UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 23/05/2011 à 21:32
Le volcan Grimsvötn menace toujours le trafic aérien européen
Le volcan islandais Grimsvötn a continué lundi de cracher un lourd nuage de cendres, mais son activité a diminué, permettant la réouverture des aéroports internationaux en Islande, tandis que le nord du Royaume-Uni devrait être touché dans la nuit.
"Les prévisions actuelles laissent présager une arrivée du nuage dans le nord et l'ouest de l'Ecosse dans la nuit et demain (mardi) matin", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'institut météorologique britannique, le Met Office.
Conséquence, le président américain Barack Obama va quitter l'Irlande pour Londres dès lundi soir au lieu de mardi matin par précaution, a dit un porte-parole de la Maison Blanche.
La compagnie cargo Loganair a de son côté annoncé l'annulation de 36 vols prévus entre lundi 17H00 GMT et mardi 12H00 GMT, pour la plupart des vols intérieurs écossais, mais aussi quelques vols à destination de Birmingham et de Belfast.
L'autorité de régulation du trafic NATS (National Air Traffic Services) a assuré que les aéroports du Royaume Uni restaient ouverts, mais a prévenu que le trafic pouvait être perturbé dans de petits aéroports des îles Hébrides, au nord-ouest de l'Ecosse (Barra, Benbecula et Tiree).
La force de l'éruption était toujours jugée "importante" lundi et, selon Peitur Arason, des services islandais de météorologie, "les vents de basse altitude (...) soufflent fort en direction de la Grande-Bretagne, mais à plus haute altitude ils soufflent vers le Nord-Ouest".
Il explique que ce sont les cendres constituant "la moitié inférieure" du panache qui pourraient avoir un impact sur le trafic aérien en Europe dans les jours qui viennent.
L'organisation européenne de la sécurité aérienne Eurocontrol a cependant fait savoir qu'"aucune fermeture de l'espace aérien n'était attendue" lundi ni mardi hors Islande, même si le nuage de cendres devrait bien "affecter" une partie du ciel européen.
Après l'Europe du Nord, le nuage pourrait par la suite se diriger vers l'espace aérien français et le nord de l'Espagne jeudi "si les émissions volcaniques se poursuivent avec la même intensité", avertit pour sa part Eurocontrol.
Il n'y a "aucun risque" qu'il touche l'espace aérien français dans les prochaines 48 heures, après "tout dépendra", a à cet égard déclaré le secrétaire d'Etat français aux Transports Thierry Mariani.
Tandis que le Groenland a clos une partie de son espace aérien, l'Islande dont l'espace aérien est fermé depuis dimanche, devait rouvrir lundi soir ses quatre aéroports internationaux et en particulier le plus important, celui de Reykjavik-Keflavik desservant la capitale.
Une porte-parole des autorités aéroportuaires islandaises (Isavia), Hjordis Gudmundsdottir, a précisé que seule une petite partie de l'espace aérien islandais, située dans le sud de l'île dans la région du volcan, demeurerait encore fermée.
Le volcan le plus actif d'Islande connaît depuis samedi son plus violent début d'éruption en un siècle au moins, avec un panache de fumée qui s'est élevé jusqu'à une vingtaine de kilomètres dans les premières heures.
Lundi, le Grimsvötn connaissait toujours une forte activité même si la puissance de l'éruption a diminué avec un panache qui n'atteignait plus qu'entre 8 km et 12 km de hauteur.
Les dernières éruptions du Grimsvötn ont été courtes et leur forte intensité aux premières heures a ensuite rapidement décru.
L'éruption qui a débuté samedi a été très importante et la région aux alentours du volcan a été vite recouverte d'une épaisse couche de cendres.
"La visibilité à Kirkjubaejarklaustur (un village à environ 70 km du cratère) est très limitée et il en est de même dans les îles Westmann (Vestmannaeyjar)" situées au sud-est de l'Islande, a indiqué lundi M. Kjartansson.
Selon de premières constatations, les cendres projetées par le Grimsvötn sont plus lourdes et se déplacent donc moins que celles émises il y a un an par un autre volcan islandais, l'Eyjafjöll, dont l'éruption avait entraîné la plus grande fermeture d'espace aérien décrétée en Europe en temps de paix.
Le volcan Grimsvötn menace toujours le trafic aérien européen
Le volcan islandais Grimsvötn a continué lundi de cracher un lourd nuage de cendres, mais son activité a diminué, permettant la réouverture des aéroports internationaux en Islande, tandis que le nord du Royaume-Uni devrait être touché dans la nuit.
"Les prévisions actuelles laissent présager une arrivée du nuage dans le nord et l'ouest de l'Ecosse dans la nuit et demain (mardi) matin", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'institut météorologique britannique, le Met Office.
Conséquence, le président américain Barack Obama va quitter l'Irlande pour Londres dès lundi soir au lieu de mardi matin par précaution, a dit un porte-parole de la Maison Blanche.
La compagnie cargo Loganair a de son côté annoncé l'annulation de 36 vols prévus entre lundi 17H00 GMT et mardi 12H00 GMT, pour la plupart des vols intérieurs écossais, mais aussi quelques vols à destination de Birmingham et de Belfast.
L'autorité de régulation du trafic NATS (National Air Traffic Services) a assuré que les aéroports du Royaume Uni restaient ouverts, mais a prévenu que le trafic pouvait être perturbé dans de petits aéroports des îles Hébrides, au nord-ouest de l'Ecosse (Barra, Benbecula et Tiree).
La force de l'éruption était toujours jugée "importante" lundi et, selon Peitur Arason, des services islandais de météorologie, "les vents de basse altitude (...) soufflent fort en direction de la Grande-Bretagne, mais à plus haute altitude ils soufflent vers le Nord-Ouest".
Il explique que ce sont les cendres constituant "la moitié inférieure" du panache qui pourraient avoir un impact sur le trafic aérien en Europe dans les jours qui viennent.
L'organisation européenne de la sécurité aérienne Eurocontrol a cependant fait savoir qu'"aucune fermeture de l'espace aérien n'était attendue" lundi ni mardi hors Islande, même si le nuage de cendres devrait bien "affecter" une partie du ciel européen.
Après l'Europe du Nord, le nuage pourrait par la suite se diriger vers l'espace aérien français et le nord de l'Espagne jeudi "si les émissions volcaniques se poursuivent avec la même intensité", avertit pour sa part Eurocontrol.
Il n'y a "aucun risque" qu'il touche l'espace aérien français dans les prochaines 48 heures, après "tout dépendra", a à cet égard déclaré le secrétaire d'Etat français aux Transports Thierry Mariani.
Tandis que le Groenland a clos une partie de son espace aérien, l'Islande dont l'espace aérien est fermé depuis dimanche, devait rouvrir lundi soir ses quatre aéroports internationaux et en particulier le plus important, celui de Reykjavik-Keflavik desservant la capitale.
Une porte-parole des autorités aéroportuaires islandaises (Isavia), Hjordis Gudmundsdottir, a précisé que seule une petite partie de l'espace aérien islandais, située dans le sud de l'île dans la région du volcan, demeurerait encore fermée.
Le volcan le plus actif d'Islande connaît depuis samedi son plus violent début d'éruption en un siècle au moins, avec un panache de fumée qui s'est élevé jusqu'à une vingtaine de kilomètres dans les premières heures.
Lundi, le Grimsvötn connaissait toujours une forte activité même si la puissance de l'éruption a diminué avec un panache qui n'atteignait plus qu'entre 8 km et 12 km de hauteur.
Les dernières éruptions du Grimsvötn ont été courtes et leur forte intensité aux premières heures a ensuite rapidement décru.
L'éruption qui a débuté samedi a été très importante et la région aux alentours du volcan a été vite recouverte d'une épaisse couche de cendres.
"La visibilité à Kirkjubaejarklaustur (un village à environ 70 km du cratère) est très limitée et il en est de même dans les îles Westmann (Vestmannaeyjar)" situées au sud-est de l'Islande, a indiqué lundi M. Kjartansson.
Selon de premières constatations, les cendres projetées par le Grimsvötn sont plus lourdes et se déplacent donc moins que celles émises il y a un an par un autre volcan islandais, l'Eyjafjöll, dont l'éruption avait entraîné la plus grande fermeture d'espace aérien décrétée en Europe en temps de paix.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 24/05/2011 à 15:35
Le Laos mise sur l'éco-tourisme
Un trek dans la jungle escarpée, une nourriture bien épicée, une nuit à la dure chez l'habitant. Le confort n'est pas au rendez-vous, mais qu'importe: le Laos, longtemps coupé du monde, essaye justement de proposer autre chose.
Loin du tourisme de masse de son voisin thaïlandais, le pays communiste mise sur l'éco-tourisme pour faire découvrir ses richesses et assurer leur pérennité.
Sur les 220.000 hectares du parc national de Nam Ha, où vivent encore gibbons, éléphants et autres léopards au milieu des bambous géants, des villages ont élu domicile au bord de la rivière Namtha, affluent du Mékong.
Attirés par cette beauté sauvage et la richesse culturelle des nombreuses minorités ethniques de la province de Louang Namtha, dans l'extrême nord du pays, les touristes sont de plus en plus nombreux. De 20.000 en 1999 à près de 250.000 en 2010, selon les chiffres officiels.
En s'ouvrant aux visiteurs étrangers dans les années 1990, le pays a vite compris que le secteur "serait une bonne opportunité pour développer l'économie", raconte Steven Schipani, qui a participé à la mise en place de cette stratégie comme consultant pour l'Unesco.
Photographe : AFP :
Des touristesdans le parc national de Nam Ha. Durée: 01:59
Mais les autorités avaient "également conscience que le tourisme, s'il n'est pas correctement géré, peut avoir de nombreuses conséquences négatives", ajoute l'Américain, aujourd'hui chargé des programmes de tourisme en Asie du Sud-Est pour la Banque asiatique de développement.
Le pouvoir, qui a notamment créé 20 parcs nationaux sur 14% du territoire, a ainsi tenté d'éviter les files d'autocars climatisés et les complexes hôteliers en béton.
"Le Laos va devenir une destination mondialement reconnue spécialisée dans le tourisme durable", promet le site officiel ecotourismlaos.com.
Le parc de Nam Ha, grâce à un partenariat avec l'Unesco lancé en 1999, a servi de modèle à un système dans lequel les autochtones sont acteurs à part entière.
Plusieurs dizaines de villages ont signé des contrats avec des agences de la région pour assurer l'accompagnement, l'entretien des sentiers, la découverte de la cuisine traditionnelle et l'hébergement pour la nuit. Le tout pas plus de deux fois par semaine, et pour huit touristes au maximum.
En échange, ils reçoivent plus d'un tiers du prix des treks, indique Chittaphong Chanthakhoune, responsable d'agence.
Des centaines de projets suivent aujourd'hui ce modèle, permettant au Laos d'éviter certaines dérives de ses voisins, où les tours-opérateurs emmènent des groupes visiter des villages sans même consulter les habitants.
Cet éco-tourisme "ne sera viable que si les deux parties comprennent ce qui est important pour l'autre", insiste Adrian Schuhbeck, de la coopération allemande.
Des bandes dessinées invitent donc les étrangers à respecter les lieux de culte et à ne pas prendre de photo sans autorisation. Les villageois sont pour leur part formés pour mieux comprendre leurs visiteurs. Et personne ne leur demande de faire le spectacle.
De fait, si les Lantens ne quittent jamais leur costume traditionnel indigo, seuls quelques détails trahissent l'identité ethnique des Akhas, Hmongs ou Khmus, qui vaquent à leurs occupations quotidiennes sans se préoccuper des touristes.
"Comparé à la Thaïlande, c'est sans aucun doute plus authentique", se réjouit Joe Park, un Anglais de 28 ans.
Le Laos est donc en passe de réussir son pari. Pendant qu'il exploite vallées encaissées et villages perdus au milieu de la forêt avec quelques aventuriers, il a équipé sa capitale Vientiane et Louang Prabang de structures adaptées à des flux plus importants.
Tourisme de masse et écotourisme sont ainsi deux marchés "séparés", souligne Steven Schipani. Mais compatibles: le Laos a déjà vu passer son nombre de visiteurs d'à peine 5.000 en 1991, à plus de 2 millions en 2009.
J'ai adoré le Laos et ses habitants.
Le Laos mise sur l'éco-tourisme
Un trek dans la jungle escarpée, une nourriture bien épicée, une nuit à la dure chez l'habitant. Le confort n'est pas au rendez-vous, mais qu'importe: le Laos, longtemps coupé du monde, essaye justement de proposer autre chose.
Loin du tourisme de masse de son voisin thaïlandais, le pays communiste mise sur l'éco-tourisme pour faire découvrir ses richesses et assurer leur pérennité.
Sur les 220.000 hectares du parc national de Nam Ha, où vivent encore gibbons, éléphants et autres léopards au milieu des bambous géants, des villages ont élu domicile au bord de la rivière Namtha, affluent du Mékong.
Attirés par cette beauté sauvage et la richesse culturelle des nombreuses minorités ethniques de la province de Louang Namtha, dans l'extrême nord du pays, les touristes sont de plus en plus nombreux. De 20.000 en 1999 à près de 250.000 en 2010, selon les chiffres officiels.
En s'ouvrant aux visiteurs étrangers dans les années 1990, le pays a vite compris que le secteur "serait une bonne opportunité pour développer l'économie", raconte Steven Schipani, qui a participé à la mise en place de cette stratégie comme consultant pour l'Unesco.
Photographe : AFP :
Des touristesdans le parc national de Nam Ha. Durée: 01:59
Mais les autorités avaient "également conscience que le tourisme, s'il n'est pas correctement géré, peut avoir de nombreuses conséquences négatives", ajoute l'Américain, aujourd'hui chargé des programmes de tourisme en Asie du Sud-Est pour la Banque asiatique de développement.
Le pouvoir, qui a notamment créé 20 parcs nationaux sur 14% du territoire, a ainsi tenté d'éviter les files d'autocars climatisés et les complexes hôteliers en béton.
"Le Laos va devenir une destination mondialement reconnue spécialisée dans le tourisme durable", promet le site officiel ecotourismlaos.com.
Le parc de Nam Ha, grâce à un partenariat avec l'Unesco lancé en 1999, a servi de modèle à un système dans lequel les autochtones sont acteurs à part entière.
Plusieurs dizaines de villages ont signé des contrats avec des agences de la région pour assurer l'accompagnement, l'entretien des sentiers, la découverte de la cuisine traditionnelle et l'hébergement pour la nuit. Le tout pas plus de deux fois par semaine, et pour huit touristes au maximum.
En échange, ils reçoivent plus d'un tiers du prix des treks, indique Chittaphong Chanthakhoune, responsable d'agence.
Des centaines de projets suivent aujourd'hui ce modèle, permettant au Laos d'éviter certaines dérives de ses voisins, où les tours-opérateurs emmènent des groupes visiter des villages sans même consulter les habitants.
Cet éco-tourisme "ne sera viable que si les deux parties comprennent ce qui est important pour l'autre", insiste Adrian Schuhbeck, de la coopération allemande.
Des bandes dessinées invitent donc les étrangers à respecter les lieux de culte et à ne pas prendre de photo sans autorisation. Les villageois sont pour leur part formés pour mieux comprendre leurs visiteurs. Et personne ne leur demande de faire le spectacle.
De fait, si les Lantens ne quittent jamais leur costume traditionnel indigo, seuls quelques détails trahissent l'identité ethnique des Akhas, Hmongs ou Khmus, qui vaquent à leurs occupations quotidiennes sans se préoccuper des touristes.
"Comparé à la Thaïlande, c'est sans aucun doute plus authentique", se réjouit Joe Park, un Anglais de 28 ans.
Le Laos est donc en passe de réussir son pari. Pendant qu'il exploite vallées encaissées et villages perdus au milieu de la forêt avec quelques aventuriers, il a équipé sa capitale Vientiane et Louang Prabang de structures adaptées à des flux plus importants.
Tourisme de masse et écotourisme sont ainsi deux marchés "séparés", souligne Steven Schipani. Mais compatibles: le Laos a déjà vu passer son nombre de visiteurs d'à peine 5.000 en 1991, à plus de 2 millions en 2009.
J'ai adoré le Laos et ses habitants.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 25/05/2011 à 22:18
Dix-sept pyramides découvertes en Egypte grâce à un satellite de la Nasa
Un trésor archéologique de quelque 17 pyramides et de milliers de tombes et maisons anciennes a été découvert en Egypte par l'archéologue américaine Sarah Parcak grâce l'usage révolutionnaire d'images d'un satellite de la Nasa.
Des excavations ont déjà confirmé la présence de plusieurs de ces vestiges, dont deux pyramides, selon ces travaux dévoilés mercredi par la chaîne britannique BBC, qui a financé les fouilles.
"Je ne pouvais pas croire que nous avions pu ainsi découvrir autant de sites dans toute l'Egypte", déclare le Pr Parcak de l'Université d'Alabama à Birmingham, pionnier de l'archéologie dite de l'espace, une discipline émergente, sur un blog de l'université.
"Excaver une pyramide est le rêve de tout archéologue", ajoute Sarah Parcak.
Cette archéologue et son équipe ont fait des fouilles sur ces sites pour déterminer comment des images satellites peuvent être utilisées en archéologie.
Pendant plus d'un an, Sarah Parcak a utilisé des images d'un satellite de la Nasa orbitant à 700 km d'altitude, prenant une multitude de clichés haute-définition et à infrarouge de la nécropole de Saqqarah et Tanis, un important site archéologique dans le nord-est de l'Egypte.
Photographe : Victoria Hazou, AFP :
Un site de fouilles devant les pyramides de Gizeh, en Egypte, le 11 janvier 2010
La puissance de ces caméras permet de distinguer des objets de moins d'un mètre de diamètre sur le sol.
L?imagerie infrarouge fait la distinction entre les différents matériaux enterrés, ce qui permet de repérer les structures se trouvant sous la surface, comme d'anciennes maisons en briques d?argile, un matériau d'un plus grande densité que le sol environnant.
Les infrarouges produisent ainsi des images faisant ressortir la forme des habitations, des tombeaux et des temples.
"Ceci nous montre combien nous avons sous-estimé à la fois la taille et l'étendue des vestiges des sociétés humaines du passé", souligne Sarah Parcak dans une interview à la BBC.
Cette nouvelle technologie repousse les limites de l?archéologie traditionnelle.
L'outil satellitaire "nous donne une perspective bien plus étendue sur les sites archéologiques", explique le Pr Parcak. "Indiana Jones est de la vieille école, nous sommes passés à autre chose, désolée Harrison Ford", a ironisé Sarah Parcak.
La BBC diffusera lundi un documentaire intitulé "Les cités perdues d?Egypte" relatant l?expédition de Sarah Parcak.
Si les autorités égyptiennes n?étaient au début pas convaincues par ces recherches, le résultat des premières excavations à Tanis ne leur ont laissé aucun doute.
"Une maison vieille de 3.000 ans que l?imagerie satellite avait révélée a été ainsi exhumée et les contours de la structure correspondaient quasi parfaitement aux images du satellite. Ce fut une véritable validation de la technologie", explique Sarah Parcak.
Dix-sept pyramides découvertes en Egypte grâce à un satellite de la Nasa
Un trésor archéologique de quelque 17 pyramides et de milliers de tombes et maisons anciennes a été découvert en Egypte par l'archéologue américaine Sarah Parcak grâce l'usage révolutionnaire d'images d'un satellite de la Nasa.
Des excavations ont déjà confirmé la présence de plusieurs de ces vestiges, dont deux pyramides, selon ces travaux dévoilés mercredi par la chaîne britannique BBC, qui a financé les fouilles.
"Je ne pouvais pas croire que nous avions pu ainsi découvrir autant de sites dans toute l'Egypte", déclare le Pr Parcak de l'Université d'Alabama à Birmingham, pionnier de l'archéologie dite de l'espace, une discipline émergente, sur un blog de l'université.
"Excaver une pyramide est le rêve de tout archéologue", ajoute Sarah Parcak.
Cette archéologue et son équipe ont fait des fouilles sur ces sites pour déterminer comment des images satellites peuvent être utilisées en archéologie.
Pendant plus d'un an, Sarah Parcak a utilisé des images d'un satellite de la Nasa orbitant à 700 km d'altitude, prenant une multitude de clichés haute-définition et à infrarouge de la nécropole de Saqqarah et Tanis, un important site archéologique dans le nord-est de l'Egypte.
Photographe : Victoria Hazou, AFP :
Un site de fouilles devant les pyramides de Gizeh, en Egypte, le 11 janvier 2010
La puissance de ces caméras permet de distinguer des objets de moins d'un mètre de diamètre sur le sol.
L?imagerie infrarouge fait la distinction entre les différents matériaux enterrés, ce qui permet de repérer les structures se trouvant sous la surface, comme d'anciennes maisons en briques d?argile, un matériau d'un plus grande densité que le sol environnant.
Les infrarouges produisent ainsi des images faisant ressortir la forme des habitations, des tombeaux et des temples.
"Ceci nous montre combien nous avons sous-estimé à la fois la taille et l'étendue des vestiges des sociétés humaines du passé", souligne Sarah Parcak dans une interview à la BBC.
Cette nouvelle technologie repousse les limites de l?archéologie traditionnelle.
L'outil satellitaire "nous donne une perspective bien plus étendue sur les sites archéologiques", explique le Pr Parcak. "Indiana Jones est de la vieille école, nous sommes passés à autre chose, désolée Harrison Ford", a ironisé Sarah Parcak.
La BBC diffusera lundi un documentaire intitulé "Les cités perdues d?Egypte" relatant l?expédition de Sarah Parcak.
Si les autorités égyptiennes n?étaient au début pas convaincues par ces recherches, le résultat des premières excavations à Tanis ne leur ont laissé aucun doute.
"Une maison vieille de 3.000 ans que l?imagerie satellite avait révélée a été ainsi exhumée et les contours de la structure correspondaient quasi parfaitement aux images du satellite. Ce fut une véritable validation de la technologie", explique Sarah Parcak.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 28/05/2011 à 17:13
Les Maltais votent par référendum pour autoriser ou non le divorce
Des centaines de milliers de Maltais votaient samedi pour se prononcer par référendum sur l'éventuelle introduction du divorce dans la législation nationale, alors que la petite île très catholique est le seul pays d'Europe où il est encore interdit.
Selon les plus récents sondages, le camps du oui et celui du non soutenu par l'Eglise et le Parti nationaliste (PN) au pouvoir sont à égalité avec un léger avantage pour les Maltais favorables au divorce, mais le vote d'environ 40% des électeurs était incertain.
Avec les Philippines et le Vatican, Malte est le seul Etat au monde à interdire le divorce tandis que le Chili l'a légalisé en 2004, sous la forte pression de son opinion publique.
Les opérations électorales ont débuté à 05H00 GMT samedi et se poursuivront jusqu'à 20H00 GMT. Les résultats ne sont pas attendus avant dimanche après-midi.
A 12H00 GMT, plus de 34% des 304.000 électeurs maltais (sur 408.000 habitants) s'étaient prononcés, selon des sources officielles.
Ce scrutin n'a qu'une valeur consultative, une autorisation du divorce devant passer par l'adoption d'une loi au parlement où le PN (chrétien-démocrate et conservateur) est majoritaire.
Les partisans du oui mettent en avant le sort des personnes séparées qui voudraient fonder une nouvelle famille et ne le peuvent pas. "Il est temps que notre pays accorde ce droit civique sans en faire un problème moral", a déclaré à l'AFP Maria Bugeja, une électrice de 20 ans.
Les partisans du non craignent une "déstabilisation" des familles et redoutent une augmentation des séparations.
"J'ai voté contre car l'introduction du divorce va affaiblir et non renforcer la structure des familles", explique Louis Cassar, 43 ans, interrogé dans un bureau de vote.
Des témoignages ont parlé de prêtres menaçant de refuser la communion aux fidèles qui voteraient oui. Officiellement, l'Eglise catholique ne fait pas campagne mais l'archevêché a évoqué le scrutin dans un document.
"Par son vote, le citoyen choisit entre construire et détruire. Un choix en faveur du mariage permanent est un acte de foi dans la famille basée sur un lien d'amour qui ne peut pas être rompu", disait une lettre de l'archevêché lue dimanche dernier dans les paroisses de l'île.
A Malte, les catholiques représentent 95% de la population et on y compte presque une église au km2.
Côté politique, le PN au pouvoir est opposé au divorce tandis que le Parti travailliste (opposition) a laissé le libre choix à ses militants.
Les électeurs doivent dire s'ils approuvent la possibilité de divorcer après une séparation de quatre ans.
A Malte, une séparation légale est actuellement possible mais le remariage est très difficile car il faut annuler la première union, une procédure longue (environ huit ans), rarement prononcée par des tribunaux religieux catholiques.
Les deux seules exceptions à l'interdiction sont prévues pour les Maltais ayant obtenu leur divorce à l'étranger et pour ceux ayant épousé un étranger ou une étrangère.
Pour l'avocat Andre Camilleri, leader du camp du non, "le divorce n'est pas une solution aux problèmes auxquels le pays fait face avec les ruptures de mariages". Selon lui, avec une telle loi, "on pourrait imposer le divorce" à l'un des deux époux.
A l'inverse, pour l'avocate Deborah Schembri, qui mène la campagne favorable au divorce, "il faut donner une seconde chance à l'amour".
Les électeurs doivent répondre "Iva" (oui) ou "Le" (non) à la question: "Etes-vous d'accord pour offrir la possibilité de divorcer aux couples mariés qui sont séparés depuis quatre ans quand il n'y a pas de probabilité raisonnable de réconciliation et que le bien-être des enfants est assuré?"
Les Maltais votent par référendum pour autoriser ou non le divorce
Des centaines de milliers de Maltais votaient samedi pour se prononcer par référendum sur l'éventuelle introduction du divorce dans la législation nationale, alors que la petite île très catholique est le seul pays d'Europe où il est encore interdit.
Selon les plus récents sondages, le camps du oui et celui du non soutenu par l'Eglise et le Parti nationaliste (PN) au pouvoir sont à égalité avec un léger avantage pour les Maltais favorables au divorce, mais le vote d'environ 40% des électeurs était incertain.
Avec les Philippines et le Vatican, Malte est le seul Etat au monde à interdire le divorce tandis que le Chili l'a légalisé en 2004, sous la forte pression de son opinion publique.
Les opérations électorales ont débuté à 05H00 GMT samedi et se poursuivront jusqu'à 20H00 GMT. Les résultats ne sont pas attendus avant dimanche après-midi.
A 12H00 GMT, plus de 34% des 304.000 électeurs maltais (sur 408.000 habitants) s'étaient prononcés, selon des sources officielles.
Ce scrutin n'a qu'une valeur consultative, une autorisation du divorce devant passer par l'adoption d'une loi au parlement où le PN (chrétien-démocrate et conservateur) est majoritaire.
Les partisans du oui mettent en avant le sort des personnes séparées qui voudraient fonder une nouvelle famille et ne le peuvent pas. "Il est temps que notre pays accorde ce droit civique sans en faire un problème moral", a déclaré à l'AFP Maria Bugeja, une électrice de 20 ans.
Les partisans du non craignent une "déstabilisation" des familles et redoutent une augmentation des séparations.
"J'ai voté contre car l'introduction du divorce va affaiblir et non renforcer la structure des familles", explique Louis Cassar, 43 ans, interrogé dans un bureau de vote.
Des témoignages ont parlé de prêtres menaçant de refuser la communion aux fidèles qui voteraient oui. Officiellement, l'Eglise catholique ne fait pas campagne mais l'archevêché a évoqué le scrutin dans un document.
"Par son vote, le citoyen choisit entre construire et détruire. Un choix en faveur du mariage permanent est un acte de foi dans la famille basée sur un lien d'amour qui ne peut pas être rompu", disait une lettre de l'archevêché lue dimanche dernier dans les paroisses de l'île.
A Malte, les catholiques représentent 95% de la population et on y compte presque une église au km2.
Côté politique, le PN au pouvoir est opposé au divorce tandis que le Parti travailliste (opposition) a laissé le libre choix à ses militants.
Les électeurs doivent dire s'ils approuvent la possibilité de divorcer après une séparation de quatre ans.
A Malte, une séparation légale est actuellement possible mais le remariage est très difficile car il faut annuler la première union, une procédure longue (environ huit ans), rarement prononcée par des tribunaux religieux catholiques.
Les deux seules exceptions à l'interdiction sont prévues pour les Maltais ayant obtenu leur divorce à l'étranger et pour ceux ayant épousé un étranger ou une étrangère.
Pour l'avocat Andre Camilleri, leader du camp du non, "le divorce n'est pas une solution aux problèmes auxquels le pays fait face avec les ruptures de mariages". Selon lui, avec une telle loi, "on pourrait imposer le divorce" à l'un des deux époux.
A l'inverse, pour l'avocate Deborah Schembri, qui mène la campagne favorable au divorce, "il faut donner une seconde chance à l'amour".
Les électeurs doivent répondre "Iva" (oui) ou "Le" (non) à la question: "Etes-vous d'accord pour offrir la possibilité de divorcer aux couples mariés qui sont séparés depuis quatre ans quand il n'y a pas de probabilité raisonnable de réconciliation et que le bien-être des enfants est assuré?"
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 29/05/2011 à 19:56
Etats-Unis: la crainte d'une "cyber-guerre" ravivée par l'attaque contre Lockheed
La crainte d'une "cyber-guerre" s'en prenant à la puissance américaine via les réseaux informatiques a été ravivée durant le week-end par l'attaque "importante" dont le groupe de défense Lockheed Martin a annoncé avoir été victime une semaine plus tôt.
Tous les grands groupes industriels s'équipent en systèmes de sécurité pour éviter des attaques informatiques et s'abstiennent généralement d'annoncer qu'ils sont efficaces.
La décision de Lockheed Martin de révéler samedi soir l'attaque informatique survenue une semaine plus tôt a donc de quoi étonner, d'autant que dans le même temps le groupe, installé en banlieue de Washington à Bethesda (Maryland, est), a assuré qu'il avait réussi à repousser à l'attaque.
L'équipe chargée de la sécurité informatique a détecté l'attaque "presque immédiatement" et a entrepris une "action résolue" pour protéger tous les systèmes et les données, a affirmé l'industriel dans un communiqué, dénonçant tout de même une opération "importante et acharnée".
Elle a en effet été jugée suffisamment importante pour que le président Barack Obama en soit informé à l'occasion du briefing quotidien qu'il reçoit, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
Photographe : Bonny Schoonakker, AFP :
Un avion de chasse F16 construit par Lockheed Martin, sur la base de Bagram en Afghanistan, le 11 novembre 2009
"Ce que je comprends, d'après ce que je vois, c'est que (le Pentagone) a l'impression que c'est assez minime en termes de dégâts" pour les systèmes de Lockheed Martin, a ajouté M. Carney.
Reste que théoriquement au moins, à travers Lockheed, les pirates informatiques peuvent s'en prendre à des aspects majeurs de l'appareil de défense américain, puisque l'industriel fournit des missiles Trident, des avions espions P-3 Orion, des avions de combat F-16 et F-22 Raptor, ainsi que des avions de transport militaire Hercules C-130.
Lockheed a également annoncé la semaine dernière que l'agence spatiale américaine (Nasa) avait retenu le concept de sa capsule Orion pour construire un vaisseau qui emmènera des astronautes vers des destinations lointaines dans l'espace.
Selon les médias américains, la vulnérabilité de Lockheed Martin serait liée à une attaque "extrêmement sophistiquée" annoncée en mars par la société de sécurité informatique RSA: elle avait prévenu que des pirates avaient réussi à pénétrer dans ses systèmes et à récupérer des informations risquant de leur permettre de contourner les défenses de ses clients.
RSA, injoignable dimanche, est la division sécurité de l'entreprise de logiciels EMC, basée dans le Connecticut (nord-est des Etats-Unis).
A l'époque, la sénatrice républicaine Susan Collins avait souligné que l'attaque révélée par RSA démontrait que "la menace d'une cyber-attaque catastrophique est réelle".
Lockheed Martin n'a pas fourni ce week-end d'indication sur la source de ces attaques - à la différence du groupe internet Google, qui en janvier 2010 avait dénoncé l'attaque de ses systèmes et immédiatement mis en cause Pékin. Les autorités chinoises avaient nié toute implication.
Puis, en février dernier, la société informatique McAfee avait indiqué que plusieurs groupes pétroliers étaient visés par des attaques informatiques venues de Chine.
Ces révélations s'ajoutaient aux nombreux soupçons pesant déjà sur la Chine. L'an dernier, une commission du Congrès avait accusé Pékin de piloter des attaques "massives" contre les systèmes informatiques américains.
Dans des notes diplomatiques révélées depuis lors par WikiLeaks, des diplomates américains en poste à Pékin ont mis en cause de très hauts responsables chinois dans les cyber-attaques visant Google.
"Un contact bien placé affirme que le gouvernement chinois a coordonné les récentes intrusions dans les systèmes de Google", explique l'une de ces notes, selon laquelle les opérations étaient dirigées depuis le Bureau politique du Parti communiste chinois.
Etats-Unis: la crainte d'une "cyber-guerre" ravivée par l'attaque contre Lockheed
La crainte d'une "cyber-guerre" s'en prenant à la puissance américaine via les réseaux informatiques a été ravivée durant le week-end par l'attaque "importante" dont le groupe de défense Lockheed Martin a annoncé avoir été victime une semaine plus tôt.
Tous les grands groupes industriels s'équipent en systèmes de sécurité pour éviter des attaques informatiques et s'abstiennent généralement d'annoncer qu'ils sont efficaces.
La décision de Lockheed Martin de révéler samedi soir l'attaque informatique survenue une semaine plus tôt a donc de quoi étonner, d'autant que dans le même temps le groupe, installé en banlieue de Washington à Bethesda (Maryland, est), a assuré qu'il avait réussi à repousser à l'attaque.
L'équipe chargée de la sécurité informatique a détecté l'attaque "presque immédiatement" et a entrepris une "action résolue" pour protéger tous les systèmes et les données, a affirmé l'industriel dans un communiqué, dénonçant tout de même une opération "importante et acharnée".
Elle a en effet été jugée suffisamment importante pour que le président Barack Obama en soit informé à l'occasion du briefing quotidien qu'il reçoit, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
Photographe : Bonny Schoonakker, AFP :
Un avion de chasse F16 construit par Lockheed Martin, sur la base de Bagram en Afghanistan, le 11 novembre 2009
"Ce que je comprends, d'après ce que je vois, c'est que (le Pentagone) a l'impression que c'est assez minime en termes de dégâts" pour les systèmes de Lockheed Martin, a ajouté M. Carney.
Reste que théoriquement au moins, à travers Lockheed, les pirates informatiques peuvent s'en prendre à des aspects majeurs de l'appareil de défense américain, puisque l'industriel fournit des missiles Trident, des avions espions P-3 Orion, des avions de combat F-16 et F-22 Raptor, ainsi que des avions de transport militaire Hercules C-130.
Lockheed a également annoncé la semaine dernière que l'agence spatiale américaine (Nasa) avait retenu le concept de sa capsule Orion pour construire un vaisseau qui emmènera des astronautes vers des destinations lointaines dans l'espace.
Selon les médias américains, la vulnérabilité de Lockheed Martin serait liée à une attaque "extrêmement sophistiquée" annoncée en mars par la société de sécurité informatique RSA: elle avait prévenu que des pirates avaient réussi à pénétrer dans ses systèmes et à récupérer des informations risquant de leur permettre de contourner les défenses de ses clients.
RSA, injoignable dimanche, est la division sécurité de l'entreprise de logiciels EMC, basée dans le Connecticut (nord-est des Etats-Unis).
A l'époque, la sénatrice républicaine Susan Collins avait souligné que l'attaque révélée par RSA démontrait que "la menace d'une cyber-attaque catastrophique est réelle".
Lockheed Martin n'a pas fourni ce week-end d'indication sur la source de ces attaques - à la différence du groupe internet Google, qui en janvier 2010 avait dénoncé l'attaque de ses systèmes et immédiatement mis en cause Pékin. Les autorités chinoises avaient nié toute implication.
Puis, en février dernier, la société informatique McAfee avait indiqué que plusieurs groupes pétroliers étaient visés par des attaques informatiques venues de Chine.
Ces révélations s'ajoutaient aux nombreux soupçons pesant déjà sur la Chine. L'an dernier, une commission du Congrès avait accusé Pékin de piloter des attaques "massives" contre les systèmes informatiques américains.
Dans des notes diplomatiques révélées depuis lors par WikiLeaks, des diplomates américains en poste à Pékin ont mis en cause de très hauts responsables chinois dans les cyber-attaques visant Google.
"Un contact bien placé affirme que le gouvernement chinois a coordonné les récentes intrusions dans les systèmes de Google", explique l'une de ces notes, selon laquelle les opérations étaient dirigées depuis le Bureau politique du Parti communiste chinois.
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 01/06/2011 à 09:54
En Aveyron, des hommes venus du Moyen-Orient 3.500 ans avant notre ère
Des hommes venant du Proche-Orient vivaient au IVe millénaire avant notre ère en Aveyron, révèle une étude réalisée par des chercheurs français à partir d'ADN prélevé sur une série de corps datant du néolithique, et publiée mercredi dans une revue scientifique américaine.
L'analyse de l'ADN de dents provenant de crânes trouvés dans la grotte de Treilles (Aveyron) a montré que "la majorité des sujets inhumés étaient des hommes descendant d?un seul et même ancêtre" venant du Proche-Orient, "probablement d'Anatolie", a déclaré à l'AFP Francis Duranthon, directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Toulouse où étaient conservés les ossements.
La sépulture de Treilles a été mise au jour dans les années 1930: un minimum de 149 sujets (63 enfants et sub-adultes et 86 adultes) datant de 5.000 ans y avaient été inhumés sur une période d?un à deux siècles.
Les études génétiques menées sur les dents de 24 personnes ont permis d'identifier 22 individus masculins, dont 3 étaient de très proches parents et 16 du même lignage paternel. Cela laisse penser qu'il s'agissait d'un clan, selon les scientifiques.
L'étude est parue dans PNAS (Proceedings of the national academy of Sciences), bulletin de l'académie des sciences américaine.
Photographe : Pascal Pavani, AFP :
Vue du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse
"Il s'agit d'un peuplement originaire du Proche-Orient aux débuts du néolithique et aujourd?hui presque totalement disparu", ont conclu Eric Crubézy et Marie Lacan, qui ont réalisé l'étude de l'ADN avec le CNRS, l'université Paul Sabatier de Toulouse et l'université de Strasbourg.
En revanche, soulignent-ils, les deux femmes trouvées dans la sépulture sont originaires des Grands Causses, dont fait partie le Larzac.
Cette découverte de l'origine proche-orientale des hommes confirme "l?importance des mouvements de populations pendant le néolithique le long des côtes méditerranéennes", souligne Francis Duranthon, qui a dirigé les travaux.
"Jusqu'à présent, explique-t-il, on avait des éléments laissant entendre qu'il y avait eu migration" à cette époque-là, tels des céramiques. "Mais ici, on le sait par la génétique", avec des génomes de près de 5.000 ans, se réjouit-il.
L'origine étrangère des hommes de Treilles est encore marquée par l'absence d'un gène permettant de digérer le lait frais. Les populations vivant dans la région à cette époque-là étaient pour leur part capables d'en consommer.
L'analyse réalisée par Eric Crubézy a utilisé pour la première fois des marqueurs génétiques localisés sur l?ADN nucléaire (contenu dans le noyau de la cellule) d'ossements datant de plus de 3.500 ans avant notre ère. Ils permettent d'obtenir des éléments sur les lignées paternelle et maternelle d'un individu alors que l'ADN mitochondrial (du cytoplasme des cellules) examiné jusqu'à présent ne fournissait des indications que sur celle de la mère.
En Aveyron, des hommes venus du Moyen-Orient 3.500 ans avant notre ère
Des hommes venant du Proche-Orient vivaient au IVe millénaire avant notre ère en Aveyron, révèle une étude réalisée par des chercheurs français à partir d'ADN prélevé sur une série de corps datant du néolithique, et publiée mercredi dans une revue scientifique américaine.
L'analyse de l'ADN de dents provenant de crânes trouvés dans la grotte de Treilles (Aveyron) a montré que "la majorité des sujets inhumés étaient des hommes descendant d?un seul et même ancêtre" venant du Proche-Orient, "probablement d'Anatolie", a déclaré à l'AFP Francis Duranthon, directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Toulouse où étaient conservés les ossements.
La sépulture de Treilles a été mise au jour dans les années 1930: un minimum de 149 sujets (63 enfants et sub-adultes et 86 adultes) datant de 5.000 ans y avaient été inhumés sur une période d?un à deux siècles.
Les études génétiques menées sur les dents de 24 personnes ont permis d'identifier 22 individus masculins, dont 3 étaient de très proches parents et 16 du même lignage paternel. Cela laisse penser qu'il s'agissait d'un clan, selon les scientifiques.
L'étude est parue dans PNAS (Proceedings of the national academy of Sciences), bulletin de l'académie des sciences américaine.
Photographe : Pascal Pavani, AFP :
Vue du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse
"Il s'agit d'un peuplement originaire du Proche-Orient aux débuts du néolithique et aujourd?hui presque totalement disparu", ont conclu Eric Crubézy et Marie Lacan, qui ont réalisé l'étude de l'ADN avec le CNRS, l'université Paul Sabatier de Toulouse et l'université de Strasbourg.
En revanche, soulignent-ils, les deux femmes trouvées dans la sépulture sont originaires des Grands Causses, dont fait partie le Larzac.
Cette découverte de l'origine proche-orientale des hommes confirme "l?importance des mouvements de populations pendant le néolithique le long des côtes méditerranéennes", souligne Francis Duranthon, qui a dirigé les travaux.
"Jusqu'à présent, explique-t-il, on avait des éléments laissant entendre qu'il y avait eu migration" à cette époque-là, tels des céramiques. "Mais ici, on le sait par la génétique", avec des génomes de près de 5.000 ans, se réjouit-il.
L'origine étrangère des hommes de Treilles est encore marquée par l'absence d'un gène permettant de digérer le lait frais. Les populations vivant dans la région à cette époque-là étaient pour leur part capables d'en consommer.
L'analyse réalisée par Eric Crubézy a utilisé pour la première fois des marqueurs génétiques localisés sur l?ADN nucléaire (contenu dans le noyau de la cellule) d'ossements datant de plus de 3.500 ans avant notre ère. Ils permettent d'obtenir des éléments sur les lignées paternelle et maternelle d'un individu alors que l'ADN mitochondrial (du cytoplasme des cellules) examiné jusqu'à présent ne fournissait des indications que sur celle de la mère.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 02/06/2011 à 22:31
Une Brésilienne de cent ans à l'école pour apprendre à lire et écrire
A cent ans bien portés et fêtés le 25 mai dernier, la Brésilienne Isolina Campos a décidé d'apprendre à lire et à écrire, se posant en exemple pour ses camarades de classe d'une école municipale de Londrina, dans le sud du Brésil.
Isolina a raconté à la presse qu'elle avait commencé à étudier en 1998, mais qu'elle avait dû abandonner les cours pour des raisons de santé.
Elle a confié avoir repris maintenant les cours du soir d'alphabétisation pour adultes pour ne pas rester chez elle "à ne rien faire".
"Je n'aime pas rester inactive (...) et je veux donner l'exemple à ceux qui veulent étudier" dans ce pays qui compte encore plus de 14 millions d'analphabètes (7,4%), a-t-elle déclaré à la presse.
Isolina, qui dans sa jeunesse faisait avec ses frères de la "rapadura" (sucre artisanal) à partir de la canne à sucre que son père coupait, est l'élève de la classe exigeant le plus d'attention.
"Elle veut tout le temps savoir ce que signifie telle ou telle lettre", a confié la directrice de l'école, Regina Pierotti, au quotidien Estado de Sao Paulo.
"Elle est toujours souriante et ne manque que lorsqu'elle est vraiment malade", a ajouté Mme Pierotti.
Photographe : Gilberto Abelha-Gazeta Do Povo, AFP :
La Brésilienne Isolina Campos pose le 23 mai 2011 à l'école Moacyr Camargo Martins, de Londrina.
Le cours d'alphabétisation à l'école Moacyr Camargo Martins, de Londrina, une ville de l'Etat du Parana, est la dernière activité de la journée d'Isolina qui habite un trois pièces à côté de la maison de son fils.
Elle se lève à sept heures et fait le ménage tous les jours et, le reste du temps, elle coud des tapis avec des morceaux de tissu qu'elle récupère chez des couturières.
Une Brésilienne de cent ans à l'école pour apprendre à lire et écrire
A cent ans bien portés et fêtés le 25 mai dernier, la Brésilienne Isolina Campos a décidé d'apprendre à lire et à écrire, se posant en exemple pour ses camarades de classe d'une école municipale de Londrina, dans le sud du Brésil.
Isolina a raconté à la presse qu'elle avait commencé à étudier en 1998, mais qu'elle avait dû abandonner les cours pour des raisons de santé.
Elle a confié avoir repris maintenant les cours du soir d'alphabétisation pour adultes pour ne pas rester chez elle "à ne rien faire".
"Je n'aime pas rester inactive (...) et je veux donner l'exemple à ceux qui veulent étudier" dans ce pays qui compte encore plus de 14 millions d'analphabètes (7,4%), a-t-elle déclaré à la presse.
Isolina, qui dans sa jeunesse faisait avec ses frères de la "rapadura" (sucre artisanal) à partir de la canne à sucre que son père coupait, est l'élève de la classe exigeant le plus d'attention.
"Elle veut tout le temps savoir ce que signifie telle ou telle lettre", a confié la directrice de l'école, Regina Pierotti, au quotidien Estado de Sao Paulo.
"Elle est toujours souriante et ne manque que lorsqu'elle est vraiment malade", a ajouté Mme Pierotti.
Photographe : Gilberto Abelha-Gazeta Do Povo, AFP :
La Brésilienne Isolina Campos pose le 23 mai 2011 à l'école Moacyr Camargo Martins, de Londrina.
Le cours d'alphabétisation à l'école Moacyr Camargo Martins, de Londrina, une ville de l'Etat du Parana, est la dernière activité de la journée d'Isolina qui habite un trois pièces à côté de la maison de son fils.
Elle se lève à sept heures et fait le ménage tous les jours et, le reste du temps, elle coud des tapis avec des morceaux de tissu qu'elle récupère chez des couturières.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 05/06/2011 à 21:12
Canada: un sondage pour trouver le nom du chat du Premier ministre
Le premier ministre canadien Stephen Harper a posté un sondage sur sa page Facebook, invitant ses concitoyens à trouver un nom au chaton que sa famille vient d'adopter, a constaté l'AFP.
Stephen Harper a mis en ligne samedi quatre photos du félin, jouant avec une ficelle ou posant devant l'objectif. Des clichés visiblement pris par un très bon photographe, accompagnés du message suivant, en anglais puis en français: "Un nouveau membre de la famille au numéro 24 (24 Sussex drive, adresse officiel du premier ministre, ndlr), un tigré gris. Vous avez jusqu'au 6 juin pour lui choisir un nom".
Le chaton est un mâle. Sur sa page Facebook, le premier ministre soumet au vote six prénoms : Smokie, Vingt-quatre, Stanley, Earl Grey, Griffin et Gandalf.
Le public a jusqu'au 6 juin pour se prononcer. Plus de 5.300 personnes ont déjà voté.
Stephen Harper est premier ministre du Canada depuis 2006. Sa formation conservatrice a remporté en mai les élections législatives qu'elle avait provoquées et a ainsi formé un gouvernement majoritaire avec 160 des 308 sièges à la Chambre des Communes canadienne.
Photographe : Kenzo Tribouillard, AFP :
Stephen Harper le 27 mai au G8 de Deauville
Canada: un sondage pour trouver le nom du chat du Premier ministre
Le premier ministre canadien Stephen Harper a posté un sondage sur sa page Facebook, invitant ses concitoyens à trouver un nom au chaton que sa famille vient d'adopter, a constaté l'AFP.
Stephen Harper a mis en ligne samedi quatre photos du félin, jouant avec une ficelle ou posant devant l'objectif. Des clichés visiblement pris par un très bon photographe, accompagnés du message suivant, en anglais puis en français: "Un nouveau membre de la famille au numéro 24 (24 Sussex drive, adresse officiel du premier ministre, ndlr), un tigré gris. Vous avez jusqu'au 6 juin pour lui choisir un nom".
Le chaton est un mâle. Sur sa page Facebook, le premier ministre soumet au vote six prénoms : Smokie, Vingt-quatre, Stanley, Earl Grey, Griffin et Gandalf.
Le public a jusqu'au 6 juin pour se prononcer. Plus de 5.300 personnes ont déjà voté.
Stephen Harper est premier ministre du Canada depuis 2006. Sa formation conservatrice a remporté en mai les élections législatives qu'elle avait provoquées et a ainsi formé un gouvernement majoritaire avec 160 des 308 sièges à la Chambre des Communes canadienne.
Photographe : Kenzo Tribouillard, AFP :
Stephen Harper le 27 mai au G8 de Deauville
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 06/06/2011 à 23:29
Les cendres du volcan Puyehue recouvrent les villes de Patagonie argentine
Un manteau de cendres recouvrait lundi villes et lacs de Patagonie argentine, comme figés dans une carte postale d'autrefois, alors que les habitants se réfugiaient chez eux trois jours après l'éruption du volcan chilien Puyehue.
Au sol, c'est une couche de cendres de 2 à 5 cm d'épaisseur qu'on dégage, en pleine ville, comme de la neige. Dans le ciel, le soleil demeure invisible depuis qu'un nuage gris assombrit ce paysage de rêve.
La cendre n'est pas dangereuse pour la santé car elle "ne contient pas de phases cristallines de quartz et de cristobalite", a précisé le Centre atomique à Bariloche, ville située à 1.600 km au sud-ouest de Buenos Aires et à 100 km au sud-est du Puyehue, volcan qui était resté inactif pendant un demi-siècle.
Mais à Bariloche qui compte 140.000 habitants et est un haut lieu touristique de montagne, les habitants ont vite cédé à la panique.
"Les gens ont acheté jusqu'à trente masques à la fois", explique à l'AFP le responsable de la pharmacie De Miguel située en plein centre-ville. "Ils ont refusé tout rationnement: nous avons donc tout vendu puis fermé la pharmacie", ajoute-t-il.
Les stocks de masques vite épuisés, les habitants ont commencé à utiliser des écharpes pour se protéger contre la cendre, précise une source de la Défense civile.
Les guides touristiques tentaient, eux, de garder le sourire.
"Nous avons vu arriver le nuage noir et avons cru dans un premier temps à une tempête, puis nous avons réalisé que c'était de la cendre", dit Norma, surprise avec un groupe de 50 touristes au sommet du Mont Campanario. "Cela n'a fait que rendre notre randonnée plus riche".
Passé ce moment d'excitation, des centaines de touristes sont désormais confinés à l'hôtel, tandis que la zone recouverte par la cendre ne cesse de s'étendre.
Plusieurs villes de la Patagonie argentine jusqu'à la côte atlantique sont maintenant en état d'alerte, selon les autorités locales.
Les aéroports de Bariloche, San Martin de los Andes, Junin de los Andes, Piedra del Aguila, El Bolson, Villa La Angostura et Traful, des villes touristiques près de la frontière avec le Chili, sont fermés, mais aussi celui de Bahia Blanca, sur l'océan Atlantique, à 680 km au sud de Buenos Aires.
Les établissements scolaires de Rawson, Trelew et Puerto Madryn, sur la côte atlantique, étaient également fermés.
La fermeture de l'aéroport inquiète Bariloche, qui vit du tourisme et attend cet hiver, rien que du Brésil, 200 vols charter et 30.000 touristes au total originaires de ce pays.
Malgré l'ampleur du phénomène, le secrétaire au tourisme, Daniel Gonzalez, se veut serein. "Il est trop tôt pour parler de conséquences pour le tourisme", dit-il. "Mais il est vital que l'aéroport puisse rouvrir le plus tôt possible".
La ville n'avait rien vu de pareil depuis le séisme de 1960 dans la région de Valdivia, au Chili, qui avait réveillé plusieurs volcans et déclenché une vague géante sur lac Nahuel Huapi, au bord duquel Bariloche est située, faisant plusieurs victimes.
Les cendres du volcan Puyehue recouvrent les villes de Patagonie argentine
Un manteau de cendres recouvrait lundi villes et lacs de Patagonie argentine, comme figés dans une carte postale d'autrefois, alors que les habitants se réfugiaient chez eux trois jours après l'éruption du volcan chilien Puyehue.
Au sol, c'est une couche de cendres de 2 à 5 cm d'épaisseur qu'on dégage, en pleine ville, comme de la neige. Dans le ciel, le soleil demeure invisible depuis qu'un nuage gris assombrit ce paysage de rêve.
La cendre n'est pas dangereuse pour la santé car elle "ne contient pas de phases cristallines de quartz et de cristobalite", a précisé le Centre atomique à Bariloche, ville située à 1.600 km au sud-ouest de Buenos Aires et à 100 km au sud-est du Puyehue, volcan qui était resté inactif pendant un demi-siècle.
Mais à Bariloche qui compte 140.000 habitants et est un haut lieu touristique de montagne, les habitants ont vite cédé à la panique.
"Les gens ont acheté jusqu'à trente masques à la fois", explique à l'AFP le responsable de la pharmacie De Miguel située en plein centre-ville. "Ils ont refusé tout rationnement: nous avons donc tout vendu puis fermé la pharmacie", ajoute-t-il.
Les stocks de masques vite épuisés, les habitants ont commencé à utiliser des écharpes pour se protéger contre la cendre, précise une source de la Défense civile.
Les guides touristiques tentaient, eux, de garder le sourire.
"Nous avons vu arriver le nuage noir et avons cru dans un premier temps à une tempête, puis nous avons réalisé que c'était de la cendre", dit Norma, surprise avec un groupe de 50 touristes au sommet du Mont Campanario. "Cela n'a fait que rendre notre randonnée plus riche".
Passé ce moment d'excitation, des centaines de touristes sont désormais confinés à l'hôtel, tandis que la zone recouverte par la cendre ne cesse de s'étendre.
Plusieurs villes de la Patagonie argentine jusqu'à la côte atlantique sont maintenant en état d'alerte, selon les autorités locales.
Les aéroports de Bariloche, San Martin de los Andes, Junin de los Andes, Piedra del Aguila, El Bolson, Villa La Angostura et Traful, des villes touristiques près de la frontière avec le Chili, sont fermés, mais aussi celui de Bahia Blanca, sur l'océan Atlantique, à 680 km au sud de Buenos Aires.
Les établissements scolaires de Rawson, Trelew et Puerto Madryn, sur la côte atlantique, étaient également fermés.
La fermeture de l'aéroport inquiète Bariloche, qui vit du tourisme et attend cet hiver, rien que du Brésil, 200 vols charter et 30.000 touristes au total originaires de ce pays.
Malgré l'ampleur du phénomène, le secrétaire au tourisme, Daniel Gonzalez, se veut serein. "Il est trop tôt pour parler de conséquences pour le tourisme", dit-il. "Mais il est vital que l'aéroport puisse rouvrir le plus tôt possible".
La ville n'avait rien vu de pareil depuis le séisme de 1960 dans la région de Valdivia, au Chili, qui avait réveillé plusieurs volcans et déclenché une vague géante sur lac Nahuel Huapi, au bord duquel Bariloche est située, faisant plusieurs victimes.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 06/06/2011 à 07:25
Monsieur australopithèque était casanier, Madame voyageait plus volontiers
Comme chez les chimpanzés ou de nombreuses sociétés humaines modernes, la femelle australopithèque avait tendance à quitter sa famille de naissance pour se joindre à un autre groupe alors que le mâle restait un indécrottable casanier, suggère une étude publiée mercredi.
Hormis quelques fossiles et de rares outils de pierre très rudimentaires, il ne subsiste que très peu de traces des australopithèques, lointains cousins des humains modernes qui vivaient voici 2,4 à 1,7 millions d'années, ce qui rend d'autant plus difficile toute théorie sur leur mode de vie.
Alors comment l'équipe internationale emmenée par Sandi Copeland, du département d'évolution humaine de l'Institut Max Planck (Allemagne), a-t-elle pu arriver à cette hypothèse audacieuse publiée dans la revue britannique Nature ?
C'est qu'entre autres vestiges, les deux espèces d'hominidés bipèdes (Australopithecus africanus et Paranthropus robustus) qui ont vécu dans des cavernes de l'actuel Transvaal, en Afrique du Sud, ont laissé derrière eux des dents.
Or grâce au laser et à la spectrométrie de masse, l'analyse des dents d'un mammifère permet désormais avec précision de dire si un individu a grandi à l'endroit où il a vécu et où il est mort.
Photographe : Dave Einsel, AFP :
Sculpture représentant un australopithèque
Chaque type de sol peut en effet être caractérisé par des variations dans les formes atomiques d'un métal rare, le strontium (strontium 87 et strontium 86). Ce cocktail particulier d'isotopes de strontium se reflète dans la nourriture absorbée par les mammifères, qui se retrouve à son tour dans les traces de strontium contenues dans l'émail des dents.
Et comme le strontium se fixe dans l'émail avant l'âge adulte, sans être ensuite modifié par des processus biologiques, il constitue un indicateur précieux pour suivre la piste des australopithèques sud-africains.
Après avoir analysé 19 dents de ces hominidés, l'équipe de Sandi Copeland en conclut que les individus les plus grands, et donc probablement les mâles, s'étaient nourris essentiellement près des cavernes où ils vivaient. A l'inverse, les plus petits, vraisemblablement des femelles, s'étaient nourris hors de cette zone géologique avant l'âge de huit ans.
L'étude suggère que les mâles australopithèques auraient donc eu un comportement sédentaire, restant au sein de leur groupe natal ("philopatrie") dans une zone géologique de seulement 30 km2.
Les femelles quant à elles seraient venues de zones plus éloignées, et donc d'autres groupes familiaux, pour se joindre à la famille des mâles lorsqu'elles auraient atteint l'âge de se reproduire ("exogamie").
Une différence de comportements entre les sexes qui se retrouve chez les chimpanzés, les bonobos et dans de nombreuses sociétés humaines, relèvent les auteurs de l'étude.
Mais les ressemblances s'arrêtent probablement là, estiment-ils. L'australopithèque mâle ne possédait pas des canines beaucoup plus développées que les femelles, signe que la compétition entre les mâles du groupe était sans doute bien moins forte que chez les chimpanzés ou les gorilles.
En fait, "il est peu probable qu'il existe encore à l'heure actuelle une structure sociale analogue à celle de ces australopithèques", dont l'anatomie et l'écologie étaient très différentes de ceux des primates modernes, souligne l'étude.
Monsieur australopithèque était casanier, Madame voyageait plus volontiers
Comme chez les chimpanzés ou de nombreuses sociétés humaines modernes, la femelle australopithèque avait tendance à quitter sa famille de naissance pour se joindre à un autre groupe alors que le mâle restait un indécrottable casanier, suggère une étude publiée mercredi.
Hormis quelques fossiles et de rares outils de pierre très rudimentaires, il ne subsiste que très peu de traces des australopithèques, lointains cousins des humains modernes qui vivaient voici 2,4 à 1,7 millions d'années, ce qui rend d'autant plus difficile toute théorie sur leur mode de vie.
Alors comment l'équipe internationale emmenée par Sandi Copeland, du département d'évolution humaine de l'Institut Max Planck (Allemagne), a-t-elle pu arriver à cette hypothèse audacieuse publiée dans la revue britannique Nature ?
C'est qu'entre autres vestiges, les deux espèces d'hominidés bipèdes (Australopithecus africanus et Paranthropus robustus) qui ont vécu dans des cavernes de l'actuel Transvaal, en Afrique du Sud, ont laissé derrière eux des dents.
Or grâce au laser et à la spectrométrie de masse, l'analyse des dents d'un mammifère permet désormais avec précision de dire si un individu a grandi à l'endroit où il a vécu et où il est mort.
Photographe : Dave Einsel, AFP :
Sculpture représentant un australopithèque
Chaque type de sol peut en effet être caractérisé par des variations dans les formes atomiques d'un métal rare, le strontium (strontium 87 et strontium 86). Ce cocktail particulier d'isotopes de strontium se reflète dans la nourriture absorbée par les mammifères, qui se retrouve à son tour dans les traces de strontium contenues dans l'émail des dents.
Et comme le strontium se fixe dans l'émail avant l'âge adulte, sans être ensuite modifié par des processus biologiques, il constitue un indicateur précieux pour suivre la piste des australopithèques sud-africains.
Après avoir analysé 19 dents de ces hominidés, l'équipe de Sandi Copeland en conclut que les individus les plus grands, et donc probablement les mâles, s'étaient nourris essentiellement près des cavernes où ils vivaient. A l'inverse, les plus petits, vraisemblablement des femelles, s'étaient nourris hors de cette zone géologique avant l'âge de huit ans.
L'étude suggère que les mâles australopithèques auraient donc eu un comportement sédentaire, restant au sein de leur groupe natal ("philopatrie") dans une zone géologique de seulement 30 km2.
Les femelles quant à elles seraient venues de zones plus éloignées, et donc d'autres groupes familiaux, pour se joindre à la famille des mâles lorsqu'elles auraient atteint l'âge de se reproduire ("exogamie").
Une différence de comportements entre les sexes qui se retrouve chez les chimpanzés, les bonobos et dans de nombreuses sociétés humaines, relèvent les auteurs de l'étude.
Mais les ressemblances s'arrêtent probablement là, estiment-ils. L'australopithèque mâle ne possédait pas des canines beaucoup plus développées que les femelles, signe que la compétition entre les mâles du groupe était sans doute bien moins forte que chez les chimpanzés ou les gorilles.
En fait, "il est peu probable qu'il existe encore à l'heure actuelle une structure sociale analogue à celle de ces australopithèques", dont l'anatomie et l'écologie étaient très différentes de ceux des primates modernes, souligne l'étude.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 09/06/2011 à 07:10
Château London, les Londoniens produisent leur propre cru
Sur leurs balcons, dans leurs jardins, sur les façades de leurs maisons, des Londoniens font pousser de la vigne pour produire un "vin urbain". Le résultat est... étonnant.
En 2007, Richard Sharp séjourne en France et découvre avec "intérêt l'esprit communautaire des villages français lors des vendanges". Pourquoi pas nous?, se demande alors cet animateur de projets collectifs spécialisé dans la "régénération urbaine".
A Londres, ville où de nombreux habitants ont des jardins individuels, "beaucoup font pousser de la vigne, mais ils ne savent pas quoi faire des raisins", explique Richard Sharp.
Une annonce est mise dans un grand quotidien, proposant aux viticulteurs amateurs de confier leur récolte à une société qui se chargerait de trouver une presse pour en faire du vin.
"Nous avons suscité un vif intérêt", se souvient-il. L'entreprise "Urban Wine" ("Vin urbain") est donc créée. Après un premier millésime 2007 très confidentiel (seulement vingt bouteilles de rosé), l'idée fait vite le tour des jardins anglais.
"Au début, je croyais que c'était une arnaque, qu'ils allaient prendre mon argent et s'enfuir", témoigne Ann Warner. Mais cette retraitée de la banlieue sud de Londres y voit vite un moyen de se débarrasser des dizaines de kilos de raisins dont elle ne sait quoi faire. "On a essayé de faire notre propre vin mais c'était dégoûtant. C'est toujours dans le placard. Avec les produits de nettoyage", lance dans un rire la pimpante sexagénaire.
En revanche, le vin fait avec l'aide d'"Urban Wine" n'est pas sans lui déplaire: "ça en vaut la peine", assure-t-elle en dégustant une gorgée fraîche de "son" rosé sous la tonnelle ensoleillée du Gothique, un pub du sud de Londres qui abrite chaque année la "cérémonie de dégustation" du millésime.
"Et le mieux est qu'on peut mettre sur la table une bouteille portant l'étiquette Château Warner", nom de la famille, ajoute son mari Colin. Chaque membre peut en effet personnaliser comme il l'entend les six bouteilles auxquelles il a droit, en échange d'une cotisation annuelle de 125 livres (144 euros).
Une tonne et demi de raisins ont été pressés en 2010, de quoi faire 1.300 bouteilles. Les 1.200 flasques du millésime 2009 ont été toutes vendues, à 9 livres (10 euros) la bouteille pour le grand public et 8 pour les membres. Les profits permettent à peine de rentabiliser "Urban Wine".
Aujourd'hui, la société à but lucratif compte plus ce cent "viticulteurs": certains ne donnent que trois kilos de raisin (le minimum), d'autres jusqu'à une centaine. Comme Jane Reed.
"On l'appelle le monstre", ricane Jane en pointant du doigt ce qu'est devenu le pied de vigne haut comme trois pommes qu'elle avait planté dans son jardin il y a une vingtaine d'années. "C'était uniquement dans un but décoratif", se souvient-elle. "Mais il s'est mis à grandir."
Le cep a aujourd'hui un tronc d'une cinquantaine de centimètres de circonférence. Les immenses feuilles envahissent jusqu'au toit de la maison cossue du sud de Londres, au plus grand plaisir des écureuils qui viennent s'y réfugier quand ils sont traqués par le renard du quartier.
"Wine connaisseur", Jane a une maison en Bourgogne et reconnaît que son château londonien "ne tient pas la comparaison avec un Meursault", son vin préféré.
"On ne cherche pas à faire concurrence aux grands crus", lâche humblement Richard Sharp.
C'est tant mieux: lors de la cérémonie de dégustation du cru 2010, une bouteille de crème de cassis trônait à côté de celles du rosé "Urban Wine". La responsable des relations publiques croyait bon d'accueillir les invités avec un avertissement: "Je vous conseille de le mélanger avec du cassis. Sans quoi, vous pourriez ne pas l'apprécier."
Château London, les Londoniens produisent leur propre cru
Sur leurs balcons, dans leurs jardins, sur les façades de leurs maisons, des Londoniens font pousser de la vigne pour produire un "vin urbain". Le résultat est... étonnant.
En 2007, Richard Sharp séjourne en France et découvre avec "intérêt l'esprit communautaire des villages français lors des vendanges". Pourquoi pas nous?, se demande alors cet animateur de projets collectifs spécialisé dans la "régénération urbaine".
A Londres, ville où de nombreux habitants ont des jardins individuels, "beaucoup font pousser de la vigne, mais ils ne savent pas quoi faire des raisins", explique Richard Sharp.
Une annonce est mise dans un grand quotidien, proposant aux viticulteurs amateurs de confier leur récolte à une société qui se chargerait de trouver une presse pour en faire du vin.
"Nous avons suscité un vif intérêt", se souvient-il. L'entreprise "Urban Wine" ("Vin urbain") est donc créée. Après un premier millésime 2007 très confidentiel (seulement vingt bouteilles de rosé), l'idée fait vite le tour des jardins anglais.
"Au début, je croyais que c'était une arnaque, qu'ils allaient prendre mon argent et s'enfuir", témoigne Ann Warner. Mais cette retraitée de la banlieue sud de Londres y voit vite un moyen de se débarrasser des dizaines de kilos de raisins dont elle ne sait quoi faire. "On a essayé de faire notre propre vin mais c'était dégoûtant. C'est toujours dans le placard. Avec les produits de nettoyage", lance dans un rire la pimpante sexagénaire.
En revanche, le vin fait avec l'aide d'"Urban Wine" n'est pas sans lui déplaire: "ça en vaut la peine", assure-t-elle en dégustant une gorgée fraîche de "son" rosé sous la tonnelle ensoleillée du Gothique, un pub du sud de Londres qui abrite chaque année la "cérémonie de dégustation" du millésime.
"Et le mieux est qu'on peut mettre sur la table une bouteille portant l'étiquette Château Warner", nom de la famille, ajoute son mari Colin. Chaque membre peut en effet personnaliser comme il l'entend les six bouteilles auxquelles il a droit, en échange d'une cotisation annuelle de 125 livres (144 euros).
Une tonne et demi de raisins ont été pressés en 2010, de quoi faire 1.300 bouteilles. Les 1.200 flasques du millésime 2009 ont été toutes vendues, à 9 livres (10 euros) la bouteille pour le grand public et 8 pour les membres. Les profits permettent à peine de rentabiliser "Urban Wine".
Aujourd'hui, la société à but lucratif compte plus ce cent "viticulteurs": certains ne donnent que trois kilos de raisin (le minimum), d'autres jusqu'à une centaine. Comme Jane Reed.
"On l'appelle le monstre", ricane Jane en pointant du doigt ce qu'est devenu le pied de vigne haut comme trois pommes qu'elle avait planté dans son jardin il y a une vingtaine d'années. "C'était uniquement dans un but décoratif", se souvient-elle. "Mais il s'est mis à grandir."
Le cep a aujourd'hui un tronc d'une cinquantaine de centimètres de circonférence. Les immenses feuilles envahissent jusqu'au toit de la maison cossue du sud de Londres, au plus grand plaisir des écureuils qui viennent s'y réfugier quand ils sont traqués par le renard du quartier.
"Wine connaisseur", Jane a une maison en Bourgogne et reconnaît que son château londonien "ne tient pas la comparaison avec un Meursault", son vin préféré.
"On ne cherche pas à faire concurrence aux grands crus", lâche humblement Richard Sharp.
C'est tant mieux: lors de la cérémonie de dégustation du cru 2010, une bouteille de crème de cassis trônait à côté de celles du rosé "Urban Wine". La responsable des relations publiques croyait bon d'accueillir les invités avec un avertissement: "Je vous conseille de le mélanger avec du cassis. Sans quoi, vous pourriez ne pas l'apprécier."
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Toujours aussi excentriques ces Anglais, j'adore
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Le vin doit être de la vraie pisse de baudet
Enfin, avec du cassis ça passe mieux
Enfin, avec du cassis ça passe mieux
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 10/06/2011 à 19:53
GB: les tunnels de guerre de Douvres dévoilent leurs secrets
Plus de soixante-dix ans après, les tunnels de guerre creusés dans les falaises crayeuses de Douvres résonnent de nouveau du survol des bombardiers allemands, bruissent du grésillement des communications radio de l'armée britannique et sentent toujours l'humidité.
"Avec ces bruits et odeurs, vous ressentez vraiment à quoi ressemblait la vie ici" pendant la seconde guerre mondiale, assure Richard Sheen, un Britannique affecté en 1939 dans ces souterrains centenaires où a été échafaudée l'évacuation massive de Dunkerque (nord-ouest de la France) dans des conditions inouïes.
Entre le 26 mai et le 4 juin 1940, 338.000 soldats essentiellement britanniques et français, pris en étau par l'armée d'Hitler sur les plages de Dunkerque, à 75 kilomètres des côtes anglaises, ont été embarqués grâce à une noria de milliers d'embarcations.
Les tunnels, d'environ un kilomètre de long, stratégiquement situés face à la Manche, abritent de nouveau des salles de commandement de l'armée britannique, la station relais qui émettait des messages factices aux Allemands, et la "salle des opérations de canon" où travaillait Richard Sheen, chargé de suivre la trajectoire des avions ennemis
Photographe : Glyn Kirk, AFP :
Vue de l'un des tunnels de Douvres, photographié le 8 juin 2011.
L'exploration de ces galeries, ouvertes au public à partir de vendredi, permet de se replonger -- grâce à des films historiques et des ombres chinoises projetées sur les murs de chaux -- dans l'activité frénétique qui y régnait pendant la guerre.
Quand le conflit a éclaté, "l'une des inquiétudes était les bombardements aériens. Etre à 26 mètres de profondeur était donc un bon choix pour y installer (...) des quartiers généraux de la marine et de l'armée", explique l'historien Paul Pattison.
Pendant l'opération Dynamo, nom de code de l'évacuation de Dunkerque, "notre boulot était de protéger les bateaux qui ramenaient les soldats", se rappelle Richard, 92 ans, arborant fièrement cinq médailles sur son costume.
Grâce notamment aux radars, "on pouvait repérer les avions ennemis dans la zone. On passait l'information" au commandement qui donnait l'ordre de tir.
Mais rapidement l'armée britannique manque d'embarcations pour faire le va-et-vient entre les eaux peu profondes des plages françaises et les bâtiments au large. Un appel est lancé à tous les propriétaires britanniques de bateaux de pêche, de navires de plaisance, de remorqueurs.
"Un matin, j'ai entendu du bruit dans le port (de Douvres). Il était littéralement rempli de petits bateaux, avec des vieux et des jeunes prêts à risquer leur vie" pour évacuer les soldats bloqués en France, se souvient Richard Sheen, l'oeil pétillant et la voix fluette. "C'était épique. C'est resté gravé dans ma mémoire."
"C'était terrible de voir une armée revenir vaincue. C'était une défaite", raconte-t-il.
Et puis le Premier ministre britannique Winston Churchill "a dit +Nous ne nous rendrons pas+ et il a redonné courage au pays".
Les historiens estiment que le sauvetage de l'armée britannique a probablement évité au Royaume-Uni d'être envahi.
En réaménageant les tunnels de Douvres, creusés pendant les guerres napoléoniennes à la fin du XVIIIe siècle pour en faire des baraques militaires, la Grande-Bretagne a voulu combler un vide côté anglais. "Le seul endroit où on pouvait vraiment entendre parler de l'opération Dynamo était Dunkerque", selon Paul Pattison.
Le prochain projet est de réaménager un autre réseau de tunnels, creusés dans ces mêmes falaises de Douvres au pied du château médiéval, mais à une cinquantaine de mètres de profondeur. Ils ont servi d'abri nucléaire au commandement de l'armée pendant la guerre froide. Mais la tâche s'annonce longue, beaucoup de documents étant encore classés.
GB: les tunnels de guerre de Douvres dévoilent leurs secrets
Plus de soixante-dix ans après, les tunnels de guerre creusés dans les falaises crayeuses de Douvres résonnent de nouveau du survol des bombardiers allemands, bruissent du grésillement des communications radio de l'armée britannique et sentent toujours l'humidité.
"Avec ces bruits et odeurs, vous ressentez vraiment à quoi ressemblait la vie ici" pendant la seconde guerre mondiale, assure Richard Sheen, un Britannique affecté en 1939 dans ces souterrains centenaires où a été échafaudée l'évacuation massive de Dunkerque (nord-ouest de la France) dans des conditions inouïes.
Entre le 26 mai et le 4 juin 1940, 338.000 soldats essentiellement britanniques et français, pris en étau par l'armée d'Hitler sur les plages de Dunkerque, à 75 kilomètres des côtes anglaises, ont été embarqués grâce à une noria de milliers d'embarcations.
Les tunnels, d'environ un kilomètre de long, stratégiquement situés face à la Manche, abritent de nouveau des salles de commandement de l'armée britannique, la station relais qui émettait des messages factices aux Allemands, et la "salle des opérations de canon" où travaillait Richard Sheen, chargé de suivre la trajectoire des avions ennemis
Photographe : Glyn Kirk, AFP :
Vue de l'un des tunnels de Douvres, photographié le 8 juin 2011.
L'exploration de ces galeries, ouvertes au public à partir de vendredi, permet de se replonger -- grâce à des films historiques et des ombres chinoises projetées sur les murs de chaux -- dans l'activité frénétique qui y régnait pendant la guerre.
Quand le conflit a éclaté, "l'une des inquiétudes était les bombardements aériens. Etre à 26 mètres de profondeur était donc un bon choix pour y installer (...) des quartiers généraux de la marine et de l'armée", explique l'historien Paul Pattison.
Pendant l'opération Dynamo, nom de code de l'évacuation de Dunkerque, "notre boulot était de protéger les bateaux qui ramenaient les soldats", se rappelle Richard, 92 ans, arborant fièrement cinq médailles sur son costume.
Grâce notamment aux radars, "on pouvait repérer les avions ennemis dans la zone. On passait l'information" au commandement qui donnait l'ordre de tir.
Mais rapidement l'armée britannique manque d'embarcations pour faire le va-et-vient entre les eaux peu profondes des plages françaises et les bâtiments au large. Un appel est lancé à tous les propriétaires britanniques de bateaux de pêche, de navires de plaisance, de remorqueurs.
"Un matin, j'ai entendu du bruit dans le port (de Douvres). Il était littéralement rempli de petits bateaux, avec des vieux et des jeunes prêts à risquer leur vie" pour évacuer les soldats bloqués en France, se souvient Richard Sheen, l'oeil pétillant et la voix fluette. "C'était épique. C'est resté gravé dans ma mémoire."
"C'était terrible de voir une armée revenir vaincue. C'était une défaite", raconte-t-il.
Et puis le Premier ministre britannique Winston Churchill "a dit +Nous ne nous rendrons pas+ et il a redonné courage au pays".
Les historiens estiment que le sauvetage de l'armée britannique a probablement évité au Royaume-Uni d'être envahi.
En réaménageant les tunnels de Douvres, creusés pendant les guerres napoléoniennes à la fin du XVIIIe siècle pour en faire des baraques militaires, la Grande-Bretagne a voulu combler un vide côté anglais. "Le seul endroit où on pouvait vraiment entendre parler de l'opération Dynamo était Dunkerque", selon Paul Pattison.
Le prochain projet est de réaménager un autre réseau de tunnels, creusés dans ces mêmes falaises de Douvres au pied du château médiéval, mais à une cinquantaine de mètres de profondeur. Ils ont servi d'abri nucléaire au commandement de l'armée pendant la guerre froide. Mais la tâche s'annonce longue, beaucoup de documents étant encore classés.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Saintluc:
Vous nous soumettez des articles qui nous font vraiment découvrir l'ingéniosité des hommes, depuis des siècles!
J'aime beaucoup lire tous ces textes, et je vous remercie encore!
Papy
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