EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Brave Orchidee..
Toujours fidèle au poste quand il est nécessaire de seconder StLuc...
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
calimero a écrit :Brave Orchidee..
Toujours fidèle au poste quand il est nécessaire de seconder StLuc...
...je voulais mettre Brassens, mais comme c'est gros sur wiki, je mets que le lien pour ceux qui veulent lire sur sa vie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Brassens et puis ....
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=8lW8B7MNIt4&feature=related[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=rslShTbqNbo[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=L4QndnetBE8&feature=related[/youtube]
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-605
25 septembre
Un nouveau Roi pour Babylone
Nabuchodonosor II est couronné roi de Babylone à la mort de son père, Nabopolassar. Peu avant son couronnement, il a vaincu les Égyptiens à Kharkémish, les chassant ainsi du Moyen-Orient. Huit ans plus tard, il s'emparera de Jérusalem et déportera l'ensemble de la famille royale de Juda à Babylone. Lorsque les habitants de Jérusalem se révoltent contre le roi babylonien, en -587, toute la population juive sera chassée du pays, constituant ainsi la première diaspora. Nabuchodonosor II règnera jusqu'en -562.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Babylone - Nabuchodonosor - Histoire de l'Antiquité
768
25 septembre
Mort de Pépin le Bref
Le premier roi de la dynastie des Carolingiens Pépin le Bref, dit "le petit", est inhumé à Saint-Denis. Fils de Charles Martel et époux de Berthe au grands pieds, il lègue son royaume à ses fils: Carloman et Charlemagne. Les deux frères se déchirent pour le partage des terres. Charlemagne hérite d'un royaume (l'Austrasie, la Neustrie et l'Aquitaine maritime) qui enserre les terres de son frère cadet (l'Alémanie, l'Alsace, la Bourgogne, la Septimanie et une autre partie de l'Aquitaine). Quand Carloman meurt soudainement le 4 décembre 771, Charlemagne s'empare des terres de son aîné et dépossède ses neveux. Il devient Empereur d'occident.
Voir aussi : Décès - Pépin le Bref - Histoire des Carolingiens
1493
25 septembre
Colomb part vers le nouveau monde pour la deuxième fois
Le navigateur génois entreprend son deuxième voyage vers ce qu'il croit toujours être les Indes. Mandaté une nouvelle fois par la reine d'Espagne Isabelle la Catholique, il est à la tête de 17 navires. Au cours de cette expédition, il découvre les petites Antilles (la Guadeloupe et la Dominique) et Puerto Rico. Il explore les côtes de Cuba et de la Jamaïque. A Haïti, il retrouve la garnison qu'il avait établie lors de son premier séjour, décimée par la syphilis. Il découvre que les indigènes de ces îles sont anthropophages et les réduit en esclavage sous ce prétexte. Colomb ne trouvera pas les richesses et l'or tant attendus et rentrera en Espagne en 1496.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des conquistadores - Cuba - Christophe Colomb - Histoire des Antilles - Histoire de la Mer
1513
25 septembre
Découverte de l'Océan Pacifique
L'espagnol Vasco Nuñez de Balboa est le premier européen à voir l'océan Pacifique et à le faire savoir. Parti pour le nouveau monde en 1500, l'aventurier découvre depuis le sommet d'une montagne une mer inconnue qu'il nomme "mer du sud". Balboa, qui a franchi à pied l'isthme de Panama, prend possession de cette nouvelle mer au nom de la couronne espagnole. C'est le portugais Fernand de Magellan qui la baptisera "pacifique" en 1520, afin de rendre hommage à la clémence de ses eaux.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des conquistadores - Océan Pacifique - Histoire des Explorations
1629
25 septembre
Signature du Traité de paix d'Altmark
Le traité d'Altmark fut signé suite à la défaite des Suédois contre les troupes impériales et polono-lituaniennes à Honigfelde, près de Stuhm, où Gustave II Adolphe échappa de justesse à la capture. Le roi fut blessé à plusieurs reprises et fut sauvé par l'un de ses hommes, Éric Soop. La trêve est signée pour six ans sous l'influence diplomatique de Richelieu. Les Suédois occupent désormais l'intégralité du littoral de la Baltique. Le 25 septembre 1629, la Pologne cède, de la Livonie jusqu'à la Dvina, plusieurs ports de Prusse-Orientale dont Königsberg et les produits des douanes de Dantzig. La suède restitue le duché de Prusse hors territoire côtier en échange.
Voir aussi : Suède - Pologne - Richelieu - Trêve - Histoire de la Politique
1643
25 septembre
La Solemn League and Covenant
En pleine guerre civile anglaise, les Parlements écossais et anglais signent la Solemn League and Covenant (Ligue et alliance solennelle), s’alliant ainsi contre le roi Charles Ier. Par cet accord, les Écossais protègent également leur liberté religieuse, assurant le maintien de l’Église réformée dans le pays. La réforme de l’Église d’Angleterre est également prévue, tout comme le maintien des libertés et des droits parlementaires. En 1646, Charles Ier se rend finalement aux covenantaires (signataires écossais du National Covenant). Parce qu’il rejettera la Solemn League and Covenant, ceux-ci le livreront au Parlement anglais.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Ecosse - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres
1683
25 septembre
Naissance de Jean-Philippe Rameau
Jean-Philippe Rameau naît le 25 septembre 1683 à Dijon. Il est considéré comme l'un des plus grands musiciens français du XVIIIe siècle. Claveciniste virtuose et théoricien de la musique, il rédige des traités d'harmonie importants. Il compose des ½uvres baroques (motets, cantates, musique instrumentale et lyrique) dont les plus célèbres sont Les Indes galantes (1735), Castor et Pollux (1737) ou encore Hippolyte et Acirie (1733).
Voir aussi : Naissance - Musicien - Dijon - Jean-Philippe Rameau - Histoire de la Musique classique
1688
25 septembre
Guerre de la Ligue des Augsbourg
Louis XIV déclare la guerre au Saint Empire Romain Germanique. Il s'oppose à la coalition, formée depuis juillet 1686, par l'Empereur d'Allemagne, le roi d'Espagne, le roi de Suède et le roi d'Angleterre. La Ligue des Augsbourg reprochait au Roi de France de mener une politique trop agressive depuis 1678 et la signature de la paix de Nimègue. Le conflit va durer jusqu'en 1697. La France l'emporte en Savoie et aux Pays-Bas. La paix, signée en 1697 à Ryswick, permettra à Louis XIV de conserver Strasbourg et la Sarre.
Voir aussi : Guerre - Louis XIV - Histoire de la Ligue des Augsbourg - Histoire des Bourbons
1728
25 septembre
Chardin est reçu à l’Académie royale
Jean-Baptiste Chardin est admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture en tant que peintre de natures mortes. Ses morceaux de réception ont été "le Buffet" et "la Raie", peintes peu de temps auparavant. "La Raie", suscitera beaucoup d’admiration chez des artistes tels que Cézanne ou Matisse. Chardin apporte en effet un certain renouveau dans le genre de la nature morte en confrontant l’objet sans vie à la présence animale, le tout dépeint sous un jeu de lumière valorisant.
Voir aussi : Cézanne - Matisse - Histoire de la Peinture
1897
25 septembre
Naissance de William Faulkner
Le romancier américain William Faulkner naît le 25 septembre 1897 à New Albany, dans le Mississippi. Alternant entre l'écriture de scénarii et de romans, il publie notamment "Le Bruit et la fureur" (1929), "Tandis que'j'agonise" (1930), "Lumière d'août" (1938) et "Absalon, Absalon!" (1936). Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1949 et meurt en 1962.
Voir aussi : Naissance - Romancier - Histoire des Romans
1972
25 septembre
« Le Point » sort en kiosque
Le premier numéro du « Point » est publié. Ce magazine d’information français est créé par plusieurs anciens journalistes de « l’Express ». En désaccord avec leur directeur, Jean-Jacques Servan-Schreiber, ces derniers s’étaient décidés à quitter la rédaction pour fonder leur propre hebdomadaire. Soutenus financièrement par le groupe Hachette, ils atteignent leurs objectifs. Il faudra à peine trois ans au magazine pour assurer un seuil de rentabilité correct.
Voir aussi : Magazine - Journalistes - Servan-Schreiber - Histoire de la Presse
1980
25 septembre
Ultime concert de Bob Marley
A Pittsburgh, aux Etats-Unis, Bob Marley chante seul "Redemption song" devant son groupe, effondré. L'ambassadeur du reggae est malade. Atteint d'un cancer depuis 1977, il est de plus en plus affaibli. Les Wailers savent qu'il ne pourra plus remonter sur scène. Bob Marley meurt durant son sommeil à l'hôpital de Miami le 11 mai 1981. Il sera enterré chez lui à St Ann en Jamaïque le 21 mai, après des funérailles nationales.
Voir aussi : Bob Marley - Histoire du Reggae - Histoire du Rock n'roll
1991
25 septembre
Mort de Klaus Barbie
L'ancien chef de la Gestapo de Lyon meurt d'un cancer à 77 ans à la prison Saint-Joseph de Lyon. Condamné par contumace en 1947 et en 1954 par le tribunal militaire de Lyon, il ne sera véritablement jugé qu'en 1987 et condamné à perpétuité pour crime contre l'humanité. Le "boucher de Lyon" est à l'origine de 10 000 arrestations, 1 046 fusillés et 6 000 morts ou disparus. Protégé par les services secrets américains et par les dictatures latino-américaines, il s'était enfui en Bolivie et au Pérou après la guerre. Il a été extradé vers la France par la Bolivie en février 1983.
Voir aussi : Décès - Procès - Histoire du Nazisme - Nazi - Histoire de la Gestapo - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1997
25 septembre
Un véhicule terrestre franchit le mur du son
Dans le désert de Black Rock dans le Nevada, le britannique Andy Green franchit le mur du son à bord d'une auto fusée appellée Thrust Supersonic Car (TSSC). Cet ancien pilote de chasse de la Royal Air Force détient le record mondial de vitesse au sol avec un record de 1 149 km/h, soit mach 1,007.
Voir aussi : Record du monde - Mur du son - Vitesse - Histoire des Sports mécaniques
2005
25 septembre
Alonso détrône Schumacher
A 24 ans, Fernando Alonso, sur Renault, devient le plus jeune champion du monde de l’histoire de la Formule 1 lors du Grand prix du Brésil. Sa lutte avec son rival Kimi Raikkonen, également très jeune, a animé une saison marquée par ailleurs par l’inefficacité de Ferrari et Michael Schumacher.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
25 septembre
Un nouveau Roi pour Babylone
Nabuchodonosor II est couronné roi de Babylone à la mort de son père, Nabopolassar. Peu avant son couronnement, il a vaincu les Égyptiens à Kharkémish, les chassant ainsi du Moyen-Orient. Huit ans plus tard, il s'emparera de Jérusalem et déportera l'ensemble de la famille royale de Juda à Babylone. Lorsque les habitants de Jérusalem se révoltent contre le roi babylonien, en -587, toute la population juive sera chassée du pays, constituant ainsi la première diaspora. Nabuchodonosor II règnera jusqu'en -562.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Babylone - Nabuchodonosor - Histoire de l'Antiquité
768
25 septembre
Mort de Pépin le Bref
Le premier roi de la dynastie des Carolingiens Pépin le Bref, dit "le petit", est inhumé à Saint-Denis. Fils de Charles Martel et époux de Berthe au grands pieds, il lègue son royaume à ses fils: Carloman et Charlemagne. Les deux frères se déchirent pour le partage des terres. Charlemagne hérite d'un royaume (l'Austrasie, la Neustrie et l'Aquitaine maritime) qui enserre les terres de son frère cadet (l'Alémanie, l'Alsace, la Bourgogne, la Septimanie et une autre partie de l'Aquitaine). Quand Carloman meurt soudainement le 4 décembre 771, Charlemagne s'empare des terres de son aîné et dépossède ses neveux. Il devient Empereur d'occident.
Voir aussi : Décès - Pépin le Bref - Histoire des Carolingiens
1493
25 septembre
Colomb part vers le nouveau monde pour la deuxième fois
Le navigateur génois entreprend son deuxième voyage vers ce qu'il croit toujours être les Indes. Mandaté une nouvelle fois par la reine d'Espagne Isabelle la Catholique, il est à la tête de 17 navires. Au cours de cette expédition, il découvre les petites Antilles (la Guadeloupe et la Dominique) et Puerto Rico. Il explore les côtes de Cuba et de la Jamaïque. A Haïti, il retrouve la garnison qu'il avait établie lors de son premier séjour, décimée par la syphilis. Il découvre que les indigènes de ces îles sont anthropophages et les réduit en esclavage sous ce prétexte. Colomb ne trouvera pas les richesses et l'or tant attendus et rentrera en Espagne en 1496.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des conquistadores - Cuba - Christophe Colomb - Histoire des Antilles - Histoire de la Mer
1513
25 septembre
Découverte de l'Océan Pacifique
L'espagnol Vasco Nuñez de Balboa est le premier européen à voir l'océan Pacifique et à le faire savoir. Parti pour le nouveau monde en 1500, l'aventurier découvre depuis le sommet d'une montagne une mer inconnue qu'il nomme "mer du sud". Balboa, qui a franchi à pied l'isthme de Panama, prend possession de cette nouvelle mer au nom de la couronne espagnole. C'est le portugais Fernand de Magellan qui la baptisera "pacifique" en 1520, afin de rendre hommage à la clémence de ses eaux.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des conquistadores - Océan Pacifique - Histoire des Explorations
1629
25 septembre
Signature du Traité de paix d'Altmark
Le traité d'Altmark fut signé suite à la défaite des Suédois contre les troupes impériales et polono-lituaniennes à Honigfelde, près de Stuhm, où Gustave II Adolphe échappa de justesse à la capture. Le roi fut blessé à plusieurs reprises et fut sauvé par l'un de ses hommes, Éric Soop. La trêve est signée pour six ans sous l'influence diplomatique de Richelieu. Les Suédois occupent désormais l'intégralité du littoral de la Baltique. Le 25 septembre 1629, la Pologne cède, de la Livonie jusqu'à la Dvina, plusieurs ports de Prusse-Orientale dont Königsberg et les produits des douanes de Dantzig. La suède restitue le duché de Prusse hors territoire côtier en échange.
Voir aussi : Suède - Pologne - Richelieu - Trêve - Histoire de la Politique
1643
25 septembre
La Solemn League and Covenant
En pleine guerre civile anglaise, les Parlements écossais et anglais signent la Solemn League and Covenant (Ligue et alliance solennelle), s’alliant ainsi contre le roi Charles Ier. Par cet accord, les Écossais protègent également leur liberté religieuse, assurant le maintien de l’Église réformée dans le pays. La réforme de l’Église d’Angleterre est également prévue, tout comme le maintien des libertés et des droits parlementaires. En 1646, Charles Ier se rend finalement aux covenantaires (signataires écossais du National Covenant). Parce qu’il rejettera la Solemn League and Covenant, ceux-ci le livreront au Parlement anglais.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Ecosse - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres
1683
25 septembre
Naissance de Jean-Philippe Rameau
Jean-Philippe Rameau naît le 25 septembre 1683 à Dijon. Il est considéré comme l'un des plus grands musiciens français du XVIIIe siècle. Claveciniste virtuose et théoricien de la musique, il rédige des traités d'harmonie importants. Il compose des ½uvres baroques (motets, cantates, musique instrumentale et lyrique) dont les plus célèbres sont Les Indes galantes (1735), Castor et Pollux (1737) ou encore Hippolyte et Acirie (1733).
Voir aussi : Naissance - Musicien - Dijon - Jean-Philippe Rameau - Histoire de la Musique classique
1688
25 septembre
Guerre de la Ligue des Augsbourg
Louis XIV déclare la guerre au Saint Empire Romain Germanique. Il s'oppose à la coalition, formée depuis juillet 1686, par l'Empereur d'Allemagne, le roi d'Espagne, le roi de Suède et le roi d'Angleterre. La Ligue des Augsbourg reprochait au Roi de France de mener une politique trop agressive depuis 1678 et la signature de la paix de Nimègue. Le conflit va durer jusqu'en 1697. La France l'emporte en Savoie et aux Pays-Bas. La paix, signée en 1697 à Ryswick, permettra à Louis XIV de conserver Strasbourg et la Sarre.
Voir aussi : Guerre - Louis XIV - Histoire de la Ligue des Augsbourg - Histoire des Bourbons
1728
25 septembre
Chardin est reçu à l’Académie royale
Jean-Baptiste Chardin est admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture en tant que peintre de natures mortes. Ses morceaux de réception ont été "le Buffet" et "la Raie", peintes peu de temps auparavant. "La Raie", suscitera beaucoup d’admiration chez des artistes tels que Cézanne ou Matisse. Chardin apporte en effet un certain renouveau dans le genre de la nature morte en confrontant l’objet sans vie à la présence animale, le tout dépeint sous un jeu de lumière valorisant.
Voir aussi : Cézanne - Matisse - Histoire de la Peinture
1897
25 septembre
Naissance de William Faulkner
Le romancier américain William Faulkner naît le 25 septembre 1897 à New Albany, dans le Mississippi. Alternant entre l'écriture de scénarii et de romans, il publie notamment "Le Bruit et la fureur" (1929), "Tandis que'j'agonise" (1930), "Lumière d'août" (1938) et "Absalon, Absalon!" (1936). Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1949 et meurt en 1962.
Voir aussi : Naissance - Romancier - Histoire des Romans
1972
25 septembre
« Le Point » sort en kiosque
Le premier numéro du « Point » est publié. Ce magazine d’information français est créé par plusieurs anciens journalistes de « l’Express ». En désaccord avec leur directeur, Jean-Jacques Servan-Schreiber, ces derniers s’étaient décidés à quitter la rédaction pour fonder leur propre hebdomadaire. Soutenus financièrement par le groupe Hachette, ils atteignent leurs objectifs. Il faudra à peine trois ans au magazine pour assurer un seuil de rentabilité correct.
Voir aussi : Magazine - Journalistes - Servan-Schreiber - Histoire de la Presse
1980
25 septembre
Ultime concert de Bob Marley
A Pittsburgh, aux Etats-Unis, Bob Marley chante seul "Redemption song" devant son groupe, effondré. L'ambassadeur du reggae est malade. Atteint d'un cancer depuis 1977, il est de plus en plus affaibli. Les Wailers savent qu'il ne pourra plus remonter sur scène. Bob Marley meurt durant son sommeil à l'hôpital de Miami le 11 mai 1981. Il sera enterré chez lui à St Ann en Jamaïque le 21 mai, après des funérailles nationales.
Voir aussi : Bob Marley - Histoire du Reggae - Histoire du Rock n'roll
1991
25 septembre
Mort de Klaus Barbie
L'ancien chef de la Gestapo de Lyon meurt d'un cancer à 77 ans à la prison Saint-Joseph de Lyon. Condamné par contumace en 1947 et en 1954 par le tribunal militaire de Lyon, il ne sera véritablement jugé qu'en 1987 et condamné à perpétuité pour crime contre l'humanité. Le "boucher de Lyon" est à l'origine de 10 000 arrestations, 1 046 fusillés et 6 000 morts ou disparus. Protégé par les services secrets américains et par les dictatures latino-américaines, il s'était enfui en Bolivie et au Pérou après la guerre. Il a été extradé vers la France par la Bolivie en février 1983.
Voir aussi : Décès - Procès - Histoire du Nazisme - Nazi - Histoire de la Gestapo - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1997
25 septembre
Un véhicule terrestre franchit le mur du son
Dans le désert de Black Rock dans le Nevada, le britannique Andy Green franchit le mur du son à bord d'une auto fusée appellée Thrust Supersonic Car (TSSC). Cet ancien pilote de chasse de la Royal Air Force détient le record mondial de vitesse au sol avec un record de 1 149 km/h, soit mach 1,007.
Voir aussi : Record du monde - Mur du son - Vitesse - Histoire des Sports mécaniques
2005
25 septembre
Alonso détrône Schumacher
A 24 ans, Fernando Alonso, sur Renault, devient le plus jeune champion du monde de l’histoire de la Formule 1 lors du Grand prix du Brésil. Sa lutte avec son rival Kimi Raikkonen, également très jeune, a animé une saison marquée par ailleurs par l’inefficacité de Ferrari et Michael Schumacher.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- Messages : 1833
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- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Jean Siméon Chardin — prénommé à tort, et même de son vivant, Jean-Baptiste-Siméon — (Paris, 2 novembre 1699 – Paris, 6 décembre 1779) est considéré comme l'un des plus grands peintres du XVIIIe siècle. Il est surtout reconnu pour ses natures mortes, ses peintures de genre et ses pastels.
Les natures mortes de la maturité
Les natures mortes qu'il expose dans cette période sont assez différentes des premières. Les sujets en sont très variés : gibier, fruits, bouquets de fleurs, pots, bocaux, verres, etc. Chardin semble s'intéresser davantage aux volumes et à la composition qu'à un vérisme soucieux du détail, voire des effets de trompe l'œil. Les couleurs sont moins empâtées. Il est plus attentif aux reflets, à la lumière : il travaille parfois à trois tableaux à la fois devant les mêmes objets, pour capter la lumière du matin, du milieu de journée et de l'après-midi.
Raisins et grenade1763 (47 × 57 cm)Huile sur toile
Musée du Louvre (Paris)
Durant cette période le style de Chardin évolue :
« En un premier temps,l'artiste peint par larges touches qu'il dispose côte à côte sans les fondre entre elles (…) ; après avoir pendant quelques années, vers 1755-1757, multiplié et miniaturisé les objets qu'il éloigne du spectateur, tenté d'organiser des compositions plus ambitieuses, il accordera une place de plus en plus grande aux reflets, aux transparences, au « fondu » ; de plus en plus ce sera l'effet d'ensemble qui préoccupera l'artiste, une vision synthétique qui fera surgir d'une pénombre mystérieuse objets et fruits, résumés dans leur permanence. »
(Pierre Rosenberg, Catalogue de l'Exposition de 1979, p. 296)
Retenons la Table d'office, dit aussi Partie de dessert avec pâté, fruits, pot à oille6 et huilier (38 x 46 cm, Paris, Musée du Louvre). Chardin propose ici une composition horizontale dans laquelle il multiplie des couleurs et les formes géométriques. Au Musée des Beaux Arts de Carcassonne, se trouve une nature morte de même titre, mêmes dimensions, avec les mêmes objets.
Il peint aussi des compositions plus sobres, inscrites dans une figure ovale, avec des fruits, et où l'accent porte sur les reflets, les jeux complexes de la lumière. Par exemple, le Bocal d'abricots (Ovale 57 x 51 cm, Toronto, Art Gallery of Ontario), et le Melon entamé (Ovale 57 x 52 cm, Paris, collection particulière.
Il faut rappeler enfin Le bocal d'olives (7I x 98 cm, Paris, Musée du Louvre) dont Diderot disait qu'il fallait commencer par le copier pour apprendre le métier de peintre. Mais le mieux est de laisser la parole au philosophe :
« C'est que ce vase de porcelaine est de la porcelaine ; c'est que ces olives sont vraiment séparées de l'œil par l'eau dans laquelle elles nagent, c'est qu'il n'y a qu'à prendre ces biscuits et les manger, cette bigarade l'ouvrir et la presser, ce verre de vin et le boire, ces fruits et les peler, ce pâté et y mettre le couteau.
C'est celui-ci qui entend l'harmonie des couleurs et des reflets. O Chardin ! Ce n'est pas du blanc, du rouge, du noir que tu broies sur ta palette : c'est la substance même des objets, c'est l'air et la lumière que tu prends à la pointe de ton pinceau et que tu attaches sur la toile.
(…) On n'entend rien à cette magie. Ce sont des couches épaisses de couleur appliquées les unes aux autres et dont l'effet transpire de dessous en dessus. D'autres fois, on dirait que c'est une vapeur qu'on a soufflée sur la toile; ailleurs une écume légère qu'on y a jetée. Rubens, Berghem, Greuze, Loutherbourg vous expliqueraient ce faire bien mieux que moi ; tous en feront sentir l'effet à vos yeux. Approchez-vous, tout se brouille, s'aplatit et disparaît ; éloignez-vous, tout se crée et se reproduit.
(…) Ah ! Mon ami, crachez sur le rideau d'Apelle et sur les raisins de Zeuxis. On trompe sans peine un artiste impatient et les animaux sont mauvais juges en peinture. N'avons-nous pas vu les oiseaux du jardin du Roi se casser la tête contre la plus mauvaise des perspectives ? Mais c'est vous, c'est moi que Chardin trompera quand il voudra. »
(Salon de 1763)
La brioche-1763 (47 × 56 cm) Huile sur toile
Musée du Louvre (Paris)
En 1765, il est reçu, à la suite d'un vote à l'unanimité, à l'Académie des Sciences, des Belles Lettres et des Arts de Rouen comme Associé libre.
En 1769, les époux Chardin reçoivent une rente viagère annuelle de 2 000 livres exempte d'impôts — rente augmentée de 400 livres l'année suivante.
Marigny lui avait déjà fait obtenir une pension de 200 livres par an pour ses responsabilités dans l'organisation du Salon du Louvre et l'accrochage des tableaux.
« J'ai obtenu du Roy, pour vous, Monsieur, 200 livres par an en considération des soins et peines que vous prené lors de l'Exposition des tableaux du Louvre, Regardé ce petit avantage comme un témoignage du désir que j'ay de vous obliger. »
(Lettre du 5 mai 1763, orth. de l'époque)
En 1772 Chardin commence à être gravement malade. Il souffre probablement de ce que l'on appelait « la maladie de la pierre », c'est-à-dire de coliques néphrétiques. À cause de l'âge et de la maladie, le 30 juillet 1774, il démissionne de sa charge de trésorier de l'Académie.
Le temps des pastels
Il faut faire une place à part au pastel dans l'œuvre de Chardin. Cet art, déjà pratiqué par Léonard de Vinci et Hans Holbein prend son essor au XVIe siècle, notamment avec les portraits de la famille royale par Maurice Quentin de la Tour (1704-1788). Peut-être est-ce lui qui a donné le goût de cette technique à Chardin, son ami.
Autoportrait-Pastel
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Sim%C3%A9on_Chardin
Les natures mortes de la maturité
Les natures mortes qu'il expose dans cette période sont assez différentes des premières. Les sujets en sont très variés : gibier, fruits, bouquets de fleurs, pots, bocaux, verres, etc. Chardin semble s'intéresser davantage aux volumes et à la composition qu'à un vérisme soucieux du détail, voire des effets de trompe l'œil. Les couleurs sont moins empâtées. Il est plus attentif aux reflets, à la lumière : il travaille parfois à trois tableaux à la fois devant les mêmes objets, pour capter la lumière du matin, du milieu de journée et de l'après-midi.
Raisins et grenade1763 (47 × 57 cm)Huile sur toile
Musée du Louvre (Paris)
Durant cette période le style de Chardin évolue :
« En un premier temps,l'artiste peint par larges touches qu'il dispose côte à côte sans les fondre entre elles (…) ; après avoir pendant quelques années, vers 1755-1757, multiplié et miniaturisé les objets qu'il éloigne du spectateur, tenté d'organiser des compositions plus ambitieuses, il accordera une place de plus en plus grande aux reflets, aux transparences, au « fondu » ; de plus en plus ce sera l'effet d'ensemble qui préoccupera l'artiste, une vision synthétique qui fera surgir d'une pénombre mystérieuse objets et fruits, résumés dans leur permanence. »
(Pierre Rosenberg, Catalogue de l'Exposition de 1979, p. 296)
Retenons la Table d'office, dit aussi Partie de dessert avec pâté, fruits, pot à oille6 et huilier (38 x 46 cm, Paris, Musée du Louvre). Chardin propose ici une composition horizontale dans laquelle il multiplie des couleurs et les formes géométriques. Au Musée des Beaux Arts de Carcassonne, se trouve une nature morte de même titre, mêmes dimensions, avec les mêmes objets.
Il peint aussi des compositions plus sobres, inscrites dans une figure ovale, avec des fruits, et où l'accent porte sur les reflets, les jeux complexes de la lumière. Par exemple, le Bocal d'abricots (Ovale 57 x 51 cm, Toronto, Art Gallery of Ontario), et le Melon entamé (Ovale 57 x 52 cm, Paris, collection particulière.
Il faut rappeler enfin Le bocal d'olives (7I x 98 cm, Paris, Musée du Louvre) dont Diderot disait qu'il fallait commencer par le copier pour apprendre le métier de peintre. Mais le mieux est de laisser la parole au philosophe :
« C'est que ce vase de porcelaine est de la porcelaine ; c'est que ces olives sont vraiment séparées de l'œil par l'eau dans laquelle elles nagent, c'est qu'il n'y a qu'à prendre ces biscuits et les manger, cette bigarade l'ouvrir et la presser, ce verre de vin et le boire, ces fruits et les peler, ce pâté et y mettre le couteau.
C'est celui-ci qui entend l'harmonie des couleurs et des reflets. O Chardin ! Ce n'est pas du blanc, du rouge, du noir que tu broies sur ta palette : c'est la substance même des objets, c'est l'air et la lumière que tu prends à la pointe de ton pinceau et que tu attaches sur la toile.
(…) On n'entend rien à cette magie. Ce sont des couches épaisses de couleur appliquées les unes aux autres et dont l'effet transpire de dessous en dessus. D'autres fois, on dirait que c'est une vapeur qu'on a soufflée sur la toile; ailleurs une écume légère qu'on y a jetée. Rubens, Berghem, Greuze, Loutherbourg vous expliqueraient ce faire bien mieux que moi ; tous en feront sentir l'effet à vos yeux. Approchez-vous, tout se brouille, s'aplatit et disparaît ; éloignez-vous, tout se crée et se reproduit.
(…) Ah ! Mon ami, crachez sur le rideau d'Apelle et sur les raisins de Zeuxis. On trompe sans peine un artiste impatient et les animaux sont mauvais juges en peinture. N'avons-nous pas vu les oiseaux du jardin du Roi se casser la tête contre la plus mauvaise des perspectives ? Mais c'est vous, c'est moi que Chardin trompera quand il voudra. »
(Salon de 1763)
La brioche-1763 (47 × 56 cm) Huile sur toile
Musée du Louvre (Paris)
En 1765, il est reçu, à la suite d'un vote à l'unanimité, à l'Académie des Sciences, des Belles Lettres et des Arts de Rouen comme Associé libre.
En 1769, les époux Chardin reçoivent une rente viagère annuelle de 2 000 livres exempte d'impôts — rente augmentée de 400 livres l'année suivante.
Marigny lui avait déjà fait obtenir une pension de 200 livres par an pour ses responsabilités dans l'organisation du Salon du Louvre et l'accrochage des tableaux.
« J'ai obtenu du Roy, pour vous, Monsieur, 200 livres par an en considération des soins et peines que vous prené lors de l'Exposition des tableaux du Louvre, Regardé ce petit avantage comme un témoignage du désir que j'ay de vous obliger. »
(Lettre du 5 mai 1763, orth. de l'époque)
En 1772 Chardin commence à être gravement malade. Il souffre probablement de ce que l'on appelait « la maladie de la pierre », c'est-à-dire de coliques néphrétiques. À cause de l'âge et de la maladie, le 30 juillet 1774, il démissionne de sa charge de trésorier de l'Académie.
Le temps des pastels
Il faut faire une place à part au pastel dans l'œuvre de Chardin. Cet art, déjà pratiqué par Léonard de Vinci et Hans Holbein prend son essor au XVIe siècle, notamment avec les portraits de la famille royale par Maurice Quentin de la Tour (1704-1788). Peut-être est-ce lui qui a donné le goût de cette technique à Chardin, son ami.
Autoportrait-Pastel
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Sim%C3%A9on_Chardin
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1423
26 septembre
Victoire française sur les Anglais à La Gravelle
Les Français de Charles VII, portés par les chevalier Ambroise de Loré et capitaine Jean VII d'Harcourt, défont lourdement les Anglais de William de la Pole lors de la bataille de la « besoigne » de la Brossinière (Mayenne), dite parfois bataille de la Gravelle. Alors que la guerre de Cent Ans venait juste de reprendre, cette glorieuse victoire annonce le basculement des années 1428-30, et resta un « heureux présage » pour Charles VII.
Voir aussi : Charles VII - Guerre de Cent ans - William de la pole - Histoire des Guerres
1555
26 septembre
Signature de la Paix de Augsbourg
Le Saint-Empire romain germanique est partagé en deux confessions, catholique et luthérienne. Chaque prince a dorénavant le droit de faire appliquer la religion de son choix dans ses États ("cujus regio, ejus religio" : "la religion du prince est la religion des sujets"). Les habitants doivent accepter de se soumettre à la confession choisie par leur souverain sans quoi ils sont contraints de quitter l'état et ils perdent tous leurs biens. Cette paix est signée au terme du conflit religieux et politique opposant l'empereur Charles Quint, catholique, aux princes protestants d'Allemagne.
Voir aussi : Paix - Empire - Histoire de la Renaissance
1767
26 septembre
Arrivée de Mercier de la Rivière à Saint-Pétersbourg
Mercier de la Rivière, célèbre physiocrate français, arrive à Saint-Pétersbourg le 26 septembre 1767, à la demande de Catherine II de Russie. L'économiste voit ses projets de réforme, présentés dans son ouvrage "Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques", tournés en ridicule par l'impératrice, dans sa pièce " l'Antichambre d'un boyard illustre". Mercier de la Rivière avait en effet prôné le pouvoir monarchique à travers une doctrine sur le despotisme légal.
Voir aussi : Catherine II - Saint-Pétersbourg - économiste - Histoire des Sciences et techniques
1786
26 septembre
La ratification du Traité Eden-Rayneval
Le Traité Eden-Rayneval est signé à Londres le 26 septembre 1786. Il instaure un cadre aux échanges commerciaux entre la France et l'Angleterre, en permettant aux marchandises britanniques de transiter sur le sol français. Il annonce le début de la mondialisation en jouant sur l'abaissement des droits de douanes préconisé par le contexte économique de l'époque, inspiré des travaux d'Adam Smith. Les tumultes de la Révolution française, quelques années plus tard, empêcheront l'intensification des flux commerciaux.
Voir aussi : France - Histoire de l'Angleterre - Traité - Adam Smith - Histoire des Traités
1791
26 septembre
Naissance de Théodore Géricault
Né le 26 septembre 1791, au sein d'une famille parisienne aisée, Théodore Géricault grandit dans le milieu équestre normand. Le cheval demeurera l'inspiration constante de ses peintures. Géricault gagne sa célébrité grâce à son œuvre du "Radeau de la Méduse", représentant le naufrage d'une frégate française, La Méduse, au large des côtes sénégalaises. Souvent critiqué, il voyage notamment en Angleterre, appréciant les tableaux de Turner et Constable. Il meurt en janvier 1824, à la suite d'une chute de cheval.
Voir aussi : Peintre - Histoire de la Peinture
1815
26 septembre
Le duc de Richelieu devient Premier Ministre
Loin d’avoir le soutien de la nouvelle Chambre des députés, l’Ancien révolutionnaire Talleyrand est poussé à la démission par Louis XVIII tandis que le ministre Fouché est contraint à l’exil comme l’ensemble des régicides. Le roi nomme alors le duc de Richelieu à la tête du gouvernement. En choisissant un émigré de 1789, Louis XVIII fait clairement une concession aux Ultras. Mais ni le duc de Richelieu ni le roi ne partagent en fait les convictions de la Chambre. Ce dernier reste en effet fidèle à sa conception d’une France qui ne peut revenir à l’Ancien Régime et sait que la Monarchie doit faire des concessions pour exister. Mais la volonté de réconciliation et d’amnistie du duc de Richelieu sera mise en échec par les Ultras.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Démission - Louis XVIII - Ultraroyalistes - Monarchie - Histoire de la Politique
1849
26 septembre
Naissance d'Ivan Pavlov, physiologiste russe.
Ivan Petrovitch Pavlov étudie la médecine à l'université de Saint-Pétersbourg. Il est formé par Élie de Cyon. En 1890, il obtient un poste à l'Académie militaire puis dirige l'Institut de médecine expérimentale de Saint-Pétersbourg. Durant sa carrière, il fait des expériences sur la fonction gastrique du chien, ce qui le conduit à faire de nombreuses découvertes sur les réflexes conditionnels. Il obtient le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1904.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Médecine - Saint-Pétersbourg - Histoire des Sciences et techniques
1870
26 septembre
Christian du Danemark vient au monde
Charlottenlund. Naissance de Christian X du Danemark (1913-1947). Progressiste, il cède le droit de vote aux femmes dès le début de son règne (1915) et accorde enfin l'indépendance de fait (17 juin 1944) à une Islande exsangue, province danoise depuis le XVIe siècle qui jouissait d'une certaine autonomie depuis 1904. Resté pour avoir fermement résisté à l'occupant nazi durant la Seconde guerre mondiale, il meurt peu après à Copenhague (20 avril 1947).
Voir aussi : Danemark - Nazi - Seconde guerre mondiale - Royauté - Histoire de la Politique
1889
26 septembre
Naissance de Martin Heidegger
Martin Heidegger est un philosophe allemand né le 26 septembre 1889. Disciple puis protagoniste de la phénoménologie d'Edmund Husserl, il place l'ontologie, l'étude de l'être, au centre des ses recherches. Il pose les bases, avec Gadamer, de l'herméneutique, processus d'interprétation. l'ouvrage "Etre et Temps" le propulse comme philosophe influençant des courants comme l'existentialisme, la psychanalyse ou la théologie. Il décède le 26 mai 1976, en laissant régner la controverse sur ses rapports avec le nazisme.
Voir aussi : Philosophe - Husserl - Phénoménologie - Histoire des Sciences et techniques
1929
26 septembre
Premier vol avec un pilote automatique
L'américain James Doolittle réussit à piloter un avion "en aveugle" grâce à l'installation d'un pilote automatique. Ce système, qui agit sur les gouvernes pour stabiliser l'appareil le long de sa trajectoire, permet au pilote de lâcher les commandes et de se reposer. Inventé en 1914 par Elmer Sperry, il ne commence à équiper les avions qu'au début des années 30 après l'expérience réussie de Doolittle.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire de l'Aéronautique
1946
26 septembre
Premier numéro du « Journal de Tintin »
L’hebdomadaire de bande dessinée destiné aux enfants comme aux adultes sort en kiosque. Il est fondé par l’artiste franco-belge Hergé, père de Tintin. Accompagné des plus grands de la bande dessinée, il proposera à ses lecteurs les aventures de « Blake et Mortimer », d’ « Alix » ou encore de « Ric Hochet ». Le journal disparaîtra définitivement en 1993.
Voir aussi : Hergé - Tintin - Histoire de la Presse
1957
26 septembre
Little Rock : neuf étudiants noirs sous protection policière
Un millier de parachutistes américains sont dépêchés par le président Eisenhower afin de permettre à des étudiants noirs de se rendre au collège de Little Rock en Arkansas. Le gouverneur de l'Etat, Orval E.Faubus, s'opposait à l'application de la loi sur la non-discrimation raciale qui oblige toutes les écoles américaines à recevoir des enfants noirs. L'affaire débute le 17 quand le gouverneur fait cerner l'établissement par des gardes nationaux pour empêcher que les élèves noirs n'y pénètrent. Sous la pression de Washington, il finit par céder. Mais le 23 septembre, les écoliers blancs refusent d'aller en classe. De violents heurts éclatent entre étudiants blancs et noirs. Plusieurs afro-américains sont assassinés. Le gouverneur de l'Arkansas sera destitué d'une partie de ses pouvoirs par Eisenhower.
Voir aussi : Histoire du Racisme
1988
26 septembre
Le dopage éclabousse les jeux
Il y a deux jours, le canadien Ben Johnson entrait dans la légende en battant en finale du 100 mètres son concurrent Carl Lewis. Il établissait de surcroît un nouveau record du monde dans l’épreuve reine avec 9 secondes 79 centièmes. Mais le 26 septembre, le CIO annonce sa disqualification pour dopage au stéroïde anabolisant. Séoul est le théâtre de ce qui semble être l’apogée du dopage : 11 sportifs sont en effet éliminés lors des jeux. Quant à Ben Johnson, qui a toujours reconnu et défendu son geste, il sera banni à vie de la compétition après un deuxième test positif en 1993.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
26 septembre
Victoire française sur les Anglais à La Gravelle
Les Français de Charles VII, portés par les chevalier Ambroise de Loré et capitaine Jean VII d'Harcourt, défont lourdement les Anglais de William de la Pole lors de la bataille de la « besoigne » de la Brossinière (Mayenne), dite parfois bataille de la Gravelle. Alors que la guerre de Cent Ans venait juste de reprendre, cette glorieuse victoire annonce le basculement des années 1428-30, et resta un « heureux présage » pour Charles VII.
Voir aussi : Charles VII - Guerre de Cent ans - William de la pole - Histoire des Guerres
1555
26 septembre
Signature de la Paix de Augsbourg
Le Saint-Empire romain germanique est partagé en deux confessions, catholique et luthérienne. Chaque prince a dorénavant le droit de faire appliquer la religion de son choix dans ses États ("cujus regio, ejus religio" : "la religion du prince est la religion des sujets"). Les habitants doivent accepter de se soumettre à la confession choisie par leur souverain sans quoi ils sont contraints de quitter l'état et ils perdent tous leurs biens. Cette paix est signée au terme du conflit religieux et politique opposant l'empereur Charles Quint, catholique, aux princes protestants d'Allemagne.
Voir aussi : Paix - Empire - Histoire de la Renaissance
1767
26 septembre
Arrivée de Mercier de la Rivière à Saint-Pétersbourg
Mercier de la Rivière, célèbre physiocrate français, arrive à Saint-Pétersbourg le 26 septembre 1767, à la demande de Catherine II de Russie. L'économiste voit ses projets de réforme, présentés dans son ouvrage "Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques", tournés en ridicule par l'impératrice, dans sa pièce " l'Antichambre d'un boyard illustre". Mercier de la Rivière avait en effet prôné le pouvoir monarchique à travers une doctrine sur le despotisme légal.
Voir aussi : Catherine II - Saint-Pétersbourg - économiste - Histoire des Sciences et techniques
1786
26 septembre
La ratification du Traité Eden-Rayneval
Le Traité Eden-Rayneval est signé à Londres le 26 septembre 1786. Il instaure un cadre aux échanges commerciaux entre la France et l'Angleterre, en permettant aux marchandises britanniques de transiter sur le sol français. Il annonce le début de la mondialisation en jouant sur l'abaissement des droits de douanes préconisé par le contexte économique de l'époque, inspiré des travaux d'Adam Smith. Les tumultes de la Révolution française, quelques années plus tard, empêcheront l'intensification des flux commerciaux.
Voir aussi : France - Histoire de l'Angleterre - Traité - Adam Smith - Histoire des Traités
1791
26 septembre
Naissance de Théodore Géricault
Né le 26 septembre 1791, au sein d'une famille parisienne aisée, Théodore Géricault grandit dans le milieu équestre normand. Le cheval demeurera l'inspiration constante de ses peintures. Géricault gagne sa célébrité grâce à son œuvre du "Radeau de la Méduse", représentant le naufrage d'une frégate française, La Méduse, au large des côtes sénégalaises. Souvent critiqué, il voyage notamment en Angleterre, appréciant les tableaux de Turner et Constable. Il meurt en janvier 1824, à la suite d'une chute de cheval.
Voir aussi : Peintre - Histoire de la Peinture
1815
26 septembre
Le duc de Richelieu devient Premier Ministre
Loin d’avoir le soutien de la nouvelle Chambre des députés, l’Ancien révolutionnaire Talleyrand est poussé à la démission par Louis XVIII tandis que le ministre Fouché est contraint à l’exil comme l’ensemble des régicides. Le roi nomme alors le duc de Richelieu à la tête du gouvernement. En choisissant un émigré de 1789, Louis XVIII fait clairement une concession aux Ultras. Mais ni le duc de Richelieu ni le roi ne partagent en fait les convictions de la Chambre. Ce dernier reste en effet fidèle à sa conception d’une France qui ne peut revenir à l’Ancien Régime et sait que la Monarchie doit faire des concessions pour exister. Mais la volonté de réconciliation et d’amnistie du duc de Richelieu sera mise en échec par les Ultras.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Démission - Louis XVIII - Ultraroyalistes - Monarchie - Histoire de la Politique
1849
26 septembre
Naissance d'Ivan Pavlov, physiologiste russe.
Ivan Petrovitch Pavlov étudie la médecine à l'université de Saint-Pétersbourg. Il est formé par Élie de Cyon. En 1890, il obtient un poste à l'Académie militaire puis dirige l'Institut de médecine expérimentale de Saint-Pétersbourg. Durant sa carrière, il fait des expériences sur la fonction gastrique du chien, ce qui le conduit à faire de nombreuses découvertes sur les réflexes conditionnels. Il obtient le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1904.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Médecine - Saint-Pétersbourg - Histoire des Sciences et techniques
1870
26 septembre
Christian du Danemark vient au monde
Charlottenlund. Naissance de Christian X du Danemark (1913-1947). Progressiste, il cède le droit de vote aux femmes dès le début de son règne (1915) et accorde enfin l'indépendance de fait (17 juin 1944) à une Islande exsangue, province danoise depuis le XVIe siècle qui jouissait d'une certaine autonomie depuis 1904. Resté pour avoir fermement résisté à l'occupant nazi durant la Seconde guerre mondiale, il meurt peu après à Copenhague (20 avril 1947).
Voir aussi : Danemark - Nazi - Seconde guerre mondiale - Royauté - Histoire de la Politique
1889
26 septembre
Naissance de Martin Heidegger
Martin Heidegger est un philosophe allemand né le 26 septembre 1889. Disciple puis protagoniste de la phénoménologie d'Edmund Husserl, il place l'ontologie, l'étude de l'être, au centre des ses recherches. Il pose les bases, avec Gadamer, de l'herméneutique, processus d'interprétation. l'ouvrage "Etre et Temps" le propulse comme philosophe influençant des courants comme l'existentialisme, la psychanalyse ou la théologie. Il décède le 26 mai 1976, en laissant régner la controverse sur ses rapports avec le nazisme.
Voir aussi : Philosophe - Husserl - Phénoménologie - Histoire des Sciences et techniques
1929
26 septembre
Premier vol avec un pilote automatique
L'américain James Doolittle réussit à piloter un avion "en aveugle" grâce à l'installation d'un pilote automatique. Ce système, qui agit sur les gouvernes pour stabiliser l'appareil le long de sa trajectoire, permet au pilote de lâcher les commandes et de se reposer. Inventé en 1914 par Elmer Sperry, il ne commence à équiper les avions qu'au début des années 30 après l'expérience réussie de Doolittle.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire de l'Aéronautique
1946
26 septembre
Premier numéro du « Journal de Tintin »
L’hebdomadaire de bande dessinée destiné aux enfants comme aux adultes sort en kiosque. Il est fondé par l’artiste franco-belge Hergé, père de Tintin. Accompagné des plus grands de la bande dessinée, il proposera à ses lecteurs les aventures de « Blake et Mortimer », d’ « Alix » ou encore de « Ric Hochet ». Le journal disparaîtra définitivement en 1993.
Voir aussi : Hergé - Tintin - Histoire de la Presse
1957
26 septembre
Little Rock : neuf étudiants noirs sous protection policière
Un millier de parachutistes américains sont dépêchés par le président Eisenhower afin de permettre à des étudiants noirs de se rendre au collège de Little Rock en Arkansas. Le gouverneur de l'Etat, Orval E.Faubus, s'opposait à l'application de la loi sur la non-discrimation raciale qui oblige toutes les écoles américaines à recevoir des enfants noirs. L'affaire débute le 17 quand le gouverneur fait cerner l'établissement par des gardes nationaux pour empêcher que les élèves noirs n'y pénètrent. Sous la pression de Washington, il finit par céder. Mais le 23 septembre, les écoliers blancs refusent d'aller en classe. De violents heurts éclatent entre étudiants blancs et noirs. Plusieurs afro-américains sont assassinés. Le gouverneur de l'Arkansas sera destitué d'une partie de ses pouvoirs par Eisenhower.
Voir aussi : Histoire du Racisme
1988
26 septembre
Le dopage éclabousse les jeux
Il y a deux jours, le canadien Ben Johnson entrait dans la légende en battant en finale du 100 mètres son concurrent Carl Lewis. Il établissait de surcroît un nouveau record du monde dans l’épreuve reine avec 9 secondes 79 centièmes. Mais le 26 septembre, le CIO annonce sa disqualification pour dopage au stéroïde anabolisant. Séoul est le théâtre de ce qui semble être l’apogée du dopage : 11 sportifs sont en effet éliminés lors des jeux. Quant à Ben Johnson, qui a toujours reconnu et défendu son geste, il sera banni à vie de la compétition après un deuxième test positif en 1993.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Théodore Géricault, né le 26 septembre 1791 à Rouen et mort le 26 janvier 1824 à Paris, est un peintre et sculpteur français.
Incarnation de l’artiste romantique, sa vie courte et tourmentée a donné naissance à de nombreux mythes.
Jeunesse
Géricault naît dans une famille aisée de Paris, originaire de la Manche, à Saint-Cyr-du-Bailleul où un lieu-dit du même nom, l’« hôtel Géricault » existe toujours. Il y reviendra régulièrement pendant de nombreuses années, notamment chez ses cousins à Saint-Georges-de-Rouelley. C’est là qu’il découvre le milieu équestre, future source d’inspiration et qu’il y peint sa première œuvre connue : son autoportrait. De nombreux tableaux du peintre sont restés dans cette famille. Mais une majorité d’entre eux ont été détruits lors des bombardements de 1944. Géricault y a fait également le portrait de son oncle bas-normand, le conventionnel Siméon Bonnesoeur-Bourginière (Musée de Minneapolis), et de son cousin Félix Bonnesoeur-Bourginière.
Le père du peintre, Georges, magistrat et riche propriétaire terrien, tient une manufacture de tabac. Sa mère, Louise Caruel, descend d’une riche famille normande. Le peintre ne connaît pas de problèmes d’argent et n’a pas besoin de vendre ses œuvres pour vivre, excepté à la fin de sa vie, à la suite de mauvais placements. Vers 1796, la famille Géricault s’installe à Paris où Théodore fait ses études au Lycée Impérial, comme Eugène Delacroix après lui.
Théodore Géricault - Autoportrait
Apprentissage
Géricault étudie dans l’atelier du peintre Carle Vernet, spécialiste de scènes de chasse. Il y fait la connaissance de son fils, Horace Vernet. Il étudie ensuite avec Pierre-Narcisse Guérin avant de s’inscrire, le 5 février 1811, à l’École des Beaux-Arts de Paris. En 1814, Géricault s’éprend d’Alexandrine Caruel, la jeune épouse de Jean-Baptiste Caruel de Saint-Martin, son oncle maternel. De cette liaison, qui dure plusieurs années et qui s’avère désastreuse pour l’artiste, naquit un fils, Hippolyte Georges.
Ayant échoué au concours du grand prix de Rome, Géricault décide, en 1816, de partir pour l’Italie à ses propres frais. Il est durablement impressionné par les peintres de la Renaissance italienne, en particulier Michel-Ange, ainsi que par Pierre Paul Rubens, par le mouvement qu’il donne à ses œuvres. Parmi ses contemporains, il porte une admiration particulière pour Antoine-Jean Gros.
Premiers envois au Salon
Sa première œuvre exposée au Salon, est l' Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant (1812) . Deux ans plus tard, Géricault expose sa deuxième œuvre à côté de la première: Cuirassier blessé quittant le feu (1814, musée du Louvre). Formant un contraste avec la première, celle-ci représente un officier sur une pente avec son cheval, s’éloignant de la bataille. Son regard, tourné vers la tuerie qu’il vient de quitter, traduit le désarroi, la défaite. Dramatiques et monumentaux, ces deux portraits équestres, suscitent un certain intérêt lors du Salon de 1814, dans un Paris occupé par les Alliés.
En 1819, un nouveau Salon s’ouvre au Louvre. Géricault veut réaliser une œuvre immense, spectaculaire. Cherchant son inspiration dans les journaux, il y découvre l’« affaire de la Méduse », catastrophe maritime peu glorieuse que la monarchie restaurée avait tenté d’étouffer. Le fait divers que le peintre évoque par sa toile est celui du naufrage d’une frégate, la Méduse, le 2 juillet 1816, au large des côtes du Sénégal. Le moment culminant choisi par Géricault dans cette dérive qui dura treize jours, est celui où une partie des naufragés survivants sur un radeau, voient au loin le navire qui vient les sauver, le brick Argus. Géricault peint cet instant dramatique, où les hommes encore valides se lèvent pour faire signe au navire qui point, à peine visible, à l’horizon.
Le peintre a trouvé son inspiration. Soucieux d’ancrer son œuvre dans la réalité, il prend connaissance du récit de deux survivants: Alexandre Corréard, l’ingénieur géographe de la Méduse, et Henri Savigny, le chirurgien du bord. Il fait construire une maquette grandeur nature du radeau dans son atelier et demande à sept rescapés de la dérive du radeau de venir poser pour lui. Il va jusqu’à exposer dans son atelier des restes humains. Grâce à l’entremise d’un ami médecin à l’hôpital de Beaujon, proche de son atelier, Géricault peut obtenir des bras et pieds amputés, afin de les étudier. De même, il dessine plusieurs fois une tête décapitée, obtenue à Bicêtre, où se trouvait une institution qui était tout à la fois hospice, prison et asile d’aliénés. Selon Charles Clément, son biographe, une puanteur étouffante régnait parfois dans son atelier de la rue du Faubourg-du-Roule. Géricault travaille avec acharnement, pendant une année entière, à une œuvre de cinq mètres sur sept qui est, selon l’expression de Michel Schneider, « une leçon d’architecture autant qu’une leçon d’anatomie ».
Le Radeau de la Méduse est présenté au musée du Louvre en 1819. Lors de l’accrochage, le tableau est placé beaucoup trop haut, à côté d’autres œuvres immenses.
Séjour en Angleterre
Éreinté par la critique, Géricault quitte Paris pour l’Angleterre. D’avril 1820 à novembre 1821, il voyage en Angleterre et découvre à la fois les grands paysagistes anglais, dont Constable et Turner, et les courses de chevaux, ce fut derechef toute une nouvelle série d’œuvres inspirée par « la plus grande conquête de l’homme » dont, entre autres, le Derby d’Epsom (musée du Louvre). Le thème du cheval, est un sujet central de son œuvre du début et surtout vers la fin de sa vie.
Dernières années
En décembre 1821, le peintre revient à Paris, tombe malade et ne se débarrasse pas de son état. Son ami médecin-chef de la Salpêtrière et pionnier en études psychiatriques, Étienne-Jean Georget, lui propose de peindre les portraits de dix malades mentaux.
Outre ses peintures à l’huile, Géricault réalise également des lithographies, des sculptures, rares mais remarquables, et des centaines de dessins. Il meurt le 26 janvier 1824, après une longue agonie consécutive à une chute de cheval. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Une statue de bronze ainsi qu’un bas-relief représentant Le Radeau de la Méduse, tous deux signés Antoine Etex, ornent sa sépulture.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9od ... %A9ricault
Incarnation de l’artiste romantique, sa vie courte et tourmentée a donné naissance à de nombreux mythes.
Jeunesse
Géricault naît dans une famille aisée de Paris, originaire de la Manche, à Saint-Cyr-du-Bailleul où un lieu-dit du même nom, l’« hôtel Géricault » existe toujours. Il y reviendra régulièrement pendant de nombreuses années, notamment chez ses cousins à Saint-Georges-de-Rouelley. C’est là qu’il découvre le milieu équestre, future source d’inspiration et qu’il y peint sa première œuvre connue : son autoportrait. De nombreux tableaux du peintre sont restés dans cette famille. Mais une majorité d’entre eux ont été détruits lors des bombardements de 1944. Géricault y a fait également le portrait de son oncle bas-normand, le conventionnel Siméon Bonnesoeur-Bourginière (Musée de Minneapolis), et de son cousin Félix Bonnesoeur-Bourginière.
Le père du peintre, Georges, magistrat et riche propriétaire terrien, tient une manufacture de tabac. Sa mère, Louise Caruel, descend d’une riche famille normande. Le peintre ne connaît pas de problèmes d’argent et n’a pas besoin de vendre ses œuvres pour vivre, excepté à la fin de sa vie, à la suite de mauvais placements. Vers 1796, la famille Géricault s’installe à Paris où Théodore fait ses études au Lycée Impérial, comme Eugène Delacroix après lui.
Théodore Géricault - Autoportrait
Apprentissage
Géricault étudie dans l’atelier du peintre Carle Vernet, spécialiste de scènes de chasse. Il y fait la connaissance de son fils, Horace Vernet. Il étudie ensuite avec Pierre-Narcisse Guérin avant de s’inscrire, le 5 février 1811, à l’École des Beaux-Arts de Paris. En 1814, Géricault s’éprend d’Alexandrine Caruel, la jeune épouse de Jean-Baptiste Caruel de Saint-Martin, son oncle maternel. De cette liaison, qui dure plusieurs années et qui s’avère désastreuse pour l’artiste, naquit un fils, Hippolyte Georges.
Ayant échoué au concours du grand prix de Rome, Géricault décide, en 1816, de partir pour l’Italie à ses propres frais. Il est durablement impressionné par les peintres de la Renaissance italienne, en particulier Michel-Ange, ainsi que par Pierre Paul Rubens, par le mouvement qu’il donne à ses œuvres. Parmi ses contemporains, il porte une admiration particulière pour Antoine-Jean Gros.
Premiers envois au Salon
Sa première œuvre exposée au Salon, est l' Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant (1812) . Deux ans plus tard, Géricault expose sa deuxième œuvre à côté de la première: Cuirassier blessé quittant le feu (1814, musée du Louvre). Formant un contraste avec la première, celle-ci représente un officier sur une pente avec son cheval, s’éloignant de la bataille. Son regard, tourné vers la tuerie qu’il vient de quitter, traduit le désarroi, la défaite. Dramatiques et monumentaux, ces deux portraits équestres, suscitent un certain intérêt lors du Salon de 1814, dans un Paris occupé par les Alliés.
En 1819, un nouveau Salon s’ouvre au Louvre. Géricault veut réaliser une œuvre immense, spectaculaire. Cherchant son inspiration dans les journaux, il y découvre l’« affaire de la Méduse », catastrophe maritime peu glorieuse que la monarchie restaurée avait tenté d’étouffer. Le fait divers que le peintre évoque par sa toile est celui du naufrage d’une frégate, la Méduse, le 2 juillet 1816, au large des côtes du Sénégal. Le moment culminant choisi par Géricault dans cette dérive qui dura treize jours, est celui où une partie des naufragés survivants sur un radeau, voient au loin le navire qui vient les sauver, le brick Argus. Géricault peint cet instant dramatique, où les hommes encore valides se lèvent pour faire signe au navire qui point, à peine visible, à l’horizon.
Le peintre a trouvé son inspiration. Soucieux d’ancrer son œuvre dans la réalité, il prend connaissance du récit de deux survivants: Alexandre Corréard, l’ingénieur géographe de la Méduse, et Henri Savigny, le chirurgien du bord. Il fait construire une maquette grandeur nature du radeau dans son atelier et demande à sept rescapés de la dérive du radeau de venir poser pour lui. Il va jusqu’à exposer dans son atelier des restes humains. Grâce à l’entremise d’un ami médecin à l’hôpital de Beaujon, proche de son atelier, Géricault peut obtenir des bras et pieds amputés, afin de les étudier. De même, il dessine plusieurs fois une tête décapitée, obtenue à Bicêtre, où se trouvait une institution qui était tout à la fois hospice, prison et asile d’aliénés. Selon Charles Clément, son biographe, une puanteur étouffante régnait parfois dans son atelier de la rue du Faubourg-du-Roule. Géricault travaille avec acharnement, pendant une année entière, à une œuvre de cinq mètres sur sept qui est, selon l’expression de Michel Schneider, « une leçon d’architecture autant qu’une leçon d’anatomie ».
Le Radeau de la Méduse est présenté au musée du Louvre en 1819. Lors de l’accrochage, le tableau est placé beaucoup trop haut, à côté d’autres œuvres immenses.
Séjour en Angleterre
Éreinté par la critique, Géricault quitte Paris pour l’Angleterre. D’avril 1820 à novembre 1821, il voyage en Angleterre et découvre à la fois les grands paysagistes anglais, dont Constable et Turner, et les courses de chevaux, ce fut derechef toute une nouvelle série d’œuvres inspirée par « la plus grande conquête de l’homme » dont, entre autres, le Derby d’Epsom (musée du Louvre). Le thème du cheval, est un sujet central de son œuvre du début et surtout vers la fin de sa vie.
Dernières années
En décembre 1821, le peintre revient à Paris, tombe malade et ne se débarrasse pas de son état. Son ami médecin-chef de la Salpêtrière et pionnier en études psychiatriques, Étienne-Jean Georget, lui propose de peindre les portraits de dix malades mentaux.
Outre ses peintures à l’huile, Géricault réalise également des lithographies, des sculptures, rares mais remarquables, et des centaines de dessins. Il meurt le 26 janvier 1824, après une longue agonie consécutive à une chute de cheval. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Une statue de bronze ainsi qu’un bas-relief représentant Le Radeau de la Méduse, tous deux signés Antoine Etex, ornent sa sépulture.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9od ... %A9ricault
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Merci Orchidée, je repars en vacances
Rentrée prévue samedi ou dimanche?
De nouveau avec vous dès lundi prochain;
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1396
27 septembre
Défaite des croisés à Nicopolis
Le sultan Ottoman Bayazid Ier inflige une écrasante défaite aux croisés mandatés par le Roi de Hongrie, Sigismond. Les barons français Jean sans Peur et Philippe d'Artois avaient constitué une armée de 10 000 chevaliers pour rejoindre l'armée de Sigismond à Bude, aujourd'hui Budapest. La rencontre avec les troupes du sultan à Nicopolis (au nord de la Bulgarie, sur le Danube) est d'une extrême violence. Les chrétiens doivent s'incliner et Jean sans Peur est fait prisonnier. Les Turcs s'emparent de la Bulgarie. Bientôt ils domineront tous les Balkans. Pour les puissances européennes, cette défaite met un terme aux croisades.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Jean sans Peur - Sigismond - Histoire de la Chrétienté
1580
27 septembre
Francis Drake boucle son tour du monde
Le navigateur anglais débarque à Plymouth en Angleterre. Il devient le deuxième homme, après l'expédition de Magellan arrivée en 1522 en Espagne, à réussir la "circumnavigation". Parti en décembre 1577 avec cinq navires, il revient trois ans plus tard avec un seul bateau, le "Golden Hind". En 1581, le marin anglais sera fait chevalier par la reine Elisabeth Ier.
Voir aussi : Tour du monde - Histoire de la Mer
1601
27 septembre
Naissance de Louis XIII
Le fils d'Henri IV et de Marie de Médicis voit le jour à Fontainebleau. Son père va lui inculquer très tôt les principes de la royauté : il assistera à son premier conseil à l'âge de huit ans. Quand Henri IV est assassiné, en 1610, le futur Louis XIII a neuf ans. Sa mère assure la régence avec son favori, le marquis Concini.
Voir aussi : Naissance - Louis XIII - Henri IV - Marie de Médicis - Histoire des Bourbons
1657
27 septembre
Début de la régence de Sophia Alexeievna
Sophia Alexeievna Romanova, mieux connue comme la régente Sophie, naît le 27 septembre 1657. A la mort de son frère, l'empereur Alexis Ier, elle s'impose comme la régente du futur Pierre Ier. Elle règne de 1682 à 1689, reléguant son demi-frère au second plan. Abandonnée de tous en raison de sa violence, elle rend le pouvoir au tsar légitime et meurt le 14 juillet 1704 après avoir été forcée à prendre le voile.
Voir aussi : Pierre Ier - Alexis Ier - Histoire de la Politique
1778
27 septembre
Mort de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte français
Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne fut un architecte français né en 1711 et mort en 1778. Après avoir été mousquetaire au service du roi, il devint architecte en 1733 et fut admis à l'Académie royale d'architecture. Il se lança en 1739 dans la promotion immobilière et obtint une clientèle de plus en plus prestigieuse. En 1750, il réalisa le château d'Asnières-sur-Seine, de style rocaille. Mais il finit ruiné lorsque le style rocaille passa de mode et mourut misérablement.
Voir aussi : Architecte - Histoire de l'Architecture
1783
27 septembre
Mort d'Étienne Bézout, mathématicien français
Etienne Bézout était un mathématicien français né en 1730. Nommé examinateur des gardes de la marine en 1763, il rédigea son "Cours de mathématiques à l'usage des gardes du pavillon et de la marine", puis un "Cours complet de mathématiques à l'usage de la marine et de l'artillerie", utilisé pour le concours d'entrée à Polytechnique. Auteur de plusieurs autres ouvrages théoriques, il entra à l'Académie des Sciences en 1758 et mourut en 1783.
Voir aussi : Académie des sciences - Français - Mathématicien - Marine - Histoire de Polytechnique - Histoire des Sciences et techniques
1815
27 septembre
Création de la Sainte Alliance
Après la chute de Napoléon, les grandes puissances européennes se réunissent à Paris pour signer le "pacte de la Sainte Alliance". Le tsar de Russie Alexandre Ier, l'empereur d'Autriche François Ier et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier, se protègent ainsi de toute nouvelle offensive révolutionnaire ou libérale, au nom de "la Très Sainte et Indivisible Trinité des trois puissances orthodoxe, catholique et protestante". Le pacte va devenir une quadruple alliance lorsque l'Angleterre va s'y rallier. Puis ce sera au tour de la France en 1818. Grâce à cette entente, l'Europe va pouvoir vivre dans une paix relative pendant près de 50 ans.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Histoire de la Sainte Alliance - Histoire de l'Empire
1854
27 septembre
Début du siège de Sébastopol
Suite à la victoire de l'Alma, Français et Anglais mettent le siège devant la puissante forteresse russe de Sébastopol, en Crimée. 185 000 assiégeants, emmenés par le général Canrobert, vont affronter les rigueurs de l'hiver et les tentatives de sorties du colonel russe Franz Todleben. Les Russes se retireront de la citadelle en août 1855 avant de demander quelques mois plus tard la paix. Cette victoire est le fruit d'une alliance franco-britannique qui semblait totalement improbable après sept siècles de conflit entre les deux pays.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de crimée - Histoire de Sébastopol - Histoire des Guerres
1859
27 septembre
Parution de "La Légende des siècles"
Le premier tome du monument littéraire de Victor Hugo est publié en France alors que son auteur est en exil sur l'île anglo-normande de Guernesey. Il faudra attendre 18 ans (1877) pour le deuxième tome. Cette œuvre est une vaste peinture de l'histoire de l'humanité et de sa lutte constante entre le bien et le mal.
Voir aussi : Victor Hugo - Histoire des Romans
1936
27 septembre
Fin du siège de l’Alcazar de Tolède
Depuis le 22 juillet, les nationalistes de Tolède, retranchés dans l’Alcazar, résistent aux troupes républicaines armées. Alors qu’il envisageait une offensive sur Madrid, le général Franco et son armée décident finalement de se rendre à Tolède, afin de soutenir les rebelles assiégés. Après deux mois de résistance et la destruction d’une grande partie de la forteresse, les républicains sont mis en déroute et décident de rejoindre Madrid pour renforcer sa défense. Les rebelles nationalistes, quant à eux, sont libérés de leur retranchement. Cette victoire de Franco contribuera certainement à sa reconnaissance officielle par l’Italie et l’Allemagne. Quant à la capitale espagnole, elle sera prise le 28 mars 1938, mettant fin à la guerre civile espagnole.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Histoire de Madrid - Franco - Histoire de l'Alcazar de Tolède - Histoire des Guerres
1938
27 septembre
Baptême du "Queen Elizabeth"
La reine Elizabeth d'Angleterre lance à Glasgow le plus grand paquebot du monde. Long de 314 mètres et large de 36, le navire atteint une vitesse moyenne de 50 noeuds.
Voir aussi : Paquebot - Histoire des Grands travaux
1941
27 septembre
Fondation du EAM
Le Front national de libération (EAM) est créé pour résister à l’occupation nazie. Principalement communiste et de gauche, elle mettra en place une armée, l’ELAS (Armée populaire grecque de libération). Principal mouvement de résistance lors de l’occupation, elle s’opposera au gouvernement de Georges Papandréou, mis en place en Grèce à la suite de la libération. C’est le début d’une guerre civile en Grèce, qui opposera les communistes aux royalistes. En 1947, un gouvernement provisoire sera créé par les membres communistes de l’EAM. Finalement, les troupes royalistes appuyées par l’Angleterre et les Etats-Unis, vaincront celles des communistes et mettront ainsi fin à la guerre civile en 1949.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Histoire de la Résistance - Guerre civile - Histoire de Libération - Papandréou - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1953
27 septembre
La révélation Anquetil
Le coureur Jacques Anquetil remporte à 19 ans le Grand Prix des Nations. Le jeune homme, inconnu du grand public, gagne ce contre la montre de 140 kilomètres avec 6,4 secondes d'avance sur le deuxième, Roger Creton. Une véritable révélation dans le monde de la "petite reine".
Voir aussi : Anquetil - Histoire du Cyclisme
1957
27 septembre
West Side Story : première à Broadway
La comédie musicale de Leonard Bernstein débute au "Winter Garden" sur Broadway, à New York. Dès les premières représentations, c'est un véritable succès. Le mythe de Roméo et Juliette dans les quartiers populaires new-yorkais des années 50 sera joué 734 fois avant son adaptation au cinéma en 1961.
Voir aussi : Histoire de Broadway - Histoire du Théâtre
1964
27 septembre
La commission Warren referme le dossier Kennedy
La commission Warren conclut que Lee Harvey Oswald est bien le seul et unique coupable dans l'assassinat du président Kennedy le 22 novembre 1963. Oswald a été assassiné par Jacob Rubinstein, alias Jack Ruby, un an auparavant, quelques jours seulement après le meurtre de JFK, le 24 novembre 1963. Cette décision judiciaire clôt à la hâte le dossier Kennedy sans que les circonstances précises et les véritables responsables de l'attentat aient été découverts.
Voir aussi : Assassinat - Kennedy - JFK - Histoire des Assassinats
1968
27 septembre
"2001, l’Odyssée de l’espace" sort dans les salles françaises
L’américain Stanley Kubrick réalise, avec l’aide d’Arthur C. Clarke, un film d’une ampleur considérable pour la science-fiction. Des singes évoluent sous l’emprise d’un étrange monolithe noir. Quatre millions d’années plus tard, une mission spatiale est envoyée sur la Lune pour étudier ce même bloc mystérieux. En 2001, embarqués dans un vaisseau à destination de Jupiter et accompagnés de l’ordinateur Hal, astronautes et scientifiques tentent toujours de trouver des explications. En vain. Accompagné d’effets spéciaux d’une grande qualité, le film de Kubrick traite différents thèmes avec beaucoup de philosophie : l’évolution humaine, les risques du développement technologique, ou encore, l’avenir de l’espèce humaine.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Kubrick - Histoire du Cinéma
1993
27 septembre
Quatrième titre de champion du monde pour Prost
Le coureur automobile français remporte à nouveau le championnat du monde des pilotes de F1 lors du Grand Prix du Portugal qu'il termine deuxième derrière Michaël Schumacher. Il détient 51 victoires en Grand Prix et quatre titres de champion du monde (1985, 1986, 1989, 1993) lorsqu'il mettra fin à sa carrière de pilote.
Voir aussi : Champion du monde - Dossier histoire de la Formule 1 - Prost - Histoire des Sports mécaniques
1996
27 septembre
Les Talibans s'emparent de Kaboul
Les "étudiants en religion" prennent la capitale afghane dans la nuit, après plusieurs jours de siège. Les troupes gouvernementales emmenées par le commandant Massoud sont en déroute et se replient vers le nord du pays. Au lendemain de cette victoire, les talibans captureront Mohammad Najibullah, ancien président mis en place par l’URSS, et son frère, Shahpur Ahmadzai. Bien que sous la protection de l’ONU, tous deux seront torturés, exécutés et pendus dans la rue. Le Mollah Mohamed Rabbani prend la tête du gouvernement. Le nouveau pouvoir s'appuie sur la stricte application de la loi coranique.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
27 septembre
Défaite des croisés à Nicopolis
Le sultan Ottoman Bayazid Ier inflige une écrasante défaite aux croisés mandatés par le Roi de Hongrie, Sigismond. Les barons français Jean sans Peur et Philippe d'Artois avaient constitué une armée de 10 000 chevaliers pour rejoindre l'armée de Sigismond à Bude, aujourd'hui Budapest. La rencontre avec les troupes du sultan à Nicopolis (au nord de la Bulgarie, sur le Danube) est d'une extrême violence. Les chrétiens doivent s'incliner et Jean sans Peur est fait prisonnier. Les Turcs s'emparent de la Bulgarie. Bientôt ils domineront tous les Balkans. Pour les puissances européennes, cette défaite met un terme aux croisades.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Jean sans Peur - Sigismond - Histoire de la Chrétienté
1580
27 septembre
Francis Drake boucle son tour du monde
Le navigateur anglais débarque à Plymouth en Angleterre. Il devient le deuxième homme, après l'expédition de Magellan arrivée en 1522 en Espagne, à réussir la "circumnavigation". Parti en décembre 1577 avec cinq navires, il revient trois ans plus tard avec un seul bateau, le "Golden Hind". En 1581, le marin anglais sera fait chevalier par la reine Elisabeth Ier.
Voir aussi : Tour du monde - Histoire de la Mer
1601
27 septembre
Naissance de Louis XIII
Le fils d'Henri IV et de Marie de Médicis voit le jour à Fontainebleau. Son père va lui inculquer très tôt les principes de la royauté : il assistera à son premier conseil à l'âge de huit ans. Quand Henri IV est assassiné, en 1610, le futur Louis XIII a neuf ans. Sa mère assure la régence avec son favori, le marquis Concini.
Voir aussi : Naissance - Louis XIII - Henri IV - Marie de Médicis - Histoire des Bourbons
1657
27 septembre
Début de la régence de Sophia Alexeievna
Sophia Alexeievna Romanova, mieux connue comme la régente Sophie, naît le 27 septembre 1657. A la mort de son frère, l'empereur Alexis Ier, elle s'impose comme la régente du futur Pierre Ier. Elle règne de 1682 à 1689, reléguant son demi-frère au second plan. Abandonnée de tous en raison de sa violence, elle rend le pouvoir au tsar légitime et meurt le 14 juillet 1704 après avoir été forcée à prendre le voile.
Voir aussi : Pierre Ier - Alexis Ier - Histoire de la Politique
1778
27 septembre
Mort de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte français
Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne fut un architecte français né en 1711 et mort en 1778. Après avoir été mousquetaire au service du roi, il devint architecte en 1733 et fut admis à l'Académie royale d'architecture. Il se lança en 1739 dans la promotion immobilière et obtint une clientèle de plus en plus prestigieuse. En 1750, il réalisa le château d'Asnières-sur-Seine, de style rocaille. Mais il finit ruiné lorsque le style rocaille passa de mode et mourut misérablement.
Voir aussi : Architecte - Histoire de l'Architecture
1783
27 septembre
Mort d'Étienne Bézout, mathématicien français
Etienne Bézout était un mathématicien français né en 1730. Nommé examinateur des gardes de la marine en 1763, il rédigea son "Cours de mathématiques à l'usage des gardes du pavillon et de la marine", puis un "Cours complet de mathématiques à l'usage de la marine et de l'artillerie", utilisé pour le concours d'entrée à Polytechnique. Auteur de plusieurs autres ouvrages théoriques, il entra à l'Académie des Sciences en 1758 et mourut en 1783.
Voir aussi : Académie des sciences - Français - Mathématicien - Marine - Histoire de Polytechnique - Histoire des Sciences et techniques
1815
27 septembre
Création de la Sainte Alliance
Après la chute de Napoléon, les grandes puissances européennes se réunissent à Paris pour signer le "pacte de la Sainte Alliance". Le tsar de Russie Alexandre Ier, l'empereur d'Autriche François Ier et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier, se protègent ainsi de toute nouvelle offensive révolutionnaire ou libérale, au nom de "la Très Sainte et Indivisible Trinité des trois puissances orthodoxe, catholique et protestante". Le pacte va devenir une quadruple alliance lorsque l'Angleterre va s'y rallier. Puis ce sera au tour de la France en 1818. Grâce à cette entente, l'Europe va pouvoir vivre dans une paix relative pendant près de 50 ans.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Histoire de la Sainte Alliance - Histoire de l'Empire
1854
27 septembre
Début du siège de Sébastopol
Suite à la victoire de l'Alma, Français et Anglais mettent le siège devant la puissante forteresse russe de Sébastopol, en Crimée. 185 000 assiégeants, emmenés par le général Canrobert, vont affronter les rigueurs de l'hiver et les tentatives de sorties du colonel russe Franz Todleben. Les Russes se retireront de la citadelle en août 1855 avant de demander quelques mois plus tard la paix. Cette victoire est le fruit d'une alliance franco-britannique qui semblait totalement improbable après sept siècles de conflit entre les deux pays.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de crimée - Histoire de Sébastopol - Histoire des Guerres
1859
27 septembre
Parution de "La Légende des siècles"
Le premier tome du monument littéraire de Victor Hugo est publié en France alors que son auteur est en exil sur l'île anglo-normande de Guernesey. Il faudra attendre 18 ans (1877) pour le deuxième tome. Cette œuvre est une vaste peinture de l'histoire de l'humanité et de sa lutte constante entre le bien et le mal.
Voir aussi : Victor Hugo - Histoire des Romans
1936
27 septembre
Fin du siège de l’Alcazar de Tolède
Depuis le 22 juillet, les nationalistes de Tolède, retranchés dans l’Alcazar, résistent aux troupes républicaines armées. Alors qu’il envisageait une offensive sur Madrid, le général Franco et son armée décident finalement de se rendre à Tolède, afin de soutenir les rebelles assiégés. Après deux mois de résistance et la destruction d’une grande partie de la forteresse, les républicains sont mis en déroute et décident de rejoindre Madrid pour renforcer sa défense. Les rebelles nationalistes, quant à eux, sont libérés de leur retranchement. Cette victoire de Franco contribuera certainement à sa reconnaissance officielle par l’Italie et l’Allemagne. Quant à la capitale espagnole, elle sera prise le 28 mars 1938, mettant fin à la guerre civile espagnole.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Histoire de Madrid - Franco - Histoire de l'Alcazar de Tolède - Histoire des Guerres
1938
27 septembre
Baptême du "Queen Elizabeth"
La reine Elizabeth d'Angleterre lance à Glasgow le plus grand paquebot du monde. Long de 314 mètres et large de 36, le navire atteint une vitesse moyenne de 50 noeuds.
Voir aussi : Paquebot - Histoire des Grands travaux
1941
27 septembre
Fondation du EAM
Le Front national de libération (EAM) est créé pour résister à l’occupation nazie. Principalement communiste et de gauche, elle mettra en place une armée, l’ELAS (Armée populaire grecque de libération). Principal mouvement de résistance lors de l’occupation, elle s’opposera au gouvernement de Georges Papandréou, mis en place en Grèce à la suite de la libération. C’est le début d’une guerre civile en Grèce, qui opposera les communistes aux royalistes. En 1947, un gouvernement provisoire sera créé par les membres communistes de l’EAM. Finalement, les troupes royalistes appuyées par l’Angleterre et les Etats-Unis, vaincront celles des communistes et mettront ainsi fin à la guerre civile en 1949.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Histoire de la Résistance - Guerre civile - Histoire de Libération - Papandréou - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1953
27 septembre
La révélation Anquetil
Le coureur Jacques Anquetil remporte à 19 ans le Grand Prix des Nations. Le jeune homme, inconnu du grand public, gagne ce contre la montre de 140 kilomètres avec 6,4 secondes d'avance sur le deuxième, Roger Creton. Une véritable révélation dans le monde de la "petite reine".
Voir aussi : Anquetil - Histoire du Cyclisme
1957
27 septembre
West Side Story : première à Broadway
La comédie musicale de Leonard Bernstein débute au "Winter Garden" sur Broadway, à New York. Dès les premières représentations, c'est un véritable succès. Le mythe de Roméo et Juliette dans les quartiers populaires new-yorkais des années 50 sera joué 734 fois avant son adaptation au cinéma en 1961.
Voir aussi : Histoire de Broadway - Histoire du Théâtre
1964
27 septembre
La commission Warren referme le dossier Kennedy
La commission Warren conclut que Lee Harvey Oswald est bien le seul et unique coupable dans l'assassinat du président Kennedy le 22 novembre 1963. Oswald a été assassiné par Jacob Rubinstein, alias Jack Ruby, un an auparavant, quelques jours seulement après le meurtre de JFK, le 24 novembre 1963. Cette décision judiciaire clôt à la hâte le dossier Kennedy sans que les circonstances précises et les véritables responsables de l'attentat aient été découverts.
Voir aussi : Assassinat - Kennedy - JFK - Histoire des Assassinats
1968
27 septembre
"2001, l’Odyssée de l’espace" sort dans les salles françaises
L’américain Stanley Kubrick réalise, avec l’aide d’Arthur C. Clarke, un film d’une ampleur considérable pour la science-fiction. Des singes évoluent sous l’emprise d’un étrange monolithe noir. Quatre millions d’années plus tard, une mission spatiale est envoyée sur la Lune pour étudier ce même bloc mystérieux. En 2001, embarqués dans un vaisseau à destination de Jupiter et accompagnés de l’ordinateur Hal, astronautes et scientifiques tentent toujours de trouver des explications. En vain. Accompagné d’effets spéciaux d’une grande qualité, le film de Kubrick traite différents thèmes avec beaucoup de philosophie : l’évolution humaine, les risques du développement technologique, ou encore, l’avenir de l’espèce humaine.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Kubrick - Histoire du Cinéma
1993
27 septembre
Quatrième titre de champion du monde pour Prost
Le coureur automobile français remporte à nouveau le championnat du monde des pilotes de F1 lors du Grand Prix du Portugal qu'il termine deuxième derrière Michaël Schumacher. Il détient 51 victoires en Grand Prix et quatre titres de champion du monde (1985, 1986, 1989, 1993) lorsqu'il mettra fin à sa carrière de pilote.
Voir aussi : Champion du monde - Dossier histoire de la Formule 1 - Prost - Histoire des Sports mécaniques
1996
27 septembre
Les Talibans s'emparent de Kaboul
Les "étudiants en religion" prennent la capitale afghane dans la nuit, après plusieurs jours de siège. Les troupes gouvernementales emmenées par le commandant Massoud sont en déroute et se replient vers le nord du pays. Au lendemain de cette victoire, les talibans captureront Mohammad Najibullah, ancien président mis en place par l’URSS, et son frère, Shahpur Ahmadzai. Bien que sous la protection de l’ONU, tous deux seront torturés, exécutés et pendus dans la rue. Le Mollah Mohamed Rabbani prend la tête du gouvernement. Le nouveau pouvoir s'appuie sur la stricte application de la loi coranique.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La Légende des siècles est un recueil de poèmes de Victor Hugo, conçu comme un immense ensemble destiné à dépeindre l'histoire et l'évolution de l'Humanité.
Écrits par intermittences entre 1855 et 1876, tant ses projets sont nombreux en ces années d'exil à Guernesey, les poèmes furent publiés en trois séries : en 1859, en 1877 et en 1883. Portée par un talent poétique estimé comme sans égal où se résume tout l'art de Hugo, après l'accomplissement des Châtiments et des Contemplations qui lui ont ouvert de nouveaux horizons, la Légende des Siècles est considérée comme la seule véritable épopée française et, suivant le jugement porté par Baudelaire, comme la seule épopée moderne possible.
Devant lui, en rêve, le poète contemple le mur des siècles, vague et terrible, sur lequel se dessinent et se mêlent toutes les scènes du passé, du présent et du futur, et où défile la longue procession de l'humanité. Les poèmes sont la peinture de ces scènes éparses et aperçues fugitivement, dans un entremêlement de visions terribles. Hugo n'a recherché ni l'exactitude historique ni encore moins l'exhaustivité. Au contraire, il s'attache plus volontiers à des figures obscures, le plus souvent inventées, mais qui incarnent et symbolisent leur âge et leur siècle. Comme il l'annonçait lui-même dans la Préface de la Première Série, « c'est de l'histoire écoutée à la porte de la légende ». Les poèmes, tantôt lyriques, épiques ou satiriques, forment une suite de l'aventure humaine, cherchant non à résumer mais à illustrer l'histoire du genre humain, à témoigner, au sens originel du terme, de son long cheminement des ténèbres vers la lumière.
Ce livre, c'est le reste effrayant de Babel ;
C'est la lugubre Tour des Choses, l'édifice
Du bien, du mal, des pleurs, du deuil, du sacrifice,
Fier jadis, dominant les lointains horizons,
Aujourd'hui n'ayant plus que de hideux tronçons,
Épars, couchés, perdus dans l'obscure vallée ;
C'est l'épopée humaine, âpre, immense, — écroulée.
Portrait de Victor Hugo par Léon Bonnat (1879)
La Légende des siècles est regardée comme le chef-d'œuvre de Victor Hugo et parfois comme la seule épopée française depuis La chanson de Roland, après les demi-échecs ou les demi-réussites de la Henriade ou de la Franciade, sans doute parce que justement elle s'affranchit de l'ambition de faire une épopée de la seule France tout en la mettant en son centre à travers l'épopée de la Révolution et l'épopée napoléonienne. La Légende est pourtant bien moins connue que ses romans dans les pays non francophones, sans doute plus pour la raison première que la poésie récente est difficilement transmissible en d'autres langues que pour cette place donnée à l'histoire de France.
Cette « épopée moderne » est aussi le dernier éclat de la poésie romantique, et en fin de compte l'équivalent des grands romans qui lui sont contemporains. Sa première publication en 1859 survient au moment de l'apogée du romantisme poétique, sa dernière en 1883 apparaît comme son dernier souffle, témoin d'un âge et d'une pensée révolus et cependant entrés dans l'immortalité.
Vers célèbres
Parmi les quelque vingt-cinq mille vers que totalisent les trois séries de La Légende, tous forgés sur un des plus formidables métiers poétiques que la poésie française ait engendrés, quelques-uns sont devenus immensément célèbres :
L'œil était dans la tombe et regardait Caïn (La Conscience, 1re série)
Vous m'êtes apparu dans cet homme, Seigneur (Le Petit Roi de Galice, 1re série)
Mon père, ce héros au sourire si doux (Après la bataille, 2e série)
La Légende des siècles apparaît surtout, enfin, comme la voix du XIXe siècle et de cette formidable libération des esprits et des âmes qui a suivi l'ère des révolutions, dont le romantisme a été une des plus extraordinaires manifestations, et qui porte désormais sur le chemin parcouru par l'Homme et sur l'avenir un regard nouveau.
Dessin de Victor Hugo (1847)
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_L%C3%A9 ... %C3%A8cles
Écrits par intermittences entre 1855 et 1876, tant ses projets sont nombreux en ces années d'exil à Guernesey, les poèmes furent publiés en trois séries : en 1859, en 1877 et en 1883. Portée par un talent poétique estimé comme sans égal où se résume tout l'art de Hugo, après l'accomplissement des Châtiments et des Contemplations qui lui ont ouvert de nouveaux horizons, la Légende des Siècles est considérée comme la seule véritable épopée française et, suivant le jugement porté par Baudelaire, comme la seule épopée moderne possible.
Devant lui, en rêve, le poète contemple le mur des siècles, vague et terrible, sur lequel se dessinent et se mêlent toutes les scènes du passé, du présent et du futur, et où défile la longue procession de l'humanité. Les poèmes sont la peinture de ces scènes éparses et aperçues fugitivement, dans un entremêlement de visions terribles. Hugo n'a recherché ni l'exactitude historique ni encore moins l'exhaustivité. Au contraire, il s'attache plus volontiers à des figures obscures, le plus souvent inventées, mais qui incarnent et symbolisent leur âge et leur siècle. Comme il l'annonçait lui-même dans la Préface de la Première Série, « c'est de l'histoire écoutée à la porte de la légende ». Les poèmes, tantôt lyriques, épiques ou satiriques, forment une suite de l'aventure humaine, cherchant non à résumer mais à illustrer l'histoire du genre humain, à témoigner, au sens originel du terme, de son long cheminement des ténèbres vers la lumière.
Ce livre, c'est le reste effrayant de Babel ;
C'est la lugubre Tour des Choses, l'édifice
Du bien, du mal, des pleurs, du deuil, du sacrifice,
Fier jadis, dominant les lointains horizons,
Aujourd'hui n'ayant plus que de hideux tronçons,
Épars, couchés, perdus dans l'obscure vallée ;
C'est l'épopée humaine, âpre, immense, — écroulée.
Portrait de Victor Hugo par Léon Bonnat (1879)
La Légende des siècles est regardée comme le chef-d'œuvre de Victor Hugo et parfois comme la seule épopée française depuis La chanson de Roland, après les demi-échecs ou les demi-réussites de la Henriade ou de la Franciade, sans doute parce que justement elle s'affranchit de l'ambition de faire une épopée de la seule France tout en la mettant en son centre à travers l'épopée de la Révolution et l'épopée napoléonienne. La Légende est pourtant bien moins connue que ses romans dans les pays non francophones, sans doute plus pour la raison première que la poésie récente est difficilement transmissible en d'autres langues que pour cette place donnée à l'histoire de France.
Cette « épopée moderne » est aussi le dernier éclat de la poésie romantique, et en fin de compte l'équivalent des grands romans qui lui sont contemporains. Sa première publication en 1859 survient au moment de l'apogée du romantisme poétique, sa dernière en 1883 apparaît comme son dernier souffle, témoin d'un âge et d'une pensée révolus et cependant entrés dans l'immortalité.
Vers célèbres
Parmi les quelque vingt-cinq mille vers que totalisent les trois séries de La Légende, tous forgés sur un des plus formidables métiers poétiques que la poésie française ait engendrés, quelques-uns sont devenus immensément célèbres :
L'œil était dans la tombe et regardait Caïn (La Conscience, 1re série)
Vous m'êtes apparu dans cet homme, Seigneur (Le Petit Roi de Galice, 1re série)
Mon père, ce héros au sourire si doux (Après la bataille, 2e série)
La Légende des siècles apparaît surtout, enfin, comme la voix du XIXe siècle et de cette formidable libération des esprits et des âmes qui a suivi l'ère des révolutions, dont le romantisme a été une des plus extraordinaires manifestations, et qui porte désormais sur le chemin parcouru par l'Homme et sur l'avenir un regard nouveau.
Dessin de Victor Hugo (1847)
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_L%C3%A9 ... %C3%A8cles
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le siège de l'Alcázar de Tolède est un épisode de la guerre d'Espagne et opposa les forces républicaines aux insurgés du coup d'Etat militaire des 17 et 18 juillet 1936. Cette bataille fut un des combats les plus symboliques de la guerre. Elle vit s'affronter dans la ville de Tolède des miliciens fidèles au gouvernement de la République aux militaires qui s'étaient insurgés contre ce même gouvernement. Ces derniers furent forcés de se réfugier dans l'Alcázar de Tolède avec leurs familles.
Le siège de l'Alcázar commença au lendemain du coup d'Etat, le 21 juillet 1936, et dura jusqu'à l'arrivée des troupes africaines du général nationaliste José Enrique Varela à Tolède, le 27 septembre, venu pour libérer les assiégés. Le général Francisco Franco entra dans la ville le lendemain. À la libération, il ne restait qu'un champ de ruines. L'Alcázar fut reconstruit postérieurement et est devenu musée et siège des bureaux de l'armée espagnole.
Depuis la nouvelle du coup d'Etat, 18 juillet 1936, on se battait dans Tolède, mais la supériorité numérique des troupes loyales au gouvernement du général Riquelme et de la milice leur donne l'avantage. Le gouverneur militaire de la province de Tolède, le colonel José Moscardó, se rangea du côté des insurgés, sans rendre sa décision immédiatement publique. Aux ordres du gouvernement qui, les 19 et 20 juillet, lui demandaient d'envoyer rapidement à Madrid des armes, des munitions et des produits pharmaceutiques en dépôt à Tolède, il répondit par le silence.
Finalement, le 21 juillet, à 7h00 du matin, le capitaine de l'académie militaire lut sur la place du Zocodover, au centre de la ville, une proclamation d'« état de guerre ». Il ordonnait l'arrestation des « activistes de gauche bien connus ». Mais, craignant l'arrivée de miliciens venus de Madrid qui s'approchaient, Moscardo décida finalement de s'enfermer le 22 juillet dans l'Alcázar de Tolède, alors siège de l'École des cadets, avec quelques centaines de civils et de militaires. Mais, le temps pressant, il ne put mettre à l'abri sa propre épouse, Doña Maria, réfugiée chez un ami à la campagne, et deux de ses fils, Luis, âgé de 17 ans, et Carmelo, âgé de 14 ans.
Chronologie de la destruction de l'Alcazar de Tolède.
Le général Moscardo avait eu le temps d'entasser des réserves avant de s'enfermer dans l'Alcázar. On y avait emmagasiné ainsi 1 300 000 cartouches, 1 200 fusils, 38 mitrailleuses et fusils-mitrailleurs et un mortier. Pour ravitailler la population des assiégés, on avait entassé du blé et des conserves, suffisantes au prix d'un sévère rationnement. L'eau était prélevée dans les citernes, mais fut rationnée à raison d'un litre par personne et par jour pour la boisson, la lessive et la toilette.
Moscardo était entouré de 847 gardes civils, 185 officiers et élèves de l'École de gymnastique, 85 phalangistes et militants d'extrême-droite et 6 cadets de l'École militaire (qui, à cette époque de l'année, était en vacances). Ces militaires étaient accompagnés de 600 femmes et enfants, pour la plupart parents des assiégés, ou d'autres Tolédans, 200 "notables", 3 sœurs de la Charité et leur supérieure, mère Josepha, ainsi que 2 médecins de l'armée et 1 chirurgien major.
Enfin, le colonel s'empara aussi de la personne du gouverneur civil, Manuel Gonzalez Lopez, « avec toute sa famille et une centaine de personnes appartenant aux milieux politiques d'extrême gauche, comme otages ». Il y avait donc en tout quelque 2 000 personnes qui logeaient dans l'Alcázar, véritable dédale de chambres, hautes salles, galeries et souterrains derrière des murailles de 3,5 mètres d'épaisseur.
Les écuries contenaient encore 177 chevaux et 30 mulets. Leur nombre diminua graduellement, les animaux servant de viande de boucherie : au jour de la délivrance, il n'en restait plus que 10. Faute de sel on saupoudrait les quartiers de viande avec du salpêtre gratté sur les murs.
Les troupes républicaines étaient composées d'environ 8 000 miliciens, chargés de tenir la province de Tolède. Ils étaient issus des milices confédérales de la CNT et de la FAI ou des milices de l'UGT.
Ils étaient équipés de plusieurs pièces d'artillerie, de quelques voitures blindées et de 2 ou 3 chars. L'aviation républicaine leur servit à mener des missions de reconnaissance, mais également à bombarder l'Alcázar, qui supporta des bombardements en 35 occasions.
Visite en octobre 1940 de Heinrich Himmler à l'Alcázar de Tolède, en compagnie de Moscardó (fonds des Archives fédérales allemandes).
Le 22 juillet, les républicains contrôlaient la plus grande partie de la ville de Tolède. Ils cherchèrent tout d'abord à obtenir la reddition des défenseurs de l'Alcázar : les ministre de l'Éducation et de la Guerre, puis le général Riquelme, téléphonèrent tour à tour au colonel Moscardo, sans succès. Le 23 juillet, Candido Cabello, chef des milices, aurait appelé par téléphone Moscardo et l'aurait menacé de fusiller son fils de 17 ans, Luis, fait prisonnier le matin-même. Moscardo ayant refusé de céder au chantage, les républicains auraient exécuté Luis Moscardo.
C'est l'historien américain Herbert Matthews qui, en 1957, a le premier nié cette histoire. Cette version de l'histoire présente effectivement une similitude étonnante avec la légende du XIIIe siècle d'Alonso Pérez de Guzman (1256-1309), dit Guzman el Bueno, qui sacrifia aussi la vie de son fils, devant les murs de la forteresse de Tarifa assiégée par les musulmans au temps de la Reconquista. Herbert Matthews est depuis suivi par nombre d'historiens comme Hugh Thomas, Vilanova, Philippe Nourry ou Paul Preston. Herbert Southworth s'efforce de démontrer que la mort de Luis n'avait absolument rien à voir avec l'affaire de l'Alcazar : Luis Moscardo aurait exécuté le 23 août à la puerta del Cambrón avec 80 autres prisonniers, officiellement en représailles d'un raid aérien.
Toutefois, plusieurs historiens ont rassemblé des éléments en faveur de l'historicité de cette conversation. Alfonso Bullón de Mendoza et Luís Eugenio Togores[6] affirment que la conversation a eu plusieurs témoins, du côté de Moscardó comme du côté de Cabello. Quant à la ligne téléphonique, elle n'aurait pas été coupée, seulement les miliciens occupaient le central téléphonique de Tolède et en avaient le contrôle. De même, Herbert Matthews a par la suite dit avoir fait erreur.
Au fil des jours, Moscardo fut peu à peu supplanté au commandement du siège par le colonel de la Garde civile, Pedro Romero Bassart. Bien que la nourriture fût rare, il y avait de l'eau et des munitions. Les provisions furent même augmentées grâce à une razzia dans un grenier voisin, d'où furent rapportés deux mille sacs de blé. Du pain et de la viande de cheval composeront l'ordinaire de la garnison.
Les assiégés continuèrent même à avoir des loisirs. Ainsi, des dactylographes composaient quotidiennement le journal des assiégés, El Alcázar, simples feuillets frappés à la machine qui contenaient des reproductions de communiqués transmis par la radio, des liste de morts et de blessés ou des nouvelles de l'activité intérieure. Le 14 août, El Alcazar affichait le programme du lendemain, fête nationale de l'Assomption. Le 15 août, dans l'abri souterrain, les enfants purent applaudir le Cirque Alcázar.
L'effectif des attaquants républicains fluctuait entre 2 000 et 5 000. Il y avait parmi eux beaucoup de « touristes » de la guerre venant de Madrid pour passer l'après-midi. Mais les offensives républicaines furent, tout au long du mois d'août, constamment repoussées.
Pendant ce temps, les défenseurs de l'Alcázar acquéraient un grand renom. Tandis qu'ils continuait de résister, plusieurs autres foyers de résistance nationalistes cédaient : la caserne de Loyola à Saint-Sébastien se rendit le 27 juillet, les gardes civils d'Albacete étaient écrasés le 25 juillet et la caserne des officiers de Valence prise d'assaut le 31 juillet. Le retentissement de la résistance de l'Alcazar incita Francisco Franco à reporter l'offensive contre Madrid pour délivrer les assiégés : le 21 août, une défaite de l'armée républicaine à Calzada de Oropesa permit à la colonne du colonel Juan Yague, remplacée ensuite par celle du général José Enrique Varela, de marcher sur Tolède. Le 27 août, elle se trouvait à moins de 30 kilomètres, à Talavera de la Reina.
Le 10 septembre, le commandant républicain Vicente Rojo Lluch, ancien adjoint de Moscardo à l'École de gymnastique, leur transmit une proposition du gouvernement. Conduit devant Moscardo, il lui proposa d'accorder, en contrepartie de la reddition, la liberté à toutes les femmes et aux enfants et un jugement en conseil de guerre pour les hommes. Moscardo se montra irréductible.
Le 11 septembre, le père Enrique Vazquez Camarrasa, connu pour son libéralisme, se présenta pour une viste de trois heures. Il célébra la messe, écouta les participants en confession publique et se rendit au chevet des blessés pour leur donner l'absolution et les derniers sacrements. Avant de partir, il renouvela les propositions du commandant Rojo, toujours sans succès.
Le 12 septembre, c'est l'ambassadeur du Chili en Espagne, José Ramon Gutierrez, qui chercha à s'entremettre, mais il essuya lui aussi un échec.
Du 16 au 26 septembre, les républicains entreprirent de mettre un point final à la résistance en creusant sous les murs d'enceinte, afin de poser des mines sous chacune des deux tours jouxtant la cité. On fit évacuer les civils en vue de l'assaut et on invita des correspondants de guerre à venir pour assister à la chute de l'Alcázar.
Le 18 septembre à l'aube, 86 obus de 15,5 tombèrent sur l'Alcázar . À 7 heures du matin, la grande tour sud-ouest fut soufflée par l'explosion d'une mine actionnée par Francisco Largo Caballero en personne et s'écroula, mais ne causa que peu de pertes chez les combattants. Une deuxième mine placée sous la tour nord-est fit long feu. Près de 2 500 hommes et 1 500 miliciens parfaitement équipés avec deux chars blindés, un grand char d'assaut, un canon de 75, 16 mitrailleuses et neuf mortiers passèrent à l'attaque. Quatre attaques furent successivement lancées, mais elles furent toutes repoussées par les défenseurs de l'Alcázar.
Les assauts reprirent le 22 septembre, mais n'avancèrent que lentement. A 5 heures du matin, le 23 septembre, les républicains s'emparèrent par surprise des bâtiments au nord, après envoyé des bombes et des grenades. Repoussés, ils revinrent quelques heures plus tard avec un char. Après 45 minutes, l'assaut se solda par un nouvel échec.
Le 22 juillet, l'armée franquiste s'approcha à quelques kilomètres de Tolède. Craignant d'être encerclés, les républicains commencèrent à abandonner la ville, et l'Alcázar connut une certaine accalmie malgré quelques bombes et quelques tirs isolés. Au soir du 27 septembre, à 19 heures, les éclaireurs des regulares du général José Enrique Varela entrèrent dans la ville.
Le lendemain, à l'aube, le général Varela, ganté de blanc, était salué sur l'esplanade par les combattants rangés en carré. Les talons joints au garde-à-vous, dans la pose réglementaire de l'officier faisant son rapport, Moscardo annonça à Varela, reprenant le mot de passe des insurgés aux premiers jours de l'insurrection :
- "Sin novedad en el Alcazar, mi general" - Rien de nouveau à l'Alcazar, mon général.
Le 29 septembre, Franco vint, à son tour, exprimer à Moscardo et à ses compagnons la reconnaissance des nationalistes:
- Héros de l'Alcazar, votre exemple demeurera vivant à travers les générations. La patrie vous doit une gratitude éternelle et l'histoire ne saura jamais assez vanter la grandeur de vos exploits.
Un clairon sonna l'appel aux morts. À l'annonce de chaque nom, un camarade du défunt répondait: "Mort à l'Alcazar !".
Il y a eu en tout, d'après le journal intime de Moscardo, 86 soldats morts tous grades confondus, 455 blessés, deux morts naturelles, trois suicides et quelques disparitions (probablement des désertions). Par contre, il y a eu deux naissances.
Pendant que les vainqueurs se congratulent, les regulares « nettoient » les postes républicains. Ils s'emparent des miliciens, les dépouillent et les passent par les armes. Les hommes sont examinés pour vérifier leur implication dans des combats. Les « Maures » pillent la ville, provoquant la fuite d'une partie de la population tolédane.
La victoire nationaliste de l'Alcazar ne fut qu'un épisode de la guerre d'Espagne, mais il a marqué plus que tout autre la mémoire des hommes. Moscardo survécut vingt ans à son exploit. Général de l'armée d'Aragon, puis, la paix revenue, attaché militaire de Franco et capitaine général de l'Andalousie en 1946, nommé comte de l'Alcazar en 1948, il mourut en 1956. Sa dépouille fut déposée dans la citadelle restaurée, dans la même tombe que son fils Luís.
Le siège de l'Alcázar commença au lendemain du coup d'Etat, le 21 juillet 1936, et dura jusqu'à l'arrivée des troupes africaines du général nationaliste José Enrique Varela à Tolède, le 27 septembre, venu pour libérer les assiégés. Le général Francisco Franco entra dans la ville le lendemain. À la libération, il ne restait qu'un champ de ruines. L'Alcázar fut reconstruit postérieurement et est devenu musée et siège des bureaux de l'armée espagnole.
Depuis la nouvelle du coup d'Etat, 18 juillet 1936, on se battait dans Tolède, mais la supériorité numérique des troupes loyales au gouvernement du général Riquelme et de la milice leur donne l'avantage. Le gouverneur militaire de la province de Tolède, le colonel José Moscardó, se rangea du côté des insurgés, sans rendre sa décision immédiatement publique. Aux ordres du gouvernement qui, les 19 et 20 juillet, lui demandaient d'envoyer rapidement à Madrid des armes, des munitions et des produits pharmaceutiques en dépôt à Tolède, il répondit par le silence.
Finalement, le 21 juillet, à 7h00 du matin, le capitaine de l'académie militaire lut sur la place du Zocodover, au centre de la ville, une proclamation d'« état de guerre ». Il ordonnait l'arrestation des « activistes de gauche bien connus ». Mais, craignant l'arrivée de miliciens venus de Madrid qui s'approchaient, Moscardo décida finalement de s'enfermer le 22 juillet dans l'Alcázar de Tolède, alors siège de l'École des cadets, avec quelques centaines de civils et de militaires. Mais, le temps pressant, il ne put mettre à l'abri sa propre épouse, Doña Maria, réfugiée chez un ami à la campagne, et deux de ses fils, Luis, âgé de 17 ans, et Carmelo, âgé de 14 ans.
Chronologie de la destruction de l'Alcazar de Tolède.
Le général Moscardo avait eu le temps d'entasser des réserves avant de s'enfermer dans l'Alcázar. On y avait emmagasiné ainsi 1 300 000 cartouches, 1 200 fusils, 38 mitrailleuses et fusils-mitrailleurs et un mortier. Pour ravitailler la population des assiégés, on avait entassé du blé et des conserves, suffisantes au prix d'un sévère rationnement. L'eau était prélevée dans les citernes, mais fut rationnée à raison d'un litre par personne et par jour pour la boisson, la lessive et la toilette.
Moscardo était entouré de 847 gardes civils, 185 officiers et élèves de l'École de gymnastique, 85 phalangistes et militants d'extrême-droite et 6 cadets de l'École militaire (qui, à cette époque de l'année, était en vacances). Ces militaires étaient accompagnés de 600 femmes et enfants, pour la plupart parents des assiégés, ou d'autres Tolédans, 200 "notables", 3 sœurs de la Charité et leur supérieure, mère Josepha, ainsi que 2 médecins de l'armée et 1 chirurgien major.
Enfin, le colonel s'empara aussi de la personne du gouverneur civil, Manuel Gonzalez Lopez, « avec toute sa famille et une centaine de personnes appartenant aux milieux politiques d'extrême gauche, comme otages ». Il y avait donc en tout quelque 2 000 personnes qui logeaient dans l'Alcázar, véritable dédale de chambres, hautes salles, galeries et souterrains derrière des murailles de 3,5 mètres d'épaisseur.
Les écuries contenaient encore 177 chevaux et 30 mulets. Leur nombre diminua graduellement, les animaux servant de viande de boucherie : au jour de la délivrance, il n'en restait plus que 10. Faute de sel on saupoudrait les quartiers de viande avec du salpêtre gratté sur les murs.
Les troupes républicaines étaient composées d'environ 8 000 miliciens, chargés de tenir la province de Tolède. Ils étaient issus des milices confédérales de la CNT et de la FAI ou des milices de l'UGT.
Ils étaient équipés de plusieurs pièces d'artillerie, de quelques voitures blindées et de 2 ou 3 chars. L'aviation républicaine leur servit à mener des missions de reconnaissance, mais également à bombarder l'Alcázar, qui supporta des bombardements en 35 occasions.
Visite en octobre 1940 de Heinrich Himmler à l'Alcázar de Tolède, en compagnie de Moscardó (fonds des Archives fédérales allemandes).
Le 22 juillet, les républicains contrôlaient la plus grande partie de la ville de Tolède. Ils cherchèrent tout d'abord à obtenir la reddition des défenseurs de l'Alcázar : les ministre de l'Éducation et de la Guerre, puis le général Riquelme, téléphonèrent tour à tour au colonel Moscardo, sans succès. Le 23 juillet, Candido Cabello, chef des milices, aurait appelé par téléphone Moscardo et l'aurait menacé de fusiller son fils de 17 ans, Luis, fait prisonnier le matin-même. Moscardo ayant refusé de céder au chantage, les républicains auraient exécuté Luis Moscardo.
C'est l'historien américain Herbert Matthews qui, en 1957, a le premier nié cette histoire. Cette version de l'histoire présente effectivement une similitude étonnante avec la légende du XIIIe siècle d'Alonso Pérez de Guzman (1256-1309), dit Guzman el Bueno, qui sacrifia aussi la vie de son fils, devant les murs de la forteresse de Tarifa assiégée par les musulmans au temps de la Reconquista. Herbert Matthews est depuis suivi par nombre d'historiens comme Hugh Thomas, Vilanova, Philippe Nourry ou Paul Preston. Herbert Southworth s'efforce de démontrer que la mort de Luis n'avait absolument rien à voir avec l'affaire de l'Alcazar : Luis Moscardo aurait exécuté le 23 août à la puerta del Cambrón avec 80 autres prisonniers, officiellement en représailles d'un raid aérien.
Toutefois, plusieurs historiens ont rassemblé des éléments en faveur de l'historicité de cette conversation. Alfonso Bullón de Mendoza et Luís Eugenio Togores[6] affirment que la conversation a eu plusieurs témoins, du côté de Moscardó comme du côté de Cabello. Quant à la ligne téléphonique, elle n'aurait pas été coupée, seulement les miliciens occupaient le central téléphonique de Tolède et en avaient le contrôle. De même, Herbert Matthews a par la suite dit avoir fait erreur.
Au fil des jours, Moscardo fut peu à peu supplanté au commandement du siège par le colonel de la Garde civile, Pedro Romero Bassart. Bien que la nourriture fût rare, il y avait de l'eau et des munitions. Les provisions furent même augmentées grâce à une razzia dans un grenier voisin, d'où furent rapportés deux mille sacs de blé. Du pain et de la viande de cheval composeront l'ordinaire de la garnison.
Les assiégés continuèrent même à avoir des loisirs. Ainsi, des dactylographes composaient quotidiennement le journal des assiégés, El Alcázar, simples feuillets frappés à la machine qui contenaient des reproductions de communiqués transmis par la radio, des liste de morts et de blessés ou des nouvelles de l'activité intérieure. Le 14 août, El Alcazar affichait le programme du lendemain, fête nationale de l'Assomption. Le 15 août, dans l'abri souterrain, les enfants purent applaudir le Cirque Alcázar.
L'effectif des attaquants républicains fluctuait entre 2 000 et 5 000. Il y avait parmi eux beaucoup de « touristes » de la guerre venant de Madrid pour passer l'après-midi. Mais les offensives républicaines furent, tout au long du mois d'août, constamment repoussées.
Pendant ce temps, les défenseurs de l'Alcázar acquéraient un grand renom. Tandis qu'ils continuait de résister, plusieurs autres foyers de résistance nationalistes cédaient : la caserne de Loyola à Saint-Sébastien se rendit le 27 juillet, les gardes civils d'Albacete étaient écrasés le 25 juillet et la caserne des officiers de Valence prise d'assaut le 31 juillet. Le retentissement de la résistance de l'Alcazar incita Francisco Franco à reporter l'offensive contre Madrid pour délivrer les assiégés : le 21 août, une défaite de l'armée républicaine à Calzada de Oropesa permit à la colonne du colonel Juan Yague, remplacée ensuite par celle du général José Enrique Varela, de marcher sur Tolède. Le 27 août, elle se trouvait à moins de 30 kilomètres, à Talavera de la Reina.
Le 10 septembre, le commandant républicain Vicente Rojo Lluch, ancien adjoint de Moscardo à l'École de gymnastique, leur transmit une proposition du gouvernement. Conduit devant Moscardo, il lui proposa d'accorder, en contrepartie de la reddition, la liberté à toutes les femmes et aux enfants et un jugement en conseil de guerre pour les hommes. Moscardo se montra irréductible.
Le 11 septembre, le père Enrique Vazquez Camarrasa, connu pour son libéralisme, se présenta pour une viste de trois heures. Il célébra la messe, écouta les participants en confession publique et se rendit au chevet des blessés pour leur donner l'absolution et les derniers sacrements. Avant de partir, il renouvela les propositions du commandant Rojo, toujours sans succès.
Le 12 septembre, c'est l'ambassadeur du Chili en Espagne, José Ramon Gutierrez, qui chercha à s'entremettre, mais il essuya lui aussi un échec.
Du 16 au 26 septembre, les républicains entreprirent de mettre un point final à la résistance en creusant sous les murs d'enceinte, afin de poser des mines sous chacune des deux tours jouxtant la cité. On fit évacuer les civils en vue de l'assaut et on invita des correspondants de guerre à venir pour assister à la chute de l'Alcázar.
Le 18 septembre à l'aube, 86 obus de 15,5 tombèrent sur l'Alcázar . À 7 heures du matin, la grande tour sud-ouest fut soufflée par l'explosion d'une mine actionnée par Francisco Largo Caballero en personne et s'écroula, mais ne causa que peu de pertes chez les combattants. Une deuxième mine placée sous la tour nord-est fit long feu. Près de 2 500 hommes et 1 500 miliciens parfaitement équipés avec deux chars blindés, un grand char d'assaut, un canon de 75, 16 mitrailleuses et neuf mortiers passèrent à l'attaque. Quatre attaques furent successivement lancées, mais elles furent toutes repoussées par les défenseurs de l'Alcázar.
Les assauts reprirent le 22 septembre, mais n'avancèrent que lentement. A 5 heures du matin, le 23 septembre, les républicains s'emparèrent par surprise des bâtiments au nord, après envoyé des bombes et des grenades. Repoussés, ils revinrent quelques heures plus tard avec un char. Après 45 minutes, l'assaut se solda par un nouvel échec.
Le 22 juillet, l'armée franquiste s'approcha à quelques kilomètres de Tolède. Craignant d'être encerclés, les républicains commencèrent à abandonner la ville, et l'Alcázar connut une certaine accalmie malgré quelques bombes et quelques tirs isolés. Au soir du 27 septembre, à 19 heures, les éclaireurs des regulares du général José Enrique Varela entrèrent dans la ville.
Le lendemain, à l'aube, le général Varela, ganté de blanc, était salué sur l'esplanade par les combattants rangés en carré. Les talons joints au garde-à-vous, dans la pose réglementaire de l'officier faisant son rapport, Moscardo annonça à Varela, reprenant le mot de passe des insurgés aux premiers jours de l'insurrection :
- "Sin novedad en el Alcazar, mi general" - Rien de nouveau à l'Alcazar, mon général.
Le 29 septembre, Franco vint, à son tour, exprimer à Moscardo et à ses compagnons la reconnaissance des nationalistes:
- Héros de l'Alcazar, votre exemple demeurera vivant à travers les générations. La patrie vous doit une gratitude éternelle et l'histoire ne saura jamais assez vanter la grandeur de vos exploits.
Un clairon sonna l'appel aux morts. À l'annonce de chaque nom, un camarade du défunt répondait: "Mort à l'Alcazar !".
Il y a eu en tout, d'après le journal intime de Moscardo, 86 soldats morts tous grades confondus, 455 blessés, deux morts naturelles, trois suicides et quelques disparitions (probablement des désertions). Par contre, il y a eu deux naissances.
Pendant que les vainqueurs se congratulent, les regulares « nettoient » les postes républicains. Ils s'emparent des miliciens, les dépouillent et les passent par les armes. Les hommes sont examinés pour vérifier leur implication dans des combats. Les « Maures » pillent la ville, provoquant la fuite d'une partie de la population tolédane.
La victoire nationaliste de l'Alcazar ne fut qu'un épisode de la guerre d'Espagne, mais il a marqué plus que tout autre la mémoire des hommes. Moscardo survécut vingt ans à son exploit. Général de l'armée d'Aragon, puis, la paix revenue, attaché militaire de Franco et capitaine général de l'Andalousie en 1946, nommé comte de l'Alcazar en 1948, il mourut en 1956. Sa dépouille fut déposée dans la citadelle restaurée, dans la même tombe que son fils Luís.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1106
28 septembre
La Normandie retrouve l'Angleterre à Tinchebray
Après la mort de Guillaume le Conquérant, le royaume anglo-normand fut provisoirement partagé, l’Angleterre revenant à Guillaume le Roux et la Normandie à son frère Robert Courteheuse. Mais après la mort douteuse du souverain anglais, victime d’un accident de chasse, c’est le dernier fils de Guillaume le Conquérant, Henri, qui s’empare de la couronne d’Angleterre, la soufflant à un Robert impopulaire. Cette guerre fratricide se termine lors du combat de Tinchebray, en Normandie. Henri Ier d’Angleterre inflige une sévère défaite à son frère Robert, le fait prisonnier et prend le commandement de la Normandie. Celle-ci est à nouveau rattachée à l’Angleterre.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Histoire du Moyen-Âge
1567
28 septembre
Tentative d’enlèvement de Charles IX
Redoutant les conséquences des négociations de Catherine de Médicis avec l’Espagne catholique, le prince de Condé organise l’enlèvement du roi Charles IX. Mais le projet échoue. C’est ainsi que s’ouvre la seconde guerre de Religion. En novembre, les protestants essuieront une défaite cuisante contre le duc de Montmorency à Saint-Denis et se décideront à signer la paix de Longjumeau.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Condé - Catherine de Médicis - Histoire des Huguenots - Charles IX - Histoire des Guerres de religion
1637
28 septembre
Bataille de Leucate et victoire des Français sur les Espagnols
Situé au sud de Narbonne, le château de Leucate fut pendant cinq siècles une place forte et un point d'observation privilégié. Il permettait en effet d'observer la frontière entre la France et le royaume d'Aragon. Pendant la Guerre de Trente ans, l'armée française et l'armée impériale espagnole se rencontreront au pied du château. Les Espagnols posent le siège. Le 28 septembre 1637, les Français remportent la victoire sur les Espagnols qui doivent retourner de l'autre côté de la frontière. Le château sera rasé sur ordre de Louis XIV après la signature du Traité des Pyrénées en 1659.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Histoire des Guerres
1660
28 septembre
Mort de Saint Vincent de Paul
Le prêtre charismatique Vincent de Paul meurt à Paris à l'âge de 79 ans après avoir dédié toute sa vie à la religion catholique et aux pauvres. Né à Pouy, ou Paul, dans les Landes en 1581, il est issu d'une famille très pauvre. Ordonné prêtre en 1600, il entre à la cour du Roi en tant que précepteur de la reine Margot et devient le disciple du cardinal Pierre de Bérulle. Il prend conscience que la religion indiffère de plus en plus les Français et décide de la populariser à nouveau en devenant curé de campagne. Il fonde plusieurs confréries charitables, notamment les Filles de la Charité ou Soeurs de Saint Vincent-de-Paul au service des enfants trouvés, des malades et de tous les nécessiteux. Sa dépouille repose dans la chapelle des lazaristes, au cœur de Paris. Il sera canonisé en 1737. Le village qui l'a vu naître porte aujourd'hui son nom : Saint Vincent de Paul.
Voir aussi : Décès - Saint Vincent de Paul - Histoire de la Chrétienté
1698
28 septembre
Naissance de Pierre Louis Maupertuis.
Pierre Louis Moreau de Maupertuis de son vrai nom est né le 7 juillet 1698.
Il est un mathématicien, un philosophe, un naturaliste, un astronome et un physicien français.
C'est à lui que l'on doit le principe de moindre action, il est aussi le précurseur de l'idée du transformisme. Il publie de nombreux livres qui illustrent ses idées.
Il est influencé par Newton, Leibniz et Descartes notamment.
A son tour, il influencera par la suite Euler, Diderot, et Kant.
Il trouve la mort le 27 juillet 1759.
Voir aussi : Histoire de l'Art
1708
28 septembre
Bataille de Lesnaya
Durant la Grande guerre du Nord, Charles XII de Suède s'apprête à envahir la Russie tandis que Pierre Ier de Russie reconquiert la Livonie. Le roi de Suède demande à Adam Ludwig Lewenhaupt, qui commande une armée à Riga, de venir le rejoindre avec ses 13 000 soldats en Pologne. Avec 5 000 soldats et 8 000 cavaliers, les Russes décident d'attaquer cette armée le 28 septembre 1708, lors de la bataille de Lesnaya. Bien qu'ils soient en infériorité numérique, ils parviennent à vaincre les Suédois, faisant 4 000 victimes et 1 000 prisonniers. Cette victoire redonne confiance à l'armée russe, en pleine voie de modernisation.
Voir aussi : Bataille - Russie - Suède - Grande guerre du Nord - Histoire des Guerres
1719
28 septembre
Début du règne de Muhammad Shah
Le 28 septembre 1719, Muhammad Shah monte sur le trône de l'Empire moghol, grâce à l'aide des deux généraux, Abdullah Khan et Syed Hussain Ali Khan. L'empire se morcèle durant son règne, et est envahi sans difficulté par l'empereur perse, Nader Shah. Des révoltes sont réprimées par les Perses, et l'empereur moghol doit offrir le trésor royal en échange de la liberté de son royaume. Il décède en 1748.
Voir aussi : Empereur - Règne - Empire Moghol - Histoire des Sacres
1748
28 septembre
Suppression des galères
Louis XV prend une ordonnance abolissant l'institution des galères. La condamnation aux galères équivalait à une condamnation capitale tant les conditions à bord des bateaux étaient difficiles et les punitions permanentes. Les guerres de Louis XIV terminées, l'entretien de la flotte ne nécessitait plus des équipages si nombreux : les condamnés aux travaux forcés seront désormais en majorité envoyés au bagne et employés à des travaux de construction des ports et des forts.
Voir aussi : Louis XV - Abolition - Histoire de la Justice
1791
28 septembre
Loi sur l'émancipation des juifs en France
La loi attribue aux juifs de France la statut de citoyen au même titre que les autres. Il seront désormais considérés comme français avant tout et pourront librement s'intégrer dans la société. Depuis l'avènement des idées humanistes développées au cours du "siècle des Lumières", la condition des juifs s'était considérablement améliorée. Le port de la rouelle, une pièce de tissu ronde qu'ils devaient porter pour se distinguer, a été aboli à la même époque.
Voir aussi : Loi - Juifs - Histoire du Judaïsme
1825
28 septembre
Premier transport de passagers en train
Le mécanicien anglais Georges Stephenson, véritable inventeur de la locomotive, crée la première ligne ferroviaire ouverte au public. Elle est à usage commercial et relie Stokton à Darlington. L'Angleterre est le premier pays à se doter de lignes de chemin de fer. En 1829, il mettra au point la "Fusée", une locomotive qui bat tous les records de vitesse.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution industrielle - Train - Transport - Histoire des Chemins de fer
1837
28 septembre
Bahadur Shah II monte sur le trône.
Muhammad Bahâdur Shâh, plus connu sous le nom de Bahâdur Shâh Zafar ou de Zafar (son nom de poète), naît le 24 octobre 1775.
Il est le fils de Muhammad Akbar Shâh.
A la mort de ce dernier, il monte sur le trône, alors agé de 62 ans. Malgré cela, il ne dispose que de peu de pouvoirs étant donné que l'Inde est contrôlée par la Compagnie anglaise des Indes orientales.
A ses heures perdues, cet empereur est comme son père et son grand-père, un poète. Ses sujets de prédilections sont l'amour et le mysticisme.
Son règne se termine lorsqu'il décède à l'âge de 87 ans en Birmanie. Par ailleurs, il sera le dernier empereur moghol.
Voir aussi : Histoire des Sacres
1854
28 septembre
Naufrage de "L'Artic"
Le bateau à vapeur sombre dans l'océan Atlantique avec 300 personnes à son bord. Ce naufrage est la première grande catastrophe survenue à un bateau de ce type.
Voir aussi : Naufrage - Histoire des Faits divers
1892
28 septembre
« Le Journal » sort dans les kiosques
Fernand Xau fonde le « le Journal » dans une perspective littéraire. Vendu à prix modique, le quotidien se destine au petit peuple parisien et remporte rapidement le succès escompté. Il s’appuiera sur l’édition de feuilletons, dont certains seront rédigés par Barrès, Zola ou encore par Alphonse Allais. Une fois encore dans l’histoire de la presse, les bouleversements politiques et culturels liés à la Seconde guerre mondiale lui seront fatal.
Voir aussi : Journal - Quotidien - Zola - Histoire de la Presse
1895
28 septembre
Décès de Louis Pasteur
Louis Pasteur naît en 1822, et entre à l'Ecole normale pour étudier la chimie et la physique. Ses travaux universitaires s'intéressent à la fermentation. Il est le premier à faire le lien entre la recherche fondamentale et le milieu industriel, en l'occurrence les brasseries de Lille. En 1881, il élabore le vaccin contre le charbon des moutons puis découvre, en 1885, le vaccin antirabique, lui apportant une couverture internationale. Décédé en 1895, il lègue l'institut Pasteur, fondé en 1888.
Voir aussi : Louis Pasteur - Histoire des Sciences et techniques
1922
28 septembre
Le roi Constantin de Grèce abdique
Le roi de Grèce Constantin Ier est contraint d'abdiquer sous la pression de son armée. Le conflit qui opposait le pays à la Turquie est une véritable déroute pour les grecs. La Grèce perd l'Anatolie qu'elle détenait depuis l'antiquité. Les militaires, ne supportant pas d'avoir été vaincus par les Turcs, exigent que les responsables de cette déroute soient punis et se mutinent. Le roi se retire. Il cède la couronne à son fils, Georges II.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Abdication - Constantin - Histoire de la Politique
1950
28 septembre
L’Onu reprend Séoul
Après avoir eu de lourdes difficultés autour de Pusan (Busan), la contre-offensive de l’ONU renverse le cours de la guerre de Corée en avançant rapidement pour prendre Séoul. Dès lors, les Nord Coréens ne peuvent que reculer jusqu’à ce que les troupes de l’ONU, sous le commandement de MacArthur, s’emparent de la quasi-totalité du territoire. Mais l’intervention des volontaires chinois renversera à nouveau le cours de la guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - MacArthur - Séoul - Histoire des Guerres
1958
28 septembre
Naissance de la Cinquième République
Les Français approuvent massivement (à 79,25 %) le référendum sur la nouvelle constitution proposé par le général de Gaulle. Le texte instaure un régime semi-présidentiel où les pouvoirs du président sont étendus et ceux du Parlement réduits. Le Président du conseil disparaît pour laisser place au Premier Ministre.
Voir aussi : Constitution - De Gaulle - Histoire de la Cinquième République
1978
28 septembre
Décès du Pape Jean Paul 1er
33 jours seulement après son accès sur le trône pontifical Albino Luciani, Jean Paul 1er, meurt soudainement. La religieuse chargée de le réveiller à cinq heure du matin l'a trouvé mort dans son lit, victime d'un infarctus. Réputé pour sa douceur et sa sensibilité à l'égard de la condition ouvrière, le Pape était le fils d'un maçon socialiste et d'une employée d'hospice. Le 22 octobre, c'est le polonais Karol Jozef Wojtyla qui lui succèdera sous le nom de Jean Paul II.
Voir aussi : Décès - Pape - Histoire de la Chrétienté
1983
28 septembre
Première diffusion des Cités d'Or
Antenne 2 diffuse pour la première fois "Les Mystérieuses Cités d’Or", dessin animé issu d’une collaboration entre des entreprises françaises, luxembourgeoises et japonaises. Série constituée de 39 épisodes de 28 minutes, elle retrace le parcours du jeune orphelin Esteban qui part de Barcelone pour découvrir les cités d’Or mais aussi, et surtout, son père. Il rencontre lors de son périple la jeune inca Zia et Tao, descendant du peuple Mu, qui l’accompagnent tout au long de son périple.
Voir aussi : Série - Histoire d'Antenne 2 - Récré A2 - Histoire des Dessins animés
1991
28 septembre
Le sorcier du jazz ne jouera plus
Le trompettiste américain Miles Davis meurt à 65 ans. Pionnier du jazz "moderne", le jazz-rock, Miles est un provocateur et un dandy. Après avoir débuté avec Charlie Parker en 1946, il forme en 1955 un quintet de rêve avec John Coltrane, Red Garland, Paul Chambers et Philly Joe Jones. Il joue, selon son expression, "de la grande musique noire".
Voir aussi : Décès - Miles Davis - Histoire du Jazz
1992
28 septembre
Naissance d'Arte
La chaîne de télévision franco-allemande accède au cinquième réseau hertzien en France. Diffusée uniquement sur le câble et le satellite depuis le mois de mai, la chaîne culturelle européenne peut être désormais regardée dans toute la France sur le canal 5.
Voir aussi : Chaîne - Histoire d'Arte - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
28 septembre
La Normandie retrouve l'Angleterre à Tinchebray
Après la mort de Guillaume le Conquérant, le royaume anglo-normand fut provisoirement partagé, l’Angleterre revenant à Guillaume le Roux et la Normandie à son frère Robert Courteheuse. Mais après la mort douteuse du souverain anglais, victime d’un accident de chasse, c’est le dernier fils de Guillaume le Conquérant, Henri, qui s’empare de la couronne d’Angleterre, la soufflant à un Robert impopulaire. Cette guerre fratricide se termine lors du combat de Tinchebray, en Normandie. Henri Ier d’Angleterre inflige une sévère défaite à son frère Robert, le fait prisonnier et prend le commandement de la Normandie. Celle-ci est à nouveau rattachée à l’Angleterre.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Histoire du Moyen-Âge
1567
28 septembre
Tentative d’enlèvement de Charles IX
Redoutant les conséquences des négociations de Catherine de Médicis avec l’Espagne catholique, le prince de Condé organise l’enlèvement du roi Charles IX. Mais le projet échoue. C’est ainsi que s’ouvre la seconde guerre de Religion. En novembre, les protestants essuieront une défaite cuisante contre le duc de Montmorency à Saint-Denis et se décideront à signer la paix de Longjumeau.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Condé - Catherine de Médicis - Histoire des Huguenots - Charles IX - Histoire des Guerres de religion
1637
28 septembre
Bataille de Leucate et victoire des Français sur les Espagnols
Situé au sud de Narbonne, le château de Leucate fut pendant cinq siècles une place forte et un point d'observation privilégié. Il permettait en effet d'observer la frontière entre la France et le royaume d'Aragon. Pendant la Guerre de Trente ans, l'armée française et l'armée impériale espagnole se rencontreront au pied du château. Les Espagnols posent le siège. Le 28 septembre 1637, les Français remportent la victoire sur les Espagnols qui doivent retourner de l'autre côté de la frontière. Le château sera rasé sur ordre de Louis XIV après la signature du Traité des Pyrénées en 1659.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Histoire des Guerres
1660
28 septembre
Mort de Saint Vincent de Paul
Le prêtre charismatique Vincent de Paul meurt à Paris à l'âge de 79 ans après avoir dédié toute sa vie à la religion catholique et aux pauvres. Né à Pouy, ou Paul, dans les Landes en 1581, il est issu d'une famille très pauvre. Ordonné prêtre en 1600, il entre à la cour du Roi en tant que précepteur de la reine Margot et devient le disciple du cardinal Pierre de Bérulle. Il prend conscience que la religion indiffère de plus en plus les Français et décide de la populariser à nouveau en devenant curé de campagne. Il fonde plusieurs confréries charitables, notamment les Filles de la Charité ou Soeurs de Saint Vincent-de-Paul au service des enfants trouvés, des malades et de tous les nécessiteux. Sa dépouille repose dans la chapelle des lazaristes, au cœur de Paris. Il sera canonisé en 1737. Le village qui l'a vu naître porte aujourd'hui son nom : Saint Vincent de Paul.
Voir aussi : Décès - Saint Vincent de Paul - Histoire de la Chrétienté
1698
28 septembre
Naissance de Pierre Louis Maupertuis.
Pierre Louis Moreau de Maupertuis de son vrai nom est né le 7 juillet 1698.
Il est un mathématicien, un philosophe, un naturaliste, un astronome et un physicien français.
C'est à lui que l'on doit le principe de moindre action, il est aussi le précurseur de l'idée du transformisme. Il publie de nombreux livres qui illustrent ses idées.
Il est influencé par Newton, Leibniz et Descartes notamment.
A son tour, il influencera par la suite Euler, Diderot, et Kant.
Il trouve la mort le 27 juillet 1759.
Voir aussi : Histoire de l'Art
1708
28 septembre
Bataille de Lesnaya
Durant la Grande guerre du Nord, Charles XII de Suède s'apprête à envahir la Russie tandis que Pierre Ier de Russie reconquiert la Livonie. Le roi de Suède demande à Adam Ludwig Lewenhaupt, qui commande une armée à Riga, de venir le rejoindre avec ses 13 000 soldats en Pologne. Avec 5 000 soldats et 8 000 cavaliers, les Russes décident d'attaquer cette armée le 28 septembre 1708, lors de la bataille de Lesnaya. Bien qu'ils soient en infériorité numérique, ils parviennent à vaincre les Suédois, faisant 4 000 victimes et 1 000 prisonniers. Cette victoire redonne confiance à l'armée russe, en pleine voie de modernisation.
Voir aussi : Bataille - Russie - Suède - Grande guerre du Nord - Histoire des Guerres
1719
28 septembre
Début du règne de Muhammad Shah
Le 28 septembre 1719, Muhammad Shah monte sur le trône de l'Empire moghol, grâce à l'aide des deux généraux, Abdullah Khan et Syed Hussain Ali Khan. L'empire se morcèle durant son règne, et est envahi sans difficulté par l'empereur perse, Nader Shah. Des révoltes sont réprimées par les Perses, et l'empereur moghol doit offrir le trésor royal en échange de la liberté de son royaume. Il décède en 1748.
Voir aussi : Empereur - Règne - Empire Moghol - Histoire des Sacres
1748
28 septembre
Suppression des galères
Louis XV prend une ordonnance abolissant l'institution des galères. La condamnation aux galères équivalait à une condamnation capitale tant les conditions à bord des bateaux étaient difficiles et les punitions permanentes. Les guerres de Louis XIV terminées, l'entretien de la flotte ne nécessitait plus des équipages si nombreux : les condamnés aux travaux forcés seront désormais en majorité envoyés au bagne et employés à des travaux de construction des ports et des forts.
Voir aussi : Louis XV - Abolition - Histoire de la Justice
1791
28 septembre
Loi sur l'émancipation des juifs en France
La loi attribue aux juifs de France la statut de citoyen au même titre que les autres. Il seront désormais considérés comme français avant tout et pourront librement s'intégrer dans la société. Depuis l'avènement des idées humanistes développées au cours du "siècle des Lumières", la condition des juifs s'était considérablement améliorée. Le port de la rouelle, une pièce de tissu ronde qu'ils devaient porter pour se distinguer, a été aboli à la même époque.
Voir aussi : Loi - Juifs - Histoire du Judaïsme
1825
28 septembre
Premier transport de passagers en train
Le mécanicien anglais Georges Stephenson, véritable inventeur de la locomotive, crée la première ligne ferroviaire ouverte au public. Elle est à usage commercial et relie Stokton à Darlington. L'Angleterre est le premier pays à se doter de lignes de chemin de fer. En 1829, il mettra au point la "Fusée", une locomotive qui bat tous les records de vitesse.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution industrielle - Train - Transport - Histoire des Chemins de fer
1837
28 septembre
Bahadur Shah II monte sur le trône.
Muhammad Bahâdur Shâh, plus connu sous le nom de Bahâdur Shâh Zafar ou de Zafar (son nom de poète), naît le 24 octobre 1775.
Il est le fils de Muhammad Akbar Shâh.
A la mort de ce dernier, il monte sur le trône, alors agé de 62 ans. Malgré cela, il ne dispose que de peu de pouvoirs étant donné que l'Inde est contrôlée par la Compagnie anglaise des Indes orientales.
A ses heures perdues, cet empereur est comme son père et son grand-père, un poète. Ses sujets de prédilections sont l'amour et le mysticisme.
Son règne se termine lorsqu'il décède à l'âge de 87 ans en Birmanie. Par ailleurs, il sera le dernier empereur moghol.
Voir aussi : Histoire des Sacres
1854
28 septembre
Naufrage de "L'Artic"
Le bateau à vapeur sombre dans l'océan Atlantique avec 300 personnes à son bord. Ce naufrage est la première grande catastrophe survenue à un bateau de ce type.
Voir aussi : Naufrage - Histoire des Faits divers
1892
28 septembre
« Le Journal » sort dans les kiosques
Fernand Xau fonde le « le Journal » dans une perspective littéraire. Vendu à prix modique, le quotidien se destine au petit peuple parisien et remporte rapidement le succès escompté. Il s’appuiera sur l’édition de feuilletons, dont certains seront rédigés par Barrès, Zola ou encore par Alphonse Allais. Une fois encore dans l’histoire de la presse, les bouleversements politiques et culturels liés à la Seconde guerre mondiale lui seront fatal.
Voir aussi : Journal - Quotidien - Zola - Histoire de la Presse
1895
28 septembre
Décès de Louis Pasteur
Louis Pasteur naît en 1822, et entre à l'Ecole normale pour étudier la chimie et la physique. Ses travaux universitaires s'intéressent à la fermentation. Il est le premier à faire le lien entre la recherche fondamentale et le milieu industriel, en l'occurrence les brasseries de Lille. En 1881, il élabore le vaccin contre le charbon des moutons puis découvre, en 1885, le vaccin antirabique, lui apportant une couverture internationale. Décédé en 1895, il lègue l'institut Pasteur, fondé en 1888.
Voir aussi : Louis Pasteur - Histoire des Sciences et techniques
1922
28 septembre
Le roi Constantin de Grèce abdique
Le roi de Grèce Constantin Ier est contraint d'abdiquer sous la pression de son armée. Le conflit qui opposait le pays à la Turquie est une véritable déroute pour les grecs. La Grèce perd l'Anatolie qu'elle détenait depuis l'antiquité. Les militaires, ne supportant pas d'avoir été vaincus par les Turcs, exigent que les responsables de cette déroute soient punis et se mutinent. Le roi se retire. Il cède la couronne à son fils, Georges II.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Abdication - Constantin - Histoire de la Politique
1950
28 septembre
L’Onu reprend Séoul
Après avoir eu de lourdes difficultés autour de Pusan (Busan), la contre-offensive de l’ONU renverse le cours de la guerre de Corée en avançant rapidement pour prendre Séoul. Dès lors, les Nord Coréens ne peuvent que reculer jusqu’à ce que les troupes de l’ONU, sous le commandement de MacArthur, s’emparent de la quasi-totalité du territoire. Mais l’intervention des volontaires chinois renversera à nouveau le cours de la guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - MacArthur - Séoul - Histoire des Guerres
1958
28 septembre
Naissance de la Cinquième République
Les Français approuvent massivement (à 79,25 %) le référendum sur la nouvelle constitution proposé par le général de Gaulle. Le texte instaure un régime semi-présidentiel où les pouvoirs du président sont étendus et ceux du Parlement réduits. Le Président du conseil disparaît pour laisser place au Premier Ministre.
Voir aussi : Constitution - De Gaulle - Histoire de la Cinquième République
1978
28 septembre
Décès du Pape Jean Paul 1er
33 jours seulement après son accès sur le trône pontifical Albino Luciani, Jean Paul 1er, meurt soudainement. La religieuse chargée de le réveiller à cinq heure du matin l'a trouvé mort dans son lit, victime d'un infarctus. Réputé pour sa douceur et sa sensibilité à l'égard de la condition ouvrière, le Pape était le fils d'un maçon socialiste et d'une employée d'hospice. Le 22 octobre, c'est le polonais Karol Jozef Wojtyla qui lui succèdera sous le nom de Jean Paul II.
Voir aussi : Décès - Pape - Histoire de la Chrétienté
1983
28 septembre
Première diffusion des Cités d'Or
Antenne 2 diffuse pour la première fois "Les Mystérieuses Cités d’Or", dessin animé issu d’une collaboration entre des entreprises françaises, luxembourgeoises et japonaises. Série constituée de 39 épisodes de 28 minutes, elle retrace le parcours du jeune orphelin Esteban qui part de Barcelone pour découvrir les cités d’Or mais aussi, et surtout, son père. Il rencontre lors de son périple la jeune inca Zia et Tao, descendant du peuple Mu, qui l’accompagnent tout au long de son périple.
Voir aussi : Série - Histoire d'Antenne 2 - Récré A2 - Histoire des Dessins animés
1991
28 septembre
Le sorcier du jazz ne jouera plus
Le trompettiste américain Miles Davis meurt à 65 ans. Pionnier du jazz "moderne", le jazz-rock, Miles est un provocateur et un dandy. Après avoir débuté avec Charlie Parker en 1946, il forme en 1955 un quintet de rêve avec John Coltrane, Red Garland, Paul Chambers et Philly Joe Jones. Il joue, selon son expression, "de la grande musique noire".
Voir aussi : Décès - Miles Davis - Histoire du Jazz
1992
28 septembre
Naissance d'Arte
La chaîne de télévision franco-allemande accède au cinquième réseau hertzien en France. Diffusée uniquement sur le câble et le satellite depuis le mois de mai, la chaîne culturelle européenne peut être désormais regardée dans toute la France sur le canal 5.
Voir aussi : Chaîne - Histoire d'Arte - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille de Lesnaya se déroula le 28 septembre 1708 durant la grande guerre du Nord. Une armée russe commandée par Anikita Ivanovitch Repnine et Alexandre Danilovitch Menchikov attaqua par surprise et écrasa l'aile gauche de l'armée suédoise de Charles XII, commandée par Adam Ludwig Lewenhaupt, qui devait rejoindre le gros de l'armée.
Après la défaite russe lors de la bataille de Narva, le tsar Pierre Ier de Russie profite de la guerre entre Charles XII et Auguste II de Pologne pour rebâtir son armée sous une forme plus moderne. Il reconquiert la Livonie et fait construire la ville de Saint-Pétersbourg. En réaction, Charles XII prépare depuis sa base en Pologne une invasion de la Russie ayant pour but final Moscou. Lewenhaupt, l'un des principaux généraux suédois, commande une armée suédoise basée à Riga et, pendant l'été 1708, Charles XII lui donne l'ordre de venir rejoindre l'armée principale, forte de 25 000 hommes, en Pologne. Lewenhaupt doit également ravitailler l'armée suédoise en munitions et en nourriture nécessaires à la campagne.
Toutefois, Lewenhaupt met plus de temps que prévu à rassembler les provisions et à préparer ses troupes. Le 26 septembre, Charles XII, qui attend Lewenhaupt depuis des semaines, quitte son campement et décide d'envahir l'Ukraine, espérant atteindre ce riche grenier à blé avant l'hiver. Les troupes de Lewenhaupt sont à ce moment-là à encore environ 130 kilomètres de l'armée principale. Ayant observé ces mouvements, les russes décident d'attaquer Lewenhaupt avant que Charles XII ne puisse le soutenir. Une armée russe commandée par Anikita Ivanovitch Repnine et Alexandre Danilovitch Menchikov se déplace rapidement pour intercepter les Suédois et les empêcher de traverser la Soj. Comme aucune armée suédoise n'a été vaincue par les Russes en huit ans de guerre, Lewenhaupt n'est pas impressionné par la supériorité numérique russe et se prépare au combat.
La Bataille de Lesnaya par Jean-Marc Nattier, 1717
Le combat est âprement disputé et les deux camps subissent de lourdes pertes. En fin d'après-midi, une tempête de neige s'abat et désorganise les troupes suédoises, Lewenhaupt donnant alors l'ordre de la retraite pour ne pas risquer de perdre les provisions. Les Suédois sont néanmoins forcés d'abandonner beaucoup de chariots de ravitaillement en raison du terrain boueux, les utilisant alors comme remparts pour couvrir leur retraite. L'attaque russe contre cette forteresse de chariots est repoussée et l'armée russe se retire alors avant la nuit. Néanmoins, environ 3 000 Suédois ont été séparés de l'armée principale durant la bataille et la retraite et seulement la moitié arrivera à regagner la Courlande, le reste étant pris ou tués par la cavalerie cosaque.
Les Suédois ont perdu environ 5 000 hommes contre 3 000 pour les Russes, et, dans sa hâte de rejoindre l'armée de Charles XII, Lewenhaupt décide d'abandonner les canons, le bétail et la plus grande partie de la nourriture, ce qui cause la mutinerie d'une partie de ses troupes. Après avoir volé de l'alcool, environ un millier de soldats suédois s'enivrent et Lewenhaupt est forcé de les abandonner dans les bois. Il rejoint finalement l'armée principale le 8 octobre avec moins de 6 000 hommes et sans presque aucune provision, ne faisant ainsi qu'accroître les problèmes de ravitaillement de Charles XII.
De leur côté, l'armée russe est désormais convaincue qu'elle peut rivaliser avec les Suédois et cette confiance nouvelle va l'aider durant la campagne de 1709 à l'issue de laquelle elle va remporter la bataille décisive de Poltava.
Après la défaite russe lors de la bataille de Narva, le tsar Pierre Ier de Russie profite de la guerre entre Charles XII et Auguste II de Pologne pour rebâtir son armée sous une forme plus moderne. Il reconquiert la Livonie et fait construire la ville de Saint-Pétersbourg. En réaction, Charles XII prépare depuis sa base en Pologne une invasion de la Russie ayant pour but final Moscou. Lewenhaupt, l'un des principaux généraux suédois, commande une armée suédoise basée à Riga et, pendant l'été 1708, Charles XII lui donne l'ordre de venir rejoindre l'armée principale, forte de 25 000 hommes, en Pologne. Lewenhaupt doit également ravitailler l'armée suédoise en munitions et en nourriture nécessaires à la campagne.
Toutefois, Lewenhaupt met plus de temps que prévu à rassembler les provisions et à préparer ses troupes. Le 26 septembre, Charles XII, qui attend Lewenhaupt depuis des semaines, quitte son campement et décide d'envahir l'Ukraine, espérant atteindre ce riche grenier à blé avant l'hiver. Les troupes de Lewenhaupt sont à ce moment-là à encore environ 130 kilomètres de l'armée principale. Ayant observé ces mouvements, les russes décident d'attaquer Lewenhaupt avant que Charles XII ne puisse le soutenir. Une armée russe commandée par Anikita Ivanovitch Repnine et Alexandre Danilovitch Menchikov se déplace rapidement pour intercepter les Suédois et les empêcher de traverser la Soj. Comme aucune armée suédoise n'a été vaincue par les Russes en huit ans de guerre, Lewenhaupt n'est pas impressionné par la supériorité numérique russe et se prépare au combat.
La Bataille de Lesnaya par Jean-Marc Nattier, 1717
Le combat est âprement disputé et les deux camps subissent de lourdes pertes. En fin d'après-midi, une tempête de neige s'abat et désorganise les troupes suédoises, Lewenhaupt donnant alors l'ordre de la retraite pour ne pas risquer de perdre les provisions. Les Suédois sont néanmoins forcés d'abandonner beaucoup de chariots de ravitaillement en raison du terrain boueux, les utilisant alors comme remparts pour couvrir leur retraite. L'attaque russe contre cette forteresse de chariots est repoussée et l'armée russe se retire alors avant la nuit. Néanmoins, environ 3 000 Suédois ont été séparés de l'armée principale durant la bataille et la retraite et seulement la moitié arrivera à regagner la Courlande, le reste étant pris ou tués par la cavalerie cosaque.
Les Suédois ont perdu environ 5 000 hommes contre 3 000 pour les Russes, et, dans sa hâte de rejoindre l'armée de Charles XII, Lewenhaupt décide d'abandonner les canons, le bétail et la plus grande partie de la nourriture, ce qui cause la mutinerie d'une partie de ses troupes. Après avoir volé de l'alcool, environ un millier de soldats suédois s'enivrent et Lewenhaupt est forcé de les abandonner dans les bois. Il rejoint finalement l'armée principale le 8 octobre avec moins de 6 000 hommes et sans presque aucune provision, ne faisant ainsi qu'accroître les problèmes de ravitaillement de Charles XII.
De leur côté, l'armée russe est désormais convaincue qu'elle peut rivaliser avec les Suédois et cette confiance nouvelle va l'aider durant la campagne de 1709 à l'issue de laquelle elle va remporter la bataille décisive de Poltava.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-480
29 septembre
Victoire des Grecs à Salamine
Devant la supériorité numérique de la flotte perse qui s'apprête à faire débarquer les armées de Xerxès Ier sur le sol grec, les navires athéniens simulent une retraite. Ils entraînent les perses dans le détroit de Salamine. C'est un piège : le passage entre l'île et le continent est trop étroit. Les bateaux grecs, plus maniables et menés par le stratège athénien Thémistocle, détruisent les navires ennemis qui se sont engouffrés dans le chenal. Xerxès 1er assistera à la défaite de son armée du haut d'une colline de l'Attique.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Bataille navale - Dossier histoire des Guerres médiques - Thémistocle - Histoire de la Grèce antique
1066
29 septembre
Guillaume le Conquérant envahit l'Angleterre
Les 650 navires de Guillaume duc de Normandie débarquent dans la baie de Penvensey en Angleterre. Après la victoire d'Hastings (le 14 octobre 1066), où l'armée du roi Harold II sera défaite, Guillaume le Conquérant deviendra roi d'Angleterre.
Voir aussi : Sacre - Invasion - Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Guillaume le Conquérant - Histoire du Moyen-Âge
1758
29 septembre
Naissance d'Horation Nelson
Le 29 septembre 1758 naît Horatio Nelson, vice-amiral de la Royal Navy britannique. Excellent tacticien, il s'est surtout illustré lors des grandes batailles de la Révolution françaises et napoléoniennes. Personnage vénéré en Grande-Bretagne, il a remporté de nombreuses victoires, dont celle de Trafalgar contre l'armée de Napoléon, où il trouva la mort le 21 octobre 1805. Son corps fut ramené en Angleterre dans un tonneau d'eau-de-vie, pour des funérailles nationales.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Révolution française - Royal Navy - Histoire des Guerres
1833
29 septembre
Début de la crise de succession d'Espagne
Le 29 septembre 1833, le roi Ferdinand d'Espagne décéda en désignant sa fille Isabelle, âgée de 3 ans, pour lui succéder. Cela créa de fortes tensions entre la noblesse (les conservateurs), souhaitant l'accession au trône de l'infant Charles de Bourbon, et les "isabellistes" (libéraux), dont la France et la Grande-Bretagne qui firent intervenir leurs armées. Ce désaccord déclencha une guerre civile qui dura jusqu'en 1846 et vit la victoire des Isabellistes.
Voir aussi : Espagne - Guerre civile - Charles de Bourbon - Histoire de la Politique
1853
29 septembre
L'Empire ottoman déclare la guerre à la Russie.
Les questions religieuses dégradent les relations entre les Russes et les Ottomans. De plus, la Russie souhaite annexer Constantinople et trouve un prétexte pour envahir les principautés moldo-valaques. L'Empire ottoman soutenu par la France et le Royaume-Uni déclare alors la guerre à la Russie. Les deux puissances s'affrontent dans une guerre qui dure trois ans. Elle se termine en 1856 par la victoire de l'Empire ottoman et de ses alliés.
Voir aussi : France - Russie - Guerre - Histoire de l'Empire ottoman - Royaume-Uni - Histoire des Guerres
1902
29 septembre
Mort d'Emile Zola
A l'âge de 62 ans, le grand romancier naturaliste français, meurt asphyxié par le gaz dans sa chambre à coucher. Le bruit court alors que le romancier s'est suicidé ou qu'il a été assassiné. Certains pensent qu'il a été victime de son engagement en faveur de Dreyfus. La dépouille de Zola sera conduite au Panthéon le 4 juin 1908.
Voir aussi : Décès - Histoire du Panthéon - Zola - Histoire des Romans
1962
29 septembre
Ben Bella au pouvoir en Algérie
A la suite des accords d'Evian (18 mars 1962) qui reconnaissent l'indépendance de l'Algérie, Ahmed Ben Bella, chef du Front de libération nationale (FLN), est élu par 159 voix contre 1, premier président du Conseil par la nouvelle Assemblée nationale algérienne. Il accédera à la présidence en 1963, mais sera renversé par le coup d'Etat de Houari Boumediene en 1965 et emprisonné jusqu'en 1980.
Voir aussi : Président - Histoire d'Evian - Histoire du FLN - Histoire des Accords d'Evian - Ben Bella - Histoire de la Guerre d'Algérie
1965
29 septembre
Les Who chantent "My Generation"
The Who, jeune groupe de la banlieue londonienne, sort le single "My Generation". La puissance de ce titre, reposant sur un question-réponse basse guitare et un jeu de batterie endiablé, le propulse sur le devant de la scène. Mais ce sont surtout les paroles, symptomatiques d’une jeunesse angoissée, qui rendent la chanson mythique, la hissant au statut d’hymne de toute une génération. La phrase "Hope I die before I get old" ("j'espère mourir avant d'être vieux") sonne en effet comme une définition de la rock’n’roll attitude. Elle désigne également avec une certaine justesse la propension aux excès en tout genre que les membres des Who manifesteront dans leur carrière…
Voir aussi : The Who - Histoire du Rock n'roll
1970
29 septembre
Mort de Nasser
Le président égyptien Gamal Abdel Nasser décède d’une crise cardiaque, juste après avoir mis fin aux conflits opposant les Palestiniens et les troupes du roi Hussein de Jordanie. Déjà affaibli par la guerre des Six Jours, Nasser n’avait eu d’autres choix que de se rapprocher de l’URSS pour reconstituer son armée. Sous la pression de cette dernière, il signa un cessez-le-feu de trois mois avec Israël, en juillet. C’est donc une Égypte en voie de pacification qu’il laisse à son successeur, le vice-président Anouar el-Sadate.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Nasser - Sadate - Histoire des Décès
1973
29 septembre
Fernand Reynaud se tue dans un accident de voiture
Le comique français meurt tragiquement dans un accident de voiture à l'âge de 47 ans. Ce fils d'ouvrier de Clermont-Ferrand avait décidé d'échapper à l'usine Michelin pour devenir comédien. Dans ses sketches, dont l'éternel "22 à Asnières", Raynaud incarne l'image du français moyen avec ses travers et ses manies. Avant son accident, il avait l'intention de se retirer de la scène pour aller s'installer en Nouvelle-Calédonie avec sa famille.
Voir aussi : Décès - Histoire du Théâtre
1978
29 septembre
Pieter W. Botha au pouvoir
Suite à la démission du Premier ministre Balthazar Johannes Vorster, Pieter Willem Botha prend la tête du gouvernement. Partisan de l’apartheid, il entreprend de réformer la Constitution. Il permet ainsi aux Métis et aux Indiens de réintégrer en partie la vie politique, maintenant toutefois ses positions d’exclusion vis-à-vis des Noirs. Une telle inégalité ne peut que raviver les tensions des populations noires et les oppositions. Président de la République détenant un pouvoir exécutif en 1984, il démissionnera finalement en 1989 pour laisser la place à Frederik De Klerk.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - De Klerk - République sud-africaine - Pieter W. Botha - Histoire des Elections
1988
29 septembre
Terribles inondations au Bangladesh
Le Bangladesh, situé dans le delta débouchant sur le golf du Bengale, à l'est de l'Inde, est de nouveau victime d'inondations qui laissent 30 millions de personnes sans abri. Ce jeune Etat (indépendant depuis 1971), surpeuplé et pauvre, subit régulièrement des inondations catastrophiques.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
29 septembre
Victoire des Grecs à Salamine
Devant la supériorité numérique de la flotte perse qui s'apprête à faire débarquer les armées de Xerxès Ier sur le sol grec, les navires athéniens simulent une retraite. Ils entraînent les perses dans le détroit de Salamine. C'est un piège : le passage entre l'île et le continent est trop étroit. Les bateaux grecs, plus maniables et menés par le stratège athénien Thémistocle, détruisent les navires ennemis qui se sont engouffrés dans le chenal. Xerxès 1er assistera à la défaite de son armée du haut d'une colline de l'Attique.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Bataille navale - Dossier histoire des Guerres médiques - Thémistocle - Histoire de la Grèce antique
1066
29 septembre
Guillaume le Conquérant envahit l'Angleterre
Les 650 navires de Guillaume duc de Normandie débarquent dans la baie de Penvensey en Angleterre. Après la victoire d'Hastings (le 14 octobre 1066), où l'armée du roi Harold II sera défaite, Guillaume le Conquérant deviendra roi d'Angleterre.
Voir aussi : Sacre - Invasion - Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Guillaume le Conquérant - Histoire du Moyen-Âge
1758
29 septembre
Naissance d'Horation Nelson
Le 29 septembre 1758 naît Horatio Nelson, vice-amiral de la Royal Navy britannique. Excellent tacticien, il s'est surtout illustré lors des grandes batailles de la Révolution françaises et napoléoniennes. Personnage vénéré en Grande-Bretagne, il a remporté de nombreuses victoires, dont celle de Trafalgar contre l'armée de Napoléon, où il trouva la mort le 21 octobre 1805. Son corps fut ramené en Angleterre dans un tonneau d'eau-de-vie, pour des funérailles nationales.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Révolution française - Royal Navy - Histoire des Guerres
1833
29 septembre
Début de la crise de succession d'Espagne
Le 29 septembre 1833, le roi Ferdinand d'Espagne décéda en désignant sa fille Isabelle, âgée de 3 ans, pour lui succéder. Cela créa de fortes tensions entre la noblesse (les conservateurs), souhaitant l'accession au trône de l'infant Charles de Bourbon, et les "isabellistes" (libéraux), dont la France et la Grande-Bretagne qui firent intervenir leurs armées. Ce désaccord déclencha une guerre civile qui dura jusqu'en 1846 et vit la victoire des Isabellistes.
Voir aussi : Espagne - Guerre civile - Charles de Bourbon - Histoire de la Politique
1853
29 septembre
L'Empire ottoman déclare la guerre à la Russie.
Les questions religieuses dégradent les relations entre les Russes et les Ottomans. De plus, la Russie souhaite annexer Constantinople et trouve un prétexte pour envahir les principautés moldo-valaques. L'Empire ottoman soutenu par la France et le Royaume-Uni déclare alors la guerre à la Russie. Les deux puissances s'affrontent dans une guerre qui dure trois ans. Elle se termine en 1856 par la victoire de l'Empire ottoman et de ses alliés.
Voir aussi : France - Russie - Guerre - Histoire de l'Empire ottoman - Royaume-Uni - Histoire des Guerres
1902
29 septembre
Mort d'Emile Zola
A l'âge de 62 ans, le grand romancier naturaliste français, meurt asphyxié par le gaz dans sa chambre à coucher. Le bruit court alors que le romancier s'est suicidé ou qu'il a été assassiné. Certains pensent qu'il a été victime de son engagement en faveur de Dreyfus. La dépouille de Zola sera conduite au Panthéon le 4 juin 1908.
Voir aussi : Décès - Histoire du Panthéon - Zola - Histoire des Romans
1962
29 septembre
Ben Bella au pouvoir en Algérie
A la suite des accords d'Evian (18 mars 1962) qui reconnaissent l'indépendance de l'Algérie, Ahmed Ben Bella, chef du Front de libération nationale (FLN), est élu par 159 voix contre 1, premier président du Conseil par la nouvelle Assemblée nationale algérienne. Il accédera à la présidence en 1963, mais sera renversé par le coup d'Etat de Houari Boumediene en 1965 et emprisonné jusqu'en 1980.
Voir aussi : Président - Histoire d'Evian - Histoire du FLN - Histoire des Accords d'Evian - Ben Bella - Histoire de la Guerre d'Algérie
1965
29 septembre
Les Who chantent "My Generation"
The Who, jeune groupe de la banlieue londonienne, sort le single "My Generation". La puissance de ce titre, reposant sur un question-réponse basse guitare et un jeu de batterie endiablé, le propulse sur le devant de la scène. Mais ce sont surtout les paroles, symptomatiques d’une jeunesse angoissée, qui rendent la chanson mythique, la hissant au statut d’hymne de toute une génération. La phrase "Hope I die before I get old" ("j'espère mourir avant d'être vieux") sonne en effet comme une définition de la rock’n’roll attitude. Elle désigne également avec une certaine justesse la propension aux excès en tout genre que les membres des Who manifesteront dans leur carrière…
Voir aussi : The Who - Histoire du Rock n'roll
1970
29 septembre
Mort de Nasser
Le président égyptien Gamal Abdel Nasser décède d’une crise cardiaque, juste après avoir mis fin aux conflits opposant les Palestiniens et les troupes du roi Hussein de Jordanie. Déjà affaibli par la guerre des Six Jours, Nasser n’avait eu d’autres choix que de se rapprocher de l’URSS pour reconstituer son armée. Sous la pression de cette dernière, il signa un cessez-le-feu de trois mois avec Israël, en juillet. C’est donc une Égypte en voie de pacification qu’il laisse à son successeur, le vice-président Anouar el-Sadate.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Nasser - Sadate - Histoire des Décès
1973
29 septembre
Fernand Reynaud se tue dans un accident de voiture
Le comique français meurt tragiquement dans un accident de voiture à l'âge de 47 ans. Ce fils d'ouvrier de Clermont-Ferrand avait décidé d'échapper à l'usine Michelin pour devenir comédien. Dans ses sketches, dont l'éternel "22 à Asnières", Raynaud incarne l'image du français moyen avec ses travers et ses manies. Avant son accident, il avait l'intention de se retirer de la scène pour aller s'installer en Nouvelle-Calédonie avec sa famille.
Voir aussi : Décès - Histoire du Théâtre
1978
29 septembre
Pieter W. Botha au pouvoir
Suite à la démission du Premier ministre Balthazar Johannes Vorster, Pieter Willem Botha prend la tête du gouvernement. Partisan de l’apartheid, il entreprend de réformer la Constitution. Il permet ainsi aux Métis et aux Indiens de réintégrer en partie la vie politique, maintenant toutefois ses positions d’exclusion vis-à-vis des Noirs. Une telle inégalité ne peut que raviver les tensions des populations noires et les oppositions. Président de la République détenant un pouvoir exécutif en 1984, il démissionnera finalement en 1989 pour laisser la place à Frederik De Klerk.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - De Klerk - République sud-africaine - Pieter W. Botha - Histoire des Elections
1988
29 septembre
Terribles inondations au Bangladesh
Le Bangladesh, situé dans le delta débouchant sur le golf du Bengale, à l'est de l'Inde, est de nouveau victime d'inondations qui laissent 30 millions de personnes sans abri. Ce jeune Etat (indépendant depuis 1971), surpeuplé et pauvre, subit régulièrement des inondations catastrophiques.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille de Salamine est une bataille navale qui opposa le 29 septembre 480 av. J.-C. la flotte grecque menée par Eurybiade et Thémistocle à la flotte perse de Xerxès Ier .
La situation à la veille de la bataille et la stratégie de Thémistocle
La flotte grecque est au mouillage à l'Artémision quand se déclenche la bataille des Thermopyles. Elle doit d'ailleurs repousser un assaut de la flotte de Xerxès lors d'une bataille fort indécise où plusieurs dizaines de navires sont perdus (Voir Bataille de l'Artémision). Aussi les chefs grecs décident unanimement de quitter l'Artémision, d'autant que Léonidas est mort et que l'armée terrestre des cités grecques coalisées se retire vers le sud. Dans la nuit, subrepticement, la flotte dirigée par Eurybiade emprunte le canal de l'Eubée et navigue vers le sud.
La situation pour les Grecs n'est pas encourageante, comme le rapporte Diodore de Sicile. La défaite des Thermopyles, la soumission de la Béotie, la prise d'Athènes sèment le découragement dans les esprits. Cléombrote Ier, le frère de Léonidas et roi des Spartiates, ne songe qu'à protéger le Péloponnèse par la construction d'un mur vers l'Isthme de Corinthe. Quant à la flotte, elle s'installe à Salamine à la demande de Thémistocle. Ce plan, tenir l'Isthme de Corinthe et le golfe de Salamine, implique l'abandon total de l'Attique, ce qui explique aussi la prise d'Athènes, abandonnée par ses habitants sur les conseils de Thémistocle.
Thémistocle a un plan précis qu'il impose contre l'avis d'Eurybiade. Il s'agit de combattre dans la rade étroite de Salamine car il est persuadé, à juste titre, que les Perses ne pourront pas entreprendre la manœuvre d'encerclement par les ailes esquissée à l'Artémision. De plus il est persuadé que dans cette passe étroite les navires ennemis se gêneront mutuellement et seront autant de proies pour un abordage ou un éperonnage par les solides trières grecques. Enfin il est persuadé qu'en coupant l'armée perse de sa flotte elle fera demi-tour. Il tient les propos suivants, rapportés par Plutarque :
« Vous ne parviendrez jamais à arrêter sur terre le flot de cette immense armée. Ce qu'il faut c'est lui couper les vivres en anéantissant sa flotte de transport. Réduite à la famine, elle n'aura plus d'autre choix que de faire demi-tour. C'est votre seule chance de salut. »
Eurybiade préfère défendre un autre point de vue, plus circonspect. Maintenant que la flotte grecque a assuré l'évacuation de l'Attique, il faut retourner à proximité des forces terrestres afin d'entreprendre des actions combinées. Ce point de vue est partagé par les Corinthiens, deuxième flotte de la coalition. Thémistocle reçoit cependant le soutien d'Égine et de Mégare, il est vrai directement menacées en cas de repli sur l'Isthme de Corinthe de la flotte grecque. C'est alors que Thémistocle, selon Plutarque et Hérodote, utilise la ruse et fait parvenir un message à Xerxès, par l'intermédiaire d'un grec probablement originaire d'Ionie nommé Sicinnos, l'informant du désir de fuite d'une partie des généraux grecs par la passe occidentale de la baie d'Éleusis encore libre. Cette manœuvre, nous dirions aujourd'hui de désinformation, fonctionne pleinement et une partie de la flotte perse termine l'encerclement des Grecs tandis que l'îlot de Psyttalie est occupé par un détachement avec pour objectif de recueillir les équipages perses et achever les Grecs lorsque la bataille éclatera.
Quels sont les effectifs engagés dans la bataille de Salamine ? Il est difficile de répondre précisément.
Pour les forces grecques, nous pouvons considérer que le chiffre de 350/380 trières est crédible, ce qui représente la quasi-totalité de la flotte grecque. Outre les navires d'Athènes, plus de la moitié de la flotte, nous avons 40 navires de Corinthe, une trentaine d'Égine, entre 15 et 20 pour des cités comme Mégare, Sicyone,... Le reste est négligeable.
C'est sur les effectifs de la flotte de Xerxès qu'il est plus difficile de trancher. Les historiens antiques, tels Hérodote, Diodore de Sicile ou le Panégyrique d'Athènes d'Isocrate, donnent le chiffre de 1200 navires. Ces chiffres sont fantaisistes et ne semblent pas tenir compte des pertes subies lors des tempêtes et lors de la bataille de l'Artémision. De plus, il faut considérer que la flotte perse doit assurer le ravitaillement de l'armée, garder des points névralgiques (détroits, dépôts, etc.). Il faut probablement admettre un chiffre de 500 à 600 navires au minimum, ce qui permet à Xerxès de garder la supériorité numérique et de compenser ainsi la moindre efficacité de ses troupes au combat.
Veillée d'armes
Pendant que la flotte perse termine dans la nuit l'encerclement de l'île de Salamine, les généraux grecs tergiversent toujours. Cependant Aristide arrive d'Égine, ayant réussi à passer à travers le blocus perse, et informe Eurybiade et Thémistocle que le blocus est total et que la flotte n'a plus guère le choix. Désormais toute possibilité de retraite étant coupée il faut combattre. La ruse de Thémistocle vient de réussir. La tactique utilisée est simple. L'étroitesse du détroit fait que seuls combattront les premières lignes de navires, ce qui annihile la supériorité numérique des Perses. Les combats terrestres précédents ont montré que la valeur au combat des Grecs ainsi que l'armement sont supérieurs, ce qui dans le cas d'abordage des navires ennemis est un avantage. Enfin les équipages perses, en fait surtout Phéniciens ou Ioniens, seront fatigués car ayant parcouru une distance moyenne d'une dizaine de kilomètres pour certains depuis leurs mouillages de Phalère.
Deux impératifs s'imposent aux Grecs. Tout d'abord s'installer légèrement en deçà du détroit pour que la masse perse s'installe dans le goulet d'étranglement, mais aussi ne pas trop reculer afin que les navires perses ne puissent tirer avantage de leur supériorité numérique. Il faut aussi éviter un débarquement perse à Salamine où se sont réfugiés un nombre important d'Athéniens, protégés par un détachement d'hoplites commandés par Aristide.
Les Perses se préparent aussi à la bataille avec en particulier cette installation incroyable du trône de Xerxès sur les pentes du mont Aegalée qui dominent le détroit. Peu avant l'aube du 29 septembre1 Xerxès s'installe sur son trône avec ses ministres et officiers, ses secrétaires chargés de noter les actions d'éclat et les fautes à châtier, et sa garde des Immortels. Dans le même temps la flotte se met en position. À la droite se trouvent les Phéniciens des flottes de Tyr, Sidon dirigés par les généraux perses Mégabaze et Préxaspe. Au centre le corps de bataille est dirigé par Achéménès, demi-frère de Xerxès, qui tient le rôle de Grand Amiral et dirige plus précisément les flottes de Cilicie et de Lycie. Enfin à l'aile gauche se trouvent les flottes d'Ionie, du Pont et de Carie dirigées par un prince achéménide, Ariabignès et où combat Artémise Ire, reine d'Halicarnasse, la seule ayant osé dire à Xerxès, quelques jours auparavant, qu'il valait mieux éviter le combat.
La bataille
Dès le départ les Perses font une fausse manœuvre décrite ainsi par Diodore de Sicile :
« Les navires perses gardèrent leur rang tant qu'ils voguaient au large, mais en s'engageant dans le chenal ils furent obligés de faire sortir de la ligne quelques-uns de leurs navires, ce qui entraîna une grande confusion. »
Les Perses font une erreur par excès de confiance et sont désorganisés dès le début de la bataille. C'est alors que la flotte grecque apparaît et, sans rompre ses lignes, fond sur les navires perses. Il reste un point sur lequel les historiens sont encore en désaccord, c'est de savoir quel était l'axe des deux lignes de navires au moment de l'impact. Pour certains il est acquis que la flotte grecque est adossée à l'île de Salamine et que la flotte perse est alignée plus ou moins parallèlement au rivage de l'Attique. Pour d'autres au contraire la flotte grecque barre entièrement le détroit ce qui donne alors un axe de bataille perpendiculaire à l'axe du détroit. Cette deuxième hypothèse semble à l'heure actuelle la plus communément admise. De toute façon, quel qu'ait été l'alignement des flottes au début de la bataille, l'action principale se déroule dans l'étranglement du détroit de Salamine et dans les deux chenaux ménagés par l'îlot de Psyttalie entre Salamine et l'Attique.
L'aile droite grecque, dirigée par Eurybiade, et constituée des navires lacédémoniens, corinthiens et éginètes, flanche au départ et recule provisoirement, sous les probables huées des civils massés sur les rivages de l'île de Salamine. Thémistocle dirige, lui, tout le reste de la flotte, à savoir au centre les flottes de Mégare, Chalcis et des navires athéniens, et surtout sur l'aile gauche une flotte homogène d'environ 120 trières athéniennes. Face à eux se tiennent leurs vieux adversaires, les Phéniciens.
Hérodote raconte ainsi le déclenchement de cette bataille :
« L'Athénien Aminias de Pallène, voguant en dehors de la ligne, heurta un vaisseau perse et ne put se dégager; le reste de la flotte se portant à son secours, la mêlée commença. Mais, d'autre part, les Eginètes prétendent que ce fut le vaisseau envoyé à Égine qui engagea la lutte. »
Cette rivalité de gloire est la traduction d'un conflit ancien entre les deux cités mais aussi la traduction d'un fait avéré : Athéniens et Éginètes furent les plus ardents adversaires des Perses lors de la bataille. Il ne faut pas croire d'ailleurs que la bravoure est du seul côté des Athéniens et de leurs alliés. La présence de Xerxès Ier qui surveille la bataille, sa sévérité dans la répression des lâches ou des incapables, les rivalités entre Grecs, font que les Grecs d'Ionie servent très loyalement les Perses et se battent avec acharnement. Des marins de Samos comme Théomestor ou comme Phylacos, le fils d'Histiée, coulent des navires grecs et recevront plus tard de nombreuses récompenses de Xerxès. Il faut toute l'habileté des marins d'Égine pour contenir l'assaut des navires d'Ariabignès.
Cependant la combativité des Grecs d'Ionie, ou des Phéniciens face à Thémistocle sur l'aile gauche, ne suffit pas à contrebalancer l'erreur initiale qu'avait été le désordre introduit dans leurs lignes dès avant l'attaque. La bousculade, la panique conduisent bien des navires perses à présenter le flanc au lieu de la proue ce qui dans un combat à l'éperon est rédhibitoire surtout face à des Grecs qui réussissent à tenir leur alignement. Les Athéniens appliquent une manœuvre de sciage particulièrement efficace — un coup de boutoir en avant puis recul pour prendre de l'élan et repartir vers l'avant sans dévier de l'axe d'attaque — qui sème la dévastation dans les rangs phéniciens.
La bataille est déjà engagée quand une brise marine se lève — selon Plutarque — qui ne gène pas les navires grecs dont les superstructures sont peu élevées mais désavantage nettement les bateaux en particulier phéniciens dont la poupe est haute et le tillac surélevé. S'il est peu plausible que Thémistocle ait attendu cette brise pour aborder la flotte perse, d'autant qu'il n'eut pas le choix de l'heure de l'engagement, il est par contre fort possible qu'il ait attendu ce moment propice pour engager ses réserves qui, la brise aidant, achèvent de semer le désarroi dans les rangs adverses.
Le désastre s'avère irrémédiable quand au cours du combat la flotte de Xerxès perd l'un de ses commandants amiraux : Ariabignès, le frère du Grand Roi, est tué par un javelot en montant à l'abordage d'une trière grecque. Son corps est repêché par la reine Artémise d'Halicarnasse qui le portera à Xerxès. Cette femme, qui avait déconseillé la bataille, se rend compte que tout est perdu. Mais elle est pleine de ressources, à défaut de scrupules, et n'hésite pas pour se dégager à couler le navire de Damasithymos, roi de Calynda (en Lycie). Le plus surprenant est qu'elle reçut des éloges de Xerxès pour ce fait d'armes car dans la confusion il apparut qu'elle venait de couler un navire ennemi. Il est peu probable que beaucoup de Calydiens aient survécu pour l'accuser. C'est à propos de cet épisode que l'on prête à Xerxès la fameuse phrase :
« Mes hommes sont devenus des femmes et mes femmes des hommes. »
Au soir de la bataille
Le sauve-qui-peut devient général mais le problème est de pouvoir sortir de la nasse que constitue l'enchevêtrement de navires dans l'étroit goulet de Salamine pour rejoindre le mouillage de Phalère. Le reflux des bateaux perses s'effectue dans le désordre le plus complet à la fin de la journée, la bataille ayant duré environ douze heures. Aristide, à la tête d'un détachement d'hoplites, débarque sur l'îlot de Psyttalie et y anéantit les troupes que Xerxès avait fait installer la nuit précédente. Quant à Xerxès lui-même il dut quitter sans doute de façon assez rapide son observatoire car les Athéniens s'emparèrent dans la soirée de son trône, que bien des années plus tard on montrait avec fierté aux pèlerins dans le Parthénon.
Cependant Thémistocle ne souhaite pas poursuivre la flotte perse en haute mer car malgré le désastre elle conserve probablement sa supériorité numérique. Il semble que les Grecs ne comprennent pas tout de suite la portée de leur victoire et qu'ils s'attendent à un nouvel assaut le lendemain. La flotte perse en est bien incapable, démoralisée par ce désastre. Les équipages se réfugient à Phalère sous la protection de l'armée de terre tandis que les navires égyptiens qui avaient contourné l'île de Salamine par le sud pour bloquer l'entrée ouest du détroit rentrent eux-aussi sans être inquiétés. Le soir venu le silence revient sur le lieu de cette bataille comme l'écrit Eschyle dans Les Perses :
« Une plainte mêlée de sanglots règne seule sur la mer au large jusqu'à l'heure où la nuit au sombre visage vient tout arrêter. »
Lors de cette bataille, les Perses ont perdu au moins 200 trières, sans compter celles tombées aux mains des vainqueurs, et les Grecs une quarantaine.
Les lendemains de Salamine
La situation après la défaite cuisante de Salamine n'est pas pour autant désespérée pour les Perses. Leur armée de terre est intacte si l'on excepte les troupes, peu importantes, massacrées sur l'îlot de Psyttalie par les hoplites d'Aristide. La flotte perse reste, en dépit de ses pertes, supérieure en tonnage et les immenses ressources de l'empire peuvent permettre la construction de nombreux navires alors que pour les Grecs, la destruction des chantiers de l'Attique est une perte irremplaçable. C'est pourquoi l'attitude de Xerxès Ier après la bataille pose de nombreuses interrogations et cela dès l'Antiquité où l'on parle de la pusillanimité du Grand Roi. En effet, laissant le commandement de son armée à Mardonios, son beau-frère, celui qui dirigeait déjà l'expédition de 492, Xerxès abandonne ses troupes pour retourner vers ses capitales Suse et Persépolis.
Il suit en cela le conseil de Mardonios et de la reine Artémise Ier d'Halicarnasse, à savoir laisser en Grèce une armée importante, Hérodote parle de 300 000 hommes ce qui est sans doute excessif, qui hivernera en Grèce continentale, puis attaquer le Péloponnèse au printemps. Quant à Xerxès sa présence n'est plus utile, puisque son principal objectif est atteint, à savoir la destruction d'Athènes. Cette présentation des faits permet au roi perse de sauver les apparences et de ne pas retourner dans son empire en vaincu. Xerxès passe l'Hellespont dans les derniers jours de l'année 480 non sans difficulté car les Thraces, rendus furieux par les réquisitions de l'été, lancent de nombreux raids sur les troupes perses.
Quant aux vainqueurs ils sont surpris par l'inaction des Perses et ne semblent pas comprendre dans un premier temps l'ampleur de leur succès. Quand il apparaît que les Perses font retraite, Thémistocle dans l'euphorie de la victoire propose de couper la route de l'Asie à Xerxès en traversant l'Égée. Mais Aristide et Eurybiade objectent la prudence. De plus les Grecs ont perdu à Salamine plus de 40 navires et ne peuvent les remplacer aussi rapidement que leurs adversaires. Enfin, envoyer toute la flotte aussi loin de la Grèce alors que les réfugiés d'Athènes sont encore sur l'île de Salamine et que les côtes grecques sont non protégées est assez hasardeux. La saison enfin devient dangereuse pour la navigation. Pour Aristide une éventuelle défaite d'Athènes ferait le jeu de Sparte, d'autant que Sparte est en train de finir le mur qui barre l'isthme du Péloponnèse et donc ne ressent plus la menace perse avec la même acuité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Salamine
La situation à la veille de la bataille et la stratégie de Thémistocle
La flotte grecque est au mouillage à l'Artémision quand se déclenche la bataille des Thermopyles. Elle doit d'ailleurs repousser un assaut de la flotte de Xerxès lors d'une bataille fort indécise où plusieurs dizaines de navires sont perdus (Voir Bataille de l'Artémision). Aussi les chefs grecs décident unanimement de quitter l'Artémision, d'autant que Léonidas est mort et que l'armée terrestre des cités grecques coalisées se retire vers le sud. Dans la nuit, subrepticement, la flotte dirigée par Eurybiade emprunte le canal de l'Eubée et navigue vers le sud.
La situation pour les Grecs n'est pas encourageante, comme le rapporte Diodore de Sicile. La défaite des Thermopyles, la soumission de la Béotie, la prise d'Athènes sèment le découragement dans les esprits. Cléombrote Ier, le frère de Léonidas et roi des Spartiates, ne songe qu'à protéger le Péloponnèse par la construction d'un mur vers l'Isthme de Corinthe. Quant à la flotte, elle s'installe à Salamine à la demande de Thémistocle. Ce plan, tenir l'Isthme de Corinthe et le golfe de Salamine, implique l'abandon total de l'Attique, ce qui explique aussi la prise d'Athènes, abandonnée par ses habitants sur les conseils de Thémistocle.
Thémistocle a un plan précis qu'il impose contre l'avis d'Eurybiade. Il s'agit de combattre dans la rade étroite de Salamine car il est persuadé, à juste titre, que les Perses ne pourront pas entreprendre la manœuvre d'encerclement par les ailes esquissée à l'Artémision. De plus il est persuadé que dans cette passe étroite les navires ennemis se gêneront mutuellement et seront autant de proies pour un abordage ou un éperonnage par les solides trières grecques. Enfin il est persuadé qu'en coupant l'armée perse de sa flotte elle fera demi-tour. Il tient les propos suivants, rapportés par Plutarque :
« Vous ne parviendrez jamais à arrêter sur terre le flot de cette immense armée. Ce qu'il faut c'est lui couper les vivres en anéantissant sa flotte de transport. Réduite à la famine, elle n'aura plus d'autre choix que de faire demi-tour. C'est votre seule chance de salut. »
Eurybiade préfère défendre un autre point de vue, plus circonspect. Maintenant que la flotte grecque a assuré l'évacuation de l'Attique, il faut retourner à proximité des forces terrestres afin d'entreprendre des actions combinées. Ce point de vue est partagé par les Corinthiens, deuxième flotte de la coalition. Thémistocle reçoit cependant le soutien d'Égine et de Mégare, il est vrai directement menacées en cas de repli sur l'Isthme de Corinthe de la flotte grecque. C'est alors que Thémistocle, selon Plutarque et Hérodote, utilise la ruse et fait parvenir un message à Xerxès, par l'intermédiaire d'un grec probablement originaire d'Ionie nommé Sicinnos, l'informant du désir de fuite d'une partie des généraux grecs par la passe occidentale de la baie d'Éleusis encore libre. Cette manœuvre, nous dirions aujourd'hui de désinformation, fonctionne pleinement et une partie de la flotte perse termine l'encerclement des Grecs tandis que l'îlot de Psyttalie est occupé par un détachement avec pour objectif de recueillir les équipages perses et achever les Grecs lorsque la bataille éclatera.
Quels sont les effectifs engagés dans la bataille de Salamine ? Il est difficile de répondre précisément.
Pour les forces grecques, nous pouvons considérer que le chiffre de 350/380 trières est crédible, ce qui représente la quasi-totalité de la flotte grecque. Outre les navires d'Athènes, plus de la moitié de la flotte, nous avons 40 navires de Corinthe, une trentaine d'Égine, entre 15 et 20 pour des cités comme Mégare, Sicyone,... Le reste est négligeable.
C'est sur les effectifs de la flotte de Xerxès qu'il est plus difficile de trancher. Les historiens antiques, tels Hérodote, Diodore de Sicile ou le Panégyrique d'Athènes d'Isocrate, donnent le chiffre de 1200 navires. Ces chiffres sont fantaisistes et ne semblent pas tenir compte des pertes subies lors des tempêtes et lors de la bataille de l'Artémision. De plus, il faut considérer que la flotte perse doit assurer le ravitaillement de l'armée, garder des points névralgiques (détroits, dépôts, etc.). Il faut probablement admettre un chiffre de 500 à 600 navires au minimum, ce qui permet à Xerxès de garder la supériorité numérique et de compenser ainsi la moindre efficacité de ses troupes au combat.
Veillée d'armes
Pendant que la flotte perse termine dans la nuit l'encerclement de l'île de Salamine, les généraux grecs tergiversent toujours. Cependant Aristide arrive d'Égine, ayant réussi à passer à travers le blocus perse, et informe Eurybiade et Thémistocle que le blocus est total et que la flotte n'a plus guère le choix. Désormais toute possibilité de retraite étant coupée il faut combattre. La ruse de Thémistocle vient de réussir. La tactique utilisée est simple. L'étroitesse du détroit fait que seuls combattront les premières lignes de navires, ce qui annihile la supériorité numérique des Perses. Les combats terrestres précédents ont montré que la valeur au combat des Grecs ainsi que l'armement sont supérieurs, ce qui dans le cas d'abordage des navires ennemis est un avantage. Enfin les équipages perses, en fait surtout Phéniciens ou Ioniens, seront fatigués car ayant parcouru une distance moyenne d'une dizaine de kilomètres pour certains depuis leurs mouillages de Phalère.
Deux impératifs s'imposent aux Grecs. Tout d'abord s'installer légèrement en deçà du détroit pour que la masse perse s'installe dans le goulet d'étranglement, mais aussi ne pas trop reculer afin que les navires perses ne puissent tirer avantage de leur supériorité numérique. Il faut aussi éviter un débarquement perse à Salamine où se sont réfugiés un nombre important d'Athéniens, protégés par un détachement d'hoplites commandés par Aristide.
Les Perses se préparent aussi à la bataille avec en particulier cette installation incroyable du trône de Xerxès sur les pentes du mont Aegalée qui dominent le détroit. Peu avant l'aube du 29 septembre1 Xerxès s'installe sur son trône avec ses ministres et officiers, ses secrétaires chargés de noter les actions d'éclat et les fautes à châtier, et sa garde des Immortels. Dans le même temps la flotte se met en position. À la droite se trouvent les Phéniciens des flottes de Tyr, Sidon dirigés par les généraux perses Mégabaze et Préxaspe. Au centre le corps de bataille est dirigé par Achéménès, demi-frère de Xerxès, qui tient le rôle de Grand Amiral et dirige plus précisément les flottes de Cilicie et de Lycie. Enfin à l'aile gauche se trouvent les flottes d'Ionie, du Pont et de Carie dirigées par un prince achéménide, Ariabignès et où combat Artémise Ire, reine d'Halicarnasse, la seule ayant osé dire à Xerxès, quelques jours auparavant, qu'il valait mieux éviter le combat.
La bataille
Dès le départ les Perses font une fausse manœuvre décrite ainsi par Diodore de Sicile :
« Les navires perses gardèrent leur rang tant qu'ils voguaient au large, mais en s'engageant dans le chenal ils furent obligés de faire sortir de la ligne quelques-uns de leurs navires, ce qui entraîna une grande confusion. »
Les Perses font une erreur par excès de confiance et sont désorganisés dès le début de la bataille. C'est alors que la flotte grecque apparaît et, sans rompre ses lignes, fond sur les navires perses. Il reste un point sur lequel les historiens sont encore en désaccord, c'est de savoir quel était l'axe des deux lignes de navires au moment de l'impact. Pour certains il est acquis que la flotte grecque est adossée à l'île de Salamine et que la flotte perse est alignée plus ou moins parallèlement au rivage de l'Attique. Pour d'autres au contraire la flotte grecque barre entièrement le détroit ce qui donne alors un axe de bataille perpendiculaire à l'axe du détroit. Cette deuxième hypothèse semble à l'heure actuelle la plus communément admise. De toute façon, quel qu'ait été l'alignement des flottes au début de la bataille, l'action principale se déroule dans l'étranglement du détroit de Salamine et dans les deux chenaux ménagés par l'îlot de Psyttalie entre Salamine et l'Attique.
L'aile droite grecque, dirigée par Eurybiade, et constituée des navires lacédémoniens, corinthiens et éginètes, flanche au départ et recule provisoirement, sous les probables huées des civils massés sur les rivages de l'île de Salamine. Thémistocle dirige, lui, tout le reste de la flotte, à savoir au centre les flottes de Mégare, Chalcis et des navires athéniens, et surtout sur l'aile gauche une flotte homogène d'environ 120 trières athéniennes. Face à eux se tiennent leurs vieux adversaires, les Phéniciens.
Hérodote raconte ainsi le déclenchement de cette bataille :
« L'Athénien Aminias de Pallène, voguant en dehors de la ligne, heurta un vaisseau perse et ne put se dégager; le reste de la flotte se portant à son secours, la mêlée commença. Mais, d'autre part, les Eginètes prétendent que ce fut le vaisseau envoyé à Égine qui engagea la lutte. »
Cette rivalité de gloire est la traduction d'un conflit ancien entre les deux cités mais aussi la traduction d'un fait avéré : Athéniens et Éginètes furent les plus ardents adversaires des Perses lors de la bataille. Il ne faut pas croire d'ailleurs que la bravoure est du seul côté des Athéniens et de leurs alliés. La présence de Xerxès Ier qui surveille la bataille, sa sévérité dans la répression des lâches ou des incapables, les rivalités entre Grecs, font que les Grecs d'Ionie servent très loyalement les Perses et se battent avec acharnement. Des marins de Samos comme Théomestor ou comme Phylacos, le fils d'Histiée, coulent des navires grecs et recevront plus tard de nombreuses récompenses de Xerxès. Il faut toute l'habileté des marins d'Égine pour contenir l'assaut des navires d'Ariabignès.
Cependant la combativité des Grecs d'Ionie, ou des Phéniciens face à Thémistocle sur l'aile gauche, ne suffit pas à contrebalancer l'erreur initiale qu'avait été le désordre introduit dans leurs lignes dès avant l'attaque. La bousculade, la panique conduisent bien des navires perses à présenter le flanc au lieu de la proue ce qui dans un combat à l'éperon est rédhibitoire surtout face à des Grecs qui réussissent à tenir leur alignement. Les Athéniens appliquent une manœuvre de sciage particulièrement efficace — un coup de boutoir en avant puis recul pour prendre de l'élan et repartir vers l'avant sans dévier de l'axe d'attaque — qui sème la dévastation dans les rangs phéniciens.
La bataille est déjà engagée quand une brise marine se lève — selon Plutarque — qui ne gène pas les navires grecs dont les superstructures sont peu élevées mais désavantage nettement les bateaux en particulier phéniciens dont la poupe est haute et le tillac surélevé. S'il est peu plausible que Thémistocle ait attendu cette brise pour aborder la flotte perse, d'autant qu'il n'eut pas le choix de l'heure de l'engagement, il est par contre fort possible qu'il ait attendu ce moment propice pour engager ses réserves qui, la brise aidant, achèvent de semer le désarroi dans les rangs adverses.
Le désastre s'avère irrémédiable quand au cours du combat la flotte de Xerxès perd l'un de ses commandants amiraux : Ariabignès, le frère du Grand Roi, est tué par un javelot en montant à l'abordage d'une trière grecque. Son corps est repêché par la reine Artémise d'Halicarnasse qui le portera à Xerxès. Cette femme, qui avait déconseillé la bataille, se rend compte que tout est perdu. Mais elle est pleine de ressources, à défaut de scrupules, et n'hésite pas pour se dégager à couler le navire de Damasithymos, roi de Calynda (en Lycie). Le plus surprenant est qu'elle reçut des éloges de Xerxès pour ce fait d'armes car dans la confusion il apparut qu'elle venait de couler un navire ennemi. Il est peu probable que beaucoup de Calydiens aient survécu pour l'accuser. C'est à propos de cet épisode que l'on prête à Xerxès la fameuse phrase :
« Mes hommes sont devenus des femmes et mes femmes des hommes. »
Au soir de la bataille
Le sauve-qui-peut devient général mais le problème est de pouvoir sortir de la nasse que constitue l'enchevêtrement de navires dans l'étroit goulet de Salamine pour rejoindre le mouillage de Phalère. Le reflux des bateaux perses s'effectue dans le désordre le plus complet à la fin de la journée, la bataille ayant duré environ douze heures. Aristide, à la tête d'un détachement d'hoplites, débarque sur l'îlot de Psyttalie et y anéantit les troupes que Xerxès avait fait installer la nuit précédente. Quant à Xerxès lui-même il dut quitter sans doute de façon assez rapide son observatoire car les Athéniens s'emparèrent dans la soirée de son trône, que bien des années plus tard on montrait avec fierté aux pèlerins dans le Parthénon.
Cependant Thémistocle ne souhaite pas poursuivre la flotte perse en haute mer car malgré le désastre elle conserve probablement sa supériorité numérique. Il semble que les Grecs ne comprennent pas tout de suite la portée de leur victoire et qu'ils s'attendent à un nouvel assaut le lendemain. La flotte perse en est bien incapable, démoralisée par ce désastre. Les équipages se réfugient à Phalère sous la protection de l'armée de terre tandis que les navires égyptiens qui avaient contourné l'île de Salamine par le sud pour bloquer l'entrée ouest du détroit rentrent eux-aussi sans être inquiétés. Le soir venu le silence revient sur le lieu de cette bataille comme l'écrit Eschyle dans Les Perses :
« Une plainte mêlée de sanglots règne seule sur la mer au large jusqu'à l'heure où la nuit au sombre visage vient tout arrêter. »
Lors de cette bataille, les Perses ont perdu au moins 200 trières, sans compter celles tombées aux mains des vainqueurs, et les Grecs une quarantaine.
Les lendemains de Salamine
La situation après la défaite cuisante de Salamine n'est pas pour autant désespérée pour les Perses. Leur armée de terre est intacte si l'on excepte les troupes, peu importantes, massacrées sur l'îlot de Psyttalie par les hoplites d'Aristide. La flotte perse reste, en dépit de ses pertes, supérieure en tonnage et les immenses ressources de l'empire peuvent permettre la construction de nombreux navires alors que pour les Grecs, la destruction des chantiers de l'Attique est une perte irremplaçable. C'est pourquoi l'attitude de Xerxès Ier après la bataille pose de nombreuses interrogations et cela dès l'Antiquité où l'on parle de la pusillanimité du Grand Roi. En effet, laissant le commandement de son armée à Mardonios, son beau-frère, celui qui dirigeait déjà l'expédition de 492, Xerxès abandonne ses troupes pour retourner vers ses capitales Suse et Persépolis.
Il suit en cela le conseil de Mardonios et de la reine Artémise Ier d'Halicarnasse, à savoir laisser en Grèce une armée importante, Hérodote parle de 300 000 hommes ce qui est sans doute excessif, qui hivernera en Grèce continentale, puis attaquer le Péloponnèse au printemps. Quant à Xerxès sa présence n'est plus utile, puisque son principal objectif est atteint, à savoir la destruction d'Athènes. Cette présentation des faits permet au roi perse de sauver les apparences et de ne pas retourner dans son empire en vaincu. Xerxès passe l'Hellespont dans les derniers jours de l'année 480 non sans difficulté car les Thraces, rendus furieux par les réquisitions de l'été, lancent de nombreux raids sur les troupes perses.
Quant aux vainqueurs ils sont surpris par l'inaction des Perses et ne semblent pas comprendre dans un premier temps l'ampleur de leur succès. Quand il apparaît que les Perses font retraite, Thémistocle dans l'euphorie de la victoire propose de couper la route de l'Asie à Xerxès en traversant l'Égée. Mais Aristide et Eurybiade objectent la prudence. De plus les Grecs ont perdu à Salamine plus de 40 navires et ne peuvent les remplacer aussi rapidement que leurs adversaires. Enfin, envoyer toute la flotte aussi loin de la Grèce alors que les réfugiés d'Athènes sont encore sur l'île de Salamine et que les côtes grecques sont non protégées est assez hasardeux. La saison enfin devient dangereuse pour la navigation. Pour Aristide une éventuelle défaite d'Athènes ferait le jeu de Sparte, d'autant que Sparte est en train de finir le mur qui barre l'isthme du Péloponnèse et donc ne ressent plus la menace perse avec la même acuité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Salamine
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
...et une chanson pour toustes
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=594WLzzb3JI&feature=related[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=594WLzzb3JI&feature=related[/youtube]
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