EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La paix du Cateau-Cambrésis désigne les traités de paix signés le 2 et 3 avril 1559, qui mirent un terme au conflit entre la France d'un côté et l'Espagne et l'Angleterre de l'autre.
Il est considéré comme le traité européen le plus important du XVIe siècle. Ses accords sont restés en vigueur pendant plus d'un siècle. Il entraîne aussi une situation géopolitique nouvelle marquée par l'abandon de la France de sa politique d'ingérence en Italie. Il marque ainsi la fin définitive des guerres d'Italie et le début de la prédominance espagnole en Europe.
Deux traités ont été signés par la France ; le premier avec l'Angleterre d’Élisabeth Ire et le second avec l'Espagne de Philippe II.
Ils doivent leur nom à la commune du Cateau-Cambrésis, située à 20 km environ au sud de Cambrai. Les discussions avaient débuté à l'abbaye de Cercamp, avant de rejoindre le château de Cateau-Cambrésis.
Le premier traité du Cateau-Cambrésis fut conclu en deux temps, les 12 mars et 2 avril 1559, entre les plénipotentiaires de Henri II, roi de France, et Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. L'Angleterre a signé séparément : à Marie Tudor, catholique et épouse de Philippe II, a succédé (en janvier) sa demi-sœur Elisabeth Ire. Une des premières manifestations de son pouvoir fut d'instituer la religion anglicane comme religion d'État, et de s'en nommer chef. Pour l'Espagne, il est donc évident que l'Angleterre n'est plus une alliée politique et religieuse. Elisabeth, jeune reine par ailleurs préoccupée d'asseoir son pouvoir en Angleterre, abandonne Calais à la France, en contrepartie d'un versement de 500 000 écus. Calais avait été enlevée par surprise aux Anglais le 8 janvier 1558, après un siège de seulement 8 jours (Édouard III avait mis 11 mois à prendre la ville, en 1347) par le lieutenant-général du royaume François de Guise revenu en toute hâte d'Italie après le désastre de Saint-Quentin, et qui, emporté par son élan, avait aussi repris Arlon et Thionville.
La paix du Cateau-Cambresis ou la réconciliation symbolique entre la France et l'Espagne
Le second traité, également appelé paix du Cateau-Cambrésis, fut négocié en l'abbaye de Cercamp (près d'Arras), et signé le 3 avril 1559 entre les plénipotentiaires des rois de France et d'Espagne, Henri II et Philippe II. Il met fin aux guerres d'Italie, et à l'épopée française dans la Péninsule : c'est en 1494, soixante-cinq ans auparavant, que Charles VIII était entré à Florence. Mais ce traité est surtout notable par la longévité des accords qu'il entérine (ils seront confirmés à quelques détails près lors de la paix de Vervins en 1598, et respectés pendant près d'un siècle), autant que par l'ouverture d'une ère nouvelle en géopolitique : il signe le début de l'atlantisme européen.
Cette paix était devenue nécessaire aux deux parties épuisées financièrement, au point de risquer la banqueroute : leurs bailleurs de fonds (les banquiers d'Anvers notamment) étaient ruinés par une crise économique (1557-1559) sans précédent.
La France, déjà affaiblie économiquement et saignée par les défaites de Saint-Quentin (1557) et Gravelines (1558), était de plus en proie à des troubles religieux. Le roi Henri II espérait profiter de la paix pour extirper la Réforme protestante. Depuis trois ans, le protestantisme ne cessait de se développer malgré ses édits répressifs.
Mais la Réforme grandissait aussi en Flandres, et même sur le sol espagnol. Philippe II d'Espagne, voulant affermir son gouvernement à Valladolid alors capitale du royaume, se préparait à y faire écraser par l'Inquisition un foyer réformé de même qu'à Séville : les autodafés allaient se succéder dans les mois à venir. L'Espagne, par ailleurs, sentait grandir sa vocation coloniale et évangélisatrice au Nouveau Monde, et cherchait à se faire de la France une alliée dans sa lutte contre la Réforme. C'est pourquoi les clauses du traité ne furent pas aussi défavorables aux Français que la situation militaire l'aurait fait craindre.
L'Empereur germanique Ferdinand Ier, propre oncle de Philippe II, ne fut pas représenté lors des tractations. Aussi la question des Trois-Évêchés jusque là germaniques : Metz, Toul et Verdun, ne fut-elle pas abordée dans le traité, et ces trois places restèrent de facto à la France qui les avait conquises et occupées depuis 1552.
La France dut par contre rendre le duché de Savoie et les principales places du Piémont, le Charolais, le Bugey et la Bresse au duc de Savoie Emmanuel-Philibert, allié de l'Espagne. Elle dut aussi rendre la Corse à la république de Gênes, le marquisat de Montferrat au duc de Mantoue, et renoncer à ses prétentions sur le Milanais et sur la Franche-Comté.
Si elle devait encore libérer les places qu'elle avait occupées en Flandres, elle put cependant garder en Piémont les villes de Turin, Pignerol, Savillan, Chivasso, Chieri et le marquisat de Saluces, et récupérer quelques places en Picardie : Saint-Quentin, Ham, Le Catelet.
L'Espagne gardera dorénavant, et jusqu'au début du xviiie siècle, une domination assurée (soit directement soit indirectement) sur la mosaïque d'États de la péninsule italienne, hormis sur les républiques de Gênes et de Venise, et les États de Savoie et Piémont. Pour montrer que cette domination ne connaît pas d'exception, le duc d'Albe aura même obligé le pape Paul IV, allié des Français, à capituler formellement en 1557 ; les papes suivants seront les alliés obligés de l'Espagne dans la lutte contre la Réforme. Le traité du Cateau-Cambrésis, en faisant entrer l'Italie dans une longue période de stagnation économique et intellectuelle, marque l'arrêt de la Renaissance italienne.
Le traité prévoyait aussi de consolider la paix par des mariages royaux : Henri II offrait ainsi sa fille aînée Élisabeth au roi d'Espagne Philippe II, veuf pour la deuxième fois depuis la mort de Marie Tudor. Il mariait d'autre part sa sœur, Marguerite, duchesse de Berry, au duc de Savoie Emmanuel-Philibert : la dynastie qui donnera au xixe siècle ses premiers rois à l'Italie est ainsi confortée. Mais c'est pendant les festivités organisées pour les mariages royaux que le roi Henri II sera mortellement blessé, lors d'un tournoi : sa mort laissera la France entre les mains de Catherine de Médicis et de ses nombreux enfants, aux prises avec les guerres de religion.
Il est considéré comme le traité européen le plus important du XVIe siècle. Ses accords sont restés en vigueur pendant plus d'un siècle. Il entraîne aussi une situation géopolitique nouvelle marquée par l'abandon de la France de sa politique d'ingérence en Italie. Il marque ainsi la fin définitive des guerres d'Italie et le début de la prédominance espagnole en Europe.
Deux traités ont été signés par la France ; le premier avec l'Angleterre d’Élisabeth Ire et le second avec l'Espagne de Philippe II.
Ils doivent leur nom à la commune du Cateau-Cambrésis, située à 20 km environ au sud de Cambrai. Les discussions avaient débuté à l'abbaye de Cercamp, avant de rejoindre le château de Cateau-Cambrésis.
Le premier traité du Cateau-Cambrésis fut conclu en deux temps, les 12 mars et 2 avril 1559, entre les plénipotentiaires de Henri II, roi de France, et Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. L'Angleterre a signé séparément : à Marie Tudor, catholique et épouse de Philippe II, a succédé (en janvier) sa demi-sœur Elisabeth Ire. Une des premières manifestations de son pouvoir fut d'instituer la religion anglicane comme religion d'État, et de s'en nommer chef. Pour l'Espagne, il est donc évident que l'Angleterre n'est plus une alliée politique et religieuse. Elisabeth, jeune reine par ailleurs préoccupée d'asseoir son pouvoir en Angleterre, abandonne Calais à la France, en contrepartie d'un versement de 500 000 écus. Calais avait été enlevée par surprise aux Anglais le 8 janvier 1558, après un siège de seulement 8 jours (Édouard III avait mis 11 mois à prendre la ville, en 1347) par le lieutenant-général du royaume François de Guise revenu en toute hâte d'Italie après le désastre de Saint-Quentin, et qui, emporté par son élan, avait aussi repris Arlon et Thionville.
La paix du Cateau-Cambresis ou la réconciliation symbolique entre la France et l'Espagne
Le second traité, également appelé paix du Cateau-Cambrésis, fut négocié en l'abbaye de Cercamp (près d'Arras), et signé le 3 avril 1559 entre les plénipotentiaires des rois de France et d'Espagne, Henri II et Philippe II. Il met fin aux guerres d'Italie, et à l'épopée française dans la Péninsule : c'est en 1494, soixante-cinq ans auparavant, que Charles VIII était entré à Florence. Mais ce traité est surtout notable par la longévité des accords qu'il entérine (ils seront confirmés à quelques détails près lors de la paix de Vervins en 1598, et respectés pendant près d'un siècle), autant que par l'ouverture d'une ère nouvelle en géopolitique : il signe le début de l'atlantisme européen.
Cette paix était devenue nécessaire aux deux parties épuisées financièrement, au point de risquer la banqueroute : leurs bailleurs de fonds (les banquiers d'Anvers notamment) étaient ruinés par une crise économique (1557-1559) sans précédent.
La France, déjà affaiblie économiquement et saignée par les défaites de Saint-Quentin (1557) et Gravelines (1558), était de plus en proie à des troubles religieux. Le roi Henri II espérait profiter de la paix pour extirper la Réforme protestante. Depuis trois ans, le protestantisme ne cessait de se développer malgré ses édits répressifs.
Mais la Réforme grandissait aussi en Flandres, et même sur le sol espagnol. Philippe II d'Espagne, voulant affermir son gouvernement à Valladolid alors capitale du royaume, se préparait à y faire écraser par l'Inquisition un foyer réformé de même qu'à Séville : les autodafés allaient se succéder dans les mois à venir. L'Espagne, par ailleurs, sentait grandir sa vocation coloniale et évangélisatrice au Nouveau Monde, et cherchait à se faire de la France une alliée dans sa lutte contre la Réforme. C'est pourquoi les clauses du traité ne furent pas aussi défavorables aux Français que la situation militaire l'aurait fait craindre.
L'Empereur germanique Ferdinand Ier, propre oncle de Philippe II, ne fut pas représenté lors des tractations. Aussi la question des Trois-Évêchés jusque là germaniques : Metz, Toul et Verdun, ne fut-elle pas abordée dans le traité, et ces trois places restèrent de facto à la France qui les avait conquises et occupées depuis 1552.
La France dut par contre rendre le duché de Savoie et les principales places du Piémont, le Charolais, le Bugey et la Bresse au duc de Savoie Emmanuel-Philibert, allié de l'Espagne. Elle dut aussi rendre la Corse à la république de Gênes, le marquisat de Montferrat au duc de Mantoue, et renoncer à ses prétentions sur le Milanais et sur la Franche-Comté.
Si elle devait encore libérer les places qu'elle avait occupées en Flandres, elle put cependant garder en Piémont les villes de Turin, Pignerol, Savillan, Chivasso, Chieri et le marquisat de Saluces, et récupérer quelques places en Picardie : Saint-Quentin, Ham, Le Catelet.
L'Espagne gardera dorénavant, et jusqu'au début du xviiie siècle, une domination assurée (soit directement soit indirectement) sur la mosaïque d'États de la péninsule italienne, hormis sur les républiques de Gênes et de Venise, et les États de Savoie et Piémont. Pour montrer que cette domination ne connaît pas d'exception, le duc d'Albe aura même obligé le pape Paul IV, allié des Français, à capituler formellement en 1557 ; les papes suivants seront les alliés obligés de l'Espagne dans la lutte contre la Réforme. Le traité du Cateau-Cambrésis, en faisant entrer l'Italie dans une longue période de stagnation économique et intellectuelle, marque l'arrêt de la Renaissance italienne.
Le traité prévoyait aussi de consolider la paix par des mariages royaux : Henri II offrait ainsi sa fille aînée Élisabeth au roi d'Espagne Philippe II, veuf pour la deuxième fois depuis la mort de Marie Tudor. Il mariait d'autre part sa sœur, Marguerite, duchesse de Berry, au duc de Savoie Emmanuel-Philibert : la dynastie qui donnera au xixe siècle ses premiers rois à l'Italie est ainsi confortée. Mais c'est pendant les festivités organisées pour les mariages royaux que le roi Henri II sera mortellement blessé, lors d'un tournoi : sa mort laissera la France entre les mains de Catherine de Médicis et de ses nombreux enfants, aux prises avec les guerres de religion.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1791
4 avril
L'Eglise Sainte-Geneviève devient le Panthéon
L'Assemblée constituante décide de transformer l'église parisienne Sainte-Geneviève en temple civique destiné à accueillir les cendres des grands hommes de la patrie. Mirabeau sera la première personnalité inhumée au Panthéon. Voltaire et Rousseau suivront.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du Panthéon - Histoire de l'Assemblée Constituante - Histoire de Sainte-Geneviève - Histoire de l'Architecture
1946
4 avril
Paul Claudel est élu à l’Académie française
A 83 ans, Paul Claudel peut désormais occuper le siège numéro 13 à l’Académie française. Il prend ainsi sa revanche, onze années après avoir échoué contre Claude Farrère. Grand poète et auteur dramatique, il consacra véritablement sa carrière avec sa pièce "le Soulier de Satin", mise en scène dans une version abrégée en 1943. Relatant un amour impossible dans l’Espagne de la Renaissance, l’œuvre obtint rapidement le succès escompté.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Paul Claudel - Histoire du Théâtre
1949
4 avril
Signature du Traité de l'Atlantique Nord
Douze démocraties occidentales signent le Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Washington pour faire face à la menace soviétique. Volet militaire de l’Alliance atlantique, cette organisation permet de dépasser les situations de statu quo que ne peut régler l’ONU. L’OTAN a pour objectif de souder les pays occidentaux européens contre l’URSS et les démocraties populaires. Il sera un des instruments de l’équilibre de la terreur et paradoxalement n’aura de mission qu’en 1995 en ex-Yougoslavie, alors que l’URSS n’existe plus.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de l'OTAN - Histoire de Washington - Histoire des Traités
1960
4 avril
Simone Signoret remporte un Oscar
Alors au creux de la vague (on lui reproche ses penchants communistes), Simone Signoret signe un retour sur le devant de la scène avec un Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Les Chemins de la haute-ville". Plus connu sous le nom de "Room at the top", ce film de Jack Clayton est un magnifique mélodrame. Signoret est la seconde française à remporter ce prix après Claudette Colbert en 1934. A noter qu'elle remportera le prix d'interprétation au Festival de Cannes pour le même rôle...
Voir aussi : Signoret - Histoire du Cinéma
1968
4 avril
Assassinat de Martin Luther King
Le pasteur noir de l'église baptiste de Montgomery (Alabama) est assassiné à 38 ans par James Earl Ray à Memphis dans le Tennessee. Engagé dans la lutte contre la ségrégation, il est resté célèbre pour son discours "I Have a Dream" dans lequel il décrit une Amérique où Blancs et Noirs sont unis. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1964.
Voir aussi : Assassinat - Ségrégation - Martin Luther King - Histoire du Racisme
1969
4 avril
Première implantation d'un cœur artificiel
Le docteur Denton Cooley réalise la première implantation d'un cœur artificiel au Texas Heart Institute de Houston. Le patient, Haskell Karp, ne survivra que trois jours à cette greffe. Depuis, près de 150 implantations ont été effectuées dans le monde, avec différents types de cœur artificiel et un taux de réussite oscillant de 20 à 60 %.
Voir aussi : Cœur - Histoire de la Médecine
1975
4 avril
Fondation de Microsoft
William H. Gates et Paul Allen fondent la société Microsoft Corporation à Albuquerque (Nouveau Mexique). Son activité consiste à développer des systèmes d'exploitation et des logiciels pour ordinateurs. En 1981, le constructeur américain IBM lance son Personnal Computer (PC) avec le système d'exploitation MS DOS (Microsoft Disk Operating System) de Microsoft. Aujourd'hui, les systèmes d'exploitation Microsoft sont présents sur 90% des micro-ordinateurs dans le monde.
Voir aussi : Windows - Histoire de Microsoft - Bill Gates - Paul Allen - Histoire de l'Entreprise
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
4 avril
L'Eglise Sainte-Geneviève devient le Panthéon
L'Assemblée constituante décide de transformer l'église parisienne Sainte-Geneviève en temple civique destiné à accueillir les cendres des grands hommes de la patrie. Mirabeau sera la première personnalité inhumée au Panthéon. Voltaire et Rousseau suivront.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du Panthéon - Histoire de l'Assemblée Constituante - Histoire de Sainte-Geneviève - Histoire de l'Architecture
1946
4 avril
Paul Claudel est élu à l’Académie française
A 83 ans, Paul Claudel peut désormais occuper le siège numéro 13 à l’Académie française. Il prend ainsi sa revanche, onze années après avoir échoué contre Claude Farrère. Grand poète et auteur dramatique, il consacra véritablement sa carrière avec sa pièce "le Soulier de Satin", mise en scène dans une version abrégée en 1943. Relatant un amour impossible dans l’Espagne de la Renaissance, l’œuvre obtint rapidement le succès escompté.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Paul Claudel - Histoire du Théâtre
1949
4 avril
Signature du Traité de l'Atlantique Nord
Douze démocraties occidentales signent le Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Washington pour faire face à la menace soviétique. Volet militaire de l’Alliance atlantique, cette organisation permet de dépasser les situations de statu quo que ne peut régler l’ONU. L’OTAN a pour objectif de souder les pays occidentaux européens contre l’URSS et les démocraties populaires. Il sera un des instruments de l’équilibre de la terreur et paradoxalement n’aura de mission qu’en 1995 en ex-Yougoslavie, alors que l’URSS n’existe plus.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de l'OTAN - Histoire de Washington - Histoire des Traités
1960
4 avril
Simone Signoret remporte un Oscar
Alors au creux de la vague (on lui reproche ses penchants communistes), Simone Signoret signe un retour sur le devant de la scène avec un Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Les Chemins de la haute-ville". Plus connu sous le nom de "Room at the top", ce film de Jack Clayton est un magnifique mélodrame. Signoret est la seconde française à remporter ce prix après Claudette Colbert en 1934. A noter qu'elle remportera le prix d'interprétation au Festival de Cannes pour le même rôle...
Voir aussi : Signoret - Histoire du Cinéma
1968
4 avril
Assassinat de Martin Luther King
Le pasteur noir de l'église baptiste de Montgomery (Alabama) est assassiné à 38 ans par James Earl Ray à Memphis dans le Tennessee. Engagé dans la lutte contre la ségrégation, il est resté célèbre pour son discours "I Have a Dream" dans lequel il décrit une Amérique où Blancs et Noirs sont unis. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1964.
Voir aussi : Assassinat - Ségrégation - Martin Luther King - Histoire du Racisme
1969
4 avril
Première implantation d'un cœur artificiel
Le docteur Denton Cooley réalise la première implantation d'un cœur artificiel au Texas Heart Institute de Houston. Le patient, Haskell Karp, ne survivra que trois jours à cette greffe. Depuis, près de 150 implantations ont été effectuées dans le monde, avec différents types de cœur artificiel et un taux de réussite oscillant de 20 à 60 %.
Voir aussi : Cœur - Histoire de la Médecine
1975
4 avril
Fondation de Microsoft
William H. Gates et Paul Allen fondent la société Microsoft Corporation à Albuquerque (Nouveau Mexique). Son activité consiste à développer des systèmes d'exploitation et des logiciels pour ordinateurs. En 1981, le constructeur américain IBM lance son Personnal Computer (PC) avec le système d'exploitation MS DOS (Microsoft Disk Operating System) de Microsoft. Aujourd'hui, les systèmes d'exploitation Microsoft sont présents sur 90% des micro-ordinateurs dans le monde.
Voir aussi : Windows - Histoire de Microsoft - Bill Gates - Paul Allen - Histoire de l'Entreprise
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord ou Otan (en anglais : North Atlantic Treaty Organisation ou NATO), parfois connue sous le nom d’Alliance Atlantique, est une organisation politico-militaire qui rassemble de nombreux pays occidentaux. Elle a vu le jour le 4 avril 1949, suite à des négociations des cinq pays européens signataires du traité de Bruxelles (Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas et Royaume-Uni) avec les États-Unis, le Canada et cinq autres pays d’Europe occidentale invités à participer (Danemark, Italie, Islande, Norvège et Portugal). L'Alliance avait pour vocation initiale d'assurer la sécurité de l'Occident au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en prévenant d'éventuels soubresauts d'impérialisme allemand et en luttant contre les ambitions de conquête de l'Union Soviétique appuyée par ses satellites (militairement organisé dans le cadre du Pacte de Varsovie).
Grâce à ses moyens logistiques, l'Otan a su, durant la guerre froide, « garder les Russes à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands sous tutelle » comme le souhaitait son secrétaire général d’alors, Hastings Lionel Ismay. Après l'implosion de l'URSS, l'organisation s'est vue confrontée à de nouvelles menaces, notamment les revendications nationalistes dans l'ancien bloc communiste et l'essor du terrorisme international. Alors qu’elle n’a longtemps eu pour tâche que de garantir la défense et la stabilité de la zone euro-atlantique, l'Alliance promeut aujourd'hui des relations élargies de coopération dans le monde (Partenariat pour la Paix, Conseil OTAN-Russie, etc.).
Le siège de l'Otan se trouve depuis 1966 à Bruxelles et son commandement militaire (SACEUR) à Mons (Belgique). Cinq nations européennes (l'Autriche, la Finlande, l'Irlande, la Suède et la Suisse) ne font pas partie de l'Otan parce qu'elles se disent militairement neutres.
L'Otan semble être née d’abord d’une incapacité de l'ONU à assurer la paix mondiale, bloquée par les multiples vétos soviétiques. Pour réaliser l’Alliance qui permettrait la paix, les Occidentaux qui craignent un autre veto, trouvent une parade en ayant recours à l’article 51 de la charte des Nations unies. En effet, comme le précise l’article 5, dans le cadre de la légitime défense collective une association de nations n’a pas besoin de l'autorisation du Conseil de sécurité pour voir le jour.
Les Européens veulent assurer leur sécurité, ils craignent un nouveau relèvement de l’Allemagne et, à l'Est la menace communiste se fait de plus en plus forte, surtout après le départ de la majorité des troupes américano-canadiennes qui stationnaient en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les alliés européens souhaitent l’aide des États-Unis pour assurer efficacement leur défense.
Mais les États-Unis veulent d’abord que les Européens réalisent eux-mêmes leur défense, quitte à les aider par la suite, craignant qu’une alliance brise le mouvement d’unification de l’Europe. On voit d’ailleurs que dans le traité, cette volonté que l’Europe prenne en charge sa défense elle-même est encore présente, et l’article 3 permet aux Américains d’aider au développement militaire de l’Europe pour que celle-ci développe son propre système défensif (sorte de plan Marshall militaire). Mais la situation internationale évolue après le coup de Prague du 12 février 1948. Ainsi, le 17 mars 1948 est conclue l’alliance militaire du traité de Bruxelles qui préfigure la future alliance atlantique.
Après le blocus de Berlin, les appels des Européens se font de plus en plus insistants. Une entente secrète est réalisée entre les Anglo-saxons pour fixer les bases de l’Alliance Atlantique.
Une dernière étape reste néanmoins à franchir : toute alliance militaire des États-Unis en temps de paix est interdite par leur Constitution. Le sénateur Vandenberg fait voter la résolution 239 pour établir l’alliance le 11 juin 1948. L’alliance devient constitutionnelle, à la condition d’être conforme à la Charte des Nations unies. Sur demande du sénat américain, on inscrit dans le traité (art. 5), que les mesures à prendre en cas d’agression sur un des membres soient laissées souverainement au choix de chacun des pays signataires. Le sénat voulait préserver le choix du Congrès américain de faire ou non la guerre.
Des pourparlers à Washington, du 6 juillet au 9 septembre 1948 définissent les bases du traité. Ce pacte militaire est donc né d’un accord signé le 4 avril 1949 à Washington ; il s’agit du Traité de l’Atlantique Nord dont l’article 5 sur la solidarité entre ses membres en cas d’agression est le point primordial.
Ce traité a alors été ratifié par les États-Unis, le Canada, la Belgique, le Danemark, la France, les Pays-Bas, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, le Royaume-Uni, pays étant tous des démocraties, et le Portugal, dictature ayant soutenu les Alliés de la Seconde Guerre mondiale. Ils constituaient à cette époque une partie du Monde libre.
L'article 5 de la charte de l'Otan précise : « Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles assistera la partie ou les parties ainsi attaquées y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord ».
Avec ce traité, les Américains rompent avec leur tradition d’isolement et entrent dans une alliance permanente avec le continent européen. Les Européens ont tout fait pour amener les Américains à participer à leur défense et, même si le traité les laisse libres en théorie, en pratique, en cas d’attaque d’un des membres, les États-Unis n’auraient pas d’autres solutions que d’entrer en guerre.
L'Otan veut une paix active, il encourage la coopération de ses membres dans tous les domaines, économique, social, culturel et pas seulement militaire (art. 2). Selon Saint-Laurent, « le but de l’alliance nord-atlantique ne serait pas simplement négatif ; elle créerait un contre-courant dynamique s’opposant au communisme. » On y retrouve, dès le préambule, des idées de liberté, de démocratie et de bien être.
Les Soviétiques s’opposent au traité, l’accusant d’être « un instrument de l’impérialisme américain ». Le traité repose en effet sur les principes que les Américains ont tenté d’imposer après la guerre. Principe de libre échange économique issu de la conférence de Bretton Woods (art. 2 sur la collaboration économique).
Le traité va finalement être l’élément qui va réellement souder le bloc occidental derrière les États-Unis, installant peu à peu une certaine hégémonie américaine. Sur demande des Américains, l'Otan ne vise pas un adversaire en particulier. Il n’a pas pour but de provoquer les Soviétiques.
Conformément à la Charte des Nations unies, et notamment à l’article 51, les pays de l'alliance s'en remettent à la décision du Conseil de sécurité (art. 5 et 7) lors de tout règlement de différend. Le traité réaffirme sa subordination à l’ONU et le rôle important de celle-ci dans les relations internationales (art. 1er).
Situé à Londres puis à Paris à partir de 1952, le siège de l’Alliance atlantique occupe initialement des locaux temporaires au Palais de Chaillot, avant d'être transféré Porte Dauphine avec l’inauguration du « Palais de l'Otan » (actuelle Université Paris Dauphine) en 1959. Entre temps le Grand Quartier Général des Puissances Alliées en Europe (SHAPE) s'établit à Rocquencourt, au Camp Voluceau, sur le site actuel de l'INRIA. Les États-Unis ont déployé de nombreuses forces terrestres en Europe pendant toute la durée de la Guerre froide ; la VIIe armée américaine ou USAREUR a dirigé ces forces divisées entre le V Corps et le VII Corps, ce dernier ayant été désactivé en 1991 après la guerre du Golfe.
Dès septembre 1954, le Pentagone stocke des armes nucléaires au Royaume-Uni, et au début des années 1960, on trouvait des charges nucléaires américaines dans sept pays membres européens de l’OTAN – en Allemagne, en Belgique, en Grèce, en Italie, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Turquie. La France, quant à elle, en avait accueilli plusieurs sur son territoire jusqu’en 1959.
Plusieurs armées européennes eurent à leur dispositions des ogives nucléaires « sous double clé » équipés de dispositif de sécurité et d'armement. La dissuasion nucléaire, fondée essentiellement sur les armes nucléaires des États-Unis basées en Europe de l'Ouest et en Turquie, est en effet un axe dominant de la stratégie atlantique face à l'importante force conventionnelle du bloc de l'Est.
Parallèlement, l'Alliance s'étend à d'autres États : elle est rejointe par la Grèce et la Turquie (1952), la République fédérale d'Allemagne (1955), et l’Espagne de l’après-Franco (1982), bien que cette dernière collaborait précédemment avec l'Otan, de façon informelle.
Après le retour au pouvoir de Charles de Gaulle, à la faveur de la crise de mai 1958, une crise s'ouvre entre la France et les États-Unis et le Royaume-Uni au sujet de l'Otan, qui culmine en 1966 avec l'annonce du retrait de la France du commandement intégré de l'Otan, bien que, selon de Gaulle, le « fond » de l'alliance ne soit pas modifié (voir aussi Relations entre les États-Unis et la France).
Le 17 septembre 1958, de Gaulle envoie un mémorandum au président américain Dwight Eisenhower et au britannique Harold Macmillan, dans lequel il demande la création d'un directorat tripartite de l'Otan, afin de mettre la France sur un pied d'égalité avec ses alliés, ainsi que l'extension des zones couvertes par l'Otan afin d'inclure des zones d'intérêt pour la France, en particulier l'Algérie française. Suite à un refus de ses alliés, le général lance un programme de création d'une force de dissuasion nucléaire française afin de s'autonomiser de ses alliés. Les premiers essais nucléaires français ont lieu deux ans plus tard, à Reggane (Algérie). Le 11 mars 1959, la France retire sa flotte méditerranéenne du commandement de l'Otan. En juin 1959, de Gaulle s'oppose à l'installation d'armes nucléaires étrangères sur le territoire français. Le Pentagone retire alors hors de France 200 avions militaires, et commence progressivement à se retirer de la dizaine de bases aériennes américaines présentes en France depuis 1950, retrait achevé en 1967. Parallèlement à ce retrait américain, le ministre de la Défense gaulliste Pierre Messmer prend l'initiative de la création, en 1960, de l'Association of Tiger Squadron, renommée NATO Tiger Association, afin de renforcer les relations entre unités de l'Otan.
Carte des bases de l'OTAN en France avant le retrait du commandement militaire intégré en 1966.
Grâce à ses moyens logistiques, l'Otan a su, durant la guerre froide, « garder les Russes à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands sous tutelle » comme le souhaitait son secrétaire général d’alors, Hastings Lionel Ismay. Après l'implosion de l'URSS, l'organisation s'est vue confrontée à de nouvelles menaces, notamment les revendications nationalistes dans l'ancien bloc communiste et l'essor du terrorisme international. Alors qu’elle n’a longtemps eu pour tâche que de garantir la défense et la stabilité de la zone euro-atlantique, l'Alliance promeut aujourd'hui des relations élargies de coopération dans le monde (Partenariat pour la Paix, Conseil OTAN-Russie, etc.).
Le siège de l'Otan se trouve depuis 1966 à Bruxelles et son commandement militaire (SACEUR) à Mons (Belgique). Cinq nations européennes (l'Autriche, la Finlande, l'Irlande, la Suède et la Suisse) ne font pas partie de l'Otan parce qu'elles se disent militairement neutres.
L'Otan semble être née d’abord d’une incapacité de l'ONU à assurer la paix mondiale, bloquée par les multiples vétos soviétiques. Pour réaliser l’Alliance qui permettrait la paix, les Occidentaux qui craignent un autre veto, trouvent une parade en ayant recours à l’article 51 de la charte des Nations unies. En effet, comme le précise l’article 5, dans le cadre de la légitime défense collective une association de nations n’a pas besoin de l'autorisation du Conseil de sécurité pour voir le jour.
Les Européens veulent assurer leur sécurité, ils craignent un nouveau relèvement de l’Allemagne et, à l'Est la menace communiste se fait de plus en plus forte, surtout après le départ de la majorité des troupes américano-canadiennes qui stationnaient en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les alliés européens souhaitent l’aide des États-Unis pour assurer efficacement leur défense.
Mais les États-Unis veulent d’abord que les Européens réalisent eux-mêmes leur défense, quitte à les aider par la suite, craignant qu’une alliance brise le mouvement d’unification de l’Europe. On voit d’ailleurs que dans le traité, cette volonté que l’Europe prenne en charge sa défense elle-même est encore présente, et l’article 3 permet aux Américains d’aider au développement militaire de l’Europe pour que celle-ci développe son propre système défensif (sorte de plan Marshall militaire). Mais la situation internationale évolue après le coup de Prague du 12 février 1948. Ainsi, le 17 mars 1948 est conclue l’alliance militaire du traité de Bruxelles qui préfigure la future alliance atlantique.
Après le blocus de Berlin, les appels des Européens se font de plus en plus insistants. Une entente secrète est réalisée entre les Anglo-saxons pour fixer les bases de l’Alliance Atlantique.
Une dernière étape reste néanmoins à franchir : toute alliance militaire des États-Unis en temps de paix est interdite par leur Constitution. Le sénateur Vandenberg fait voter la résolution 239 pour établir l’alliance le 11 juin 1948. L’alliance devient constitutionnelle, à la condition d’être conforme à la Charte des Nations unies. Sur demande du sénat américain, on inscrit dans le traité (art. 5), que les mesures à prendre en cas d’agression sur un des membres soient laissées souverainement au choix de chacun des pays signataires. Le sénat voulait préserver le choix du Congrès américain de faire ou non la guerre.
Des pourparlers à Washington, du 6 juillet au 9 septembre 1948 définissent les bases du traité. Ce pacte militaire est donc né d’un accord signé le 4 avril 1949 à Washington ; il s’agit du Traité de l’Atlantique Nord dont l’article 5 sur la solidarité entre ses membres en cas d’agression est le point primordial.
Ce traité a alors été ratifié par les États-Unis, le Canada, la Belgique, le Danemark, la France, les Pays-Bas, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, le Royaume-Uni, pays étant tous des démocraties, et le Portugal, dictature ayant soutenu les Alliés de la Seconde Guerre mondiale. Ils constituaient à cette époque une partie du Monde libre.
L'article 5 de la charte de l'Otan précise : « Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles assistera la partie ou les parties ainsi attaquées y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord ».
Avec ce traité, les Américains rompent avec leur tradition d’isolement et entrent dans une alliance permanente avec le continent européen. Les Européens ont tout fait pour amener les Américains à participer à leur défense et, même si le traité les laisse libres en théorie, en pratique, en cas d’attaque d’un des membres, les États-Unis n’auraient pas d’autres solutions que d’entrer en guerre.
L'Otan veut une paix active, il encourage la coopération de ses membres dans tous les domaines, économique, social, culturel et pas seulement militaire (art. 2). Selon Saint-Laurent, « le but de l’alliance nord-atlantique ne serait pas simplement négatif ; elle créerait un contre-courant dynamique s’opposant au communisme. » On y retrouve, dès le préambule, des idées de liberté, de démocratie et de bien être.
Les Soviétiques s’opposent au traité, l’accusant d’être « un instrument de l’impérialisme américain ». Le traité repose en effet sur les principes que les Américains ont tenté d’imposer après la guerre. Principe de libre échange économique issu de la conférence de Bretton Woods (art. 2 sur la collaboration économique).
Le traité va finalement être l’élément qui va réellement souder le bloc occidental derrière les États-Unis, installant peu à peu une certaine hégémonie américaine. Sur demande des Américains, l'Otan ne vise pas un adversaire en particulier. Il n’a pas pour but de provoquer les Soviétiques.
Conformément à la Charte des Nations unies, et notamment à l’article 51, les pays de l'alliance s'en remettent à la décision du Conseil de sécurité (art. 5 et 7) lors de tout règlement de différend. Le traité réaffirme sa subordination à l’ONU et le rôle important de celle-ci dans les relations internationales (art. 1er).
Situé à Londres puis à Paris à partir de 1952, le siège de l’Alliance atlantique occupe initialement des locaux temporaires au Palais de Chaillot, avant d'être transféré Porte Dauphine avec l’inauguration du « Palais de l'Otan » (actuelle Université Paris Dauphine) en 1959. Entre temps le Grand Quartier Général des Puissances Alliées en Europe (SHAPE) s'établit à Rocquencourt, au Camp Voluceau, sur le site actuel de l'INRIA. Les États-Unis ont déployé de nombreuses forces terrestres en Europe pendant toute la durée de la Guerre froide ; la VIIe armée américaine ou USAREUR a dirigé ces forces divisées entre le V Corps et le VII Corps, ce dernier ayant été désactivé en 1991 après la guerre du Golfe.
Dès septembre 1954, le Pentagone stocke des armes nucléaires au Royaume-Uni, et au début des années 1960, on trouvait des charges nucléaires américaines dans sept pays membres européens de l’OTAN – en Allemagne, en Belgique, en Grèce, en Italie, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Turquie. La France, quant à elle, en avait accueilli plusieurs sur son territoire jusqu’en 1959.
Plusieurs armées européennes eurent à leur dispositions des ogives nucléaires « sous double clé » équipés de dispositif de sécurité et d'armement. La dissuasion nucléaire, fondée essentiellement sur les armes nucléaires des États-Unis basées en Europe de l'Ouest et en Turquie, est en effet un axe dominant de la stratégie atlantique face à l'importante force conventionnelle du bloc de l'Est.
Parallèlement, l'Alliance s'étend à d'autres États : elle est rejointe par la Grèce et la Turquie (1952), la République fédérale d'Allemagne (1955), et l’Espagne de l’après-Franco (1982), bien que cette dernière collaborait précédemment avec l'Otan, de façon informelle.
Après le retour au pouvoir de Charles de Gaulle, à la faveur de la crise de mai 1958, une crise s'ouvre entre la France et les États-Unis et le Royaume-Uni au sujet de l'Otan, qui culmine en 1966 avec l'annonce du retrait de la France du commandement intégré de l'Otan, bien que, selon de Gaulle, le « fond » de l'alliance ne soit pas modifié (voir aussi Relations entre les États-Unis et la France).
Le 17 septembre 1958, de Gaulle envoie un mémorandum au président américain Dwight Eisenhower et au britannique Harold Macmillan, dans lequel il demande la création d'un directorat tripartite de l'Otan, afin de mettre la France sur un pied d'égalité avec ses alliés, ainsi que l'extension des zones couvertes par l'Otan afin d'inclure des zones d'intérêt pour la France, en particulier l'Algérie française. Suite à un refus de ses alliés, le général lance un programme de création d'une force de dissuasion nucléaire française afin de s'autonomiser de ses alliés. Les premiers essais nucléaires français ont lieu deux ans plus tard, à Reggane (Algérie). Le 11 mars 1959, la France retire sa flotte méditerranéenne du commandement de l'Otan. En juin 1959, de Gaulle s'oppose à l'installation d'armes nucléaires étrangères sur le territoire français. Le Pentagone retire alors hors de France 200 avions militaires, et commence progressivement à se retirer de la dizaine de bases aériennes américaines présentes en France depuis 1950, retrait achevé en 1967. Parallèlement à ce retrait américain, le ministre de la Défense gaulliste Pierre Messmer prend l'initiative de la création, en 1960, de l'Association of Tiger Squadron, renommée NATO Tiger Association, afin de renforcer les relations entre unités de l'Otan.
Carte des bases de l'OTAN en France avant le retrait du commandement militaire intégré en 1966.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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2è partie
Bien que lors de la crise des missiles de Cuba (octobre 1962), Paris montre sa solidarité avec l'Otan, la politique d'indépendance gaulliste continue. Alors que cette crise, qui pousse le monde au bord de la guerre nucléaire, débouche sur la Détente et sur un équilibre fondé sur la Destruction mutuelle assurée (MAD), De Gaulle retire la flotte atlantique et celle de la Manche du commandement de l'Otan en 1962. L'administration de John F. Kennedy propose en janvier 1963 à de Gaulle d'étendre à la France les accords de Nassau signés entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui conduisaient cette dernière à renoncer à une force nucléaire autonome. Mais, poursuivant la politique d'indépendance relative à l'égard de l'axe atlantique, de Gaulle refuse cette offre au nom d'une marge de manœuvre entre les deux superpuissances (États-Unis et URSS) afin de pouvoir mener une politique propre, voire éventuellement signer un traité de paix séparée avec le bloc de l'Est en cas d'invasion de la RFA, afin de ne pas être embarqué dans une guerre mondiale opposant l'Otan aux forces de Varsovie. En septembre 1965, de Gaulle annonce lors d'une conférence de presse le retrait du commandement intégré de l'Otan au plus tard pour 1969. C'est chose faite en mars 1966, toutes les troupes étrangères étant poussées à quitter la France. L'opposition socialiste, réunie au sein de la FGDS (Fédération de la gauche démocrate et socialiste), dépose alors une motion de censure contre le gouvernement Pompidou, défendue par Guy Mollet. Maurice Faure (du Rassemblement démocratique) déclare alors « si chacun de nos alliés se comportait comme vous le faites et prenait les décisions que vous venez de décréter, cela ne signifierait rien d'autre que le retrait de toutes les forces américaines du continent européen. »
Le siège de l'Otan quitte alors Paris pour Bruxelles en décembre 1966. Le SHAPE (« Grand quartier général des puissances alliées en Europe ») est transféré le 16 octobre 1967 de Rocquencourt, près de Paris, à Casteau, près de Mons en Belgique, dans le locaux d'une ancienne infrastructure militaire belge. La France demeurait toutefois membre de l'Alliance atlantique, ayant ses propres forces en RFA. De plus, une série d'accords secrets, les Accords Lemnitzer (en)-Ailleret, signés l'année suivant la décision gaulliste de 1966, détaillaient la façon dont les forces armées françaises seraient réintégrées au commandement intégré de l'Otan en cas de conflit ouvert entre les deux blocs .
Pour Pierre Harmel, le ministre belge des Affaires extérieures, les pays individuels de l'Otan ont le droit d'établir et d'entretenir des contacts bilatéraux avec « l'autre côté ». Une telle approche n'est nullement contraire à la loyauté à l'alliance occidentale, laquelle doit maintenir sa force de frappe militaire. Le renoncement à l'ancien modèle conflictuel et la croyance à une détente durable sont des éléments neufs et témoignent d'une conscience européenne grandissante. L'approbation du rapport Harmel par le conseil de l'Otan en décembre 1967 est un jalon important dans les relations Est-Ouest. C'est ainsi qu'à partir de 1969, avec sa politique de rapprochement avec la RDA et les autres États satellites de l'Union soviétique, le chancelier de la RFA, Willy Brandt jette les bases de la normalisation qui se concrétisera par la démolition du Mur de Berlin vingt ans plus tard.
L'arrivée au pouvoir de Richard Nixon, investi en janvier 1969, et le départ de De Gaulle, remplacé en juin 1969 par Georges Pompidou, changea la donne. Alors que Willy Brandt, amorce l'Ostpolitik, rompant avec la doctrine Hallstein de non-reconnaissance de la RDA, Nixon contourne d'abord les contraignantes législations américaines dans les domaines nucléaires avant d'ouvrir officiellement la voie de la collaboration nucléaire franco-américaine. Ainsi, en 1974 l'entreprise américaine Westinghouse cède sa licence concernant les réacteurs à eau pressurisée à l'entreprise française FRAMATOME. Pourvu de cette licence, Paris entame alors un programme de coopération nucléaire avec l'Afrique du Sud (construction de la centrale de Koeberg). La même année, l'Otan reconnaît, par la déclaration d'Ottawa (1974) que les dissuasions françaises et britanniques (celles-ci étant intégrées dans le SIOP, Single Integrated Operational Plan, des États-Unis) renforçaient la dissuasion globale de l’Alliance .
Le pilier européen de l'Otan disposa en 1971 d"un maximum de 7 300 armes nucléaires tactiques pour tous les types de vecteur nucléaire disponible (obus, missiles sol-sol et sol-air, charges de profondeur, etc.). Les premières diminutions apparurent à la fin des années 1970 avec environ 6 000 armes, se réduisant à près de 1 400 au milieu des années 1980, puis à 700 en 1991, et à 480 en 1994 (ces derniers étant désormais exclusivement des bombes B61 larguées par avion).
Dans les années 1980, alors que Reagan est au pouvoir et enclenche une politique offensive envers l'URSS (« America is back! » — on parle alors de « guerre fraîche »), la décision de mise en place des missiles MGM-31 Pershing et BGM-109G Gryphon pour contrer les SS-20 soviétiques conduit à la crise des euromissiles, dont sort victorieux le bloc de l'Ouest avec le retrait multilatéral de ce type de matériel d'Europe.
Effectifs des forces armées de l'Otan et du Pacte de Varsovie en 1959 ; Tons de bleu : Pays membres de l'Otan ; Tons de rouge : Pays membres du pacte de Varsovie ; Gris : pays neutres ; Vert : pays non-aligné ; Hachures : pays alliés d'une des deux organisations, mais non membre. Le chiffre sur la péninsule Ibérique comprend les effectifs américains stationné dans la région et l'armée portugaise
Effectifs des forces armées de l'Otan et du Pacte de Varsovie en 1973; le chiffre en Islande et Espagne correspond au effectifs américains dans ces pays.
La fin de la Guerre froide à partir de 1989 (chute du mur de Berlin), la disparition de l’URSS et de l’adversaire « naturel » de l’Alliance Atlantique, le Pacte de Varsovie, pose très vite aux États-Unis la question de l’intégration des anciens satellites de l’URSS et des Républiques soviétiques nouvellement indépendantes.
D'un autre côté, la guerre du Golfe est concomitante d'un rapprochement franco-américain. Le président François Mitterrand amorce des négociations secrètes, menées par Gabriel Robin, avec l'Otan. Celles-ci durent quatre mois, à l'automne 1990. Robin plaide alors pour transformer SHAPE afin de le mettre en « veilleuse en temps de paix ». Ces négociations échouent cependant : selon Robin, Mitterrand et le ministre des Affaires étrangères Roland Dumas « s'intéressaient davantage à l'identité européenne de défense qu'à la réforme de l'Alliance ». Selon le secrétaire général de l'Élysée à l'époque, Hubert Védrine, il ne s'agissait que de discussions pragmatiques, ne modifiant en rien la position française vis-à-vis des États-Unis. La France participe néanmoins pour la première fois à une opération de l'Otan lors de la guerre en Bosnie, en 1993 ; l'armée française étant impliquée, le rapprochement avec le commandement de l'Otan est inéluctable, la France devant participer à la planification des opérations.
Les armées des pays de l'Est sont héritées du système soviétique. Elles disposent généralement d’un matériel pléthorique souvent mal adapté, 10 % seulement étant compatible avec les standards Otan (Serge Enderlin) et d’un budget militaire en chute rapide. Il est également urgent de diviser les troupes en brigades Otan plus réduites, plus mobiles, bien équipées et plus rapides.
Dès lors, les forces armées de l’Europe de l’Est doivent se réformer en profondeur et de manière structurelle, et ce même en période de pénurie financière : « Le budget tchèque de la défense s’effondre, de 7 % du PIB en 1989, à 2,5 % en 1996. Le matériel militaire stocké dans les vastes bases héritées de l’époque soviétique est dans un état déplorable. » (Serge Enderlin)
Le premier membre intégré à l’organisation après la Guerre froide fut l’ex-RDA, lors de la réunification de l’Allemagne le 3 octobre 1990. Pour s’assurer de l’accord soviétique à une entrée de l’Allemagne réunifiée dans l'Otan, il fut décidé qu’aucune troupe étrangère, qu'aucune arme nucléaire ne seraient stationnées à l’Est et, enfin, que l'Otan ne s’étendrait jamais plus à l’Est.
On assiste à partir de cette période à une baisse rapide des effectifs militaires des membres de l'Otan passant de 5 776 000 militaires en 1990, 4 508 000 en 2000 à 3 591 000 en 2008 malgré l'arrivée de nouveaux membres depuis 1999, à un retrait de la quasi totalité des forces de combats étrangères de l'Allemagne et à une baisse du budget de la Défense au prorata PIB, celui ci passant d'une moyenne de 4,5 % du PIB en prix constant dans les années 1980 à 2,6 % en 2008.
L'armée belge par exemple, passant de 106 000 hommes en 1990 à 35 668 au 1er janvier 2010, et à la Royal Navy qui en 1989 représentait 589 000 tonnes, dont 153 bâtiments de combat, chacun d'un tonnage supérieur à 2 000 tonne était tombé au 1er janvier 2006 à 470 500 tonnes (le gros du tonnage étant assuré par les navires de soutien), dont seulement 63 bâtiments de combat hauturiers
En 1995, le président Jacques Chirac amorce des négociations en vue de la réintégration de la France au commandement intégré de l'Otan. L'année précédente, et dans le cadre de la guerre en ex-Yougoslavie, la France avait participé au comité militaire de l'Otan; elle le réintègre pleinement en 1996. Les négociations de Chirac échouent toutefois, Washington refusant de confier le commandement sud de l'Otan, à Naples, à la France . C’est le début d’une évolution de la politique française héritée du gaullisme.
Le 12 mars 1999, tournant dos aux promesses tenues lors de la réunification allemande, l'Otan intègre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, donc trois anciens satellites de l’URSS, sur les neuf alors candidats à l'adhésion. Cette intégration fut populaire, vécue avant tout comme la garantie de leur totale indépendance future[réf. nécessaire]. Les sondages en Pologne affirmaient par exemple, que plus de 80 % des citoyens polonais étaient favorables à l’intégration à l'Otan (Jerzy Baczynski).
En 1999 toujours, l'Otan engage ses forces dans sa première grande opération militaire, participant à la guerre du Kosovo en bombardant la Serbie-et-Monténégro pendant onze semaines (du 24 mars au 10 juin 1999), lors de l'opération Allied Force. Cette opération fut motivée par l'incident de Račak.
Cela pose déjà la question de l’avenir de l'Otan, qui a perdu son ennemi naturel, le Pacte de Varsovie, et alors que la Fédération de Russie traverse une crise qui est souvent interprétée comme une période de décadence. Les attentats du 11 septembre 2001 et la déclaration, par le président George W. Bush, d'une « guerre contre le terrorisme », modifient la donne et font jouer à l'Otan un nouveau rôle. Elle compte désormais s'engager dans cette « guerre » atypique, qui n'oppose pas un État contre un État, mais un groupe d'États à un réseau hétérogène d'organisations terroristes islamiques, souvent désignés, de façon métonymique, par le nom d'Al Qaeda. L'islamisme remplace ainsi le communisme comme principale menace du « monde libre ».
L'Otan crée une force de réaction rapide lors du sommet de Prague de novembre 2002, tandis qu'une chaîne de télévision (NATO TV Channel) est créée en 2008. En décembre, l'Union européenne (UE) signe avec l'Otan un partenariat stratégique, l'Identité européenne de sécurité et de défense (IESD). Dans le même temps, l'Otan prépare son élargissement concomitant avec celui de l'UE elle-même. Ainsi, le 29 mars 2004, sept nouveaux pays (l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie) sont entrés dans l’organisation, en portant à 26 le nombre de membres. Ce sont des États militairement peu puissants, mais trois d’entre eux, dont les Pays baltes, étaient d’anciennes républiques soviétiques à l’époque de la Guerre froide, et les autres des satellites du pouvoir soviétique, Slovénie excepté. Ces États doivent réformer leur organisation militaire en profondeur, accepter les standards Otan, développer les « capacités politico-militaires afin de pouvoir intervenir sur des crises et conflits différents d’une agression armée classique ». (Lieutenant-colonel Francisco Stoicafnec)
À la suite des révolutions de couleur survenues en Géorgie (révolution des Roses) puis en Ukraine (révolution orange), ces deux autres anciens États soviétiques ont fait part de leur volonté d’adhérer à l’alliance, également rejoints en ceci par la Moldavie, ce qui a été refusé par l’alliance Atlantique lors du sommet de Bucarest de 2008.
Cependant, une certaine opposition envers l'Otan demeure au sein des populations concernées (manifestations anti-Otan en Crimée, par exemple). Les fortes minorités russophones condamnent une volonté présumée essentielle de contrôler la nouvelle puissance russe, dont le taux de croissance économique autorise une certaine modernisation des armées. Dans le cadre de l’enlisement américain en Irak, et des difficultés de l'Otan en Afghanistan, des évolutions stratégiques semblent se concrétiser. Enfin, la Russie s'y oppose fortement, s'estimant en particulier menacé par le projet de bouclier antimissile mis en place par les États-Unis. Elle manifeste son mécontentement en suspendant le 12 décembre 2007 l'application sur le traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE), alors que George W. Bush avait dénoncé le traité ABM en juin 2002. L'éventuelle adhésion de la Géorgie (et de l'Ukraine) à l'Otan a joué un rôle dans la Deuxième Guerre d'Ossétie du Sud (2008).
C'est aussi en 2004 qu'une centaine de militaires français rejoignent les commandements suprêmes, à Mons (Belgique) et à Norfolk (États-Unis). La France participe alors à toutes les opérations de l'Otan (Kosovo en 1999 et Afghanistan). Elle est même le 4e contributeur de l'Otan en termes de forces.
Le 1er avril 2009, juste avant le 24e sommet de l'Otan à Strasbourg et à Kehl (ainsi qu'à Baden-Baden), qui célèbre le 60e anniversaire de l'Otan et voit d'importantes manifestations antimilitaristes et anticapitalistes, le porte-parole de l'Otan annonce l'adhésion de l'Albanie et de la Croatie, ce qui porte le nombre d'Etats membres à 28. Dans le même temps, le président Nicolas Sarkozy annonce le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN : ce retour s'accompagne de l'attribution à un officier général français d'un grand commandement militaire de l'Otan17, mais la France n'intègre pas le comité des plans nucléaires.
En 2010, 150 à 200 armes nucléaires non stratégiques américaines restent basées en Europe. Les charges nucléaires B-61 toujours présentes sur le continent seraient basées dans cinq pays, à savoir l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas et la Turquie après le retrait de ses armes de Grèce en 2001 et du Royaume-Uni à partir de 2004. Les principales raisons du maintien des NSNW en Europe une fois la Guerre froide terminée avaient été le souci de ne pas compromettre la cohésion et la solidarité entre Alliés et le besoin de maintenir une garantie nucléaire résiduelle.
Bien que lors de la crise des missiles de Cuba (octobre 1962), Paris montre sa solidarité avec l'Otan, la politique d'indépendance gaulliste continue. Alors que cette crise, qui pousse le monde au bord de la guerre nucléaire, débouche sur la Détente et sur un équilibre fondé sur la Destruction mutuelle assurée (MAD), De Gaulle retire la flotte atlantique et celle de la Manche du commandement de l'Otan en 1962. L'administration de John F. Kennedy propose en janvier 1963 à de Gaulle d'étendre à la France les accords de Nassau signés entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui conduisaient cette dernière à renoncer à une force nucléaire autonome. Mais, poursuivant la politique d'indépendance relative à l'égard de l'axe atlantique, de Gaulle refuse cette offre au nom d'une marge de manœuvre entre les deux superpuissances (États-Unis et URSS) afin de pouvoir mener une politique propre, voire éventuellement signer un traité de paix séparée avec le bloc de l'Est en cas d'invasion de la RFA, afin de ne pas être embarqué dans une guerre mondiale opposant l'Otan aux forces de Varsovie. En septembre 1965, de Gaulle annonce lors d'une conférence de presse le retrait du commandement intégré de l'Otan au plus tard pour 1969. C'est chose faite en mars 1966, toutes les troupes étrangères étant poussées à quitter la France. L'opposition socialiste, réunie au sein de la FGDS (Fédération de la gauche démocrate et socialiste), dépose alors une motion de censure contre le gouvernement Pompidou, défendue par Guy Mollet. Maurice Faure (du Rassemblement démocratique) déclare alors « si chacun de nos alliés se comportait comme vous le faites et prenait les décisions que vous venez de décréter, cela ne signifierait rien d'autre que le retrait de toutes les forces américaines du continent européen. »
Le siège de l'Otan quitte alors Paris pour Bruxelles en décembre 1966. Le SHAPE (« Grand quartier général des puissances alliées en Europe ») est transféré le 16 octobre 1967 de Rocquencourt, près de Paris, à Casteau, près de Mons en Belgique, dans le locaux d'une ancienne infrastructure militaire belge. La France demeurait toutefois membre de l'Alliance atlantique, ayant ses propres forces en RFA. De plus, une série d'accords secrets, les Accords Lemnitzer (en)-Ailleret, signés l'année suivant la décision gaulliste de 1966, détaillaient la façon dont les forces armées françaises seraient réintégrées au commandement intégré de l'Otan en cas de conflit ouvert entre les deux blocs .
Pour Pierre Harmel, le ministre belge des Affaires extérieures, les pays individuels de l'Otan ont le droit d'établir et d'entretenir des contacts bilatéraux avec « l'autre côté ». Une telle approche n'est nullement contraire à la loyauté à l'alliance occidentale, laquelle doit maintenir sa force de frappe militaire. Le renoncement à l'ancien modèle conflictuel et la croyance à une détente durable sont des éléments neufs et témoignent d'une conscience européenne grandissante. L'approbation du rapport Harmel par le conseil de l'Otan en décembre 1967 est un jalon important dans les relations Est-Ouest. C'est ainsi qu'à partir de 1969, avec sa politique de rapprochement avec la RDA et les autres États satellites de l'Union soviétique, le chancelier de la RFA, Willy Brandt jette les bases de la normalisation qui se concrétisera par la démolition du Mur de Berlin vingt ans plus tard.
L'arrivée au pouvoir de Richard Nixon, investi en janvier 1969, et le départ de De Gaulle, remplacé en juin 1969 par Georges Pompidou, changea la donne. Alors que Willy Brandt, amorce l'Ostpolitik, rompant avec la doctrine Hallstein de non-reconnaissance de la RDA, Nixon contourne d'abord les contraignantes législations américaines dans les domaines nucléaires avant d'ouvrir officiellement la voie de la collaboration nucléaire franco-américaine. Ainsi, en 1974 l'entreprise américaine Westinghouse cède sa licence concernant les réacteurs à eau pressurisée à l'entreprise française FRAMATOME. Pourvu de cette licence, Paris entame alors un programme de coopération nucléaire avec l'Afrique du Sud (construction de la centrale de Koeberg). La même année, l'Otan reconnaît, par la déclaration d'Ottawa (1974) que les dissuasions françaises et britanniques (celles-ci étant intégrées dans le SIOP, Single Integrated Operational Plan, des États-Unis) renforçaient la dissuasion globale de l’Alliance .
Le pilier européen de l'Otan disposa en 1971 d"un maximum de 7 300 armes nucléaires tactiques pour tous les types de vecteur nucléaire disponible (obus, missiles sol-sol et sol-air, charges de profondeur, etc.). Les premières diminutions apparurent à la fin des années 1970 avec environ 6 000 armes, se réduisant à près de 1 400 au milieu des années 1980, puis à 700 en 1991, et à 480 en 1994 (ces derniers étant désormais exclusivement des bombes B61 larguées par avion).
Dans les années 1980, alors que Reagan est au pouvoir et enclenche une politique offensive envers l'URSS (« America is back! » — on parle alors de « guerre fraîche »), la décision de mise en place des missiles MGM-31 Pershing et BGM-109G Gryphon pour contrer les SS-20 soviétiques conduit à la crise des euromissiles, dont sort victorieux le bloc de l'Ouest avec le retrait multilatéral de ce type de matériel d'Europe.
Effectifs des forces armées de l'Otan et du Pacte de Varsovie en 1959 ; Tons de bleu : Pays membres de l'Otan ; Tons de rouge : Pays membres du pacte de Varsovie ; Gris : pays neutres ; Vert : pays non-aligné ; Hachures : pays alliés d'une des deux organisations, mais non membre. Le chiffre sur la péninsule Ibérique comprend les effectifs américains stationné dans la région et l'armée portugaise
Effectifs des forces armées de l'Otan et du Pacte de Varsovie en 1973; le chiffre en Islande et Espagne correspond au effectifs américains dans ces pays.
La fin de la Guerre froide à partir de 1989 (chute du mur de Berlin), la disparition de l’URSS et de l’adversaire « naturel » de l’Alliance Atlantique, le Pacte de Varsovie, pose très vite aux États-Unis la question de l’intégration des anciens satellites de l’URSS et des Républiques soviétiques nouvellement indépendantes.
D'un autre côté, la guerre du Golfe est concomitante d'un rapprochement franco-américain. Le président François Mitterrand amorce des négociations secrètes, menées par Gabriel Robin, avec l'Otan. Celles-ci durent quatre mois, à l'automne 1990. Robin plaide alors pour transformer SHAPE afin de le mettre en « veilleuse en temps de paix ». Ces négociations échouent cependant : selon Robin, Mitterrand et le ministre des Affaires étrangères Roland Dumas « s'intéressaient davantage à l'identité européenne de défense qu'à la réforme de l'Alliance ». Selon le secrétaire général de l'Élysée à l'époque, Hubert Védrine, il ne s'agissait que de discussions pragmatiques, ne modifiant en rien la position française vis-à-vis des États-Unis. La France participe néanmoins pour la première fois à une opération de l'Otan lors de la guerre en Bosnie, en 1993 ; l'armée française étant impliquée, le rapprochement avec le commandement de l'Otan est inéluctable, la France devant participer à la planification des opérations.
Les armées des pays de l'Est sont héritées du système soviétique. Elles disposent généralement d’un matériel pléthorique souvent mal adapté, 10 % seulement étant compatible avec les standards Otan (Serge Enderlin) et d’un budget militaire en chute rapide. Il est également urgent de diviser les troupes en brigades Otan plus réduites, plus mobiles, bien équipées et plus rapides.
Dès lors, les forces armées de l’Europe de l’Est doivent se réformer en profondeur et de manière structurelle, et ce même en période de pénurie financière : « Le budget tchèque de la défense s’effondre, de 7 % du PIB en 1989, à 2,5 % en 1996. Le matériel militaire stocké dans les vastes bases héritées de l’époque soviétique est dans un état déplorable. » (Serge Enderlin)
Le premier membre intégré à l’organisation après la Guerre froide fut l’ex-RDA, lors de la réunification de l’Allemagne le 3 octobre 1990. Pour s’assurer de l’accord soviétique à une entrée de l’Allemagne réunifiée dans l'Otan, il fut décidé qu’aucune troupe étrangère, qu'aucune arme nucléaire ne seraient stationnées à l’Est et, enfin, que l'Otan ne s’étendrait jamais plus à l’Est.
On assiste à partir de cette période à une baisse rapide des effectifs militaires des membres de l'Otan passant de 5 776 000 militaires en 1990, 4 508 000 en 2000 à 3 591 000 en 2008 malgré l'arrivée de nouveaux membres depuis 1999, à un retrait de la quasi totalité des forces de combats étrangères de l'Allemagne et à une baisse du budget de la Défense au prorata PIB, celui ci passant d'une moyenne de 4,5 % du PIB en prix constant dans les années 1980 à 2,6 % en 2008.
L'armée belge par exemple, passant de 106 000 hommes en 1990 à 35 668 au 1er janvier 2010, et à la Royal Navy qui en 1989 représentait 589 000 tonnes, dont 153 bâtiments de combat, chacun d'un tonnage supérieur à 2 000 tonne était tombé au 1er janvier 2006 à 470 500 tonnes (le gros du tonnage étant assuré par les navires de soutien), dont seulement 63 bâtiments de combat hauturiers
En 1995, le président Jacques Chirac amorce des négociations en vue de la réintégration de la France au commandement intégré de l'Otan. L'année précédente, et dans le cadre de la guerre en ex-Yougoslavie, la France avait participé au comité militaire de l'Otan; elle le réintègre pleinement en 1996. Les négociations de Chirac échouent toutefois, Washington refusant de confier le commandement sud de l'Otan, à Naples, à la France . C’est le début d’une évolution de la politique française héritée du gaullisme.
Le 12 mars 1999, tournant dos aux promesses tenues lors de la réunification allemande, l'Otan intègre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, donc trois anciens satellites de l’URSS, sur les neuf alors candidats à l'adhésion. Cette intégration fut populaire, vécue avant tout comme la garantie de leur totale indépendance future[réf. nécessaire]. Les sondages en Pologne affirmaient par exemple, que plus de 80 % des citoyens polonais étaient favorables à l’intégration à l'Otan (Jerzy Baczynski).
En 1999 toujours, l'Otan engage ses forces dans sa première grande opération militaire, participant à la guerre du Kosovo en bombardant la Serbie-et-Monténégro pendant onze semaines (du 24 mars au 10 juin 1999), lors de l'opération Allied Force. Cette opération fut motivée par l'incident de Račak.
Cela pose déjà la question de l’avenir de l'Otan, qui a perdu son ennemi naturel, le Pacte de Varsovie, et alors que la Fédération de Russie traverse une crise qui est souvent interprétée comme une période de décadence. Les attentats du 11 septembre 2001 et la déclaration, par le président George W. Bush, d'une « guerre contre le terrorisme », modifient la donne et font jouer à l'Otan un nouveau rôle. Elle compte désormais s'engager dans cette « guerre » atypique, qui n'oppose pas un État contre un État, mais un groupe d'États à un réseau hétérogène d'organisations terroristes islamiques, souvent désignés, de façon métonymique, par le nom d'Al Qaeda. L'islamisme remplace ainsi le communisme comme principale menace du « monde libre ».
L'Otan crée une force de réaction rapide lors du sommet de Prague de novembre 2002, tandis qu'une chaîne de télévision (NATO TV Channel) est créée en 2008. En décembre, l'Union européenne (UE) signe avec l'Otan un partenariat stratégique, l'Identité européenne de sécurité et de défense (IESD). Dans le même temps, l'Otan prépare son élargissement concomitant avec celui de l'UE elle-même. Ainsi, le 29 mars 2004, sept nouveaux pays (l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie) sont entrés dans l’organisation, en portant à 26 le nombre de membres. Ce sont des États militairement peu puissants, mais trois d’entre eux, dont les Pays baltes, étaient d’anciennes républiques soviétiques à l’époque de la Guerre froide, et les autres des satellites du pouvoir soviétique, Slovénie excepté. Ces États doivent réformer leur organisation militaire en profondeur, accepter les standards Otan, développer les « capacités politico-militaires afin de pouvoir intervenir sur des crises et conflits différents d’une agression armée classique ». (Lieutenant-colonel Francisco Stoicafnec)
À la suite des révolutions de couleur survenues en Géorgie (révolution des Roses) puis en Ukraine (révolution orange), ces deux autres anciens États soviétiques ont fait part de leur volonté d’adhérer à l’alliance, également rejoints en ceci par la Moldavie, ce qui a été refusé par l’alliance Atlantique lors du sommet de Bucarest de 2008.
Cependant, une certaine opposition envers l'Otan demeure au sein des populations concernées (manifestations anti-Otan en Crimée, par exemple). Les fortes minorités russophones condamnent une volonté présumée essentielle de contrôler la nouvelle puissance russe, dont le taux de croissance économique autorise une certaine modernisation des armées. Dans le cadre de l’enlisement américain en Irak, et des difficultés de l'Otan en Afghanistan, des évolutions stratégiques semblent se concrétiser. Enfin, la Russie s'y oppose fortement, s'estimant en particulier menacé par le projet de bouclier antimissile mis en place par les États-Unis. Elle manifeste son mécontentement en suspendant le 12 décembre 2007 l'application sur le traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE), alors que George W. Bush avait dénoncé le traité ABM en juin 2002. L'éventuelle adhésion de la Géorgie (et de l'Ukraine) à l'Otan a joué un rôle dans la Deuxième Guerre d'Ossétie du Sud (2008).
C'est aussi en 2004 qu'une centaine de militaires français rejoignent les commandements suprêmes, à Mons (Belgique) et à Norfolk (États-Unis). La France participe alors à toutes les opérations de l'Otan (Kosovo en 1999 et Afghanistan). Elle est même le 4e contributeur de l'Otan en termes de forces.
Le 1er avril 2009, juste avant le 24e sommet de l'Otan à Strasbourg et à Kehl (ainsi qu'à Baden-Baden), qui célèbre le 60e anniversaire de l'Otan et voit d'importantes manifestations antimilitaristes et anticapitalistes, le porte-parole de l'Otan annonce l'adhésion de l'Albanie et de la Croatie, ce qui porte le nombre d'Etats membres à 28. Dans le même temps, le président Nicolas Sarkozy annonce le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN : ce retour s'accompagne de l'attribution à un officier général français d'un grand commandement militaire de l'Otan17, mais la France n'intègre pas le comité des plans nucléaires.
En 2010, 150 à 200 armes nucléaires non stratégiques américaines restent basées en Europe. Les charges nucléaires B-61 toujours présentes sur le continent seraient basées dans cinq pays, à savoir l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas et la Turquie après le retrait de ses armes de Grèce en 2001 et du Royaume-Uni à partir de 2004. Les principales raisons du maintien des NSNW en Europe une fois la Guerre froide terminée avaient été le souci de ne pas compromettre la cohésion et la solidarité entre Alliés et le besoin de maintenir une garantie nucléaire résiduelle.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1614
5 avril
Le mariage de Pocahontas
Pocahontas, fille du chef indien Powhatan, se marie avec John Rolfe, fils d'un colon anglais planteur de tabac. Cette union assurera plusieurs années de paix entre la colonie de Jamestown (Virginie) et les Amérindiens.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Colonie - Histoire de la Colonisation
1654
5 avril
Fin de la guerre anglo-hollandaise
Les Hollandais signent le traité de Westminster par lequel ils acceptent le Commonwealth d’Angleterre et l’Acte de navigation (1651). C’est pourtant ce dernier, en provoquant le déclin commercial des Provinces-Unies, qui avait déclenché les hostilités avec l’Angleterre. La lassitude et la formidable flotte anglaise de Cromwell ont eu raison du moral hollandais.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des Provinces-Unies - Dossier histoire du Commonwealth d'Angleterre - Histoire des Guerres
1794
5 avril
Danton et Desmoulins à l'échaffaud
Danton, Camille Desmoulins, Hérault de Séchelles et Fabre d'Eglantine sont arrêtés, jugés par un tribunal révolutionnaire puis guillotinés. Robespierre et Saint-Just qui dominent la Convention entendent ainsi chasser les "indulgents" du pouvoir.
Voir aussi : Histoire de la Guillotine - Robespierre - Danton - Saint-Just - Histoire de la Révolution
1927
5 avril
Johnny Weissmuller établit deux records du monde
Johnny Weissmuller bat les records du monde des 100 yards et 200 yards nage libre. Dans l’année, il s’adjuge également le record du 4x100 yards. Tout au long de sa carrière, sa technique très en avance sur son temps lui permet d’établir 28 records et son record du 100 yards restera invaincu pendant dix-sept ans malgré les progrès de la natation. Médaillé six fois aux jeux olympiques, il sera également célèbre pour son interprétation de Tarzan au cinéma à partir de 1928.
Voir aussi : Record du monde - Weissmuller - Histoire de la Natation
1955
5 avril
Churchill se retire
Sir Winston Churchill, malade et âgé de 80 ans, démissionne. Premier ministre de 1940 à 1945, il était revenu à ce poste en 1951. Il est remplacé par le secrétaire au Foreign Office, Anthony Eden.
Voir aussi : Churchill - Histoire de la Politique
1971
5 avril
Publication du "Manifeste des 343"
Sous l’impulsion du Mouvement de libération des femmes, le journal du "Nouvel Observateur" publie une pétition portant 343 signatures de femmes. Toutes déclarent avoir recouru à l’avortement au cours de leur vie. L’IVG étant sévèrement puni par la loi, elles courent des risques afin de changer la législation. Elles réclament en effet le droit d’accéder librement à la contraception, ainsi que celui d’avorter en toute légalité. Parmi ces signatures figurent celles de personnalités très en vogue, telles que Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Delphine Seyrig… Le scandale est retentissant. La loi Veil autorisera l’avortement en 1975.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes
1975
5 avril
Mort de Tchang Kaï-Chek
Le président de la Chine nationaliste meurt à l'âge de 87 ans. En 1949, après à la victoire des communistes en Chine, Tchang Kaï-Chek s'était réfugié dans l'île de Formose (Taiwan). Il y avait établit une République chinoise indépendante, avec l'aide américaine, seule reconnue par l'ONU jusqu'en 1971.
Voir aussi : Décès - Tchang Kaï-Chek - Histoire des Décès
1994
5 avril
Suicide de Kurt Cobain
Le leader du groupe Nirvana se tue d'un coup de revolver. Pour des millions de fans dans le monde, le chanteur incarnait un nouveau courant du rock : le mouvement "grunge".
Voir aussi : Suicide - Histoire du Rock n'roll
1998
5 avril
Deuxième Grand Chelem pour le XV de France
Les rugbymans français écrasent les Gallois 50 à 0. Avec cette victoire, l'équipe de Philippe Carbonneau remporte le Tournoi des Cinq Nations et signe ainsi son second Grand Chelem d'affilé.
Voir aussi : Histoire du Tournoi des Cinq Nations - Histoire du Tournoi des Six Nations - Grand Chelem - Histoire du Rugby
1998
5 avril
Inauguration du pont suspendu le plus long
Le pont Akashi dont la construction a duré 10 ans, est ouvert à la circulation. Il mesure 3910 mètres de long, comprend 6 voies et est conçu pour résister aux séismes. Il relie les îles d'Honshu (île principale du Japon) et de Shikoku.
Voir aussi : Record du monde - Pont - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
5 avril
Le mariage de Pocahontas
Pocahontas, fille du chef indien Powhatan, se marie avec John Rolfe, fils d'un colon anglais planteur de tabac. Cette union assurera plusieurs années de paix entre la colonie de Jamestown (Virginie) et les Amérindiens.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Colonie - Histoire de la Colonisation
1654
5 avril
Fin de la guerre anglo-hollandaise
Les Hollandais signent le traité de Westminster par lequel ils acceptent le Commonwealth d’Angleterre et l’Acte de navigation (1651). C’est pourtant ce dernier, en provoquant le déclin commercial des Provinces-Unies, qui avait déclenché les hostilités avec l’Angleterre. La lassitude et la formidable flotte anglaise de Cromwell ont eu raison du moral hollandais.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des Provinces-Unies - Dossier histoire du Commonwealth d'Angleterre - Histoire des Guerres
1794
5 avril
Danton et Desmoulins à l'échaffaud
Danton, Camille Desmoulins, Hérault de Séchelles et Fabre d'Eglantine sont arrêtés, jugés par un tribunal révolutionnaire puis guillotinés. Robespierre et Saint-Just qui dominent la Convention entendent ainsi chasser les "indulgents" du pouvoir.
Voir aussi : Histoire de la Guillotine - Robespierre - Danton - Saint-Just - Histoire de la Révolution
1927
5 avril
Johnny Weissmuller établit deux records du monde
Johnny Weissmuller bat les records du monde des 100 yards et 200 yards nage libre. Dans l’année, il s’adjuge également le record du 4x100 yards. Tout au long de sa carrière, sa technique très en avance sur son temps lui permet d’établir 28 records et son record du 100 yards restera invaincu pendant dix-sept ans malgré les progrès de la natation. Médaillé six fois aux jeux olympiques, il sera également célèbre pour son interprétation de Tarzan au cinéma à partir de 1928.
Voir aussi : Record du monde - Weissmuller - Histoire de la Natation
1955
5 avril
Churchill se retire
Sir Winston Churchill, malade et âgé de 80 ans, démissionne. Premier ministre de 1940 à 1945, il était revenu à ce poste en 1951. Il est remplacé par le secrétaire au Foreign Office, Anthony Eden.
Voir aussi : Churchill - Histoire de la Politique
1971
5 avril
Publication du "Manifeste des 343"
Sous l’impulsion du Mouvement de libération des femmes, le journal du "Nouvel Observateur" publie une pétition portant 343 signatures de femmes. Toutes déclarent avoir recouru à l’avortement au cours de leur vie. L’IVG étant sévèrement puni par la loi, elles courent des risques afin de changer la législation. Elles réclament en effet le droit d’accéder librement à la contraception, ainsi que celui d’avorter en toute légalité. Parmi ces signatures figurent celles de personnalités très en vogue, telles que Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Delphine Seyrig… Le scandale est retentissant. La loi Veil autorisera l’avortement en 1975.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes
1975
5 avril
Mort de Tchang Kaï-Chek
Le président de la Chine nationaliste meurt à l'âge de 87 ans. En 1949, après à la victoire des communistes en Chine, Tchang Kaï-Chek s'était réfugié dans l'île de Formose (Taiwan). Il y avait établit une République chinoise indépendante, avec l'aide américaine, seule reconnue par l'ONU jusqu'en 1971.
Voir aussi : Décès - Tchang Kaï-Chek - Histoire des Décès
1994
5 avril
Suicide de Kurt Cobain
Le leader du groupe Nirvana se tue d'un coup de revolver. Pour des millions de fans dans le monde, le chanteur incarnait un nouveau courant du rock : le mouvement "grunge".
Voir aussi : Suicide - Histoire du Rock n'roll
1998
5 avril
Deuxième Grand Chelem pour le XV de France
Les rugbymans français écrasent les Gallois 50 à 0. Avec cette victoire, l'équipe de Philippe Carbonneau remporte le Tournoi des Cinq Nations et signe ainsi son second Grand Chelem d'affilé.
Voir aussi : Histoire du Tournoi des Cinq Nations - Histoire du Tournoi des Six Nations - Grand Chelem - Histoire du Rugby
1998
5 avril
Inauguration du pont suspendu le plus long
Le pont Akashi dont la construction a duré 10 ans, est ouvert à la circulation. Il mesure 3910 mètres de long, comprend 6 voies et est conçu pour résister aux séismes. Il relie les îles d'Honshu (île principale du Japon) et de Shikoku.
Voir aussi : Record du monde - Pont - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Pocahontas (vers 1595 – 21 mars 1617) est une Amérindienne de la confédération de tribus Powhatans. Elle est la fille de Wahunsunacock (aussi appelé chef Powhatan) qui a régné sur presque toutes les tribus voisines dans une région, alors appelée Tsenacommacah (en).
Ses vrais noms étaient Matoaka et Amonute, Pocahontas étant un surnom d'enfance se rapportant à sa nature espiègle (dans la langue de Powhatan cela signifie « petite dévergondée »). À son baptême, elle reçut le nom de Rebecca. Elle prendra le nom de Rebecca Rolfe à son mariage.
La vie de Pocahontas est à l'origine de beaucoup de légendes. Comme elle n'a jamais appris à écrire, tout ce qui est connu à son sujet aujourd'hui a été communiqué de génération en génération, de sorte que les pensées et les sentiments de Pocahontas demeurent en grande partie inconnus. Son histoire est devenue la source de nombreuses adaptations littéraires et cinématographiques.
Portrait de Pocahontas, peint de son vivant
On ne connaît que peu de choses de l'enfance de Pocahontas. Elle était la fille du chef Powhatan et de l'une de ses nombreuses épouses. Selon la tradition Powhatan, sa mère a été éloignée d'elle après lui avoir donné naissance.
Les registres des colons de Jamestown indiquent que Pocahontas a entretenu une certaine amitié avec le capitaine John Smith et l'a peut-être sauvé de la mort plusieurs fois. Du fait de la rareté des archives, et de leur mauvaise qualité, la nature exacte de leur relation est controversée. Leur relation a été romancée avec d'importants ajouts.
En 1607, quand les colons anglais de la Virginia Company sont arrivés en Virginie et qu'ils ont commencé la construction de bâtiments, Pocahontas était âgée d'environ 10 ou 12 ans. Son père était le chef de la Confédération des Powhatan. Un des colons, John Smith, a été capturé par un groupe de chasseurs Powhatan et emmené à Werowocomoco (en), un des principaux villages de l'empire Powhatan. Selon Smith, il a été allongé sur une grande pierre et était sur le point d'être exécuté, quand Pocahontas s'est jetée sur lui. Elle l'a défendu puis a été conduite en sécurité à Jamestown.
La version de Smith est la seule source. Et depuis les années 1860, sa véracité est donc mise en doute. Une des raisons de ce doute est qu'en dépit de l'édition de deux livres relatifs à la Virginie, le récit de la délivrance de Smith ne s'est fait qu'en 1616, presque dix ans après les faits. Dans une lettre adressée à la reine Anne Stuart, il l'enjoint de traiter Pocahontas avec dignité. Le temps écoulé a pu faire que Smith ait exagéré ou inventé l'évènement pour améliorer l'image de Pocahontas. Il indique pour sa part quelques livres antérieurs à cette lettre ayant un caractère géographique et ethnographique, il n'avait aucune raison d'y insérer ce récit.
Quelques experts ont suggéré que Smith avait pu prendre pour une délivrance un rituel symbolisant sa mort et sa renaissance en tant que membre de la tribu. Cependant, il ne semble y avoir aucun rituel de ce genre dans d'autres tribus amérindiennes.
Quoi qu'il en soit, une relation amicale s'est établie entre Smith et Pocahontas à Jamestown. Pocahontas venait souvent jouer à la colonie. Cependant, la colonie s'agrandit et certains des indigènes estimèrent que leurs terres étaient menacées. Dès lors, des conflits commencèrent.
En 1608, Pocahontas a apparemment sauvé Smith une deuxième fois : Smith et quelques autres colons ont été invités à Werowocomoco par le Chef Powhatan en termes amicaux, mais Pocahontas est venue à la hutte où les Anglais séjournaient et les a avertis que le Chef Powhatan projetait de les tuer. Grâce à cet avertissement, les Anglais sont restés sur leurs gardes et l'attaque ne s'est jamais produite.
Une blessure due à une explosion de poudre a forcé Smith à retourner en Angleterre en 1609. Les Anglais ont indiqué aux indigènes que Smith était mort. Pocahontas l'a cru pendant plusieurs années jusqu’à son arrivée en Angleterre.
Il n'y a aucune indication dans les archives que Smith et Pocahontas aient été amants ; cette version romancée de l'histoire apparaît seulement dans les versions mettant en scène une Pocahontas plus âgée que dans les faits. Selon Smith, quand elle l'a rencontré à nouveau à Londres, Pocahontas l'appelait « Sugar Daddy ».
Pocahontas sauve la vie de John Smith, illustration britannique de 1870.
Selon William Strachey (en), Pocahontas a épousé un guerrier de Powhatan appelé Kocoum à une date inconnue, antérieure à 1612 ; on ne connaît rien de plus à propos de ce mariage.
En mars 1613, Pocahontas résidait à Passapatanzy, un village amérindien, situé sur le fleuve Potomac. Deux colons anglais ont commencé à commercer avec la tribu locale des Patawomeck et ont découvert la présence de Pocahontas. Avec l'aide du chef Patawomec, Japazeus, ils l'ont capturé. Leur but, comme ils l'ont expliqué dans une lettre, était de l'échanger contre plusieurs prisonniers anglais détenus par le Chef Powhatan ainsi que des armes et des outils que les Powhatans avaient volés. Chef Powhatan a renvoyé les prisonniers mais n'est pas parvenu à satisfaire les demandes concernant armes et outils.
Pendant une année, Pocahontas a été retenue à Henricus , une autre colonie anglaise. On sait peu de chose sur sa vie là-bas malgré un écrit du colon Ralph Hamor qui nous apprend qu'elle y aurait appris les usages et la courtoisie. Un prêtre anglais, Alexandre Whitaker, lui a enseigné le christianisme et l'a aidée à améliorer son anglais. Elle a été baptisée et son nom a alors été changé en Rebecca.
En mars 1614, un violent conflit eut lieu près du fleuve Pamunkey entre des centaines d'Anglais et les Powhatan. À la ville powhatan de Matchcot, les Anglais ont rencontré un groupe dont faisaient partie des chefs aînés de Powhatan (mais pas Chef Powhatan lui-même). Les Anglais autorisèrent Pocahontas à s'entretenir avec ses compatriotes. Cependant, selon le sous-gouverneur La Vallée de Thomas, Pocahontas en voulut à son père absent pour l'avoir estimée moins importante que des épées ou des haches et leur a indiqué qu'elle préférait vivre avec les Anglais.
L'enlèvement de Pocahontas, gravure sur cuivre de Jean Théodore de Bry, vers 1618.
Pendant son séjour à Henricus, Pocahontas a rencontré John Rolfe qui s'est épris d'elle. Rolfe, dont l'épouse et la fille anglaises étaient décédées, avait cultivé avec succès une parcelle de tabac en Virginie. C'était un homme pieux qui souffrait beaucoup des possibles conséquences morales de son mariage avec une païenne. Dans une longue lettre au gouverneur, il demande la permission de se marier avec elle en exprimant son amour pour elle et en exposant sa conviction qu'il sauverait son âme. Les propres sentiments de Pocahontas au sujet de Rolfe et du mariage restent inconnus.
Le mariage eût lieu en avril 1614 et c'est à cette occasion qu'elle prit le nom de Rebecca Rolfe. Elle s'est alors convertie au christianisme. Pendant plusieurs années le couple a vécu ensemble dans la plantation de Rolfe, Varina Farms, située en Virginie à proximité de la rivière James, et de la communauté d'Henricus. Ils eurent un enfant, Thomas Rolfe.
Le mariage et la conversion au christianisme de Pocahontas amenèrent une période de relations pacifiques entre les Amérindiens Powhatan et les colons. Celle-ci ne devait malheureusement pas durer très longtemps : dès 1622 les hostilités reprirent de plus belle.
Afin d'attirer de nouveaux colons et investisseurs en Virginie, les commanditaires de la colonie envoyèrent Pocahontas la promouvoir auprès des Européens, les assurant ainsi que les indigènes du Nouveau Monde ne représentaient pas une menace et que la sécurité des colonies était assurée. En 1616, les Rolfe voguèrent jusqu'en Angleterre : ils arrivèrent au port de Plymouth, puis voyagèrent jusqu’à Londres en diligence en juin 1616. Ils étaient accompagnés d'un groupe de onze autres indigènes powhatan incluant Tomocomo.
John Smith résidait alors à Londres. C'est à Plymouth que Pocahontas apprit qu'il était encore en vie. Tous deux ne se rencontrèrent pas à ce moment-là, mais Smith écrivit à cette occasion une lettre à la reine Anne lui demandant instamment de veiller à ce que Pocahontas soit traitée avec le même respect qu'un visiteur royal et non comme un phénomène de foire, les conséquences d'un tel comportement risquant de mettre en péril l'amour qu'elle portait aux Anglais et au christianisme, susceptible de se transformer en mépris et en colère.
Il n'existe aucune preuve qu'elle ait été formellement présentée à la cour de Jacques Ier d'Angleterre, mais le 5 janvier 1617, elle et Tomocomo faisaient partie des invités du roi lors d'une représentation du poète Ben Jonson à la Maison des banquets dans le Palais de Whitehall. Selon Smith, le roi impressionna fort peu les ambassadeurs du Nouveau Monde, qui ne comprirent qui ils avaient rencontré qu'après qu'on le leur eût expliqué.
Par la suite, Pocahontas et Rolfe vécurent à Brentford pendant quelques mois. Smith leur rendit visite au début de 1617.
En mars 1617, Rolfe et Pocahontas embarquèrent pour retourner en Virginie. Mais leur bateau n'avait pas dépassé Gravesend (Kent) que Pocahontas tomba malade. La nature de la maladie est aujourd'hui inconnue. Cependant, Pocahontas ayant été décrite comme sensible à l'air pollué de Londres, il semble qu'elle ait succombé à une pneumonie ou à la tuberculose. Débarquée à terre, elle mourut peu après. Son enterrement eut lieu le 21 mars 1617 dans la paroisse de Saint George à Gravesend. Rolfe retourna seul en Virginie, avec leur fils. John Smith mourut veuf.
Illustration librement inspirée de Pocahontas et son mari John Rolfe, datant des années 1850
Rebecca et John Rolfe n'ont eu qu'un seul enfant, Thomas Rolfe, né à la ferme de Varina avant que ses parents ne partent pour l'Angleterre. Par ce fils, elle a des descendants. Beaucoup de vieilles familles de Virginie font remonter leurs racines à Pocahontas et Wahunsunacock, par son fils et ses descendants. Par exemple Edith Wilson, épouse de Woodrow Wilson, ou encore Annette Savage, qui eut deux enfants de Joseph Bonaparte, frère de Napoléon Ier.
Ses vrais noms étaient Matoaka et Amonute, Pocahontas étant un surnom d'enfance se rapportant à sa nature espiègle (dans la langue de Powhatan cela signifie « petite dévergondée »). À son baptême, elle reçut le nom de Rebecca. Elle prendra le nom de Rebecca Rolfe à son mariage.
La vie de Pocahontas est à l'origine de beaucoup de légendes. Comme elle n'a jamais appris à écrire, tout ce qui est connu à son sujet aujourd'hui a été communiqué de génération en génération, de sorte que les pensées et les sentiments de Pocahontas demeurent en grande partie inconnus. Son histoire est devenue la source de nombreuses adaptations littéraires et cinématographiques.
Portrait de Pocahontas, peint de son vivant
On ne connaît que peu de choses de l'enfance de Pocahontas. Elle était la fille du chef Powhatan et de l'une de ses nombreuses épouses. Selon la tradition Powhatan, sa mère a été éloignée d'elle après lui avoir donné naissance.
Les registres des colons de Jamestown indiquent que Pocahontas a entretenu une certaine amitié avec le capitaine John Smith et l'a peut-être sauvé de la mort plusieurs fois. Du fait de la rareté des archives, et de leur mauvaise qualité, la nature exacte de leur relation est controversée. Leur relation a été romancée avec d'importants ajouts.
En 1607, quand les colons anglais de la Virginia Company sont arrivés en Virginie et qu'ils ont commencé la construction de bâtiments, Pocahontas était âgée d'environ 10 ou 12 ans. Son père était le chef de la Confédération des Powhatan. Un des colons, John Smith, a été capturé par un groupe de chasseurs Powhatan et emmené à Werowocomoco (en), un des principaux villages de l'empire Powhatan. Selon Smith, il a été allongé sur une grande pierre et était sur le point d'être exécuté, quand Pocahontas s'est jetée sur lui. Elle l'a défendu puis a été conduite en sécurité à Jamestown.
La version de Smith est la seule source. Et depuis les années 1860, sa véracité est donc mise en doute. Une des raisons de ce doute est qu'en dépit de l'édition de deux livres relatifs à la Virginie, le récit de la délivrance de Smith ne s'est fait qu'en 1616, presque dix ans après les faits. Dans une lettre adressée à la reine Anne Stuart, il l'enjoint de traiter Pocahontas avec dignité. Le temps écoulé a pu faire que Smith ait exagéré ou inventé l'évènement pour améliorer l'image de Pocahontas. Il indique pour sa part quelques livres antérieurs à cette lettre ayant un caractère géographique et ethnographique, il n'avait aucune raison d'y insérer ce récit.
Quelques experts ont suggéré que Smith avait pu prendre pour une délivrance un rituel symbolisant sa mort et sa renaissance en tant que membre de la tribu. Cependant, il ne semble y avoir aucun rituel de ce genre dans d'autres tribus amérindiennes.
Quoi qu'il en soit, une relation amicale s'est établie entre Smith et Pocahontas à Jamestown. Pocahontas venait souvent jouer à la colonie. Cependant, la colonie s'agrandit et certains des indigènes estimèrent que leurs terres étaient menacées. Dès lors, des conflits commencèrent.
En 1608, Pocahontas a apparemment sauvé Smith une deuxième fois : Smith et quelques autres colons ont été invités à Werowocomoco par le Chef Powhatan en termes amicaux, mais Pocahontas est venue à la hutte où les Anglais séjournaient et les a avertis que le Chef Powhatan projetait de les tuer. Grâce à cet avertissement, les Anglais sont restés sur leurs gardes et l'attaque ne s'est jamais produite.
Une blessure due à une explosion de poudre a forcé Smith à retourner en Angleterre en 1609. Les Anglais ont indiqué aux indigènes que Smith était mort. Pocahontas l'a cru pendant plusieurs années jusqu’à son arrivée en Angleterre.
Il n'y a aucune indication dans les archives que Smith et Pocahontas aient été amants ; cette version romancée de l'histoire apparaît seulement dans les versions mettant en scène une Pocahontas plus âgée que dans les faits. Selon Smith, quand elle l'a rencontré à nouveau à Londres, Pocahontas l'appelait « Sugar Daddy ».
Pocahontas sauve la vie de John Smith, illustration britannique de 1870.
Selon William Strachey (en), Pocahontas a épousé un guerrier de Powhatan appelé Kocoum à une date inconnue, antérieure à 1612 ; on ne connaît rien de plus à propos de ce mariage.
En mars 1613, Pocahontas résidait à Passapatanzy, un village amérindien, situé sur le fleuve Potomac. Deux colons anglais ont commencé à commercer avec la tribu locale des Patawomeck et ont découvert la présence de Pocahontas. Avec l'aide du chef Patawomec, Japazeus, ils l'ont capturé. Leur but, comme ils l'ont expliqué dans une lettre, était de l'échanger contre plusieurs prisonniers anglais détenus par le Chef Powhatan ainsi que des armes et des outils que les Powhatans avaient volés. Chef Powhatan a renvoyé les prisonniers mais n'est pas parvenu à satisfaire les demandes concernant armes et outils.
Pendant une année, Pocahontas a été retenue à Henricus , une autre colonie anglaise. On sait peu de chose sur sa vie là-bas malgré un écrit du colon Ralph Hamor qui nous apprend qu'elle y aurait appris les usages et la courtoisie. Un prêtre anglais, Alexandre Whitaker, lui a enseigné le christianisme et l'a aidée à améliorer son anglais. Elle a été baptisée et son nom a alors été changé en Rebecca.
En mars 1614, un violent conflit eut lieu près du fleuve Pamunkey entre des centaines d'Anglais et les Powhatan. À la ville powhatan de Matchcot, les Anglais ont rencontré un groupe dont faisaient partie des chefs aînés de Powhatan (mais pas Chef Powhatan lui-même). Les Anglais autorisèrent Pocahontas à s'entretenir avec ses compatriotes. Cependant, selon le sous-gouverneur La Vallée de Thomas, Pocahontas en voulut à son père absent pour l'avoir estimée moins importante que des épées ou des haches et leur a indiqué qu'elle préférait vivre avec les Anglais.
L'enlèvement de Pocahontas, gravure sur cuivre de Jean Théodore de Bry, vers 1618.
Pendant son séjour à Henricus, Pocahontas a rencontré John Rolfe qui s'est épris d'elle. Rolfe, dont l'épouse et la fille anglaises étaient décédées, avait cultivé avec succès une parcelle de tabac en Virginie. C'était un homme pieux qui souffrait beaucoup des possibles conséquences morales de son mariage avec une païenne. Dans une longue lettre au gouverneur, il demande la permission de se marier avec elle en exprimant son amour pour elle et en exposant sa conviction qu'il sauverait son âme. Les propres sentiments de Pocahontas au sujet de Rolfe et du mariage restent inconnus.
Le mariage eût lieu en avril 1614 et c'est à cette occasion qu'elle prit le nom de Rebecca Rolfe. Elle s'est alors convertie au christianisme. Pendant plusieurs années le couple a vécu ensemble dans la plantation de Rolfe, Varina Farms, située en Virginie à proximité de la rivière James, et de la communauté d'Henricus. Ils eurent un enfant, Thomas Rolfe.
Le mariage et la conversion au christianisme de Pocahontas amenèrent une période de relations pacifiques entre les Amérindiens Powhatan et les colons. Celle-ci ne devait malheureusement pas durer très longtemps : dès 1622 les hostilités reprirent de plus belle.
Afin d'attirer de nouveaux colons et investisseurs en Virginie, les commanditaires de la colonie envoyèrent Pocahontas la promouvoir auprès des Européens, les assurant ainsi que les indigènes du Nouveau Monde ne représentaient pas une menace et que la sécurité des colonies était assurée. En 1616, les Rolfe voguèrent jusqu'en Angleterre : ils arrivèrent au port de Plymouth, puis voyagèrent jusqu’à Londres en diligence en juin 1616. Ils étaient accompagnés d'un groupe de onze autres indigènes powhatan incluant Tomocomo.
John Smith résidait alors à Londres. C'est à Plymouth que Pocahontas apprit qu'il était encore en vie. Tous deux ne se rencontrèrent pas à ce moment-là, mais Smith écrivit à cette occasion une lettre à la reine Anne lui demandant instamment de veiller à ce que Pocahontas soit traitée avec le même respect qu'un visiteur royal et non comme un phénomène de foire, les conséquences d'un tel comportement risquant de mettre en péril l'amour qu'elle portait aux Anglais et au christianisme, susceptible de se transformer en mépris et en colère.
Il n'existe aucune preuve qu'elle ait été formellement présentée à la cour de Jacques Ier d'Angleterre, mais le 5 janvier 1617, elle et Tomocomo faisaient partie des invités du roi lors d'une représentation du poète Ben Jonson à la Maison des banquets dans le Palais de Whitehall. Selon Smith, le roi impressionna fort peu les ambassadeurs du Nouveau Monde, qui ne comprirent qui ils avaient rencontré qu'après qu'on le leur eût expliqué.
Par la suite, Pocahontas et Rolfe vécurent à Brentford pendant quelques mois. Smith leur rendit visite au début de 1617.
En mars 1617, Rolfe et Pocahontas embarquèrent pour retourner en Virginie. Mais leur bateau n'avait pas dépassé Gravesend (Kent) que Pocahontas tomba malade. La nature de la maladie est aujourd'hui inconnue. Cependant, Pocahontas ayant été décrite comme sensible à l'air pollué de Londres, il semble qu'elle ait succombé à une pneumonie ou à la tuberculose. Débarquée à terre, elle mourut peu après. Son enterrement eut lieu le 21 mars 1617 dans la paroisse de Saint George à Gravesend. Rolfe retourna seul en Virginie, avec leur fils. John Smith mourut veuf.
Illustration librement inspirée de Pocahontas et son mari John Rolfe, datant des années 1850
Rebecca et John Rolfe n'ont eu qu'un seul enfant, Thomas Rolfe, né à la ferme de Varina avant que ses parents ne partent pour l'Angleterre. Par ce fils, elle a des descendants. Beaucoup de vieilles familles de Virginie font remonter leurs racines à Pocahontas et Wahunsunacock, par son fils et ses descendants. Par exemple Edith Wilson, épouse de Woodrow Wilson, ou encore Annette Savage, qui eut deux enfants de Joseph Bonaparte, frère de Napoléon Ier.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1199
6 avril
Mort de Richard Cœur de Lion
Libéré après le versement d’une rançon qui met l’Angleterre au bord de la faillite, Richard Cœur de Lion n’aura eu l’occasion de retourner dans son pays. Luttant contre le roi de France Philippe Auguste , notamment en Normandie où il construit sa forteresse de Château Gaillard, il est blessé lors du siège de Chalus dans le Limousin. Il meurt alors quelques jours plus tard sur les mêmes terres que son père, dix ans plus tard, à Chinon.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Philippe Auguste - Histoire de Chinon - Richard Cœur de Lion - Histoire du Moyen-Âge
1250
6 avril
Saint Louis fait prisonnier
Sur la route de la VIIème croisade, le roi de France est fait prisonnier en Egypte. Saint Louis et son armée étaient parvenus à prendre la ville de Damiette quelques mois plus tôt. Encouragés par cette victoire, ils avaient poursuivi leur route et s'étaient heurtés aux mamelouks, à Mansourah. Touchés par la peste, ils avaient dû rendre les armes. Après avoir payé une rançon au sultan Turanshâh de 400 000 livres et rendu Damiette, le roi sera délivré le 6 mai.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des Croisades - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1327
6 avril
Pétrarque rencontre Laure de Noves
Dans l'église Sainte-Claire d'Avignon, Francesco Petrarca fait la connaissance de celle qui inspirera toute son œuvre poétique : Laure de Noves. L'amour platonique que lui inspire la jeune femme inspirera de très nombreux poèmes dont le Canzoniere (le Chansonnier), publié en 1470.
Voir aussi : Histoire d'Avignon - Histoire de la Poésie
1768
6 avril
Bougainville débarque à Tahiti
Parti de Brest en 1766 à la tête d'une mission diplomatique et scientifique, le navigateur français Louis-Antoine de Bougainville débarque à Tahiti. Il prend possession de l'île au nom du roi de France, Louis XV.
Voir aussi : Histoire de Bougainville - Histoire de Tahiti - Histoire de la Mer
1814
6 avril
Napoléon Ier abdique
L'Empereur signe son abdication inconditionnelle au château de Fontainebleau. Les coalisés (Angleterre, Autriche et la Russie) lui accorde la souveraineté de l'île d'Elbe ainsi qu'une rente annuelle de 2 millions. Le Sénat, qui a voté la déchéance de Napoléon Ier, adopte une nouvelle Constitution et proclame Louis XVIII "roi des Français". Le 20 avril, l'empereur déchu fera ses adieux à la garde impériale et sera transféré vers son île-prison d'Elbe. Il réussira à s'en échapper le 26 février 1815.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Louis XVIII - Abdication - Elbe - Histoire de l'Empire
1896
6 avril
James Connolly, premier médaillé des jeux modernes
Avec un triple saut à 13,71 mètres, l'étudiant d'Havard James Connolly devient le premier champion olympique depuis quinze siècles. Loin du professionnalisme actuel, notons qu'il était venu à Athènes en cargo. Par ailleurs les performances récentes entre triple saut avoisinent ou dépassent les 18 mètres.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Champion olympique - Saut - Histoire des Jeux Olympiques
1909
6 avril
Robert Peary atteint le pôle Nord
Après plusieurs tentatives infructueuses, l'explorateur américain Robert Edwin Peary est le premier homme à atteindre le pôle Nord. Il s'exclame: "Le pôle enfin ! Mon objectif et mon rêve depuis vingt ans, enfin il est à moi !" Mais Frederick Cook, son compagnon d'expédition au Groenland en 1891, revendique lui aussi découverte du pôle Nord. Il affirme l'avoir atteint un an plus tôt, le 21 avril 1908. Le Congrès américain mettra fin à la polémique en attribuant la paternité de l'exploit à Peary.
Voir aussi : Histoire du Pôle Nord - Cook - Histoire des Explorations
1917
6 avril
Les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne
Sur une proposition du président Wilson, le Congrès américain vote l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés de la France. Les Américains renoncent ainsi à leur neutralité proclamée en 1914. Le 15 juin les troupes américaines débarquent à Boulogne.
Voir aussi : Déclaration de guerre - Wilson - Histoire de la Première Guerre mondiale
1924
6 avril
Victoire des fascistes en Italie
Le parti fasciste de Benito Mussolini remporte pour la première fois les élections législatives italiennes. Il gagne 372 sièges au Parlement contre 144 dans l'opposition. A la fin de l'année Mussolini deviendra chef du gouvernement et le parti fasciste sera instauré comme parti unique dans toute l'Italie.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Elections - Histoire des Elections
1944
6 avril
Rafle d'Izieu
Sous le commandement de Klaus Barbie, la Gestapo de Lyon arrête 44 enfants juifs à l'orphelinat d'Izieu dans l'Ain. Les huit adultes reconnus "coupables de les avoir cachés" sont eux aussi mis aux arrêts. Les enfants d'Izieu et leurs professeurs seront envoyés au camp de Drancy puis transférés à Auschwitz où ils seront gazés. Une seule fillette survivra.
Voir aussi : Histoire de la Gestapo - Klaus Barbie - Histoire d'Auschwitz - Rafle - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1988
6 avril
Le Club Dorothée diffuse Les Chevaliers du Zodiaque
Inspiré d’un manga, la série d’animation « Saint Seiya » est diffusée pour la première fois en France sous le nom des « Chevaliers du Zodiaque ». Fortement imprégnée de mythologie, elle retrace les aventures d’adolescents combattant avec des armures qui leur confèrent des pouvoirs. Leur principale charge est de défendre la princesse Saori, réincarnation d’Athéna. Histoire développée sur un grand nombre d’épisode (114) et caractérisée par ses combats, elle est une illustration du type de diffusion de l’époque.
Voir aussi : Série - Club Dorothée - Histoire des Dessins animés
2000
6 avril
Décès de Bourguiba
L’ancien président de la République tunisienne Habib Bourguiba décède à l’âge de 96 ans. Il sera inhumé deux jours plus tard à Monastir. Ses obsèques suscitent une certaine indignation tunisienne et internationale. On reproche en effet au gouvernement d’avoir déprécié la cérémonie.
Voir aussi : Bourguiba - Histoire des Décès
2005
6 avril
Mort du prince Rainier III
Après deux semaines d'hospitalisation, le prince Rainier III meurt à l'âge de 81 ans. Il a transformé durant son règne de 57 ans la principauté en un paradis pour millionnaires, grâce aux casinos et aux banques. Il était aussi un fervent supporter du club de foot de l'AS Monaco et avait créé le festival mondial de cirque de Monte-Carlo. C'est son fils Albert II qui lui succède à 47 ans. Celui-ci a été impliqué dès son plus jeune âge dans la gestion du royaume.
Voir aussi : Football - Festival - Rainier - Cirque - Prince - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
6 avril
Mort de Richard Cœur de Lion
Libéré après le versement d’une rançon qui met l’Angleterre au bord de la faillite, Richard Cœur de Lion n’aura eu l’occasion de retourner dans son pays. Luttant contre le roi de France Philippe Auguste , notamment en Normandie où il construit sa forteresse de Château Gaillard, il est blessé lors du siège de Chalus dans le Limousin. Il meurt alors quelques jours plus tard sur les mêmes terres que son père, dix ans plus tard, à Chinon.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Philippe Auguste - Histoire de Chinon - Richard Cœur de Lion - Histoire du Moyen-Âge
1250
6 avril
Saint Louis fait prisonnier
Sur la route de la VIIème croisade, le roi de France est fait prisonnier en Egypte. Saint Louis et son armée étaient parvenus à prendre la ville de Damiette quelques mois plus tôt. Encouragés par cette victoire, ils avaient poursuivi leur route et s'étaient heurtés aux mamelouks, à Mansourah. Touchés par la peste, ils avaient dû rendre les armes. Après avoir payé une rançon au sultan Turanshâh de 400 000 livres et rendu Damiette, le roi sera délivré le 6 mai.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des Croisades - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1327
6 avril
Pétrarque rencontre Laure de Noves
Dans l'église Sainte-Claire d'Avignon, Francesco Petrarca fait la connaissance de celle qui inspirera toute son œuvre poétique : Laure de Noves. L'amour platonique que lui inspire la jeune femme inspirera de très nombreux poèmes dont le Canzoniere (le Chansonnier), publié en 1470.
Voir aussi : Histoire d'Avignon - Histoire de la Poésie
1768
6 avril
Bougainville débarque à Tahiti
Parti de Brest en 1766 à la tête d'une mission diplomatique et scientifique, le navigateur français Louis-Antoine de Bougainville débarque à Tahiti. Il prend possession de l'île au nom du roi de France, Louis XV.
Voir aussi : Histoire de Bougainville - Histoire de Tahiti - Histoire de la Mer
1814
6 avril
Napoléon Ier abdique
L'Empereur signe son abdication inconditionnelle au château de Fontainebleau. Les coalisés (Angleterre, Autriche et la Russie) lui accorde la souveraineté de l'île d'Elbe ainsi qu'une rente annuelle de 2 millions. Le Sénat, qui a voté la déchéance de Napoléon Ier, adopte une nouvelle Constitution et proclame Louis XVIII "roi des Français". Le 20 avril, l'empereur déchu fera ses adieux à la garde impériale et sera transféré vers son île-prison d'Elbe. Il réussira à s'en échapper le 26 février 1815.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Louis XVIII - Abdication - Elbe - Histoire de l'Empire
1896
6 avril
James Connolly, premier médaillé des jeux modernes
Avec un triple saut à 13,71 mètres, l'étudiant d'Havard James Connolly devient le premier champion olympique depuis quinze siècles. Loin du professionnalisme actuel, notons qu'il était venu à Athènes en cargo. Par ailleurs les performances récentes entre triple saut avoisinent ou dépassent les 18 mètres.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Champion olympique - Saut - Histoire des Jeux Olympiques
1909
6 avril
Robert Peary atteint le pôle Nord
Après plusieurs tentatives infructueuses, l'explorateur américain Robert Edwin Peary est le premier homme à atteindre le pôle Nord. Il s'exclame: "Le pôle enfin ! Mon objectif et mon rêve depuis vingt ans, enfin il est à moi !" Mais Frederick Cook, son compagnon d'expédition au Groenland en 1891, revendique lui aussi découverte du pôle Nord. Il affirme l'avoir atteint un an plus tôt, le 21 avril 1908. Le Congrès américain mettra fin à la polémique en attribuant la paternité de l'exploit à Peary.
Voir aussi : Histoire du Pôle Nord - Cook - Histoire des Explorations
1917
6 avril
Les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne
Sur une proposition du président Wilson, le Congrès américain vote l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés de la France. Les Américains renoncent ainsi à leur neutralité proclamée en 1914. Le 15 juin les troupes américaines débarquent à Boulogne.
Voir aussi : Déclaration de guerre - Wilson - Histoire de la Première Guerre mondiale
1924
6 avril
Victoire des fascistes en Italie
Le parti fasciste de Benito Mussolini remporte pour la première fois les élections législatives italiennes. Il gagne 372 sièges au Parlement contre 144 dans l'opposition. A la fin de l'année Mussolini deviendra chef du gouvernement et le parti fasciste sera instauré comme parti unique dans toute l'Italie.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Elections - Histoire des Elections
1944
6 avril
Rafle d'Izieu
Sous le commandement de Klaus Barbie, la Gestapo de Lyon arrête 44 enfants juifs à l'orphelinat d'Izieu dans l'Ain. Les huit adultes reconnus "coupables de les avoir cachés" sont eux aussi mis aux arrêts. Les enfants d'Izieu et leurs professeurs seront envoyés au camp de Drancy puis transférés à Auschwitz où ils seront gazés. Une seule fillette survivra.
Voir aussi : Histoire de la Gestapo - Klaus Barbie - Histoire d'Auschwitz - Rafle - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1988
6 avril
Le Club Dorothée diffuse Les Chevaliers du Zodiaque
Inspiré d’un manga, la série d’animation « Saint Seiya » est diffusée pour la première fois en France sous le nom des « Chevaliers du Zodiaque ». Fortement imprégnée de mythologie, elle retrace les aventures d’adolescents combattant avec des armures qui leur confèrent des pouvoirs. Leur principale charge est de défendre la princesse Saori, réincarnation d’Athéna. Histoire développée sur un grand nombre d’épisode (114) et caractérisée par ses combats, elle est une illustration du type de diffusion de l’époque.
Voir aussi : Série - Club Dorothée - Histoire des Dessins animés
2000
6 avril
Décès de Bourguiba
L’ancien président de la République tunisienne Habib Bourguiba décède à l’âge de 96 ans. Il sera inhumé deux jours plus tard à Monastir. Ses obsèques suscitent une certaine indignation tunisienne et internationale. On reproche en effet au gouvernement d’avoir déprécié la cérémonie.
Voir aussi : Bourguiba - Histoire des Décès
2005
6 avril
Mort du prince Rainier III
Après deux semaines d'hospitalisation, le prince Rainier III meurt à l'âge de 81 ans. Il a transformé durant son règne de 57 ans la principauté en un paradis pour millionnaires, grâce aux casinos et aux banques. Il était aussi un fervent supporter du club de foot de l'AS Monaco et avait créé le festival mondial de cirque de Monte-Carlo. C'est son fils Albert II qui lui succède à 47 ans. Celui-ci a été impliqué dès son plus jeune âge dans la gestion du royaume.
Voir aussi : Football - Festival - Rainier - Cirque - Prince - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les Enfants d'Izieu était une colonie d'enfants juifs réfugiés. La colonie des enfants réfugiés de l'Hérault fut créée en 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans la commune française d'Izieu (département de l'Ain).
Plaque commémorative, place des 44 enfants d'Izieu,
13e arrondissement de Paris.
La colonie était dirigée par Miron Zlatin, et sa femme, Sabine Zlatin, née à Varsovie qui s'était consacrée au sauvetage et à la protection d'enfants juifs. Izieu jusqu'en 1942 était situé dans la zone non occupée, à proximité de la Suisse, puis de novembre 1942 à septembre 1943 elle était englobée dans la zone d'occupation italienne.
Le 6 avril 1944, les troupes de la Gestapo, sous le commandement de Klaus Barbie, investissent la colonie et arrêtent les 44 enfants résidents et 7 adultes présents les encadrant. Ils sont embarqués dans des camions vers le fort Montluc à Lyon avant d'être expédiés au camp de Drancy puis vers les camps de la mort. Quarante-deux enfants sont gazés à leur arrivée à Auschwitz, le plus jeune étant âgé de 4 ans. Deux adolescents et Miron Zlatin sont déportés par le convoi 73 à destination de Tallinn où ils disparaissent. Absente au moment de la rafle, Sabine Zlatin, désormais surnommée « la Dame d'Izieu » a consacré le reste de son existence à son combat pour la mémoire des enfants.
À la suite de l’émotion soulevée par le procès de Klaus Barbie, dit le « Boucher de Lyon », en 1987, un mémorial est fondé à l’initiative de Sabine Zlatin et de la communauté juive de Lyon dans la maison et les dépendances du home pour enfants, sous le nom de Musée-mémorial des enfants d’Izieu. Il est inauguré par le président François Mitterrand le 24 avril 1994. Sabine Zlatin meurt en 1996 à l'âge de 89 ans.
Témoignage de Léon Reifman, rescapé et témoin de la rafle :
« Je descendais les escaliers quand j'entendis ma sœur crier : "Les Allemands, les Allemands sont là ! Sauve-toi !" Je sautai par la fenêtre et me cachai sous un buisson. J'entendis les enfants crier, terrorisés par les ordres des Nazis. »
Un rescapé d'Auschwitz raconta le destin des enfants, lors du procès de Klaus Barbie :
« Je me suis demandé où étaient les enfants arrivés avec nous. Dans le camp il n'y avait pas d'enfant. Ceux qui étaient déjà là depuis longtemps, me dirent : "Tu vois cette cheminée qui ne s'arrête pas de fumer ? ... Tu ne sens pas une odeur de chair cuite... ? " »
Plaque commémorative, place des 44 enfants d'Izieu,
13e arrondissement de Paris.
La colonie était dirigée par Miron Zlatin, et sa femme, Sabine Zlatin, née à Varsovie qui s'était consacrée au sauvetage et à la protection d'enfants juifs. Izieu jusqu'en 1942 était situé dans la zone non occupée, à proximité de la Suisse, puis de novembre 1942 à septembre 1943 elle était englobée dans la zone d'occupation italienne.
Le 6 avril 1944, les troupes de la Gestapo, sous le commandement de Klaus Barbie, investissent la colonie et arrêtent les 44 enfants résidents et 7 adultes présents les encadrant. Ils sont embarqués dans des camions vers le fort Montluc à Lyon avant d'être expédiés au camp de Drancy puis vers les camps de la mort. Quarante-deux enfants sont gazés à leur arrivée à Auschwitz, le plus jeune étant âgé de 4 ans. Deux adolescents et Miron Zlatin sont déportés par le convoi 73 à destination de Tallinn où ils disparaissent. Absente au moment de la rafle, Sabine Zlatin, désormais surnommée « la Dame d'Izieu » a consacré le reste de son existence à son combat pour la mémoire des enfants.
À la suite de l’émotion soulevée par le procès de Klaus Barbie, dit le « Boucher de Lyon », en 1987, un mémorial est fondé à l’initiative de Sabine Zlatin et de la communauté juive de Lyon dans la maison et les dépendances du home pour enfants, sous le nom de Musée-mémorial des enfants d’Izieu. Il est inauguré par le président François Mitterrand le 24 avril 1994. Sabine Zlatin meurt en 1996 à l'âge de 89 ans.
Témoignage de Léon Reifman, rescapé et témoin de la rafle :
« Je descendais les escaliers quand j'entendis ma sœur crier : "Les Allemands, les Allemands sont là ! Sauve-toi !" Je sautai par la fenêtre et me cachai sous un buisson. J'entendis les enfants crier, terrorisés par les ordres des Nazis. »
Un rescapé d'Auschwitz raconta le destin des enfants, lors du procès de Klaus Barbie :
« Je me suis demandé où étaient les enfants arrivés avec nous. Dans le camp il n'y avait pas d'enfant. Ceux qui étaient déjà là depuis longtemps, me dirent : "Tu vois cette cheminée qui ne s'arrête pas de fumer ? ... Tu ne sens pas une odeur de chair cuite... ? " »
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
30
7 avril
Crucifixion de Jésus
Condamné pour blasphème parce qu'il se dit fils de Dieu, Jésus de Nazareth est crucifié à Jérusalem sur ordre de Ponce Pilate. Le jour de sa crucifixion, il avait selon les thèses entre 33 et 35 ans. La Résurrection du Christ aura lieu, selon les Écritures, trois jours plus tard. Toujours selon le Nouveau Testament, l’Ascension, moment où le Christ s’élève au Ciel, se déroulera quant à elle quarante jours après son retour à la vie.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire de la naissance du christianisme - Histoire de Jerusalem - Jésus - Histoire de la Chrétienté
1780
7 avril
Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux
La pièce de Racine, "Athalie", inaugure la scène du nouveau théâtre de Bordeaux. Construit par l'architecte Victor-Louis entre 1773 et 1780 sur ordre du gouverneur de la Guyenne, le Grand Théâtre est considéré comme l'un des plus beau théâtres du monde.
Voir aussi : Inauguration - Théâtre - Racine - Histoire de Bordeaux - Histoire de l'Architecture
1795
7 avril
Adoption du système métrique
Suite au rapport du député de la Côte d'Or, Prieur, la Convention adopte un décret relatif aux poids et mesures. Le mètre devient l'unité de longueur et la base du nouveau système métrique. La loi stipule l'existence d'une nomenclature des nouvelles mesures: mètre, gramme, litre avec leurs préfixes: kilo, hecto, déci, etc. Les scientifiques Delambre et Méchain définissent le mètre comme étant la dix millionième partie du quart d'un méridien terrestre. Dans la pratique, le nouveau système métrique mettra des années pour s'imposer dans toute la France.
Voir aussi : Histoire de la Physique
1805
7 avril
Première de la symphonie héroïque
Beethoven présente sa troisième symphonie, dite héroïque car elle fut composée en hommage à Napoléon Bonaparte, à Vienne et marque ainsi un tournant dans sa carrière et dans celle de la symphonie. Désireux de créer une forme nouvelle, il compose une oeuvre plus longue, plus expressive, plus technique, autrement dit plus aboutie que ses précédentes. Il donne ainsi une nouvelle dimension à ce genre et le fait entrer dans l’air romantique.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de Vienne - Histoire du Romantisme - Beethoven - Symphonie - Histoire de la Musique classique
1864
7 avril
Pasteur s’oppose à la génération spontanée
Louis Pasteur présente le résultat de plusieurs années de recherche lors d’une conférence à la Sorbonne. Il démontre alors la fausseté de la théorie de génération spontanée. Celle-ci consistait à penser que certains êtres vivants, dont les micro-organismes étudiés par Pasteur, naissaient de manière spontanée, simplement par l’alliance de facteurs externes et sans aucun recours à d’autres substances organiques. Or, en présentant ses travaux, Pasteur démontre que ces organismes sont issus de germes déjà existants. Le débat qui l’opposait au biologiste Félix Archimède Pouchet depuis 1858 est ainsi clôt.
Voir aussi : Histoire de la Sorbonne - Pasteur - Histoire de la Médecine
1906
7 avril
La conférence d'Algésiras
Depuis des années, le Maroc est convoité par la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne. Les rivalités qui naissent entre ces grandes puissances permettaient au pays de conserver son indépendance. La conférence d’Algésiras reconnaît la position économique de chacun, plaçant le Maroc sous contrôle international. Elle consacrera également l’influence de la France sur une partie du territoire, en lui octroyant des droits spéciaux. L’Allemagne, cependant, insatisfaite, tentera de récupérer une partie du pays, ce qui mènera à l’incident d’Agadir (1911).
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire d'Agadir - Histoire d'Algésiras - Histoire de la Colonisation
1930
7 avril
Saint-Exupéry chevalier de la légion d'honneur
L'écrivain et aviateur français Antoine de Saint-Exupéry est fait chevalier de la Légion d'honneur au titre de l'aéronautique civile, pour les exploits qu'il a réalisés en Afrique. Basé à Cap Juby (Sud-Ouest du Maroc), il assure pendant deux ans le transport du courrier entre Toulouse et Casablanca, puis entre Casablanca et Dakar. Cette expérience lui inspirera son premier roman, "Courrier Sud".
Voir aussi : Saint-Exupéry - Histoire des Romans
1930
7 avril
Création du Goulag
Les camps de travail instaurés sous Lénine en 1917 deviennent dépendants d’une branche du NKVD, le Goulag. Le terme désigne une abréviation de Glavnoïe Oupravlenié Lagereï (Direction générale des camps). Staline pérennise ainsi un des instruments de la Terreur rouge et généralise son utilisation. Des millions de prisonniers passeront par ces camps qui représentent une réserve massive de travailleurs. En effet, ces camps qui ne concernent même pas 100 000 personnes à la fin des années 1920 connaissent sous Staline une forte inflation de leur population : environ 2 millions de personnes y sont enfermées à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ignoré pendant longtemps en Occident, le terme Goulag sera popularisé après la parution de l’ouvrage de Soljenitsyne « L'Archipel du Goulag ».
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Histoire de l'Etat
1939
7 avril
L'Italie envahit l'Albanie
Après avoir exercé de fortes pressions sur le pays, l’Italie de Benito Mussolini envahit le territoire albanien. Victor-Emmanuel II, le roi d’Italie, est proclamé roi d’Albanie. La résistance s’organisera bientôt dans le pays, associant communistes et nationalistes.
Voir aussi : Mussolini - Victor-Emmanuel - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1939
7 avril
Fuite du roi d'Albanie
Suite à l'invasion de son pays par l'Italie fasciste, le roi Zogu abdique et s'enfuit en Grèce. Benito Mussolini propose au roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, de reprendre le trône d'Albanie. En 1943, l'Allemagne occupera à son tour le pays. Zogu se réfugiera alors en Grande-Bretagne.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Invasion - Victor-Emmanuel III - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1966
7 avril
Une bombe H retrouvée en Méditerranée
Au terme de 80 jours de recherches actives, la bombe thermonucléaire perdue par l'US Air Force le 17 janvier au large de l'Espagne est retrouvée à 840 mètres de fond. Elle est intacte et selon les autorités américaines aucune pollution sous-marine n'est à craindre.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Histoire de la Méditerranée - Histoire de l'Environnement
1969
7 avril
Publication de la première RFC
La mise en place des normes qui régiront Internet s’amorce avec la toute première RFC émise par Steve Crocket. Une « Request for Comments » est un document public qui permet d’établir les normes et standards des réseaux et d’Internet. Écrite par un spécialiste, elle est ensuite validée par un ensemble d’experts. Au-delà de l’acte de naissance d’un système de norme qui deviendra essentiel, ce premier document illustre l’aspect collaboratif qui préside au développement d’Internet et en constituera l’esprit.
Voir aussi : Histoire d'Arpanet - Histoire d'Internet
1994
7 avril
La télévision française se mobilise contre le sida
Les six chaînes de télévision française présentent un programme commun d'une durée de 5 heures en faveur de la lutte contre le sida. L'émission qui réunit des stars du spectacle est intitulée "Ensemble contre le sida".
Voir aussi : Sida - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
7 avril
Crucifixion de Jésus
Condamné pour blasphème parce qu'il se dit fils de Dieu, Jésus de Nazareth est crucifié à Jérusalem sur ordre de Ponce Pilate. Le jour de sa crucifixion, il avait selon les thèses entre 33 et 35 ans. La Résurrection du Christ aura lieu, selon les Écritures, trois jours plus tard. Toujours selon le Nouveau Testament, l’Ascension, moment où le Christ s’élève au Ciel, se déroulera quant à elle quarante jours après son retour à la vie.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire de la naissance du christianisme - Histoire de Jerusalem - Jésus - Histoire de la Chrétienté
1780
7 avril
Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux
La pièce de Racine, "Athalie", inaugure la scène du nouveau théâtre de Bordeaux. Construit par l'architecte Victor-Louis entre 1773 et 1780 sur ordre du gouverneur de la Guyenne, le Grand Théâtre est considéré comme l'un des plus beau théâtres du monde.
Voir aussi : Inauguration - Théâtre - Racine - Histoire de Bordeaux - Histoire de l'Architecture
1795
7 avril
Adoption du système métrique
Suite au rapport du député de la Côte d'Or, Prieur, la Convention adopte un décret relatif aux poids et mesures. Le mètre devient l'unité de longueur et la base du nouveau système métrique. La loi stipule l'existence d'une nomenclature des nouvelles mesures: mètre, gramme, litre avec leurs préfixes: kilo, hecto, déci, etc. Les scientifiques Delambre et Méchain définissent le mètre comme étant la dix millionième partie du quart d'un méridien terrestre. Dans la pratique, le nouveau système métrique mettra des années pour s'imposer dans toute la France.
Voir aussi : Histoire de la Physique
1805
7 avril
Première de la symphonie héroïque
Beethoven présente sa troisième symphonie, dite héroïque car elle fut composée en hommage à Napoléon Bonaparte, à Vienne et marque ainsi un tournant dans sa carrière et dans celle de la symphonie. Désireux de créer une forme nouvelle, il compose une oeuvre plus longue, plus expressive, plus technique, autrement dit plus aboutie que ses précédentes. Il donne ainsi une nouvelle dimension à ce genre et le fait entrer dans l’air romantique.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de Vienne - Histoire du Romantisme - Beethoven - Symphonie - Histoire de la Musique classique
1864
7 avril
Pasteur s’oppose à la génération spontanée
Louis Pasteur présente le résultat de plusieurs années de recherche lors d’une conférence à la Sorbonne. Il démontre alors la fausseté de la théorie de génération spontanée. Celle-ci consistait à penser que certains êtres vivants, dont les micro-organismes étudiés par Pasteur, naissaient de manière spontanée, simplement par l’alliance de facteurs externes et sans aucun recours à d’autres substances organiques. Or, en présentant ses travaux, Pasteur démontre que ces organismes sont issus de germes déjà existants. Le débat qui l’opposait au biologiste Félix Archimède Pouchet depuis 1858 est ainsi clôt.
Voir aussi : Histoire de la Sorbonne - Pasteur - Histoire de la Médecine
1906
7 avril
La conférence d'Algésiras
Depuis des années, le Maroc est convoité par la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne. Les rivalités qui naissent entre ces grandes puissances permettaient au pays de conserver son indépendance. La conférence d’Algésiras reconnaît la position économique de chacun, plaçant le Maroc sous contrôle international. Elle consacrera également l’influence de la France sur une partie du territoire, en lui octroyant des droits spéciaux. L’Allemagne, cependant, insatisfaite, tentera de récupérer une partie du pays, ce qui mènera à l’incident d’Agadir (1911).
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire d'Agadir - Histoire d'Algésiras - Histoire de la Colonisation
1930
7 avril
Saint-Exupéry chevalier de la légion d'honneur
L'écrivain et aviateur français Antoine de Saint-Exupéry est fait chevalier de la Légion d'honneur au titre de l'aéronautique civile, pour les exploits qu'il a réalisés en Afrique. Basé à Cap Juby (Sud-Ouest du Maroc), il assure pendant deux ans le transport du courrier entre Toulouse et Casablanca, puis entre Casablanca et Dakar. Cette expérience lui inspirera son premier roman, "Courrier Sud".
Voir aussi : Saint-Exupéry - Histoire des Romans
1930
7 avril
Création du Goulag
Les camps de travail instaurés sous Lénine en 1917 deviennent dépendants d’une branche du NKVD, le Goulag. Le terme désigne une abréviation de Glavnoïe Oupravlenié Lagereï (Direction générale des camps). Staline pérennise ainsi un des instruments de la Terreur rouge et généralise son utilisation. Des millions de prisonniers passeront par ces camps qui représentent une réserve massive de travailleurs. En effet, ces camps qui ne concernent même pas 100 000 personnes à la fin des années 1920 connaissent sous Staline une forte inflation de leur population : environ 2 millions de personnes y sont enfermées à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ignoré pendant longtemps en Occident, le terme Goulag sera popularisé après la parution de l’ouvrage de Soljenitsyne « L'Archipel du Goulag ».
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Histoire de l'Etat
1939
7 avril
L'Italie envahit l'Albanie
Après avoir exercé de fortes pressions sur le pays, l’Italie de Benito Mussolini envahit le territoire albanien. Victor-Emmanuel II, le roi d’Italie, est proclamé roi d’Albanie. La résistance s’organisera bientôt dans le pays, associant communistes et nationalistes.
Voir aussi : Mussolini - Victor-Emmanuel - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1939
7 avril
Fuite du roi d'Albanie
Suite à l'invasion de son pays par l'Italie fasciste, le roi Zogu abdique et s'enfuit en Grèce. Benito Mussolini propose au roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, de reprendre le trône d'Albanie. En 1943, l'Allemagne occupera à son tour le pays. Zogu se réfugiera alors en Grande-Bretagne.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Invasion - Victor-Emmanuel III - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1966
7 avril
Une bombe H retrouvée en Méditerranée
Au terme de 80 jours de recherches actives, la bombe thermonucléaire perdue par l'US Air Force le 17 janvier au large de l'Espagne est retrouvée à 840 mètres de fond. Elle est intacte et selon les autorités américaines aucune pollution sous-marine n'est à craindre.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Histoire de la Méditerranée - Histoire de l'Environnement
1969
7 avril
Publication de la première RFC
La mise en place des normes qui régiront Internet s’amorce avec la toute première RFC émise par Steve Crocket. Une « Request for Comments » est un document public qui permet d’établir les normes et standards des réseaux et d’Internet. Écrite par un spécialiste, elle est ensuite validée par un ensemble d’experts. Au-delà de l’acte de naissance d’un système de norme qui deviendra essentiel, ce premier document illustre l’aspect collaboratif qui préside au développement d’Internet et en constituera l’esprit.
Voir aussi : Histoire d'Arpanet - Histoire d'Internet
1994
7 avril
La télévision française se mobilise contre le sida
Les six chaînes de télévision française présentent un programme commun d'une durée de 5 heures en faveur de la lutte contre le sida. L'émission qui réunit des stars du spectacle est intitulée "Ensemble contre le sida".
Voir aussi : Sida - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La question des origines du Goulag fait débat. A quelle date peut-on situer la mise en place du système du Goulag ? Prend-il ses sources dans la nature même du régime soviétique ? Deux points de vue coexistent:
selon les idéalistes, représentés essentiellement par des marxistes-léninistes, tels Roy Medvedev, Pierre Broué ou Jean-Jacques Marie qui estiment que le régime soviétique a dévié de l'idéal communiste et trahi celui-ci, le Goulag est une monstrueuse aberration qui découle de l'appropriation du régime par la bureaucratie (appelée aussi nomenklatura), et dénoncer ces aberrations est le seul moyen de redonner à l'idéal sa crédibilité ;
selon les pragmatiques, représentés essentiellement par des auteurs tels Alexandre Soljenitsyne ou Stéphane Courtois, le Goulag découle directement des aspects légitimant l'usage de la violence au cours de la lutte des classes post-révolutionnaire, aspects présents dans l'idéal communiste lui-même, quels qu'en fussent les dirigeants et leurs options. Ce second point de vue est aussi celui de la quasi-totalité des partisans du libéralisme économique, dont certains, tels François Furet, Bernard-Henri Lévy ou Alain Minc, vont jusqu'à affirmer que toute utopie mène nécessairement à des monstruosités.
Un troisième point de vue existait jusqu'à la fin des années 1980 : le négationnisme du Goulag, promu des membres, de moins en moins nombreux, des partis communistes inféodés au pacte de Varsovie : il affirmait que le Goulag n'était qu'une administration de camps de rééducation par le travail, plus proche du scoutisme que d'un camp de détention, voire que ce n'était qu'une invention des officines de propagande de la CIA. Les partisans de ce point de vue tels Roger Garaudy, Jean Elleinstein ou Pierre Daix sont tous passés, à tour de rôle, à l'un des deux points de vue actuellement en discussion.
Peu de temps après leur arrivée au pouvoir, les bolchéviks utilisent le système concentrationnaire comme moyen de répression politique. Dès le 4 juin 1918, Trotsky, alors commissaire du peuple à la guerre exige la réclusion des prisonniers tchécoslovaques qui refusent de se rendre en camps de concentration. Le 9 août 1918, Lénine ordonne par télégramme au comité bolchévique de la province de Penza d’enfermer dans un « camp de concentration les koulaks, les prêtres, les Gardes blancs et autres éléments douteux. » L’organisation de ces camps, qui existent sans assise juridique en été 1918, est règlementée en avril 1919 par un décret du Commissariat à l’Intérieur qui les différencie des « camps de travail coercitif » pour condamnés de droit commun. Cependant, la distinction entre « camp de concentration » et « camp de travail coercitif » reste alors purement théorique. En effet, une instruction de 17 mai 1919 ordonne d’emprisonner, toutes catégories confondues, dans le même type de camp les soldats prisonniers, les déserteurs, les condamnés pour « parasitisme, proxénétisme et prostitution », tout comme les « otages issus de la haute bourgeoisie », les « fonctionnaires de l’ancien régime » etc., ces derniers groupes arrêtés à titre de « mesure prophylactique » par la Tchéka et enfermés sans jugement.
Les bolchéviques ne cachent pas l'utilisation de cet ensemble de mesures effectuées dans le cadre de la « terreur rouge » et du « communisme de guerre », qu'ils justifient comme une réponse nécessaire à la « Terreur blanche » monarchiste et à l'invasion de la Russie par de nombreuses armées étrangères. Le contexte historique de la guerre civile ne permet pas alors, selon certains historiens, d'assimiler les camps de concentration ouverts à partir de 1918 au futur Goulag stalinien. Ceux-ci seraient à considérer comme les instruments d'un combat à mort, « sorte d'abcès de la guerre civile qui ne devaient servir aucun dessein économique » à la différence du Goulag.
Le camp « blanc » est d'ailleurs le premier à ouvrir des camps de concentration lors de la guerre civile : après la reconnaissance de l'indépendance de la Finlande — jusqu'alors province russe — par les bolchéviques le 18 décembre 1917, la guerre civile s'y déchaîne aussitôt et aboutit à la victoire des blancs soutenus par l'armée allemande et à l'écrasement de l'insurrection communiste. Les blancs mettent alors en place des tribunaux d'exception qui envoient à partir de mai 1918 près de 30 000 « rouges » en camps de concentration. Outre ces camps finlandais (cf. prémices), la Pologne du général Pilsudski entasse environ 40 000 soldats de l'Armée rouge faits prisonniers après la défaite de cette dernière devant Varsovie en août 1920 dans des « camps de concentration », dont celui de Ztalkowo. Plusieurs milliers de ces soldats seront mis gratuitement à disposition des fermiers et entrepreneurs polonais de la région, et la plupart d'entre eux mourront dans les années 1920 des mauvaises conditions de vie et des épidémies de choléra. Dans une lettre du 31 aout 1919 au représentant de la Croix-Rouge, le docteur Montandon — représentant de cet organisme en Russie — fait part du refus du général Soutine — adjoint de l'amiral Koltchak — de « confier tous les camps de concentration à la Croix-Rouge américaine ».
Cependant, seul le système de camps bolchévik deviendra permanent après la fin de la guerre, pour la première fois dans l'histoire d'un pays en paix.
Par ailleurs, l'isolation d'opposants politiques du reste de la société et leur regroupement dans des camps implantés dans des régions reculées est une pratique couramment utilisée par tous les gouvernements autoritaires dans l'histoire de la Russie. Ainsi le Goulag prendrait ses sources dans l'ancien Katorga tsariste. Il s'en distingue néanmoins par son ampleur (plusieurs centaines de milliers de détenus) et sa place centrale dans le « système totalitaire » de l'URSS stalinienne.
À la fin de la guerre civile, le système concentrationnaire soviétique se modifie profondément. D'une part l'anarchie qui présidait pendant la guerre laisse place à une organisation répondant à la règlementation d'avril 1919, évoquée plus haut.
Le concept de « camp de travail » pour détenus de droit commun est développé. En 1922 le Commissariat du peuple à la justice ouvre ainsi des « colonies de redressement par le travail » pour les individus de plus de 17 ans condamnés à des peines de moins de 3 ans. Ces mesures sont indissociables des principes du système juridique de la jeune Russie soviétique qui prétend substituer à la « peine carcérale » la « rééducation par le travail ». Différence notable avec le futur Goulag : ces camps de travail ne constituent pas encore un maillon de l'économie soviétique. Leurs règlementations ne définissent pas d'objectif de production et l'article 35 de l'instruction de mai 1919 se contente de préciser que « l'entretien des camps et leur administration doit être assuré par le travail des détenus »[8]
À côté de ces camps, le système de répression politique est organisé par la création fin 1922 d'une « Direction des Camps du Nord à destination spéciale » (SLON) qui regroupe les condamnés politiques du régime ainsi que des détenus de droit commun qui relèvent de la police politique (faux monnayeurs, grand banditisme).
À partir de 1929, le système concentrationnaire connaît une série d'évolutions brutales. La population carcérale enfle démesurément tandis que les camps apparaissent de plus en plus comme des rouages importants de l'économie soviétique, avec la généralisation du travail forcé. Dès mars 1928, un arrêté recommande « une plus grande utilisation du travail des détenus » tandis que, deux mois plus tard, une circulaire du Comité exécutif central des Soviets de l'URSS (TSIK) exige « l'emploi généralisé du travail des individus se trouvant sous le coup de mesures de défenses sociales ». Le 27 juin 1929, les détenus des prisons condamnés à des peines supérieures à trois ans sont transférés, par décret du Bureau politique, dans les camps de concentrations du Guépéou rebaptisés « camps de travail et de rééducation ».
selon les idéalistes, représentés essentiellement par des marxistes-léninistes, tels Roy Medvedev, Pierre Broué ou Jean-Jacques Marie qui estiment que le régime soviétique a dévié de l'idéal communiste et trahi celui-ci, le Goulag est une monstrueuse aberration qui découle de l'appropriation du régime par la bureaucratie (appelée aussi nomenklatura), et dénoncer ces aberrations est le seul moyen de redonner à l'idéal sa crédibilité ;
selon les pragmatiques, représentés essentiellement par des auteurs tels Alexandre Soljenitsyne ou Stéphane Courtois, le Goulag découle directement des aspects légitimant l'usage de la violence au cours de la lutte des classes post-révolutionnaire, aspects présents dans l'idéal communiste lui-même, quels qu'en fussent les dirigeants et leurs options. Ce second point de vue est aussi celui de la quasi-totalité des partisans du libéralisme économique, dont certains, tels François Furet, Bernard-Henri Lévy ou Alain Minc, vont jusqu'à affirmer que toute utopie mène nécessairement à des monstruosités.
Un troisième point de vue existait jusqu'à la fin des années 1980 : le négationnisme du Goulag, promu des membres, de moins en moins nombreux, des partis communistes inféodés au pacte de Varsovie : il affirmait que le Goulag n'était qu'une administration de camps de rééducation par le travail, plus proche du scoutisme que d'un camp de détention, voire que ce n'était qu'une invention des officines de propagande de la CIA. Les partisans de ce point de vue tels Roger Garaudy, Jean Elleinstein ou Pierre Daix sont tous passés, à tour de rôle, à l'un des deux points de vue actuellement en discussion.
Peu de temps après leur arrivée au pouvoir, les bolchéviks utilisent le système concentrationnaire comme moyen de répression politique. Dès le 4 juin 1918, Trotsky, alors commissaire du peuple à la guerre exige la réclusion des prisonniers tchécoslovaques qui refusent de se rendre en camps de concentration. Le 9 août 1918, Lénine ordonne par télégramme au comité bolchévique de la province de Penza d’enfermer dans un « camp de concentration les koulaks, les prêtres, les Gardes blancs et autres éléments douteux. » L’organisation de ces camps, qui existent sans assise juridique en été 1918, est règlementée en avril 1919 par un décret du Commissariat à l’Intérieur qui les différencie des « camps de travail coercitif » pour condamnés de droit commun. Cependant, la distinction entre « camp de concentration » et « camp de travail coercitif » reste alors purement théorique. En effet, une instruction de 17 mai 1919 ordonne d’emprisonner, toutes catégories confondues, dans le même type de camp les soldats prisonniers, les déserteurs, les condamnés pour « parasitisme, proxénétisme et prostitution », tout comme les « otages issus de la haute bourgeoisie », les « fonctionnaires de l’ancien régime » etc., ces derniers groupes arrêtés à titre de « mesure prophylactique » par la Tchéka et enfermés sans jugement.
Les bolchéviques ne cachent pas l'utilisation de cet ensemble de mesures effectuées dans le cadre de la « terreur rouge » et du « communisme de guerre », qu'ils justifient comme une réponse nécessaire à la « Terreur blanche » monarchiste et à l'invasion de la Russie par de nombreuses armées étrangères. Le contexte historique de la guerre civile ne permet pas alors, selon certains historiens, d'assimiler les camps de concentration ouverts à partir de 1918 au futur Goulag stalinien. Ceux-ci seraient à considérer comme les instruments d'un combat à mort, « sorte d'abcès de la guerre civile qui ne devaient servir aucun dessein économique » à la différence du Goulag.
Le camp « blanc » est d'ailleurs le premier à ouvrir des camps de concentration lors de la guerre civile : après la reconnaissance de l'indépendance de la Finlande — jusqu'alors province russe — par les bolchéviques le 18 décembre 1917, la guerre civile s'y déchaîne aussitôt et aboutit à la victoire des blancs soutenus par l'armée allemande et à l'écrasement de l'insurrection communiste. Les blancs mettent alors en place des tribunaux d'exception qui envoient à partir de mai 1918 près de 30 000 « rouges » en camps de concentration. Outre ces camps finlandais (cf. prémices), la Pologne du général Pilsudski entasse environ 40 000 soldats de l'Armée rouge faits prisonniers après la défaite de cette dernière devant Varsovie en août 1920 dans des « camps de concentration », dont celui de Ztalkowo. Plusieurs milliers de ces soldats seront mis gratuitement à disposition des fermiers et entrepreneurs polonais de la région, et la plupart d'entre eux mourront dans les années 1920 des mauvaises conditions de vie et des épidémies de choléra. Dans une lettre du 31 aout 1919 au représentant de la Croix-Rouge, le docteur Montandon — représentant de cet organisme en Russie — fait part du refus du général Soutine — adjoint de l'amiral Koltchak — de « confier tous les camps de concentration à la Croix-Rouge américaine ».
Cependant, seul le système de camps bolchévik deviendra permanent après la fin de la guerre, pour la première fois dans l'histoire d'un pays en paix.
Par ailleurs, l'isolation d'opposants politiques du reste de la société et leur regroupement dans des camps implantés dans des régions reculées est une pratique couramment utilisée par tous les gouvernements autoritaires dans l'histoire de la Russie. Ainsi le Goulag prendrait ses sources dans l'ancien Katorga tsariste. Il s'en distingue néanmoins par son ampleur (plusieurs centaines de milliers de détenus) et sa place centrale dans le « système totalitaire » de l'URSS stalinienne.
À la fin de la guerre civile, le système concentrationnaire soviétique se modifie profondément. D'une part l'anarchie qui présidait pendant la guerre laisse place à une organisation répondant à la règlementation d'avril 1919, évoquée plus haut.
Le concept de « camp de travail » pour détenus de droit commun est développé. En 1922 le Commissariat du peuple à la justice ouvre ainsi des « colonies de redressement par le travail » pour les individus de plus de 17 ans condamnés à des peines de moins de 3 ans. Ces mesures sont indissociables des principes du système juridique de la jeune Russie soviétique qui prétend substituer à la « peine carcérale » la « rééducation par le travail ». Différence notable avec le futur Goulag : ces camps de travail ne constituent pas encore un maillon de l'économie soviétique. Leurs règlementations ne définissent pas d'objectif de production et l'article 35 de l'instruction de mai 1919 se contente de préciser que « l'entretien des camps et leur administration doit être assuré par le travail des détenus »[8]
À côté de ces camps, le système de répression politique est organisé par la création fin 1922 d'une « Direction des Camps du Nord à destination spéciale » (SLON) qui regroupe les condamnés politiques du régime ainsi que des détenus de droit commun qui relèvent de la police politique (faux monnayeurs, grand banditisme).
À partir de 1929, le système concentrationnaire connaît une série d'évolutions brutales. La population carcérale enfle démesurément tandis que les camps apparaissent de plus en plus comme des rouages importants de l'économie soviétique, avec la généralisation du travail forcé. Dès mars 1928, un arrêté recommande « une plus grande utilisation du travail des détenus » tandis que, deux mois plus tard, une circulaire du Comité exécutif central des Soviets de l'URSS (TSIK) exige « l'emploi généralisé du travail des individus se trouvant sous le coup de mesures de défenses sociales ». Le 27 juin 1929, les détenus des prisons condamnés à des peines supérieures à trois ans sont transférés, par décret du Bureau politique, dans les camps de concentrations du Guépéou rebaptisés « camps de travail et de rééducation ».
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1364
8 avril
Mort de Jean II le Bon
Le roi de France meurt à Londres à l'âge de 45 ans. Le souverain était parti négocier les accords de Brétigny avec le roi d'Angleterre Edouard III. Sa mort réduit à néant les espoirs de paix : français et anglais guerroient depuis une dizaine d'années. Le conflit s'achèvera un siècle plus tard. Le fils de Jean II le Bon, Charles V le Sage est proclamé roi de France.
Voir aussi : Décès - Jean II le Bon - Histoire des Valois
1904
8 avril
Signature de l'Entente cordiale
Face à la situation de plus en plus tendue en Europe et à la menace d’un déséquilibre des forces que fait peser la Triple-Alliance sur les autres pays, le Royaume-Uni et la France parviennent à s’entendre pour régler leurs différends coloniaux. C’est ainsi qu’en quatre articles statuant entre autres sur la pêche à Terre-Neuve, la main mise sur l’Egypte pour l’une et sur le Maroc pour l’autre, les deux puissance inaugurent un rapprochement qui les mènera quelques années plus tard à un accord militaire avec la Russie dans ce qu’on appellera la Triple-Entente.
Voir aussi : Accord - Triple-Entente - Triple-Alliance - Entente cordiale - Histoire de la Première Guerre mondiale
1946
8 avril
Nationalisation d'EDF-GDF
L'Assemblée nationale vote la loi de nationalisation des secteurs de l'énergie. Les biens des entreprises de production, de transport et de distribution de l'électricité sont transférés à la société Electricité de France qui devient un établissement public d'Etat. Sur le même modèle, le secteur du gaz est nationalisé avec la création de Gaz de France (GDF).
Voir aussi : Histoire d'EDF - Nationalisation - Histoire de l'Entreprise
1962
8 avril
Les Français approuvent les Accords d'Evian
Les accords de cessez-le-feu signés le 18 mars entre la France et le gouvernement provisoire algérien sont ratifiés par le peuple français à 90,7% de "oui". Organisé par le général de Gaulle, le scrutin plébiscite largement la politique menée en Algérie. Le chef de l'Etat déclare à l'annonce des résultats : "Le référendum règle le problème algérien".
Voir aussi : Référendum - Histoire d'Evian - Histoire des Accords d'Evian - Histoire de la Guerre d'Algérie
1968
8 avril
Fondation du club de Rome
Sous l’impulsion d’Aurelio Peccei et d’Alexander King, universitaires, chercheurs, économistes et industriels de cinquante trois pays se retrouvent pour une conférence dans la capitale italienne et fondent alors le club de Rome. L’objectif est de réfléchir à des problèmes planétaires globaux afin de proposer des solutions aux dirigeants nationaux. « Halte à la croissance ? », ou rapport Meadows, sera en 1972 sa première publication. Les conclusions de cette première recherche internationale sur les ressources de la planète annoncent le concept de développement durable.
Voir aussi : Histoire de Rome - Conférence - Développement durable - Club de Rome - Histoire de l'Environnement
1973
8 avril
Mort de Picasso
L'artiste espagnol meurt à 91 ans dans sa propriété de Mougins dans les Alpes-Maritimes. De son vrai nom Pablo Ruiz Blasco, Picasso est à la fois peintre, sculpteur, graveur et céramiste. Enfant prodige, il réalise ses premières oeuvres à l'âge de 8 ans. Venu en France au début du siècle, il deviendra le chef de file du mouvement cubiste avec son ami Georges Braque. Doté d'une exceptionnelle soif de créativité, il touche à tous les courants picturaux du XXème siècle, surréalisme, expressionnisme ou néo-classicisme, pour devenir un des maîtres incontestés de l'art moderne.
Voir aussi : Décès - Picasso - Histoire de la Peinture
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
8 avril
Mort de Jean II le Bon
Le roi de France meurt à Londres à l'âge de 45 ans. Le souverain était parti négocier les accords de Brétigny avec le roi d'Angleterre Edouard III. Sa mort réduit à néant les espoirs de paix : français et anglais guerroient depuis une dizaine d'années. Le conflit s'achèvera un siècle plus tard. Le fils de Jean II le Bon, Charles V le Sage est proclamé roi de France.
Voir aussi : Décès - Jean II le Bon - Histoire des Valois
1904
8 avril
Signature de l'Entente cordiale
Face à la situation de plus en plus tendue en Europe et à la menace d’un déséquilibre des forces que fait peser la Triple-Alliance sur les autres pays, le Royaume-Uni et la France parviennent à s’entendre pour régler leurs différends coloniaux. C’est ainsi qu’en quatre articles statuant entre autres sur la pêche à Terre-Neuve, la main mise sur l’Egypte pour l’une et sur le Maroc pour l’autre, les deux puissance inaugurent un rapprochement qui les mènera quelques années plus tard à un accord militaire avec la Russie dans ce qu’on appellera la Triple-Entente.
Voir aussi : Accord - Triple-Entente - Triple-Alliance - Entente cordiale - Histoire de la Première Guerre mondiale
1946
8 avril
Nationalisation d'EDF-GDF
L'Assemblée nationale vote la loi de nationalisation des secteurs de l'énergie. Les biens des entreprises de production, de transport et de distribution de l'électricité sont transférés à la société Electricité de France qui devient un établissement public d'Etat. Sur le même modèle, le secteur du gaz est nationalisé avec la création de Gaz de France (GDF).
Voir aussi : Histoire d'EDF - Nationalisation - Histoire de l'Entreprise
1962
8 avril
Les Français approuvent les Accords d'Evian
Les accords de cessez-le-feu signés le 18 mars entre la France et le gouvernement provisoire algérien sont ratifiés par le peuple français à 90,7% de "oui". Organisé par le général de Gaulle, le scrutin plébiscite largement la politique menée en Algérie. Le chef de l'Etat déclare à l'annonce des résultats : "Le référendum règle le problème algérien".
Voir aussi : Référendum - Histoire d'Evian - Histoire des Accords d'Evian - Histoire de la Guerre d'Algérie
1968
8 avril
Fondation du club de Rome
Sous l’impulsion d’Aurelio Peccei et d’Alexander King, universitaires, chercheurs, économistes et industriels de cinquante trois pays se retrouvent pour une conférence dans la capitale italienne et fondent alors le club de Rome. L’objectif est de réfléchir à des problèmes planétaires globaux afin de proposer des solutions aux dirigeants nationaux. « Halte à la croissance ? », ou rapport Meadows, sera en 1972 sa première publication. Les conclusions de cette première recherche internationale sur les ressources de la planète annoncent le concept de développement durable.
Voir aussi : Histoire de Rome - Conférence - Développement durable - Club de Rome - Histoire de l'Environnement
1973
8 avril
Mort de Picasso
L'artiste espagnol meurt à 91 ans dans sa propriété de Mougins dans les Alpes-Maritimes. De son vrai nom Pablo Ruiz Blasco, Picasso est à la fois peintre, sculpteur, graveur et céramiste. Enfant prodige, il réalise ses premières oeuvres à l'âge de 8 ans. Venu en France au début du siècle, il deviendra le chef de file du mouvement cubiste avec son ami Georges Braque. Doté d'une exceptionnelle soif de créativité, il touche à tous les courants picturaux du XXème siècle, surréalisme, expressionnisme ou néo-classicisme, pour devenir un des maîtres incontestés de l'art moderne.
Voir aussi : Décès - Picasso - Histoire de la Peinture
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Jean II de France, dit Jean le Bon, (né le 26 avril 1319 au château du Gué de Maulny du Mans - mort à Londres le 8 avril 1364), fils du roi Philippe VI et de son épouse Jeanne de Bourgogne, fut roi de France de 1350 à 1364, second souverain issu de la maison capétienne de Valois.
Anonyme vers 1350, Portrait de Jean II le Bon, musée du Louvre
Il est sacré roi de France le 26 septembre 1350.
Le règne de Jean II le Bon est marqué par la défiance du pays envers les Valois choisis à la mort de Charles IV pour éviter qu'Édouard III, le plus proche descendant de Philippe le Bel ne prenne possession du trône de France. La nouvelle dynastie, confrontée à la crise de la féodalité, aux cinglantes défaites du début de la guerre de Cent Ans et à la grande peste, perd rapidement beaucoup de crédit; d'autant plus que, dans l'incapacité de faire rentrer les impôts, elle recourt à des mutations monétaires pour renflouer le trésor. Ces manipulations entraînent des dévaluations extrêmement impopulaires. Jean II le Bon, confronté aux intrigues de Charles le Mauvais, roi de Navarre et prétendant le plus direct à la couronne, gouverne dans le secret entouré d'hommes de confiance. Profitant de tous ces troubles et sûrs de la supériorité tactique conférée par l'arc long, les Anglais, menés par Édouard III et son fils le Prince noir, relancent la guerre en 1355.
Le 19 septembre 1356, Jean le Bon est battu et fait prisonnier à la bataille de Poitiers, malgré la restructuration de l'armée qu'il a menée. Le pays sombre alors dans le chaos. Les états généraux menés par Étienne Marcel et Robert Le Coq prennent le pouvoir à Paris et tentent d'installer Charles de Navarre à la tête d'une monarchie contrôlée. En 1358, les campagnes se soulèvent et s'allient avec Étienne Marcel, mais le dauphin, le futur Charles V, se fait nommer régent et retourne la situation. Jean le Bon peut regagner la France en 1360, après la signature du traité de Brétigny qui lui rend la liberté, mais cède un tiers du pays à Édouard III.
Son retour est difficile. Il faut payer son énorme rançon et les finances du royaume de France sont au plus bas. Il stabilise la monnaie grâce à la création du franc, mais les Grandes Compagnies pillent les campagnes et bloquent le commerce. Il tente de mettre fin à leurs agissements mais l'armée royale est vaincue à Brignais. Il tente ensuite d'en débarrasser le pays en les menant en croisade contre les Turcs avec l'argent du Pape. Il essuie un nouvel échec, Innocent VI mourant 15 jours avant son arrivée en Avignon et étant remplacé par le peu dispendieux Urbain V.
Royaume de France en 1328
Jean le Bon est de santé fragile. Il a peu d'activités physiques, joute peu mais pratique la chasse. Il est d’une personnalité sensible et laisse facilement cours à son émotivité, jusqu'à devenir violent, ce qui lui vaut quelques déboires diplomatiques. Il aime les livres, protège peintres et musiciens.
Son image de roi chevalier provient de sa conduite héroïque à la bataille de Poitiers, de la création de l’ordre de l'Étoile ou encore de la création du franc sur lequel il figure en armure et à cheval brandissant une épée. Le règne de Jean le Bon est marqué, comme celui de son père, par la contestation de Charles de Navarre et par Édouard III, lesquels n'acceptent pas l'accession des Valois sur le trône de France. Les actions de Jean le Bon sont donc guidées par la nécessité politique, de prouver avant tout la légitimité de sa couronne.
Dès son plus jeune âge (il est duc de Normandie à 13 ans), il doit lutter contre les forces de ceux qui, attirées par l'influence économique anglaise ou le parti réformateur, affectent les villes et la noblesse. Évoluant au milieu des intrigues et des trahisons, il est logique qu'il soit méfiant et gouverne dans le secret avec un cercle très fermé de familiers. C'est aussi pour cette raison que les premiers Valois ont cherché à donner un aspect fastueux aux cérémonies, ce qui correspond à la conception médiévale de la noblesse. Cependant, les temps ont changé et les contribuables voient d'un mauvais œil ces dépenses somptuaires.
Sacre de Jean le Bon tiré des Grandes Chroniques de France de Jean Froissart XVe siècle
Jean de Valois naît au château de Gué-de-Maulny près du Mans, le 26 avril 1319. Il est le fils de Philippe de Valois, le cousin du roi Charles IV le Bel, et de sa première femme, Jeanne de Bourgogne.
Son père Philippe VI monte sur le trône de France en 1328. Sa légitimité découle d'un choix politique, fait à la mort de Louis X le Hutin en 1316 puis à celle de Charles IV en 1328, afin d'éviter que la couronne n'échoie à un étranger. Édouard III, pourtant petit-fils de Philippe le Bel, est ainsi évincé au profit du neveu de ce dernier. Le nouveau roi doit donc impérativement asseoir la légitimité de sa dynastie. À son avènement, au printemps 1328, Jean, alors âgé de neuf ans, est son seul fils vivant. En 1332, naît Charles de Navarre, prétendant plus direct qu'Édouard III à la couronne de France. Philippe VI décide donc de marier rapidement son fils - alors âgé de treize ans - pour nouer l'alliance matrimoniale la plus prestigieuse possible et de lui confier un apanage (la Normandie). Il envisage un temps de l'unir à Aliénor sœur du roi d'Angleterre.
Depuis Saint Louis, la modernisation du système juridique attire dans la sphère culturelle française de nombreuses régions limitrophes. En particulier en terres d'Empire, les villes du Dauphiné ou du comté de Bourgogne (future Franche-Comté) recourent depuis Saint Louis à la justice royale pour régler des litiges. Le roi envoie par exemple le bailli de Mâcon, qui intervient à Lyon pour régler des différends, comme le sénéchal de Beaucaire intervient à Vivier ou à Valence. Ainsi, la cour du roi Philippe VI est largement cosmopolite : beaucoup de seigneurs tels le connétable de Brienne ont des possessions à cheval sur plusieurs royaumes. Les rois de France élargissent l'influence culturelle du royaume en attirant à leur cour la noblesse de ces régions en lui allouant des rentes et en se livrant à une habile politique matrimoniale. Ainsi, les comtes de Savoie prêtent hommage au roi de France contre l'octroi de pensions. Jean de Luxembourg, dit l'Aveugle, roi de Bohême, est donc un habitué de la cour de France tout comme son fils Venceslas, le futur empereur Charles IV. Philippe VI l'invite à Fontainebleau pour lui proposer un traité d'alliance qui serait cimenté par le mariage d'une de ses filles avec le futur Jean le Bon. Le roi de Bohême, qui a des visées sur la Lombardie et a besoin du soutien diplomatique français, accepte cet accord. Les clauses militaires du traité de Fontainebleau stipulent qu'en cas de guerre, le roi de Bohême se joindrait à l'armée du roi de France avec quatre cents hommes d'armes si le conflit se déroule en Champagne ou dans l'Amiénois ; avec trois cents hommes, si le théâtre des opérations est plus éloigné. Les clauses politiques prévoient que la couronne lombarde ne serait pas contestée au roi de Bohême s'il parvient à la conquérir ; et que s'il peut disposer du royaume d'Arles, celui-ci reviendrait à la France. Par ailleurs, le traité entérine le statu quo concernant les avancées françaises en terre d'Empire. Le choix est laissé au roi de France entre les deux filles du roi de Bohême. Il choisit Bonne, seconde fille de Jean de Luxembourg, comme épouse pour son fils car elle est en âge de procréer (elle a dix-sept ans et sa sœur Anne neuf). La dot est fixée à cent vingt mille florins.
suite
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_II_de_France
Anonyme vers 1350, Portrait de Jean II le Bon, musée du Louvre
Il est sacré roi de France le 26 septembre 1350.
Le règne de Jean II le Bon est marqué par la défiance du pays envers les Valois choisis à la mort de Charles IV pour éviter qu'Édouard III, le plus proche descendant de Philippe le Bel ne prenne possession du trône de France. La nouvelle dynastie, confrontée à la crise de la féodalité, aux cinglantes défaites du début de la guerre de Cent Ans et à la grande peste, perd rapidement beaucoup de crédit; d'autant plus que, dans l'incapacité de faire rentrer les impôts, elle recourt à des mutations monétaires pour renflouer le trésor. Ces manipulations entraînent des dévaluations extrêmement impopulaires. Jean II le Bon, confronté aux intrigues de Charles le Mauvais, roi de Navarre et prétendant le plus direct à la couronne, gouverne dans le secret entouré d'hommes de confiance. Profitant de tous ces troubles et sûrs de la supériorité tactique conférée par l'arc long, les Anglais, menés par Édouard III et son fils le Prince noir, relancent la guerre en 1355.
Le 19 septembre 1356, Jean le Bon est battu et fait prisonnier à la bataille de Poitiers, malgré la restructuration de l'armée qu'il a menée. Le pays sombre alors dans le chaos. Les états généraux menés par Étienne Marcel et Robert Le Coq prennent le pouvoir à Paris et tentent d'installer Charles de Navarre à la tête d'une monarchie contrôlée. En 1358, les campagnes se soulèvent et s'allient avec Étienne Marcel, mais le dauphin, le futur Charles V, se fait nommer régent et retourne la situation. Jean le Bon peut regagner la France en 1360, après la signature du traité de Brétigny qui lui rend la liberté, mais cède un tiers du pays à Édouard III.
Son retour est difficile. Il faut payer son énorme rançon et les finances du royaume de France sont au plus bas. Il stabilise la monnaie grâce à la création du franc, mais les Grandes Compagnies pillent les campagnes et bloquent le commerce. Il tente de mettre fin à leurs agissements mais l'armée royale est vaincue à Brignais. Il tente ensuite d'en débarrasser le pays en les menant en croisade contre les Turcs avec l'argent du Pape. Il essuie un nouvel échec, Innocent VI mourant 15 jours avant son arrivée en Avignon et étant remplacé par le peu dispendieux Urbain V.
Royaume de France en 1328
Jean le Bon est de santé fragile. Il a peu d'activités physiques, joute peu mais pratique la chasse. Il est d’une personnalité sensible et laisse facilement cours à son émotivité, jusqu'à devenir violent, ce qui lui vaut quelques déboires diplomatiques. Il aime les livres, protège peintres et musiciens.
Son image de roi chevalier provient de sa conduite héroïque à la bataille de Poitiers, de la création de l’ordre de l'Étoile ou encore de la création du franc sur lequel il figure en armure et à cheval brandissant une épée. Le règne de Jean le Bon est marqué, comme celui de son père, par la contestation de Charles de Navarre et par Édouard III, lesquels n'acceptent pas l'accession des Valois sur le trône de France. Les actions de Jean le Bon sont donc guidées par la nécessité politique, de prouver avant tout la légitimité de sa couronne.
Dès son plus jeune âge (il est duc de Normandie à 13 ans), il doit lutter contre les forces de ceux qui, attirées par l'influence économique anglaise ou le parti réformateur, affectent les villes et la noblesse. Évoluant au milieu des intrigues et des trahisons, il est logique qu'il soit méfiant et gouverne dans le secret avec un cercle très fermé de familiers. C'est aussi pour cette raison que les premiers Valois ont cherché à donner un aspect fastueux aux cérémonies, ce qui correspond à la conception médiévale de la noblesse. Cependant, les temps ont changé et les contribuables voient d'un mauvais œil ces dépenses somptuaires.
Sacre de Jean le Bon tiré des Grandes Chroniques de France de Jean Froissart XVe siècle
Jean de Valois naît au château de Gué-de-Maulny près du Mans, le 26 avril 1319. Il est le fils de Philippe de Valois, le cousin du roi Charles IV le Bel, et de sa première femme, Jeanne de Bourgogne.
Son père Philippe VI monte sur le trône de France en 1328. Sa légitimité découle d'un choix politique, fait à la mort de Louis X le Hutin en 1316 puis à celle de Charles IV en 1328, afin d'éviter que la couronne n'échoie à un étranger. Édouard III, pourtant petit-fils de Philippe le Bel, est ainsi évincé au profit du neveu de ce dernier. Le nouveau roi doit donc impérativement asseoir la légitimité de sa dynastie. À son avènement, au printemps 1328, Jean, alors âgé de neuf ans, est son seul fils vivant. En 1332, naît Charles de Navarre, prétendant plus direct qu'Édouard III à la couronne de France. Philippe VI décide donc de marier rapidement son fils - alors âgé de treize ans - pour nouer l'alliance matrimoniale la plus prestigieuse possible et de lui confier un apanage (la Normandie). Il envisage un temps de l'unir à Aliénor sœur du roi d'Angleterre.
Depuis Saint Louis, la modernisation du système juridique attire dans la sphère culturelle française de nombreuses régions limitrophes. En particulier en terres d'Empire, les villes du Dauphiné ou du comté de Bourgogne (future Franche-Comté) recourent depuis Saint Louis à la justice royale pour régler des litiges. Le roi envoie par exemple le bailli de Mâcon, qui intervient à Lyon pour régler des différends, comme le sénéchal de Beaucaire intervient à Vivier ou à Valence. Ainsi, la cour du roi Philippe VI est largement cosmopolite : beaucoup de seigneurs tels le connétable de Brienne ont des possessions à cheval sur plusieurs royaumes. Les rois de France élargissent l'influence culturelle du royaume en attirant à leur cour la noblesse de ces régions en lui allouant des rentes et en se livrant à une habile politique matrimoniale. Ainsi, les comtes de Savoie prêtent hommage au roi de France contre l'octroi de pensions. Jean de Luxembourg, dit l'Aveugle, roi de Bohême, est donc un habitué de la cour de France tout comme son fils Venceslas, le futur empereur Charles IV. Philippe VI l'invite à Fontainebleau pour lui proposer un traité d'alliance qui serait cimenté par le mariage d'une de ses filles avec le futur Jean le Bon. Le roi de Bohême, qui a des visées sur la Lombardie et a besoin du soutien diplomatique français, accepte cet accord. Les clauses militaires du traité de Fontainebleau stipulent qu'en cas de guerre, le roi de Bohême se joindrait à l'armée du roi de France avec quatre cents hommes d'armes si le conflit se déroule en Champagne ou dans l'Amiénois ; avec trois cents hommes, si le théâtre des opérations est plus éloigné. Les clauses politiques prévoient que la couronne lombarde ne serait pas contestée au roi de Bohême s'il parvient à la conquérir ; et que s'il peut disposer du royaume d'Arles, celui-ci reviendrait à la France. Par ailleurs, le traité entérine le statu quo concernant les avancées françaises en terre d'Empire. Le choix est laissé au roi de France entre les deux filles du roi de Bohême. Il choisit Bonne, seconde fille de Jean de Luxembourg, comme épouse pour son fils car elle est en âge de procréer (elle a dix-sept ans et sa sœur Anne neuf). La dot est fixée à cent vingt mille florins.
suite
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_II_de_France
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1609
9 avril
Une trêve est signée avec l’Espagne
Sous l’impulsion du grand pensionnaire (grand gouverneur) Oldenbarnevelt, une trêve de douze ans est signée entre les Provinces-Unies et l’Espagne. Le prince d’Orange Maurice de Nassau, stathouder de plusieurs provinces et les calvinistes sont loin d’approuver cet accord. Un conflit les opposant à la bourgeoisie républicaine, qui soutient Oldenbarnevelt, naît alors. Ces troubles intestins mèneront à l’arrestation d’Oldenbarnevelt par Maurice de Nassau. Le grand pensionnaire sera décapité en 1619. Les Orangistes domineront alors les Provinces-Unies pour de longues années.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Maurice de Nassau - Histoire de la Diplomatie
1682
9 avril
Cavelier de La Salle offre la Louisiane à Louis XIV
L'explorateur français, Robert Cavelier de La Salle prend possession au nom du roi de France, Louis XIV, de la vallée du Mississippi. Il baptise la région "Louisiane" en son honneur. Cavelier de La Salle sera nommé gouverneur de Louisiane en 1684.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Louis XIV - Colonie - Histoire de la Louisiane - Histoire de la Colonisation
1834
9 avril
Semaine sanglante à Lyon
Après les événements de 1831, Lyon est en proie à de nouveaux troubles insurrectionnels : c’est la seconde révolte des Canuts. Réagissant aux manœuvres des employeurs qui tentent de baisser les salaires, au procès de grévistes et à la restriction des droits d’association votée par les députés, les ouvriers des soieries défilent. Après des heurts avec les troupes, des barricades sont dressées dans toute la ville. Comme en 1831, le pouvoir fait preuve de la plus grande fermeté et envoie Thiers mater la rébellion dans le sang. La Semaine sanglante se termine le 15 avril lorsque l’armée prend le contrôle de la ville au prix de plus de 600 morts et de 10 000 prisonniers.
Voir aussi : Histoire de Lyon - Thiers - Insurrection - Histoire de la Monarchie de juillet - Canuts - Histoire du Social
1865
9 avril
Défaite des sudistes à Appomattox
Sans aucune possibilité de retraite, le générale Robert Lee est contraint à capituler à Appomattox, en Virginie, devant le général Grant. Sherman et ce dernier avaient monté ensemble un plan d’attaque qui ne laissait aucune chance aux confédérés. En effet, pendant que Grant lançait ses offensives contre la Virginie, pour atteindre Richmond, Sherman marchait sur Atlanta puis sur Savannah dans le but de remonter vers le nord afin d’encercler ses ennemis. Le reste des troupes sudistes abandonneront les combats en mai, mettant définitivement fin à la guerre de Sécession.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Robert Lee - Grant - Histoire des Guerres
1898
9 avril
Loi sur les accidents du travail
Le Parlement français vote une loi établissant la responsabilité patronale dans les accidents du travail. Parallèlement, un système d'assurances est crée pour les employeurs. Elle entrera en vigueur le 1er juillet 1899. Le texte est longuement débattu, puisque la première proposition de loi relative aux accidents du travail a été présentée en mai 1882.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Loi - Accident - Histoire du Travail
1917
9 avril
Victoire canadienne fondatrice à Vimy
Après deux semaines de bombardement intensif des lignes ennemies, 35 000 soldats canadiens partent à l’assaut de la crête de Vimy. Le lieu, fortifié par les Allemands, est entouré de tranchés, barbelés et autres mitrailleuses. La majorité des objectifs est atteint dès le soir mais les combats se prolongeront encore quelques jours. Surtout, cette victoire devient un symbole fort pour la nation naissante qu’est le Canada. Le 9 avril deviendra d’ailleurs une journée nationale de commémoration, où le drapeau du pays est mis en berne sur la Tour de la paix, monument construit en hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale et symbole d’une volonté de paix entre les nations.
Voir aussi : Histoire de la Première Guerre mondiale
1940
9 avril
L'Allemagne envahit la Norvège et le Danemark
L'opération "Weserubung" est lancée par les troupes allemandes à 2h15 en Norvège et à 5h20 au Danemark. Le roi danois, Christian X, ordonne immédiatement le cessez-le-feu à ses troupes. En Norvège la population résiste à l'invasion et des croiseurs allemands sont coulés. Un contingent franco-britannique leur viendra en aide à partir du 19, permettant de mettre à l’abri la flotte marchande. Hitler justifie cette invasion en proclamant : "L'Allemagne occupe le Danemark et la Norvège pour les protéger des Alliés et faire respecter leur neutralité jusqu'à la fin du conflit". En fait, les deux pays bénéficieront jusqu’en 1943 d’une occupation moins violente que dans de nombreux pays. Le Danemark parviendra à faire passer de nombreux juifs en Suède pour les protéger de la déportation.
Voir aussi : Invasion - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1951
9 avril
Les époux Rosenberg sont condamnés à mort
Le procès à l’encontre des époux Rosenberg pour espionnage, commencé le 6 mars 1951, aboutit à une double condamnation à mort par le jury. Selon l’accusation, les époux, membres du Parti communiste, auraient fait passer à l’ennemi soviétique des documents confidentiels sur la bombe A, contribuant ainsi à la maîtrise de cette dernière par l’URSS. Alors que les époux clament leur innocence, la nature du procès, mené à charge et sans révélation des preuves, provoque l’émoi dans la communauté internationale. Mais les Etats-Unis, en plein maccarthysme, sont peu enclin à la clémence. Les époux seront exécutés deux ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire des 24 heures du Mans - Rosenberg - Histoire de la Justice
1966
9 avril
Mariage de Sophia Loren et Carlo Ponti
A 10h15, dans la plus stricte intimité de la mairie de Sèvres, l'actrice italienne Sophia Scicolone alias Sophia Loren et son pygmalion le producteur Carlo Ponti, se sont dit officiellement "oui". Le couple déjà marié une première fois en septembre 1957 au Mexique, a du contourner les lois pour s'unir légalement. Carlo Ponti s'était vu accusé de bigamie par les autorités italiennes car le divorce d'avec sa première épouse n'avait pas été prononcé. Après l'annulation de leur premier mariage mexicain et l'obtention de la nationalité française, les deux stars italiennes ont pu s'unir en toute légalité.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire du Cinéma
1968
9 avril
Premier lancement à Kourou
Le centre spatial français de Kourou en Guyane est inauguré avec le lancement de la fusée-sonde "Véronique". Ce type de fusée sera utilisé notamment pour l'étude de la haute atmosphère et pour le projet FAUST (Fusées Astronomiques pour l'étude de l'Ultraviolet Stellaire).
Voir aussi : Fusée - Histoire de la Guyane - Lancement - Histoire de l'Aéronautique
1977
9 avril
Légalisation du PC espagnol
Après 36 ans de dictature franquiste, le parti communiste redevient légal en Espagne. Avec la mort de Franco en novembre 1975 et l'avènement du roi Juan Carlos Ier, l'Espagne revient peu à peu à la démocratie. Le pluralisme politique est à nouveau autorisé malgré la pression des nostalgiques du franquisme. Le secrétaire général du PC, Santiago Carrillo, annonce même le retour prochain en Espagne de la militante communiste Dolorès Ibarruri, "la Pasionaria", exilé en URSS depuis 38 ans.
Voir aussi : Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Histoire des Partis
2003
9 avril
L'armée américaine prend le contrôle de Bagdad
Après 21 jours de bombardements, les forces américaines prennent le contrôle de la plus grande partie de Bagdad. L'image de la statue de Saddam Hussein renversée par un char américain est diffusée sur toutes les télévisions mondiales. La résistance a été très faible. Le jour même, des pillages commencent, notamment au musée archéologique, dans les hôpitaux et les bâtiments administratifs.
Voir aussi : Saddam Hussein - Histoire de la Résistance - Histoire de Bagdad - Char - Chute - Histoire des Guerres
2005
9 avril
Le prince Charles s’unit à Camilla Parker-Bowles
Héritier au trône du Royaume-Uni, le prince Charles épouse Camilla Parker-Bowles. Affrontant une opinion publique peu favorable, cette dernière accède ainsi au titre de duchesse de Cornouailles, et non à celui de princesse de Galles. Leur relation amoureuse fut dévoilée par les médias au lendemain de la séparation du prince et de Diana. Le mariage civil a lieu à la mairie de Windsor, suivi de la bénédiction nuptiale au château de Windsor. La reine Elisabeth II et son mari n’ont pas assisté à la cérémonie.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Lady Di - Prince Charles - Histoire des Faits divers
2006
9 avril
Défaite de Berlusconi aux élections législatives
À la tête du gouvernement italien depuis 2001, Silvio Berlusconi perd les élections législatives face à l’Unione, coalition de centre-gauche dirigée par Romano Prodi. Entre les manifestations et grèves liés à ses réformes sur les retraites, la guerre en Irak, les difficultés économiques, l’abandon des centristes et sa démission temporaire, Silvio Berlusconi n’a cessé de perdre des voix.
Voir aussi : Berlusconi - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
9 avril
Une trêve est signée avec l’Espagne
Sous l’impulsion du grand pensionnaire (grand gouverneur) Oldenbarnevelt, une trêve de douze ans est signée entre les Provinces-Unies et l’Espagne. Le prince d’Orange Maurice de Nassau, stathouder de plusieurs provinces et les calvinistes sont loin d’approuver cet accord. Un conflit les opposant à la bourgeoisie républicaine, qui soutient Oldenbarnevelt, naît alors. Ces troubles intestins mèneront à l’arrestation d’Oldenbarnevelt par Maurice de Nassau. Le grand pensionnaire sera décapité en 1619. Les Orangistes domineront alors les Provinces-Unies pour de longues années.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Maurice de Nassau - Histoire de la Diplomatie
1682
9 avril
Cavelier de La Salle offre la Louisiane à Louis XIV
L'explorateur français, Robert Cavelier de La Salle prend possession au nom du roi de France, Louis XIV, de la vallée du Mississippi. Il baptise la région "Louisiane" en son honneur. Cavelier de La Salle sera nommé gouverneur de Louisiane en 1684.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Louis XIV - Colonie - Histoire de la Louisiane - Histoire de la Colonisation
1834
9 avril
Semaine sanglante à Lyon
Après les événements de 1831, Lyon est en proie à de nouveaux troubles insurrectionnels : c’est la seconde révolte des Canuts. Réagissant aux manœuvres des employeurs qui tentent de baisser les salaires, au procès de grévistes et à la restriction des droits d’association votée par les députés, les ouvriers des soieries défilent. Après des heurts avec les troupes, des barricades sont dressées dans toute la ville. Comme en 1831, le pouvoir fait preuve de la plus grande fermeté et envoie Thiers mater la rébellion dans le sang. La Semaine sanglante se termine le 15 avril lorsque l’armée prend le contrôle de la ville au prix de plus de 600 morts et de 10 000 prisonniers.
Voir aussi : Histoire de Lyon - Thiers - Insurrection - Histoire de la Monarchie de juillet - Canuts - Histoire du Social
1865
9 avril
Défaite des sudistes à Appomattox
Sans aucune possibilité de retraite, le générale Robert Lee est contraint à capituler à Appomattox, en Virginie, devant le général Grant. Sherman et ce dernier avaient monté ensemble un plan d’attaque qui ne laissait aucune chance aux confédérés. En effet, pendant que Grant lançait ses offensives contre la Virginie, pour atteindre Richmond, Sherman marchait sur Atlanta puis sur Savannah dans le but de remonter vers le nord afin d’encercler ses ennemis. Le reste des troupes sudistes abandonneront les combats en mai, mettant définitivement fin à la guerre de Sécession.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Robert Lee - Grant - Histoire des Guerres
1898
9 avril
Loi sur les accidents du travail
Le Parlement français vote une loi établissant la responsabilité patronale dans les accidents du travail. Parallèlement, un système d'assurances est crée pour les employeurs. Elle entrera en vigueur le 1er juillet 1899. Le texte est longuement débattu, puisque la première proposition de loi relative aux accidents du travail a été présentée en mai 1882.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Loi - Accident - Histoire du Travail
1917
9 avril
Victoire canadienne fondatrice à Vimy
Après deux semaines de bombardement intensif des lignes ennemies, 35 000 soldats canadiens partent à l’assaut de la crête de Vimy. Le lieu, fortifié par les Allemands, est entouré de tranchés, barbelés et autres mitrailleuses. La majorité des objectifs est atteint dès le soir mais les combats se prolongeront encore quelques jours. Surtout, cette victoire devient un symbole fort pour la nation naissante qu’est le Canada. Le 9 avril deviendra d’ailleurs une journée nationale de commémoration, où le drapeau du pays est mis en berne sur la Tour de la paix, monument construit en hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale et symbole d’une volonté de paix entre les nations.
Voir aussi : Histoire de la Première Guerre mondiale
1940
9 avril
L'Allemagne envahit la Norvège et le Danemark
L'opération "Weserubung" est lancée par les troupes allemandes à 2h15 en Norvège et à 5h20 au Danemark. Le roi danois, Christian X, ordonne immédiatement le cessez-le-feu à ses troupes. En Norvège la population résiste à l'invasion et des croiseurs allemands sont coulés. Un contingent franco-britannique leur viendra en aide à partir du 19, permettant de mettre à l’abri la flotte marchande. Hitler justifie cette invasion en proclamant : "L'Allemagne occupe le Danemark et la Norvège pour les protéger des Alliés et faire respecter leur neutralité jusqu'à la fin du conflit". En fait, les deux pays bénéficieront jusqu’en 1943 d’une occupation moins violente que dans de nombreux pays. Le Danemark parviendra à faire passer de nombreux juifs en Suède pour les protéger de la déportation.
Voir aussi : Invasion - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1951
9 avril
Les époux Rosenberg sont condamnés à mort
Le procès à l’encontre des époux Rosenberg pour espionnage, commencé le 6 mars 1951, aboutit à une double condamnation à mort par le jury. Selon l’accusation, les époux, membres du Parti communiste, auraient fait passer à l’ennemi soviétique des documents confidentiels sur la bombe A, contribuant ainsi à la maîtrise de cette dernière par l’URSS. Alors que les époux clament leur innocence, la nature du procès, mené à charge et sans révélation des preuves, provoque l’émoi dans la communauté internationale. Mais les Etats-Unis, en plein maccarthysme, sont peu enclin à la clémence. Les époux seront exécutés deux ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire des 24 heures du Mans - Rosenberg - Histoire de la Justice
1966
9 avril
Mariage de Sophia Loren et Carlo Ponti
A 10h15, dans la plus stricte intimité de la mairie de Sèvres, l'actrice italienne Sophia Scicolone alias Sophia Loren et son pygmalion le producteur Carlo Ponti, se sont dit officiellement "oui". Le couple déjà marié une première fois en septembre 1957 au Mexique, a du contourner les lois pour s'unir légalement. Carlo Ponti s'était vu accusé de bigamie par les autorités italiennes car le divorce d'avec sa première épouse n'avait pas été prononcé. Après l'annulation de leur premier mariage mexicain et l'obtention de la nationalité française, les deux stars italiennes ont pu s'unir en toute légalité.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire du Cinéma
1968
9 avril
Premier lancement à Kourou
Le centre spatial français de Kourou en Guyane est inauguré avec le lancement de la fusée-sonde "Véronique". Ce type de fusée sera utilisé notamment pour l'étude de la haute atmosphère et pour le projet FAUST (Fusées Astronomiques pour l'étude de l'Ultraviolet Stellaire).
Voir aussi : Fusée - Histoire de la Guyane - Lancement - Histoire de l'Aéronautique
1977
9 avril
Légalisation du PC espagnol
Après 36 ans de dictature franquiste, le parti communiste redevient légal en Espagne. Avec la mort de Franco en novembre 1975 et l'avènement du roi Juan Carlos Ier, l'Espagne revient peu à peu à la démocratie. Le pluralisme politique est à nouveau autorisé malgré la pression des nostalgiques du franquisme. Le secrétaire général du PC, Santiago Carrillo, annonce même le retour prochain en Espagne de la militante communiste Dolorès Ibarruri, "la Pasionaria", exilé en URSS depuis 38 ans.
Voir aussi : Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Histoire des Partis
2003
9 avril
L'armée américaine prend le contrôle de Bagdad
Après 21 jours de bombardements, les forces américaines prennent le contrôle de la plus grande partie de Bagdad. L'image de la statue de Saddam Hussein renversée par un char américain est diffusée sur toutes les télévisions mondiales. La résistance a été très faible. Le jour même, des pillages commencent, notamment au musée archéologique, dans les hôpitaux et les bâtiments administratifs.
Voir aussi : Saddam Hussein - Histoire de la Résistance - Histoire de Bagdad - Char - Chute - Histoire des Guerres
2005
9 avril
Le prince Charles s’unit à Camilla Parker-Bowles
Héritier au trône du Royaume-Uni, le prince Charles épouse Camilla Parker-Bowles. Affrontant une opinion publique peu favorable, cette dernière accède ainsi au titre de duchesse de Cornouailles, et non à celui de princesse de Galles. Leur relation amoureuse fut dévoilée par les médias au lendemain de la séparation du prince et de Diana. Le mariage civil a lieu à la mairie de Windsor, suivi de la bénédiction nuptiale au château de Windsor. La reine Elisabeth II et son mari n’ont pas assisté à la cérémonie.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Lady Di - Prince Charles - Histoire des Faits divers
2006
9 avril
Défaite de Berlusconi aux élections législatives
À la tête du gouvernement italien depuis 2001, Silvio Berlusconi perd les élections législatives face à l’Unione, coalition de centre-gauche dirigée par Romano Prodi. Entre les manifestations et grèves liés à ses réformes sur les retraites, la guerre en Irak, les difficultés économiques, l’abandon des centristes et sa démission temporaire, Silvio Berlusconi n’a cessé de perdre des voix.
Voir aussi : Berlusconi - Histoire des Elections
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille d'Appomattox est la dernière bataille de la Campagne d'Appomattox pour l'Armée de Virginie du Nord du général confédéré Robert E. Lee avant qu'il ne se rende au lieutenant-général Ulysses S. Grant. La signature des documents de reddition s'est produite dans le salon de la maison possédée par Wilmer McLean dans l'après-midi du 9 avril. Le 12 avril, une cérémonie formelle marque le démembrement de l'Armée de Virginie du Nord et de la liberté conditionnelle de ses dirigeants et hommes, ce qui met effectivement fin à la Guerre de Sécession.
Les troupes de l'Union devant Appomattox Court House par Timothy O'Sullivan
Le 1er avril 1865, la cavalerie du major-général Philip Sheridan déborde le flanc des troupes de Lee lors de la bataille de Five Forks. Le jour suivant l'armée de Grant fait une percée décisive marquant la fin du siège de Petersburg. Lee abandonne Petersburg et Richmond et marche vers l'ouest en direction de la gare d'Appomattox, où un train chargé de provisions l'attend. De là, il espère pouvoir partir vers le sud afin de rejoindre l'armée du général Joseph E. Johnston en Caroline du Nord. Le 8 avril 1865, la cavalerie de l'Union commandée par le brigadier-général George Armstrong Custer prend et brûle les trois trains de provisions qui attendent l'armée de Lee lors de la bataille d'Appomattox Station. Dès lors, l'Armée du Potomac et l'Armée de la James convergent sur Appomattox.
Salon (reconstruit) de McLean où le général confédéré Robert Lee signa la capitulation. Il s'assit à la table avec le dessus en marbre, à gauche ; Ulysses S. Grant s'assit à la table du côté droit.
Les troupes de l'Union devant Appomattox Court House par Timothy O'Sullivan
Le 1er avril 1865, la cavalerie du major-général Philip Sheridan déborde le flanc des troupes de Lee lors de la bataille de Five Forks. Le jour suivant l'armée de Grant fait une percée décisive marquant la fin du siège de Petersburg. Lee abandonne Petersburg et Richmond et marche vers l'ouest en direction de la gare d'Appomattox, où un train chargé de provisions l'attend. De là, il espère pouvoir partir vers le sud afin de rejoindre l'armée du général Joseph E. Johnston en Caroline du Nord. Le 8 avril 1865, la cavalerie de l'Union commandée par le brigadier-général George Armstrong Custer prend et brûle les trois trains de provisions qui attendent l'armée de Lee lors de la bataille d'Appomattox Station. Dès lors, l'Armée du Potomac et l'Armée de la James convergent sur Appomattox.
Salon (reconstruit) de McLean où le général confédéré Robert Lee signa la capitulation. Il s'assit à la table avec le dessus en marbre, à gauche ; Ulysses S. Grant s'assit à la table du côté droit.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
879
10 avril
Mort de Louis II le Bègue
Le roi de Francie occidentale, malade depuis plusieurs mois s'éteint à Compiègne à l'âge de 33 ans. Louis II le Bègue surnommé aussi Louis II le Fainéant, n'aura régné que 16 mois sur la France. Ses fils, Louis III et Carloman, deviennent respectivement roi de Neustrie et roi d'Aquitaine et de Bourgogne.
Voir aussi : Décès - Histoire des Carolingiens
1815
10 avril
Le mont Tambora explose
L’île indonésienne de Sumbawa est secouée par le réveil volcanique du mont Tambora. Des flammes mêlées de cendres, de roches et de gaz s’élèvent à plus de 40 km de hauteur et l’explosion fait perdre presque 1500 mètres à l’altitude du volcan. Il ne faut attendre que quelques heures avant que la lave ne dévale les pentes. En plus des dix milles victimes immédiates, ce sont plusieurs dizaine de milliers (plus de 60 000) d’insulaires qui mourront de faim à cause de la destruction et de la stérilisation des terres cultivées. Le réveil du volcan aura également des répercussions dramatiques sur le climat terrestre. En effet, les habitants d’Amérique et d’Europe connaîtront une « année sans été », causant la famine dans divers pays et multipliant le nombre des victimes du Tambora. Les habitants de Londres et de l’Europe pourront d’ailleurs constater des couleurs inhabituelles dans leur ciel, lors des couchers de soleil, liées aux poussières et gaz dégagés. William Turner en témoignera dans ses peintures et Lord Byron dans ses poèmes.
Voir aussi : Histoire de Londres - Histoire des Eruptions - Volcan - Gaz - Famine - Histoire des Catastrophes naturelles
1832
10 avril
Les Bourbons et les Bonaparte interdits en France
Le gouvernement de Louis-Philippe, "rois des Français" issu de la famille des Orléans, vote une loi qui condamne au "bannissement perpétuel" les membres de la famille de Charles X (Bourbon) et les parents de Napoléon.
Voir aussi : Bonaparte - Louis-Philippe - Bannissement - Histoire des Bourbons-Orléans
1896
10 avril
Spyridon Louis, héros des Olympiades
Spyridon Louis prend la tête du marathon quatre kilomètres avant l’arrivée. Quand il parvient au stade panathénien, il possède sept minutes d’avance sur le premier des 15 autres concurrents et est ovationné par près de 100 000 personnes. Chaussé par les habitants de son village, ce modeste berger grec de 24 ans devient un véritable héros national : il a en effet su honorer la légende de Pheidippides à l’origine de cette épreuve mythique.
Voir aussi : Histoire de Marathon - Histoire des Jeux Olympiques
1916
10 avril
"On les aura", ordre du jour mythique de Pétain
Alors que les troupes françaises subissent les attaques continues des Allemands, Pétain envoie son désormais célèbre ordre du jour se terminant par « Courage ! On les aura ! » L’ordre est en fait une félicitation et un encouragement à destination des soldats qui ont repoussé une attaque la veille. C’est aussi le début de revirement de la stratégie allemande dirigée par von Falkenhayn.
Voir aussi : Pétain - Bataille de Verdun - Von Falkenhayn - Histoire de la Première Guerre mondiale
1919
10 avril
Mariage de Sacha Guitry et d'Yvonne Printemps
Sacha Guitry épouse la comédienne Yvonne Printemps à Paris. Sarah Bernhardt, Feydeau, le père de Sacha, Lucien et Tristan Bernard sont invités à la cérémonie. Après avoir joué dans plus de 30 pièces ensemble, les deux acteurs se sépareront en 1932.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire du Théâtre
1919
10 avril
Assassinat de Zapata
Le révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata est victime d'un piège tendu par les hommes du dictateur Carranza près de la ville de Cuernavaca. Surnommé "l'Attila du Sud", Zapata avait combattu les propriétaires terriens créoles dans le Sud du pays, pendant que l'insurrection au Nord était conduite par son ami Pancho Villa. En élaborant en 1911 le "Plan de Ayala", qui réclame la restitution des terres aux paysans indiens, Zapata est le premier Mexicain à défendre une réforme agraire.
Voir aussi : Assassinat - Révolution - Ayala - Zapata - Histoire des Assassinats
1938
10 avril
Mort du "roi du jazz"
Un an après avoir mis fin à sa carrière de cornettiste pour des raisons de santé, King Oliver meurt à Savannah. Consacré « roi du jazz » en 1901 et grand représentant du style New Orleans, il eut une influence considérable, notamment sur Louis Armstrong avec qui il a joué dans le Creole Jazz Band.
Voir aussi : Décès - Louis Armstrong - New Orleans - King Oliver - Histoire du Jazz
1956
10 avril
Nat "King" Cole agressé en plein concert
Le pianiste et chanteur de jazz noir américain est violemment agressé sur la scène du théâtre de Birmingham en Alabama par des membres du "Conseil des Citoyens Blancs". Le groupe raciste proteste contre le concert donné par Cole et sa musique qu'ils considèrent comme une "musique de sauvage". L'auditoire, à majorité blanche, ne viendra pas en aide au jazzman.
Voir aussi : Concert - Agression - Histoire du Jazz
1964
10 avril
Glenn Gould abandonne la scène
Le jeune prodige Glenn Gould décide d’abandonner la scène à 34 ans pour se consacrer à l’enregistrement. Doté d’une excellente réputation depuis son enregistrement des "Variations Goldberg" de Bach, il considère que l’avenir de la musique est bien plus sur des supports privés que dans les salles de concerts. Il pourra ainsi enregistrer un nombre impressionnant d’œuvres dans un catalogue manifestant son goût du contrepoint, avant de mourir prématurément en 1982.
Voir aussi : Interprète - Jean-Sébastien Bach - Histoire de la Musique classique
1979
10 avril
Première représentation de Starmania au Palais des Congrès
Le célèbre opéra-rock Starmania est joué pour la première fois au Palais des Congrès à Paris. Les interprètes, dont Daniel Balavoine et France Gall, assurent en partie le succès de cette comédie écrite par Plamandon et composée par Berger.
Voir aussi : Daniel Balavoine - Luc Plamandon - Michel Berger - Starmania - Histoire de la Chanson
1996
10 avril
Essais en Radio numérique autorisés
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel autorise des essais sur le développement de la radio numérique (DAB, Digital Audio Broadcasting). Quelques années plus tôt, les premières expériences concluantes avaient été réalisées par le club de la Radio numérique DAB. Ce dernier rassemblait de grands groupes radiophoniques et industriels afin de développer cette technologie. Les expérimentations se poursuivront dans les années à venir et seront déterminantes dans la diffusion à échelle publique de la radio numérique.
Voir aussi : Histoire de la Radio
1998
10 avril
Signature des accords pour la paix en Irlande du Nord
Les négociations entre les dirigeants britanniques, irlandais, le Sinn Fein et le parti protestant de David Trimble aboutissent à l’accord de Stormont. Ce dernier préconise une administration quasi-commune des deux Irlandes dans certains domaines, la mise en place d’un gouvernement semi-autonome en Ulster ainsi qu’un vote démocratique de la population de l’Irlande du Nord au sujet de la position politique de l’Ulster. L’IRA est plutôt favorable à ces compromis mais le processus engagé s’avèrera long et périlleux.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Histoire du Sinn Fein - David Trimble - Histoire de l'Ulster - Histoire de la Diplomatie
2002
10 avril
Sortie du Voyage de Chihiro
Le nouveau film des studios Ghibli sort en France précédé par un succès sans précédent au Japon. Le "Voyage de Chihiro" évoque le voyage initiatique d’une jeune fille de 10 ans dans un monde parallèle peuplé d’esprits. Pour se délivrer de ce monde et défaire le sort qui a transformé ses parents en cochons, elle doit côtoyer des êtres fantastiques prêts à l’aider ou à la faire échouer. Récompensé par un titre de meilleur film au Japon en 2001, par un Ours d’Or en 2002 et l’Oscar du meilleur film d’animation en 2003, ce dessin animé sera le plus grand succès de Miyazaki.
Voir aussi : Sortie - Oscar - Ghibli - Miyazaki - Histoire des Dessins animés
2006
10 avril
Le CPE est retiré
Après deux mois de manifestations et de grèves en France, le Contrat Première Embauche est retiré de la "loi pour l’égalité des chances". Il est remplacé par un dispositif permettant de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes. Les événements nés de l’annonce du CPE par le Premier ministre Dominique de Villepin fragilisent davantage l’image du gouvernement français.
Voir aussi : CPE - Villepin - Histoire des Institutions
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
10 avril
Mort de Louis II le Bègue
Le roi de Francie occidentale, malade depuis plusieurs mois s'éteint à Compiègne à l'âge de 33 ans. Louis II le Bègue surnommé aussi Louis II le Fainéant, n'aura régné que 16 mois sur la France. Ses fils, Louis III et Carloman, deviennent respectivement roi de Neustrie et roi d'Aquitaine et de Bourgogne.
Voir aussi : Décès - Histoire des Carolingiens
1815
10 avril
Le mont Tambora explose
L’île indonésienne de Sumbawa est secouée par le réveil volcanique du mont Tambora. Des flammes mêlées de cendres, de roches et de gaz s’élèvent à plus de 40 km de hauteur et l’explosion fait perdre presque 1500 mètres à l’altitude du volcan. Il ne faut attendre que quelques heures avant que la lave ne dévale les pentes. En plus des dix milles victimes immédiates, ce sont plusieurs dizaine de milliers (plus de 60 000) d’insulaires qui mourront de faim à cause de la destruction et de la stérilisation des terres cultivées. Le réveil du volcan aura également des répercussions dramatiques sur le climat terrestre. En effet, les habitants d’Amérique et d’Europe connaîtront une « année sans été », causant la famine dans divers pays et multipliant le nombre des victimes du Tambora. Les habitants de Londres et de l’Europe pourront d’ailleurs constater des couleurs inhabituelles dans leur ciel, lors des couchers de soleil, liées aux poussières et gaz dégagés. William Turner en témoignera dans ses peintures et Lord Byron dans ses poèmes.
Voir aussi : Histoire de Londres - Histoire des Eruptions - Volcan - Gaz - Famine - Histoire des Catastrophes naturelles
1832
10 avril
Les Bourbons et les Bonaparte interdits en France
Le gouvernement de Louis-Philippe, "rois des Français" issu de la famille des Orléans, vote une loi qui condamne au "bannissement perpétuel" les membres de la famille de Charles X (Bourbon) et les parents de Napoléon.
Voir aussi : Bonaparte - Louis-Philippe - Bannissement - Histoire des Bourbons-Orléans
1896
10 avril
Spyridon Louis, héros des Olympiades
Spyridon Louis prend la tête du marathon quatre kilomètres avant l’arrivée. Quand il parvient au stade panathénien, il possède sept minutes d’avance sur le premier des 15 autres concurrents et est ovationné par près de 100 000 personnes. Chaussé par les habitants de son village, ce modeste berger grec de 24 ans devient un véritable héros national : il a en effet su honorer la légende de Pheidippides à l’origine de cette épreuve mythique.
Voir aussi : Histoire de Marathon - Histoire des Jeux Olympiques
1916
10 avril
"On les aura", ordre du jour mythique de Pétain
Alors que les troupes françaises subissent les attaques continues des Allemands, Pétain envoie son désormais célèbre ordre du jour se terminant par « Courage ! On les aura ! » L’ordre est en fait une félicitation et un encouragement à destination des soldats qui ont repoussé une attaque la veille. C’est aussi le début de revirement de la stratégie allemande dirigée par von Falkenhayn.
Voir aussi : Pétain - Bataille de Verdun - Von Falkenhayn - Histoire de la Première Guerre mondiale
1919
10 avril
Mariage de Sacha Guitry et d'Yvonne Printemps
Sacha Guitry épouse la comédienne Yvonne Printemps à Paris. Sarah Bernhardt, Feydeau, le père de Sacha, Lucien et Tristan Bernard sont invités à la cérémonie. Après avoir joué dans plus de 30 pièces ensemble, les deux acteurs se sépareront en 1932.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire du Théâtre
1919
10 avril
Assassinat de Zapata
Le révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata est victime d'un piège tendu par les hommes du dictateur Carranza près de la ville de Cuernavaca. Surnommé "l'Attila du Sud", Zapata avait combattu les propriétaires terriens créoles dans le Sud du pays, pendant que l'insurrection au Nord était conduite par son ami Pancho Villa. En élaborant en 1911 le "Plan de Ayala", qui réclame la restitution des terres aux paysans indiens, Zapata est le premier Mexicain à défendre une réforme agraire.
Voir aussi : Assassinat - Révolution - Ayala - Zapata - Histoire des Assassinats
1938
10 avril
Mort du "roi du jazz"
Un an après avoir mis fin à sa carrière de cornettiste pour des raisons de santé, King Oliver meurt à Savannah. Consacré « roi du jazz » en 1901 et grand représentant du style New Orleans, il eut une influence considérable, notamment sur Louis Armstrong avec qui il a joué dans le Creole Jazz Band.
Voir aussi : Décès - Louis Armstrong - New Orleans - King Oliver - Histoire du Jazz
1956
10 avril
Nat "King" Cole agressé en plein concert
Le pianiste et chanteur de jazz noir américain est violemment agressé sur la scène du théâtre de Birmingham en Alabama par des membres du "Conseil des Citoyens Blancs". Le groupe raciste proteste contre le concert donné par Cole et sa musique qu'ils considèrent comme une "musique de sauvage". L'auditoire, à majorité blanche, ne viendra pas en aide au jazzman.
Voir aussi : Concert - Agression - Histoire du Jazz
1964
10 avril
Glenn Gould abandonne la scène
Le jeune prodige Glenn Gould décide d’abandonner la scène à 34 ans pour se consacrer à l’enregistrement. Doté d’une excellente réputation depuis son enregistrement des "Variations Goldberg" de Bach, il considère que l’avenir de la musique est bien plus sur des supports privés que dans les salles de concerts. Il pourra ainsi enregistrer un nombre impressionnant d’œuvres dans un catalogue manifestant son goût du contrepoint, avant de mourir prématurément en 1982.
Voir aussi : Interprète - Jean-Sébastien Bach - Histoire de la Musique classique
1979
10 avril
Première représentation de Starmania au Palais des Congrès
Le célèbre opéra-rock Starmania est joué pour la première fois au Palais des Congrès à Paris. Les interprètes, dont Daniel Balavoine et France Gall, assurent en partie le succès de cette comédie écrite par Plamandon et composée par Berger.
Voir aussi : Daniel Balavoine - Luc Plamandon - Michel Berger - Starmania - Histoire de la Chanson
1996
10 avril
Essais en Radio numérique autorisés
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel autorise des essais sur le développement de la radio numérique (DAB, Digital Audio Broadcasting). Quelques années plus tôt, les premières expériences concluantes avaient été réalisées par le club de la Radio numérique DAB. Ce dernier rassemblait de grands groupes radiophoniques et industriels afin de développer cette technologie. Les expérimentations se poursuivront dans les années à venir et seront déterminantes dans la diffusion à échelle publique de la radio numérique.
Voir aussi : Histoire de la Radio
1998
10 avril
Signature des accords pour la paix en Irlande du Nord
Les négociations entre les dirigeants britanniques, irlandais, le Sinn Fein et le parti protestant de David Trimble aboutissent à l’accord de Stormont. Ce dernier préconise une administration quasi-commune des deux Irlandes dans certains domaines, la mise en place d’un gouvernement semi-autonome en Ulster ainsi qu’un vote démocratique de la population de l’Irlande du Nord au sujet de la position politique de l’Ulster. L’IRA est plutôt favorable à ces compromis mais le processus engagé s’avèrera long et périlleux.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Histoire du Sinn Fein - David Trimble - Histoire de l'Ulster - Histoire de la Diplomatie
2002
10 avril
Sortie du Voyage de Chihiro
Le nouveau film des studios Ghibli sort en France précédé par un succès sans précédent au Japon. Le "Voyage de Chihiro" évoque le voyage initiatique d’une jeune fille de 10 ans dans un monde parallèle peuplé d’esprits. Pour se délivrer de ce monde et défaire le sort qui a transformé ses parents en cochons, elle doit côtoyer des êtres fantastiques prêts à l’aider ou à la faire échouer. Récompensé par un titre de meilleur film au Japon en 2001, par un Ours d’Or en 2002 et l’Oscar du meilleur film d’animation en 2003, ce dessin animé sera le plus grand succès de Miyazaki.
Voir aussi : Sortie - Oscar - Ghibli - Miyazaki - Histoire des Dessins animés
2006
10 avril
Le CPE est retiré
Après deux mois de manifestations et de grèves en France, le Contrat Première Embauche est retiré de la "loi pour l’égalité des chances". Il est remplacé par un dispositif permettant de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes. Les événements nés de l’annonce du CPE par le Premier ministre Dominique de Villepin fragilisent davantage l’image du gouvernement français.
Voir aussi : CPE - Villepin - Histoire des Institutions
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine