SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
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- saintluc
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Le Parc national de Doñana est l'un des plus grands sites naturels protégés d'Europe, il se situe en Espagne sur le territoire de la province de Huelva, et dans une moindre mesure, sur celui de la province de Séville. Il fut créé en 1969, Aujourd'hui d'une superficie de 77 000 hectares. Il y vit deux des espèces les plus menacées du monde, le lynx pardelle et l'aigle ibérique.
le parc est un refuge et un paradis d'hivernage pour plus de 500 000 oiseaux d'eau chaque année. Ce sont eux et un paysage exceptionnel que le public vient le plus rechercher mais de nombreuses autres espèces vivent dans le parc qui est situé dans un des hot-spot européen et planétaire de biodiversité, dont environs 300 espèces de vertébrés et de crustacés.
Il n'est pas rare d'y rencontrer des flamants roses, des aigles impériaux, des caméléons, des cerfs, des mangoustes et des crabes.
Le Parc national de Doñana est également le dernier refuge du félin devenu le plus rare et le plus en danger d'extinction de la planète : le lynx d'Espagne (ou « lynx pardelle » ou « lynx ibérique ». Deux petits noyaux d'une cinquantaine d'individus subsistent dans la région, dont une vingtaine vivent dans le parc ou à ses abords (pour une centaine d'individus au total). Si rien n'est fait, cette espèce sera peut-être, d'ici 5 ans, le premier félin à disparaître de la surface du globe depuis 10 000 ans, après le smilodon ou tigre à dents de sabre.
N°3035
Le Parc national de Doñana est l'un des plus grands sites naturels protégés d'Europe, il se situe en Espagne sur le territoire de la province de Huelva, et dans une moindre mesure, sur celui de la province de Séville. Il fut créé en 1969, Aujourd'hui d'une superficie de 77 000 hectares. Il y vit deux des espèces les plus menacées du monde, le lynx pardelle et l'aigle ibérique.
le parc est un refuge et un paradis d'hivernage pour plus de 500 000 oiseaux d'eau chaque année. Ce sont eux et un paysage exceptionnel que le public vient le plus rechercher mais de nombreuses autres espèces vivent dans le parc qui est situé dans un des hot-spot européen et planétaire de biodiversité, dont environs 300 espèces de vertébrés et de crustacés.
Il n'est pas rare d'y rencontrer des flamants roses, des aigles impériaux, des caméléons, des cerfs, des mangoustes et des crabes.
Le Parc national de Doñana est également le dernier refuge du félin devenu le plus rare et le plus en danger d'extinction de la planète : le lynx d'Espagne (ou « lynx pardelle » ou « lynx ibérique ». Deux petits noyaux d'une cinquantaine d'individus subsistent dans la région, dont une vingtaine vivent dans le parc ou à ses abords (pour une centaine d'individus au total). Si rien n'est fait, cette espèce sera peut-être, d'ici 5 ans, le premier félin à disparaître de la surface du globe depuis 10 000 ans, après le smilodon ou tigre à dents de sabre.
N°3035
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
L’église San Juliàn de los Prados ou del Santullano d'Oviedo, qui fut édifiée vers 820, est restée quasiment intacte. Seul le clocher en peigne est une adjonction tardive.
Elle montre les progrès réalisés sur le plan architectural dès les débuts de l'époque asturienne et dépasse de loin les proportions des églises wisigothes comme San Pedro de la Nave.
C'est un édifice avec un porche, trois nefs dont une nef transversale, des amples arcs donnant sur un immense transept large et haut qui précède trois absides et au chevet trois chapelles voûtées en briques. Cette architecture relève d'un parti logique et cohérent.
A l'extérieur, le chevet présente la fenêtre à triple arcade et les «claustras» typiques de l'art asturien.
Autrefois entièrement décorée de peintures (dont il subsiste encore de beaux fragments, miraculeusement sauvés lors de la restauration), ce sanctuaire a dû jouer le rôle de chapelle royale, ainsi que le soulignent les thèmes iconographiques.
Parmi les fresques décorant les murs de l'église, on trouve essentiellement des motifs architecturaux antiquisants : palais ou églises à frontons et rideaux embrassés qui, à certains égards, évoquent l'art pompéien. Les sources d'inspiration ont-elles été des miniatures de la basse Antiquité que l'artiste aurait eues sous les yeux ? Le répertoire, dans tous les cas, souligne certaines phases du rituel, en particulier l'ouverture des rideaux qui pouvaient clore le jubé dans les sanctuaires du haut Moyen Âge espagnol.
A remarquer dans l'abside centrale un beau Christ roman.
N°3085
Elle montre les progrès réalisés sur le plan architectural dès les débuts de l'époque asturienne et dépasse de loin les proportions des églises wisigothes comme San Pedro de la Nave.
C'est un édifice avec un porche, trois nefs dont une nef transversale, des amples arcs donnant sur un immense transept large et haut qui précède trois absides et au chevet trois chapelles voûtées en briques. Cette architecture relève d'un parti logique et cohérent.
A l'extérieur, le chevet présente la fenêtre à triple arcade et les «claustras» typiques de l'art asturien.
Autrefois entièrement décorée de peintures (dont il subsiste encore de beaux fragments, miraculeusement sauvés lors de la restauration), ce sanctuaire a dû jouer le rôle de chapelle royale, ainsi que le soulignent les thèmes iconographiques.
Parmi les fresques décorant les murs de l'église, on trouve essentiellement des motifs architecturaux antiquisants : palais ou églises à frontons et rideaux embrassés qui, à certains égards, évoquent l'art pompéien. Les sources d'inspiration ont-elles été des miniatures de la basse Antiquité que l'artiste aurait eues sous les yeux ? Le répertoire, dans tous les cas, souligne certaines phases du rituel, en particulier l'ouverture des rideaux qui pouvaient clore le jubé dans les sanctuaires du haut Moyen Âge espagnol.
A remarquer dans l'abside centrale un beau Christ roman.
N°3085
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
L’église Santa Cristina de Lena.
Déclaré au Patrimoine mondial de l’Humanité, en décembre 1985.
A 34 km au sud d’Oviedo, près de Vega del Rey, perchée sur un piton offrant une vue panoramique sur la verdoyante vallée du Caudal, l'église Santa Cristina, datant de 852, laisse admirer de belles proportions et la chaude couleur de ses pierres.
Elle correspond probablement à l'ancienne fondation de San Pedro et San Pablo de Felgueres du VIIe siècle, et a très probablement une origine wisigoth, que Ramiro Ier (842-850) a restaurée.
Ce petit édifice, au plan de croix grecque, inhabituel dans l'architecture asturienne, reste fidèle à la tradition : voûte en pierre, arcatures aveugles, chapiteaux pyramidaux soulignés de cordes, médaillons sculptés prolongeant les arcs doubleaux et, dans le chœur, colonnettes torsadées.
Elle se compose de cinq corps quadrangulaires, l’un d'eux, le plus grand, correspond à la nef, et les quatre saillant de chaque côtés du bâtiment, dont un est le vestibule - qui possède des petits compartiments latéraux, on suppose que ce sont des logements pour le repos nocturne de pèlerins -, les deux autres correspondent à des séjours pour le service de l’église et le quatrième la chapelle. Tous ces espaces sont couverts avec des voutes en berceaux cintrées.
Les parois de la nef ont une arcature aveugle qui sans doute correspond à l'œuvre de Ramiro Ier, puisque son concept, sujets récréatifs et, même, plastique sculpturale, sont semblables à ceux de Santa María del Naranco.
La nef est isolée du chœur nettement surélevé par un jubé dont les arcades superposées, formées par trois arcs de pierre sur quatre colonnes de marbre, accroissent l'impression d'équilibre.
Les bas-reliefs du chancel, sorte d'autel, sont des sculptures d'origine wisigothe, reconnaissables aux motifs, figures géométriques, feuilles, oiseaux, etc.… opportunément réemployées. On devine sur une des tranches une inscription en date de l'année 643, de l'ère hispanique où il est noté :
OFFERET FLAINVS ABBA = IN ONORE APOSTOLOR (um) D(e)I = S (an)C (t)OR (um) PETRI PAVLI
La chapelle est, elle aussi de plan wisigoth, on peut voir l'embryon rude et grossier de ce que pouvait être les arcatures aveugles dans les absides préromanes asturiennes.
N°3086
Déclaré au Patrimoine mondial de l’Humanité, en décembre 1985.
A 34 km au sud d’Oviedo, près de Vega del Rey, perchée sur un piton offrant une vue panoramique sur la verdoyante vallée du Caudal, l'église Santa Cristina, datant de 852, laisse admirer de belles proportions et la chaude couleur de ses pierres.
Elle correspond probablement à l'ancienne fondation de San Pedro et San Pablo de Felgueres du VIIe siècle, et a très probablement une origine wisigoth, que Ramiro Ier (842-850) a restaurée.
Ce petit édifice, au plan de croix grecque, inhabituel dans l'architecture asturienne, reste fidèle à la tradition : voûte en pierre, arcatures aveugles, chapiteaux pyramidaux soulignés de cordes, médaillons sculptés prolongeant les arcs doubleaux et, dans le chœur, colonnettes torsadées.
Elle se compose de cinq corps quadrangulaires, l’un d'eux, le plus grand, correspond à la nef, et les quatre saillant de chaque côtés du bâtiment, dont un est le vestibule - qui possède des petits compartiments latéraux, on suppose que ce sont des logements pour le repos nocturne de pèlerins -, les deux autres correspondent à des séjours pour le service de l’église et le quatrième la chapelle. Tous ces espaces sont couverts avec des voutes en berceaux cintrées.
Les parois de la nef ont une arcature aveugle qui sans doute correspond à l'œuvre de Ramiro Ier, puisque son concept, sujets récréatifs et, même, plastique sculpturale, sont semblables à ceux de Santa María del Naranco.
La nef est isolée du chœur nettement surélevé par un jubé dont les arcades superposées, formées par trois arcs de pierre sur quatre colonnes de marbre, accroissent l'impression d'équilibre.
Les bas-reliefs du chancel, sorte d'autel, sont des sculptures d'origine wisigothe, reconnaissables aux motifs, figures géométriques, feuilles, oiseaux, etc.… opportunément réemployées. On devine sur une des tranches une inscription en date de l'année 643, de l'ère hispanique où il est noté :
OFFERET FLAINVS ABBA = IN ONORE APOSTOLOR (um) D(e)I = S (an)C (t)OR (um) PETRI PAVLI
La chapelle est, elle aussi de plan wisigoth, on peut voir l'embryon rude et grossier de ce que pouvait être les arcatures aveugles dans les absides préromanes asturiennes.
N°3086
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Ribadavia
La capitale du Ribeiro est une terre de vin mondialement réputée. Considérée comme l´une des plus anciennes villes viticoles et vinicoles d´Europe, l´ensemble historique de Ribadavia, avec ses rues médiévales et ses anciennes places à arcades, est le fruit de la production viticole et vinicole. Fondée il y a plus de mille ans, Ribadavia fait partie de ces villages de tradition dionysiaque qui ont tant apporté à l´Europe au plan de la sagesse et de la culture.
Muse d´écrivains et de peintres, la belle Floravia, comme l´appela Otero Pedrayo, se dresse sur la rive droite de l´Avia, quelques mètres avant de se jeter dans le Miño, là où s´ouvre la vallée idyllique de Valparaiso. Depuis le IXe siècle, les vignobles occupent toute la région du Ribeiro et s´étendent sur les versants des vallées du Miño, de l´Avia et de l´Arnoia. En outre, ce territoire regorge de " pazos ", d´églises, de monastères, de villages historiques et de grandes caves traditionnelles qui, au fil de l´histoire, ont servi en vin la noblesse laïque et ecclésiastique de la moitié de l´Europe : pendant plus de 1000 ans et surtout entre le XVe et le XVIIe s., ce vin fut le plus prisé des Anglais, des Français et des Espagnols.
Les édifices de la vieille ville sont de différents styles : roman, gothique et baroque. Par ailleurs, du fait de la richesse créée par le vin, une importante communauté juive s´installa dans la ville au Moyen Âge. Elle s´installa autour de ce qui devint la Calle de la Judería, aujourd´hui la rue Merelles Caula, et des documents attestent de l´existence d´une synagogue à cette époque. Le Pazo de los Condes de Ribadavia est un palais qui abrite aujourd´hui le Centre d´information sur les Juifs de Galice. Ribadavia fait aujourd´hui partie des Caminos de Sefarad, une route touristique qui passe par les villes espagnoles où la culture juive a laissé des traces par le passé.
Pour découvrir l´ensemble historique de Ribadavia, nous vous recommandons de commencer par la Plaza Mayor sur laquelle se dressent le Pazo Condal (abritant le syndicat d´initiative) et la Casa do Concello, la mairie, qui est flanquée d´une tour Renaissance. On peut entrer auparavant dans le vieux Château des Sarmiento et visiter sa nécropole du IXe siècle. Une partie importante des murailles est conservée. Trois portes sont encore debout, en particulier la Puerta Nueva ou Puerta de Celanova. À l´intérieur des remparts, observons les places à arcades de la Magdalena et de García Boente, ainsi que celle de San Juán, sur laquelle se dresse l´église romane lui ayant donné son nom. Nous ne manquerons pas de visiter le Musée ethnologique de Ribadavia et l´église Santiago, de style roman, située à côté de celui-ci, ainsi que d´autres édifices, comme la Casa de la Inquisición ou l´ancien Hôpital San Juán (devenu aujourd´hui le siège du syndicat de défense de l´appellation d´origine " Ribeiro ") et le Pont de San Francisco qui enjambe l´Avia et conduit au Couvent Franciscain de San Antonio, datant du XVIIe siècle.
porte de ribadavia
N°3095
L´ensemble monumental de Santo Domingo, joyau du gothique de l´ordre mendiant de Galice, se situe dans la partie haute de la ville. Ribadavia est une ville d´aspect médiéval qui se prête à la flânerie. Les promenades aboutissent la plupart du temps au bord de l´eau, comme sur la plage bordant l´A Veronza, en amont, ou à l´embouchure de l´Avia, en aval, dans un cadre naturel magnifique. À Francelos (à 1 km de Ribadavia), on peut admirer l´église San Xes du IXe siècle et, de l´autre côté, les maisons rectorales de San Paio et de San Andrés de Camporredondo (où le Conseil régional de Galice envisage de créer le Musée galicien du vin). De nombreuses stations thermales sont implantées dans un rayon de 10 km autour de Ribadavia : Arnoia, Laias, Prexigueiro, Berán et Cortegada, ainsi que les monastères Santa María de Melón et San Codio de Leiro. Soulignons les villages vinicoles historiques de Barzamedelle, Pazos de Arenteiro, Regadas et Santa María de Castrelo de Miño. Sans oublier les caves, disséminées sur tout le territoire du Ribeiro, où il est possible de déguster de bons vins du terroir.
La capitale du Ribeiro est une terre de vin mondialement réputée. Considérée comme l´une des plus anciennes villes viticoles et vinicoles d´Europe, l´ensemble historique de Ribadavia, avec ses rues médiévales et ses anciennes places à arcades, est le fruit de la production viticole et vinicole. Fondée il y a plus de mille ans, Ribadavia fait partie de ces villages de tradition dionysiaque qui ont tant apporté à l´Europe au plan de la sagesse et de la culture.
Muse d´écrivains et de peintres, la belle Floravia, comme l´appela Otero Pedrayo, se dresse sur la rive droite de l´Avia, quelques mètres avant de se jeter dans le Miño, là où s´ouvre la vallée idyllique de Valparaiso. Depuis le IXe siècle, les vignobles occupent toute la région du Ribeiro et s´étendent sur les versants des vallées du Miño, de l´Avia et de l´Arnoia. En outre, ce territoire regorge de " pazos ", d´églises, de monastères, de villages historiques et de grandes caves traditionnelles qui, au fil de l´histoire, ont servi en vin la noblesse laïque et ecclésiastique de la moitié de l´Europe : pendant plus de 1000 ans et surtout entre le XVe et le XVIIe s., ce vin fut le plus prisé des Anglais, des Français et des Espagnols.
Les édifices de la vieille ville sont de différents styles : roman, gothique et baroque. Par ailleurs, du fait de la richesse créée par le vin, une importante communauté juive s´installa dans la ville au Moyen Âge. Elle s´installa autour de ce qui devint la Calle de la Judería, aujourd´hui la rue Merelles Caula, et des documents attestent de l´existence d´une synagogue à cette époque. Le Pazo de los Condes de Ribadavia est un palais qui abrite aujourd´hui le Centre d´information sur les Juifs de Galice. Ribadavia fait aujourd´hui partie des Caminos de Sefarad, une route touristique qui passe par les villes espagnoles où la culture juive a laissé des traces par le passé.
Pour découvrir l´ensemble historique de Ribadavia, nous vous recommandons de commencer par la Plaza Mayor sur laquelle se dressent le Pazo Condal (abritant le syndicat d´initiative) et la Casa do Concello, la mairie, qui est flanquée d´une tour Renaissance. On peut entrer auparavant dans le vieux Château des Sarmiento et visiter sa nécropole du IXe siècle. Une partie importante des murailles est conservée. Trois portes sont encore debout, en particulier la Puerta Nueva ou Puerta de Celanova. À l´intérieur des remparts, observons les places à arcades de la Magdalena et de García Boente, ainsi que celle de San Juán, sur laquelle se dresse l´église romane lui ayant donné son nom. Nous ne manquerons pas de visiter le Musée ethnologique de Ribadavia et l´église Santiago, de style roman, située à côté de celui-ci, ainsi que d´autres édifices, comme la Casa de la Inquisición ou l´ancien Hôpital San Juán (devenu aujourd´hui le siège du syndicat de défense de l´appellation d´origine " Ribeiro ") et le Pont de San Francisco qui enjambe l´Avia et conduit au Couvent Franciscain de San Antonio, datant du XVIIe siècle.
porte de ribadavia
N°3095
L´ensemble monumental de Santo Domingo, joyau du gothique de l´ordre mendiant de Galice, se situe dans la partie haute de la ville. Ribadavia est une ville d´aspect médiéval qui se prête à la flânerie. Les promenades aboutissent la plupart du temps au bord de l´eau, comme sur la plage bordant l´A Veronza, en amont, ou à l´embouchure de l´Avia, en aval, dans un cadre naturel magnifique. À Francelos (à 1 km de Ribadavia), on peut admirer l´église San Xes du IXe siècle et, de l´autre côté, les maisons rectorales de San Paio et de San Andrés de Camporredondo (où le Conseil régional de Galice envisage de créer le Musée galicien du vin). De nombreuses stations thermales sont implantées dans un rayon de 10 km autour de Ribadavia : Arnoia, Laias, Prexigueiro, Berán et Cortegada, ainsi que les monastères Santa María de Melón et San Codio de Leiro. Soulignons les villages vinicoles historiques de Barzamedelle, Pazos de Arenteiro, Regadas et Santa María de Castrelo de Miño. Sans oublier les caves, disséminées sur tout le territoire du Ribeiro, où il est possible de déguster de bons vins du terroir.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
synagogue de Cordoba
Cette synagogue fut construite par des artisans sous la direction de Is’hâq Moheb en 1315. Située dans la rue Judios (des juifs), ce modeste édifice fut construit sous le règne de Alphonse XI de Castille et constitue la seule synagogue conservée en Andalousie. De petites dimensions, elle comprend une cour a laquelle on accède directement par la rue. Cette cour, ou vestibule, dans laquelle il y avait un bassin destiné aux ablutions est habituelle avant l’entrée de la salle de prière.
L’oratoire, presque carré, est couvert d’un plafond en bois à décor de caissons ornés d’entrelacs. Placé sous un arc, se trouve le hekhal dans lequel était conservée la Torah, enveloppée d’étoffes et placée dans des étuis. Sur le côté est, un escalier permet d’accéder à la galerie des femmes, dotée de trois petits balcons.
Cette synagogue, dont le matériau de base est la brique, a conservé jusqu’à aujourd’hui une partie de son décor en plâtre sculpté aux motifs mudéjars. En certains endroits il en manque des fragments importants. Des motifs végétaux et des étoiles à quatre, six ou huit branches alternent avec des inscriptions, dont des passages du Livre de Salomon.
Pendant des siècles de nombreuses communautés juives ont vécues en Espagne. Certaines étaient renommées, comme dans les villes de Tolède, Barcelone, Gérone, Saragosse, Tudela, Séville, Cordoue ou Lucena. La présence juive dans la société espagnole a été une constante et une référence quotidienne jusqu’à ce qu’en 1492 les Rois catholiques signent l’édit d’expulsion des Juifs.
N°3096
À la suite de leur expulsion, un grand nombre de leurs constructions furent remployées. Cet édifice cordouan devint successivement l’hôpital des hydrophobes de Sainte-Quitterie, l’Ermitage de Saint-Crépin de la congrégation des cordonniers et enfin une école maternelle jusqu’en 1885. À cette date, il fut déclaré Monument National grâce à l’intérêt qu’y porta le curé Mariano Parraga qui découvrit le décor de plâtre sculpté.
Cette synagogue, avec celle de Santa-Maria-la-Blanca ou du Transito à Tolède est l’une des plus importantes d’Espagne.
source: qantara-med.org
Cette synagogue fut construite par des artisans sous la direction de Is’hâq Moheb en 1315. Située dans la rue Judios (des juifs), ce modeste édifice fut construit sous le règne de Alphonse XI de Castille et constitue la seule synagogue conservée en Andalousie. De petites dimensions, elle comprend une cour a laquelle on accède directement par la rue. Cette cour, ou vestibule, dans laquelle il y avait un bassin destiné aux ablutions est habituelle avant l’entrée de la salle de prière.
L’oratoire, presque carré, est couvert d’un plafond en bois à décor de caissons ornés d’entrelacs. Placé sous un arc, se trouve le hekhal dans lequel était conservée la Torah, enveloppée d’étoffes et placée dans des étuis. Sur le côté est, un escalier permet d’accéder à la galerie des femmes, dotée de trois petits balcons.
Cette synagogue, dont le matériau de base est la brique, a conservé jusqu’à aujourd’hui une partie de son décor en plâtre sculpté aux motifs mudéjars. En certains endroits il en manque des fragments importants. Des motifs végétaux et des étoiles à quatre, six ou huit branches alternent avec des inscriptions, dont des passages du Livre de Salomon.
Pendant des siècles de nombreuses communautés juives ont vécues en Espagne. Certaines étaient renommées, comme dans les villes de Tolède, Barcelone, Gérone, Saragosse, Tudela, Séville, Cordoue ou Lucena. La présence juive dans la société espagnole a été une constante et une référence quotidienne jusqu’à ce qu’en 1492 les Rois catholiques signent l’édit d’expulsion des Juifs.
N°3096
À la suite de leur expulsion, un grand nombre de leurs constructions furent remployées. Cet édifice cordouan devint successivement l’hôpital des hydrophobes de Sainte-Quitterie, l’Ermitage de Saint-Crépin de la congrégation des cordonniers et enfin une école maternelle jusqu’en 1885. À cette date, il fut déclaré Monument National grâce à l’intérêt qu’y porta le curé Mariano Parraga qui découvrit le décor de plâtre sculpté.
Cette synagogue, avec celle de Santa-Maria-la-Blanca ou du Transito à Tolède est l’une des plus importantes d’Espagne.
source: qantara-med.org
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
caceres: monument séfarade
Caceres: ville déclarée Patrimoine de l’Humanité et ensemble monumental d’Europe occupant la 3ème position.
La visite commence par une promenade dans un des deux quartiers juifs encore conservés: il s’agit de l’ancien quartier, qui se trouve dans le centre historique de la ville. Ce quartier est caractérisé par les ruelles étroites et de nombreuses places situées dans des coins cachés. La plus vieille Synagogue est l’ermite de San Antonio. Visite de la vieille ville de Caceres, pour admirer l’ensemble de maisons construites entre le XV et XVIème siècles, de style gothique et renaissance. La visite commence par l’arche de l’Étoile; vous passerez ensuite par la Place de Santa Maria où vous visiterez l’église gothique Concathédral, le Palais de Carvajal, et les palais des Golfines de Abajo, résidence occasionnelle des Rois Catholiques, avec une belle façade de style gothique-plateresque.
N°3097
Suite de la visite en passant par la maison des Cigüeñas et sa tour crénelée, par la maison du Comendador de Alcuéscar, parador de tourisme, et par le Palais des Golfines de Arriba. Visite du Nouveau Quartier, où les juifs furent expulsés par les Rois Catholiques. La synagogue se trouve à l’intérieur du Palais du Marquis de l’île, aujourd’hui, la Maison de la Culture
source: agenciatertravel/lespagne
Caceres: ville déclarée Patrimoine de l’Humanité et ensemble monumental d’Europe occupant la 3ème position.
La visite commence par une promenade dans un des deux quartiers juifs encore conservés: il s’agit de l’ancien quartier, qui se trouve dans le centre historique de la ville. Ce quartier est caractérisé par les ruelles étroites et de nombreuses places situées dans des coins cachés. La plus vieille Synagogue est l’ermite de San Antonio. Visite de la vieille ville de Caceres, pour admirer l’ensemble de maisons construites entre le XV et XVIème siècles, de style gothique et renaissance. La visite commence par l’arche de l’Étoile; vous passerez ensuite par la Place de Santa Maria où vous visiterez l’église gothique Concathédral, le Palais de Carvajal, et les palais des Golfines de Abajo, résidence occasionnelle des Rois Catholiques, avec une belle façade de style gothique-plateresque.
N°3097
Suite de la visite en passant par la maison des Cigüeñas et sa tour crénelée, par la maison du Comendador de Alcuéscar, parador de tourisme, et par le Palais des Golfines de Arriba. Visite du Nouveau Quartier, où les juifs furent expulsés par les Rois Catholiques. La synagogue se trouve à l’intérieur du Palais du Marquis de l’île, aujourd’hui, la Maison de la Culture
source: agenciatertravel/lespagne
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Gérone
Une des rues de l'ancien ghetto juif, le Call
Le Call Jueu est un enchevêtrement de rues médiévales du Barri Vell. C'est là que vivait (avant le décret d'expulsion des Juifs d'Espagne de 1492) la communauté juive de la ville. Il s'agit de l'un des quartiers médiévaux les mieux conservés d'Europe, et du plus grand de la péninsule ibérique. On y trouve notamment l'ancienne synagogue, aujourd'hui transformée en dépendance de l'université de Gérone. Au nord du Call se dresse Montjuïc (le mont juif).
N°3098
Une des rues de l'ancien ghetto juif, le Call
Le Call Jueu est un enchevêtrement de rues médiévales du Barri Vell. C'est là que vivait (avant le décret d'expulsion des Juifs d'Espagne de 1492) la communauté juive de la ville. Il s'agit de l'un des quartiers médiévaux les mieux conservés d'Europe, et du plus grand de la péninsule ibérique. On y trouve notamment l'ancienne synagogue, aujourd'hui transformée en dépendance de l'université de Gérone. Au nord du Call se dresse Montjuïc (le mont juif).
N°3098
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Barcelone: cathédrale Sainte-Eulalie (en catalan : Catedral de la Santa Creu i de Santa Eulàlia et en espagnol : Catedral de la Santa Cruz y Santa Eulalia ) est une église gothique de Barcelone, en Catalogne. L'édifice actuel a été construit pour l'essentiel entre 1298 et 1450, la façade datant quant à elle du XIXe siècle. Se sont succédé à cet emplacement depuis des temps bien plus anciens un temple romain, une église wisigothe et une cathédrale romane.
Sainte Eulalie, co-patronne de la ville, est une jeune vierge barcelonnaise martyrisée de l'époque romaine.
Le corps de sainte Eulalie y est enterré, et aussi ceux de saint Olegaire et de saint Raymond de Penyafort.
Des oies vivent à l'intérieur de la cathédrale, dont elles gardent le cloître. Elles sont au nombre de 13, âge auquel fut martyrisée Sainte-Eulalie. Il y a aussi une fontaine contenant de l'eau bénite.
Lors de son premier séjour en Espagne, le futur empereur Charles-Quint insista pour y tenir un chapitre de son ordre de la Toison d'or. On choisit la cathédrale de Barcelone pour des raisons de commodité : le roi devait venir dans cette ville pour recevoir l'investiture comme comte de Barcelone et la proximité de la Méditerranée assurait des communications faciles avec l'Allemagne alors que se préparait la succession de Maximilien de Habsbourg, grand-père du jeune monarque. Il fallait enfin une église aux vastes proportions pour accueillir les imposantes cérémonies de cette fête.
Dès 1518, le roi d'armes et le trésorier de l'ordre furent donc chargés de préparer le sanctuaire à la tenue du chapitre qui devait avoir lieu au début de l'année 1519. Jean Micault, le trésorier, escorta le trésor de l'ordre depuis les Pays-Bas, tandis que Thomas Isaac, le roi d'armes, devait diriger le peintre Juan de Borgonya dans la décoration du chœur de la cathédrale. Elle est toujours visible sur les dossiers des stalles des chanoines.
Outre les cinquante-et-un panneaux de bois représentant les titres et armoiries des différents chevaliers de l'ordre, Juan de Borgonya réalisa des inscriptions, et surtout une série de devises illustrant un programme très clair. On trouve en effet dans les coins du chœur deux tableaux représentant le rabot de Jean Sans Peur, et de part et d'autre de l'entrée, deux tableaux à la devise de Charles-Quint : les colonnes d'Hercule. La mention de cet ancêtre du jeune roi, seul membre de la maison de Bourgogne à avoir pris part à une croisade, établissait une sorte de généalogie cherchant à montrer aux sujets espagnols du futur empereur que la nouvelle dynastie ne comptait pas rompre avec l'idéal de croisade des rois catholiques. De façon très manifeste, la titulature de Charles de Habsbourg qui accompagne ses armes dans le chœur fait mention du royaume de Jérusalem (titre sans souveraineté que le roi tenait par son royaume de Naples), alors qu'elle omet des territoires tenus effectivement.
N°3129 - BF N°78
Il s'agit d'un des ensembles monumentaux liés à l'ordre de la Toison d'or les mieux conservés, notamment car il n'a jamais été déplacé et que les devises et inscriptions sont toujours présentes. Cela tient au fait que c'est également le seul chapitre de l'ordre à s'être déroulé hors de la "couronne" de Bourgogne. Contrairement aux Pays-Bas, la péninsule ibérique n'a connu ni l'iconoclasme calviniste (en particulier le beeldenstorm d'août 1566) ni les destructions révolutionnaires lors de la "chasse aux armoiries" de 1793-1795, très importantes dans le nord de la France et le midi de la Belgique. C'est enfin un des deux seuls armoriaux capitulaires datant du XVIe siècle à avoir été conservé (avec celui de Gand). Bien qu'il n'ait pas été démonté, comme celui de Gand, deux tableaux ont été retirés lors de l'installation du doxal de marbre destiné à clore le chœur côté nef ; il a été également en partie défiguré par l'ajout de chinoiseries lors d'une restauration peu rigoureuse au XVIIIe siècle.
Sainte Eulalie, co-patronne de la ville, est une jeune vierge barcelonnaise martyrisée de l'époque romaine.
Le corps de sainte Eulalie y est enterré, et aussi ceux de saint Olegaire et de saint Raymond de Penyafort.
Des oies vivent à l'intérieur de la cathédrale, dont elles gardent le cloître. Elles sont au nombre de 13, âge auquel fut martyrisée Sainte-Eulalie. Il y a aussi une fontaine contenant de l'eau bénite.
Lors de son premier séjour en Espagne, le futur empereur Charles-Quint insista pour y tenir un chapitre de son ordre de la Toison d'or. On choisit la cathédrale de Barcelone pour des raisons de commodité : le roi devait venir dans cette ville pour recevoir l'investiture comme comte de Barcelone et la proximité de la Méditerranée assurait des communications faciles avec l'Allemagne alors que se préparait la succession de Maximilien de Habsbourg, grand-père du jeune monarque. Il fallait enfin une église aux vastes proportions pour accueillir les imposantes cérémonies de cette fête.
Dès 1518, le roi d'armes et le trésorier de l'ordre furent donc chargés de préparer le sanctuaire à la tenue du chapitre qui devait avoir lieu au début de l'année 1519. Jean Micault, le trésorier, escorta le trésor de l'ordre depuis les Pays-Bas, tandis que Thomas Isaac, le roi d'armes, devait diriger le peintre Juan de Borgonya dans la décoration du chœur de la cathédrale. Elle est toujours visible sur les dossiers des stalles des chanoines.
Outre les cinquante-et-un panneaux de bois représentant les titres et armoiries des différents chevaliers de l'ordre, Juan de Borgonya réalisa des inscriptions, et surtout une série de devises illustrant un programme très clair. On trouve en effet dans les coins du chœur deux tableaux représentant le rabot de Jean Sans Peur, et de part et d'autre de l'entrée, deux tableaux à la devise de Charles-Quint : les colonnes d'Hercule. La mention de cet ancêtre du jeune roi, seul membre de la maison de Bourgogne à avoir pris part à une croisade, établissait une sorte de généalogie cherchant à montrer aux sujets espagnols du futur empereur que la nouvelle dynastie ne comptait pas rompre avec l'idéal de croisade des rois catholiques. De façon très manifeste, la titulature de Charles de Habsbourg qui accompagne ses armes dans le chœur fait mention du royaume de Jérusalem (titre sans souveraineté que le roi tenait par son royaume de Naples), alors qu'elle omet des territoires tenus effectivement.
N°3129 - BF N°78
Il s'agit d'un des ensembles monumentaux liés à l'ordre de la Toison d'or les mieux conservés, notamment car il n'a jamais été déplacé et que les devises et inscriptions sont toujours présentes. Cela tient au fait que c'est également le seul chapitre de l'ordre à s'être déroulé hors de la "couronne" de Bourgogne. Contrairement aux Pays-Bas, la péninsule ibérique n'a connu ni l'iconoclasme calviniste (en particulier le beeldenstorm d'août 1566) ni les destructions révolutionnaires lors de la "chasse aux armoiries" de 1793-1795, très importantes dans le nord de la France et le midi de la Belgique. C'est enfin un des deux seuls armoriaux capitulaires datant du XVIe siècle à avoir été conservé (avec celui de Gand). Bien qu'il n'ait pas été démonté, comme celui de Gand, deux tableaux ont été retirés lors de l'installation du doxal de marbre destiné à clore le chœur côté nef ; il a été également en partie défiguré par l'ajout de chinoiseries lors d'une restauration peu rigoureuse au XVIIIe siècle.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Cuenca est une commune d’Espagne, capitale de la province de Cuenca, et se situe dans la communauté autonome de Castille-La Manche. La ville s'est portée candidate à être la capitale culturelle de l'Europe en 2016.
Cuenca est une des plus belles villes médiévales espagnoles, déclarée Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO et située à l'entrée de la région montagneuse du même nom entre les gorges du fleuve Júcar et son affluent le Huécar. On ne connaît pas avec précision l'origine historique de la ville. Au IXe siècle ap. J.-C., une forteresse dénommée Conca se trouvait à cet emplacement, construite par les Musulmans qui dépendaient de l'émirat de Valence au temps des Rois de Taïfas. Cette forteresse passera plus tard sous le pouvoir du roi de Séville Al-Maramit, puis aux mains des Almoravides, ensuite à celles d'Alphonse VIII de Castille qui lui ajouta ses propres domaines en 1177.
Alphonse X « Le Sage » concéda à Cuenca le titre de Ville. Celle-ci subit de nombreux siège et fut saccagée par les troupes françaises pendant la Guerre d'Indépendance. Elle fut assiégée et prise par les Carlistes en 1874, détruisant une partie de la muraille.
La cathédrale de Cuenca est la principale église de la ville et le siège du diocèse de Cuenca (Archidiocèse de Tolède).
N°3130
Les maisons suspendues constituent l'originalité de la ville. Construites au XIVe siècle et bien restaurées, elles surplombent la paroi rocheuse des gorges du fleuve Júcar. Elles abritent un restaurant et le musée d'art abstrait. Elles ont valu à la ville fortifiée d'être déclarée au Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO.
Une belle vue est à prendre depuis le pont de San Pablo.
Dans le bas de la vielle ville, à proximité du Júcar, se trouve une petite place tranquille et arborée. Là se trouve l'ermitage de la Virgen de las Angustias, de style baroque.
La Torre Mangana, ou tour de l'horloge, a été construite au XVIe siècle. Son arquitecture défensive rappelle celle du Moyen Âge. Elle constitue aujourd'hui un des symboles historiques de la ville.
Cuenca est une des plus belles villes médiévales espagnoles, déclarée Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO et située à l'entrée de la région montagneuse du même nom entre les gorges du fleuve Júcar et son affluent le Huécar. On ne connaît pas avec précision l'origine historique de la ville. Au IXe siècle ap. J.-C., une forteresse dénommée Conca se trouvait à cet emplacement, construite par les Musulmans qui dépendaient de l'émirat de Valence au temps des Rois de Taïfas. Cette forteresse passera plus tard sous le pouvoir du roi de Séville Al-Maramit, puis aux mains des Almoravides, ensuite à celles d'Alphonse VIII de Castille qui lui ajouta ses propres domaines en 1177.
Alphonse X « Le Sage » concéda à Cuenca le titre de Ville. Celle-ci subit de nombreux siège et fut saccagée par les troupes françaises pendant la Guerre d'Indépendance. Elle fut assiégée et prise par les Carlistes en 1874, détruisant une partie de la muraille.
La cathédrale de Cuenca est la principale église de la ville et le siège du diocèse de Cuenca (Archidiocèse de Tolède).
N°3130
Les maisons suspendues constituent l'originalité de la ville. Construites au XIVe siècle et bien restaurées, elles surplombent la paroi rocheuse des gorges du fleuve Júcar. Elles abritent un restaurant et le musée d'art abstrait. Elles ont valu à la ville fortifiée d'être déclarée au Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO.
Une belle vue est à prendre depuis le pont de San Pablo.
Dans le bas de la vielle ville, à proximité du Júcar, se trouve une petite place tranquille et arborée. Là se trouve l'ermitage de la Virgen de las Angustias, de style baroque.
La Torre Mangana, ou tour de l'horloge, a été construite au XVIe siècle. Son arquitecture défensive rappelle celle du Moyen Âge. Elle constitue aujourd'hui un des symboles historiques de la ville.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Valence: La bourse de la soie
La Lonja de la Seda est l'ancienne bourse à la soie de Valence. Cette halle de style gothique a été construite entre 1483 et 1498, par Pere Compte, maître tailleur. A sa mort, un de ses disciplines reprit les travaux, il fit ajouter des éléments Renaissance à l'édifice.
La splendeur de la Lonja de la Seda montre à quel point le commerce de la soie était florissant. L'extérieur paraît assez austère avec ses épais murs en pierre. On se croirait presque face à une forteresse. Cependant, lorsque que l'on pénètre dans le bâtiment, on a plutôt l'impression d'être dans une cathédrale.
En effet, huit graciles colonnes supportent les voûtes des trois nefs de la salle principale, dite salle des Transactions. Des verrières délicates laissent passer des rayons de lumière qui viennent éclairer un étonnant carrelage noir et rouge. Les plafonds sont situés à 16 m de hauteur.
N°3131
La Lonja de la Seda comporte également trois autres pièces : la tour, la salle du Consulat de la mer au superbe plafond, le patio des orangers. Le tout forme un vaste complexe de plus de 2 000 m².
La Lonja de la Seda a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1996.
La Lonja de la Seda est l'ancienne bourse à la soie de Valence. Cette halle de style gothique a été construite entre 1483 et 1498, par Pere Compte, maître tailleur. A sa mort, un de ses disciplines reprit les travaux, il fit ajouter des éléments Renaissance à l'édifice.
La splendeur de la Lonja de la Seda montre à quel point le commerce de la soie était florissant. L'extérieur paraît assez austère avec ses épais murs en pierre. On se croirait presque face à une forteresse. Cependant, lorsque que l'on pénètre dans le bâtiment, on a plutôt l'impression d'être dans une cathédrale.
En effet, huit graciles colonnes supportent les voûtes des trois nefs de la salle principale, dite salle des Transactions. Des verrières délicates laissent passer des rayons de lumière qui viennent éclairer un étonnant carrelage noir et rouge. Les plafonds sont situés à 16 m de hauteur.
N°3131
La Lonja de la Seda comporte également trois autres pièces : la tour, la salle du Consulat de la mer au superbe plafond, le patio des orangers. Le tout forme un vaste complexe de plus de 2 000 m².
La Lonja de la Seda a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1996.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Hervas (Caceres)
La célébration de la fête des juifs convertis et les mises en scène liées à leurs culture et coutumes rendent compte de l'importance du legs laissé par ce peuple à Hervas.Du patrimoine historique d'Hervas se détache son quartier juif, aux ruelles escarpées, où les maisons s'organisent par grappes. Ces dernières sont construites en pisé, avec des treillis en bois de châtaignier, et sont souvent recouvertes de tuiles arabes pour se protéger du vent. L'architecture civile est représentée par le Palais des Dávila, ancienne demeure du milieu du XVIIIe siècle, qui abrite actuellement une maison-musée et une bibliothèque publique. L'architecture religieuse, quant à elle, est représentée par l'église paroissiale de Santa María, érigée au XIIIe siècle, puis enrichie par des rajouts des XVIe et XVIIe siècles ; le Couvent des Pères Trinitaires, inauguré en 1659 ; l'ermitage de San Andrés, du XIVe siècle, qui abrite de nos jours le Christ de la Santé, patron d'Hervás, et l'ermitage de San Antón.
N°3169
Par ailleurs, nous pourrons visiter l'infirmerie des frères Franciscains, du XVIIIe siècle, qui abrite actuellement le siège de la Mairie et de la police municipale.
Hervás possède une longue tradition artisanale de cuir et de bois, et une surprenante collection de motos classiques, la plus importante d'Espagne et la deuxième d'Europe.
La célébration de la fête des juifs convertis et les mises en scène liées à leurs culture et coutumes rendent compte de l'importance du legs laissé par ce peuple à Hervas.Du patrimoine historique d'Hervas se détache son quartier juif, aux ruelles escarpées, où les maisons s'organisent par grappes. Ces dernières sont construites en pisé, avec des treillis en bois de châtaignier, et sont souvent recouvertes de tuiles arabes pour se protéger du vent. L'architecture civile est représentée par le Palais des Dávila, ancienne demeure du milieu du XVIIIe siècle, qui abrite actuellement une maison-musée et une bibliothèque publique. L'architecture religieuse, quant à elle, est représentée par l'église paroissiale de Santa María, érigée au XIIIe siècle, puis enrichie par des rajouts des XVIe et XVIIe siècles ; le Couvent des Pères Trinitaires, inauguré en 1659 ; l'ermitage de San Andrés, du XIVe siècle, qui abrite de nos jours le Christ de la Santé, patron d'Hervás, et l'ermitage de San Antón.
N°3169
Par ailleurs, nous pourrons visiter l'infirmerie des frères Franciscains, du XVIIIe siècle, qui abrite actuellement le siège de la Mairie et de la police municipale.
Hervás possède une longue tradition artisanale de cuir et de bois, et une surprenante collection de motos classiques, la plus importante d'Espagne et la deuxième d'Europe.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Ségovie: ÉGLISE DU CORPUS CHRISTI
(Ancienne Synagogue Majeure)
Un lieu sacré pour deux religions la chrétienne et la juive, utilisée comme Synagogue jusqu´à 1410 quand eu lieu la saisie de la communauté juive. Un endroit qui ressort par la clarté de ses murs, vu les matériaux utilisés pour sa construction.
N°3171
Sa dernière restauration en s´est réalisée 2004. La salle de prières du XIVème siècle est rectangulaire à la laquelle années plus tard on a rajouté le maître-autel et le chœur, divisée en trois nefs par deux lignes de cinq arcs, il faut souligner la beauté de ses chapiteaux. Dans l´église on peut trouver un original mélange de deux cultures, la décoration chrétienne avec des retables dédiés à Saint Francisco de Asis, tableaux... et l´architecture de l´ancienne Synagogue Majeure de la Juderia de Ségovie.
(Ancienne Synagogue Majeure)
Un lieu sacré pour deux religions la chrétienne et la juive, utilisée comme Synagogue jusqu´à 1410 quand eu lieu la saisie de la communauté juive. Un endroit qui ressort par la clarté de ses murs, vu les matériaux utilisés pour sa construction.
N°3171
Sa dernière restauration en s´est réalisée 2004. La salle de prières du XIVème siècle est rectangulaire à la laquelle années plus tard on a rajouté le maître-autel et le chœur, divisée en trois nefs par deux lignes de cinq arcs, il faut souligner la beauté de ses chapiteaux. Dans l´église on peut trouver un original mélange de deux cultures, la décoration chrétienne avec des retables dédiés à Saint Francisco de Asis, tableaux... et l´architecture de l´ancienne Synagogue Majeure de la Juderia de Ségovie.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Synagogue Santa María La Blanca de Tolède
Santa María la Blanca est un ancien lieu de culte juif puis catholique et aujourd'hui un musée, situé dans la ville espagnole de Tolède. Construite au XIIe siècle afin de servir de synagogue, elle fut transformée en église après les pogroms du XIVe siècle. Elle appartient aujourd'hui à l'Église catholique qui en a fait un musée ouvert au public.
La synagogue Santa María la Blanca à Tolède a été construite en 1180 comme l'atteste une date en hébreu sur l'une des poutres. Tolède était déjà reconquise par les princes chrétiens. C'est un superbe exemple de style mudéjar qui ressemble plus à une mosquée qu'à une synagogue, notamment par l'absence de galerie pour les femmes. Également typiquement mudéjar sont : l'utilisation de murs blancs et lisses faits en briques recouvertes de ciment et de chaux, la décoration géométrique des frises, mais végétale des chapiteaux. La synagogue se caractérise par cinq nefs séparées de piliers soutenant des arcs en fer à cheval. Son architecture influença beaucoup celle de la synagogue de Ségovie.
N°3172
En 1260, la communauté juive de Tolède obtint l'autorisation exceptionnelle d'Alphonse X de reconstruire ce qui serait « la plus grande et la plus belle » synagogue d'Espagne, ce qui contrevenait à une bulle du pape Innocent IV. L'édifice fut donc érigé en territoire chrétien par des maçons maures et fut financé par la communauté juive de la ville de Tolède, représenté par don Yosef ben Shoshan. Une fois terminée, elle fut nommée « grande synagogue », puisqu'elle constituait le principal lieu de culte hébraïque à Tolède. Pendant des années, les juifs tolédans vinrent dans cette synagogue pour prier et étudier le Talmud, mais cette période prit fin lors de l'attaque de la Juiverie en 1355 et des massacres de 1391.
Elle fut transformée en église dès 1405 après ce que des siècles plus tard on aurait appelé un pogrom mené par saint Vincent Ferrier . C'est aujourd'hui un musée.
La synagogue est toujours propriété de l'Église qui aurait voulu l'échanger avec les autorités israéliennes contre une salle du monument connu comme la « tombe du roi David » à Jérusalem qui selon la tradition chrétienne aurait abrité le dernier souper du Christ. Ce qui ferait d'un bien spolié une monnaie d'échange, et non une équitable restitution.
Santa María la Blanca est un ancien lieu de culte juif puis catholique et aujourd'hui un musée, situé dans la ville espagnole de Tolède. Construite au XIIe siècle afin de servir de synagogue, elle fut transformée en église après les pogroms du XIVe siècle. Elle appartient aujourd'hui à l'Église catholique qui en a fait un musée ouvert au public.
La synagogue Santa María la Blanca à Tolède a été construite en 1180 comme l'atteste une date en hébreu sur l'une des poutres. Tolède était déjà reconquise par les princes chrétiens. C'est un superbe exemple de style mudéjar qui ressemble plus à une mosquée qu'à une synagogue, notamment par l'absence de galerie pour les femmes. Également typiquement mudéjar sont : l'utilisation de murs blancs et lisses faits en briques recouvertes de ciment et de chaux, la décoration géométrique des frises, mais végétale des chapiteaux. La synagogue se caractérise par cinq nefs séparées de piliers soutenant des arcs en fer à cheval. Son architecture influença beaucoup celle de la synagogue de Ségovie.
N°3172
En 1260, la communauté juive de Tolède obtint l'autorisation exceptionnelle d'Alphonse X de reconstruire ce qui serait « la plus grande et la plus belle » synagogue d'Espagne, ce qui contrevenait à une bulle du pape Innocent IV. L'édifice fut donc érigé en territoire chrétien par des maçons maures et fut financé par la communauté juive de la ville de Tolède, représenté par don Yosef ben Shoshan. Une fois terminée, elle fut nommée « grande synagogue », puisqu'elle constituait le principal lieu de culte hébraïque à Tolède. Pendant des années, les juifs tolédans vinrent dans cette synagogue pour prier et étudier le Talmud, mais cette période prit fin lors de l'attaque de la Juiverie en 1355 et des massacres de 1391.
Elle fut transformée en église dès 1405 après ce que des siècles plus tard on aurait appelé un pogrom mené par saint Vincent Ferrier . C'est aujourd'hui un musée.
La synagogue est toujours propriété de l'Église qui aurait voulu l'échanger avec les autorités israéliennes contre une salle du monument connu comme la « tombe du roi David » à Jérusalem qui selon la tradition chrétienne aurait abrité le dernier souper du Christ. Ce qui ferait d'un bien spolié une monnaie d'échange, et non une équitable restitution.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le parc national de Monfragüe (espagnol : Parque Nacional de Monfragüe) est un parc national situé en Espagne, dans la province de Cáceres, près de la ville de Plasencia. Le parc a été reconnu comme Réserve de la biosphère par l´UNESCO en 2003. Il fut parc Naturel d´Extrémadure (zone protégée régionale) de 1979 à 2007 et Zone spéciale de protection des oiseaux (Zona Especial de Protección de Aves, ZEPA, en espagnol) depuis 1994.
Ces parages sont connus depuis l´époque néolithique puisque l´on trouve de nombreuses peintures rupestres dans les grottes des petites sierras qui s´élèvent ici et là dans le parc. La plus importante est la sierra de Corchuelas, qui renferme, dans son versant sud, la grotte du Château (Cueva del Castillo en esp.), un abri visitable qui contient d´intéressantes peintures préhistoriques schématiques de l´âge du cuivre, du bronze et du fer.
Sa dénomination provient du latin mons fragorum, mont dense, touffu, donnée par les Romains à la contrée.
Trois habitats principaux y prédominent: forêt méditerranéenne, bois et sous-bois méditerranéens (maquis, garrigue, —matorral mediterráneo en espagnol— ),dehesas, sols et élévations rocheuses et masses d´eau (fleuves, rivières et réservoirs). En définitive, il s´agit de la plus grande région au monde de mont méditerranéen, monte mediterráneo, en espagnol.
Le parc est situé sur le territoire de sept communes: Casas de Miravete, Jaraicejo, Malpartida de Plasencia, Serradilla, Serrejón, Toril, Torrejón el Rubio.
Il s´agit, en fait, pour ce qui ait du cœur du parc, d´une contrée de basse montagne assez rocheuse, qui a toujours été dépourvue d´habitants humains permanents car ses terres sont improductives, où la rivière Tiétar se jette sur le Tage. Ces parages solitaires ont été longtemps le recoin de bandits et de voleurs de bétail (une importante draille —en espagnol cañada real — traverse le parc). Finalement, au XVIIIe siècle, les autorités s´obligèrent à créer un hameau aux seuls effets du contrôle du banditisme.
Monfragüe est une des meilleures enclaves de forêt méditerranéenne, et offre, en plus, quelques vestiges de caratère atlantique et continental. Les cours de la rivière Tiétar et du fleuve Tage forment l´axe articulateur du parc, qui est encaissé dans une étroite gorge, entre des alignements de sierras de quartzites et d´ardoises.
De ces caractéristiques biotiques et abiotiques provient la grande variété des écosystèmes qui conforment le parc de Monfragûe et son entourage. C´est ainsi que, outre les caractéristiques bois de chênes verts et chêne-liège, arbousiers, cistes, bruyères, apparaissent également d´autres enclaves avec des espèces à feuilles caduques telles que les chêne rouvres, érables sur les versants ombrageux, ou bien des frênes et des alisiers au bord des rivières et des ruisseaux.
N°3196
Il y a une population de 286 couples de vautour moine (Aegypius monachus) à Monfragüe. Ce grand oiseau rapace (3 m d´envergure) et charognard est vraiment le joyau du parc, avec, sans doute, la cigogne noire (Ciconia nigra), qui réunit 30 couples. Il est vraiment émouvant et extraordinaire, lorsqu'on se situe face au grand rocher du Saut du gitan (Salto del Gitano en espagnol), séparé de l´observateur par le Tage, d´ y voir, jumelles aux yeux, les nids des vautours noirs et des cigognes noires (oiseaux très solitaires et réellement impossible de voir autre-part en Europe que dans ce parc), et, sur nos têtes, le survol de dizaines et même de centaines de charognards: vautour moine, vautour fauve (Gyps fulvus), ces derniers étant très, très nombreux (600 couples) et vautour percnoptère (Neophron percnopterus) (35 couples).
Ces parages sont connus depuis l´époque néolithique puisque l´on trouve de nombreuses peintures rupestres dans les grottes des petites sierras qui s´élèvent ici et là dans le parc. La plus importante est la sierra de Corchuelas, qui renferme, dans son versant sud, la grotte du Château (Cueva del Castillo en esp.), un abri visitable qui contient d´intéressantes peintures préhistoriques schématiques de l´âge du cuivre, du bronze et du fer.
Sa dénomination provient du latin mons fragorum, mont dense, touffu, donnée par les Romains à la contrée.
Trois habitats principaux y prédominent: forêt méditerranéenne, bois et sous-bois méditerranéens (maquis, garrigue, —matorral mediterráneo en espagnol— ),dehesas, sols et élévations rocheuses et masses d´eau (fleuves, rivières et réservoirs). En définitive, il s´agit de la plus grande région au monde de mont méditerranéen, monte mediterráneo, en espagnol.
Le parc est situé sur le territoire de sept communes: Casas de Miravete, Jaraicejo, Malpartida de Plasencia, Serradilla, Serrejón, Toril, Torrejón el Rubio.
Il s´agit, en fait, pour ce qui ait du cœur du parc, d´une contrée de basse montagne assez rocheuse, qui a toujours été dépourvue d´habitants humains permanents car ses terres sont improductives, où la rivière Tiétar se jette sur le Tage. Ces parages solitaires ont été longtemps le recoin de bandits et de voleurs de bétail (une importante draille —en espagnol cañada real — traverse le parc). Finalement, au XVIIIe siècle, les autorités s´obligèrent à créer un hameau aux seuls effets du contrôle du banditisme.
Monfragüe est une des meilleures enclaves de forêt méditerranéenne, et offre, en plus, quelques vestiges de caratère atlantique et continental. Les cours de la rivière Tiétar et du fleuve Tage forment l´axe articulateur du parc, qui est encaissé dans une étroite gorge, entre des alignements de sierras de quartzites et d´ardoises.
De ces caractéristiques biotiques et abiotiques provient la grande variété des écosystèmes qui conforment le parc de Monfragûe et son entourage. C´est ainsi que, outre les caractéristiques bois de chênes verts et chêne-liège, arbousiers, cistes, bruyères, apparaissent également d´autres enclaves avec des espèces à feuilles caduques telles que les chêne rouvres, érables sur les versants ombrageux, ou bien des frênes et des alisiers au bord des rivières et des ruisseaux.
N°3196
Il y a une population de 286 couples de vautour moine (Aegypius monachus) à Monfragüe. Ce grand oiseau rapace (3 m d´envergure) et charognard est vraiment le joyau du parc, avec, sans doute, la cigogne noire (Ciconia nigra), qui réunit 30 couples. Il est vraiment émouvant et extraordinaire, lorsqu'on se situe face au grand rocher du Saut du gitan (Salto del Gitano en espagnol), séparé de l´observateur par le Tage, d´ y voir, jumelles aux yeux, les nids des vautours noirs et des cigognes noires (oiseaux très solitaires et réellement impossible de voir autre-part en Europe que dans ce parc), et, sur nos têtes, le survol de dizaines et même de centaines de charognards: vautour moine, vautour fauve (Gyps fulvus), ces derniers étant très, très nombreux (600 couples) et vautour percnoptère (Neophron percnopterus) (35 couples).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le monastère de San Millán de la Cogolla est un ensemble monastique, situé sur la commune de San Millán de la Cogolla, dans la Communauté autonome de La Rioja, en Espagne. Il se compose de deux groupes de bâtiments distincts, séparés de quelques centaines de mètres, et construits à des époques différentes.
Le plus ancien des deux groupes monastiques, perdu au milieu des bois, est le monastère de Suso. Il a gardé toute la simplicité d'un édifice de l'art de repeuplement du Xe siècle.
L'église à trois voûtes soutenues par des arcs outrepassés est adossée à la falaise, elle s'ouvre sur la chapelle de sainte Oria, et celle de l'extension du XIe siècle donne sur l'oratoire de san Millán, où est conservé le gisant du saint, œuvre du XIIe siècle, et sur les cellules troglodytiques du VIe siècle, transformées en nécropole. À l'époque wisigothique, des petites chapelles avaient été creusées dans la roche, l'une d'elles renferme le tombeau roman du XIIe siècle, sculpté dans l'albâtre, de San Millán.
En entrant dans Suso, dans la galerie, se trouvent les sarcophages des sept enfants de Lara et celui de leur précepteur ainsi que celles de trois reines de Navarre qui n'avaient pu trouver, faute de place, un lieu de sépulture plus près de celle de Millán.
Elle contient aussi le tombeau de Gonzalo de Berceo, moine et écrivain du XIIIe siècle, poète natif de la Rioja.
A côté de l’église a été découverte une nécropole de moines enterrés dans des grottes.
C'est dans ce petit monastère que furent écrits en 977 les premiers mots connus en castillan par un moine qui recopiait un traité de droit canonique en latin, les Glosas Emilianenses, commentaire d'un ouvrage de saint Augustin, dans la marge, il a traduit quelques lignes en castillan. Ce manuscrit se trouve actuellement à l'Escurial.
En contrebas, dans la vallée du Càrdenas, on aperçoit l'imposante masse du monastère de Yuso, "el Escorial de la Rioja". Fondé en 1050, il a connu une complète reconstruction et ses bâtiments datent du XVIe au XVIIIe siècle.
La partie la plus ancienne, l'église, commencée en 1504, est de style gothique tardif à trois nefs, mais elle n'a été terminée qu'au XVIIIe siècle.
Le portail d'accès au monastère a été effectué en 1661 et en relief San Millán Matamoros puisque selon la tradition il a combattu avec Santiago à la bataille de Simancas.
Le vestibule a été fait tard un peu vers 1689, il donne accès au Salon des Rois appelé ainsi par les quatre grandes toiles des rois bienheureux du monastère.
Sur le retable du maître-autel, huit tableaux du XVIIe siècle de F. Juan de Ricci de l’école du Greco. Des grilles du XVIIe siècle. Au fond de l'église, le coro alto, la tribune haute, est plateresque. La sacristie du XVIIIe siècle, qui est l’ancienne salle capitulaire, est remarquable avec ses statues de bois doré et son plafond à fresques du XVIIIe siècle.
Le cloître a deux étages de galeries : la galerie inférieure, de toute beauté, est de style gothique flamboyant du milieu du XVIe siècle, avec une porte plateresque donnant accès à l'église, la galerie supérieure est Renaissance.
Un petit musée rassemble quelques tableaux religieux Renaissance et baroques de F. Juan de Ricci et de Murillo, et une très belle Vierge romane en noyer du XIIe siècle.
A côté du musée se trouve un oratoire qui abrite les précieuses arcas de San Millán et de San Felices, coffres reliquaires, de grande valeur, délicatement décorés d'ivoires sculptés du XIe siècle. Celui de San Millán (1067-1080) compte quatorze plaques romanes remarquables pour l’expression des personnages, celui de San Felices (1090) présente cinq plaques marquées par le hiératisme byzantin. Ces reliquaires ont été restaurés, en 1944, par Granda mais les plaques d'ivoire sculpté sont les originaux du XIe siècle, exécutés par l'atelier d'ivoirerie du monastère.
La bibliothèque contient mille huit cents ouvrages dont les plus anciens sont des manuscrits du Xe siècle, et une reproduction des Glosas Emilianenses. Elle contient de nombreux codex et incunables, mais aussi d'étonnantes archives de documents allant du XIe au XVIe siècle.
Le monastère de Yuso, de styles Renaissance et baroque, a été reconstruit entre le XVIe et le XVIIe siècle, le monastère roman ayant été saccagé par le Prince Noir après la bataille de Navarrete, en 1367.
N°3238
Le plus ancien des deux groupes monastiques, perdu au milieu des bois, est le monastère de Suso. Il a gardé toute la simplicité d'un édifice de l'art de repeuplement du Xe siècle.
L'église à trois voûtes soutenues par des arcs outrepassés est adossée à la falaise, elle s'ouvre sur la chapelle de sainte Oria, et celle de l'extension du XIe siècle donne sur l'oratoire de san Millán, où est conservé le gisant du saint, œuvre du XIIe siècle, et sur les cellules troglodytiques du VIe siècle, transformées en nécropole. À l'époque wisigothique, des petites chapelles avaient été creusées dans la roche, l'une d'elles renferme le tombeau roman du XIIe siècle, sculpté dans l'albâtre, de San Millán.
En entrant dans Suso, dans la galerie, se trouvent les sarcophages des sept enfants de Lara et celui de leur précepteur ainsi que celles de trois reines de Navarre qui n'avaient pu trouver, faute de place, un lieu de sépulture plus près de celle de Millán.
Elle contient aussi le tombeau de Gonzalo de Berceo, moine et écrivain du XIIIe siècle, poète natif de la Rioja.
A côté de l’église a été découverte une nécropole de moines enterrés dans des grottes.
C'est dans ce petit monastère que furent écrits en 977 les premiers mots connus en castillan par un moine qui recopiait un traité de droit canonique en latin, les Glosas Emilianenses, commentaire d'un ouvrage de saint Augustin, dans la marge, il a traduit quelques lignes en castillan. Ce manuscrit se trouve actuellement à l'Escurial.
En contrebas, dans la vallée du Càrdenas, on aperçoit l'imposante masse du monastère de Yuso, "el Escorial de la Rioja". Fondé en 1050, il a connu une complète reconstruction et ses bâtiments datent du XVIe au XVIIIe siècle.
La partie la plus ancienne, l'église, commencée en 1504, est de style gothique tardif à trois nefs, mais elle n'a été terminée qu'au XVIIIe siècle.
Le portail d'accès au monastère a été effectué en 1661 et en relief San Millán Matamoros puisque selon la tradition il a combattu avec Santiago à la bataille de Simancas.
Le vestibule a été fait tard un peu vers 1689, il donne accès au Salon des Rois appelé ainsi par les quatre grandes toiles des rois bienheureux du monastère.
Sur le retable du maître-autel, huit tableaux du XVIIe siècle de F. Juan de Ricci de l’école du Greco. Des grilles du XVIIe siècle. Au fond de l'église, le coro alto, la tribune haute, est plateresque. La sacristie du XVIIIe siècle, qui est l’ancienne salle capitulaire, est remarquable avec ses statues de bois doré et son plafond à fresques du XVIIIe siècle.
Le cloître a deux étages de galeries : la galerie inférieure, de toute beauté, est de style gothique flamboyant du milieu du XVIe siècle, avec une porte plateresque donnant accès à l'église, la galerie supérieure est Renaissance.
Un petit musée rassemble quelques tableaux religieux Renaissance et baroques de F. Juan de Ricci et de Murillo, et une très belle Vierge romane en noyer du XIIe siècle.
A côté du musée se trouve un oratoire qui abrite les précieuses arcas de San Millán et de San Felices, coffres reliquaires, de grande valeur, délicatement décorés d'ivoires sculptés du XIe siècle. Celui de San Millán (1067-1080) compte quatorze plaques romanes remarquables pour l’expression des personnages, celui de San Felices (1090) présente cinq plaques marquées par le hiératisme byzantin. Ces reliquaires ont été restaurés, en 1944, par Granda mais les plaques d'ivoire sculpté sont les originaux du XIe siècle, exécutés par l'atelier d'ivoirerie du monastère.
La bibliothèque contient mille huit cents ouvrages dont les plus anciens sont des manuscrits du Xe siècle, et une reproduction des Glosas Emilianenses. Elle contient de nombreux codex et incunables, mais aussi d'étonnantes archives de documents allant du XIe au XVIe siècle.
Le monastère de Yuso, de styles Renaissance et baroque, a été reconstruit entre le XVIe et le XVIIe siècle, le monastère roman ayant été saccagé par le Prince Noir après la bataille de Navarrete, en 1367.
N°3238
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine