EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Ce qui s'est passé dernièrement sur la planête
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orchidee
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1681 Message par orchidee »


la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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saintluc
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#1682 Message par saintluc »

1428
12 octobre
Début du siège d'Orléans par les Anglais
Après avoir sécurisé le périmètre environnant (août et septembre), les troupes anglaises de Thomas Montaigu, comte de Salisbury, campent devant Orléans, dernier bastion sur la Loire, porte des terres du Sud que gouverne encore le dauphin. Cherchant à encercler la cité, dûment fortifiée, par l'édiction de bastilles, les Anglais commencent un long siège. Défendue par la garnison française de Jean de Dunoy, Orléans tint jusqu'au 8 mai 1429, quand Jeanne d'Arc la délivra.
Voir aussi : Charles VII - Jeanne d'Arc - Siège d'orléans - Dauphin - Histoire de la Politique



1492
12 octobre
Christophe Colomb découvre l'Amérique
Après deux longs mois de mer, le navigateur génois et ses hommes découvrent ce qu'ils croient être les Indes. Persuadé d'avoir atteint l'Asie des épices Colomb baptise ces nouvelles terres "les indes " et les hommes qui les peuplent "les indiens". Mais Colomb se trompe, il vient de découvrir une île américaine et non pas le continent asiatique. Ses trois caravelles la Niña, la Pinta et la Santa Maria, accostent sur l'île de Guanahani dans les Bahamas actuelles. Après en avoir pris possession au nom des rois catholiques espagnols Isabelle et Fernand, il lui donnera le nom de San Salvador. Depuis le milieu du vingtième siècle, l'Espagne a décrété cette date fête nationale et jour de l'hispanité en hommage à cette découverte.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Découverte - Dossier histoire des conquistadores - Histoire de l'Amérique - Christophe Colomb - Histoire de la Mer



1679
12 octobre
Simon van der Stel devient commandeur de la colonie du Cap
Le néerlandais Simon van der Stel est nommé commandeur de la colonie du Cap (Afrique du Sud) le 12 octobre 1679. Plus tard, il accède aux fonctions de gouverneur de la colonie. Il joue un rôle important dans la croissance économique de cette région en développant l'agriculture, en particulier le vin. Il donne des terres aux huguenots français fuyant les persécutions religieuses et fait construire un vaste hôpital en 1697.
Voir aussi : Gouverneur - Afrique du Sud - Le Cap - Histoire de la Colonisation



1730
12 octobre
Début du règne de Christian VI roi du Danemark et de Norvège
Christian VI (1699-1746) est roi du Danemark et de Norvège de 1730 à 1746. Très pieux, il instaure la pratique religieuse obligatoire. En 1733, il publie une loi qui augmente la servitude des paysans à la noblesse. Avec sa femme, Sophie-Madeleine de Brandebourg-Culmbach (1700-1770), germanophiles, ils vendent des terres appartenant à la Couronne à des nobles allemands et à la bourgeoisie. Le roi est aussi l'un des plus grands constructeurs danois du siècle.
Voir aussi : Roi - Danemark - Norvège - Reine - Christian VI - Histoire des Sacres



1822
12 octobre
Dom Pedro I devient empereur du Brésil
Le fils cadet du roi du Portugal Jean VI est proclamé empereur constitutionnel du Brésil sous le nom de Pedro 1er. Il sera couronné solennellement à Rio de Janeiro le 1er décembre. Dom Pedro Ier avait choisi de proclamer lui-même l'indépendance du Brésil, le 7 septembre pour mettre un terme aux revendications libérales de la bourgeoisie créole d'origine portugaise. D'un naturel belliqueux et fortement autoritaire, il sera contraint d'abdiquer le 7 avril 1831, en faveur de son fils de 5 ans, Dom Pedro II.
Voir aussi : Sacre - Pedro Ier - Histoire des Sacres



1874
12 octobre
Avellaneda président de la République argentine
Election de Nicolás Avellaneda (1837-1885) à la présidence de la République argentine (jusqu'au 12 octobre 1880). Il tenta, durant son mandat, de relever son pays, en plein marasme économique (1874-5) et entreprit un vaste chantier de réconciliation nationale, contre les volontés autonomistes de la province de Buenos Aires, impulsées par son ancien président, le général Bartolomé Mitre notamment. Il s'opposa fermement à la révolte des indiens de la Pampa, réprimée dans le sang lors de la « Conquête du Désert » (1879-81).
Voir aussi : Histoire de Buenos Aires - Bartolomé mitre - Histoire des Institutions



1915
12 octobre
Edith Cavell est assassinée
L'infirmière anglaise Edith Louisa Cavell est exécutée en Belgique par des soldats allemands. Elle est accusée d'avoir aidé des alliés à se rendre en Hollande pour reprendre le combat. L'infirmière-major d'une grande clinique bruxelloise travaillait en Belgique occupée. Grâce à son action, 170 hommes ont pu rejoindre les Pays-Bas en quelques mois. Au moment de son arrestation elle ne cherchera pas à nier, au contraire elle avouera tout à l'Allemagne.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de la Première Guerre mondiale



1919
12 octobre
La censure est levée un an après la fin de la guerre
Le sénat français ratifie le traité de paix du 11 novembre, un an après sa signature. La censure préventive qui avait été instaurée par le ministère de la Guerre le 4 août 1914, est levée.
Voir aussi : Histoire de la Censure - Histoire de la Presse



1920
12 octobre
Georges Carpentier est sacré champion du monde de boxe
Déjà champion de France et d'Europe, Georges Carpentier devient le premier français à obtenir le titre de champion du monde des mi-lourds. Il bat l'américain Battling Levinsky par KO en quatre rounds à New-York.
Voir aussi : Champion du monde - Histoire de la Boxe



1993
12 octobre
Le PASOK remporte une nouvelle fois les élections
Alors qu’il avait perdu la majorité des voix en 1989, le parti socialiste du PASOK remporte les élections législatives. Cette victoire marque le retour d’Andréas Papandréou en tant que Premier ministre. Toutefois, ce dernier, malade, sera contraint de démissionner et mourra peu de temps après. Il sera remplacé par Costas Simitis, jusqu’en 2004.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Socialiste - Papandréou - PASOK - Simitis - Histoire des Elections



1999
12 octobre
6 miliards d'habitants sur terre
Une estimation des démographes de l'ONU calcule le chiffre de la population mondiale. Elle est évaluée à six milliards d'être humains. Vers 2050 le nombre d'habitants devrait plafonner aux environs de 8 ou 9 milliards.
Voir aussi : Population - Histoire des Faits divers



2007
12 octobre
Nobel de la Paix pour Al Gore et le GIEC
Le prix Nobel de la Paix est remis conjointement au GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et à Al Gore pour leurs études pour la compréhension du climat. Le GIEC a en effet remis dans l’année son rapport à l’ONU concluant sur la très haute probabilité de l’influence de la société humaine sur le climat tandis que le démocrate Al Gore, ancien candidat à la présidence des Etats-Unis, a réalisé un documentaire consacré au réchauffement climatique baptisé « Une vérité qui dérange ». L’attribution de ce Nobel suscite quelques vives réactions, notamment du côté des scientifiques et politiques niant l’importance du facteur anthropique sur le climat.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - GIEC - Al Gore - Histoire de l'Environnement


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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saintluc
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#1683 Message par saintluc »

Edith Cavell, née le 4 décembre 1865 à Swardeston en Angleterre et morte le 12 octobre 1915 à Schaerbeek en Belgique, est une infirmière et une espionne de la Première Guerre mondiale.
Elle naît en 1865 à Swardeston, dans le Norfolk, où son père, le révérend Frederick Cavell, est vicaire pendant 45 ans.

En 1884, la jeune Edith rentre à la Laurel Court de Peterborough et obtient son diplôme d'institutrice.
En 1890, elle part à Bruxelles où elle œuvre, pendant cinq ans comme nourrice dans la famille François.
En 1895, elle retourne un an à Swardeston pour soigner son père malade et, en avril 1896, elle rentre au Royal London Hospital comme aide infirmière. Entre 1903 et 1907, elle travaille comme infirmière libre.

En 1907, elle revient à Bruxelles et est nommée, par Antoine Depage, infirmière en chef à l'institut Berkendael à Ixelles. Le 10 octobre 1907, Antoine Depage fonde, dans quatre maisons contiguës - n° 143 à 149 - de la rue Franz Merjay à Ixelles, une école d'infirmières. Il en confie la direction générale à Edith Cavell et l'administration des finances à son épouse Marie. L'école déménage, en 1914, à l'endroit de l'actuelle clinique Edith Cavell. L'école comprend cinquante chambres d'internat pour les élèves et est annexée à un institut médicochirurgical, avec deux salles d'opération, capable d’hospitaliser une vingtaine de malades.

Quand la Première Guerre mondiale éclate, l'école et l'institut sont pris en main par la Croix-Rouge de Belgique (dont Antoine Depage était le président). Edith Cavell qui visitait sa maman à Norwich, entendant la nouvelle de l'invasion de la Belgique par l'Empire allemand, revient à Bruxelles le 3 août 1914. Avec ses élèves, et Miss Wilkins (une autre infirmière anglaise), elle soigne les blessés des armées alliées et allemandes.

Image

Cavell est agente du Secret Intelligence Service britannique (également connu sous la dénomination de MI6). Cependant, elle abandonne ses devoirs d'espionne afin d'aider des centaines de soldats alliés à passer de la Belgique occupée vers les Pays-Bas neutres grâce à un réseau d’évasion organisé par des Belges de la région de Mons et des Français de la région de Lille, en violation de la loi militaire imposée par les occupants politiques. Le mot de passe du réseau était « Yorc » soit, l'anagramme de « Croy » (du nom de famille de la princesse Maria de Croy).
En juin 1915, deux hommes se présentent à l'institut comme soldats français en fuite. L'un deux est Georges Gaston Quien, l'autre est un agent allemand infiltré se prétendant aviateur.
Les arrestations des membres du réseau débutent le 31 juillet 1915 par celles de Philippe Baucq et Louise Thuliez puis le 5 août par celles d'Edith Cavell, de la comtesse Jeanne de Belleville et de la princesse Maria de Croy. Louise de Bettignies sera, elle, arrêtée le 20 octobre 1915.
Parmi les co-inculpés figurent également de nombreux autres patriotes comme le pharmacien Louis Severin, l'avocat Albert Libiez, les cafetiers Pansaers et Rasquin, ou l'aubergiste, cabaretier et maçon François Vandievoet.

Tous sont incarcérés à la prison de Saint-Gilles et jugés les 7 et 8 octobre 1915. Edith Cavell ne se défend pas, admettant les actes qui lui sont reprochés. Six des accusés sont condamnés à mort le 11 octobre 1915 à 17 h.
Pour faire cesser les protestations internationales conduites par Brand Whitlock et le marquis de Villalobar, les juges : Werthmann, lieutenant-colonel ; Stoeber, conseiller du conseil de guerre et Duwe, assesseur du conseil de guerre font exécuter Philippe Baucq et Edith Cavell le lendemain à 2 h au Tir National, un site militaire (aujourd'hui un mémorial), où elle est enterrée.
Louise Thuliez, Jeanne de Belleville, Louis Severin et Albert Libiez voient leur condamnation à mort muée en peine de prison à perpétuité. Les autres inculpés sont condamnés à des peines de prison.

La nuit précédant son exécution, par l'entremise du nommé Le Seur, le pasteur luthérien de la prison, elle parle au révérend anglican Stirling Gahan qui lui donne la communion et recueille les mots « Le patriotisme n'est pas assez, je ne dois avoir ni haine ni amertume envers quiconque » qui sont gravés sur le mémorial de St. Martin's Place, près de Trafalgar Square, à Londres.
Le pasteur luthérien, ci avant cité, qui l'assiste jusqu'à l'exécution et procède à son inhumation chrétienne rapporte au révérend Gahan « Elle a professé sa foi chrétienne et, en cela, elle était heureuse de mourir pour son pays... Elle est morte comme une héroïne. »
Le médecin militaire allemand qui assiste au procès et à l'exécution est le poète expressionniste Gottfried Benn (1886-1956), il a laissé un récit des faits. Brand Whitlock a, également, écrit un récit des évènements dans ses mémoires.

Après la guerre, son corps est exhumé et ramené au Royaume-Uni. Après un service mémorial à l'abbaye de Westminster conduit par le roi George V, elle est conduite par train spécial à Thorpe Station, à Norwich. Elle est ré-inhumée à Life's Green, à l'extrémité est de la cathédrale de Norwich. Chaque année, un service est rendu devant sa tombe.
Image
Edith Cavell (assise à gauche), Antoine Depage (assis au centre) et une partie des infirmières de l'institut médicochirurgical d'Uccle
Elle devient un martyr populaire et entre dans l'histoire britannique comme une héroïne. L'affaire Edith Cavell et le torpillage du RMS Lusitania sont devenus des éléments importants de la propagande britannique pendant la guerre.

Plusieurs rumeurs circulent sur les circonstances de son exécution :

Edith Cavell refuse de se laisser bander les yeux et s'évanouit à la vue des fusils du peloton d'exécution pointés sur elle. Elle tombe par terre et l'officier commandant le peloton l'abat d'une balle de révolver dans la tête ;
dans le scénario du film Nurse Edith Cavell, Reginald Berkeley écrit qu'un soldat du peloton, qu'il nomme Rammler, refuse de tirer, il est abattu sur place par l'officier dès l'exécution d'Edith Cavell terminée;
selon la version donnée au révérend Gaham par le pasteur luthérien, Edith Cavell et Philippe Baucq sont côte à côte, les yeux bandés, chacun face à huit soldats. Dès l'ordre de tirer, tous font feu et l'officier les achève d'une balle de revolver dans la tête. C'est aussi la version officielle donnée par le général Moritz von Bissing, gouverneur militaire de la Belgique occupée.
Le départ d'Antoine Depage sur le front de l'Yser, les décès d'Edith Cavell et de Marie Depage ont failli causer la disparition de l'école d'infirmières. C'est l'oncle de Marie Depage, le professeur Paul Héger qui sauve la jeune institution. Il a la bonne fortune en trouvant, « sur place », une directrice qui se révèle exceptionnelle : Jeanne De Meyer. Celle-ci développe l'institution au point que cette dernière est prise en modèle par la Fondation Rockefeller.
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#1684 Message par morticia »

.......J'ai fais des stages chez Edith Cavell........a Bxl ..... :snif
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saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1685 Message par saintluc »

Je ne savais pas pas que tu lisais l'éphéméride?
Ne te gènes pas pour commenter un des posts. ;) :))
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#1686 Message par saintluc »

64
13 octobre
Saint Pierre est martyrisé
L’un des principaux apôtres de Jésus (d’après l’Évangile) est crucifié à Rome, suite aux persécutions de Néron vis-à-vis des Chrétiens. Le Christ lui aurait donné son nom pour symboliser sa fonction de fondateur de l’Église. La tradition romaine fera de lui le premier pape. Des siècles plus tard, un doute subsistera quant à la date précise de sa mort. Certains s’accorderont à dire qu’elle eut lieu en 67.
Voir aussi : Jésus - Néron - Saint Pierre - Histoire de la Chrétienté



1307
13 octobre
L'arrestation des Templiers
Philippe le Bel fait arrêter les Templiers et confisque leurs biens. L'ordre des chevaliers du Temple, le premier ordre militaire d'Occident fondé en 1119, est devenu aux yeux du roi de France trop riche et trop puissant alors qu'il a fait à l'origine vœu de pauvreté. Au concile de Vienne en 1312, cédant à la pression du roi, le pape Clément V prononcera la dissolution de l'ordre.
Voir aussi : Arrestation - Philippe IV le Bel - Histoire des Templiers - Histoire de la Chrétienté



1715
13 octobre
Décès de Nicolas Malebranche.
Nicolas Malebranche est né le 5 août 1638 en France. Il est philosophe, prêtre oratorien et théologien. Dans ses écrits, il cherche à regrouper les théories et pensées de Descartes et de saint Augustin.
Il fait partie de l'école du cartésianisme. Ses principaux intérêts se rapportent à la métaphysique, la morale et la religion.
Il fait son entrée à l'Académie royale des Sciences en 1699, et sera compté comme un des membres les plus honorables.
Il décède le 14 octobre 1715, à Paris.
Voir aussi : Histoire de l'Art



1792
13 octobre
Démarrage de la construction de la Maison Blanche
Les travaux de la construction de la Maison Blanche démarrent le 13 octobre 1792. Elle correspond au bureau du président des Etats-Unis ainsi qu'à sa résidence officielle. Elle porte son nom par métonymie avec la couleur de ses murs. La capitale fédérale Washington s'érigera autour de ce bâtiment qui devient le lieu de réception et de travail de chaque président américain et un symbole de la puissance du pays. Le second président des Etats-Unis, John Adams, l'inaugure en 1800.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de Washington - Histoire de la Maison Blanche - Histoire de la Politique



1815
13 octobre
Murat fusillé
Joachim Murat, maréchal de France et roi de Naples à partir de 1808, est arrêté et fusillé à Pizzo. Ami très proche de Napoléon Ier, il a participé à toutes ses campagnes. Mais, après la défaite de Waterloo, Napoléon Ier a abdiqué le 22 juin 1815. C'est en tentant de reconquérir son royaume de Naples, non reconnu par le traité de Vienne signé le 9 juin 1815, que Murat est arrêté et condamné par le roi Ferdinand qui vient d'être restauré.
Voir aussi : Napoléon - Exécution - Murat - Histoire de la Bataille de Waterloo - Histoire de l'Empire



1825
13 octobre
Naissance de Charles Frederick Worth, père de la Haute couture, à Bourne, Angleterre
Charles Frederick Worth travaille tout d'abord chez un marchand de textile de la ville de Londres. En 1845, il déménage à Paris et travaille dans une grande maison de prêt-à-porter au sein de laquelle il devient couturier. Ses créations remportent un franc succès, ce qui le pousse à créer sa propre marque en 1858. Il ne crée pas des modèles en fonction des clients mais en fonction de son inspiration. Il devient un artiste et pose les bases de la haute couture moderne. Du temps de Napoléon, la ville de Paris devient un lieu luxueux. L'épouse de l'empereur apprécie la couture de Worth qui remporte un grand succès.
Voir aussi : Histoire de Paris - Napoléon - Histoire de Londres - Histoire de l'Art



1837
13 octobre
Siège de Constantine.
L'expédition de Constantine se déroule en Algérie en 1837, à la demande de Louis-Philippe 1er. Afin de la mener à bien de nombreux chefs militaires français se sont relayés pour veiller à sa bonne exécution.
Les troupes françaises partaient avec un léger avantage en nombre (7 000 belligérants contre 6 800 pour les troupes d'Algérie).
A l'issue de ce combat, on enregistre une victoire française qui entraîne la retraite des habitants de la ville ainsi que l'occupation de Constantine.
Voir aussi : Histoire des Guerres



1869
13 octobre
Mort de l'écrivain Sainte-Beuve
Mort de l'écrivain français Charles-Augustin de Sainte-Beuve (né en 1804). Il commence une carrière de journaliste au "Globe", mais, rêvant de littérature, ne parvient pas à concrétiser ses rêves de gloire en succès, malgré les conseils avisés de Victor Hugo. Il se rabat alors sur la critique, parfois partiale, de ses contemporains, ce que Marcel Proust lui reprocha par la suite. Au travers de la revue "Port-Royal" (1840-59), notamment, qu'il fonda, il développe une approche presque « scientiste » de l'écrit, basée sur une compulsion « totale » des sources à disposition, qui, néanmoins, n'élude pas l'application d'une « méthode intuitive » afin de rendre compte du génie de son auteur.
Voir aussi : Proust - Port-Royal - Sainte-Beuve - Histoire de la Littérature



1899
13 octobre
Siège de Mafeking
Le siège de Mafeking a lieu le 13 octobre 1899, dans le cadre de la Seconde Guerre des Boers. La garnison de Mafeking, commandée par le colonel britannique Baden-Powell, est assaillie pendant 217 jours par 7 500 Boers. Une intrusion boer a lieu le 12 mai 1900, mais elle se traduit par un échec, et la ville est libérée le 17 mai suivant par les renforts britanniques. Les Boers perdent 2 000 soldats contre 812 du côté britannique.
Voir aussi : Siège - Seconde Guerre des Boers - Histoire des Guerres



1923
13 octobre
Ankara, capitale de la Turquie
Modeste ville de 30 000 habitants au début du XXème siècle, Ankara est devenue le centre du Comité national turc pendant la guerre turco-grecque (1921-23). La paix retrouvée, le gouvernement de la jeune République turque, en faisant d'Ankara sa capitale, manifeste le recentrage de la Turquie sur la terre d'Anatolie. Elle concentre la totalité des fonctions politiques et militaires et compte aujourd'hui près de 3 millions d'habitants.
Voir aussi : Capitale - Histoire d'Ankara - Histoire de l'Etat



1946
13 octobre
La Constitution de la quatrième République
Après le gouvernement de Vichy (1940-44) et le gouvernement provisoire né de la libération (1944-46), la France se dote d'une nouvelle Constitution. Après un long processus d'élaboration, le projet constitutionnel est adopté par référendum avec une faible majorité. Il définit un bicamérisme complexe et déséquilibré : la Chambre des députés a un rôle envahissant. Douze ans plus tard, la France adoptera une autre Constitution, celle de la Vème République, qui donnera plus de pouvoir au Président de la République.
Voir aussi : Constitution - Histoire de la Quatrième république



2000
13 octobre
Kim Dae-Jung, prix Nobel de la Paix
Le comité Nobel norvégien décerne le prix Nobel de la Paix à Kim Dae-Jung, le président de la Corée du Sud depuis 1998. Il récompense ses efforts en faveur de la démocratie, de la défense des droits de l'homme en Asie du Sud-Est et de sa politique de réconciliation avec la Corée du Nord (accord de Pyongyang le 13 juin 2000). A la suite de la guerre de Corée (1950-53), le pays a été divisé en deux.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Histoire de la Diplomatie


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#1687 Message par saintluc »

En novembre 1836, en Algérie, une grande expédition de l'armée française avait été résolue contre Ahmed Bey, il s’agissait de la conquête de Constantine ; le maréchal Clauzel devait commander l’armée, et le duc de Nemours prendre part aux fatigues, aux dangers et à la gloire de l’expédition.
Image
L'oued Rhummel. 1899
L’armée, forte d’environ 7 000 hommes, partit de Bone le 13 novembre ; le 18, elle franchit le col de Râs-el-Akba et n’était plus qu’à deux marches de Constantine. Après un campement à Raz-Oued-Zenati, l'armée française subit des conditions climatiques difficile. L'armée était parvenue dans des régions très élevées ; pendant la nuit, la pluie, la neige et la grêle tombèrent avec tant d’abondance et de continuité, que les soldats, au bivouac, furent exposés à toutes les rigueurs d’un hiver de la Russie ; les terres, entièrement défoncées, rappelaient les boues de la Pologne. L'armée se mit toutefois en marche le 20, et parvint, à l’exception des bagages et d’une arrière-garde, au monument de Constantin, où elle fut obligée de s’arrêter. Le froid était excessif. Plusieurs hommes eurent les pieds gelés ; d’autres périrent pendant la nuit, car depuis Raz-el-Akba on ne trouvait plus de bois.

Enfin, les bagages sur lesquels on doublait et triplait les attelages, ayant rejoint l’armée, l'armée française franchit, le 21, le Bou-Merzoug, un des affluents de l’Oued Rhummel et prit position sous les murs de Constantine. Cette ville est défendue par la nature même : un ravin de 60 mètres de largeur, d’une immense profondeur, et au fond duquel coule l’Oued-Rammel, présente pour escarpe et contrescarpe un roc taillé à pic, inattaquable par la mine comme par le boulet. Le plateau de Mansourah communique avec la ville par un pont très étroit et aboutissant à une double porte très forte et bien défendue par les feux de mousqueterie des maisons et des jardins qui l’environnent.

Image
L'expédition de Constantine, 1836
Le maréchal Clausel occupa le plateau de Mansourah avec le duc de Nemours et les troupes du général Trézel ; le général de Rigny eut ordre de s’emparer des mamelons de Koudiat-Aty, d’occuper les marabouts et les cimetières en face la porte Ez-Rabahah et de bloquer cette porte. Il était cependant impossible pour l'armée française de conduire sur ce point, le seul attaquable, l’artillerie de campagne. Le bey Achmet avait craint de s’enfermer dans Constantine, il en avait confié la défense à son lieutenant Ben-Haïssa, et avait introduit dans la ville 1.500 Turcs et Kabyles bien déterminés à la défendre.

La brigade d’avant-garde française se porta sur les hauteurs qui furent successivement enlevées. Le maréchal fit diriger le feu de l’artillerie contre la porte El-Cantara. Le 22, cette brigade soutint un combat contre les musulmans sortis par celle des portes que l’armée ne pouvait bloquer, puisqu’elle ne comptait plus que 3.000 hommes sous les armes. Le temps continuait à être affreux : la neige tombait à gros flocons, le vent était glacial et enfin munitions et vivres étaient épuisés.

Le 23, nouvelle attaque contre les français qui furent repoussés. Deux attaques simultanées contre les Français, dans la nuit du 23 au 24, n’eurent pas de succès. Beaucoup d’hommes furent mis hors de combat.

Image
b]Pont El Kantara de Constantine (reconstruit sous Napoléon III). 1899[/b]
Le 24, le maréchal ordonna la retraite. Cette première journée fut très difficile ; la garnison entière et une multitude de cavaliers attaquèrent l'arrière-garde avec acharnement dont le commandant Changarnier, du 2e léger. Entouré d'ennemis, il forme son bataillon en carré et, au moment d’une terrible attaque, fait ouvrir un feu de deux rangs à bout portant, qui couvre d’hommes et de chevaux trois faces du carré.

Le 26, l’armée française campa à Sidi Tamtam. Le 27, elle avait passé le défilé difficile qui conduit au col de râs el Akba, et les musulmans abandonnèrent leur poursuite. Le 28, elle atteignit Guelma où elle laissa ses malades. Le 1er décembre, l'armée française était de retour à Bone : elle avait eu dans cette expédition 453 morts ou égarés et 304 blessés.
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#1688 Message par saintluc »

1066
14 octobre
Bataille d'Hastings
Guillaume de Normandie dit le "bâtard" débarque en Angleterre avec 4000 hommes dans le but de détrôner le Roi Harold. Il remporte une éclatante victoire et envahit le pays. Guillaume, descendant du viking le Duc Rollon, est un digne héritier du trône d'Angleterre. Il se dispute le titre avec le roi de Norvège et Harold, le comte de Wessex. Celui-ci meurt dans la bataille touché par un archer normand. Guillaume sera alors est proclamé roi d'Angleterre sous le nom de William. Après sa mort il est surnommé Guillaume "le conquérant". La bataille d'Hastings sera immortalisée dans l'une des 58 scènes de la tapisserie de Bayeux réalisée entre 1066 et 1077.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Guillaume le Conquérant - Histoire du Moyen-Âge



1066
14 octobre
Bataille d'Hastings
Guillaume de Normandie dit le "bâtard" débarque en Angleterre avec 4000 hommes dans le but de détrôner le Roi Harold. Il remporte une éclatante victoire et envahit le pays. Guillaume, descendant du viking le Duc Rollon, est un digne héritier du trône d'Angleterre. Il se dispute le titre avec le roi de Norvège et Harold, le comte de Wessex. Celui-ci meurt dans la bataille touché par un archer normand. Guillaume sera alors est proclamé roi d'Angleterre sous le nom de William. Après sa mort il est surnommé Guillaume "le conquérant". La bataille d'Hastings sera immortalisée dans l'une des 58 scènes de la tapisserie de Bayeux réalisée entre 1066 et 1077.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Guillaume le Conquérant - Histoire du Moyen-Âge



1633
14 octobre
Naissance de Jaques II roi d'Angleterre
Jacques Stuart est né le 14 octobre 1633 à Londres. Il succède à Charles II et fut le dernier monarque catholique à régner sur l'Angleterre et l'Ecosse. Avant son accession, il dirigera la colonie du New Jersey et s'illustrera en créant, en 1672, la Compagnie royale d'Afrique qui fait venir les premiers esclaves aux Antilles. Une fois roi, il se convertit au catholicisme et s'aliène ainsi une grande partie de ses sujets. Lors de la Glorieuse Révolution, il devra fuir son royaume et se réfugier chez son cousin, le roi Louis XIV. Ce dernier tentera, sans succès, de le remettre sur le trône afin de déplacer sur le sol anglais le conflit qui les oppose à la Ligue d'Augsbourg (Angleterre, Autriche, Allemagne, Espagne). Ses défaites lors du débarquement en Irlande lui font abandonner tout espoir et Jacques II meurt le 16 septembre 1701.
Voir aussi : Charles II - Ligue d'Augsbourg - Histoire de l'esclavagisme - Jacques Stuart - Histoire de la Politique



1670
14 octobre
Première du "Bourgeois gentilhomme"
A Versailles devant Louis XIV et sa cour, Molière donne la première représentation du "Bourgeois gentilhomme". Satyre de la bourgeoisie française de l'époque, la pièce dépeint un personnage délirant d'imagination, qui se prend à son jeu de grand seigneur. La pièce est une "comédie-ballet", comme beaucoup d'oeuvres de Molière. La musique est signée par son fidèle compagnon, le compositeur Lully. A 47 ans "Le Bourgeois gentilhomme", est une des dernières de Molière. Il mourra trois ans plus tard sur scène, lors d'une ultime interprétation du "Malade imaginaire".
Voir aussi : Pièce - Molière - Histoire du Théâtre



1702
14 octobre
Bataille de Friedlingen
La bataille de Friedlingen a lieu le 14 octobre 1702, durant la guerre de Succession d'Espagne. Claude Louis Hector de Villars commande une armée de 20 000 hommes, avec pour mission de renforcer la position de la France en Souabe. Les troupes du Saint-Empire, commandées par Louis-Guillaume Ier de Bade, s'interposent, pour empêcher l'armée française de rejoindre la Bavière. Les Français sont supérieurs en nombre et infligent de lourdes pertes à l'armée impériale, faisant 3 000 victimes. Cependant, ils ne parviennent pas à rallier la Bavière.
Voir aussi : Bataille - France - Saint-Empire romain germanique - Guerre de succession d'Espagne - Histoire des Guerres



1758
14 octobre
Bataille de Hochkirchen
Le 14 octobre 1758, les troupes prussiennes de Frédéric II sont écrasées par celles de l'Autriche, lors de la bataille de Hochkirchen, en Saxe. Cet affrontement de la Guerre de Sept ans est l'une des plus importantes défaites du roi de Prusse lors de ce conflit. Le maréchal Von Daun et ses 80 000 hommes avaient utilisé l'une des tactiques de guerre préférée de Frédéric II, contre les 31 000 soldats prussiens.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Prusse - Guerre de Sept Ans - Saxe - Frédéric II - Histoire des Guerres



1793
14 octobre
Marie-Antoinette devant le Tribunal révolutionnaire
Marie-Antoinette est jugée par la Terreur. Son procès, réalisé par le Tribunal révolutionnaire, est expéditif. Elle est accusée de trahison mais on lui reproche aussi d'avoir dilapidé le budget de la France en banquets et toilettes, d'être une mauvaise mère et une femme immorale. Arrêtée en juin 1791 à Varennes avec le roi Louis XVI, Marie-Antoinette avait été emprisonnée au Temple en août 1792, puis à la Conciergerie, en août 1793. Après sa comparution en justice elle sera guillotinée en place publique le 16 octobre.
Voir aussi : Exécution - Procès - Marie-Antoinette - Histoire de la Guillotine - Histoire du Tribunal révolutionnaire - Histoire de la Révolution



1806
14 octobre
Victoire de Iéna
Pendant la campagne de Prusse, la Grande Armée de Napoléon écrase l'armée Prussienne commandée par le prince de Hohenlohe. La veille le général français Davout avait également battu les prussiens au Nord de Iéna, à Auerstedt. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume ordonne lui-même la retraite de ses hommes à la fin de la journée. Après ces deux défaites son armée est réduite à néant. Napoléon victorieux, rentrera dans Berlin le 27 octobre.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire de Berlin - Histoire de l'Empire



1809
14 octobre
Le traité de Schönbrunn donne naissance aux Provinces Illyriennes
Après la défaite Autrichienne lors de la bataille de Wagram, les territoires couvrant une moitié de la Croatie sont cédés à la France et deviennent les Provinces Illyriennes. La réorganisation napoléonienne du pouvoir et l’apport et la diffusion du concept de nation font naître une nouvelle période pour les descendants de Tomislav : l’affirmation d’une identité croate forte. Des mesures sont notamment prises pour formaliser et institutionnaliser la langue croate.
Voir aussi : Illyrie - Tomislav - Histoire de la Bataille de Wagram - Histoire de l'Empire



1888
14 octobre
Invention du film par Louis le Prince
Louis le Prince est né à Metz, le 28 août 1841. Ce chimiste et ingénieur français tourne le premier film au monde, un court-métrage de deux secondes, intitulé "Une scène au jardin de Roundhay", le 14 octobre 1888. Cette œuvre acte l'invention du film. Ses connaissances aboutissent à l'élaboration d'une caméra à projection cinématographique munie d'une seule lentille. Ses essais ont été réalisés à Leeds où il possède une plaque commémorative suite à sa disparition le 16 septembre 1890.
Voir aussi : Film - Inventeur - Louis Le Prince - Histoire des Sciences et techniques



1890
14 octobre
Naissance de Dwight David Eisenhower
Dwight David Eisenhower naît le 14 octobre 1890, au Texas. Il effectue deux mandats successifs en tant que trente-quatrième président des Etats-Unis, de 1953 et 1961. Membre du parti républicain, il est général de l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale et commande les forces alliées en Europe. Ses principaux faits en tant que président sont l'arrêt des combats en Corée et la course aux armements et à l'espace durant la guerre froide contre l'URSS.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Etats-Unis - Président - Général - Eisenhower - Histoire de la Politique



1926
14 octobre
Publication de "Winnie l'ourson" en bande dessinée
L'écrivain britannique Alan Alexander Milne publie pour la première fois les histoires de Winnie l'ourson, sous le nom original "Winnie The Pooh". L'idée de raconter les aventures d'un ours et d'un petit garçon au milieu d'une forêt, est venue à Milne à la suite d'une visite au zoo avec son fils, Christopher Robin. Ils rencontrèrent une petite oursonne nommée Winnie. Les premières illustrations sont de l'artiste Ernest H. Shepard qui s'est inspiré de l'ours en peluche de son fils. Le succès est immédiat, la Teddy Toy Compagnie fabrique des Winnie en peluche. A la mort de Milne, son épouse cèdera les droits à Walt Disney. Winnie l'ourson fera sa première apparition au cinéma en 1966 sous les traits de Disney.
Voir aussi : BD - Histoire des Bandes dessinées



1947
14 octobre
Le mur du son est franchi
Le pilote de chasse américain Charles Yeager franchit la barrière mythique de mur du son à bord d'un avion prototype lar Bell X 1. En survolant le lac asséché de Murac en Californie, il atteint une vitesse de Mach 1,06. Mais son record n'a pas été homologué du fait que son avion n'a pas décollé par ses propres moyens. Il a été largué par depuis un bombardier B 29 pour pouvoir économiser du carburant. Son exploit prouve néanmoins que l'homme est capable de dépasser les limites les plus dangereuses de la vitesse.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Mur du son - Histoire de l'Aéronautique



1952
14 octobre
Inauguration de la Cité radieuse du Corbusier, à Marseille
Grand architecte moderne, Le Corbusier avait débuté les travaux de son "Unité d’habitations" en 1947. Bâtiment bétonné qui mise sur la fonctionnalité, la Cité radieuse de Marseille repose sur des pilotis et comprend près de 340 logements. L’innovation architecturale du bâtiment aura pour conséquence un certain rejet de la part de la population, qui lui donnera le surnom de "maison du fada", ce qui ne l’empêche pas d’être considéré comme une réussite. Le Corbusier réalisera quatre autres "Unités d’habitation" à Rezé, Firminy, Briey en Forêt et Berlin. Le bâtiment de Marseille sera classé monument historique en 1986.
Voir aussi : Histoire de Marseille - Le Corbusier - Histoire de l'Architecture



1962
14 octobre
Début de la crise des missiles de Cuba
Un avion-espion américain prend des photos au large de Cuba. Il découvre qu'une base de missiles soviétiques est en construction à quelques miles des côtes américaines. Les missiles sont tout droit dirigés vers les Etats-Unis. Le 22 octobre la nouvelle est rendue publique lorsque Kennedy organise le blocus maritime de l’île et lance un ultimatum à Khrouchtchev, exigeant le démontage des rampes de lancement. Cet évènement marque le début d'une grave crise appelée la "crise de Cuba", où la troisième guerre mondiale fut évitée de peu. Finalement, Khrouchtchev acceptera de retirer les fusées, à condition que les Américains ne débarquent pas à Cuba.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Kennedy - JFK - Khrouchtchev - Histoire de la Guerre froide



1964
14 octobre
Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix
Le pasteur noir américain reçoit la récompense pour la paix pour son combat contre le racisme et la non-violence aux Etats-Unis. Il recevra son prix la 10 décembre à Oslo.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Martin Luther King - Histoire du Racisme



1964
14 octobre
Destitution de Khroutchev
Le chef du gouvernement soviétique Nikita Khrouchtchev est limogé. Il est remplacé par Leonid Brejnev à la tête du Parti Communiste d'Union Soviétique (PCUS). L'échec de la crise de Cuba lui a été lourdement reproché. Le parti l'accuse aussi de prendre des décisions contraire au bon sens et d'être adepte du culte de la personnalité. Dès le lendemain le Soviet Suprême approuvera sa destitution.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Khrouchtchev - Histoire des Elections



1968
14 octobre
Le 100 mètres en moins de 10 secondes
Jim Hines, coureur américain, est le premier homme à passer sous la barre des dix secondes avec 9'95'' pour courir le cent mètres. Il s'adjuge ce record pour 15 ans. Le chronométrage électronique clos le débat de son précédent record établi quelque mois plus tôt et partagé avec deux autres athlètes américains. Ce dernier n'avait pas été validé faute de chronométrage fiable.
Voir aussi : Record du monde - Histoire de l'Athlétisme



1968
14 octobre
Première émission télévisée en direct de l'espace
Les trois astronautes de la navette spatiale Apollo 7 Walet Cunningham, Donn Eisele et Walter Schirra, communiquent avec la Terre au cours de la première émission télévisée retransmise depuis l'espace. Parti le 11 octobre, la mission Apollo 7 restera en orbite autour de la terre jusqu'au 26 décembre.
Voir aussi : Astronaute - Espace - Histoire de la Télévision



1994
14 octobre
Prix Nobel de la paix pour Arafat, Rabin et Pérès
Itzhak Rabin, Shimon Peres, et Yasser Arafat reçoivent un prix commun pour leur action en faveur de la paix au Proche-Orient. La signature des accords Gaza-Jéricho (13 septembre 1993), qui accorde l'autonomie palestinienne aux deux territoires occupés, leur a valu de remporter la plus grande des distinctions internationales.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Arafat - Rabin - Histoire de la Diplomatie



2002
14 octobre
La suspension du gouvernement d’Irlande du Nord
Le gouvernement britannique reprend le contrôle des institutions d’Irlande du Nord. Le gouvernement semi-autonome du territoire, dirigé par David Trimble, fut instauré en 1999, suite à l'accord de Stormont. Lorsque des membres du Sinn Féin sont accusés d’espionnage pour le compte de l’IRA, la réaction londonienne est immédiate et sans appel.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Histoire du Sinn Fein - David Trimble - Accord de Stormont - Histoire des Scandales politiques


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1689 Message par saintluc »

La Bataille d'Hastings (parfois appelée Bataille de Senlac) est une bataille qui eut lieu le 14 octobre 1066 à huit kilomètres au nord d'Hastings, dans la localité de Battle, dans le comté du Sussex de l'Est, dans le sud de l'Angleterre, qui opposa le dernier roi anglo-saxon du pays, Harold Godwinson, au duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, et qui consacra le début de la conquête de l'Angleterre par ce dernier.
La bataille va durer toute une journée, de neuf heures du matin à la tombée de la nuit. Une durée exceptionnelle pour l'époque où les combats se réglaient en général en deux heures.

L'action commence par un duel d'archers, où les Normands l'emportent en nombre mais ont le désavantage de tirer depuis une position basse. Ensuite des soldats à pied partent à l'assaut.

Ce dernier ne donnant rien, Guillaume envoie une première fois sa cavalerie. Les Saxons, équipés de haches danoises et de boucliers longs, tiennent bon. Les Normands doivent alors se replier.

Guillaume se précipite sur le champ de bataille pour empêcher la débandade. À ce moment son cheval s'effondre et la rumeur se propage : « Le duc est mort ! » Guillaume enlève son casque pour se faire reconnaître.

À l'aile gauche, submergée par une contre-attaque saxonne, l'armée bretonne est contrainte de reculer vers les marais. Plusieurs centaines de Saxons se sont avancés pour aller massacrer les Bretons pris au piège des marécages, lorsque la cavalerie de Guillaume vient à leur secours.

À la fin de ce premier assaut, les pertes sont grandes de part et d'autre ; Harold a perdu ses deux frères Gyrth et Leofwine. Pendant une courte pause les armées se remettent en place.

Le combat reprend avec sur la droite un nouvel assaut contre la muraille saxonne. Ensuite, les Normands font semblant de reculer pour forcer les Saxons à ne plus rester rangés. Ceux qui quittent leurs rangs sont massacrés quelques instants plus tard par la cavalerie normande.

Cette manœuvre sera répétée à son tour avec succès par le centre normand. Cependant les victimes saxonnes se comptent surtout chez les paysans recrutés (la milice), les troupes d'élites ne faiblissent pas.

Guillaume fait à nouveau jouer ses archers qu'il organise en deux corps. L'un reste au bas de la pente alors que le second s'approche au plus près des Saxons. Les premiers tirent d'abord, obligeant les Saxons à lever leurs boucliers pour se protéger, permettant au second corps d'archers d'effectuer un tir tendu. La manœuvre est répétée sur plusieurs « rafales ». Harold est alors touché à l'œil.
Guillaume envoie la cavalerie dont quatre hommes, Eustache II de Boulogne, Hugues de Montfort, Hugues de Ponthieu et Gautier Giffard, forcent le passage jusqu'à Harold qui tombe sous leurs coups.

Alors que des renforts de paysans saxons arrivent toujours sur le champ de bataille, la victoire est aux Normands.
Image
La bataille va durer toute une journée, de neuf heures du matin à la tombée de la nuit. Une durée exceptionnelle pour l'époque où les combats se réglaient en général en deux heures.

L'action commence par un duel d'archers, où les Normands l'emportent en nombre mais ont le désavantage de tirer depuis une position basse. Ensuite des soldats à pied partent à l'assaut.

Ce dernier ne donnant rien, Guillaume envoie une première fois sa cavalerie. Les Saxons, équipés de haches danoises et de boucliers longs, tiennent bon. Les Normands doivent alors se replier.

Guillaume se précipite sur le champ de bataille pour empêcher la débandade. À ce moment son cheval s'effondre et la rumeur se propage : « Le duc est mort ! » Guillaume enlève son casque pour se faire reconnaître.

À l'aile gauche, submergée par une contre-attaque saxonne, l'armée bretonne est contrainte de reculer vers les marais. Plusieurs centaines de Saxons se sont avancés pour aller massacrer les Bretons pris au piège des marécages, lorsque la cavalerie de Guillaume vient à leur secours.

À la fin de ce premier assaut, les pertes sont grandes de part et d'autre ; Harold a perdu ses deux frères Gyrth et Leofwine. Pendant une courte pause les armées se remettent en place.

Le combat reprend avec sur la droite un nouvel assaut contre la muraille saxonne. Ensuite, les Normands font semblant de reculer pour forcer les Saxons à ne plus rester rangés. Ceux qui quittent leurs rangs sont massacrés quelques instants plus tard par la cavalerie normande.

Cette manœuvre sera répétée à son tour avec succès par le centre normand. Cependant les victimes saxonnes se comptent surtout chez les paysans recrutés (la milice), les troupes d'élites ne faiblissent pas.

Guillaume fait à nouveau jouer ses archers qu'il organise en deux corps. L'un reste au bas de la pente alors que le second s'approche au plus près des Saxons. Les premiers tirent d'abord, obligeant les Saxons à lever leurs boucliers pour se protéger, permettant au second corps d'archers d'effectuer un tir tendu. La manœuvre est répétée sur plusieurs « rafales ». Harold est alors touché à l'œil.
Guillaume envoie la cavalerie dont quatre hommes, Eustache II de Boulogne, Hugues de Montfort, Hugues de Ponthieu et Gautier Giffard, forcent le passage jusqu'à Harold qui tombe sous leurs coups.

Alors que des renforts de paysans saxons arrivent toujours sur le champ de bataille, la victoire est aux Normands.
Image
Fragment de la Tapisserie de Bayeux.
Certaines forces Normandes poursuivent les Anglais, mais sont prises en embuscade et détruites au crépuscule, lorsqu'elles atteignent ce que des sources du XIIème siècle ont appelé "la Malfosse". Le site le plus probable de la Malfosse est aujourd'hui appelé Oakwood Gill, un profond fossé traversé par la route A2100, au nord de Battle. Guillaume laisse reposer son armée pendant deux semaines près de Hastings, en attendant que les seigneurs Anglais viennent se soumettre. Puis, après s’être rendu compte que ses espoirs étaient vains, il commence sa marche sur Londres. En novembre, son armée est sérieusement réduite par la dysenterie, et Guillaume lui-même est gravement malade. Toutefois, son armée reçoit les renforts de troupes fraîches traversant la Manche.

Pendant ce temps à Londres, ce qui reste du gouvernement anglais s’est rassemblé à la hâte et a choisi pour roi le jeune et inexpérimenté Edgar Atheling. Il a été dit qu'il avait été choisi parce qu'un roi faible était mieux que pas de roi du tout, et qu'en l'absence d’un membre de la famille Godwinson il était maintenant le seul candidat possible. On ignore s'il a été couronné : il aurait été logique de le faire le plus tôt possible comme cela avait été le cas pour son prédécesseur, Harold, mais il n'y a pas de preuve à l'appui. Peu de temps après l'élection d'Edgar, les comtes du nord Edwin et Morcar quittent la ville et repartent avec leurs forces dans leurs comtés respectifs. Il a été spéculé qu’ils considéraient la guerre avec Guillaume comme une dispute entre lui et la famille Godwinson et voulaient faire leur propre paix. D'autres membres de l'établissement Anglais, comme les sœurs d’Edgar (Margaret et Cristina), décampent rapidement avec leurs cortèges à Chester, pour plus de sécurité.
Image
Guillaume continue à avancer par Kent, en détruisant Romney et en recevant la soumission de Douvres et son important château. A Douvres, il s'arrête pendant une semaine et reçoit la soumission de Canterbury le 29 octobre. Il envoie des messagers à Winchester et reçoit la soumission de cette ville de la Reine veuve Eadgyth (femme d’Otton I). Depuis Canterbury, Guillaume avance vers Londres. Il détruit la ville de Southwark, qui fait face à Londres sur la rive sud de la Tamise, après avoir été battu dans une tentative de traversée du Pont de Londres. Il entreprend alors d'atteindre la cité par une voie détournée, traversant la Tamise à Wallingford, ravageant la terre au passage. Les forces Normandes avancent sur Londres par le nord-ouest pour finalement atteindre Berkhampstead en fin novembre 1066.

Des messages sont relayés entre des forces de Guillaume et les autorités assiégées à Londres. Finalement, il est convenu que la ville sera épargnée des carnages si Edgar abdique et Guillaume est reconnu comme roi. Cet accord semble avoir été imposé au jeune Edgar. Début décembre, Ansgar le shérif de Middlesex, les archevêques de Canterbury et de York ainsi qu'Edgar Atheling sortent de la ville et se soumettent au duc Normand. Guillaume les reçoit gracieusement et accepte leur soumission. De là, il déplace ses forces à Romford, en emmenant avec lui des otages appropriés.

Guillaume est couronné roi le 25 décembre 1066 en l'abbaye de Westminster.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1690 Message par saintluc »

1582
15 octobre
Entrée en vigeur du calendrier grégorien
Le Pape Grégoire XIII décide de modifier l'ancien calendrier Julien, hérité de Jules César. Il instaure le calendrier grégorien dans les États pontificaux, le Portugal et l'Espagne. Quand les catholiques européens se réveillent le lendemain du jeudi 4 octobre, ils sont en réalité le vendredi 15 octobre selon le nouveau calendrier. Ils ont fait un bond de 10 jours dans le temps. Le calendrier Julien n'était pas en accord avec l'année solaire, il avançait de 11 minutes et 14 secondes. C'est pour rétablir ce décalage que la réforme du Pape est entrée en vigueur. L'écart entre l'année solaire et le calendrier sera réduit à 25,9 secondes. La France adoptera le calendrier grégorien deux mois après son instauration.
Voir aussi : Pape - Grégoire XIII - Histoire des Institutions



1730
15 octobre
Mort de l'explorateur français Antoine Laumet
Antoine Laumet (1658-1730), explorateur français, prend l'identité d'Antoine Lamothe-Cadillac à son arrivée en Amérique. Il devient une personnalité importante mais controversée de la Nouvelle-France. En 1701, il fonde la ville de Détroit dans le Michigan. Puis il est gouverneur de Louisiane de 1713 à 1716 et de la ville de Castelsarrasin de 1722 à 1730. Incontestable visionnaire au passé trouble, on lui reproche de pervertir les indigènes et on jalouse son succès.
Voir aussi : Explorateur - Nouvelle-France - Antoine Laumet - Histoire des Explorations



1760
15 octobre
Bataille de Clostercamp
Le 15 octobre 1760, l'armée française remporte la victoire à la bataille de Clostercamp, sur le Rhin, face à ses ennemis de la Guerre de Sept ans, la Grande-Bretagne, la Prusse, le Hanovre… Cependant, alors que ce succès aurait pu permettre à la France d'avancer dans sa conquête des territoires allemands et de la victoire finale, il n'est pas exploité en raison des rivalités qui opposent de Broglie et Saint-Germain.
Voir aussi : France - Grande-Bretagne - Histoire de la Prusse - Guerre de Sept Ans - Hanovre - Histoire des Guerres



1796
15 octobre
Bonaparte crée la République cispadane, comprenant Modène et les Légations occupées par l'armée française.
Bonaparte envahit plusieurs régions italiennes en 1796. Ces régions étaient rattachées à l'empire autrichien et aux Etats pontificaux. Avec l'arrivé de Bonaparte, chaque région forme sa propre république. Le 15 octobre, les régions se trouvant au sud du fleuve Pô se réunissent et créent la Confédération cispadane. Cette action est discrètement soutenue par Bonaparte qui doit trouver la stabilité en Italie. La confédération sera transformée en République cispadane quelques mois plus tard.
Voir aussi : Autriche - Bonaparte - Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire de la Politique



1805
15 octobre
Bataille d'Ulm
Pendant la campagne d'Allemagne les troupes napoléoniennes s'emparent du village bavarois de Michelsberg. Situé au dessus de la ville d'Ulm, le village de Michelsberg est un point stratégique car il permet de prendre la ville d'assaut. Les 40.000 soldats autrichiens du général Mackretranché à Ulm devront se rendre et capituler le 20 octobre.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Histoire d'Ulm - Histoire de l'Empire



1814
15 octobre
L'île Maurice devient anglaise
Suite à la signature du traité de Paris (30 mai), les anglais obtiennent la possession de l'île Maurice dans l'océan indien. L'île appartenait à la France depuis 1715 sous le nom de île de France, en devenant une colonie britannique elle reprend son nom d'origine. Maurice obtiendra son indépendance en 1968 et deviendra membre du Commonwealth.
Voir aussi : Histoire du Traité de Paris - Histoire du Commonwealth - Histoire des Traités



1815
15 octobre
Napoléon débarque à Sainte-Hélène
Après 72 jours de traversée à bord du "Northumberland", l'Empereur, prisonnier des anglais, arrive sur l'île britannique de Sainte-Hélène dans l'Atlantique sud. L'île deviendra sa prison pendant six années. En regardant les contours lugubres de Sainte-Hélène il déclare " Ce n'est pas un joli séjour." Il mourra dans sa résidence de Longwood le 5 mai 1821.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de Sainte-Hélène - Histoire de l'Empire



1836
15 octobre
Naissance de James Tissot.
Jacques-Joseph Tissot, plus connu sous le nom de James Tissot, naît à Nantes le 15 octobre 1836.
Il est reconnu pour ses activités de peintre et de graveur. Il est ainsi apprécié comme peintre en Angleterre à l'époque victorienne.
A la suite de ses études faites à l'Ecole des beaux-arts de Paris, il fait sa première exposition au Salon en 1859.
En 1871, il s'installe en Angleterre où il réalisera de nombreuses peintures pour la bourgeoisie ainsi que des caricatures pour Vanity Fair.
A partir de 1882, année de la mort de sa femme, il retourne dans son pays natal, la France. Il expose dès lors des portraits de femmes de différentes conditions sociales.
Il édite aussi de nombreuses oeuvres littéraires qu'il a écrit lors de ses voyages en Palestine et à Jérusalem. Parues à la fois en français et en anglais, ses écrits lui assurent une grande renommée.
Il meurt le 8 août 1902 à Chenecey-Buillon.
Voir aussi : Histoire de la Peinture



1844
15 octobre
Naissance de Friedrich Nietzsche, philosophe Allemand.
C'est en s'intéressant à Schopenhauer que Nietzsche découvre sa passion pour la philosophie. A l'âge de 24 ans, il devient professeur à l'université de Bâle. Tout au long de sa carrière, il développe ses idées et sa pensée. Il devient ami avec Richard Wagner. Il passe ensuite par une phase de dépression et voyage en France et en Italie. A partir de 1889, il sombre dans la folie et finit par mourir en 1900.
Voir aussi : Allemagne - Philosophie - Nietzsche - Folie - Richard Wagner - Histoire de la Philosophie



1894
15 octobre
Arrestation du Capitaine Dreyfus
Le général Mercier, ministre de la Guerre, ordonne l'arrestation du capitaine français Alfred Dreyfus. L'officier est accusé d'avoir délivré des renseignements militaires confidentiels à l'Allemagne. Il sera inculpé sur simple ressemblance d'écriture sur un bordereau trouvé à l'Ambassade d'Allemagne à Paris. Derrière cette accusation se cache un autre réalité, religieuse, car le capitaine Dreyfus était issu d'une famille juive alsacienne. Cette banale histoire d'espionnage débouchera sur une des plus graves crises politiques de la IIIème République. Elle deviendra "l'affaire Dreyfus" et divisera la France entre dreyfusards et antidreyfusards
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Arrestation - Condamnation - Dreyfus - Histoire de la Troisième République



1917
15 octobre
Exécution de Mata Hari
La danseuse d'origine hollandaise Margaretha Geertruida Zelle est fusillée au camp du château de Vincennes. Elle est accusée d'espionnage au service de l'ennemi, l'Allemagne. Elle avait fait ses débuts à Paris pendant le Belle-époque où elle pratiquait la danse indonésienne. Elle pris le surnom, de Mata Hari (l'oeil de l'aurore) du nom d'une princesse javanaise. Danseuse de charme, Mata Hari, avait selon les juges accepté de collaborer avec l'Allemagne en échange de 20 000 marks. Elle s'en défendit, affirmant que c'était le prix de ses faveurs. Démasquée par l'agent secret H-21 fut arrêtée après son entrevue avec l'attaché militaire allemand, le major Kalle.
Voir aussi : Exécution - Histoire des Scandales politiques



1928
15 octobre
Le Graf Zeppelin effectue sa première traversée commerciale
Le dirigeable LZ 127, atterri dans le New Jersey après 4 jours passés dans les airs. Parti le 11 Octobre de Friedrichshafen en Allemagne avec 57 personnes à son bord, il est le premier dirigeable à accomplir un vol commercial en traversant l'océan Atlantique.
Voir aussi : Zeppelin - Histoire de l'Aéronautique



1940
15 octobre
Sortie du film "Le Dictateur" de Chaplin
Le Dictateur est présenté en avant-première à New-York. C'est le premier film parlant de Chaplin qui signe également le premier film anti-nazi de l'histoire.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Film - Chaplin - Charlot - Histoire du Cinéma



1959
15 octobre
Attentat contre François Mitterrand
Le sénateur de la Nièvre est victime d'un attentat rue de l'Observatoire à Paris. Alors qu'il rentrait à son domicile, sa 403 est prise pour cible par des tireurs armés de pistolets mitrailleurs. François Mitterrand, qui avait eu le temps de sauter de sa voiture, ressort indemne de cet attentat. Le lendemain l'événement fera la une de tous les journaux. Mais trois jours plus tard, l'un des tireurs, Robert Pesquet, passe aux aveux et affirme avoir été mandaté par Mitterrand lui-même. Le "faux attentat" était, pour le futur président de la République, une manière de regagner les faveurs de l'opinion publique. Ecroué, Mitterrand bénéficiera d'un non-lieu.
Voir aussi : Histoire de Paris - Attentat - Mitterrand - Observatoire - Histoire des Assassinats



1975
15 octobre
L’Islande relance la "guerre de la morue"
En augmentant sa zone de pêche de 200 miles supplémentaires, l’Islande donne un nouveau souffle au conflit économique qui l’oppose à la Grande-Bretagne. Depuis les années 1960, le pays s’inquiète de l’extension des pêcheries britanniques. Afin de préserver l’une de ses principales ressources économiques, l’Islande décida de pousser les frontières territoriales de ses eaux de quelques miles. Elle récidiva en 1972. Le gouvernement britannique répliqua alors en lançant des navires militaires pour défendre ses chalutiers. Grande-Bretagne et Islande trouveront toutefois un accord en 1973, mettant fin à cette première "guerre de la morue". Mais cette nouvelle extension jette encore un froid dans les relations diplomatiques entre les deux parties. Il faudra attendre 1976 pour voir le problème résolu.
Voir aussi : Relations diplomatiques - Histoire du Commerce



1983
15 octobre
Nelson Piquet devient champion du monde de F1
Le brésilien Nelson Piquet remporte son deuxième titre de champion du monde Formule 1, chez lui au Brésil. Il remportera une troisième fois le titre prestigieux en 1987.
Voir aussi : Champion du monde - Dossier histoire de la Formule 1 - Histoire des Sports mécaniques



1993
15 octobre
Prix Nobel de la paix pour Mandela et De Klerk
Les deux Sud-africains reçoivent le prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur du démantèlement de l'apartheid en Afrique du Sud et de l'égalité raciale. Libéré par De Klerk en 1990 après 27 ans de prison, Mandela est récompensé pour son combat en faveur de la démocratie. Le plus célèbre des détenus politiques deviendra président de l'Afrique du Sud le 27 avril 1994.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Dossier histoire de l' Apartheid - Mandela - De Klerk - Histoire du Racisme



1995
15 octobre
Renouvellement du mandat de Saddam Hussein
Mis au ban des nations, souffrant du blocus économique de l’ONU, le régime de Saddam Hussein fait de plus en plus l’objet de protestations, même au cœur de l’entourage politique le plus proche du dictateur. Celui-ci n’hésite pas à appliquer une répression sévère contre toute opposition. Pour assurer sa légitimité, il organise un référendum sur le renouvellement de son mandat pour sept ans, lequel obtient 99,6 % de "oui".
Voir aussi : Saddam Hussein - Hussein - Histoire des Elections



2003
15 octobre
Le premier cosmonaute chinois
Après 21 heures de vol,Yang Liwei est le premier cosmonaute chinois (appelé taïkonaute) à aller dans l’espace. Le vaisseau Shenzhou V effectue quatorze fois le tour de la Terre, avant d'atterrir dans une des vastes plaines de la Chine. La Chine devient ainsi le troisième pays à avoir un accès au cosmos après l'Union Soviétique et les Etats-Unis il y a quarante ans.
Voir aussi : Astronaute - Espace - Histoire de l'Aéronautique


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1691 Message par saintluc »

L'histoire de Maurice est l'histoire d'un ensemble de petites îles du sud-ouest de l'océan Indien aujourd'hui regroupées au sein de la République de Maurice.
C’est vers la fin du XVIe siècle que les marins hollandais commencent à sillonner l’océan Indien. Ils sont les premiers à reconnaître la grande valeur de l’île. D’une part grâce à sa position géostratégique sur la route de l’Inde depuis l’Afrique du Sud. D’autre part grâce à son climat favorable, sa faune et sa richesse en bois précieux. Ils y installent les premières colonies. C’est à partir de cette époque que l’intérêt qu’ont porté les nations de marins pour l’île Maurice a crû, à commencer par les Danois, les Français et les Anglais. Les Hollandais envisagent alors d’annexer l’île afin d’en conserver les richesses. En 1638, un gouverneur et une vingtaine de familles y vivent. Mais la population hollandaise sur Maurice va très peu augmenter au cours des années qui suivirent.

À la fin du XVIIe siècle, il se trouve sur l’île environ deux cents Hollandais et entre cinq cents et mille esclaves de Madagascar, d’Afrique, d'Inde et de Java. En 1710, les Hollandais abandonnent volontairement Maurice. L’abattage systématique des arbres a quasiment épuisé les ressources en bois précieux, les cyclones récurrents détruisent les plantations, les rats, les chèvres et les cochons qui ont été importés ont bouleversé l’équilibre naturel et engendré des ravages parmi les espèces autochtones. Dans le même temps, la nouvelle colonie installée par les Hollandais au Cap de Bonne-Espérance semblait promettre des perspectives de développement bien supérieures.

D’un point de vue linguistique, il ne reste du passage des Hollandais sur l’île que quelques toponymes : outre le nom de l’île lui-même, les districts des Plaines Wilhems et de Flaq ou le Pieter Both[
Les Français s'installent pour la première fois dans l’océan Indien en 1643, sur la pointe sud de Madagascar, dans la garnison Fort-Dauphin. De là, des mutins sont envoyés à plusieurs reprises en exil sur l’île Maurice où le nombre de Hollandais restait faible. À partir de 1663, on note les premières tentatives françaises d’habiter durablement l’île. Après quelques péripéties, deux Français et dix esclaves s’y installent. Au cours des décennies suivantes n’arrivent que des groupes isolés de colons sur Maurice, en provenance de Bretagne et de Madagascar.

En septembre 1715, la France, dont le commerce avec les Indes est harcelé par la piraterie qui sévit dans la région, envoie un bateau de guerre stationner à Maurice et en prendre le contrôle. Cela ne présente pas de difficultés particulières, les Hollandais ayant presque totalement quitté l’île en 1710. Le malouin Guillaume Dufresne d'Arsel est chargé de cette mission par le Secrétaire d'État à la Marine, Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain, et prend possession de l'île au nom de Louis XIV le 20 septembre. Dès lors, Maurice est rebaptisé « l’Ile de France ». Il ne s’agissait pas pour la France de faire de l’île une colonie de peuplement mais de disposer d’une base arrière afin de sécuriser les transports commerciaux avec l’Inde. En 1721, l’administration de Maurice est confiée à la Compagnie française des Indes orientales qui prend possession de l’île dans le but de la coloniser et y installe 15 colons et un prêtre. Puis d’autres colons et esclaves sont envoyés depuis la Réunion, la France et Madagascar.

« La première langue qui parvint à Maurice fut donc le français, ou plus exactement des dialectes des régions côtières de la France […] Du contact entre les colons français et leurs esclaves naquit bientôt le parler créole, un créole à base lexicale française dont les premières attestations imprimées datent de 1749 et 1769. ».

Mais il faut attendre l’arrivée d’un nouveau gouverneur, le comte Mahé de La Bourdonnais, pour que la nouvelle colonie commence à prospérer. Son arrivée en 1735 marque le début de la période de suprématie française dans l’océan Indien. Il fait construire des fortifications et un port à l’emplacement de ce qui est aujourd’hui Port-Louis et y déplace son quartier général. Cinq navires de guerre, 1 200 marins et 500 soldats sont stationnés là. La Bourdonnais fait venir des musulmans depuis la péninsule indienne pour travailler dans le nouveau port. En quelques années, l’île sauvage devient une colonie rentable. Il participe de plus aux batailles maritimes contre les Anglais à la tête d’une flotte de 3 000 hommes. Le gouverneur général des Indes, à qui il fait de l’ombre, s’arrange pour le destituer. La Bourdonnais est rapatrié en France pour être jugé. Accusé d’avoir été corrompu par les Anglais, il finit par être réhabilité mais seulement après avoir passé de nombreuses années en prison.

Sur la base des structures mises en place par La Bourdonnais, la colonie continue de prospérer, protégée par 22 bâtiments de guerre à Port-Louis. La Guerre de Sept Ans et la défaite française face à l’Empire britannique marque la fin de la prospérité pour « l’Ile de France ». La Compagnie des Indes étant proche de la ruine, l’île repasse sous la dépendance directe du roi.

Image
Carte hollandaise d'une côte de l'île Maurice.

À partir de 1780, la puissance de la flotte anglaise s’accroît considérablement et les Britanniques commencent à disputer la suprématie française dans l’océan Indien. Maurice compte à cette époque 48 000 habitants auxquels s’ajoutent 15 000 soldats que le roi de France envoie en renfort. Malgré des batailles victorieuses, les Français se retirent peu à peu sur leurs positions dans les Mascareignes car les possessions françaises en Inde ont été détruites les unes après les autres par les Anglais et sont désormais sans grande valeur. La région devient la base française la plus importante à l’est de Madagascar et Port-Louis joue un rôle équivalent à celui de ports comme Bombay ou Madras. Le nombre de bateaux qui font escale à Port-Louis ne cesse d’augmenter pour atteindre près de 350 bateaux en 1803. Le commerce est florissant : riz de Madagascar, esclaves de ports arabes, épices de Java et d’Inde etc. À cette époque ont lieu les premières tentatives d’extension des possessions coloniales vers Madagascar, les Comores et les Seychelles, avec plus ou moins de succès.

Tout au cours du XIXe siècle, la France perd peu à peu sa suprématie dans l’océan Indien au profit de la marine britannique. C’est à cette époque que la France tente une réplique en armant des flottes de corsaires chargés de harceler les bateaux de commerce anglais et de s’emparer de leur précieuse marchandise. Bien que certains réalisèrent des exploits, comme Robert Surcouf, cela n’empêche pas l’Angleterre d’étendre sa domination.

Après avoir mis en place un blocus sur l’ensemble des îles des Mascareignes, l’Angleterre rassemble toutes ses forces de l’océan Indien sur l’île Rodrigues, tombée peu auparavant. Les Anglais lancent l’offensive et débarquent avec 10 000 hommes au cap Malheureux. Après seulement quelques jours, le gouverneur capitule. Ni lui ni ses 4 000 hommes n’eurent à aller en prison et les Français résidant sur l’île furent autorisés à y rester. L’administration passa sous contrôle anglais ; Port-Louis, qui avait été rebaptisé Port Napoléon, reprend son nom d’origine et l’Ile de France redevient Maurice. Avec le traité de paix de 1815, la France recouvre sa souveraineté sur la Réunion, dont les Anglais s’étaient emparés mais qui ne représentait à leurs yeux que peu d’intérêt stratégique et qui ne semblait pas pouvoir permettre aux Français de reconstituer leur position de force dans l’océan Indien. L’île Maurice, Rodrigues, les Seychelles et de nombreuses autres petites îles demeurent sous administration anglaise.

Sous cette administration, la culture de la canne à sucre est introduite à Maurice et fait rapidement la richesse des planteurs. Ceux-ci vont lutter de toute leur force contre les projets d’abolition de l'esclavage qui devient effective en 1833, après que la couronne britannique ait versé aux planteurs de substantiels dédommagements. Pour compenser le départ de bon nombre de leurs anciens esclaves, les planteurs font venir d’Inde des Coolies qui travaillent dans des conditions proches de celles des esclaves noirs. « Les anglais […] ne témoignèrent que peu d’intérêt pour l’île Maurice, et très peu d’Anglais s’y établirent, de sorte que la langue anglaise ne fut jamais d’un emploi fréquent, sauf dans l’administration et dans l’enseignement. »[3]

Tandis que Maurice comptait 200 000 habitants en 1860, ils sont environ 500 000 en 1910. Au-delà de graves problèmes d’alimentation que cet accroissement engendre, un nombre considérable de Coolies meurt au cours du trajet et de nouvelles maladies sont importées sur l’île. Bien qu’on leur ait garanti qu’ils pourraient rentrer chez eux après la fin de leur contrat, seuls un quart d’entre eux environ regagne l’Inde. Les autres ne restent pas de leur plein gré mais sont retenus de force car l’économie florissante de l’île Maurice en dépend. Les recours en justice sont à cette époque exclusivement réservés aux blancs.

L’ouverture du port aux bateaux non-anglais a pour effet d’augmenter considérablement l’activité portuaire et le commerce : exportation de sucre vers l’Inde d’où l'on importe du riz, commerce entre l’Europe et l’Australie. Port-Louis devient une plaque tournante essentielle dans l’océan Indien. Cette position est renforcée par deux éléments qui ont permis d’augmenter le volume des échanges commerciaux : l’apparition des bateaux à vapeur et l’ouverture du canal de Suez. Il est désormais possible de transporter des marchandises entre les continents de manières relativement rapide et sûre.

Cette période est aussi celle du développement des infrastructures de l’île. En 1865 sont inaugurées les deux premières lignes de chemin de fer. En 1869, Maurice est reliée par le télégraphe à l’Europe puis à l’Inde. Mais le développement économique de l’île ne s’accompagne pas des mesures sociales nécessaires et les inégalités augmentent. Des épidémies de choléra et de malaria font entre 1866 et 1868 au moins 50 000 victimes.

De plus, l’économie basée sur la monoculture de la canne à sucre reste très vulnérable aux maladies et aux catastrophes naturelles. La société se polarise entre les planteurs d’une part et la masse des travailleurs sans qualification et sans droit d’autre part. En 1871 est mise en place une commission composée d’envoyés de la couronne et chargée d’examiner les conflits entre les travailleurs, les planteurs et les fabricants de sucre. Beaucoup de planteurs sont condamnés et il en découle de nouvelles lois en faveur des travailleurs qui améliorent quelque peu la situation sociale. La mesure la plus importante consiste à mettre fin à l’émigration forcée depuis l’Inde. De ce fait, les planteurs perdent leur principal moyen de pression : la menace de remplacer les travailleurs qui les dérangent par d’autres travailleurs venus d’Inde.

La fin du XIXe siècle marque une période difficile pour Maurice, dont les exportations reculent et qui est frappée par des épidémies et des cyclones qui ont ravagé Port-Louis. La pauvreté s’accroît et beaucoup de gens émigrent vers Madagascar, l’Australie ou l’Afrique du Sud. Le nombre d’habitants retombe à 350 000 et Madagascar assure de plus en plus le rôle de plaque tournante dans l’océan Indien. La Première Guerre mondiale et son corollaire, la chute des échanges internationaux, accélérent le déclin économique de Maurice.

Avec la fin de la Première Guerre mondiale, la situation économique de Maurice s’améliore, et avec elle, la situation sociale. Le Parti travailliste mauricien est fondé et cherche à défendre les intérêts des travailleurs d’origine indienne et obtient leur représentation à l’assemblée. La Seconde Guerre mondiale met un nouveau coup d’arrêt à l’activité économique de l’île. De 1939 à 1942, les liaisons par bateau sont interrompues et Maurice est coupée du monde. En 1942, les Anglais construisent un aéroport pour des raisons militaires et dont les liaisons avec l’Europe et l’Asie changent durablement la vie sur l’île.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Colonial Office a radicalement changé sa politique et cherche désormais à instituer de manière systématique des administrations indépendantes dans les colonies. De plus, de fortes sommes ont été investies dans la lutte contre les pandémies et dans le développement des infrastructures. En 1965, la situation économique est stabilisée, la vie politique et une presse locale se sont développées ; le Colonial Office décide d’organiser l’indépendance de l’île. Suite à un référendum et malgré le vote négatif des Rodriguais, l'indépendance devient effective le 12 mars 1968. Le premier Premier ministre élu est Seewoosagur Ramgoolam, chef du parti travailliste.

Des partis politiques sont créés pour représenter les différentes catégories de la population. En plus du Parti travailliste sont créés le Comité d’Action Musulman, représentant la population musulmane, et le Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD), représentant essentiellement les franco-mauriciens et les « créoles », descendants des esclaves africains. En 1970, les victoires électorales du Mouvement Militant Mauricien (MMM), fondé par des étudiants en protestation contre la politique clientéliste des partis existants, conduisent les dirigeants à emprisonner les leaders et à contrôler la presse pour protéger leur pouvoir. Le MMM remporte la majorité des suffrages en 1976, mais une coalition entre le Parti travailliste et le PMSD les empêche de prendre le pouvoir. Ce sera chose faite en juin 1982 après que le MMM remporte 63 % des suffrages et l’ensemble des sièges à l’assemblée. Les objectifs de politique intérieure (nationalisation de l’économie) et extérieure (non-alignement) échouent à cause de conflits internes. Le premier Ministre fonde son propre parti, le Mouvement Socialiste Mauricien (MSM). De nouvelles élections sont organisées et le gouvernement est assumé par une coalition du MSM, du PMSD et du Parti travailliste.

En 1992, le parlement abolit la monarchie avec une grande majorité des voix. Maurice devient une république dotée d’un régime présidentiel mais reste membre du Commonwealth. À partir de 1995, la nouvelle coalition au pouvoir (Parti travailliste et MMM) mène une politique de libéralisation de l’économie dont les mesures phares sont la libéralisation du transport aérien, le droit pour chacun de posséder un passeport et la fin du contrôle des devises.

Suite à la mort, le 21 février 1999, au poste de police et dans des circonstances suspectes, du chanteur Kaya, icône des créoles se réclamant des descendants d'esclaves, de violentes émeutes éclatent dans l'île. Elles entrainent très vite des représailles contre les cités ouvrières créoles dans les régions rurales à forte majorité hindoue.

Image
Le pique-nique des Hollandais aux premières heures de l'histoire humaine de Maurice.
Chronologie

XIVe siècle : des voyageurs arabes abordent l'île Maurice vers le début du siècle. Sulhiman donne le nom de Tirakka à l'archipel des Mascareignes.
1511 : découverte officielle de l'île par le portugais Domingo Fernandez qui l'appelle Ilha do Cirne .
1598 : des Hollandais débarquent à leur tour sur l'île, qu'ils baptisent Mauritius en l'honneur du prince Maurice de Nassau (Maurits August Filips van Nassau (Bruxelles, 1564 - Breda, 1566), fils aîné de Guillaume d'Orange). C'est l'amiral Van Warwyck qui aborde l'île déserte avec ses cinq navires.
1615 : naufrage de deux navires de l'amiral Pieter Both qui meurt noyé.
1638, 1658 et 1664 : tentatives de colonisation de l'île, mais les cyclones, les maladies et les rats ont raison des colons.
1710 : départ des Hollandais. L'île n'a guère prospéré.
1715 : les Français (par le capitaine Guillaume Dufresne) font la traversée depuis la Réunion (île Bourbon) voisine pour prendre possession de Maurice, qu'ils rebaptisent Isle de France.
1722 : la colonisation de peuplement de l'île commence. Les premières années sont douloureuses, les cyclones font des ravages, la nourriture se périme très vite, des hommes meurent et des familles disparaissent.
1735 : la nomination de Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais au poste de gouverneur marque l'essor de l'île. Cet homme de poigne crée la capitale Port-Louis. Il améliore les installations portuaires, fait construire le premier moulin à sucre, édifie un hôpital, et les routes font de notables progrès. C'est lui aussi qui réintroduit la canne à sucre, y acclime le manioc, et lance l’industrie avec le sucre, le coton, et l’indigo.
1744 : Naufrage historique du navire Saint-Géran au large de l'île Maurice, où périt mademoiselle Caillou de Précourt (qui inspire à Bernardin de Saint Pierre son récit Paul et Virginie, paru en 1788).
1767 : Pierre Poivre, de la Compagnie Royale, et ancien membre de la Compagnie des Indes, ami de Mahé de Labourdonnais, avait déjà séjourné dans l'Isle en 1746. Il y prend le 14 juillet 1767 ses fonctions de Commissaire Ordonnateur et Intendant Général, postes qu'il occupera six ans, jusqu'en 1773. Il introduit à Maurice l'imprimerie. Il y acclimate les épices: girofle, muscade, poivre, cannelle, quatre-épices et y introduits ou réintroduits de nombreux arbres fruitiers : arbre à pain, letchi, manguier, badamier, mangoustanier, cacaoyer, longanier. Il fait de sa résidence de Mont-Plaisir un luxuriant jardin, qui deviendra le Jardin de Pamplemousses, l'un des plus grands et l'un des plus beaux jardins botaniques du monde.
1789 : les colons se rallient à la Révolution, mais refusent en 1794 d'abolir l'esclavage sur l'Île.
1810 : en août a lieu l'unique victoire navale française des guerres napoléoniennes lors de la bataille de Grand Port. Néanmoins, les Britanniques prennent Maurice à la France le 3 décembre. Le traité de Paris (30 mai 1814) leur en concède officiellement la possession. Ils rebaptisent l'île Mauritius mais laissent aux Franco-Mauriciens leur langue, leur religion, leur système juridique et leurs plantations. Les Britanniques privilégient la culture de la canne à sucre et laissent de côté le coton, l’indigo, le café, et les épices.
1835 : fin de l'esclavage à Maurice. Des travailleurs venus de Chine et d'Inde commencent à remplacer les anciens esclaves dans les champs de canne. La canne à sucre devient la raison d'être de l'île.
1864 : mort du père Jacques-Désiré Laval, apôtre de l'île Maurice.
1867 : une épidémie de malaria tue la moitié de la population de Port-Louis.
1901 : le mahatma Gandhi vient prôner les droits civiques dans la colonie britannique.
1936 : création du Labour Party, qui se fixe la défense des travailleurs comme objectif. Opposé au PMSD (qui représente la population blanche et créole), il devient très puissant dans les années 1950 sous la houlette de Sir Seewoosagur Ramgoolam et commence à militer pour l'indépendance.
1958 : instauration du suffrage universel.
1967 : le Labour Party obtient la majorité à l'Assemblée, obligeant le Royaume-Uni à envisager l'indépendance de l'île.
12 mars 1968 : l'île Maurice devient indépendante dans le cadre du Commonwealth. Sir Seewoosagur Ramgoolam est élu Premier ministre.
1979 : béatification du père Jacques-Désiré Laval.
1982 : Ramgoolam perd les élections au profit de Sir Anerood Jugnauth.
1983 : cassure au sein du Mouvement Militant Mauricien. Anerood Jugnauth forme le Mouvement Socialiste Mauricien et gagne les législatives en s'alliant avec le Parti Travailiste et le Parti Mauricien Social Démocrate de Gaëtan Duval.
1986 : plusieurs députés mauriciens sont impliqués dans une affaire de trafic de stupéfiants.
1989 : visite officielle du pape Jean-Paul II qui se rendit au tombeau du bienheureux Jacques-Désiré Laval.
1990 : visite à l'île Maurice du président François Mitterrand.
1992 : Maurice devient officiellement une république le 1er mars. Elle est présidée par Sir Veerasamy Ringadoo jusqu'au 30 juin. Ensuite Cassam Uteem devient Président de la République.
1995 : Navin Ramgoolam, fils de Sir Seewoosagur Ramgoolam, est élu Premier ministre.
1997 : Cassam Uteem est réélu Président de la République.
1999 : la mort dans un commissariat du chanteur créole de seggae Kaya provoque des émeutes à Port Louis. À l'origine, un probable sentiment d'exclusion de la communauté créole face au miracle économique.
2000 : élection d'Anerood Jugnauth comme Premier Ministre.
2002 : Karl Auguste Offmann devient Président de la République après la démission de Cassam Uteem à cause de conflits religieux.
2003 : Paul Bérenger devient le quatrième Premier Ministre depuis l'indépendance et le premier non-hindou, suite à l'application de l'accord de Medpoint signé par le Mouvement Socialiste Mauricien d'Anerood Jugnauth et le Mouvement Militant Mauricien de Bérenger. En application de ce même accord, Anerood Jugnauth devient Président de la République.
juillet 2005 : Navin Ramgoolam est réélu au poste de Premier Ministre.
2007 : Rama Sithanen envisage de démisionner de son poste de Vice-premier Ministre et Ministre des Finances. Il se maintient finalement, suite à un entretien avec le premier ministre.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1692 Message par saintluc »

1430
16 octobre
Naissance de Jacques II d'Ecosse
Jacques II d'Ecosse naît à Holyrood de l'union de Jacques Ier et de Jeanne Beaufort, fille du comte de Somerset. Succédant à son père à l'âge de sept ans, le 21 février 1437, Il s'escrima à soumettre la noblesse écossaise, laquelle profita de la période de régence pour s'émanciper de la couronne. Tirant parti de la guerre des Deux-Roses (1455-87) afin de se débarrasser de la tutelle anglaise, il mourut le 3 août 1460 lors du siège de Roxburgh.
Voir aussi : Jacques Ier - Histoire de la Guerre des Deux-Roses - Jacques II d'écosse - Histoire de la Politique



1628
16 octobre
Mort du poète français François de Malherbe
François de Malherbe fut un poète français appartenant au mouvement du classicisme. Toute sa vie, son obsession fut d'épurer et de discipliner la langue française. Considéré comme le premier théoricien de l'art classique, il bénéficia un temps des faveurs d'Henri IV et de Marie de Médicis. Dépeint comme un véritable maniaque par ses détracteurs, on raconte qu'une heure avant de mourir, il se réveilla en sursaut pour reprendre sa garde-malade d'un mot qui n'était pas bien français selon lui. Il est mort à Paris le 16 octobre 1628.
Voir aussi : Poète français - Histoire de l'Art



1690
16 octobre
Victoire française à la bataille de Québec
La bataille de Québec s'étend du 16 au 24 octobre 1690. Deux milles soldats anglais et américains, dans le sillage de Sir William Phips, tentent de prendre la ville aux Français dirigés par Louis de Bruade de Frontenac, après avoir marché sur Port-Royal. A cette occasion, le comte de Frontenac s'est montré fin stratège en bandant les yeux de l'émissaire de Phips pour lui cacher la supériorité numérique des troupes françaises (près de 4 000 français et amérindiens, 6 canons et 34 navires de guerre) avant de refuser sa reddition. Les Français feront une trentaine de victimes chez leurs assaillants, qui perdront au total un millier d'hommes sur le chemin du retour vers Boston entre les avaries de dix vaisseaux et les dégâts de la variole.
Voir aussi : Histoire des Guerres



1710
16 octobre
Les britanniques prennent Port-Royal et la renomment Annapolis Royal.
Le 16 octobre 1710, les britanniques, dirigés par Francis Nicholson, prennent définitivement la ville de Port-Royal située en Acadie au Canada. Ils renomment alors la ville Annapolis Royal. Trois ans auparavant, Le Massachussets avait tenté la reprendre aux Français, qui la détenaient depuis 1690, mais ce fut un échec.
Voir aussi : Canada - Acadie - Port-Royal - Histoire de la Colonisation



1772
16 octobre
Décès du Padishah d'Afghanistan Ahmad Shâh Abdâlî
Le Padishah d'Afghanistan, Ahmad Shâh Abdâli, meurt le 16 octobre 1772. Les Marathes en profitent pour rétablir l'ancien empereur moghol exilé à Delhi, Shah Alam II, au départ des Afghans. L'un des opposants au Peswhâ Madhawa Râo Ier, demande un soutien au peuple britannique, mais ces derniers lui retirent soudainement après lui avoir accordé de manière officieuse. L'Afghanistan voit l'accession au trône d'un nouvel empereur Timour Shâh Durran.
Voir aussi : Afghanistan - Padishah - Histoire de la Politique



1793
16 octobre
Marie-Antoinette est guillotinée
Après un procès expéditif entamé le 14 octobre, la reine déchue Marie-Antoinette est exécutée place de la Révolution à Paris. C’est avec courage et dignité qu’elle monte sur l’échafaud, laissant derrière elle son fils et sa fille. Elle est condamnée à la guillotine pour trahison. Emprisonnée depuis l’été 1792, elle meurt moins d’un an après l’exécution de son époux, Louis XVI.
Voir aussi : Exécution - Procès - Marie-Antoinette - Histoire de la Guillotine - Histoire de la Révolution



1834
16 octobre
Incendie du palais de Westminster
Le 16 octobre 1834, un incendie se déclara dans le palais de Westminster. Le palais fut en grande partie détruit, mais Westminster Hall, la tour des Joyaux, la crypte de la chapelle Saint-Étienne et les cloîtres échappèrent aux flammes. Sa reconstruction provoqua un grand débat public et il fut finalement décidé de le reconstruire dans le style néo-gothique. Ce travail fut confié à l'architecte Charles Barry et dura une vingtaine d'années.
Voir aussi : Histoire de Londres - Incendie - Reconstruction - Charles Barry - Palais de Westminster - Histoire de l'Architecture



1854
16 octobre
Naissance d'Oscar Wilde, écrivain irlandais.
Oscar Wilde étudie au Trinity College de la ville de Dublin. En 1878, il gagne le Newdigate Prize grâce à son poème sur Ravenne. Il fonde le mouvement l'Art pour l'art. Un an plus tard, il déménage dans la ville de Londres où il devient très populaire. Il travaille pour le journal "The Womans' World". Il entretient ensuite une relation homosexuelle avec Alfred Douglas de Queensberry ce qui lui vaut un procès et un séjour en prison.
Voir aussi : Histoire de Londres - Littérature - Poésie - Oscar Wilde - Histoire de l'Art



1916
16 octobre
Ouverture de la première clinique pour le contrôle natal
Fania Mindell, Ethel Byrne et Margaret Sanger ouvrent à New York la première clinique destinée aux contrôles des naissances. Cet établissement sera l'ancêtre du planning familial.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire des Mœurs



1925
16 octobre
Signature des accords de Locarno
La conférence de Locarno (Suisse) commencée le 5 octobre réunissant Aristide Briand pour la France, Arthur Chamberlain pour la Grande-Bretagne, Gustav Stresemann pour l’Allemagne, Benito Mussolini pour l’Italie et Emile Vandervelde pour la Belgique, aboutit à la signature des accords de Locarno. Ils garantissent les frontières établies lors du traité de Versailles (28 juin 1919). L'Allemagne s'engage à respecter l'accord concernant la zone démilitarisée de la Rhénanie et à ne pas violer les frontières de la Pologne et de la Tchécoslovaquie. En envahissant la Rhur en mai 1936, Hitler violera les accords de Locarno.
Voir aussi : Histoire des Traités



1945
16 octobre
Création de la FAO
L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ou Food and Agriculture Organization est créée à Québec par 44 pays. La FAO est la première des institutions spécialisées des Nations unies. Etablie à Rome, elle a pour but d'améliorer l'alimentation dans les pays en voie de développement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de Rome - Histoire du Québec - Histoire de la Diplomatie



1949
16 octobre
Fin de la guerre civile en Grèce
Le contre-gouvernement communiste grec abandonne le combat. La guerre civile qui opposait depuis 1945 communistes et troupes grecques soutenues par l'Angleterre puis par les Etats-Unis, est terminée. Les américains vont contrôler la zone pendant près de 20 ans en organisant la reconstruction du pays, jusqu'au Coup d'Etat militaire de 1967.
Voir aussi : Coup d'Etat - Histoire de la Grèce indépendante - Guerre civile - Histoire des Coups d'Etat



1976
16 octobre
Conférence de Riyad
Le Liban, l’OLP et les principales nations arabes tiennent une conférence à Riyad pour régler la guerre civile Libanaise. Après l’appel du président libanais Frangié, l’armée syrienne est intervenue pour occuper le Liban et soutenir les chrétiens. La Syrie joue en fait le statu quo, ce qui n’arrêtera pas les violences. En 1978, les relations entre maronites et Syriens seront interrompues.
Voir aussi : Guerre du Liban - Histoire de l'OLP - Maronites - Soleiman Frangié - Histoire des Guerres



1978
16 octobre
Jean Paul II devient souverain pontife
L'archevêque de Cracovie, est élu Pape par les cardinaux du Vatican pour succéder à Jean-Paul Ier mort prématurément. A 58 ans Karol Jozef Wojtyla, prendra le nom de Jean Paul II. Pour le première fois depuis 455 ans, l'Eglise désigne un souverain pontife qui n'est pas de nationalité italienne. Le dernier pape non-italien était le hollandais Adrien VI en 1522.
Voir aussi : Pape - Jean-Paul II - Histoire de la Chrétienté



1978
16 octobre
Sortie du disque "Starmania"
Signé Michel Berger et Luc Plamondon, la musique de l'opéra-rock "Starmania" sort en France. Le succès est immédiat. Le disque devient double album d'or en France et n°1 des ventes au Canada pendant 20 semaines. Le spectacle sera présenté au public au Palais des Congrès à Paris en avril 1979. Il deviendra la comédie musicale franco-québécoise de référence.
Voir aussi : Luc Plamandon - Michel Berger - Starmania - Histoire du Rock n'roll



1984
16 octobre
Début de" l'affaire Grégory"
Le corps de Grégory Villemin, 4 ans et demi, est retrouvé dans la soirée dans les eaux de la Vologne (Vosges) alors qu'il avait disparu depuis quelques heures. Très vite l'enquête s'oriente vers l'entourage familial de Grégory. C'est le début d'une "affaire" qui tiendra la France entière en émoi durant plus de 10 ans. Après l'inculpation de l'oncle, puis de la mère de l'enfant, l'auteur du meurtre n'a jamais pu être identifié. Clos en 1993, le dossier Grégory a été rouvert en juin 2000 pour pratiquer des tests ADN sur un timbre-poste. Mais ces analyses n'ont pu révéler des secrets vieux de 16 ans. Le dossier sera clos en avril 2002. L'assassinat de Grégory Villemin sera prescrit en 2003.
Voir aussi : Assassinat - Affaire Grégory - Grégory - Villemin - Histoire des Faits divers



1985
16 octobre
Concert pour l'Ethiopie à la Courneuve
A l’occasion d’un concert organisé à des fins humanitaires pour l’Ethiopie par Chanteur Sans Frontières, Daniel Balavoine et Jean-Jacques Goldman interprètent en duo le titre « Je marche seul ». Engagé dans diverses œuvres humanitaires, Balavoine recevra en décembre de la même année le prix de S.O.S racisme.
Voir aussi : Concert - Daniel Balavoine - Histoire de SOS racisme - Histoire de la Chanson



1998
16 octobre
Pinochet est arrêté par l'Angleterre
L'ancien dictateur chilien (1974-1990) est arrêté dans un clinique londonienne dans le cadre d'une procédure d'extradition initiée par la justice espagnole. Le juge Baltazar Garzon décide de le mettre en examen et de lever son immunité parlementaire pour: "génocides", "tortures", "disparitions". Pinochet est accusé d'avoir commandité des meurtres contre des opposants chiliens entre 1973 et 1989. Après quinze mois de rebondissements judicaires, la Grande-Bretagne lui permettra de rentrer au Chili où il sera jugé par ses concitoyens. Mais en Juillet 2002 la cour suprême exclura toute poursuites contre lui en évoquant sa sénilité et son état dépressif. En 1998 Pinochet était entré au Sénat pour y occuper un siège à vie.
Voir aussi : Arrestation - Pinochet - Histoire de la Politique


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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1693 Message par saintluc »

Annapolis Royal est une ville canadienne située sur la côte ouest de la province de la Nouvelle-Écosse. Annapolis Royal est aussi appelée Port-Royal, à ne pas confondre avec le village de Port-Royal ou l'Habitation de Port-Royal.

Annapolis Royal est le chef-lieu du comté d'Annapolis
Annapolis Royal est situé à 196 kilomètres de route et à 155 kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest de Halifax, dans le comté d'Annapolis. La ville a une superficie de 2,04 km2.

Annapolis Royal est situé sur la rive gauche (sud) de la rivière Annapolis, au confluent de la rivière Allain, à l'extrémité ouest de la vallée d'Annapolis. La ville se trouve au pied de la Montagne du Sud, alors que la Montagne du Nord s'élève sur la rive opposée de la rivière Annapolis. À huit kilomètres au nord se trouve la baie de Fundy. Les marées de cette baie alimentent l'usine marémotrice.

Annapolis Royal est fréquemment appelée Port-Royal, en référence à la période historique entre sa fondation par les Français en 1605 et sa prise par les Britanniques en 1713. À ne pas confondre avec l'Habitation de Port-Royal, située à 8 kilomètres à l'est, de même que le village de Port-Royal, situé près de celui-ci, qui est en fait le site original de la ville.

Annapolis Royal est enclavée dans la municipalité du comté d'Annapolis. Les localités les plus proches sont Prée-Ronde (Round Hill) à l'est, Lequille au sud, Allains Creek à l'ouest et Grandville Ferry au nord. La réserve indienne Bear River 6B se trouve à quatre kilomètres au sud.

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Annapolis Royal en 1753.
Avec l’habitation de Port-Royal, cette région se trouve être la colonie européenne la plus ancienne au nord de Saint Augustine en Floride. Cette colonie a été fondée par Samuel de Champlain et Pierre Dugua de Mons en 1605.

Pierre Dugua de Mons explore les environs en 1604 mais fonde la première colonie de l'Acadie à l'île Sainte-Croix. Suite à l'échec de la colonie, Pierre Dugua de Mons fonde construit l'Habitation de Port-Royal en 1605. En 1613, Samuel Argall, venant de Virginie, attaque et détruit Port-Royal. En 1621, le roi James I accorde l'Acadie, qu'il renomme Nouvelle-Écosse, à William Alexander. En 1622, ce dernier envoie un bateau et quelques colons pour construire le fort Anne. L'Acadie retourne à la France en 1629. Charles de Menou d'Aulnay déplace des colons de La Hève vers Port-Royal entre 1632 et 1634. Sedgwick prend Port-Royal en 1654 mais elle est retournée à la France en 1667. Port-Royal est à nouveau prise en 1680 mais retournée à la France, probablement au cours de la même année
Image
Barrage de l’usine marémotrice
William Phips prend Port-Royal en 1690 mais elle est rendue aux Français peu après[2]. Le Massachussets tente de prendre Port-Royal en 1707, sans succès. Francis Nicholson parvient à prendre la ville en 1710, qu'il renomme Annapolis Royal. En 1711, un détachement parti du fort Anne se fait prendre en embuscade durant la bataille de Bloody Creek, faisant 30 morts. Un groupe d'Amérindiens menés par le prêtre Le Loutre attaque Annapolis Royal en 1744. Halifax remplace Annapolis Royal à titre de capitale provinciale en 1749. En 1755, environ 1 750 Acadiens des environs sont déportés par les Britanniques, alors que leurs maisons et fermes sont incendiés. En 1760, 45 Planters arrivent de Boston à bord de la Charming Molly. Environ 2 500 Loyalistes de l'Empire Uni, dont plusieurs Noirs, arrivent en ville entre 1783 et 1785. Annapolis Royal devient le terminus du chemin de fer Windsor & Annapolis en 1869, contribuant à la prospérité de la ville. Le chemin de fer est allongé vers Digby en 1891, mettant un frein à la croissance économique. L'Habitation de Port-Royal est reconstruite en 1939. L'usine marémotrice, la première en Amérique du Nord, est inaugurée en 1984 sur la chaussée.
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#1694 Message par saintluc »

1404
17 octobre
Election du pape Innocent VII
Boniface IX s'éteint. Innocent VII (Cosimo Migliorati, né à Sulmone en 1336) devient le 202e pape de Rome, pontificat qu'il honora jusqu'à sa mort en 1406. Sitôt son élection validée par les cardinaux, contre le légat d'Avignon - l'antipape Benoît XIII, la cité romaine fut aux prises d'une révolte des Gibelins, émeutes que le roi de Naples Ladislas Ier s'attela à réprimer. Durant son court règne, il ne parvint pas à mettre fin au Grand schisme d'occident (1378-1417).
Voir aussi : Histoire de Rome - Benoît xiii - Grand schisme d'occident - Ladislas ier de naples - Histoire des Affaires religieuses



1637
17 octobre
Mort de Victor-Amédée Ier, duc de Savoie et prince du Piémont
Victor-Amédée Ier est né en 1587 et fut duc de Savoie et Prince de Piémont. Il épousera Christine de France en 1619 qui lui donnera sept enfants dont Charles-Emmanuel II qui lui succèdera. Victor-Amédée arrive au pouvoir alors que la Guerre de Trente ans fait rage et qu'il essuie une première défaite qui lui fait perdre la forteresse de Pignerol et une partie du Montferrat. Devant ses défaites, il est persuadé d'être digne d'un titre royal et prend celui de roi de Chypre qui aurait été échu à ses aïeux. Son palais de Turin prend d'ailleurs le nom de palais royal. Il remporte enfin la victoire aux batailles de Tornavento en 1636 et de Mombaldone en 1637, mais meurt quelques jours plus tard à Vercelli, le 7 octobre 1637.
Voir aussi : Bataille de Tornavento - Charles-Emmanuel II - Christine de France - Histoire de la Politique



1696
17 octobre
Naissance d'Auguste III de Saxe.
Frédéric-Auguste III de Saxe, plus connu sous le nom d'Auguste III de Saxe, voit le jour le 17 octobre 1696. Son père décède en 1733. Il récupère alors la Saxe en héritage et se fait élire roi de Pologne. Ce titre étant aussi convoité par Stanislas Ier Leszczynski, père de la Reine de France, ce dernier décide de déclencher la guerre de succession de Pologne. Auguste III accède finalement au trône et règne jusqu'à sa mort, le 3 octobre 1763. Il connut également la guerre de succession d'Autriche ainsi que la guerre de Sept Ans, dont les batailles se déroulèrent au sein de son royaume et auxquelles il prit part.
Voir aussi : Guerre de Succession d'Autriche - Roi de Pologne - Histoire de la Politique



1748
17 octobre
Les Anglais lèvent le siège de Pondichéry
Après 58 jours de siège, l'armée britannique, emmenée par Boscawen, décide de quitter Pondichéry qu'elle ne peut résolument pas prendre aux Français. L'administrateur de la colonie, Joseph François Dupleix se félicite de la résistance de ses hommes. Mais la France perdra définitivement le comptoir au profit de l'Angleterre en 1761.
Voir aussi : Siège - Histoire de Pondichéry - Comptoir - Histoire des Guerres



1757
17 octobre
Décès de René-Antoine Ferchault de Réaumur
Le 17 octobre 1757 meurt René-Antoine Ferchault de Réaumur. Ce scientifique français, né le 28 février 1683 à La Rochelle, étudie à Bourges, avant de rejoindre Paris en 1703 pour se perfectionner en mathématiques et physique. Elève géomètre de l'Académie des sciences en 1708, il en deviendra le président en 1714 jusqu'en 1753, de manière épisodique. Ce passionné de métallurgie est également l'un des précurseurs de l'éthologie, l'étude des comportements animaliers.
Voir aussi : Académie des sciences - Métallurgie - Histoire des Sciences et techniques



1777
17 octobre
Bataille de Saratoga
Les insurgés ou "insurgents" des treize colonies anglaises d'Amérique du Nord remportent leur première grande victoire dans la guerre d'indépendance commencée en juillet 1776. Le général anglais Burgoyne, à la tête de 8000 hommes venant du Canada ne peut venir à bout des indépendantistes menés par le général Horatio Gates. L'Angleterre capitule face aux insurgés et les Américains sont de plus en plus nombreux à entrer dans la révolte. Bientôt, la France se ralliera au combat des insurgents. La Grande-Bretagne reconnaîtra l'indépendance des Etats-Unis le 3 septembre 1783.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - George Washington - Histoire des Guerres



1793
17 octobre
Les Vendéens perdent Cholet
Sept mois après leur première victoire de taille, les Vendéens essuient une défaite de même ampleur et dans la même ville : Cholet. Au cœur du berceau de la révolte, Cholet est reprise par l’armée républicaine supérieure en nombre. Les 30 000 Vendéens fuient la ville pour traverser la Loire (à une quarantaine de kilomètres au nord de Cholet), accompagnés de leurs femmes et enfants. Ainsi, dans la soirée et la nuit du 18 au 19 octobre, ce sont entre 60 000 et 100 000 personnes qui traversent le fleuve pour prendre la direction de la Bretagne. C’est le début de la virée de Galerne, nom celte d’un vent du nord-ouest. L’objectif des « Blancs » est de rejoindre les Chouans et d’atteindre Granville via Laval. Ils espèrent en effet un débarquement anglais dans le port Normand.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire des Chouans - Virée de Galerne - Cholet - Histoire de la Révolution



1825
17 octobre
Victoire uruguayenne sur le Brésil à la Bataille de Sarandí
L'Uruguay veut retrouver son indépendance et un groupe de soldats menés par Juan Antonio Lavalleja commence à se révolter. La rébellion gagne tout le pays. En octobre 1824, Lavalleja mène un combat contre l'armée du Brésil sur les bords de Sarandi et remporte une victoire décisive pour la suite du conflit. Suite à cette bataille, Buenos Aires décide d'envoyer des soldats pour soutenir l'Uruguay. Les deux armées gagnent également la bataille d'Ituzaingo qui annonce la défaite brésilienne.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Rébellion - Uruguay - Histoire des Guerres



1849
17 octobre
Mort de Chopin
Le compositeur et pianiste polonais Frédéric Chopin meurt à Paris à l'âge de 39 ans. Figure de la musique romantique du milieu du 19°, Chopin était un fervent nationaliste et n'avait pas hésité à s'insurger contre l'invasion de son pays par les Russes. En juin 1838 il rencontra l'écrivain George Sand avec qui il aura une liaison passionnée jusqu'en 1847. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur a été transféré à l'église Sainte-Croix de Varsovie.
Voir aussi : Décès - Chopin - Histoire de la Musique classique



1914
17 octobre
Les écluses stoppent l'avancée allemande sur le front de l'Yser
Afin de barrer la route de la mer aux Allemands, l’armée belge réfugiée derrière le fleuve côtier Yser ouvre les écluses pour immerger la plaine. Malgré leur infériorité numérique, et après des victoires dans la Marne, cette inondation artificielle permet aux Belges de stopper la progression ennemie et d’établir un barrage effectif tout au long de la guerre.
Voir aussi : Histoire de la Marne - Histoire de la Première Guerre mondiale



1931
17 octobre
Al Capone est condamné
Le gangster américain surnommé "Scarface" est arrêté et emprisonné pour fraude fiscale. Il est accusé d'avoir approvisionné en alcool de nombreux bars clandestins de Chicago pendant la prohibition et d'être à la tête de ce commerce illicite. Condamné à purger 11 ans de prison à Alcatraz en Californie, il n'en fera que 8 pour des raisons de santé et sera libéré sur parole.
Voir aussi : Condamnation - Al Capone - Histoire d'Alcatraz - Histoire des Faits divers



1933
17 octobre
Einstein se réfugie aux Etats-Unis
Le physicien allemand est contraint de quitter l'Allemagne nazie suite à la mise à sac de sa maison en début d'année. De confession israélite, il s'est engagé dans la bataille contre le nazisme dès l'année 1914. Avec l'avènement d'Hitler, Einstein décide de fuir vers les Etats-Unis et accepte le poste qu'on lui a offert à l'Institute for Advanced Study de Princeton dans le New Jersey. Il prendra la nationalité américaine en 1940.
Voir aussi : Einstein - Fuite - Histoire de la Physique



1945
17 octobre
Peron revient sur le devant de la scène en Argentine
Des milliers d'ouvriers appelés les "descamisados" (sans-chemise) et des syndicats manifestent leur soutien à l'ancien ministre du travail Juan Domingo Peron. Quelques mois plus tôt, il avait été démis de ses fonctions et arrêté sous la pression des organisations patronales et de l'ambassadeur des Etats-Unis qui voyaient d'un mauvais oeil l'application des ses mesures sociales. En se révoltent, le peuple argentin exprime l'entière confiance qu'il voue en cet ancien colonel qui participa au Coup d'Etat de 1941. Peron sera élu démocratiquement à la présidence de la République en 1946 et instaurera une dictature militaire jusqu'en 1955.
Voir aussi : Peron - Histoire des Elections



1957
17 octobre
Albert Camus obtient le prix Nobel de littérature
A 44 ans l'écrivain français Albert Camus reçoit le prix Nobel de littérature pour: "L'ensemble d'une oeuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes."
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Camus - Histoire des Romans



1961
17 octobre
Manifestation de musulmans à Paris
La branche française du FLN (Front de Libération National) appelle les Algériens de France à manifester contre les mesures instaurées par le préfet de Police de Paris, Maurice Papon. Le 5 octobre il a fait interdire à tous les Algériens de la capitale de circuler la nuit. La manifestation débute à 20h30 sur les Champs-Elysées. Non-violente, elle compte de nombreuses familles, des femmes et des enfants. Elle sera sévèrement réprimée par la police à qui le Général de Gaulle, chef du gouvernement, a donné carte blanche. Les manifestants sont roués de coup dans les commissariats ou jetés dans la Seine. Les estimations font état de plus de 200 disparus. Longtemps nié par les autorités, le massacre d 17 octobre 1961 sera reconnu par le France en 1997.
Voir aussi : Histoire de Paris - De Gaulle - Histoire du FLN - Manifestations - Histoire de la Guerre d'Algérie



1968
17 octobre
Le poing des "Black-panters" est levé aux JO de Mexico
Les athlètes américains, Tommie Smith et John Carlos arrivés premier et troisième au 200 mètres, protestent contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis en levant leur poing ganté de noir lors de la remise des médailles. Ce signe est aussi la marque de leur soutien au mouvement politique noir-américain, les Black Panthers. Les champions devront lourdement payer ce geste. Ils seront suspendus et expulsés des Jeux par le Comité Olympique.
Voir aussi : Ségrégation - Histoire des Jeux Olympiques


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#1695 Message par saintluc »

La bataille de Saratoga est considérée par de nombreux historiens comme le tournant de la guerre d'indépendance américaine et l'une des batailles les plus décisives de l'histoire. La défaite et la capture d'une grande partie des forces militaires britanniques lors de la campagne de Saratoga par les Américains ont protégé les forces armées du Nord d'attaques venant du Canada.
La guerre d’indépendance américaine opposait les insurgents, organisés en milices et en une armée continentale dirigée par George Washington, aux Britanniques aidés par des mercenaires hessiens. À partir de 1775, les Américains remportent quelques batailles (Lexington et Concord, siège de Boston, bataille de Trenton, bataille de Princeton) mais essuient également des revers (campagne d’invasion du Canada, bataille de Long Island). Ils perdent la ville de New York en 1776 qui sert alors de base arrière pour les Britanniques et les loyalistes. L'année suivante, les insurgents sont défaits à la bataille de Brandywine et perdent le contrôle de Philadelphie.

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reddition du Général Burgoyne
par John Trumbull

À la bataille de Saratoga, les deux armées avaient des forces équivalentes au même moment. La plupart des combats à Saratoga ont plus ressemblé à des techniques de guérilla (guerilla warfare) de la part des révolutionnaires. De plus, la bataille de Saratoga servira comme première analyse militaire avec des forces et possibilités équivalentes. Ces techniques de harcèlements étaient celles des chasseurs indiens, des trappeurs et coureurs des bois « Canayens ».

La bataille de Saratoga a été remportée grâce à l'aide des "Indians" et "Canadians" qui étaient « Canayens » ou Canadiens Français de la Nouvelle-France qui allait de l'embouchure du fleuve Saint-Laurent au delta du fleuve Mississippi avec le Territoire de l'Ohio qui bloquait l'expansion vers l'ouest des treize colonies britanniques.
François Monty, Jacques Guay, André Guay, Robichau, Duplessis, DeRoussi, Daniel Petit, Pierre Picard, Desgagnés et plusieurs autres étaient avec James Livingston du premier régiment canadien. Ce premier régiment fut célèbre également dans la trahison de Arnold à Verplank où ils tirèrent sur le vaisseau le Vulture des Britanniques. Presque en même temps que Saratoga, un deuxième régiment de Québécois, le Congress Own Regiment, se battait avec George Washington et La Fayette à Brandywine contre William Howe, l'envahisseur des plaines qui accompagnait James Wolfe le 13 septembre 1759
Image
Situation de Saratoga et Brandywine
Saratoga a lieu en 1777 presque au même moment que la bataille du Fort Stanwick et la bataille de Brandywine. Et ce n'est pas un hasard. En 1777 les Britanniques avaient prévu d'écraser les Américains en attaquant par trois directions différentes la ville d'Albany.

La première attaque devait partir de Montréal, descendre la Rivière Richelieu et le lac Champlain et attaquer Albany. C'était l'expédition de John Burgoyne qui remplaçait Guy Carleton (lord Dorchester) que les Britanniques avaient remplacé à cause de ses hésitations de l'année précédente après la bataille navale de Valcourt contre Benedict Arnold. Cette attaque devait être secondée par deux autres régiments qui n'arrivèrent jamais.

La deuxième attaque provenait du lac Ontario et suivait la rivière Mohawk vers l'est jusqu'à Albany. Mais Barry St-Leger et ses Iroquois furent arrêtés à la bataille de Fort Stanwick.

La troisième attaque en provenance de New York arriva trop tard pour aider Burgoyne. Henri Clinton en partance de New York devait remonter l'Hudson River et rejoindre John Burgoyne à Albany. Mais Clinton partit trop tard et avec trop peu de troupes.

Cette troisième attaque aurait dû être menée par William Howe et l'armée principale britannique mais Howe était parti vers Philadelphie et se battait à la bataille de Brandywine contre le régiment du Congress Own Regiment et le jeune La Fayette.

Les historiens s'entendent pour dire que c'est ce que William Howe aurait dû faire mais ce n'était pas ce que les Britanniques lui avait demandé. Néanmoins cette erreur causera l'entrée de la France dans la guerre et finalemement la défaite britannique à Yorktown en 1781 et le traité de Paris de 1783.

Ironiquement l'erreur de William Howe cause la perte des États-Unis par la Grande-Bretagne et c'était lui qui avait escaladé la pente pendant la bataille des Plaines d'Abraham avant James Wolfe en 1759.

Image
Tour commémorative de la bataille de Saratoga
Les soldats de John Burgoyne furent désarmés et autorisés à rentrer en Grande-Bretagne, à condition qu'ils ne s'engagent pas à nouveau dans le conflit. Le congrès continental refusa de ratifier la convention passée entre Gates et Burgoyne. Quelques officiers britanniques et allemands furent échangés contre des prisonniers américains, mais la plupart restèrent internés dans des camps de Nouvelle-Angleterre, de Virginie et de Pennsylvanie, jusqu'à la fin de la guerre d'indépendance.

William Pitt l'Ancien meurt dans le Parlement britannique quand il apprend que la victoire est du côté américain. Ironiquement c'est William Pitt sr qui avait organisé l'invasion du Québec en 1759. La mort de William Pitt sr. est l'objet d'une peinture célèbre. (Pitt ne meurt pas immédiatement mais il ne se remettra jamais du malaise qui l'a terrassé en pleine session du Parlement pendant une discussion sur la victoire américaine)
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