InspecteurSpecteur a écrit :Ce qui est tendancieux, c'est faire des associations grossière dans le genre: chose là a déjà fait ça, chose là a fait ça.
Oui mais comment peut-on se dire, en toute objectivité, que nous sommes immunisés contre ce genre de manigance en partant du principe que, parce que c'est passé à l'Histoire, ça ne se reproduira plus ? Les Européens se sont dit, à la fin de la Première guerre mondiale, "plus jamais ça". Ils étaient persuadés qu'un conflit armée d'une telle ampleur n'aura plus jamais lieu. Or on a eu la Seconde guerre mondiale quelques décennies plus tard.
InspecteurSpecteur a écrit :Des crétins pissent sur la cadavre de leur ennemis n'expliquent aucunement que les américains ont fait le 11 septembre. Ça explique seulement qu'il y a des crétins irrespectueux.
Ça n'explique pas, certes, mais ça donne le ton à l'ambiance générale des ces interventions américaines et traduit leur profonde aversion et leur irrespect pour l'ennemi. Il n'en sont tout de même pas à leur première bavure du genre. Les Talibans ne jettent pas de fleurs aux pieds des Américains non plus mais il ne faut pas perdre de vue une chose que l'on oublie un peu trop souvent, que l'on soit pour ou contre les Américains: en Afghanistan, les Américains sont les
occupants et les Talibans sont les
résistants qui défendent leur pays.
InspecteurSpecteur a écrit :La guerre en Irak ne serait pas venues sans les attentats du 11 septembre. Les Amerloc sont devenus fous après ces attentats. Hussein et son peuple ont été victime de cette paranoïa.
Et ce qui est d'autant plus affligeant, ce que l'on a tendance à leur trouver des circonstances atténuantes (en l’occurrence les attentants du 11 septembre) pour excuser leurs exactions en Iraq et en Afghanistan...
C'est paradoxal quand on y pense: les terroristes qui n'ont aucune espèce d'idée de ce que sont les principes moraux commettent un attentat qui fait 3000 morts et on les condamne fermement pendant des années. C'est un peu comme réprimander un chien enragé pour avoir mordu un passant.
Or lorsque un État de droit, soit-disant démocratique et libre (et de surcroît à la probité irréprochable), bombarde à tout va, sans distinction, et fait des centaines de milliers de morts (civils), on évoque allègrement les "pertes collateraux" et l'mpossibilité de faire autrement, la
lutte contre le terrorisme et la
la libération et la démocratisation du pays obligent. Et en définitive, on lui pardonne alors même que ce pays se targue de donner l'exemple au monde entier.
Incohérence quand tu nous tiens.