LES CHATEAUX DE LA LOIRE
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Le château du Plessis-Bourré est situé sur le territoire de la commune d'Écuillé dans le Maine-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres au nord d'Angers, à mi-chemin des vallées de la Mayenne et de la Sarthe. Il figure parmi les châteaux de la Loire n'ayant que peu subi de modifications quant à son architecture extérieure depuis sa construction, il y a plus de quatre siècles, ce qui en fait un lieu sollicité pour des tournages.
Jean Bourré, grand argentier et principal confident du roi de France Louis XI, fait l'acquisition du domaine du Plessis-le Vent, propriété de la famille de Sainte-Maure le 26 novembre 1462. Sur cet ancien manoir, il fait construire de 1468 à 1473 le château actuel.
Plus tard Charles Bourré fut chambellan du roi, seigneur de Vaux et de Beaumont.
Le château reçut la visite de deux rois de France au XVe siècle :
Louis XI, le 17 avril 1473, lors d'un pèlerinage à Notre-Dame de Béhuard ;
Charles VIII, le 10 juin 1487, accompagné de sa sœur aînée, la régente Anne de Beaujeu.
En 1751 le château est acheté par la famille de Ruillé et Jean-Guillaume de Ruillé est exécuté en 1794.
En 1850, le château est à vendre. Personne ne veut l'acheter et le château risque d'être transformé en carrière de tuffeau quand Maître Avenant, notaire à Angers, soucieux de préserver le site, décide de l'acheter en 1851.
En 1911 il est acheté par Henri Vaïsse, neveu de Claude-Marius Vaïsse, préfet et sénateur de Lyon sous le Second Empire, surnommé le "Haussmann Lyonnais". Au décès de Henri Vaïsse, celui-ci lègue le Château à son neveu François Reille-Soult, Duc de Dalmatie, député de Tarn, qui l'ouvre au public et crée le circuit de visite.
Le château est classé (avec la pièce d'eau, les douves et les avenues) au titre des monuments historiques par arrêté du 1er juin 1931.
L'espace aménagé autour du château recrée l'illusion que le château sort des eaux qui l'entourent.
En raison de ses larges douves que franchit un pont de quarante-quatre mètres de long et d'une architecture clairement défensive, double pont-levis, donjon et chemin de ronde, c'est une forteresse mais c'est aussi une résidence d'agrément.
C'est cette particularité qui lui confère les qualités d'un château dit de transition car il témoigne de l'arrivée de la Renaissance (hautes fenêtres à meneaux, grands salons…), tout en conservant les caractéristiques de la place forte (quatre tours massives, douves, ponts-levis et chemin de ronde).
Particularité architecturale, les douves ne baignent pas directement les murs de la forteresse, une petite terrasse, large de trois mètres, permet aux artilleurs de prendre position tout autour du château.
Il abrite aussi des chefs d'œuvre, tapisseries, tableaux, boiseries et meubles :
Le plafond à caissons de la salle des gardes forme vingt-quatre tableaux. L'auteur des peintures du plafond à caissons est anonyme. Six grands caissons comprennent chacun quatre hexagones ; seize de ces tableaux affichent une symbolique des alchimistes à l'époque, notamment inspiré des trois grands principes actifs : le mercure, le soufre et le sel ; les huit autres figurent des scènes proverbiales et sont d'« esprit malin et hardi ». Cette hardiesse est telle que les tableaux furent dissimulés au XVIIIe siècle au regard des hôtes.
une Vierge aux douleurs, en bois polychrome.
deux tapisseries des Flandres, inspirées des Actes des apôtres. Une tapisserie du martyr de saint Étienne.
un portrait de Jean Bourré en 1461 et un de Marguerite de Feschal, son épouse, un portrait de Charles Bourré peints au XVIIe siècle.
deux natures mortes signés Quentin de la Tour.
de nombreux meubles sont aussi des objets classés.
En 1945, l'hermétiste Eugène Canseliet publie Deux logis alchimiques, en marge de la science et de l'histoire qui prolongent Les demeures philosophales de Fulcanelli, et dans lequel il affirme que le château du Plessis-Bourré est ornées de symboles alchimiques et ésotériques. Il n'y a cependant aucun élément historique qui permette cette interprétation, et, « l'idée que des monuments ou des œuvres d'art contiennent un symbolisme alchimique ne remonte qu'au XVIIe siècle »
Horaires d'ouverture
15 février - 30 mars 14h/18h tous les jours sauf mercredi
1er avril - 30 juin 10h-12h et 14h-18h tous les jours sauf mecredi et jeudi matin
juillet et aout tous les jours de 10h à 18h
septembre 10h-12h et 14h-18h tous les jours sauf mecredi et jeudi matin
octobre et novembre 14h/18h tous les jours sauf mercredi
Horaires des visites guidées (selon horaires d'ouverture)
14h30 / 15h30 / 16h30 / 17h30
Tarifs
Visite guidée du château
Tarif normal : 9,50 euros
Tarif réduit (Etudiants - Carte CEZAM) : 7 euros
Tarif réduit (Enfants 7 à 15 ans) : 5 euros
Tarif groupes 15 à 19 personnes (forfait) : 135 euros
Tarif groupes 20 personnes et plus (par personne) : 7 euros
Tarif groupes scolaires (par personne) : 5 euros
Parc seulement : 3 euros
Les droits ainsi perçus sont entièrement consacrés à l'entretien de ce domaine privé. Merci de votre compréhension.
Réservations
par email : plessisbourre@hotmail.fr
par téléphone au : + 33 (0)2 41 32 06 72
http://www.plessis-bourre.com/default.htm
Jean Bourré, grand argentier et principal confident du roi de France Louis XI, fait l'acquisition du domaine du Plessis-le Vent, propriété de la famille de Sainte-Maure le 26 novembre 1462. Sur cet ancien manoir, il fait construire de 1468 à 1473 le château actuel.
Plus tard Charles Bourré fut chambellan du roi, seigneur de Vaux et de Beaumont.
Le château reçut la visite de deux rois de France au XVe siècle :
Louis XI, le 17 avril 1473, lors d'un pèlerinage à Notre-Dame de Béhuard ;
Charles VIII, le 10 juin 1487, accompagné de sa sœur aînée, la régente Anne de Beaujeu.
En 1751 le château est acheté par la famille de Ruillé et Jean-Guillaume de Ruillé est exécuté en 1794.
En 1850, le château est à vendre. Personne ne veut l'acheter et le château risque d'être transformé en carrière de tuffeau quand Maître Avenant, notaire à Angers, soucieux de préserver le site, décide de l'acheter en 1851.
En 1911 il est acheté par Henri Vaïsse, neveu de Claude-Marius Vaïsse, préfet et sénateur de Lyon sous le Second Empire, surnommé le "Haussmann Lyonnais". Au décès de Henri Vaïsse, celui-ci lègue le Château à son neveu François Reille-Soult, Duc de Dalmatie, député de Tarn, qui l'ouvre au public et crée le circuit de visite.
Le château est classé (avec la pièce d'eau, les douves et les avenues) au titre des monuments historiques par arrêté du 1er juin 1931.
L'espace aménagé autour du château recrée l'illusion que le château sort des eaux qui l'entourent.
En raison de ses larges douves que franchit un pont de quarante-quatre mètres de long et d'une architecture clairement défensive, double pont-levis, donjon et chemin de ronde, c'est une forteresse mais c'est aussi une résidence d'agrément.
C'est cette particularité qui lui confère les qualités d'un château dit de transition car il témoigne de l'arrivée de la Renaissance (hautes fenêtres à meneaux, grands salons…), tout en conservant les caractéristiques de la place forte (quatre tours massives, douves, ponts-levis et chemin de ronde).
Particularité architecturale, les douves ne baignent pas directement les murs de la forteresse, une petite terrasse, large de trois mètres, permet aux artilleurs de prendre position tout autour du château.
Il abrite aussi des chefs d'œuvre, tapisseries, tableaux, boiseries et meubles :
Le plafond à caissons de la salle des gardes forme vingt-quatre tableaux. L'auteur des peintures du plafond à caissons est anonyme. Six grands caissons comprennent chacun quatre hexagones ; seize de ces tableaux affichent une symbolique des alchimistes à l'époque, notamment inspiré des trois grands principes actifs : le mercure, le soufre et le sel ; les huit autres figurent des scènes proverbiales et sont d'« esprit malin et hardi ». Cette hardiesse est telle que les tableaux furent dissimulés au XVIIIe siècle au regard des hôtes.
une Vierge aux douleurs, en bois polychrome.
deux tapisseries des Flandres, inspirées des Actes des apôtres. Une tapisserie du martyr de saint Étienne.
un portrait de Jean Bourré en 1461 et un de Marguerite de Feschal, son épouse, un portrait de Charles Bourré peints au XVIIe siècle.
deux natures mortes signés Quentin de la Tour.
de nombreux meubles sont aussi des objets classés.
En 1945, l'hermétiste Eugène Canseliet publie Deux logis alchimiques, en marge de la science et de l'histoire qui prolongent Les demeures philosophales de Fulcanelli, et dans lequel il affirme que le château du Plessis-Bourré est ornées de symboles alchimiques et ésotériques. Il n'y a cependant aucun élément historique qui permette cette interprétation, et, « l'idée que des monuments ou des œuvres d'art contiennent un symbolisme alchimique ne remonte qu'au XVIIe siècle »
Horaires d'ouverture
15 février - 30 mars 14h/18h tous les jours sauf mercredi
1er avril - 30 juin 10h-12h et 14h-18h tous les jours sauf mecredi et jeudi matin
juillet et aout tous les jours de 10h à 18h
septembre 10h-12h et 14h-18h tous les jours sauf mecredi et jeudi matin
octobre et novembre 14h/18h tous les jours sauf mercredi
Horaires des visites guidées (selon horaires d'ouverture)
14h30 / 15h30 / 16h30 / 17h30
Tarifs
Visite guidée du château
Tarif normal : 9,50 euros
Tarif réduit (Etudiants - Carte CEZAM) : 7 euros
Tarif réduit (Enfants 7 à 15 ans) : 5 euros
Tarif groupes 15 à 19 personnes (forfait) : 135 euros
Tarif groupes 20 personnes et plus (par personne) : 7 euros
Tarif groupes scolaires (par personne) : 5 euros
Parc seulement : 3 euros
Les droits ainsi perçus sont entièrement consacrés à l'entretien de ce domaine privé. Merci de votre compréhension.
Réservations
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Ben voyons!orchidee a écrit :comment tu vas ?...tu ne nous aimes plus du tout, du tout ?caliméro a écrit :Dieu que c'est beau!
Il semblerait que la moitié du monde ne soit là que pour écoeurer l'autre moitié.
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
caliméro a écrit :Ben voyons!orchidee a écrit :comment tu vas ?...tu ne nous aimes plus du tout, du tout ?caliméro a écrit :Dieu que c'est beau!
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- saintluc
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Le château de Saumur, Maine-et-Loire, est bâti au confluent de la Loire et du Thouet, aux confins est de l'Anjou et à proximité de l'ouest de la Touraine.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 novembre 1964
Le château de Saumur a connu ses premières fortifications sous Thibaud le Tricheur, comte de Blois, au Xe siècle. En 1026, il devint propriété du comte d'Anjou, le célèbre Foulques Nerra qui le légua à ses héritiers Plantagenêt. Philippe Auguste, roi de France et capétien, l'annexa à la couronne.
En 1227, Saint Louis fait rehausser le fort devenu français puis, à partir de 1367, Louis Ier d'Anjou, petit-fils de Philippe VI, fait remplacer les vieilles tours rondes par des tours octogonales.
Le roi René d'Anjou, « bon roi René », écrivain, homme cultivé et bâtisseur de forteresse (Tarascon) améliore sensiblement le confort de l'ensemble du château qu'il surnomme le « château d'amour ». Au XVIe siècle, l'italien Bartolomeo renforce les défenses du château. Précurseur, il fit construire autour du château médiéval des défenses basses, des fortins (bastions) et courtines suivant un plan en étoile étonnement moderne un siècle avant Vauban. Le château a été immortalisé dans le manuscrit des Très Riches Heures du duc de Berry dans le folio du mois de septembre qui représente les vendanges au pied du château.
Moins glorieux, le château devint prison sous Louis XIV et Napoléon, puis un dépôt de munitions.
Au début du XXe siècle, la ville rachète le château à l'État et le rénove progressivement, y installe le musée des arts décoratifs (donation du Comte Charles Lair pour une majeure partie des œuvres exposées, céramique et mobilier) ainsi que celui du Harnachement.
Le 22 avril 2001, la partie ouest du rempart nord s'est effondrée et a endommagé une partie des habitations situées en contrebas. Il s'ensuivit un chantier de stabilisation du sous-sol et de reconstruction du rempart qui s'est achevé en 2007.
Le Château de Saumur, façade sud
Enluminure de Septembre dans Les Très Riches Heures du duc de Berry
Office de tourisme :
Place Bilange
49400 Saumur
Tél : 02. 41. 40. 20. 60 Fax : 02. 41. 40. 20. 69
Web : http://www.ot-saumur.fr/
Tarifs et horaires : (NB : ces informations sont indicatives)
- 3,00 €
- Gratuité pour les enfants de moins de 11 ans et les détenteurs de la carte clé.
Présentation commentée pour les groupes toute l'année sur réservation : Tel. : 02 41 40 24 40
Horaires d'ouverture :
- Du 1er avril au 30 septembre : tous les jours du mardi au dimanche de 10h à 13h et de 14h à 17h30.
- En juillet et août : Présentation commentée en Français et Anglais du château (durée : 30 minutes)
Prestation comprise dans le tarif d'accès.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 novembre 1964
Le château de Saumur a connu ses premières fortifications sous Thibaud le Tricheur, comte de Blois, au Xe siècle. En 1026, il devint propriété du comte d'Anjou, le célèbre Foulques Nerra qui le légua à ses héritiers Plantagenêt. Philippe Auguste, roi de France et capétien, l'annexa à la couronne.
En 1227, Saint Louis fait rehausser le fort devenu français puis, à partir de 1367, Louis Ier d'Anjou, petit-fils de Philippe VI, fait remplacer les vieilles tours rondes par des tours octogonales.
Le roi René d'Anjou, « bon roi René », écrivain, homme cultivé et bâtisseur de forteresse (Tarascon) améliore sensiblement le confort de l'ensemble du château qu'il surnomme le « château d'amour ». Au XVIe siècle, l'italien Bartolomeo renforce les défenses du château. Précurseur, il fit construire autour du château médiéval des défenses basses, des fortins (bastions) et courtines suivant un plan en étoile étonnement moderne un siècle avant Vauban. Le château a été immortalisé dans le manuscrit des Très Riches Heures du duc de Berry dans le folio du mois de septembre qui représente les vendanges au pied du château.
Moins glorieux, le château devint prison sous Louis XIV et Napoléon, puis un dépôt de munitions.
Au début du XXe siècle, la ville rachète le château à l'État et le rénove progressivement, y installe le musée des arts décoratifs (donation du Comte Charles Lair pour une majeure partie des œuvres exposées, céramique et mobilier) ainsi que celui du Harnachement.
Le 22 avril 2001, la partie ouest du rempart nord s'est effondrée et a endommagé une partie des habitations situées en contrebas. Il s'ensuivit un chantier de stabilisation du sous-sol et de reconstruction du rempart qui s'est achevé en 2007.
Le Château de Saumur, façade sud
Enluminure de Septembre dans Les Très Riches Heures du duc de Berry
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Place Bilange
49400 Saumur
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Web : http://www.ot-saumur.fr/
Tarifs et horaires : (NB : ces informations sont indicatives)
- 3,00 €
- Gratuité pour les enfants de moins de 11 ans et les détenteurs de la carte clé.
Présentation commentée pour les groupes toute l'année sur réservation : Tel. : 02 41 40 24 40
Horaires d'ouverture :
- Du 1er avril au 30 septembre : tous les jours du mardi au dimanche de 10h à 13h et de 14h à 17h30.
- En juillet et août : Présentation commentée en Français et Anglais du château (durée : 30 minutes)
Prestation comprise dans le tarif d'accès.
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Le château de Sully-sur-Loire est un château français situé au bord de la Loire, dans la commune de Sully-sur-Loire, le département du Loiret et la région Centre.
Le château est situé dans le centre de Sully-sur-Loire, sur la rive gauche de la Loire, à proximité du pont, à l’angle du chemin de la Salle verte, de l’avenue de Béthune et de la promenade des douves. L’eau qui l'entoure est issue de l’étang de Marcon.
Le château est mentionné dès 1102, il contrôlait un pont sur la Loire qui disparut dès le XIVe siècle. Il n’a appartenu au cours des siècles qu’à trois familles : les premiers seigneurs de Sully, la famille de la Trémouille, et la famille de Béthune.
En 1218, Philippe Auguste fit bâtir une tour maîtresse.
En 1396, Guy de la Trémouille lance la construction du château actuel, Raymond du Temple (architecte du roi et du duc d’Orléans) en dresse les plans.
En 1524, un bâtiment est ajouté au sud-est de l’édifice.
Il est acquis en 1602 par Maximilien de Béthune, le grand Sully, premier duc du nom. Entre 1602 et 1607, ce dernier transforme le château à son usage, édifiant également un parc.
Le jeune Louis XIV se réfugie au château en mars 1652 lors de la Fronde des princes.
En 1715, le château accueille Voltaire qui fuyait Paris.
Au milieu du XVIIIe siècle, un bâtiment est construit au nord du corps d’entrée.
Le château subit un incendie en 1918 et les bombardements de juin 1940 et d’août 1944 durant la Seconde Guerre mondiale.
Le château est resté dans la famille du 1er duc de Sully jusqu’en 1962, année à laquelle le conseil général du Loiret l’acquiert et le restaure.
Le château est entouré de douves encore en eau et comprend deux parties distinctes : le donjon et le petit château. Il est bâti au confluent de la Loire et de la Sange.
Le donjon, bâtiment rectangulaire cantonné de quatre tours circulaires, et doté d’une porte à deux tours vers le sud, correspond à la campagne de Guy de la Trémoille. L’intérieur a été profondément réaménagé par Maximilien de Béthune. À noter au premier étage, la grande salle avec ses portes en bois du XVIIe siècle, la peinture du château de Rosny-sur-Seine sur le manteau de la cheminée, enfin la porte de fer donnant accès au « cabinet » de Sully. La charpente sous comble est un remarquable ouvrage du XIVe siècle en berceau brisé. Le donjon de Sully offre un cas remarquable de logis à tours circulaires de la fin du XIVe siècle ; entièrement consacré à l’apparat, il est doublé par un logis privé de même structure interne, mais bien plus intime, donnant la mesure de la dichotomie entre le public et le privé dans les grandes cours princières.
Le petit château ferme la cour au sud du donjon. Il comprend un logis et deux tours, dont une celle du sud-est, a été construite au milieu du XVe siècle sur une tour plus ancienne, alors que l’autre, dite « tour de Béthune », plus basse et terrassée, est une « une tour à canon » édifiée en 1605. Le logis, construit dans la première moitié du XVe siècle, fut à partir du XVIe siècle, la résidence habituelle des seigneurs de Sully. Les intérieurs ont été réaménagés (décor et mobilier) à la fin du XIXe siècle. Le corps qui joint le petit château au donjon a été rajouté au XVIIIe siècle, et refait après l’incendie de 1918.
La basse-cour, à l’est, aujourd’hui nue, contenait autrefois le donjon bâti par Philippe Auguste peu avant 1219, à l’occasion d’une confiscation de la seigneurie, ainsi que l’église-collégiale Saint-Ythier, transférée par M. de Béthune à l’intérieur de la ville.
Du parc, il reste aujourd’hui la vaste surface, entourée par les canaux que M. de Béthune fit aménager pour mettre le site à l’abri des crues de la Loire.
Le château est classé en 1928 aux Monuments historiques et est ouvert au public à partir de 1933.
Il délimite la partie est de la vallée de la Loire, classée au patrimoine mondial par l’UNESCO en 2000
45600 Sully-sur-Loire
Tél. +33 (0)2 38 36 36 86
Fax +33 (0)2 38 36 45 02
chateau.sully@cg45.fr
Tarif 6€. Enfant 3€.
-6 ans gratuit.
Visite guidée :
adulte 7€, enfant 3,50€.
-6 ans gratuit.
http://www.orleanscity.com/tourisme/sully.htm
Le château est situé dans le centre de Sully-sur-Loire, sur la rive gauche de la Loire, à proximité du pont, à l’angle du chemin de la Salle verte, de l’avenue de Béthune et de la promenade des douves. L’eau qui l'entoure est issue de l’étang de Marcon.
Le château est mentionné dès 1102, il contrôlait un pont sur la Loire qui disparut dès le XIVe siècle. Il n’a appartenu au cours des siècles qu’à trois familles : les premiers seigneurs de Sully, la famille de la Trémouille, et la famille de Béthune.
En 1218, Philippe Auguste fit bâtir une tour maîtresse.
En 1396, Guy de la Trémouille lance la construction du château actuel, Raymond du Temple (architecte du roi et du duc d’Orléans) en dresse les plans.
En 1524, un bâtiment est ajouté au sud-est de l’édifice.
Il est acquis en 1602 par Maximilien de Béthune, le grand Sully, premier duc du nom. Entre 1602 et 1607, ce dernier transforme le château à son usage, édifiant également un parc.
Le jeune Louis XIV se réfugie au château en mars 1652 lors de la Fronde des princes.
En 1715, le château accueille Voltaire qui fuyait Paris.
Au milieu du XVIIIe siècle, un bâtiment est construit au nord du corps d’entrée.
Le château subit un incendie en 1918 et les bombardements de juin 1940 et d’août 1944 durant la Seconde Guerre mondiale.
Le château est resté dans la famille du 1er duc de Sully jusqu’en 1962, année à laquelle le conseil général du Loiret l’acquiert et le restaure.
Le château est entouré de douves encore en eau et comprend deux parties distinctes : le donjon et le petit château. Il est bâti au confluent de la Loire et de la Sange.
Le donjon, bâtiment rectangulaire cantonné de quatre tours circulaires, et doté d’une porte à deux tours vers le sud, correspond à la campagne de Guy de la Trémoille. L’intérieur a été profondément réaménagé par Maximilien de Béthune. À noter au premier étage, la grande salle avec ses portes en bois du XVIIe siècle, la peinture du château de Rosny-sur-Seine sur le manteau de la cheminée, enfin la porte de fer donnant accès au « cabinet » de Sully. La charpente sous comble est un remarquable ouvrage du XIVe siècle en berceau brisé. Le donjon de Sully offre un cas remarquable de logis à tours circulaires de la fin du XIVe siècle ; entièrement consacré à l’apparat, il est doublé par un logis privé de même structure interne, mais bien plus intime, donnant la mesure de la dichotomie entre le public et le privé dans les grandes cours princières.
Le petit château ferme la cour au sud du donjon. Il comprend un logis et deux tours, dont une celle du sud-est, a été construite au milieu du XVe siècle sur une tour plus ancienne, alors que l’autre, dite « tour de Béthune », plus basse et terrassée, est une « une tour à canon » édifiée en 1605. Le logis, construit dans la première moitié du XVe siècle, fut à partir du XVIe siècle, la résidence habituelle des seigneurs de Sully. Les intérieurs ont été réaménagés (décor et mobilier) à la fin du XIXe siècle. Le corps qui joint le petit château au donjon a été rajouté au XVIIIe siècle, et refait après l’incendie de 1918.
La basse-cour, à l’est, aujourd’hui nue, contenait autrefois le donjon bâti par Philippe Auguste peu avant 1219, à l’occasion d’une confiscation de la seigneurie, ainsi que l’église-collégiale Saint-Ythier, transférée par M. de Béthune à l’intérieur de la ville.
Du parc, il reste aujourd’hui la vaste surface, entourée par les canaux que M. de Béthune fit aménager pour mettre le site à l’abri des crues de la Loire.
Le château est classé en 1928 aux Monuments historiques et est ouvert au public à partir de 1933.
Il délimite la partie est de la vallée de la Loire, classée au patrimoine mondial par l’UNESCO en 2000
45600 Sully-sur-Loire
Tél. +33 (0)2 38 36 36 86
Fax +33 (0)2 38 36 45 02
chateau.sully@cg45.fr
Tarif 6€. Enfant 3€.
-6 ans gratuit.
Visite guidée :
adulte 7€, enfant 3,50€.
-6 ans gratuit.
http://www.orleanscity.com/tourisme/sully.htm
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
J'adore les château entourés d'eau.
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
moi j'adore ce sentiment de fierte que l'on a sentir les siecles d'histoire
...detruire les gens s'appelle genocide,laisser se detruire l'hitoire d'un peuple, je ne sais comment s'appelle
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Le château de Talcy est un château Renaissance situé dans la ville du même nom. Il est géré par le centre des monuments nationaux.
Le château est rebâti à partir de 1520 par un banquier italien, Bernard Salviati.
Le poème de Pierre de Ronsard Mignonne, allons voir si la rose est inspiré de l'idylle entre Ronsard et Cassandre, fille de Salviati.
Durant les Guerres de religion, le poète Théodore Agrippa d'Aubigné, protestant, y trouve refuge et tombe amoureux de Diane Salviati, petite-fille de Bernard Salviati. Celle-ci le repousse cependant. Agrippa d'Aubigné fait référence à ce château dans quelques-uns des vers de ses Tragiques.
En 1638, Isabelle Salviati fait prolonger l'aile est. L'intérieur est fortement rénové par la famille Burgeat au cours du XVIIIe siècle.
Le domaine est acheté par Élisabeth Gastebois et traverse sans trop d'encombres la Révolution française. Il passe entre les mains de la famille Stapfer, alliée aux Burgeats, des protestants suisses de Berne. Le château fut la propriété de Philippe Albert Stapfer le célèbre ministre de la République helvétique, réformateur de l'Éducation suisse. Le château abrite encore des collections de la famille Stapfer : par exemple son uniforme de ministre helvétique.
Le général Chanzy y établit son quartier général en décembre 1870, mais en est chassé par les Prussiens.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 août 1908. Le château est vendu à l'État en 1933. Il sert à plusieurs reprises de dépôt d'archives[réf. souhaitée].
La garenne et son allée d'accès, propriétés de la commune, font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 2004. Les parties bâties et non bâties restantes propriété de l’État (les grilles, le bois, les murs et l’allée plantée devant le château) font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 29 mars 2005.
Son jardin est réorganisé en 1996 par les paysagistes de l'Atelier de Paysages Bruel-Delmar associés à J. Weill, pour devenir un conservatoire d'essences fruitières. Il est labellisé « Jardin remarquable »
Le château actuel comprend une tour-porche, mutilée de sa tourelle d'angle nord-ouest, et d'une aile est qui la rejoint par l'intermédiaire d'une galerie couverte, délimitant une cour d'honneur. Un puits coiffé d'un dôme décore cette dernière et constitue la marque emblématique de l'édifice.
L'aile est se compose d'un rez-de-chaussée et de deux étages. Au rez-de-chaussée se situe en enfilade une cuisine, une antichambre et la chambre dite de Charles IX. Au premier étage, se trouve une enfilade de salons et d'appartements desservis par un couloir.
Le domaine comprend un verger, une grange avec un pressoir (datant de 1808) et un colombier.
Le colombier, tour circulaire, abrite près de 1 400 excavations et est munie d'une échelle sur pivot permettant d'accéder à l'ensemble des cavités pour y recueillir les œufs.
Le verger a été réhabilité depuis 1996 par la paysagiste Joëlle Weill associée à l'Atelier de Paysages Bruel-Delmar.
Un moulin à vent est rattaché au domaine. Il a été rasé en 1956 et reconstruit en 1976.
Ouvert
2 mai au 4 septembre, tous les jours, 9h30 à 12h30 et 14h à 18h00
5 septembre au 30 avril, 10h à 12h30 et 14h à 17h
Dernier accès 60 mn avant la fermeture.
Fermé
1er janvier, 1er mai et 25 décembre
le mardi du 1er octobre au 31 mars
Adult rate : 5,50 €
Reduced rate : 4 €
Adult group rate : 4,50 € (minimum 20 persons)
School group rate : 20 € (maximum 35 students, 2 accompananying adults included, adult group rate for additional accompananying adult)
Free admission :
Minors under 18 (family visit)
18-25 years old (for people under 26 years old who are citizens of one the 27 countries of EU or are non-European permanent residents of France)
Disabled visitors and their escorts
Unemployed persons
Le château est rebâti à partir de 1520 par un banquier italien, Bernard Salviati.
Le poème de Pierre de Ronsard Mignonne, allons voir si la rose est inspiré de l'idylle entre Ronsard et Cassandre, fille de Salviati.
Durant les Guerres de religion, le poète Théodore Agrippa d'Aubigné, protestant, y trouve refuge et tombe amoureux de Diane Salviati, petite-fille de Bernard Salviati. Celle-ci le repousse cependant. Agrippa d'Aubigné fait référence à ce château dans quelques-uns des vers de ses Tragiques.
En 1638, Isabelle Salviati fait prolonger l'aile est. L'intérieur est fortement rénové par la famille Burgeat au cours du XVIIIe siècle.
Le domaine est acheté par Élisabeth Gastebois et traverse sans trop d'encombres la Révolution française. Il passe entre les mains de la famille Stapfer, alliée aux Burgeats, des protestants suisses de Berne. Le château fut la propriété de Philippe Albert Stapfer le célèbre ministre de la République helvétique, réformateur de l'Éducation suisse. Le château abrite encore des collections de la famille Stapfer : par exemple son uniforme de ministre helvétique.
Le général Chanzy y établit son quartier général en décembre 1870, mais en est chassé par les Prussiens.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 août 1908. Le château est vendu à l'État en 1933. Il sert à plusieurs reprises de dépôt d'archives[réf. souhaitée].
La garenne et son allée d'accès, propriétés de la commune, font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 2004. Les parties bâties et non bâties restantes propriété de l’État (les grilles, le bois, les murs et l’allée plantée devant le château) font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 29 mars 2005.
Son jardin est réorganisé en 1996 par les paysagistes de l'Atelier de Paysages Bruel-Delmar associés à J. Weill, pour devenir un conservatoire d'essences fruitières. Il est labellisé « Jardin remarquable »
Le château actuel comprend une tour-porche, mutilée de sa tourelle d'angle nord-ouest, et d'une aile est qui la rejoint par l'intermédiaire d'une galerie couverte, délimitant une cour d'honneur. Un puits coiffé d'un dôme décore cette dernière et constitue la marque emblématique de l'édifice.
L'aile est se compose d'un rez-de-chaussée et de deux étages. Au rez-de-chaussée se situe en enfilade une cuisine, une antichambre et la chambre dite de Charles IX. Au premier étage, se trouve une enfilade de salons et d'appartements desservis par un couloir.
Le domaine comprend un verger, une grange avec un pressoir (datant de 1808) et un colombier.
Le colombier, tour circulaire, abrite près de 1 400 excavations et est munie d'une échelle sur pivot permettant d'accéder à l'ensemble des cavités pour y recueillir les œufs.
Le verger a été réhabilité depuis 1996 par la paysagiste Joëlle Weill associée à l'Atelier de Paysages Bruel-Delmar.
Un moulin à vent est rattaché au domaine. Il a été rasé en 1956 et reconstruit en 1976.
Ouvert
2 mai au 4 septembre, tous les jours, 9h30 à 12h30 et 14h à 18h00
5 septembre au 30 avril, 10h à 12h30 et 14h à 17h
Dernier accès 60 mn avant la fermeture.
Fermé
1er janvier, 1er mai et 25 décembre
le mardi du 1er octobre au 31 mars
Adult rate : 5,50 €
Reduced rate : 4 €
Adult group rate : 4,50 € (minimum 20 persons)
School group rate : 20 € (maximum 35 students, 2 accompananying adults included, adult group rate for additional accompananying adult)
Free admission :
Minors under 18 (family visit)
18-25 years old (for people under 26 years old who are citizens of one the 27 countries of EU or are non-European permanent residents of France)
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Très romantique ce Pierre Deronssar dans dernier vidéo!
Je ne me lasse pas de venir visionner des vidéos ici
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- saintluc
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Le château d'Ussé se trouve à Rigny-Ussé, en Indre-et-Loire (région Centre, France). Il fait partie des châteaux de la Loire. Ce château est un domaine privé, ouvert à la visite. Il appartient au 7e Duc de Blacas.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 15 avril 1931[
Ce château est bâti au bord de l'Indre, un affluent de la Loire. Il se situe à 33 km à l'ouest de Tours et à 14 km de Chinon, sur la commune de Rigny-Ussé.
Le site du château d'Ussé est habité depuis la préhistoire, comme en attestent les traces retrouvées sur les lieux. On note également une présence gallo-romaine (petit tumulus et tombes), et certaines rumeurs en font la propriété du gallo-romain Uccius. Cité au VIe siècle sous le nom d'Ucerum (chronique de Turons), le site d'Ussé, adossé à la forêt de Chinon, occupe un espace stratégique, contrôlant la route de Chinon, et la navigation de la Loire et de l'Indre.
Le premier seigneur connu d'Ussé fut en 1004 le chef viking Guelduin Ier de Saumur (dit le diable de Saumur), seigneur de Saumur, d'Ussé et de Pontlevoy, portant les couleurs du comte de Blois Thibeut II puis Eudes II. Il édifia la première forteresse en bois. Son fils Guelduin II lança en 1040 la construction en pierre d'un premier château.
En 1099, Olivier d'Ussé est le seigneur des lieux.
Vers la fin de la guerre de cent ans, en 1424, Jean V de Bueil, comte de Sancerre, seigneur d'Ussé et capitaine du roi, membre d'une des plus illustres familles tourangelles, fait construire la structure de base du château actuel. Il meurt en 1477. Son fils Antoine, seigneur d'Ussé en 1456, épouse en 1462 Jeanne de Valois, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel. Elle lui apporte une dot de 40 000 écus d'or. Dans les années 1460, il entreprend la reconstruction du château dans le style du XVe siècle. Surendetté, Antoine de Bueil vend Ussé à Jacques d'Espinay en 1485.
D'origine bretonne, Jacques d'Espinay est le fils du chambellan de François II de Bretagne. Il devient lui-même chambellan des rois Charles VIII et Louis XII, puis accède à la fonction de grand-maître de l'hôtel de la reine. Il poursuit les travaux du château et fonde en 1521 la collégiale d'Ussé destinée à devenir la chapelle funéraire de sa famille.
Son fils Charles d'Espinay et sa belle-fille Lucrèce de Pons poursuivent les travaux. Leur fils, René d'Espinay, leur succède en 1534. La chapelle, dédiée à Sainte-Anne, est consacrée le 11 août 1538. Lui-même criblé de dettes, René vend le château en 1557 à Suzanne de Bourbon.
La fille de Suzanne de Bourbon, Louise de Rieux, apporte le domaine à son époux René de Lorraine, marquis d'Elbeuf. Toujours par mariage, Ussé passe à Henri de Savoie, duc de Nemours, qui meurt en 1620. Après une succession de propriétaires le château est acquis en 1659 par Thomas Bernin, marquis de Valentinay, secrétaire du roi. C'est en 1664 que le marquis de Valentinay fait aménager les jardins d'après des dessins de Le Nôtre.
Vue de l'antichambre et de la copie des Noces de Cana.
En septembre 1700, la châtellenie d'Ussé est érigée en marquisat en faveur de Louis II Bernin de Valentinay, receveur général des finances à Tours et ami de Charles Perrault qu'il recevra plusieurs fois au château. Le domaine comprenait également les terres de Rivarenne et Bréhémont. Il est écrit dans le dossier : « La Seigneurie d'Ussé est très considérable, et d'une grande étendue, consistant en un château avec cinq grosses tours et fermé de fossés à fond de cave et pont-levis, dans l'enceinte duquel est une église (chapelle actuelle), qui en est la paroisse où il y a un Chapitre composé d'un Doyen et de cinq chanoines de la Fondation des Seigneurs du dit lieu, avec un parc de soixante arpents, clos de murs, et avec tous les ornements qui peuvent rendre une terre capable de porter un titre éminent ». Contrôleur Général de la Maison du Roi, Louis Bernin de Valentinay épouse en janvier 1691 Jeanne-Françoise Le Prestre de Vauban, décédée le 14 novembre 1713, seconde fille du célèbre maréchal de France. Ils auront trois enfants : Louis Bernin, marquis d'Ussé, ainsi que deux filles dont la cadette sera religieuse à Sainte-Marie-de-Saint-Denis. Vauban viendra d'ailleurs plusieurs fois au château d'Ussé, et plusieurs plans de fortification furent réalisés au château. Il est d'ailleurs l'auteur de la construction italienne et des terrasses du château, ainsi que de l'allée des cavaliers.
Voltaire y aurait séjourné, et écrit une partie de La Henriade.
En 1780, les descendants de Louis Bernin de Valentinay vendent le château.
En 1807, le château passe à la famille de Duras. Les cèdres du Liban ramenés de terre sainte en 1817 par Châteaubriant pour son amie Claire de Kersaint, épouse du duc de Duras, sont visibles près de la chapelle. Châteaubriant y aurait rédigé une partie de ses mémoires d'Outre-Tombe.
La fille du duc de Duras cède le domaine à son petit neveu le duc de Blacas, dont les descendants sont toujours propriétaires du château.
La chambre du Roi.
Le château présente deux styles architecturaux, l'un d'inspiration médiévale et gothique et l'autre de la Renaissance. La cour intérieure présente un exemple de ces deux styles. La première partie des travaux de construction date du XVe siècle (gothique, à gauche) par Jean V de Bueil. Le château sera achevé sous l'aspect actuel aux XVIe siècle (renaissance, de face) et XVIIe siècle (classique, à droite).
Les jardins à la française ont été inspirés par Le Nôtre, l'architecte de Louis XIV.
Construite entre 1521 et 1535 par Charles d'Espinay et son épouse Lucrèce de Pons, la collégiale d'Ussé, dédiée à la vierge et à Sainte-Anne, fait office d'oratoire privé et de chapelle funéraire. La porte d'entrée, en anse de panier, est surmontée d'un entablement et d'un fronton cintré à coquille. Les embrasements de l'arc sont ornés de dix-sept médaillons d'où apparaissent les bustes des douze Apôtres sur les côtés (le Christ est au centre). À droite du christ, et de haut en bas se trouvent Pierre, Jean, Jacques le Majeur, André, Thomas, et peut-être Jacques le Mineur. Les quatre médaillons du bas ont pour thème la Mort.
Les stalles du XVIe siècle, de style gothique enrichies de décors à l'italienne, sont de Jean Goujon.
Une statue de dieu le père trône sous un baldaquin, tandis que l'on peut admirer une Vierge en faïence émaillée de Lucca della Robia.
Le hall d'entrée se situe dans la partie du château datant du XVe siècle. L'escalier vis-à-vis a été réalisé au XIXe siècle par Madame de la Rochejacquelin. On observe deux commodes italiennes, d'époque Renaissance, et à droite, sur un panneau de bois sculpté, l'Ange Saint-Michel, du XVIe siècle, provenant des stalles de la chapelle.
La salle des gardes était l'entrée du château au XVe siècle. Elle était accessible par un pont-levis, aujourd'hui à l'emplacement d'une fenêtre. Le plafond du XVIIe siècle siècle est peint en faux marbre, selon une technique italienne de trompe-l'œil.
La salle des gardes abrite la collection d'armes et objets orientaux (principalement indiens), rapportés au XIXe siècle siècle par le comte Stanislas de Blacas : un guerrier indien du XVIIIe siècle, un kouttar (arme indienne de un ou deux mètres et qui servait à la chasse aux tigres), des armes d'apparat en argent finement ciselés, incrustés de jade, d'ivoire, et d'émail, un coffre syrien en bois de cèdre incrusté de nacre, sur lequel est disposé une collection de miniatures peintes sur ivoire qui représente les principaux monuments des Indes dont le Taj Mahal.
On peut observer les souvenirs présentés dans la seconde vitrine, dus au duc de Blacas (1770-1839), tandis que la grande vitrine de gauche est réservée à un thème différent chaque année. Au-dessus, la généalogie du duc de Duras (portrait de gauche), propriétaire du château en 1807.
Dans la pièce attenante sont rassemblées des porcelaines de Chine et du Japon.
Ancienne chapelle médiévale (l'abside était à l'emplacement des fenêtres actuelles), cette pièce fut restaurée en hiver 1995.
Le salon est meublé d'un cabinet italien en poirier noirci et en ébène, incrusté d'ivoire, de nacre et de lapis-lazuli, datant du XVIe siècle, et refermant quante-neuf tiroirs secrets, ainsi qu'un bureau Mazarin, (meuble français du XVIIe siècle), marqueté en bois de citronnier et de rose. Le reste du mobilier est de style Régence (début du XVIIIe siècle), entièrement démontable afin de changer de tissu en fonction des saisons.
Les murs sont décorés de trois tapisseries de Bruxelles datant du XVIe siècle, représentant le thème biblique de "David et Goliath". Sont également exposés un Portrait de Madame de Maintenon, une peinture sur bois du XVIIe siècle Le repas de Balthazar (au-dessus de la cheminée), ainsi que, au-dessus du bureau, un Portrait de Chateaubriand, ami de la propriétaire des lieux, la duchesse de Duras. Femme écrivain, elle fut connue pour deux romans : Edouard et Ourika, qui lui vaudront en récompense le vase de Sèvres exposé lui aussi dans le salon, offert par Louis XVIII, sur lequel figure une scène du roman Ourika.
Avec sa voûte en tuffeau sculpté en berceau, il s'agit de la plus ancienne pièce du château. La salle était autrefois le débouché d'un souterrain creusé directement dans les fondations du château. Aujourd'hui condamné, il ressortait au beau milieu de la forêt de Chinon.
On peut y observer des tapisseries d'Audenarde, datant du XVIIe siècle, ainsi qu'un coffre gothique du XVe siècle.
Au XVe siècle, il s'agissait d'un passage en arcades, ouvert sur la cour. Il fut transformé en logis d'habitation au cours des XVIIe et XIXe siècles. Elle relie aujourd'hui les ailes Est et Ouest du château.
On peut y admirer une collection de tapisseries de Bruxelles, du XVIIIe siècle, réalisées d'après des cartons de David Teniers Le Jeune. Au centre de la galerie, un buste de Louis XIV d'après Bernini (l'original est au château de Versailles). On peut également observer une série de médaillons du XIXe siècle, provenant de la ville de Faënza, en Italie (d'où le nom de faïence). Sur la gauche, un coffre de mariage français de style Renaissance.
Le grand escalier droit du château, à rampe en fer forgé, est d'inspiration italienne du XVIIe siècle. On peut y voir une chaise à porteur du XVIIIe siècle, une paire de bottes dites de postillon (2 kg chacune), qui ont inspiré Charles Perrault, une commode espagnole de voyage, du XVIIe siècle, ainsi qu'un canon du XIXe siècle, provenant du château de Beaupréau, et qui a servi lors de la naissance du duc de Blacas en 1943 pour annoncer sa naissance.
En haut de l'escalier, sont exposés une tapisserie de Beauvais du XVIIIe siècle représentant une scène mythologique, un portrait de Louis XVIII, ainsi que le Sacre de Louis XV à Reims, peint en 1772, d'après le tableau de Martin des batailles au château de Versailles.
Réalisée au XVIIe siècle lors de l'aménagement des appartements royaux, elle est meublée d'un bureau de style Boulle (XVIIIe siècle). Les murs sont ornés de deux portraits en pastel de Jean Valade (1710-1787), ainsi que d'une copie des Noces de Cana de Véronèse. Dans les angles, des laques de Chine du XVIIIe siècle.
Chambre du Roi: Cette pièce a été restaurée en 1995.
Les soieries du XVIIIe siècle, aux motifs d'inspiration chinoise, ont été réalisées dans les manufactures de Tours. L'ensemble du mobilier date de 1770. Le salon et le lit à baldaquin (dit à la polonaise) sont de style Louis XVI. Le miroir de Venise date du XVIIe siècle. Les quatre commodes sont de styles différents : deux de style Régence, une de style Louis XV et la dernière de style Transition. Le parquet en chêne à caisson date du XVIIe siècle.
La chambre du roi possède également une collection de portrait: à droite de la fenêtre, un portrait de Louis XIV, d'après Rigaud ; à gauche, un portrait de Madame Victoire ; au-dessus de la cheminée, un portrait de Mademoiselle de Blois, Princesse de Conti, et enfin un portrait équestre du prince de Conti.
Horaires d'ouverture :
Le château ouvre ses portes au public de mi-février à mi-novembre, en journée continue.
* Du 12 février au 31 mars : 10 h - 18 h (dernier billet délivré à 17 h)
* Du 01 avril au 31 août : 10 h - 19 h (dernier billet délivré à 18 h)
* Du 1er septembre au 04 novembre : 10 h - 18 h (dernier billet délivré à une heure avant la fermeture soit 17H ou 18H)
* Renseignements à l'accueil : 02 47 95 54 05 ou par fax : 02 47 95 43 58
Droits d'entrée :
* Adulte (+ 16 ans) : 14 euros
* Enfant de 8 à 16 ans : 4 euros
* Groupe adulte (dès 20 personnes) : 8 euros
* Groupe enfants (jusqu'à 16 ans) : 3,50 euros
L'accompagnateur et le chauffeur bénéficient d'une gratuité
Visite libre : Les documents remis aux visiteurs sont traduits en anglais, allemand, néerlandais, espagnol, italien, japonais, russe.
http://www.chateaudusse.fr/index.html
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 15 avril 1931[
Ce château est bâti au bord de l'Indre, un affluent de la Loire. Il se situe à 33 km à l'ouest de Tours et à 14 km de Chinon, sur la commune de Rigny-Ussé.
Le site du château d'Ussé est habité depuis la préhistoire, comme en attestent les traces retrouvées sur les lieux. On note également une présence gallo-romaine (petit tumulus et tombes), et certaines rumeurs en font la propriété du gallo-romain Uccius. Cité au VIe siècle sous le nom d'Ucerum (chronique de Turons), le site d'Ussé, adossé à la forêt de Chinon, occupe un espace stratégique, contrôlant la route de Chinon, et la navigation de la Loire et de l'Indre.
Le premier seigneur connu d'Ussé fut en 1004 le chef viking Guelduin Ier de Saumur (dit le diable de Saumur), seigneur de Saumur, d'Ussé et de Pontlevoy, portant les couleurs du comte de Blois Thibeut II puis Eudes II. Il édifia la première forteresse en bois. Son fils Guelduin II lança en 1040 la construction en pierre d'un premier château.
En 1099, Olivier d'Ussé est le seigneur des lieux.
Vers la fin de la guerre de cent ans, en 1424, Jean V de Bueil, comte de Sancerre, seigneur d'Ussé et capitaine du roi, membre d'une des plus illustres familles tourangelles, fait construire la structure de base du château actuel. Il meurt en 1477. Son fils Antoine, seigneur d'Ussé en 1456, épouse en 1462 Jeanne de Valois, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel. Elle lui apporte une dot de 40 000 écus d'or. Dans les années 1460, il entreprend la reconstruction du château dans le style du XVe siècle. Surendetté, Antoine de Bueil vend Ussé à Jacques d'Espinay en 1485.
D'origine bretonne, Jacques d'Espinay est le fils du chambellan de François II de Bretagne. Il devient lui-même chambellan des rois Charles VIII et Louis XII, puis accède à la fonction de grand-maître de l'hôtel de la reine. Il poursuit les travaux du château et fonde en 1521 la collégiale d'Ussé destinée à devenir la chapelle funéraire de sa famille.
Son fils Charles d'Espinay et sa belle-fille Lucrèce de Pons poursuivent les travaux. Leur fils, René d'Espinay, leur succède en 1534. La chapelle, dédiée à Sainte-Anne, est consacrée le 11 août 1538. Lui-même criblé de dettes, René vend le château en 1557 à Suzanne de Bourbon.
La fille de Suzanne de Bourbon, Louise de Rieux, apporte le domaine à son époux René de Lorraine, marquis d'Elbeuf. Toujours par mariage, Ussé passe à Henri de Savoie, duc de Nemours, qui meurt en 1620. Après une succession de propriétaires le château est acquis en 1659 par Thomas Bernin, marquis de Valentinay, secrétaire du roi. C'est en 1664 que le marquis de Valentinay fait aménager les jardins d'après des dessins de Le Nôtre.
Vue de l'antichambre et de la copie des Noces de Cana.
En septembre 1700, la châtellenie d'Ussé est érigée en marquisat en faveur de Louis II Bernin de Valentinay, receveur général des finances à Tours et ami de Charles Perrault qu'il recevra plusieurs fois au château. Le domaine comprenait également les terres de Rivarenne et Bréhémont. Il est écrit dans le dossier : « La Seigneurie d'Ussé est très considérable, et d'une grande étendue, consistant en un château avec cinq grosses tours et fermé de fossés à fond de cave et pont-levis, dans l'enceinte duquel est une église (chapelle actuelle), qui en est la paroisse où il y a un Chapitre composé d'un Doyen et de cinq chanoines de la Fondation des Seigneurs du dit lieu, avec un parc de soixante arpents, clos de murs, et avec tous les ornements qui peuvent rendre une terre capable de porter un titre éminent ». Contrôleur Général de la Maison du Roi, Louis Bernin de Valentinay épouse en janvier 1691 Jeanne-Françoise Le Prestre de Vauban, décédée le 14 novembre 1713, seconde fille du célèbre maréchal de France. Ils auront trois enfants : Louis Bernin, marquis d'Ussé, ainsi que deux filles dont la cadette sera religieuse à Sainte-Marie-de-Saint-Denis. Vauban viendra d'ailleurs plusieurs fois au château d'Ussé, et plusieurs plans de fortification furent réalisés au château. Il est d'ailleurs l'auteur de la construction italienne et des terrasses du château, ainsi que de l'allée des cavaliers.
Voltaire y aurait séjourné, et écrit une partie de La Henriade.
En 1780, les descendants de Louis Bernin de Valentinay vendent le château.
En 1807, le château passe à la famille de Duras. Les cèdres du Liban ramenés de terre sainte en 1817 par Châteaubriant pour son amie Claire de Kersaint, épouse du duc de Duras, sont visibles près de la chapelle. Châteaubriant y aurait rédigé une partie de ses mémoires d'Outre-Tombe.
La fille du duc de Duras cède le domaine à son petit neveu le duc de Blacas, dont les descendants sont toujours propriétaires du château.
La chambre du Roi.
Le château présente deux styles architecturaux, l'un d'inspiration médiévale et gothique et l'autre de la Renaissance. La cour intérieure présente un exemple de ces deux styles. La première partie des travaux de construction date du XVe siècle (gothique, à gauche) par Jean V de Bueil. Le château sera achevé sous l'aspect actuel aux XVIe siècle (renaissance, de face) et XVIIe siècle (classique, à droite).
Les jardins à la française ont été inspirés par Le Nôtre, l'architecte de Louis XIV.
Construite entre 1521 et 1535 par Charles d'Espinay et son épouse Lucrèce de Pons, la collégiale d'Ussé, dédiée à la vierge et à Sainte-Anne, fait office d'oratoire privé et de chapelle funéraire. La porte d'entrée, en anse de panier, est surmontée d'un entablement et d'un fronton cintré à coquille. Les embrasements de l'arc sont ornés de dix-sept médaillons d'où apparaissent les bustes des douze Apôtres sur les côtés (le Christ est au centre). À droite du christ, et de haut en bas se trouvent Pierre, Jean, Jacques le Majeur, André, Thomas, et peut-être Jacques le Mineur. Les quatre médaillons du bas ont pour thème la Mort.
Les stalles du XVIe siècle, de style gothique enrichies de décors à l'italienne, sont de Jean Goujon.
Une statue de dieu le père trône sous un baldaquin, tandis que l'on peut admirer une Vierge en faïence émaillée de Lucca della Robia.
Le hall d'entrée se situe dans la partie du château datant du XVe siècle. L'escalier vis-à-vis a été réalisé au XIXe siècle par Madame de la Rochejacquelin. On observe deux commodes italiennes, d'époque Renaissance, et à droite, sur un panneau de bois sculpté, l'Ange Saint-Michel, du XVIe siècle, provenant des stalles de la chapelle.
La salle des gardes était l'entrée du château au XVe siècle. Elle était accessible par un pont-levis, aujourd'hui à l'emplacement d'une fenêtre. Le plafond du XVIIe siècle siècle est peint en faux marbre, selon une technique italienne de trompe-l'œil.
La salle des gardes abrite la collection d'armes et objets orientaux (principalement indiens), rapportés au XIXe siècle siècle par le comte Stanislas de Blacas : un guerrier indien du XVIIIe siècle, un kouttar (arme indienne de un ou deux mètres et qui servait à la chasse aux tigres), des armes d'apparat en argent finement ciselés, incrustés de jade, d'ivoire, et d'émail, un coffre syrien en bois de cèdre incrusté de nacre, sur lequel est disposé une collection de miniatures peintes sur ivoire qui représente les principaux monuments des Indes dont le Taj Mahal.
On peut observer les souvenirs présentés dans la seconde vitrine, dus au duc de Blacas (1770-1839), tandis que la grande vitrine de gauche est réservée à un thème différent chaque année. Au-dessus, la généalogie du duc de Duras (portrait de gauche), propriétaire du château en 1807.
Dans la pièce attenante sont rassemblées des porcelaines de Chine et du Japon.
Ancienne chapelle médiévale (l'abside était à l'emplacement des fenêtres actuelles), cette pièce fut restaurée en hiver 1995.
Le salon est meublé d'un cabinet italien en poirier noirci et en ébène, incrusté d'ivoire, de nacre et de lapis-lazuli, datant du XVIe siècle, et refermant quante-neuf tiroirs secrets, ainsi qu'un bureau Mazarin, (meuble français du XVIIe siècle), marqueté en bois de citronnier et de rose. Le reste du mobilier est de style Régence (début du XVIIIe siècle), entièrement démontable afin de changer de tissu en fonction des saisons.
Les murs sont décorés de trois tapisseries de Bruxelles datant du XVIe siècle, représentant le thème biblique de "David et Goliath". Sont également exposés un Portrait de Madame de Maintenon, une peinture sur bois du XVIIe siècle Le repas de Balthazar (au-dessus de la cheminée), ainsi que, au-dessus du bureau, un Portrait de Chateaubriand, ami de la propriétaire des lieux, la duchesse de Duras. Femme écrivain, elle fut connue pour deux romans : Edouard et Ourika, qui lui vaudront en récompense le vase de Sèvres exposé lui aussi dans le salon, offert par Louis XVIII, sur lequel figure une scène du roman Ourika.
Avec sa voûte en tuffeau sculpté en berceau, il s'agit de la plus ancienne pièce du château. La salle était autrefois le débouché d'un souterrain creusé directement dans les fondations du château. Aujourd'hui condamné, il ressortait au beau milieu de la forêt de Chinon.
On peut y observer des tapisseries d'Audenarde, datant du XVIIe siècle, ainsi qu'un coffre gothique du XVe siècle.
Au XVe siècle, il s'agissait d'un passage en arcades, ouvert sur la cour. Il fut transformé en logis d'habitation au cours des XVIIe et XIXe siècles. Elle relie aujourd'hui les ailes Est et Ouest du château.
On peut y admirer une collection de tapisseries de Bruxelles, du XVIIIe siècle, réalisées d'après des cartons de David Teniers Le Jeune. Au centre de la galerie, un buste de Louis XIV d'après Bernini (l'original est au château de Versailles). On peut également observer une série de médaillons du XIXe siècle, provenant de la ville de Faënza, en Italie (d'où le nom de faïence). Sur la gauche, un coffre de mariage français de style Renaissance.
Le grand escalier droit du château, à rampe en fer forgé, est d'inspiration italienne du XVIIe siècle. On peut y voir une chaise à porteur du XVIIIe siècle, une paire de bottes dites de postillon (2 kg chacune), qui ont inspiré Charles Perrault, une commode espagnole de voyage, du XVIIe siècle, ainsi qu'un canon du XIXe siècle, provenant du château de Beaupréau, et qui a servi lors de la naissance du duc de Blacas en 1943 pour annoncer sa naissance.
En haut de l'escalier, sont exposés une tapisserie de Beauvais du XVIIIe siècle représentant une scène mythologique, un portrait de Louis XVIII, ainsi que le Sacre de Louis XV à Reims, peint en 1772, d'après le tableau de Martin des batailles au château de Versailles.
Réalisée au XVIIe siècle lors de l'aménagement des appartements royaux, elle est meublée d'un bureau de style Boulle (XVIIIe siècle). Les murs sont ornés de deux portraits en pastel de Jean Valade (1710-1787), ainsi que d'une copie des Noces de Cana de Véronèse. Dans les angles, des laques de Chine du XVIIIe siècle.
Chambre du Roi: Cette pièce a été restaurée en 1995.
Les soieries du XVIIIe siècle, aux motifs d'inspiration chinoise, ont été réalisées dans les manufactures de Tours. L'ensemble du mobilier date de 1770. Le salon et le lit à baldaquin (dit à la polonaise) sont de style Louis XVI. Le miroir de Venise date du XVIIe siècle. Les quatre commodes sont de styles différents : deux de style Régence, une de style Louis XV et la dernière de style Transition. Le parquet en chêne à caisson date du XVIIe siècle.
La chambre du roi possède également une collection de portrait: à droite de la fenêtre, un portrait de Louis XIV, d'après Rigaud ; à gauche, un portrait de Madame Victoire ; au-dessus de la cheminée, un portrait de Mademoiselle de Blois, Princesse de Conti, et enfin un portrait équestre du prince de Conti.
Horaires d'ouverture :
Le château ouvre ses portes au public de mi-février à mi-novembre, en journée continue.
* Du 12 février au 31 mars : 10 h - 18 h (dernier billet délivré à 17 h)
* Du 01 avril au 31 août : 10 h - 19 h (dernier billet délivré à 18 h)
* Du 1er septembre au 04 novembre : 10 h - 18 h (dernier billet délivré à une heure avant la fermeture soit 17H ou 18H)
* Renseignements à l'accueil : 02 47 95 54 05 ou par fax : 02 47 95 43 58
Droits d'entrée :
* Adulte (+ 16 ans) : 14 euros
* Enfant de 8 à 16 ans : 4 euros
* Groupe adulte (dès 20 personnes) : 8 euros
* Groupe enfants (jusqu'à 16 ans) : 3,50 euros
L'accompagnateur et le chauffeur bénéficient d'une gratuité
Visite libre : Les documents remis aux visiteurs sont traduits en anglais, allemand, néerlandais, espagnol, italien, japonais, russe.
http://www.chateaudusse.fr/index.html
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
Celui-ci évoque vraiment les châteaux des contes de fées de notre enfance !saintluc a écrit :Le château d'Ussé
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Re: LES CHATEAUX DE LA LOIRE
C'est vrai
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