Diplômé en philosophie de l'Université de Montréal et titulaire d'une maîtrise en sociologie de l'Université du Québec à Montréal, il fait un doctorat en sociologie. Ses recherches portent principalement sur le nationalisme québécois, le conservatisme occidental et la démocratie occidentale depuis les années 19601.
Carrière politique
« Si je demeure souverainiste, je ne suis plus militant péquiste depuis longtemps. »
— Mathieu Bock-Côté, Loi 101 au cégep : OUI!
En 2000, Mathieu Bock-Côté présente sa candidature pour la présidence du Comité national des jeunes du Parti québécois, sans succès.
En 2001, il est responsable du contenu au sein du Forum jeunesse du Bloc québécois. Avec deux autres membres du forum, Guillaume Ducharme et Benjamin Gagnon, il rédige le mémoire La situation du Français et le chantier du redressement national - Pour une conception nationaliste du français au Québec. Soumis en février 2001 aux États généraux sur la situation et l'avenir de la langue française au Québec, le mémoire est dénoncé comme défendant un nationalisme ethnique. Le 19 mars, La Presse canadienne annonce que le Bloc québécois renvoie le président de l'aile jeunesse. Le 27 mars, Le Devoir publie une lettre dans laquelle Ducharme, Bock-Côté et Gagnon affirment qu'ils démissionnent du Forum jeunesse, mentionnant que leurs idées et leurs convictions ont été diabolisées.