SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le monastère de Suso à San Millán de la Cogolla. Le plus ancien des deux groupes monastiques, perdu au milieu des bois, est le monastère de Suso. Il a gardé toute la simplicité d'un édifice de l'art de repeuplement du Xe siècle.
L'église à trois voûtes soutenues par des arcs outrepassés est adossée à la falaise, elle s'ouvre sur la chapelle de sainte Oria, et celle de l'extension du XIe siècle donne sur l'oratoire de san Millán, où est conservé le gisant du saint, œuvre du XIIe siècle, et sur les cellules troglodytiques du VIe siècle, transformées en nécropole. À l'époque wisigothique, des petites chapelles avaient été creusées dans la roche, l'une d'elles renferme le tombeau roman du XIIe siècle, sculpté dans l'albâtre, de San Millán.
En entrant dans Suso, dans la galerie, se trouvent les sarcophages des sept enfants de Lara et celui de leur précepteur ainsi que celles de trois reines de Navarre qui n'avaient pu trouver, faute de place, un lieu de sépulture plus près de celle de Millán.
Elle contient aussi le tombeau de Gonzalo de Berceo, moine et écrivain du XIIIe siècle, poète natif de la Rioja.
A côté de l’église a été découverte une nécropole de moines enterrés dans des grottes.
C'est dans ce petit monastère que furent écrits en 977 les premiers mots connus en castillan par un moine qui recopiait un traité de droit canonique en latin, les Glosas Emilianenses, commentaire d'un ouvrage de saint Augustin, dans la marge, il a traduit quelques lignes en castillan. Ce manuscrit se trouve actuellement à l'Escurial.
N°3239
L'église à trois voûtes soutenues par des arcs outrepassés est adossée à la falaise, elle s'ouvre sur la chapelle de sainte Oria, et celle de l'extension du XIe siècle donne sur l'oratoire de san Millán, où est conservé le gisant du saint, œuvre du XIIe siècle, et sur les cellules troglodytiques du VIe siècle, transformées en nécropole. À l'époque wisigothique, des petites chapelles avaient été creusées dans la roche, l'une d'elles renferme le tombeau roman du XIIe siècle, sculpté dans l'albâtre, de San Millán.
En entrant dans Suso, dans la galerie, se trouvent les sarcophages des sept enfants de Lara et celui de leur précepteur ainsi que celles de trois reines de Navarre qui n'avaient pu trouver, faute de place, un lieu de sépulture plus près de celle de Millán.
Elle contient aussi le tombeau de Gonzalo de Berceo, moine et écrivain du XIIIe siècle, poète natif de la Rioja.
A côté de l’église a été découverte une nécropole de moines enterrés dans des grottes.
C'est dans ce petit monastère que furent écrits en 977 les premiers mots connus en castillan par un moine qui recopiait un traité de droit canonique en latin, les Glosas Emilianenses, commentaire d'un ouvrage de saint Augustin, dans la marge, il a traduit quelques lignes en castillan. Ce manuscrit se trouve actuellement à l'Escurial.
N°3239
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Montagut i Oix est une commune de la province de Gérone, en Catalogne, en Espagne dans la comarque de Garrotxa.
La commune se trouve dans le Parc naturel de la Zone volcanique de la Garrotxa dans les Pyrénées. Ses limites sont : au nord Albanyà, Camprodon et le département des Pyrénées-Orientales ; à l'ouest la vallée de Bianya ; au sud Sant Jaume de Llierca et Sant Joan les Fonts ; à l'est Argelaguer et Tortellà.
Le Puig del Comanegra domine le territoire communal à 1 558 mètres d'altitude.
Autrefois dénommée Montagut del Fluvià, en raison du fleuve qui la traverse, la commune de Montagut inclut depuis 1972 l'ancien territoire de Oix. L'appellation officielle devint ainsi Montagut i Oix à partir du 15 novembre 2002
Le château ferme
N°3240
La commune se trouve dans le Parc naturel de la Zone volcanique de la Garrotxa dans les Pyrénées. Ses limites sont : au nord Albanyà, Camprodon et le département des Pyrénées-Orientales ; à l'ouest la vallée de Bianya ; au sud Sant Jaume de Llierca et Sant Joan les Fonts ; à l'est Argelaguer et Tortellà.
Le Puig del Comanegra domine le territoire communal à 1 558 mètres d'altitude.
Autrefois dénommée Montagut del Fluvià, en raison du fleuve qui la traverse, la commune de Montagut inclut depuis 1972 l'ancien territoire de Oix. L'appellation officielle devint ainsi Montagut i Oix à partir du 15 novembre 2002
Le château ferme
N°3240
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Avilés
est une ville espagnole située dans la communauté autonome des Asturies au bord de la rivière Avilés, elle se situe à 25 km de Gijón et 27 d'Oviedo. Cette ville située au bord de la mer cantabrique est un port important (1er port de pêche de la communauté et le 2e port commercial après Gijón). Cette ville fondée en 1085 à connu une expansion importante depuis les années 50 grâce à la sidérurgie et compte aujourd'hui plus de 80 000 habitants. Elle organise tous les ans depuis 1996 un grand festival inter-celtique qui réunit des centaines de musiciens et danseurs issus des Asturies bien sûr, mais aussi d'Irlande, d'Écosse, du Pays de Galles et de Bretagne.
N°3285 - Michel N°3838
BF N°83
est une ville espagnole située dans la communauté autonome des Asturies au bord de la rivière Avilés, elle se situe à 25 km de Gijón et 27 d'Oviedo. Cette ville située au bord de la mer cantabrique est un port important (1er port de pêche de la communauté et le 2e port commercial après Gijón). Cette ville fondée en 1085 à connu une expansion importante depuis les années 50 grâce à la sidérurgie et compte aujourd'hui plus de 80 000 habitants. Elle organise tous les ans depuis 1996 un grand festival inter-celtique qui réunit des centaines de musiciens et danseurs issus des Asturies bien sûr, mais aussi d'Irlande, d'Écosse, du Pays de Galles et de Bretagne.
N°3285 - Michel N°3838
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Las Médulas est un relief formé de sables rougeâtres et peuplé de châtaigniers et chênes verts situé dans comarca (canton) du El Bierzo, (Province de León, en Espagne). Ce paysage s'est constitué à partir des monts anciens du Medilianum.
Cette région aurifère a été exploitée par les romains dès le 1er siècle et cela pendant 2 autres siècles, cet établissement momentané marqua et dévasta le paysage.
Las Médulas a été classé à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Las Médulas fut à l'origine une exploitation romaine d'or à ciel ouvert, même si les peuples indigènes préromains avaient déjà exploité le gisement, lavant les boues et les sables. Sûrement les romains commencèrent à mener des actions dans la zone à l'époque de l'empereur Auguste, qui a dirigé personnellement la majeure partie des opérations qui entre les années 26 av. J.-C. et 19 av. J.-C. conquirent définitivement les peuples du nord de la péninsule Ibérique.
Il faut rappeler la tragédie du mont Medulio, où s'est produit l'holocauste des Cantabres et des Astures, qui ont préféré se donner la mort plutôt que de se rendre. Cependant, la localisation du mont Medulio est toujours l'objet de discussions.
Pline l'Ancien, qui pendant sa jeunesse fut administrateur des mines, relate que l'on extrayait par an 20 000 livres d'or, ce qui, en tenant compte des 250 ans de l'exploitation, ferait 5 000 000 livres d'or, c'est-à-dire, 1 635 tonnes. Selon les chiffres du professeur et archéologue Antonio García Bellido, les terres remuées atteignent les 500 millions de m3, d'où si on estime un rendement moyen de 3 grammes par tonne de terre, donne comme résultat 1 500 tonnes.
En ce qui concerne le nombre de travailleurs, Pline parle de 60 000 ouvriers affranchis. Des études modernes, basées sur la terre remuée, parlent de 10 000 ou 20 000 hommes, en comptant les fournisseurs, gardiens, etc. Pline commente dans ses écrits la dureté du travail: «il est moins téméraire de chercher des perles et le pourpre au fond de la mer que de chercher de l'or dans ces terres».
Dans la région aujourd’hui appelée Las Médulas, on trouve une série de circonstances favorables à l’extraction de l’or : c’étaient des terres alluviales avec des pépites d’or ; il y avait de l’eau en abondance et une pente suffisante pour pouvoir utiliser la force hydraulique ; il y avait également des pentes douces du côté de Sil pour les évacuations.
Le système utilisé était celui appelé « ruina montium », consistant en la capture de l’eau existante au moyen de canaux ; on la stockait dans de grands réservoirs pour l’utiliser au moment opportun. Le système hydraulique de las Médulas est le plus spectaculaire de tous ceux connus, par la quantité d’eau utilisée et la longueur et le grand nombre de ramifications de ses canaux. Actuellement tout le tracé est connu et il peut être visité en partie en compagnie d’un guide.
Une des nombreuses captures se faisait depuis la face Nord-Est du mont Teleno. À une altitude de 2 000 mètres s’accumulait la neige qui, plus tard, se transformait en eau, arrivait à la rivière Cabo (affluent du Cabrera), qui à son tour alimentait les sept canaux qui, longeant la montagne, arrivaient aux étangs de l’exploitation. Ces canaux, dont la longueur est estimée à quelques 300 kilomètres, ont une pente comprise entre 0,6 % et 1 %. La largeur est de 1,28 mètre, excepté dans les courbes, où elle est de 1,60 mètre, et la profondeur est de 90 centimètres. La construction de ces canaux, qui pour certaines travées circulent sous la roche en forma de tunnel, fut, par comparaison, la travail le plus difficile et coûteux de l’exploitation.
Ensuite, l’eau des canaux arrivait dans des réservoirs construits en aplanissant et en creusant le terrain. La terre extraite s’accumulait autour, formant des talus. Ces réservoirs disposaient de vannes pour distribuer l’eau.
N°3296
Après l’arrêt de l’exploitation au IIIe siècle, la végétation autochtone s’est à nouveau installée dans le lieu : genêts, chênes, chênes verts et houx. En même temps s’est développée la culture du châtaignier, dont on peut voir aujourd’hui de nombreux exemplaires dans le parc, certains d’entre-eux catalogués comme arbres centenaires. Tout cela a conduit à un paysage spectaculaire caractérisé par les formes capricieuses du terrain, formées de sables rougeâtres et parfaitement intégrées à la végétation.
Actuellement, la faune de la zone comprend le sanglier, le chevreuil, le chat sauvage, etc. En ce qui concerne l’avifaune, existent plus de cent espèces, localisées surtout dans le bassin de la rivière Cabrera. Aux environs du lac de Carucedo, dont la tradition dit qu’il s’est formé par la stagnation de l’eau employée pour l’exploitation, croît une variété d’orchidée dont la fleur ressemble à un bourdon pour attirer de cette manière les insectes et faciliter la pollinisation.
Cette région aurifère a été exploitée par les romains dès le 1er siècle et cela pendant 2 autres siècles, cet établissement momentané marqua et dévasta le paysage.
Las Médulas a été classé à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Las Médulas fut à l'origine une exploitation romaine d'or à ciel ouvert, même si les peuples indigènes préromains avaient déjà exploité le gisement, lavant les boues et les sables. Sûrement les romains commencèrent à mener des actions dans la zone à l'époque de l'empereur Auguste, qui a dirigé personnellement la majeure partie des opérations qui entre les années 26 av. J.-C. et 19 av. J.-C. conquirent définitivement les peuples du nord de la péninsule Ibérique.
Il faut rappeler la tragédie du mont Medulio, où s'est produit l'holocauste des Cantabres et des Astures, qui ont préféré se donner la mort plutôt que de se rendre. Cependant, la localisation du mont Medulio est toujours l'objet de discussions.
Pline l'Ancien, qui pendant sa jeunesse fut administrateur des mines, relate que l'on extrayait par an 20 000 livres d'or, ce qui, en tenant compte des 250 ans de l'exploitation, ferait 5 000 000 livres d'or, c'est-à-dire, 1 635 tonnes. Selon les chiffres du professeur et archéologue Antonio García Bellido, les terres remuées atteignent les 500 millions de m3, d'où si on estime un rendement moyen de 3 grammes par tonne de terre, donne comme résultat 1 500 tonnes.
En ce qui concerne le nombre de travailleurs, Pline parle de 60 000 ouvriers affranchis. Des études modernes, basées sur la terre remuée, parlent de 10 000 ou 20 000 hommes, en comptant les fournisseurs, gardiens, etc. Pline commente dans ses écrits la dureté du travail: «il est moins téméraire de chercher des perles et le pourpre au fond de la mer que de chercher de l'or dans ces terres».
Dans la région aujourd’hui appelée Las Médulas, on trouve une série de circonstances favorables à l’extraction de l’or : c’étaient des terres alluviales avec des pépites d’or ; il y avait de l’eau en abondance et une pente suffisante pour pouvoir utiliser la force hydraulique ; il y avait également des pentes douces du côté de Sil pour les évacuations.
Le système utilisé était celui appelé « ruina montium », consistant en la capture de l’eau existante au moyen de canaux ; on la stockait dans de grands réservoirs pour l’utiliser au moment opportun. Le système hydraulique de las Médulas est le plus spectaculaire de tous ceux connus, par la quantité d’eau utilisée et la longueur et le grand nombre de ramifications de ses canaux. Actuellement tout le tracé est connu et il peut être visité en partie en compagnie d’un guide.
Une des nombreuses captures se faisait depuis la face Nord-Est du mont Teleno. À une altitude de 2 000 mètres s’accumulait la neige qui, plus tard, se transformait en eau, arrivait à la rivière Cabo (affluent du Cabrera), qui à son tour alimentait les sept canaux qui, longeant la montagne, arrivaient aux étangs de l’exploitation. Ces canaux, dont la longueur est estimée à quelques 300 kilomètres, ont une pente comprise entre 0,6 % et 1 %. La largeur est de 1,28 mètre, excepté dans les courbes, où elle est de 1,60 mètre, et la profondeur est de 90 centimètres. La construction de ces canaux, qui pour certaines travées circulent sous la roche en forma de tunnel, fut, par comparaison, la travail le plus difficile et coûteux de l’exploitation.
Ensuite, l’eau des canaux arrivait dans des réservoirs construits en aplanissant et en creusant le terrain. La terre extraite s’accumulait autour, formant des talus. Ces réservoirs disposaient de vannes pour distribuer l’eau.
N°3296
Après l’arrêt de l’exploitation au IIIe siècle, la végétation autochtone s’est à nouveau installée dans le lieu : genêts, chênes, chênes verts et houx. En même temps s’est développée la culture du châtaignier, dont on peut voir aujourd’hui de nombreux exemplaires dans le parc, certains d’entre-eux catalogués comme arbres centenaires. Tout cela a conduit à un paysage spectaculaire caractérisé par les formes capricieuses du terrain, formées de sables rougeâtres et parfaitement intégrées à la végétation.
Actuellement, la faune de la zone comprend le sanglier, le chevreuil, le chat sauvage, etc. En ce qui concerne l’avifaune, existent plus de cent espèces, localisées surtout dans le bassin de la rivière Cabrera. Aux environs du lac de Carucedo, dont la tradition dit qu’il s’est formé par la stagnation de l’eau employée pour l’exploitation, croît une variété d’orchidée dont la fleur ressemble à un bourdon pour attirer de cette manière les insectes et faciliter la pollinisation.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le mont Perdu (ou Monte Perdido en espagnol), situé en Espagne, proche de la frontière franco-espagnole, est le sommet le plus élevé du massif du Mont-Perdu avec 3 355 m d'altitude, sur la crête séparant les canyons d'Ordesa et de Pineta (ou Pinède). C'est le pic central des Tres Serols (en aragonais) ou Tres Hermanas (en espagnol) constituées par le Cylindre du Marboré, le Soum de Ramond, et le mont Perdu lui même.
Selon Ramond de Carbonnières:
« Du Mont-Blanc même, il faut venir au Mont Perdu : quand on a vu la première des montagnes granitiques, il reste à voir la première des montagnes calcaires. »
Le nom de mont Perdu pour désigner le plus haut sommet du massif du Marboré est apparu au début du XVIIIe siècle, l'adjectif « perdu » étant utilisé dans le sens de « isolé, éloigné de tout ». Observable depuis les sommets fréquentés à l'époque (notamment le pic du Midi de Bigorre, excursion traditionnelle des curistes de Barèges), le mont Perdu n'est plus visible depuis les vallées françaises, car situé en arrière de la ligne de partage des eaux entre la France et l'Espagne.
Avec une altitude de 3 355 m, c'est le troisième plus haut sommet des Pyrénées.
Il fait partie du massif du Mont-Perdu et du parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu.
Les roches calcaires, riches en fossiles, sont d'origine sédimentaire marine. Ces sédiments occupant une mer peu profonde ont été surélevés lors de la formation de la chaîne des Pyrénées il y a 40 millions d'années (voir l'article géologie des Pyrénées).
Le sommet à une forme de pic pyramidal typique de l'érosion par glaciers du temps des glaciations, il se trouve encore sur le flanc nord-est de la montagne le glacier du Mont-Perdu.
N°3297
Selon Ramond de Carbonnières:
« Du Mont-Blanc même, il faut venir au Mont Perdu : quand on a vu la première des montagnes granitiques, il reste à voir la première des montagnes calcaires. »
Le nom de mont Perdu pour désigner le plus haut sommet du massif du Marboré est apparu au début du XVIIIe siècle, l'adjectif « perdu » étant utilisé dans le sens de « isolé, éloigné de tout ». Observable depuis les sommets fréquentés à l'époque (notamment le pic du Midi de Bigorre, excursion traditionnelle des curistes de Barèges), le mont Perdu n'est plus visible depuis les vallées françaises, car situé en arrière de la ligne de partage des eaux entre la France et l'Espagne.
Avec une altitude de 3 355 m, c'est le troisième plus haut sommet des Pyrénées.
Il fait partie du massif du Mont-Perdu et du parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu.
Les roches calcaires, riches en fossiles, sont d'origine sédimentaire marine. Ces sédiments occupant une mer peu profonde ont été surélevés lors de la formation de la chaîne des Pyrénées il y a 40 millions d'années (voir l'article géologie des Pyrénées).
Le sommet à une forme de pic pyramidal typique de l'érosion par glaciers du temps des glaciations, il se trouve encore sur le flanc nord-est de la montagne le glacier du Mont-Perdu.
N°3297
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le palais de la musique catalane (en catalan : Palau de la Música Catalana) est une salle de concert située dans le quartier Saint-Pierre de Barcelone. C'est l'œuvre de Lluís Domènech i Montaner, l'un des principaux représentants du modernisme catalan. Les travaux se déroulent de 1905 à 1908 et font appel à des structures avancées telles que l'utilisation de nouveaux profils laminaires : il s'agit d'une structure métallique centrale stabilisée par des contreforts et des voûtes d'inspiration gothique. L'architecte innove par l'utilisation de murs-rideaux et fait appel à une grande variété de techniques artistiques : sculptures, mosaïques, vitraux et ferronneries.
L'édifice est une commande de l'association « l'Orféo catalan » qui désire en faire son siège social. Comme pour la construction du Liceu soixante ans auparavant, les fonds proviennent du mécénat : industriels, financiers, notables et amateurs de musique financent la construction.
La vocation première de la salle est de recevoir des concerts de chorale, de la musique symphoniques et des récitals. Elle est utilisée aujourd'hui pour tous les types de musiques, du classique à la musique moderne.
Le Palais de la musique catalane, ainsi que l'Hôpital de Sant Pau de Barcelone, ont été conjointement inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1997.
Dans le cadre du mouvement nationaliste qui caractérise l'Europe et la Catalogne du début du XXe siècle, les mécènes — de riches barcelonais — demandent à l'architecte de mettre en exergue l'avant-gardisme catalan au travers de cet édifice et d'en faire un symbole national. Montaner fait appel à une grande variété d'artisans et de fabricants pour décorer le palais de nombreuses mosaïques et sculptures. Certaines de ces décorations ont un caractère nationaliste fort.
L'architecture du Palais est représentative du modernisme catalan par l'usage des courbes qui prédominent sur les lignes droites, par la préférence accordée aux formes dynamiques sur les formes statiques, et par les nombreux motifs floraux et organiques utilisés. À la différence d'autres édifices construits dans le même style, la conception du Palais est profondément rationnelle.
L'aspect fonctionnel est pleinement pris en compte, l'ouvrage utilise les matériaux les plus modernes de son époque et les technologies les plus avancées du début du XXe siècle, telles que sa charpente en acier. Plus important encore, la structure de murs-rideaux est utilisée pour la première fois par Montaner.
Domènech i Montaner fait preuve d'une grande originalité dans la conception du Palais. Il utilise une structure métallique inédite pour libérer de grands espaces fermés par du verre. Le recours à un patio intermédiaire entre l'édifice et l'église qu'il jouxte permet l'arrivée de lumière de manière uniforme et symétrique dans la salle de concert. Enfin, le parti-pris de construire la scène au premier étage permet un éclairage naturel par le plafond et de libérer l'espace du rez-de-chaussée pour les bureaux de l'Orféo catalan. L'accès à la salle de concert se fait depuis le rez-de-chaussée par un escalier organisé en sections. Son agencement compense l'ascension nécessaire d'un étage pour accéder à la salle. Ces différentes mesures architecturales ont produit une réalisation de grande qualité, et permis à une lumière naturelle et uniforme d'éclairer la salle de spectacle durant toute la journée.
Domènech i Montaner intègre abondamment les arts appliqués au sein de son édifice. À l'extérieur, la décoration est faite de sculptures faisant référence au monde de la musique et d'éléments architecturaux à caractères modernistes et baroques. À l'intérieur, l'architecte combine magistralement les divers matériaux de construction avec des céramiques et du verre. Les gradins et la scène forment un ensemble harmonieux s'intégrant l'un à l'autre. La scène est dominée par les tuyaux de l'orgue qui servent également d'éléments décoratifs. L'ouverture de la scène est décorée de sculptures spectaculaires combinant les allégories de la musique classique et populaire : à droite, un buste de Ludwig van Beethoven sur une colonne dorique, d'où sort la cavalcade des Walkyries; à gauche, un garçon au pied d'un saule aux branches duquel apparaît le buste de Josep Anselm Clavé, auteur de la chanson les fleurs de mai dont est inspiré cet ensemble.
Lors de la rénovation du Palais sous la direction d'Oscar Tusquets et de Carles Díaz, un nouveau bâtiment de six étages lui a été adjoint. Cet édifice sert de vestiaire, d'archives, de bibliothèque et de salle de réunion. Il s'ouvre sur l'espace laissée libre par la démolition de l'église de Saint-François-de-Paule. La seconde phase de ces travaux a permis de rénover l'intérieur du palais, de réaliser un nouvel agrandissement de la salle de spectacle, et d'ouvrir un restaurant.
N°3298
L'édifice est une commande de l'association « l'Orféo catalan » qui désire en faire son siège social. Comme pour la construction du Liceu soixante ans auparavant, les fonds proviennent du mécénat : industriels, financiers, notables et amateurs de musique financent la construction.
La vocation première de la salle est de recevoir des concerts de chorale, de la musique symphoniques et des récitals. Elle est utilisée aujourd'hui pour tous les types de musiques, du classique à la musique moderne.
Le Palais de la musique catalane, ainsi que l'Hôpital de Sant Pau de Barcelone, ont été conjointement inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1997.
Dans le cadre du mouvement nationaliste qui caractérise l'Europe et la Catalogne du début du XXe siècle, les mécènes — de riches barcelonais — demandent à l'architecte de mettre en exergue l'avant-gardisme catalan au travers de cet édifice et d'en faire un symbole national. Montaner fait appel à une grande variété d'artisans et de fabricants pour décorer le palais de nombreuses mosaïques et sculptures. Certaines de ces décorations ont un caractère nationaliste fort.
L'architecture du Palais est représentative du modernisme catalan par l'usage des courbes qui prédominent sur les lignes droites, par la préférence accordée aux formes dynamiques sur les formes statiques, et par les nombreux motifs floraux et organiques utilisés. À la différence d'autres édifices construits dans le même style, la conception du Palais est profondément rationnelle.
L'aspect fonctionnel est pleinement pris en compte, l'ouvrage utilise les matériaux les plus modernes de son époque et les technologies les plus avancées du début du XXe siècle, telles que sa charpente en acier. Plus important encore, la structure de murs-rideaux est utilisée pour la première fois par Montaner.
Domènech i Montaner fait preuve d'une grande originalité dans la conception du Palais. Il utilise une structure métallique inédite pour libérer de grands espaces fermés par du verre. Le recours à un patio intermédiaire entre l'édifice et l'église qu'il jouxte permet l'arrivée de lumière de manière uniforme et symétrique dans la salle de concert. Enfin, le parti-pris de construire la scène au premier étage permet un éclairage naturel par le plafond et de libérer l'espace du rez-de-chaussée pour les bureaux de l'Orféo catalan. L'accès à la salle de concert se fait depuis le rez-de-chaussée par un escalier organisé en sections. Son agencement compense l'ascension nécessaire d'un étage pour accéder à la salle. Ces différentes mesures architecturales ont produit une réalisation de grande qualité, et permis à une lumière naturelle et uniforme d'éclairer la salle de spectacle durant toute la journée.
Domènech i Montaner intègre abondamment les arts appliqués au sein de son édifice. À l'extérieur, la décoration est faite de sculptures faisant référence au monde de la musique et d'éléments architecturaux à caractères modernistes et baroques. À l'intérieur, l'architecte combine magistralement les divers matériaux de construction avec des céramiques et du verre. Les gradins et la scène forment un ensemble harmonieux s'intégrant l'un à l'autre. La scène est dominée par les tuyaux de l'orgue qui servent également d'éléments décoratifs. L'ouverture de la scène est décorée de sculptures spectaculaires combinant les allégories de la musique classique et populaire : à droite, un buste de Ludwig van Beethoven sur une colonne dorique, d'où sort la cavalcade des Walkyries; à gauche, un garçon au pied d'un saule aux branches duquel apparaît le buste de Josep Anselm Clavé, auteur de la chanson les fleurs de mai dont est inspiré cet ensemble.
Lors de la rénovation du Palais sous la direction d'Oscar Tusquets et de Carles Díaz, un nouveau bâtiment de six étages lui a été adjoint. Cet édifice sert de vestiaire, d'archives, de bibliothèque et de salle de réunion. Il s'ouvre sur l'espace laissée libre par la démolition de l'église de Saint-François-de-Paule. La seconde phase de ces travaux a permis de rénover l'intérieur du palais, de réaliser un nouvel agrandissement de la salle de spectacle, et d'ouvrir un restaurant.
N°3298
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Église Santa María, à Aranda de Duero
Bien qu'édifiée au XVe siècle dans le style gothique, sa tour fut érigée au XIIe siècle avec un caractère défensif pour la protection de la « ville des intrigues » de la Cour des Habsbourg. Le plus remarquable est son portail du XVIe siècle, avec les armoiries royales, ainsi que le retable du XVIIe siècle. Elle abrite également une chaire de style Renaissance taillée par Miguel Espinosa et Jean de Cambray.
source: spain.info
N°3338
Bien qu'édifiée au XVe siècle dans le style gothique, sa tour fut érigée au XIIe siècle avec un caractère défensif pour la protection de la « ville des intrigues » de la Cour des Habsbourg. Le plus remarquable est son portail du XVIe siècle, avec les armoiries royales, ainsi que le retable du XVIIe siècle. Elle abrite également une chaire de style Renaissance taillée par Miguel Espinosa et Jean de Cambray.
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N°3338
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le château de Sant Joan, ou château de la Zuda, est un ensemble castral situé à Tortosa, dans la province catalane de Tarragone, en Espagne.
Il s'agit d'une impressionnante forteresse, élevée à 59 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle domine la cité et le fleuve. Elle fut classée monument historique en 1988
Les Romains en ont construit les premières murailles, mais ce sont les musulmans, sous le commandement du calife cordouan Abd al-Rahman III, qui ont donné forme à cette fabuleuse construction, et à ses environs. Aujourd'hui sur l'esplanade du Parador (la Zuda), on peut toujours voir un puits de grand diamètre et très profond qui était alimenté par les eaux de l'Èbre voisin: il daterait de l'an 944. D'autres zudas, avec des puits voisins de rivières, peuvent être vus à Saragosse et Lérida. Après l'effondrement du Califat de Cordoue, le château devient le centre d'une éphémère taifa.
Reconquis par le Comte Raimond-Bérenger IV de Barcelone en 1148, le château fut remis aux Montcada et à l'Ordre du Temple comme marque de gratitude pour l'aide apportée pendant la bataille. De cette époque, le Parador conserve encore trois superbes cheminées et quatre baies caractéristiques du meilleur gothique catalan.
Depuis 1294, quand la Seigneurie de Tortosa passa sous la domination de la Couronne, la Zuda a été convertie en palais royal, avec l'ajout de nouvelles salles et d'éléments défensifs.
Au Moyen Âge, le château était le siège du Tribunal de Justice de l'époque. Les constructions médiévales qui ont subsisté sont très dissimulées par les travaux réalisés aux XVIIe et XVIIIe siècles , lors de la fortification des deux collines voisines pour former un dispositif de défense. Le Roi Jacques Ier le Conquérant en fit sa résidence favorite et d'ici, il prépara la reconquête de Morella, de Peñíscola et de Burriana.
N°3352
C'est un château millénaire, gardien de la riche histoire de la cité. De ses restes, on a extrait une pierre, avec écriture coufique, qui cite des versets du Coran. Ibères, romains et arabes ont laissé leurs traces dans le sous-sol. Des documents, armes et fers à chevaux se cachaient au fond du puits.
Dressé sur un promontoire qui domine la ville, il est bâti en pierre crue et pierre de taille sur une terrasse. L'ensemble est défendu par une solide muraille flanquée de nombreuses tours aux formes diverses. Au centre de l'édifice, bordant une vaste place d'armes, se dresse un grand corps de logis de style gothique. Le donjon situé à l'extrémité de ce corps se détache par sa hauteur. C'est l'un des rares éléments à avoir conservé ses merlons, quoique l'enceinte possède toujours son parapet.
Il s'agit d'une impressionnante forteresse, élevée à 59 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle domine la cité et le fleuve. Elle fut classée monument historique en 1988
Les Romains en ont construit les premières murailles, mais ce sont les musulmans, sous le commandement du calife cordouan Abd al-Rahman III, qui ont donné forme à cette fabuleuse construction, et à ses environs. Aujourd'hui sur l'esplanade du Parador (la Zuda), on peut toujours voir un puits de grand diamètre et très profond qui était alimenté par les eaux de l'Èbre voisin: il daterait de l'an 944. D'autres zudas, avec des puits voisins de rivières, peuvent être vus à Saragosse et Lérida. Après l'effondrement du Califat de Cordoue, le château devient le centre d'une éphémère taifa.
Reconquis par le Comte Raimond-Bérenger IV de Barcelone en 1148, le château fut remis aux Montcada et à l'Ordre du Temple comme marque de gratitude pour l'aide apportée pendant la bataille. De cette époque, le Parador conserve encore trois superbes cheminées et quatre baies caractéristiques du meilleur gothique catalan.
Depuis 1294, quand la Seigneurie de Tortosa passa sous la domination de la Couronne, la Zuda a été convertie en palais royal, avec l'ajout de nouvelles salles et d'éléments défensifs.
Au Moyen Âge, le château était le siège du Tribunal de Justice de l'époque. Les constructions médiévales qui ont subsisté sont très dissimulées par les travaux réalisés aux XVIIe et XVIIIe siècles , lors de la fortification des deux collines voisines pour former un dispositif de défense. Le Roi Jacques Ier le Conquérant en fit sa résidence favorite et d'ici, il prépara la reconquête de Morella, de Peñíscola et de Burriana.
N°3352
C'est un château millénaire, gardien de la riche histoire de la cité. De ses restes, on a extrait une pierre, avec écriture coufique, qui cite des versets du Coran. Ibères, romains et arabes ont laissé leurs traces dans le sous-sol. Des documents, armes et fers à chevaux se cachaient au fond du puits.
Dressé sur un promontoire qui domine la ville, il est bâti en pierre crue et pierre de taille sur une terrasse. L'ensemble est défendu par une solide muraille flanquée de nombreuses tours aux formes diverses. Au centre de l'édifice, bordant une vaste place d'armes, se dresse un grand corps de logis de style gothique. Le donjon situé à l'extrémité de ce corps se détache par sa hauteur. C'est l'un des rares éléments à avoir conservé ses merlons, quoique l'enceinte possède toujours son parapet.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Château de Jadraque
Il date du 15ème siècle et est situé dans la province de Guadalajara
N°3353
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Château de sans Fernando à Figueres
La construction est initiée le 4 novembre 1753, d'après le projet réalisé par l'Ingénieur Général Juan Martin Zermeño. Il faut le travail journalier de quatre mille hommes pendant 13 ans pour dresser les remparts de la forteresse et réaliser son incroyable système de défense extérieure.
Les travaux dans les dépendances intérieures seront prolongés jusqu'à la fin du siècle et certains ne seront jamais achevés. Ce n'est qu'en 1792 que s'installa la première garnison dans la Forteresse.
Le périmètre extérieur de la Forteresse varie de 2.100m à 3.125m en fonction des mesures effectuées (respectivement à partir de la bordure du rempart ou depuis le parapet du chemin couvert).
Entre le chemin couvert, doté de traverses et de larges places d'armes et les propres remparts de la forteresse, le fossé, d'une superficie de 15 hectares environ, nous conduit aux fortifications de défense extérieure.
Ces ouvrages défensifs extérieurs, entièrement conservés, sont composés de trois ouvrages à corne, de deux contre-gardes, de sept demi-lunes et de cinq galeries de contre-mines. Leurs dépendances comptent quatre-vingt-neuf casemates et plus de huit citernes d´une capacité totale de 1.200 m3.
L'enceinte intérieure comprend 6 bastions, unis par une courtine, dans l'épaisseur de laquelle ont été construites 93 casemates servant de logement et autres fonctions pour la troupe. Neuf grands édifices à deux étage ont été construits dans l'enceinte intérieure et consacrés au logement du commandement, et des officiers accompagnés de leur famille.
N°3354
Sur le côté est de la forteresse, à la hauteur du fossé, se situent les écuries, une salle avec double enfilade, aux dimensions impressionnantes, et au dessin parfait. Celles-ci étaient capables d'accueillir à l'époque un régiment complet de cavalerie, soit 450 places.
Enfin, sous la place d'arme qui s'étend sur une superficie de 12.000m2, se situe la réserve principale d'eau potable de la forteresse. Cette merveille du génie hydraulique, plongée à une profondeur de 8 m., est dotée d'un circuit de remplissage des quatre grandes citernes de stockage dont la capacité totale avoisine les 9.000 m3, et d'un système d'évacuation capable de déjouer toute tentative de contamination de l'eau.
La superficie de la Forteresse de San Fernando est de 32.0000 m2 et peut atteindre jusqu'à 55.0000 m2 si l'on y inclut le glacis. Dans ses embrasures, on pouvait monter 230 canons, en plus des emplacements réservés aux mortiers et obus.
La garnison formée de quatre mille hommes permettait à la forteresse de maintenir une véritable défense opérationnelle, et bénéficiait d'assez d'eau et de vivres pour tenir un an de siège.
Si à la splendeur du Monument, nous ajoutons la qualité des matériaux et le travail soigné de taille de pierre et de maçonnerie, nous pouvons alors et sans aucun doute considérer Sant Ferran comme l´une des plus remarquables Forteresses d´Europe
La construction est initiée le 4 novembre 1753, d'après le projet réalisé par l'Ingénieur Général Juan Martin Zermeño. Il faut le travail journalier de quatre mille hommes pendant 13 ans pour dresser les remparts de la forteresse et réaliser son incroyable système de défense extérieure.
Les travaux dans les dépendances intérieures seront prolongés jusqu'à la fin du siècle et certains ne seront jamais achevés. Ce n'est qu'en 1792 que s'installa la première garnison dans la Forteresse.
Le périmètre extérieur de la Forteresse varie de 2.100m à 3.125m en fonction des mesures effectuées (respectivement à partir de la bordure du rempart ou depuis le parapet du chemin couvert).
Entre le chemin couvert, doté de traverses et de larges places d'armes et les propres remparts de la forteresse, le fossé, d'une superficie de 15 hectares environ, nous conduit aux fortifications de défense extérieure.
Ces ouvrages défensifs extérieurs, entièrement conservés, sont composés de trois ouvrages à corne, de deux contre-gardes, de sept demi-lunes et de cinq galeries de contre-mines. Leurs dépendances comptent quatre-vingt-neuf casemates et plus de huit citernes d´une capacité totale de 1.200 m3.
L'enceinte intérieure comprend 6 bastions, unis par une courtine, dans l'épaisseur de laquelle ont été construites 93 casemates servant de logement et autres fonctions pour la troupe. Neuf grands édifices à deux étage ont été construits dans l'enceinte intérieure et consacrés au logement du commandement, et des officiers accompagnés de leur famille.
N°3354
Sur le côté est de la forteresse, à la hauteur du fossé, se situent les écuries, une salle avec double enfilade, aux dimensions impressionnantes, et au dessin parfait. Celles-ci étaient capables d'accueillir à l'époque un régiment complet de cavalerie, soit 450 places.
Enfin, sous la place d'arme qui s'étend sur une superficie de 12.000m2, se situe la réserve principale d'eau potable de la forteresse. Cette merveille du génie hydraulique, plongée à une profondeur de 8 m., est dotée d'un circuit de remplissage des quatre grandes citernes de stockage dont la capacité totale avoisine les 9.000 m3, et d'un système d'évacuation capable de déjouer toute tentative de contamination de l'eau.
La superficie de la Forteresse de San Fernando est de 32.0000 m2 et peut atteindre jusqu'à 55.0000 m2 si l'on y inclut le glacis. Dans ses embrasures, on pouvait monter 230 canons, en plus des emplacements réservés aux mortiers et obus.
La garnison formée de quatre mille hommes permettait à la forteresse de maintenir une véritable défense opérationnelle, et bénéficiait d'assez d'eau et de vivres pour tenir un an de siège.
Si à la splendeur du Monument, nous ajoutons la qualité des matériaux et le travail soigné de taille de pierre et de maçonnerie, nous pouvons alors et sans aucun doute considérer Sant Ferran comme l´une des plus remarquables Forteresses d´Europe
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le Château de Montjuïc Barcelone.
est un imposant château en forme d’étoile qui domine la ville depuis 1640. Il a essentiellement servi à réprimer le peuple pendant deux siècles: répression des anarchistes au XIXeme et prison pour les détenus politiques sous Franco. En 1940 on y exécuta ici Lluis Companys qui était le très populaire président de la Généralité de Catalogne. C’est actuellement le seul endroit de la ville où subsiste une statue de Franco. Il abrite un musée militaire.
N°3355
est un imposant château en forme d’étoile qui domine la ville depuis 1640. Il a essentiellement servi à réprimer le peuple pendant deux siècles: répression des anarchistes au XIXeme et prison pour les détenus politiques sous Franco. En 1940 on y exécuta ici Lluis Companys qui était le très populaire président de la Généralité de Catalogne. C’est actuellement le seul endroit de la ville où subsiste une statue de Franco. Il abrite un musée militaire.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Noia (en espagnol Noya, en galicien et officiellement Noia) est une commune appartenant à la province de La Corogne, dans la communauté autonome de Galice, en Espagne. Elle est le chef-lieu de la comarque de Noia, qui comprend également les communes de Porto do Son, Lousame et Outes.
Noia est également surnommée "Puerto de Compostela" (port de Compostelle) pour sa proximité et ses liens avec la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le nom de Noia (Noya) est issus d'une légende biblique. Il est dit qu'une des filles de Noé, Noela, est venue vivre dans cette commune après le Déluge. Elle aurait trouvé sur les terres de l'actuel quartier de A Barquiña un endroit où fonder sa propre famille. C'est en l'honneur de cette légende que le blason de la commune est représenté par l'Arche de Noé.
Eglise de San Martino
N°3364
Noia est également surnommée "Puerto de Compostela" (port de Compostelle) pour sa proximité et ses liens avec la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le nom de Noia (Noya) est issus d'une légende biblique. Il est dit qu'une des filles de Noé, Noela, est venue vivre dans cette commune après le Déluge. Elle aurait trouvé sur les terres de l'actuel quartier de A Barquiña un endroit où fonder sa propre famille. C'est en l'honneur de cette légende que le blason de la commune est représenté par l'Arche de Noé.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Cathédrale de Tui
Entre le roman et le gothique
Cette cathédrale à l'allure de forteresse montre un mélange de styles roman et gothique.
Sa construction débuta en l'an 1120, mais elle ne fut consacrée qu'en 1225, sous le règne d'Alphonse IX. Elle a l'allure d'une fortification, surtout en raison de ses tours à créneaux. Sa structure est clairement romane, même si par la suite, plusieurs éléments gothiques décoratifs ont été incorporés. Les chapiteaux qui couronnent les colonnes intérieures sont de style roman, tandis que le portail de l'entrée principale est gothique.
N°3365
Entre le roman et le gothique
Cette cathédrale à l'allure de forteresse montre un mélange de styles roman et gothique.
Sa construction débuta en l'an 1120, mais elle ne fut consacrée qu'en 1225, sous le règne d'Alphonse IX. Elle a l'allure d'une fortification, surtout en raison de ses tours à créneaux. Sa structure est clairement romane, même si par la suite, plusieurs éléments gothiques décoratifs ont été incorporés. Les chapiteaux qui couronnent les colonnes intérieures sont de style roman, tandis que le portail de l'entrée principale est gothique.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Frechilla
est un petit village espagnol, situé dans la province de Palencia et la communauté autonome de Castille-et-León.
Le village s'étend sur 34,3 km² et compte 213 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 6,2 habitants par km² sur le village.
Entouré par Mazuecos de Valdeginate, Autillo de Campos et Guaza de Campos, Frechilla est situé à 29 km au Nord-Ouest de Palencia la plus grande ville au alentour.
Situé à 775 mètres d'altitude
Colombier de Villaconcha
N°3366
est un petit village espagnol, situé dans la province de Palencia et la communauté autonome de Castille-et-León.
Le village s'étend sur 34,3 km² et compte 213 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 6,2 habitants par km² sur le village.
Entouré par Mazuecos de Valdeginate, Autillo de Campos et Guaza de Campos, Frechilla est situé à 29 km au Nord-Ouest de Palencia la plus grande ville au alentour.
Situé à 775 mètres d'altitude
Colombier de Villaconcha
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