LES CHÂTEAUX CATHARES
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- saintluc
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LES CHÂTEAUX CATHARES
L'expression « Châteaux du Pays cathare » désigne une collection de châteaux situés dans une région où le catharisme s'est développé. Cependant la plupart des châteaux appelés "cathares" n'ont pas de rapport avec l'histoire de l'hérésie dualiste du XIIe siècle siècle en Occitanie.
Châteaux cathares est un terme utilisé par le tourisme contemporain (à l'instar de Pays Cathare) pour désigner, de manière arbitraire, la série de forteresses bâties par le roi de France sur la frontière sud de ses domaines à l'issue de la croisade contre les Albigeois. Quelques uns de ces sites avaient connu, antérieurement à la période royale, un habitat villageois de type castral susceptible d'avoir abrité des cathares, rasé lors de l'érection des citadelles. Plus strictement, il faudrait parler de châteaux du Pays Cathare. À noter que les organismes officiels, comme le Conseil général de l'Aude ou le Comité départemental du Tourisme de l'Aude n'utilisent jamais cette dénomination impropre de « châteaux cathares », mais bien celle de « châteaux du Pays cathare ».
En Languedoc, les seuls vrais « châteaux cathares » furent les bourgades fortifiées (castrum) de Laurac, Fanjeaux, Mas-Saintes-Puelles..., certains sites comme Lastours-Cabaret, Montségur, Termes ou Puilaurens qui furent cependant des castra avant d'être rasés et de devenir des citadelles royales, et un castrum ancien le Château de Miramont en Ariège qui fut rasé en 1247 pour avoir abrité des parfaits et jamais reconstruit. La commune de Penne-d'Agenais abrite également les ruines d'un château, la ville ayant été la principale place forte de l'Agenais pendant la croisade des Albigeois. Il y avait en effet en 1209 quatre évêques cathares, à Albi, Carcassonne, Toulouse et Agen.
La légende des architectes et bâtisseurs cathares n'est qu'un dernier avatar du mythe de Montségur. Les seuls monuments témoins des événements de la première moitié du XIIIe siècle (et donc les seuls qui pourraient prétendre au qualificatif de « cathares » bien que l'Église cathare n'ait jamais rien construit) sont de petits châteaux, souvent totalement ignorés du public, et dont les maigres vestiges sont à l'écart des grandes routes touristiques (à l'image des vestiges du château de Niort à Niort-de-Sault).
Lastours
Après l'échec de la tentative de reconquête de Carcassonne par le Vicomte Trencavel en 1240, la cité de Carcassonne fut considérablement renforcée par le pouvoir royal français, nouveau maître du territoire. Ce dernier rasa des petits castra dans les Corbières et y érigea des citadelles pour garder la frontière avec le royaume d'Aragon.
Ces cinq châteaux furent alors nommés les cinq fils de Carcassonne :
Château d'Aguilar
Château de Peyrepertuse
Château de Puilaurens
Château de Quéribus
Château de Termes
Ces cinq forteresses résistèrent aux différents assauts menés par l'armée aragonaise. Le système de défense royal est basé sur un pivot logistique puissant que sont les cinq fils de Carcassonne et sur des châteaux dispersés sur la ligne de front. Ces châteaux de guet, disposés sur la ligne de crête, étaient déjà occupés par les défenseurs des cathares du fait de leur position stratégique.
En 1659, Louis XIV signa avec le Royaume d'Espagne le traité des Pyrénées, scellé par son mariage avec l'Infante Marie Thérèse. Ce traité modifia les frontières en donnant le Roussillon à la France. La frontière recula donc sur la ligne de crête des Pyrénées, actuelle frontière franco-espagnole. Les différentes forteresses perdirent alors leur importance stratégique. Certaines conservèrent une petite garnison encore quelque temps, parfois jusqu'à la Révolution, mais elles tombèrent lentement dans l'oubli, devenant bien souvent des abris de bergers ou des repaires de brigands.
Châteaux cathares est un terme utilisé par le tourisme contemporain (à l'instar de Pays Cathare) pour désigner, de manière arbitraire, la série de forteresses bâties par le roi de France sur la frontière sud de ses domaines à l'issue de la croisade contre les Albigeois. Quelques uns de ces sites avaient connu, antérieurement à la période royale, un habitat villageois de type castral susceptible d'avoir abrité des cathares, rasé lors de l'érection des citadelles. Plus strictement, il faudrait parler de châteaux du Pays Cathare. À noter que les organismes officiels, comme le Conseil général de l'Aude ou le Comité départemental du Tourisme de l'Aude n'utilisent jamais cette dénomination impropre de « châteaux cathares », mais bien celle de « châteaux du Pays cathare ».
En Languedoc, les seuls vrais « châteaux cathares » furent les bourgades fortifiées (castrum) de Laurac, Fanjeaux, Mas-Saintes-Puelles..., certains sites comme Lastours-Cabaret, Montségur, Termes ou Puilaurens qui furent cependant des castra avant d'être rasés et de devenir des citadelles royales, et un castrum ancien le Château de Miramont en Ariège qui fut rasé en 1247 pour avoir abrité des parfaits et jamais reconstruit. La commune de Penne-d'Agenais abrite également les ruines d'un château, la ville ayant été la principale place forte de l'Agenais pendant la croisade des Albigeois. Il y avait en effet en 1209 quatre évêques cathares, à Albi, Carcassonne, Toulouse et Agen.
La légende des architectes et bâtisseurs cathares n'est qu'un dernier avatar du mythe de Montségur. Les seuls monuments témoins des événements de la première moitié du XIIIe siècle (et donc les seuls qui pourraient prétendre au qualificatif de « cathares » bien que l'Église cathare n'ait jamais rien construit) sont de petits châteaux, souvent totalement ignorés du public, et dont les maigres vestiges sont à l'écart des grandes routes touristiques (à l'image des vestiges du château de Niort à Niort-de-Sault).
Lastours
Après l'échec de la tentative de reconquête de Carcassonne par le Vicomte Trencavel en 1240, la cité de Carcassonne fut considérablement renforcée par le pouvoir royal français, nouveau maître du territoire. Ce dernier rasa des petits castra dans les Corbières et y érigea des citadelles pour garder la frontière avec le royaume d'Aragon.
Ces cinq châteaux furent alors nommés les cinq fils de Carcassonne :
Château d'Aguilar
Château de Peyrepertuse
Château de Puilaurens
Château de Quéribus
Château de Termes
Ces cinq forteresses résistèrent aux différents assauts menés par l'armée aragonaise. Le système de défense royal est basé sur un pivot logistique puissant que sont les cinq fils de Carcassonne et sur des châteaux dispersés sur la ligne de front. Ces châteaux de guet, disposés sur la ligne de crête, étaient déjà occupés par les défenseurs des cathares du fait de leur position stratégique.
En 1659, Louis XIV signa avec le Royaume d'Espagne le traité des Pyrénées, scellé par son mariage avec l'Infante Marie Thérèse. Ce traité modifia les frontières en donnant le Roussillon à la France. La frontière recula donc sur la ligne de crête des Pyrénées, actuelle frontière franco-espagnole. Les différentes forteresses perdirent alors leur importance stratégique. Certaines conservèrent une petite garnison encore quelque temps, parfois jusqu'à la Révolution, mais elles tombèrent lentement dans l'oubli, devenant bien souvent des abris de bergers ou des repaires de brigands.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Le château d'Aguilar (Aguilar en occitan) est un château dit cathare situé à l'est de Tuchan, dans le département de l'Aude. C'est un château datant du XIIe siècle dont la construction continue durant le XIIIe et le XIVe siècle.
En 1020, le château est rattaché à celui de Termes et appartient aux seigneurs de Termes. Le château barre le col de l'Extrême, la vallée du Verdouble et le Vingrau.
La fortification de la colline d'Aguilar n'est pas connue. Elle date d'avant le XIe siècle lorsque le château devient la propriété des comtes de Termes, vassaux des comtes de Carcassonne. En 1246, après la croisade contre les Albigeois, le château est annexé au domaine de France. Perché sur un promontoire à 296 mètres d'altitude, la forteresse acquise par Saint Louis en 1262 constitue un point de surveillance et de défense stratégique entre le Languedoc méridional et l'Aragon. En 1525, le château est conquis par Charles Quint et fut occupé par les Espagnols en 1543. Une garnison royale occupera les lieux jusqu'à la signature du traité des Pyrénées. Le château tombe alors peu à peu en ruine.
Il fait partie des "Cinq fils de Carcassonne" avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Peyrepertuse, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables".
Le château est situé sur une colline de 96 mètres de hauteur surplombant la plaine de Tuchan. Il est composé de deux enceintes séparées par des lices. Les bâtiments regroupés au centre de la deuxième enceinte sont tous pratiquement détruits. La première enceinte est composée de six tours semi-circulaires. Au centre, se trouvaient une tour-donjon rectangulaire, un corps de logis et une citerne.
Château d’Aguilar
11 350 Tuchan
tél (Mairie) : 04 68 45 51 00
fax : 04 68 45 49 97
e-mail : communedetuchan@wanadoo.fr
De l’ A 61 (Depuis Carcassonne) : Sortie 25 Lézignan Corbières, direction Thezan des Corbières, puis la D 611 jusqu’à Tuchan.
De l’ A 9 (Depuis Narbonne) : Sortie 40 Sigean, Direction Portel des Corbières, Durban Corbières, Villeneuve les Corbières et Tuchan (D 611)
De l’ A 9 (Depuis Narbonne vers Perpignan) : Sortie 41 Perpignan Nord (Rivesaltes), au rond point à droite direction Vingrau et Tuchan (D12 et D39).
(Non accessible en bus)
De Perpignan : Estagel (D117), après Estagel, prendre à droite la D 611 direction Tautavel / Tuchan.
En 1020, le château est rattaché à celui de Termes et appartient aux seigneurs de Termes. Le château barre le col de l'Extrême, la vallée du Verdouble et le Vingrau.
La fortification de la colline d'Aguilar n'est pas connue. Elle date d'avant le XIe siècle lorsque le château devient la propriété des comtes de Termes, vassaux des comtes de Carcassonne. En 1246, après la croisade contre les Albigeois, le château est annexé au domaine de France. Perché sur un promontoire à 296 mètres d'altitude, la forteresse acquise par Saint Louis en 1262 constitue un point de surveillance et de défense stratégique entre le Languedoc méridional et l'Aragon. En 1525, le château est conquis par Charles Quint et fut occupé par les Espagnols en 1543. Une garnison royale occupera les lieux jusqu'à la signature du traité des Pyrénées. Le château tombe alors peu à peu en ruine.
Il fait partie des "Cinq fils de Carcassonne" avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Peyrepertuse, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables".
Le château est situé sur une colline de 96 mètres de hauteur surplombant la plaine de Tuchan. Il est composé de deux enceintes séparées par des lices. Les bâtiments regroupés au centre de la deuxième enceinte sont tous pratiquement détruits. La première enceinte est composée de six tours semi-circulaires. Au centre, se trouvaient une tour-donjon rectangulaire, un corps de logis et une citerne.
Château d’Aguilar
11 350 Tuchan
tél (Mairie) : 04 68 45 51 00
fax : 04 68 45 49 97
e-mail : communedetuchan@wanadoo.fr
De l’ A 61 (Depuis Carcassonne) : Sortie 25 Lézignan Corbières, direction Thezan des Corbières, puis la D 611 jusqu’à Tuchan.
De l’ A 9 (Depuis Narbonne) : Sortie 40 Sigean, Direction Portel des Corbières, Durban Corbières, Villeneuve les Corbières et Tuchan (D 611)
De l’ A 9 (Depuis Narbonne vers Perpignan) : Sortie 41 Perpignan Nord (Rivesaltes), au rond point à droite direction Vingrau et Tuchan (D12 et D39).
(Non accessible en bus)
De Perpignan : Estagel (D117), après Estagel, prendre à droite la D 611 direction Tautavel / Tuchan.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Le château de Peyrepertuse (en occitan Castèl de Pèirapertusa) est un château dit « cathare » situé dans le département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon.
Il est le centre du micro-pays et de l'ancienne seigneurie du Peyrepertusès (en occitan Pèirapertusés) qui veut dire Pierre percée.
Le château est situé sur la commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon dans les Corbières. Il se trouve sur une crête calcaire à près de 800m d'altitude, en haut d'une colline qui sépare Duilhac du village de Rouffiac-des-Corbières, dominant garrigue et vignes. Position stratégique qui permet à la fois de voir loin dans les différentes vallées qui l'entourent, de contrôler les cols ou de communiquer des signaux au château de Quéribus un peu plus au sud.
La vue du château depuis Duilhac (au sud) est impressionnante grâce à la falaise de 30 à 40 mètres sur laquelle le château est posé. L'entrée principale se trouve du côté nord, mais à l'époque des Cathares un passage secret permettait après un chemin étroit derrière un gros éperon rocheux de rentrer dans le château par une échelle amovible. Aujourd'hui la poterne du passage secret est fermée mais le chemin est toujours là (le passage derrière l'éperon est exceptionnel) et on peut terminer l'ascension par une voie d'escalade.
Le château fait partie des "Cinq fils de Carcassonne" avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables". Il est surnommé la Carcassonne céleste car c'est le plus grand des cinq châteaux et qu'il était aussi vaste que Carcassonne
Le site a été occupé à l'époque romaine dès le début du premier siècle avant Jésus-Christ, comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparaissent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il est alors catalan et s'appelle Perapertusès. Il appartient au comte de Besalú, une petite ville située en Catalogne entre Figueres et Olot, dans un texte de 1020. La première mention du château date de 1070
Il passe ensuite dans le comté de Barcelone en 1111, puis dans le vicomté de Narbonne. À partir 1180, le comte de Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipe de sa vassalité au roi de France. La zone devient de facto une frontière.
À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il est le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas faire sa soumission, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumet après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devient une possession française en 1240. En 1242, Saint-Louis décide de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon "Sant Jòrdi", situé plus en hauteur sur la crête; le donjon Sant-Jordi est alors construit en 1250-51 et on réaménage le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. La situation est confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne et le Languedoc. Il fixe aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puylaurens et Quéribus, est une des forteresses royales reconstruites à la fin du XIIIe siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au XVIIe siècle.
En 1355, le château est remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, est autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du château au nom de la Réforme, mais est pris et exécuté.
Une garnison est maintenue jusqu'à la Révolution française même si la citadelle n'avait plus trop de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658. Le château est déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 et la forteresse sera ensuite abandonnée, ayant perdu son intérêt stratégique. Peyrepertuse reste occupé par une faible garnison commandée par un officier subalterne jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il est abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commence en 1950.
Ses ruines accueillent aujourd'hui près de 100 000 visiteurs par an. Elles dominent de 800 m les vignobles de la région et le village de Duilhac (vignoble des Corbières).
On y accède par une route qui s'arrête juste en dessous de la falaise sur un parking, les visiteurs peuvent ensuite utiliser un chemin (environ un quart d'heure) pour faire le tour du château par l'est et rentrer par l'entrée principale côté nord. Même si le château est en ruine, la plupart des murs sont encore debout, certaines pièces sont encore bien conservées (notamment la chapelle fortifiée dans le Bas-Château).
Pour les courageux et les randonneurs, un sentier de grande randonnée part du village de Duilhac (prendre la route du château sur quelques centaines de mètres avant de prendre à droite un petit chemin qui coupe les lacets). Il s'agit d'une variante du sentier cathare.
Par temps d'orage ou de grand vent, la montée est fortement déconseillée et souvent interdite pour protéger les visiteurs de la foudre et des glissades dangereuses dans l'escalier Saint-Louis, qui relie l'ancien château au donjon, déjà fort glissant par beau temps.
La falaise de calcaire est propice à l'escalade et les voies aboutissent toutes ou presque dans l'enceinte, au grand plaisir des grimpeurs qui terminent leur ascension sous le regard des touristes spectateurs.
Le château mesure 300 mètres de long et 60 mètres de large dans sa plus grande largeur. L'entrée se trouve au nord et tout le reste du château est inaccessible de par les falaises qu'il surplombe. Tout le château est entouré de remparts soigneusement accrochés en haut des à-pics. Mais la muraille de la partie nord plus accessible est plus imposante que celle de la partie sud qui est composée de pentes très abruptes. Il est composé de deux esplanades à l'est et à l'ouest. Celle de l'est est bordée d'une courtine de 120 mètres de long jalonnée par deux tours de plan semi-circulaire. Cette enceinte "basse" a conservé son chemin de ronde formé de dalles reposant sur des corbeaux. Le côté sud est défendu par l'à-pic de la falaise. L'angle nord-ouest abrite la porte d'entrée. On peut observer sur cette esplanade le château primitif du comte de Besalù et la chapelle du XIIe siècle[6]. Une ancienne citerne d'eau est visible près du château primitif.
Le donjon vieux est formé de l'église Sainte-Marie, de style roman, et d'un logis, constitué de deux pièces voûtées superposées. Quatre citernes alimentaient le château.
Sur l'esplanade ouest se dresse le château plus récent perché sur le roc Sant Jòrdi. Il fut construit sur l'ordre du roi Saint-Louis en 1242 pour renforcer la forteresse. Pour y accéder, un escalier dit de Saint-Louis assez vertigineux monte le long de la paroi du roc. Le "donjon de Sant Jòrdi" est un château avec son propre système de défense capable de résister aux assaillants ayant réussi à accéder à la forteresse et possédait sa propre chapelle dans le donjon, la chapelle Sant-Jordi (Saint-Georges) à nef unique.
Horaires d’ouverture
(du lundi au dimanche)
(Fermeture de Janvier après vacances scolaires.)
Janvier : 10h00 à 16h30
Février : 10h00 à 17h00
Avril : 9h30 à 19h00
Mai, Juin, Septembre : 9h00 à 19h00
Juillet et Août : 9h00 à 20h00
Mars, Octobre : 10h00 à 18h00
Novembre, Décembre : 10h00 à 16h30
Tarifs
1er septembre au 30 juin 1er juillet au 31 août Fête médiévale
le 08 et 09 août 2012
Adulte 6€ 8.50€ 12€
Enfant (6 à 15 ans) 3€ 3€ 6€
Réduit* 5€ 7.50€
Groupe** 4€ 6€
Visite commentée*** 55€ 55€
Audio-Guide**** 4€ 4€
* Réduit : passeport des sites - étudiants - familles nombreuses- personnes de + de 70 ans - demandeurs d'emploi. Sur présentation d'un justificatif
** Groupe : minimum 20 personnes
*** Visite commentée : en sus du tarif groupe (sur réservation) / uniquement en français.
**** Audio-Guide : français, anglais, espagnol, allemand. Pour 1 loué = 1 offert (en sus du billet d'entrée)
Nous contacter
Le Château :
Tél. : 04 82 53 24 07 / Mobi. : 06 71 58 63 36
E-mail : info@chateau-peyrepertuse.com
La Mairie :
Tél. : 04 68 45 40 55 / Fax : 04 68 45 24 05
Il est le centre du micro-pays et de l'ancienne seigneurie du Peyrepertusès (en occitan Pèirapertusés) qui veut dire Pierre percée.
Le château est situé sur la commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon dans les Corbières. Il se trouve sur une crête calcaire à près de 800m d'altitude, en haut d'une colline qui sépare Duilhac du village de Rouffiac-des-Corbières, dominant garrigue et vignes. Position stratégique qui permet à la fois de voir loin dans les différentes vallées qui l'entourent, de contrôler les cols ou de communiquer des signaux au château de Quéribus un peu plus au sud.
La vue du château depuis Duilhac (au sud) est impressionnante grâce à la falaise de 30 à 40 mètres sur laquelle le château est posé. L'entrée principale se trouve du côté nord, mais à l'époque des Cathares un passage secret permettait après un chemin étroit derrière un gros éperon rocheux de rentrer dans le château par une échelle amovible. Aujourd'hui la poterne du passage secret est fermée mais le chemin est toujours là (le passage derrière l'éperon est exceptionnel) et on peut terminer l'ascension par une voie d'escalade.
Le château fait partie des "Cinq fils de Carcassonne" avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables". Il est surnommé la Carcassonne céleste car c'est le plus grand des cinq châteaux et qu'il était aussi vaste que Carcassonne
Le site a été occupé à l'époque romaine dès le début du premier siècle avant Jésus-Christ, comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparaissent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il est alors catalan et s'appelle Perapertusès. Il appartient au comte de Besalú, une petite ville située en Catalogne entre Figueres et Olot, dans un texte de 1020. La première mention du château date de 1070
Il passe ensuite dans le comté de Barcelone en 1111, puis dans le vicomté de Narbonne. À partir 1180, le comte de Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipe de sa vassalité au roi de France. La zone devient de facto une frontière.
À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il est le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas faire sa soumission, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumet après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devient une possession française en 1240. En 1242, Saint-Louis décide de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon "Sant Jòrdi", situé plus en hauteur sur la crête; le donjon Sant-Jordi est alors construit en 1250-51 et on réaménage le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. La situation est confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne et le Languedoc. Il fixe aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puylaurens et Quéribus, est une des forteresses royales reconstruites à la fin du XIIIe siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au XVIIe siècle.
En 1355, le château est remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, est autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du château au nom de la Réforme, mais est pris et exécuté.
Une garnison est maintenue jusqu'à la Révolution française même si la citadelle n'avait plus trop de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658. Le château est déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 et la forteresse sera ensuite abandonnée, ayant perdu son intérêt stratégique. Peyrepertuse reste occupé par une faible garnison commandée par un officier subalterne jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il est abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commence en 1950.
Ses ruines accueillent aujourd'hui près de 100 000 visiteurs par an. Elles dominent de 800 m les vignobles de la région et le village de Duilhac (vignoble des Corbières).
On y accède par une route qui s'arrête juste en dessous de la falaise sur un parking, les visiteurs peuvent ensuite utiliser un chemin (environ un quart d'heure) pour faire le tour du château par l'est et rentrer par l'entrée principale côté nord. Même si le château est en ruine, la plupart des murs sont encore debout, certaines pièces sont encore bien conservées (notamment la chapelle fortifiée dans le Bas-Château).
Pour les courageux et les randonneurs, un sentier de grande randonnée part du village de Duilhac (prendre la route du château sur quelques centaines de mètres avant de prendre à droite un petit chemin qui coupe les lacets). Il s'agit d'une variante du sentier cathare.
Par temps d'orage ou de grand vent, la montée est fortement déconseillée et souvent interdite pour protéger les visiteurs de la foudre et des glissades dangereuses dans l'escalier Saint-Louis, qui relie l'ancien château au donjon, déjà fort glissant par beau temps.
La falaise de calcaire est propice à l'escalade et les voies aboutissent toutes ou presque dans l'enceinte, au grand plaisir des grimpeurs qui terminent leur ascension sous le regard des touristes spectateurs.
Le château mesure 300 mètres de long et 60 mètres de large dans sa plus grande largeur. L'entrée se trouve au nord et tout le reste du château est inaccessible de par les falaises qu'il surplombe. Tout le château est entouré de remparts soigneusement accrochés en haut des à-pics. Mais la muraille de la partie nord plus accessible est plus imposante que celle de la partie sud qui est composée de pentes très abruptes. Il est composé de deux esplanades à l'est et à l'ouest. Celle de l'est est bordée d'une courtine de 120 mètres de long jalonnée par deux tours de plan semi-circulaire. Cette enceinte "basse" a conservé son chemin de ronde formé de dalles reposant sur des corbeaux. Le côté sud est défendu par l'à-pic de la falaise. L'angle nord-ouest abrite la porte d'entrée. On peut observer sur cette esplanade le château primitif du comte de Besalù et la chapelle du XIIe siècle[6]. Une ancienne citerne d'eau est visible près du château primitif.
Le donjon vieux est formé de l'église Sainte-Marie, de style roman, et d'un logis, constitué de deux pièces voûtées superposées. Quatre citernes alimentaient le château.
Sur l'esplanade ouest se dresse le château plus récent perché sur le roc Sant Jòrdi. Il fut construit sur l'ordre du roi Saint-Louis en 1242 pour renforcer la forteresse. Pour y accéder, un escalier dit de Saint-Louis assez vertigineux monte le long de la paroi du roc. Le "donjon de Sant Jòrdi" est un château avec son propre système de défense capable de résister aux assaillants ayant réussi à accéder à la forteresse et possédait sa propre chapelle dans le donjon, la chapelle Sant-Jordi (Saint-Georges) à nef unique.
Horaires d’ouverture
(du lundi au dimanche)
(Fermeture de Janvier après vacances scolaires.)
Janvier : 10h00 à 16h30
Février : 10h00 à 17h00
Avril : 9h30 à 19h00
Mai, Juin, Septembre : 9h00 à 19h00
Juillet et Août : 9h00 à 20h00
Mars, Octobre : 10h00 à 18h00
Novembre, Décembre : 10h00 à 16h30
Tarifs
1er septembre au 30 juin 1er juillet au 31 août Fête médiévale
le 08 et 09 août 2012
Adulte 6€ 8.50€ 12€
Enfant (6 à 15 ans) 3€ 3€ 6€
Réduit* 5€ 7.50€
Groupe** 4€ 6€
Visite commentée*** 55€ 55€
Audio-Guide**** 4€ 4€
* Réduit : passeport des sites - étudiants - familles nombreuses- personnes de + de 70 ans - demandeurs d'emploi. Sur présentation d'un justificatif
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Rien que dans la région d'Alsace des châteaux il y en a 83, en ruine, détruit ou conservé. Et il y a 22 régions en France, ça fait énormément de château ça.
- saintluc
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Oui, beaucoup de châteaux; pour moi les plus beaux sont les médiévaux. Les châteaux renaissance sont magnifiques mais un peu bling bling
Nous avons environ 35 000 châteaux en France.
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
j'aime bien les chateaux, moi aussi ...si ca fait pas de mal, je vais ajouter des videos
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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- saintluc
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Merci Orchidée pour les vidéos
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
35000 tu es sûr que tu n'exagères pas?saintluc a écrit :Nous avons environ 35 000 châteaux en France.
On dirait des châteaux de la terre sainte.
- saintluc
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Non, pas du tout Léo en comptant les gentilhommières, manoirs, etc.
il y a 36.000 communes en France dont la plupart possède son château…
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Ça fait beaucoup, on en compte même pas 50 ici au Québec.saintluc a écrit :Non, pas du tout Léo en comptant les gentilhommières, manoirs, etc.
il y a 36.000 communes en France dont la plupart possède son château…
Nous c'est surtout les église et monastère, qui sont nos plus vieille et grosse construction.
- saintluc
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Oui, au Québec, vous avez surtout eu des forts.
Tu pourrais nous faire un topic Léo sur les forts du Québec?
Ce serait super pour nous français.
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Le château de Puilaurens (Castèl de Puèglhaurenç en occitan) est un château dit cathare situé sur la commune de Lapradelle-Puilaurens dans le département de l'Aude. Cette forteresse est perchée sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Boulzane à 697 mètres d'altitude. Il verrouillait les portes du Fenouillèdes et faisait partie des cinq fils de la Cité de Carcassonne.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 août 1902
Le château se situe sur le Mont Ardu. Ce nom apparait pour la première fois en 958 dans une charte où Lothaire concède à l'Abbaye Saint-Michel de Cuxa la prévôté de Puilaurens qui est composée de la vallée de la Boulzane ou vallée Saint-Croix. Le document mentionne aussi la présence d'une église Saint-Laurent servant de refuge fortifié et perché d'époque carolingienne.
Le premier châtelain de Puilaurens est Pierre Catala qui figure comme témoin dans les actes de Guillaume de Peyrepertuse en 1217. En 1229, Guillaume de Peyrepertuse commande le château de Puilaurens. Puis en 1242, le château est maintenu par Roger Catala, fils de Pierre.
Elle est connue seulement pour le rôle de refuge du château durant la croisade contre les Albigeois. En 1241, le diacre cathare du Fenouillèdes, Pierre Paraire y séjourne. Plusieurs parfaits et parfaites y seront hébergés de 1245 à 1246. La forteresse ne tomba jamais entre les mains de Simon de Montfort.
Vers 1250, le château passe aux mains de la royauté française. Par une lettre d'août 1255, Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne de fortifier le château. Saint Louis le fit renforcer pour défendre le Languedoc contre les incursions espagnoles. Le traité de Corbeil en 1258 passe le château au rang des forteresses de défense face à l'Aragon.
Il fait alors partie des "Cinq fils de Carcassonne" avec les châteaux de Quéribus, Peyrepertuse, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables".
Une garnison dirigée par Odon de Monteuil avec un chapelain et 25 sergents occupe le château de Puilaurens en 1259. Des travaux de consolidations et de fortification se poursuivent sous l'impulsion de Philippe le Hardi de 1270 à 1285.
Le château va alors résister à plusieurs attaques aragonaises et restera comme la forteresse la plus méridionale de France.
Comme les quatre autres fils de Carcassonne, le château de Puilaurens est progressivement abandonné à partir du Traité des Pyrénées en 1659 qui fixe la frontière franco-espagnole au niveau des crêtes pyrénéennes. Une faible garnison occupe quelque temps la citadelle. Puis, mal défendu et peu entretenu dès la fin du XVIIe siècle, il est définitivement abandonné à la Révolution.
Il y a bien des villageois qui venaient chercher des pierres un peu comme on se sert dans une carrière. Ils n'ont pas vraiment détruit le site.
Il est aujourd'hui propriété de la commune.
Château de Puilaurens
11 140 Lapradelle-Puilaurens
tél/fax : 04 68 20 65 26
Mail :chateau.puilaurens@orange.fr
Site : www.pays.axat.org
Par la D118 jusqu’à Quillan
puis par la D117
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 août 1902
Le château se situe sur le Mont Ardu. Ce nom apparait pour la première fois en 958 dans une charte où Lothaire concède à l'Abbaye Saint-Michel de Cuxa la prévôté de Puilaurens qui est composée de la vallée de la Boulzane ou vallée Saint-Croix. Le document mentionne aussi la présence d'une église Saint-Laurent servant de refuge fortifié et perché d'époque carolingienne.
Le premier châtelain de Puilaurens est Pierre Catala qui figure comme témoin dans les actes de Guillaume de Peyrepertuse en 1217. En 1229, Guillaume de Peyrepertuse commande le château de Puilaurens. Puis en 1242, le château est maintenu par Roger Catala, fils de Pierre.
Elle est connue seulement pour le rôle de refuge du château durant la croisade contre les Albigeois. En 1241, le diacre cathare du Fenouillèdes, Pierre Paraire y séjourne. Plusieurs parfaits et parfaites y seront hébergés de 1245 à 1246. La forteresse ne tomba jamais entre les mains de Simon de Montfort.
Vers 1250, le château passe aux mains de la royauté française. Par une lettre d'août 1255, Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne de fortifier le château. Saint Louis le fit renforcer pour défendre le Languedoc contre les incursions espagnoles. Le traité de Corbeil en 1258 passe le château au rang des forteresses de défense face à l'Aragon.
Il fait alors partie des "Cinq fils de Carcassonne" avec les châteaux de Quéribus, Peyrepertuse, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables".
Une garnison dirigée par Odon de Monteuil avec un chapelain et 25 sergents occupe le château de Puilaurens en 1259. Des travaux de consolidations et de fortification se poursuivent sous l'impulsion de Philippe le Hardi de 1270 à 1285.
Le château va alors résister à plusieurs attaques aragonaises et restera comme la forteresse la plus méridionale de France.
Comme les quatre autres fils de Carcassonne, le château de Puilaurens est progressivement abandonné à partir du Traité des Pyrénées en 1659 qui fixe la frontière franco-espagnole au niveau des crêtes pyrénéennes. Une faible garnison occupe quelque temps la citadelle. Puis, mal défendu et peu entretenu dès la fin du XVIIe siècle, il est définitivement abandonné à la Révolution.
Il y a bien des villageois qui venaient chercher des pierres un peu comme on se sert dans une carrière. Ils n'ont pas vraiment détruit le site.
Il est aujourd'hui propriété de la commune.
Château de Puilaurens
11 140 Lapradelle-Puilaurens
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
très riches d'histoires ces châteaux...et fabuleuse l'histoire de ces cathares que Simon de Montfort n'est pas parvenu à soumettre...Il a fallu pour ça l'Inquisition...mais les bourreaux de l'inquisition seraient parvenus à détruire les anges du ciel , je crois!!!
Rien ne console parce que rien ne remplace...
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham
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- saintluc
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Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Oui, les cathares ont été anéantis
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