EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La Seconde Guerre des Boers (néerlandais: Tweede Boere-oorlog, Afrikaans: Tweede Boereoorlog), généralement désignée comme la Guerre des Boers ou encore la Guerre d'Afrique du Sud (en dehors de l'Afrique du Sud), la Deuxième Guerre Anglo-Boer (chez de nombreux sud-africains) et en Afrikaans Boereoorlog ou Tweede Vryheidsoorlog (Deuxième Guerre de Libération), désigne le second conflit intervenu en Afrique du Sud du 11 octobre 1899 au 31 mai 1902, entre les Britanniques et les habitants des deux principales républiques boers indépendantes. Elle fait suite à la première Guerre des Boers (1880-1881).
À la fin de ce deuxième conflit, les deux républiques boers, l'Etat libre d'Orange et la république sud-africaine du Transvaal, perdirent leur indépendance et furent intégrées à l'empire britannique.
Les Boers étaient les descendants des premiers colons d'origine néerlandaise, allemande et française, arrivés en Afrique du Sud au XVIIe et XVIIIe siècles. Le terme de Boer (paysan), qui désignait principalement les habitants des républiques boers, laissera, au XXe siècle, la place à celui d'Afrikaner pour désigner l'ensemble de cette communauté blanche d'Afrique du Sud.
En 1887, des prospecteurs découvrirent le plus important gisement d'or au monde, situé dans le Witwatersrand (« Barrière de l'Eau Blanche »), une arête montagneuse qui s'étend de 100 kilomètres à l'est jusqu'à 50 kilomètres au sud de Pretoria. En réponse aux perspectives de profit que tous envisageaient suite à une telle découverte, le président du Transvaal Paul Kruger fit cette remarque prémonitoire : « Au lieu de vous réjouir, vous feriez mieux de pleurer, car cet or imbibera notre pays de sang ».
Boers à Spion Kop.
Avec la découverte d'or au Transvaal, des milliers de colons britanniques arrivèrent de la Colonie du Cap. Johannesburg devint une ville champignon pratiquement du jour au lendemain, au fur et à mesure de l'installation des uitlanders (mot néerlandais signifiant étranger, désignant les Britanniques venant s'installer dans le Transvaal) près des mines. Les uitlanders dépassèrent rapidement en nombre les Boers sur le gisement, bien que restant une minorité dans le Transvaal lui-même. Les Boers, agacés par la présence des uitlanders, leur refusèrent le droit de vote et taxèrent lourdement l'industrie aurifère. En réponse, les uitlanders exercèrent une pression sur les autorités britanniques, en vue d'obtenir le renversement du gouvernement boer. En 1895, Cecil Rhodes appuya une tentative de coup d'État par une action militaire, le raid Jameson, qui échouera suite à la bataille de Doornkop.
Le plan de Rhodes consistait à simuler une révolte des uitlanders qui se jugeraient mis à l'écart des affaires politiques par les Boers. Les Britanniques interviendraient alors pour éviter une guerre civile et en profiteraient pour placer les territoires boers sous leur autorité. L'échec de cette tentative de gagner des droits pour les citoyens britanniques fut utilisé pour justifier une opération militaire majeure à partir du Cap, d'autant que le chemin de fer envisagé par Cecil Rhodes entre Le Cap et Le Caire devait nécessairement traverser le territoire des Boers. Plusieurs autres dirigeants coloniaux britanniques se prononcèrent en faveur de l'annexion des républiques boers. Parmi ces dirigeants, le gouverneur de la Colonie du Cap, Sir Alfred Milner, le ministre des Colonies Joseph Chamberlain et les dirigeants d'associations de prospecteurs (les gold bugs) tels que Alfred Beit, Barney Barnato et Lionel Phillips. Mais Kruger est au courant du complot et mobilise ses kommandos. Rhodes decide alors de mettre fin à son projet mais Jameson le maintient malgré le désaccord de son commandant et est encerclé le 1er janvier 1896 à Krugersdorp. Sûrs que les Boers seraient rapidement vaincus, ils tentèrent de précipiter la guerre.
Le meurtre de l' uitlander Tom Edgar en décembre 1898 par un des membres de la police du Transvaal suite à une bagarre fut monté en épingle et déboucha finalement sur des pétitions demandant l'intervention de la Grande-Bretagne pour protéger les Britanniques présents au Transvaal. Le président Marthinus Steyn de l'État libre d'Orange invita Milner et Kruger à une conférence à Bloemfontein, qui débuta le 30 mai 1899, mais les négociations furent rapidement interrompues. Kruger déclara notamment au cours de cette conférence aux Britanniques intraitables « C'est notre pays que vous voulez ». En septembre 1899, Chamberlain envoya un ultimatum exigeant la complète égalité de droits pour les citoyens britanniques résidant au Transvaal. Les conditions demandées par les Britanniques se révélaient inacceptables pour les Boers, les Uitlanders étant en nombre tel au Transvaal que le droit de vote donné à ces personnes menaçait à terme l'existence même de la nation boer.
Le 9 octobre 1899, Kruger pressentant que la guerre était inévitable, lança son propre ultimatum avant même d'avoir reçu celui de Chamberlain. Il donnait 48 heures aux Britanniques pour évacuer leurs troupes des frontières du Transvaal, ou la guerre leur serait déclarée en accord avec leur allié, l'État libre d'Orange.
Paul Kruger
La guerre fut déclarée le 11 octobre 1899, et les Boers attaquèrent les premiers en envahissant la Colonie du Cap et la Colonie du Natal entre octobre 1899 et janvier 1900. La première bataille se tint à Talana Hill, et se conclut par une victoire illusoire des Britanniques. Il s'ensuivit quelques succès militaires des Boers contre le général Redvers Buller.
Les Britanniques croyant mettre fin à cette guerre rapidement, vont se laisser surprendre par les premières attaques boers. Trop peu nombreux, trop isolés, mal commandés, ils trouvent face à eux d'excellents cavaliers qui connaissent parfaitement le terrain et font régulièrement preuve d'imagination et innovation tactique. De plus, les Boers sont aidés par l'Allemagne de Guillaume II, qui les soutient et leur a fourni des armes. Ils assiégèrent ainsi les villes de Dundee, Ladysmith, Mafeking (défendue par des troupes sous les ordres de Robert Baden-Powell), et Kimberley.
Contingent canadien défilant à Québec en 1899 avant de partir à la guerre.
Les sièges causèrent d'importantes pertes humaines parmi les défenseurs et les civils dans les villes de Mafeking, Ladysmith et Kimberley quand la nourriture commença à se faire rare après quelques semaines. À Mafeking, Sol Plaatje écrivit, « J'ai vu de la viande de cheval pour la première fois traitée comme de la nourriture ».
Les villes assiégées subirent également des tirs d'artillerie nourris, rendant les rues dangereuses à traverser. À la fin du siège de Kimberley, supposant une intensification des bombardements, une annonce fut faite, encourageant la population à se réfugier dans les mines pour se protéger. La population paniqua, et les gens s'engouffrèrent pendant 12 heures dans les mines. Les bombardements n'eurent jamais lieu - ce qui ne réduisit en rien la détresse éprouvée par les civils.
Sur le front est, après avoir mis le siège autour de Dundee puis Ladysmith, Botha et Joubert décidèrent d'un raid vers le sud, qui fut mené du 9 au 30 novembre. Divers engagements furent menés, dont le principal fut la bataille de Willow Grange le 21. Ils capturèrent notamment le jeune Winston Churchill au cours d'une attaque de train le 15 novembre. Mais ils décidèrent finalement de reprendre leurs positions plutôt que de continuer jusqu'à Durban. Une grave chute de cheval de Joubert précipita sa décision de retraite, le commandement du front étant désormais dévolu à Botha.
À la mi-décembre, au cours d'une période connue sous le nom de Semaine noire, du 10 au 15 décembre 1899, les Britanniques subirent de nombreuses pertes à Magersfontein, Stormberg, et Colenso.
À Magersfontein, le commandant boer Koos de la Rey, élabora un plan pour creuser des tranchées devant une colline et non pas dessus, pour à la fois tromper les Britanniques et donner à ses hommes un meilleur angle de tir. Son plan fonctionna parfaitement et ils défirent les Britanniques arrivés de nuit qui laissèrent près de 1 000 hommes sur le terrain - qui ne purent par conséquent pas s'en prendre à Kimberley et Mafeking.
Fin de la 1ère partie
À la fin de ce deuxième conflit, les deux républiques boers, l'Etat libre d'Orange et la république sud-africaine du Transvaal, perdirent leur indépendance et furent intégrées à l'empire britannique.
Les Boers étaient les descendants des premiers colons d'origine néerlandaise, allemande et française, arrivés en Afrique du Sud au XVIIe et XVIIIe siècles. Le terme de Boer (paysan), qui désignait principalement les habitants des républiques boers, laissera, au XXe siècle, la place à celui d'Afrikaner pour désigner l'ensemble de cette communauté blanche d'Afrique du Sud.
En 1887, des prospecteurs découvrirent le plus important gisement d'or au monde, situé dans le Witwatersrand (« Barrière de l'Eau Blanche »), une arête montagneuse qui s'étend de 100 kilomètres à l'est jusqu'à 50 kilomètres au sud de Pretoria. En réponse aux perspectives de profit que tous envisageaient suite à une telle découverte, le président du Transvaal Paul Kruger fit cette remarque prémonitoire : « Au lieu de vous réjouir, vous feriez mieux de pleurer, car cet or imbibera notre pays de sang ».
Boers à Spion Kop.
Avec la découverte d'or au Transvaal, des milliers de colons britanniques arrivèrent de la Colonie du Cap. Johannesburg devint une ville champignon pratiquement du jour au lendemain, au fur et à mesure de l'installation des uitlanders (mot néerlandais signifiant étranger, désignant les Britanniques venant s'installer dans le Transvaal) près des mines. Les uitlanders dépassèrent rapidement en nombre les Boers sur le gisement, bien que restant une minorité dans le Transvaal lui-même. Les Boers, agacés par la présence des uitlanders, leur refusèrent le droit de vote et taxèrent lourdement l'industrie aurifère. En réponse, les uitlanders exercèrent une pression sur les autorités britanniques, en vue d'obtenir le renversement du gouvernement boer. En 1895, Cecil Rhodes appuya une tentative de coup d'État par une action militaire, le raid Jameson, qui échouera suite à la bataille de Doornkop.
Le plan de Rhodes consistait à simuler une révolte des uitlanders qui se jugeraient mis à l'écart des affaires politiques par les Boers. Les Britanniques interviendraient alors pour éviter une guerre civile et en profiteraient pour placer les territoires boers sous leur autorité. L'échec de cette tentative de gagner des droits pour les citoyens britanniques fut utilisé pour justifier une opération militaire majeure à partir du Cap, d'autant que le chemin de fer envisagé par Cecil Rhodes entre Le Cap et Le Caire devait nécessairement traverser le territoire des Boers. Plusieurs autres dirigeants coloniaux britanniques se prononcèrent en faveur de l'annexion des républiques boers. Parmi ces dirigeants, le gouverneur de la Colonie du Cap, Sir Alfred Milner, le ministre des Colonies Joseph Chamberlain et les dirigeants d'associations de prospecteurs (les gold bugs) tels que Alfred Beit, Barney Barnato et Lionel Phillips. Mais Kruger est au courant du complot et mobilise ses kommandos. Rhodes decide alors de mettre fin à son projet mais Jameson le maintient malgré le désaccord de son commandant et est encerclé le 1er janvier 1896 à Krugersdorp. Sûrs que les Boers seraient rapidement vaincus, ils tentèrent de précipiter la guerre.
Le meurtre de l' uitlander Tom Edgar en décembre 1898 par un des membres de la police du Transvaal suite à une bagarre fut monté en épingle et déboucha finalement sur des pétitions demandant l'intervention de la Grande-Bretagne pour protéger les Britanniques présents au Transvaal. Le président Marthinus Steyn de l'État libre d'Orange invita Milner et Kruger à une conférence à Bloemfontein, qui débuta le 30 mai 1899, mais les négociations furent rapidement interrompues. Kruger déclara notamment au cours de cette conférence aux Britanniques intraitables « C'est notre pays que vous voulez ». En septembre 1899, Chamberlain envoya un ultimatum exigeant la complète égalité de droits pour les citoyens britanniques résidant au Transvaal. Les conditions demandées par les Britanniques se révélaient inacceptables pour les Boers, les Uitlanders étant en nombre tel au Transvaal que le droit de vote donné à ces personnes menaçait à terme l'existence même de la nation boer.
Le 9 octobre 1899, Kruger pressentant que la guerre était inévitable, lança son propre ultimatum avant même d'avoir reçu celui de Chamberlain. Il donnait 48 heures aux Britanniques pour évacuer leurs troupes des frontières du Transvaal, ou la guerre leur serait déclarée en accord avec leur allié, l'État libre d'Orange.
Paul Kruger
La guerre fut déclarée le 11 octobre 1899, et les Boers attaquèrent les premiers en envahissant la Colonie du Cap et la Colonie du Natal entre octobre 1899 et janvier 1900. La première bataille se tint à Talana Hill, et se conclut par une victoire illusoire des Britanniques. Il s'ensuivit quelques succès militaires des Boers contre le général Redvers Buller.
Les Britanniques croyant mettre fin à cette guerre rapidement, vont se laisser surprendre par les premières attaques boers. Trop peu nombreux, trop isolés, mal commandés, ils trouvent face à eux d'excellents cavaliers qui connaissent parfaitement le terrain et font régulièrement preuve d'imagination et innovation tactique. De plus, les Boers sont aidés par l'Allemagne de Guillaume II, qui les soutient et leur a fourni des armes. Ils assiégèrent ainsi les villes de Dundee, Ladysmith, Mafeking (défendue par des troupes sous les ordres de Robert Baden-Powell), et Kimberley.
Contingent canadien défilant à Québec en 1899 avant de partir à la guerre.
Les sièges causèrent d'importantes pertes humaines parmi les défenseurs et les civils dans les villes de Mafeking, Ladysmith et Kimberley quand la nourriture commença à se faire rare après quelques semaines. À Mafeking, Sol Plaatje écrivit, « J'ai vu de la viande de cheval pour la première fois traitée comme de la nourriture ».
Les villes assiégées subirent également des tirs d'artillerie nourris, rendant les rues dangereuses à traverser. À la fin du siège de Kimberley, supposant une intensification des bombardements, une annonce fut faite, encourageant la population à se réfugier dans les mines pour se protéger. La population paniqua, et les gens s'engouffrèrent pendant 12 heures dans les mines. Les bombardements n'eurent jamais lieu - ce qui ne réduisit en rien la détresse éprouvée par les civils.
Sur le front est, après avoir mis le siège autour de Dundee puis Ladysmith, Botha et Joubert décidèrent d'un raid vers le sud, qui fut mené du 9 au 30 novembre. Divers engagements furent menés, dont le principal fut la bataille de Willow Grange le 21. Ils capturèrent notamment le jeune Winston Churchill au cours d'une attaque de train le 15 novembre. Mais ils décidèrent finalement de reprendre leurs positions plutôt que de continuer jusqu'à Durban. Une grave chute de cheval de Joubert précipita sa décision de retraite, le commandement du front étant désormais dévolu à Botha.
À la mi-décembre, au cours d'une période connue sous le nom de Semaine noire, du 10 au 15 décembre 1899, les Britanniques subirent de nombreuses pertes à Magersfontein, Stormberg, et Colenso.
À Magersfontein, le commandant boer Koos de la Rey, élabora un plan pour creuser des tranchées devant une colline et non pas dessus, pour à la fois tromper les Britanniques et donner à ses hommes un meilleur angle de tir. Son plan fonctionna parfaitement et ils défirent les Britanniques arrivés de nuit qui laissèrent près de 1 000 hommes sur le terrain - qui ne purent par conséquent pas s'en prendre à Kimberley et Mafeking.
Fin de la 1ère partie
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La carte politique de la Région au début de la guerre : la République sud-africaine du Transvaal (vert), l'Etat libre d'Orange (orange), la Colonie du Cap (bleu), et le Natal (rouge)
Après encore une nouvelle défaite dans leur tentative de briser le siège de Ladysmith lors de la bataille de Spion Kop, les troupes britanniques, commandées par Lord Roberts ne reprirent l'initiative qu'avec l'arrivée de renforts le 4 février 1900. Ces hommes provenaient pour la plupart d'un régiment de soldats volontaires financé par la ville de Londres (City Imperial Volunteers). En effet les échos de la guerre étaient retentissants dans la capitale anglaise, où il y avait un engouement de la population qui se sentait très concernée. Le siège de Ladysmith fut finalement levé le 28 février.
Georges de Villebois-Mareuil rejoignit les Boers au Transvaal, et commanda la légion des étrangers qui participèrent à la guerre contre les Britanniques. Il est nommé général par le président Paul Kruger en mars 1900 mais au Boshof, le 5 avril 1900, le petit détachement qu'il commande est encerclé et exterminé par les Britanniques.
Sur le front ouest, après la levée du siège de Kimberley, qui fut à l'origine de célébrations au Royaume-Uni qui débouchèrent sur des émeutes, les Britanniques parvinrent à forcer la reddition du Général Piet Cronje et de 4 000 de ses combattants après la bataille de Paardeberg le 27 février, et à affaiblir le reste des troupes boers. Ils avancèrent alors au cœur des deux républiques, prenant la capitale de l'État libre d'Orange, Bloemfontein le 13 mars et la capitale du Transvaal, Pretoria, le 5 juin. Johannesburg fut prise le 31 mai, le commandant boer Fritz Krause ayant négocié le départ de ses troupes contre la remise intacte des mines d'or à Lord Roberts. Le siège de Mafeking fut levé le 17 mai. L'essentiel de l'armée orangiste, commandée par le Général Martinus Prinsloo, se rendit cependant vers la fin juillet, piégée aux environs de Brandriver Basin, aux confins de l'Etat libre d'Orange, du Transvaal et du Basutoland. Christiaan De Wet parvint malgré tout à rejoindre le Transvaal avec 2 000 hommes et 400 chariots. Ils parvinrent à échapper aux 2 500 hommes de Lord Kitchener à leur poursuite au début août dans les environs de Pretoria en abandonnant prisonniers et chariots .
De nombreux observateurs britanniques pensaient la guerre terminée après la capture des deux capitales. Mais dès le 17 mars, les Boers se réunirent en Krijgsraat (Conseil de guerre) en une nouvelle capitale orangiste, Kroonstad, et Christiaan de Wet proposa une stratégie inédite de guérilla à Piet Joubert :
congé laissé aux hommes des kommandos jusqu'au 25 mars. Tous ne reviendraient pas , mais bien les plus motivés, ce qui permettrait de disposer d'une force d'élite ;
accroître la mobilité des armées en abandonnant les chariots ;
étant donné la grande supériorité numérique des Britanniques, abandonner les batailles régulières pour des raids, ainsi qu'il en avait été pour les 180 chariots capturés à Waterval Drift le 15 février en marge de la bataille de Paardeberg.
Cette stratégie fut acceptée par les généraux boers, mais Joubert s'étonna du « congé » donné aux combattants boers : « Vous m'expliquez que vous allez donner un coup de main aux Anglais en envoyant vos hommes en vacances ? ». « Je ne peux attraper un lièvre, Général, avec des chiens fatigués », lui répondit De Wet. Piet Joubert mourut 10 jours plus tard, et Botha prit le commandement militaire du Transvaal.
La première attaque de ce type eut lieu à Sanna's Post le 31 mars, peu après la prise de Bloemfontein, avec pour objectif l'approvisionnement en eau de la ville occupée et en proie à une épidémie de fièvre typhoïde. La dernière bataille régulière se tint en revanche à Bergendal le 27 août face à la dernière grande armée boer, sous les ordres de Louis Botha.
Boers en campagne
La guérilla boer commença à attaquer les chemins de fer et les lignes télégraphiques de l'armée britannique. Leur nouvelle tactique changea la physionomie de la guerre et rendit les formations militaires britanniques traditionnelles inefficaces.
Le nouveau dirigeant de l'armée britannique, Lord Kitchener, réagit en construisant des postes fortifiés, des petites constructions de pierre entourées de fils barbelés, afin de protéger les voies de chemin de fer. Puis il décida d'étendre ce dispositif afin de tisser une toile à travers le veld pour réduire les mouvements des groupes de guérilla en de petites zones où ils pouvaient être battus. Des fils de fer barbelés étaient tirés jusqu'au poste fortifié suivant, distant d'environ 1 000 yards. Ces clôtures étaient agrémentées de cloches, de boîtes de conserve et d'autres matériaux bruyants, et parfois de fusils chargés en direction des fils pour servir d'alarme.
Entre janvier 1901 et la fin de la guerre, environ 8 000 postes fortifiés composaient cette toile de près de 6 000 kilomètres. Chaque poste fortifié était tenu par un sous-officier et six autres soldats, avec un lieutenant commandant trois ou quatre postes fortifiés. Les Britanniques avaient environ 450 000 hommes (Britanniques et troupes coloniales) stationnés dans la région.
Les postes fortifiés permirent en effet de réduire les mouvements des guérillas, mais ne pouvaient à eux seuls les battre. Kitchener forma de nouveaux régiments de troupes irrégulières de cavalerie légère, y compris des carabiniers Bushveldt, qui parcoururent les territoires contrôlés par les Boers, traquant les groupes de combattants
Un blockhaus près de Wolseley en Afrique du Sud. Ces constructions avaient pour vocation la surveillance des voies de communication contre les raids boers.
En mars, il adopta une stratégie systématique de la terre brûlée, initiée un an plus tôt sur le front ouest (Buller y était alors opposé), et se mit à vider les campagnes de tout ce qui pouvait être utile aux guérillas boers. Il faisait saisir les stocks de vivres, brûler les récoltes et les fermes et évacua les familles qui vivaient là vers des camps de concentration. Mais dès octobre 1900, les Généraux boers s'étaient retrouvés à Cypherfontein (à mi-chemin entre Mafeking et Prétoria), et décidèrent de raids dans la colonie du Cap dont les Britanniques ne pourraient brûler fermes et récoltes. Ils pensaient pouvoir susciter de nouvelles rebellions, telle celle déclenchée à Prieska, les campagnes de la Colonie du cap étant majoritairement peuplée d'Afrikaners. Attaquer les mines des environs de Johannesburg fut également envisagé.
La stratégie britannique mena à la destruction d'environ 30 000 fermes et d'une quarantaine de petites villes. En tout, 116 572 Boers furent envoyés dans des camps, soit à peu près un quart de la population, auxquels s'ajoutaient encore quelque 120 000 Africains noirs.
Ces nouvelles tactiques de combat brisèrent rapidement le moral et les lignes de ravitaillement des combattants boers. En décembre 1901, de nombreux camps furent vidés, et nombre des libérés rejoignirent deux nouveaux régiments combattant aux côtés des Britanniques, les Transvaal National Scouts (Éclaireurs Nationaux du Transvaal) et les Orange River Volunteers (Volontaires de la Rivière Orange), pour aider à mettre fin à la guerre. Piet de Wet notamment, le frère de Christiaan, combattit au sein des Transvaal National Scouts durant les derniers mois de la guerre. Certains, tels Fritz Joubert Duquesne, profitèrent aussi de ces recrutements pour continuer le combat en tant qu'espions.
Fin de la 2è partie
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les commandos boers du Transvaal occidental furent particulièrement actifs après septembre 1901. Plusieurs batailles importantes se tinrent entre septembre 1901 et mars 1902. À Moedwil le 30 septembre, et également à Driefontein le 24 octobre, les forces du Général Koos de la Rey attaquèrent les Britanniques, mais ils durent se retirer devant la résistance britannique.
S'ensuivit une période relativement calme dans le Transvaal occidental. La bataille d'importance suivante dans la région se déroula en février 1902. Le 25 février, Koos de la Rey attaqua une colonne britannique commandée par le lieutenant-colonel S. B. Von Donop à Ysterspruit près de Wolmaransstad. Koos de la Rey réussit à capturer de nombreux hommes ainsi que des stocks de munitions. L'attaque boer força Lord Methuen, le second du commandant en chef Lord Kitchener, à déplacer ses forces de Vryburg jusqu'à Klerksdorp pour affronter Koos de la Rey. Le matin du 7 mars 1902, les Boers attaquèrent l'arrière garde de la colonne de Methuen à Tweebosch. La confusion gagna les Britanniques et Methuen fut blessé et capturé par les Boers.
Les victoires boers dans la région conduisirent à un renforcement des forces britanniques. À la mi-mars, Ian Hamilton arriva avec des forces considérables. L'opportunité recherchée par les Britannique arriva le 11 avril au cours de la bataille de Rooiwal, lorsqu'un commando dirigé par le Général Kemp et le Commandant Potgeiter attaquèrent une force britannique supérieure en nombre dirigée par Kekewich. Les soldats britanniques étaient bien positionnés à flanc d'une colline, et infligèrent de solides pertes à une charge des Boers montés sur leurs chevaux. Ce fut la fin de la guerre dans le Transvaal occidental et la dernière bataille majeure de la guerre.
Herbert Horatio Kitchener de Karthoum
Deux forces boers étaient actives dans cette région montagneuse : celle de Louis Botha au sud-est et celle de Ben Viljoen au nord-est dans les environs de Lydenburg (et notamment Pilgrim's Rest). Les forces de Botha furent les plus dynamiques, attaquant les chemins de fer et les convois britanniques d'approvisionnement, et montèrent même une nouvelle invasion du Natal en septembre 1901. Après avoir battu l'infanterie britannique au cours de la bataille de Bloed Rivier Poort près de Dundee, Botha dut se retirer, les fortes pluies rendant les mouvements difficiles et affaiblissant les chevaux. De retour au Transvaal aux environs de Vryheid, Botha attaqua une force britannique à Bakenlaagte en charge montée. Une des meilleures unités britanniques fut détruite à cette occasion. Ce qui fit de Botha la cible numéro un des colonnes britanniques toujours plus nombreuses, et utilisant de nombreux éclaireurs. Botha dût abandonner le haut-veld et se retira vers une enclave proche de la frontière du Swaziland.
Au nord, Ben Viljoen était moins actif. Il lança comparativement moins d'attaques, et finit par se retrouver confiné dans les environs de Lydenburg. Il fut finalement capturé par les Britanniques.
Louis Botha
Alors que les Britanniques avaient occupé Pretoria, les combattants boers de l'État libre d'Orange se retirèrent vers le nord-est de la république dans une zone fertile connue sous le nom de Brandwater Basin. Ce qui leur offrit un sanctuaire temporaire, car les Britanniques s'emparèrent rapidement du col de montagne qui donnait accès à la région, piégeant ainsi les Boers. Une armée menée par le Général Archibald Hunter venu de Bloemfontein obtint la redditions des forces boers fin juillet 1900. Les meilleurs combattants boers, menés par Christiaan de Wet, en compagnie du Président Steyn, parvinrent cependant à s'échapper. Ceux qui restèrent piégés se rendirent dans la confusion. 4.500 hommes se livrèrent progressivement aux Britanniques, qui s'emparèrent ainsi d'importants équipements. Mais cette prise eut peu de conséquences, et les meilleurs et plus déterminés combattants boers restaient libres.
Depuis le Basin, de Wet se dirigea vers l'ouest. Pourchassé par les colonnes britanniques, il parvint à passer la rivière Vaal et pénétra dans le Transvaal occidental, pour permettre à Steyn de rencontrer les autres dirigeants boers du Transvaal. De retour dans l'État libre d'Orange, De Wet organisa une série d'attaques victorieuses dans l'ouest de la république, mais subit une défaite importante à Bothaville en novembre 1900. De nombreux Boers qui étaient retournés dans leur ferme, avec une éventuelle allégeance formelle aux Britanniques, retournèrent parfois au combat. Fin janvier 1901, De Wet lança une nouvelle invasion de la Colonie du Cap. Cette tentative fut peu fructueuse, car les combattants Boers ne parvinrent pas à soulever une rébellion parmi la population boer locale, et furent pourchassés incessamment par les Britanniques sous des conditions météorologiques épouvantables, et avec peu d'équipement. Ils s'échappèrent finalement en traversant la rivière Orange.
Dès lors et jusqu'à la fin de le guerre, De Wet fut relativement peu actif, notamment parce que la politique de la terre brûlée menée par les Britanniques limitait leurs mouvements. Fin 1901, De Wet parvint à isoler un détachement britannique à Groenkop, leur infligeant une solide défaite. Ce qui décida Kitchener à lancer la première poursuite nouveau modèle contre lui. De Wet parvint à s'échapper, mais perdit 300 hommes. Ce fut une lourde perte, mais les tentative suivantes de piéger De Wet dans le système de lignes de blockhaus furent maladroitement menées et il réussit chaque fois à s'échapper.
Christiaan de Wet fut considéré comme le meilleur dirigeant des guérillas boers. Il parvint à de nombreuses occasions à échapper aux pièges tendus par les Britanniques, et participa aux négociations menant à la fin de la guerre.
En certaines parties de la Colonie du Cap, en particulier de la région des Midlands à l'est où les Boers formaient la majorité de la population, les Britanniques avaient toujours craint une rébellion d'importance. Une telle rébellion ne se produisit pas, même dans les premiers jours de la guerre lorsque des kommandos traversèrent le fleuve Orange. Les stratégies prudentes des vieux généraux boers de l'État libre d'Orange décourageaient les initiatives des colons boers en ce sens. Il y eut cependant toujours une sympathie pro-boer.
Après son échappée en traversant la rivière Orange en mars 1901, de Wet avait laissé des forces sous le commandement des rebelles du Cap de Kritzinger et Scheppers pour maintenir une campagne de guérilla dans les Midlands. Cette campagne fut l'un des derniers terrain d'affrontements chevaleresque, avec des intimidations de part et d'autre auprès des civils sympathisants. Au cours de l'une des nombreuses escarmouches, le petit kommando du Commandant Lotter fut pris en chasse par une force britannique en nombre largement supérieur, et anéanti lors de la bataille de Groenkloof. Plusieurs rebelles capturés, dont Scheepers lui-même (à ce moment atteint d'une crise d'appendicite) et Lotter, furent exécutés pour trahison ou crimes dont le meurtre de prisonniers ou de civils désarmés. Certaines exécutions se déroulèrent en public, pour servir d'exemple. Comme la Colonie du Cap faisait partie du territoire de l'Empire, il fut interdit aux armées britanniques de brûler les fermes et de déporter les populations en camps de concentration.
De nouvelles troupes boers sous commandement de Jan Christiaan Smuts, rejointes par les rebelles survivants de Kritzinger, lança une nouvelle attaque sur la colonie en septembre 1901. Ils furent harcelés par les colonnes britanniques, mais parvinrent régulièrement à leur échapper comme lors de la bataille d'Elands River où ils s'emparèrent d'équipement britannique. Jusqu'à la fin de la guerre, Smuts augmenta ses effectifs qui totalisèrent jusqu'à 3 000 hommes. Cependant, il n'y eut pas de soulèvement général dans la colonie, et la situation n'évolua pas en faveur des insurgés.
Arrivée à Graaff Reinet de Lotter après sa capture
Au cours de la guerre, les colons firent appel aux forces de l'Empire britannique, et le Canada fut alors sollicité. 7000 à 8000 hommes et 16 infirmières participèrent au conflit. 200 à 300 morts furent enregistrés[3]. Cette guerre fut un événement de première importance pour les Canadiens.
Cette guerre fut l'occasion pour Laurier de prouver sa fidélité à l'Empire. Bien que les élites et la presse canadiennes-françaises s'y opposèrent fermement au départ, ils se rangèrent néanmoins derrière le premier ministre Wilfrid Laurier. En invoquant la justesse de la cause sur le plan des droits humains fondamentaux, en promettant de n'envoyer que des volontaires et en assurant que la participation du Canada à cette guerre ne constituait pas un précédent pour sa participation à des guerres ultérieures, Laurier réussit à rallier la majeure partie de la population francophone, opposée à la guerre et sympathique à la cause de la population boer. Ils attendaient la décision de Laurier, et ils l'ont acceptée. Certaines élites, dont des dirigeants politiques, militaires, religieux, économiques et intellectuels du Québec l'appuyèrent même vigoureusement. Bien que l'opposition d'Henri Bourassa demeure le plus célèbre signe d'opposition à Laurier et à la guerre – quoique seulement 10 Canadiens français sur 70 appuient sa proposition voulant que ce soit le Parlement canadien qui décide désormais des futures interventions militaires du Canada – une analyse de la presse canadienne-française de l'époque fait état d'une acceptation étonnante de la décision d'Ottawa à l'automne 1899 : au total, de septembre à décembre 1899, La presse publie 35 articles favorables aux Britanniques, contre 7 défavorables. Par contre, devant les attaques répétées des jingos canadiens-anglais, qui qualifiaient de trahison la relative indifférence des Canadiens français pour cette guerre lointaine, l'appui de ces derniers pour la guerre diminua substantiellement, et on garde aujourd'hui davantage le souvenir de l'opposition des Canadiens français à la guerre, en oubliant le fait qu'ils s'étaient majoritairement rangés derrière la décision du premier ministre Laurier - leur premier ministre.
Camp de concentration boer vers 1900
À la base, les camps de concentration étaient destinés à interner les familles boers dont les fermes avaient été détruites lors de l’application de la « politique de terre brûlées » faite par les troupes britanniques. Il y eut au total 45 camps de tentes construits pour enfermer ces civils ainsi que 64 autres pour les Noirs (garçons de fermes, bergers, etc.) qui avaient vécu auprès des Boers.
Les camps de Boers abritaient essentiellement des personnes âgées, des femmes et des enfants pour un total d'environ 120 000 personnes. 25 630 d'entre eux furent déportés à l'étranger.
Les conditions de vie dans ces camps étaient particulièrement insalubres et les rations alimentaires réduites. Les épouses et les enfants de soldats combattants se voyaient de plus imposées de plus faibles rations. Le régime alimentaire pauvre et le manque d'hygiène furent à l'origine de l'apparition de maladies contagieuses telles la rougeole, la fièvre typhoïde et la dysenterie. Combinée avec des manques en matériel et fournitures médicales, la situation provoqua de nombreux décès — un rapport postérieur à la guerre estima à 27 927 le nombre de Boers morts (desquels 22 074 enfants de moins de 16 ans) et 14 154 noirs, morts de famine, de maladies et d'exposition au soleil. En tout, environ 25 % des Boers et 12 % des Noirs moururent (des recherches récentes suggèrent une sous-estimation des pertes africaines, qui se monteraient en fait à environ 20 000 victimes). Même après avoir été forcés d'évacuer les territoires boers, les Noirs ne furent pas considérés comme hostiles aux Britanniques et servirent de main d'œuvre salariée. Des camps de détentions furent également installés aux Bermudes, en Inde, à Sainte-Hélène et à Ceylan.
Lizzie van Zyl, enfant boer internée et morte dans le camp de concentration de Bloemfontein
Une déléguée du Fonds sud-africain pour la détresse des femmes et des enfants, Emily Hobhouse fit beaucoup pour les détenus à leur retour du Royaume-Uni, après avoir visité des camps dans l'État libre d'Orange. Son rapport de quinze pages suscita l'indignation, et conduisit à l'envoi d'une commission gouvernementale, la Commission Fawcett, qui visita les camps d'août à décembre 1901 et confirma les faits mentionnés dans le rapport. La commission fut extrêmement critique à l'égard des camps et formula de nombreuses recommandations, telles que l'amélioration du régime alimentaire et des équipements médicaux.
En février 1902, le taux de mortalité annuel tomba de 6,9 % à 2 %.
Emily Hobhouse
En tout, la guerre coûta environ 75 000 vies — 22 000 soldats britanniques (7 792 au cours d'affrontements, 14 000 de maladies dont 8 000 de typhoïde, 5 774 de blessures et d'accidents), 4 000[8] à 7 000 soldats boers, 20 000 à 28 000 civils boers et sans doute 20 000 Noirs. Les derniers Boers se rendirent en mai 1902 et la guerre se termina officiellement avec le Traité de Vereeniging le même mois. Les Anglais durent verser 3 millions de livres sterling en compensation, et la promesse d'un gouvernement local indépendant. L'Union de l'Afrique du Sud vit le jour en 1910. Mais le traité avalisait la fin de l'existence du Transvaal et de l'État libre d'Orange en tant que républiques Boer et les plaça sous contrôle de l'Empire britannique.
Les Boers évoquent ces guerres sous le terme de Guerre de la liberté (en langue Afrikaans : Eerste en Tweede Vryheidsoorlog).
Chronologie:1652 : Jan van Riebeeck fonde au nom de la compagnie néerlandaise des Indes orientales un comptoir commercial au Cap destiné à ravitailler les navires en route vers les Indes ou en provenance d'Asie.
1806 : Annexion de la colonie du Cap par les Britanniques suite la bataille de Blaauwberg.
1852-1854: Fondation de républiques boers au Transvaal et en TransOrange.
1880-1881 : Première Guerre des Boers suite à l'annexion de la république sud-africaine du Transvaal en 1877
1890 : Élection de Cecil Rhodes en tant que premier ministre de la Colonie du Cap.
29 décembre 1895 : Début du Raid Jameson.
Avril 1896 : L'État libre d'Orange et le Transvaal signent un traité d'alliance militaire.
1897 : Alfred Milner est nommé haut-commissaire au Cap.
Mars 1899 : Pétition des Uitlanders soutenus par Alfred Milner.
Juin 1899 : Echec de la conférence de Bloemfontein entre Alfred Milner, Paul Kruger, président de la république sud-africaine du Transvaal et Marthinus Steyn, président de l'Etat Libre d'Orange.
9 octobre 1899 : Envoi de l'ultimatum des Boers aux Britanniques.
11 octobre 1899 : La guerre anglo-boer est déclarée.
20 octobre 1899 : Bataille de Talana Hill
21 octobre 1899 : Bataille d'Elandslaagte
20 octobre 1899 : Bataille de Rietfontein
2 novembre 1899 : Début du siège de Ladysmith
15 novembre 1899 : Winston Churchill, correspondant de guerre pour le Daily Telegraph, est fait prisonnier par les Boers du raid Joubert-Botha après que le train blindé dans lequel il voyageait eut déraillé près de Colenso. Son évasion de Pretoria lui valut de faire ensuite la une des journaux britanniques.
21 novembre 1899 : Bataille de Willow Grange au cours du raid Joubert-Botha.
23 novembre 1899 : Bataille de Belmont (1899)
25 novembre 1899 : Bataille de Graspan
28 novembre 1899 : Bataille de Modder River
10-15 décembre 1899 : Semaine dite noire pour les Britanniques.
10 décembre 1899 : Bataille de Stormberg
11 décembre 1899 : Bataille de Magersfontein
15 décembre 1899 : Bataille de Colenso
6 janvier 1900 : Bataille de Ladysmith
24 janvier 1900 : Bataille de Spion Kop
Février-mars 1900 : Mois noir pour les Boers.
5-7 février 1900 : Bataille de Vaal Krantz
11-12 février 1900 : Bataille de Worcester Hill
27 février 1900 : Bataille de Paardeberg et reddition de Piet Cronje avec 4000 hommes
28 février 1900 : Libération de Ladysmith
Commandos boers armés de canons britanniques5 mars 1900 : Demande de paix refusée pas Salisbury.
7 mars 1900 : Bataille de Poplar Grove.
10 mars 1900 : Bataille de Driefontein.
13 mars 1900 : Prise de Bloemfontein par les Anglais, capitale de l'Etat libre d'Orange.
17 mars 1900 : Kriegsraad des Généraux Boers à Kroonstad.
27 mars 1900 : Décès naturel de Piet Joubert, qui avait participé au Kriegsraad 10 jours plus tôt. Louis Botha prend sa succession à la tête des armées du Transvaal.
31 mars 1900 : Bataille de Sanna's Post, première bataille de la stratégie boer de guérilla.
3 avril 1900 : Lord Roberts encercle le Transvaal.
34 avril 1900 : Bataille de Mostertshoek (ou bataille de Reddersburg).
5 avril 1900 : Combat de Boshof, mort du colonel Georges de Villebois-Mareuil.
9 au 25 avril 1900 : siège de Jammerbergdrif (ou siège de Wepener).
5 au 6 mai 1900 : Bataille de Wet River.
10 mai 1900 : Bataille de Sand River.
15 mai 1900 : Buller chasse les Boers du Biggarsberg.
28 mai 1900 : L'État libre d'Orange est annexé à la couronne britannique sous le nom de Colonie de la rivière Orange. Le haut commissaire au Cap, Alfred Milner en devient le gouverneur.
29 mai 1900 : Bataille de Biddulphsberg
31 mai 1900 : Prise de Johannesburg; bataille de Lindley.
5 juin 1900 : Prise de Pretoria et annexion du Transvaal.
12 juin 1900 : Bataille de Diamond Hill
15 juin 1900 : Buller pénètre au Transvaal en passant Majuba Hill et Laing's Nek.
4 juillet 1900 : Les armées britanniques du front est et du front ouest entrent en contact.
7 juillet 1900 : Roberts et Buller se rencontrent pour la première fois à Pretoria.
27 août 1900 : Bataille de Bergendal, dernière bataille régulière de la guerre.
25 octobre 1900 : Proclamation de l'annexion du Transvaal.
7 novembre 1900 : Bataille de Leliefontein.
29 novembre 1900 : Départ de Roberts, Lord Kitchener est nommé commandant en chef, ouverture des camps d'internement pour les civils boers.
22 janvier 1901 : décès de la Reine Victoria. Édouard VII lui succède.
17 septembre 1901 : Bataille d'Elands River.
25 décembre 1901 : Bataille de Groenkop
7 mars 1902 : Bataille de Tweebosch.
11 avril 1902 : Bataille de Rooiwal.
31 mai 1902 : Signature du traité de Vereeniging.
6 décembre 1906 : Le libéral Henry Campbell-Bannerman devient premier ministre de Grande-Bretagne. Il adopte une politique plus souple envers les Boers et autorise des élections et la formation d'un gouvernement autonome au Transvaal dirigé par Louis Botha.
1907 : La colonie de la rivière Orange obtient à son tour son autonomie et forme son premier gouvernement sous l'autorité d'Abraham Fischer.
31 mai 1910 : Fondation de l'Union Sud Africaine, un dominion réunissant le Transvaal, la colonie de la rivière Orange, le Natal et la colonie du Cap. Louis Botha en sera le Premier Ministre. Tous les Premiers ministres de l'Union jusqu'à la fin de l'apartheid seront des afrikaners, qui seront toujours plus nombreux que les colons britanniques.
S'ensuivit une période relativement calme dans le Transvaal occidental. La bataille d'importance suivante dans la région se déroula en février 1902. Le 25 février, Koos de la Rey attaqua une colonne britannique commandée par le lieutenant-colonel S. B. Von Donop à Ysterspruit près de Wolmaransstad. Koos de la Rey réussit à capturer de nombreux hommes ainsi que des stocks de munitions. L'attaque boer força Lord Methuen, le second du commandant en chef Lord Kitchener, à déplacer ses forces de Vryburg jusqu'à Klerksdorp pour affronter Koos de la Rey. Le matin du 7 mars 1902, les Boers attaquèrent l'arrière garde de la colonne de Methuen à Tweebosch. La confusion gagna les Britanniques et Methuen fut blessé et capturé par les Boers.
Les victoires boers dans la région conduisirent à un renforcement des forces britanniques. À la mi-mars, Ian Hamilton arriva avec des forces considérables. L'opportunité recherchée par les Britannique arriva le 11 avril au cours de la bataille de Rooiwal, lorsqu'un commando dirigé par le Général Kemp et le Commandant Potgeiter attaquèrent une force britannique supérieure en nombre dirigée par Kekewich. Les soldats britanniques étaient bien positionnés à flanc d'une colline, et infligèrent de solides pertes à une charge des Boers montés sur leurs chevaux. Ce fut la fin de la guerre dans le Transvaal occidental et la dernière bataille majeure de la guerre.
Herbert Horatio Kitchener de Karthoum
Deux forces boers étaient actives dans cette région montagneuse : celle de Louis Botha au sud-est et celle de Ben Viljoen au nord-est dans les environs de Lydenburg (et notamment Pilgrim's Rest). Les forces de Botha furent les plus dynamiques, attaquant les chemins de fer et les convois britanniques d'approvisionnement, et montèrent même une nouvelle invasion du Natal en septembre 1901. Après avoir battu l'infanterie britannique au cours de la bataille de Bloed Rivier Poort près de Dundee, Botha dut se retirer, les fortes pluies rendant les mouvements difficiles et affaiblissant les chevaux. De retour au Transvaal aux environs de Vryheid, Botha attaqua une force britannique à Bakenlaagte en charge montée. Une des meilleures unités britanniques fut détruite à cette occasion. Ce qui fit de Botha la cible numéro un des colonnes britanniques toujours plus nombreuses, et utilisant de nombreux éclaireurs. Botha dût abandonner le haut-veld et se retira vers une enclave proche de la frontière du Swaziland.
Au nord, Ben Viljoen était moins actif. Il lança comparativement moins d'attaques, et finit par se retrouver confiné dans les environs de Lydenburg. Il fut finalement capturé par les Britanniques.
Louis Botha
Alors que les Britanniques avaient occupé Pretoria, les combattants boers de l'État libre d'Orange se retirèrent vers le nord-est de la république dans une zone fertile connue sous le nom de Brandwater Basin. Ce qui leur offrit un sanctuaire temporaire, car les Britanniques s'emparèrent rapidement du col de montagne qui donnait accès à la région, piégeant ainsi les Boers. Une armée menée par le Général Archibald Hunter venu de Bloemfontein obtint la redditions des forces boers fin juillet 1900. Les meilleurs combattants boers, menés par Christiaan de Wet, en compagnie du Président Steyn, parvinrent cependant à s'échapper. Ceux qui restèrent piégés se rendirent dans la confusion. 4.500 hommes se livrèrent progressivement aux Britanniques, qui s'emparèrent ainsi d'importants équipements. Mais cette prise eut peu de conséquences, et les meilleurs et plus déterminés combattants boers restaient libres.
Depuis le Basin, de Wet se dirigea vers l'ouest. Pourchassé par les colonnes britanniques, il parvint à passer la rivière Vaal et pénétra dans le Transvaal occidental, pour permettre à Steyn de rencontrer les autres dirigeants boers du Transvaal. De retour dans l'État libre d'Orange, De Wet organisa une série d'attaques victorieuses dans l'ouest de la république, mais subit une défaite importante à Bothaville en novembre 1900. De nombreux Boers qui étaient retournés dans leur ferme, avec une éventuelle allégeance formelle aux Britanniques, retournèrent parfois au combat. Fin janvier 1901, De Wet lança une nouvelle invasion de la Colonie du Cap. Cette tentative fut peu fructueuse, car les combattants Boers ne parvinrent pas à soulever une rébellion parmi la population boer locale, et furent pourchassés incessamment par les Britanniques sous des conditions météorologiques épouvantables, et avec peu d'équipement. Ils s'échappèrent finalement en traversant la rivière Orange.
Dès lors et jusqu'à la fin de le guerre, De Wet fut relativement peu actif, notamment parce que la politique de la terre brûlée menée par les Britanniques limitait leurs mouvements. Fin 1901, De Wet parvint à isoler un détachement britannique à Groenkop, leur infligeant une solide défaite. Ce qui décida Kitchener à lancer la première poursuite nouveau modèle contre lui. De Wet parvint à s'échapper, mais perdit 300 hommes. Ce fut une lourde perte, mais les tentative suivantes de piéger De Wet dans le système de lignes de blockhaus furent maladroitement menées et il réussit chaque fois à s'échapper.
Christiaan de Wet fut considéré comme le meilleur dirigeant des guérillas boers. Il parvint à de nombreuses occasions à échapper aux pièges tendus par les Britanniques, et participa aux négociations menant à la fin de la guerre.
En certaines parties de la Colonie du Cap, en particulier de la région des Midlands à l'est où les Boers formaient la majorité de la population, les Britanniques avaient toujours craint une rébellion d'importance. Une telle rébellion ne se produisit pas, même dans les premiers jours de la guerre lorsque des kommandos traversèrent le fleuve Orange. Les stratégies prudentes des vieux généraux boers de l'État libre d'Orange décourageaient les initiatives des colons boers en ce sens. Il y eut cependant toujours une sympathie pro-boer.
Après son échappée en traversant la rivière Orange en mars 1901, de Wet avait laissé des forces sous le commandement des rebelles du Cap de Kritzinger et Scheppers pour maintenir une campagne de guérilla dans les Midlands. Cette campagne fut l'un des derniers terrain d'affrontements chevaleresque, avec des intimidations de part et d'autre auprès des civils sympathisants. Au cours de l'une des nombreuses escarmouches, le petit kommando du Commandant Lotter fut pris en chasse par une force britannique en nombre largement supérieur, et anéanti lors de la bataille de Groenkloof. Plusieurs rebelles capturés, dont Scheepers lui-même (à ce moment atteint d'une crise d'appendicite) et Lotter, furent exécutés pour trahison ou crimes dont le meurtre de prisonniers ou de civils désarmés. Certaines exécutions se déroulèrent en public, pour servir d'exemple. Comme la Colonie du Cap faisait partie du territoire de l'Empire, il fut interdit aux armées britanniques de brûler les fermes et de déporter les populations en camps de concentration.
De nouvelles troupes boers sous commandement de Jan Christiaan Smuts, rejointes par les rebelles survivants de Kritzinger, lança une nouvelle attaque sur la colonie en septembre 1901. Ils furent harcelés par les colonnes britanniques, mais parvinrent régulièrement à leur échapper comme lors de la bataille d'Elands River où ils s'emparèrent d'équipement britannique. Jusqu'à la fin de la guerre, Smuts augmenta ses effectifs qui totalisèrent jusqu'à 3 000 hommes. Cependant, il n'y eut pas de soulèvement général dans la colonie, et la situation n'évolua pas en faveur des insurgés.
Arrivée à Graaff Reinet de Lotter après sa capture
Au cours de la guerre, les colons firent appel aux forces de l'Empire britannique, et le Canada fut alors sollicité. 7000 à 8000 hommes et 16 infirmières participèrent au conflit. 200 à 300 morts furent enregistrés[3]. Cette guerre fut un événement de première importance pour les Canadiens.
Cette guerre fut l'occasion pour Laurier de prouver sa fidélité à l'Empire. Bien que les élites et la presse canadiennes-françaises s'y opposèrent fermement au départ, ils se rangèrent néanmoins derrière le premier ministre Wilfrid Laurier. En invoquant la justesse de la cause sur le plan des droits humains fondamentaux, en promettant de n'envoyer que des volontaires et en assurant que la participation du Canada à cette guerre ne constituait pas un précédent pour sa participation à des guerres ultérieures, Laurier réussit à rallier la majeure partie de la population francophone, opposée à la guerre et sympathique à la cause de la population boer. Ils attendaient la décision de Laurier, et ils l'ont acceptée. Certaines élites, dont des dirigeants politiques, militaires, religieux, économiques et intellectuels du Québec l'appuyèrent même vigoureusement. Bien que l'opposition d'Henri Bourassa demeure le plus célèbre signe d'opposition à Laurier et à la guerre – quoique seulement 10 Canadiens français sur 70 appuient sa proposition voulant que ce soit le Parlement canadien qui décide désormais des futures interventions militaires du Canada – une analyse de la presse canadienne-française de l'époque fait état d'une acceptation étonnante de la décision d'Ottawa à l'automne 1899 : au total, de septembre à décembre 1899, La presse publie 35 articles favorables aux Britanniques, contre 7 défavorables. Par contre, devant les attaques répétées des jingos canadiens-anglais, qui qualifiaient de trahison la relative indifférence des Canadiens français pour cette guerre lointaine, l'appui de ces derniers pour la guerre diminua substantiellement, et on garde aujourd'hui davantage le souvenir de l'opposition des Canadiens français à la guerre, en oubliant le fait qu'ils s'étaient majoritairement rangés derrière la décision du premier ministre Laurier - leur premier ministre.
Camp de concentration boer vers 1900
À la base, les camps de concentration étaient destinés à interner les familles boers dont les fermes avaient été détruites lors de l’application de la « politique de terre brûlées » faite par les troupes britanniques. Il y eut au total 45 camps de tentes construits pour enfermer ces civils ainsi que 64 autres pour les Noirs (garçons de fermes, bergers, etc.) qui avaient vécu auprès des Boers.
Les camps de Boers abritaient essentiellement des personnes âgées, des femmes et des enfants pour un total d'environ 120 000 personnes. 25 630 d'entre eux furent déportés à l'étranger.
Les conditions de vie dans ces camps étaient particulièrement insalubres et les rations alimentaires réduites. Les épouses et les enfants de soldats combattants se voyaient de plus imposées de plus faibles rations. Le régime alimentaire pauvre et le manque d'hygiène furent à l'origine de l'apparition de maladies contagieuses telles la rougeole, la fièvre typhoïde et la dysenterie. Combinée avec des manques en matériel et fournitures médicales, la situation provoqua de nombreux décès — un rapport postérieur à la guerre estima à 27 927 le nombre de Boers morts (desquels 22 074 enfants de moins de 16 ans) et 14 154 noirs, morts de famine, de maladies et d'exposition au soleil. En tout, environ 25 % des Boers et 12 % des Noirs moururent (des recherches récentes suggèrent une sous-estimation des pertes africaines, qui se monteraient en fait à environ 20 000 victimes). Même après avoir été forcés d'évacuer les territoires boers, les Noirs ne furent pas considérés comme hostiles aux Britanniques et servirent de main d'œuvre salariée. Des camps de détentions furent également installés aux Bermudes, en Inde, à Sainte-Hélène et à Ceylan.
Lizzie van Zyl, enfant boer internée et morte dans le camp de concentration de Bloemfontein
Une déléguée du Fonds sud-africain pour la détresse des femmes et des enfants, Emily Hobhouse fit beaucoup pour les détenus à leur retour du Royaume-Uni, après avoir visité des camps dans l'État libre d'Orange. Son rapport de quinze pages suscita l'indignation, et conduisit à l'envoi d'une commission gouvernementale, la Commission Fawcett, qui visita les camps d'août à décembre 1901 et confirma les faits mentionnés dans le rapport. La commission fut extrêmement critique à l'égard des camps et formula de nombreuses recommandations, telles que l'amélioration du régime alimentaire et des équipements médicaux.
En février 1902, le taux de mortalité annuel tomba de 6,9 % à 2 %.
Emily Hobhouse
En tout, la guerre coûta environ 75 000 vies — 22 000 soldats britanniques (7 792 au cours d'affrontements, 14 000 de maladies dont 8 000 de typhoïde, 5 774 de blessures et d'accidents), 4 000[8] à 7 000 soldats boers, 20 000 à 28 000 civils boers et sans doute 20 000 Noirs. Les derniers Boers se rendirent en mai 1902 et la guerre se termina officiellement avec le Traité de Vereeniging le même mois. Les Anglais durent verser 3 millions de livres sterling en compensation, et la promesse d'un gouvernement local indépendant. L'Union de l'Afrique du Sud vit le jour en 1910. Mais le traité avalisait la fin de l'existence du Transvaal et de l'État libre d'Orange en tant que républiques Boer et les plaça sous contrôle de l'Empire britannique.
Les Boers évoquent ces guerres sous le terme de Guerre de la liberté (en langue Afrikaans : Eerste en Tweede Vryheidsoorlog).
Chronologie:1652 : Jan van Riebeeck fonde au nom de la compagnie néerlandaise des Indes orientales un comptoir commercial au Cap destiné à ravitailler les navires en route vers les Indes ou en provenance d'Asie.
1806 : Annexion de la colonie du Cap par les Britanniques suite la bataille de Blaauwberg.
1852-1854: Fondation de républiques boers au Transvaal et en TransOrange.
1880-1881 : Première Guerre des Boers suite à l'annexion de la république sud-africaine du Transvaal en 1877
1890 : Élection de Cecil Rhodes en tant que premier ministre de la Colonie du Cap.
29 décembre 1895 : Début du Raid Jameson.
Avril 1896 : L'État libre d'Orange et le Transvaal signent un traité d'alliance militaire.
1897 : Alfred Milner est nommé haut-commissaire au Cap.
Mars 1899 : Pétition des Uitlanders soutenus par Alfred Milner.
Juin 1899 : Echec de la conférence de Bloemfontein entre Alfred Milner, Paul Kruger, président de la république sud-africaine du Transvaal et Marthinus Steyn, président de l'Etat Libre d'Orange.
9 octobre 1899 : Envoi de l'ultimatum des Boers aux Britanniques.
11 octobre 1899 : La guerre anglo-boer est déclarée.
20 octobre 1899 : Bataille de Talana Hill
21 octobre 1899 : Bataille d'Elandslaagte
20 octobre 1899 : Bataille de Rietfontein
2 novembre 1899 : Début du siège de Ladysmith
15 novembre 1899 : Winston Churchill, correspondant de guerre pour le Daily Telegraph, est fait prisonnier par les Boers du raid Joubert-Botha après que le train blindé dans lequel il voyageait eut déraillé près de Colenso. Son évasion de Pretoria lui valut de faire ensuite la une des journaux britanniques.
21 novembre 1899 : Bataille de Willow Grange au cours du raid Joubert-Botha.
23 novembre 1899 : Bataille de Belmont (1899)
25 novembre 1899 : Bataille de Graspan
28 novembre 1899 : Bataille de Modder River
10-15 décembre 1899 : Semaine dite noire pour les Britanniques.
10 décembre 1899 : Bataille de Stormberg
11 décembre 1899 : Bataille de Magersfontein
15 décembre 1899 : Bataille de Colenso
6 janvier 1900 : Bataille de Ladysmith
24 janvier 1900 : Bataille de Spion Kop
Février-mars 1900 : Mois noir pour les Boers.
5-7 février 1900 : Bataille de Vaal Krantz
11-12 février 1900 : Bataille de Worcester Hill
27 février 1900 : Bataille de Paardeberg et reddition de Piet Cronje avec 4000 hommes
28 février 1900 : Libération de Ladysmith
Commandos boers armés de canons britanniques5 mars 1900 : Demande de paix refusée pas Salisbury.
7 mars 1900 : Bataille de Poplar Grove.
10 mars 1900 : Bataille de Driefontein.
13 mars 1900 : Prise de Bloemfontein par les Anglais, capitale de l'Etat libre d'Orange.
17 mars 1900 : Kriegsraad des Généraux Boers à Kroonstad.
27 mars 1900 : Décès naturel de Piet Joubert, qui avait participé au Kriegsraad 10 jours plus tôt. Louis Botha prend sa succession à la tête des armées du Transvaal.
31 mars 1900 : Bataille de Sanna's Post, première bataille de la stratégie boer de guérilla.
3 avril 1900 : Lord Roberts encercle le Transvaal.
34 avril 1900 : Bataille de Mostertshoek (ou bataille de Reddersburg).
5 avril 1900 : Combat de Boshof, mort du colonel Georges de Villebois-Mareuil.
9 au 25 avril 1900 : siège de Jammerbergdrif (ou siège de Wepener).
5 au 6 mai 1900 : Bataille de Wet River.
10 mai 1900 : Bataille de Sand River.
15 mai 1900 : Buller chasse les Boers du Biggarsberg.
28 mai 1900 : L'État libre d'Orange est annexé à la couronne britannique sous le nom de Colonie de la rivière Orange. Le haut commissaire au Cap, Alfred Milner en devient le gouverneur.
29 mai 1900 : Bataille de Biddulphsberg
31 mai 1900 : Prise de Johannesburg; bataille de Lindley.
5 juin 1900 : Prise de Pretoria et annexion du Transvaal.
12 juin 1900 : Bataille de Diamond Hill
15 juin 1900 : Buller pénètre au Transvaal en passant Majuba Hill et Laing's Nek.
4 juillet 1900 : Les armées britanniques du front est et du front ouest entrent en contact.
7 juillet 1900 : Roberts et Buller se rencontrent pour la première fois à Pretoria.
27 août 1900 : Bataille de Bergendal, dernière bataille régulière de la guerre.
25 octobre 1900 : Proclamation de l'annexion du Transvaal.
7 novembre 1900 : Bataille de Leliefontein.
29 novembre 1900 : Départ de Roberts, Lord Kitchener est nommé commandant en chef, ouverture des camps d'internement pour les civils boers.
22 janvier 1901 : décès de la Reine Victoria. Édouard VII lui succède.
17 septembre 1901 : Bataille d'Elands River.
25 décembre 1901 : Bataille de Groenkop
7 mars 1902 : Bataille de Tweebosch.
11 avril 1902 : Bataille de Rooiwal.
31 mai 1902 : Signature du traité de Vereeniging.
6 décembre 1906 : Le libéral Henry Campbell-Bannerman devient premier ministre de Grande-Bretagne. Il adopte une politique plus souple envers les Boers et autorise des élections et la formation d'un gouvernement autonome au Transvaal dirigé par Louis Botha.
1907 : La colonie de la rivière Orange obtient à son tour son autonomie et forme son premier gouvernement sous l'autorité d'Abraham Fischer.
31 mai 1910 : Fondation de l'Union Sud Africaine, un dominion réunissant le Transvaal, la colonie de la rivière Orange, le Natal et la colonie du Cap. Louis Botha en sera le Premier Ministre. Tous les Premiers ministres de l'Union jusqu'à la fin de l'apartheid seront des afrikaners, qui seront toujours plus nombreux que les colons britanniques.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1786
31 mai
L'affaire du collier de la reine devant les juges
La justice innocente le cardinal de Rohan mais condamne la comtesse de la Motte à la flagellation et la séquestration à vie. Quant au comte de Balsamo, escroc notoire qui avait pris le nom de comte de Cagliostro, il est banni de France. Jouant sur le mécontentement de la reine Marie-Antoinette vis-à-vis du cardinal de Rohan, la Motte et Balsamo était parvenus à extorquer 1.6 million de livres à ce dernier. Le cardinal croyait se racheter auprès de la reine en prêtant de l’argent pour un collier de diamants. Au vu des comptes de la royauté, elle ne pouvait en effet se permettre un tel caprice publiquement. L’escroquerie ne fut découverte que lorsque le cardinal demanda l’argent à la reine. Etrangère à cette affaire, Marie-Antoinette fut cependant sévèrement jugée par l’opinion tandis que le discrédit frappait à nouveau la monarchie.
Voir aussi : Marie-Antoinette - Histoire des Scandales politiques
1793
31 mai
Les Girondins renversés par les Montagnards
A l'appel de Robespierre, des sans-culottes parisiens guidés par Varlet et Roux, chef de fil des Enragés, encerclent la Convention et réclament la mise en accusation des députés de la Gironde qui gouvernent le pays. Ils leur reprochent leur incapacité à faire face à l'invasion étrangère et les soupçonnent de préparer le retour de la monarchie. Le 2 juin, les 25 députés girondins seront arrêtés et envoyés à la guillotine. A la faveur de ce Coup d'Etat parisien, les députés de la Montagne prendront le pouvoir et installeront la Grande Terreur.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Robespierre - Histoire de la Terreur - Girondins - Histoire des Montagnards - Histoire de la Révolution
1859
31 mai
Big Ben donne l'heure
La célèbre horloge de la Tour Saint-Stephen de la Maison du Parlement près de Westminster à Londres, entre en service. Elle est composée de quatre cadrans de 7 mètres de diamètre et d'une cloche pesant 13,5 tonnes. Elle est appelée Big Ben en souvenir de Benjamin Hall, premier commissaire des travaux publics, de forte corpulence. Chaque année, elle est réglée en posant une pièce de un penny sur le mécanisme si elle prend de l’avance, ou en en enlevant une si elle retarde.
Voir aussi : Histoire de Westminster - Histoire de l'Architecture
1868
31 mai
Première course cycliste
C'est au parc de Saint-Cloud à Paris qu'a lieu la première course de vélo. Le vainqueur franchit les 1 200 mètres en 3 minutes 50 secondes. Le vélocipède (véloce = rapide et pède = pieds) a été conçu par les frères Michaux en 1861. La première course de ville à ville aura lieu l'année suivante, entre Paris et Rouen. James Moore, le vainqueur, parcourra les 123 kilomètres en 10 heures 25 minutes, sur un vélo pesant près de 30 kilogrammes. L'engouement pour la bicyclette est tel que l'Union vélocipédique de France sera créée en 1881 afin de gérer le calendrier des compétitions.
Voir aussi : Histoire de Paris - Course - Histoire du Cyclisme
1902
31 mai
Fin de la guerre des Boers
La guerre qui a opposé les Britanniques aux Etats boers du Transvaal et d'Orange (Afrique australe) s'achève avec la signature du traité de Vereeniging (Transvaal). Ce document reconnaît l'annexion à l'Empire britannique de l'Etat libre d'Orange et du Transvaal. Les Boers ("paysans" en hollandais) sont les descendants des colons hollandais de la colonie du Cap. Ils reçoivent des indemnités financières et obtiennent la reconnaissance de leurs droits politiques. Huit ans jour pour jour après ce traité, sera créé l'Union Sud-Africaine, un dominion autonome à structure fédérale qui scellera la réconciliation entre les Britanniques et les Boers.
Voir aussi : Histoire du Transvaal - Histoire de la Guerre des Boers - Histoire des Guerres
1916
31 mai
La bataille navale de Jutland
Une bataille navale oppose dans le Jutland, au large du Danemark, 37 navires britanniques à 21 navires allemands. Les Britanniques tentent d'encercler la flotte allemande grâce à leur supériorité numérique. Mais cette dernière réussit par une habile retraite à l'éviter et finit par obliger l'ennemi à rompre le combat au prix de lourdes pertes. 6 800 marins britanniques et 3 000 marins allemands perdront la vie. La Royal Navy est humiliée, mais la flotte allemande qui n'a pu lever le blocus anglais, a perdu son pari de contrôler la Mer du Nord.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire de la Première Guerre mondiale
1933
31 mai
La redevance radiophonique est établie
Une loi met en place une redevance sur l’utilisation du matériel radiophonique, notamment sur les postes récepteurs et les lampes. Les ressources obtenues doivent servir à financer les dépenses générales de la radiodiffusion d’État et sont récoltées et réparties par les PTT.
Voir aussi : PTT - Histoire de la Radio
1961
31 mai
L’Union sud-africaine devient la République sud-africaine
Le Premier ministre Verwoerd envisage de transformer l’Union sud-africaine en république indépendante. Après avoir organisé un référendum sur la question, il proclame officiellement l’indépendance de l’Afrique du Sud, qui devient désormais la République sud-africaine et sort du Commonwealth. Les protestations internationales contre le régime de l’apartheid ont sans conteste motivé cette transformation.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - Union sud-africaine - République sud-africaine - Histoire du Commonwealth - Histoire de la Politique
1970
31 mai
Violent séisme au Pérou
Un séisme d'une intensité de 7,75 sur l'échelle de Richter touche le Nord du Pérou et provoque la mort de 66 000 personnes et la destruction de nombreuses habitations. Les tremblements de terre sont fréquents et meurtriers dans la Cordillère des Andes, la plus longue chaîne de montagnes du monde (8 000 kilomètres). Des mesures seront prises pour renforcer sensiblement la résistance aux séismes des constructions en adobe (brique mêlée de paille et séchée au soleil).
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire des Catastrophes naturelles
1997
31 mai
Quatrième titre consécutif pour le Stade Toulousain
Toulouse domine l'équipe de Bourgoin-Jallieu et empoche le titre de champion de France pour la quatrième année consécutive et égale le record du stade Bordelais établi au début du siècle. C'est la quatorzième fois de son histoire que le club domine la coupe de France qui fut créée en 1892.
Voir aussi : Record - Histoire de Toulouse - Histoire du Rugby
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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1 juin
Mort du premier empereur Han
L'empereur Liu Bang meurt dans son palais de Changan (Chine) à 52 ans. Huit ans plus tôt, profitant de la désintégration de l'empire consécutive à la mort du premier empereur chinois, il avait pris le pouvoir et rétabli l'ordre dans le pays. La dynastie des Han (206 avant J.-C - 220 après J.-C) sera la plus longue de la Chine impériale. Elle sera à l'origine de l'espace chinois tel qu'il apparaît aujourd'hui et du système du mandarinat.
Voir aussi : Histoire de l'Antiquité
1831
1 juin
Découvert du pôle Nord magnétique par les Ross
L'explorateur britannique John Ross et son neveu James Clark Ross découvrent le pôle Nord magnétique, sur la côte ouest de la péninsule de Boothia, au nord du Canada. Le pôle Nord magnétique se trouve à environ 1 900 kilomètres du pôle Nord géographique et "avance" d'environ 40 kilomètres par an. Au début du XIXème siècle, la marine britannique avait organisé plusieurs expéditions dans l'Arctique canadien. En 1829, "Le Victory", premier navire à vapeur dans l'Arctique, pris par les glaces, obligea les explorateurs à rester deux ans sur place et permit aux Ross d'aller au bout de leurs observations.
Voir aussi : Histoire du Pôle Nord - Histoire de la Mer
1938
1 juin
La naissance de Superman
Les premières aventures de Superman apparaissent dans le magazine Action Comics. Le personnage de Superman, tour à tour journaliste timide et extraterrestre aux pouvoirs surnaturels, est né de l'imagination de deux copains passionnés de science-fiction, Jerry Siegel et Joe Shuster. Au début, le super-héros ne vole pas dans les airs, il peut juste effectuer des sauts d'environ un kilomètre et demi. Le succès de Superman deviendra mondial à partir de 1978 grâce au film de Richard Donner, avec Christopher Reeves dans le rôle-titre.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Histoire des Comics - Histoire des Bandes dessinées
1955
1 juin
Ouverture de la conférence de Messine
Les ministres des Affaires étrangères des six Etats membres de la CECA se réunissent à Messine afin de relancer la construction européenne. Désireux de ne pas rester sur l’échec de la Communauté européenne de défense (CED), ils envisagent d’unifier leurs économies nationales respectives au sein d’un même marché. Au cours de cette conférence, qui se prolongera trois jours, le Belge Paul-Henri Spaak joue un rôle important. C’est lui qui présidera le comité en charge d’étudier les possibilités d’un tel projet et de le mettre en place. Deux ans plus tard, le traité de Rome, créant la Communauté économique européenne (CEE) sera signé par les Six.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de la CEE - Histoire du Traité de Rome - Histoire de la CECA - Histoire de la CED - Histoire de la Construction européenne
1967
1 juin
Sortie de "Sergeant Pepper Lonely Hearts Club Band"
Les Beatles sortent le premier album concept de l'histoire du rock, "Sergeant Pepper Lonely Hearts Club Band". Contenant notamment "Lucy in the Sky with Diamonds" (dont les initiales forment LSD), il est l'un des albums les plus vendus au monde. La même année, le groupe enregistre des maquettes de la chanson "All you need is love" tandis que John Lennon produit le film "Magical Mystery Tour" où il met en scène les autres membres du groupe.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Lennon - Histoire du Rock n'roll
1968
1 juin
Le Golden Globe Challenge est lancé
Le journal britannique "The Sunday Time" organise la première course à la voile autour du globe et en solitaire. Les participants n’ont droit à aucune aide extérieure et ne doivent faire aucune escale. À la clé, une belle somme d’argent et un trophée. Le britannique Robin Knox-Johnston sortira vainqueur de l’épreuve, après plus de 300 jours de navigation. Il est le seul à avoir atteint l’arrivée. En effet, la course est entachée par la perte en mer de Donald Crowhurst et le suicide de Nigel Tetley, quelques temps après son abandon. Ce Golden Globe ne sera plus jamais organisé par la suite, mais sera remplacé par le BOC Challenge, qui admet plusieurs escales. Une autre épreuve de tour du monde, le Vendée Globe, sera lancée en 1989.
Voir aussi : Course - Vendée Globe - Histoire de la Voile
1980
1 juin
Lancement de CNN
Le magnat de l'audiovisuel Ted Turner, lance dans un studio d'Atlanta (Georgie) Cable News Network, la première chaîne télévisée d'information en continu. Le succès est tel que Ted Turner créera CNN International en 1985. La spectaculaire couverture en direct de la Guerre du Golfe en 1991 sera suivie par des millions de téléspectateurs dans le monde. Aujourd'hui, CNN emploie plus de 4 000 personnes et compte plus de 37 bureaux internationaux.
Voir aussi : Histoire de la Télévision
1987
1 juin
Création de France Info
Sous l’impulsion de Rolland Faure et de Jérôme Bellay, France Info est lancée dans une grande partie du territoire français. Station appartenant à Radio France, elle diffuse des informations en continue et opère des décrochements régionaux.
Voir aussi : Radio - Histoire de Radio France - Histoire de la Radio
2001
1 juin
Massacre de la famille royale népalaise
Le roi Birendra, la reine Aishwarya et six autres membres de la famille royale du Népal sont massacrés par le prince héritier Dipendra. Agé de 29 ans, Dipendra sera lui-même mortellement blessé. Il n'aurait pas apprécié le rejet de sa future épouse par sa mère. Le prince Gyanendra, frère du roi, qui ne se trouvait pas au palais royal de Katmandou lors de la fusillade, sera proclamé nouveau roi du Népal par le Conseil royal. Ce massacre touche durement le Népal, pays sujet depuis cinq ans à une forte rébellion maoïste.
Voir aussi : Massacre - Histoire de la Politique
2005
1 juin
Les Pays-Bas refusent la Constitution européenne
Après le refus français, les Néerlandais s’opposent par référendum à la Constitution européenne à plus de 61% de "non".
Voir aussi : Constitution - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1 juin
Mort du premier empereur Han
L'empereur Liu Bang meurt dans son palais de Changan (Chine) à 52 ans. Huit ans plus tôt, profitant de la désintégration de l'empire consécutive à la mort du premier empereur chinois, il avait pris le pouvoir et rétabli l'ordre dans le pays. La dynastie des Han (206 avant J.-C - 220 après J.-C) sera la plus longue de la Chine impériale. Elle sera à l'origine de l'espace chinois tel qu'il apparaît aujourd'hui et du système du mandarinat.
Voir aussi : Histoire de l'Antiquité
1831
1 juin
Découvert du pôle Nord magnétique par les Ross
L'explorateur britannique John Ross et son neveu James Clark Ross découvrent le pôle Nord magnétique, sur la côte ouest de la péninsule de Boothia, au nord du Canada. Le pôle Nord magnétique se trouve à environ 1 900 kilomètres du pôle Nord géographique et "avance" d'environ 40 kilomètres par an. Au début du XIXème siècle, la marine britannique avait organisé plusieurs expéditions dans l'Arctique canadien. En 1829, "Le Victory", premier navire à vapeur dans l'Arctique, pris par les glaces, obligea les explorateurs à rester deux ans sur place et permit aux Ross d'aller au bout de leurs observations.
Voir aussi : Histoire du Pôle Nord - Histoire de la Mer
1938
1 juin
La naissance de Superman
Les premières aventures de Superman apparaissent dans le magazine Action Comics. Le personnage de Superman, tour à tour journaliste timide et extraterrestre aux pouvoirs surnaturels, est né de l'imagination de deux copains passionnés de science-fiction, Jerry Siegel et Joe Shuster. Au début, le super-héros ne vole pas dans les airs, il peut juste effectuer des sauts d'environ un kilomètre et demi. Le succès de Superman deviendra mondial à partir de 1978 grâce au film de Richard Donner, avec Christopher Reeves dans le rôle-titre.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Histoire des Comics - Histoire des Bandes dessinées
1955
1 juin
Ouverture de la conférence de Messine
Les ministres des Affaires étrangères des six Etats membres de la CECA se réunissent à Messine afin de relancer la construction européenne. Désireux de ne pas rester sur l’échec de la Communauté européenne de défense (CED), ils envisagent d’unifier leurs économies nationales respectives au sein d’un même marché. Au cours de cette conférence, qui se prolongera trois jours, le Belge Paul-Henri Spaak joue un rôle important. C’est lui qui présidera le comité en charge d’étudier les possibilités d’un tel projet et de le mettre en place. Deux ans plus tard, le traité de Rome, créant la Communauté économique européenne (CEE) sera signé par les Six.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de la CEE - Histoire du Traité de Rome - Histoire de la CECA - Histoire de la CED - Histoire de la Construction européenne
1967
1 juin
Sortie de "Sergeant Pepper Lonely Hearts Club Band"
Les Beatles sortent le premier album concept de l'histoire du rock, "Sergeant Pepper Lonely Hearts Club Band". Contenant notamment "Lucy in the Sky with Diamonds" (dont les initiales forment LSD), il est l'un des albums les plus vendus au monde. La même année, le groupe enregistre des maquettes de la chanson "All you need is love" tandis que John Lennon produit le film "Magical Mystery Tour" où il met en scène les autres membres du groupe.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Lennon - Histoire du Rock n'roll
1968
1 juin
Le Golden Globe Challenge est lancé
Le journal britannique "The Sunday Time" organise la première course à la voile autour du globe et en solitaire. Les participants n’ont droit à aucune aide extérieure et ne doivent faire aucune escale. À la clé, une belle somme d’argent et un trophée. Le britannique Robin Knox-Johnston sortira vainqueur de l’épreuve, après plus de 300 jours de navigation. Il est le seul à avoir atteint l’arrivée. En effet, la course est entachée par la perte en mer de Donald Crowhurst et le suicide de Nigel Tetley, quelques temps après son abandon. Ce Golden Globe ne sera plus jamais organisé par la suite, mais sera remplacé par le BOC Challenge, qui admet plusieurs escales. Une autre épreuve de tour du monde, le Vendée Globe, sera lancée en 1989.
Voir aussi : Course - Vendée Globe - Histoire de la Voile
1980
1 juin
Lancement de CNN
Le magnat de l'audiovisuel Ted Turner, lance dans un studio d'Atlanta (Georgie) Cable News Network, la première chaîne télévisée d'information en continu. Le succès est tel que Ted Turner créera CNN International en 1985. La spectaculaire couverture en direct de la Guerre du Golfe en 1991 sera suivie par des millions de téléspectateurs dans le monde. Aujourd'hui, CNN emploie plus de 4 000 personnes et compte plus de 37 bureaux internationaux.
Voir aussi : Histoire de la Télévision
1987
1 juin
Création de France Info
Sous l’impulsion de Rolland Faure et de Jérôme Bellay, France Info est lancée dans une grande partie du territoire français. Station appartenant à Radio France, elle diffuse des informations en continue et opère des décrochements régionaux.
Voir aussi : Radio - Histoire de Radio France - Histoire de la Radio
2001
1 juin
Massacre de la famille royale népalaise
Le roi Birendra, la reine Aishwarya et six autres membres de la famille royale du Népal sont massacrés par le prince héritier Dipendra. Agé de 29 ans, Dipendra sera lui-même mortellement blessé. Il n'aurait pas apprécié le rejet de sa future épouse par sa mère. Le prince Gyanendra, frère du roi, qui ne se trouvait pas au palais royal de Katmandou lors de la fusillade, sera proclamé nouveau roi du Népal par le Conseil royal. Ce massacre touche durement le Népal, pays sujet depuis cinq ans à une forte rébellion maoïste.
Voir aussi : Massacre - Histoire de la Politique
2005
1 juin
Les Pays-Bas refusent la Constitution européenne
Après le refus français, les Néerlandais s’opposent par référendum à la Constitution européenne à plus de 61% de "non".
Voir aussi : Constitution - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Superman est un personnage de fiction, un super-héros de comic de l’éditeur DC Comics et est considéré comme une icône culturelle américaine. Créé en 1932 par l’écrivain américain Jerry Siegel et l’artiste canadien Joe Shuster tandis qu’ils habitaient tous deux à Cleveland, le personnage fut vendu à Detective Comics. Il apparait pour la première fois dans un Action Comics en juin 1938 et apparaît en suite dans plusieurs théâtres radiophoniques, émissions de télévision, films, comic strips et jeux vidéo. Grâce au succès de ses aventures, Superman aida à créer le genre du ‘super-héros’. L’apparence du personnage est particulière et iconique : un costume rouge, bleu et jaune, avec une cape et sur son torse, un ‘S’ rouge sur un bouclier jaune. Le bouclier est maintenant très souvent utilisé pour symboliser le personnage.
Superman fascine les spécialistes, les commentateurs et les critiques qui explorent l’impact et le rôle de Superman aux États-Unis et dans le reste du monde. Umberto Eco examina les qualités mythologiques du personnage au début des années 1960. La propriété du personnage a souvent été sujet à de nombreuses disputes. Siegel et Shuster ont par deux fois intenté un procès pour récupérer les droits.
Superman voit le jour en 1932 de l'inspiration de Jerry Siegel et Joe Shuster, deux amis qui se sont rencontrés durant leur adolescence à Cleveland dans l'Ohio. Passionnés de science-fiction, ils publient un fanzine (une revue de faible diffusion) intitulé justement Science Fiction. Siegel écrit les scénarios et Shuster les illustre. C'est dans ce fanzine qu'apparaît pour la première fois le nom de Superman, dans une histoire des plus étonnantes : un savant fou dote un homme de superpouvoirs qui devient un Superman vil et cruel.
Après cette première version passée totalement inaperçue, Siegel décide de revoir entièrement sa copie : il fait de son Superman un héros défenseur de la veuve et de l'orphelin. Il adapte aussi ses histoires pour les faire tenir dans un format comics : en effet, le début des années 1930 voit se développer rapidement ce genre de bandes dessinées aux États-Unis. Les éditeurs n'accrochent cependant pas et Superman se retrouve au placard. Quatre ans après, Siegel et Shuster sont repérés par la maison d'édition DC Comics pour occuper les pages du magazine Action Comics. 1938 marque la seconde naissance de Superman. Siegel et Shuster mettent au point tout l'univers entourant le super-héros : les origines kryptoniennes, Kal-L (aujourd'hui Kal-El), Clark Kent, Metropolis, Lois Lane, le costume jaune, rouge et bleu avec le S rouge sur un pentagone jaune (le tout plaqué en un symbole sur le milieu de la poitrine)... Encore une fois les éditeurs rechignent à publier. Avant même d'apparaître dans Action Comics, le personnage de Superman a subi nombre de modifications. On connaît le succès qui attend le fils de fermiers.
Depuis 1938, Superman est resté un personnage surpuissant défenseur des justes causes. Cependant, plusieurs étapes dans sa longue carrière sont à distinguer.
L'histoire de Superman sur le papier connaît plusieurs versions de 1938 à aujourd'hui, auteurs et dessinateurs confondus. Chaque nouvelle version reprend des éléments de ses prédécesseurs, mais apporte aussi son lot de nouveautés et d'originalité : la réunion de l'ensemble a assuré le succès de la légende de Superman. Il faut y ajouter les films, les dessins animés et les séries : tous amènent leur propre vision.
suite: http://fr.wikipedia.org/wiki/Superman
Superman fascine les spécialistes, les commentateurs et les critiques qui explorent l’impact et le rôle de Superman aux États-Unis et dans le reste du monde. Umberto Eco examina les qualités mythologiques du personnage au début des années 1960. La propriété du personnage a souvent été sujet à de nombreuses disputes. Siegel et Shuster ont par deux fois intenté un procès pour récupérer les droits.
Superman voit le jour en 1932 de l'inspiration de Jerry Siegel et Joe Shuster, deux amis qui se sont rencontrés durant leur adolescence à Cleveland dans l'Ohio. Passionnés de science-fiction, ils publient un fanzine (une revue de faible diffusion) intitulé justement Science Fiction. Siegel écrit les scénarios et Shuster les illustre. C'est dans ce fanzine qu'apparaît pour la première fois le nom de Superman, dans une histoire des plus étonnantes : un savant fou dote un homme de superpouvoirs qui devient un Superman vil et cruel.
Après cette première version passée totalement inaperçue, Siegel décide de revoir entièrement sa copie : il fait de son Superman un héros défenseur de la veuve et de l'orphelin. Il adapte aussi ses histoires pour les faire tenir dans un format comics : en effet, le début des années 1930 voit se développer rapidement ce genre de bandes dessinées aux États-Unis. Les éditeurs n'accrochent cependant pas et Superman se retrouve au placard. Quatre ans après, Siegel et Shuster sont repérés par la maison d'édition DC Comics pour occuper les pages du magazine Action Comics. 1938 marque la seconde naissance de Superman. Siegel et Shuster mettent au point tout l'univers entourant le super-héros : les origines kryptoniennes, Kal-L (aujourd'hui Kal-El), Clark Kent, Metropolis, Lois Lane, le costume jaune, rouge et bleu avec le S rouge sur un pentagone jaune (le tout plaqué en un symbole sur le milieu de la poitrine)... Encore une fois les éditeurs rechignent à publier. Avant même d'apparaître dans Action Comics, le personnage de Superman a subi nombre de modifications. On connaît le succès qui attend le fils de fermiers.
Depuis 1938, Superman est resté un personnage surpuissant défenseur des justes causes. Cependant, plusieurs étapes dans sa longue carrière sont à distinguer.
L'histoire de Superman sur le papier connaît plusieurs versions de 1938 à aujourd'hui, auteurs et dessinateurs confondus. Chaque nouvelle version reprend des éléments de ses prédécesseurs, mais apporte aussi son lot de nouveautés et d'originalité : la réunion de l'ensemble a assuré le succès de la légende de Superman. Il faut y ajouter les films, les dessins animés et les séries : tous amènent leur propre vision.
suite: http://fr.wikipedia.org/wiki/Superman
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
455
2 juin
Rome mise à sac par Genséric
Les Vandales et leur chef Genséric débarquent à Rome et pillent la ville, sans massacre ni incendie, selon l'accord passé avec le pape Léon Ier. Mais ils emportent avec eux un énorme butin et des milliers de prisonniers. Les invasions barbares provoqueront la chute de l'Empire romain d'Occident. Genséric conquerra les îles de la Méditerranée occidentale et l'Afrique du Nord, puis établira sa capitale à Carthage. Il fondera ainsi un véritable empire, que ses descendants ne sauront pas conserver.
Voir aussi : Histoire de Rome - Empire romain d'Occident - Histoire de la Rome antique
1875
2 juin
Bell transmet un son avec un fil électrique
L'ingénieur américain Alexander Graham Bell, alors qu'il procède à la mise au point d'un système de télégraphie harmonique, découvre qu'un fil électrique restitue le son correspondant à la vibration d'un ressort d'acier placé à l'extrémité de ce fil. Avec son assistant, Thomas Watson, il mettra au point un premier prototype de téléphone. Un an après, Bell lancera officiellement le téléphone à l'occasion de l'Exposition du centenaire de la fondation des Etats-Unis à Philadelphie.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Téléphone - Bell - Histoire des Télécommunications
1946
2 juin
Abolition de la monarchie italienne
Les Italiens sont invités à choisir par référendum entre la monarchie et la république. Cette dernière l'emporte avec 12,7 millions de suffrages contre 10,7 millions. Le dernier roi d'Italie Humbert II s'exile au Portugal. Le nouvel hymne national issu du Risorgimento (la période du XIXème siècle où s'élabora l'unification italienne) est adopté et l'Assemblée Constituante élit provisoirement un chef d'Etat, Enrico de Nicola. En 1947, sera adoptée une Constitution qui s'attachera à éviter le retour à la dictature.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Référendum - République - Abolition - Monarchie - Histoire de l'Etat
1953
2 juin
Couronnement d'Elisabeth II
Elisabeth II, 27 ans, est couronnée reine de Grande-Bretagne et d'Irlande à l'abbaye de Westminster, à Londres. Elle succède sur le trône à son père, le roi George VI, mort seize mois plus tôt. La cérémonie est retransmise à la télévision en directe dans cinq pays d'Europe : l'Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne. "La télévision, grâce au couronnement, a fait la conquête du grand public", lira-t-on dans Le Figaro du lendemain.
Voir aussi : Sacre - Couronnement - Elizabeth II - Histoire des Sacres
1979
2 juin
Jean-Paul II en Pologne
Le pape Jean-Paul II, en visite dans sa Pologne natale, a été accueilli par des centaines de milliers de personnes. Jean-Paul II est le premier souverain pontife non-italien. C'est aussi la première visite pontificale dans un pays communiste. Le pape, qui se recueillera au camp d'Auschwitz, plaidera pour les droits de la personne.
Voir aussi : Pape - Jean-Paul II - Visite - Histoire de la Chrétienté
1983
2 juin
Senghor à l'Académie française
L'homme d'Etat et écrivain sénégalais Léopold Sédar Senghor, 77 ans, est élu à l'Académie française au fauteuil du duc de Lévis-Mirepoix. Il est le premier écrivain noir à entrer à l'Académie française. Il a largement contribué à fonder et enraciner les concepts de négritude et de francophonie, avec ses amis Léon Damas et Aimé Césaire.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Histoire des Romans
1987
2 juin
Signature de l’accord du lac Meech
Afin de faire accepter la Constitution canadienne par le Québec, le Premier ministre Mulroney propose un accord faisant de la province une "société distincte" et octroyant à toutes les provinces un pouvoir plus étendu. Il réunit alors au lac Meech tous les ministres provinciaux du Canada. Toutefois, pour que cet accord soit effectif, tous les parlements canadiens doivent consentir à sa mise en œuvre dans les trois ans qui suivent. Le Manitoba sera le premier à le rejeter, suivi par Terre-Neuve, ce qui met en échec le projet. Un référendum sera alors organisé à Charlottetown en 1992, toujours dans le but de réformer la Constitution et d’apporter au Québec une reconnaissance plus forte. Le "non" remportera la majorité.
Voir aussi : Constitution - Histoire du Québec - Référendum - Histoire de la Diplomatie
1996
2 juin
Yevgeny Kafelnikov remporte Roland Garros
Yevgeny Kafelnikov remporte Roland Garros face à l’Allemand Michael Stich en trois sets 7/6-7/5-7/6. Le russe, qui a à son actif pas moins de 26 titres, était numéro 1 mondial au classement de 1999.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
1997
2 juin
Jospin premier ministre d'un gouvernement de gauche plurielle
Après avoir dissous l’Assemblée et vu la gauche remporter les législatives, Jacques Chirac est contraint d’appeler celui à qui il a fait face aux présidentielles en 1995. C’est ainsi que Lionel Jospin devient premier ministre et que la troisième cohabitation débute. Son gouvernement rassemble une « Gauche plurielle », rassemblant pour la première fois socialistes, verts et communistes.
Voir aussi : Chirac - Jospin - Premier ministre - Histoire de la Cohabitation - Histoire des Elections
2001
2 juin
Jennifer Capriati remporte la finale de Roland Garros
C’est l’année de l’Américaine Jennifer Capriati. Elle devient numéro 1 mondiale, après sa victoire à Roland Garros contre la Belge Kim Clijters en trois sets 1/6-6/4-12/10.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
2 juin
Rome mise à sac par Genséric
Les Vandales et leur chef Genséric débarquent à Rome et pillent la ville, sans massacre ni incendie, selon l'accord passé avec le pape Léon Ier. Mais ils emportent avec eux un énorme butin et des milliers de prisonniers. Les invasions barbares provoqueront la chute de l'Empire romain d'Occident. Genséric conquerra les îles de la Méditerranée occidentale et l'Afrique du Nord, puis établira sa capitale à Carthage. Il fondera ainsi un véritable empire, que ses descendants ne sauront pas conserver.
Voir aussi : Histoire de Rome - Empire romain d'Occident - Histoire de la Rome antique
1875
2 juin
Bell transmet un son avec un fil électrique
L'ingénieur américain Alexander Graham Bell, alors qu'il procède à la mise au point d'un système de télégraphie harmonique, découvre qu'un fil électrique restitue le son correspondant à la vibration d'un ressort d'acier placé à l'extrémité de ce fil. Avec son assistant, Thomas Watson, il mettra au point un premier prototype de téléphone. Un an après, Bell lancera officiellement le téléphone à l'occasion de l'Exposition du centenaire de la fondation des Etats-Unis à Philadelphie.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Téléphone - Bell - Histoire des Télécommunications
1946
2 juin
Abolition de la monarchie italienne
Les Italiens sont invités à choisir par référendum entre la monarchie et la république. Cette dernière l'emporte avec 12,7 millions de suffrages contre 10,7 millions. Le dernier roi d'Italie Humbert II s'exile au Portugal. Le nouvel hymne national issu du Risorgimento (la période du XIXème siècle où s'élabora l'unification italienne) est adopté et l'Assemblée Constituante élit provisoirement un chef d'Etat, Enrico de Nicola. En 1947, sera adoptée une Constitution qui s'attachera à éviter le retour à la dictature.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Référendum - République - Abolition - Monarchie - Histoire de l'Etat
1953
2 juin
Couronnement d'Elisabeth II
Elisabeth II, 27 ans, est couronnée reine de Grande-Bretagne et d'Irlande à l'abbaye de Westminster, à Londres. Elle succède sur le trône à son père, le roi George VI, mort seize mois plus tôt. La cérémonie est retransmise à la télévision en directe dans cinq pays d'Europe : l'Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne. "La télévision, grâce au couronnement, a fait la conquête du grand public", lira-t-on dans Le Figaro du lendemain.
Voir aussi : Sacre - Couronnement - Elizabeth II - Histoire des Sacres
1979
2 juin
Jean-Paul II en Pologne
Le pape Jean-Paul II, en visite dans sa Pologne natale, a été accueilli par des centaines de milliers de personnes. Jean-Paul II est le premier souverain pontife non-italien. C'est aussi la première visite pontificale dans un pays communiste. Le pape, qui se recueillera au camp d'Auschwitz, plaidera pour les droits de la personne.
Voir aussi : Pape - Jean-Paul II - Visite - Histoire de la Chrétienté
1983
2 juin
Senghor à l'Académie française
L'homme d'Etat et écrivain sénégalais Léopold Sédar Senghor, 77 ans, est élu à l'Académie française au fauteuil du duc de Lévis-Mirepoix. Il est le premier écrivain noir à entrer à l'Académie française. Il a largement contribué à fonder et enraciner les concepts de négritude et de francophonie, avec ses amis Léon Damas et Aimé Césaire.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Histoire des Romans
1987
2 juin
Signature de l’accord du lac Meech
Afin de faire accepter la Constitution canadienne par le Québec, le Premier ministre Mulroney propose un accord faisant de la province une "société distincte" et octroyant à toutes les provinces un pouvoir plus étendu. Il réunit alors au lac Meech tous les ministres provinciaux du Canada. Toutefois, pour que cet accord soit effectif, tous les parlements canadiens doivent consentir à sa mise en œuvre dans les trois ans qui suivent. Le Manitoba sera le premier à le rejeter, suivi par Terre-Neuve, ce qui met en échec le projet. Un référendum sera alors organisé à Charlottetown en 1992, toujours dans le but de réformer la Constitution et d’apporter au Québec une reconnaissance plus forte. Le "non" remportera la majorité.
Voir aussi : Constitution - Histoire du Québec - Référendum - Histoire de la Diplomatie
1996
2 juin
Yevgeny Kafelnikov remporte Roland Garros
Yevgeny Kafelnikov remporte Roland Garros face à l’Allemand Michael Stich en trois sets 7/6-7/5-7/6. Le russe, qui a à son actif pas moins de 26 titres, était numéro 1 mondial au classement de 1999.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
1997
2 juin
Jospin premier ministre d'un gouvernement de gauche plurielle
Après avoir dissous l’Assemblée et vu la gauche remporter les législatives, Jacques Chirac est contraint d’appeler celui à qui il a fait face aux présidentielles en 1995. C’est ainsi que Lionel Jospin devient premier ministre et que la troisième cohabitation débute. Son gouvernement rassemble une « Gauche plurielle », rassemblant pour la première fois socialistes, verts et communistes.
Voir aussi : Chirac - Jospin - Premier ministre - Histoire de la Cohabitation - Histoire des Elections
2001
2 juin
Jennifer Capriati remporte la finale de Roland Garros
C’est l’année de l’Américaine Jennifer Capriati. Elle devient numéro 1 mondiale, après sa victoire à Roland Garros contre la Belge Kim Clijters en trois sets 1/6-6/4-12/10.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L'accord du lac Meech était un projet de réforme constitutionnelle au Canada visant à convaincre le Québec de signer la Loi constitutionnelle de 1982. L'accord, conclu entre les provinces et le gouvernement fédéral en 1987, comprenait cinq modifications constitutionnelles visant à répondre aux demandes du Québec. Les modifications exigeaient la ratification unanime des 11 gouvernements du Canada (10 provinces et le fédéral) dans un délai de 3 ans (1987-1990) pour entrer en vigueur. Toutes les provinces signèrent l'accord, mais deux assemblées législatives ne ratifièrent pas la modification avant l'échéance du délai.
En mai 1980, un premier référendum portant sur la souveraineté-association fut organisé par le Parti québécois, élu en 1976. Avec une participation de 85,6 %, le projet du premier ministre René Lévesque fut rejeté par 59,56 % des électeurs. Le plaidoyer du premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau, qui avait déclaré mettre son siège en jeu afin qu'un vote de rejet du projet souverainiste ne soit pas interprété comme une approbation du statu quo, mais bien comme un vote pour le changement, avait pesé lourdement en faveur du « non ». Cet engagement solennel du premier ministre canadien fut largement perçu comme un engagement en faveur d'une réforme constitutionnelle tenant compte des aspirations et des revendications québécoises.
La victoire donna un nouvel élan aux aspirations réformistes de Pierre Elliott Trudeau. Il ne concrétisa donc pas ses promesses de réformes faites aux Québécois, en argumentant que le NON était la confirmation que le provincialisme et le partage des pouvoirs étaient maintenant des dossiers désuets. Il proposa ainsi un projet de rapatriement de la constitution très centralisateur, en faisant fi des demandes de reconnaissance des compétences distinctes du Québec, profitant de la position affaiblie des séparatistes et du gouvernement de René Lévesque. En septembre 1980, celui-ci organise une conférence constitutionnelle qui se termine par un échec un peu semblable à celui des conférences précédentes. Un mois plus tard, le 2 octobre 1980, le gouvernement fédéral de Trudeau présente un plan de rapatriement constitutionnel unilatéral. Le plan fédéral est mal accueilli par la majorité des premiers ministres provinciaux. Le 16 avril 1981, les premiers ministres de 8 provinces se rencontrent à Québec afin de rendre public leur propre projet constitutionnel.
Trois provinces, le Québec, le Manitoba et Terre-Neuve contestent le projet de rapatriement unilatéral de Trudeau devant leur cour d'appel respective. Le Québec portera sa cause jusqu'en Cour suprême du Canada. En septembre 1981, les 9 juges du plus haut tribunal canadien, dont une majorité nommés par Trudeau, rendent leur verdict : le rapatriement unilatéral est légal, mais selon 6 des 9 juges, contraire aux conventions constitutionnelles. Le jugement force le gouvernement fédéral à obtenir l'appui des provinces, ce qu'il réussira à faire avec 9 provinces, mais pas le Québec.
La nouvelle loi constitutionnelle est promulguée le 17 avril 1982. Le Québec est la seule province à ne pas ratifier la Constitution. Le rapatriement unilatéral est vécu comme un affront par la classe politique québécoise, et tant le Parti québécois de René Lévesque que le Parti libéral du Québec condamnent la conclusion de ce pacte constitutionnel qui exclut le Québec. La légitimité morale de la Constitution canadienne, rejetée par les partis politiques provinciaux et rejetée par l'Assemblée nationale du Québec, est régulièrement remise en cause, particulièrement par les éléments plus nationalistes de la société québécoise.
La nouvelle Constitution excluait clairement l'idée d'un Canada formé de deux nations, une d'expression française et une d'expression anglaise, qui constituait pour un grand nombre de Québécois le sens même du pacte ayant mené à l'avènement de la fédération canadienne. La revendication québécoise d'un droit de véto sur les modifications constitutionnelles fut également rejetée par les termes mêmes de la nouvelle Constitution, en 1982 (voir jugement de la Cour Suprême - [1982] 2 S.C.R. 793 dossier no. 17029). Sur les 9 juges, 7 avaient été nommés par Trudeau (Laskin, Dickson, Beetz, Estey, McIntyre, Lamer et Wilson). En ce sens, l'adoption de la Constitution de 1982 fut vécue comme une grande défaite et un affront par tous les nationalistes québécois, que ceux-ci soient fédéralistes ou souverainistes.
En 1984, le chef des progressistes-conservateurs fédéraux, Brian Mulroney, fut élu en promettant de faire rejoindre la famille canadienne au Québec, « dans l'honneur et l'enthousiasme ». Cette promesse fut largement interprétée comme un engagement de trouver des termes acceptables afin de permettre au Québec de devenir à son tour signataire de la Constitution canadienne.
Élu en 1985, Robert Bourassa était désireux de faire en sorte que la Constitution tienne compte de la spécificité québécoise et de faire entrer le Québec, sur le plan symbolique, dans le giron canadien.
Trois ans plus tard, à la suite d'une conférence fédérale-provinciale et moult discussions, l'Accord du lac Meech n'a jamais été entériné par toutes les provinces du Canada dans les délais prescrits par la Constitution, les provinces du Manitoba et de Terre-Neuve n'ayant pu le faire adopter par leur législature respective. (voir la déclaration du 22 juin 1990 de Robert Bourassa à l'Assemblée nationale)
Le gouvernement minoritaire du Manitoba ne put obtenir l'assentiment unanime des députés de sa législature pour prolonger la session qui aurait permis son adoption. De plus, Clyde Wells, alors premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, renia la signature de sa province, ce qui entraîna l'échec de l'accord.
L'Accord fut négocié entre Brian Mulroney et les premiers ministres provinciaux près du Lac Meech, sur les collines de la Gatineau, le 30 avril 1987.
L'Accord proposait essentiellement cinq modifications à la Constitution canadienne :
1.Une reconnaissance du Québec comme société distincte et de l'existence des faits français et anglais ;
2.Que le Québec et les autres provinces disposent d'un droit de veto à l'égard de certains amendements importants à la Constitution ;
3.Le droit de retrait d'une province, avec compensation, de tout programme initié par le gouvernement fédéral dans un domaine de compétence provinciale ;
4.Une reconnaissance accrue des pouvoirs provinciaux en immigration ;
5.Que les trois juges québécois de la Cour suprême du Canada soient nommés par le gouvernement fédéral sur proposition du gouvernement du Québec.
Parce que l'Accord devait changer la formule d'amendement de la Constitution canadienne, l'Accord avait besoin du consentement unanime de tous les parlements, provinciaux et fédéraux, pour sa ratification, et ce, trois ans après l'adoption de l'Accord. L'Accord a été ratifié par 9 provinces ainsi que le Parlement du Canada. Par contre, un député de la législature manitobaine, Elijah Harper, a utilisé tout son pouvoir en retardant l'adoption de l'Accord. Loin d'en vouloir au Québec, le député autochtone dénonçait simplement le manque de clauses aux autochtones dans la nouvelle entente constitutionnelle. Voyant que le Manitoba ne pourrait l'adopter à temps, l'Assemblée législative de Terre-Neuve a renié sa signature et a également abandonné tout débat sur l'Accord.
L'Accord du lac Meech est mort ainsi. De nouvelles négociations constitutionnelles ont suivi, l'Accord de Charlottetown. Cet accord n'a, lui non plus, pas été adopté, cette fois-ci en raison du rejet du projet par la population canadienne lors d'un référendum.
L'échec de l'Accord du Lac Meech ne s'est pas fait tout seul. En fait, plusieurs opposants se sont manifestés, entre autres :
L'ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau.
Les autochtones sous la direction de Elijah Harper et Phil Fontaine.
Preston Manning et l'ancien Parti réformiste du Canada
L'Alliance pour la préservation de l'anglais au Canada
Après l'échec de l'accord du lac Meech, la plus grande partie des députés siégeant au Parlement de Québec devinrent nationalistes suite à cet échec ressentit comme un affront au Québec. L'appui populaire à la souveraineté du Québec atteignit 72 %. Mais Robert Bourassa revint sur ses déclarations nationalistes à la suite de la pression exercée par le gouvernement fédéral. Les péquistes ont plus tard déploré qu'il ne se soit pas joint à leur cause.
Le Bloc québécois fut créé en réaction à cet échec.
En mai 1980, un premier référendum portant sur la souveraineté-association fut organisé par le Parti québécois, élu en 1976. Avec une participation de 85,6 %, le projet du premier ministre René Lévesque fut rejeté par 59,56 % des électeurs. Le plaidoyer du premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau, qui avait déclaré mettre son siège en jeu afin qu'un vote de rejet du projet souverainiste ne soit pas interprété comme une approbation du statu quo, mais bien comme un vote pour le changement, avait pesé lourdement en faveur du « non ». Cet engagement solennel du premier ministre canadien fut largement perçu comme un engagement en faveur d'une réforme constitutionnelle tenant compte des aspirations et des revendications québécoises.
La victoire donna un nouvel élan aux aspirations réformistes de Pierre Elliott Trudeau. Il ne concrétisa donc pas ses promesses de réformes faites aux Québécois, en argumentant que le NON était la confirmation que le provincialisme et le partage des pouvoirs étaient maintenant des dossiers désuets. Il proposa ainsi un projet de rapatriement de la constitution très centralisateur, en faisant fi des demandes de reconnaissance des compétences distinctes du Québec, profitant de la position affaiblie des séparatistes et du gouvernement de René Lévesque. En septembre 1980, celui-ci organise une conférence constitutionnelle qui se termine par un échec un peu semblable à celui des conférences précédentes. Un mois plus tard, le 2 octobre 1980, le gouvernement fédéral de Trudeau présente un plan de rapatriement constitutionnel unilatéral. Le plan fédéral est mal accueilli par la majorité des premiers ministres provinciaux. Le 16 avril 1981, les premiers ministres de 8 provinces se rencontrent à Québec afin de rendre public leur propre projet constitutionnel.
Trois provinces, le Québec, le Manitoba et Terre-Neuve contestent le projet de rapatriement unilatéral de Trudeau devant leur cour d'appel respective. Le Québec portera sa cause jusqu'en Cour suprême du Canada. En septembre 1981, les 9 juges du plus haut tribunal canadien, dont une majorité nommés par Trudeau, rendent leur verdict : le rapatriement unilatéral est légal, mais selon 6 des 9 juges, contraire aux conventions constitutionnelles. Le jugement force le gouvernement fédéral à obtenir l'appui des provinces, ce qu'il réussira à faire avec 9 provinces, mais pas le Québec.
La nouvelle loi constitutionnelle est promulguée le 17 avril 1982. Le Québec est la seule province à ne pas ratifier la Constitution. Le rapatriement unilatéral est vécu comme un affront par la classe politique québécoise, et tant le Parti québécois de René Lévesque que le Parti libéral du Québec condamnent la conclusion de ce pacte constitutionnel qui exclut le Québec. La légitimité morale de la Constitution canadienne, rejetée par les partis politiques provinciaux et rejetée par l'Assemblée nationale du Québec, est régulièrement remise en cause, particulièrement par les éléments plus nationalistes de la société québécoise.
La nouvelle Constitution excluait clairement l'idée d'un Canada formé de deux nations, une d'expression française et une d'expression anglaise, qui constituait pour un grand nombre de Québécois le sens même du pacte ayant mené à l'avènement de la fédération canadienne. La revendication québécoise d'un droit de véto sur les modifications constitutionnelles fut également rejetée par les termes mêmes de la nouvelle Constitution, en 1982 (voir jugement de la Cour Suprême - [1982] 2 S.C.R. 793 dossier no. 17029). Sur les 9 juges, 7 avaient été nommés par Trudeau (Laskin, Dickson, Beetz, Estey, McIntyre, Lamer et Wilson). En ce sens, l'adoption de la Constitution de 1982 fut vécue comme une grande défaite et un affront par tous les nationalistes québécois, que ceux-ci soient fédéralistes ou souverainistes.
En 1984, le chef des progressistes-conservateurs fédéraux, Brian Mulroney, fut élu en promettant de faire rejoindre la famille canadienne au Québec, « dans l'honneur et l'enthousiasme ». Cette promesse fut largement interprétée comme un engagement de trouver des termes acceptables afin de permettre au Québec de devenir à son tour signataire de la Constitution canadienne.
Élu en 1985, Robert Bourassa était désireux de faire en sorte que la Constitution tienne compte de la spécificité québécoise et de faire entrer le Québec, sur le plan symbolique, dans le giron canadien.
Trois ans plus tard, à la suite d'une conférence fédérale-provinciale et moult discussions, l'Accord du lac Meech n'a jamais été entériné par toutes les provinces du Canada dans les délais prescrits par la Constitution, les provinces du Manitoba et de Terre-Neuve n'ayant pu le faire adopter par leur législature respective. (voir la déclaration du 22 juin 1990 de Robert Bourassa à l'Assemblée nationale)
Le gouvernement minoritaire du Manitoba ne put obtenir l'assentiment unanime des députés de sa législature pour prolonger la session qui aurait permis son adoption. De plus, Clyde Wells, alors premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, renia la signature de sa province, ce qui entraîna l'échec de l'accord.
L'Accord fut négocié entre Brian Mulroney et les premiers ministres provinciaux près du Lac Meech, sur les collines de la Gatineau, le 30 avril 1987.
L'Accord proposait essentiellement cinq modifications à la Constitution canadienne :
1.Une reconnaissance du Québec comme société distincte et de l'existence des faits français et anglais ;
2.Que le Québec et les autres provinces disposent d'un droit de veto à l'égard de certains amendements importants à la Constitution ;
3.Le droit de retrait d'une province, avec compensation, de tout programme initié par le gouvernement fédéral dans un domaine de compétence provinciale ;
4.Une reconnaissance accrue des pouvoirs provinciaux en immigration ;
5.Que les trois juges québécois de la Cour suprême du Canada soient nommés par le gouvernement fédéral sur proposition du gouvernement du Québec.
Parce que l'Accord devait changer la formule d'amendement de la Constitution canadienne, l'Accord avait besoin du consentement unanime de tous les parlements, provinciaux et fédéraux, pour sa ratification, et ce, trois ans après l'adoption de l'Accord. L'Accord a été ratifié par 9 provinces ainsi que le Parlement du Canada. Par contre, un député de la législature manitobaine, Elijah Harper, a utilisé tout son pouvoir en retardant l'adoption de l'Accord. Loin d'en vouloir au Québec, le député autochtone dénonçait simplement le manque de clauses aux autochtones dans la nouvelle entente constitutionnelle. Voyant que le Manitoba ne pourrait l'adopter à temps, l'Assemblée législative de Terre-Neuve a renié sa signature et a également abandonné tout débat sur l'Accord.
L'Accord du lac Meech est mort ainsi. De nouvelles négociations constitutionnelles ont suivi, l'Accord de Charlottetown. Cet accord n'a, lui non plus, pas été adopté, cette fois-ci en raison du rejet du projet par la population canadienne lors d'un référendum.
L'échec de l'Accord du Lac Meech ne s'est pas fait tout seul. En fait, plusieurs opposants se sont manifestés, entre autres :
L'ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau.
Les autochtones sous la direction de Elijah Harper et Phil Fontaine.
Preston Manning et l'ancien Parti réformiste du Canada
L'Alliance pour la préservation de l'anglais au Canada
Après l'échec de l'accord du lac Meech, la plus grande partie des députés siégeant au Parlement de Québec devinrent nationalistes suite à cet échec ressentit comme un affront au Québec. L'appui populaire à la souveraineté du Québec atteignit 72 %. Mais Robert Bourassa revint sur ses déclarations nationalistes à la suite de la pression exercée par le gouvernement fédéral. Les péquistes ont plus tard déploré qu'il ne se soit pas joint à leur cause.
Le Bloc québécois fut créé en réaction à cet échec.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1098
3 juin
Antioche est prise par les croisés
Partis à l’appel du pape Urbain II, les croisés de la noblesse s’emparent de la ville d’Antioche, alors en Syrie. Les armées croisées sont dirigées par Godefroi de Bouillon, le compte de Toulouse, Bohémond Ier, et le légat pontifical, Adhémar de Monteuil. L’année précédente, ils étaient déjà parvenus à reconquérir Nicée, mais ayant conclu un accord avec l’empereur byzantin Alexis Comnène, ils furent contraints de lui remettre la ville. Peu de temps après, ils remportèrent une grande victoire contre les Turcs, en Asie Mineure, ouvrant ainsi la voie à d’autres conquêtes, dont celle de Jérusalem en 1099.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Dossier histoire des Croisades - Antioche - Godefroi de Bouillon - Alexis Comnène - Histoire de la Chrétienté
1621
3 juin
Fondation de la Compagnie hollandaise des Indes occidentales
Grâce à une charte des Provinces-Unies, plusieurs marchands néerlandais se regroupent pour fonder la Compagnie des Indes occidentales. Elle obtient ainsi le monopole commercial sur l’Afrique de l’Ouest et l’Amérique. Elle colonisera par la suite certaines de ces terres, en fondant notamment la Nouvelle Amsterdam (future New York). Elle occupera également le Suriname et Curaçao, contribuant ainsi à renforcer la puissance coloniale des Provinces-Unies. Mais un profond déclin limitera ses activités à la traite des Noirs, avant sa suppression en 1791.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Histoire de la Colonisation
1899
3 juin
Ouverture du deuxième procès Dreyfus
La cour de Cassation ayant enfin brisé le jugement de 1894, le conseil de guerre doit à nouveau juger Alfred Dreyfus, cette fois-ci à Rennes. Les dreyfusards sont très optimistes sur l’issue du procès, jugeant que la vérité est déjà connue : selon eux, Dreyfus sera innocenté et reconnu non coupable de trahison. Par ailleurs, le climat en France est exécrable et les ligues antisémites, devenues très virulentes, sont interdites. Afin d’éviter un coup d’Etat nationaliste, Waldeck-Rousseau a en effet fait procéder à des arrestations, dont celle difficile de Jules Guérin. Mais à l’étonnement de tous, le procès va se prolonger et accabler à nouveau Dreyfus.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Waldeck-Rousseau - Histoire de la Justice
1924
3 juin
Mort de Franz Kafka
L'écrivain tchèque de langue allemande, Franz Kafka, meurt de la tuberculose au sanatorium de Kierling, près de Vienne. Son œuvre dépeint les difficultés des relations humaines et l'angoisse face au monde mécanique. Kafka demande dans son testament que ses écrits soient brûlés. Aujourd'hui, l'adjectif "kafkaïen" s'applique à une situation angoissante à force d'absurdité.
Voir aussi : Décès - Kafka - Histoire des Romans
1937
3 juin
Edouard VIII renonce au trône par amour
L'ex-roi d'Angleterre, le duc de Windsor, se marie avec Wallis Simpson au château de Candé, près de Tours. En 1936, à la mort de son père le roi George V, Edouard VIII est couronné roi d'Angleterre. Mais, le roi est amoureux d'une roturière américaine divorcée deux fois, Wallis Simpson. Pour l'épouser, il abdique le 10 décembre 1936, en faveur de son frère, le duc d'York. Le couple, qui n'aura pas d'enfants, vivra en exil à Paris.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Abdication - Edouard VIII - Histoire du Mariage
1938
3 juin
Inauguration du téléscope de Hale
Le plus grand télescope est inauguré à l'observatoire astronomique du mont Palomar (Californie). Ce télescope mesure 5 mètres de diamètre et est appelé télescope de Hale en l'honneur de son inventeur, l'astronome américain George Ellery hale, décédé quelques mois plus tôt. Celui-ci n'eut de cesse de trouver des mécènes pour doter l'astronomie américaine des instruments de plus en plus puissants. En 1926, il convainc la Fondation Rockefeller d'entreprendre la construction d'un télescope géant.
Voir aussi : Histoire de Californie - Téléscope - Histoire de l'Astronomie
1943
3 juin
De Gaulle et Giraud créent le CFLN
Le Comité français de la libération nationale (CFLN) est créé à Alger. Il s'agit du gouvernement de la France libre, né de la fusion de celui d'Alger et de celui de Londres. Sa présidence est d'abord assurée par le général de Gaulle et le général Giraud. En octobre, De Gaulle parviendra à évincer Giraud qui sera nommé commandant en chef des forces françaises. En juin 1944, le CFLN prendra le nom de Gouvernement provisoire de la République française.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire d'Alger - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1946
3 juin
Le bikini fait scandale
Louis Réard crée le bikini. Le mot, déposé, rappelle les premiers essais nucléaires américains sur l'atoll de Bikini, dans le Pacifique. Aucun mannequin n'accepte de porter ces trois petits triangles qui remplacent les larges culottes et les soutiens-gorge en bandeau. Il est aussitôt interdit en Belgique, en Espagne et en Italie. Pour Madame Thorez, épouse du Secrétaire général du parti communiste, cette mode bourgeoise humilie la classe ouvrière car le prix du bikini correspond au tiers du salaire d'une dactylographe. Le bikini ne s'imposera vraiment que dans les années 70.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire des Femmes
1950
3 juin
Maurice Herzog au sommet de l'Annapurna
L'expédition française dans l'Himalaya dirigée par Maurice Herzog réalise la première ascension de l'Annapurna qui culmine à 8 078 mètres. C'est la première fois qu'une équipe d'alpinisme atteint un sommet de plus de 8 000 mètres. Le chef de l'expédition y laissera tous ses orteils et les doigts des deux mains et Louis Lachenal, son coéquipier, plusieurs orteils. Elu député en 1962, Maurice Herzog sera secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports de 1963 à 1966.
Voir aussi : Histoire de l'Alpinisme
1989
3 juin
Le "Printemps de Pékin" réprimé dans le sang
Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, place Tienanmen à Pékin, les autorités chinoises répriment dans le sang le vaste mouvement populaire en faveur de la démocratie. Depuis un mois, des étudiants et des ouvriers ont investi la place Tienanmen pour demander un changement politique. Le Premier ministre, Li Peng, décrète alors la loi martiale et envoie l'armée sur la capitale. Des centaines de manifestants seront écrasés par le chars ou abattus.
Voir aussi : Soulèvement - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Histoire de Pékin - Histoire de l'Opposition
1995
3 juin
Steffi Graf remporte Roland Garros
C'est la quatrième victoire de Steffi Graf aux Internationaux de France. L’Allemande bat la championne espagnole de l’année précédente Arantxa Sanchez, en trois sets 7/5-4/6-6/0.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Steffi Graf - Histoire du Tennis
2000
3 juin
Mary Pierce gagne la finale de Roland Garros
Mary Pierce, la plus américaine des joueuses françaises, gagne la finale des Internationaux de France face à l’Espagnole Conchita Martinez. En deux sets 6/2-7/5, la Française prend sa revanche à Roland Garros, après une défaite en finale en 1994, face à la triple championne Arantxa Sanchez-Vicario. La précédente française à avoir remporté le tournoi était Françoise Durr en 1967.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
2001
3 juin
Gustavo Kuerten remporte son troisième titre à Roland Garros
Nouvelle victoire pour Gustavo Kuerten aux Internationaux de Roland Garros, et nouvelle défaite en finale pour l’espagnol Alex Corretja, battu en quatre sets 6/7-7/5-6/2-6/0. Il avait déjà perdu en 1998 face à son homologue Carlos Moya.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Gustavo Kuerten - Histoire du Tennis
2006
3 juin
Indépendance du Monténégro
Suite au référendum de mai, où 55,5% des voix étaient favorables, l’indépendance du Monténégro est proclamée. Depuis 2002, le Monténégro appartenait à l’Etat de Serbie-et-Monténégro, lequel était issu de la République fédérale de Yougoslavie. À la fin du mois de juin, le Monténégro intégrera l’ONU.
Voir aussi : Indépendance - Histoire du Monténégro - Histoire de la Politique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
3 juin
Antioche est prise par les croisés
Partis à l’appel du pape Urbain II, les croisés de la noblesse s’emparent de la ville d’Antioche, alors en Syrie. Les armées croisées sont dirigées par Godefroi de Bouillon, le compte de Toulouse, Bohémond Ier, et le légat pontifical, Adhémar de Monteuil. L’année précédente, ils étaient déjà parvenus à reconquérir Nicée, mais ayant conclu un accord avec l’empereur byzantin Alexis Comnène, ils furent contraints de lui remettre la ville. Peu de temps après, ils remportèrent une grande victoire contre les Turcs, en Asie Mineure, ouvrant ainsi la voie à d’autres conquêtes, dont celle de Jérusalem en 1099.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Dossier histoire des Croisades - Antioche - Godefroi de Bouillon - Alexis Comnène - Histoire de la Chrétienté
1621
3 juin
Fondation de la Compagnie hollandaise des Indes occidentales
Grâce à une charte des Provinces-Unies, plusieurs marchands néerlandais se regroupent pour fonder la Compagnie des Indes occidentales. Elle obtient ainsi le monopole commercial sur l’Afrique de l’Ouest et l’Amérique. Elle colonisera par la suite certaines de ces terres, en fondant notamment la Nouvelle Amsterdam (future New York). Elle occupera également le Suriname et Curaçao, contribuant ainsi à renforcer la puissance coloniale des Provinces-Unies. Mais un profond déclin limitera ses activités à la traite des Noirs, avant sa suppression en 1791.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Histoire de la Colonisation
1899
3 juin
Ouverture du deuxième procès Dreyfus
La cour de Cassation ayant enfin brisé le jugement de 1894, le conseil de guerre doit à nouveau juger Alfred Dreyfus, cette fois-ci à Rennes. Les dreyfusards sont très optimistes sur l’issue du procès, jugeant que la vérité est déjà connue : selon eux, Dreyfus sera innocenté et reconnu non coupable de trahison. Par ailleurs, le climat en France est exécrable et les ligues antisémites, devenues très virulentes, sont interdites. Afin d’éviter un coup d’Etat nationaliste, Waldeck-Rousseau a en effet fait procéder à des arrestations, dont celle difficile de Jules Guérin. Mais à l’étonnement de tous, le procès va se prolonger et accabler à nouveau Dreyfus.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Waldeck-Rousseau - Histoire de la Justice
1924
3 juin
Mort de Franz Kafka
L'écrivain tchèque de langue allemande, Franz Kafka, meurt de la tuberculose au sanatorium de Kierling, près de Vienne. Son œuvre dépeint les difficultés des relations humaines et l'angoisse face au monde mécanique. Kafka demande dans son testament que ses écrits soient brûlés. Aujourd'hui, l'adjectif "kafkaïen" s'applique à une situation angoissante à force d'absurdité.
Voir aussi : Décès - Kafka - Histoire des Romans
1937
3 juin
Edouard VIII renonce au trône par amour
L'ex-roi d'Angleterre, le duc de Windsor, se marie avec Wallis Simpson au château de Candé, près de Tours. En 1936, à la mort de son père le roi George V, Edouard VIII est couronné roi d'Angleterre. Mais, le roi est amoureux d'une roturière américaine divorcée deux fois, Wallis Simpson. Pour l'épouser, il abdique le 10 décembre 1936, en faveur de son frère, le duc d'York. Le couple, qui n'aura pas d'enfants, vivra en exil à Paris.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Abdication - Edouard VIII - Histoire du Mariage
1938
3 juin
Inauguration du téléscope de Hale
Le plus grand télescope est inauguré à l'observatoire astronomique du mont Palomar (Californie). Ce télescope mesure 5 mètres de diamètre et est appelé télescope de Hale en l'honneur de son inventeur, l'astronome américain George Ellery hale, décédé quelques mois plus tôt. Celui-ci n'eut de cesse de trouver des mécènes pour doter l'astronomie américaine des instruments de plus en plus puissants. En 1926, il convainc la Fondation Rockefeller d'entreprendre la construction d'un télescope géant.
Voir aussi : Histoire de Californie - Téléscope - Histoire de l'Astronomie
1943
3 juin
De Gaulle et Giraud créent le CFLN
Le Comité français de la libération nationale (CFLN) est créé à Alger. Il s'agit du gouvernement de la France libre, né de la fusion de celui d'Alger et de celui de Londres. Sa présidence est d'abord assurée par le général de Gaulle et le général Giraud. En octobre, De Gaulle parviendra à évincer Giraud qui sera nommé commandant en chef des forces françaises. En juin 1944, le CFLN prendra le nom de Gouvernement provisoire de la République française.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire d'Alger - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1946
3 juin
Le bikini fait scandale
Louis Réard crée le bikini. Le mot, déposé, rappelle les premiers essais nucléaires américains sur l'atoll de Bikini, dans le Pacifique. Aucun mannequin n'accepte de porter ces trois petits triangles qui remplacent les larges culottes et les soutiens-gorge en bandeau. Il est aussitôt interdit en Belgique, en Espagne et en Italie. Pour Madame Thorez, épouse du Secrétaire général du parti communiste, cette mode bourgeoise humilie la classe ouvrière car le prix du bikini correspond au tiers du salaire d'une dactylographe. Le bikini ne s'imposera vraiment que dans les années 70.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire des Femmes
1950
3 juin
Maurice Herzog au sommet de l'Annapurna
L'expédition française dans l'Himalaya dirigée par Maurice Herzog réalise la première ascension de l'Annapurna qui culmine à 8 078 mètres. C'est la première fois qu'une équipe d'alpinisme atteint un sommet de plus de 8 000 mètres. Le chef de l'expédition y laissera tous ses orteils et les doigts des deux mains et Louis Lachenal, son coéquipier, plusieurs orteils. Elu député en 1962, Maurice Herzog sera secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports de 1963 à 1966.
Voir aussi : Histoire de l'Alpinisme
1989
3 juin
Le "Printemps de Pékin" réprimé dans le sang
Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, place Tienanmen à Pékin, les autorités chinoises répriment dans le sang le vaste mouvement populaire en faveur de la démocratie. Depuis un mois, des étudiants et des ouvriers ont investi la place Tienanmen pour demander un changement politique. Le Premier ministre, Li Peng, décrète alors la loi martiale et envoie l'armée sur la capitale. Des centaines de manifestants seront écrasés par le chars ou abattus.
Voir aussi : Soulèvement - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Histoire de Pékin - Histoire de l'Opposition
1995
3 juin
Steffi Graf remporte Roland Garros
C'est la quatrième victoire de Steffi Graf aux Internationaux de France. L’Allemande bat la championne espagnole de l’année précédente Arantxa Sanchez, en trois sets 7/5-4/6-6/0.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Steffi Graf - Histoire du Tennis
2000
3 juin
Mary Pierce gagne la finale de Roland Garros
Mary Pierce, la plus américaine des joueuses françaises, gagne la finale des Internationaux de France face à l’Espagnole Conchita Martinez. En deux sets 6/2-7/5, la Française prend sa revanche à Roland Garros, après une défaite en finale en 1994, face à la triple championne Arantxa Sanchez-Vicario. La précédente française à avoir remporté le tournoi était Françoise Durr en 1967.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
2001
3 juin
Gustavo Kuerten remporte son troisième titre à Roland Garros
Nouvelle victoire pour Gustavo Kuerten aux Internationaux de Roland Garros, et nouvelle défaite en finale pour l’espagnol Alex Corretja, battu en quatre sets 6/7-7/5-6/2-6/0. Il avait déjà perdu en 1998 face à son homologue Carlos Moya.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Gustavo Kuerten - Histoire du Tennis
2006
3 juin
Indépendance du Monténégro
Suite au référendum de mai, où 55,5% des voix étaient favorables, l’indépendance du Monténégro est proclamée. Depuis 2002, le Monténégro appartenait à l’Etat de Serbie-et-Monténégro, lequel était issu de la République fédérale de Yougoslavie. À la fin du mois de juin, le Monténégro intégrera l’ONU.
Voir aussi : Indépendance - Histoire du Monténégro - Histoire de la Politique
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le Monténégro (en monténégrin ou serbe, Crna Gora, en serbe cyrillique, Црна Гора, prononcé [ˈt͡sr̩naː ˈɡɔra], de l'italien Montenegro) est un pays d'Europe du Sud bordé par la mer Adriatique et frontalier de la Croatie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Serbie, du Kosovo et de l'Albanie. Les villes principales sont la capitale Podgorica (Titograd de 1945 à 1992) avec 170 000 habitants, Nikšić (75 000) et Pljevlja (37 000). L'ancienne capitale royale est Cetinje qui détient également le titre de « capitale de trône » (prestonica).
Le nom monténégrin ou serbe du Monténégro, Crna Gora, peut se traduire littéralement par « montagne noire », en référence aux forêts sombres qui recouvraient autrefois les Alpes dinariques.
Le nom du pays, dans la plupart des langues d'Europe occidentale, dont en français, en italien et en anglais, et en roumain (Muntenegru) est tiré du terme vénitien monte negro, qui a la même signification et remonte probablement à l'époque de la domination de Venise sur la région, au Moyen Âge.
D'autres langues, notamment celles parlées aux environs immédiats, ont adopté leur propre traduction de l'expression : c'est ainsi le cas de l'albanais (Mali i Zi), du grec (Μαυροβούνιο), du turc (Karadağ), du russe (Черногория), de l'islandais (Svartfjallaland, c'est-à-dire « pays de la montagne noire ») ou même de l'arabe (الجبل الأسود, al-jabal ul-'aswad, « la montagne noire »).
Du point de vue administratif, le Monténégro est divisé en 21 « municipalités » (opština en serbe), regroupant chacune une ville principale dont elle porte le nom.
La population du Monténégro est proche de 640 000 habitants et sa densité de 45 hab./km2.
Groupes linguistiques[modifier]Par langue :
Serbe : de 31,99 à 63,5 % (cf. ci-dessous)
Monténégrin : 21,53 % à 43,16 (cf. ci-dessous)
Bosnien : 5,5%
Albanais : 5,26 %
Italiens : 0,36 %
D'après la constitution du Monténégro du 19 octobre 2007, la principale langue officielle est le monténégrin. Mais l'usage du serbe, du bosnien, de l'albanais et du croate est aussi accepté officiellement. De plus, les alphabets cyrillique et latin peuvent être utilisés.
La langue parlée au Monténégro est la variante iékavienne du BCMS. Les indépendantistes monténégrins insistent pour l'appeler monténégrin. Les autres continuent à l'appeler serbe. Le gouvernement a provoqué un mouvement de protestation chez les professeurs partisans de l’union avec la Serbie en souhaitant que les manuels appellent uniquement « langue maternelle » (et non plus « serbe ») la langue parlée au Monténégro. Depuis l'accession à l'indépendance, les citoyens monténégrins qui se définissent comme Serbes sont plus nombreux au nord, dans les territoires rattachés au Monténégro en 1913 (voir carte : en bleu) tandis que ceux qui se définissent comme Monténégrins sont plus nombreux au sud, dans le territoire déjà monténégrin avant 1913.
Même si certains linguistes utilisent encore le terme « serbo-croate » pour définir la langue parlée au Monténégro, en Serbie, en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, le « serbo-croate » n’existe officiellement plus, chaque pays nommant sa langue : « monténégrin », « serbe », « bosniaque » (voire « bosno-serbe » ou « bosnien » en fonction de l’écriture utilisée) ou « croate ». C'est pourquoi les linguistes ont adopté, en majorité, un nouveau nom pour celle langue : le BCMS.
Il y a cependant isoglosse entre ces langues (les locuteurs se comprennent spontanément, sans traducteur) : leur définition est donc politique. En revanche, il y a des différences partielles de lexique (certains mots, certaines conjugaisons ou déclinaisons varient) et surtout une différence d'alphabet : il est cyrillique et latin en Serbie (avec une utilisation courante de l'alphabet latin en dehors des situations officielles) et dans la République serbe de Bosnie, mais latin en Croatie et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. La tendance actuelle est à utiliser davantage l’alphabet latin.
Mais le fait que le pourcentage des Serbes varie de 31,99 à 63,5 % et celui des Monténégrins de 21,53 % à 43,16 % selon les sondages (les mêmes personnes pouvant se déclarer l'un ou l'autre d'un sondage ou d'un recensement à l'autre) montre à quel point la différenciation est psychologique et politique plutôt que linguistique ou culturelle.
Carte ethnique du Monténégro selon un sondage de 2003.
La question de la composition ethnique, tout comme celle de la langue, est au cœur d'une controverse identitaire au Monténégro, semblable à celles qui existent en Macédoine ou en Moldavie. Un sondage sur l'origine ethnique des Monténégrins réalisé en 2003 et disponible sur le site du prince héritier donne les résultats suivants :
Population totale : 620 145
Monténégrins : 267 669 (43,16 %)
Serbes : 198 414 (31,99 %)
Bosniaques : 48 184 (7,77 %)
Albanais : 31 163 (5,03 %) dont 70 % de musulmans et 30 % de catholiques
Musulmans : 24 625 (3,97 %)
Croates : 6 811 (1,10 %)
Roms : 2 601 (0,42 %)
Italiens : 500 (0,21 %)
autres : 41 271 (6,56 %)
La répartition ethnique au Monténégro n'est pas homogène, les Albanais sont situés en majorité à l'Est et au Sud-Ouest du pays; aux frontières du Monténégro et de la Serbie et aux frontières avec l'Albanie. Les Musulmans et Bosniaques (terme qui désigne fondamentalement le même groupe : les slaves musulmans du sud) vivent en majorité dans la zone nord dénommée aussi Sandžak. Quant à la répartition Serbes-Monténégrins, elle a été très fluctuante dans le temps non pas à cause de mouvements de population mais bien parce que les gens peuvent se déclarer successivement Monténégrins ou Serbes principalement selon leurs options politiques (souverainisme/fédéralisme). On peut cependant définir grosso modo deux zones où les Serbes sont plus nombreux que les Monténégrins: la région du Sandjak et la région côtière. La petite minorité croate est localisée pour sa presque totalité dans la baie de Kotor.
Les Albanais du Monténégro représentent 10 % de la population et sont majoritairement de confession musulmane. Ils se trouvent surtout au sud du Monténégro à la frontière avec l'Albanie. Leurs noms ont été slavisés et leurs appellations subdivisées en : malisor, shqiptar et albanci.
Le Monténégro est le premier pays du monde à avoir inscrit la protection de l'environnement dans sa Constitution (en 1992).
Le droit de vote est accordé aux Monténégrins résidant dans le pays depuis plus de deux ans de façon continue. Cela interdit le droit de vote à la diaspora monténégrine, qui compte 800 000 personnes, rien qu'en Serbie[14], alors que le Monténégro est peuplé de un peu moins de 700 000 habitants.
Les villes de Cetinje et de Podgorica sont particulièrement riches en musées et galeries d'art. Nommons, par exemple, le Musée national du Monténégro ainsi que l'Institut de la République pour la préservation du patrimoine culturel, à Cetinje. Podgorica abrite quant à elle le Centre d'art moderne et le Musée de Podgorica.
Dans chacune de ces deux villes se trouvent respectivement le Théâtre royal "Zetski dom" et le Théâtre national monténégrin.
La musique monténégrine est comme toutes les autres musiques de la région fortement imprégnée par l'influence de la musique ottomane. Malgré ce et malgré une présence attestée dès le Moyen Âge, il paraît important de souligner que la musique du Monténégro a quelque peu périclité durant la longue lutte contre les Ottomans, les populations étant trop préoccupées par leur survie pour se consacrer à des activités purement culturelles ou oisives.
En revanche, la musique monténégrine fut par la suite influencée par les traditions slaves, tziganes, albanaises, austro-hongroises et plus récemment, occidentales. Elle est très proche de la musique serbe, sa voisine immédiate, avec laquelle elle a été liée par l'histoire, de même qu'avec les autres musiques formant l'ex-Yougoslavie.
La gastronomie monténégrine est influencée sur la côte adriatique par la cuisine méditerranéenne, alors que dans l'intérieur du pays (montagnes) les plats se basent plus sur les pommes de terre et les produits laitiers.
Le Lac Noir dans le massif du Durmitor, au nord du pays.
Un des coins les plus jolis, les bouches de Kotor, magnifique!!!!!!
Le nom monténégrin ou serbe du Monténégro, Crna Gora, peut se traduire littéralement par « montagne noire », en référence aux forêts sombres qui recouvraient autrefois les Alpes dinariques.
Le nom du pays, dans la plupart des langues d'Europe occidentale, dont en français, en italien et en anglais, et en roumain (Muntenegru) est tiré du terme vénitien monte negro, qui a la même signification et remonte probablement à l'époque de la domination de Venise sur la région, au Moyen Âge.
D'autres langues, notamment celles parlées aux environs immédiats, ont adopté leur propre traduction de l'expression : c'est ainsi le cas de l'albanais (Mali i Zi), du grec (Μαυροβούνιο), du turc (Karadağ), du russe (Черногория), de l'islandais (Svartfjallaland, c'est-à-dire « pays de la montagne noire ») ou même de l'arabe (الجبل الأسود, al-jabal ul-'aswad, « la montagne noire »).
Du point de vue administratif, le Monténégro est divisé en 21 « municipalités » (opština en serbe), regroupant chacune une ville principale dont elle porte le nom.
La population du Monténégro est proche de 640 000 habitants et sa densité de 45 hab./km2.
Groupes linguistiques[modifier]Par langue :
Serbe : de 31,99 à 63,5 % (cf. ci-dessous)
Monténégrin : 21,53 % à 43,16 (cf. ci-dessous)
Bosnien : 5,5%
Albanais : 5,26 %
Italiens : 0,36 %
D'après la constitution du Monténégro du 19 octobre 2007, la principale langue officielle est le monténégrin. Mais l'usage du serbe, du bosnien, de l'albanais et du croate est aussi accepté officiellement. De plus, les alphabets cyrillique et latin peuvent être utilisés.
La langue parlée au Monténégro est la variante iékavienne du BCMS. Les indépendantistes monténégrins insistent pour l'appeler monténégrin. Les autres continuent à l'appeler serbe. Le gouvernement a provoqué un mouvement de protestation chez les professeurs partisans de l’union avec la Serbie en souhaitant que les manuels appellent uniquement « langue maternelle » (et non plus « serbe ») la langue parlée au Monténégro. Depuis l'accession à l'indépendance, les citoyens monténégrins qui se définissent comme Serbes sont plus nombreux au nord, dans les territoires rattachés au Monténégro en 1913 (voir carte : en bleu) tandis que ceux qui se définissent comme Monténégrins sont plus nombreux au sud, dans le territoire déjà monténégrin avant 1913.
Même si certains linguistes utilisent encore le terme « serbo-croate » pour définir la langue parlée au Monténégro, en Serbie, en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, le « serbo-croate » n’existe officiellement plus, chaque pays nommant sa langue : « monténégrin », « serbe », « bosniaque » (voire « bosno-serbe » ou « bosnien » en fonction de l’écriture utilisée) ou « croate ». C'est pourquoi les linguistes ont adopté, en majorité, un nouveau nom pour celle langue : le BCMS.
Il y a cependant isoglosse entre ces langues (les locuteurs se comprennent spontanément, sans traducteur) : leur définition est donc politique. En revanche, il y a des différences partielles de lexique (certains mots, certaines conjugaisons ou déclinaisons varient) et surtout une différence d'alphabet : il est cyrillique et latin en Serbie (avec une utilisation courante de l'alphabet latin en dehors des situations officielles) et dans la République serbe de Bosnie, mais latin en Croatie et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. La tendance actuelle est à utiliser davantage l’alphabet latin.
Mais le fait que le pourcentage des Serbes varie de 31,99 à 63,5 % et celui des Monténégrins de 21,53 % à 43,16 % selon les sondages (les mêmes personnes pouvant se déclarer l'un ou l'autre d'un sondage ou d'un recensement à l'autre) montre à quel point la différenciation est psychologique et politique plutôt que linguistique ou culturelle.
Carte ethnique du Monténégro selon un sondage de 2003.
La question de la composition ethnique, tout comme celle de la langue, est au cœur d'une controverse identitaire au Monténégro, semblable à celles qui existent en Macédoine ou en Moldavie. Un sondage sur l'origine ethnique des Monténégrins réalisé en 2003 et disponible sur le site du prince héritier donne les résultats suivants :
Population totale : 620 145
Monténégrins : 267 669 (43,16 %)
Serbes : 198 414 (31,99 %)
Bosniaques : 48 184 (7,77 %)
Albanais : 31 163 (5,03 %) dont 70 % de musulmans et 30 % de catholiques
Musulmans : 24 625 (3,97 %)
Croates : 6 811 (1,10 %)
Roms : 2 601 (0,42 %)
Italiens : 500 (0,21 %)
autres : 41 271 (6,56 %)
La répartition ethnique au Monténégro n'est pas homogène, les Albanais sont situés en majorité à l'Est et au Sud-Ouest du pays; aux frontières du Monténégro et de la Serbie et aux frontières avec l'Albanie. Les Musulmans et Bosniaques (terme qui désigne fondamentalement le même groupe : les slaves musulmans du sud) vivent en majorité dans la zone nord dénommée aussi Sandžak. Quant à la répartition Serbes-Monténégrins, elle a été très fluctuante dans le temps non pas à cause de mouvements de population mais bien parce que les gens peuvent se déclarer successivement Monténégrins ou Serbes principalement selon leurs options politiques (souverainisme/fédéralisme). On peut cependant définir grosso modo deux zones où les Serbes sont plus nombreux que les Monténégrins: la région du Sandjak et la région côtière. La petite minorité croate est localisée pour sa presque totalité dans la baie de Kotor.
Les Albanais du Monténégro représentent 10 % de la population et sont majoritairement de confession musulmane. Ils se trouvent surtout au sud du Monténégro à la frontière avec l'Albanie. Leurs noms ont été slavisés et leurs appellations subdivisées en : malisor, shqiptar et albanci.
Le Monténégro est le premier pays du monde à avoir inscrit la protection de l'environnement dans sa Constitution (en 1992).
Le droit de vote est accordé aux Monténégrins résidant dans le pays depuis plus de deux ans de façon continue. Cela interdit le droit de vote à la diaspora monténégrine, qui compte 800 000 personnes, rien qu'en Serbie[14], alors que le Monténégro est peuplé de un peu moins de 700 000 habitants.
Les villes de Cetinje et de Podgorica sont particulièrement riches en musées et galeries d'art. Nommons, par exemple, le Musée national du Monténégro ainsi que l'Institut de la République pour la préservation du patrimoine culturel, à Cetinje. Podgorica abrite quant à elle le Centre d'art moderne et le Musée de Podgorica.
Dans chacune de ces deux villes se trouvent respectivement le Théâtre royal "Zetski dom" et le Théâtre national monténégrin.
La musique monténégrine est comme toutes les autres musiques de la région fortement imprégnée par l'influence de la musique ottomane. Malgré ce et malgré une présence attestée dès le Moyen Âge, il paraît important de souligner que la musique du Monténégro a quelque peu périclité durant la longue lutte contre les Ottomans, les populations étant trop préoccupées par leur survie pour se consacrer à des activités purement culturelles ou oisives.
En revanche, la musique monténégrine fut par la suite influencée par les traditions slaves, tziganes, albanaises, austro-hongroises et plus récemment, occidentales. Elle est très proche de la musique serbe, sa voisine immédiate, avec laquelle elle a été liée par l'histoire, de même qu'avec les autres musiques formant l'ex-Yougoslavie.
La gastronomie monténégrine est influencée sur la côte adriatique par la cuisine méditerranéenne, alors que dans l'intérieur du pays (montagnes) les plats se basent plus sur les pommes de terre et les produits laitiers.
Le Lac Noir dans le massif du Durmitor, au nord du pays.
Un des coins les plus jolis, les bouches de Kotor, magnifique!!!!!!
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1666
4 juin
Le "Misanthrope" sur les planches
La seizième pièce de Molière est représentée pour la première fois au théâtre du Palais-Royal à Paris. "Le Misanthrope ou l’atrabilaire amoureux", l'une des meilleures comédies de Molière, n'a que peu de succès. L'auteur interprète lui-même le rôle d'Alceste qui, avec sa franchise brutale et son mépris des conventions, représente le véritable homme libre dans une société hypocrite. Grâce à ses multiples facettes, Alceste se prête à de nombreuses interprétations : naïf au temps de Molière, il s'est transformé en honnête homme au siècle des Lumières, puis en victime romantique au XIXème siècle.
Voir aussi : Pièce - Molière - Histoire du Théâtre
1783
4 juin
La premier vol de montgolfière
A Annonay (Ardèche), près de leur papeterie, les frères Montgolfier réussissent pour la première fois à faire voler un objet fabriqué par l'homme. Le ballon de toile et de papier, gonflé avec de l'air chaud produit par la combustion d'un mélange de paille et de laine, s'élève à près de 1 000 mètres et parcourt 2 kilomètres en 10 minutes. Le premier voyage habité en montgolfière aura lieu le 21 novembre 1783 dans le parc du château de la Muette à Paris.
Voir aussi : Ballon - Vol - Montgolfière - Montgolfier - Histoire de l'Aéronautique
1814
4 juin
Louis XVIII établit a Charte constitutionnelle
Malgré la pression des Ultras et le climat de violence qui va mener à la "Terreur blanche", Louis XVIII fait le choix de ne pas revenir totalement en arrière. Contrairement à de nombreux émigrés, il a conscience qu’il ne peut rétablir l’Ancien Régime sous sa forme la plus autoritaire. Il risquerait en effet de devenir un roi sans tête. Dans la forme, Louis XVIII fait donc des concessions aux Ultras dans la mesure où il "octroie" une "Charte" là où les Libéraux auraient voulu qu'il" propose" une "constitution". Toutefois, dans le fond, les concessions faites aux Libéraux sont importantes : liberté de la presse, respect des biens nationaux, égalité devant la loi… La Restauration ne sera pas un retour à l’Ancien Régime mais l’intégration des principes de la Révolution dans ce dernier. La France entre ainsi dans un régime de monarchie constitutionnelle.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Louis XVIII - Histoire de la Liberté de la presse - Monarchie - Suffrage censitaire - Histoire des Bourbons
1831
4 juin
Léopold Ier roi des belges
Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha est proclamé roi des Belges et prend le nom de Léopold Ier. La Belgique, unie contre son gré aux Pays-Bas lors du Congrès de Vienne en 1815, a obtenu son indépendance sept mois plus tôt. Léopold Ier prêtera serment sur la Constitution de la Belgique le 21 juillet 1831. L'anniversaire de cet événement deviendra fête nationale. La descendance de Léopold Ier règne encore à Bruxelles en la personne du roi Albert II.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Léopold Ier - Histoire des Sacres
1898
4 juin
Fondation de la ligue des Droits de l'homme
Contre l’accusation de Dreyfus et de Zola dans la même affaire, une nouvelle forme sociale apparaît : les intellectuels. Ceux-ci se regroupent dès janvier 1898 pour défendre la cause dreyfusarde et fondent alors la "Ligue des droits de l’homme". Interdite sous Vichy, la LDH s’est ensuite reformée et existe toujours.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Zola - Fondation - Ligue des droits de l’homme - Histoire des Institutions
1908
4 juin
Emile Zola entre au Panthéon
Six ans après la mort d’Emile Zola, ses cendres sont transférées au Panthéon. Cette décision, voulue et votée par les députés socialistes, provoque de violentes réactions de la droite nationaliste. Celle-ci reproche toujours à Zola son engagement dans l’affaire Dreyfus, notamment aux travers de sa lettre « J’accuse », et déverse un flot d’insultes haineuses à l’encontre de Zola, de la gauche et de Dreyfus. D’ailleurs, ce dernier est victime d’une tentative d’assassinat par un journaliste du « Gaulois » tandis que des manifestations antisémites ponctuent l’événement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Histoire du Panthéon - Dreyfus - Zola - Histoire des Romans
1908
4 juin
Premières tribulations des Pieds Nickelés
Croquignol, Filochard et Ribouldingue vivent leurs premières aventures dans le journal L’Epatant. Créés par Louis Forton, les Pieds Nickelés sont de petits escrocs quelque peu portés sur la boisson qui doivent faire avec la police pour finalement perdre leur magot. Cette malchance est la concession nécessaire aux lois de protection de la jeunesse, les trois arnaqueurs répondant plutôt mal aux canons moralistes de l’époque. Toutefois, ceux-ci prendront une dimension patriotique lors de la Première Guerre mondiale, où ils bernent l’ennemi sur ses lignes arrières.
Voir aussi : Histoire des Bandes dessinées
1936
4 juin
Léon Blum au pouvoir
Suite à la victoire du Front Populaire aux élections législatives, Léon Blum, dirigeant de la Section française de l'international ouvrière (SFIO), est appelé à former un nouveau cabinet. C'est la première fois que la France se dote d'un gouvernement socialiste. Celui-ci se distingue par deux innovations : la création d'un sous-secrétariat d'Etat aux Loisirs et aux Sports, confié à Léo Lagrange, et la participation de trois femmes au ministère, alors qu'elles n'ont pas encore le droit de vote.
Voir aussi : Histoire du SFIO - Léon Blum - Histoire du Front populaire - Elections - Histoire des Elections
1944
4 juin
Les Alliés s’emparent de Rome.
Depuis la libération de Mussolini, en septembre 1943, l’Italie n’est plus qu’un territoire déchiré entre les troupes des Alliées et celles des Allemands. Mais en juin, les Alliés parviennent à envahir Rome et repoussent ainsi la Wehrmacht. Ivanoe Bonomi, qui se retrouve à la présidence du Comité de libération nationale, formera alors un nouveau gouvernement au Sud, remplaçant Badoglio.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Histoire de Rome - Mussolini - Histoire de la Wehrmacht - Badoglio - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1958
4 juin
De Gaulle à Alger : "Je vous ai compris"
De Gaulle, du haut du balcon du gouvernement général d'Alger, les bras en V, lance à la foule qui exulte : "Je vous ai compris". De Gaulle a été rappelé au pouvoir après la révolte des Français d'Algérie le 13 mai. Son cri laisse croire qu'il est résolu à conserver l'Algérie française et créera d'amères désillusions parmi les colons d'Algérie. Les accords d'Evian qui mettront fin à la guerre d'Algérie seront signés le 18 mars 1962.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire d'Alger - Histoire de la Décolonisation
1967
4 juin
Victoire de Françoise Dürr à Roland Garros
Après 19 ans d’absence des joueuses françaises en finale de Roland Garros, Françoise Dürr redore leur blason en remportant la finale du tournoi. Elle bat l’Autrichienne Lesley Turner en trois sets 4/6-6/3-6/4, et entre dans la légende du tennis français.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
1967
4 juin
La révolution DHV de Ford Cosworth
Le moteur Ford-Cosworth DHV fait sa première apparition en course sur la Lotus 49. Le huit cylindre en V fait rapidement la preuve de son efficacité, puisque Graham Hill signe la pole position. Finalement Clark remporte la course au volant d’une autre Lotus 49. C’est le début d’une longue domination de la part du motoriste qui remportera douze titres en seize ans. L’avènement du turbo au début des années 1980 mettra un terme à ce règne.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Histoire de Ford - Graham Hill - Jim Clarke - Lotus - Histoire des Sports mécaniques
1992
4 juin
Ouverture du deuxième Sommet de la Terre à Rio de Janeiro
Du 4 au 11 juin 1992, se tient le deuxième Sommet de la Terre sous l’égide de l’ONU. Il est le point de départ d’une prise de conscience à l’échelle mondiale des problèmes environnementaux. Ses engagements ambitieux qui se traduisent par la convention sur les diversités biologiques, la déclaration sur la gestion et la conservation des forêts ou encore Action 21 n’auront que des applications limitées. Toutefois, la convention sur les changements climatiques trouvera une suite et une concrétisation dans le protocole de Kyoto.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Pollution - Histoire du Sommet de la Terre - Histoire du Protocole de Kyoto - Histoire de Rio de Janeiro - Histoire de l'Environnement
1994
4 juin
Taslima Nasreen victime des extrémistes
Le gouvernement du Bangladesh, poussé par les extrémistes musulmans, lance un mandat d'arrêt contre Taslima Nasreen pour avoir "porté offense aux opinions religieuses d'une catégorie de citoyens". Quelques jours plus tôt, Taslima Nasreen, dans une interview à un journal de Calcutta, le Statesman, a plaidé pour un meilleur traitement des femmes musulmanes. Le lendemain, 200 000 islamistes radicaux manifestaient pour réclamer sa pendaison. La romancière s'exilera en Suède, puis en Allemagne.
Voir aussi : Histoire de l'Islam
1994
4 juin
Victoire de Arantxa Sanchez à Roland Garros
Arantxa Sanchez bat la Française Marie Pierce en finale de Roland Garros en deux sets 6/4-6/4. C’est la seconde victoire de l’Espagnole, qui avait déjà remporté le tournoi en 1989.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Arantxa Sanchez - Histoire du Tennis
1995
4 juin
Thomas Muster remporte Roland Garros
L’Autrichien Thomas Muster est vainqueur des Internationaux de France de Roland Garros. Ce sera sa seule victoire au tournoi, qu’il obtiendra en trois sets (7/5-6/2-6/4) face au champion 1989, l’américain Michael Chang.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
2000
4 juin
Gustavo Kuerten gagne sa deuxième victoire à Roland Garros
Gustavo Kuerten gagne sa deuxième victoire sur la terre battue de Roland Garros, contre le Suédois Magnus Norman. Ce match en quatre sets (6/2-6/3-2/6-7/6) consacre le brésilien et le hisse à la place de premier joueur mondial en 2000.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Gustavo Kuerten - Histoire du Tennis
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
4 juin
Le "Misanthrope" sur les planches
La seizième pièce de Molière est représentée pour la première fois au théâtre du Palais-Royal à Paris. "Le Misanthrope ou l’atrabilaire amoureux", l'une des meilleures comédies de Molière, n'a que peu de succès. L'auteur interprète lui-même le rôle d'Alceste qui, avec sa franchise brutale et son mépris des conventions, représente le véritable homme libre dans une société hypocrite. Grâce à ses multiples facettes, Alceste se prête à de nombreuses interprétations : naïf au temps de Molière, il s'est transformé en honnête homme au siècle des Lumières, puis en victime romantique au XIXème siècle.
Voir aussi : Pièce - Molière - Histoire du Théâtre
1783
4 juin
La premier vol de montgolfière
A Annonay (Ardèche), près de leur papeterie, les frères Montgolfier réussissent pour la première fois à faire voler un objet fabriqué par l'homme. Le ballon de toile et de papier, gonflé avec de l'air chaud produit par la combustion d'un mélange de paille et de laine, s'élève à près de 1 000 mètres et parcourt 2 kilomètres en 10 minutes. Le premier voyage habité en montgolfière aura lieu le 21 novembre 1783 dans le parc du château de la Muette à Paris.
Voir aussi : Ballon - Vol - Montgolfière - Montgolfier - Histoire de l'Aéronautique
1814
4 juin
Louis XVIII établit a Charte constitutionnelle
Malgré la pression des Ultras et le climat de violence qui va mener à la "Terreur blanche", Louis XVIII fait le choix de ne pas revenir totalement en arrière. Contrairement à de nombreux émigrés, il a conscience qu’il ne peut rétablir l’Ancien Régime sous sa forme la plus autoritaire. Il risquerait en effet de devenir un roi sans tête. Dans la forme, Louis XVIII fait donc des concessions aux Ultras dans la mesure où il "octroie" une "Charte" là où les Libéraux auraient voulu qu'il" propose" une "constitution". Toutefois, dans le fond, les concessions faites aux Libéraux sont importantes : liberté de la presse, respect des biens nationaux, égalité devant la loi… La Restauration ne sera pas un retour à l’Ancien Régime mais l’intégration des principes de la Révolution dans ce dernier. La France entre ainsi dans un régime de monarchie constitutionnelle.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Louis XVIII - Histoire de la Liberté de la presse - Monarchie - Suffrage censitaire - Histoire des Bourbons
1831
4 juin
Léopold Ier roi des belges
Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha est proclamé roi des Belges et prend le nom de Léopold Ier. La Belgique, unie contre son gré aux Pays-Bas lors du Congrès de Vienne en 1815, a obtenu son indépendance sept mois plus tôt. Léopold Ier prêtera serment sur la Constitution de la Belgique le 21 juillet 1831. L'anniversaire de cet événement deviendra fête nationale. La descendance de Léopold Ier règne encore à Bruxelles en la personne du roi Albert II.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Léopold Ier - Histoire des Sacres
1898
4 juin
Fondation de la ligue des Droits de l'homme
Contre l’accusation de Dreyfus et de Zola dans la même affaire, une nouvelle forme sociale apparaît : les intellectuels. Ceux-ci se regroupent dès janvier 1898 pour défendre la cause dreyfusarde et fondent alors la "Ligue des droits de l’homme". Interdite sous Vichy, la LDH s’est ensuite reformée et existe toujours.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Zola - Fondation - Ligue des droits de l’homme - Histoire des Institutions
1908
4 juin
Emile Zola entre au Panthéon
Six ans après la mort d’Emile Zola, ses cendres sont transférées au Panthéon. Cette décision, voulue et votée par les députés socialistes, provoque de violentes réactions de la droite nationaliste. Celle-ci reproche toujours à Zola son engagement dans l’affaire Dreyfus, notamment aux travers de sa lettre « J’accuse », et déverse un flot d’insultes haineuses à l’encontre de Zola, de la gauche et de Dreyfus. D’ailleurs, ce dernier est victime d’une tentative d’assassinat par un journaliste du « Gaulois » tandis que des manifestations antisémites ponctuent l’événement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Histoire du Panthéon - Dreyfus - Zola - Histoire des Romans
1908
4 juin
Premières tribulations des Pieds Nickelés
Croquignol, Filochard et Ribouldingue vivent leurs premières aventures dans le journal L’Epatant. Créés par Louis Forton, les Pieds Nickelés sont de petits escrocs quelque peu portés sur la boisson qui doivent faire avec la police pour finalement perdre leur magot. Cette malchance est la concession nécessaire aux lois de protection de la jeunesse, les trois arnaqueurs répondant plutôt mal aux canons moralistes de l’époque. Toutefois, ceux-ci prendront une dimension patriotique lors de la Première Guerre mondiale, où ils bernent l’ennemi sur ses lignes arrières.
Voir aussi : Histoire des Bandes dessinées
1936
4 juin
Léon Blum au pouvoir
Suite à la victoire du Front Populaire aux élections législatives, Léon Blum, dirigeant de la Section française de l'international ouvrière (SFIO), est appelé à former un nouveau cabinet. C'est la première fois que la France se dote d'un gouvernement socialiste. Celui-ci se distingue par deux innovations : la création d'un sous-secrétariat d'Etat aux Loisirs et aux Sports, confié à Léo Lagrange, et la participation de trois femmes au ministère, alors qu'elles n'ont pas encore le droit de vote.
Voir aussi : Histoire du SFIO - Léon Blum - Histoire du Front populaire - Elections - Histoire des Elections
1944
4 juin
Les Alliés s’emparent de Rome.
Depuis la libération de Mussolini, en septembre 1943, l’Italie n’est plus qu’un territoire déchiré entre les troupes des Alliées et celles des Allemands. Mais en juin, les Alliés parviennent à envahir Rome et repoussent ainsi la Wehrmacht. Ivanoe Bonomi, qui se retrouve à la présidence du Comité de libération nationale, formera alors un nouveau gouvernement au Sud, remplaçant Badoglio.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Histoire de Rome - Mussolini - Histoire de la Wehrmacht - Badoglio - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1958
4 juin
De Gaulle à Alger : "Je vous ai compris"
De Gaulle, du haut du balcon du gouvernement général d'Alger, les bras en V, lance à la foule qui exulte : "Je vous ai compris". De Gaulle a été rappelé au pouvoir après la révolte des Français d'Algérie le 13 mai. Son cri laisse croire qu'il est résolu à conserver l'Algérie française et créera d'amères désillusions parmi les colons d'Algérie. Les accords d'Evian qui mettront fin à la guerre d'Algérie seront signés le 18 mars 1962.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire d'Alger - Histoire de la Décolonisation
1967
4 juin
Victoire de Françoise Dürr à Roland Garros
Après 19 ans d’absence des joueuses françaises en finale de Roland Garros, Françoise Dürr redore leur blason en remportant la finale du tournoi. Elle bat l’Autrichienne Lesley Turner en trois sets 4/6-6/3-6/4, et entre dans la légende du tennis français.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
1967
4 juin
La révolution DHV de Ford Cosworth
Le moteur Ford-Cosworth DHV fait sa première apparition en course sur la Lotus 49. Le huit cylindre en V fait rapidement la preuve de son efficacité, puisque Graham Hill signe la pole position. Finalement Clark remporte la course au volant d’une autre Lotus 49. C’est le début d’une longue domination de la part du motoriste qui remportera douze titres en seize ans. L’avènement du turbo au début des années 1980 mettra un terme à ce règne.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Histoire de Ford - Graham Hill - Jim Clarke - Lotus - Histoire des Sports mécaniques
1992
4 juin
Ouverture du deuxième Sommet de la Terre à Rio de Janeiro
Du 4 au 11 juin 1992, se tient le deuxième Sommet de la Terre sous l’égide de l’ONU. Il est le point de départ d’une prise de conscience à l’échelle mondiale des problèmes environnementaux. Ses engagements ambitieux qui se traduisent par la convention sur les diversités biologiques, la déclaration sur la gestion et la conservation des forêts ou encore Action 21 n’auront que des applications limitées. Toutefois, la convention sur les changements climatiques trouvera une suite et une concrétisation dans le protocole de Kyoto.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Pollution - Histoire du Sommet de la Terre - Histoire du Protocole de Kyoto - Histoire de Rio de Janeiro - Histoire de l'Environnement
1994
4 juin
Taslima Nasreen victime des extrémistes
Le gouvernement du Bangladesh, poussé par les extrémistes musulmans, lance un mandat d'arrêt contre Taslima Nasreen pour avoir "porté offense aux opinions religieuses d'une catégorie de citoyens". Quelques jours plus tôt, Taslima Nasreen, dans une interview à un journal de Calcutta, le Statesman, a plaidé pour un meilleur traitement des femmes musulmanes. Le lendemain, 200 000 islamistes radicaux manifestaient pour réclamer sa pendaison. La romancière s'exilera en Suède, puis en Allemagne.
Voir aussi : Histoire de l'Islam
1994
4 juin
Victoire de Arantxa Sanchez à Roland Garros
Arantxa Sanchez bat la Française Marie Pierce en finale de Roland Garros en deux sets 6/4-6/4. C’est la seconde victoire de l’Espagnole, qui avait déjà remporté le tournoi en 1989.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Arantxa Sanchez - Histoire du Tennis
1995
4 juin
Thomas Muster remporte Roland Garros
L’Autrichien Thomas Muster est vainqueur des Internationaux de France de Roland Garros. Ce sera sa seule victoire au tournoi, qu’il obtiendra en trois sets (7/5-6/2-6/4) face au champion 1989, l’américain Michael Chang.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
2000
4 juin
Gustavo Kuerten gagne sa deuxième victoire à Roland Garros
Gustavo Kuerten gagne sa deuxième victoire sur la terre battue de Roland Garros, contre le Suédois Magnus Norman. Ce match en quatre sets (6/2-6/3-2/6-7/6) consacre le brésilien et le hisse à la place de premier joueur mondial en 2000.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Gustavo Kuerten - Histoire du Tennis
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les Pieds Nickelés est une série de bande dessinée créée par Louis Forton, publiée pour la première fois le 4 juin 1908 dans la revue L'Épatant, éditée par les éditions Offenstadt, fondées par les frères du même nom.
L'expression "pieds nickelés" signifie "ceux qui ne sont pas portés sur le travail". Elle vient soit du fait que les pieds en nickel sont trop précieux pour servir à marcher ou travailler, soit de "pieds niclés", pieds atteints de rachitisme ne permettant donc pas un travail soutenu. D'après Jean Tulard, l'expression provient d'une pièce de Tristan Bernard.
L'histoire met en scène trois personnages principaux, Croquignol, Filochard et Ribouldingue, trois petits filous, à la fois escrocs, hâbleurs et indolents.
Au début de leur « carrière », les Pieds Nickelés se heurtent sans cesse aux forces de l'ordre dans des aventures où ils ont rarement le dessus. Peu à peu, la bande dessinée rencontrant un succès grandissant, les Pieds Nickelés prennent de l’envergure et de l’audace. Ils se frottent désormais aux grands de leur époque, le président de la République, le roi d’Angleterre et le Kaiser.
Avec la Première Guerre mondiale, la personnalité des Pieds Nickelés prend encore un nouveau tour. Ils incarneront désormais les valeurs populaires françaises d’ingéniosité et de débrouillardise connues sous le nom de « système D ». Opérant derrière les lignes ennemies sous de multiples couvertures, ils roulent sans cesse les « boches », dépeints comme de gros lourdauds sans aucune finesse et faciles à berner.
Louis Forton a continué à dessiner les Pieds Nickelés jusqu’à sa mort en 1934, date après laquelle la série sera reprise par Aristide Perré puis Albert Badert. Il faudra néanmoins attendre sa reprise par Pellos en 1948 pour que les Pieds Nickelés renouent avec le succès. Les auteurs successifs des Pieds Nickelés sont la raison pour laquelle au fil des BD le physique des personnages a changé et évolué. 126 tomes de la série sont sortis actuellement.
Les Aventures des Pieds-Nickelés (1948) et Le Trésor des Pieds-Nickelés (1950), deux films de Marcel Aboulker.
Les Pieds Nickelés sont le sujet d'un film de Jean-Claude Chambon en 1964, mettant en vedette Charles Denner, Michel Galabru et Jean Rochefort.
Un court-métrage initulé "Grivèlerie" met en scène Les Pieds Nickelés. Il a été réalisé par Hervé Ganem et Jean-Luc Muller en 2008, à l'occasion du centenaire des personnage de Louis Forton.
Dans l'argot du début XXe siècle, "avoir les pieds nickelés" signifiait être paresseux et désigna nos trois escrocs à la petite semaine. De nos jours, l'expression populaire s'est amplifiée et désigne des personnages peu recommandables, comploteurs, filous, à la fois malhonnêtes et manquant de sérieux. Cette expression a été par exemple employée par les médias lors de l'affaire Clearstream où elle fut abondamment utilisée pour désigner les différents protagonistes. Il en fut de même lors de l'opération de l'« Arche de Zoé ».
Les Pieds Nickelés magazine est également un magazine qui a vu débuter le dessinateur Régis Loisel en 1972.
Auteurs:
Louis Forton (1908-1934)
Aristide Perré
Badert
René Pellos (1948-1981)
Jacarbo (1982-1983)
Jicka (1987)
Laval, Claderes, Gen-Clo (1988)
Michel Rodrigue (1990-1992) - Les nouvelles aventures des Pieds Nickelés
Trap et Stéphane Oiry (2009) - La nouvelle bande des Pieds Nickelés
Jihel pour des planches d'hommage tirées à part en sérigraphie pour le support carte postale.
Les trois protagonistes principaux ont évolué avec le temps, les scénaristes, et les dessinateurs. Sous le crayon de Louis Forton, tous trois sont de la même taille.
Ribouldingue est aussi le meneur de la bande. À l'époque de Pellos, chacun des personnages prend sa silhouette, en accord avec sa propre personnalité. Ainsi :
Ribouldingue devient le gros barbu sympathique ;
Filochard est le petit borgne, au caractère sanguin ;
Croquignol est, pour sa part, grand et assez fin.
Bien qu'ils se déguisent régulièrement, ils ont aussi la même tenue vestimentaire récurrente :
Croquignol porte le monocle, un petit chapeau, et une veste jaune ;
Ribouldingue porte la casquette verte, assortie au chandail vert ;
Filochard porte le béret, un col roulé rouge et une veste noire.
Parmi les personnages récurrents de la série, on croise dans quelques épisodes :
Manounou, l'épouse africaine de Ribouldingue, complice des différents larcins de son légitime et de ses acolytes.
On retrouve aussi, parmi les adversaires traditionnels :
le commissaire Croquenot.
Du reste, la route des Pieds Nickelés croise généralement des riches, des bourgeois, des paysans, qui se distinguent par leur bêtise et leur naïveté, faisant d'eux les proies privilégiées des Pieds Nickelés. Les représentants des forces publiques sont aussi parmi les personnages réguliers, comptant dans la série des adversaires des trois compères.
Albums parus chez la Société Parisienne d'Edition (collection Pieds Nickelés) :
Par Jacarbo, Saint-Michel & Jicka :
01 Au mondial
02 Et le club
03 Et le rallye
04 Karatekas
05 Font le tour
06 Aux jeux (1983)
Albums parus chez la Société Parisienne d'Edition (collection Les Beaux Albums de la Jeunesse Joyeuse) :
Par Pellos & Montaubert :
XXX Tiennent le succès
106 Contre Cognedur (1986)
112 Et le chanvre bérichon
113 Et le raid Paris-Tombouctou
114 Banquiers (1987)
Par Jicka & Manguin :
115 Marins-Pêcheurs
116 Vulcanologues (1985)
117 A la Une
Albums parus chez Vents d'Ouest (Les Nouvelles Aventures des Pieds Nickelés) :
Par Rodrigue, Deporter & Capezzonne (studio Cadero) :
01 L'empire d'essence (1991)
02 Voleur de pub (1991)
Par Rodrigue & Vruble (studio Cadero) :
03 Flouze artistique (1992)
Albums parus chez Delcourt (La Nouvelle Bande des Pieds Nickelés) :
Par Trap, Oiry & Delphine Chedru :
01 Pas si mal logés (2009)
02 Bio-profiteurs (2010)
L'expression "pieds nickelés" signifie "ceux qui ne sont pas portés sur le travail". Elle vient soit du fait que les pieds en nickel sont trop précieux pour servir à marcher ou travailler, soit de "pieds niclés", pieds atteints de rachitisme ne permettant donc pas un travail soutenu. D'après Jean Tulard, l'expression provient d'une pièce de Tristan Bernard.
L'histoire met en scène trois personnages principaux, Croquignol, Filochard et Ribouldingue, trois petits filous, à la fois escrocs, hâbleurs et indolents.
Au début de leur « carrière », les Pieds Nickelés se heurtent sans cesse aux forces de l'ordre dans des aventures où ils ont rarement le dessus. Peu à peu, la bande dessinée rencontrant un succès grandissant, les Pieds Nickelés prennent de l’envergure et de l’audace. Ils se frottent désormais aux grands de leur époque, le président de la République, le roi d’Angleterre et le Kaiser.
Avec la Première Guerre mondiale, la personnalité des Pieds Nickelés prend encore un nouveau tour. Ils incarneront désormais les valeurs populaires françaises d’ingéniosité et de débrouillardise connues sous le nom de « système D ». Opérant derrière les lignes ennemies sous de multiples couvertures, ils roulent sans cesse les « boches », dépeints comme de gros lourdauds sans aucune finesse et faciles à berner.
Louis Forton a continué à dessiner les Pieds Nickelés jusqu’à sa mort en 1934, date après laquelle la série sera reprise par Aristide Perré puis Albert Badert. Il faudra néanmoins attendre sa reprise par Pellos en 1948 pour que les Pieds Nickelés renouent avec le succès. Les auteurs successifs des Pieds Nickelés sont la raison pour laquelle au fil des BD le physique des personnages a changé et évolué. 126 tomes de la série sont sortis actuellement.
Les Aventures des Pieds-Nickelés (1948) et Le Trésor des Pieds-Nickelés (1950), deux films de Marcel Aboulker.
Les Pieds Nickelés sont le sujet d'un film de Jean-Claude Chambon en 1964, mettant en vedette Charles Denner, Michel Galabru et Jean Rochefort.
Un court-métrage initulé "Grivèlerie" met en scène Les Pieds Nickelés. Il a été réalisé par Hervé Ganem et Jean-Luc Muller en 2008, à l'occasion du centenaire des personnage de Louis Forton.
Dans l'argot du début XXe siècle, "avoir les pieds nickelés" signifiait être paresseux et désigna nos trois escrocs à la petite semaine. De nos jours, l'expression populaire s'est amplifiée et désigne des personnages peu recommandables, comploteurs, filous, à la fois malhonnêtes et manquant de sérieux. Cette expression a été par exemple employée par les médias lors de l'affaire Clearstream où elle fut abondamment utilisée pour désigner les différents protagonistes. Il en fut de même lors de l'opération de l'« Arche de Zoé ».
Les Pieds Nickelés magazine est également un magazine qui a vu débuter le dessinateur Régis Loisel en 1972.
Auteurs:
Louis Forton (1908-1934)
Aristide Perré
Badert
René Pellos (1948-1981)
Jacarbo (1982-1983)
Jicka (1987)
Laval, Claderes, Gen-Clo (1988)
Michel Rodrigue (1990-1992) - Les nouvelles aventures des Pieds Nickelés
Trap et Stéphane Oiry (2009) - La nouvelle bande des Pieds Nickelés
Jihel pour des planches d'hommage tirées à part en sérigraphie pour le support carte postale.
Les trois protagonistes principaux ont évolué avec le temps, les scénaristes, et les dessinateurs. Sous le crayon de Louis Forton, tous trois sont de la même taille.
Ribouldingue est aussi le meneur de la bande. À l'époque de Pellos, chacun des personnages prend sa silhouette, en accord avec sa propre personnalité. Ainsi :
Ribouldingue devient le gros barbu sympathique ;
Filochard est le petit borgne, au caractère sanguin ;
Croquignol est, pour sa part, grand et assez fin.
Bien qu'ils se déguisent régulièrement, ils ont aussi la même tenue vestimentaire récurrente :
Croquignol porte le monocle, un petit chapeau, et une veste jaune ;
Ribouldingue porte la casquette verte, assortie au chandail vert ;
Filochard porte le béret, un col roulé rouge et une veste noire.
Parmi les personnages récurrents de la série, on croise dans quelques épisodes :
Manounou, l'épouse africaine de Ribouldingue, complice des différents larcins de son légitime et de ses acolytes.
On retrouve aussi, parmi les adversaires traditionnels :
le commissaire Croquenot.
Du reste, la route des Pieds Nickelés croise généralement des riches, des bourgeois, des paysans, qui se distinguent par leur bêtise et leur naïveté, faisant d'eux les proies privilégiées des Pieds Nickelés. Les représentants des forces publiques sont aussi parmi les personnages réguliers, comptant dans la série des adversaires des trois compères.
Albums parus chez la Société Parisienne d'Edition (collection Pieds Nickelés) :
Par Jacarbo, Saint-Michel & Jicka :
01 Au mondial
02 Et le club
03 Et le rallye
04 Karatekas
05 Font le tour
06 Aux jeux (1983)
Albums parus chez la Société Parisienne d'Edition (collection Les Beaux Albums de la Jeunesse Joyeuse) :
Par Pellos & Montaubert :
XXX Tiennent le succès
106 Contre Cognedur (1986)
112 Et le chanvre bérichon
113 Et le raid Paris-Tombouctou
114 Banquiers (1987)
Par Jicka & Manguin :
115 Marins-Pêcheurs
116 Vulcanologues (1985)
117 A la Une
Albums parus chez Vents d'Ouest (Les Nouvelles Aventures des Pieds Nickelés) :
Par Rodrigue, Deporter & Capezzonne (studio Cadero) :
01 L'empire d'essence (1991)
02 Voleur de pub (1991)
Par Rodrigue & Vruble (studio Cadero) :
03 Flouze artistique (1992)
Albums parus chez Delcourt (La Nouvelle Bande des Pieds Nickelés) :
Par Trap, Oiry & Delphine Chedru :
01 Pas si mal logés (2009)
02 Bio-profiteurs (2010)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1595
5 juin
Victoire d’Henri IV à la Fontaine-Française
Le roi de France, malgré sa conversion, rencontre encore de nombreuses oppositions. La situation mène à la bataille de Fontaine-Française, qui l’oppose aux troupes de la Ligue. La victoire du roi aboutira finalement au démantèlement de la Ligue.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Histoire de la Sainte Ligue - Histoire des Guerres de religion
1662
5 juin
Le Carrousel de Louis XIV
Le roi Louis XIV, 24 ans, donne une grande fête dans le jardin des Tuileries, à Paris. Plusieurs milliers de spectateurs contemplent les savantes évolutions de cinq quadrilles, cinq troupes de cavaliers exécutant des parades. C'est à cette occasion que Louis XIV prend comme emblème le Soleil. Le spectacle est si grandiose que la place prendra le nom de Carrousel. En 1806, Napoléon Ier y fera édifier un Arc de Triomphe.
Voir aussi : Histoire de Paris - Louis XIV - Dossier histoire des Tuileries - Histoire des Bourbons
1806
5 juin
La République batave devient le Royaume de Hollande
Napoléon Bonaparte transforme la République batave, jusqu’alors dirigée par Schimmelpenninck, en Royaume de Hollande. C’est Louis Bonaparte, le frère de Napoléon, qui est placé à sa tête. Napoléon Bonaparte annexera finalement le territoire en 1810 et l’organisera à la manière française.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Napoléon Bonaparte - Histoire de la Politique
1832
5 juin
Obsèques du général Lamarque
A l’occasion des funérailles du général Lamarque, les Républicains profitent du symbole et de la foule rassemblée pour déclencher une manifestation. En arrivant sur le pont d’Austerlitz, les troubles prennent la forme d’une véritable émeute qui gagne une partie de la Garde nationale. Face à un pouvoir à la légitimité contestée, et profitant de la vacance du pouvoir provoquée par la mort du chef du gouvernement Casimir Perrier, Paris devient le théâtre d’une véritable insurrection républicaine. Les combats avec les troupes du roi se prolongent jusqu’au lendemain : refoulés dans le centre de la ville, les républicains sont contraints d’abandonner. Au cours des années 1830, plusieurs tentatives d’insurrection ébranleront le pouvoir.
Voir aussi : Histoire de Paris - Insurrection - Histoire de la Monarchie de juillet - Garde Nationale - Histoire de l'Opposition
1862
5 juin
Les Français en Cochinchine
L'empereur d'Annam Tu Duc cède la basse Cochinchine, grenier à riz du Viêt Nam, à la France par le traité de Saigon. C'est le début de la présence française en Indochine. Entre 1862 et 1867, les Français se feront reconnaître la possession des provinces voisines et créeront la colonie de Cochinchine. Celle-ci sera rattachée au Viêt Nam en 1949. Les Français quitteront le Viêt Nam après leur défaite à Diên Biên Phu en 1954.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Colonie - Histoire de Diên Biên Phu - Histoire de la Cochinchine - Histoire de la Colonisation
1883
5 juin
Mise en service de l'Orient-Express
Le train destiné à relier Paris à Istanbul, en passant par Munich, Vienne et Belgrade, est inauguré sous le nom d'Orient-Express. Ce train, le plus luxueux d'Europe, est équipé de wagons-lits, de salons et d'un restaurant de haute gastronomie. Il met environ trois jours pour faire les 3 186 kilomètres de voyage. Il inspirera de nombreux écrivains, tel qu'Agatha Christie, Paul Morand ou Paul Valéry.
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Histoire d'Istanbul - Histoire des Chemins de fer
1938
5 juin
Léônidas, avec ou sans chaussures ?
Les huitièmes de finale opposant la Pologne au Brésil à Strasbourg se vivent sous le déluge. Déluge de buts avant tout où Léônidas et Willimowski se livrent à un véritable duel de buteurs. Au cours des prolongations, le Brésilien devient le premier joueur à inscrire 4 buts en un match de Coupe du monde. Mais il est rejoint dix minutes plus tard par le Polonais. La pluie est aussi de la partie et Léônidas se sent plus léger pieds nus. C’est d'ailleurs ainsi que la « Perle Noire » espère finir la deuxième mi-temps. Toutefois, ceci n’est guère du goût de l’arbitre qui lui intime l’ordre de se rechausser sans attendre. Vainqueur 6-5, le Brésil sera battu en demi-finale par la "Squadra Azzurra" qui double alors son titre.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Squadra Azzura - Histoire de Strasbourg - Histoire du Football
1940
5 juin
De Gaulle nommé sous-secrétaire d’État à la Défense par Paul Reynaud
Par les contres offensives qu'il a mené à la tête de sa division cuirassée, Charles de Gaulle a prouvé la pertinence de ses thèses militaires fondées sur le mouvement de troupes et la prépondérance des chars. Paul Reynaud, alors président du Conseil, s'en souvient et appelle de Gaulle à rejoindre un gouvernement restreint et à prendre la place de sous-secrétaire à la Défense. Mais la guerre est déjà perdue pour la France et de Gaulle ne tolérera pas d'armistice avec les nazis et autres fascistes. Ainsi, face aux manoeuvres de Laval et de Pétain, il préfère traverser la Manche pour poursuivre le combat à partir de l'Angleterre.
Voir aussi : De Gaulle - Pétain - Laval - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1947
5 juin
Le plan Marshall pour reconstruire l'Europe
Le secrétaire d'Etat américain George Catlett Marshall propose un programme d'aide destiné à stimuler la reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale. Mis en place dans le cadre de la doctrine Truman, cette aide est refusée par l’URSS qui fait d’ailleurs pression sur les pays d’Europe centrale pour qu’ils en fassent de même. Par contre, l’aide est très bien accueillie en Europe occidentale qui crée l’Organisation européenne de coopération économique pour se répartir l’aide.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Truman - Histoire du Plan Marshall - Reconstruction - Histoire de l'Economie
1967
5 juin
Guerre des Six jours
Après que tous les efforts diplomatiques pour désamorcer le conflit entre Israël et ses voisins arabes aient échoué, la troisième guerre israélo-arabe éclate. L'armée israélienne, menée par le général Moshe Dayan, prend l'offensive et s'empare en quelques jours de nombreux territoires : le Sinaï égyptien, le plateau syrien du Golan, la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem Est. Israël quadruple ainsi son territoire et commence l'implantation des colonies. L'ONU demandera le retrait des troupes israéliennes des territoires occupés, tout en reconnaissant le droit à l'existence et à la sécurité d'Israël.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Histoire de la Guerre des Six jours - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien
1968
5 juin
Assassinat de Robert Kennedy
Alors qu’il fête sa victoire aux primaires californiennes, Robert Kennedy est abattu de plusieurs balles tirées à bout portant. Candidat des primaires démocrates pour les Présidentielles de 1969, le frère de l’ancien Président John Fitzgerald Kennedy luttait contre la guerre du Vietnam et était engagé dans la défense des classes sociales les plus défavorisées. Deux mois plus tôt, il avait notamment tenu un discours en faveur de la cause noire quelques jours après l’assassinat de Martin Luther King. Le meurtrier, d’origine jordanienne, reprochait à Robert Kennedy sont engagement pro palestinien lors de la Guerre de Six-Jours.
Voir aussi : Histoire des Assassinats
1972
5 juin
Ouverture de la conférence de Stockholm
Le premier sommet de la Terre s’ouvre en Suède grâce à l’initiative de Sverker Åström. Sous la devise "Une seule Terre", l’objectif est d’inaugurer une coopération internationale pour l’amélioration des conditions de vie. L’approche est foncièrement novatrice puisqu’elle cherche à lier développement et environnement dans le cadre d’une action mondiale. Un des aboutissements de cette conférence est la création du PNUE, le programme des Nations Unies pour l’environnement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Conférence - Histoire des Nations unies - Histoire du Sommet de la Terre - Histoire de Stockholm - Histoire de l'Environnement
1981
5 juin
Les premiers cas de SIDA
Une revue scientifique américaine publie un article relatant l'apparition de cinq cas de forme rare et grave de pneumonie, diagnostiqués au cours des huit mois précédents à Los Angeles. Comme on le découvrira plus tard, cette maladie est la conséquence d'une autre infection : le syndrome de l'immunodéficience acquise (SIDA). En 1983, la communauté scientifique internationale découvrira le nouveau virus responsable de la maladie : le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
Voir aussi : Dossier histoire des Epidémies - Sida - Virus - Histoire de la Médecine
1983
5 juin
Victoire de Yannick Noah à Roland Garros
Trente-sept ans après Marcel Bernard, Yannick Noah remporte la coupe des mousquetaires en battant le tenant du titre Mats Wilander en trois sets 6/2-7/5-7/6. A peine âgé de 23 ans, il devient l’une des figures de proue du tennis français, avant d'entamer une carrière de chanteur et d'entraîneur.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
1994
5 juin
Victoire de Sergi Bruguera à Roland Garros
Sergi Bruguera remporte le tournoi de Roland Garros pour la seconde année consécutive. L’espagnol a battu son homologue Alberto Berasategui en quatre sets 6/3-7/5-2/6-6/1.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
1999
5 juin
Steffi Graf remporte le tournoi de Roland Garros
Steffi Graf gagne la finale de Roland Garros pour la sixième fois. L’Allemande détient le record de victoires du tournoi, après l’Américaine Chris Evert. Elle fait aussi partie des six joueurs du monde à avoir remporté les quatre titres du grand chelem la même année.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Record - Grand Chelem - Steffi Graf - Histoire du Tennis
2004
5 juin
Victoire d'Anastasia Myskina à Roland Garros
La russe crée la surprise en remportant la 74ème édition du tournoi de Roland Garros. Jusque là peu connue, elle bat facilement son homologue russe Elena Dementieva en deux sets 6/1-6/2, et se propulse à la deuxième place du classement.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
5 juin
Victoire d’Henri IV à la Fontaine-Française
Le roi de France, malgré sa conversion, rencontre encore de nombreuses oppositions. La situation mène à la bataille de Fontaine-Française, qui l’oppose aux troupes de la Ligue. La victoire du roi aboutira finalement au démantèlement de la Ligue.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Histoire de la Sainte Ligue - Histoire des Guerres de religion
1662
5 juin
Le Carrousel de Louis XIV
Le roi Louis XIV, 24 ans, donne une grande fête dans le jardin des Tuileries, à Paris. Plusieurs milliers de spectateurs contemplent les savantes évolutions de cinq quadrilles, cinq troupes de cavaliers exécutant des parades. C'est à cette occasion que Louis XIV prend comme emblème le Soleil. Le spectacle est si grandiose que la place prendra le nom de Carrousel. En 1806, Napoléon Ier y fera édifier un Arc de Triomphe.
Voir aussi : Histoire de Paris - Louis XIV - Dossier histoire des Tuileries - Histoire des Bourbons
1806
5 juin
La République batave devient le Royaume de Hollande
Napoléon Bonaparte transforme la République batave, jusqu’alors dirigée par Schimmelpenninck, en Royaume de Hollande. C’est Louis Bonaparte, le frère de Napoléon, qui est placé à sa tête. Napoléon Bonaparte annexera finalement le territoire en 1810 et l’organisera à la manière française.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Napoléon Bonaparte - Histoire de la Politique
1832
5 juin
Obsèques du général Lamarque
A l’occasion des funérailles du général Lamarque, les Républicains profitent du symbole et de la foule rassemblée pour déclencher une manifestation. En arrivant sur le pont d’Austerlitz, les troubles prennent la forme d’une véritable émeute qui gagne une partie de la Garde nationale. Face à un pouvoir à la légitimité contestée, et profitant de la vacance du pouvoir provoquée par la mort du chef du gouvernement Casimir Perrier, Paris devient le théâtre d’une véritable insurrection républicaine. Les combats avec les troupes du roi se prolongent jusqu’au lendemain : refoulés dans le centre de la ville, les républicains sont contraints d’abandonner. Au cours des années 1830, plusieurs tentatives d’insurrection ébranleront le pouvoir.
Voir aussi : Histoire de Paris - Insurrection - Histoire de la Monarchie de juillet - Garde Nationale - Histoire de l'Opposition
1862
5 juin
Les Français en Cochinchine
L'empereur d'Annam Tu Duc cède la basse Cochinchine, grenier à riz du Viêt Nam, à la France par le traité de Saigon. C'est le début de la présence française en Indochine. Entre 1862 et 1867, les Français se feront reconnaître la possession des provinces voisines et créeront la colonie de Cochinchine. Celle-ci sera rattachée au Viêt Nam en 1949. Les Français quitteront le Viêt Nam après leur défaite à Diên Biên Phu en 1954.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Colonie - Histoire de Diên Biên Phu - Histoire de la Cochinchine - Histoire de la Colonisation
1883
5 juin
Mise en service de l'Orient-Express
Le train destiné à relier Paris à Istanbul, en passant par Munich, Vienne et Belgrade, est inauguré sous le nom d'Orient-Express. Ce train, le plus luxueux d'Europe, est équipé de wagons-lits, de salons et d'un restaurant de haute gastronomie. Il met environ trois jours pour faire les 3 186 kilomètres de voyage. Il inspirera de nombreux écrivains, tel qu'Agatha Christie, Paul Morand ou Paul Valéry.
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Histoire d'Istanbul - Histoire des Chemins de fer
1938
5 juin
Léônidas, avec ou sans chaussures ?
Les huitièmes de finale opposant la Pologne au Brésil à Strasbourg se vivent sous le déluge. Déluge de buts avant tout où Léônidas et Willimowski se livrent à un véritable duel de buteurs. Au cours des prolongations, le Brésilien devient le premier joueur à inscrire 4 buts en un match de Coupe du monde. Mais il est rejoint dix minutes plus tard par le Polonais. La pluie est aussi de la partie et Léônidas se sent plus léger pieds nus. C’est d'ailleurs ainsi que la « Perle Noire » espère finir la deuxième mi-temps. Toutefois, ceci n’est guère du goût de l’arbitre qui lui intime l’ordre de se rechausser sans attendre. Vainqueur 6-5, le Brésil sera battu en demi-finale par la "Squadra Azzurra" qui double alors son titre.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Squadra Azzura - Histoire de Strasbourg - Histoire du Football
1940
5 juin
De Gaulle nommé sous-secrétaire d’État à la Défense par Paul Reynaud
Par les contres offensives qu'il a mené à la tête de sa division cuirassée, Charles de Gaulle a prouvé la pertinence de ses thèses militaires fondées sur le mouvement de troupes et la prépondérance des chars. Paul Reynaud, alors président du Conseil, s'en souvient et appelle de Gaulle à rejoindre un gouvernement restreint et à prendre la place de sous-secrétaire à la Défense. Mais la guerre est déjà perdue pour la France et de Gaulle ne tolérera pas d'armistice avec les nazis et autres fascistes. Ainsi, face aux manoeuvres de Laval et de Pétain, il préfère traverser la Manche pour poursuivre le combat à partir de l'Angleterre.
Voir aussi : De Gaulle - Pétain - Laval - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1947
5 juin
Le plan Marshall pour reconstruire l'Europe
Le secrétaire d'Etat américain George Catlett Marshall propose un programme d'aide destiné à stimuler la reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale. Mis en place dans le cadre de la doctrine Truman, cette aide est refusée par l’URSS qui fait d’ailleurs pression sur les pays d’Europe centrale pour qu’ils en fassent de même. Par contre, l’aide est très bien accueillie en Europe occidentale qui crée l’Organisation européenne de coopération économique pour se répartir l’aide.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Truman - Histoire du Plan Marshall - Reconstruction - Histoire de l'Economie
1967
5 juin
Guerre des Six jours
Après que tous les efforts diplomatiques pour désamorcer le conflit entre Israël et ses voisins arabes aient échoué, la troisième guerre israélo-arabe éclate. L'armée israélienne, menée par le général Moshe Dayan, prend l'offensive et s'empare en quelques jours de nombreux territoires : le Sinaï égyptien, le plateau syrien du Golan, la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem Est. Israël quadruple ainsi son territoire et commence l'implantation des colonies. L'ONU demandera le retrait des troupes israéliennes des territoires occupés, tout en reconnaissant le droit à l'existence et à la sécurité d'Israël.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Histoire de la Guerre des Six jours - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien
1968
5 juin
Assassinat de Robert Kennedy
Alors qu’il fête sa victoire aux primaires californiennes, Robert Kennedy est abattu de plusieurs balles tirées à bout portant. Candidat des primaires démocrates pour les Présidentielles de 1969, le frère de l’ancien Président John Fitzgerald Kennedy luttait contre la guerre du Vietnam et était engagé dans la défense des classes sociales les plus défavorisées. Deux mois plus tôt, il avait notamment tenu un discours en faveur de la cause noire quelques jours après l’assassinat de Martin Luther King. Le meurtrier, d’origine jordanienne, reprochait à Robert Kennedy sont engagement pro palestinien lors de la Guerre de Six-Jours.
Voir aussi : Histoire des Assassinats
1972
5 juin
Ouverture de la conférence de Stockholm
Le premier sommet de la Terre s’ouvre en Suède grâce à l’initiative de Sverker Åström. Sous la devise "Une seule Terre", l’objectif est d’inaugurer une coopération internationale pour l’amélioration des conditions de vie. L’approche est foncièrement novatrice puisqu’elle cherche à lier développement et environnement dans le cadre d’une action mondiale. Un des aboutissements de cette conférence est la création du PNUE, le programme des Nations Unies pour l’environnement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Conférence - Histoire des Nations unies - Histoire du Sommet de la Terre - Histoire de Stockholm - Histoire de l'Environnement
1981
5 juin
Les premiers cas de SIDA
Une revue scientifique américaine publie un article relatant l'apparition de cinq cas de forme rare et grave de pneumonie, diagnostiqués au cours des huit mois précédents à Los Angeles. Comme on le découvrira plus tard, cette maladie est la conséquence d'une autre infection : le syndrome de l'immunodéficience acquise (SIDA). En 1983, la communauté scientifique internationale découvrira le nouveau virus responsable de la maladie : le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
Voir aussi : Dossier histoire des Epidémies - Sida - Virus - Histoire de la Médecine
1983
5 juin
Victoire de Yannick Noah à Roland Garros
Trente-sept ans après Marcel Bernard, Yannick Noah remporte la coupe des mousquetaires en battant le tenant du titre Mats Wilander en trois sets 6/2-7/5-7/6. A peine âgé de 23 ans, il devient l’une des figures de proue du tennis français, avant d'entamer une carrière de chanteur et d'entraîneur.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
1994
5 juin
Victoire de Sergi Bruguera à Roland Garros
Sergi Bruguera remporte le tournoi de Roland Garros pour la seconde année consécutive. L’espagnol a battu son homologue Alberto Berasategui en quatre sets 6/3-7/5-2/6-6/1.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
1999
5 juin
Steffi Graf remporte le tournoi de Roland Garros
Steffi Graf gagne la finale de Roland Garros pour la sixième fois. L’Allemande détient le record de victoires du tournoi, après l’Américaine Chris Evert. Elle fait aussi partie des six joueurs du monde à avoir remporté les quatre titres du grand chelem la même année.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Record - Grand Chelem - Steffi Graf - Histoire du Tennis
2004
5 juin
Victoire d'Anastasia Myskina à Roland Garros
La russe crée la surprise en remportant la 74ème édition du tournoi de Roland Garros. Jusque là peu connue, elle bat facilement son homologue russe Elena Dementieva en deux sets 6/1-6/2, et se propulse à la deuxième place du classement.
Voir aussi : Victoire - Histoire du Tournoi de Roland Garros - Histoire du Tennis
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L'Orient-Express est un train de luxe qui, depuis 1883, assure la liaison entre Paris (gare de Paris-Est), Vienne et Istanbul, desservant plusieurs capitales européennes. Dans les années 1920, avec des artistes-décorateurs comme Prou ou bien René Lalique, le style « Orient-Express » atteignit son apogée. C'est après plusieurs changements d'itinéraire, deux guerres et enfin par l'abaissement continu de son prestige pendant la Guerre froide, que le service régulier vers Istanbul et Athènes cessa en 1977, vaincu par la faiblesse de sa vitesse commerciale (à peine 55 km/h vers la fin) due aux interminables arrêts douaniers dans les pays communistes traversés, et malmené par la concurrence grandissante de l'avion.
Depuis 1982, un nouveau train de luxe régulier, assuré par une compagnie privée, le Venise-Simplon-Orient-Express a pris le relais sur le trajet Boulogne-sur-Mer (désormais Calais) - Paris - Venise, via Innsbruck ou Vienne, avec parfois un prolongement vers Istanbul. C'est lui seul qui est considéré aujourd'hui comme l'Orient-Express.
En 1869, Georges Nagelmackers visitait les États-Unis d'Amérique, en voyageant dans les wagons inventés par l'industriel George Pullman, l'inventeur des voitures-lits. Inspiré, après la signature en 1874 de l'accord de circulation pour les voitures-lits de Paris à Vienne, il fonda le 4 décembre 1876 la Compagnie internationale des wagons-lits, qui deviendra peu après la Compagnie internationale des wagons-lits et des grands express européens. Deux ans après furent alors introduits les premiers wagons-lits sur la ligne qui va de Vienne à Ostrava.
Le 10 octobre 1882 fut mis en place un premier service de train de luxe, le Train-Eclair, sur l'axe Paris-Vienne, qui reliait en express les deux capitales distantes de 1350 kilomètres, en 27 heures et 53 minutes.
Le premier train, qui s'appelait Express d'Orient et qui fut inauguré le 5 juin 1883, circulait deux fois par semaine, entre Paris (gare de Paris-Est) et Constantinople (l'actuelle Istanbul) via Strasbourg, Munich, Vienne, Budapest et Bucarest. Ce train n'était pas direct : il s'arrêtait à Giurgiu (Roumanie), la traversée du Danube jusqu'à Roussé (Bulgarie) se faisait sur un bac, puis un second train assurait le trajet jusqu'à Varna, port bulgare sur la mer Noire. De là, un vapeur conduisait les passagers en quatorze heures jusqu'à Istanbul. En 1885, le service devint quotidien jusqu'à Vienne. À partir de 1889, la ligne étant achevée jusqu'à Istanbul, le train devint direct.
Le train devint officiellement, en 1891, l'Orient-Express. Il fut attaqué cette même année par des pillards : cent vingt mille livres sterling furent dérobées, dont une rançon pour cinq otages. L'année d'après, le train fut mis en quarantaine en raison d'une épidémie de choléra survenue à bord.
La Compagnie des wagons-lits ouvrit en 1894, pour les passagers de l'Orient-Express, plusieurs hôtels de luxe à Constantinople, dont le Pera Palace. En 1898, un dîner de gala fut organisé pour marquer le vingt-cinquième anniversaire des wagons-lits. En 1911 l'Express d'Orient fut officiellement renommé Orient-Express.
En 1913, en raison des Guerres balkaniques, le train qui se séparait en deux à Budapest ne circula plus que jusqu'à Belgrade. La Première Guerre mondiale interrompit les opérations et les voitures furent réquisitionnées par l'Empire allemand: le service des wagons-lits fut suspendu dès la déclaration de guerre prononcée. L'Allemagne s'appropria en 1916 le lot de voitures de la CIWL présent sur son territoire pour former la société Mitropa, qui lança sa propre version de l'Orient-Express, le Balkanzug.
En 1918, le maréchal Foch signa l'armistice demandé par l'Empire allemand, dans la voiture n°2419. En 1919, le Train de luxe militaire circula pour les personnels des forces alliées entre Paris et Bucarest, via Prague.
Le 11 avril 1919, un service supplémentaire fut ouvert par l'Italie, grâce à l'ouverture, réalisée en 1906 du tunnel du Simplon : le Simplon-Orient-Express reliait Calais-Maritime (avec une correspondance d'Angleterre) et Paris-gare du Nord, ainsi que Paris-Gare de Lyon par la ligne de Petite Ceinture, à Istanbul et Athènes via Lausanne, Milan, Vérone, Venise, Trieste, Zagreb, Belgrade, Sofia et Salonique. Cet itinéraire sud, qui évitait l'Allemagne, devint rapidement le plus important. C'est dans ce train, sens Istanbul-Calais, qu'est située l'action du roman d'Agatha Christie Le Crime de l'Orient-Express.
Dès 1921, l'Orient-Express, dont le fonctionnement fut interrompu durant la Première Guerre mondiale, fut restauré sur son itinéraire original. La première voiture en métal peinte en bleu roi apparut. Des concurrents furent en outre lancés :
l' Arlberg-Orient-Express de Calais et Paris vers Athènes via Bâle, Zurich, Innsbruck et Vienne ;
l' Ostende-Vienne-Orient-Express vers Istanbul via Amsterdam, Bruxelles et Bucarest, dans lequel l'auteur Graham Greene situe son roman Orient-Express
le Tauern-Orient-Express entre Berlin et Istanbul via Munich, exploité par la rivale allemande de la Compagnie des wagons-lits, la Mitropa.
En janvier 1923, lorsque la Ruhr fut démilitarisée par les troupes françaises, l'Allemagne, en représailles, interrompit le service de l'Orient-Express sur son territoire.
Un service express en voiture Pullman circulait à partir de 1924 de Londres à Calais. La même année, une nouvelle extension, l'Arlberg-Orient-Express, fut ouverte, traversant notamment la Suisse. En 1928, la Compagnie des wagons-lits acquit l'agence de voyages Thomas Cook.
L'Orient-Express fut bloqué en 1929 par la neige en Turquie : les passagers durent chasser et manger des loups pour survivre, le train ayant cinq jours de retard ; cette aventure inspirera à Agatha Christie son roman Le Crime de l'Orient-Express.
En 1930, une nouvelle correspondance fut assurée sur la rive asiatique d'Istanbul, d'Haïdar-Pacha (ou Haydarpaşa) vers Bagdad et Bassorah (avec une correspondance maritime vers les Indes) par le nouveau Taurus-Express. Plus rapide que le bateau, le service associé Simplon-Orient-Express + Taurus-Express permit d'aller en Égypte, en Palestine, et encore plus loin, dans un confort inégalé.
Le 13 septembre 1931, des terroristes firent sauter le viaduc de Biatorbagy, en Hongrie, précipitant la locomotive et un wagon-lits de l'Orient-Express dans l'abîme et le faisant dérailler : la catastrophe fit vingt morts, Joséphine Baker, présente à bord, aida les blessés, le coupable fut pendu. En 1932, la traction électrique fut introduite entre Stuttgart et Munich. En 1936 eut lieu le premier transfert vers le continent, de nuit, en ferry, des voitures-lits provenant de Londres. En 1938, l'Allemagne annexa l'Autriche, et la Mitropa s'appopria les voitures de la CIWL stationnées en Autriche. En raison de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des liaisons cessèrent dès septembre 1939 à l'Ouest, mais elles continuèrent à partir de Munich et Zurich.
Après la guerre, plusieurs lignes furent rouvertes, mais le matériel avait beaucoup souffert des destructions. L'Arlberg-Orient-Express reprit pourtant son service en 1945, et en 1946 le service quotidien fut rétabli pour le Simplon Orient-Express. Mais en 1948, recevant désormais des voitures ordinaires dans sa composition, l'Orient-Express perdit son appellation de train de luxe.
Néanmoins, après l'élévation du rideau de fer, les démocraties populaires d'Europe de l'Est acceptèrent mal ce « cordon occidental » traversant leurs frontières. Les performances baissèrent, les contrôles s'intensifièrent. Beaucoup de Slaves fuirent les nouveaux régimes, comme Sylvie Vartan arrivant de Plovdiv en Bulgarie, où le Simplon-Orient-Express marquait un arrêt.
Paradoxalement, les pays de l'Est mirent en marche, dans les années 1950, deux nouveaux Orient-Express :
le Balte-Orient-Express sur le trajet Rostock-Berlin-Prague-Budapest-Bucarest ;
il fut prolongé vers la mer Noire en été et jumelé avec l'estival Nord-Orient-Express Varsovie-Prague-Bucarest-Constanza-Varna d'où une correspondance maritime vers Istanbul était assurée.
La Yougoslavie, quant à elle, nation frondeuse et atypique, envoya beaucoup d'émigrés vers l'Ouest et une nouvelle clientèle apparut dans les trains la traversant. Le grand avantage du voyage par chemins de fer réside dans l'absence de surtaxe pour les bagages, que l'on peut emporter à volonté, et le nouvel afflux de voyageurs, attirés par ce moyen de transport très économique, nécessita une refonte totale du service.
Le Simplon-Orient-Express fut, en 1962, remplacé par deux trains :
le Simplon-Express, rapide quotidien, limité au parcours Paris-Zagreb-Belgrade, et composé de matériel moderne panaché français et yougoslave, plus une tranche française limitée à Venise avec wagon-restaurant entre Paris et Dole, tandis qu'un autre wagon-restaurant, yougoslave, était accroché entre Zagreb et Belgrade ;
le Direct-Orient-Express, également quotidien, mais avec de très nombreux arrêts, comportant un wagon-lits deux fois par semaine jusqu'à Istanbul, trois fois par semaine vers Athènes, les autres jours limité à Belgrade (ce dernier, sous-utilisé, fut rapidement supprimé)
Exceptés ces wagons-lits (de type YU de 1939, rénovés en 1960) le matériel utilisé pour le Direct-Orient-Express était assez ordinaire (places assises en deuxième classe, quotidiennes vers Istanbul de type DEV SNCF de 1946, idem vers Athènes, mais avec une partie Première classe (représentée par deux compartiments et un salon de trois places) et des voitures-couchettes bulgares périodiques de deuxième classe limitées à Sofia. Le train incluait également un wagon-lits moderne et des couchettes Calais-Maritime-Milan, en correspondance avec le Royaume-Uni, empruntant la Petite ceinture entre la gare du Nord et la gare de Lyon, ainsi que des voitures vers la Suisse (Paris-Lausanne-Brigue et Paris-Berne-Interlaken) ce qui en faisait un convoi lourd, lent et hybride, avec de multiples fonctions, et dont les retards éventuels agissaient en cascade pour perturber la régularité du service, en raison, par exemple, de la voie unique en Grèce et en Turquie, ou encore des tempêtes ralentissant les bateaux sur la Manche.
D'année en année, les wagons-restaurants accrochés en cours de route disparurent, les tracasseries douanières retardèrent la marche du Direct-Orient-Express et la clientèle s'étiola.
En 1971, sous l'impulsion du Shah d'Iran (Reza Pahlavi), une nouvelle correspondance fut offerte avec le Direct-Orient-Express à Istanbul vers Téhéran par un train direct, le Vangolü-Express, renommé aujourd'hui Trans-Asia-Express.
En 1972, le Taurus-Express Istanbul-Alep-Bagdad fut accéléré et une correspondance établie en Syrie vers Beirouth (Beyrouth). La situation politique empêchait tout prolongement vers Israël et l'Égypte, comme avant 1939, et dès 1975, la guerre provoque l'interruption de la correspondance vers le Liban.
En 1976, la société suisse Intraflug lança l'exploitation, avec du matériel d'époque prestigieux, d'un Nostalgie-Istanbul-Orient-Express qui connut un certain succès. Vers 1990, ce train réalisa le parcours le plus long jamais réalisé en train, dénommé Extrême-Orient-Express, Paris-Tokio (Tokyo) via Moscou et la Sibérie, avec transbordement vers Yokohama par bateau. Après une tournée au Japon et quelques déboires financiers dus à l'extravagance du projet, le train revint en Europe où il assurait des trains-croisières vers Istanbul, comme à l'origine.
Cette même année 1976, lors d'une houleuse Conférence des chemins de fer, la SNCF tenta de relancer le service Paris-Istanbul (3 050 km) et Athènes (3 242 km) en le rénovant et en l'accélérant, le préalable étant la mise en service de wagons-lits plus récents, le remplacement des spartiates places assises par des couchettes, mais surtout le passage de trois à deux nuits de voyage, comme sur le Paris-Moscou (3 000 km) jouissant d'un vif engouement. L'idée de la SNCF résidait dans la scission des services turcs et grecs. La tranche Paris-Istanbul aurait été acheminée par le rapide Mozart Paris-Strasbourg-Munich-Vienne et reportée sur le Tauern-Orient-Express de Munich à Istanbul. Celle d'Athènes aurait été incluse dans le Simplon-Express jusqu'à Belgrade et de là, incorporée au rapide Acropolis-Express Munich-Athènes. Mais des conflits apparurent autant avec les pays qui n'auraient plus été traversés par ces nouveaux services, notamment la Suisse et l'Italie pour la liaison Paris-Istanbul, qu'avec les Démocraties populaires qui s'opposaient à toute modification, et il se révéla impossible de parvenir à un compromis. Devant cet échec et le déficit d'exploitation grandissant, la SNCF décida que le Direct-Orient-Express cesserait de circuler en 1977. Le dernier train direct pour İstamboul et Athènes quitta la gare de Lyon, à Paris, de la voie J, avec quelques minutes de retard, le 20 mai 1977. En octobre, à grand renfort de publicité, cinq voitures des wagons-lits furent vendues aux enchères à Monaco.
Wagons-Lits // Cook. Agence de Varsovie, rue Nowy Świat , 64.
En 1979, le Tauern-Orient-Express fut aussi supprimé à son tour. L' Arlberg-Orient-Express était, quant à lui, devenu simplement l' Arlberg-Express depuis de nombreuses années, limité au parcours Paris-Zurich-Innsbruck-Vienne, avec une tranche vers Coire dans le canton des Grisons : il a aussi disparu aujourd'hui, remplacé partiellement par le TGV Lyria.
L'Orient-Express (nom sans ajout) continua de circuler par l'itinéraire d'origine Paris-Strasbourg-Munich-Vienne-Budapest et des voitures directes, notamment des wagons-lits français, fréquentés majoritairement par les diplomates de Ceaucescu, furent incorporées de Paris à Bucarest jusqu'au début des années 1990. En 1998 eut lieu une reprise de ce service de wagons-lits Paris-Bucarest avec du matériel roumain, mais pour peu de temps, jusqu'en 2001. Le train fut ensuite limité de Budapest à Vienne (Autriche). Enfin, en 2007, lors de l'inauguration du TGV Est, la tête de ligne a été reportée de Paris-Gare de l'Est à Strasbourg, d'où une correspondance par TGV de Paris était assurée. Ce nouveau service, plus rapide mais impliquant un changement, ne rencontra pas le succès escompté et fut supprimé le 12 décembre 2009.
En 1982, un nouvel Orient-Express a été reconstitué par un entrepreneur britannique, Sir James Sherwood, président de la société de transport Sea Containers, avec du matériel d'origine restauré. Il assure un service régulier entre Boulogne-sur-Mer, puis Calais (en correspondance avec le Royaume-Uni) et Venise via Paris, Milan puis Innsbruck sous le vocable Venise-Simplon-Orient-Express, avec des étapes, à certaines dates, à Vienne, Prague ou Budapest, et un prolongement vers Istanbul, d'abord par un bateau spécial, dénommé Orient-Express (ceci pour éviter la traversée des pays de l'Est) puis, de nos jours, par voie terrestre. Ce train maintient aujourd'hui la tradition de l'Orient-Express.
Le Simplon-Express, quant à lui, héritier du Simplon-Orient-Express, connut un grand succès jusque dans les années 1990, lorsque la guerre en Europe centrale et le démembrement de la Yougoslavie aboutirent à sa disparition finale, provoquée par le bombardement meurtrier du rapide Hellas-Express Munich-Athènes sur le pont de Grdelica en 1999.
De son côté, en 2003, la Compagnie des wagons-lits appartenant au Groupe français Accor a restauré sept voitures de son patrimoine historique et les a remises en service dans un train dénommé Pullmann Orient-Express, exploité principalement sous la forme de dîners-voyages au départ de Paris, mais pouvant également être affrété à la demande par des sociétés ou particuliers.
Depuis la suppression, fin 2009, du service Orient-Express Paris-Vienne impliquant un changement à Strasbourg et desservant Salzbourg en pleine nuit, les Chemins de fer autrichiens parlementent avec la SNCF pour relancer un service Orient-Express direct Paris-Vienne, comme vient de le faire la Russie sur le nouveau Moscou express Paris-Moscou, ceci en prolongeant vers Vienne trois voitures (wagon-lits, couchettes et sièges inclinables) du train de nuit allemand CNL Andromède Paris-Munich, accrochées ensuite derrière la locomotive de la rame réversible formant le train Railjet Munich-Salzbourg-Vienne[réf. souhaitée]. Mais ces efforts rencontrent la résistance de la SNCF, celle-ci arguant de la surcharge du convoi français comportant déjà les tranches Paris-Moscou (reportées fin 2011 sur un nouveau train russe), Paris-Berlin, Paris-Hambourg et Paris-Munich/Innsbruck. Toutefois, une solution pourrait être imposée directement par le Gouvernement dans l'esprit du Grenelle de l'environnement, préconisant l'utilisation massive du rail, et un nouveau service direct repartir en 2011 ou 2012.
Lorsque le projet de rétablissement de la liaison directe aboutira, le nouveau train de nuit Paris-Vienne via Munich reprendra donc, comme à l'origine, le nom d'Orient-Express (ce nom mythique, sans ajout, est propriété de la SNCF)
Le train de luxe Venise-Simplon-Orient-Express propose de reprendre tout ou partie de l'itinéraire de l'Orient Express. Ce train propose des départs, une à deux fois par semaine, toute l'année, sauf de décembre à février (période de maintenance), de Paris gare de l'Est vers Venise via Innsbruck avec des arrêts, selon les dates, à Vienne, Prague ou Budapest et des prolongements, plus rares, vers Bucarest et Istanbul. A Venise, des correspondances régulières par bateau vers la Grèce et la Turquie, mais aussi de nouveau vers la Syrie et l'Égypte, peuvent être établies.
Pour les amateurs moins fortunés, il est toujours possible d'aller de Paris vers Istanbul ou Athènes par le train, avec des étapes qui coupent le voyage et permettent de visiter les villes traversées. Pour tous les voyages, l'utilisation du passe InterRail s'impose comme la formule la plus économique.
Vers la Turquie, service quotidien au départ de la gare de l'Est, avec un voyage de trois jours : départ par le train de nuit allemand CNL Andromède Paris-Munich, puis correspondance par le train Railjet vers Salzbourg et Vienne. Le train de nuit Belgrade-Express relie la capitale autrichienne à la Serbie, par Budapest. Le jour suivant, le Balkan-Express, en correspondance à Belgrade, assure la dernière partie du voyage, via la Bulgarie, pour une arrivée sur les rives du Bosphore le lendemain matin. Ces trains sont équipés de voitures-lits et de voitures-couchettes dotées d'un certain confort.
Vers la Grèce, service quotidien au départ de la gare de Bercy, avec un voyage de trois jours : départ par le train de nuit Artésia vers Venise et correspondance par bateau vers Patras d'où une navette ferroviaire rapide relie Athènes. C'est actuellement le seul moyen de se rendre en Grèce, hors la route ou l'avion, car du fait du plan de rigueur imposé à la Grèce, tous les trains internationaux de et vers ce pays sont actuellement suspendus, ce qui est une situation sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
L'Orient-Express en Pologne, en 2007
En septembre 1988, L'Extrême-Orient-Express, affrété par la compagnie suisse Intraflug et la société Sony, assura la liaison Paris-Gare du Nord - Tokyo via Berlin, Varsovie, Minsk, Moscou, la Sibérie, Nakhoda, avec un embarquement du train sur un transbordeur vers Yokohama, et enfin Yokohama-Tokyo par voie terrestre. Arrivé sur place, il effectua plusieurs voyages à l'intérieur du Japon, notamment vers Kyoto. Rapatrié vers l'Europe, par voie maritime, après quelques avatars financiers liés à la démesure de l'entreprise, ce train assure aujourd'hui des trains-croisières, depuis divers pays (Suisse, Allemagne ou France) convergeant vers les Balkans et Istanbul mais aussi de Moscou et Saint-Pétersbourg vers la Sibérie comme Transsibérien de grand luxe.
Ce trajet reste, à ce jour, le plus long trajet ferroviaire direct jamais effectué en voiture-lit. Ce train ne circula qu'une seule fois pour un trajet d'environ quinze jours avec trois écartements (normal jusqu'en Pologne, large en Russie et métrique au Japon) et changement obligatoire des bogies.
Depuis 1982, un nouveau train de luxe régulier, assuré par une compagnie privée, le Venise-Simplon-Orient-Express a pris le relais sur le trajet Boulogne-sur-Mer (désormais Calais) - Paris - Venise, via Innsbruck ou Vienne, avec parfois un prolongement vers Istanbul. C'est lui seul qui est considéré aujourd'hui comme l'Orient-Express.
En 1869, Georges Nagelmackers visitait les États-Unis d'Amérique, en voyageant dans les wagons inventés par l'industriel George Pullman, l'inventeur des voitures-lits. Inspiré, après la signature en 1874 de l'accord de circulation pour les voitures-lits de Paris à Vienne, il fonda le 4 décembre 1876 la Compagnie internationale des wagons-lits, qui deviendra peu après la Compagnie internationale des wagons-lits et des grands express européens. Deux ans après furent alors introduits les premiers wagons-lits sur la ligne qui va de Vienne à Ostrava.
Le 10 octobre 1882 fut mis en place un premier service de train de luxe, le Train-Eclair, sur l'axe Paris-Vienne, qui reliait en express les deux capitales distantes de 1350 kilomètres, en 27 heures et 53 minutes.
Le premier train, qui s'appelait Express d'Orient et qui fut inauguré le 5 juin 1883, circulait deux fois par semaine, entre Paris (gare de Paris-Est) et Constantinople (l'actuelle Istanbul) via Strasbourg, Munich, Vienne, Budapest et Bucarest. Ce train n'était pas direct : il s'arrêtait à Giurgiu (Roumanie), la traversée du Danube jusqu'à Roussé (Bulgarie) se faisait sur un bac, puis un second train assurait le trajet jusqu'à Varna, port bulgare sur la mer Noire. De là, un vapeur conduisait les passagers en quatorze heures jusqu'à Istanbul. En 1885, le service devint quotidien jusqu'à Vienne. À partir de 1889, la ligne étant achevée jusqu'à Istanbul, le train devint direct.
Le train devint officiellement, en 1891, l'Orient-Express. Il fut attaqué cette même année par des pillards : cent vingt mille livres sterling furent dérobées, dont une rançon pour cinq otages. L'année d'après, le train fut mis en quarantaine en raison d'une épidémie de choléra survenue à bord.
La Compagnie des wagons-lits ouvrit en 1894, pour les passagers de l'Orient-Express, plusieurs hôtels de luxe à Constantinople, dont le Pera Palace. En 1898, un dîner de gala fut organisé pour marquer le vingt-cinquième anniversaire des wagons-lits. En 1911 l'Express d'Orient fut officiellement renommé Orient-Express.
En 1913, en raison des Guerres balkaniques, le train qui se séparait en deux à Budapest ne circula plus que jusqu'à Belgrade. La Première Guerre mondiale interrompit les opérations et les voitures furent réquisitionnées par l'Empire allemand: le service des wagons-lits fut suspendu dès la déclaration de guerre prononcée. L'Allemagne s'appropria en 1916 le lot de voitures de la CIWL présent sur son territoire pour former la société Mitropa, qui lança sa propre version de l'Orient-Express, le Balkanzug.
En 1918, le maréchal Foch signa l'armistice demandé par l'Empire allemand, dans la voiture n°2419. En 1919, le Train de luxe militaire circula pour les personnels des forces alliées entre Paris et Bucarest, via Prague.
Le 11 avril 1919, un service supplémentaire fut ouvert par l'Italie, grâce à l'ouverture, réalisée en 1906 du tunnel du Simplon : le Simplon-Orient-Express reliait Calais-Maritime (avec une correspondance d'Angleterre) et Paris-gare du Nord, ainsi que Paris-Gare de Lyon par la ligne de Petite Ceinture, à Istanbul et Athènes via Lausanne, Milan, Vérone, Venise, Trieste, Zagreb, Belgrade, Sofia et Salonique. Cet itinéraire sud, qui évitait l'Allemagne, devint rapidement le plus important. C'est dans ce train, sens Istanbul-Calais, qu'est située l'action du roman d'Agatha Christie Le Crime de l'Orient-Express.
Dès 1921, l'Orient-Express, dont le fonctionnement fut interrompu durant la Première Guerre mondiale, fut restauré sur son itinéraire original. La première voiture en métal peinte en bleu roi apparut. Des concurrents furent en outre lancés :
l' Arlberg-Orient-Express de Calais et Paris vers Athènes via Bâle, Zurich, Innsbruck et Vienne ;
l' Ostende-Vienne-Orient-Express vers Istanbul via Amsterdam, Bruxelles et Bucarest, dans lequel l'auteur Graham Greene situe son roman Orient-Express
le Tauern-Orient-Express entre Berlin et Istanbul via Munich, exploité par la rivale allemande de la Compagnie des wagons-lits, la Mitropa.
En janvier 1923, lorsque la Ruhr fut démilitarisée par les troupes françaises, l'Allemagne, en représailles, interrompit le service de l'Orient-Express sur son territoire.
Un service express en voiture Pullman circulait à partir de 1924 de Londres à Calais. La même année, une nouvelle extension, l'Arlberg-Orient-Express, fut ouverte, traversant notamment la Suisse. En 1928, la Compagnie des wagons-lits acquit l'agence de voyages Thomas Cook.
L'Orient-Express fut bloqué en 1929 par la neige en Turquie : les passagers durent chasser et manger des loups pour survivre, le train ayant cinq jours de retard ; cette aventure inspirera à Agatha Christie son roman Le Crime de l'Orient-Express.
En 1930, une nouvelle correspondance fut assurée sur la rive asiatique d'Istanbul, d'Haïdar-Pacha (ou Haydarpaşa) vers Bagdad et Bassorah (avec une correspondance maritime vers les Indes) par le nouveau Taurus-Express. Plus rapide que le bateau, le service associé Simplon-Orient-Express + Taurus-Express permit d'aller en Égypte, en Palestine, et encore plus loin, dans un confort inégalé.
Le 13 septembre 1931, des terroristes firent sauter le viaduc de Biatorbagy, en Hongrie, précipitant la locomotive et un wagon-lits de l'Orient-Express dans l'abîme et le faisant dérailler : la catastrophe fit vingt morts, Joséphine Baker, présente à bord, aida les blessés, le coupable fut pendu. En 1932, la traction électrique fut introduite entre Stuttgart et Munich. En 1936 eut lieu le premier transfert vers le continent, de nuit, en ferry, des voitures-lits provenant de Londres. En 1938, l'Allemagne annexa l'Autriche, et la Mitropa s'appopria les voitures de la CIWL stationnées en Autriche. En raison de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des liaisons cessèrent dès septembre 1939 à l'Ouest, mais elles continuèrent à partir de Munich et Zurich.
Après la guerre, plusieurs lignes furent rouvertes, mais le matériel avait beaucoup souffert des destructions. L'Arlberg-Orient-Express reprit pourtant son service en 1945, et en 1946 le service quotidien fut rétabli pour le Simplon Orient-Express. Mais en 1948, recevant désormais des voitures ordinaires dans sa composition, l'Orient-Express perdit son appellation de train de luxe.
Néanmoins, après l'élévation du rideau de fer, les démocraties populaires d'Europe de l'Est acceptèrent mal ce « cordon occidental » traversant leurs frontières. Les performances baissèrent, les contrôles s'intensifièrent. Beaucoup de Slaves fuirent les nouveaux régimes, comme Sylvie Vartan arrivant de Plovdiv en Bulgarie, où le Simplon-Orient-Express marquait un arrêt.
Paradoxalement, les pays de l'Est mirent en marche, dans les années 1950, deux nouveaux Orient-Express :
le Balte-Orient-Express sur le trajet Rostock-Berlin-Prague-Budapest-Bucarest ;
il fut prolongé vers la mer Noire en été et jumelé avec l'estival Nord-Orient-Express Varsovie-Prague-Bucarest-Constanza-Varna d'où une correspondance maritime vers Istanbul était assurée.
La Yougoslavie, quant à elle, nation frondeuse et atypique, envoya beaucoup d'émigrés vers l'Ouest et une nouvelle clientèle apparut dans les trains la traversant. Le grand avantage du voyage par chemins de fer réside dans l'absence de surtaxe pour les bagages, que l'on peut emporter à volonté, et le nouvel afflux de voyageurs, attirés par ce moyen de transport très économique, nécessita une refonte totale du service.
Le Simplon-Orient-Express fut, en 1962, remplacé par deux trains :
le Simplon-Express, rapide quotidien, limité au parcours Paris-Zagreb-Belgrade, et composé de matériel moderne panaché français et yougoslave, plus une tranche française limitée à Venise avec wagon-restaurant entre Paris et Dole, tandis qu'un autre wagon-restaurant, yougoslave, était accroché entre Zagreb et Belgrade ;
le Direct-Orient-Express, également quotidien, mais avec de très nombreux arrêts, comportant un wagon-lits deux fois par semaine jusqu'à Istanbul, trois fois par semaine vers Athènes, les autres jours limité à Belgrade (ce dernier, sous-utilisé, fut rapidement supprimé)
Exceptés ces wagons-lits (de type YU de 1939, rénovés en 1960) le matériel utilisé pour le Direct-Orient-Express était assez ordinaire (places assises en deuxième classe, quotidiennes vers Istanbul de type DEV SNCF de 1946, idem vers Athènes, mais avec une partie Première classe (représentée par deux compartiments et un salon de trois places) et des voitures-couchettes bulgares périodiques de deuxième classe limitées à Sofia. Le train incluait également un wagon-lits moderne et des couchettes Calais-Maritime-Milan, en correspondance avec le Royaume-Uni, empruntant la Petite ceinture entre la gare du Nord et la gare de Lyon, ainsi que des voitures vers la Suisse (Paris-Lausanne-Brigue et Paris-Berne-Interlaken) ce qui en faisait un convoi lourd, lent et hybride, avec de multiples fonctions, et dont les retards éventuels agissaient en cascade pour perturber la régularité du service, en raison, par exemple, de la voie unique en Grèce et en Turquie, ou encore des tempêtes ralentissant les bateaux sur la Manche.
D'année en année, les wagons-restaurants accrochés en cours de route disparurent, les tracasseries douanières retardèrent la marche du Direct-Orient-Express et la clientèle s'étiola.
En 1971, sous l'impulsion du Shah d'Iran (Reza Pahlavi), une nouvelle correspondance fut offerte avec le Direct-Orient-Express à Istanbul vers Téhéran par un train direct, le Vangolü-Express, renommé aujourd'hui Trans-Asia-Express.
En 1972, le Taurus-Express Istanbul-Alep-Bagdad fut accéléré et une correspondance établie en Syrie vers Beirouth (Beyrouth). La situation politique empêchait tout prolongement vers Israël et l'Égypte, comme avant 1939, et dès 1975, la guerre provoque l'interruption de la correspondance vers le Liban.
En 1976, la société suisse Intraflug lança l'exploitation, avec du matériel d'époque prestigieux, d'un Nostalgie-Istanbul-Orient-Express qui connut un certain succès. Vers 1990, ce train réalisa le parcours le plus long jamais réalisé en train, dénommé Extrême-Orient-Express, Paris-Tokio (Tokyo) via Moscou et la Sibérie, avec transbordement vers Yokohama par bateau. Après une tournée au Japon et quelques déboires financiers dus à l'extravagance du projet, le train revint en Europe où il assurait des trains-croisières vers Istanbul, comme à l'origine.
Cette même année 1976, lors d'une houleuse Conférence des chemins de fer, la SNCF tenta de relancer le service Paris-Istanbul (3 050 km) et Athènes (3 242 km) en le rénovant et en l'accélérant, le préalable étant la mise en service de wagons-lits plus récents, le remplacement des spartiates places assises par des couchettes, mais surtout le passage de trois à deux nuits de voyage, comme sur le Paris-Moscou (3 000 km) jouissant d'un vif engouement. L'idée de la SNCF résidait dans la scission des services turcs et grecs. La tranche Paris-Istanbul aurait été acheminée par le rapide Mozart Paris-Strasbourg-Munich-Vienne et reportée sur le Tauern-Orient-Express de Munich à Istanbul. Celle d'Athènes aurait été incluse dans le Simplon-Express jusqu'à Belgrade et de là, incorporée au rapide Acropolis-Express Munich-Athènes. Mais des conflits apparurent autant avec les pays qui n'auraient plus été traversés par ces nouveaux services, notamment la Suisse et l'Italie pour la liaison Paris-Istanbul, qu'avec les Démocraties populaires qui s'opposaient à toute modification, et il se révéla impossible de parvenir à un compromis. Devant cet échec et le déficit d'exploitation grandissant, la SNCF décida que le Direct-Orient-Express cesserait de circuler en 1977. Le dernier train direct pour İstamboul et Athènes quitta la gare de Lyon, à Paris, de la voie J, avec quelques minutes de retard, le 20 mai 1977. En octobre, à grand renfort de publicité, cinq voitures des wagons-lits furent vendues aux enchères à Monaco.
Wagons-Lits // Cook. Agence de Varsovie, rue Nowy Świat , 64.
En 1979, le Tauern-Orient-Express fut aussi supprimé à son tour. L' Arlberg-Orient-Express était, quant à lui, devenu simplement l' Arlberg-Express depuis de nombreuses années, limité au parcours Paris-Zurich-Innsbruck-Vienne, avec une tranche vers Coire dans le canton des Grisons : il a aussi disparu aujourd'hui, remplacé partiellement par le TGV Lyria.
L'Orient-Express (nom sans ajout) continua de circuler par l'itinéraire d'origine Paris-Strasbourg-Munich-Vienne-Budapest et des voitures directes, notamment des wagons-lits français, fréquentés majoritairement par les diplomates de Ceaucescu, furent incorporées de Paris à Bucarest jusqu'au début des années 1990. En 1998 eut lieu une reprise de ce service de wagons-lits Paris-Bucarest avec du matériel roumain, mais pour peu de temps, jusqu'en 2001. Le train fut ensuite limité de Budapest à Vienne (Autriche). Enfin, en 2007, lors de l'inauguration du TGV Est, la tête de ligne a été reportée de Paris-Gare de l'Est à Strasbourg, d'où une correspondance par TGV de Paris était assurée. Ce nouveau service, plus rapide mais impliquant un changement, ne rencontra pas le succès escompté et fut supprimé le 12 décembre 2009.
En 1982, un nouvel Orient-Express a été reconstitué par un entrepreneur britannique, Sir James Sherwood, président de la société de transport Sea Containers, avec du matériel d'origine restauré. Il assure un service régulier entre Boulogne-sur-Mer, puis Calais (en correspondance avec le Royaume-Uni) et Venise via Paris, Milan puis Innsbruck sous le vocable Venise-Simplon-Orient-Express, avec des étapes, à certaines dates, à Vienne, Prague ou Budapest, et un prolongement vers Istanbul, d'abord par un bateau spécial, dénommé Orient-Express (ceci pour éviter la traversée des pays de l'Est) puis, de nos jours, par voie terrestre. Ce train maintient aujourd'hui la tradition de l'Orient-Express.
Le Simplon-Express, quant à lui, héritier du Simplon-Orient-Express, connut un grand succès jusque dans les années 1990, lorsque la guerre en Europe centrale et le démembrement de la Yougoslavie aboutirent à sa disparition finale, provoquée par le bombardement meurtrier du rapide Hellas-Express Munich-Athènes sur le pont de Grdelica en 1999.
De son côté, en 2003, la Compagnie des wagons-lits appartenant au Groupe français Accor a restauré sept voitures de son patrimoine historique et les a remises en service dans un train dénommé Pullmann Orient-Express, exploité principalement sous la forme de dîners-voyages au départ de Paris, mais pouvant également être affrété à la demande par des sociétés ou particuliers.
Depuis la suppression, fin 2009, du service Orient-Express Paris-Vienne impliquant un changement à Strasbourg et desservant Salzbourg en pleine nuit, les Chemins de fer autrichiens parlementent avec la SNCF pour relancer un service Orient-Express direct Paris-Vienne, comme vient de le faire la Russie sur le nouveau Moscou express Paris-Moscou, ceci en prolongeant vers Vienne trois voitures (wagon-lits, couchettes et sièges inclinables) du train de nuit allemand CNL Andromède Paris-Munich, accrochées ensuite derrière la locomotive de la rame réversible formant le train Railjet Munich-Salzbourg-Vienne[réf. souhaitée]. Mais ces efforts rencontrent la résistance de la SNCF, celle-ci arguant de la surcharge du convoi français comportant déjà les tranches Paris-Moscou (reportées fin 2011 sur un nouveau train russe), Paris-Berlin, Paris-Hambourg et Paris-Munich/Innsbruck. Toutefois, une solution pourrait être imposée directement par le Gouvernement dans l'esprit du Grenelle de l'environnement, préconisant l'utilisation massive du rail, et un nouveau service direct repartir en 2011 ou 2012.
Lorsque le projet de rétablissement de la liaison directe aboutira, le nouveau train de nuit Paris-Vienne via Munich reprendra donc, comme à l'origine, le nom d'Orient-Express (ce nom mythique, sans ajout, est propriété de la SNCF)
Le train de luxe Venise-Simplon-Orient-Express propose de reprendre tout ou partie de l'itinéraire de l'Orient Express. Ce train propose des départs, une à deux fois par semaine, toute l'année, sauf de décembre à février (période de maintenance), de Paris gare de l'Est vers Venise via Innsbruck avec des arrêts, selon les dates, à Vienne, Prague ou Budapest et des prolongements, plus rares, vers Bucarest et Istanbul. A Venise, des correspondances régulières par bateau vers la Grèce et la Turquie, mais aussi de nouveau vers la Syrie et l'Égypte, peuvent être établies.
Pour les amateurs moins fortunés, il est toujours possible d'aller de Paris vers Istanbul ou Athènes par le train, avec des étapes qui coupent le voyage et permettent de visiter les villes traversées. Pour tous les voyages, l'utilisation du passe InterRail s'impose comme la formule la plus économique.
Vers la Turquie, service quotidien au départ de la gare de l'Est, avec un voyage de trois jours : départ par le train de nuit allemand CNL Andromède Paris-Munich, puis correspondance par le train Railjet vers Salzbourg et Vienne. Le train de nuit Belgrade-Express relie la capitale autrichienne à la Serbie, par Budapest. Le jour suivant, le Balkan-Express, en correspondance à Belgrade, assure la dernière partie du voyage, via la Bulgarie, pour une arrivée sur les rives du Bosphore le lendemain matin. Ces trains sont équipés de voitures-lits et de voitures-couchettes dotées d'un certain confort.
Vers la Grèce, service quotidien au départ de la gare de Bercy, avec un voyage de trois jours : départ par le train de nuit Artésia vers Venise et correspondance par bateau vers Patras d'où une navette ferroviaire rapide relie Athènes. C'est actuellement le seul moyen de se rendre en Grèce, hors la route ou l'avion, car du fait du plan de rigueur imposé à la Grèce, tous les trains internationaux de et vers ce pays sont actuellement suspendus, ce qui est une situation sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
L'Orient-Express en Pologne, en 2007
En septembre 1988, L'Extrême-Orient-Express, affrété par la compagnie suisse Intraflug et la société Sony, assura la liaison Paris-Gare du Nord - Tokyo via Berlin, Varsovie, Minsk, Moscou, la Sibérie, Nakhoda, avec un embarquement du train sur un transbordeur vers Yokohama, et enfin Yokohama-Tokyo par voie terrestre. Arrivé sur place, il effectua plusieurs voyages à l'intérieur du Japon, notamment vers Kyoto. Rapatrié vers l'Europe, par voie maritime, après quelques avatars financiers liés à la démesure de l'entreprise, ce train assure aujourd'hui des trains-croisières, depuis divers pays (Suisse, Allemagne ou France) convergeant vers les Balkans et Istanbul mais aussi de Moscou et Saint-Pétersbourg vers la Sibérie comme Transsibérien de grand luxe.
Ce trajet reste, à ce jour, le plus long trajet ferroviaire direct jamais effectué en voiture-lit. Ce train ne circula qu'une seule fois pour un trajet d'environ quinze jours avec trois écartements (normal jusqu'en Pologne, large en Russie et métrique au Japon) et changement obligatoire des bogies.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine