LE MONDE DES ORCHIDEES
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
Récapitulatif de toutes les orchidées en 1ère page (par ordre alphabétique)
Orchidée-pensée (Miltoniopsis, Miltonia)
On retrouve deux genres très proches sous l'appellation commune Miltonia, les Miltonias qui sont des orchidées originaire du Brésil et les Miltoniopsis qui proviennent plutôt du Pérou, de la Bolivie et de la Colombie.
Les Miltionopsis qui sont des épiphytes poussant plutôt en altitude dans les hauts plateaux des Andes, du Pérou et de la Colombie, ont des exigences de culture différentes des Miltonias du Brésil. Elles supportent des ambiances tempérées, des températures fraîches la nuit autour de 12°C la nuit et de 20°C le jour
Miltonia signifie "orchidée-pensée" et Miltoniopsis signifie "ressemblant à Miltonia".
Les genres Miltonia et Miltoniopis sont très proches, de plus quelques orchidées du genre Miltonia ont rejoins le genre Miltoniopsis d'ou de nombreuses confusions. Les Miltonias d'origine du Brésil ont des fleurs plus étoilées.
Le nom du genre Miltonia a été donné en l'honneur du vicomte de Vilton qui était un horticulteur passionné d'orchidées.
Les Miltoniopsis ont souvent des fleurs parfumées.
N°591
Orchidée-pensée (Miltoniopsis, Miltonia)
On retrouve deux genres très proches sous l'appellation commune Miltonia, les Miltonias qui sont des orchidées originaire du Brésil et les Miltoniopsis qui proviennent plutôt du Pérou, de la Bolivie et de la Colombie.
Les Miltionopsis qui sont des épiphytes poussant plutôt en altitude dans les hauts plateaux des Andes, du Pérou et de la Colombie, ont des exigences de culture différentes des Miltonias du Brésil. Elles supportent des ambiances tempérées, des températures fraîches la nuit autour de 12°C la nuit et de 20°C le jour
Miltonia signifie "orchidée-pensée" et Miltoniopsis signifie "ressemblant à Miltonia".
Les genres Miltonia et Miltoniopis sont très proches, de plus quelques orchidées du genre Miltonia ont rejoins le genre Miltoniopsis d'ou de nombreuses confusions. Les Miltonias d'origine du Brésil ont des fleurs plus étoilées.
Le nom du genre Miltonia a été donné en l'honneur du vicomte de Vilton qui était un horticulteur passionné d'orchidées.
Les Miltoniopsis ont souvent des fleurs parfumées.
N°591
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
Phragmipedium pearcei
Feuilles: 20-40 cm de long, de 0,5-1 cm de large, carénées, ci-dessus vert foncé, vert clair ci-dessous
Inflorescence: 4-9 fleurs, non ramifié, 10-45 cm de long, brun-marron, pileux
Bloom: vert jaunâtre, vert et blanc, marron-taches brunes, les marges blanches
Plante: rhizomes stolonifères, jusqu'à 5 cm de long
originaire d'Equateur et du Pérou.
Altitude: 200-1200 m
Pic de floraison à l'état sauvage: toute l'année
Ecologie: «On les trouve généralement sur des rochers le long des ruisseaux et des rivières [parfois en dessous de la ligne des hautes-eaux], mais les plantes ont été trouvées dans les marais Equisetum, ainsi que des arbres sur le bord de la forêt humide." (McCook 1989) (McCook 1989)
N°592
Feuilles: 20-40 cm de long, de 0,5-1 cm de large, carénées, ci-dessus vert foncé, vert clair ci-dessous
Inflorescence: 4-9 fleurs, non ramifié, 10-45 cm de long, brun-marron, pileux
Bloom: vert jaunâtre, vert et blanc, marron-taches brunes, les marges blanches
Plante: rhizomes stolonifères, jusqu'à 5 cm de long
originaire d'Equateur et du Pérou.
Altitude: 200-1200 m
Pic de floraison à l'état sauvage: toute l'année
Ecologie: «On les trouve généralement sur des rochers le long des ruisseaux et des rivières [parfois en dessous de la ligne des hautes-eaux], mais les plantes ont été trouvées dans les marais Equisetum, ainsi que des arbres sur le bord de la forêt humide." (McCook 1989) (McCook 1989)
N°592
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
calanthe grouville
Pas d'info
N°593
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N°593
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
cymbidium pontac
pas d'info
N°419
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
Odontioda Eric Young
croisement entre odontoglossum et cochlioda
Hauteur : 45 cm
Largeur : 30 cm
Catégorie : orchidée
Caducité : persistant
Rusticité : minimum 10°c
Substrat : épiphyte
Rusticité : tropicale
Floraison : mai - juin - juillet - août - septembre - octobre - novembre - décembre - hiver - printemps
N°420
croisement entre odontoglossum et cochlioda
Hauteur : 45 cm
Largeur : 30 cm
Catégorie : orchidée
Caducité : persistant
Rusticité : minimum 10°c
Substrat : épiphyte
Rusticité : tropicale
Floraison : mai - juin - juillet - août - septembre - octobre - novembre - décembre - hiver - printemps
N°420
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
lycaste auburn
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N°421
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N°421
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
odontoglossum saint brelade
Hauteur: 12 "
Largeur de: 10 "
pâle fleurs mauves, 2 1 / 2 "de diamètre, avec plus mauve ou des marques marron pâle et les lèvres mauves marqués de blanc et de marron.
Fleurit à la fin du printemps.
N°422
Hauteur: 12 "
Largeur de: 10 "
pâle fleurs mauves, 2 1 / 2 "de diamètre, avec plus mauve ou des marques marron pâle et les lèvres mauves marqués de blanc et de marron.
Fleurit à la fin du printemps.
N°422
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
Cymbidium Mavourneen
Cymbidium Mavourneen est un hybride qui fleurit de la fin de l'hiver à l'été.
Pas d'autres infos
N°423
Cymbidium Mavourneen est un hybride qui fleurit de la fin de l'hiver à l'été.
Pas d'autres infos
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
B.L.C. Saint Hélier
Pas d'info
N°334
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N°334
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
Oda Mont Bingham
Pas d'info
N°335
Pas d'info
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
L’orchis bouc (Himantoglossum hircinum) est une orchidée terrestre européenne. On l'appelle parfois Loroglosse à odeur de bouc[1] (Loroglossum hircinum).
Himantoglossum signifie langue en lanière, et Loroglossum langue étroite en référence au labelle de la fleur. Hircinum fait référence à l'odeur de bouc forte et désagréable des fleurs.
Himantoglossum signifie langue en lanière, et Loroglossum langue étroite en référence au labelle de la fleur. Hircinum fait référence à l'odeur de bouc forte et désagréable des fleurs.
Plante robuste pouvant atteindre 1 m. Elle possède de nombreuses feuilles d'un vert grisâtre qui apparaissent en automne, persistent l'hiver puis se flétrissent à la floraison. L'inflorescence est cylindrique et assez dense, fleur verdâtre bordée de pourpre, sépales et pétales rassemblés en casque, labelle très allongé, de plus de 5 cm, enroulé plus ou moins déployé à l'horizontal à floraison. Odeur forte, caractéristique, proche de celle du bouc.
Floraison: Mai à juillet.
Habitat: Pelouses, friches, prairies maigres, talus, toujours sur substrat calcaire.
Répartition: Méditerranéo-atlantique, assez localisé et rare. Afrique du nord, Europe de l'Espagne et la France à l'Allemagne, la Suisse, la Hongrie et les Balkans.
En France dans le Centre, Massif central, Alsace, Ardèche, Charente, en Charente-Maritime, en Saône-et-Loire, dans le Jura, Calvados, Puy de Dôme, Loir et Cher, Indre et Loire, Lot, Haute-Garonne, Aveyron, Tarn, Nièvre, Champagne, Aube, au Nord de la Seine, Val d'Oise, île de Noirmoutier, (Vendée), Loiret, région parisienne, Maine et Loire, Drôme.
Plusieurs cas ont également été recensés dans la baie du Mont-St-Michel, dans les jardins secs, les jachères.
L'espèce est classée "LC" : Préoccupation mineure.
Michel N°611 - N°1811
Himantoglossum signifie langue en lanière, et Loroglossum langue étroite en référence au labelle de la fleur. Hircinum fait référence à l'odeur de bouc forte et désagréable des fleurs.
Himantoglossum signifie langue en lanière, et Loroglossum langue étroite en référence au labelle de la fleur. Hircinum fait référence à l'odeur de bouc forte et désagréable des fleurs.
Plante robuste pouvant atteindre 1 m. Elle possède de nombreuses feuilles d'un vert grisâtre qui apparaissent en automne, persistent l'hiver puis se flétrissent à la floraison. L'inflorescence est cylindrique et assez dense, fleur verdâtre bordée de pourpre, sépales et pétales rassemblés en casque, labelle très allongé, de plus de 5 cm, enroulé plus ou moins déployé à l'horizontal à floraison. Odeur forte, caractéristique, proche de celle du bouc.
Floraison: Mai à juillet.
Habitat: Pelouses, friches, prairies maigres, talus, toujours sur substrat calcaire.
Répartition: Méditerranéo-atlantique, assez localisé et rare. Afrique du nord, Europe de l'Espagne et la France à l'Allemagne, la Suisse, la Hongrie et les Balkans.
En France dans le Centre, Massif central, Alsace, Ardèche, Charente, en Charente-Maritime, en Saône-et-Loire, dans le Jura, Calvados, Puy de Dôme, Loir et Cher, Indre et Loire, Lot, Haute-Garonne, Aveyron, Tarn, Nièvre, Champagne, Aube, au Nord de la Seine, Val d'Oise, île de Noirmoutier, (Vendée), Loiret, région parisienne, Maine et Loire, Drôme.
Plusieurs cas ont également été recensés dans la baie du Mont-St-Michel, dans les jardins secs, les jachères.
L'espèce est classée "LC" : Préoccupation mineure.
Michel N°611 - N°1811
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Alphonse de Lamartine
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
Genista holopetala
Le genista holopetala appartient à la famille des pois. C'est un arbuste aux branches tordues et étroites, compact, vivaces, feuilles tripartites, qui nous dit que c'est une plante qui est adaptée à un habitat sec. Elle est jaune vif à fleurs papilionacées. La seule localité slovène de genista holopetala est sur Caven sur les pentes sud de la forêt de Trnovo. Le seul endroit en Italie voisine est sur la colline de Gabrovo vers Trieste, et elle se développe aussi en Croatie dans le Velebit.
Michel N°619
Le genista holopetala appartient à la famille des pois. C'est un arbuste aux branches tordues et étroites, compact, vivaces, feuilles tripartites, qui nous dit que c'est une plante qui est adaptée à un habitat sec. Elle est jaune vif à fleurs papilionacées. La seule localité slovène de genista holopetala est sur Caven sur les pentes sud de la forêt de Trnovo. Le seul endroit en Italie voisine est sur la colline de Gabrovo vers Trieste, et elle se développe aussi en Croatie dans le Velebit.
Michel N°619
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
liparis de Loesel (Liparis loeselii) est une orchidée terrestre européenne se développant dans les prés tourbeux et des bas-marais calcicoles. Elle est très menacée en France et en forte régression dans toute l'Europe. Elle fait l'objet d'un plan national d'actions en France
Le genre Liparis est constitué d’environ 300 espèces dont une seule est présente en Europe : Liparis loeselii, une espèce d’orchidée en déclin. C’est une petite plante herbacée vivace géophyte, oligotrophe, rhizomateuse, grêle, entièrement verte et haute de 6 à 25 cm. Elle présente deux feuilles basales subopposées qui sont oblongues elliptiques à ovales elliptiques, d’aspect luisant entourant des pseudobulbes écailleux. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui a donné le nom du genre Liparis qui provient du grec liparos signifiant luisant. C’est une plante hémicryptophyte (plante dont les bourgeons se maintiennent au ras du sol). La tige, anguleuse au sommet, se termine par un épi court de petites fleurs vert-jaunâtre. L’inflorescence est lâche et porte 2 à 15 parfois 18 fleurs tournées vers le haut. La floraison se déroule fin mai à début juillet.
Les pétales et les sépales sont situés dans un plan horizontal et forment de fins tubes. L’ovaire est vertical, un peu contourné, long de 6mm, muni d’un pédicelle court.
Deux variétés sont connues, se distinguant par la forme de leurs feuilles :
Variété loeselii (L.) L.C.M. Rich : les feuilles sont oblongues elliptiques, aiguës au sommet et sont en moyenne cinq fois plus longues que larges ;
Variété ovata Riddelsd. ex Godf : les feuilles sont ovales elliptiques, obtuses au sommet et sont en moyenne deux fois plus longues que larges.
Des recherches actuelles sont menées au sein de l’équipe 1 du laboratoire GEPV de Lille 1 afin de délimiter génétiquement ces deux variétés. En effet il semble avoir une différence génétique entre les populations des dunes et des marais. Il est possible, qu'il s'agisse d'un début de spéciation par séparation écologique (adaptation au milieu) de ces deux écotypes. Une étude génétique (PILLON et al., 2007) ayant porté sur des populations du Nord/Pasde-Calais, de Bretagne et de Grande Bretagne, a mis en évidence des regroupements de génotypes par milieu écologique plutôt que par localisation géographique, qui semble correspondre aux variétés décrites.
C'est Charles LINNÉ qui décrit "Ophrys loeseliien" en 1753, dans le « Species Plantarum », antérieurement décrite comme [Ophris diphyllos bulbosa] par Johannes LOESEL [Loeselius] (médecin anatomiste et Professeur de botaniste vivant en Prusse orientale au 17ème siècle). Une nouvelle édition de la flore de la Prusse de J. LOESEL et J. GOTTSCHED [Flora prussica], posthume, en 1703 par J. GOTTSCHED (1668-1704) reproduit cette première description.
Le spécimen type qui a servi à la première description par Linné est encore conservé dans l' herbier Linné du British Museum.
Le genre Liparis a été plus tard, en 1817, par Louis Claude Marie Richard dans « De Orchideis europaeis annotationes » Le nom de Liparis vient du grec liparos, en référence à l’aspect gras et luisant des feuilles.
Le Liparis de Loesel est une orchidée à développement printanier et estival. En hiver, le pseudobulbe, ayant porté feuilles et fruits les saisons précédentes, persiste à l’état de repos, posé à même le sol, parfois à peine ancré par les restes des racines dévitalisées.
A partir du mois de mai, une nouvelle pousse, parfois accompagnée de pousses secondaires, se développe à la base du pseudobulbe en formation. Rapidement, deux feuilles subopposées naissent, au centre desquelles apparaît la hampe florale rudimentaire alors que les feuilles ne sont pas encore totalement épanouies.
Vers la mi juin, la plante est à son plein développement. Les fleurs se succèdent sur la hampe florale de bas en haut. À cette période, un léger renflement apparaît annonçant le prochain pseudobulbe. Il acquiert son plein développement lorsque les fruits sont mûrs. La maturation des capsules paraît lente. Jusqu’en septembre et parfois plus tard on peut observer des tiges portant des capsules vertes bien fermées. La hampe fructifiée se dessèche au cours de l’automne, les graines pouvant alors s’échapper par des fentes longitudinales.
La dissémination des semences est très étalée dans le temps et il n’est pas rare d’observer jusqu’en février des capsules desséchées contenant encore de nombreuses semences viables. Les feuilles disparaissent dès le mois d’octobre.
Liparis est une espèce circumboréale, eurasiatique, subocéanique-préalpine. En Amérique du Nord, elle apparaît fréquemment dans la partie orientale des États-Unis (région des Grands Lacs) et surtout au Canada. En Asie elle pénètre jusqu’en Sibérie occidentale. En Europe, sa distribution s’étend de la chaîne alpine jusqu’à Carpates, et des îles Britanniques à la Russie. En France le Liparis de Loesel est connu actuellement de 12 régions (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Ardenne, Lorraine, Franche-Comté, Rhône-Alpes, Aquitaine, Poitou-Charentes et Corse). Mais si l’on considère les données historiques, le chiffre s’élève à 19 (disparition des régions Bourgogne, Limousin, Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Alsace et Centre). Dans la région Nord/Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie, le Liparis est présent exclusivement dans les départements du Pas-de-Calais (constituant l’un des noyaux les plus importants des populations françaises du Liparis), du Nord, de la Somme et de la Seine-Maritime.
Le Nord/Pas-de-Calais constitue avec les régions Rhône-Alpes et Bretagne, le bastion européen du Liparis de Loesel. Complètement éradiqué de l’intérieur des terres suite à la pollution des eaux et à l’eutrophisation des sols, il ne se maintient de façon satisfaisante que dans les dépressions de quelques massifs dunaires du Pas-de-Calais, localement dans de rares marais arrière-littoraux et exceptionnellement dans l’arrière pays.
La fixation des dunes et leur embroussaillement généralisé constituent aujourd’hui la principale menace (disparition des habitats pionniers). Dans les marais arrière-littoraux, la création de plan d’eau au détriment des bas-marais porte des atteintes graves à son habitat. Autres menaces constatées sur les stations de Liparis sont la rudéralisation, décharges sauvages (dépôts de gravats et d’ordures) ainsi que l’ensablement des pannes. La plupart des populations (56% des effectifs du Nord/Pas-de-Calais) ne sont pas protégées. Des mesures de conservation ainsi que des opérations de gestion et de restauration sont cependant en cours sur plusieurs sites.
Michel N°622
Le genre Liparis est constitué d’environ 300 espèces dont une seule est présente en Europe : Liparis loeselii, une espèce d’orchidée en déclin. C’est une petite plante herbacée vivace géophyte, oligotrophe, rhizomateuse, grêle, entièrement verte et haute de 6 à 25 cm. Elle présente deux feuilles basales subopposées qui sont oblongues elliptiques à ovales elliptiques, d’aspect luisant entourant des pseudobulbes écailleux. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui a donné le nom du genre Liparis qui provient du grec liparos signifiant luisant. C’est une plante hémicryptophyte (plante dont les bourgeons se maintiennent au ras du sol). La tige, anguleuse au sommet, se termine par un épi court de petites fleurs vert-jaunâtre. L’inflorescence est lâche et porte 2 à 15 parfois 18 fleurs tournées vers le haut. La floraison se déroule fin mai à début juillet.
Les pétales et les sépales sont situés dans un plan horizontal et forment de fins tubes. L’ovaire est vertical, un peu contourné, long de 6mm, muni d’un pédicelle court.
Deux variétés sont connues, se distinguant par la forme de leurs feuilles :
Variété loeselii (L.) L.C.M. Rich : les feuilles sont oblongues elliptiques, aiguës au sommet et sont en moyenne cinq fois plus longues que larges ;
Variété ovata Riddelsd. ex Godf : les feuilles sont ovales elliptiques, obtuses au sommet et sont en moyenne deux fois plus longues que larges.
Des recherches actuelles sont menées au sein de l’équipe 1 du laboratoire GEPV de Lille 1 afin de délimiter génétiquement ces deux variétés. En effet il semble avoir une différence génétique entre les populations des dunes et des marais. Il est possible, qu'il s'agisse d'un début de spéciation par séparation écologique (adaptation au milieu) de ces deux écotypes. Une étude génétique (PILLON et al., 2007) ayant porté sur des populations du Nord/Pasde-Calais, de Bretagne et de Grande Bretagne, a mis en évidence des regroupements de génotypes par milieu écologique plutôt que par localisation géographique, qui semble correspondre aux variétés décrites.
C'est Charles LINNÉ qui décrit "Ophrys loeseliien" en 1753, dans le « Species Plantarum », antérieurement décrite comme [Ophris diphyllos bulbosa] par Johannes LOESEL [Loeselius] (médecin anatomiste et Professeur de botaniste vivant en Prusse orientale au 17ème siècle). Une nouvelle édition de la flore de la Prusse de J. LOESEL et J. GOTTSCHED [Flora prussica], posthume, en 1703 par J. GOTTSCHED (1668-1704) reproduit cette première description.
Le spécimen type qui a servi à la première description par Linné est encore conservé dans l' herbier Linné du British Museum.
Le genre Liparis a été plus tard, en 1817, par Louis Claude Marie Richard dans « De Orchideis europaeis annotationes » Le nom de Liparis vient du grec liparos, en référence à l’aspect gras et luisant des feuilles.
Le Liparis de Loesel est une orchidée à développement printanier et estival. En hiver, le pseudobulbe, ayant porté feuilles et fruits les saisons précédentes, persiste à l’état de repos, posé à même le sol, parfois à peine ancré par les restes des racines dévitalisées.
A partir du mois de mai, une nouvelle pousse, parfois accompagnée de pousses secondaires, se développe à la base du pseudobulbe en formation. Rapidement, deux feuilles subopposées naissent, au centre desquelles apparaît la hampe florale rudimentaire alors que les feuilles ne sont pas encore totalement épanouies.
Vers la mi juin, la plante est à son plein développement. Les fleurs se succèdent sur la hampe florale de bas en haut. À cette période, un léger renflement apparaît annonçant le prochain pseudobulbe. Il acquiert son plein développement lorsque les fruits sont mûrs. La maturation des capsules paraît lente. Jusqu’en septembre et parfois plus tard on peut observer des tiges portant des capsules vertes bien fermées. La hampe fructifiée se dessèche au cours de l’automne, les graines pouvant alors s’échapper par des fentes longitudinales.
La dissémination des semences est très étalée dans le temps et il n’est pas rare d’observer jusqu’en février des capsules desséchées contenant encore de nombreuses semences viables. Les feuilles disparaissent dès le mois d’octobre.
Liparis est une espèce circumboréale, eurasiatique, subocéanique-préalpine. En Amérique du Nord, elle apparaît fréquemment dans la partie orientale des États-Unis (région des Grands Lacs) et surtout au Canada. En Asie elle pénètre jusqu’en Sibérie occidentale. En Europe, sa distribution s’étend de la chaîne alpine jusqu’à Carpates, et des îles Britanniques à la Russie. En France le Liparis de Loesel est connu actuellement de 12 régions (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Ardenne, Lorraine, Franche-Comté, Rhône-Alpes, Aquitaine, Poitou-Charentes et Corse). Mais si l’on considère les données historiques, le chiffre s’élève à 19 (disparition des régions Bourgogne, Limousin, Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Alsace et Centre). Dans la région Nord/Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie, le Liparis est présent exclusivement dans les départements du Pas-de-Calais (constituant l’un des noyaux les plus importants des populations françaises du Liparis), du Nord, de la Somme et de la Seine-Maritime.
Le Nord/Pas-de-Calais constitue avec les régions Rhône-Alpes et Bretagne, le bastion européen du Liparis de Loesel. Complètement éradiqué de l’intérieur des terres suite à la pollution des eaux et à l’eutrophisation des sols, il ne se maintient de façon satisfaisante que dans les dépressions de quelques massifs dunaires du Pas-de-Calais, localement dans de rares marais arrière-littoraux et exceptionnellement dans l’arrière pays.
La fixation des dunes et leur embroussaillement généralisé constituent aujourd’hui la principale menace (disparition des habitats pionniers). Dans les marais arrière-littoraux, la création de plan d’eau au détriment des bas-marais porte des atteintes graves à son habitat. Autres menaces constatées sur les stations de Liparis sont la rudéralisation, décharges sauvages (dépôts de gravats et d’ordures) ainsi que l’ensablement des pannes. La plupart des populations (56% des effectifs du Nord/Pas-de-Calais) ne sont pas protégées. Des mesures de conservation ainsi que des opérations de gestion et de restauration sont cependant en cours sur plusieurs sites.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
orchis mâle (Orchis mascula (L.) L. 1755) encore appelé satyrion mâle est une orchidée terrestre européenne.
Les feuilles basales en rosette, sont oblongues et étroites, souvent tachées de brun-pourpre. L'inflorescence est un épi allongé de fleurs pourpres, parfois roses. Les fleurs apparaissent à l'aisselle de bractées aussi longues que l'ovaire. Les sépales latéraux sont écartés vers l'extérieur alors que le sépale supérieur et les deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle trilobé, formant grossièrement un losange, au centre plus clair et tacheté. L'éperon est dressé et aussi long que l'ovaire.
Floraison: Espèce précoce : avril-juin suivant l'altitude.
Habitat: Plante de pleine lumière à mi-ombre : bordure des haies, broussailles, lisières.
Plante commune dans toute l'Europe sauf bordure méditerranéenne.
L'espèce est classée "LC" : Préoccupation mineure
N°1187
Les feuilles basales en rosette, sont oblongues et étroites, souvent tachées de brun-pourpre. L'inflorescence est un épi allongé de fleurs pourpres, parfois roses. Les fleurs apparaissent à l'aisselle de bractées aussi longues que l'ovaire. Les sépales latéraux sont écartés vers l'extérieur alors que le sépale supérieur et les deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle trilobé, formant grossièrement un losange, au centre plus clair et tacheté. L'éperon est dressé et aussi long que l'ovaire.
Floraison: Espèce précoce : avril-juin suivant l'altitude.
Habitat: Plante de pleine lumière à mi-ombre : bordure des haies, broussailles, lisières.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: LE MONDE DES ORCHIDEES
Maggie Raphaela alba rubra
Pas d'info
N°1116
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Alphonse de Lamartine
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