
1947
8 janvier
Naissance du chanteur, compositeur et acteur britannique David Bowie
David Bowie naît le 8 janvier 1947 à Londres (Royaume-Uni). Artiste aux multiples facettes, il a marqué pendant plus de quarante ans le monde de la musique et, à un degré moindre, celui du cinéma, par ses fréquentes variations de style. Il devient une star internationale au début des années 1970, notamment grâce à son personnage de Ziggy Stardust, devenue une véritable icône rock. À l'heure actuelle, les apparitions de David Bowie se font rares.
Voir aussi : Cinéma - Musique - David Bowie - Histoire de l'Art
1961
8 janvier
Approbation de l'autodétermination en Algérie
Le référendum proposé par le Général de Gaulle visant à statuer sur l'autodétermination des populations algériennes est organisé simultanément en France et en Algérie. Dans la métropole, 75,26 % des français se déclarent en faveur de la création d'un république algérienne. Dans le département français, 70 % disent "oui" à l'autodétermination.
Voir aussi : De Gaulle - Autodétermination - Histoire de la Guerre d'Algérie
1996
8 janvier
Mort de Mitterrand
Quelques mois seulement après avoir quitté le pouvoir, François Mitterrand s’éteint des suites de son cancer de la prostate. Il sera enterré quelques jours plus tard à Jarnac, en Charente. Ayant indiqué sa préférence pour Jospin lors de la présidentielle sans pour autant s’engager dans la campagne, il s’était définitivement retiré de la vie publique après la passation de pouvoir avec Chirac. Une polémique naîtra autour de son maintien au pouvoir alors qu’il avait annoncé sa maladie dès 1992.
Voir aussi : Chirac - Mitterrand - Jospin - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
8 janvier
Election du pape Innocent III
A 37 ans, le comte Lotario de Segni, Giovanni Lotario, est élu Pape à Rome. Il succède à Célestin III et prend le nom d'Innocent III. Considéré comme le pape le plus important du Moyen-Age, Innocent III renforcera la suzeraineté papale sur de nombreux pays d'Europe : la Sicile, le Portugal, l'Angleterre, la Portugal, l'Aragon, ...Au cours de ses 18 ans de pontificat, il lancera deux croisades contre les cathares en pays albigeois et sera l'instigateur de la quatrième croisade en terre sainte.
Voir aussi : Pape - Innocent III - Histoire de la Chrétienté
1297
8 janvier
Les Grimaldi arrivent à Monaco
Le 8 janvier 1297, François Grimaldi pénètre dans la place forte de Monaco déguisé en moine franciscain. Il parvient ainsi à tromper les gardes et à s'emparer de la forteresse, en évitant un siège coûteux en moyens et en vies humaines. C'est depuis ce jour que les armoiries des Grimaldi s'ornent de deux moines en armes. Le Rocher appartenait à Gênes depuis 1215, dont les Grimaldi, une des plus influentes familles guelfes de Gênes, avaient été chassés à deux reprises.
1324
8 janvier
Mort de Marco Polo
Le voyageur et commerçant italien Marco Polo, s'éteint à Venise à l'âge de 70 ans. Adolescent, il avait entrepris un voyage long de 24 ans avec son père et son oncle à travers la Russie et l'Asie. Marco Polo dictera les mémoires de son aventure dans un livre intitulé: "Le livre des merveilles du monde" qui constituera la première documentation précise sur les pays et les peuples d'Orient au Moyen-âge.
Voir aussi : Décès - Histoire de Venise - Marco Polo - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1337
8 janvier
Mort de Giotto di Bondone
Giotto di Bondone était un peintre, un sculpteur et un architecte italien. Son œuvre est rattachée au courant artistique du Trecento, et exercera une forte influence sur le mouvement de la Renaissance artistique. Il est l'auteur de nombreuses fresques qui font toujours la gloire de certaines basiliques italiennes, comme les fresques de la vie de saint François à Assise. Il meurt le 8 janvier 1337, et est enterré dans la cathédrale de Florence dont il fut l'architecte.
Voir aussi : Renaissance - Cathédrale de Florence - Giotto di Bondone - Histoire de l'Art
1354
8 janvier
Assassinat de Charles de La Cerda
Charles de La Cerda, dit "Charles d'Espagne", était connétable de France. Son père était amiral de France, et il fut élevé aux côtés de Jean Le Bon, le futur roi de France. Favori de ce dernier, Jean II de France le nommera comte d'Angoulême, à la place de Charles II de Navarre. A la rancœur de ne point pouvoir régner sur le trône de France, « spolié » par les Valois, ce nouvel affront mis en fureur le roi de Navarre, qui ordonna l'assassinat de Charles de La Cerda en 1354.
Voir aussi : Royaume de France - Charles II de Navarre - Jean II de France - Royaume de Navarre - Charles de La Cerda - Histoire de la Politique
1438
8 janvier
Ouverture du concile de Ferrare-Florence
S'ouvre le concile de Ferrare-Florence, sur décision du pape Eugène IV (1383-1447) contre celui de Bâle, avant d'être transféré à Rome pour s'y achever (1441). Les accords (Compacta) signés en 1433 avec les Hussites provoquèrent la dissension effective des schismatiques bâlois, dont les décisions furent dès lors déclarées nulles et non avenues. Restés en Suisse, les pères conciliaires déclarèrent s'arroger le gouvernement de l'Eglise, déposant Eugène IV (24 janvier) qui, à son tour, prononça leur excommunication (15 février).
Voir aussi : Eugène IV - Concile de bâle - Concile de ferrare-florence - Schismatiques - Histoire des Religions
1454
8 janvier
Nicolas V et la bulle Romanus Pontifex
Le 8 janvier 1454, le pape Nicolas V signe une bulle pontificale, la bulle « Romanus pontifex ». Dans une situation où l'Empire ottoman de Mehmet II prend de l'essor, et après la chute de Constantinople un an plus tôt, le pape Nicolas V attribue la Guinée au Portugal et lui cède l'exclusivité du commerce avec l'Afrique. Dans le même temps, Nicolas V encourage Henri le Navigateur à imposer le christianisme lors de ses expéditions.
Voir aussi : Henri le navigateur - Nicolas V - Histoire de la Chrétienté
1499
8 janvier
Mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne
Après avoir répudié Jeanne de France, le roi de France Louis XII épouse en secondes noces Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII. Malgré cette union, la duchesse de Bretagne veillera à maintenir son duché indépendant. La Bretagne sera rattachée officiellement à la France sous François Ier en 1532.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XII - Anne de Bretagne - Histoire des Valois
1570
8 janvier
Décès de Philibert Delorme
Philibert Delorme est né à Lyon en 1510 au sein d'une famille de maîtres-maçons. Formé à l'école italienne de l'architecture, il est introduit à la cour de François Ier puis d'Henri II par le cardinal Jean du Bellay. Repéré pour ses talents de bâtisseur, il œuvrera pour de nombreuses constructions comme les châteaux de Saint-Maure, d'Anet, de Saint-Germain-en-Laye, de Fontainebleau, aux Tuileries, à Chenonceau ou à Ecouen. Il décède le 8 janvier 1570, à Paris, comme architecte du roi.
Voir aussi : François Ier - Architecte - Châteaux - Histoire de l'Art
1676
8 janvier
Bataille d'Alicudi. Le Français Abraham Duquesne est vainqueur de l'amiral hollandais De Ruyter près des îles Lipari
Lors de la guerre de Hollande, la ville de Messine se révolte contre la suprématie espagnole et demande de l'aide à la couronne française. Cette dernière accepte et envoie ses troupes. Les espagnols affaiblis, reçoivent quant à eux le soutien des Hollandais. Les deux puissances s'affrontent sur les côtes siciliennes dans la bataille d'Alicudi. La victoire est réclamée par les deux camps. C'est finalement la France qui prend l'avantage grâce aux batailles suivantes à Palerme et Agosta.
Voir aussi : Espagne - Guerre de Hollande - Messine - Histoire des Guerres
1742
8 janvier
Naissance du père du cirque moderne, Philip Astley
L'écuyer Philip Astley naît à Newcastle-under-Lyme. Il est reconnu pour avoir été le père du cirque moderne. Après avoir servi comme soldat dans un régiment de cavalerie, il ouvre à Londres un théâtre d'exercices équestres et de jeux d'adresse. En 1774, il quitte la capitale britannique pour s'installer Paris où il poursuit son travail. Décédé à Paris en 1814, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise.
Voir aussi : France - Naissance - Histoire de l'Angleterre - Cirque - Histoire de l'Art
1745
8 janvier
Traité de quadruple-alliance à Varsovie
Le roi de Pologne, le roi de Hongrie, le roi de Grande-Bretagne et les Provinces-Unies des Pays-Bas signent à Varsovie un traité établissant une quadruple alliance afin de contenir l'essor de l'empire prusse. Ce traité qui intervient dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, vient s'opposer à l'union de Francfort. La même année, la France, l'Espagne, Naples et Gènes signeront le traité d'Aranjuez pour marquer leur opposition au traité de Worms signé en 1743 par l'Autriche, la Grande-Bretagne, la Saxe, le Hanovre et le Piémont.
Voir aussi : Histoire de Varsovie - Guerre de Succession d'Autriche - Quadruple alliance - Histoire des Traités
1823
8 janvier
Naissance d'Alfred Russel Wallace.
Alfred Russel Wallace est né le 8 janvier 1823 au Pays de Galles. Il est connu pour être un naturaliste, un géographe, un explorateur, un anthropologue ainsi qu'un biologiste.
Ses champs de prédilection sont l'exploration, la zoologie, la biogéographie ainsi que tout ce qui touche aux réformes sociales.
Il reçoit de nombreuses distinctions pour ses travaux de grandes envergures comme la médaille Royale de la Royal Society en 1868, la médaille de Copley en 1908 et l'Ordre du Mérite la même année.
Il meurt le 7 novembre 1913 dans sa maison de campagne à Old Orchard. Grâce à ses nombreuses recherches et à sa célébrité, sa mort sera très "médiatisée".
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1836
8 janvier
Naissance de Sir Lawrence Alma-Tadema.
Sir Lawrence Alma-Tadema naît le 8 janvier 1836 aux Pays-Bas. C'est un peintre britannique.
Dès son plus jeune âge, il développe de grandes capacités pour le dessin et la peinture. Son premier tableau est un portrait de sa sœur peint en 1851.
En 1852, il est admis à l'Académie d'Anvers. Quatre ans plus tard, il la quitte pour étudier l'archéologie auprès de Louis de Taye.
De retour à Paris quelques années après, il montre ses toiles à Ernest Gambart. Il lui commande une vingtaine de tableaux pour les exposer dans sa galerie. Le succès est alors immédiat.
En 1876, il est élu membre de l'Académie Royale et près de 20 ans plus tard, la reine Victoria d'Angleterre l'anoblit.
Après plus de 60 ans de carrière, Lawrence Alma-Tadema s'éteint à Wiesbaden le 25 juin 1812. Il est inhumé à la cathédrale Saint-Paul à Londres.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1896
8 janvier
Décès de Paul Verlaine
Né à Metz, en mars 1844, Paul Verlaine publie, à 22 ans, les Poèmes saturniens, et trois ans plus tard, Fêtes galantes. Trois événements bouleversent sa vie entre 1870 et 1871 : la Commune, le siège de Paris et Rimbaud. Sa relation tumultueuse avec le poète maudit l'entraine en Angleterre puis en Belgique. Emprisonné pour avoir tiré sur Rimbaud, il part enseigner en Angleterre à sa libération. Le poète sombre dans la débauche et l'alcool, et décède le 8 janvier 1896.
Voir aussi : Poète - Alcool - Histoire de l'Art
1912
8 janvier
Création de l'ANC
L’African National Congress (Congrès national africain) est fondée par les Bantous afin de s’opposer aux nombreuses discriminations raciales du gouvernement blanc. Ouverte à tous, y compris aux Blancs, l’ANC est une organisation non-violente qui va progressivement prendre de l’importance parmi les populations non-blanches au cours de l’apartheid. Au lendemain du massacre de Sharpeville, l’ANC sera interdite et entrera ainsi dans la clandestinité. C’est aussi cet événement qui décidera les membres de l’organisation, dont Nelson Mandela et Walter Sisulu, à prendre les armes.
Voir aussi : Création - Mandela - African National Congress - Histoire de l'ANC - Sharpeville - Histoire de l'Opposition
1918
8 janvier
Wilson dévoile son plan
Le président américain Woodrow Wilson présente son célèbre plan de paix en quatorze points. La victoire et la paix sont alors envisageables et Wilson en profite pour faire état de sa vision du monde et de l’Europe. Outre la libre circulation en mer ou la réduction des armements, il souhaite remodeler les frontières de l’Europe, notamment en Autriche-Hongrie et faire renaître l’Etat polonais. Le dernier point, prévoyant une association regroupant les nations, annonce la SDN.
Voir aussi : Wilson - Histoire de la SDN - Histoire de la Première Guerre mondiale
1929
8 janvier
Heinrich Himmler prend le commandement des SS
En 1929, Heinrich Himmler, âgé de 29 ans, prend les rênes du jeune Parti SS, créé par Hitler en 1925. Himmler est membre d'associations nationalistes depuis 1922 ; en 1926 il était chef SS du district de Haute-Bavière, et adjoint d'Hitler à la propagande. Le 6 janvier 1929 il devient Reichsführer-SS mais ne dirige encore que 280 hommes. C'est le début d'une montée en puissance qui permettra à Himmler de dévoiler sa véritable nature dans les années 30.
Voir aussi : Hitler - Heinrich Himmler - Nationalisme - Reichsführer-SS - Histoire de la Politique
1934
8 janvier
Mort de l'escroc Stavisky
Alexandre Stavisky est retrouvé mort dans son chalet "Le vieux logis" près de Chamonix. Alors que la police était en train de pénétrer dans la maison, un coup de feu retentit : les policiers trouvent Stavisky gisant, la tête traversée par une balle, serrant un revolver Herstal dans ses doigts. Escroc notoire, Stavisky était impliqué dans une série d'affaires dont la plus célèbre est celle du Crédit Municipal de Bayonne qu'il fonda avec le député-maire de la ville sous le pseudonyme de Serge Alexandre. Il réussit à dérober plus de 300 millions de francs à la banque et bénéficiait de la protection de certains politiques. Localisé à Chamonix dès le 2 janvier, ce n'est pourtant que le 8 que la police se décide à l'arrêter et le trouve mystérieusement mort. Suicide ou assassinat ? Le mystère demeure. Son étrange mort provoquera une crise politique : le gouvernement de Camille Chautemps se verra contraint de démissionner pour laisser place au cabinet Daladier. "Le Canard enchaîné" titrera " Stavisky s'est suicidé d'une balle tirée à 3 mètres. Ce que c'est que d'avoir le bras long."
Voir aussi : Décès - Stavisky - Histoire des Scandales politiques
1934
8 janvier
Naissance de Jacques Anquetil
Coureur cycliste français, Jacques Anquetil est né le 8 janvier 1934. Il entre dans la légende en devenant le premier quintuple vainqueur du Tour de France. Il remporte le doublé Dauphiné Libéré - Bordeaux-Paris et aussi cinq fois le Paris-Nice. Surnommé « maître Jacques », il est un spécialiste du contre-la-montre. Il obtient le titre de chevalier de la Légion d'honneur et met fin à sa carrière en 1969. Il est décédé d'un cancer de l'estomac le 18 novembre 1987.
Voir aussi : Naissance - Histoire du Cyclisme
1935
8 janvier
Naissance d'Elvis Presley
Elvis Presley, né le 8 janvier 1935 à Tupelo, était un chanteur et acteur américain. Surnommé « The King », il sera considéré comme l'un des plus grands chanteurs de rock 'n' roll du XXe siècle. Il détient le record d'audience mondiale pour la retransmission d'un de ses concerts en 1973, et fut l'artiste solo ayant vendu le plus de disques au monde. Il décédera d'une arythmie cardiaque le 16 août 1977 à Memphis.
Voir aussi : Elvis Presley - Memphis - Histoire de l'Art
1947
8 janvier
Naissance du chanteur, compositeur et acteur britannique David Bowie
David Bowie naît le 8 janvier 1947 à Londres (Royaume-Uni). Artiste aux multiples facettes, il a marqué pendant plus de quarante ans le monde de la musique et, à un degré moindre, celui du cinéma, par ses fréquentes variations de style. Il devient une star internationale au début des années 1970, notamment grâce à son personnage de Ziggy Stardust, devenue une véritable icône rock. À l'heure actuelle, les apparitions de David Bowie se font rares.
Voir aussi : Cinéma - Musique - David Bowie - Histoire de l'Art
1961
8 janvier
Approbation de l'autodétermination en Algérie
Le référendum proposé par le Général de Gaulle visant à statuer sur l'autodétermination des populations algériennes est organisé simultanément en France et en Algérie. Dans la métropole, 75,26 % des français se déclarent en faveur de la création d'un république algérienne. Dans le département français, 70 % disent "oui" à l'autodétermination.
Voir aussi : De Gaulle - Autodétermination - Histoire de la Guerre d'Algérie
1996
8 janvier
Mort de Mitterrand
Quelques mois seulement après avoir quitté le pouvoir, François Mitterrand s’éteint des suites de son cancer de la prostate. Il sera enterré quelques jours plus tard à Jarnac, en Charente. Ayant indiqué sa préférence pour Jospin lors de la présidentielle sans pour autant s’engager dans la campagne, il s’était définitivement retiré de la vie publique après la passation de pouvoir avec Chirac. Une polémique naîtra autour de son maintien au pouvoir alors qu’il avait annoncé sa maladie dès 1992.
Voir aussi : Chirac - Mitterrand - Jospin - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Alfred Russel Wallace (8 janvier 1823 – 7 novembre 1913), est un naturaliste, géographe, explorateur, anthropologue et biologiste britannique. Il est le co-découvreur de la théorie de l'évolution par la sélection naturelle avec Charles Darwin.
Il fit tout d'abord d'amples recherches sur le bassin fluvial de l'Amazone, puis dans l'archipel Malais où il identifia la ligne séparant la faune australienne de celle de l'Asie, qui fut appelée « ligne Wallace » en sa mémoire. Cependant il est plus connu pour avoir proposé une théorie sur la sélection naturelle qui a incité Charles Darwin à publier sa propre théorie plus tôt que prévu. Wallace fut également l'un des principaux penseurs évolutionnistes du xixe siècle, contribuant au développement de la théorie de l'évolution grâce notamment au concept de couleurs d'avertissement chez les animaux ou à celui d'effet Wallace. Il est aussi considéré comme un expert en matière de répartition géographique des espèces animales et est parfois appelé le « père de la biogéographie ».
Wallace fut fortement attiré par les idées radicales. Sa défense du spiritisme et sa croyance en une origine immatérielle pour les plus hautes facultés mentales de l'être humain mit à mal ses relations avec le monde scientifique, tout spécialement avec les précurseurs de l'évolutionnisme. Il fut en outre critique vis-à-vis du système économique et social britannique du xixe siècle qu'il estimait injuste et fut l'un des premiers grands scientifiques à s'inquiéter des conséquences de l'activité humaine sur l'environnement.
Ses travaux lui valurent, entre autres, la Royal Medal en 1868, la médaille linnéenne en 1892 et la médaille d’or Darwin-Wallace en 1908.
Wallace naquit dans le village de Llanbadoc, près d'Usk, dans le Pays de Galles. Il était le huitième des neuf enfants qu'eurent ensemble Thomas Vere Wallace et Mary Anne Greenell. Sa mère était issue d’une respectable famille anglaise de classe moyenne de Hertford. Son père, quant à lui, était d’ascendance écossaise et sa famille, comme beaucoup de Wallace écossais, affirmait être de la même lignée que William Wallace, le chef de l'insurrection contre l'Angleterre au xiiie siècle. Bien qu'il ait été diplômé en droit, Thomas Wallace ne fut jamais homme de loi. Il hérita de terres rentables, mais de malencontreux investissements, ainsi qu'une mauvaise gestion, détériorèrent la situation financière de la famille.
À l'âge de cinq ans, Wallace déménagea avec sa famille à Hertford, au nord de Londres ; il fit ses études à la Hertford Grammar School jusqu'à ce que des difficultés financières contraignent sa famille à le retirer de l'école en 1836. Wallace s'installa alors chez son frère John, âgé de 19 ans et apprenti dans le bâtiment, et travailla avec lui à Londres. C’était une solution provisoire en attendant que William, son frère aîné soit prêt à le prendre comme apprenti géomètre. C'est à cette époque qu'il se rendit à des conférences ou lut des ouvrages à la London Mechanics Institute, et qu'il prit connaissance des idées politiques radicales de réformateurs sociaux tels que Robert Owen et Thomas Paine. Il quitta Londres en 1837, emménagea chez William et devint son apprenti pendant six ans. Il déménagea à Kington fin 1839, près de la frontière galloise, pour finalement s'installer à Neath dans le comté de Glamorgan. Wallace exécuta des travaux d'arpentage dans l'ouest de l’Angleterre et au Pays de Galles de 1840 à 1843. Mais vers la fin de cette année-là, l'activité de l'entreprise de William déclina suite à des conditions économiques difficiles et Wallace partit en janvier.
Après une brève période de chômage, il obtint un poste de professeur au collège de Leicester où il enseigna le dessin, la cartographie et la topographie. Wallace passa beaucoup de temps à la bibliothèque de Leicester, il y lut Essai sur le principe de population de Thomas Malthus et y rencontra un soir l'entomologiste Henry Bates. Celui-ci n'avait que 19 ans et avait déjà publié un article sur les scarabées dans le journal Zoologist. Ils devinrent amis et Bates l'initia à la collecte d’insectes. Lorsque William mourut en mars 1845, Wallace démissionna afin de prendre en charge la gestion du cabinet de son frère à Neath mais malgré l'aide de son frère John, il ne parvint pas à faire marcher les affaires. Après quelques mois, Wallace trouva donc un nouveau travail et devint ingénieur pour une société proche qui travaillait sur un projet de chemin de fer dans la vallée de Neath. La participation de Wallace à ce projet impliquait qu'il passe beaucoup de temps à l'extérieur, ce qui lui permit de satisfaire sa nouvelle passion : la collection d'insectes. Il réussit à persuader John de se joindre à lui pour créer une nouvelle société de génie civil, laquelle réalisa plusieurs projets dont le dessin des plans d'un bâtiment pour le Mechanics Institute de Neath. William Jevons, le fondateur de l'institut, fut impressionné par Wallace et le persuada d'y donner des conférences sur la science et la technologie. À l'automne 1846, les deux frères purent acheter une maison près de Neath, puis ils y emménagèrent avec leur mère et leur sœur Fanny (leur père était mort en 1843). Durant cette période, il lut avec avidité, correspondant par la suite avec Bates sur le traité évolutionniste publié anonymement Vestiges of the Natural History of Creation, Le Voyage du Beagle de Charles Darwin et Principes de géologie de Charles Lyell.
Inspiré par les récits de naturalistes partis en expédition dont Alexander von Humboldt, Charles Darwin et William Henry Edwards, Wallace décida qu'il voulait lui aussi voyager à l'étranger en tant que naturaliste. Wallace, accompagné d'Henry Bates, partit donc en 1848 pour le Brésil à bord du Mischief. Leur but était de recueillir des insectes et autres spécimens animaliers dans la forêt amazonienne afin de les vendre à des collectionneurs une fois revenus en Angleterre. Ils espéraient aussi trouver des preuves de la transmutation des espèces. Wallace et Bates passèrent la plus grande partie de la première année près de Belém, puis explorèrent l'intérieur des terres séparément tout en se rencontrant de manière épisodique pour parler de leurs découvertes. Ils furent rejoints brièvement en 1849 par Richard Spruce, un jeune explorateur et botaniste, ainsi que par le plus jeune frère de Wallace, Herbert ; celui-ci partit peu de temps après (il mourut deux années plus tard de la fièvre jaune) tandis que Spruce, comme Bates, resta plus de dix ans en Amérique du Sud.
Wallace continua à évoluer sur les côtes du Rio Negro pendant quatre années, répertoriant les spécimens et prenant tout aussi bien des notes sur les peuples et les langages qu'il rencontrait que sur la géographie, la flore ou la faune locale. Il embarqua pour l'Angleterre sur le Helen le 12 juillet 1852. Après huit jours passés en mer, la cargaison du bateau prit feu et l'équipage fut obligé d'abandonner le navire. La collection entière de Wallace fut détruite ; il ne parvint à sauver que son journal et quelques croquis. Les naufragés furent finalement recueillis par le Jordeson alors qu'ils dérivaient en mer depuis dix jours.
Wallace passa les 18 mois suivant son retour en Angleterre à vivre grâce au paiement de l'assurance pour la perte de sa collection et grâce à la vente de ce qu'il avait pu sauver du naufrage. Durant cette période, bien qu'il eut perdu la plus grande partie de ses notes sur son expédition sud-américaine, il n'écrivit pas moins de six articles universitaires (dont « Sur les singes d’Amazonie ») et deux livres : Palm Trees of the Amazon and Their Uses et Travels on the Amazon. Il établit aussi le contact avec d’autres naturalistes britanniques et plus particulièrement, Darwin.
De 1854 à 1862, Wallace explora l'archipel Malais ou Indes orientales (aujourd’hui la Malaisie et l'Indonésie) afin de recueillir des spécimens destinés à être vendus et d'étudier la nature. Ses observations sur les différences zoologiques prononcées de part et d’autre d'un étroit détroit de l'archipel le menèrent à son hypothèse sur la frontière biogéographique aujourd’hui appelée « ligne Wallace ». Wallace collecta plus de 125 000 spécimens dans l’archipel Malais (dont quelque 80 000 coléoptères) ; plus d'un millier étaient des espèces inconnues jusqu'alors. Une de ses descriptions les plus célèbres durant ce voyage est celle d'une grenouille volante, Rhacophorus nigropalmatus. C’est pendant qu'il explorait cet archipel qu'il élabora ses théories sur l'évolution et eut l’idée de la sélection naturelle.
Il fit le récit de ses découvertes et de son aventure en 1869 dans The Malay Archipelago. Ce livre devint l'un des journaux d'exploration scientifique les plus populaires du xixe siècle et fut réédité régulièrement par son éditeur original, Macmillan, pendant la seconde moitié du siècle suivant. Il fut couvert d'éloges par des scientifiques tels que Darwin, à qui le livre était dédicacé, et Charles Lyell, et par des profanes tels que le romancier Joseph Conrad qui affirmait que c'était « son livre de chevet favori » et qu'il s'en servait comme source d'informations pour plusieurs de ses romans, particulièrement Lord Jim.
Carte tirée de The Malay Archipelago montrant le parcours de Wallace dans l'archipel Malais
Wallace revint en Angleterre en 1862 et emménagea chez sa sœur Fanny Sims et son mari Thomas. Pendant qu'il se remettait des rigueurs de ses voyages, Wallace organisa ses collections et donna de nombreuses conférences sur ses aventures et ses découvertes aux sociétés savantes telles que la Zoological Society of London. Il rendit visite à Darwin la même année et se lia d'amitié avec Charles Lyell et Herbert Spencer. Durant les années 1860, Wallace écrivit des articles et donna des conférences sur la sélection naturelle ; il correspondit également avec Darwin sur nombre de sujets dont la sélection sexuelle, la coloration d'avertissement et l'effet possible de la sélection naturelle sur l'hybridation et la divergence des espèces. Il commença par ailleurs à s'intéresser au spiritisme en 1865.
Wallace se fiança en 1864 avec une jeune femme, identifiée dans son autobiographie sous le nom de Miss L., mais elle rompit les fiançailles. Il épousa Annie Mitten en 1866. Wallace l'avait rencontrée grâce à Richard Spruce, lequel était ami avec le père d'Annie, William Mitten, un expert en mousses. Le couple fit construire une maison sur le terrain que Wallace louait à Grays dans l'Essex et y vécut jusqu'en 1876. Ils eurent trois enfants : Herbert (1867-1874), Violet (1869-1945) et William (1871-1951).
Vers la fin des années 1860 et dans les années 1870, Wallace s'inquiétait de la sécurité financière de sa famille. Quand il était dans l'archipel Malais, la vente des spécimens réalisée par son agent lui avait procuré beaucoup d'argent, lequel avait été sagement investi. Wallace, une fois de retour en Angleterre, fit toutefois de mauvais investissements dans les chemins de fer et les mines, ce qui entama considérablement son capital, et il avait de ce fait besoin des revenus que pouvait lui apporter la publication de The Malay Archipelago. Malgré l’aide de ses amis, il ne fut jamais capable d’obtenir un travail salarié permanent comme celui de conservateur de musée par exemple. Afin de rester solvable, Wallace nota les examens gouvernementaux, écrivit 25 articles entre 1872 et 1876 pour des sommes modiques et fut engagé par Lyell et Darwin pour les aider à corriger certains de leurs travaux. En 1876, Wallace eut besoin d'une avance de £ 500 de la part de l'éditeur de The Geographical Distribution of Animals afin d'éviter de vendre ses biens personnels. Darwin était tout à fait conscient de ses difficultés financières et fit longtemps pression pour qu’il obtint une pension du gouvernement pour ses contributions à la science. La pension annuelle de £ 200 accordée en 1881, ainsi que les revenus tirés de ses livres, permirent à Wallace de stabiliser ses finances.
John Stuart Mill, impressionné par les critiques sur la société anglaise que Wallace avait incluses dans The Malay Archipelago, lui demanda de rejoindre le comité général de son association, Land Tenure Reform Association (Réforme de la propriété foncière). Il n'écrivit que peu d’articles sur les questions sociales et politiques avant que cette association ne soit dissoute après la mort de Mill en 1873, mais en 1879, il participa sérieusement au débat sur la politique commerciale et la réforme agraire. Il pensait que la terre devait appartenir à l'État et être louée aux gens afin que ceux-ci en tirent le meilleur profit pour le plus grand nombre, brisant ainsi le pouvoir souvent abusif des riches propriétaires terriens de la société anglaise. Il devint en 1881 le premier président de l'association nouvellement formée Land Nationalisation Society (Société de nationalisation de la terre). L'année suivante, il publia un livre sur le sujet : Land Nationalisation; Its Necessity and Its Aims (Nationalisation de la terre ; nécessité et objectifs). Il critiqua l'impact négatif de la politique de libre-échange de l'Angleterre sur la classe ouvrière. Après avoir lu Looking Backward de Edward Bellamy en 1889, Wallace se déclara socialiste. Ses idées le conduisirent à s'opposer tant au darwinisme social qu'à l'eugénisme, théories soutenues par d'autres importants penseurs évolutionnistes du xixe siècle, en raison du fait que la société contemporaine était trop corrompue et injuste pour permettre une quelconque détermination raisonnable de qui était apte ou inapte. En 1898, Wallace écrivit un article défendant l'idée d’un système monétaire purement papier qui impressionna tellement l'économiste Irving Fisher que celui-ci lui dédicaça son livre, Stabilizing the Dollar, en 1920. Wallace a également beaucoup écrit sur d'autres sujets de société dont le soutien au droit de vote des femmes, ou les dangers et le gaspillage du militarisme. Il continua à faire preuve d'activisme social jusqu'à la fin, publiant The Revolt of Democracy quelques semaines seulement avant de mourir.
Wallace continua son travail scientifique parallèlement à son activisme. Il publia la suite de The Geographic Distribution of Animals en 1880 : Island Life. En novembre 1886, il entama un voyage de dix mois aux États-Unis et y donna une série de conférences. La plupart d'entre elles abordaient le thème du darwinisme (évolution et sélection naturelle) mais il en fit aussi quelques-unes sur la biogéographie, le spiritisme et la réforme sociale et économique. Pendant son voyage, il revit son frère John qui avait émigré en Californie des années auparavant. Il passa aussi une semaine au Colorado, avec pour guide la botaniste Alice Eastwood, à explorer la flore des Montagnes Rocheuses et à récolter les preuves qui le conduiraient à formuler une théorie selon laquelle la glaciation pourrait expliquer certains points communs entre la flore des montagnes européennes, asiatiques et nord-américaines, théorie qui fut publiée en 1891 dans l'article « English et American Flowers ». Il rencontra également beaucoup d’autres grands naturalistes et étudia leurs collections. Son livre Darwinism, publié en 1889, utilise les informations qu'il a recueillies durant son voyage aux États-Unis ainsi que celles qu’il avait rassemblées pour ses conférences.
Il fit tout d'abord d'amples recherches sur le bassin fluvial de l'Amazone, puis dans l'archipel Malais où il identifia la ligne séparant la faune australienne de celle de l'Asie, qui fut appelée « ligne Wallace » en sa mémoire. Cependant il est plus connu pour avoir proposé une théorie sur la sélection naturelle qui a incité Charles Darwin à publier sa propre théorie plus tôt que prévu. Wallace fut également l'un des principaux penseurs évolutionnistes du xixe siècle, contribuant au développement de la théorie de l'évolution grâce notamment au concept de couleurs d'avertissement chez les animaux ou à celui d'effet Wallace. Il est aussi considéré comme un expert en matière de répartition géographique des espèces animales et est parfois appelé le « père de la biogéographie ».
Wallace fut fortement attiré par les idées radicales. Sa défense du spiritisme et sa croyance en une origine immatérielle pour les plus hautes facultés mentales de l'être humain mit à mal ses relations avec le monde scientifique, tout spécialement avec les précurseurs de l'évolutionnisme. Il fut en outre critique vis-à-vis du système économique et social britannique du xixe siècle qu'il estimait injuste et fut l'un des premiers grands scientifiques à s'inquiéter des conséquences de l'activité humaine sur l'environnement.
Ses travaux lui valurent, entre autres, la Royal Medal en 1868, la médaille linnéenne en 1892 et la médaille d’or Darwin-Wallace en 1908.
Wallace naquit dans le village de Llanbadoc, près d'Usk, dans le Pays de Galles. Il était le huitième des neuf enfants qu'eurent ensemble Thomas Vere Wallace et Mary Anne Greenell. Sa mère était issue d’une respectable famille anglaise de classe moyenne de Hertford. Son père, quant à lui, était d’ascendance écossaise et sa famille, comme beaucoup de Wallace écossais, affirmait être de la même lignée que William Wallace, le chef de l'insurrection contre l'Angleterre au xiiie siècle. Bien qu'il ait été diplômé en droit, Thomas Wallace ne fut jamais homme de loi. Il hérita de terres rentables, mais de malencontreux investissements, ainsi qu'une mauvaise gestion, détériorèrent la situation financière de la famille.
À l'âge de cinq ans, Wallace déménagea avec sa famille à Hertford, au nord de Londres ; il fit ses études à la Hertford Grammar School jusqu'à ce que des difficultés financières contraignent sa famille à le retirer de l'école en 1836. Wallace s'installa alors chez son frère John, âgé de 19 ans et apprenti dans le bâtiment, et travailla avec lui à Londres. C’était une solution provisoire en attendant que William, son frère aîné soit prêt à le prendre comme apprenti géomètre. C'est à cette époque qu'il se rendit à des conférences ou lut des ouvrages à la London Mechanics Institute, et qu'il prit connaissance des idées politiques radicales de réformateurs sociaux tels que Robert Owen et Thomas Paine. Il quitta Londres en 1837, emménagea chez William et devint son apprenti pendant six ans. Il déménagea à Kington fin 1839, près de la frontière galloise, pour finalement s'installer à Neath dans le comté de Glamorgan. Wallace exécuta des travaux d'arpentage dans l'ouest de l’Angleterre et au Pays de Galles de 1840 à 1843. Mais vers la fin de cette année-là, l'activité de l'entreprise de William déclina suite à des conditions économiques difficiles et Wallace partit en janvier.
Après une brève période de chômage, il obtint un poste de professeur au collège de Leicester où il enseigna le dessin, la cartographie et la topographie. Wallace passa beaucoup de temps à la bibliothèque de Leicester, il y lut Essai sur le principe de population de Thomas Malthus et y rencontra un soir l'entomologiste Henry Bates. Celui-ci n'avait que 19 ans et avait déjà publié un article sur les scarabées dans le journal Zoologist. Ils devinrent amis et Bates l'initia à la collecte d’insectes. Lorsque William mourut en mars 1845, Wallace démissionna afin de prendre en charge la gestion du cabinet de son frère à Neath mais malgré l'aide de son frère John, il ne parvint pas à faire marcher les affaires. Après quelques mois, Wallace trouva donc un nouveau travail et devint ingénieur pour une société proche qui travaillait sur un projet de chemin de fer dans la vallée de Neath. La participation de Wallace à ce projet impliquait qu'il passe beaucoup de temps à l'extérieur, ce qui lui permit de satisfaire sa nouvelle passion : la collection d'insectes. Il réussit à persuader John de se joindre à lui pour créer une nouvelle société de génie civil, laquelle réalisa plusieurs projets dont le dessin des plans d'un bâtiment pour le Mechanics Institute de Neath. William Jevons, le fondateur de l'institut, fut impressionné par Wallace et le persuada d'y donner des conférences sur la science et la technologie. À l'automne 1846, les deux frères purent acheter une maison près de Neath, puis ils y emménagèrent avec leur mère et leur sœur Fanny (leur père était mort en 1843). Durant cette période, il lut avec avidité, correspondant par la suite avec Bates sur le traité évolutionniste publié anonymement Vestiges of the Natural History of Creation, Le Voyage du Beagle de Charles Darwin et Principes de géologie de Charles Lyell.
Inspiré par les récits de naturalistes partis en expédition dont Alexander von Humboldt, Charles Darwin et William Henry Edwards, Wallace décida qu'il voulait lui aussi voyager à l'étranger en tant que naturaliste. Wallace, accompagné d'Henry Bates, partit donc en 1848 pour le Brésil à bord du Mischief. Leur but était de recueillir des insectes et autres spécimens animaliers dans la forêt amazonienne afin de les vendre à des collectionneurs une fois revenus en Angleterre. Ils espéraient aussi trouver des preuves de la transmutation des espèces. Wallace et Bates passèrent la plus grande partie de la première année près de Belém, puis explorèrent l'intérieur des terres séparément tout en se rencontrant de manière épisodique pour parler de leurs découvertes. Ils furent rejoints brièvement en 1849 par Richard Spruce, un jeune explorateur et botaniste, ainsi que par le plus jeune frère de Wallace, Herbert ; celui-ci partit peu de temps après (il mourut deux années plus tard de la fièvre jaune) tandis que Spruce, comme Bates, resta plus de dix ans en Amérique du Sud.
Wallace continua à évoluer sur les côtes du Rio Negro pendant quatre années, répertoriant les spécimens et prenant tout aussi bien des notes sur les peuples et les langages qu'il rencontrait que sur la géographie, la flore ou la faune locale. Il embarqua pour l'Angleterre sur le Helen le 12 juillet 1852. Après huit jours passés en mer, la cargaison du bateau prit feu et l'équipage fut obligé d'abandonner le navire. La collection entière de Wallace fut détruite ; il ne parvint à sauver que son journal et quelques croquis. Les naufragés furent finalement recueillis par le Jordeson alors qu'ils dérivaient en mer depuis dix jours.
Wallace passa les 18 mois suivant son retour en Angleterre à vivre grâce au paiement de l'assurance pour la perte de sa collection et grâce à la vente de ce qu'il avait pu sauver du naufrage. Durant cette période, bien qu'il eut perdu la plus grande partie de ses notes sur son expédition sud-américaine, il n'écrivit pas moins de six articles universitaires (dont « Sur les singes d’Amazonie ») et deux livres : Palm Trees of the Amazon and Their Uses et Travels on the Amazon. Il établit aussi le contact avec d’autres naturalistes britanniques et plus particulièrement, Darwin.
De 1854 à 1862, Wallace explora l'archipel Malais ou Indes orientales (aujourd’hui la Malaisie et l'Indonésie) afin de recueillir des spécimens destinés à être vendus et d'étudier la nature. Ses observations sur les différences zoologiques prononcées de part et d’autre d'un étroit détroit de l'archipel le menèrent à son hypothèse sur la frontière biogéographique aujourd’hui appelée « ligne Wallace ». Wallace collecta plus de 125 000 spécimens dans l’archipel Malais (dont quelque 80 000 coléoptères) ; plus d'un millier étaient des espèces inconnues jusqu'alors. Une de ses descriptions les plus célèbres durant ce voyage est celle d'une grenouille volante, Rhacophorus nigropalmatus. C’est pendant qu'il explorait cet archipel qu'il élabora ses théories sur l'évolution et eut l’idée de la sélection naturelle.
Il fit le récit de ses découvertes et de son aventure en 1869 dans The Malay Archipelago. Ce livre devint l'un des journaux d'exploration scientifique les plus populaires du xixe siècle et fut réédité régulièrement par son éditeur original, Macmillan, pendant la seconde moitié du siècle suivant. Il fut couvert d'éloges par des scientifiques tels que Darwin, à qui le livre était dédicacé, et Charles Lyell, et par des profanes tels que le romancier Joseph Conrad qui affirmait que c'était « son livre de chevet favori » et qu'il s'en servait comme source d'informations pour plusieurs de ses romans, particulièrement Lord Jim.
Carte tirée de The Malay Archipelago montrant le parcours de Wallace dans l'archipel Malais
Wallace revint en Angleterre en 1862 et emménagea chez sa sœur Fanny Sims et son mari Thomas. Pendant qu'il se remettait des rigueurs de ses voyages, Wallace organisa ses collections et donna de nombreuses conférences sur ses aventures et ses découvertes aux sociétés savantes telles que la Zoological Society of London. Il rendit visite à Darwin la même année et se lia d'amitié avec Charles Lyell et Herbert Spencer. Durant les années 1860, Wallace écrivit des articles et donna des conférences sur la sélection naturelle ; il correspondit également avec Darwin sur nombre de sujets dont la sélection sexuelle, la coloration d'avertissement et l'effet possible de la sélection naturelle sur l'hybridation et la divergence des espèces. Il commença par ailleurs à s'intéresser au spiritisme en 1865.
Wallace se fiança en 1864 avec une jeune femme, identifiée dans son autobiographie sous le nom de Miss L., mais elle rompit les fiançailles. Il épousa Annie Mitten en 1866. Wallace l'avait rencontrée grâce à Richard Spruce, lequel était ami avec le père d'Annie, William Mitten, un expert en mousses. Le couple fit construire une maison sur le terrain que Wallace louait à Grays dans l'Essex et y vécut jusqu'en 1876. Ils eurent trois enfants : Herbert (1867-1874), Violet (1869-1945) et William (1871-1951).
Vers la fin des années 1860 et dans les années 1870, Wallace s'inquiétait de la sécurité financière de sa famille. Quand il était dans l'archipel Malais, la vente des spécimens réalisée par son agent lui avait procuré beaucoup d'argent, lequel avait été sagement investi. Wallace, une fois de retour en Angleterre, fit toutefois de mauvais investissements dans les chemins de fer et les mines, ce qui entama considérablement son capital, et il avait de ce fait besoin des revenus que pouvait lui apporter la publication de The Malay Archipelago. Malgré l’aide de ses amis, il ne fut jamais capable d’obtenir un travail salarié permanent comme celui de conservateur de musée par exemple. Afin de rester solvable, Wallace nota les examens gouvernementaux, écrivit 25 articles entre 1872 et 1876 pour des sommes modiques et fut engagé par Lyell et Darwin pour les aider à corriger certains de leurs travaux. En 1876, Wallace eut besoin d'une avance de £ 500 de la part de l'éditeur de The Geographical Distribution of Animals afin d'éviter de vendre ses biens personnels. Darwin était tout à fait conscient de ses difficultés financières et fit longtemps pression pour qu’il obtint une pension du gouvernement pour ses contributions à la science. La pension annuelle de £ 200 accordée en 1881, ainsi que les revenus tirés de ses livres, permirent à Wallace de stabiliser ses finances.
John Stuart Mill, impressionné par les critiques sur la société anglaise que Wallace avait incluses dans The Malay Archipelago, lui demanda de rejoindre le comité général de son association, Land Tenure Reform Association (Réforme de la propriété foncière). Il n'écrivit que peu d’articles sur les questions sociales et politiques avant que cette association ne soit dissoute après la mort de Mill en 1873, mais en 1879, il participa sérieusement au débat sur la politique commerciale et la réforme agraire. Il pensait que la terre devait appartenir à l'État et être louée aux gens afin que ceux-ci en tirent le meilleur profit pour le plus grand nombre, brisant ainsi le pouvoir souvent abusif des riches propriétaires terriens de la société anglaise. Il devint en 1881 le premier président de l'association nouvellement formée Land Nationalisation Society (Société de nationalisation de la terre). L'année suivante, il publia un livre sur le sujet : Land Nationalisation; Its Necessity and Its Aims (Nationalisation de la terre ; nécessité et objectifs). Il critiqua l'impact négatif de la politique de libre-échange de l'Angleterre sur la classe ouvrière. Après avoir lu Looking Backward de Edward Bellamy en 1889, Wallace se déclara socialiste. Ses idées le conduisirent à s'opposer tant au darwinisme social qu'à l'eugénisme, théories soutenues par d'autres importants penseurs évolutionnistes du xixe siècle, en raison du fait que la société contemporaine était trop corrompue et injuste pour permettre une quelconque détermination raisonnable de qui était apte ou inapte. En 1898, Wallace écrivit un article défendant l'idée d’un système monétaire purement papier qui impressionna tellement l'économiste Irving Fisher que celui-ci lui dédicaça son livre, Stabilizing the Dollar, en 1920. Wallace a également beaucoup écrit sur d'autres sujets de société dont le soutien au droit de vote des femmes, ou les dangers et le gaspillage du militarisme. Il continua à faire preuve d'activisme social jusqu'à la fin, publiant The Revolt of Democracy quelques semaines seulement avant de mourir.
Wallace continua son travail scientifique parallèlement à son activisme. Il publia la suite de The Geographic Distribution of Animals en 1880 : Island Life. En novembre 1886, il entama un voyage de dix mois aux États-Unis et y donna une série de conférences. La plupart d'entre elles abordaient le thème du darwinisme (évolution et sélection naturelle) mais il en fit aussi quelques-unes sur la biogéographie, le spiritisme et la réforme sociale et économique. Pendant son voyage, il revit son frère John qui avait émigré en Californie des années auparavant. Il passa aussi une semaine au Colorado, avec pour guide la botaniste Alice Eastwood, à explorer la flore des Montagnes Rocheuses et à récolter les preuves qui le conduiraient à formuler une théorie selon laquelle la glaciation pourrait expliquer certains points communs entre la flore des montagnes européennes, asiatiques et nord-américaines, théorie qui fut publiée en 1891 dans l'article « English et American Flowers ». Il rencontra également beaucoup d’autres grands naturalistes et étudia leurs collections. Son livre Darwinism, publié en 1889, utilise les informations qu'il a recueillies durant son voyage aux États-Unis ainsi que celles qu’il avait rassemblées pour ses conférences.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Wallace mourut le 7 novembre 1913 à Old Orchard, la maison de campagne qu'il avait fait construire une dizaine d'années auparavant. Il avait 90 ans. Sa mort a été largement annoncée dans la presse ; le New York Times dit ainsi de lui qu'il était « le dernier des géants appartenant à ce merveilleux groupe d'intellectuels qui incluait, parmi tant d’autres, Darwin, Huxley, Spencer, Lyell et Owen, dont les recherches avant-gardistes révolutionnèrent et firent évoluer la pensée du siècle ». Dans la même édition, un autre journaliste disait aussi : « Nulle excuse ne doit être faite pour les quelques erreurs littéraires ou scientifiques de l'auteur de ce formidable livre sur l'archipel Malais ». Quelques-uns de ses amis suggérèrent qu'il soit enterré à l'abbaye de Westminster, mais sa femme exauça son vœu de reposer dans le petit cimetière de Broadstone dans le Dorset. Plusieurs scientifiques britanniques de renom formèrent un comité pour qu'un médaillon de Wallace soit placé dans l'abbaye de Westminster près de celui de Darwin. L'inauguration du médaillon eut lieu le 1er novembre 1915.
À la différence de Darwin, Wallace débuta sa carrière de naturaliste explorateur en étant déjà convaincu par la transmutation des espèces. Le concept avait, entre autres, été défendu par Jean-Baptiste Lamarck, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Erasmus Darwin, et Robert Grant. Il fut largement débattu, mais généralement désapprouvé par les naturalistes les plus influents, et l’on considérait qu'il avait des connotations radicales, voire révolutionnaires. Des anatomistes et géologues distingués tels que Georges Cuvier, Richard Owen, Adam Sedgwick et Charles Lyell l'attaquèrent violemment. On a suggéré l'idée que Wallace adhéra à l'idée de transmutation des espèces en partie car il était toujours enclin à favoriser les idées radicales en politique, en religion et en science39 et parce qu'il était exceptionnellement ouvert à ce qui était marginal, voire très marginal dans la science.
Il fut aussi profondément influencé par les travaux de Robert Chambers dans Vestiges of the Natural History of Creation, un ouvrage de vulgarisation très controversé publié anonymement en 1844 dans lequel l'auteur défendait l'idée d'une origine évolutionniste pour le système solaire, la terre et les êtres vivants. En 1845, Wallace écrivit à Henry Bates :
« J'ai une meilleure opinion des Vestiges que vous ne semblez en avoir. Je ne les considère pas comme une généralisation hâtive, mais plutôt comme une hypothèse ingénieuse fortement soutenue par quelques faits et analogies saisissants, mais qui reste à prouver par plus de faits et la lumière additionnelle que de plus amples recherches peuvent jeter sur le problème. Il fournit un sujet auquel chaque étudiant de la nature peut se consacrer ; chaque fait qu'il observe sera validé ou pas, et cela sert ainsi à la fois d'incitation à la collection des faits, et d'objet auquel ils peuvent être appliqués une fois collectés. »
Wallace planifia délibérément certains de ses travaux sur le terrain pour tester l'hypothèse que selon un scénario évolutionniste des espèces étroitement liées devaient habiter des territoires voisins. Pendant qu'il travaillait dans le bassin amazonien, il se rendit compte que les barrières géographiques – telles que l'Amazone et ses principaux affluents – séparaient souvent des variétés d'espèces très proches les unes des autres, et inclut ces observations dans son article « On the Monkeys of the Amazon » en 1853. Vers la fin de l'article, il pose la question suivante : « Les espèces étroitement liées ont-elles jamais été séparées par un large intervalle de terre ? »
En février 1855, alors qu'il travaillait dans le Sarawak sur l'île de Bornéo, Wallace écrivit « Sur la loi qui a régulé l'introduction des espèces », un article qui fut publié dans Annals and Magazine of Natural History en septembre de la même année. Il y rassemble et énumère des observations générales sur la distribution géographique et géologique des espèces (biogéographie). Sa conclusion que « chaque espèce est apparue tant dans l'espace que dans le temps avec une espèce apparentée proche » allait être connue sous le nom de « loi Sarawak ». Wallace répondait ainsi à la question qu'il posait dans son article sur les singes du bassin fluvial de l’Amazone. Bien que cette publication ne fasse pas mention de possibles mécanismes d'évolution, elle préfigurait l'important article qu'il écrirait trois ans plus tard.
L'article bouleversa les croyances de Charles Lyell que les espèces étaient immuables. Bien que son ami Charles Darwin lui ait écrit en 1842 en exprimant son soutien à la théorie de la transmutation, Lyell avait continué à s'opposer fermement à cette idée. Début 1856, il parla de l'article de Wallace à Darwin, comme le fit Edward Blyth. Darwin assimila la conclusion de Wallace à du créationnisme progressif et écrivit que ce n’était « pas très nouveau... il emploie ma comparaison d'arbre [mais] cela ne semble être que de la création pour lui ». Lyell fut plus impressionné ; dans un carnet traitant des espèces, il s'attaqua aux conséquences, particulièrement pour l'ascendance humaine. Darwin exposa alors pour la première fois les détails complets de la sélection naturelle à Lyell, et bien que celui-ci ne put être d'accord, il pressa Darwin de publier sa théorie pour établir la priorité. Darwin s'y opposa dans un premier temps, puis entama l'écriture d'une ébauche sur son travail sur les espèces en mai 1856.
Wallace avait été convaincu, dès février 1858, par ses recherches biogéographiques dans l'archipel Malais de la réalité de l’évolution. Il écrira plus tard dans son autobiographie :
« Le problème était alors non seulement de savoir comment et pourquoi les espèces changeaient, mais comment et pourquoi elles évoluaient vers de nouvelles espèces bien définies, différenciées les unes des autres de tant de façons ; pourquoi et comment elles devenaient si précisément adaptées à des modes de vie distincts ; et pourquoi tous les niveaux intermédiaires disparaissaient (comme la géologie le montre) et laissaient seulement des espèces, genres et autres groupes d'animaux clairement définis et manifestes? »
Si l'on en croit son autobiographie, c'est lorsqu'il était alité et fiévreux que Wallace réfléchit à l'idée de Thomas Malthus de contrôle positif de la croissance démographique humaine et en vint à émettre l'idée de sélection naturelle. Il dit s'être trouvé sur l'île de Ternate à l'époque, mais les historiens émettent quelques doutes : ils déclarent en effet que si l'on se base sur l'enregistrement de ses collections qu'il avait alors annotées, il devait plus probablement se trouver sur l'île de Gilolo. Wallace le décrit comme suit :
« Il m'est ensuite venu à l'esprit que ces causes ou leurs équivalents jouent aussi continuellement dans le cas des animaux ; et comme les animaux se reproduisent beaucoup plus vite que les humains, la destruction chaque année de la part de ces causes doit être énorme pour conserver un nombre restreint d'espèces, puisqu’à l'évidence elles n'augmentent pas régulièrement année après année, car autrement il y a longtemps que le monde aurait été peuplé par ceux qui se reproduisent le plus vite. Réfléchissant vaguement à l'énorme et constante destruction que cela impliquait, j'en suis venu à me demander pourquoi certains meurent et d'autres vivent ? Et la réponse était clairement, dans l'ensemble les mieux adaptés vivent... et considérant le nombre de variations individuelles dont mon expérience de collectionneur m'avait montré l'existence, il s'ensuivait donc que tous les changements nécessaires à l'adaptation d'une espèce aux conditions changeantes seraient provoqués... De cette manière chaque partie d'une organisation animale pouvait être modifiée exactement comme exigé, et dans le processus même de cette modification le non-modifié s'éteindrait, et ainsi les caractères définis et le net isolement de chaque nouvelle espèce seraient expliqués. »
Wallace, qui avait déjà brièvement rencontré Darwin, était l'un des correspondants dont il utilisait les observations pour construire sa propre théorie. Bien que les premières lettres échangées entre les deux hommes aient été perdues, Wallace conserva celles qu'il reçut. Dans la première, datée du 1er mai 1857, Darwin nota que la lettre de Wallace du 10 octobre qu'il venait de recevoir ainsi que son article de 1855 « On the Law that has regulated the Introduction of New Species » montraient qu'ils pensaient tous deux de la même façon et arrivaient dans une certaine mesure à des conclusions similaires, ajoutant qu'il se préparait à publier ses travaux d'ici environ deux ans. Dans la seconde lettre, datée du 22 décembre 1857, il se montre heureux que Wallace théorise sur la distribution, ajoutant que « sans spéculation il n’y a pas d'observation bonne et originale » tout en commentant « je crois que je vais beaucoup plus loin que vous ». Wallace fit confiance à Darwin sur ce point et lui fit parvenir son essai de février 1858 « On the Tendency of Species to form Varieties » en lui demandant de le lire et de le transmettre à Lyell s'il pensait que cela avait de la valeur. Darwin reçut le manuscrit le 18 juin 1858. Quoique l'essai de Wallace n'employât pas l'expression de Darwin « sélection naturelle », il décrivait les mécanismes d'une divergence évolutionniste d'espèces par rapport à d'autres semblables suite à des pressions environnementales. Dans ce sens, c'était très similaire à la théorie sur laquelle Darwin travaillait depuis vingt ans mais qu'il lui restait encore à publier. Darwin envoya le manuscrit à Lyell accompagné d’une lettre dans laquelle il disait « il n'aurait pas pu faire de meilleur résumé ! il ne dit pas qu'il souhaiterait que je le publie, mais je vais, bien sûr, de ce pas écrire et l'envoyer à n'importe quel journal. » Désemparé par la maladie de son fils, il se déchargea du problème sur Charles Lyell et Joseph Hooker qui décidèrent de publier l'essai dans une présentation commune incluant des écrits inédits de Darwin qui mettaient en avant sa priorité. L'essai de Wallace fut présenté à la Société linnéenne de Londres le 1er juillet 1858, en même temps que des extraits d'un essai que Darwin avait montré en privé à Hooker en 1847 et une lettre qu'il avait écrite à Asa Gray en 1857.
Wallace accepta ces dispositions après les faits, reconnaissant d'avoir été inclus à cette présentation malgré tout. Le statut social et scientifique de Darwin était à l'époque bien plus important que celui de Wallace, et sans cette association il est fort probable que les idées de Wallace sur l'évolution n'auraient pas été prises aussi au sérieux. L'arrangement de Lyell et de Hooker reléguèrent Wallace à la position de co-découvreur. Cependant, la lecture en commun de leurs articles sur la sélection naturelle lia le nom de Wallace à celui de l'éminent Darwin. Ceci, combiné au plaidoyer de Darwin en sa faveur (ainsi que de celle de Hooker et Lyell) permit à Wallace d'accéder plus facilement qu'auparavant aux plus hauts niveaux de la science britannique. La réaction à la lecture fut modérée, le président de la Société linnéenne disant en mai 1859 que cette année-ci n'avait pas été marquée par d'impressionnantes découvertes60, mais grâce à la publication de L'Origine des espèces de Darwin plus tard en 1859, son importance devint évidente. Quand Wallace retourna en Angleterre, il rencontra Darwin et les deux hommes restèrent amis par la suite.
Wallace devint l'un des plus ardents défenseurs de L'Origine des espèces. Lors d'un incident en 1863 qui fit particulièrement plaisir à Darwin, Wallace publia un court article intitulé « remarques sur l'article du Rév. S. Haughton sur les cellules d'abeilles, et sur L'Origine des espèces » afin de complètement anéantir l'article d'un professeur de géologie à l'université de Dublin qui avait sévèrement critiqué les commentaires de Darwin dans L'Origine sur la manière dont les abeilles à miel pouvaient avoir évolué grâce à la sélection naturelle. Autre notable défense de L’Origine : « La création par la loi », publié en 1867 dans le Quaterly Journal of Science, où Wallace critique The Reign of Law, un livre écrit par le George Campbell, 8e duc d'Argyll, dans lequel il réfutait la théorie de la sélection naturelle. Après une réunion de la British Association en 1870, Wallace écrivit à Darwin se plaignant qu'il n'y avait « plus aucun adversaire qui sache quoi que ce soit sur l'histoire naturelle, de sorte qu'il n'y a aucune bonne discussion comme nous avions l'habitude d'en avoir. »
Les historiens de la science ont noté que bien que Darwin considérât que les idées que contenait l'article de Wallace étaient essentiellement les mêmes que les siennes, il y avait pourtant des différences notables.
Darwin insistait sur la compétition entre individus de la même espèce pour survivre et se reproduire, là où Wallace mettait l'accent sur la pression écologique contraignant les variétés et les espèces à s'adapter à leur environnement ou à s'éteindre. On a suggéré que l'insistance de Wallace sur l'importance de l'adaptation à l'environnement pour la survie et l'insistance de Darwin sur la compétition entre individus de la même espèce était à l’origine de leur désaccord sur l'importance de la sélection sexuelle.
De plus, Wallace semble avoir considéré la sélection naturelle comme une sorte de mécanisme de rétroaction maintenant les espèces et variétés adaptées à leur environnement68. Ils indiquent un passage en grande partie oublié du célèbre article de Wallace :
« L'action de ce principe est exactement comme celle du régulateur centrifuge d'un moteur à vapeur, qui vérifie et corrige toutes les irrégularités presque avant qu'elles ne soient visibles ; et de manière semblable aucune insuffisance déséquilibrée dans le règne animal ne peut jamais atteindre d'ampleur manifeste, car elle se ferait sentir à la toute première étape, en rendant l'existence difficile et l'extinction à venir presque sûre. »
Le cybernéticien et anthropologue Gregory Bateson observa dans les années 1970 que même en considérant ceci comme une métaphore, Wallace avait « probablement dit la chose la plus puissante du xixe siècle69. » Bateson, en 1979, a réétudié le sujet dans son livre La nature et la pensée, et d'autres spécialistes ont continué à explorer le lien entre la sélection naturelle et la théorie des systèmes68.
Wallace s’écarte résolument de Darwin sur un point essentiel : pour lui, les espèces sauvages sont en permanence soumisses à la pression de la lutte pour l’existence, elles travaillent donc tout le temps à assurer leur subsistance et leur sécurité face aux concurrents, prédateurs et contre les conditions défavorables. Les espèces domestiques, au contraire, ne sont pas soumises à une telle pression permanente, puisque l’homme leur assure les meilleures conditions d’existence, leur offre le gîte, le couvert et empêche leur destruction pour son plus grand avantage. La différence de condition entre les espèces sauvages et domestiques est, pour Wallace, si radicale qu’il pense, au contraire de Darwin, que l’on ne peut comparer les effets de la sélection artificielle, qui sont le produit d’un choix ponctuel des reproducteurs par le sélectionneur, à ceux de la sélection naturelle, qui eux sont le produit d’un ensemble de contraintes exercées en permanence par les circonstances durant une lutte quotidienne pour la vie:
« Nous voyons donc que l’observation des animaux domestiques ne peut fournir aucune donnée sur la permanence des variétés à l’état de nature. Les deux classes sont si opposées l’une à l’autre en toute circonstance, que ce qui est juste par rapport à l’une, est presque toujours faux par rapport à l’autre. Les animaux domestiques sont anormaux, irréguliers, artificiels ; ils sont sujets à des variations qui ne se présentent pas et ne peuvent jamais se présenter dans la nature, et plusieurs d’entre eux sont si loin de l’équilibre d’organisation et de facultés nécessaire à l’animal laissé à ses propres ressources pour vivre et se multiplier, que leur existence même dépend de l’homme. »
Bien qu’il mentionne à plusieurs reprises l’essai de Wallace dans L’Origine des espèces, Darwin n’en affirme pas moins :
« Il n’est aucune raison évidente pour que les principes dont l’action a été si efficace à l’état domestique n’ait pas agit à l’état de nature. »
Nulle part Darwin ne discutera cette divergence radicales de vues entre leurs deux conceptions. Au contraire, il s'emploiera à faire croire que leurs point de vue sont identiques, sans d'ailleurs que Wallace ne fasse valoir son originalité en la matière.
En 1867, Darwin écrivit à Wallace à propos d’un problème qu'il avait pour comprendre comment certaines chenilles pouvaient avoir développé des combinaisons de couleurs ostensibles. Il en était venu à penser que la sélection sexuelle, une idée à laquelle Wallace n'accordait pas la même importance que Darwin, expliquait ces combinaisons de couleurs. Il réalisa cependant que cela ne pouvait s'appliquer aux chenilles. Wallace répondit que lui et Bates avaient observé que les papillons les plus spectaculaires avaient une odeur et un goût particuliers, et que John Jenner Weir lui avait dit que les oiseaux ne mangeraient pas un certain type de mite blanche commune car ils les trouvaient immangeables. Wallace répondit à Darwin que « comme la mite blanche est aussi remarquable au crépuscule qu'un papillon en plein jour » il semblait probable que la combinaison de couleurs voyantes servait d'avertissement pour les prédateurs et pouvait ainsi s'être développée à travers la sélection naturelle. Darwin fut impressionné par cette idée. Lors d'une réunion à la Société entomologique, Wallace demanda si quelqu'un avait la moindre preuve à apporter sur le sujet. En 1869, Weir publia des données, tirées d'expériences et d'observations impliquant des chenilles aux couleurs vives, qui allaient dans le sens de la théorie de Wallace. La coloration d'avertissement fut l'une des contributions de Wallace dans le domaine de l'évolution de la coloration animale en général et dans celui de la coloration protectrice en particulier. C'était aussi un élément du désaccord de longue date qui opposait Wallace et Darwin sur l'importance de la sélection sexuelle. Dans son livre publié en 1878, Tropical Nature and Other Essays, il développe le thème de la coloration chez les animaux et les plantes et propose des explications alternatives à un nombre de cas que Darwin attribuait à la sélection sexuelle. Il développera à nouveau longuement le thème en 1889 dans son livre Darwinism.
À la différence de Darwin, Wallace débuta sa carrière de naturaliste explorateur en étant déjà convaincu par la transmutation des espèces. Le concept avait, entre autres, été défendu par Jean-Baptiste Lamarck, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Erasmus Darwin, et Robert Grant. Il fut largement débattu, mais généralement désapprouvé par les naturalistes les plus influents, et l’on considérait qu'il avait des connotations radicales, voire révolutionnaires. Des anatomistes et géologues distingués tels que Georges Cuvier, Richard Owen, Adam Sedgwick et Charles Lyell l'attaquèrent violemment. On a suggéré l'idée que Wallace adhéra à l'idée de transmutation des espèces en partie car il était toujours enclin à favoriser les idées radicales en politique, en religion et en science39 et parce qu'il était exceptionnellement ouvert à ce qui était marginal, voire très marginal dans la science.
Il fut aussi profondément influencé par les travaux de Robert Chambers dans Vestiges of the Natural History of Creation, un ouvrage de vulgarisation très controversé publié anonymement en 1844 dans lequel l'auteur défendait l'idée d'une origine évolutionniste pour le système solaire, la terre et les êtres vivants. En 1845, Wallace écrivit à Henry Bates :
« J'ai une meilleure opinion des Vestiges que vous ne semblez en avoir. Je ne les considère pas comme une généralisation hâtive, mais plutôt comme une hypothèse ingénieuse fortement soutenue par quelques faits et analogies saisissants, mais qui reste à prouver par plus de faits et la lumière additionnelle que de plus amples recherches peuvent jeter sur le problème. Il fournit un sujet auquel chaque étudiant de la nature peut se consacrer ; chaque fait qu'il observe sera validé ou pas, et cela sert ainsi à la fois d'incitation à la collection des faits, et d'objet auquel ils peuvent être appliqués une fois collectés. »
Wallace planifia délibérément certains de ses travaux sur le terrain pour tester l'hypothèse que selon un scénario évolutionniste des espèces étroitement liées devaient habiter des territoires voisins. Pendant qu'il travaillait dans le bassin amazonien, il se rendit compte que les barrières géographiques – telles que l'Amazone et ses principaux affluents – séparaient souvent des variétés d'espèces très proches les unes des autres, et inclut ces observations dans son article « On the Monkeys of the Amazon » en 1853. Vers la fin de l'article, il pose la question suivante : « Les espèces étroitement liées ont-elles jamais été séparées par un large intervalle de terre ? »
En février 1855, alors qu'il travaillait dans le Sarawak sur l'île de Bornéo, Wallace écrivit « Sur la loi qui a régulé l'introduction des espèces », un article qui fut publié dans Annals and Magazine of Natural History en septembre de la même année. Il y rassemble et énumère des observations générales sur la distribution géographique et géologique des espèces (biogéographie). Sa conclusion que « chaque espèce est apparue tant dans l'espace que dans le temps avec une espèce apparentée proche » allait être connue sous le nom de « loi Sarawak ». Wallace répondait ainsi à la question qu'il posait dans son article sur les singes du bassin fluvial de l’Amazone. Bien que cette publication ne fasse pas mention de possibles mécanismes d'évolution, elle préfigurait l'important article qu'il écrirait trois ans plus tard.
L'article bouleversa les croyances de Charles Lyell que les espèces étaient immuables. Bien que son ami Charles Darwin lui ait écrit en 1842 en exprimant son soutien à la théorie de la transmutation, Lyell avait continué à s'opposer fermement à cette idée. Début 1856, il parla de l'article de Wallace à Darwin, comme le fit Edward Blyth. Darwin assimila la conclusion de Wallace à du créationnisme progressif et écrivit que ce n’était « pas très nouveau... il emploie ma comparaison d'arbre [mais] cela ne semble être que de la création pour lui ». Lyell fut plus impressionné ; dans un carnet traitant des espèces, il s'attaqua aux conséquences, particulièrement pour l'ascendance humaine. Darwin exposa alors pour la première fois les détails complets de la sélection naturelle à Lyell, et bien que celui-ci ne put être d'accord, il pressa Darwin de publier sa théorie pour établir la priorité. Darwin s'y opposa dans un premier temps, puis entama l'écriture d'une ébauche sur son travail sur les espèces en mai 1856.
Wallace avait été convaincu, dès février 1858, par ses recherches biogéographiques dans l'archipel Malais de la réalité de l’évolution. Il écrira plus tard dans son autobiographie :
« Le problème était alors non seulement de savoir comment et pourquoi les espèces changeaient, mais comment et pourquoi elles évoluaient vers de nouvelles espèces bien définies, différenciées les unes des autres de tant de façons ; pourquoi et comment elles devenaient si précisément adaptées à des modes de vie distincts ; et pourquoi tous les niveaux intermédiaires disparaissaient (comme la géologie le montre) et laissaient seulement des espèces, genres et autres groupes d'animaux clairement définis et manifestes? »
Si l'on en croit son autobiographie, c'est lorsqu'il était alité et fiévreux que Wallace réfléchit à l'idée de Thomas Malthus de contrôle positif de la croissance démographique humaine et en vint à émettre l'idée de sélection naturelle. Il dit s'être trouvé sur l'île de Ternate à l'époque, mais les historiens émettent quelques doutes : ils déclarent en effet que si l'on se base sur l'enregistrement de ses collections qu'il avait alors annotées, il devait plus probablement se trouver sur l'île de Gilolo. Wallace le décrit comme suit :
« Il m'est ensuite venu à l'esprit que ces causes ou leurs équivalents jouent aussi continuellement dans le cas des animaux ; et comme les animaux se reproduisent beaucoup plus vite que les humains, la destruction chaque année de la part de ces causes doit être énorme pour conserver un nombre restreint d'espèces, puisqu’à l'évidence elles n'augmentent pas régulièrement année après année, car autrement il y a longtemps que le monde aurait été peuplé par ceux qui se reproduisent le plus vite. Réfléchissant vaguement à l'énorme et constante destruction que cela impliquait, j'en suis venu à me demander pourquoi certains meurent et d'autres vivent ? Et la réponse était clairement, dans l'ensemble les mieux adaptés vivent... et considérant le nombre de variations individuelles dont mon expérience de collectionneur m'avait montré l'existence, il s'ensuivait donc que tous les changements nécessaires à l'adaptation d'une espèce aux conditions changeantes seraient provoqués... De cette manière chaque partie d'une organisation animale pouvait être modifiée exactement comme exigé, et dans le processus même de cette modification le non-modifié s'éteindrait, et ainsi les caractères définis et le net isolement de chaque nouvelle espèce seraient expliqués. »
Wallace, qui avait déjà brièvement rencontré Darwin, était l'un des correspondants dont il utilisait les observations pour construire sa propre théorie. Bien que les premières lettres échangées entre les deux hommes aient été perdues, Wallace conserva celles qu'il reçut. Dans la première, datée du 1er mai 1857, Darwin nota que la lettre de Wallace du 10 octobre qu'il venait de recevoir ainsi que son article de 1855 « On the Law that has regulated the Introduction of New Species » montraient qu'ils pensaient tous deux de la même façon et arrivaient dans une certaine mesure à des conclusions similaires, ajoutant qu'il se préparait à publier ses travaux d'ici environ deux ans. Dans la seconde lettre, datée du 22 décembre 1857, il se montre heureux que Wallace théorise sur la distribution, ajoutant que « sans spéculation il n’y a pas d'observation bonne et originale » tout en commentant « je crois que je vais beaucoup plus loin que vous ». Wallace fit confiance à Darwin sur ce point et lui fit parvenir son essai de février 1858 « On the Tendency of Species to form Varieties » en lui demandant de le lire et de le transmettre à Lyell s'il pensait que cela avait de la valeur. Darwin reçut le manuscrit le 18 juin 1858. Quoique l'essai de Wallace n'employât pas l'expression de Darwin « sélection naturelle », il décrivait les mécanismes d'une divergence évolutionniste d'espèces par rapport à d'autres semblables suite à des pressions environnementales. Dans ce sens, c'était très similaire à la théorie sur laquelle Darwin travaillait depuis vingt ans mais qu'il lui restait encore à publier. Darwin envoya le manuscrit à Lyell accompagné d’une lettre dans laquelle il disait « il n'aurait pas pu faire de meilleur résumé ! il ne dit pas qu'il souhaiterait que je le publie, mais je vais, bien sûr, de ce pas écrire et l'envoyer à n'importe quel journal. » Désemparé par la maladie de son fils, il se déchargea du problème sur Charles Lyell et Joseph Hooker qui décidèrent de publier l'essai dans une présentation commune incluant des écrits inédits de Darwin qui mettaient en avant sa priorité. L'essai de Wallace fut présenté à la Société linnéenne de Londres le 1er juillet 1858, en même temps que des extraits d'un essai que Darwin avait montré en privé à Hooker en 1847 et une lettre qu'il avait écrite à Asa Gray en 1857.
Wallace accepta ces dispositions après les faits, reconnaissant d'avoir été inclus à cette présentation malgré tout. Le statut social et scientifique de Darwin était à l'époque bien plus important que celui de Wallace, et sans cette association il est fort probable que les idées de Wallace sur l'évolution n'auraient pas été prises aussi au sérieux. L'arrangement de Lyell et de Hooker reléguèrent Wallace à la position de co-découvreur. Cependant, la lecture en commun de leurs articles sur la sélection naturelle lia le nom de Wallace à celui de l'éminent Darwin. Ceci, combiné au plaidoyer de Darwin en sa faveur (ainsi que de celle de Hooker et Lyell) permit à Wallace d'accéder plus facilement qu'auparavant aux plus hauts niveaux de la science britannique. La réaction à la lecture fut modérée, le président de la Société linnéenne disant en mai 1859 que cette année-ci n'avait pas été marquée par d'impressionnantes découvertes60, mais grâce à la publication de L'Origine des espèces de Darwin plus tard en 1859, son importance devint évidente. Quand Wallace retourna en Angleterre, il rencontra Darwin et les deux hommes restèrent amis par la suite.
Wallace devint l'un des plus ardents défenseurs de L'Origine des espèces. Lors d'un incident en 1863 qui fit particulièrement plaisir à Darwin, Wallace publia un court article intitulé « remarques sur l'article du Rév. S. Haughton sur les cellules d'abeilles, et sur L'Origine des espèces » afin de complètement anéantir l'article d'un professeur de géologie à l'université de Dublin qui avait sévèrement critiqué les commentaires de Darwin dans L'Origine sur la manière dont les abeilles à miel pouvaient avoir évolué grâce à la sélection naturelle. Autre notable défense de L’Origine : « La création par la loi », publié en 1867 dans le Quaterly Journal of Science, où Wallace critique The Reign of Law, un livre écrit par le George Campbell, 8e duc d'Argyll, dans lequel il réfutait la théorie de la sélection naturelle. Après une réunion de la British Association en 1870, Wallace écrivit à Darwin se plaignant qu'il n'y avait « plus aucun adversaire qui sache quoi que ce soit sur l'histoire naturelle, de sorte qu'il n'y a aucune bonne discussion comme nous avions l'habitude d'en avoir. »
Les historiens de la science ont noté que bien que Darwin considérât que les idées que contenait l'article de Wallace étaient essentiellement les mêmes que les siennes, il y avait pourtant des différences notables.
Darwin insistait sur la compétition entre individus de la même espèce pour survivre et se reproduire, là où Wallace mettait l'accent sur la pression écologique contraignant les variétés et les espèces à s'adapter à leur environnement ou à s'éteindre. On a suggéré que l'insistance de Wallace sur l'importance de l'adaptation à l'environnement pour la survie et l'insistance de Darwin sur la compétition entre individus de la même espèce était à l’origine de leur désaccord sur l'importance de la sélection sexuelle.
De plus, Wallace semble avoir considéré la sélection naturelle comme une sorte de mécanisme de rétroaction maintenant les espèces et variétés adaptées à leur environnement68. Ils indiquent un passage en grande partie oublié du célèbre article de Wallace :
« L'action de ce principe est exactement comme celle du régulateur centrifuge d'un moteur à vapeur, qui vérifie et corrige toutes les irrégularités presque avant qu'elles ne soient visibles ; et de manière semblable aucune insuffisance déséquilibrée dans le règne animal ne peut jamais atteindre d'ampleur manifeste, car elle se ferait sentir à la toute première étape, en rendant l'existence difficile et l'extinction à venir presque sûre. »
Le cybernéticien et anthropologue Gregory Bateson observa dans les années 1970 que même en considérant ceci comme une métaphore, Wallace avait « probablement dit la chose la plus puissante du xixe siècle69. » Bateson, en 1979, a réétudié le sujet dans son livre La nature et la pensée, et d'autres spécialistes ont continué à explorer le lien entre la sélection naturelle et la théorie des systèmes68.
Wallace s’écarte résolument de Darwin sur un point essentiel : pour lui, les espèces sauvages sont en permanence soumisses à la pression de la lutte pour l’existence, elles travaillent donc tout le temps à assurer leur subsistance et leur sécurité face aux concurrents, prédateurs et contre les conditions défavorables. Les espèces domestiques, au contraire, ne sont pas soumises à une telle pression permanente, puisque l’homme leur assure les meilleures conditions d’existence, leur offre le gîte, le couvert et empêche leur destruction pour son plus grand avantage. La différence de condition entre les espèces sauvages et domestiques est, pour Wallace, si radicale qu’il pense, au contraire de Darwin, que l’on ne peut comparer les effets de la sélection artificielle, qui sont le produit d’un choix ponctuel des reproducteurs par le sélectionneur, à ceux de la sélection naturelle, qui eux sont le produit d’un ensemble de contraintes exercées en permanence par les circonstances durant une lutte quotidienne pour la vie:
« Nous voyons donc que l’observation des animaux domestiques ne peut fournir aucune donnée sur la permanence des variétés à l’état de nature. Les deux classes sont si opposées l’une à l’autre en toute circonstance, que ce qui est juste par rapport à l’une, est presque toujours faux par rapport à l’autre. Les animaux domestiques sont anormaux, irréguliers, artificiels ; ils sont sujets à des variations qui ne se présentent pas et ne peuvent jamais se présenter dans la nature, et plusieurs d’entre eux sont si loin de l’équilibre d’organisation et de facultés nécessaire à l’animal laissé à ses propres ressources pour vivre et se multiplier, que leur existence même dépend de l’homme. »
Bien qu’il mentionne à plusieurs reprises l’essai de Wallace dans L’Origine des espèces, Darwin n’en affirme pas moins :
« Il n’est aucune raison évidente pour que les principes dont l’action a été si efficace à l’état domestique n’ait pas agit à l’état de nature. »
Nulle part Darwin ne discutera cette divergence radicales de vues entre leurs deux conceptions. Au contraire, il s'emploiera à faire croire que leurs point de vue sont identiques, sans d'ailleurs que Wallace ne fasse valoir son originalité en la matière.
En 1867, Darwin écrivit à Wallace à propos d’un problème qu'il avait pour comprendre comment certaines chenilles pouvaient avoir développé des combinaisons de couleurs ostensibles. Il en était venu à penser que la sélection sexuelle, une idée à laquelle Wallace n'accordait pas la même importance que Darwin, expliquait ces combinaisons de couleurs. Il réalisa cependant que cela ne pouvait s'appliquer aux chenilles. Wallace répondit que lui et Bates avaient observé que les papillons les plus spectaculaires avaient une odeur et un goût particuliers, et que John Jenner Weir lui avait dit que les oiseaux ne mangeraient pas un certain type de mite blanche commune car ils les trouvaient immangeables. Wallace répondit à Darwin que « comme la mite blanche est aussi remarquable au crépuscule qu'un papillon en plein jour » il semblait probable que la combinaison de couleurs voyantes servait d'avertissement pour les prédateurs et pouvait ainsi s'être développée à travers la sélection naturelle. Darwin fut impressionné par cette idée. Lors d'une réunion à la Société entomologique, Wallace demanda si quelqu'un avait la moindre preuve à apporter sur le sujet. En 1869, Weir publia des données, tirées d'expériences et d'observations impliquant des chenilles aux couleurs vives, qui allaient dans le sens de la théorie de Wallace. La coloration d'avertissement fut l'une des contributions de Wallace dans le domaine de l'évolution de la coloration animale en général et dans celui de la coloration protectrice en particulier. C'était aussi un élément du désaccord de longue date qui opposait Wallace et Darwin sur l'importance de la sélection sexuelle. Dans son livre publié en 1878, Tropical Nature and Other Essays, il développe le thème de la coloration chez les animaux et les plantes et propose des explications alternatives à un nombre de cas que Darwin attribuait à la sélection sexuelle. Il développera à nouveau longuement le thème en 1889 dans son livre Darwinism.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Dans Darwinism, livre expliquant et défendant l'idée de sélection naturelle, il émit l'hypothèse que la sélection naturelle pouvait entraîner l'isolement reproducteur de deux variétés en encourageant le développement de barrières contre l'hybridation, contribuant ainsi au développement de nouvelles espèces. Il suggéra le scénario suivant : quand deux populations d'une même espèce avaient divergé au-delà d'un certain point, chacune adaptée à des conditions particulières, la progéniture hybride serait moins bien adaptée que l'une ou l'autre forme parentale, et à ce point la sélection naturelle tendrait à éliminer les hybrides. En outre, dans de telles conditions, la sélection naturelle favoriserait le développement de barrières à l'hybridation, comme des individus qui ont évité des accouplements hybrides tendraient à avoir une progéniture plus adaptée, contribuant de ce fait à l'isolation reproductrice de deux espèces naissantes. Cette théorie est connue sous le nom d'effet Wallace. Wallace, dans une lettre, avait suggéré à Darwin dès 1868 que la sélection naturelle pouvait avoir un rôle dans la prévention à l'hybridation mais sans plus de précisions. Cela continue aujourd’hui d'être un sujet d'études de la biologie évolutionniste tant grâce à la simulation sur ordinateur qu'à l'aide de résultats empiriques pour en prouver le bien-fondé.
Wallace publia en 1864 un article intitulé « The Origin of Human Races and the Antiquity of Man Deduced from the Theory of Natural Selection » dans lequel il appliquait la théorie au genre humain. Darwin n'avait pas encore publiquement abordé le sujet, alors que Thomas Huxley l'avait déjà fait dans De la place de l'Homme dans la nature.
Peu de temps après, Wallace s'intéressa au spiritisme. Vers la même époque, il commença aussi à affirmer que la sélection naturelle ne pouvait expliquer le génie mathématique, artistique ou musical, ni les méditations métaphysiques, l'esprit ou l'humour. Il a par la suite dit que quelque chose dans « l'univers invisible de l'Esprit » était intervenu au moins trois fois dans l'Histoire : la création de la vie à partir de matière inorganique, l'introduction de la conscience chez les animaux les plus évolués et la génération de facultés mentales supérieures chez l'être humain. Il croyait également que la raison d'être de l'univers était le développement de l'esprit humain. Ces idées perturbèrent beaucoup Darwin : il riposta que les attraits spirituels n'étaient pas nécessaires et que la sélection sexuelle pouvait facilement expliquer des phénomènes mentaux en apparence non-adaptatifs. Tandis que certains historiens ont conclu que la croyance de Wallace que la sélection naturelle était insuffisante à expliquer le développement de la conscience et de l'esprit humain était la cause directe de son adoption du spiritisme, d'autres spécialistes de Wallace désapprouvèrent cette interprétation, certains maintenant que Wallace n'a jamais cru que la sélection naturelle s'appliquait à ces domaines. Les réactions aux idées de Wallace sur le sujet parmi les principaux naturalistes furent multiples. Charles Lyell adopta les idées de Wallace sur l'évolution humaine plutôt que celles de Darwin mais beaucoup, dont Huxley, Hooker et Darwin lui-même, se montrèrent critiques vis-à-vis de Wallace. Comme un historien des sciences l'a fait remarquer, les idées de Wallace dans ce domaine étaient en désaccord avec deux principes majeurs de la philosophie darwinienne émergente selon lesquels l'évolution n'est ni téléologique ni anthropocentrique.
Wallace est seulement mentionné dans beaucoup de comptes rendus sur l'histoire de l'évolution comme celui qui a simplement été le « stimulus » à la publication de la théorie de Darwin. En réalité, Wallace a développé ses propres théories évolutionnistes, lesquelles différaient de celles de Darwin, et il était considéré par beaucoup à l'époque (particulièrement Darwin) comme étant un penseur important sur l'évolution dont les idées ne pouvaient être ignorées. Un historien des sciences a indiqué que tant à travers leur correspondance privée que leurs publications, Darwin et Wallace ont échangé des connaissances et ont pendant très longtemps stimulé les idées et théories de chacun. Wallace est le naturaliste le plus cité dans le livre de Darwin, La filiation de l'homme, et souvent de manière critique. Il resta cependant un ardent défenseur de la sélection naturelle tout au long de sa vie. Dans les années 1880, l'évolution était une idée largement acceptée dans les cercles scientifiques, mais Wallace et August Weismann étaient quasiment les seuls parmi les biologistes d'importance à croire que la sélection naturelle en était l'élément moteur majeur. En 1889, Wallace publia Darwinism dans lequel il répondit aux critiques scientifiques sur la sélection naturelle. De tous ses livres, c'est celui qui est le plus souvent mentionné dans les publications spécialisées.
Dans Darwinism de Wallace, une illustration dans le chapitre sur l'application de la sélection naturelle à l'homme montre un chimpanzé.
Vivement intéressé par la phrénologie, Wallace expérimenta très tôt l'hypnose, alors connue sous la forme du mesmérisme. Il fit participer, avec un succès considérable, certains de ses étudiants à Leicester comme sujets. Quand il commença ses expériences sur le mesmérisme, le thème était très controversé et les expérimentateurs de la première heure, tels que John Elliotson, avaient été durement critiqués par les institutions médicales et scientifiques. Wallace établit un lien entre ses expériences sur le mesmérisme et ses recherches ultérieures sur le spiritisme. Il écrivait en 1893 :
« J'ai ainsi appris ma première grande leçon dans l'enquête sur ces domaines obscurs du savoir, ne jamais accepter l'incrédulité de grands hommes ou leurs accusations d'imposture ou d'imbécillité, comme ayant du poids quand elles sont opposées à l'observation répétée de faits par d'autres hommes, de l'aveu de tous sains et honnêtes. L'histoire entière de la science nous montre que chaque fois que des hommes savants et instruits de tout âge ont nié les faits ou d'autres chercheurs pour raison a priori d'absurdité ou d'impossibilité, les négateurs ont toujours eu tort. »
Wallace commença à étudier le spiritisme durant l'été 1865, probablement suite à l'insistance de sa sœur aînée Fanny Sims qui s'y intéressait depuis un certain temps déjà. Après avoir examiné les écrits sur ce sujet et tenté d'évaluer les phénomènes dont il avait été le témoin pendant des séances, il en vint à accepter que la croyance était liée à une réalité naturelle. Il demeura convaincu tout au long de sa vie qu'au moins quelques séances étaient authentiques, peu importe le nombre d'accusations de fraudes de la part des sceptiques, ou le nombre de preuves de supercherie apportées. Un de ses biographes a suggéré que le choc émotionnel qu'il avait reçu quelques mois plus tôt, lorsque sa première fiancée avait rompu les fiançailles, avait contribué à le rendre réceptif au spiritisme. D'autres spécialistes ont plutôt préféré faire valoir le désir de Wallace de trouver des explications rationnelles et scientifiques à tous les phénomènes de la nature et la société humaine, qu'ils soient matériels ou immatériels.
Le spiritisme attirait beaucoup de personnes instruites de l'époque victorienne qui ne trouvaient plus acceptable la doctrine religieuse traditionnelle comme celle de l'Église d'Angleterre, et qui étaient insatisfaites par la vision entièrement matérialiste et mécanique du monde qui émergeait de plus en plus de la science du xixe siècle. Certains universitaires qui ont étudié en profondeur les théories de Wallace pensent cependant que le spiritisme était plus pour lui une question de science et de philosophie qu'une question de croyance religieuse. Mis à part Wallace, d'autres grands intellectuels au xixe siècle s'intéressèrent au spiritisme dont le réformateur social Robert Owen, l'une des premières idoles de Wallace, les physiciens William Crookes et Lord Rayleigh, le mathématicien Augustus De Morgan ou l'éditeur écossais Robert Chambers.
La grande publicité qu'il fit au spiritisme dans les années 1870 et la défense répétée de médiums contre des allégations de fraude endommagèrent sa réputation scientifique. Ses rapports avec ses anciens amis Henry Bates, Thomas Huxley et même Darwin qui pensait qu'il était excessivement crédule, s'en ressentirent. D'autres, tels que le physiologiste William Benjamin Carpenter et le zoologiste Edwin Ray Lankester firent ouvertement et publiquement preuve d'hostilité à son égard. Wallace ainsi que certains scientifiques qui défendaient le spiritisme, notamment William Crookes, furent l'objet de beaucoup de critiques de la part de la presse, The Lancet, principale revue médicale anglaise à l'époque, se montrant particulièrement virulent. La controverse mit à mal la perception qu'avait le public des travaux de Wallace pour le restant de ses jours. Lorsqu'en 1879, Darwin tenta de rallier du soutien parmi les naturalistes pour obtenir une pension à Wallace, Joseph Hooker répondit :
« Wallace a considérablement déchu, non seulement par son adhésion au spiritisme mais par le fait qu'il ait délibérément et contre l'avis unanime du comité de sa section de la British Association, provoqué une discussion sur le spiritisme à l'une des réunions de section. L'on dit qu'il l'a fait d'une manière sournoise, et je me rappelle fort bien l'indignation que cela a suscité au conseil de la B.A. »
Hooker se laissa finalement fléchir et accepta de soutenir la demande de pension.
Encouragé par plusieurs de ses amis dont Darwin, Philip Sclater et Alfred Newton, Wallace entama des recherches en 1872 sur un examen général de la distribution géographique des animaux. Il progressa peu au début, en partie parce que les systèmes de classification pour beaucoup de types d'animaux étaient à l'époque en perpétuel changement, mais il se remit sérieusement au travail en 1874 après la publication de nombre de nouveaux travaux sur la classification. En étendant le système développé par Sclater pour les oiseaux – lequel répartissait les espèces dans six régions géographiques distinctes – aux mammifères, aux reptiles et aux insectes, Wallace créa la base pour les régions zoogéographiques que l'on utilise toujours aujourd'hui. Celles-ci intégraient les effets de l'apparition et de la disparition de ponts de terre (tels que celui qui lie l'Amérique du Sud et l'Amérique du Nord) et les effets des périodes de grande glaciation. Il dessina des cartes qui montraient les facteurs ayant eu une influence sur la répartition des animaux, tels que l'élévation des montagnes, la profondeur des océans et le caractère de la végétation locale. Il fit également un récapitulatif de tous les genres et familles connus d'animaux supérieurs et établit la liste de leur répartition géographique. Le texte était organisé de telle manière qu'il serait facile pour un voyageur d'apprendre quels animaux pouvaient être trouvés dans un lieu précis. Le résultat de ses recherches publié en deux volumes en 1876 sous le titre de The Geographical Distribution of Animals, servit de référence définitive sur la zoogéographie pendant les 80 ans suivants.
Wallace publia la suite de ce livre en 1880 dans Island Life, lequel examine la répartition des animaux et des plantes dans les îles. Il classa les îles dans trois groupes différents. Le premier était constitué par les îles océaniques, comme les Galapagos et les îles hawaïennes (intégrées à l'époque dans l'archipel des îles Sandwich) situées au milieu de l’océan et qui n'avaient jamais été rattachées à un grand continent. De telles îles étaient caractérisées par une absence complète de mammifères terrestres et d'amphibiens, et leurs habitants (à l'exception des oiseaux migrateurs et des espèces introduites par l'homme) étaient typiquement le résultat d'une colonisation accidentelle et de leur évolution ultérieure. Puis, il divisa les îles continentales en deux groupes, celles qui avaient récemment fait partie d'un continent (comme la Grande-Bretagne) et celles qui en avaient fait partie moins récemment (comme Madagascar) et se demanda comment cette différence pouvait avoir influé sur la flore et la faune. Il s'interrogea sur la manière dont l'isolement avait influé sur l'évolution et sur la façon dont cela avait pu contribuer à préserver certains types d'animaux tels que les Lémuriens de Madagascar qui étaient les derniers représentants d'une faune autrefois répandue sur le continent. Il aborda également la question des changements climatiques, en particulier les périodes de grandes glaciations, et se demanda quelle avait été leur influence sur la répartition de la flore et de la faune dans certaines îles ; la première partie du livre examine par ailleurs les causes possibles de ces périodes glaciaires. Island Life fut à l'époque considéré comme un important travail de recherches et les cercles scientifiques en firent grand cas, que ce soit dans des revues ou dans leur correspondance.
Le travail considérable de Wallace sur la biogéographie lui fit prendre conscience de l'impact des activités humaines sur la nature. Dans Tropical Nature and Other Essays (1878), il avertit des dangers de la déforestation et de l'érosion du sol, tout particulièrement en climat tropical enclin aux fortes précipitations. Notant les interactions complexes entre la végétation et le climat, il prévint qu'un déboisement massif de la forêt tropicale pour la culture du café à Ceylan (Sri Lanka) et en Inde affecterait défavorablement le climat dans ces pays et conduirait à leur éventuel appauvrissement suite à une érosion du sol. Wallace parla à nouveau de déforestation dans Island Life et de son impact sur les espèces invasives. Voici ce qu'il écrivit sur l'effet de la colonisation européenne dans l'île Sainte-Hélène :
« ...pourtant l'aspect général de l'île est maintenant si stérile et inhospitalier que certaines personnes trouvent difficile de croire que c'était par le passé entièrement verdoyant et fertile. La cause de ce changement est, toutefois, très facilement explicable. Le sol riche formé par la roche volcanique décomposée et les dépôts végétaux pouvait seulement être maintenu sur les pentes raides tant qu'il était protégé par la végétation à laquelle il devait en grande partie ses origines. Quand ceci fut détruit, les fortes pluies tropicales eurent tôt fait d'emporter le sol et de laisser une vaste étendue de roche nue ou d'argile stérile. Cette destruction irréparable fut causée, en premier lieu, par les chèvres, lesquelles furent introduites par les Portugais en 1513, et augmentèrent si rapidement qu'en 1588 leur nombre se comptait en milliers. Ces animaux sont les plus grands adversaires des arbres, car ils mangent les jeunes pousses et ainsi empêchent la restauration naturelle de la forêt. Ils furent, cependant, aidés par le gaspillage insouciant de l'Homme. La Compagnie des Indes orientales prit possession de l'île en 1651, et vers 1700 il devint évident que les forêts diminuaient et que cela exigeait une certaine protection. Deux des arbres locaux, le séquoia et l'ébène, étaient bons pour le tannage, et, pour s'éviter de la peine, l'écorce a été inutilement dépouillée des troncs seulement, le reste étant laissé à la putréfaction ; tandis qu'en 1709 une grande quantité d'ébène disparaissant rapidement était utilisée pour brûler la chaux afin de construire des fortifications. »
En 1870, un partisan de la non-sphéricité de la terre du nom de John Hampden proposa un pari de 500 £ dans un magazine à qui pourrait démontrer qu'une étendue d'eau telle qu'une rivière, un canal ou un lac avait une courbure convexe. Wallace, intrigué par le défi et en manque d'argent, conçut une expérience dans laquelle il disposa deux objets le long d'un canal d'environ 10 km, chacun à la même hauteur au-dessus du niveau de l'eau et dans la visée d'un télescope installé sur un pont. Quand on observait le résultat au télescope, un des objets paraissait plus élevé que l'autre, ce qui prouvait que la terre était courbe. L'arbitre dans ce pari, le rédacteur du magazine Field, déclara Wallace vainqueur mais Hampden contesta le résultat. Il poursuivit Wallace en justice et fit campagne contre lui pendant des années, au moyen de lettres dans plusieurs journaux ou à des organisations dont Wallace était membre, l'accusant d'être un escroc et un voleur. Wallace gagna de multiples procès en diffamation contre Hampden mais le litige consécutif au pari lui coûta plus que le montant en jeu et la polémique le contraria longtemps.
Au début des années 1880, Wallace participa au débat sur l'obligation de la vaccination contre la variole. Il pensait à l'origine que c'était une question de choix personnel mais après avoir étudié certaines des statistiques fournies par les activistes anti-vaccination, il en vint à mettre en doute l'efficacité du vaccin. La théorie des microbes, sources de maladies, était alors très récente et loin d'être universellement acceptée ; d’autre part personne n'en savait suffisamment sur le système immunitaire humain pour comprendre pourquoi la vaccination fonctionnait. Quand Wallace enquêta, il découvrit des cas où les défenseurs de la vaccination avaient utilisé des statistiques plus que discutables. Toujours méfiant vis-à-vis de l'autorité, il devint convaincu que la diminution des cas de variole ne devait pas être attribuée à la vaccination elle-même mais à une meilleure hygiène et que les médecins avaient un intérêt particulier à vouloir promouvoir le vaccin. Wallace et d'autres opposants signalèrent que la vaccination, souvent effectuée dans de mauvaises conditions sanitaires, pouvait être dangereuse. Il témoigna en 1890 devant une commission royale qui enquêtait sur la polémique. Quand les membres de la commission examinèrent la documentation qu'il avait fourni pour appuyer ses dires, ils trouvèrent des erreurs dont quelques statistiques hasardeuses. The Lancet déclara que Wallace et les autres opposants à la vaccination avaient été très sélectifs dans le choix des statistiques utilisées, et n'avaient pas tenu compte de la grande quantité de données qui allaient à l'encontre de leur position. La commission conclut que la vaccination antivariolique était efficace et devrait rester obligatoire, mais elle recommanda que des changements soient opérés dans les procédures afin de les rendre plus sûres et que les pénalités contre ceux qui refusaient de s'y soumettre soient moins sévères. Bien des années après, en 1898, Wallace écrivit un pamphlet dans lequel il attaquait les conclusions de la commission ; celui-ci fut attaqué à son tour par The Lancet qui déclara qu'il contenait bon nombre des mêmes erreurs que celles énoncées devant la commission.
En 1907, il écrivit Is Mars Habitable?, un livre qui critiquait les déclarations de Percival Lowell affirmant que des canaux martiens avaient été construits par des êtres doués d'intelligence. Wallace fit des recherches pendant des mois, consulta de nombreux experts et aboutit à sa propre analyse scientifique du climat et des conditions atmosphériques sur Mars. Il précisa entre autres que l'analyse spectroscopique n'avait montré aucun signe de vapeur d'eau dans l'atmosphère de Mars, que l'analyse de Lowell sur le climat de Mars avait de sérieux défauts et qu'elle surestimait la température à la surface, puis qu'une pression atmosphérique basse rendrait la présence d'eau liquide, sans parler d'une planète avec des systèmes d'irrigation, impossible. Wallace s'est, au début, intéressé à la question car sa philosophie anthropocentrique l'inclinait à croire que l'homme était probablement unique dans l'univers.
Wallace, en raison de ses écrits, fut considéré pendant des années comme une personnalité notoire de la science ou de l'activisme, recherché par des journalistes ou d'autres personnes pour ses avis. Des doctorats honorifiques ainsi qu'un certain nombre d'honneurs professionnels lui furent décernés tels que l'élection à la Royal Society, la médaille Copley ou l'ordre du Mérite de la part du gouvernement britannique. C'est par-dessus tout son rôle de co-découvreur de la sélection naturelle et son travail sur la zoogéographie qui en ont fait un personnage d'exception. Il était sans nul doute l'un des plus grands explorateurs de l'histoire naturelle. Cependant, après sa mort, sa célébrité s'estompa rapidement et il fut considéré pendant longtemps comme une figure relativement obscure dans l'histoire des sciences85. Un certain nombre de raisons ont été avancées dont sa modestie, sa volonté de soutenir des causes impopulaires sans se préoccuper de sa réputation, ainsi que la gêne de la communauté scientifique face à quelques-unes de ses idées non-conventionnelles. Il est récemment sorti de l'oubli grâce à la publication de plusieurs biographies sur sa vie et d'anthologies de ses écrits, et à la création d'un site internet qui lui est consacré. Un critique littéraire du New Yorker observa qu'au moins cinq de ces biographies et deux de ces anthologies avaient été publiées depuis l'an 2000
Wallace publia en 1864 un article intitulé « The Origin of Human Races and the Antiquity of Man Deduced from the Theory of Natural Selection » dans lequel il appliquait la théorie au genre humain. Darwin n'avait pas encore publiquement abordé le sujet, alors que Thomas Huxley l'avait déjà fait dans De la place de l'Homme dans la nature.
Peu de temps après, Wallace s'intéressa au spiritisme. Vers la même époque, il commença aussi à affirmer que la sélection naturelle ne pouvait expliquer le génie mathématique, artistique ou musical, ni les méditations métaphysiques, l'esprit ou l'humour. Il a par la suite dit que quelque chose dans « l'univers invisible de l'Esprit » était intervenu au moins trois fois dans l'Histoire : la création de la vie à partir de matière inorganique, l'introduction de la conscience chez les animaux les plus évolués et la génération de facultés mentales supérieures chez l'être humain. Il croyait également que la raison d'être de l'univers était le développement de l'esprit humain. Ces idées perturbèrent beaucoup Darwin : il riposta que les attraits spirituels n'étaient pas nécessaires et que la sélection sexuelle pouvait facilement expliquer des phénomènes mentaux en apparence non-adaptatifs. Tandis que certains historiens ont conclu que la croyance de Wallace que la sélection naturelle était insuffisante à expliquer le développement de la conscience et de l'esprit humain était la cause directe de son adoption du spiritisme, d'autres spécialistes de Wallace désapprouvèrent cette interprétation, certains maintenant que Wallace n'a jamais cru que la sélection naturelle s'appliquait à ces domaines. Les réactions aux idées de Wallace sur le sujet parmi les principaux naturalistes furent multiples. Charles Lyell adopta les idées de Wallace sur l'évolution humaine plutôt que celles de Darwin mais beaucoup, dont Huxley, Hooker et Darwin lui-même, se montrèrent critiques vis-à-vis de Wallace. Comme un historien des sciences l'a fait remarquer, les idées de Wallace dans ce domaine étaient en désaccord avec deux principes majeurs de la philosophie darwinienne émergente selon lesquels l'évolution n'est ni téléologique ni anthropocentrique.
Wallace est seulement mentionné dans beaucoup de comptes rendus sur l'histoire de l'évolution comme celui qui a simplement été le « stimulus » à la publication de la théorie de Darwin. En réalité, Wallace a développé ses propres théories évolutionnistes, lesquelles différaient de celles de Darwin, et il était considéré par beaucoup à l'époque (particulièrement Darwin) comme étant un penseur important sur l'évolution dont les idées ne pouvaient être ignorées. Un historien des sciences a indiqué que tant à travers leur correspondance privée que leurs publications, Darwin et Wallace ont échangé des connaissances et ont pendant très longtemps stimulé les idées et théories de chacun. Wallace est le naturaliste le plus cité dans le livre de Darwin, La filiation de l'homme, et souvent de manière critique. Il resta cependant un ardent défenseur de la sélection naturelle tout au long de sa vie. Dans les années 1880, l'évolution était une idée largement acceptée dans les cercles scientifiques, mais Wallace et August Weismann étaient quasiment les seuls parmi les biologistes d'importance à croire que la sélection naturelle en était l'élément moteur majeur. En 1889, Wallace publia Darwinism dans lequel il répondit aux critiques scientifiques sur la sélection naturelle. De tous ses livres, c'est celui qui est le plus souvent mentionné dans les publications spécialisées.
Dans Darwinism de Wallace, une illustration dans le chapitre sur l'application de la sélection naturelle à l'homme montre un chimpanzé.
Vivement intéressé par la phrénologie, Wallace expérimenta très tôt l'hypnose, alors connue sous la forme du mesmérisme. Il fit participer, avec un succès considérable, certains de ses étudiants à Leicester comme sujets. Quand il commença ses expériences sur le mesmérisme, le thème était très controversé et les expérimentateurs de la première heure, tels que John Elliotson, avaient été durement critiqués par les institutions médicales et scientifiques. Wallace établit un lien entre ses expériences sur le mesmérisme et ses recherches ultérieures sur le spiritisme. Il écrivait en 1893 :
« J'ai ainsi appris ma première grande leçon dans l'enquête sur ces domaines obscurs du savoir, ne jamais accepter l'incrédulité de grands hommes ou leurs accusations d'imposture ou d'imbécillité, comme ayant du poids quand elles sont opposées à l'observation répétée de faits par d'autres hommes, de l'aveu de tous sains et honnêtes. L'histoire entière de la science nous montre que chaque fois que des hommes savants et instruits de tout âge ont nié les faits ou d'autres chercheurs pour raison a priori d'absurdité ou d'impossibilité, les négateurs ont toujours eu tort. »
Wallace commença à étudier le spiritisme durant l'été 1865, probablement suite à l'insistance de sa sœur aînée Fanny Sims qui s'y intéressait depuis un certain temps déjà. Après avoir examiné les écrits sur ce sujet et tenté d'évaluer les phénomènes dont il avait été le témoin pendant des séances, il en vint à accepter que la croyance était liée à une réalité naturelle. Il demeura convaincu tout au long de sa vie qu'au moins quelques séances étaient authentiques, peu importe le nombre d'accusations de fraudes de la part des sceptiques, ou le nombre de preuves de supercherie apportées. Un de ses biographes a suggéré que le choc émotionnel qu'il avait reçu quelques mois plus tôt, lorsque sa première fiancée avait rompu les fiançailles, avait contribué à le rendre réceptif au spiritisme. D'autres spécialistes ont plutôt préféré faire valoir le désir de Wallace de trouver des explications rationnelles et scientifiques à tous les phénomènes de la nature et la société humaine, qu'ils soient matériels ou immatériels.
Le spiritisme attirait beaucoup de personnes instruites de l'époque victorienne qui ne trouvaient plus acceptable la doctrine religieuse traditionnelle comme celle de l'Église d'Angleterre, et qui étaient insatisfaites par la vision entièrement matérialiste et mécanique du monde qui émergeait de plus en plus de la science du xixe siècle. Certains universitaires qui ont étudié en profondeur les théories de Wallace pensent cependant que le spiritisme était plus pour lui une question de science et de philosophie qu'une question de croyance religieuse. Mis à part Wallace, d'autres grands intellectuels au xixe siècle s'intéressèrent au spiritisme dont le réformateur social Robert Owen, l'une des premières idoles de Wallace, les physiciens William Crookes et Lord Rayleigh, le mathématicien Augustus De Morgan ou l'éditeur écossais Robert Chambers.
La grande publicité qu'il fit au spiritisme dans les années 1870 et la défense répétée de médiums contre des allégations de fraude endommagèrent sa réputation scientifique. Ses rapports avec ses anciens amis Henry Bates, Thomas Huxley et même Darwin qui pensait qu'il était excessivement crédule, s'en ressentirent. D'autres, tels que le physiologiste William Benjamin Carpenter et le zoologiste Edwin Ray Lankester firent ouvertement et publiquement preuve d'hostilité à son égard. Wallace ainsi que certains scientifiques qui défendaient le spiritisme, notamment William Crookes, furent l'objet de beaucoup de critiques de la part de la presse, The Lancet, principale revue médicale anglaise à l'époque, se montrant particulièrement virulent. La controverse mit à mal la perception qu'avait le public des travaux de Wallace pour le restant de ses jours. Lorsqu'en 1879, Darwin tenta de rallier du soutien parmi les naturalistes pour obtenir une pension à Wallace, Joseph Hooker répondit :
« Wallace a considérablement déchu, non seulement par son adhésion au spiritisme mais par le fait qu'il ait délibérément et contre l'avis unanime du comité de sa section de la British Association, provoqué une discussion sur le spiritisme à l'une des réunions de section. L'on dit qu'il l'a fait d'une manière sournoise, et je me rappelle fort bien l'indignation que cela a suscité au conseil de la B.A. »
Hooker se laissa finalement fléchir et accepta de soutenir la demande de pension.
Encouragé par plusieurs de ses amis dont Darwin, Philip Sclater et Alfred Newton, Wallace entama des recherches en 1872 sur un examen général de la distribution géographique des animaux. Il progressa peu au début, en partie parce que les systèmes de classification pour beaucoup de types d'animaux étaient à l'époque en perpétuel changement, mais il se remit sérieusement au travail en 1874 après la publication de nombre de nouveaux travaux sur la classification. En étendant le système développé par Sclater pour les oiseaux – lequel répartissait les espèces dans six régions géographiques distinctes – aux mammifères, aux reptiles et aux insectes, Wallace créa la base pour les régions zoogéographiques que l'on utilise toujours aujourd'hui. Celles-ci intégraient les effets de l'apparition et de la disparition de ponts de terre (tels que celui qui lie l'Amérique du Sud et l'Amérique du Nord) et les effets des périodes de grande glaciation. Il dessina des cartes qui montraient les facteurs ayant eu une influence sur la répartition des animaux, tels que l'élévation des montagnes, la profondeur des océans et le caractère de la végétation locale. Il fit également un récapitulatif de tous les genres et familles connus d'animaux supérieurs et établit la liste de leur répartition géographique. Le texte était organisé de telle manière qu'il serait facile pour un voyageur d'apprendre quels animaux pouvaient être trouvés dans un lieu précis. Le résultat de ses recherches publié en deux volumes en 1876 sous le titre de The Geographical Distribution of Animals, servit de référence définitive sur la zoogéographie pendant les 80 ans suivants.
Wallace publia la suite de ce livre en 1880 dans Island Life, lequel examine la répartition des animaux et des plantes dans les îles. Il classa les îles dans trois groupes différents. Le premier était constitué par les îles océaniques, comme les Galapagos et les îles hawaïennes (intégrées à l'époque dans l'archipel des îles Sandwich) situées au milieu de l’océan et qui n'avaient jamais été rattachées à un grand continent. De telles îles étaient caractérisées par une absence complète de mammifères terrestres et d'amphibiens, et leurs habitants (à l'exception des oiseaux migrateurs et des espèces introduites par l'homme) étaient typiquement le résultat d'une colonisation accidentelle et de leur évolution ultérieure. Puis, il divisa les îles continentales en deux groupes, celles qui avaient récemment fait partie d'un continent (comme la Grande-Bretagne) et celles qui en avaient fait partie moins récemment (comme Madagascar) et se demanda comment cette différence pouvait avoir influé sur la flore et la faune. Il s'interrogea sur la manière dont l'isolement avait influé sur l'évolution et sur la façon dont cela avait pu contribuer à préserver certains types d'animaux tels que les Lémuriens de Madagascar qui étaient les derniers représentants d'une faune autrefois répandue sur le continent. Il aborda également la question des changements climatiques, en particulier les périodes de grandes glaciations, et se demanda quelle avait été leur influence sur la répartition de la flore et de la faune dans certaines îles ; la première partie du livre examine par ailleurs les causes possibles de ces périodes glaciaires. Island Life fut à l'époque considéré comme un important travail de recherches et les cercles scientifiques en firent grand cas, que ce soit dans des revues ou dans leur correspondance.
Le travail considérable de Wallace sur la biogéographie lui fit prendre conscience de l'impact des activités humaines sur la nature. Dans Tropical Nature and Other Essays (1878), il avertit des dangers de la déforestation et de l'érosion du sol, tout particulièrement en climat tropical enclin aux fortes précipitations. Notant les interactions complexes entre la végétation et le climat, il prévint qu'un déboisement massif de la forêt tropicale pour la culture du café à Ceylan (Sri Lanka) et en Inde affecterait défavorablement le climat dans ces pays et conduirait à leur éventuel appauvrissement suite à une érosion du sol. Wallace parla à nouveau de déforestation dans Island Life et de son impact sur les espèces invasives. Voici ce qu'il écrivit sur l'effet de la colonisation européenne dans l'île Sainte-Hélène :
« ...pourtant l'aspect général de l'île est maintenant si stérile et inhospitalier que certaines personnes trouvent difficile de croire que c'était par le passé entièrement verdoyant et fertile. La cause de ce changement est, toutefois, très facilement explicable. Le sol riche formé par la roche volcanique décomposée et les dépôts végétaux pouvait seulement être maintenu sur les pentes raides tant qu'il était protégé par la végétation à laquelle il devait en grande partie ses origines. Quand ceci fut détruit, les fortes pluies tropicales eurent tôt fait d'emporter le sol et de laisser une vaste étendue de roche nue ou d'argile stérile. Cette destruction irréparable fut causée, en premier lieu, par les chèvres, lesquelles furent introduites par les Portugais en 1513, et augmentèrent si rapidement qu'en 1588 leur nombre se comptait en milliers. Ces animaux sont les plus grands adversaires des arbres, car ils mangent les jeunes pousses et ainsi empêchent la restauration naturelle de la forêt. Ils furent, cependant, aidés par le gaspillage insouciant de l'Homme. La Compagnie des Indes orientales prit possession de l'île en 1651, et vers 1700 il devint évident que les forêts diminuaient et que cela exigeait une certaine protection. Deux des arbres locaux, le séquoia et l'ébène, étaient bons pour le tannage, et, pour s'éviter de la peine, l'écorce a été inutilement dépouillée des troncs seulement, le reste étant laissé à la putréfaction ; tandis qu'en 1709 une grande quantité d'ébène disparaissant rapidement était utilisée pour brûler la chaux afin de construire des fortifications. »
En 1870, un partisan de la non-sphéricité de la terre du nom de John Hampden proposa un pari de 500 £ dans un magazine à qui pourrait démontrer qu'une étendue d'eau telle qu'une rivière, un canal ou un lac avait une courbure convexe. Wallace, intrigué par le défi et en manque d'argent, conçut une expérience dans laquelle il disposa deux objets le long d'un canal d'environ 10 km, chacun à la même hauteur au-dessus du niveau de l'eau et dans la visée d'un télescope installé sur un pont. Quand on observait le résultat au télescope, un des objets paraissait plus élevé que l'autre, ce qui prouvait que la terre était courbe. L'arbitre dans ce pari, le rédacteur du magazine Field, déclara Wallace vainqueur mais Hampden contesta le résultat. Il poursuivit Wallace en justice et fit campagne contre lui pendant des années, au moyen de lettres dans plusieurs journaux ou à des organisations dont Wallace était membre, l'accusant d'être un escroc et un voleur. Wallace gagna de multiples procès en diffamation contre Hampden mais le litige consécutif au pari lui coûta plus que le montant en jeu et la polémique le contraria longtemps.
Au début des années 1880, Wallace participa au débat sur l'obligation de la vaccination contre la variole. Il pensait à l'origine que c'était une question de choix personnel mais après avoir étudié certaines des statistiques fournies par les activistes anti-vaccination, il en vint à mettre en doute l'efficacité du vaccin. La théorie des microbes, sources de maladies, était alors très récente et loin d'être universellement acceptée ; d’autre part personne n'en savait suffisamment sur le système immunitaire humain pour comprendre pourquoi la vaccination fonctionnait. Quand Wallace enquêta, il découvrit des cas où les défenseurs de la vaccination avaient utilisé des statistiques plus que discutables. Toujours méfiant vis-à-vis de l'autorité, il devint convaincu que la diminution des cas de variole ne devait pas être attribuée à la vaccination elle-même mais à une meilleure hygiène et que les médecins avaient un intérêt particulier à vouloir promouvoir le vaccin. Wallace et d'autres opposants signalèrent que la vaccination, souvent effectuée dans de mauvaises conditions sanitaires, pouvait être dangereuse. Il témoigna en 1890 devant une commission royale qui enquêtait sur la polémique. Quand les membres de la commission examinèrent la documentation qu'il avait fourni pour appuyer ses dires, ils trouvèrent des erreurs dont quelques statistiques hasardeuses. The Lancet déclara que Wallace et les autres opposants à la vaccination avaient été très sélectifs dans le choix des statistiques utilisées, et n'avaient pas tenu compte de la grande quantité de données qui allaient à l'encontre de leur position. La commission conclut que la vaccination antivariolique était efficace et devrait rester obligatoire, mais elle recommanda que des changements soient opérés dans les procédures afin de les rendre plus sûres et que les pénalités contre ceux qui refusaient de s'y soumettre soient moins sévères. Bien des années après, en 1898, Wallace écrivit un pamphlet dans lequel il attaquait les conclusions de la commission ; celui-ci fut attaqué à son tour par The Lancet qui déclara qu'il contenait bon nombre des mêmes erreurs que celles énoncées devant la commission.
En 1907, il écrivit Is Mars Habitable?, un livre qui critiquait les déclarations de Percival Lowell affirmant que des canaux martiens avaient été construits par des êtres doués d'intelligence. Wallace fit des recherches pendant des mois, consulta de nombreux experts et aboutit à sa propre analyse scientifique du climat et des conditions atmosphériques sur Mars. Il précisa entre autres que l'analyse spectroscopique n'avait montré aucun signe de vapeur d'eau dans l'atmosphère de Mars, que l'analyse de Lowell sur le climat de Mars avait de sérieux défauts et qu'elle surestimait la température à la surface, puis qu'une pression atmosphérique basse rendrait la présence d'eau liquide, sans parler d'une planète avec des systèmes d'irrigation, impossible. Wallace s'est, au début, intéressé à la question car sa philosophie anthropocentrique l'inclinait à croire que l'homme était probablement unique dans l'univers.
Wallace, en raison de ses écrits, fut considéré pendant des années comme une personnalité notoire de la science ou de l'activisme, recherché par des journalistes ou d'autres personnes pour ses avis. Des doctorats honorifiques ainsi qu'un certain nombre d'honneurs professionnels lui furent décernés tels que l'élection à la Royal Society, la médaille Copley ou l'ordre du Mérite de la part du gouvernement britannique. C'est par-dessus tout son rôle de co-découvreur de la sélection naturelle et son travail sur la zoogéographie qui en ont fait un personnage d'exception. Il était sans nul doute l'un des plus grands explorateurs de l'histoire naturelle. Cependant, après sa mort, sa célébrité s'estompa rapidement et il fut considéré pendant longtemps comme une figure relativement obscure dans l'histoire des sciences85. Un certain nombre de raisons ont été avancées dont sa modestie, sa volonté de soutenir des causes impopulaires sans se préoccuper de sa réputation, ainsi que la gêne de la communauté scientifique face à quelques-unes de ses idées non-conventionnelles. Il est récemment sorti de l'oubli grâce à la publication de plusieurs biographies sur sa vie et d'anthologies de ses écrits, et à la création d'un site internet qui lui est consacré. Un critique littéraire du New Yorker observa qu'au moins cinq de ces biographies et deux de ces anthologies avaient été publiées depuis l'an 2000
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine