EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1286
6 janvier
Sacre de Philippe IV le Bel
Le nouveau roi de France reçoit l'onction du sacre à Reims à 18 ans. Il règnera pendant 29 ans. Grâce à son mariage avec Jeanne de Navarre en 1305 il deviendra roi de France et la Navarre.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe IV le Bel - Histoire des Capétiens
1352
6 janvier
Création de l'ordre de l'Etoile
Sur le modèle anglais, le roi de France Jean II le Bon, crée le premier ordre de chevalerie français. La célébration de l'instauration de l'ordre de l'Etoile se déroule à Saint-Ouen.
Voir aussi : Jean II le Bon - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1558
6 janvier
La France reprend Calais
Dernier bastion anglais en France depuis la guerre de Cent ans, la ville de Calais tombe aux mains du Duc de Guise qui la restitue au roi de France Henri II. Le gouverneur de la ville Lord Wentworth se rend à l'armée française alors que les habitants sont renvoyés en Angleterre.
Voir aussi : Conquête - Henri II - Histoire de Calais - Duc de Guise - Histoire des Valois
1579
6 janvier
Dislocation des Pays-Bas
Sous le règne de Philippe II d’Espagne, successeur de Charles Quint et opposé à la Réforme, les Dix-Sept provinces unies néerlandaises sont divisées. L’union d’Arras englobe les dix provinces du sud, catholiques, qui demeureront sous l’autorité espagnole. Elles délimiteront à peu près les frontières de la future Belgique et seront surnommées "Pays-Bas espagnols". Peu de temps après, l’union d’Utrecht formera une confédération des sept provinces du nord, protestantes et qui délimiteront le futur territoire des Pays-Bas. Elles deviendront les "Provinces-Unies", et proclameront leur indépendance deux ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Charles Quint - Philippe II - Pays-Bas espagnols - Histoire de la Politique
1887
6 janvier
Première apparition pour Sherlock Holmes
La première des aventures du détective Sherlock Holmes et de son ami le Docteur Watson est publiée en Angleterre. La nouvelle "A study in scarlet" (Une étude en rouge) est écrite par le Docteur Arthur Conan Dyle. L'écrivain s'est inspiré d'un de ses anciens professeurs d'Edimbourg pour créer le personnage de Sherlock Holmes. Les enquêtes du détective britannique passionneront les lecteurs jusqu'en 1927. C'est en 1901 que sera publiée la plus célèbre de ses aventures "Le Chien de Baskerville".
Voir aussi : Publication - Watson - Histoire des Romans
1923
6 janvier
Maurice Vinot présente le premier journal parlé
Radiola diffuse le premier journal « parlé » en France, présenté alors par Maurice Vinot. Fondée par Emile Girardeau, Radiola est la première radio privée et fait preuve d’initiative et d’innovation. Elle sera par la suite renommée Radio Paris et deviendra radio d’Etat en 1933.
Voir aussi : Histoire de Radio Paris - Histoire de la Radio
1959
6 janvier
L’instruction est obligatoire en France jusqu’à 16 ans
Les enfants devront dorénavant suivre une scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans. Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction était obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans. En 1936, la limite d'âge avait même été portée à 14 ans. Cette décision contribuera au développement de l'enseignement secondaire et à la création des collèges. La scolarisation des enfants en école maternelle avant 3 ans est, elle, facultative.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Jules Ferry - Histoire des Institutions
1969
6 janvier
Brel, Brassens et Ferré pour un entretien historique
Sur une proposition du magazine "Rock'n Folk" et en collaboration avec RTL, une interview exceptionnelle est organisée dans un petit appartement de la rue Saint-Placide à Paris qui réuni Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré. Autour d'une table ronde, les trois "monstres sacrés" de la chanson française échangeront leurs opinions sur le monde et la musique. La rencontre organisée par le journaliste de "Rock'n Folk", François-René Christiani, sera immortalisée par une photographie noir et blanc de Jean-Pierre Leloir.
Voir aussi : Brassens - Brel - Histoire de la Chanson
1975
6 janvier
Création de Radio France
Radio France naît du démantèlement de l’ORTF et émet tout d’abord par le biais de quatre stations radiophoniques : France Inter, France Culture, France musique et FIP (France Inter Paris). Siégeant à la Maison de la Radio, le groupe évolue rapidement. Au lendemain du développement des radios libres, Radio France fondera de nouvelles stations plus modernes et innovantes. C’est ainsi que l’on verra apparaître sur les ondes France Info, Radio Bleue ou, bien plus tard, le Mouv’.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de Radio France - France Inter - Histoire de la Radio
1975
6 janvier
L'ORTF est démantelée
Après plus de 10 ans d'existence, l'ORTF n'est plus. Les chaînes de l'Office de la radiodiffusion-télévision française sont réorganisées en sept sociétés autonomes: la première chaîne, antenne 2, FR3, TDF (Télédiffusion de France), INA (Institut national de l'audiovisuel), Radio France, et la SFP (Société française de production). Chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de TF1 - Histoire d'Antenne 2 - Histoire de FR3 - Histoire de la Radio
1994
6 janvier
Nancy Kerrigan agressée
Lors des championnats américains de patinage artistique organisés à Detroit, la vice-championne du monde Nancy Kerrigan est frappée à la jambe par un homme muni d'une barre de métal. L'enquête révèlera que son agresseur n'est autre que le garde du corps de sa rivale Tonya Harding. Shawn Eckardt sera arrêté et reconnaîtra avoir organisé l'opération avec l'ex-mari de Tonya Harding. Cette dernière remportera la compétition nationale mais niera toute implication dans l'affaire. Jeff Gilloody son ex-mari, et son garde du corps seront condamnés à deux ans de prison et 100 000 dollars d'amende. Nancy Kerrigan remportera la médaille d'argent aux J.O de Lillehammer un mois plus tard.
Voir aussi : Histoire des Jeux Olympiques d'hiver - Histoire du Patinage artistique - Agression - Histoire des Sports
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
6 janvier
Sacre de Philippe IV le Bel
Le nouveau roi de France reçoit l'onction du sacre à Reims à 18 ans. Il règnera pendant 29 ans. Grâce à son mariage avec Jeanne de Navarre en 1305 il deviendra roi de France et la Navarre.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe IV le Bel - Histoire des Capétiens
1352
6 janvier
Création de l'ordre de l'Etoile
Sur le modèle anglais, le roi de France Jean II le Bon, crée le premier ordre de chevalerie français. La célébration de l'instauration de l'ordre de l'Etoile se déroule à Saint-Ouen.
Voir aussi : Jean II le Bon - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1558
6 janvier
La France reprend Calais
Dernier bastion anglais en France depuis la guerre de Cent ans, la ville de Calais tombe aux mains du Duc de Guise qui la restitue au roi de France Henri II. Le gouverneur de la ville Lord Wentworth se rend à l'armée française alors que les habitants sont renvoyés en Angleterre.
Voir aussi : Conquête - Henri II - Histoire de Calais - Duc de Guise - Histoire des Valois
1579
6 janvier
Dislocation des Pays-Bas
Sous le règne de Philippe II d’Espagne, successeur de Charles Quint et opposé à la Réforme, les Dix-Sept provinces unies néerlandaises sont divisées. L’union d’Arras englobe les dix provinces du sud, catholiques, qui demeureront sous l’autorité espagnole. Elles délimiteront à peu près les frontières de la future Belgique et seront surnommées "Pays-Bas espagnols". Peu de temps après, l’union d’Utrecht formera une confédération des sept provinces du nord, protestantes et qui délimiteront le futur territoire des Pays-Bas. Elles deviendront les "Provinces-Unies", et proclameront leur indépendance deux ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Charles Quint - Philippe II - Pays-Bas espagnols - Histoire de la Politique
1887
6 janvier
Première apparition pour Sherlock Holmes
La première des aventures du détective Sherlock Holmes et de son ami le Docteur Watson est publiée en Angleterre. La nouvelle "A study in scarlet" (Une étude en rouge) est écrite par le Docteur Arthur Conan Dyle. L'écrivain s'est inspiré d'un de ses anciens professeurs d'Edimbourg pour créer le personnage de Sherlock Holmes. Les enquêtes du détective britannique passionneront les lecteurs jusqu'en 1927. C'est en 1901 que sera publiée la plus célèbre de ses aventures "Le Chien de Baskerville".
Voir aussi : Publication - Watson - Histoire des Romans
1923
6 janvier
Maurice Vinot présente le premier journal parlé
Radiola diffuse le premier journal « parlé » en France, présenté alors par Maurice Vinot. Fondée par Emile Girardeau, Radiola est la première radio privée et fait preuve d’initiative et d’innovation. Elle sera par la suite renommée Radio Paris et deviendra radio d’Etat en 1933.
Voir aussi : Histoire de Radio Paris - Histoire de la Radio
1959
6 janvier
L’instruction est obligatoire en France jusqu’à 16 ans
Les enfants devront dorénavant suivre une scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans. Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction était obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans. En 1936, la limite d'âge avait même été portée à 14 ans. Cette décision contribuera au développement de l'enseignement secondaire et à la création des collèges. La scolarisation des enfants en école maternelle avant 3 ans est, elle, facultative.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Jules Ferry - Histoire des Institutions
1969
6 janvier
Brel, Brassens et Ferré pour un entretien historique
Sur une proposition du magazine "Rock'n Folk" et en collaboration avec RTL, une interview exceptionnelle est organisée dans un petit appartement de la rue Saint-Placide à Paris qui réuni Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré. Autour d'une table ronde, les trois "monstres sacrés" de la chanson française échangeront leurs opinions sur le monde et la musique. La rencontre organisée par le journaliste de "Rock'n Folk", François-René Christiani, sera immortalisée par une photographie noir et blanc de Jean-Pierre Leloir.
Voir aussi : Brassens - Brel - Histoire de la Chanson
1975
6 janvier
Création de Radio France
Radio France naît du démantèlement de l’ORTF et émet tout d’abord par le biais de quatre stations radiophoniques : France Inter, France Culture, France musique et FIP (France Inter Paris). Siégeant à la Maison de la Radio, le groupe évolue rapidement. Au lendemain du développement des radios libres, Radio France fondera de nouvelles stations plus modernes et innovantes. C’est ainsi que l’on verra apparaître sur les ondes France Info, Radio Bleue ou, bien plus tard, le Mouv’.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de Radio France - France Inter - Histoire de la Radio
1975
6 janvier
L'ORTF est démantelée
Après plus de 10 ans d'existence, l'ORTF n'est plus. Les chaînes de l'Office de la radiodiffusion-télévision française sont réorganisées en sept sociétés autonomes: la première chaîne, antenne 2, FR3, TDF (Télédiffusion de France), INA (Institut national de l'audiovisuel), Radio France, et la SFP (Société française de production). Chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de TF1 - Histoire d'Antenne 2 - Histoire de FR3 - Histoire de la Radio
1994
6 janvier
Nancy Kerrigan agressée
Lors des championnats américains de patinage artistique organisés à Detroit, la vice-championne du monde Nancy Kerrigan est frappée à la jambe par un homme muni d'une barre de métal. L'enquête révèlera que son agresseur n'est autre que le garde du corps de sa rivale Tonya Harding. Shawn Eckardt sera arrêté et reconnaîtra avoir organisé l'opération avec l'ex-mari de Tonya Harding. Cette dernière remportera la compétition nationale mais niera toute implication dans l'affaire. Jeff Gilloody son ex-mari, et son garde du corps seront condamnés à deux ans de prison et 100 000 dollars d'amende. Nancy Kerrigan remportera la médaille d'argent aux J.O de Lillehammer un mois plus tard.
Voir aussi : Histoire des Jeux Olympiques d'hiver - Histoire du Patinage artistique - Agression - Histoire des Sports
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=grGvglLNUIw[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3p4ZMzW-pW4[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kkE1y4Yo7eA[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3p4ZMzW-pW4[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kkE1y4Yo7eA[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1598
7 janvier
Boris Godounov tsar de Russie
Le régent Boris Fiodorovitch Godounov, beau-frère du tsar Fédor Ier, s'empare du pouvoir à la mort de ce dernier. Boris Godounov sera officiellement élu tsar de Russie à l'unanimité par les 500 délégués des états généraux, le 17 février.
Voir aussi : Sacre - Tsar - Histoire de la Renaissance
1785
7 janvier
Traversée de la Manche en ballon
Le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien américain John Jeffries accomplissent pour la première fois la traversée de la Manche dans un ballon gonflé à l'hydrogène. Ils rallient Douvres (Angleterre) à la côte française. Leur exploit ne se déroule pourtant pas sans difficulté : les deux aventuriers doivent larguer dans le vide la corde de leur nacelle ainsi qu'une partie de leurs vêtements afin de maintenir leur altitude jusqu'au bout.
Voir aussi : Traversée - Ballon - Manche - Montgolfière - Histoire de l'Aéronautique
1791
7 janvier
Première loi sur les brevets
L'Assemblée constituante vote une loi qui accorde un droit de propriété aux inventeurs et leur permet d'obtenir un brevet leur garantissant le monopole de fabrication de leur invention pendant quinze ans.
Voir aussi : Histoire de l'Assemblée Constituante - Brevet - Histoire de l'Economie
1841
7 janvier
Victor Hugo entre à l'Académie française
A 39 ans, et après avoir subi plusieurs échecs, Victor Hugo est élu à l'Académie française de justesse avec 17 voix sur 32. En prenant place au fauteuil 14, il remplace Népomucène Lemercier.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Victor Hugo - Histoire des Romans
1890
7 janvier
Inauguration du premier tramway électrique
Clermont-Ferrand inaugure le premier tramway électrique français. Baptisé "Wattman", il est un des derniers trams à être installé en France et bénéficie ainsi d'une toute nouvelle invention : la traction électrique par câble aérien. La première ligne rallie Montferrand à Royat. Le tramway clermontois cessera de rouler en 1956 pour laisser place à l'autobus.
Voir aussi : Histoire de Clermont-Ferrand - Histoire des Chemins de fer
1927
7 janvier
Le téléphone traverse l'Atlantique
Un demi-siècle après son invention par Graham Bell, le téléphone prend une nouvelle dimension : il rejoint désormais l’Amérique au Vieux Continent. Des câbles traversent désormais l’Atlantiques et permettent de communiquer au-delà de l’océan.
Voir aussi : Histoire de l'Atlantique - Téléphone - Histoire des Télécommunications
1971
7 janvier
Création d'un ministère de l'Environnement
Le Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas, décide de créer, à l'occasion d'un remaniement gouvernemental, un nouveau ministère, celui de la Protection de la Nature et de l'Environnement. Le portefeuille est confié à Robert Poujade, secrétaire général de l'UDR (Union de la Droite Républicaine).
Voir aussi : Environnement - Histoire de l'Economie
1996
7 janvier
Toulouse premier champion d'Europe
Dominant le club gallois de Cardiff 21 à 18 après les prolongations, Toulouse empoche la première coupe d’Europe. Le stade Toulousain remportera trois fois cette compétition en dix ans, obtenant ainsi le meilleur palmarès.
Voir aussi : Première - Histoire de Toulouse - Histoire du Rugby
1998
7 janvier
Sortie française de "Titanic"
Le film le plus cher de l'histoire du cinéma (plus de 200 millions de dollars de budget) apparaît sur les écrans français trois semaines après sa sortie américaine. Il totalisera plus de 20 millions d'entrées dans l'hexagone et sera le premier film à dépasser la barre du milliard de dollar au box-office mondial. "Titanic" rapportera à son réalisateur James Cameron et à la Century Fox 1,2 milliard de recettes et 11 oscars à Hollywood.
Voir aussi : Film - Naufrage - Paquebot - Histoire du Titanic - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
7 janvier
Boris Godounov tsar de Russie
Le régent Boris Fiodorovitch Godounov, beau-frère du tsar Fédor Ier, s'empare du pouvoir à la mort de ce dernier. Boris Godounov sera officiellement élu tsar de Russie à l'unanimité par les 500 délégués des états généraux, le 17 février.
Voir aussi : Sacre - Tsar - Histoire de la Renaissance
1785
7 janvier
Traversée de la Manche en ballon
Le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien américain John Jeffries accomplissent pour la première fois la traversée de la Manche dans un ballon gonflé à l'hydrogène. Ils rallient Douvres (Angleterre) à la côte française. Leur exploit ne se déroule pourtant pas sans difficulté : les deux aventuriers doivent larguer dans le vide la corde de leur nacelle ainsi qu'une partie de leurs vêtements afin de maintenir leur altitude jusqu'au bout.
Voir aussi : Traversée - Ballon - Manche - Montgolfière - Histoire de l'Aéronautique
1791
7 janvier
Première loi sur les brevets
L'Assemblée constituante vote une loi qui accorde un droit de propriété aux inventeurs et leur permet d'obtenir un brevet leur garantissant le monopole de fabrication de leur invention pendant quinze ans.
Voir aussi : Histoire de l'Assemblée Constituante - Brevet - Histoire de l'Economie
1841
7 janvier
Victor Hugo entre à l'Académie française
A 39 ans, et après avoir subi plusieurs échecs, Victor Hugo est élu à l'Académie française de justesse avec 17 voix sur 32. En prenant place au fauteuil 14, il remplace Népomucène Lemercier.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Victor Hugo - Histoire des Romans
1890
7 janvier
Inauguration du premier tramway électrique
Clermont-Ferrand inaugure le premier tramway électrique français. Baptisé "Wattman", il est un des derniers trams à être installé en France et bénéficie ainsi d'une toute nouvelle invention : la traction électrique par câble aérien. La première ligne rallie Montferrand à Royat. Le tramway clermontois cessera de rouler en 1956 pour laisser place à l'autobus.
Voir aussi : Histoire de Clermont-Ferrand - Histoire des Chemins de fer
1927
7 janvier
Le téléphone traverse l'Atlantique
Un demi-siècle après son invention par Graham Bell, le téléphone prend une nouvelle dimension : il rejoint désormais l’Amérique au Vieux Continent. Des câbles traversent désormais l’Atlantiques et permettent de communiquer au-delà de l’océan.
Voir aussi : Histoire de l'Atlantique - Téléphone - Histoire des Télécommunications
1971
7 janvier
Création d'un ministère de l'Environnement
Le Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas, décide de créer, à l'occasion d'un remaniement gouvernemental, un nouveau ministère, celui de la Protection de la Nature et de l'Environnement. Le portefeuille est confié à Robert Poujade, secrétaire général de l'UDR (Union de la Droite Républicaine).
Voir aussi : Environnement - Histoire de l'Economie
1996
7 janvier
Toulouse premier champion d'Europe
Dominant le club gallois de Cardiff 21 à 18 après les prolongations, Toulouse empoche la première coupe d’Europe. Le stade Toulousain remportera trois fois cette compétition en dix ans, obtenant ainsi le meilleur palmarès.
Voir aussi : Première - Histoire de Toulouse - Histoire du Rugby
1998
7 janvier
Sortie française de "Titanic"
Le film le plus cher de l'histoire du cinéma (plus de 200 millions de dollars de budget) apparaît sur les écrans français trois semaines après sa sortie américaine. Il totalisera plus de 20 millions d'entrées dans l'hexagone et sera le premier film à dépasser la barre du milliard de dollar au box-office mondial. "Titanic" rapportera à son réalisateur James Cameron et à la Century Fox 1,2 milliard de recettes et 11 oscars à Hollywood.
Voir aussi : Film - Naufrage - Paquebot - Histoire du Titanic - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Boris Fedorovitch Godounov, (v.1551–Moscou, 13 avril 1605), gouverne la Russie à partir de 1594 à la place de Féodor Ier, le fils d'Ivan le Terrible, et devient tsar de Russie de 1598 à sa mort subite en avril 1605.
Il épouse Maria Malyouta-Skouratov (1551-1605) qui lui donna deux enfants : Fédor II (1589-1605) et Xénia (morte en 1662 à Troïtsa).
On connaît peu de choses sur la famille Godounov : les rares documents conservés indiquent que Boris était de lointaine ascendance tatare. Un de ses lointains ancêtres, le prince tatar Tchet, fit construire au XIVe siècle le monastère orthodoxe Saint-Hypatius (ou Monastère Ipatiev). Le nom de famille signifierait « irréfléchi » en tatar.
Son arrière-grand-père était Zacharie Godounov ; fils de Théodore Godounov, Boris aura une sœur, Irène Godounov (morte le 26 octobre 1603), épouse du tsar Fédor Ier et un frère cadet, Ivan Godounov (mort en 1610), époux d'Irène Romanov.
Boris Godounov commence par être chambellan d'Ivan le Terrible, commandant de la garde du palais puis, à partir de 1588 exerce la régence pour Fédor Ier, fils de ce dernier, et son beau-frère.
Le 7 janvier 1598, Fédor meurt sans héritier, mettant ainsi fin à la longue dynastie des Riourikides. Dimitri Ivanovitch, son frère, relégué à Ouglitch, y meurt mystérieusement : pendant plusieurs siècles, les historiens accusèrent Boris Godounov ; il semble cependant que ce dernier soit innocent de ce crime : Dimitri se serait tué accidentellement avec un couteau, au cours d'une crise d'épilepsie.
À la mort du tsar, plusieurs hautes familles (Galitzine, Romanov) peuvent prétendre au trône mais aucune ne fait acte de candidature car l'aristocratie a été affaiblie par le pouvoir tsariste, sous le règne d'Ivan IV puis sous celui de Fédor Ier.
Beau-frère du tsar défunt, Premier ministre, Boris Godounov n'a pas de difficulté à se faire élire tsar par un zemski sobor, assemblée comprenant les boïards, le clergé et les communes. Rencontrant une résistance au sein de la douma des boïards, Boris s'appuie sur la noblesse et sur le peuple ; présidé par le patriarche orthodoxe Job, Boris est élu tsar mais exigea qu'on lui prête serment non pas au palais, comme le voulait l'usage, mais dans la cathédrale de l'Assomption à Moscou.
Il est couronné dans cette même église en septembre 1598.
Manquant de légitimité historique (il n'est qu'un tsar élu), Boris tente d'unir sa famille aux Maisons royales européennes. Il chercha ainsi à marier sa fille Xénia au prince Gustave de Suède, fils exilé d'Erik XIV : la tentative échoua devant le refus du prince de se convertir à l'orthodoxie ; le duc Jean de Danemark accepta, lui, toutes les conditions requises mais mourut subitement, foudroyé par une maladie.
Selon les historiens, son règne est une période paisible après l'ère d'Ivan le Terrible.
Il mène une politique d'indépendance de la Russie, créant en 1589 le patriarcat de Moscou (la Russie devient alors autocéphale), guerroyant contre la Suède (1590–1595), organisant la colonisation de la Sibérie.
Il tente de rapprocher le pays de l'Occident et de renforcer le pouvoir du tsar aux dépens des boyards. C'est ainsi qu'il envoie en Occident, à des fins d'instruction, un groupe de jeunes garçons nobles : six en Angleterre, six en France et six en Prusse ; l'expérience fut un échec puisque tous, à l'exception de deux d'entre eux, refusèrent de rentrer en Russie.
Boris ne peut cependant faire face aux troubles qui demeurent latents depuis la mort d'Ivan IV. Ceux-ci trouvèrent un catalyseur dans la grande famine, qui éclate en 1601 et dure trois ans. En 1602, plusieurs milliers de morts sont dénombrés à Moscou et, si le gouvernement tente d'abord de remédier à la situation, il doit bientôt y renoncer à cause de l'immensité du territoire, attitude qui favorisera les désordres et les pillages.
Le 13 octobre 1604, Grégori Otrepiev (Gricha Otrepjov) — moine défroqué ayant réussi à se faire reconnaître par le roi de Pologne comme le tsarévitch Dimitri, qui aurait survécu à son assassinat— entre en Russie à la tête d'une armée de mercenaires polonais et lituaniens. Boris Godounov décrète alors la mobilisation générale mais ses troupes sont défaites par celle d'Otrepiev, le 21 décembre 1604 à Novgorod-Severski ; le 21 janvier 1605, en revanche, le sort des armes est favorable aux troupes du tsar et Otrepiev doit fuir.
Rendus mécontents par la famine, les paysans rallient le camp d'Otrepiev.
Boris Godounov meurt, subitement, le 1er avril 1605 à Moscou : on parla alors d'empoisonnement ou de suicide. Il est inhumé au monastère de Serguiev Possad, près de Moscou. Il laisse pour successeur son fils, Fédor II, et son épouse Maliouta Skouratov.
Jérôme Gorsey décrit ainsi le tsar Godounov : « Il est d’apparence agréable, beau, affable, porté sur la magie noire (sic), âgé de quarante-cinq ans ; il manque d'instruction mais a l'esprit vif, il a des dons d’éloquence et maîtrise bien sa voix ; il est rusé, très impulsif, rancunier, peu enclin au luxe, modéré dans ses habitudes alimentaires mais il a le goût des cérémonies ; il offre de somptueuses réceptions aux étrangers, adresse de riches présents aux souverains des autres contrées. »
Selon l'historien russe Nicolas Kostomarov : « Toute son action visait à favoriser son intérêt personnel, son propre enrichissement, le renforcement de son pouvoir, l’élévation de sa lignée… Cet homme était prêt à faire le bien, pour peu que cela ne gêna point ses visées mais les servit au contraire ; de la même façon, aucun mal, aucun forfait ne pouvait l’arrêter s’il l’estimait utile à ses intérêts. »
Il épouse Maria Malyouta-Skouratov (1551-1605) qui lui donna deux enfants : Fédor II (1589-1605) et Xénia (morte en 1662 à Troïtsa).
On connaît peu de choses sur la famille Godounov : les rares documents conservés indiquent que Boris était de lointaine ascendance tatare. Un de ses lointains ancêtres, le prince tatar Tchet, fit construire au XIVe siècle le monastère orthodoxe Saint-Hypatius (ou Monastère Ipatiev). Le nom de famille signifierait « irréfléchi » en tatar.
Son arrière-grand-père était Zacharie Godounov ; fils de Théodore Godounov, Boris aura une sœur, Irène Godounov (morte le 26 octobre 1603), épouse du tsar Fédor Ier et un frère cadet, Ivan Godounov (mort en 1610), époux d'Irène Romanov.
Boris Godounov commence par être chambellan d'Ivan le Terrible, commandant de la garde du palais puis, à partir de 1588 exerce la régence pour Fédor Ier, fils de ce dernier, et son beau-frère.
Le 7 janvier 1598, Fédor meurt sans héritier, mettant ainsi fin à la longue dynastie des Riourikides. Dimitri Ivanovitch, son frère, relégué à Ouglitch, y meurt mystérieusement : pendant plusieurs siècles, les historiens accusèrent Boris Godounov ; il semble cependant que ce dernier soit innocent de ce crime : Dimitri se serait tué accidentellement avec un couteau, au cours d'une crise d'épilepsie.
À la mort du tsar, plusieurs hautes familles (Galitzine, Romanov) peuvent prétendre au trône mais aucune ne fait acte de candidature car l'aristocratie a été affaiblie par le pouvoir tsariste, sous le règne d'Ivan IV puis sous celui de Fédor Ier.
Beau-frère du tsar défunt, Premier ministre, Boris Godounov n'a pas de difficulté à se faire élire tsar par un zemski sobor, assemblée comprenant les boïards, le clergé et les communes. Rencontrant une résistance au sein de la douma des boïards, Boris s'appuie sur la noblesse et sur le peuple ; présidé par le patriarche orthodoxe Job, Boris est élu tsar mais exigea qu'on lui prête serment non pas au palais, comme le voulait l'usage, mais dans la cathédrale de l'Assomption à Moscou.
Il est couronné dans cette même église en septembre 1598.
Manquant de légitimité historique (il n'est qu'un tsar élu), Boris tente d'unir sa famille aux Maisons royales européennes. Il chercha ainsi à marier sa fille Xénia au prince Gustave de Suède, fils exilé d'Erik XIV : la tentative échoua devant le refus du prince de se convertir à l'orthodoxie ; le duc Jean de Danemark accepta, lui, toutes les conditions requises mais mourut subitement, foudroyé par une maladie.
Selon les historiens, son règne est une période paisible après l'ère d'Ivan le Terrible.
Il mène une politique d'indépendance de la Russie, créant en 1589 le patriarcat de Moscou (la Russie devient alors autocéphale), guerroyant contre la Suède (1590–1595), organisant la colonisation de la Sibérie.
Il tente de rapprocher le pays de l'Occident et de renforcer le pouvoir du tsar aux dépens des boyards. C'est ainsi qu'il envoie en Occident, à des fins d'instruction, un groupe de jeunes garçons nobles : six en Angleterre, six en France et six en Prusse ; l'expérience fut un échec puisque tous, à l'exception de deux d'entre eux, refusèrent de rentrer en Russie.
Boris ne peut cependant faire face aux troubles qui demeurent latents depuis la mort d'Ivan IV. Ceux-ci trouvèrent un catalyseur dans la grande famine, qui éclate en 1601 et dure trois ans. En 1602, plusieurs milliers de morts sont dénombrés à Moscou et, si le gouvernement tente d'abord de remédier à la situation, il doit bientôt y renoncer à cause de l'immensité du territoire, attitude qui favorisera les désordres et les pillages.
Le 13 octobre 1604, Grégori Otrepiev (Gricha Otrepjov) — moine défroqué ayant réussi à se faire reconnaître par le roi de Pologne comme le tsarévitch Dimitri, qui aurait survécu à son assassinat— entre en Russie à la tête d'une armée de mercenaires polonais et lituaniens. Boris Godounov décrète alors la mobilisation générale mais ses troupes sont défaites par celle d'Otrepiev, le 21 décembre 1604 à Novgorod-Severski ; le 21 janvier 1605, en revanche, le sort des armes est favorable aux troupes du tsar et Otrepiev doit fuir.
Rendus mécontents par la famine, les paysans rallient le camp d'Otrepiev.
Boris Godounov meurt, subitement, le 1er avril 1605 à Moscou : on parla alors d'empoisonnement ou de suicide. Il est inhumé au monastère de Serguiev Possad, près de Moscou. Il laisse pour successeur son fils, Fédor II, et son épouse Maliouta Skouratov.
Jérôme Gorsey décrit ainsi le tsar Godounov : « Il est d’apparence agréable, beau, affable, porté sur la magie noire (sic), âgé de quarante-cinq ans ; il manque d'instruction mais a l'esprit vif, il a des dons d’éloquence et maîtrise bien sa voix ; il est rusé, très impulsif, rancunier, peu enclin au luxe, modéré dans ses habitudes alimentaires mais il a le goût des cérémonies ; il offre de somptueuses réceptions aux étrangers, adresse de riches présents aux souverains des autres contrées. »
Selon l'historien russe Nicolas Kostomarov : « Toute son action visait à favoriser son intérêt personnel, son propre enrichissement, le renforcement de son pouvoir, l’élévation de sa lignée… Cet homme était prêt à faire le bien, pour peu que cela ne gêna point ses visées mais les servit au contraire ; de la même façon, aucun mal, aucun forfait ne pouvait l’arrêter s’il l’estimait utile à ses intérêts. »
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1198
8 janvier
Election du pape Innocent III
A 37 ans, le comte Lotario de Segni, Giovanni Lotario, est élu Pape à Rome. Il succède à Célestin III et prend le nom d'Innocent III. Considéré comme le pape le plus important du Moyen-Age, Innocent III renforcera la suzeraineté papale sur de nombreux pays d'Europe : la Sicile, le Portugal, l'Angleterre, la Portugal, l'Aragon, ...Au cours de ses 18 ans de pontificat, il lancera deux croisades contre les cathares en pays albigeois et sera l'instigateur de la quatrième croisade en terre sainte.
Voir aussi : Pape - Innocent III - Histoire de la Chrétienté
1297
8 janvier
Les Grimaldi arrivent à Monaco
Le 8 janvier 1297, François Grimaldi pénètre dans la place forte de Monaco déguisé en moine franciscain. Il parvient ainsi à tromper les gardes et à s'emparer de la forteresse, en évitant un siège coûteux en moyens et en vies humaines. C'est depuis ce jour que les armoiries des Grimaldi s'ornent de deux moines en armes. Le Rocher appartenait à Gênes depuis 1215, dont les Grimaldi, une des plus influentes familles guelfes de Gênes, avaient été chassés à deux reprises.
1324
8 janvier
Mort de Marco Polo
Le voyageur et commerçant italien Marco Polo, s'éteint à Venise à l'âge de 70 ans. Adolescent, il avait entrepris un voyage long de 24 ans avec son père et son oncle à travers la Russie et l'Asie. Marco Polo dictera les mémoires de son aventure dans un livre intitulé: "Le livre des merveilles du monde" qui constituera la première documentation précise sur les pays et les peuples d'Orient au Moyen-âge.
Voir aussi : Décès - Histoire de Venise - Marco Polo - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1499
8 janvier
Mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne
Après avoir répudié Jeanne de France, le roi de France Louis XII épouse en secondes noces Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII. Malgré cette union, la duchesse de Bretagne veillera à maintenir son duché indépendant. La Bretagne sera rattachée officiellement à la France sous François Ier en 1532.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XII - Anne de Bretagne - Histoire des Valois
1912
8 janvier
Création de l'ANC
L’African National Congress (Congrès national africain) est fondée par les Bantous afin de s’opposer aux nombreuses discriminations raciales du gouvernement blanc. Ouverte à tous, y compris aux Blancs, l’ANC est une organisation non-violente qui va progressivement prendre de l’importance parmi les populations non-blanches au cours de l’apartheid. Au lendemain du massacre de Sharpeville, l’ANC sera interdite et entrera ainsi dans la clandestinité. C’est aussi cet événement qui décidera les membres de l’organisation, dont Nelson Mandela et Walter Sisulu, à prendre les armes.
Voir aussi : Création - Mandela - African National Congress - Histoire de l'ANC - Sharpeville - Histoire de l'Opposition
1918
8 janvier
Wilson dévoile son plan
Le président américain Woodrow Wilson présente son célèbre plan de paix en quatorze points. La victoire et la paix sont alors envisageables et Wilson en profite pour faire état de sa vision du monde et de l’Europe. Outre la libre circulation en mer ou la réduction des armements, il souhaite remodeler les frontières de l’Europe, notamment en Autriche-Hongrie et faire renaître l’Etat polonais. Le dernier point, prévoyant une association regroupant les nations, annonce la SDN.
Voir aussi : Histoire de la SDN - Wilson - Histoire de la Première Guerre mondiale
1934
8 janvier
Mort de l'escroc Stavisky
Alexandre Stavisky est retrouvé mort dans son chalet "Le vieux logis" près de Chamonix. Alors que la police était en train de pénétrer dans la maison, un coup de feu retentit : les policiers trouvent Stavisky gisant, la tête traversée par une balle, serrant un revolver Herstal dans ses doigts. Escroc notoire, Stavisky était impliqué dans une série d'affaires dont la plus célèbre est celle du Crédit Municipal de Bayonne qu'il fonda avec le député-maire de la ville sous le pseudonyme de Serge Alexandre. Il réussit à dérober plus de 300 millions de francs à la banque et bénéficiait de la protection de certains politiques. Localisé à Chamonix dès le 2 janvier, ce n'est pourtant que le 8 que la police se décide à l'arrêter et le trouve mystérieusement mort. Suicide ou assassinat ? Le mystère demeure. Son étrange mort provoquera une crise politique : le gouvernement de Camille Chautemps se verra contraint de démissionner pour laisser place au cabinet Daladier. "Le Canard enchaîné" titrera " Stavisky s'est suicidé d'une balle tirée à 3 mètres. Ce que c'est que d'avoir le bras long."
Voir aussi : Décès - Stavisky - Histoire des Scandales politiques
1961
8 janvier
Approbation de l'autodétermination en Algérie
Le référendum proposé par le Général de Gaulle visant à statuer sur l'autodétermination des populations algériennes est organisé simultanément en France et en Algérie. Dans la métropole, 75,26 % des français se déclarent en faveur de la création d'un république algérienne. Dans le département français, 70 % disent "oui" à l'autodétermination.
Voir aussi : De Gaulle - Autodétermination - Histoire de la Guerre d'Algérie
1996
8 janvier
Mort de Mitterrand
Quelques mois seulement après avoir quitté le pouvoir, François Mitterrand s’éteint des suites de son cancer de la prostate. Il sera enterré quelques jours plus tard à Jarnac, en Charente. Ayant indiqué sa préférence pour Jospin lors de la présidentielle sans pour autant s’engager dans la campagne, il s’était définitivement retiré de la vie publique après la passation de pouvoir avec Chirac. Une polémique naîtra autour de son maintien au pouvoir alors qu’il avait annoncé sa maladie dès 1992.
Voir aussi : Chirac - Mitterrand - Jospin - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
8 janvier
Election du pape Innocent III
A 37 ans, le comte Lotario de Segni, Giovanni Lotario, est élu Pape à Rome. Il succède à Célestin III et prend le nom d'Innocent III. Considéré comme le pape le plus important du Moyen-Age, Innocent III renforcera la suzeraineté papale sur de nombreux pays d'Europe : la Sicile, le Portugal, l'Angleterre, la Portugal, l'Aragon, ...Au cours de ses 18 ans de pontificat, il lancera deux croisades contre les cathares en pays albigeois et sera l'instigateur de la quatrième croisade en terre sainte.
Voir aussi : Pape - Innocent III - Histoire de la Chrétienté
1297
8 janvier
Les Grimaldi arrivent à Monaco
Le 8 janvier 1297, François Grimaldi pénètre dans la place forte de Monaco déguisé en moine franciscain. Il parvient ainsi à tromper les gardes et à s'emparer de la forteresse, en évitant un siège coûteux en moyens et en vies humaines. C'est depuis ce jour que les armoiries des Grimaldi s'ornent de deux moines en armes. Le Rocher appartenait à Gênes depuis 1215, dont les Grimaldi, une des plus influentes familles guelfes de Gênes, avaient été chassés à deux reprises.
1324
8 janvier
Mort de Marco Polo
Le voyageur et commerçant italien Marco Polo, s'éteint à Venise à l'âge de 70 ans. Adolescent, il avait entrepris un voyage long de 24 ans avec son père et son oncle à travers la Russie et l'Asie. Marco Polo dictera les mémoires de son aventure dans un livre intitulé: "Le livre des merveilles du monde" qui constituera la première documentation précise sur les pays et les peuples d'Orient au Moyen-âge.
Voir aussi : Décès - Histoire de Venise - Marco Polo - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1499
8 janvier
Mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne
Après avoir répudié Jeanne de France, le roi de France Louis XII épouse en secondes noces Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII. Malgré cette union, la duchesse de Bretagne veillera à maintenir son duché indépendant. La Bretagne sera rattachée officiellement à la France sous François Ier en 1532.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XII - Anne de Bretagne - Histoire des Valois
1912
8 janvier
Création de l'ANC
L’African National Congress (Congrès national africain) est fondée par les Bantous afin de s’opposer aux nombreuses discriminations raciales du gouvernement blanc. Ouverte à tous, y compris aux Blancs, l’ANC est une organisation non-violente qui va progressivement prendre de l’importance parmi les populations non-blanches au cours de l’apartheid. Au lendemain du massacre de Sharpeville, l’ANC sera interdite et entrera ainsi dans la clandestinité. C’est aussi cet événement qui décidera les membres de l’organisation, dont Nelson Mandela et Walter Sisulu, à prendre les armes.
Voir aussi : Création - Mandela - African National Congress - Histoire de l'ANC - Sharpeville - Histoire de l'Opposition
1918
8 janvier
Wilson dévoile son plan
Le président américain Woodrow Wilson présente son célèbre plan de paix en quatorze points. La victoire et la paix sont alors envisageables et Wilson en profite pour faire état de sa vision du monde et de l’Europe. Outre la libre circulation en mer ou la réduction des armements, il souhaite remodeler les frontières de l’Europe, notamment en Autriche-Hongrie et faire renaître l’Etat polonais. Le dernier point, prévoyant une association regroupant les nations, annonce la SDN.
Voir aussi : Histoire de la SDN - Wilson - Histoire de la Première Guerre mondiale
1934
8 janvier
Mort de l'escroc Stavisky
Alexandre Stavisky est retrouvé mort dans son chalet "Le vieux logis" près de Chamonix. Alors que la police était en train de pénétrer dans la maison, un coup de feu retentit : les policiers trouvent Stavisky gisant, la tête traversée par une balle, serrant un revolver Herstal dans ses doigts. Escroc notoire, Stavisky était impliqué dans une série d'affaires dont la plus célèbre est celle du Crédit Municipal de Bayonne qu'il fonda avec le député-maire de la ville sous le pseudonyme de Serge Alexandre. Il réussit à dérober plus de 300 millions de francs à la banque et bénéficiait de la protection de certains politiques. Localisé à Chamonix dès le 2 janvier, ce n'est pourtant que le 8 que la police se décide à l'arrêter et le trouve mystérieusement mort. Suicide ou assassinat ? Le mystère demeure. Son étrange mort provoquera une crise politique : le gouvernement de Camille Chautemps se verra contraint de démissionner pour laisser place au cabinet Daladier. "Le Canard enchaîné" titrera " Stavisky s'est suicidé d'une balle tirée à 3 mètres. Ce que c'est que d'avoir le bras long."
Voir aussi : Décès - Stavisky - Histoire des Scandales politiques
1961
8 janvier
Approbation de l'autodétermination en Algérie
Le référendum proposé par le Général de Gaulle visant à statuer sur l'autodétermination des populations algériennes est organisé simultanément en France et en Algérie. Dans la métropole, 75,26 % des français se déclarent en faveur de la création d'un république algérienne. Dans le département français, 70 % disent "oui" à l'autodétermination.
Voir aussi : De Gaulle - Autodétermination - Histoire de la Guerre d'Algérie
1996
8 janvier
Mort de Mitterrand
Quelques mois seulement après avoir quitté le pouvoir, François Mitterrand s’éteint des suites de son cancer de la prostate. Il sera enterré quelques jours plus tard à Jarnac, en Charente. Ayant indiqué sa préférence pour Jospin lors de la présidentielle sans pour autant s’engager dans la campagne, il s’était définitivement retiré de la vie publique après la passation de pouvoir avec Chirac. Une polémique naîtra autour de son maintien au pouvoir alors qu’il avait annoncé sa maladie dès 1992.
Voir aussi : Chirac - Mitterrand - Jospin - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Marco Polo (autrefois francisé en Marc Pol) (15 septembre 1254 à Venise, Italie - 8 janvier 1324 à Venise, Italie) était un marchand vénitien qui entra au service de l'empereur mongol. Il est parti avec son père et son oncle, patriciens et commerçants passés au service du Grand Khan mongol. Il atteignit la Chine en 1275 en parcourant la Route de la soie.
Il y séjourna pendant 17 ans (1274-1291) et fut employé par l'empereur mongol Kūbilaï qui acheva la conquête de la Chine. Celui-ci prit un titre dynastique à la manière chinoise (celui des Yuan) en 1271 sans devenir véritablement un empereur chinois. Marco Polo fut chargé de diverses missions par Kūbilaï Khan, tant en Chine que dans des pays de l'océan Indien. Étrangement aucune trace de Marco Polo ne put être retrouvée dans les archives impériales, pourtant très précises...
De retour à Venise en 1295, il combattit à Gênes, y fut fait prisonnier et dicta dans sa geôle à Rustichello de Pise une narration de ses voyages dans les États de Kūbilaï intitulée Le Devisement du monde.
Peinture du XVIe siècle provenant de la Galerie de Mgr Badia à Rome
Né (le 15 septembre 1254) en l'absence de son père Niccolo Polo, Marco Polo a 17 ans lorsque son père et son oncle, Matteo Polo (ou bien Maffeo Polo), reviennent d'un long voyage en Asie centrale où ils ont rencontré l’empereur mongol Kubilaï Khan, petit-fils de Gengis Khan. Ils sont porteurs d'un message de sympathie pour le pape. Pendant deux années, les deux frères, Niccolo et Matteo, vont attendre l'élection d'un nouveau souverain pontife.
En 1271, ils repartent de Venise pour retourner en Chine et le jeune Marco les accompagne. Il a vingt ans lorsqu'il est reçu avec ses parents à la très fastueuse cour mongole. D'abord semble-t-il envoyé en légation avec son oncle dans la ville frontière de Ganzhou, à l'extrémité ouest de la grande muraille, où il fait ses classes, il devient ensuite un enquêteur-messager du palais impérial suzerain de la Chine, de l'Iran et de la Russie. À ce titre il accomplira diverses missions pour le grand khan, tant en Chine que dans l'Océan Indien (voir fonctions de M. Polo).
Vers la fin du règne de Kūbilaï Khan, M. Polo et ses parents obtiennent le droit de retourner dans leur pays. En 1291 ils embarquent à destination de l'Iran, où ils accompagnent la princesse Kokejin, promise à l'ilkhan d'Iran. Puis il se rend à la cour de l'empereur de Chine Kubilai Khan. Dans son voyage de retour à Venise en 1292, il fait escale à Perlak dans le nord de l'île de Sumatra (dans l'actuelle Indonésie).
Rentré à Venise en 1295 avec une fortune en pierres précieuses, M. Polo fait armer une galère pourvue d'une pierrière, afin de participer au combat que Venise mène alors contre Gênes. Lors d'une bataille sur mer, il est fait prisonnier (soit en 1296, au large de la Turquie, entre Adana et le golfe d'Alexandrette, soit en septembre 1298, au large de Curzola ou Korčula sur la côte croate). Il dicte son célèbre livre dans la prison de Gênes.
Après sa libération, il épouse Donata Badoer et aura trois filles. Sans doute fut-il, comme patricien, membre du Grand Conseil de Venise, mais on ignore quel rôle il joua dans la création en 1310 du Conseil des Dix (institution secrète peu ordinaire qui ressemble au Tchoû-mi-Yuan, le conseil de sécurité de Kūbilaï). M. Polo vivait à Venise dans la Casa Polo, quartier de Cannaregio, maison familiale détruite par un incendie en 1598 (le théâtre Malibran a été construit en 1677 sur ses fondations).
En 1324, il mourut à Venise où il est enterré en l'église San Lorenzo.
En hommage à leur plus célèbre concitoyen, les Vénitiens ont baptisé de son nom leur aéroport international, et les billets italiens de 1000 lires ont longtemps porté son effigie.
Paru en 1298, le livre qui a rendu Marco Polo célèbre est l'un des premiers ouvrages importants en langue vulgaire
Le livre a été rédigé sous la dictée de M. Polo par Rustichello de Pise, auteur célébré en Angleterre pour ses compilations de romans courtois.Il fut donc le premier éditeur du livre de Marco Polo. Le comte Baldelli Boni a démontré en 1827 que ce texte avait été rédigé en français, en fait une sorte de sabir, du pisan déguisé en français, avec une orthographe étrange. La mise en français correct est faite en 1307 à Venise par de Cepoy (envoyé par Charles de Valois, frère de Philippe le Bel). Cette version qui est la plus sobre incorpore de nombreuses corrections de l'auteur.
Entre temps le manuscrit sorti de la prison de Gênes avait été transcrit dans tous les dialectes italiens et en latin. Ce fut une sorte d'édition sauvage, « en quelques mois, toute l'Italie en fut pleine ». Chaque copiste le mettait dans son dialecte, en interpolant parfois des additions de source plus ou moins sûre. Plus de 120 copies anciennes ont été conservées : une dans le sabir de Rustichello, 16 en français de Cepoy, 18 en vénitien, 17 en toscan, plus de 70 en latin.
L'exemple des poules noires du ch. 154 montre comment le sabir de Rustichello se calque sur l'italien, et ce que fit ensuite Cepoy pour en faire du français correct :
« Gelines qui n'ont nulles plumes mais ont poil et sont toutes noires » (Cepoy, 1307).
« Galine qe ne ont pennes mes ont peaus come gate et sont toute noire » (Rustichello, 1298).
« Galine che non ano pena ma ano pello chome le gate et sono tute negre » (vénitien).
Le Livre de Marco Polo pourrait s'intituler le Livre de Kūbilaï Khān car il décrit, non l'histoire de Marco, mais l'empire de son patron, le plus puissant empereur de l'Histoire du monde. Quand le livre évoque la Russie, l'Asie centrale, l'Iran, l'Afghanistan, c'est que Kūbilaï était le suzerain de ces terres. Quand il parle du Japon (qu'il dénomme Cypango), du Vietnam, de la Birmanie, c'est que Kūbilaï Khān y envoyait des armées. Quand il raconte le Sri Lanka, l'Inde du sud et jusqu'à Madagascar, c'est que Kūbilaï Khān y dépêchait des émissaires pour obtenir leur soumission. Quand il décrit les côtes de l'Océan Indien, de l'Inde, de l'Arabie et de l'Afrique, c'est que les marchandises de la Chine y parvenaient.
Kūbilaï Khān est le sujet, le centre et l'unité du livre. Tout ce que M. Polo relate n'a de sens que par lui. Son livre est aussi un condensé des histoires qu'il lui racontait, car il avait su le séduire par ses talents d'observateur et de narrateur.
Le livre comporte un prologue et quatre parties. Le prologue raconte le premier voyage de Nicolo et Matteo Polo, ses père et oncle (1255-1269), puis le voyage qu'ils accomplirent ensemble (1271-1295).
La première partie décrit l'Orient jusqu'à la Chine : la Turquie, l'Arménie, la Géorgie (ch. 19-22) ; l'Irak et Iran (ch. 23-42) ; l'Afghanistan, le Cachemire, l'Himalaya et le Turkestan (ch. 43-51) ; l'ouest de la Chine et le désert de Gobi (ch. 52-61) ; la Mongolie et histoire des Mongols (ch. 62-74).
La seconde partie décrit Kūbilaï Khān, son gouvernement et Pékin (ch. 75-103) ; l'itinéraire de Pékin à la Thaïlande, au Tibet, au Yunnan, à la Birmanie, au Tonkin (ch. 104-129) ; enfin la Chine du sud, l'empire Song, Hangzhou (ch. 130-156). À la fin, une analyse des immenses recettes fiscales de Kūbilaï Khān fait comprendre la base de sa puissance (ch. 152).
La troisième partie décrit la mer de Chine et l'Océan Indien : Japon, Sumatra, Indonésie (ch. 157-166) ; Ceylan et Inde (ch. 167-182) ; Océan Indien jusqu'à Madagascar (ch. 183-192).
La quatrième partie comporte des fragments historiques, qui racontent surtout les guerres fratricides entre Mongols et font comprendre l'origine de leur chute (ch. 193-200).
Le livre se présente comme un recueil de belles histoires et de « merveilles » (au sens ancien : étonnant, surprenant, voire effrayant). Mais sa trame est une base continue d'informations précises, beaucoup plus nombreuses, exactes et savantes que la légèreté des récits et sa langue simple ne le laissent supposer :
Xiangfan (ch. 145), qui révèle le rôle des parents Polo dans l'introduction des pierrières qui livrèrent l'empire Song aux Mongols, et suggère que Kūbilaï ait pu vouloir faire carrière à leur fils (voir parents Polo).
Évaluation des recettes fiscales de la province de Hangzhou (ch. 152). Ce chiffre, le plus astronomique du livre (23 tonnes or annuellement pour le seul sel), est exactement vérifié par les annales et démontre que M. Polo n'affabule pas.
Chapitre posthume racontant l'histoire de l'assassinat du premier ministre en 1282. Il prouve que M. Polo eut connaissance des détails, tenus ultra secrets, d'un des évènements les plus graves du règne de Kūbilaï. Les historiens chinois créditent Po-lo d'avoir su informer Kūbilaï de façon à ce qu'il réhabilite les assassins chinois d'Achmat (voir fonctions de M. Polo).
Chapitres décrivant l'économie : intervention sur le marché des grains (ch. 102) et fonds sociaux (ch. 98 et 103) ; appareil de production proche de l'industrie à Hangzhou (ch. 151) ; introduction du papier-monnaie, rendu obligatoire sous peine de mort (ch. 95), que Polo considère comme un formidable détournement de l'économie au profit de l'État[6] ; bateaux et commerce naval (ch. 156, 157, 177).
Relais de chevaux, routes et rapidité des transports (ch. 97 et 99).
Tyrannie : massacre de dizaines de milliers de personnes à l'enterrement de chaque grand khaân avant Kūbilaï Khān (ch. 68, confirmé par D'Ohsson et Pétis de la Croix) ; répressions terribles (ch. 133 et 149) ; appareil militaro-policier omniprésent dans les villes et couvre-feu permanent à Pékin (ch. 84, 85), soldats sur chacun des 12.000 ponts de Hangzhou (151).
Histoire des ismaéliens assassins (ch. 40-42). En Iran aussi, pillages des Karaonas, qui attaquent même les Polo et la princesse mongole (ch. 35 et 18).
M. Polo se joue : « qui ne l'a pas vu ne pourrait le croire » est un leitmotiv de son livre. "Incroyable mais vrai" est sa recette. Cependant il est douteux qu'il ait été accueilli avec scepticisme à son retour par les patriciens de Venise : la République avait les moyens de savoir qu'il n'affabulait pas. De même les Génois qui lui firent rédiger son mémoire (dont ils avaient besoin pour leurs expéditions), et le frère du roi de France qui dépêcha pour en obtenir copie.
L'histoire racontée par Ramusio, au lendemain de leur retour à Venise où ils s'étaient présentés en habits de mendiants, avec doublure pleines de rubis et joyaux qu'ils montrèrent au cours d'un dîner pour se faire reconnaître, est évidemment un coup médiatique, une farce révélant aussi la prudence de voyageurs sachant se faire discrets à proportion de la fortune qu'ils transportent.
M. Polo émaille son livre de faits divers, de mythes, de légendes, mais ses récits de miracles sont peu nombreux, souvent symboliques, et séparés des autres narrations. Il démystifie plutôt les légendes (Arbre sec, Gog et Magog, prêtre Jean, salamandre). Les bourdes sont rares : hommes à queue de Sumatra, jambes de boas dans le Yunnan (mais l'histoire naturelle référence des boas ayant des traces de pattes), enfin la diable obscurité en plein jour dont il témoigne en Iran.
Les premiers mots de la préface de l'édition de 1307 sont : « Pour savoir la pure vérité » et il insiste : « Nous donnerons les choses vues pour vues, et les entendues pour entendues, en sorte que notre livre soit droit et véritable, sans nul mensonge. Chacun qui entendra ou lira ce livre devra le croire, car tout y est véritable ». Sur son lit de mort, à son confesseur, il réitère : « Je n'ai pas écrit la moitié de ce que j'ai vu ». Nous savons aujourd'hui que c'est vrai. Il n'avait que trop de matériaux extraordinaires, il n'avait pas besoin d'en rajouter.
Beaucoup d'auteurs (surtout anglais, et P. Pelliot) ont prétendu démontrer que M. Polo affabule mais l'analyse de leurs démonstrations laisse rêveur. Baudelaire disait que « les récits de Marco Polo, dont on s'est à tort moqué, comme de quelques autres voyageurs anciens, ont été vérifiés par les savants et méritent notre créance ». La marque de la vérité est dans le texte lui-même, dans la cohérence de l'enchaînement des idées, la précision des détails, la constance du point de vue du conseiller d'État.
Au service de Kūbilaï, M. Polo dépendait non du gouvernement ni de l'administration chinoise, mais du palais de l'empereur, le suzerain mongol, le khaân. Il n'était pas fonctionnaire mais homme de l'empereur. Voici les fonctions que son livre mentionne :
Introduction en Chine de l'huile sainte de Jérusalem avec ses parents.
Légation avec son oncle dans la ville frontière de Ganzhou, à l'extrémité ouest de la grande muraille (ch. 61).
Nomination au titre de Messire (ch. 16).
Seigneurie sur Yangzhou, région alors rattachée au pouvoir central (ch. 143).
Inspection des finances (ch. 152).
« Envoyé dans les régions de l'ouest… bien quatre mois de route vers l'occident » (ch. 104).
Ambassades dans l'océan Indien (ch. 17).
Escorte d'une princesse en Iran, et charge de messages aux États d'Europe (chapitre 18).
Conseiller militaire.
Enfin, lors d'un coup d'État à Pékin en 1282, le livre dit qu'il se trouvait sur les lieux.
Voici ce que disent les annales officielles de la dynastie Yuan :
En 1277, « Po-lo nommé Enquêteur-privé Envoyé-adjoint »
En 1282, au lendemain de l'assassinat de son premier ministre Achmat, l'empereur « transporté de colère se rendit le même jour à Chang-tou (sa capitale de Mongolie) et ordonna à Po-lo, enquêteur privé et envoyé adjoint, à Horh-khono-sse, surintendant des études, au conseiller d'administration A-li, et autres, de prendre des chevaux de postes et de se rendre immédiatement à Pékin pour instruire l'affaire et juger les coupables ».
Un mois plus tard, Kūbilaï Khān étant rentré à Pékin : « Achmat mort, l'empereur encore totalement ignorant de ses turpitudes, consultant l'enquêteur-messager Po-lo, apprit alors toute l'ampleur de ses crimes » ; et réhabilita ses assassins chinois.
Ces inscriptions correspondent exactement au livre :
Au chapitre 16, le calcul des dates place sa nomination comme Messire vers 1277, qui est la date de l'inscription chinoise.
Son récit de l'assassinat d'Achmat en 1282 est le plus long du livre, le plus précis et le mieux vérifié, et prouve qu'il eut connaissance des pièces de la procédure puisque ces détails étaient secrets..
Ses récits évoquent souvent les relais des émissaires officiels, et toutes ses missions sont celles d'un enquêteur-messager (pour Kūbilaï Khān un ambassadeur n'était rien d'autre et la seigneurie de M. Polo sur Yangzhou implique seulement qu'il y était l'œil de l'empereur).
Partis de Venise avant la naissance de Marco, Nicolo et Matteo Polo achètent vers 1255 des pierres précieuses à Constantinople (alors sous administration vénitienne) et en Crimée (où résidait leur frère), puis vont les vendre à la cour du khan de Russie, sur la Volga, où ils restent un an. Ils poussent jusqu'à Boukhara (alors capitale perse d'Asie centrale) où ils restent trois ans. Puis un enquêteur-messager de Kūbilaï ou de l'ilkhan d'Iran les invitent à se présenter au grand khaân, en qualité d'Européens.
Ont-ils atteint Pékin quand ils rencontrent Kūbilaï en 1265 ou 1266 ? Il n'est pas nécessaire de le supposer, les affaires de l'ouest se traitaient souvent à sa résidence d'été en Mongolie, Chang-tou. Ils ne restent pas longtemps car ils sont chargés de deux missions :
Ambassade de l'empire mongol auprès du pape. Quand ils regagnent la mer Méditerranée, le pape vient de mourir et il leur faut attendre trois ans pour qu'un nouveau pape soit élu (le plus long interrègne de l'histoire de la papauté, entre Clément IV et Grégoire X). Lorsqu'ils repartent vers l'Asie (avec Marco), à défaut des cents savants chrétiens que demandait Kūbilaï, ils emportent de l'huile sainte de Jérusalem qui tenait lieu de relique du Christ. On peut conjecturer que le jeune Marco portait sur lui cette huile. En tout cas, lorsque Kūbilaï « dépêcha des émissaires à leur rencontre, à bien quarante journées » (ch. 13), c'était évidemment pour honorer le Christ (de nombreux sujets de Kūbilaï étaient chrétiens syriaques, les femmes des descendants de Gengis khaân l'étaient souvent).
Transfert de technologie militaire. Cette mission, révélée par le ch. 145 sur Xiangfan, fit sans doute davantage pour la promotion des Polo dans l'empire Yuan que l'introduction du symbole de la lumière du Christ. En 1266, quand ils arrivent, la Chine ne connaissait pas les pierrières. En 1271, deux spécialistes en pierrières recrutés au Moyen-Orient arrivent à Pékin. Mais en 1273, quand Xiangfan tombe aux mains des Mongols après un siège de cinq ans, c'est grâce à des pierrières. « Ensuite les pierrières furent utilisées dans chaque bataille avec un invariable succès », notamment sur le fleuve Yangtze où la flotte Song fut anéantie ; l'année suivante l'empire Song se rend enfin aux Mongols. Voici l'implication des parents Polo dans cette affaire : ils ont proposé les pierrières à Kūbilaï, fait réserver des madriers, et ont été les messagers dépêchés à l'ilkan Abaqa, lequel fit réquisitionner les ingénieurs.
Légation de Matteo Polo avec son neveu dans la ville frontière de Ganzhou (ch. 61).
Nomination de Matteo Polo à un emploi officiel un an après leur retour à Venise.
Voyageur, marchand de Venise, routes de la soie, aventurier : ces poncifs collent au personnage de M. Polo. Mais ce sont des projections de la période coloniale, du XVIe au XIXe siècle. Envoyé de l'empereur, ses déplacements étaient des missions, avec insignes du palais central et souvent escorte militaire. En Asie, il n'est pas marchand professionnel, il est conseiller du prince plutôt que voyageur. S'il amasse avec ses parents un trésor en pierres précieuses, il ne dit pas que ce fut par le commerce ; leurs émoluments et les cadeaux de Kūbilaï durent suffire à leur constituer une fortune.
S'ils étaient souvent "marchands", les patriciens vénitiens étaient toujours aussi officiers d'active, diplomates, conseillers d'État (Matteo Polo pourrait avoir été officier du génie expert en pierrières).
Quant au « voyage », l'itinéraire du livre est évidemment reconstruit. La préface le dit : « il y a des choses qu'il ne vit pas mais qu'il entendit d'hommes sûrs. Les déplacements effectifs de Marco Polo entre 1271 et 1295 semblent les suivants » :
Un aller Venise, Jérusalem, Meshed, Pamir, Singkiang, Mongolie intérieure (trois ans).
Mission à Ganzhou, à l'ouest (« bien un an »).
Mission à Yangzhou, au sud (« trois ans accomplis »).
Plusieurs allers et retours entre les trois palais de l'empereur.
Peut-être une mission au sud-est de la Chine vers le Yunnan, voire le Tibet, la Birmanie.
Ambassade vers le Vietnam, puis les Indes, par voie de mer (Deux ans).
Retour par mer de Chine, Indonésie, puis océan Indien jusqu'à Ormuz, remontée de l'Iran jusqu'à Tabriz, et de là Trébizonde, Constantinople, la Grèce et Venise (trois ans).
Il y séjourna pendant 17 ans (1274-1291) et fut employé par l'empereur mongol Kūbilaï qui acheva la conquête de la Chine. Celui-ci prit un titre dynastique à la manière chinoise (celui des Yuan) en 1271 sans devenir véritablement un empereur chinois. Marco Polo fut chargé de diverses missions par Kūbilaï Khan, tant en Chine que dans des pays de l'océan Indien. Étrangement aucune trace de Marco Polo ne put être retrouvée dans les archives impériales, pourtant très précises...
De retour à Venise en 1295, il combattit à Gênes, y fut fait prisonnier et dicta dans sa geôle à Rustichello de Pise une narration de ses voyages dans les États de Kūbilaï intitulée Le Devisement du monde.
Peinture du XVIe siècle provenant de la Galerie de Mgr Badia à Rome
Né (le 15 septembre 1254) en l'absence de son père Niccolo Polo, Marco Polo a 17 ans lorsque son père et son oncle, Matteo Polo (ou bien Maffeo Polo), reviennent d'un long voyage en Asie centrale où ils ont rencontré l’empereur mongol Kubilaï Khan, petit-fils de Gengis Khan. Ils sont porteurs d'un message de sympathie pour le pape. Pendant deux années, les deux frères, Niccolo et Matteo, vont attendre l'élection d'un nouveau souverain pontife.
En 1271, ils repartent de Venise pour retourner en Chine et le jeune Marco les accompagne. Il a vingt ans lorsqu'il est reçu avec ses parents à la très fastueuse cour mongole. D'abord semble-t-il envoyé en légation avec son oncle dans la ville frontière de Ganzhou, à l'extrémité ouest de la grande muraille, où il fait ses classes, il devient ensuite un enquêteur-messager du palais impérial suzerain de la Chine, de l'Iran et de la Russie. À ce titre il accomplira diverses missions pour le grand khan, tant en Chine que dans l'Océan Indien (voir fonctions de M. Polo).
Vers la fin du règne de Kūbilaï Khan, M. Polo et ses parents obtiennent le droit de retourner dans leur pays. En 1291 ils embarquent à destination de l'Iran, où ils accompagnent la princesse Kokejin, promise à l'ilkhan d'Iran. Puis il se rend à la cour de l'empereur de Chine Kubilai Khan. Dans son voyage de retour à Venise en 1292, il fait escale à Perlak dans le nord de l'île de Sumatra (dans l'actuelle Indonésie).
Rentré à Venise en 1295 avec une fortune en pierres précieuses, M. Polo fait armer une galère pourvue d'une pierrière, afin de participer au combat que Venise mène alors contre Gênes. Lors d'une bataille sur mer, il est fait prisonnier (soit en 1296, au large de la Turquie, entre Adana et le golfe d'Alexandrette, soit en septembre 1298, au large de Curzola ou Korčula sur la côte croate). Il dicte son célèbre livre dans la prison de Gênes.
Après sa libération, il épouse Donata Badoer et aura trois filles. Sans doute fut-il, comme patricien, membre du Grand Conseil de Venise, mais on ignore quel rôle il joua dans la création en 1310 du Conseil des Dix (institution secrète peu ordinaire qui ressemble au Tchoû-mi-Yuan, le conseil de sécurité de Kūbilaï). M. Polo vivait à Venise dans la Casa Polo, quartier de Cannaregio, maison familiale détruite par un incendie en 1598 (le théâtre Malibran a été construit en 1677 sur ses fondations).
En 1324, il mourut à Venise où il est enterré en l'église San Lorenzo.
En hommage à leur plus célèbre concitoyen, les Vénitiens ont baptisé de son nom leur aéroport international, et les billets italiens de 1000 lires ont longtemps porté son effigie.
Paru en 1298, le livre qui a rendu Marco Polo célèbre est l'un des premiers ouvrages importants en langue vulgaire
Le livre a été rédigé sous la dictée de M. Polo par Rustichello de Pise, auteur célébré en Angleterre pour ses compilations de romans courtois.Il fut donc le premier éditeur du livre de Marco Polo. Le comte Baldelli Boni a démontré en 1827 que ce texte avait été rédigé en français, en fait une sorte de sabir, du pisan déguisé en français, avec une orthographe étrange. La mise en français correct est faite en 1307 à Venise par de Cepoy (envoyé par Charles de Valois, frère de Philippe le Bel). Cette version qui est la plus sobre incorpore de nombreuses corrections de l'auteur.
Entre temps le manuscrit sorti de la prison de Gênes avait été transcrit dans tous les dialectes italiens et en latin. Ce fut une sorte d'édition sauvage, « en quelques mois, toute l'Italie en fut pleine ». Chaque copiste le mettait dans son dialecte, en interpolant parfois des additions de source plus ou moins sûre. Plus de 120 copies anciennes ont été conservées : une dans le sabir de Rustichello, 16 en français de Cepoy, 18 en vénitien, 17 en toscan, plus de 70 en latin.
L'exemple des poules noires du ch. 154 montre comment le sabir de Rustichello se calque sur l'italien, et ce que fit ensuite Cepoy pour en faire du français correct :
« Gelines qui n'ont nulles plumes mais ont poil et sont toutes noires » (Cepoy, 1307).
« Galine qe ne ont pennes mes ont peaus come gate et sont toute noire » (Rustichello, 1298).
« Galine che non ano pena ma ano pello chome le gate et sono tute negre » (vénitien).
Le Livre de Marco Polo pourrait s'intituler le Livre de Kūbilaï Khān car il décrit, non l'histoire de Marco, mais l'empire de son patron, le plus puissant empereur de l'Histoire du monde. Quand le livre évoque la Russie, l'Asie centrale, l'Iran, l'Afghanistan, c'est que Kūbilaï était le suzerain de ces terres. Quand il parle du Japon (qu'il dénomme Cypango), du Vietnam, de la Birmanie, c'est que Kūbilaï Khān y envoyait des armées. Quand il raconte le Sri Lanka, l'Inde du sud et jusqu'à Madagascar, c'est que Kūbilaï Khān y dépêchait des émissaires pour obtenir leur soumission. Quand il décrit les côtes de l'Océan Indien, de l'Inde, de l'Arabie et de l'Afrique, c'est que les marchandises de la Chine y parvenaient.
Kūbilaï Khān est le sujet, le centre et l'unité du livre. Tout ce que M. Polo relate n'a de sens que par lui. Son livre est aussi un condensé des histoires qu'il lui racontait, car il avait su le séduire par ses talents d'observateur et de narrateur.
Le livre comporte un prologue et quatre parties. Le prologue raconte le premier voyage de Nicolo et Matteo Polo, ses père et oncle (1255-1269), puis le voyage qu'ils accomplirent ensemble (1271-1295).
La première partie décrit l'Orient jusqu'à la Chine : la Turquie, l'Arménie, la Géorgie (ch. 19-22) ; l'Irak et Iran (ch. 23-42) ; l'Afghanistan, le Cachemire, l'Himalaya et le Turkestan (ch. 43-51) ; l'ouest de la Chine et le désert de Gobi (ch. 52-61) ; la Mongolie et histoire des Mongols (ch. 62-74).
La seconde partie décrit Kūbilaï Khān, son gouvernement et Pékin (ch. 75-103) ; l'itinéraire de Pékin à la Thaïlande, au Tibet, au Yunnan, à la Birmanie, au Tonkin (ch. 104-129) ; enfin la Chine du sud, l'empire Song, Hangzhou (ch. 130-156). À la fin, une analyse des immenses recettes fiscales de Kūbilaï Khān fait comprendre la base de sa puissance (ch. 152).
La troisième partie décrit la mer de Chine et l'Océan Indien : Japon, Sumatra, Indonésie (ch. 157-166) ; Ceylan et Inde (ch. 167-182) ; Océan Indien jusqu'à Madagascar (ch. 183-192).
La quatrième partie comporte des fragments historiques, qui racontent surtout les guerres fratricides entre Mongols et font comprendre l'origine de leur chute (ch. 193-200).
Le livre se présente comme un recueil de belles histoires et de « merveilles » (au sens ancien : étonnant, surprenant, voire effrayant). Mais sa trame est une base continue d'informations précises, beaucoup plus nombreuses, exactes et savantes que la légèreté des récits et sa langue simple ne le laissent supposer :
Xiangfan (ch. 145), qui révèle le rôle des parents Polo dans l'introduction des pierrières qui livrèrent l'empire Song aux Mongols, et suggère que Kūbilaï ait pu vouloir faire carrière à leur fils (voir parents Polo).
Évaluation des recettes fiscales de la province de Hangzhou (ch. 152). Ce chiffre, le plus astronomique du livre (23 tonnes or annuellement pour le seul sel), est exactement vérifié par les annales et démontre que M. Polo n'affabule pas.
Chapitre posthume racontant l'histoire de l'assassinat du premier ministre en 1282. Il prouve que M. Polo eut connaissance des détails, tenus ultra secrets, d'un des évènements les plus graves du règne de Kūbilaï. Les historiens chinois créditent Po-lo d'avoir su informer Kūbilaï de façon à ce qu'il réhabilite les assassins chinois d'Achmat (voir fonctions de M. Polo).
Chapitres décrivant l'économie : intervention sur le marché des grains (ch. 102) et fonds sociaux (ch. 98 et 103) ; appareil de production proche de l'industrie à Hangzhou (ch. 151) ; introduction du papier-monnaie, rendu obligatoire sous peine de mort (ch. 95), que Polo considère comme un formidable détournement de l'économie au profit de l'État[6] ; bateaux et commerce naval (ch. 156, 157, 177).
Relais de chevaux, routes et rapidité des transports (ch. 97 et 99).
Tyrannie : massacre de dizaines de milliers de personnes à l'enterrement de chaque grand khaân avant Kūbilaï Khān (ch. 68, confirmé par D'Ohsson et Pétis de la Croix) ; répressions terribles (ch. 133 et 149) ; appareil militaro-policier omniprésent dans les villes et couvre-feu permanent à Pékin (ch. 84, 85), soldats sur chacun des 12.000 ponts de Hangzhou (151).
Histoire des ismaéliens assassins (ch. 40-42). En Iran aussi, pillages des Karaonas, qui attaquent même les Polo et la princesse mongole (ch. 35 et 18).
M. Polo se joue : « qui ne l'a pas vu ne pourrait le croire » est un leitmotiv de son livre. "Incroyable mais vrai" est sa recette. Cependant il est douteux qu'il ait été accueilli avec scepticisme à son retour par les patriciens de Venise : la République avait les moyens de savoir qu'il n'affabulait pas. De même les Génois qui lui firent rédiger son mémoire (dont ils avaient besoin pour leurs expéditions), et le frère du roi de France qui dépêcha pour en obtenir copie.
L'histoire racontée par Ramusio, au lendemain de leur retour à Venise où ils s'étaient présentés en habits de mendiants, avec doublure pleines de rubis et joyaux qu'ils montrèrent au cours d'un dîner pour se faire reconnaître, est évidemment un coup médiatique, une farce révélant aussi la prudence de voyageurs sachant se faire discrets à proportion de la fortune qu'ils transportent.
M. Polo émaille son livre de faits divers, de mythes, de légendes, mais ses récits de miracles sont peu nombreux, souvent symboliques, et séparés des autres narrations. Il démystifie plutôt les légendes (Arbre sec, Gog et Magog, prêtre Jean, salamandre). Les bourdes sont rares : hommes à queue de Sumatra, jambes de boas dans le Yunnan (mais l'histoire naturelle référence des boas ayant des traces de pattes), enfin la diable obscurité en plein jour dont il témoigne en Iran.
Les premiers mots de la préface de l'édition de 1307 sont : « Pour savoir la pure vérité » et il insiste : « Nous donnerons les choses vues pour vues, et les entendues pour entendues, en sorte que notre livre soit droit et véritable, sans nul mensonge. Chacun qui entendra ou lira ce livre devra le croire, car tout y est véritable ». Sur son lit de mort, à son confesseur, il réitère : « Je n'ai pas écrit la moitié de ce que j'ai vu ». Nous savons aujourd'hui que c'est vrai. Il n'avait que trop de matériaux extraordinaires, il n'avait pas besoin d'en rajouter.
Beaucoup d'auteurs (surtout anglais, et P. Pelliot) ont prétendu démontrer que M. Polo affabule mais l'analyse de leurs démonstrations laisse rêveur. Baudelaire disait que « les récits de Marco Polo, dont on s'est à tort moqué, comme de quelques autres voyageurs anciens, ont été vérifiés par les savants et méritent notre créance ». La marque de la vérité est dans le texte lui-même, dans la cohérence de l'enchaînement des idées, la précision des détails, la constance du point de vue du conseiller d'État.
Au service de Kūbilaï, M. Polo dépendait non du gouvernement ni de l'administration chinoise, mais du palais de l'empereur, le suzerain mongol, le khaân. Il n'était pas fonctionnaire mais homme de l'empereur. Voici les fonctions que son livre mentionne :
Introduction en Chine de l'huile sainte de Jérusalem avec ses parents.
Légation avec son oncle dans la ville frontière de Ganzhou, à l'extrémité ouest de la grande muraille (ch. 61).
Nomination au titre de Messire (ch. 16).
Seigneurie sur Yangzhou, région alors rattachée au pouvoir central (ch. 143).
Inspection des finances (ch. 152).
« Envoyé dans les régions de l'ouest… bien quatre mois de route vers l'occident » (ch. 104).
Ambassades dans l'océan Indien (ch. 17).
Escorte d'une princesse en Iran, et charge de messages aux États d'Europe (chapitre 18).
Conseiller militaire.
Enfin, lors d'un coup d'État à Pékin en 1282, le livre dit qu'il se trouvait sur les lieux.
Voici ce que disent les annales officielles de la dynastie Yuan :
En 1277, « Po-lo nommé Enquêteur-privé Envoyé-adjoint »
En 1282, au lendemain de l'assassinat de son premier ministre Achmat, l'empereur « transporté de colère se rendit le même jour à Chang-tou (sa capitale de Mongolie) et ordonna à Po-lo, enquêteur privé et envoyé adjoint, à Horh-khono-sse, surintendant des études, au conseiller d'administration A-li, et autres, de prendre des chevaux de postes et de se rendre immédiatement à Pékin pour instruire l'affaire et juger les coupables ».
Un mois plus tard, Kūbilaï Khān étant rentré à Pékin : « Achmat mort, l'empereur encore totalement ignorant de ses turpitudes, consultant l'enquêteur-messager Po-lo, apprit alors toute l'ampleur de ses crimes » ; et réhabilita ses assassins chinois.
Ces inscriptions correspondent exactement au livre :
Au chapitre 16, le calcul des dates place sa nomination comme Messire vers 1277, qui est la date de l'inscription chinoise.
Son récit de l'assassinat d'Achmat en 1282 est le plus long du livre, le plus précis et le mieux vérifié, et prouve qu'il eut connaissance des pièces de la procédure puisque ces détails étaient secrets..
Ses récits évoquent souvent les relais des émissaires officiels, et toutes ses missions sont celles d'un enquêteur-messager (pour Kūbilaï Khān un ambassadeur n'était rien d'autre et la seigneurie de M. Polo sur Yangzhou implique seulement qu'il y était l'œil de l'empereur).
Partis de Venise avant la naissance de Marco, Nicolo et Matteo Polo achètent vers 1255 des pierres précieuses à Constantinople (alors sous administration vénitienne) et en Crimée (où résidait leur frère), puis vont les vendre à la cour du khan de Russie, sur la Volga, où ils restent un an. Ils poussent jusqu'à Boukhara (alors capitale perse d'Asie centrale) où ils restent trois ans. Puis un enquêteur-messager de Kūbilaï ou de l'ilkhan d'Iran les invitent à se présenter au grand khaân, en qualité d'Européens.
Ont-ils atteint Pékin quand ils rencontrent Kūbilaï en 1265 ou 1266 ? Il n'est pas nécessaire de le supposer, les affaires de l'ouest se traitaient souvent à sa résidence d'été en Mongolie, Chang-tou. Ils ne restent pas longtemps car ils sont chargés de deux missions :
Ambassade de l'empire mongol auprès du pape. Quand ils regagnent la mer Méditerranée, le pape vient de mourir et il leur faut attendre trois ans pour qu'un nouveau pape soit élu (le plus long interrègne de l'histoire de la papauté, entre Clément IV et Grégoire X). Lorsqu'ils repartent vers l'Asie (avec Marco), à défaut des cents savants chrétiens que demandait Kūbilaï, ils emportent de l'huile sainte de Jérusalem qui tenait lieu de relique du Christ. On peut conjecturer que le jeune Marco portait sur lui cette huile. En tout cas, lorsque Kūbilaï « dépêcha des émissaires à leur rencontre, à bien quarante journées » (ch. 13), c'était évidemment pour honorer le Christ (de nombreux sujets de Kūbilaï étaient chrétiens syriaques, les femmes des descendants de Gengis khaân l'étaient souvent).
Transfert de technologie militaire. Cette mission, révélée par le ch. 145 sur Xiangfan, fit sans doute davantage pour la promotion des Polo dans l'empire Yuan que l'introduction du symbole de la lumière du Christ. En 1266, quand ils arrivent, la Chine ne connaissait pas les pierrières. En 1271, deux spécialistes en pierrières recrutés au Moyen-Orient arrivent à Pékin. Mais en 1273, quand Xiangfan tombe aux mains des Mongols après un siège de cinq ans, c'est grâce à des pierrières. « Ensuite les pierrières furent utilisées dans chaque bataille avec un invariable succès », notamment sur le fleuve Yangtze où la flotte Song fut anéantie ; l'année suivante l'empire Song se rend enfin aux Mongols. Voici l'implication des parents Polo dans cette affaire : ils ont proposé les pierrières à Kūbilaï, fait réserver des madriers, et ont été les messagers dépêchés à l'ilkan Abaqa, lequel fit réquisitionner les ingénieurs.
Légation de Matteo Polo avec son neveu dans la ville frontière de Ganzhou (ch. 61).
Nomination de Matteo Polo à un emploi officiel un an après leur retour à Venise.
Voyageur, marchand de Venise, routes de la soie, aventurier : ces poncifs collent au personnage de M. Polo. Mais ce sont des projections de la période coloniale, du XVIe au XIXe siècle. Envoyé de l'empereur, ses déplacements étaient des missions, avec insignes du palais central et souvent escorte militaire. En Asie, il n'est pas marchand professionnel, il est conseiller du prince plutôt que voyageur. S'il amasse avec ses parents un trésor en pierres précieuses, il ne dit pas que ce fut par le commerce ; leurs émoluments et les cadeaux de Kūbilaï durent suffire à leur constituer une fortune.
S'ils étaient souvent "marchands", les patriciens vénitiens étaient toujours aussi officiers d'active, diplomates, conseillers d'État (Matteo Polo pourrait avoir été officier du génie expert en pierrières).
Quant au « voyage », l'itinéraire du livre est évidemment reconstruit. La préface le dit : « il y a des choses qu'il ne vit pas mais qu'il entendit d'hommes sûrs. Les déplacements effectifs de Marco Polo entre 1271 et 1295 semblent les suivants » :
Un aller Venise, Jérusalem, Meshed, Pamir, Singkiang, Mongolie intérieure (trois ans).
Mission à Ganzhou, à l'ouest (« bien un an »).
Mission à Yangzhou, au sud (« trois ans accomplis »).
Plusieurs allers et retours entre les trois palais de l'empereur.
Peut-être une mission au sud-est de la Chine vers le Yunnan, voire le Tibet, la Birmanie.
Ambassade vers le Vietnam, puis les Indes, par voie de mer (Deux ans).
Retour par mer de Chine, Indonésie, puis océan Indien jusqu'à Ormuz, remontée de l'Iran jusqu'à Tabriz, et de là Trébizonde, Constantinople, la Grèce et Venise (trois ans).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1431
9 janvier
Début du procès de Jeanne d'Arc
Accusée d'hérésie, Jeanne la Pucelle comparaît à Rouen devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. La première séance publique aura lieu le 21 février dans la chapelle royale du château de Rouen. Le 24 mai, Jeanne d'Arc abjurera et reconnaîtra ses péchés avant de se rétracter le 28. Jeanne sera brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le 30 mai.
Voir aussi : Exécution - Procès - Jeanne d'Arc - Histoire de Rouen - D'Arc - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1719
9 janvier
La France entre en guerre contre l'Espagne
Le roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV, revendique la couronne de France et déclare la guerre au régent Philippe d'Orléans. Louis XV est alors âgé de 9 ans. Le conflit prendra fin en février 1720. Trois ans plus tard, Louis XV montera officiellement sur le trône de France.
Voir aussi : Louis XV - Philippe V d'Espagne - Histoire des Guerres
1836
9 janvier
Exécution de Lacenaire
Coupable d'avoir assassiné Chardon, un ancien camarade de prison, et sa mère ainsi que d'avoir agressé un garçon de banque rue Montorgueil à Paris, la malfaiteur Pierre-François Lacenaire est condamné à mort par les assises de la Seine. Lors de sa détention à la Conciergerie, Lacenaire rédigera ses mémoires qui contribueront largement à faire naître le mythe du dandy assassin et voleur. Lacenaire est guillotiné au petit matin, barrière Saint-Jacques à Paris.
Voir aussi : Assassinat - Exécution - Histoire des Faits divers
1873
9 janvier
Mort de Napoléon III
L'ex-empereur des Français meurt dans sa résidence de Camdem Place, dans le comté de Kent en Angleterre, où il vivait en exil depuis le désastre de 1870. Atteint de la maladie de la pierre, l'ex-Napoléon III était fortement handicapé. Deux interventions chirurgicales survenues le 2 et le 7 janvier avaient considérablement affecté son état général. Le neveu de Napoléon Ier et dernier souverain de France s'éteint quelques minutes avant que son chirurgien, le Docteur Thompson, ne tente une dernière opération. Il est 10h45.
Voir aussi : Décès - Napoléon III - Histoire du Second Empire
1938
9 janvier
Offensive républicaine sur Teruel, en Espagne
Pour contrecarrer l’avance nationaliste au nord de l’Espagne, les troupes républicaines lancent une offensive victorieuse contre Teruel. La guerre civile espagnole fait rage depuis 1936, opposant les républicains aux nationalistes (Franco). Le gouvernement légal (républicain) ne jouira pas longtemps de cette victoire. Sous les bombes, les troupes seront contraintes d’abandonner la ville aux franquistes le 22 février, avec des pertes humaines considérables.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Franco - Histoire des Guerres
1959
9 janvier
Première de "Cinq colonnes à la une"
L'homme de presse français Pierre Lazareff lance le tout premier magazine d'informations télévisées, "Cinq colonnes à la une". Présentée par le trio Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère, le premier vendredi de chaque mois sur l'unique chaîne de la RTF, l'émission cessera d'être diffusée peu après les évènements de mai 1968, après 103 numéros.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1960
9 janvier
Début de la construction du barrage d'Assouan
Les travaux du haut barrage d'Assouan commencent. L'aide financière et technique apportée par les Soviétiques sera considérable dans la réalisation de ce projet. Le futur barrage, long de 3 600 mètres et haut de 111 mètres, déviera le Nil de son lit par un canal de 1,6 km. Mais la retenue d'eau provoquera le déplacement de trésors de l'Egypte ancienne tels les temples de Nubie à Abou Simbel. Le grand barrage d'Assouan sera inauguré le 15 janvier 1971.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte : la république - Barrage - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
9 janvier
Début du procès de Jeanne d'Arc
Accusée d'hérésie, Jeanne la Pucelle comparaît à Rouen devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. La première séance publique aura lieu le 21 février dans la chapelle royale du château de Rouen. Le 24 mai, Jeanne d'Arc abjurera et reconnaîtra ses péchés avant de se rétracter le 28. Jeanne sera brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le 30 mai.
Voir aussi : Exécution - Procès - Jeanne d'Arc - Histoire de Rouen - D'Arc - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1719
9 janvier
La France entre en guerre contre l'Espagne
Le roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV, revendique la couronne de France et déclare la guerre au régent Philippe d'Orléans. Louis XV est alors âgé de 9 ans. Le conflit prendra fin en février 1720. Trois ans plus tard, Louis XV montera officiellement sur le trône de France.
Voir aussi : Louis XV - Philippe V d'Espagne - Histoire des Guerres
1836
9 janvier
Exécution de Lacenaire
Coupable d'avoir assassiné Chardon, un ancien camarade de prison, et sa mère ainsi que d'avoir agressé un garçon de banque rue Montorgueil à Paris, la malfaiteur Pierre-François Lacenaire est condamné à mort par les assises de la Seine. Lors de sa détention à la Conciergerie, Lacenaire rédigera ses mémoires qui contribueront largement à faire naître le mythe du dandy assassin et voleur. Lacenaire est guillotiné au petit matin, barrière Saint-Jacques à Paris.
Voir aussi : Assassinat - Exécution - Histoire des Faits divers
1873
9 janvier
Mort de Napoléon III
L'ex-empereur des Français meurt dans sa résidence de Camdem Place, dans le comté de Kent en Angleterre, où il vivait en exil depuis le désastre de 1870. Atteint de la maladie de la pierre, l'ex-Napoléon III était fortement handicapé. Deux interventions chirurgicales survenues le 2 et le 7 janvier avaient considérablement affecté son état général. Le neveu de Napoléon Ier et dernier souverain de France s'éteint quelques minutes avant que son chirurgien, le Docteur Thompson, ne tente une dernière opération. Il est 10h45.
Voir aussi : Décès - Napoléon III - Histoire du Second Empire
1938
9 janvier
Offensive républicaine sur Teruel, en Espagne
Pour contrecarrer l’avance nationaliste au nord de l’Espagne, les troupes républicaines lancent une offensive victorieuse contre Teruel. La guerre civile espagnole fait rage depuis 1936, opposant les républicains aux nationalistes (Franco). Le gouvernement légal (républicain) ne jouira pas longtemps de cette victoire. Sous les bombes, les troupes seront contraintes d’abandonner la ville aux franquistes le 22 février, avec des pertes humaines considérables.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Franco - Histoire des Guerres
1959
9 janvier
Première de "Cinq colonnes à la une"
L'homme de presse français Pierre Lazareff lance le tout premier magazine d'informations télévisées, "Cinq colonnes à la une". Présentée par le trio Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère, le premier vendredi de chaque mois sur l'unique chaîne de la RTF, l'émission cessera d'être diffusée peu après les évènements de mai 1968, après 103 numéros.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1960
9 janvier
Début de la construction du barrage d'Assouan
Les travaux du haut barrage d'Assouan commencent. L'aide financière et technique apportée par les Soviétiques sera considérable dans la réalisation de ce projet. Le futur barrage, long de 3 600 mètres et haut de 111 mètres, déviera le Nil de son lit par un canal de 1,6 km. Mais la retenue d'eau provoquera le déplacement de trésors de l'Egypte ancienne tels les temples de Nubie à Abou Simbel. Le grand barrage d'Assouan sera inauguré le 15 janvier 1971.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte : la république - Barrage - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille de Teruel est une des plus importante de la guerre civile espagnole, entre les forces républicaines et les troupes soulevées de Franco. Elle se déroula dans les environs de la ville aragonaise de Teruel, entre le 15 décembre 1937 et le 22 février 1938. Les combats ayant lieu pendant l'hiver, les conditions climatiques furent extrêmement rudes, l'hiver 1937-1938 étant le plus froid depuis plus de vingt ans. La ville changea plusieurs fois de mains, tombant d'abord aux mains des républicains, puis reprise par les nationalistes. Elle subit de lourds bombardements de l'artillerie et de l'aviation. La récupération de la victoire par Franco, qui mit en avant la supériorité de son matériel et la valeur de ses hommes a fait de cette bataille le tournant décisif de la guerre
Ce sont plusieurs conditions stratégiques majeures qui amènent les chefs de l'armée républicaine à lancer de vastes opérations sur Teruel, alors tenue par les nationalistes. D'un point de vue psychologique, ils pensent que, la ville n'étant pas bien défendue, sa capture permettrait aux républicains de reprendre l'initiative. De plus, Teruel est un symbole pour les nationalistes de leur supériorité sur le front aragonais.
D'un point de vue politique, Indalecio Prieto, ministre républicain de la Guerre, veut une victoire spectaculaire qui soit l'illustration de la valeur de l'armée républicaine et de son efficace réorganisation. Cela aiderait également le gouvernement de Juan Negrín à asseoir son autorité sur la Catalogne - et ses industries.
D'un point de vue militaire, Teruel forme en 1937 comme une coin enfoncé dans la zone républicaine, gênant les lignes de communication entre la Catalogne et le reste de l'Espagne républicaine au sud. L'opération doit également servir à éloigner les troupes de Franco, qui ont prévu des opérations de grande envergure autour de Madrid, dans le secteur de Guadalajara, à partir du 18 décembre 1937.
Teruel est une ville moyenne de 20 000 habitants, située dans le sud de l'Aragon, chef-lieu d'un province particulièrement pauvre. À une altitude de plus de 900 mètres, ses hivers sont les plus froids d'Espagne. La ville se trouve construite sur une colline élevée au-dessus de la confluence des rivières Turia et Alfambra. Elle est entourée d'un relief tourmenté de gorges étroites, de pics aigus et de crêtes tordues, comme la crête de La Muela de Teruel, à l'ouest de la ville.
Les troupes républicaines, fortes d'environ 90 000 hommes, sont placées sous le commandement de Juan Hernández Saravia, chef de l'armée du Levant et qui s'était chargé de la réorganisation de l'armée depuis 1936. Les troupes sont divisées en trois corps d'armée, le XIIe, le XVIIIe et le XXe. Sous ses ordres, on retrouve le commandant Enrique Lister, dont la division est choisie pour diriger l'attaque. Les troupes ne comprennent pas de Brigades internationales, n'étant composées que de soldats espagnols de l'armée du Levant soutenue par l'armée de l'Est. L'attaque doit être appuyée par environ 120 avions, dont des Polikarpov I-16 Mosca et Polikarpov I-15 Chato.
Du côté nationaliste, c'est le colonel Domingo Rey d'Harcourt qui se trouve à la tête des forces soulevées dans la ville de Teruel. Il commande les 3 900 hommes de la 52e division, auxquels ils faut ajouter environ 6 000 civils, les effectifs s'élevant en tout à presque 10 000 hommes.
Le plan initial du général Rojo est d'encercler la ville avec six divisions qui reçoivent le soutien à l'arrière de deux divisions pour parer à toute contre-attaque nationaliste. Sous un froid intense (on atteint certains jours les -20 °C) et la neige qui tombe, les troupes républicaines, assurées d'une victoire facile au vu de la disproportion de matériel et d'hommes, commencent leur offensive le 15 décembre vers 15 h 0, après une très courte et faible préparation de l'aviation et de l'artillerie. Líster et Enrique Fernández Heredia, à la tête de la 11e division, s'empare de Concud, tandis que la 25e division occupe San Blas. Le 18 décembre, les républicains prennent position sur la crête de la Muela et attaquent le vieux cimetière. Les deux corps d'armée s'efforcent de rapidement encercler complètement la ville afin de l'isoler de tout renfort, et le 20 décembre, les républicains font leur jonction avec le XVIIIe corps d'armée. Le général Aranda, arrivé la veille se voit mis en échec.
Le 17 décembre, l'aviation républicaine cause de graves pertes à l'aviation nationaliste venue en aide aux assiégés. Les combats aériens se succèdent entre les Fiat CR.32 et les Messerschmitt Bf 109 des nationalistes et les Polikarpov I-15 e I-16 des républicains. L'aviation nationaliste, qui décolle des aérodromes de Castille et doit affronter de difficiles conditions climatiques, ne peut offrir que peu de résistance à l'avancée républicaine.
Le 19 décembre commencent les combats à l'intérieur de la ville-même, du côté du cimetière et du stade de football. Les combats se font de plus en plus acharnés, car les nationalistes défendent chaque rue, chaque maison. Les pertes sont élevées, en particulier pour les civils, qui subissent cette guerilla urbaine, malgré les recommandations d'Indalecio Prieto : les lieux des combats les plus acharnés sont les bâtiments du Banco de España, le couvent de Santa Clara et l'hôtel Aragón. Le 22 décembre, les soldats républicains atteignent le centre de la ville et les chars occupent la place du Torico, accompagnés d'Ernest Hemingway, Alfonso Sánchez Portela, ou Herbert Matthews, correspondant de guerre pour le New York Times. Le 24 décembre, la victoire semble acquise, malgré la résistance de deux réduits, le séminaire et le siège du commandement militaire de la ville, puisque Radio Barcelona annonce déjà la chute de Teruel ; le 8 janvier, les autorités de la ville se rendent officiellement.
Carte de la bataille de Teruel. Trait rouge : Front au début de la bataille (15 décembre 1938). Trait violet : Front lors du siège de la ville (20 décembre 1938). Trait vert : Front à la fin de la bataille (22 février 1938).
Engagé dans une deuxième bataille à Guadalajara, c'est seulement le 23 décembre que Franco se décide à envoyer une aide conséquente aux assiégés de Teruel. Il avait en effet déclaré qu'aucun chef-lieu de province ne devait tomber aux mains des républicains. Il se retire alors du front de Guadalajara, malgré l'opposition de ses alliés italiens et allemands, afin de tourner ses efforts sur Teruel. Il abandonne ainsi la perspective d'une fin rapide de la guerre, en prenant Madrid.
Début janvier, le jeu des forces semble assez équilibré : chacun pense que le front va se stabiliser là où il en est. Quoiqu'ayant suspendu les opérations sur Guadalajara le 23 décembre, les troupes nationalistes ne peuvent être acheminées sur Teruel avant le 29 : Franco se contente d'envoyer des messages à Rey d'Harcourt dans lesquels il lui intime de résister à tout prix. D'un autre côté, les pertes de l'armée républicaines sont élevées, car les combats et le froid ont entamé la résistance des soldats et dans les airs, la présence des chasseurs nationalistes se fait plus importante, mais il y a encore une infanterie et des blindés républicains nombreux.
La nouvelle de la reddition des hommes de Rey d'Harcourt étant connue, les franquistes décident de réorganiser leurs corps d'armée - puisqu'ils n'ont plus le souci de les libérer. Le haut commandement nationaliste ordonne la reconquête de la ville par les corps d'armée « Castille » et « Galice », avec l'appui de l'aviation, de deux divisions navarraises et de l'artillerie italienne. Le général Varela dirige les opérations au sud, le general Aranda au nord. occupe quelques positions des alentours.
Le XXIIe corps d'armée républicain est chargé de défendre le centre ville, tandis que les autres unités se retirent pour occuper des positions stratégiques. Le 2 janvier, les troupes nationalistes essaient d'entrer dans Teruel, mais le général Saravia ordonne de faire sauter les ponts, brisant l'offensive nationaliste. Dans la ville, les combats sont une fois de plus extrêmement violents, les soldats se battent au corps à corps avec leurs baïonnettes. Après une semaine, les positions n'y ont pas bougé. Les pertes étant très nombreuses, le commandement républicain décident le 19 janvier de faire en fin de compte appel aux Brigades internationales, qui stationnaient non loin, mais en réserve, où elles reçoivent la visite du chanteur américain Paul Robeson, les hommes et femme politiques britanniques Clement Attlee, Ellen Wilkinson et Philip J. Noel-Baker.
Les bombardements aériens sur les positions républicaines sont de très grande ampleur, grâce au concours de la légion Condor. Le 17 janvier, ils prennent position sur les hauteurs qui surplombent la ville et y acheminent un demi millier de pièces d'artillerie. La rive droite de l'Alfambra tombe aux mains des nationalistes dès le 22 janvier : cette fois ce sont les républicains qui se retrouvent assiégés.
Le 25 janvier, les républicains lancent une offensive afin de briser l'encerclement. Mais si les tanks républicains T-26 se révèlent utiles, l'aviation et l'artillerie nationalistes est plus efficace encore. Le 7 février, les nationalistes brisent par une charge de cavalerie le front adverse et franchissent l'Alfambra, et le 20, malgré l'arrivée du Ve corps d'armée, les républicains se retrouvent totalement encerclés dans Teruel. Ils reçoivent alors d'« El Campesino » - mais pas du commandement républicain - l'ordre de se retirer, mais toute sortie se retrouve être impossible, et ce sont plus de 14 000 soldats qui sont faits prisonniers. Le 22 février, les dernières unités républicaines abandonnent la ville.
La bataille de Teruel est pour l'armée républicaine la preuve de sa capacité à s'organiser et mener des opérations efficaces contre un ennemi mieux armé et plus professionnel. Mais elle met également en évidence ses insuffisances et on voit s'affirmer des dissensions entre les généraux de profession comme Saravia et des chefs plus politiques comme Líster et El Campesino. Les troupes sortent du combat épuisées et les pertes matérielles - avions et armement - ne sont pas rapidement remplacées.
D'un point de vue politique, le camp républicain ressent durement la défaite et la perte de Teruel, après les espoirs qu'a fait naître sa capture. Le contrôle des industries de Catalogne, aux mains des anarchistes, échappe définitivement au gouvernement de Negrin. Comme le dit Laurie Lee, écrivain et poète britannique qui servit dans les Brigades internationales, « Teruel fut pour les Républicains un cadeau de Noël qui se révéla empoisonné. Ce devait être la victoire qui changerait le cours de la guerre ; mais ce fut le sceau de la défaite »[5].
D'un point de vue stratégique, la route entre le sud de l'Espagne républicaine et la Catalogne reste gênée par les troupes franquistes, que la bataille de Teruel a amené en plus grand nombre dans le secteur. Au printemps 1938, la route est ouverte pour une offensive nationaliste dans le nord-est de la péninsule, afin de couper définitivement en deux le camp républicain par une course à la mer. Alors que les troupes républicaines ont été retirées du front afin de se reconstituer, Franco lance, le 7 mars 1938, l'offensive d'Aragon, sans rencontrer une grande résistance.
Ce sont plusieurs conditions stratégiques majeures qui amènent les chefs de l'armée républicaine à lancer de vastes opérations sur Teruel, alors tenue par les nationalistes. D'un point de vue psychologique, ils pensent que, la ville n'étant pas bien défendue, sa capture permettrait aux républicains de reprendre l'initiative. De plus, Teruel est un symbole pour les nationalistes de leur supériorité sur le front aragonais.
D'un point de vue politique, Indalecio Prieto, ministre républicain de la Guerre, veut une victoire spectaculaire qui soit l'illustration de la valeur de l'armée républicaine et de son efficace réorganisation. Cela aiderait également le gouvernement de Juan Negrín à asseoir son autorité sur la Catalogne - et ses industries.
D'un point de vue militaire, Teruel forme en 1937 comme une coin enfoncé dans la zone républicaine, gênant les lignes de communication entre la Catalogne et le reste de l'Espagne républicaine au sud. L'opération doit également servir à éloigner les troupes de Franco, qui ont prévu des opérations de grande envergure autour de Madrid, dans le secteur de Guadalajara, à partir du 18 décembre 1937.
Teruel est une ville moyenne de 20 000 habitants, située dans le sud de l'Aragon, chef-lieu d'un province particulièrement pauvre. À une altitude de plus de 900 mètres, ses hivers sont les plus froids d'Espagne. La ville se trouve construite sur une colline élevée au-dessus de la confluence des rivières Turia et Alfambra. Elle est entourée d'un relief tourmenté de gorges étroites, de pics aigus et de crêtes tordues, comme la crête de La Muela de Teruel, à l'ouest de la ville.
Les troupes républicaines, fortes d'environ 90 000 hommes, sont placées sous le commandement de Juan Hernández Saravia, chef de l'armée du Levant et qui s'était chargé de la réorganisation de l'armée depuis 1936. Les troupes sont divisées en trois corps d'armée, le XIIe, le XVIIIe et le XXe. Sous ses ordres, on retrouve le commandant Enrique Lister, dont la division est choisie pour diriger l'attaque. Les troupes ne comprennent pas de Brigades internationales, n'étant composées que de soldats espagnols de l'armée du Levant soutenue par l'armée de l'Est. L'attaque doit être appuyée par environ 120 avions, dont des Polikarpov I-16 Mosca et Polikarpov I-15 Chato.
Du côté nationaliste, c'est le colonel Domingo Rey d'Harcourt qui se trouve à la tête des forces soulevées dans la ville de Teruel. Il commande les 3 900 hommes de la 52e division, auxquels ils faut ajouter environ 6 000 civils, les effectifs s'élevant en tout à presque 10 000 hommes.
Le plan initial du général Rojo est d'encercler la ville avec six divisions qui reçoivent le soutien à l'arrière de deux divisions pour parer à toute contre-attaque nationaliste. Sous un froid intense (on atteint certains jours les -20 °C) et la neige qui tombe, les troupes républicaines, assurées d'une victoire facile au vu de la disproportion de matériel et d'hommes, commencent leur offensive le 15 décembre vers 15 h 0, après une très courte et faible préparation de l'aviation et de l'artillerie. Líster et Enrique Fernández Heredia, à la tête de la 11e division, s'empare de Concud, tandis que la 25e division occupe San Blas. Le 18 décembre, les républicains prennent position sur la crête de la Muela et attaquent le vieux cimetière. Les deux corps d'armée s'efforcent de rapidement encercler complètement la ville afin de l'isoler de tout renfort, et le 20 décembre, les républicains font leur jonction avec le XVIIIe corps d'armée. Le général Aranda, arrivé la veille se voit mis en échec.
Le 17 décembre, l'aviation républicaine cause de graves pertes à l'aviation nationaliste venue en aide aux assiégés. Les combats aériens se succèdent entre les Fiat CR.32 et les Messerschmitt Bf 109 des nationalistes et les Polikarpov I-15 e I-16 des républicains. L'aviation nationaliste, qui décolle des aérodromes de Castille et doit affronter de difficiles conditions climatiques, ne peut offrir que peu de résistance à l'avancée républicaine.
Le 19 décembre commencent les combats à l'intérieur de la ville-même, du côté du cimetière et du stade de football. Les combats se font de plus en plus acharnés, car les nationalistes défendent chaque rue, chaque maison. Les pertes sont élevées, en particulier pour les civils, qui subissent cette guerilla urbaine, malgré les recommandations d'Indalecio Prieto : les lieux des combats les plus acharnés sont les bâtiments du Banco de España, le couvent de Santa Clara et l'hôtel Aragón. Le 22 décembre, les soldats républicains atteignent le centre de la ville et les chars occupent la place du Torico, accompagnés d'Ernest Hemingway, Alfonso Sánchez Portela, ou Herbert Matthews, correspondant de guerre pour le New York Times. Le 24 décembre, la victoire semble acquise, malgré la résistance de deux réduits, le séminaire et le siège du commandement militaire de la ville, puisque Radio Barcelona annonce déjà la chute de Teruel ; le 8 janvier, les autorités de la ville se rendent officiellement.
Carte de la bataille de Teruel. Trait rouge : Front au début de la bataille (15 décembre 1938). Trait violet : Front lors du siège de la ville (20 décembre 1938). Trait vert : Front à la fin de la bataille (22 février 1938).
Engagé dans une deuxième bataille à Guadalajara, c'est seulement le 23 décembre que Franco se décide à envoyer une aide conséquente aux assiégés de Teruel. Il avait en effet déclaré qu'aucun chef-lieu de province ne devait tomber aux mains des républicains. Il se retire alors du front de Guadalajara, malgré l'opposition de ses alliés italiens et allemands, afin de tourner ses efforts sur Teruel. Il abandonne ainsi la perspective d'une fin rapide de la guerre, en prenant Madrid.
Début janvier, le jeu des forces semble assez équilibré : chacun pense que le front va se stabiliser là où il en est. Quoiqu'ayant suspendu les opérations sur Guadalajara le 23 décembre, les troupes nationalistes ne peuvent être acheminées sur Teruel avant le 29 : Franco se contente d'envoyer des messages à Rey d'Harcourt dans lesquels il lui intime de résister à tout prix. D'un autre côté, les pertes de l'armée républicaines sont élevées, car les combats et le froid ont entamé la résistance des soldats et dans les airs, la présence des chasseurs nationalistes se fait plus importante, mais il y a encore une infanterie et des blindés républicains nombreux.
La nouvelle de la reddition des hommes de Rey d'Harcourt étant connue, les franquistes décident de réorganiser leurs corps d'armée - puisqu'ils n'ont plus le souci de les libérer. Le haut commandement nationaliste ordonne la reconquête de la ville par les corps d'armée « Castille » et « Galice », avec l'appui de l'aviation, de deux divisions navarraises et de l'artillerie italienne. Le général Varela dirige les opérations au sud, le general Aranda au nord. occupe quelques positions des alentours.
Le XXIIe corps d'armée républicain est chargé de défendre le centre ville, tandis que les autres unités se retirent pour occuper des positions stratégiques. Le 2 janvier, les troupes nationalistes essaient d'entrer dans Teruel, mais le général Saravia ordonne de faire sauter les ponts, brisant l'offensive nationaliste. Dans la ville, les combats sont une fois de plus extrêmement violents, les soldats se battent au corps à corps avec leurs baïonnettes. Après une semaine, les positions n'y ont pas bougé. Les pertes étant très nombreuses, le commandement républicain décident le 19 janvier de faire en fin de compte appel aux Brigades internationales, qui stationnaient non loin, mais en réserve, où elles reçoivent la visite du chanteur américain Paul Robeson, les hommes et femme politiques britanniques Clement Attlee, Ellen Wilkinson et Philip J. Noel-Baker.
Les bombardements aériens sur les positions républicaines sont de très grande ampleur, grâce au concours de la légion Condor. Le 17 janvier, ils prennent position sur les hauteurs qui surplombent la ville et y acheminent un demi millier de pièces d'artillerie. La rive droite de l'Alfambra tombe aux mains des nationalistes dès le 22 janvier : cette fois ce sont les républicains qui se retrouvent assiégés.
Le 25 janvier, les républicains lancent une offensive afin de briser l'encerclement. Mais si les tanks républicains T-26 se révèlent utiles, l'aviation et l'artillerie nationalistes est plus efficace encore. Le 7 février, les nationalistes brisent par une charge de cavalerie le front adverse et franchissent l'Alfambra, et le 20, malgré l'arrivée du Ve corps d'armée, les républicains se retrouvent totalement encerclés dans Teruel. Ils reçoivent alors d'« El Campesino » - mais pas du commandement républicain - l'ordre de se retirer, mais toute sortie se retrouve être impossible, et ce sont plus de 14 000 soldats qui sont faits prisonniers. Le 22 février, les dernières unités républicaines abandonnent la ville.
La bataille de Teruel est pour l'armée républicaine la preuve de sa capacité à s'organiser et mener des opérations efficaces contre un ennemi mieux armé et plus professionnel. Mais elle met également en évidence ses insuffisances et on voit s'affirmer des dissensions entre les généraux de profession comme Saravia et des chefs plus politiques comme Líster et El Campesino. Les troupes sortent du combat épuisées et les pertes matérielles - avions et armement - ne sont pas rapidement remplacées.
D'un point de vue politique, le camp républicain ressent durement la défaite et la perte de Teruel, après les espoirs qu'a fait naître sa capture. Le contrôle des industries de Catalogne, aux mains des anarchistes, échappe définitivement au gouvernement de Negrin. Comme le dit Laurie Lee, écrivain et poète britannique qui servit dans les Brigades internationales, « Teruel fut pour les Républicains un cadeau de Noël qui se révéla empoisonné. Ce devait être la victoire qui changerait le cours de la guerre ; mais ce fut le sceau de la défaite »[5].
D'un point de vue stratégique, la route entre le sud de l'Espagne républicaine et la Catalogne reste gênée par les troupes franquistes, que la bataille de Teruel a amené en plus grand nombre dans le secteur. Au printemps 1938, la route est ouverte pour une offensive nationaliste dans le nord-est de la péninsule, afin de couper définitivement en deux le camp républicain par une course à la mer. Alors que les troupes républicaines ont été retirées du front afin de se reconstituer, Franco lance, le 7 mars 1938, l'offensive d'Aragon, sans rencontrer une grande résistance.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1863
10 janvier
Inauguration du premier métro
Imaginé par Charles Pearson, le premier métro du monde est inauguré à Londres à 6 heures du matin. La ligne longue de 4 miles (6,5 kilomètres) permet de rallier Farringdon street à Paddington. Malgré les problèmes d'aération, il fonctionne à la vapeur. Durant cette première journée, le "London Metropolitan" transportera près de 30 000 passagers.
Voir aussi : Histoire de Londres - Inauguration - Métro - Histoire des Chemins de fer
1920
10 janvier
Naissance de la Société des Nations
Avec l'entrée en vigueur du traité de Versailles, signé le même jour au Quai d'Orsay, naît officiellement la SDN. L'organisation internationale, dont le siège est établi à Genève, accueille 32 pays membres. Elle est soumise à l'autorité d'un conseil permanent composé de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie, du Japon et de la Chine. Le rôle de la SDN est d'assurer le maintien de la paix dans le monde. Paradoxe : bien qu'imaginée par le président américain Wilson, la SDN n'accueillera jamais en son sein les Etats-Unis. Après la Seconde Guerre mondiale, elle sera remplacée par l'ONU en 1946.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la SDN - Histoire de la Société des Nations - Histoire de la Diplomatie
1926
10 janvier
Metropolis salué par la critique
Le réalisateur allemand Fritz Lang présente pour la première fois à Berlin son film "Metropolis". Dans une cité futuriste gouvernée par le despote John Fredersen, les maîtres et les travailleurs sont séparés entre parties haute et basse de la ville. Fritz Lang appelle dans son film à la réconciliation des classes sociales. Au terme des 3h30 de film, la critique l'encense. "Metropolis" devient le chef-d'œuvre du cinéma expressionniste allemand.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la science-fiction - Film - Fritz Lang - Histoire du Cinéma
1929
10 janvier
Premières aventures de Tintin
L'illustrateur Georges Rémi alias Hergé, publie dans le supplément du quotidien bruxellois "Le vingtième siècle", sa nouvelle bande dessinée: "Tintin au pays des soviets".
Voir aussi : BD - Hergé - Tintin - Histoire des Bandes dessinées
1949
10 janvier
RCA lance le 45 tours
La maison de disque américaine RCA met en vente un nouveau type de disque en vinyle qui prendra le nom de 45 tours du fait de sa rotation de 45 tours par minute. Grâce à cette invention, qui permet d'écouter 8 minutes de musique sur chaque face, les artistes vont se lancer sur un nouveau marché, la vente de "single".
Voir aussi : 45 tours - Disque - Histoire de la Chanson
1975
10 janvier
Début d'"Apostrophe"
L'émission littéraire de Bernard Pivot est diffusée pour la première fois sur Antenne 2. "Apostrophe" remplace le programme "Ouvrez les guillemets" présenté par le même Bernard Pivot."Apostrophe" sera remplacé par "Bouillon de culture", dont le premier numéro sera diffusé le 12 janvier 1991.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision
1991
10 janvier
La France adopte la loi Evin
La France se dote d’une loi visant à réduire la consommation d’alcool et de cigarettes, en tant que produits néfastes pour la santé et impliquant une forte dépendance. La voie choisie par le député PS Claude Evin repose essentiellement sur la neutralisation de la publicité et l’obligation de messages préventifs : promouvoir la cigarette est désormais interdit tandis que l’alcool n’a plus le droit de citer à la télévision et au cinéma. Concernant le tabac, le texte doit également défendre les « fumeurs passifs » en interdisant de fumer dans les lieux publics. Elle provoque la colère des producteurs d’alcool ainsi que des cafés et autres restaurants qui d’ailleurs opterons pour une application limité.
Voir aussi : Loi - Evin - Tabagisme - Histoire de l'Alimentation
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
10 janvier
Inauguration du premier métro
Imaginé par Charles Pearson, le premier métro du monde est inauguré à Londres à 6 heures du matin. La ligne longue de 4 miles (6,5 kilomètres) permet de rallier Farringdon street à Paddington. Malgré les problèmes d'aération, il fonctionne à la vapeur. Durant cette première journée, le "London Metropolitan" transportera près de 30 000 passagers.
Voir aussi : Histoire de Londres - Inauguration - Métro - Histoire des Chemins de fer
1920
10 janvier
Naissance de la Société des Nations
Avec l'entrée en vigueur du traité de Versailles, signé le même jour au Quai d'Orsay, naît officiellement la SDN. L'organisation internationale, dont le siège est établi à Genève, accueille 32 pays membres. Elle est soumise à l'autorité d'un conseil permanent composé de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie, du Japon et de la Chine. Le rôle de la SDN est d'assurer le maintien de la paix dans le monde. Paradoxe : bien qu'imaginée par le président américain Wilson, la SDN n'accueillera jamais en son sein les Etats-Unis. Après la Seconde Guerre mondiale, elle sera remplacée par l'ONU en 1946.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la SDN - Histoire de la Société des Nations - Histoire de la Diplomatie
1926
10 janvier
Metropolis salué par la critique
Le réalisateur allemand Fritz Lang présente pour la première fois à Berlin son film "Metropolis". Dans une cité futuriste gouvernée par le despote John Fredersen, les maîtres et les travailleurs sont séparés entre parties haute et basse de la ville. Fritz Lang appelle dans son film à la réconciliation des classes sociales. Au terme des 3h30 de film, la critique l'encense. "Metropolis" devient le chef-d'œuvre du cinéma expressionniste allemand.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Dossier histoire de la science-fiction - Film - Fritz Lang - Histoire du Cinéma
1929
10 janvier
Premières aventures de Tintin
L'illustrateur Georges Rémi alias Hergé, publie dans le supplément du quotidien bruxellois "Le vingtième siècle", sa nouvelle bande dessinée: "Tintin au pays des soviets".
Voir aussi : BD - Hergé - Tintin - Histoire des Bandes dessinées
1949
10 janvier
RCA lance le 45 tours
La maison de disque américaine RCA met en vente un nouveau type de disque en vinyle qui prendra le nom de 45 tours du fait de sa rotation de 45 tours par minute. Grâce à cette invention, qui permet d'écouter 8 minutes de musique sur chaque face, les artistes vont se lancer sur un nouveau marché, la vente de "single".
Voir aussi : 45 tours - Disque - Histoire de la Chanson
1975
10 janvier
Début d'"Apostrophe"
L'émission littéraire de Bernard Pivot est diffusée pour la première fois sur Antenne 2. "Apostrophe" remplace le programme "Ouvrez les guillemets" présenté par le même Bernard Pivot."Apostrophe" sera remplacé par "Bouillon de culture", dont le premier numéro sera diffusé le 12 janvier 1991.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision
1991
10 janvier
La France adopte la loi Evin
La France se dote d’une loi visant à réduire la consommation d’alcool et de cigarettes, en tant que produits néfastes pour la santé et impliquant une forte dépendance. La voie choisie par le député PS Claude Evin repose essentiellement sur la neutralisation de la publicité et l’obligation de messages préventifs : promouvoir la cigarette est désormais interdit tandis que l’alcool n’a plus le droit de citer à la télévision et au cinéma. Concernant le tabac, le texte doit également défendre les « fumeurs passifs » en interdisant de fumer dans les lieux publics. Elle provoque la colère des producteurs d’alcool ainsi que des cafés et autres restaurants qui d’ailleurs opterons pour une application limité.
Voir aussi : Loi - Evin - Tabagisme - Histoire de l'Alimentation
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-49
11 janvier
Jules César traverse le Rubicon
Au commandement de la XIII° légion, Jules César franchit le fleuve Rubicon qui constitue la séparation entre la Gaule cisalpine et l'Italie. Pourtant le Sénat Romain interdisait formellement à tout général en arme de franchir cette frontière sans son autorisation. En transgressant cet ordre, Jules César viole la loi de Rome et déclare la guerre au Sénat. Au moment de traverser le Rubicon, il s'exclame : "Anerrifthô Kubos" qui sera traduit en latin populaire par "Alea jacta est", "le sort en est jeté". Désormais, plus rien ne peut arrêter Jules César : il entrera dans Rome, évincera Pompée et, au terme d'une longue guerre civile, soumettra l'ensemble de l'Empire romain en devenant dictateur à vie.
Voir aussi : Histoire de Rome - Jules César - Pompée - Histoire de la Rome antique
532
11 janvier
La sédition de Nika à Constantinople
L’Hippodrome, où se déroulent régulièrement les courses de chars, voit deux factions s’affronter en son sein. D’un côté, ceux que l’on surnomme les "Bleus", issus de l’aristocratie, et de l’autre, les "Verts", partisans de la démocratie. Les deux profitent souvent de l’événement pour montrer leur désaccord sur le gouvernement de l’Empire. Au cours de l’une des ces courses, les Verts s’opposent au préfet actuel, Jean de Cappadoce. Les manifestations violentes éclatent et Cappadoce ordonne qu’on s’empare de quelques hommes pour en faire des otages. Toutefois, par erreur, un Bleu est arrêté, puis exécuté deux jours plus tard. La faction bleue se joint alors aux émeutes, qui redoublent de violence. Durant trois jours, la ville sera ravagée avec pour bruit de fond les cris "Nika ! Nika !", signifiant "Victoire !". Les émeutiers seront finalement massacrés par l’empereur Justinien.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Justinien - Sédition de Nika - Histoire du Moyen-Âge
1693
11 janvier
Tremblement de terre en Sicile
Quelques années après une éruption volcanique, la Sicile, et notamment la ville de Catane, est durement affectée par un tremblement de Terre. Le bilan humain est d’environ 60 000 morts. Mais dans cette région où se côtoient des villes historiques et prestigieuses comme Syracuse ou Messine, les conséquences sur le patrimoine sont également importantes. En fait, ce séisme fera entrer la Sicile dans l’ère du baroque avec notamment la reconstruction de Catane par Giovanni Battista Vaccarini.
Voir aussi : Tremblement de terre - Dossier histoire du baroque - Histoire de la Sicile - Syracuse - Messine - Histoire des Catastrophes naturelles
1814
11 janvier
Murat trahit Napoléon
Le maréchal de France et roi de Naples Joachim Murat signe un traité d'alliance avec l'Autriche et décide d'occuper l'Italie centrale. Cet accord lui garantit son royaume, mais lui impose de fournir 30 000 hommes aux forces alliées. Murat, déçu que l'empereur ne lui ait pas accordé l'intégralité du royaume d'Italie, l'abandonne et se rallie à ses ennemis.
Voir aussi : Napoléon - Alliance - Murat - Histoire de l'Empire
1898
11 janvier
Esterhazy acquitté
Esterhazy, dont l’histoire montrera qu’il est le vrai coupable de l’affaire Dreyfus, est acquitté au terme d’un procès expéditif de quelques minutes. Aidé par Henry, Esterhazy était parvenu à manipuler des éléments pour accuser Picquart d’avoir créé un faux document : "le petit bleu". Coupable d’avoir découvert une vérité que l’armée et le pouvoir ne sont guère enclins à entendre, Picquart sera accusé et incarcéré au Mont-Valérien avant d’être exclu de l’armée.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Esterhazy - Histoire de Mont-Valérien - Picquart - Histoire de la Justice
1922
11 janvier
Premier traitement anti-diabétique
A Toronto au Canada, un malade atteint de diabète est le premier homme à être soigné grâce à un traitement à l'insuline. Isolée le 27 juillet 1921 par le docteur Frédérick Grant Banting et son assistant Charles Best, l'insuline est une hormone pancréatique qui permet la régulation de la glycémie. Les recherches de Banting lui vaudront d'obtenir le prix Nobel de médecine en 1923.
Voir aussi : Histoire de la Médecine
1944
11 janvier
La création de l’Istiqlal
Allal el Fassi fonde le parti nationaliste de l’Istiqlal. Il est né de la scission du Comité d’action marocaine (1934) et mène un combat pour l’indépendance du Maroc. Il soutiendra Mohammed V jusqu’à la fin du protectorat français. Divisé en 1960, il donnera naissance à l’Union nationale des forces populaires, avant de se détacher du gouvernement d’Hassan II (1963). Il se ralliera finalement au régime au début des années 1980.
Voir aussi : Protectorat - Mohammed V - Histoire de la Décolonisation
1946
11 janvier
Proclamation de la république albanaise
Après des élections remportées par le Front démocratique, mouvement où les communistes sont dominants, l’Assemblée constituante déclare la République populaire d’Albanie. Grâce à la résistance menée par le communiste Enver Hodja contre l'occupation italienne puis allemande, l'Albanie s’était libérée par ses propres moyens dès 1944. Ce dernier devient Premier ministre tandis que le nationaliste démocrate Omer Nishani obtient la présidence. Rapidement l’opposition est réduite à néant grâce à des purges. Le pays se range aux côtés de la Yougoslavie voisine avant de finalement s’allier à l’URSS.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - République - Histoire de la Décolonisation
1957
11 janvier
Martin Luther King à la tête de la conférence des chrétiens dirigeants du sud
Après le succès obtenu lors de la campagne de boycott des bus de Montgomery, les élites noires des États du sud se retrouvent et fondent une nouvelle organisation : la conférences des chrétiens dirigeants du sud (Southern Christian Leadership Conference). Martin Luther King est élu président. La politique de cette organisation réside dans la non violence prônée par son dirigeant et a comme objectif principal l'égalité des droits civiques.
Voir aussi : Ségrégation - Conférence - Martin Luther King - SCLC - Histoire du Racisme
1962
11 janvier
Inauguration du "France"
Le prestigieux paquebot français est inauguré au Havre par Yvonne de Gaulle et le Premier ministre Michel Debré. Construit dans les chantiers navals de Saint-Nazaire, le "France" mesure 315 mètres de long et 34 de large. Pour son voyage inaugural, "Le France" fait route vers les Canaries. Le 25 juin 1979, il sera racheté par la Norvège et rebaptisé "le Norway".
Voir aussi : Histoire des Grands travaux
1979
11 janvier
Pol Pot chassé du pouvoir
Alors que l’armée Vietnamienne a chassé Pol Pot du pouvoir, des militants khmers rouges dissidents forment un nouveau gouvernement. Si le Cambodge ne connaît pas pour autant la paix intérieure, le régime totalitaire et sanglant de Pol Pot est renversé. Il affiche un bilan tragique estimé à environ 2 millions de morts, alors que le pays ne comptait que 7 millions d’habitants.
Voir aussi : Histoire des Khmers rouges - Pol Pot - Histoire des Coups d'Etat
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
11 janvier
Jules César traverse le Rubicon
Au commandement de la XIII° légion, Jules César franchit le fleuve Rubicon qui constitue la séparation entre la Gaule cisalpine et l'Italie. Pourtant le Sénat Romain interdisait formellement à tout général en arme de franchir cette frontière sans son autorisation. En transgressant cet ordre, Jules César viole la loi de Rome et déclare la guerre au Sénat. Au moment de traverser le Rubicon, il s'exclame : "Anerrifthô Kubos" qui sera traduit en latin populaire par "Alea jacta est", "le sort en est jeté". Désormais, plus rien ne peut arrêter Jules César : il entrera dans Rome, évincera Pompée et, au terme d'une longue guerre civile, soumettra l'ensemble de l'Empire romain en devenant dictateur à vie.
Voir aussi : Histoire de Rome - Jules César - Pompée - Histoire de la Rome antique
532
11 janvier
La sédition de Nika à Constantinople
L’Hippodrome, où se déroulent régulièrement les courses de chars, voit deux factions s’affronter en son sein. D’un côté, ceux que l’on surnomme les "Bleus", issus de l’aristocratie, et de l’autre, les "Verts", partisans de la démocratie. Les deux profitent souvent de l’événement pour montrer leur désaccord sur le gouvernement de l’Empire. Au cours de l’une des ces courses, les Verts s’opposent au préfet actuel, Jean de Cappadoce. Les manifestations violentes éclatent et Cappadoce ordonne qu’on s’empare de quelques hommes pour en faire des otages. Toutefois, par erreur, un Bleu est arrêté, puis exécuté deux jours plus tard. La faction bleue se joint alors aux émeutes, qui redoublent de violence. Durant trois jours, la ville sera ravagée avec pour bruit de fond les cris "Nika ! Nika !", signifiant "Victoire !". Les émeutiers seront finalement massacrés par l’empereur Justinien.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Justinien - Sédition de Nika - Histoire du Moyen-Âge
1693
11 janvier
Tremblement de terre en Sicile
Quelques années après une éruption volcanique, la Sicile, et notamment la ville de Catane, est durement affectée par un tremblement de Terre. Le bilan humain est d’environ 60 000 morts. Mais dans cette région où se côtoient des villes historiques et prestigieuses comme Syracuse ou Messine, les conséquences sur le patrimoine sont également importantes. En fait, ce séisme fera entrer la Sicile dans l’ère du baroque avec notamment la reconstruction de Catane par Giovanni Battista Vaccarini.
Voir aussi : Tremblement de terre - Dossier histoire du baroque - Histoire de la Sicile - Syracuse - Messine - Histoire des Catastrophes naturelles
1814
11 janvier
Murat trahit Napoléon
Le maréchal de France et roi de Naples Joachim Murat signe un traité d'alliance avec l'Autriche et décide d'occuper l'Italie centrale. Cet accord lui garantit son royaume, mais lui impose de fournir 30 000 hommes aux forces alliées. Murat, déçu que l'empereur ne lui ait pas accordé l'intégralité du royaume d'Italie, l'abandonne et se rallie à ses ennemis.
Voir aussi : Napoléon - Alliance - Murat - Histoire de l'Empire
1898
11 janvier
Esterhazy acquitté
Esterhazy, dont l’histoire montrera qu’il est le vrai coupable de l’affaire Dreyfus, est acquitté au terme d’un procès expéditif de quelques minutes. Aidé par Henry, Esterhazy était parvenu à manipuler des éléments pour accuser Picquart d’avoir créé un faux document : "le petit bleu". Coupable d’avoir découvert une vérité que l’armée et le pouvoir ne sont guère enclins à entendre, Picquart sera accusé et incarcéré au Mont-Valérien avant d’être exclu de l’armée.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Esterhazy - Histoire de Mont-Valérien - Picquart - Histoire de la Justice
1922
11 janvier
Premier traitement anti-diabétique
A Toronto au Canada, un malade atteint de diabète est le premier homme à être soigné grâce à un traitement à l'insuline. Isolée le 27 juillet 1921 par le docteur Frédérick Grant Banting et son assistant Charles Best, l'insuline est une hormone pancréatique qui permet la régulation de la glycémie. Les recherches de Banting lui vaudront d'obtenir le prix Nobel de médecine en 1923.
Voir aussi : Histoire de la Médecine
1944
11 janvier
La création de l’Istiqlal
Allal el Fassi fonde le parti nationaliste de l’Istiqlal. Il est né de la scission du Comité d’action marocaine (1934) et mène un combat pour l’indépendance du Maroc. Il soutiendra Mohammed V jusqu’à la fin du protectorat français. Divisé en 1960, il donnera naissance à l’Union nationale des forces populaires, avant de se détacher du gouvernement d’Hassan II (1963). Il se ralliera finalement au régime au début des années 1980.
Voir aussi : Protectorat - Mohammed V - Histoire de la Décolonisation
1946
11 janvier
Proclamation de la république albanaise
Après des élections remportées par le Front démocratique, mouvement où les communistes sont dominants, l’Assemblée constituante déclare la République populaire d’Albanie. Grâce à la résistance menée par le communiste Enver Hodja contre l'occupation italienne puis allemande, l'Albanie s’était libérée par ses propres moyens dès 1944. Ce dernier devient Premier ministre tandis que le nationaliste démocrate Omer Nishani obtient la présidence. Rapidement l’opposition est réduite à néant grâce à des purges. Le pays se range aux côtés de la Yougoslavie voisine avant de finalement s’allier à l’URSS.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - République - Histoire de la Décolonisation
1957
11 janvier
Martin Luther King à la tête de la conférence des chrétiens dirigeants du sud
Après le succès obtenu lors de la campagne de boycott des bus de Montgomery, les élites noires des États du sud se retrouvent et fondent une nouvelle organisation : la conférences des chrétiens dirigeants du sud (Southern Christian Leadership Conference). Martin Luther King est élu président. La politique de cette organisation réside dans la non violence prônée par son dirigeant et a comme objectif principal l'égalité des droits civiques.
Voir aussi : Ségrégation - Conférence - Martin Luther King - SCLC - Histoire du Racisme
1962
11 janvier
Inauguration du "France"
Le prestigieux paquebot français est inauguré au Havre par Yvonne de Gaulle et le Premier ministre Michel Debré. Construit dans les chantiers navals de Saint-Nazaire, le "France" mesure 315 mètres de long et 34 de large. Pour son voyage inaugural, "Le France" fait route vers les Canaries. Le 25 juin 1979, il sera racheté par la Norvège et rebaptisé "le Norway".
Voir aussi : Histoire des Grands travaux
1979
11 janvier
Pol Pot chassé du pouvoir
Alors que l’armée Vietnamienne a chassé Pol Pot du pouvoir, des militants khmers rouges dissidents forment un nouveau gouvernement. Si le Cambodge ne connaît pas pour autant la paix intérieure, le régime totalitaire et sanglant de Pol Pot est renversé. Il affiche un bilan tragique estimé à environ 2 millions de morts, alors que le pays ne comptait que 7 millions d’habitants.
Voir aussi : Histoire des Khmers rouges - Pol Pot - Histoire des Coups d'Etat
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La sédition Nika (victoire en grec), « Sois vainqueur », qui signifie en fait « remportons la Victoire », à cause de son cri de ralliement est un soulèvement populaire à Constantinople qui fit vaciller le trône de l'empereur Justinien Ier en 532. Bien que nous disposions des témoignages capitaux de Jean Malalas, de Procope, du Chronicon Pascale et de Théophane, de nombreuses obscurités subsistent quant au déroulement de cet événement majeur qui faillit bien coûter son trône à Justinien.
Le 11 janvier 532 une série de courses de chars a lieu dans l'hippodrome de Constantinople en présence de l'empereur, de son épouse Théodora et de la cour. Le contexte politique est explosif car, depuis plusieurs années, Justinien Ier et surtout l'impératrice ne cessent de favoriser la faction des Bleus au détriment des Verts. Or, à Byzance, ces factions ne se contentent pas d'être des « sociétés de courses », mais sont aussi de véritables structures politiques, qui influent sur les affaires publiques, et même militaires avec l'encadrement de la population dans des milices armées. Le soutien de Théodora encourage les Bleus (riches marchands et leurs fournisseurs, armateurs et leurs équipages, patrons d'artisans, joailliers...) à exploiter à l'excès leurs rivaux Verts (petits artisans et boutiquiers, débardeurs, blanchisseurs, artisans et vendeurs des rues, maraîchers, pêcheurs...), brutalisés par des nervis contre lesquels ils s'organisent en milices qui ripostent aussi avec violence. Un véritable climat de guerre civile s'installe dans la capitale de l'empire.
Le consul Areobindus présidant les jeux sur l'Hippodrome, Constantinople, 506, Ivoire
Les Verts profitent des courses de chars pour insulter l'empereur et son épouse, et surtout le préfet Jean de Cappadoce, puis quittent en masse les gradins et se répandent dans la ville. Pour éviter que l'émeute ne dégénère, Justinien fait exécuter des meneurs Verts, mais aussi par erreur un important membre de la faction des Bleus. Fatale erreur car, Bleus et Verts, dans un retournement complet de situation, s'allient contre Justinien dans l'Hippodrome et exigent, le 13 janvier, des mesures d'amnistie. Devant le refus de l'empereur, les insurgés se ruent sur le quartier impérial et les quartiers adjacents au cri de Nika (« Victoire »), pillant les entrepôts impériaux et préfectoraux, incendiant les casernes et massacrent les soldats et les fonctionnaires impériaux.
Le 14 janvier Justinien cède, mais trop tard. L'émeute est devenue une véritable insurrection. Le quinze, la basilique Sainte-Sophie, le Sénat, le Palais impérial brûlent et durant trois jours l'incendie fait rage. Le dix-huit, la ville est en grande partie en flammes. Réunies dans l'Hippodrome les deux factions désignent un nouvel empereur : Hypatios, un neveu de l'ancien empereur Anastase Ier, réputé favorable aux Verts. Justinien, dont le courage ne semble pas à la hauteur de ses qualités intellectuelles, songe à s'enfuir par la mer. C'est l'énergie et le courage de Théodora, qui refuse la fuite et préfère « mourir dans la pourpre » qui, semble-t-il, permettent de retourner la situation.
L'eunuque Narsès, dont la carrière politique est lancée réellement à ce moment, détache les chefs des Bleus, en les achetant, de la révolution en cours. Avec leur aide, le général Bélisaire, prestigieux chef de l'armée d'Orient, qui rentre à peine d'une campagne victorieuse contre les Perses, encercle l'Hippodrome avec des contingents de Germains et y massacre, selon les sources, entre 30 000 et 80 000 rebelles. Le 19 janvier, Hypatios est exécuté. Le pouvoir des factions est dompté jusqu'à la fin du règne de Justinien.
Le 11 janvier 532 une série de courses de chars a lieu dans l'hippodrome de Constantinople en présence de l'empereur, de son épouse Théodora et de la cour. Le contexte politique est explosif car, depuis plusieurs années, Justinien Ier et surtout l'impératrice ne cessent de favoriser la faction des Bleus au détriment des Verts. Or, à Byzance, ces factions ne se contentent pas d'être des « sociétés de courses », mais sont aussi de véritables structures politiques, qui influent sur les affaires publiques, et même militaires avec l'encadrement de la population dans des milices armées. Le soutien de Théodora encourage les Bleus (riches marchands et leurs fournisseurs, armateurs et leurs équipages, patrons d'artisans, joailliers...) à exploiter à l'excès leurs rivaux Verts (petits artisans et boutiquiers, débardeurs, blanchisseurs, artisans et vendeurs des rues, maraîchers, pêcheurs...), brutalisés par des nervis contre lesquels ils s'organisent en milices qui ripostent aussi avec violence. Un véritable climat de guerre civile s'installe dans la capitale de l'empire.
Le consul Areobindus présidant les jeux sur l'Hippodrome, Constantinople, 506, Ivoire
Les Verts profitent des courses de chars pour insulter l'empereur et son épouse, et surtout le préfet Jean de Cappadoce, puis quittent en masse les gradins et se répandent dans la ville. Pour éviter que l'émeute ne dégénère, Justinien fait exécuter des meneurs Verts, mais aussi par erreur un important membre de la faction des Bleus. Fatale erreur car, Bleus et Verts, dans un retournement complet de situation, s'allient contre Justinien dans l'Hippodrome et exigent, le 13 janvier, des mesures d'amnistie. Devant le refus de l'empereur, les insurgés se ruent sur le quartier impérial et les quartiers adjacents au cri de Nika (« Victoire »), pillant les entrepôts impériaux et préfectoraux, incendiant les casernes et massacrent les soldats et les fonctionnaires impériaux.
Le 14 janvier Justinien cède, mais trop tard. L'émeute est devenue une véritable insurrection. Le quinze, la basilique Sainte-Sophie, le Sénat, le Palais impérial brûlent et durant trois jours l'incendie fait rage. Le dix-huit, la ville est en grande partie en flammes. Réunies dans l'Hippodrome les deux factions désignent un nouvel empereur : Hypatios, un neveu de l'ancien empereur Anastase Ier, réputé favorable aux Verts. Justinien, dont le courage ne semble pas à la hauteur de ses qualités intellectuelles, songe à s'enfuir par la mer. C'est l'énergie et le courage de Théodora, qui refuse la fuite et préfère « mourir dans la pourpre » qui, semble-t-il, permettent de retourner la situation.
L'eunuque Narsès, dont la carrière politique est lancée réellement à ce moment, détache les chefs des Bleus, en les achetant, de la révolution en cours. Avec leur aide, le général Bélisaire, prestigieux chef de l'armée d'Orient, qui rentre à peine d'une campagne victorieuse contre les Perses, encercle l'Hippodrome avec des contingents de Germains et y massacre, selon les sources, entre 30 000 et 80 000 rebelles. Le 19 janvier, Hypatios est exécuté. Le pouvoir des factions est dompté jusqu'à la fin du règne de Justinien.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1822
12 janvier
Les Grecs proclament leur indépendance
Dominée par l'empire Ottoman depuis plusieurs siècles, la Grèce se soulève et obtient son indépendance. La première assemblée nationale d'Epidaure vote une constitution démocratique et forme un gouvernement. Mais le pays va bientôt basculer dans la guerre civile et les Turcs reviendront s'emparer du pouvoir avec l'appui de l'Egypte et de la Russie. Grâce à l'intervention des grandes puissances européennes, la Turquie reconnaîtra l'autonomie de la Grèce en 1829. L'indépendance définitive du pays sera proclamée le 3 février 1830.
Voir aussi : Indépendance - Ottomans - Histoire de la Décolonisation
1922
12 janvier
Démission d'Aristide Briand
Le président du Conseil Aristide Briand, constatant l'hostilité de ses ministres et du président Alexandre Millerand face à sa politique de réconciliation avec l'Allemagne, donne sa démission. Il sera remplacé par l'ancien président Raymond Poincaré favorable à une politique de "sécurité par la force". Il faudra attendre 1925, pour qu'Aristide Briand revienne au gouvernement.
Voir aussi : Démission - Poincaré - Briand - Histoire de la Troisième République
1964
12 janvier
Proclamation de la République de Zanzibar
Un soulèvement populaire met fin dans le sang au sultanat féodal de Zanzibar. Cette île, ancien protectorat britannique, a accédé à l'indépendance en décembre 1963. Deux mois plus tard, une révolution aboutit à l'abdication du sultan et au massacre de millier d'Arabes et d'Indiens. Trois mois après sera créé l'Union tanzanienne, regroupant l'archipel de Zanzibar, dans l'océan Indien, et le Tanganyika continental.
Voir aussi : Proclamation - Histoire de l'Etat
1970
12 janvier
Ionesco à l'Académie française
Eugène Ionesco est élu à l'Académie française par 18 voix contre 9 à Jules Roy, au fauteuil de Jean Paulhan. Fils d'un Roumain et d'une Française, il s'installe en France en 1942 et écrit sa première œuvre dramatique, "La Cantatrice chauve", sous-titrée "anti-pièce", en 1950. Autre consécration, Ionesco sera le premier auteur à être publié de son vivant dans la prestigieuse bibliothèque de la Pléiade.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Ionesco - Histoire du Théâtre
1998
12 janvier
L'Europe dit non au clonage humain
Dix-neuf pays membres du Conseil de l'Europe signent un protocole additionnel aux droits de l'Homme et de la biomédecine, qui interdit le clonage d'êtres humains. Il prévoit de lourdes sanctions pénales en cas d'infraction. Cette décision fait suite à la naissance de Dolly, première brebis clonée, annoncée le 23 février 1997 par une équipe écossaise.
Voir aussi : Loi - Histoire du Clonage - Dolly - Histoire de la Construction européenne
2000
12 janvier
Sortie de Princesse Mononoké
L’œuvre « Princesse Mononoké » du japonais Hayao Miyazaki sort dans les salles françaises. Située dans une période proche de l’anarchie dans le Japon médiéval, le dessin animé évoque, à partir de l’homicide un sanglier devenu démon, une guerre entre les Dieux garants d’une nature ancestrale et des hommes prompts à la détruire pour étendre leur civilisation. Datant en réalité de 1997, il sera repris dans les salles en 2001, quelques mois avant la sortie du Voyage de Chihiro.
Voir aussi : Sortie - Ghibli - Miyazaki - Histoire des Dessins animés
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
12 janvier
Les Grecs proclament leur indépendance
Dominée par l'empire Ottoman depuis plusieurs siècles, la Grèce se soulève et obtient son indépendance. La première assemblée nationale d'Epidaure vote une constitution démocratique et forme un gouvernement. Mais le pays va bientôt basculer dans la guerre civile et les Turcs reviendront s'emparer du pouvoir avec l'appui de l'Egypte et de la Russie. Grâce à l'intervention des grandes puissances européennes, la Turquie reconnaîtra l'autonomie de la Grèce en 1829. L'indépendance définitive du pays sera proclamée le 3 février 1830.
Voir aussi : Indépendance - Ottomans - Histoire de la Décolonisation
1922
12 janvier
Démission d'Aristide Briand
Le président du Conseil Aristide Briand, constatant l'hostilité de ses ministres et du président Alexandre Millerand face à sa politique de réconciliation avec l'Allemagne, donne sa démission. Il sera remplacé par l'ancien président Raymond Poincaré favorable à une politique de "sécurité par la force". Il faudra attendre 1925, pour qu'Aristide Briand revienne au gouvernement.
Voir aussi : Démission - Poincaré - Briand - Histoire de la Troisième République
1964
12 janvier
Proclamation de la République de Zanzibar
Un soulèvement populaire met fin dans le sang au sultanat féodal de Zanzibar. Cette île, ancien protectorat britannique, a accédé à l'indépendance en décembre 1963. Deux mois plus tard, une révolution aboutit à l'abdication du sultan et au massacre de millier d'Arabes et d'Indiens. Trois mois après sera créé l'Union tanzanienne, regroupant l'archipel de Zanzibar, dans l'océan Indien, et le Tanganyika continental.
Voir aussi : Proclamation - Histoire de l'Etat
1970
12 janvier
Ionesco à l'Académie française
Eugène Ionesco est élu à l'Académie française par 18 voix contre 9 à Jules Roy, au fauteuil de Jean Paulhan. Fils d'un Roumain et d'une Française, il s'installe en France en 1942 et écrit sa première œuvre dramatique, "La Cantatrice chauve", sous-titrée "anti-pièce", en 1950. Autre consécration, Ionesco sera le premier auteur à être publié de son vivant dans la prestigieuse bibliothèque de la Pléiade.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Ionesco - Histoire du Théâtre
1998
12 janvier
L'Europe dit non au clonage humain
Dix-neuf pays membres du Conseil de l'Europe signent un protocole additionnel aux droits de l'Homme et de la biomédecine, qui interdit le clonage d'êtres humains. Il prévoit de lourdes sanctions pénales en cas d'infraction. Cette décision fait suite à la naissance de Dolly, première brebis clonée, annoncée le 23 février 1997 par une équipe écossaise.
Voir aussi : Loi - Histoire du Clonage - Dolly - Histoire de la Construction européenne
2000
12 janvier
Sortie de Princesse Mononoké
L’œuvre « Princesse Mononoké » du japonais Hayao Miyazaki sort dans les salles françaises. Située dans une période proche de l’anarchie dans le Japon médiéval, le dessin animé évoque, à partir de l’homicide un sanglier devenu démon, une guerre entre les Dieux garants d’une nature ancestrale et des hommes prompts à la détruire pour étendre leur civilisation. Datant en réalité de 1997, il sera repris dans les salles en 2001, quelques mois avant la sortie du Voyage de Chihiro.
Voir aussi : Sortie - Ghibli - Miyazaki - Histoire des Dessins animés
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Zanzibar est un archipel de l'océan Indien situé en face des côtes tanzaniennes, formé de trois îles principales (Unguja, Pemba et Mafia) et de plusieurs autres petites îles.
Les îles d'Unguja et de Pemba forment depuis plusieurs siècles une entité tour à tour indépendante (sultanat de Zanzibar et État de Zanzibar), colonisée par le Royaume-Uni (protectorat de Zanzibar) ou incorporée à la Tanzanie (Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar). L'île de Mafia a quant à elle toujours été intégrée à la Tanzanie continentale (Afrique orientale allemande, protectorat de Tanganyika et État de Tanganyika).
Zanzibar est un archipel tanzanien situé dans l'océan Indien, le long de la côte orientale de l'Afrique, à la hauteur de la partie continentale de la Tanzanie. Accompagnées de plusieurs autres petites îles, îlots et récifs coralliens, trois îles principales composent cet archipel : Unguja, Pemba et Mafia.
Unguja, aussi appelée à tort Zanzibar, est la principale île de l'archipel. Située en son centre, elle est séparée de la Tanzanie par le canal de Zanzibar et abrite la plus grande ville de l'archipel : Zanzibar City. L'île de Pemba, séparée de la Tanzanie par le canal de Pemba, est la grande île la plus au nord de l'archipel tandis que l'île de Mafia, séparée de la Tanzanie par le canal de Mafia, est la grande île la plus au sud.
Les îles sont peu élevées, l'altitude maximale de l'archipel étant de 130 mètres à la chaîne de Koani sur l'île Unguja, et sont partiellement entourées de récifs coralliens formant des lagons. Leur littoral est parfois extrêmement découpé en péninsules et en baies, formant alors de nombreux ports naturels et baies.
Les plus grands îlots sont :
Prison Island
Bawe
Chapwani
Chumbe
Mnemba
Misali Island
Avec le bombardement de Zanzibar en 1896, l'archipel est le théâtre d'une des guerres les plus courtes de toute l'histoire, elle dura trente-sept minutes et opposa les soldats britanniques aux soldats de l'île d'Unguja.
Cartes thématiques de Pemba et d'Unguja
À la formation de la Tanzanie par l'association des États du Tanganyika et de Zanzibar, l'archipel est réuni sous le même pays et découpé en six régions : Pemba nord et Pemba sud sur l'île de Pemba, Unguja sud et central, Unguja Nord et Unguja ville et Ouest sur l'île d'Unguja formant l'entité administrative autonome du Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar tandis que l'île de Mafia est rattachée à la région de Pwani.
La majorité des habitants et des infrastructures des îles d'Unguja et de Pemba se trouvent dans l'ouest des îles, le corail interdisant l'agriculture sur les parties orientales. La principale ville de l'archipel et capitale du Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar et Zanzibar City située sur l'île d'Unguja.
Les principales cultures des îles d'Unguja et de Pemba sont les girofliers (dans l'Ouest des îles), le riz et les cocotiers (uniquement à Unguja). L'Est des îles est peu propice à l'agriculture à cause de la présence d'un sol corallien peu épais ne permettant que la formation de savanes et de broussailles.
Les industries de transformation du clou de girofle et de la noix de coco se trouvent sur Unguja, à Zanzibar City.
Les îles d'Unguja et de Pemba forment depuis plusieurs siècles une entité tour à tour indépendante (sultanat de Zanzibar et État de Zanzibar), colonisée par le Royaume-Uni (protectorat de Zanzibar) ou incorporée à la Tanzanie (Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar). L'île de Mafia a quant à elle toujours été intégrée à la Tanzanie continentale (Afrique orientale allemande, protectorat de Tanganyika et État de Tanganyika).
Zanzibar est un archipel tanzanien situé dans l'océan Indien, le long de la côte orientale de l'Afrique, à la hauteur de la partie continentale de la Tanzanie. Accompagnées de plusieurs autres petites îles, îlots et récifs coralliens, trois îles principales composent cet archipel : Unguja, Pemba et Mafia.
Unguja, aussi appelée à tort Zanzibar, est la principale île de l'archipel. Située en son centre, elle est séparée de la Tanzanie par le canal de Zanzibar et abrite la plus grande ville de l'archipel : Zanzibar City. L'île de Pemba, séparée de la Tanzanie par le canal de Pemba, est la grande île la plus au nord de l'archipel tandis que l'île de Mafia, séparée de la Tanzanie par le canal de Mafia, est la grande île la plus au sud.
Les îles sont peu élevées, l'altitude maximale de l'archipel étant de 130 mètres à la chaîne de Koani sur l'île Unguja, et sont partiellement entourées de récifs coralliens formant des lagons. Leur littoral est parfois extrêmement découpé en péninsules et en baies, formant alors de nombreux ports naturels et baies.
Les plus grands îlots sont :
Prison Island
Bawe
Chapwani
Chumbe
Mnemba
Misali Island
Avec le bombardement de Zanzibar en 1896, l'archipel est le théâtre d'une des guerres les plus courtes de toute l'histoire, elle dura trente-sept minutes et opposa les soldats britanniques aux soldats de l'île d'Unguja.
Cartes thématiques de Pemba et d'Unguja
À la formation de la Tanzanie par l'association des États du Tanganyika et de Zanzibar, l'archipel est réuni sous le même pays et découpé en six régions : Pemba nord et Pemba sud sur l'île de Pemba, Unguja sud et central, Unguja Nord et Unguja ville et Ouest sur l'île d'Unguja formant l'entité administrative autonome du Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar tandis que l'île de Mafia est rattachée à la région de Pwani.
La majorité des habitants et des infrastructures des îles d'Unguja et de Pemba se trouvent dans l'ouest des îles, le corail interdisant l'agriculture sur les parties orientales. La principale ville de l'archipel et capitale du Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar et Zanzibar City située sur l'île d'Unguja.
Les principales cultures des îles d'Unguja et de Pemba sont les girofliers (dans l'Ouest des îles), le riz et les cocotiers (uniquement à Unguja). L'Est des îles est peu propice à l'agriculture à cause de la présence d'un sol corallien peu épais ne permettant que la formation de savanes et de broussailles.
Les industries de transformation du clou de girofle et de la noix de coco se trouvent sur Unguja, à Zanzibar City.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
888
13 janvier
Mort du roi Charles III le Gros
L'empereur d'occident et roi des Francs Charles le Gros meurt à Neidingen sans héritier légitime. Eudes, fils de Robert le Fort, qui a combattu avec vaillance l'invasion normande en Francie occidentale, sera désigné comme son successeur. Eudes sera proclamé roi des Francs de l'Ouest le 29 février et régnera jusqu'en 898.
Voir aussi : Décès - Charles le Gros - Histoire des Carolingiens
1128
13 janvier
L’Ordre des Templiers est approuvé
Le concile de Troyes approuve la règle de l’ordre des Templiers. C’est ainsi que l’ordre est officiellement reconnu. Il fut pourtant fondé dix ans plus tôt sous l’impulsion du chevalier Hugues de Payns. Le roi de Jérusalem, Baudoin II, avait alors logé les chevaliers sur l’ancien temple de Salomon, duquel ils tirèrent leur nom. Ils avaient pour mission de protéger les pèlerins venus en Terre sainte. L’ordre des Templiers, ou ordre du Temple, s’enrichira ensuite très rapidement et gagnera en puissance. Les Templiers seront finalement arrêtés par Philippe le Bel en 1307.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Dossier histoire des Croisades - Philippe IV le Bel - Salomon - Histoire des Templiers - Histoire de la Chrétienté
1535
13 janvier
François Ier censure les livres
Se sentant menacé par les idéologies luthériennes, le roi de France fait interdire toute impression de livres. Il annule sa décision quelques jours plus tard mais conserve le principe de la censure qu'il confie à une commission du parlement de Paris.
Voir aussi : François Ier - Histoire de la Censure - Histoire des Romans
1822
13 janvier
Indépendance de la Grèce
Dominée par l'empire ottoman depuis plusieurs siècles, la Grèce se soulève et obtient son indépendance. La première assemblée nationale d'Epidaure vote une constitution démocratique et forme un gouvernement. Mais le pays va bientôt basculer dans la guerre civile et les turcs reviendront s'emparer du pouvoir avec l'appui de l'Egypte et de la Russie. Grâce à l'intervention des grandes puissances européennes, la Turquie reconnaîtra l'autonomie de la Grèce, en 1829. L'indépendance définitive du pays sera proclamée le 3 février 1830.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Grèce indépendante - Ottomans - Histoire de l'Etat
1898
13 janvier
Emile Zola : "J'accuse !"
L'écrivain Emile Zola publie dans le journal "L'Aurore" une lettre ouverte au président de la République Félix Faure. Le titre lui est soufflé par Georges Clémenceau, alors éditorialiste du journal : "J'accuse". La lettre dénonce l'antisémitisme et les erreurs judiciaires dont est victime le capitaine Alfred Dreyfus depuis le mois d'octobre 1894. En prenant ouvertement la défense de Dreyfus, condamné à la déportation à vie en Guyane pour crime d'espionnage au profit de l'Allemagne, Zola s'oppose au gouvernement Méline. Il sera condamné à 3 000 francs d'amende et à un an de prison. Par sa grandiloquence, le "J'accuse" fait du cas Dreyfus une "affaire" et divise la France entre dreyfusards (les socialistes, les radicaux) et antidreyfusards (la droite nationaliste, le clergé) .
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Zola - Histoire des Scandales politiques
1953
13 janvier
Complot des blouses blanches
C’est par l’intermédiaire de la Pravda que Staline annonce sa nouvelle purge. Le motif invoqué est à nouveau la suspicion de complot. Il touche des médecins du Kremlin, d’où le nom de "complot des blouses blanches". Suspecté de l’assassinat de Jdanov, ces derniers payent avant tout l’antisémitisme et l’anti-cosmopolitisme de Staline qui ont déjà conduit au procès de Prague. Certainement prémices d’une nouvelle campagne de purge contre une grande conspiration imaginaire, ce complot sera désamorcé après la mort de Staline et ses accusés blanchis.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Procès - Staline - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Purges - Histoire des Scandales politiques
1957
13 janvier
Invention du Frisbee
La société américaine Wham-O met au point un petit disque de plastique que l'on doit lancer d'une personne à l'autre, appelé "frisbee". C'est un représentant de Wham-O qui eu l'idée d'inventer ce jeu en observant des étudiants de l'université de Yale jeter des tartes dans le ciel.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Loisirs
1982
13 janvier
Passage aux 39 heures
Le gouvernement de Pierre Mauroy instaure la semaine des 39 heures pour les salariés et généralise la cinquième semaine de congés payés.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Dossier histoire des vacances estivales - Temps de travail - 39 heures - Histoire du Travail
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
13 janvier
Mort du roi Charles III le Gros
L'empereur d'occident et roi des Francs Charles le Gros meurt à Neidingen sans héritier légitime. Eudes, fils de Robert le Fort, qui a combattu avec vaillance l'invasion normande en Francie occidentale, sera désigné comme son successeur. Eudes sera proclamé roi des Francs de l'Ouest le 29 février et régnera jusqu'en 898.
Voir aussi : Décès - Charles le Gros - Histoire des Carolingiens
1128
13 janvier
L’Ordre des Templiers est approuvé
Le concile de Troyes approuve la règle de l’ordre des Templiers. C’est ainsi que l’ordre est officiellement reconnu. Il fut pourtant fondé dix ans plus tôt sous l’impulsion du chevalier Hugues de Payns. Le roi de Jérusalem, Baudoin II, avait alors logé les chevaliers sur l’ancien temple de Salomon, duquel ils tirèrent leur nom. Ils avaient pour mission de protéger les pèlerins venus en Terre sainte. L’ordre des Templiers, ou ordre du Temple, s’enrichira ensuite très rapidement et gagnera en puissance. Les Templiers seront finalement arrêtés par Philippe le Bel en 1307.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Dossier histoire des Croisades - Philippe IV le Bel - Salomon - Histoire des Templiers - Histoire de la Chrétienté
1535
13 janvier
François Ier censure les livres
Se sentant menacé par les idéologies luthériennes, le roi de France fait interdire toute impression de livres. Il annule sa décision quelques jours plus tard mais conserve le principe de la censure qu'il confie à une commission du parlement de Paris.
Voir aussi : François Ier - Histoire de la Censure - Histoire des Romans
1822
13 janvier
Indépendance de la Grèce
Dominée par l'empire ottoman depuis plusieurs siècles, la Grèce se soulève et obtient son indépendance. La première assemblée nationale d'Epidaure vote une constitution démocratique et forme un gouvernement. Mais le pays va bientôt basculer dans la guerre civile et les turcs reviendront s'emparer du pouvoir avec l'appui de l'Egypte et de la Russie. Grâce à l'intervention des grandes puissances européennes, la Turquie reconnaîtra l'autonomie de la Grèce, en 1829. L'indépendance définitive du pays sera proclamée le 3 février 1830.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Grèce indépendante - Ottomans - Histoire de l'Etat
1898
13 janvier
Emile Zola : "J'accuse !"
L'écrivain Emile Zola publie dans le journal "L'Aurore" une lettre ouverte au président de la République Félix Faure. Le titre lui est soufflé par Georges Clémenceau, alors éditorialiste du journal : "J'accuse". La lettre dénonce l'antisémitisme et les erreurs judiciaires dont est victime le capitaine Alfred Dreyfus depuis le mois d'octobre 1894. En prenant ouvertement la défense de Dreyfus, condamné à la déportation à vie en Guyane pour crime d'espionnage au profit de l'Allemagne, Zola s'oppose au gouvernement Méline. Il sera condamné à 3 000 francs d'amende et à un an de prison. Par sa grandiloquence, le "J'accuse" fait du cas Dreyfus une "affaire" et divise la France entre dreyfusards (les socialistes, les radicaux) et antidreyfusards (la droite nationaliste, le clergé) .
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Zola - Histoire des Scandales politiques
1953
13 janvier
Complot des blouses blanches
C’est par l’intermédiaire de la Pravda que Staline annonce sa nouvelle purge. Le motif invoqué est à nouveau la suspicion de complot. Il touche des médecins du Kremlin, d’où le nom de "complot des blouses blanches". Suspecté de l’assassinat de Jdanov, ces derniers payent avant tout l’antisémitisme et l’anti-cosmopolitisme de Staline qui ont déjà conduit au procès de Prague. Certainement prémices d’une nouvelle campagne de purge contre une grande conspiration imaginaire, ce complot sera désamorcé après la mort de Staline et ses accusés blanchis.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Procès - Staline - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Purges - Histoire des Scandales politiques
1957
13 janvier
Invention du Frisbee
La société américaine Wham-O met au point un petit disque de plastique que l'on doit lancer d'une personne à l'autre, appelé "frisbee". C'est un représentant de Wham-O qui eu l'idée d'inventer ce jeu en observant des étudiants de l'université de Yale jeter des tartes dans le ciel.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Loisirs
1982
13 janvier
Passage aux 39 heures
Le gouvernement de Pierre Mauroy instaure la semaine des 39 heures pour les salariés et généralise la cinquième semaine de congés payés.
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- Doolores
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Dimanche 13 Janvier 2002
George W. Bush, président des USA s'étouffe en mangeant un bretzel
Samedi 13 Janvier 2001
Un violent tremblement de terre (magnitude 7,6) au Salvador fait environ 850 morts et disparus
Mercredi 13 Janvier 1915
Un tremblement de terre dans la région d'Avezzano, dans le centre de l'Italie, fait 30 000 morts
Jeudi 13 Janvier 1910
Naissance de la radio. La première radiodiffusion publique est réalisée à New York.
http://ladatedujour.com/janvier/13-janvier.php
George W. Bush, président des USA s'étouffe en mangeant un bretzel
Samedi 13 Janvier 2001
Un violent tremblement de terre (magnitude 7,6) au Salvador fait environ 850 morts et disparus
Mercredi 13 Janvier 1915
Un tremblement de terre dans la région d'Avezzano, dans le centre de l'Italie, fait 30 000 morts
Jeudi 13 Janvier 1910
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Là forcez vs un peu j'ai hâte:
Je concentre mes pensées positives
afin que Doolores gagne le gros lot à la loto
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