EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

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saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1666 Message par saintluc »

Grigori Aleksandrovitch Potemkine ou Potiomkine (11 octobre 1739 à Tchijovo - 16 octobre 1791 durant un voyage de Iaşi à Nikolaïev) était un militaire et homme de gouvernement russe. Beau et très intelligent, il devint l'amant et le favori de Catherine II jusqu'à sa mort. Il fut l'un des colonisateurs des steppes sous-peuplées du sud de l'Ukraine, qui devinrent russes avec le traité de Küçük Kaynarca (1774) et du sud du Don. Il fonda les villes de Kherson, Nikolaïev, Sébastopol et Iekaterinoslav qui étaient regroupées dans les territoires de la Nouvelle Russie.
Il est né dans le village de Tchijovo, près de Smolensk dans une famille de petits officiers. Après des études à l’université de Moscou, il s'engage dans la Garde à cheval. Il participe au coup d'État de 1762 qui détrône Pierre III et couronne Catherine II. Il reçoit le grade de second lieutenant des Gardes. Catherine demandait des adjoints dignes de confiance et appréciait l'énergie de Potemkine et ses capacités d'organisation. Les anecdotes biographiques récentes comme celle de son implication dans le meurtre de Pierre III, sont obscures et souvent apocryphes.

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En 1774, ses relations prennent un caractère plus intime. Il devient le favori de l'impératrice, son aînée de dix ans, il reçoit de nombreuses récompenses ainsi que d'importants postes, notamment sa nomination au poste de Président du conseil militaire (1774-1791). Durant les dix-sept années qui suivent, il est le personnage le plus puissant de Russie. Potemkine trouvait du plaisir dans le luxe ostentatoire et la richesse personnelle. Comme Catherine, il tombe dans la tentation de l'absolutisme, cependant, dans de nombreuses actions il est guidé par l'esprit des Lumières. Il se montre tolérant à l'égard des différentes religions, et protège les minorités. En tant que commandant en chef de l'armée russe (nommé en 1784), il prône un concept plus humain de la discipline, exigeant que les officiers prennent soin des soldats d'une manière paternelle.

En 1776, à la requête de Catherine, l'empereur Joseph II élève Potemkine au rang de prince du Saint Empire romain germanique. En 1775, il est remplacé dans les bonnes grâces de Catherine par Zavadovsky ; mais les relations entre Catherine et son ancien amant continuent à être amicales, et son influence n'a jamais été remplacée par celle d'aucun de ses autres amants. De très nombreux faits attestent de la gigantesque et extraordinaire influence de Potemkine durant les dix années suivantes. Les plus importants documents d'État sont passés entre ses mains.

Très différentes sont les opinions à propos de Potemkine. Ni pendant sa vie ni après sa mort deux personnes n’ont réussi à s’accorder à son sujet. Le Pamphlet German, publié en 1794, est un juste spécimen des opinions de ceux qui l'ont considéré comme un diable génial de Catherine et de la Russie. Mais il y en avait beaucoup, l'empereur lui-même, qui le considérait comme un homme multiple et un commandant de génie. Il était indubitablement le plus extraordinaire de tous les amants de Catherine. Il était un administrateur doué, mais exigeant.

Immoralité, extravagance et une totale négligence de la vie humaine étaient ses points faibles, mais il était loyal, généreux et magnanime. Presque toutes les anecdotes de Helbig à son sujet, dans la biographie pour le journal Minerva, et librement utilisées par les biographes suivants, sont fausses.

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La cathédrale de Kherson
Malade depuis quelques temps, sur sa demande, Grigori Potemkine fut transporté à Nikolaïev ; il décéda au cours de ce voyage le 5 octobre 1791.

Grigori Potemkine fut inhumé en la cathédrale de Kherson. Après son accession au trône impérial, Paul Ier de Russie fit disperser les restes de celui qui fut pendant des années l'amant de sa mère, Catherine II de Russie.
Son nom est surtout connu de nos jours pour la légende de mises en scène de façades de villages prospères sur une réalité misérable (villages Potemkine), ainsi que pour le cuirassé qui portait son nom durant la Révolution russe, duquel fut tiré le célèbre film Le Cuirassé Potemkine.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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orchidee
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1667 Message par orchidee »

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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=KFb7-vrHmqs&feature=related[/youtube]
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1668 Message par saintluc »

1636
6 octobre
Victoire à Szalonta du prince transylvanien Georges Ier Rákóczi sur les Turcs
Georges Ier Rákóczi fut prince de Transylvanie de 1630 à 1648. Il accéda au trône au détriment de son frère Etienne III Bethlen grâce au soutien d'une noble dame, Catherine de Brandebourg. Sa première victoire militaire sera celle de Szalonta où il défait les Turcs de Buda le 6 octobre 1636. Georges Ier Rákóczi interviendra ensuite dans la Guerre de Trente ans aux côtés des protestants.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Histoire de la Transylvanie - Histoire des Guerres



1689
6 octobre
Début du pontificat d'Alexandre VIII
Pietro Ottoboni devient le pape Alexandre VIII à l'âge de 79 ans, succédant à Innocent XI. Son pontificat ne dure que quinze mois jusqu'à sa mort le 1er février 1691. Né dans une famille noble - son père était le chancelier de la République de Venise, il est considéré comme un pape pacifique et généreux. Louis XIV, qui contribua à son élection, lui restitua Avignon après l'avoir occupé. Alexandre VIII s'est malgré tout opposé aux privilèges gallicans, qui réduisent l'influence du Vatican au sein de l'Eglise catholique en France. Il a également soutenu Venise dans son combat contre les Turcs, en envoyant 2 000 hommes d'infanterie défendre sa ville natale.
Voir aussi : Histoire de la Chrétienté



1759
6 octobre
Début du règne de Ferdinand IV de Naples
Ferdinand IV de Naples, ou Ferdinand Ier des Deux-Siciles, débute son règne le 6 octobre 1759. Né le 4 janvier 1751, il remplace son père lorsque ce dernier prend le trône d'Espagne. Il prit parti contre la République française lors de la Révolution française, ce qui lui fit perdre ses territoires de pleine terre. Il est à l'origine de la création du musée archéologique de Naples. Il meurt le 4 janvier 1825.
Voir aussi : Ferdinand IV - Musée archéologique de Naples - Ferdinand Ier des Deux-Siciles - Histoire de la Politique



1796
6 octobre
Début du règne de Paul Ier, tsar de Russie
Paul Ier est le fils de l'impératrice Catherine II. Il prend le pouvoir après la mort soudaine de cette dernière en 1796. Détestant sa mère, il mène une politique totalement opposée à la sienne. Il modifie la loi de succession au trône, libère des intellectuels emprisonnés par sa mère et rétablit les punitions corporelles pour la noblesse. Il s'allie à la Coalition et entre en guerre avec la France. Ne se sentant pas assez aidé par les Anglais et les Autrichiens, il quitte la Coalition et décide de se rapprocher de la France de Bonaparte. Il intègre alors la ligue des Neutres. En 1801, une conspiration est organisée contre lui. Il est assassiné dans sa chambre par d'anciens militaires.
Voir aussi : Catherine II - Coalition - Conspiration - Paul Ier - Histoire de la Politique



1846
6 octobre
Soulèvement de Cracovie.
Cracovie se soulève et met en place un gouvernement. La ville fournit le royaume du Congrès en armes. A partir de 1836, l'armée autrichienne envahit la Ville libre. En 1846, les habitants finissent par se soulever et tentent de mettre en place un gouvernement provisoire. Les militaires autrichiens viennent rapidement à bout des émeutiers. Le 16 novembre 1846, l'empire d'Autriche annexe la ville de Cracovie à son territoire, soutenu par la Russie.
Voir aussi : Autriche - Soulèvement - Gouvernement - Annexion - Cracovie - Histoire de la Politique



1846
6 octobre
Révolte portugaise écrasée par l'armée espagnole et britannique.
Costal Cabral est à la tête du gouvernement portugais lors'u'une loi sur les enterrements provoque une guerre civile. Le soulèvement de la population est rapidement appuyé par les opposants au gouvernement. Cabral doit démissionner et le duc de Saldanha met en place un nouveau gouvernement. La reine souhaite restaurer Cabral par la force, ce qui déclenche une révolte. Elle appelle l'Espagne et l'Angleterre à l'aide. Ces derniers écrasent la révolte.
Voir aussi : Révolte - Portugal - Gouvernement - Histoire de la Politique



1849
6 octobre
Exécution de Batthyány. Des milliers de personnes sont condamnées après l'insurrection en Hongrie.
Louis Batthyány, qui s'est illustré dans l'insurrection hongroise contre l'Autriche, est fait prisonnier avec d'autres chefs de la révolution. Ils sont condamnés à mort et exécutés. Des milliers de citoyens et de soldats sont faits prisonniers par les Autrichiens après la violente répression de l'insurrection. Le gouvernement autrichien mate la révolte et met en place un régime militaire très strict. Les deux pays ne seront séparés qu'à partir de 1918.
Voir aussi : Autriche - Exécution - Révolution - Hongrie - Répression - Histoire de la Politique



1887
6 octobre
Naissance de Le Corbusier
Charles-Edouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, naît le 6 octobre 1887, dans le canton suisse de Neuchâtel. Il s'épanouit dans des domaines variés comme l'architecture, le design, la peinture et l'urbanisme. Il représente le mouvement moderne qui établit une architecture au décor minimal et aux formes géométriques épurées afin de rationnaliser l'espace dédié aux logements. Il invente l'unité d'habitations, généralisée durant la période de reconstruction d'après-guerre. Il décède le 27 août 1965, à Roquebrune-Cap-Martin.
Voir aussi : Architecture - Urbanisme - Le Corbusier - Modernisme - Histoire de l'Art



1888
6 octobre
Naissance de Roland Garros
L'aviateur français, Roland Garros, pionnier dans son domaine, naît le 6 octobre 1888, à Saint-Denis de la Réunion. Ce grand sportif entrevoit sa passion pour les vols en 1909 lors d'une semaine dédiée à l'aviation à Reims. Autodidacte, il réalise des exploits sportifs aériens en Amérique du Sud mais aussi grâce à la première traversée aérienne de la Méditerranée, en 1913. Ce lieutenant-pilote meurt au combat durant la Première Guerre mondiale le 5 octobre 1918.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Roland Garros - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1889
6 octobre
Le Moulin Rouge ouvre ses portes
Au pied de la butte Montmartre, un nouveau music-hall est né. Il se compose d'une piste de danse gigantesque, de miroirs partout, d'un jardin avec un éléphant... Joseph Oller et Charles Zidler ont surnommé leur établissement "le premier Palais des Femmes". Immortalisé par le peintre Henri de Toulouse-Lautrec, le Moulin Rouge est connu dans le monde entier pour son french-cancan.
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Histoire de Montmartre - Histoire des Loisirs



1915
6 octobre
L'Autriche-Hongrie envahit la Serbie
Alors que les hostilités en Europe ont été déclenchées par la déclaration de guerre de l’Empire Austro-hongrois à la Serbie, cette dernière en subit plus d’un an après les conséquences. Quatorze mois après sa déclaration, l’Autriche-Hongrie s’attaque effectivement à la Serbie et l’envahit. Belgrade tombera dès le lendemain.
Voir aussi : Histoire de la Serbie - Histoire de l'Autriche-Hongrie - Histoire de Belgrade - Histoire de la Première Guerre mondiale



1927
6 octobre
The Jazz Singer : premier film sonore
The Jazz singer d'Alan Crosland, le premier film parlant, chantant et musical, sort aux Etats-Unis. L'acteur vedette, Al Jolson, d'origine russe, apparaît maquillé en noir. La bande sonore ne comporte que 354 mots, mais le succès est immédiat pour les producteurs, les frères Warner.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Film - Histoire du Cinéma



1956
6 octobre
Un vaccin oral contre la polio
Albert Sabin, de l'université de Cincinnati (Etat de l'Ohio), annonce la mise au point d'un vaccin oral contre la poliomyélite. L'OMS recommande aujourd'hui l'emploi de ce vaccin qui, contrairement au vaccin mis au point par Jonas Salk en 1954, est préparé à partir d'un virus vivant inactivé. La poliomyélite a été éradiquée des pays occidentaux, mais elle est encore présente de façon endémique dans une vingtaine de pays.
Voir aussi : Découverte - Vaccin - Polio - Histoire de la Médecine



1973
6 octobre
La guerre du Kippour
Pendant la fête juive du Yom Kippour, Israël est attaquée par l’Égypte et la Syrie. Dotée d’une armée réorganisée et bénéficiant de l’effet de surprise, l’Égypte ne tarde pas à franchir le canal de Suez et à percer dans le Sinaï, territoire israélien depuis 1967. La Syrie, quant à elle, tente de récupérer le plateau du Golan, mais se voit rapidement freinée par les troupes israéliennes. Celles-ci répliquent rapidement, avançant sans trop de difficultés vers Damas, le Caire et Suez. Les Etats-Unis et l’URSS font pression pour que cesse le conflit, jusqu’au cessez-le-feu définitif adopté par l’ONU le 25 octobre. L’Égypte ne sort pas vainqueur de cette guerre, mais elle redore son blason par le simple fait d’avoir infligé des pertes à l’armée israélienne. De même, les États arabes, qui, dans un acte solidaire, imposent un embargo pétrolier aux Occidentaux, démontre leur détermination et leur poids dans le monde.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Sadate - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien



1981
6 octobre
Anouar el-Sadate assasiné
Alors qu’il assiste à un défilé militaire organisé à l’occasion de la fête nationale, le président égyptien Anouar el-Sadate est assassiné par des soldats intégristes. Au prix de nombreux efforts et de longues discussions, ce dernier était parvenu à réinstaurer la paix avec Israël. Durant les quelques jours qui suivront sa mort, le peuple égyptien craindra sérieusement que les conflits éclatent de nouveau. Toutefois, Hosni Moubarak, qui succèdera au défunt, poursuivra la même voie pacifique.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Sadate - Le Caire - Histoire des Assassinats



1985
6 octobre
Alain Prost Champion du monde de F1
Alain Prost, 30 ans, est le premier français Champion du monde de Formule 1. Il s'impose sur une McLaren Porsche turbo, au circuit de Brands Hatch (Angleterre), au Grand prix d'Europe. Il remportera ce titre encore trois fois, en 1986, 1989 et 1993. Recordman du nombre des victoires en Grands Prix (51 victoires au total), il abandonnera la compétition en 1994.
Voir aussi : Champion du monde - Dossier histoire de la Formule 1 - Prost - Histoire des Sports mécaniques



1992
6 octobre
Renault veut une "conception moins carrée de l'existence"
Alors que la Clio qui, selon le spot publicitaire, "a tout d'une grande", prolonge le succès des citadines de la marque au losange, Renault décide de présenter au Mondial de Paris une deuxième petite voiture. Concurrente immédiate ? Au contraire, 20 ans après avoir changé le statut de la citadine avec la R5, le créneau occupé par la 4L n’existe plus vraiment. La Twingo doit donc se présenter comme la nouvelle voiture populaire des années 1990. Le design innove en appliquant la forme de monospace à une petite voiture. Et le succès sera encore au rendez-vous : pendant plus de dix ans, et sans profondes modifications, elle se maintient dans les 10 modèles les plus vendus en France.
Voir aussi : Histoire de Renault - 4L - Clio - Histoire de la R5 - Histoire de l'Automobile



1995
6 octobre
Découverte de la première exoplanète
Michel Mayor et Didier Queloz rendent public une découverte d’envergure. Ils sont en effet les premiers à détecter une planète située hors du Système solaire. Ces deux astrophysiciens suisses travaillaient à l’aide d’un télescope de l’observatoire de Haute-Provence. Grâce aux technologies mises à leur disposition, ils ont pu constater que cette exoplanète gazeuse, d’à peu près la taille de Jupiter, tourne autour d’une étoile, 51 Pégase, dont les caractéristiques se rapprochent de celles du Soleil. Par ailleurs, ce qui reste le plus étonnant dans cette découverte, c’est que la planète se trouve très proche de son étoile. Il ne lui faut que quatre jours pour en faire le tour. Inconnu jusqu’alors, ce type de planètes prendra le nom de "Jupiter chaud", et beaucoup d’entre elles seront découvertes dans les années qui suivront.
Voir aussi : Histoire du Système solaire - Exoplanète - Histoire de l'Astronomie



2007
6 octobre
La France élimine les All Blacks
La France crée la surprise en éliminant les All Blacks sur le score de 18 à 20. La victoire est obtenue après un combat haletant où la France a fait la différence sur un essai inspiré mais contestable, initié par Michalak. C’est la première fois que la Nouvelle-Zélande n’atteint pas les quarts de finale d’une Coupe du monde. Quant à la France, elle ne sait pas profiter pleinement de cette victoire puisqu’elle se fait éliminer en demie finale par son meilleur ennemi, l’Angleterre. Malgré cet exploit, le bilan du mondial 2007 est donc plutôt mitigé pour les bleus.
Voir aussi : Coupe du monde de rugby - All Blacks - Histoire du Rugby


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1669 Message par saintluc »

Le Moulin rouge est un cabaret parisien construit en 1889 par le catalan Joseph Oller et Charles Zidler, qui possédaient déjà l'Olympia. Il est situé sur le boulevard de Clichy dans le XVIIIe arrondissement, au pied de Montmartre.

Son style et son nom ont été imités et empruntés par d'autres cabarets du monde entier

Ce site est desservi par la station de métro Blanche.
La Belle Époque, une période de paix et d’optimisme marquée par le progrès industriel et un foisonnement culturel particulièrement riche. Les expositions universelles de 1889 (célébration du centenaire de la Révolution française et présentation de la tour Eiffel) et de 1900 en sont les symboles.
Le japonisme, courant artistique d’inspiration orientale avec pour brillant disciple Toulouse-Lautrec, est à son apogée.
Montmartre, qui au milieu d’un Paris de plus en plus gigantesque et dépersonnalisé a su garder une ambiance de village bucolique.
Étymologiquement, « cabaret » ou « cabret », terme d’origine néerlandaise, signifiait petite chambre ou établissement où l’on sert des boissons. Cela représentait donc un établissement cosy, chaleureux, convivial où l’on pouvait s’amuser et lâcher prise.
La revue, quant à elle, est à l’époque une petite pièce comique ou satirique passant en revue l’actualité et ses personnalités (type "Guignols de l'info") avec humour, irrévérence, un côté pirate, léger et humain.
Il y a eu jusqu’à 30 moulins sur la Butte Montmartre dont 12 rue Lepic qui broyaient du grain, du maïs, du plâtre, de la pierre….
6 octobre 1889 : ouverture du Moulin rouge, dans le Jardin de Paris au pied de la Butte Montmartre. Son créateur Joseph Oller et son directeur Charles Zidler sont des redoutables hommes d’affaires, qui connaissent bien les goûts du public. L’objectif est de permettre aux plus riches de venir s’encanailler dans un quartier à la mode, Montmartre. Le lieu extravagant – le jardin est agrémenté d’un gigantesque éléphant – permet à toutes les populations de se mélanger. Petits employés, résidants de la place Blanche, artistes, bourgeois, hommes d’affaires, femmes élégantes et étrangers de passage s’y côtoient. Surnommé « Le Premier Palais des Femmes » par Oller et Zidler, le cabaret connait rapidement un vif succès.
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Une architecture de salle révolutionnaire qui permettait des changements de décor rapides et où tous les publics se mélangeaient ;
Des soirées festives, au champagne, où l’on danse et rit énormément grâce à des attractions pleines d’humour et qui changent régulièrement, comme celle du Pétomane ;
Une nouvelle danse inspirée du Quadrille ou « chahut » et de plus en plus populaire : le French Cancan, exécutée sur un rythme endiablé par des danseuses aux costumes affriolants ;
Des danseuses illustres qui resteront dans l’Histoire : la Goulue, Jane Avril, la Môme Fromage, Grille d’Égout, Nini Pattes en l’Air, Yvette Guilbert ;
Un lieu aimé des artistes, dont le plus emblématique fut Henri de Toulouse-Lautrec. Ses affiches et ses tableaux assurèrent au Moulin Rouge une notoriété rapide et internationale
À la fin du XIXe siècle, il y avait 2 Montmartre : celui des fêtes et celui des artistes qui venaient y chercher la qualité de la lumière au-dessus de la pollution de la grande cité et les loyers modérés.
Ces deux mondes cohabitaient et se mélangeaient avec deux valeurs communes : le plaisir et la beauté.
Les artistes de Montmartre : Henri de Toulouse-Lautrec, Auguste Renoir, Juan Gris, Braque, Kees van Dongen, Guillaume Apollinaire, Alphonse Allais, Picasso, Marcel Proust, Utrillo, Modigliani, Bonnard, Dorgeles, Max Jacob, Mac Orlan.
Au milieu d’une ville de plus en plus gigantesque et dépersonnalisée, Montmartre cultive son esprit village, grande famille qu’on s’est choisie, son aspect bucolique avec les vendanges, c'est-à-dire humain.
Le Moulin rouge affiche « Bal, divertissements, variétés » ; Henri de Toulouse-Lautrec a 25 ans, il est dans la salle.
Visionnaires, Joseph Oller, créateur propriétaire et Charles Zidler directeur imaginent un lieu rehaussé d’un gros Moulin peint en rouge et illuminé la nuit afin d’être bien visible depuis les Grands Boulevards et le bas de la rue Blanche.
Le Moulin rouge, très différents des autres moulins de la butte Montmartre avait pour vocation essentielle d'être l'enseigne de l'établissement, dessiné par Adolphe Willette, il fut le 1er bâtiment électrifié de Paris.
Sa forme et sa couleur immédiatement reconnaissables en ont fait un des emblèmes de Paris.
Joseph Oller est un entrepreneur visionnaire : inventeur du Pari mutuel en 1867, créateur d’un des premiers grands parcs d’attraction avec les montagnes russes boulevard des Capucines en 1887, créateur de l’Olympia en 1893, entre autres.
La femme prend une place primordiale dans le cabaret qui promet "de l’or et des jambes de femme". Oller et Zidler voulait créer « le premier palais de la femme ». Le corps féminin est alors très peu dévoilé dans la société et la curiosité excite les imaginations, les fantasmes.
La Goulue et autres chahuteuses dansent sur des rythmes endiablés.
Dès le début les hommes ont la vedette tout comme les femmes avec Valentin le Désossé et la Goulue. Les deux ont été des vedettes instantanées, mais Louise Weber surnommée La Goulue est devenue une véritable « star » par son audace et son énergie. Tête d'affiche permanente, La Goulue est devenue le synonyme du Cancan et du cabaret Moulin rouge. Artiste la mieux payée de Paris, elle était l'un des sujets favoris de Henri de Toulouse-Lautrec.
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Le Moulin rouge en 1900
Les premières années du Moulin rouge sont marquées par des spectacles extravagants, inspirés du cirque, et des attractions restées célèbres comme celle du Pétomane. On organise des concerts bals tous les jours à 22 heures.
1889-1910 : Footit et Chocolat, duo comique entre un clown blanc autoritaire et un Auguste noir souffre-douleur, est très populaire et souvent à l’affiche au Moulin rouge. Le rire fait partie intégrante du Moulin Rouge, un rire désopilant avec des spasmes, qui mettait la salle en « convulsions ».
19 avril 1890 : 1re revue, intitulée Circassiens et Circassiennes.
26 octobre 1890 : le prince de Galles, futur Edward VII, qui effectue un séjour privé à Paris, retient une table pour découvrir ce quadrille dont la réputation avait déjà franchi la Manche. En le reconnaissant, la Goulue, jambe en l’air et tête dans les jupons, lance sans hésiter : « Ohé, Galles, tu paies le champagne ! ».
1891 : « La Goulue »: première affiche de Henri de Toulouse-Lautrec pour le Moulin Rouge.
1893 : le Bal des Quat'z'Arts fait scandale avec son défilé de Cléopâtre nue entourée de jeunes filles tout aussi dénudées.
12 novembre 1897 : le Moulin rouge ferme exceptionnellement ses portes en raison des obsèques de son directeur et co-créateur Charles Zidler. Yvette Guilbert lui avait rendu hommage en lui déclarant : « Vous avez le génie de créer du plaisir populaire, dans le sens très élevé du mot, d’amuser les foules avec des nuances, selon la qualité de la masse à distraire ».
1900 : des 5 continents, les étrangers attirés par l’Exposition universelle, affluent au « Moulin rouch ». Les mêmes, rentrés chez eux, firent de Paris la Babylone moderne, la capitale des plaisirs et des « p’tites dames de Paris ». Dans toutes les capitales poussèrent alors comme des champignons des « Moulins rouges » et des « Montmartre » que l’imitation et la libre interprétation firent ressembler non pas à Babylone mais plutôt à Sodome et Gomorrhe.
29 novembre 1902 : dernier bal au Moulin rouge, il se transforme en théâtre concert.
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Toulouse-Lautrec et Tremolada, assistant de Zidler, manager du Moulin-Rouge. Paris, 1892.
Janvier 1903 : le Moulin rouge rouvre ses portes après des travaux de rénovation et d’aménagement réalisés par Niermans, le plus parisien des architectes de la Belle Epoque (il a réalisé, entre autres, la brasserie Mollard, le Casino de Paris, les Folies bergères à Paris, le Palace Hôtel à Ostende en Belgique, la reconstruction de l'hôtel du Palais à Biarritz et la création de l'hôtel Négresco sur la promenade des Anglais de Nice). Premier apéritif concert, où l’élite du monde élégant se retrouve pour un dîner spectacle dans un cadre encore plus beau et plus confortable que tout ce qui existe.
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, le Moulin rouge se transforme en véritable temple de l’opérette. Les spectacles s’enchaînent : « Voluptata », « La Feuille de Vigne », « le Rêve d’Égypte », « Tais-toi tu m’affoles »… et bien d’autres revues aux titres plus évocateurs les uns que les autres.
3 janvier 1907 : au cours du spectacle « le Rêve d’Égypte », Colette échange des baisers montrant ses liens avec la duchesse du Morny. Jugée scandaleuse, la pièce est interdite.
29 juillet 1907 : première apparition de Mistinguett sur la scène du Moulin rouge dans « la Revue de la Femme ». Très vite, son talent éclate au grand jour. Elle triomphera l’année suivante avec Max Dearly dans « la Valse chaloupée ».
Mistinguett, née dans une famille modeste, a un sens indéniable de la répartie. Elle a voulu construire sa vie et dit « La banlieue, n’en sort pas qui veut. J’avais un don : la vie. Tout le reste, reste à faire, à penser. Je n’ai pas pu me permettre d’être un bel animal, il a fallu penser à tout. »
9 avril 1910 : une ancienne dame d’honneur de l’impératrice Eugénie assiste, au Moulin rouge, à une représentation de la Revue amoureuse. Elle est si charmée par la reconstitution fidèle de la cérémonie du retour des troupes d’Italie qu’elle ne peut s’empêcher de crier « Vive l’Impératrice ! ».
27 février 1915 : le Moulin rouge est détruit lors d’un incendie.
1921 : début des travaux de reconstruction du Moulin rouge
Après guerre, c’est Francis Salabert qui prend les commandes du Moulin rouge. Homme d'affaires plus qu'homme de spectacle, il confie à Jacques-Charles, le n°1 des revuistes de l'époque, le soin de raviver les couleurs du cabaret. Le Moulin rouge prend alors un nouvel essor, grâce à des vedettes telles que Gina Palerme, Mistinguett, Jeanne Aubert ou Maurice Chevalier, ainsi qu'à la présentation, pour la première fois à Paris, de revues américaines avec les Hoffmann Girls.
En 1923 : Raphaël Beretta, compositeur et chef d'orchestre qui dirigea les Folies Bergères, l'Olympia et le casino de Paris se proposa de rétablir le Music-Hall du Moulin Rouge dans un grand édifice. Le Moulin s'élève au milieu de la façade soutenu par une partie ronde décorée en partie supérieur de lucarnes ovales.
Un incident se produisit en 1927 lors d'un show où les filles en tenues moulantes sortaient de gâteaux géants. Elles devaient ensuite danser et chanter. L'ennui, c'est que pour aller du sommet des gâteaux d'où elles sortaient à la scène, il leur fallait marcher sur un étage du gâteau, recouvert de crème pâtissière très glissante. Et une fois leurs chaussures (à talons aiguilles) enduites de crème glissante, les filles n'arrivaient plus à tenir debout et trébuchaient sans cesse (la scène devant aussi être glissante). Et comme on avait dû leur donner l'ordre de ne retirer pour aucun prix leurs escarpins, les filles ont passé tout le spectacle à glisser et à reglisser, et à se retrouver les fesses par terre. Le show fut une véritable catastrophe !

Gesmar, 20 ans, devient décorateur. Ses dessins et maquettes resteront définitivement associés à l’image du Moulin rouge. Jacques-Charles et Mistinguett sont à l’origine de créations devenues mythiques :

1925 : « la Revue Mistinguett »
1926 : « Ça, c’est Paris »
1928 : « Paris qui tourne »
Au Moulin rouge, Mistinguett crée de nombreuses chansons devenues éternelles, dont « Valencia », « Ça, c’est Paris », « Il m’a vue nue », « On m’ suit », cette dernière avec Jean Gabin.

Pierre Fouchet devient directeur de l'établissement, il appelle Jacques Charles qui devient directeur artistique et Mistinguett qui devient "co-directrice" avec son partenaire Earl Leslie et directrice de l'atelier de coutures.

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Mistinguett au Moulin rouge
1929 : Mistinguett se retire de la scène et quitte le Moulin Rouge dont le théâtre de 1500 places assises devient une des plus grandes salles de cinéma d'Europe avec en première partie des artistes de Music-Hall.
Juin – août 1929 : la revue des « Lew Leslie’s Black Birds », exécutée par une troupe de cent artistes de couleur, accompagnée du Jazz Plantation Orchestra, se produit au Moulin Rouge.
L'ancienne salle de bal subsiste et setransforme en night club ultra moderne en 1937.
1937 : le Cotton Club, qui fait fureur à New York, se produit au Moulin Rouge, ainsi que Ray Ventura et ses collégiens.
1939-1945 : la Seconde Guerre mondiale vient interrompre l’effervescence du Moulin rouge, qui devient un dancing, le Robinson Moulin rouge.
1944 : quelques jours avant la libération de Paris, Édith Piaf, dont le talent est déjà reconnu, se produit sur la scène du Moulin rouge, avec Yves Montand débutant qu’on lui impose.
22 juin 1951 : Georges France, dit Jo France, fondateur du Balajo, acquiert le Moulin rouge et entreprend de considérables travaux de rénovation. Il confie à Henri Mahé, l’un des architectes les plus en vogue, l’aménagement de la nouvelle salle. Le décor imaginé par Jo France et en grande partie réalisé par Henri Mahé ravit aujourd'hui encore les visiteurs du Moulin rouge.
Les soirées dansantes, les attractions et bien sûr le célèbre French Cancan sont de retour au Moulin Rouge.
19 mai 1953 : le 25e Bal des Petits Lits blancs, organisé par le romancier Guy des Cars, a lieu au Moulin rouge en présence du président de la République, Vincent Auriol, et avec, pour la première fois sur une scène européenne, Bing Crosby. La soirée attire 1200 artistes et vedettes venus du monde entier, dont Josephine Baker qui chantera J’ai deux amours.
Entre 1951 et 1960, des artistes célèbres se succèdent : Luis Mariano, Charles Trénet, Charles Aznavour, Line Renaud, Bourvil, Fernand Raynaud, Lena Horne…
1955 : le célèbre French Cancan est toujours présent, bientôt chorégraphié par Ruggero Angeletti.
1957 : Doris Haug fonde la troupe des « Doriss Girls » au Moulin rouge. Au nombre de 4 au départ, elles sont aujourd’hui 60.
1959 : le Moulin rouge se transforme avec la création et l’aménagement d’un nouvel espace cuisine pour proposer à une clientèle de plus en plus internationale un « dîner-spectacle » avec une carte gastronomique et des revues qui vont acquérir une réputation mondiale.
1960 : La « Revue japonaise » crée l'événement. Entièrement composée d'artistes japonais, la revue lance le Kabuki à Montmartre
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Des soldats allemands devant le Moulin Rouge, en juin 1940, pendant l’occupation allemande de Paris lors de la Seconde Guerre mondiale.
1962 : Jacki Clérico, prend la direction du Moulin rouge. C’est le début d’une nouvelle ère : agrandissement de la salle, installation d’un aquarium géant et premier ballet aquatique
1962 : Revue « Cancan », conçue par Doris Haug et Ruggero Angeletti
Depuis 1963 et le succès de la revue « Frou-Frou », Jacki Clérico, par superstition, ne choisit plus que des titres de revues commençant par la lettre F. Bien entendu, à chaque revue, le légendaire French Cancan est présent.
1963-1965 : « Frou-Frou »
1965-1967 : « Frisson »
1967-1970 : « Fascination »
1970-1973 : « Fantastic »
1973-1976 : « Festival »
1976-1978 : « Follement »
1978-1983 : « Frénésie »
1983-1988 : « Femmes, femmes, femmes »
1988-1999 : « Formidable »
Depuis 1999 : « Féérie »
7 septembre 1979 : le Moulin rouge, devenu un haut lieu parisien, fête ses 90 ans. Sur scène, pour la première fois à Paris, Ginger Rogers est entourée de nombreuses stars dont Thierry Le Luron, Dalida, Charles Aznavour, Jean-Claude Brialy, George Chakiris, les Village People ou Zizi Jeanmaire.
23 novembre 1981 : le Moulin rouge ferme exceptionnellement ses portes afin de présenter son spectacle devant la reine d’Angleterre, Élisabeth II.
4 février 1982 : show exceptionnel de Liza Minnelli.
3 juillet 1984 : gala de Dean Martin.
25 septembre 1984 : gala de Frank Sinatra.
1er décembre 1986 : le plus célèbre danseur classique du monde, Mikhaïl Barychnikov, crée au Moulin Rouge un ballet original de Maurice Béjart.
20 février 1988 : éblouissant à 90 ans, le Moulin rouge se devait d’être encore plus étonnant à 100 ans. La première de la revue « Formidable » est une « Royal Performance in Paris », l’une des plus prestigieuses manifestations officielles britanniques, à laquelle participe chaque année à Londres un membre de la famille royale. Pour la deuxième fois, elle s’est déroulée, en France, au Moulin rouge. Présidée en 1983 par la princesse Anne, le prince Edward en est l’invité d’honneur le 20 février 1988.
Printemps 1989 : à Londres, représentation exceptionnelle du Moulin rouge devant le prince et la princesse de Galles.
6 octobre 1989 : gala du Centenaire avec notamment Charles Aznavour, Lauren Bacall, Ray Charles, Tony Curtis, Ella Fitzgerald, les Gipsy Kings, Margaux Hemingway, Barbara Hendricks, Dorothy Lamour, Jerry Lewis, Jane Russell, Charles Trénet, Esther Williams.
1994 : gala Cartier au profit de la Fondation des Artistes contre le SIDA avec un concert privé d’Elton John.
1995 : gala Lancôme - lancement du parfum « Poème » avec Juliette Binoche. Concert privé de Charles Aznavour et de Jessye Norman.
14 novembre 1999 : dernière représentation de la Revue du Centenaire « Formidable », qui a accueilli, de 1988 à 1999, plus de 4,5 millions de spectateurs.
23 décembre 1999 : première représentation de la nouvelle revue « Féerie ».
Février 2009 : à l’occasion de l’année de la France au Brésil et dans le cadre du Carnaval de Rio, le Moulin rouge se produit sur la plage mythique de Copacabana.
Octobre 2009 : le cabaret fête ses 120 ans.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1670 Message par saintluc »

929
7 octobre
Mort de Charles III le Simple
Le roi de France meurt à Péronne prisonnier d' Herbert de Vermandois. Roi depuis 893, il avait été destitué dès 922 et incarcéré par les Robertiens. Son successeur sera Robert 1er.
Voir aussi : Décès - Charles III le Simple - Histoire des Carolingiens



1337
7 octobre
Début de la guerre de Cent Ans
A l'abbaye de Westminster, le roi d'Angleterre, Édouard III revendique officiellement le trône de France à son cousin, Philippe VI. Édouard III, fils d'Isabelle (la fille du dernier roi de France Philippe le Bel) et du défunt roi Édouard II, se déclare digne héritier du trône de France. C'est le début d'un conflit qui opposera la France à l'Angleterre de nombreuses années et que l'on appellera: guerre de Cent Ans.
Voir aussi : Edouard III - Histoire de la Guerre de Cent Ans



1571
7 octobre
Bataille navale de Lepante
La Sainte Ligue composée de l'Espagne, de Venise et des états pontificaux (Pie V), bat les turcs à Lépante, près de Corinthe. La flotte de plus de 200 navires est sous le commandement de Don Juan d'Autriche, frère du roi d'Espagne Philippe II et fils naturel de Charles V. Ce sont plus de 10,000 hommes qui s'affrontent dans chaque camp. Les Turcs du Sultan d'Istanbul, Selim II Mast, sont écrasés. L'amiral Ali Pacha est fait prisonnier et décapité. Cette défaite marque un coup d'arrêt à l'avancée turque sur la Méditerranée. Un jeune soldat espagnol est blessé au combat et perd sa main gauche. Il s'agit d'un certain Cervantès.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de Venise - Histoire des Turcs - Histoire de la Sainte Ligue - Histoire des Guerres



1595
7 octobre
Signature de la paix de Cambrai
Le comte espagnol Fuentes prend Cambrai et en chasse Balagny, qui y gouvernait tyranniquement au nom du roi de France. C'est la deuxième fois que l'Espagne investit la ville, elle l'avait dominée de 1543 à 1576. Par le traité de Nimègue, signé en 1678 sous Louis XIV, la ville retournera à la France.
Voir aussi : Paix - Histoire de Cambrai - Histoire des Guerres



1708
7 octobre
Assassinat de Gurû Gobind Singh
Gurû Gobind Singh est un chef sikh qui devient guru à l'âge de neuf ans. Il lutte contre les persécutions de l'empereur Aurangzeb et militarise les Sikh, créant le Khâlsâ. Il est assassiné le 7 octobre 1708 par deux Pachtounes, après avoir désigné la sainte écriture du sikhisme, le Gurû Granth Sahib, comme dernier guru Sikh.
Voir aussi : Assassinat - Gurû Gobind Singh - Sikh - Histoire des Assassinats



1708
7 octobre
Assassinats de Gurû Gobind Singh
Gurû Gobind Singh est un chef sikh qui devient guru à l'âge de neuf ans. Il lutte contre les persécutions de l'empereur Aurangzeb et militarise les Sikh, créant le Khâlsâ. Il est assassiné le 7 octobre 1708 par deux Pachtounes, après avoir désigné la sainte écriture du sikhisme, le Gurû Granth Sahib, comme dernier guru Sikh.
Voir aussi : Assassinat - Gurû Gobind Singh - Sikh - Histoire des Assassinats



1780
7 octobre
Bataille de Kings Mountain
La bataille de Kings Moutain fait partie de la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Elle eut lieu le 7 octobre 1780 à Blacksburg dans l'état actuel de Caroline du Nord et opposa les indépendantistes américains à l'armée du royaume de Grande-Bretagne. La bataille se termina sur une victoire américaine, très importante dans cette région alors sous emprise britannique. Vingt-neuf soldats furent tués côté américain, contre 244 morts et 716 prisonniers côté britannique.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Etats-Unis d'Amérique - Histoire des Guerres



1826
7 octobre
Signature de la convention d'Akkerman
La convention d'Akkerman a été signée le 7 octobre 1826 par la Russie et l'Empire ottoman. Défavorable aux Ottomans, cette convention établissait le retrait des forces ottomanes des provinces du Danube, provoquait l'autonomie de la Serbie et donnait à la Valachie le contrôle des ports de Giurgiu, Br?ila et Turnu. En 1828, le sultan ottoman Mahmud II décida de répudier cette convention, provoquant la guerre russo-turque de 1828-1829.
Voir aussi : Russie - Histoire de l'Empire ottoman - Histoire de la Serbie - Guerre russo-turque - Danube - Histoire des Traités



1849
7 octobre
Mort de Edgar Allan Poe
Le poète et conteur américain meurt à Baltimore suite à une crise de delirium tremens. Tout comme les personnes les plus importantes de sa vie : sa mère, son premier amour Elen et sa femme Virginia, il meurt jeune, à 40 ans. Son oeuvre est donc fortement marquée par la présence de la mort et la morbidité. Considéré comme un des précurseurs du genre policier et fantastique, il est connu en France grâce à la traduction de ses textes faites par Baudelaire et Mallarmé. Le premier traduira la quasi-totalité de la prose dans "Histoires extraordinaires". Le second fera la traduction de ses vers dans "poèmes".
Voir aussi : Décès - Edgar Allan Poe - Histoire de la Poésie



1870
7 octobre
Gambetta quitte Paris en ballon
Suite à la prise de Paris par les Prussiens au mois de septembre, le gouvernement de défense national décide d'envoyer son ministre de l'intérieur, Léon Gambetta, à Tours afin d'organiser la résistance. Pour ce faire il est obligé d'employer la voie des airs et quitte la capitale en ballon accompagné de deux autres membres du gouvernement. Il devient alors ministre de la Guerre et organise de nouvelles armées pour délivrer Paris.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la Prusse - Ballon - Fuite - Gambetta - Histoire de la Guerre de 1870



1879
7 octobre
L'Angleterre envahit l'Afghanistan
Pour la deuxième fois de son histoire (1839) la Grande Bretagne entre en guerre contre les Afghans. L'Afghanistan étant un lieu stratégique entre le Proche-Orient et le sous-continent indien, l'Angleterre force le souverain afghan à accepter le protectorat anglais en signant le traité de Grandmark. Le souhait britannique est de créer une zone tampon face à la menace de la Russie tsariste. Yakoub Khan, fils de Shir Ali, qui avait pris la succession, est contraint d'abdiquer et en 1880, Abd al-Rahman Khan, petit-fils de Dost Mohammad, monte sur le trône. Une troisième guerre opposera à nouveau les deux pays en 1919 où l'Afghanistan obtiendra son indépendance.
Voir aussi : Indépendance - Traité - Histoire des Guerres



1885
7 octobre
Naissance de Niels Bohr
Le 7 octobre 1885 naît à Copenhague le physicien danois, Niels Bohr. Après des études de physique, il obtient rapidement un poste de professeur à l'université de Copenhague. Célèbre pour sa participation à la création de la mécanique quantique, il reçoit le prix Nobel de Physique en 1922 pour ses études sur la structure des atomes et les radiations qui en proviennent. Il meurt le 18 novembre 1962 à Copenhague.
Voir aussi : Physicien - Physique - Prix Nobel de physique - Histoire des Sciences et techniques



1925
7 octobre
Joséphine Baker enflamme Paris
Le nouveau spectacle de la chanteuse noire américaine, Joséphine Baker est un véritable succès. Le théâtre des Champs Elysées fait salle comble tous les soirs pour écouter la musique de Sydney Bechet et voir les contorsions de Mademoiselle Baker encore inconnue en France.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du Théâtre



1926
7 octobre
L'Italie adopte l'idéologie fasciste
Des lois fascistes sont votées en Italie. Benito Mussolini prend les rênes du pouvoir. Il fait interdire tous les partis politiques autres que le sien, les membres de l'opposition sont congédiés et une police sécrète se charge de surveiller les "suspects" tandis qu'un Tribunal spécial est mis en place. Le Duce devient ainsi le maître de l'Italie fasciste et réduit à néant les pouvoirs du Roi Victor-Emmanuel III.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Histoire de la Politique



1947
7 octobre
Pacte national
Le Liban adopte le Pacte national qui définit les partages de pouvoir entre les différentes communautés. Les chrétiens maronites obtiennent la présidence de la République tandis que les musulmans sunnites reçoivent la tête du gouvernement et les chiites la direction de l’Assemblée. Cette répartition communautaire est destinée à enrayer les risques de guerre civile et s’accompagne de l’abandon des ambitions panarabes du côté musulman. Quant aux chrétiens, ils doivent renoncer à la protection occidentale. Dans les relations extérieures, arabes et occidentaux seront ménagés. Toutefois, la rigueur et les concessions de ce pacte n’empêcheront pas la guerre civile d’éclater vingt ans plus tard.
Voir aussi : Maronites - Histoire de l'Etat



1948
7 octobre
Citroën présente la 2CV au salon de Paris
Après la présentation de la TPV en 1939, Citroën peut enfin faire aboutir son projet de voiture économique désormais dénommée 2 Chevaux, en référence à la puissance fiscale voulue sur le cahier des charges. Le succès est immédiat et dépasse Citroën : face aux commandes, l’attente atteint rapidement les trois à cinq ans. La production débute en 1949 et la gamme s’étoffe dans les années 50.
Voir aussi : Histoire de Citroën - 2CV - Histoire de l'Automobile



1949
7 octobre
Création de la RDA
En réaction à la création de la RFA, l’URSS transforme sa zone d’occupation allemande en un pays "indépendant" : la République Démocratique d’Allemagne (RDA). En fait, le pays reste sous la tutelle de l’URSS qui a institué une économie communiste après une collectivisation. Contrairement à la RFA, la RDA n’aura qu’un rôle mineur en Europe.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la RFA - Histoire de la RDA - Histoire de la Guerre froide



1957
7 octobre
Fuite nucléaire en Angleterre
Alors qu’une opération d’entretien est en cours sur un réacteur, une fuite de produits radioactifs a lieu dans la centrale britannique de Winscale. Les autorités réagissent rapidement pour contenir la pollution mais parmi le personnel, 96 personnes ont subi des radiations mineures. Sur l’échelle INES, mesurant la gravité des accidents nucléaires, cet incident atteint, comme à Three Mile Island, le degré 5.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire du nucléaire - Fuite - Centrale nucléaire - Pollution - Histoire de l'Environnement



1959
7 octobre
Premières photos de la face cachée de la Lune
La sonde soviétique Luna-3 prend et transmet les premières photos de la face de la Lune invisible depuis la Terre. Le monde découvre alors un relief bien plus accidenté que le visage que la Lune offre à l’humanité depuis toujours.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Luna - Histoire de l'Espace



1993
7 octobre
Tony Morrison prix Nobel de littérature
L'écrivain américain Tony Morrison reçoit le prix Nobel de littérature. Elle est la huitième femme à le recevoir et la première femme noire dans l'histoire du Nobel.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Histoire des Romans



2001
7 octobre
Début des frappes américaines an Afghanistan
Un mois après les attaques terroristes du 11 septembre, les Etats-Unis entament leur riposte en bombardant l'Afghanistan. Plusieurs pays européens, dont la France, vont se joindre aux américains dans l'opération "Enduring Feedom". Kaboul tombe le 12 novembre aux mains de l’Alliance du Nord, l’opposition afghane, et le régime taliban est renversé.
Voir aussi : Dossier histoire des Talibans - Bombardement - Histoire de Kaboul - Histoire des Guerres


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#1671 Message par saintluc »

Edgar Allan Poe (Boston, 19 janvier 1809 - Baltimore, 7 octobre 1849) est un poète, romancier, nouvelliste, critique littéraire, dramaturge et éditeur américain, ainsi que l'une des principales figures du romantisme américain. Connu surtout pour ses contes — genre dont la brièveté lui permet de mettre en valeur sa théorie de l'effet, suivant laquelle tous les éléments du texte doivent concourir à la réalisation d'un effet unique — il a donné à la nouvelle ses lettres de noblesse et est considéré comme l’inventeur du roman policier. Nombre de ses récits préfigurent les genres de la science-fiction et du fantastique.

Né à Boston, Edgar Allan Poe perd ses parents, David Poe Jr. et Elizabeth Arnold, dans sa petite enfance ; il est recueilli par John et Frances Allan de Richmond, en Virginie, où il passe l’essentiel de ses jeunes années, si l’on excepte un séjour en Angleterre et en Écosse, dans une aisance relative. Après un bref passage à l’Université de Virginie et des tentatives de carrière militaire, Poe quitte les Allan. Sa carrière littéraire débute humblement par la publication anonyme d’un recueil de poèmes intitulés Tamerlan et autres poèmes (1827), signés seulement « par un Bostonien ». Poe s’installe à Baltimore, où il vit auprès de sa famille paternelle et abandonne quelque peu la poésie pour la prose. En juillet 1835, il devient rédacteur-assistant au Southern Literary Messenger de Richmond, où il contribue à augmenter les abonnements et commence à développer son propre style en matière de critique littéraire. La même année, il se marie avec Virginia Clemm, sa cousine, âgée de 13 ans.

Après l’échec de son roman Les Aventures d'Arthur Gordon Pym, Poe réalise son premier recueil d’histoires, les Contes du Grotesque et de l’Arabesque, en 1839. La même année, il devient rédacteur au Burton's Gentleman's Magazine, puis au Graham's Magazine à Philadelphie. C'est à Philadelphie que nombre des œuvres parmi les plus connues ont été publiées. Dans cette ville, Poe a également projeté la création de son propre journal, The Penn (plus tard rebaptisé The Stylus), qui ne verra jamais le jour. En février 1844, il déménage à New York, où il travaille au Broadway Journal, un magazine dont il devient finalement l’unique propriétaire.

En janvier 1845, Poe publie Le Corbeau, qui connaît un succès immédiat. Mais, juste deux ans plus tard, son épouse Virginia meurt de la tuberculose le 30 janvier 1847. Poe envisage de se remarier, mais aucun projet ne se réalisera. Le 7 octobre 1849, Poe meurt à l’âge de 40 ans à Baltimore. Les causes de sa mort n’ont pas pu être déterminées et ont été attribuées diversement à l’alcool, à une drogue, au choléra, à la rage, à une maladie du cœur, à une congestion cérébrale, etc.

L'influence de Poe a été et demeure importante, aux États-Unis comme dans l'ensemble du monde, non seulement sur la littérature, mais également sur d'autres domaines artistiques tels le cinéma et la musique, ou encore dans des domaines scientifiques. Auteur américain, il ne fait pas exception au proverbe qui dit que nul n’est prophète en son pays, car il a d’abord été reconnu et défendu par des auteurs français, Baudelaire et Mallarmé en tête. La critique contemporaine le situe parmi les plus remarquables écrivains de la littérature américaine du XIXe siècle.


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L'écrivain en novembre 1848, daguerréotype de W.S. Hartshorn, Providence, Rhode Island
Il naît le 19 janvier 1809 à Boston, dans le Massachusetts. Sa mère, Elizabeth Arnold (1787-1811) est la fille de deux acteurs londoniens, Henry (ou William Henry) Arnold et Elizabeth Smith. À la mort de son père, en 1796, elle suit sa mère en Amérique. Arrivée le 3 janvier à Boston à bord de l’Oustram, elle monte sur les planches trois mois plus tard, âgé d'à peine neuf ans. elle rejoint ensuite avec sa mère, qui meurt quelque temps après, une petite troupe de théâtre, les Charleston Players.

À l'été 1802, elle se marie avec le comédien Charles Hopkins, à Alexandria, en Virginie, qui meurt trois ans plus tard, le 26 octobre 1805. À 18 ans, déjà veuve, elle épouse un garçon tuberculeux et alcoolique de 21 ans, David Poe Jr., dont le père, le général David Poe Sr., un commerçant patriote de Baltimore originaire d'Irlande, s'était illustré durant la guerre d'indépendance. David Poe Jr. avait abandonné ses études de droit pour s'engager, en juin 1805, dans les Charleston Players. C'est là qu'il a rencontré Elizabeth Arnold Hopkins, qu'il épouse le 14 mars 1806. À l'époque, ils jouent au Federal Street Theater de Boston. Elizabeth est danseuse et chanteuse, mais David est alcoolique, tuberculeux et piètre acteur.
Edgar est le deuxième de trois enfants du couple. Son frère, William Henry Léonard, né le 30 janvier 1807, mourra le 1er août 1831, à l'âge de 24 ans, alcoolique et tuberculeux, tandis que sa sœur, Rosalie, née le 20 décembre 1810, contractera à douze ans une maladie inconnue, peut-être une méningite, qui la laissera arriérée mentale et nécessitera une mise sous tutelle durant toute sa vie.

En septembre 1809, la famille quitte Boston pour le New York Park Theater. Le 18 octobre, David Poe, qui a sombré dans l'alcoolisme, joue son dernier rôle ; il fugue quelques mois plus tard, en juillet 1810. Il meurt sans doute peu après, en décembre 1810. La même année, Elizabeth donne naissance à une fille, Rosalie. Elle fait une tournée dans le Sud, accompagnée d'Edgar (William Henry a été confié à son grand-père paternel). Mais malade, elle ne joue que par intermittence.
Le 9 octobre 1811, à Richmond (Virginie), malade, elle doit s'aliter. Le 25 novembre, un journal local lance un appel à la générosité des citoyens de Richmond, sous le titre « Au cœur humain » : « Mrs Poe, allongée sur son lit de douleur et entourée de ses enfants, demande votre aide et la demande peut-être pour la dernière fois ! ». Le 8 décembre 1811, Elizabeth est emportée par le mal qui la ronge, peut-être la pneumonie, à l'âge de 24 ans, après avoir joué près de deux cents rôles, laissant ses enfants orphelins. Deux semaines après ses obsèques, le théâtre de Richmond brûle pendant une représentation, et la troupe, privée de théâtre, quitte la ville après avoir laissé Edgar et Rosalie à la charité de la bourgeoisie de la ville.

Tandis que William Henry demeure avec son grand-père David Poe et sa tante Maria Clemm, Edgar est recueilli par un couple de riches négociants de tabac et de denrées coloniales de Richmond, John et Frances Allan, et Rosalie (1810-1874) par les Mackenzie. Le 7 janvier 1812, Edgar est baptisé par le révérend John Buchanan, vraisemblablement sous le nom d'« Edgar Allan Poe » et avec les Allan pour parrain et marraine.
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Plaque apposée sur le lieu de naissance d'Edgar Allan Poe à Boston.
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Portrait d'Elizabeth Arnold Hopkins Poe, la mère d'Edgar Allan Poe.
Edgar passe son enfance à Richmond, chez ses parents adoptifs, qui l'élèvent avec tendresse. En 1814, à peine âgé de 5 ans, il commence ses études primaires sous la conduite de Clotilda ou Elizabeth Fisher. L'année suivante, il passe brièvement, à l'école de William Ewing. En 1815, en effet, John Allan (1780-1834), qui est d'origine écossaise, décide de partir en Grande-Bretagne pour y étudier le marché et, si possible, ouvrir à Londres une succursale. La Bible occupe une grande place dans la vie d'Edgar, et ce malgré le rationaliste John Allan. Edgar, qui a six ans, quitte l'école de Richmond et embarque avec ses parents et la jeune sœur de Mme Allan, Ann Moore Valentine (appelée Nancy) à Norfolk (Virginie) à bord du Lothair.

Débarqués à Liverpool le 28 juillet, les Allan gagnent d'abord l'Écosse. Mais le marché écossais se révèle mauvais, et la famille s'installe bientôt à Londres. Edgar suit, de 1816 à 1818, des études primaires à l'école des demoiselles Dubourg (146 Sloan Street, Chelsea, Londres), où il est connu sous le nom de « Master Allan », puis à la Manor House School de Londres, à Stoke Newington, dirigée par le révérend John Bransby (elle pourrait avoir servi de modèle au collège de William Wilson), sous le nom d'« Edgar Allan ». Il suit des études classiques et littéraires solides. Mais la situation se dégrade. D'abord, sa mère adoptive, dont la santé a toujours été fragile, tombe sérieusement malade, ce qui a pour effet de la rendre nerveuse, irritable. Par ailleurs, John Allan connaît de graves ennuis financiers : la bourse de tabac s'effondre, puis un employé l'escroque. Le jeune Edgar, qui est séparé de sa famille, fait une première fugue. En 1817, Edgar est envoyé à l'école de Stoke Newington, à la campagne. Il fait preuve d'un caractère irritable et parfois tyrannique envers ses camarades, mais obtient de brillants résultats scolaires, en latin et français notamment, ainsi que dans les disciplines sportives.



Suite: http://fr.wikipedia.org/wiki/Edgar_Allan_Poe
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#1672 Message par orchidee »

Le Corbeau
Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais,
faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume
d'une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête,
presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de
quelqu'un frappant doucement, frappant à la porte de ma
chambre. «C'est quelque visiteur, - murmurai-je, -
qui frappe à la porte de ma chambre;
ce n'est que cela et rien de plus.»

Ah! distinctement je me souviens que c'était dans le glacial
décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du
reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin;
en vain m'étais-je efforcé de tirer de mes livres
un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore
perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges
nomment Lénore, - et qu'ici on ne nommera jamais plus.

Et le soyeux, triste et vague bruissement des rideaux
pourprés me pénétrait, me remplissait de terreurs
fantastiques, inconnues pour moi jusqu'à ce jour;
si bien qu'enfin pour apaiser le battement de mon coeur,
je me dressai, répétant: «C'est quelque visiteur attardé
sollicitant l'entrée à la porte de ma chambre;
- c'est cela même, et rien de plus.»

Mon âme en ce moment se sentit plus forte. N'hésitant donc
pas plus longtemps: «Monsieur, dis-je, ou madame, en
vérité, j'implore votre pardon; mais le fait est que je
sommeillais et vous êtes venu frapper si doucement, si
faiblement vous êtes venu frapper à la porte
de ma chambre, qu'à peine étais-je certain
de vous avoir entendu.» Et alors j'ouvris
la porte toute grande; - les ténèbres, et rien de plus.

Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps
plein d'étonnement, de crainte, de doute, rêvant des rêves
qu'aucun mortel n'a jamais osé rêver; mais le silence ne fut
pas troublé, et l'immobilité ne donna aucun signe, et le seul
mot proféré fut un nom chuchoté: «Lénore!» - C'était moi
qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce mot:
«Lénore!» Purement cela, et rien de plus.

Rentrant dans ma chambre, et sentant en moi toute mon
âme incendiée, j'entendis bientôt un coup un peu plus fort
que le premier. «Sûrement, - dis-je, - sûrement,
il y a quelque chose aux jalousies de ma fenêtre;
voyons donc ce que c'est, et explorons ce mystère.
Laissons mon coeur se calmer un
instant, et explorons ce mystère;
- c'est le vent, et rien de plus.»

Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement
d'ailes, entra un majestueux corbeau digne des anciens
jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s'arrêta pas,
il n'hésita pas une minute; mais avec la mine d'un lord
ou d'une lady, il se percha au-dessus de la porte
de ma chambre; il se percha sur un buste de Pallas
juste au-dessus de la porte de ma chambre;
- il se percha, s'installa, et rien de plus.

Alors, cet oiseau d'ébène, par la gravité de son maintien et
la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste
imagination à sourire: «Bien que ta tête, - lui dis-je, -
soit sans huppe et sans cimier, tu n'es certes
pas un poltron, lugubre et ancien corbeau,
voyageur parti des rivages de la nuit.
Dis-moi quel est ton nom seigneurial
aux rivages de la nuit plutonienne!»
Le corbeau dit: «Jamais plus!»

Je fus émerveillé que ce disgracieux volatile entendît si
facilement la parole, bien que sa réponse n'eût pas une bien
grand sens et ne me fût pas d'un grand secours; car nous
devons convenir que jamais il ne fut donné à un homme
vivant de voir un oiseau au-dessus de la porte
de sa chambre, un oiseau ou une bête sur un buste
sculpté au-dessus de la porte de sa chambre,
se nommant d'un nom tel que - Jamais plus!

Mais le corbeau, perché solitaitrement sur le buste placide,
ne proféra que ce mot unique, comme si dans ce mot unique
il répandait toute son âme. Il ne prononça rien de plus;
il ne remua pas une plume, - jusqu'à ce que je me prisse
à murmurer faiblement: «D'autres amis se sont déjà envolés
loin de moi; vers le matin, lui aussi, il me quittera
comme mes anciennes espérances déjà envolées.»
L'oiseau dit alors: «Jamais plus!»

Tressaillant au bruit de cette réponse jetée avec
tant d'à-propos: Sans doute, - dis-je, - ce qu'il
prononce est tout son bagage de savoir, qu'il a pris
chez quelque maître infortuné que le Malheur
impitoyable a poursuivi ardemment, sans répit,
jusqu'à ce que ses chansons n'eussent plus qu'un
seul refrain, jusqu'à ce que le De profundis de son
Espérance eût pris ce mélancolique refrain:
«Jamais - jamais plus!»

Mais le corbeau induisant encore toute ma
triste âme à sourire, je roulai tout de suite un siège
à coussins en face de l'oiseau et du buste et de la
porte; alors, m'enfonçant dans le velours, je
m'appliquai à enchaîner les idées aux idées, cherchant
ce que cet augural oiseau des anciens jours, ce que
ce triste, disgracieux, sinistre, maigre et augural
oiseau des anciens jours voulait faire entendre en
croassant son - Jamais plus!

Je me tenais ainsi, rêvant, conjecturant, mais
n'adressant plus une syllabe à l'oiseau, dont les
yeux ardents me brûlaient maintenant jusqu'au fond
du coeur: je cherchai à deviner cela, et plus encore,
ma tête reposant à l'aise sur le velours du coussin
que caressait la lumière de la lampe, ce velours
violet caressé par la lumière de la lampe que sa tête,
à Elle, ne pressera plus, - ah! jamais plus!

Alors, il me sembla que l'air s'épaississait, parfumé par
un encensoir invisible que balançaient les séraphins
dont les pas frôlaient le tapis de ma chambre.
«Infortuné! - m'écriai-je, - ton Dieu t'a donné par ses
anges, il t'a envoyé du répit, du répit et du népenthès
dans tes ressouvenirs de Lénore! Bois, oh! bois ce
bon népenthès, et oublie cette Lénore perdue!» Le
corbeau dit: «Jamais plus!»


«Prophète! - dis-je, - être de malheur! oiseau ou démon!
mais toujours prophète! que tu sois un envoyé du
Tentateur, ou que la tempête t'ait simplement échoué,
naufragé, mais encore intrépide, sur cette terre déserte,
ensorcelée, dans ce logis par l'Horreur hanté, - dis-moi
sincèrement, je t'en supplie, existe-t-il, existe-t-il ici un
baume de Judée? Dis, dis, je t'en supplie!» Le corbeau
dit: «Jamais plus!»

«Prophète! - dis-je, - être de malheur! oiseau ou démon!
toujours prophète! par ce ciel tendu sur nos têtes, par
ce Dieu que tous deux nous adorons, dis à cette âme
chargée de douleur si, dans le Paradis lointain, elle
pourra embrasser une fille sainte que les anges nomment
Lénore, enbrasser une précieuse et rayonnante fille que
les anges nomment Lénore.» Le corbeau dit: «Jamais
plus!»

«Que cette parole soit le signal de notre séparation,
oiseau ou démon! - hurlai-je en me redressan. - Rentre
dans la tempête, retourne au rivage de la nuit plutonienne;
ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir
du mensonge que ton âme a proféré; laisse ma solitude
inviolée; quitte ce buste au-dessus de maporte; arrache
ton bec de mon coeur et précipite ton spectre loin de ma
porte!» Le corbeau dit: «Jamais plus!»

Et le corbeau, immuable, est toujours installé sur le buste
pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre;
et ses yeux ont toute la semblance des yeux d'un démon
qui rêve; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui,
projette son ombre sur le plancher; et mon âme, hors du
cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne
pourra plus s'élever, - jamais plus!

traduit par: Charles Baudelaire
Image
http://www.pierdelune.com/poe1.htm
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1673 Message par saintluc »

451
8 octobre
Réunion du concile de Chalcédoine
L’empereur d’Orient Marcien convoque un concile œcuménique dans le but de mettre fin aux convictions monophysites. Plusieurs centaines d’évêques condamnent alors cette doctrine prônée par Eutychès et qui nie la nature humaine du Christ. Au terme des discussions, la double nature du Christ, à la fois humaine et divine, est affirmée. Les deux sont totalement indissociables de son Être. Parmi les nombreux canons adoptés, l’un deux, qui consacre l’égalité patriarcale entre l’évêque de Constantinople et le pape de Rome, sera refusé par le pape Léon le Grand.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance du christianisme - Histoire de la Chrétienté



1661
8 octobre
Deux Jésuites pénètrent à Lhassa
Le 8 octobre 1661, Johann Grueber et Albert Dorville, des jésuites autrichien et belge, deviennent les premiers européens après Odoric de Pordenone en 1328 à visiter la capitale du Tibet, Lhassa. Les deux religieux rentrent dans le pays du Dalaï Lama le 13 juillet, et y passent deux mois. Dorville en profite pour prendre de nombreux relevés cartographiques qui permettent d'avoir une bonne vision de la géographie du Tibet.
Voir aussi : Jésuites - Dalaï-Lama - Histoire de Lhassa - Tibet - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1799
8 octobre
Bonaparte rentre d'Egypte
Quatre frégates (la "Muiron", la "Carrère", "l'Alerte" et "l'Indépendant") mouillent devant Fréjus : à leur bord, le général Bonaparte de retour d'Egypte avec les généraux Duroc, Lannes, Marmont, Murat et Berthier. Les quatre bateaux avaient quitté Alexandrie le 22 août et fait un long détour pour éviter les navires britanniques. Les difficultés que rencontre le Directoire et l'enlisement des armées françaises en Egypte ont poussé l'ambitieux général à précipiter son retour en France.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Histoire du Directoire - Murat - Berthier - Histoire de la Révolution



1813
8 octobre
Les Anglais s'emparent de l'Aquitaine
Le général anglais Wellington envahit Bayonne et le sud de la France après avoir franchi les Pyrénées. Les troupes anglaises sont accueillies en libérateurs dans tout le Sud-ouest. Wellington fera une entrée triomphale dans Toulouse au mois d'avril. Depuis le mois de janvier 1812, il menait sa troisième offensive en Espagne pour chasser du trône le roi Joseph, frère de Napoléon et repousser les troupes françaises au-delà des Pyrénées.
Voir aussi : Invasion - Histoire de l'Aquitaine - Histoire de l'Empire



1822
8 octobre
Le Galunggung se réveille à Java
Situé sur l’île de Java, en Indonésie, le Galunggung entre en éruption et libère ses nuées ardentes, sa lave et ses coulées de boue. La catastrophe cause la mort de plus de 4000 habitants et se reproduira en 1982. Cette fois, les cendres s’étaleront sur près de 90 km et contraindront des dizaines de milliers de personnes à évacuer les lieux.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Volcan - Histoire de l'île de Java - Histoire des Catastrophes naturelles



1834
8 octobre
Mort de François-Adrien Boieldieu, compositeur français
François-Adrien Boieldieu était un compositeur né en 1775. Il écrivit ses premiers opéras pendant la période de la Terreur et connut un grand succès. Privilégiant les mélodies simples et les instrumentations légères, Boieldieu reçut la Légion d'honneur en 1820, entra à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France puis présenta en 1825 son oeuvre la plus connue, "La Dame Blanche". Il mourut en 1834, ruiné par la Révolution de juillet.
Voir aussi : Compositeur - Opéra - Histoire de la Terreur - Histoire des Décès



1850
8 octobre
Naissance d'Henry Le Chatelier, chimiste français.
Henry Le Chatelier fait ses études à l'École polytechnique puis l'École nationale supérieure des mines de Paris, où il devient professeur de chimie générale. En 1897, il accède à la chaire de chimie industrielle. Il enseigne également au Collège de France et au sein de la faculté des sciences de Paris. Durant sa carrière d'enseignant-chercheur, il travaille sur le principe de l'équilibre chimique et la variation de la solubilité des sels dans une solution idéale.
Voir aussi : Chimie - École polytechnique - Professorat - Histoire des Sciences et techniques



1856
8 octobre
Décès de Théodore Chassériau, peintre français.
Théodore Chassériau étudie la peinture dans l'atelier de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Il se montre très doué et impressionne son professeur qui voit en lui un futur grand artiste. Il a ensuite pour maître le peintre Delacroix. Son œuvre est un savant mariage de ces deux styles. Il peint de nombreux portraits ainsi que des scènes d'histoire et attire l'œil de Théophile Gautier. Son univers artistique est teinté de mystère et d'ambiances troublantes.
Voir aussi : Peinture - Ingres - Delacroix - Scènes historiques - Histoire de la Peinture



1871
8 octobre
Grand incendie Chicago
Grand incendie de Chicago (Illinois, Middle West), qui comptait alors 300 000 habitants. En 48 heures à peine, les gigantesques foyers détruiront de nombreux quartiers dans leur totalité – un tiers de la ville aurait été ravagé (constructions en bois) – et firent des centaines victimes. Paradoxalement, la catastrophe permit d'opérer une reconstruction et un développement architectural bienvenus, selon les fameux plans de l'urbaniste William H. Burnham, lequel fait entrer, par son extension et ses gratte-ciel, ce centre industriel et ferroviaire (création de nombreuses lignes de chemins de fer entre 1848 et 54) dans le XXe siècle.
Voir aussi : états-unis - Incendie - Histoire de Chicago - Reconstruction - Urbanisme - Histoire de l'Architecture



1895
8 octobre
Assassinat de l'impératrice de Corée
L'ambassadeur du Japon fait assassiner la reine Minbi, impératrice Min de la Corée. Le Japon et la Chine se disputent alors le contrôle du pays qui sera finalement annexé par l'empire japonais en 1910.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Assassinats



1955
8 octobre
Une manifestation communiste dégénère à Rouen
Les communistes français s'opposent à l'envoi de militaires du contingent en Algérie. La manifestation tourne à la bataille rangée contre les forces de l'ordre. Après Lyon en septembre, Rouen est la deuxième ville à s'insurger contre le départ d'appelés en Algérie française.
Voir aussi : Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Histoire de Rouen - Histoire de la Quatrième république



1970
8 octobre
Alexandre Soljenitsyne "nobelisé"
L'écrivain et ancien dissident soviétique reçoit le prix Nobel de littérature. Le régime communiste de Moscou, dirigé par Léonid Brejnev, refuse de lui fournir un visa et Soljenitsyne ne pourra aller chercher son Nobel. Condamné en 1945 à huit ans de goulag pour avoir critiqué Staline, l'écrivain a connu le succès international en 1962 avec "Une journée d'Ivan Denissovitch" où il fait une description crue des camps de concentration staliniens.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du Prix Nobel - Histoire des Romans



1976
8 octobre
Sortie de Marathon Man
Sortie de Marathon Man, où Dustin Hoffman joue le rôle principal. Sa prestation habitée est couronnée d'un Oscar du meilleur acteur l'année suivante. Amusant lorsqu'on sait qu'il n'aurait jamais du jouer dans le film. Le réalisateur voulait Al Pacino.
Voir aussi : Hoffman - Histoire du Cinéma



1982
8 octobre
Solidarnosc est interdit en Pologne
Le parlement polonais interdit le syndicat indépendant présidé par Lech Walesa, constitué à l'occasion de l'occupation des chantiers navals de Gdansk en 1980. Immédiatement éclatent partout en Pologne de violentes manifestations visant le régime communiste. "Solidarité" continuera d'exister dans la clandestinité. Il sera de nouveau autorisé en 1989.
Voir aussi : Syndicat - Lech Walesa - Grève - Histoire de Solidarnosc - Histoire de la Guerre froide



2005
8 octobre
Séisme à la frontière de l'Inde et du Pakistan
La région du Cachemire est secouée par un séisme d’une magnitude de 7,6 à 7,8 sur l’échelle de Richter. La zone, à la frontière de l’Inde et du Pakistan, est montagneuse et il est alors difficile pour les secours d’y accéder. Certains villages devront d’ailleurs attendre plusieurs jours avant de recevoir une aide extérieure. Le bilan s’amplifiera quotidiennement pour atteindre les 75 000 morts tandis que, malgré les aides débloquées, la communauté internationale sera vivement critiquée pour son absence de réactivité. Très rude dans la région, l’hiver est alors perçu comme une terrible menace pour les populations dont les habitations ont été détruites. Mais cet événement verra aussi une coopération historique entre l’Inde et le Pakistan, en guerre dans cette région depuis plus de cinquante ans.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire des Catastrophes naturelles


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1674 Message par saintluc »

Le Galunggung, en indonésien Gunung Galunggung, est un volcan d'Indonésie situé dans l'ouest de Java. Deux de ses éruptions sont notables, celle de 1822 par son nombre de victimes s'élevant à 4 011 morts et celle de 1982 qui provoque l'arrêt des réacteurs de deux avions de ligne qui réussissent néanmoins à les redémarrer, évitant ainsi un crash.
Le Galunggung est appelé Gunung Galunggung en indonésien. Il était anciennement orthographié Galoenggoeng ou Galoen-gong
Image
Vue du Galunggung en 1982.
Le Galunggung est situé en Indonésie, dans l'ouest de l'île de Java, au sud-ouest de Bandung. Il est entouré par le mont Telaga Bodas au nord, la ville de Tasikmalaya au sud-est et celle de Garut à l'ouest. Administrativement, il se trouve dans le kabupaten de Tasikmalaya et la kota de Tasikmalaya de la province de Java occidental.

Il s'agit d'un stratovolcan éventré par une caldeira en forme de fer à cheval ouverte en direction du sud-est. Le rebord nord-ouest de cette caldeira constitue le point culminant de la montagne avec 2 168 ou 2 240 mètres d'altitude. Dans le prolongement de la caldeira, des hummocks formant les « dix milles collines de Tasikmalaya » sont constitués des débris de l'avalanche qui a formé cette dépression. Le fond de la caldeira est occupé par un cratère de 600 mètres de diamètre pour 300 mètres de profondeur partiellement occupé par un lac et par un cône de cendre de 200 mètres de diamètre pour 75 mètres de hauteur. Les pentes du volcan sont densément boisées à l'exception de l'intérieur de la caldeira.
Image
Vue du dôme de lave du Gunung Jadi dans la caldeira du Galunggung dans la première moitié du XXe siècle.
Vers 2200 av. J.‑C., une éruption du Galunggung est marquée par une explosion d'indice d'explosivité volcanique de 5 qui se traduit par une avalanche de débris formant la caldeira actuelle. Cette caldeira constituera le siège des éruptions suivantes du volcan dont les effets seront canalisés par ses parois. L'éruption suivante, la première observée par les Européens, se produit du 8 octobre à la fin 1822 avec des conséquences dramatiques puisque des nuées ardentes parcourant jusqu'à dix kilomètres et des lahars font 4 011 morts et détruisent 115 villages. Là aussi, une explosion d'indice d'explosivité de 5 se produit, accompagnée de la croissance de dômes de lave successifs qui donnent naissance à des nuées ardentes et des lahars. Cette éruption produira un peu moins d'un kilomètre cube de téphra. L'éruption du 17 octobre à décembre 1894 est moins puissante avec un indice d'explosivité volcanique de 3 mais les nuées ardentes et les lahars qu'elle émet provoquent néanmoins des dégâts. Le volume de téphra rejeté est de 22 106⋅m3. Du 17 au 30 juillet 1918, le Gunung Jadi, un dôme de lave d'un volume de 10 6m⋅3, se met en place dans la caldeira. Cette éruption d'indice d'explosivité volcanique de 1 ne fera aucun dégât et ne sera accompagnée d'aucune nuée ardente ou autre phénomène destructeur.
Image
Vue d'un panache volcanique rejeté par le Galunggung en 1982.
En revanche, cette éruption aura des conséquences lors de la suivante du 5 avril 1982 au 8 janvier 1983 puisque c'est ce dôme de lave qui explosera. Pendant tout le mois de mai, des explosions se produisent en formant des nuées ardentes de 4,7 kilomètres de longueur, des lahars qui progressent jusqu'à onze kilomètres et des panaches volcaniques s'élevant jusqu'à deux kilomètres d'altitude. Début juin, une explosion plus puissante que les précédentes détruit 90 % du dôme de lave et projette des cendres jusqu'à 16 kilomètres d'altitude. Ces dernières retombent en abondance jusqu'à dix kilomètres en direction de l'ouest, formant une couche atteignant 18 centimètres ce qui provoque l'effondrement de centaines de toits, tandis que d'autres voyagent jusqu'à Sydney en Australie. À la place de l'ancien dôme de lave, un cône de cendre se construit dans le nouveau cratère. À partir de septembre, les explosions se font moins fréquentes et moins puissantes jusqu'à cesser au tout début de l'année 1983.

Cette éruption d'indice d'explosivité volcanique de 4 produira un volume total de téphra dépassant les 370 106⋅m3. Des évacuations concernent environ 62 000 personnes en raison des risques liés aux nuées ardentes ce qui limite le nombre de morts à 68 personnes. Les dégâts matériels sont en revanche lourd avec la destruction de 22 villages et un coût de quinze millions de dollars. Cette éruption a aussi des conséquences inattendues puisque deux avions se sont retrouvés en difficulté à cause des cendres volcaniques rejetées par le volcan jusqu'à 24 kilomètres d'altitude. Ainsi, le Boeing 747 du vol 9 British Airways qui transporte 263 passagers de Kuala Lumpur en Malaisie à Perth en Australie voit ses quatre réacteurs s'arrêter dans la nuit du 24 juin. Les réacteurs n'ont pu être redémarrés qu'après seize minutes durant lesquelles l'avion a perdu 7 500 mètres à partir de son altitude initiale de 11 500 mètres. Par mesure de sécurité, l'appareil s'est posé en urgence à l'aéroport international de Jakarta. Un mois plus tard, un Boeing 747 de Singapore Airlines avec 230 passagers à bord traverse lui aussi par inadvertance et de nuit un panache volcanique du Galunggung. Trois des quatre réacteurs s'arrêtent puis redémarrent après que l'avion ait perdu 2 400 mètres d'altitude.

L'éruption suivante du Galunggung, de nature phréatique et d'indice d'explosivité volcanique de 1, se déroule du 9 au 31 janvier 1984 dans le cratère formé au cours de la précédente éruption.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1675 Message par saintluc »

1651
9 octobre
L’Acte de navigation est promulgué par les Britanniques
Le parlement britannique vote une loi afin d’affaiblir le quasi-monopole maritime des Provinces-Unies. Désormais, le trafic commercial issu des colonies anglaises doit se faire uniquement par le biais de navires britanniques. Quant aux produits étrangers, impossible également de les importer en Angleterre sur des navires autres que britanniques. Tandis que le pays jouira d’un nouvel essor en matière de commerce maritime, les Provinces-Unies connaîtront un terrible déclin. Dès 1652, une guerre éclatera entre les deux puissances.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des Provinces-Unies - Dossier histoire du Commonwealth d'Angleterre - Histoire du Commerce



1677
9 octobre
Victoire de Créquy sur le duc de Lorraine à la bataille de Kokersberg
Les impériaux qui envahissent l'Alsace sont suivis de près par l'armée française dirigée par le maréchal de Créquy. Les Français sont attaqués par le duc de Lorraine mais ces derniers, ayant reçu l'ordre de ne pas s'aventurer dans une bataille, ne combattent qu'avec un petit détachement de soldats. L'armée française repousse les impériaux et fait quelques prisonniers. Les soldats de Louis XIV quittent la zone le lendemain sans chercher à consolider la victoire.
Voir aussi : France - Histoire des Guerres



1683
9 octobre
Louis XIV épouse Madame de Maintenon
A 45 ans, le roi, veuf de Marie-Thérèse d'Autriche, épouse en secret Françoise d'Aubigné. Devenue par les faveurs de Louis XIV Madame de Maintenon, elle éleva les enfants illégitimes du roi et de madame de Montespan. La nouvelle reine fondera une école à Saint-Cyr, près de Versailles, destinée à l'éducation des jeunes filles nobles et sans fortune.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire Mariage - Madame de Maintenon - Marquise de Montespan - Histoire des Bourbons



1688
9 octobre
Mort du médecin et architecte français Claude Perrault
Claude Perrault, architecte et médecin de nationalité française, est né le 25 septembre 1613 à Paris. Il est connu pour avoir élaboré les plans de la façade orientale du Palais du Louvre. Il est l'un des premiers adhérent de l'Académie royale des sciences en 1666 et rédige par la suite des ouvrages sur l'anatomie. Intéressé par la mécanique, il écrit un «Recueil de plusieurs machines de nouvelles inventions». Il s'éteint le 9 octobre 1688, suite à une infection.
Voir aussi : Histoire des Décès



1705
9 octobre
Prise de Barcelone
Durant la guerre de Succession d'Espagne, les troupes franco-espagnoles sont assiégées dans Barcelone par les Britanniques, les Autrichiens, les Portugais et les Hollandais. Ceux-ci, qui ont pour but de mettre Charles III sur le trône d'Espagne, débarquent avec une armée de 9 000 hommes et attaquent le fort de Barcelone, le 13 septembre 1705. La plupart des défenseurs de la ville ont déserté et se sont ralliés à l'armée d'invasion. Les troupes de Peterborough parviennent à envahir la ville le 9 octobre 1705.
Voir aussi : Siège - Guerre de succession d'Espagne - Britanniques - Hollandais - Prise - Histoire des Guerres



1757
9 octobre
Naissance de Charles X
Charles X naît à Versailles le 9 octobre 1757. Comte d'Artois, il fut le frère de Louis XVI et de Louis XVIII, a qui il succéda sur le trône de France en 1824. Celui qui a connu un avènement à l'âge le plus avancé, et renversé par une nouvelle révolution en 1830. Il est remplacé dans ses fonctions par Louis-Philippe d'Orléans. Le roi de France, âgé, meurt le 6 novembre 1836 en Autriche.
Voir aussi : Autriche - Louis XVI - Charles X - Révolution - Louis XVIII - Histoire de la Politique



1831
9 octobre
Assassinat de Ioánnis Kapodístrias
Ioánnis Kapodístrias était un homme politique grec. Il fut membre du gouvernement de la République des Sept-Îles, diplomate au service de l'Empire russe, ministre des Affaires étrangères du tsar Alexandre Ier et gouverneur de la Grèce indépendante, période durant laquelle il se brouilla avec Petros Mavromichalis, un des dirigeants de la guerre d'indépendance grecque. Il fut assassiné le 9 octobre 1831 à Nauplie par le frère et le fils de ce dernier.
Voir aussi : Russie - Assassinat - Grèce - Histoire des Assassinats



1835
9 octobre
Naissance de Camille Saint-Saëns, compositeur français
Camille Saint-Saëns était un compositeur de musique romantique né en 1835. Pianiste et organiste, il fut un enfant précoce, donnant son premier concert à onze ans. Il écrivit douze opéras, dont "Samson et Dalila" en 1877. Son œuvre compte des oratorios, symphonies, concertos, ainsi que des pièces musicales surprenantes telles que "Le Carnaval des Animaux". En 1908, il composa la musique du film "L'Assassinat du duc de Guise" et mourut en 1921.
Voir aussi : Compositeur - Opéra - Romantique - Piano - Histoire de l'Art



1851
9 octobre
Fin de la Guerra Grande en Uruguay.
La guerre civile uruguayenne oppose les Colorados menés par Fructuoso Rivera et les Blancos de Manuel Oribe. Elle débute en 1839. L'empire du Brésil et l'Europe entrent également dans le conflit en venant en aide à Rivera. L'Argentine, quant à elle, soutient Oribe. En 1851, après plus de dix ans de conflit, la paix est signée entre les deux camps. La guerre laisse le pays en ruines et la population pauvre et analphabète.
Voir aussi : Manuel Oribe - Histoire des Guerres



1874
9 octobre
Création d'un service de poste international
Signature entre les 21 pays adhérents du Traité de Berne (Suisse), qui instaure l'Union générale des postes, suite à la Conférence internationale de la poste. Le but de l'organisation est de favoriser la standardisation du trafic, d'harmoniser les systèmes postaux et d'établir la coopération des pays membres en la matière. Devenue en 1878 l'Union postale universelle (UPU), dépendante de l'ONU, suite à l'augmentation de ses membres, elle a pour langue officielle le français et l'anglais (depuis 1994). Le 9 octobre est désormais commémoré en tant que « journée mondiale de la poste ».
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de Berne - Poste - Histoire de la Diplomatie



1876
9 octobre
Graham Bell teste la première ligne téléphonique
Le physicien écossais tente pour la première fois de faire fonctionner une véritable ligne téléphonique. C'est un franc succès. Situé à deux miles de distance, entre Boston et Cambridge, Edison parvient à entendre son assistant Thomas A.Watson à l'autre bout du câble. En avril 1877, la première ligne téléphonique régulière entrera en service.
Voir aussi : Téléphone - Bell - Watson - Histoire des Télécommunications



1888
9 octobre
Naissance de Nikolaï Boukharine
Le révolutionnaire et homme politique russe Nikolaï Boukharine est né le 9 octobre 1888. Sa carrière au sein du bolchevisme est exemplaire puisqu'il entre, en 1917, au Comité central du parti, puis, en 1919, devient membre du Bureau politique. Il dirige plusieurs revues comme "la Pravda", "Bolchevik" ou "Izvestia". En 1922, il choisit de soutenir Staline dont il tentera, en vain, de contrer les dérives. Malgré ce parcours, il est exécuté en 1938, victime des purges staliniennes.
Voir aussi : Russie - Staline - Histoire de la Politique



1890
9 octobre
Clément Ader réussit à voler
A Armainvilliers en Seine-et-Marne, l'ingénieur français, Clément Ader, parvient à décoller du sol sur une distance de plus de quarante mètres à bord d'un aéroplane. Baptisé "l'Eole". Sa machine volante ressemblait alors à une grande chauve-souris dotée d'un moteur à vapeur de son invention et d'hélices en bambou. Les ailes, avaient une envergure de 14 m, si bien que l'ensemble du dispositif pesait 295 kg. Ader construisit quelques années plus tard l'Éole III, qu'il baptisa d'un nom promis à une grande fortune : l'Avion.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Avion - Clément Ader - Histoire de l'Aéronautique



1930
9 octobre
Laura Ingalls traverse l'Amérique en avion
L'Américaine Laura Ingalls est la première femme à traverser les Etats-Unis en avion d'Est en Ouest. Elle rallie New York a Los Angeles en 30 heures. En 1934, elle sera le première femme à survoler la cordillère des Andes.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Traversée - Histoire de l'Amérique - Histoire de l'Aéronautique



1934
9 octobre
Le roi de Yougoslavie est assassiné à Marseille
Un terroriste croate tue à bout portant Alexandre Ier en visite à Marseille. Le ministres des affaires étrangères français, Louis Barthou, qui l'accompagne dans le cortège est grièvement blessé. Il meurt quelques minutes après son transfert vers l'hôpital.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Marseille - Alexandre Ier - Histoire des Assassinats



1945
9 octobre
Fondation de l'ENA
L'école nationale d'administration est fondée à Paris. Elle a pour but de former des hauts fonctionnaires destinés à constituer les cadres supérieurs de l'administration. En 1992, l'école a été délocalisée à Strasbourg.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de l' enseignement - Histoire des Institutions



1967
9 octobre
Mort de Che Guevara
Le révolutionnaire Argentin et ancien ministre du gouvernement cubain est abattu dans la région du Valle Grande en Bolivie. Ernesto Guevara dirigeait la guérilla bolivienne anti-impérialiste depuis 1966. Capturé et exécuté, son corps fut exposé par les autorités boliviennes. En 1997 sa dépouille a été rapatriée à Santa Clara, à Cuba.
Voir aussi : Assassinat - Che Guevara - Histoire des Assassinats



1975
9 octobre
Prix nobel de la paix pour Andreï Sakharov
Le physicien russe Andreï Dmitrievitch Sakharov reçoit le prix Nobel de la Paix pour avoir ardemment défendu les droits de l'homme en Union Soviétique. Sa collaboration à la mise au point de la bombe H, lui valu le "Prix Staline " en 1969. Mais son action dissidente, à l'encontre du régime communiste, lui interdit toute sortie du territoire. Il ne put se rendre à Oslo pour aller chercher son Nobel. Son épouse Elena Bonner le recevra en son nom.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Histoire de l'Opposition



1978
9 octobre
Mort de Jacques Brel
Le chanteur et compositeur belge s'éteint à l'hôpital de Bobigny. Lassé par les tournées et les concerts, il s'était retiré de la chanson depuis 1966. Devenu acteur et réalisateur, il choisi en 1976 de s'installer aux îles Marquises, avec sa famille. Il ne rentre que très rarement en France et en Belgique. Mais au mois de juillet il est ramené d'urgence et hospitalisé suite à la découverte d'un cancer. A sa mort son corps sera ramené aux Marquises (le 12 octobre). Il est enterré sur son île d'Hiva-Oa près de la tombe du peintre Gauguin.
Voir aussi : Décès - Brel - Histoire de la Chanson



2004
9 octobre
Premières élections démocratiques en Afghanistan
Après des années d'occupation soviétique puis de dictature des talibans, plus de 9 millions d'Afghans ont voté pour élire leur président. Il y avait une seule femme parmi les 18 candidats. C'est le président sortant Hamid Karzaï, qui a remporté le suffrage dès le premier tour avec 55,4 % des voix. Hamid Karzaï avait été désigné président par intérim par l'ONU le 14 juin 2002.
Voir aussi : Dossier histoire des Talibans - Elections - Election présidentielle - Hamid Karzaï - Histoire des Elections


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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1676 Message par saintluc »

Ioánnis Kapodístrias est né à Corfou, dans ce qui était alors une dépendance de Venise, le 11 février 1776, et est mort assassiné à Nauplie, en Grèce, le 9 octobre 1831. Homme d'État, il est tour à tour membre du gouvernement de la République des Sept-Îles (1802-1807), diplomate au service de l'Empire russe (1808-1815), ministre des Affaires étrangères du tsar Alexandre Ier (1816-1822) et gouverneur de la Grèce indépendante (1827-1831).
Ioannis Kapodístrias est issu d'une famille noble inscrite au Libro d'Oro des Îles ioniennes et originaire de Capo d'Istria, en actuelle Slovénie.

Son père est le comte Antoine-Marie Kapodistrias et sa mère appartient à une autre famille noble, les Gonemis. Il a quatre frères : Viaro, Jean, Augustinos et Georges.

Ioannis Kapodistrias naît à Corfou (Kerkyra) dans les Îles Ioniennes, alors qu'elles appartiennent encore à la République de Venise. Comme son père, il fait des études de médecine, de philosophie et de droit, d'abord à Corfou puis à Padoue, comme l'y obligeait un décret du Sénat vénitien.

Âgé de 21 ans, en 1797, il s'installe comme médecin sur son île natale. En 1799, lorsque les troupes russes reprennent Corfou aux Français, il devint directeur de l'hôpital militaire.

En 1801, les Îles Ioniennes deviennent indépendantes sous le nom de République des Sept-Îles. Kapodistrias entre alors au gouvernement du nouvel État et y reste de 1802 à 1807. Dès son arrivée aux affaires, il calme, par sa simple présence et ses discours, une rébellion à Céphalonie. Sachant écouter la population, il initie une révision des institutions de la République allant dans le sens d'une démocratisation de la Constitution Byzantine imposée par les Russes et les Ottomans.

À cette époque, les qualités de Kapodistrias sont remarquées par les fonctionnaires russes présents dans l'archipel. En 1808, il est donc invité par Saint-Pétersbourg à rejoindre la diplomatie du tsar.
Image
En novembre 1813, Kapodistrias est nommé ambassadeur non officiel de l'Empire russe dans la Confédération helvétique. Il est alors chargé d'aider le pays à se soustraire à l'influence napoléonienne.

Membre de la délégation russe au Congrès de Vienne, il n'a ensuite de cesse de garantir l'unité, l'indépendance et la neutralité de la Suisse dont il a contribué à rédiger la constitution. Une fois l'indépendance du pays reconnue, il favorise également l'intégration de la république genèvoise dans la Confédération des XXII cantons et il contribua à la reconnaissance du Canton de Vaud au sein de la jeune Confédération. En signe de remerciement, le Canton de Vaud lui accorda en 1816 la première citoyenneté d'honneur et la Ville la première bourgeoisie d'honneur, la Ville de Genève fit de même.

En 1815, Kapodistrias est également plénipotentiaire de la Russie lors de la signature du traité de Paris.

De 1816 à 1822, Kapodistrias est ministre des affaires étrangères du tsar Alexandre Ier de Russie. Il doit cependant quitter la diplomatie impériale à cause de la guerre d'indépendance grecque, en 1822.

Exilé, Kapodistrias retourne en Suisse et se réfugie à Genève. Il soutient alors la cause des Grecs lors de leur insurrection contre l'Empire ottoman. Il ne prend cependant pas les armes, alors même que ses frères Viaro et Augustinos sont membres de la Filikí Etería.

En 1827, il est toutefois désigné kivernitis (κυβερνήτης), c'est-à-dire gouverneur du jeune État grec indépendant par l'Assemblée de Trézène. Après avoir parcouru l'Europe pour obtenir des soutiens pour la Grèce, il débarque à Nauplie en janvier 1828. C'est alors la première fois de sa vie qu'il met le pied en Grèce continentale. Il s'installe avec son gouvernement à Égine qui devient ainsi la première capitale de l'État grec.

Kapodistrias est très vite découragé par la situation dans laquelle se trouve le pays. Le conflit des factions, qui a commencé dès les débuts de la Guerre d'indépendance, se poursuit. Surtout, la Grèce est ruinée et en faillite. Ce n'est que grâce au soutien de nombreux mécènes philhellènes que l'État parvient à survivre.

Très grand ami du banquier genevois Jean-Gabriel Eynard, qui donne beaucoup à la cause des insurgés, Kapodistrias est introduit dans les milieux philhellènes de l'Europe, et aussi dans le milieu genevois, où de nombreux amis de la Grèce lui inspirent sa future réforme de l'éducation. Dans ce domaine, il projette de se baser sur les idées de Rousseau.

Kapodistrias lance un grand programme de modernisation du pays. Il met fin à la guerre civile, instaure le système de la quarantaine, qui va permettre de lutter contre les épidémies de typhoïde et de choléra. Il introduit la culture de la pomme de terre en Grèce et emploie tout son pouvoir à rétablir l'ordre et la prospérité.

Mais, cherchant à lutter contre les divers chefs de clans, héritiers des klephtes, il se heurte au capétan du Magne Petrobey Mavromichalis, contre lequel il demande l'aide des troupes russes et qu'il fait mettre en prison au printemps 1831. En juillet, il est confronté à une insurrection des insulaires d'Hydra, aboutissant début août au sabordage de la flotte grecque à Poros par l'amiral Miaoulis.

Il est assassiné le 27 septembre (9 octobre) 1831 sur les marches de l'église Saint Spyridon de Nauplie, par le frère et le fils de Petrobey Mavromichalis, Constantin et Georges.

Son jeune frère Augustinos lui succède brièvement à la tête de la Grèce, ouvrant une nouvelle période d'anarchie.

Son portrait figure sur les pièces de vingt centimes d'euro grecques
En Grèce, un ensemble de réformes administratives de décentralisation, lancé en 1997, a été baptisé Programme Ioannis Kapodistrias.
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#1677 Message par saintluc »

-44
10 octobre
Fondation de Lyon
Le lieutenant de César Lucius Munatius Plancus fonde une colonie sur la colline de Lugdunum qu'il baptise "Colonia copia Lugdunum". Elle est destinée à abriter les citoyens romains chassés de Vienne par les Allobroges. La ville deviendra la capitale administrative et religieuse des trois Gaules (Lyonnaise, Aquitaine, Belge) et accueillera chaque année au mois d’août les chefs des 60 tribus gauloises.
Voir aussi : Fondation - Histoire de Lyon - Histoire de l'Antiquité



680
10 octobre
Le massacre de Kerbela
A la mort du calife Muawiya, qui avait dépossédé Ali et fondé la dynastie omeyyade, Yazid, son fils, fut promu à la succession. Hussein, fils d’Ali et de Fatima, s’y opposa fortement et décida de rejoindre la ville de Koufa (Irak) pour soutenir la révolte. Sur le trajet, il est massacré à Kerbela par les omeyyades. Hussein sera considéré par les chiites comme un martyr. Ces derniers s’opposent au califat omeyyade, selon eux contraire à l’Islam primitif. Par ailleurs, il revendique le pouvoir de l’imâm, descendant d’Ali doué de connaissances divines, contre celui des califes. Bien que troublant le monde musulman dans sa totalité, cet épisode creusera davantage le fossé entre les chiites et les sunnites.
Voir aussi : Hussein - Ali - Fatima - Omeyyades - Histoire de l'Islam



1443
10 octobre
Accession de Constantin XI Paléologue au despotat de Morée
Constantin XI Paléologue Dragasès (1404-1453) devient despote de Morée, possession de l'Empire byzantin dans la pres'u'île du Péloponnèse, poste qu'il occupe jusqu'en 1449. La mort de son frère, Jean VIII, l'appelle en effet à lui succéder en tant qu'empereur : couronné dans l'ancienne cité de Mistra, capitale de la Morée, il fut le dernier empereur byzantin de l'histoire, ne pouvant éviter la chute de Constantinople par les Ottomans de Mehmet II, le 20 mai 1453.
Voir aussi : Empire byzantin - Chute de constantinople - Mehmet II - Constantin XI Paléologue - Jean VIII paléologue - Histoire de la Politique



1646
10 octobre
Naissance de Françoise-Marguerite de Sévigné
Le 10 octobre 1646 nait Françoise-Marguerite de Sévigné, qui brillera surtout par le fait d'être éloignée de sa mère, autant par le caractère que par la distance. Par le caractère, car il se dit qu'elle ne possède pas les atouts de la marquise de Sévigné. Par la distance, car sa mère, épistolière de renom, prend l'habitude de lui écrire plusieurs lettres par semaine, qui finiront par être publiées par une des filles de Françoise-Marguerite.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1652
10 octobre
Prise de Barcelone par l'Espagne
Malgré la signature du traité de Westphalie qui met fin à la guerre de Trente Ans, la France et l'Espagne sont toujours en conflit. En effet, la France représente une menace pour l'Espagne des Habsbourg, une dynastie cherchant à se rendre maîtresse de l'Europe. La France est alors présente en Catalogne pour aider celle-ci à gagner son autonomie et affaiblir l'Espagne. Cependant, le 10 octobre 1652, les troupes espagnoles parviennent à reprendre la ville de Barcelone à la suite d'un long siège, mettant ainsi fin à l'occupation française en Catalogne.
Voir aussi : France - Espagne - Siège - Histoire de la Catalogne - Histoire de Barcelone - Histoire des Guerres



1656
10 octobre
Naissance de Nicolas de Largillière
Nicolas de Largillière, grand peintre français, naît le 10 octobre 1656 à Paris. Il passe le début de son enfance à Anvers, avant de repartir pour la France où il étudiera la peinture avec Antoine Goubeau. Particulièrement apprécié en France, il peindra de nombreux portraits dans la noblesse et la haute-bourgeoisie. Il rentre à l'Académie royale de peinture et sculpture en 1686 et en devient le directeur en 1736. Il meurt le 20 mars 1746.
Voir aussi : Peinture - Académie royale - Histoire de l'Art



1684
10 octobre
Naissance d'Antoine Watteau
Jean Antoine Watteau naît à Valenciennes le 10 octobre 1684. Il est l'un des chefs de file du style baroque au XVIIIe siècle, en particulier du Rococo. Il entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1712. Ses toiles représentent souvent des scènes théâtrales et des scènes de festivité. Ses ½uvres les plus connues sont "L'Enseigne de Gersaint" (1720), "Pierrot" (1719) ou encore "Pèlerinage à l'île de Cythère" (1717), qui crée le genre de la "fête galante".
Voir aussi : Naissance - Peintre - Valenciennes - Histoire de la Peinture



1700
10 octobre
Naissance de Lambert Sigisbert Adam
Le sculpteur Lambert Sigisbert Adam, dit Adam l'aîné, est né le 10 octobre 1700 à Nancy. Issu d'une famille de sculpteurs, il étudie à l'Académie de France à Rome et remporte le prix de Rome en 1723. Il réalise des copies de statues antiques et des fontaines de style baroque. Parmi ses réalisations les plus remarquables, on trouve les cascades du château de Saint-Cloud et "Triomphe de Neptune et d'Amphitrite" (1740), au château de Versailles.
Voir aussi : Naissance - Sculpteur - Nancy - Histoire de l'Architecture



1714
10 octobre
Décès de Boisguillebert.
Boisguilbert, de son vrai nom Pierre Le Pesant de Boisguilbert est né le 17 février 1646. Il est connu pour être un écrivain et un économiste français. C'est aussi un pionnier de l'économie moderne. Il est le cousin germain de Corneille.
Durant sa carrière il publie de nombreux ouvrages aussi bien historiques qu'économiques.
Il propose aussi de nombreux travaux dans son domaine de prédilection notamment des solutions fiscales aux problèmes de l'époque.
Il trouve la mort le 10 octobre 1714.
Voir aussi : Histoire des Guerres



1720
10 octobre
Décès d'Antoine Coysevox.
Antoine Coysevox voit le jour à Lyon le 29 septembre 1640. Sculpteur français de style baroque, il se fait vite remarqué et réalise les sculptures du jardin de Versailles. Il décore aussi le château de Saverne et le château de Versailles mais ses sculptures situées dans le parc du château de Marly restent son ½uvre majeure. L'art du portrait est cependant le domaine dans lequel il excelle. Il s'éteint le 10 octobre 1720 à Paris.
Voir aussi : Histoire du Château de Versailles - Histoire des Décès



1731
10 octobre
Naissance d'Henri Cavendish physicien et chimiste britannique
Henri Cavendish (1731-1810) est un physicien et chimiste britannique. Il est notamment l'un des fondateurs de la chimie en initiant des méthodes de recherche nouvelles. Il démontre que l'air n'est pas le seul gaz et établit le poids de l'hydrogène, du gaz carbonique... En parallèle, il effectue des travaux en physique, électricité, magnétisme etc. Il établit la constance de gravitation de Newton, invente la notion de conservation d'énergie...
Voir aussi : Naissance - Grande-Bretagne - Physicien - Chimiste - Histoire des Sciences et techniques



1793
10 octobre
Saint-Just déclare la Convention
La Convention provisoire vote un décret selon lequel "le gouvernement de la France sera révolutionnaire jusqu'à la paix". A l'instigation de Louis-Antoine Saint-Just, âgé de 27 ans, cette loi accentue la Terreur inaugurée par les massacres de septembre 1792. Accusé de corruption et de laxisme, le conseil exécutif est placé sous la surveillance de la Convention selon le principe révolutionnaire 'Il est impossible que les lois révolutionnaires soient exécutées si le gouvernement lui-même n'est constitué révolutionnairement".
Voir aussi : Histoire de la Convention - Histoire de la Terreur - Saint-Just - Histoire de la Révolution



1837
10 octobre
Décès de Charles Fourier.
François Marie Charles Fourier, plus connu sous le nom de Charles Fourier, naît le 7 avril 1772 dans le Doubs.
C'est un philosophe, ainsi qu'un fondateur de l'Ecole sociétaire. Il est considéré par Marx et Engels comme une pointure du "socialisme critico-utopique".
En 1823, il écrit sa "Théorie de l'unité universelle" en quatre volumes. Tout au long de sa carrière, il publia de nombreux livres comme "Plan du Traité de l'attraction passionnelle" en 1836 ou "De l'anarchie industrielle et scientifique" en 1847.
Il meurt le 10 octobre 1837 à Paris après avoir beaucoup marqué les esprits les plus érudits.
Voir aussi : Histoire des Décès



1837
10 octobre
Ahmed Ier Bey devient Bey de Tunis.
Ahmed 1er Bey, de son vrai nom Abou Abbas Ahmed ben Moustafa el-Husseini, est né le 2 décembre 1806. Son père n'est autre que Moustapha Bey.
Le 10 octobre 1837, à la suite de la mort de ce dernier, Ahmed 1er Bey devient le 17e bey de Tunis. Son premier ministre sera alors Mustapha Saheb Ettabaâ.
Ayant de très grandes ambitions, posséder une armée nombreuse, une marine de guerre redoutable, un arsenal moderne, une école polytechnique, un hôtel de monnaie, une résidence royale, il emprunte énormément d'argent à la France afin de réaliser "ses rêves". Ce qui fait de son pays le plus grand débiteur de la France à cette époque.
Il décède le 30 mai 1855 à l'âge de 48 ans, après avoir fortement endetté la Tunisie.
Voir aussi : Histoire des Elections



1840
10 octobre
Abdication de Guillaume Ier des Pays-Bas
Après avoir tenté en vain de conquérir la Belgique, Guillaume Ier des Pays-Bas perd le Limbourg et le Luxembourg. Il souhaite également se remarier avec une catholique, Henriette d'Oultremont. Il abdique donc en faveur de son fils, Guillaume II, le 10 octobre 1840.
Voir aussi : Abdication - Pays-Bas - Guillaume II - Guillaume Ier - Histoire de l'Etat



1846
10 octobre
Découverte de Triton
L'astronome anglais William Lassell découvre la lune de la planète Neptune, Triton. Pensant apercevoir un anneau autour de la planète, il tombe en réalité sur son satellite. En 1851, il découvrira aussi les satellites d'Uranus Ariel et Umbriel.
Voir aussi : Découverte - Satellite - Neptune - Histoire de l'Astronomie



1868
10 octobre
Début de la guerre des dix ans à Cuba
Sous l'impulsion du dénommé Carlos Manuel de Cespedes (1819-1874), planteur de sucre cubain qui décide de libérer et d'armer ses esclaves, 37 autres planteurs entrent en rébellion contre l'administration du colonisateur espagnol – Cuba est la dernière possession ibérique des Caraïbes –, avant de proclamer l'indépendance de l'île. Ce soulèvement nationaliste noir marque les prémices de la première guerre d'indépendance à Cuba, guerre longue de dix ans qui coûta 200 000 victimes. L'année suivante est proclamée pour la première fois la République cubaine dans la province d'Oriente.
Voir aussi : Cuba - Abolition esclavage - Administration espagnole - Cespedes - Constituition guaimaro - Histoire des Guerres



1881
10 octobre
Occupation de Tunis
Le 10 octobre 1881 débute l'occupation de Tunis par les troupes de l'armée française. Arrivée en Tunisie dès avril 1881, l'armée française avance peu à peu dans le pays, et arrive à la capitale dès le mois de mai. Après avoir affronté les combattants tunisiens, ils finissent par s'installer définitivement. La Tunisie devient protectorat français, et ce jusqu'en 1956 et son indépendance. Les pouvoirs sont donnés au résident général de France en Tunisie.
Voir aussi : Indépendance - Protectorat français - Histoire de la Politique



1889
10 octobre
Intronisation de Charles Ier, roi du Portugal
Le règne de Charles Ier, roi du Portugal, débute le 10 octobre 1889. L'état économique du pays est catastrophique puisqu'il est déclaré en faillite à deux reprises. Afin de redresser la situation, il instaure une politique autoritaire ce qui engendre un mouvement contestataire de la part des républicains. Malgré son surnom de Diplomate, il meurt le 1er février en 1908 au cours d'un attentat perpétré par un mouvement franc-maçon européen, La Carbonaria républicaine.
Voir aussi : Attentat - Portugal - Charles Ier - Républicains - Histoire de la Politique



1911
10 octobre
La dynastie Mandchoue est renversée en Chine
Une insurrection républicaine éclate au sud de la Chine, près de Canton. Elle renverse l'empereur de Chine, Puyi, âgé de 3 ans. Cette révolte sonne le glas de la domination, vieille de 250 ans, de la dynastie Mandchoue sur la Chine. Les chinois réclament la création d'une assemblée constituante à l’instigation de Sun Yat-sen, le fondateur du Kuomintang. Sun Yat-sen revient en Chine et proclame la République le 1er Janvier 1912. Région de repli des républicains après la révolution chinoise de 1949, Taïwan considère toujours cette date comme sa fête nationale.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Révolution - République - Histoire du Guomindang - Histoire de la Mandchourie - Histoire des Coups d'Etat



1913
10 octobre
Ouverture du canal de Panama
Le dernier obstacle à la liaison Atantique-Pacifique, le "Gamboa Dike", saute à l'explosif. C'est le président Wilson en personne qui commandé l'explosion depuis les Etats-Unis. Commencé par Ferdinand de Lesseps mais achevé par des ingénieurs américains, le canal permet aux bateaux de marchandises d'éviter le passage périlleux du Cap Horn. Long de 80 kilomètres, il comporte trois séries d'écluses : Gatún, Pedro Miguel et Miraflores. Administré par les américains depuis sa création, il a été rétrocédé à la République du Panama en 1999.
Voir aussi : Histoire du Canal de Panama - Histoire des Grands travaux



1941
10 octobre
Première française pour "Fantasia"
Sorti en novembre 1940 aux Etats-Unis, le film de Walt Disney est projeté pour la première fois en France.
Voir aussi : Disney - Histoire des Dessins animés



1968
10 octobre
Un nouveau souffle à l’enseignement supérieur
Au lendemain de la crise de mai 1968, Egar Faure, alors ministre de l’Éducation nationale, soumet au Parlement une loi modifiant le fonctionnement des universités. Tenant compte des revendications étudiantes, cette loi d’orientation assure aux universités une autonomie plus importante, tant sur le plan financier que pédagogique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Dossier histoire de Mai 68 - Histoire des Institutions



1979
10 octobre
Révélation de l'affaire des diamants de Bokassa
Le "Canard enchaîné" dévoile l'affaire des diamants, un mois après le renversement du dictateur centre-africain Jean-Bedel Bokassa (20 septembre). Une plaquette de bijoux d'une valeur estimée de un million de francs avait été offerte par l'empereur de Centrafrique à Valéry Giscard d'Estaing en 1973 alors qu'il était ministre des Finances. Au moment de cette révélation, Valéry Giscard d'Estaing est président de la République. Il peinera à trouver des explications pour justifier ce somptueux cadeau. L'affaire des diamants écorne l'image du Président et contribue à son échec de 1981 face à François Mitterrand
Voir aussi : Scandale - Affaire - Giscard d'Estaing - Bokassa - Histoire des Scandales politiques


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#1678 Message par saintluc »

Ahmed Ier Bey
né le 2 décembre 1806 et décédé le 30 mai 1855[2] à La Goulette, est bey de Tunis de la dynastie des Husseinites de 1837 à sa mort.

Il succède à son père, Moustapha Bey, le 10 octobre 183. Jeune prince, il a pour son pays de grandes ambitions : il veut posséder une armée nombreuse, une marine de guerre redoutable, un arsenal moderne, une école polytechnique, un hôtel de monnaie, une résidence royale, etc. Mais ni lui ni son jeune ministre des finances Mustapha Khaznadar, qui est devenu son beau-frère, n'ont une idée exacte des ressources économiques à utiliser pour mener à bien ces grands travaux, de sorte que la plupart des initiatives beylicales aboutissent à des échecs coûteux de même qu'à une baisse des ressources financières de la régence.

Quelque temps après son avènement, Ahmed Bey reçoit du sultan ottoman le firman traditionnel d'investiture et les insignes correspondants. L'envoyé du sultan, Osman Bey, arrive à La Goulette, le 15 mai 1838, à bord d'une frégate. Le lendemain, il fait son entrée officielle à Tunis, à cheval, précédé de tous les membres du cabinet beylical qui étaient allés au-devant de lui jusqu'à deux lieues de la ville. On porte devant l'envoyé le sabre d'honneur et le caftan destiné au bey. L'envoyé est encadré de spahis et est suivi par toutes les troupes régulières (au nombre de 5 000 à 6 000) ainsi que par 5 000 cavaliers arabes des environs de Tunis. Le cortège fait son entrée dans la capitale sous les acclamations des hommes et les youyous des femmes.

Trois jours après cette entrée officielle, l'envoyé se rend au palais du Bardo en grand apparat pour présenter au bey le firman et les insignes de son investiture ainsi que des cadeaux parmi lesquels deux belles Géorgiennes et dix pièces de canons. Nommé général de division de l'armée impériale ottomane en mai 1838, il est élevé par le sultan à la dignité de maréchal (mouchir) — jusqu'alors les beys de Tunis n'avaient que le grade de général de division — le 14 août 1840. Tous ces honneurs ont pour but de renforcer les liens de vassalité qui unissent la régence de Tunis au sultan ottoman.

Image

Lors d'un traité signé en 1830, le bey consent à la cession d'un terrain à Carthage pour l'érection d'un monument au roi Louis IX de France. La pose de la première pierre de la cathédrale au sommet de la colline de Byrsa a lieu le 25 août 1840. Signe de la tolérance religieuse du bey, il permet également en février 1845, à la communauté chrétienne de Tunis essentiellement composée de commerçants européens, d'agrandir leur petite église située près de Bab El Bhar.

En juin-juillet 1846, le duc de Montpensier, fils du roi Louis-Philippe, visite Tunis et Carthage. Il est reçu avec beaucoup de solennité par le bey. Au cours d'entretiens officiels s'amorce le projet du voyage d'Ahmed Bey à Paris. Ce voyage a lieu en novembre 1846 et le roi Louis-Philippe réserve au bey une réception splendide à laquelle celui-ci est très sensible. Ce voyage, au cours duquel Ahmed Bey voit beaucoup de choses, renforce le souverain dans ses projets d'imiter les nations européennes. Un article paru en 1897 dans La Revue tunisienne décrit ainsi l'effet qu'a eu cette visite sur la volonté modernisatrice du bey :

« Parmi toutes les merveilles qu'il eut l'occasion d'admirer, son esprit demeura plus particulièrement frappé par les ingénieuses applications du génie industriel ; il conçut dès lors le noble projet de tirer l'industrie indigène hors de la routine où elle était plongée en l'encourageant à entrer dans la voie du progrès et de doter son pays d'établissements spéciaux, armés des moyens de production dont les avantages économiques lui avaient été révélés. »

Cependant, la visite du bey en France et le fait que cette dernière le reçoit avec les honneurs réservés habituellement à un souverain indépendant déplaît aux autorités de l'Empire ottoman car le bey reste, du moins théoriquement, sous la suzeraineté du sultan. De plus, l'effort de rénovation d'Ahmed Bey se fait peu sentir dans l'évolution urbaine de Tunis car il ne semble pas que ce prince se soit beaucoup intéressé à l'embellissement de la ville, à l'exception de la reconstruction de la mosquée de Bab El Jazira et de la restauration en 1847-1848 de Bab El Bhar. Les palais du Bardo, de La Goulette et de la Mohamedia profitent davantage des initiatives du souverain ; ce dernier, nommé Salehia du nom du saint local Sidi Saleh, est rarement habité par le bey alors que les dépenses découlant de sa construction ont été très élevées. Dans le même temps, il fait don d'un lot important de manuscrits arabes à la mosquée Zitouna.

Il convient de remarquer ici que les beys ont, d'une façon générale, toujours agi par délégation en ce qui concerne Tunis où ils ont trois représentants avec des pouvoirs étendus : l'agha qui commande la kasbah et la milice, le daouletly ou ferik qui assure l'ordre et la sécurité dans la ville et le Cheikh El Médina chargé de l'administration des souks et dont les attributions sont peu à peu étendues.

Bien que le bey a toujours manifesté une grande volonté réformatrice, notamment dans les domaines économiques et militaires, ses initiatives ont finalement peu de succès à cause de l'ignorance par le souverain des conséquences financières de ses réformes et de la médiocrité du personnel politique (certains ministres et conseillers peu compétents) qui l'entourent.

Image
Bien que la plupart des souverains de la dynastie husseinite disposent, aux XVIIIe et XIXe siècles, d'un vaste harem en plus de leurs épouses officielles, Ahmed Bey se contente d'une seule épouse et d'une concubine ; même avant l'abolition de l'esclavage (sous son règne), il prend l'habitude d'offrir à ses courtisans les odalisques qu'on lui envoie comme présents. N'ayant eu au total que deux enfants décédés en bas âge, le bey meurt sans descendance directe et c'est son cousin Mohammed Bey, fils aîné d'Hussein II Bey, qui lui succède sur le trône.

Parmi ses réussites, on peut citer l'abolition de l'esclavage en Tunisie au mois de janvier de l'année 1846.

À cela s'ajoute la création de l'école polytechnique du Bardo en mars 1840 ; cet établissement est destiné à prodiguer une formation moderne aux futurs officiers de l'armée régulière. Cette dernière prend une importance considérable sous son règne, atteignant les 50 000 hommes de troupes divisés en sept régiments d'infanterie, quatre régiments d'artillerie et de deux régiments de cavalerie.

Décédé en 1855 au palais Sharfiya, il est enterré au mausolée du Tourbet El Bey situé dans la médina de Tunis.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1679 Message par saintluc »

1424
11 octobre
Mort du stratège et génie militaire hussite Jan Žižka
Le chef militaire hussite Jan Žižka (né en 1370 au château de Trocnov) disparaît à P?ibyslav, en Bohême. d'extraction noble, ayant d'abord combattu pour son roi, Venceslas IV, son nom de Žižka (« le borgne ») lui fut attribué pour avoir perdu un œil lors de la bataille de Grunwald-Tannenberg (1410), aux côtés des chevaliers teutoniques. Grand stratège, il inventa la technique du « wagenburg » – tactique défensive consistant à s'abriter derrière des chariots de ferme –, grâce à laquelle il résista durant près de vingt ans aux forces impériales catholiques de Sigismond Ier (1419-1436).
Voir aussi : Bohême - Chevaliers teutoniques - Azincourt - Jan zizka - Sigismond Ier - Histoire de la Politique



1440
11 octobre
Création du collège anglais d'Eton
Henri VI d'Angleterre fonde, à titre caritatif, le collège d'Eton (Berkshire, près du château de Windsor) en tant que Charity School. Par cette mesure qui instaure le principe d'éducation gratuite, le roi escomptait promouvoir l'ascension de soixante-dix élèves défavorisés et de leur permettre d'accéder au prestigieux Ki'g's College, département de l'Université de Cambridge (créée l'année suivante). Aujou d'hui élitiste et hors de prix, malgré la mise en place d'un système de bourses peu efficace, Eton est notamment l'apanage de la famille royale.
Voir aussi : Henri vi d'angleterre - Histoire des Sciences et techniques



1443
11 octobre
Création du parlement de Toulouse par Charles VII
Par édit royal, Charles VII fonde le parlement de Toulouse, cédant aux demandes des Etats du Languedoc, lesquels œuvraient activement pour l'ouverture d'une cour de justice à même de statuer au nom du roi, malgré l'éloignement de la capitale parisienne, et tenant compte des usages spécifiques du droit méridional. Premier parlement créé en province, étendant ses attributions du Rhône aux côtes atlantiques, et du massif central jusqu'aux Pyrénées, le parlement de Toulouse prend officiellement ses fonctions le 4 juin 1444, au château Narbonnais.
Voir aussi : Charles VII - Histoire des Pyrénées - Histoire de la Politique



1531
11 octobre
Mort du réformiste Ulrich Zwingli
Ulrich Zwingli tentait de réformer la Suisse depuis 1525. Zurich fut la première ville concernée, puis le mouvement réformiste prit de l’ampleur et s’étendit peu à peu. La Confédération se voyait alors divisée entre Catholiques et Protestants, ce qui suscita de nombreux conflits auxquels prit part Zwingli. Lors de l’ultime bataille, à Kappel, les Catholiques remportent la victoire tandis que Zwingli y perd la vie. La division religieuse perdurera mais la Confédération finira par trouver un équilibre. Genève deviendra un véritable bastion protestant dès 1536.
Voir aussi : Réforme - Catholiques - Histoire de Genève - Histoire de la Chrétienté



1634
11 octobre
Inondation du Schleswig-Holstein en Mer du Nord causée par l'onde de tempête Burchardi (ou mandränke)
L'événement survient alors que le Schleswig-Holstein, aujourd'hui territoire allemand, se relève à peine d'une épidémie de peste survenue en 1603 et au milieu de la guerre de Trente ans. De plus, la mer du Nord semble déchaînée depuis plusieurs années et déjà, en 1625, des icebergs viennent détruire une partie des digues côtières. C'est ainsi que, dans la nuit du 11 au 12 octobre 1634, la tempête Burchardi créa une onde de tempête qui déferla sur le côte et engloutit une grande partie de l'île de Strand. Une onde de tempête, ou mandränke, est un phénomène naturel créé par le vent et une forte dépression des fonds marins qui a pour effet de rehausser le niveau de la mer. Cette onde causa la mort de 8 000 à 15 000 personnes selon les registres paroissiaux, dont les deux tiers de la population de l'île de Strand. Cette dernière ayant disparu, de petites îles apparurent à sa place : les îles de Nordstrand, Pellworm, Halligen Südfall et celle de Nordstrandischmoor.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Mer du Nord - Histoire de la Société



1648
11 octobre
Georges II, Prince de Transylvannie
Georges II Rákóczy devient Prince de Transylvanie le 11 octobre 1648 après avoir été prince associé à son père Georges 1er dès 1642. Son intervention alliée dans la Guerre de Trente Ans est fatale à la Transylvanie qui est envahie de toutes parts et oblige Georges II à se démettre de ses fonctions le 25 octobre 1657. Il tente de reprendre le pouvoir de 1658 à 1659 puis est assassiné par le Pacha de Buda (Hongrie), le 7 juin 1660.
Voir aussi : Transylvanie - Prince - Georges II - Histoire de la Politique



1670
11 octobre
Louis Le Vau, architecte français (Né en 1612)
Né en 1612, Louis Le Vau vient d'une famille modeste qui ne peut lui offrir une formation d'architecte. Il se forme sur les chantiers de Michel Villedo et en lisant de nombreux traités d'architecture. Grâce à son talent, il devient, en 1654, l'un des architectes de Louis XIV. Il construit les pavillons du château de Vincennes, travaille sur le bâtiment des Tuileries et Nicolas Fouquet le charge de la construction du château de Vaux-le-Vicomte.
Voir aussi : Dossier histoire des Tuileries - Architecte - Nicolas Fouquet - Histoire de l'Art



1698
11 octobre
Traité de La Haye.
Le Traité de La Haye a été signé le 11 octobre 1698. C'est un accord conclu entre la France, l'Angleterre et les Provinces-Unies.
Il détermine le partage de la succession d'Espagne entre ces trois pays.
Il fait suite à la Guerre de Succession d'Espagne qui a durée quatorze ans.
Voir aussi : Histoire des Traités



1724
11 octobre
Mort du prêtre français Marc-Antoine Hersan
Marc-Antoine Hersan (1649-1724) est le fils d'un chirurgien de Compiègne. Issu d'une famille de treize enfants, il effectue des études brillantes et excelle en latin. En 1675, il est professeur au collège du Plessis-Sorbonne. Il entre dans les ordres en 1684 et est nommé prêtre en 1686. Il reçoit la chaire d'éloquence au Collège Royal en 1685. Il devient aussi le précepteur du fils du ministre Louvois. En 1698, il quitte Paris pour passer sa retraite à Compiègne.
Voir aussi : France - Histoire de Compiègne - Ecclésiastique - Histoire de la Chrétienté



1746
11 octobre
Bataille de Rocourt
Les armées française du maréchal de Saxe et les forces alliées commandées par Charles-Alexandre de Lorraine et John Ligonier s'opposent sur les hauteurs de Liège dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche. Les alliés (Angleterre, Autriche, Hollande) tentèrent de juguler l'invasion des Provinces-Unies par la France, sans succès. Toutefois, malgré leur défaite, les alliés restèrent sur les lieux du conflit. La principauté neutre de Liège tint à jour les comptes de leur présence pour les dévoiler lors du traité d'Aix-la-Chapelle en 1748.
Voir aussi : Bataille - France - Autriche - Dossier histoire des Provinces-Unies - Histoire des Guerres



1794
11 octobre
Les cendres de Rousseau sont transférées au Panthéon
Utilisé à tort et à travers par les Révolutionnaires et contre-révolutionnaires, Jean-Jacques Rousseau entre finalement dans le Panthéon tandis qu’un hommage national lui est rendu. En fait, au-delà des utilisations politiciennes, les thèses de Rousseau, et notamment le "Contrat social", ont une véritable influence sur les pensées politiques de l’époque. En effet, la notion d’intérêt commun développée par Rousseau revient souvent au centre des préoccupations républicaines françaises. Comme tout penseur, sa philosophie est difficilement réductible à un système existant. La pensée de Rousseau restera très polémique, jusqu’à nos jours, certains n’hésitant pas à établir une filiation – très contestée – entre Rousseau et le totalitarisme.
Voir aussi : Histoire du Panthéon - Rousseau - Histoire de la Philosophie



1798
11 octobre
Déroute de la flotte française en Irlande
La division Bompard composée de huit navires et 2 900 hommes est pourchassée et en grande partie détruite par les bateaux du Commodore anglais Warren au nord-ouest de l'Irlande. La France souhaitait débarquer des forces pour soutenir le soulèvement des catholiques irlandais qui avait démarré en avril.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire de la Révolution



1802
11 octobre
Naissance officielle du parachute
Le français Jacques Garnerin brevette sa nouvelle invention : le parachute. Il avait effectué son premier saut en 1797 au dessus du parc Monceau à Paris, en sautant du haut d'une montgolfière. Mais le nom "parachute" ne vient pas de lui : il avait été créé par le physicien français Sébastien Lenormand qui avait sauté du premier étage d'une maison avec un parasol dans chaque main.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Parachute - Histoire de l'Aéronautique



1885
11 octobre
Naissance de François Mauriac
François Mauriac naît à Bordeaux le 11 octobre 1885. Ce grand écrivain français reçut de nombreuses récompenses comme le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1926, ou le prix Nobel de Littérature en 1952. Membre de l'Académie française depuis 1933, il s'engage politiquement dans la Guerre d'Espagne, puis dans la Résistance, écrivant pour la presse clandestine. Il meurt le 1er septembre 1970. On lui doit "Thérèse Desqueyroux" en 1927.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Histoire de la Résistance - Prix Nobel de littérature - François Mauriac - Histoire de l'Art



1898
11 octobre
Jean Jaurès publie "Les preuves"
Jean Jaurès publie l’ouvrage "Les preuves", ouvrage dreyfusard accusant Esterhazy et clamant l’innocence de Dreyfus. A l’image de Zola, Jaurès fit parti des intellectuels qui, au fil de l’affaire Dreyfus, abandonnèrent leurs préjugés antisémites pour revendiquer la justice.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Jaurès - Esterhazy - Histoire de la Justice



1899
11 octobre
Début de la guerre des Boers en Afrique du Sud
Le Premier ministre britannique Chamberlain adresse un ultimatum au président du Transvaal (nord-est de l'Afrique du Sud), Paul Kruger. Les Boers (d'un mot hollandais qui signifie "paysans" et se prononce bour) installés dans la région, refusent de se soumettre aux anglais qui veulent s'emparer de toutes les colonies néerlandaises d'Afrique du Sud. La guerre éclate. Elle durera jusqu'au 31 mai 1902. Le Transvaal renoncera à son indépendance mais pourra conserver ses particularités culturelles et linguistiques, notamment l'utilisation de la langue des Boers, l'afrikaans. Il faudra attendre 1910 pour que l'Afrique du Sud accède à l'indépendance.
Voir aussi : Histoire du Transvaal - Histoire de la Guerre des Boers - Histoire des Guerres



1899
11 octobre
Début de la Seconde Guerre des Boers
La Seconde Guerre des Boers éclate le 11 octobre 1899, après la montée des tensions entre les Britanniques et les Boers de la République sud-africaine du Transvaal. Les Britanniques de la Colonie du Cap étaient en effet de plus en plus nombreux à venir s'installer au Transvaal, en raison de la découverte d'un gisement d'or, et exigeaient d'avoir les même droits que les Boers, mais ceux-ci résistaient aux tentatives d'annexion de l'Empire britannique. La guerre est déclarée après une intervention armée des Britanniques au Transvaal, appelée raid Jameson. Le conflit se termine par la victoire de l'Empire britannique et la signature du traité de Vereeniging, le 31 mai 1902. Les vaincus, le Transvaal et leurs alliés, l'Etat libre d'Orange, sont intégrés à la Colonie du Cap.
Voir aussi : Britanniques - Histoire du Transvaal - Colonie du Cap - Seconde Guerre des Boers - Histoire des Guerres



1962
11 octobre
Ouverture du Concile de Vatican II
Le Pape Jean XXIII inaugure la première session du Concile de Vatican II dans la basilique Saint-Pierre-de-Rome. Cette gigantesque réunion rassemble plus de 2 000 ecclésiastiques et des experts non catholiques. Dès l'ouverture, le Pape prononce un "aggiornamiento" (une mise à jour) des dogmes de l'église catholique. Jean XXIII veut adapter le message de l'église au monde moderne pour la rendre plus proche des fidèles. Les messes seront désormais dites dans des langues usuelles et non plus en latin. Et les prêtres devront se consacrer exclusivement aux fidèles. Le Concile s'achèvera en décembre 1965, sous le pontificat de Paul VI.
Voir aussi : Jean XXIII - Concile - Histoire de Vatican II - Histoire de la Chrétienté



1963
11 octobre
Mort d'Edith Piaf
La reine de la chanson française s'éteint à Cannes le même jour que son ami Jean Cocteau. Surnommée la "môme Piaf" à ses débuts, Giovanna Gassion est rapidement devenue une star de la chanson dans le Paris populaire de l'avant-guerre. En 1940, Cocteau écrit une pièce pour elle et son compagnon Paul Meurisse "Le bel indifférent". Cette oeuvre révèlera aussi au public la force de Piaf et ses immenses qualités de comédienne. Elle écrira "L'hymne à l'amour" pour l'homme le plus important de sa vie, le boxeur français Marcel Cerdan, décédé dans un accident d'avion en 1949. L'alcool, la drogue et différents accidents de voiture ont gravement altéré sa santé à partir des années 50. Elle subit plusieurs cures de désintoxication sans cesser de travailler. Piaf composera 80 des chansons de son répertoire. Elle tombe dans le coma en avril 1963, quelques mois après avoir épousé le chanteur grec Theo Sarapo, son dernier amour.
Voir aussi : Décès - Edith Piaf - Histoire de la Chanson



1972
11 octobre
Le procès de Bobigny s’achève
Jugée pour avortement, Marie-Claire Chevalier est relaxée, au terme de plusieurs semaines de procès. Dès l’ouverture de l’affaire, les féministes du Mouvement de libération des femmes avaient réagi. Déjà l’année précédente, la pétition du "manifeste des 343" avait été publiée pour lutter en faveur de l’interruption volontaire de grossesse et de la contraception gratuite. La libération de la jeune femme apparaît comme un grand pas en avant pour ce combat mené depuis des années pas les féministes.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#1680 Message par saintluc »

Jan Žižka z Trocnova (prononcer: Yan Jijka z Trotsnova, c'est-à-dire Jean le Borgne de Trocnov) est le chef de guerre des Hussites (né en 1370 au château seigneurial de Trocnov et mort le 11 octobre 1424). Il met au point la tactique du wagenburg qui permet aux Hussites de tenir tête pendant dix-huit ans (1419-1436) aux armées impériales.

Issu d’une famille noble, il combat durant sa jeunesse au service de Venceslas IV de Bohême. Il perd un œil à la bataille de Tannenberg, ce qui lui vaut son surnon de « borgne » (žižka).
Image
Statue équestre de Jan Žižka au mémorial national de Vítkov.
s’impose comme un innovateur au service des succès militaires hussites dans le cadre des croisades contre les Hussites. Il est l’un des quatre capitaines du peuple. Ses soldats étant essentiellement des paysans devant affronter les chevaliers, il adapte leurs outils pour en faire des armes de guerre.

Il met au point la tactique du wagenburg, pour contrer la cavalerie lourde. Le wagenburg utilise des chariots lourdement protégés, et comptant un équipage d’une vingtaine d’hommes : quatre à huit archers, deux arquebusiers, six à huit piquiers, deux cochers. Ces wagons forment le carré ou le cercle, qui abrite éventuellement la cavalerie.

Le wagenburg est une tactique défensive-offensive, utilisant l’obstacle mobile. Lorsque l’ennemi se présente, le cercle est fait. La cavalerie lourde se ruait en général sur l’obstacle ; dès qu’elle est au contact, les archers et les arquebusiers sortent de leur abris et foudroient l'assaillant. Au cas ou il viendrait à manquer de munitions, des quartiers de roc sont stockés dans le chariot. Après avoir brisé la charge, et lorsque l’ennemi est démonté et démoralisé, les hommes armés de piques et d’épées sortent du retranchement et assaillent violemment les cavaliers. Éventuellement, la cavalerie restée à l’intérieur ou qui se dissimulait aux alentours, attaque également. L’ennemi est alors vaincu.

La tactique du wagenburg a été utilisée lors de la bataille de Sudoměř, de laquelle Jan Žižka sort victorieux. Elle sera utilisée également plus tard par les Allemands à la bataille de Tachov, sans succès, car sans entraînement suffisant.

Il a donné son nom au quartier pragois de Žižkov.

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