SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

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saintluc
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SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#1 Message par saintluc »

Si vous voulez copier en partie ou en totalité ce sujetSERIE ARTISTIQUE DE FRANCE ayez l'obligeance de m'en informer, merci. J'ai passé du temps à le créer. Les photos proviennent de timbres de France com. les commentaires de WIKIPEDIA





Les tableaux que vous ne pourrrez jamais vous offrir.
Trop encombrant, trop cher etc...
Vous pouvez les posséder à moindre prix grace à la philatélie.
Un cadeau original ? Quoi de plus amusant et personnel pour un anniversaire d'offrir la série de timbres de l'année de naissance de la personne.

Pour un enfant c'est apprendre en s'amusant dans une thématique ou un pays.


A: Abou Simbel page 2 - Agam Yaacov page 2 - Agde Éphèbe page 2 - Albi: cathédrale Sainte-Cécile page 4 - Amiens: cathédrale Notre-Dame page 1 - Apocalypse: tapisserie page 1 - Auch: cathédrale Sainte-Marie page 3 -


B: Bartholdi Frédéric Auguste page 4 - Birr Jacques page 2 - Bonnard Pierre page 3 - Botticelli Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, dit Sandro page 3 - Boucher François page 1 - Boudin Eugène-Louis page 3 - Bourdelle Antoine page 1 - Bourgeois Louise Joséphine page 4 - Boyan Marc page 3 - Braque Georges page 1 - Brassempouy: La Dame de page 2 -Brayer Yves page 2 - Bruegel Pieter page 3 - Buffet Bernard page 2 -

C: Callot Jacques page 3 - Carpeaux Jean-Baptiste page 1 - Carzou Jean page 2 - César: César Baldaccini, dit page 3 - Cézanne Paul page 1 - Chagall Marc page 1 - Chapelain Roger page 2 - Chardin Jean Siméon page 3 - Chartres Vitraux de la cathédrale page 1 - Claudel Camille page 3 - Clouet Jean (le jeune) page 1 - Cocteau Jean page 3 - Conches-en-Ouche (vitraux) page 1 - Corot Jean-Baptiste Camille page 2 - Courbet Gustave page 1 -


D:Dali (Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech) page 2 - Dame à la licorne page 1 - Dame aux cygnes page 2 - Daumier Honoré page 1 - David Jacques-Louis page 3 - Decaris Albert page 3 - de Champaigne Philippe page 1 - Degas Edgar page 1 - Delacroix Ferdinand-Victor-Eugène page 1 - de La Fresnaye Roger page 1 - de la Pasture Roger page 1 - de La Tour Georges page 1 - Delaunay Robert page 2 - Denis Maurice page 3 - Derain André page 1 - Dewasne Jean page 3 - Doré Gustave page 3 - duc de Berry Les Très Riches Heures page 1 - Dufy Raoul page 1 - Dürer Albrecht page 2 -


E: Écouen château page 2 - Effel Jean page 3 - émail champlevé page 1 - Evreux: église Saint-Taurin page 3 - Excoffon Roger page 2 -


F: Folon page 2 - Jean-Michel page 2 - Fragonard Jean-Honoré Nicolas page 1 -


G: Gauguin Paul page 1 - Gellée Claude, dit le Lorrain page 2 - Géricault Théodore page 1 - Germigny-des-Prés: L'oratoire carolingien page 3 - Gérôme Jean-Léon page 4 - Gleizes Albert page 2 - Globes de Coronelli page 4 - Goujon Jean page 3 -


H[/color): Hartung Hans page 2 - Henner Jean-Jacques page 4 - Hommage à Virgile (70 av. J.C. - 19 av. J.C.) page 2 -


[color=#004080]I
:Ingres Jean-Auguste-Dominique page 1 - Issoire: église Saint-Austremoine page 1 -

J:Jean II page 1 - Jongkind Johan Barthold page 3 -



K: Kłossowski Balthasar(de Rola), dit « Balthus » page 3 -


L: Lafrensen Nicolas page 3 - Lascaux: grotte de page 1 - Le Brun Charles page 1 - Le Nain Antoine, Louis et Mathieu page 2 - Léonard de Vinci page 3 - Lurçat Jean page 1 -


M: Maître de Moulins page 1 - Manessier Alfred page 2 - Manet Édouard page 1 - (le) Mans: cathédrale Saint-Julien page 3 - Matisse Henri page 1 - Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni page 4 - Millet Jean-François page 1 - Miró Joan page 2 - Modigliani Amedeo Clemente page 2 - Monet Oscar-Claude page 1 -Morisot Berthe page 3 - Moutier-d'Ahun: abbaye de page 1 -


N: Neuvy-en-Sullias: Le trésor de page 3 -

O


P: Paris: Notre Dame page 1 - Paris: Sainte-Chapelle page 1 - Peynet Raymond page 3 - Picart Le Doux Jean page 2 - Pignon Édouard page 2 - Pissarro Jacob Abraham Camille page 2 - PRIMITIFS DE SAVOIE page 1 - Primitif flamand page 4 - Prud'hon Pierre-Paul page 3 -


Q: Quarton Enguerrand page 3 -


R: Raphaël (Raffaello Sanzio) page 3 - Redon Odilon page 3 - Rembrandt Harmenszoon van Rijn page 4 - Renoir Auguste page 1 - Richier Germaine page 3 - Richier Ligier page 3 - Rodin Auguste page 3 - Rouault Georges page 1 - Rouffignac: grotte de page 4 - Rousseau Henri Julien Félix page 1 - Rubens Pierre-Paul page 2 -

S: Saint-Étienne :cathédrale page 3 - Saint-Génis-des-Fontaines: abbaye page 2 - Saint-Savin-sur-Gartempe: abbaye de page 1 - Sélestat: Bibliothèque humaniste page 4 - Sens: Cathédrale page 1 - Sérusier Paul page 4 - Seurat Georges page 1 - Silvestre Israël page 2 - Sisley Alfred page 2 - Soulac-sur-Mer: sanglier: enseigne page 4 - Strasbourg: cathédrale Notre-Dame page 1 -

T: Tavant page 3 - Toulouse: Hôtel Saint-Jean page 3 - Toulouse-Lautrec-Monfa Henri Marie Raymond de page 1 - Toyes: l'église Sainte Madeleine page 1 - Trémois Pierre-Yves page 2 - typographie page 3 -

U: Ubac Raoul page 2 - Utrillo Maurice page 3 -


V: van Dyck Sir Anthony (Antoon) page 3 - van Gogh Vincent Willem page 2 - Vasarely Victor page 2 - Vermeer Johannes ou Jan page 3 - Versailles: bassin d'Apollon page 4 - Vigée Louise-Élisabeth page 3 - Vix: cratère de page 1 -


W: Watteau Jean Antoine page 1 - Wissembourg: Christ de page 3 - Vlaminck Maurice de page 2 -

X: Xhrouet Mathieu Antoine page 2 -


Y


Z: Zadkine Ossip page 2 -


Georges Braque, né à Argenteuil (Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise) le 13 mai 1882 et mort à Paris le 31 août 1963, est un artiste-peintre et un sculpteur français. Il est, avec Pablo Picasso, l'un des initiateurs du cubisme. Peintre de compositions animées, figures, intérieurs, natures mortes, paysages, peintre de collage, graveur, sculpteur. Fauve, puis cubiste.
Le Messager
Image
N°1319 (1961) graveur Pierre Gandon




Henri Matisse (Henri Émile Benoît Matisse), né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice, est un artiste-peintre, dessinateur et sculpteur français.

Il fut le chef de file du fauvisme ; Pablo Picasso le considérait comme son grand rival et néanmoins ami
Les nus bleus
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N°1320 (1961) graveur Pierre Gandon





Paul Cézanne (19 janvier 1839 à Aix-en-Provence, France – 22 octobre 1906 à Aix-en-Provence) est un peintre français. Membre du mouvement impressionniste, il est l'auteur de nombreux paysages de Provence, et particulièrement de la campagne d'Aix-en-Provence.
Baigneuses
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N°3894 (2006)
Il a notamment réalisé plusieurs toiles ayant pour sujet la montagne Sainte-Victoire. Ami d'enfance de l'écrivain Émile Zola, il se brouillera avec lui dans ses dernières années.
Les joueurs de cartes
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N°1321 (1961) graveur Pierre Gandon





Roger de La Fresnaye, né le 11 juillet 1885 au Mans et mort le 27 novembre 1925 à Grasse, est un peintre cubiste français.

À partir de 1908, il fut l’élève de Maurice Denis et Paul Sérusier à l’Académie Ranson. Il se fit construire un atelier de peinture et un atelier de sculpture au château de Beauvernay à Saint-Nizier-sous-Charlieu, propriété de ses ancêtres maternels où il passait la plupart des vacances depuis sa petite enfance. Il y a accueilli Jean Hugo et son épouse Valentine Gross, tous deux peintres, Irène Lagut, Alfred Courmes son seul élève, ainsi que des musiciens comme Georges Auric, Erik Satie, Francis Poulenc, etc.
'14 juillet'
Image
N°1322 (1961) graveur René Cottet. Dessin Pierre Gandon
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saintluc
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#2 Message par saintluc »

Gustave Courbet (10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon, Doubs - 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse) est un peintre français du XIXe siècle, chef de file du courant réaliste. Son réalisme fit scandale. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il a été l'un des élus de la Commune de 1871 accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, il fut condamné à la faire relever à ses frais ; libéré de prison, il se réfugia en Suisse.
Gustave Courbet est issu d’une famille de propriétaires terriens, son père Régis Courbet possède des terres au village de Flagey où il élève des bovins et pratique l’agriculture. Il naît le 10 juin 1819 à Ornans dans le Doubs, sa mère Sylvie née Oudot donne aussi naissance à quatre filles. A l'âge de douze ans, il entre au petit séminaire d’Ornans où il reçoit un premier enseignement artistique avec un professeur de dessin disciple de la peinture préromantique d'Antoine-Jean Gros. Ensuite, il entre au collège royal de Besançon où, dans la classe des beaux-arts, il suit des cours de dessin d'un ancien élève de David. À cette époque, Charles-Antoine Flajoulot (1774-1840), ancien élève de Jacques Louis David, était le directeur de l'École des Beaux-Arts de Besançon. Après des études considérées comme médiocres et qu’il abandonne, il part pour Paris vers la fin de 1839. Logé par son cousin Jules Oudot, il suit des études de droit et parallèlement fréquente l’atelier du peintre Charles de Steuben. Son ami d’enfance Adolphe Marlet l’introduit à l’atelier de Nicolas-Auguste Hesse un peintre d’histoire qui l’encourage dans la voie artistique . Courbet se rend aussi au musée du Louvre pour y étudier les maîtres, en particulier les peintres de l’école espagnole du XVIIe siècle Vélasquez, Zurbaran et Ribera. Il est admiratif du clair-obscur hollandais, de la sensualité vénitienne et du réalisme espagnol. Courbet est un œil, il a un sens unique de l'alchimie visuelle. Il est aussi influencé par les œuvres de Géricault dont il copie une tête de cheval[
Bonjour M. Courbet
Image
N°1363 (1962) graveur Claude Durrens





Édouard Manet (né à Paris le 23 janvier 1832 - mort à Paris le 30 avril 1883) est un peintre français majeur de la fin du XIXe siècle. Peintre de compositions à personnages, figures, nus, portraits, paysages, paysages urbains animés, natures mortes.

Refusant d'entrer à la faculté de droit comme le souhaitait son père, Édouard Manet tente le concours du Borda où il échoue. Il embarque néanmoins sur un bateau-école et part pour le Brésil d'où il ramène de nombreux dessins. De retour en France, il entre à l'atelier de Thomas Couture où il commence sa formation de peintre, et dès 1860, il présente ses premières toiles parmi lesquelles : Portrait de M. et Mme Auguste Manet.

Ses tableaux suivants, Lola de Valence, L'Homme mort, Combat de taureau, le Déjeuner sur l'herbe ou Olympia, font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, il joue alors un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait resté célèbre. C'est aussi à cette époque qu'il peint Joueur de fifre (1866), le sujet historique de L'Exécution de Maximilien (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya. Son œuvre comprend aussi des marines comme Clair de lune sur le port de Boulogne (1869) ou des courses : Courses à Longchamp en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance.

Après la guerre de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les Impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont il fera le célèbre portrait Berthe Morisot au bouquet de violettes (1872). A leur contact il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison, et sa palette s'éclaircit comme en témoigne Argenteuil de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et de souci du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisir comme Au Café (1878), La Serveuse de Bocks (1879) et sa dernière grande toile Un bar aux Folies Bergère (1881-1882), mais aussi le monde des humbles (Paveurs de la Rue Mosnier, 1878) ou des autoportraits (Autoportrait à la palette, 1879).

Il peint aussi des natures mortes et des compositions florales (Roses et tulipe dans un vase, 1883), et des portraits de femmes (Nana, 1877, Femme blonde avec seins nus, 1878) ou de ses familiers comme le poète Stéphane Mallarmé en 1876 ou Georges Clemenceau en 1879-1880. Il est alors de plus en plus reconnu et reçoit la Légion d'honneur le 1er janvier 1882. Cependant, victime de syphilis et de rhumatismes, il souffre, à partir de 1876, de sa jambe gauche qu'il faudra amputer.

Édouard Manet meurt de la gangrène à 51 ans en 1883 et laisse plus de quatre cents toiles, des pastels, esquisses et aquarelles. Ses plus grandes œuvres sont aujourd'hui visibles dans tous les musées du monde, particulièrement au Musée d'Orsay à Paris.
Madame Manet au canapé bleu
Image
N°1364 (1962) graveur Pierre Gandon





Peintre français du XIXe siècle, Théodore Géricault est né le 26 septembre 1791 à Rouen et est mort le 26 janvier 1824 à Paris, à la suite d'une chute de cheval. Incarnation de l’artiste romantique, sa vie courte et tourmentée a donné naissance à de nombreux mythes.
En décembre 1821, le peintre revient à Paris, tombe malade et ne se débarrasse pas de son état. Son ami médecin-chef de la Salpêtrière et pionnier en études psychiatriques, Étienne-Jean Georget, lui propose de peindre les portraits de dix malades mentaux.

Outre ses peintures à l’huile, Géricault réalise également des lithographies, des sculptures, rares mais remarquables, et des centaines de dessins. Il meurt le 26 janvier 1824, après une longue agonie consécutive d'une chute de cheval. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Une statue de bronze ainsi qu'un bas-relief représentant Le Radeau de la Méduse, tous deux signés Antoine Etex, ornent sa sépulture.
Officier de chasseur de la Garde
Image
N°1365 (1962) graveur René Cottet





Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix, né le 26 avril 1798 à Charenton-Saint-Maurice (Seine), 2 rue de Paris (actuelle Grande Rue) et mort de la tuberculose le 13 août 1863, au 6 rue de Furstemberg à Paris (il repose au cimetière du Père-Lachaise, division 49), est un peintre majeur du romantisme en peinture, apparu au début du XIXe siècle, en France.
L'œuvre de Delacroix inspirera nombre de peintres, tel Vincent Van Gogh. Ses tableaux témoignent en effet d'une grande maîtrise de la couleur.

Le petit-fils adultérin de Talleyrand, le duc de Morny, président du corps législatif et demi-frère utérin de Napoléon III, fit de Delacroix le peintre officiel du Second Empire, bien que l'empereur lui préférât Winterhalter et Meissonnier. À la chute du Second empire, époque où la génétique en était à ses balbutiements, cette caractéristique physique constitua un argument pour les amis et les admirateurs de Delacroix afin de lui éviter la disgrâce posthume d'avoir appartenu à la clique impériale
Lutte de Jacob avec l'Ange
Image
N°1376 (1963) graveur Pierre Gandon
Entrée des croisés dans Constantinople
Image
N°3147 (1998) graveur P. Albuisson, dessin et mise en page Aurélie Baras




Reproduction d' un des 22 vitraux de l 'église de Conches-en-Ouche (Eure), réalisés par Romain Buron de Gisors, verrier du milieu du XVIème siècle, élève d' Engrand Le Prince de Beauvais. Ce vitrail représente la pêche miraculeuse de Saint Pierre marchant sur l'eau.
Le nom de la ville de Conches (conque, coquillage) vient du fait que c'était une étape importante du pélerinage à Saint Jacques de Compostelle.
Image
N°1377 (1963) graveur Jacques Combet
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#3 Message par saintluc »

Marc Chagall, né Moïshe Zakharovitch Chagalov est un peintre né le 7 juillet 1887 à Liozna, près de Vitebsk, en Biélorussie (alors intégrée à l'Empire russe, naturalisé français en 1937) et mort le 28 mars 1985 à Saint-Paul de Vence.

Chagall est l'un des plus célèbres artistes installés en France au XXe siècle avec Pablo Picasso. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl (village juif en Europe de l'Est) et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc. Chagall se considère « comme un peintre russe et j'aime beaucoup cela.»

Un musée lui est consacré à Nice et un autre à Vitebsk.
Les mariés de la Tour Eiffel
Image
N°1398 (1963) graveur Pierre Gandon




Vitraux de la cathédrale de Chartres
Au 12ème et 13ème siècle, il était de règle que les verrières soient exécutées en même temps que les constructions des murs.
En effet, des clôtures provisoires en "verrine", en paille ou en toile huilées n'auraient pas résisté aux intempéries, et celles en vitrerie incolore auraient coûté trop cher.

La cathédrale de Chartres possède le plus important ensemble vitré du 13ème siècle présent dans un même édifice.

163 verrières subsistent de ce siècle alors qu'il ne reste plus que quatre vitraux du 12ème et 21 autres qui à compter du 14ème siècle ont remplacé ceux du 13ème.

C'est donc 184 verrières dont 43 roses et 141 lancettes, soient 2600m² de verre qui illuminent, les après-midi de soleil la pierre de la nef par des jeux de lumières bleues, or, rouge.

158 verrières ont été installées entre 1205 et 1235, c'est à dire en 30 années, ce qui encore aujourd'hui nous étonne compte tenu des moyens matériels existants.

L'effort de réalisation a été impulsé par l'effort de donation. Corporations de métiers, féodaux, y compris des rois, ecclésiastiques, subventions du peuple, dons anonymes, ont financé ce gigantesque livre d'images représentant les étapes de la bible, mais aussi la vie corporative du Moyen Âge.

Tous avaient un même but. Que la lumière pénètre dans les coeurs, se reflète sur la foi des pèlerins puis retourne sur le Dieu des hommes, auteur de tout ce qui est.
source: vitraux-Chartres. fr
Les marchants de fourrure
Image
N°1399 (1963) graveur Claude Durrens




Girard d'Orléans
Le 19 septembre 1356, l'armée française est écrasée par les archers anglais au nord de Poitiers. Le roi Jean II le Bon est lui-même fait prisonnier.

Ce désastre militaire relance la guerre que l'on appellera plus tard guerre de Cent Ans
Les hostilités avaient commencé vingt ans plus tôt sous le règne du roi Philippe VI de Valois. Son fils lui succède en 1350 sous le nom de Jean II.

Ce tableau est le premier portrait connu de la peinture occidentale.

Il représente le roi Jean II le Bon (1319-1364) et aurait été peint par Girard d'Orléans à Londres en 1359 (musée du Louvre)
Image
N°1413 (1964) graveur Pierre Gandon
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#4 Message par saintluc »

Notre Dame de ParisLes deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept, sont parmi les plus grandes d’Europe et mesurent chacune 13 mètres de diamètre.
insi dès la fin du XVIIe siècle, Robert de Cotte démolit le jubé, les stalles, les bas-reliefs des clôtures, ainsi que des tombeaux, cela pour la réalisation du vœu de Louis XIII fait en 1638. Puis en 1756, les chanoines jugeant l’édifice trop sombre demandèrent aux frères Le Vieil de détruire les superbes vitraux du Moyen Âge et de les remplacer par du verre blanc
Les rosaces furent épargnées. Notre-Dame de Paris fut beaucoup plus touchée par ces changements que les cathédrales des provinces pauvres, dont le clergé n’avait pas les moyens de se payer le saccage de leurs propres églises. Enfin, à la demande du clergé, Soufflot, architecte du Panthéon de Paris, fit disparaître le linteau et une partie du tympan du portail central, y compris une partie du célèbre Jugement Dernier, pour laisser passer plus aisément le dais des processions.
Rosace ouest
Image
N°1419 (1964) graveur Claude Durrens




L'émail champlevé pratiqué surtout au Moyen Age en Limousin et dans les régions rhéno-mosanes, est une technique d'orfèvrerie généralement appliquée au cuivre car nécessitant un support de métal de forte épaisseur. Elle consiste à creuser des cavités dans lesquelles sera déposé l'émail en poudre. Après cuisson, l'émail vitrifié se solidarise avec son support. Le ponçage égalise la surface, la dorure masque l'apparence vile du métal.
Plaque tombale Email champlevé limousin (XII) de Geoffroi IV le bel dit Plantagenet (1113-1151) comte d'Anjou et du Maine
Image
N°1424 (1964) graveur René Cottet




La Dame à la licorne est une série de six tapisseries datant de la fin du XVe siècle, que l'on peut voir au musée national du Moyen Âge (Thermes et hôtel de Cluny, à Paris).
Toutes les tapisseries reprennent les mêmes éléments : sur une sorte d'île, on voit une femme entourée d'une licorne à droite et d'un lion à gauche, parfois d'une suivante et d'autres animaux.

Cinq de ces représentations illustrent un sens :

le goût : la dame prend une dragée que lui tend sa servante ;
l'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
la vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame ;
l'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparé ;
le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
La sixième tapisserie, sur laquelle on peut lire la formule « A mon seul désir » sur une tente, est plus difficile à interpréter.

Selon André Arnaud, cartonnier à Aubusson, ces tapisseries auraient été réalisées à partir de cartons du peintre Jean Perréal, dit Jehan de Paris. Selon le catalogue d'une exposition consacrée aux Primitifs français au Louvre en 2004, ce serait plutôt le style du Maître d'Anne de Bretagne (Jean d'Ypres, mort en 1508, ou son frère Louis, tous deux issus d'une lignée de peintres) qui aurait inspiré les cartons des tapisseries.

Selon Marie-Elisabeth Bruel, docteur ès Lettres, Attachée de Conservation du Patrimoine, responsable de l’Inventaire au Conseil Général de l’Allier (Auvergne), les six tentures traditionnellement identifiées comme les cinq sens et "A mon seul désir" représenteraient six des Vertus allégoriques courtoises du Roman de la Rose de Guillaume de Lorris, soit respectivement : Oiseuse (la Vue), Richesse (le Toucher), Franchise (le Goût), Liesse (l'Ouïe), Beauté (l'Odorat), Largesse (A mon seul désir).
Inspirées d'une légende allemande du XVe siècle, les tapisseries dites de « La Dame à la licorne » furent tissées dans les Flandres entre 1484 et 1500. Elles avaient été commandées par Jean Le Viste, président de la Cour des Aides de Lyon. À la suite d'héritages successifs, elles passèrent des Le Viste aux Robertet, aux La Roche-Aymon, puis aux Rilhac, qui les firent transporter dans le courant du XVIIIe siècle dans leur château de Boussac. En 1835[4], le château fut vendu à la municipalité de Boussac par leur lointaine héritière, la comtesse de Ribeyreix (née Carbonnières) ; il devint en 1838 le siège de la sous-préfecture de l'arrondissement.

Les tapisseries y avaient été laissées, et ceux qui eurent l'occasion de les admirer et eurent l'occasion d'échafauder les hypothèses les plus invraisemblables sur leur origine. C'est ainsi que l'on attribua leur réalisation au prince ottoman, Djem, malheureux rival de son frère le sultan Bajazet II, qui, pour échapper à la mort que lui promettait ce dernier, s'était réfugié chez les chevaliers de Rhodes. Ceux-ci l'envoyèrent en France, dans les châteaux de la famille du grand maître Pierre d'Aubusson, et il fut notamment enfermé dans la tour Zizim construite à son intention à Bourganeuf. On a pensé qu'il avait pu séjourner aussi dans celui de Boussac (ce qui n'a jamais été établi). Pour tromper son ennui, il les aurait confectionnées avec l'aide de sa suite. Le nom turc de Djem a été francisé en "Zizim". Suivant d'autres sources, tout aussi fantaisistes, ces tapisseries auraient été réalisées à Aubusson : on sait qu'il n'en est rien.

Entre 1835 et 1840, l'écrivain George Sand, la « voisine de Nohant », figurait parmi les familiers de la sous-préfecture de Boussac et vit plusieurs fois ces tapisseries au château de Boussac, où elles étaient exposées dans les appartements et le bureau du sous-préfet. Elle en parle dans plusieurs de ses ouvrages et dans un article publié en 1847. Dans cet article, George Sand cite huit tapisseries (alors que six seulement nous sont connues). Les commentaires qu'elle ajoute à propos de ces tapisseries et de leur relation avec le séjour du prince turc "Zizim" (Djem) à Bourganeuf relèvent toutefois de son imagination fertile. Et c'est elle, très vraisemblablement, qui en signala l'existence à son éphémère amant, Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, qui visita la région en 1841 et les fit classer au titre des monuments historiques.

La correspondance de Mérimée apporte une précision intéressante à propos des tapisseries : il y en existait d'autres « plus belles, me dit le maire, mais l'ex propriétaire du château - il appartient aujourd'hui à la ville - un comte de Carbonière [sic] les découpa pour en couvrir des charrettes et en faire des tapis ». Reste à savoir si les tapisseries découpées faisaient partie de la suite de la Dame à la licorne, ou s'il s'agissait d'autres tapisseries.

En 1882, la municipalité de Boussac vendit les six tapisseries pour une somme de 25000 francs-or au conservateur de l'actuel Musée national du Moyen Âge, Edmond du Sommerard, mandaté par l'État.
Image
N°1425 (1964) graveur Pierre Gandon
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#5 Message par saintluc »

Je reviendrai sur les peintres pour y ajouter d'autres tableaux ;) :))
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#6 Message par saintluc »

Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé, est un peintre et lithographe français de la fin du XIXe siècle.
Fils d'Alphonse, comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de Celeyran (1841-1930), il grandit entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran.

Henri de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vit que comme une famille aisée de l'aristocratie de province.
Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d'Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Celeyran, qui étaient cousins au premier degré. Ils eurent deux garçons dont Henri était l'aîné ; quatre ans plus tard naquit son frère Richard-Constantin, qui mourut un an après.

L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère.
Henri de Toulouse-Lautrec eut une enfance heureuse jusqu'au moment où, par suite de la consanguinité de ses parents, débuta en 1874 une maladie qui affectait le développement des os, la pycnodysostose. Ses os étaient fragiles et entre mai 1878 et août 1879, il souffrit d'une fracture au fémur à chaque jambe, qui l'empêcha de grandir au-delà d'une taille de 1,52 m. On essaya de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb.

Son tronc était d'une taille normale, mais il avait des lèvres et un nez épais. Il avait un cheveu sur la langue, ce qui le faisait zézayer en parlant. Il en jouait, faisait le provocateur dans les salons. Il se fit photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit « Mélinite »), tout en étant très conscient du malaise que son exhibitionnisme suscitait.
La serveuse anglaise du 'star' au Havre
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N°1426 (1964) graveur Claude Durrens



Cathédrale de Sens
Vers 1135, l'archevêque Henri Sanglier décide de remplacer la cathédrale du Xe siècle, par un édifice grandiose et digne de l'importante métropole sénonaise. Au moment où s'élèvent partout des constructions romanes, Henri Sanglier appelle un architecte novateur (Guillaume se Sens) qui va proposer une conception révolutionnaire du voûtement, la croisée d'ogives.
Naît alors une cathédrale ample, d'un volume simple et continu, constituée d'un vaisseau central et de deux collatéraux. En 1164, le sanctuaire est consacré par le pape Alexandre III, (réfugié à Sens de 1162 à 1165 ). Le chantier ne s'achève à la façade occidentale qu'à la fin du XIIe siècle. En 1268, l'effondrement de la tour sud détruisit la plus grande partie de la façade occidentale, ce qui nécessita une reconstruction.
Celle-ci fut longtemps interrompue par la Grande Peste et par la Guerre de Cent Ans, mais l'homogénéité de l'ensemble fut toujours préservé par les différents maîtres d'œuvre. Entre 1490 et 1517, on entreprend la construction, dans un gothique flamboyant, d'un grand transept dont les travaux sont confiés à un important maître d'œuvre parisien, Martin Chambiges.
Tristan de Salazar, archevêque de Sens (1475 –1518) fit don de la rose du Jugement dernier (et de la légende de saint Étienne) qui orne le croisillon sud du transept. Vers 1510, à la mémoire de ses parents, il fit ériger une chapelle où il fut inhumé.

Mais la reconstruction de la grandiose tour sud ne se termina qu'en 1532, après quoi on la dota d'un petit campanile achevé en 1534.

Au total l'édification du sanctuaire s'étend sur une période de quatre siècles.
la rosace dite du Concert Céleste qui comporte cinq branches. Offerte par le doyen du chapitre Gabriel Gouffier, on doit cette verrière aux maîtres verriers Jean Hympe père et fils.
La claire-voie inférieure montre cinq apparition de l'archange Gabriel patron du donateur. Les vitraux du côté est du croisillon racontent l'histoire biblique de Joseph, ainsi que les images de 16 archevêques de la ville ayant pris rang de saints (canonisés). Du côté ouest, on peut voir des scènes de la vie d'Abraham, ainsi que celles des saints protecteurs de la ville. Tous ces splendides vitraux datent du début du XVIe siècle sauf l'un réalisé au siècle suivant.
Saint Paul sur le chemin de Damas
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N°1427 (1964) graveur J. Combet





Les Très Riches Heures du duc de Berry est un livre d'heures que le duc Jean Ier de Berry commanda aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg. L'ouvrage, dont la réalisation débuta en 1411, ne fut achevé que bien après la mort du Duc et des trois peintres, emportés en 1416 par la peste. Le manuscrit est conservé au musée Condé, à Chantilly.
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N°1457 (1965) graveur R. Cottet





La tapisserie de l'Apocalypse (ou tenture de l'Apocalypse, ou encore Apocalypse d'Angers) est une représentation de l'Apocalypse de Jean, réalisée à la fin du XIVe siècle, et exposée à Angers. Le musée de la Tapisserie de l'Apocalypse est situé dans une très longue galerie au sein même du château d'Angers.
Sur les sept pièces d'origine, six nous sont parvenues. Cet ensemble, présenté au château d'Angers dans un espace muséographique prévu à cet effet, mesure 103 mètres de long sur environ 4,5 mètres de haut. Les 6 pièces comportent, pour les deux qui sont complètes, 14 tableaux où alternent des fonds rouges et des fonds bleus et répartis sur deux niveaux. En tête de chaque pièce, un personnage sous un baldaquin introduit le spectateur à la lecture allégorique des visions que Jean aurait reçues à la fin du Ier siècle. En plus d'une illustration du texte de saint Jean, la tapisserie contient des informations (parfois des clins d'œil) sur la vie politique et sociale du XIVe siècle.
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N°1458 (1965) graveur J. Pheulpin





Raoul Dufy, né le 3 juin 1877 au Havre et mort le 23 mars 1953 à Forcalquier, est un peintre, dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, décorateur d'espaces publics et décorateur de théâtre français.
La joie de vivre et de dévoiler la vie soutient chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel et de mondain. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers un horizon de bonheur.
Le violon rouge
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N°1459 (1965) graveur P. Gandon
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#7 Message par saintluc »

Le cratère de Vix est un vase de bronze, du type cratère, découvert en 1953 dans la tombe d'une princesse celte à Vix (Côte-d'Or) datée d'environ 510 av. J.-C..

Il est aujourd'hui conservé et exposé au musée du Pays Châtillonnais, à Châtillon-sur-Seine.
La Tombe de Vix fut découverte le 6 janvier 1953 par Maurice Moisson alors chef du chantier des fouilles menées par la société archéologique de Châtillon-sur-Seine, mais officiellement et pour la presse de l’époque par René Joffroy, archéologue autodidacte, président de la société archéologique locale.

Cette sépulture était située dans un champ, sous un tumulus arasé dont ne subsistaient plus que des pierres éparses qui attirèrent l'attention des archéologues, mais le caveau, comblé de terre, était resté inviolé.

Une fois dégagé, dans des conditions assez difficiles, le caveau se révéla être la tombe à char d'une femme vite surnommée la princesse de Vix qui livra un important mobilier funéraire, bijoux, céramique et vaisselle de bronze. La pièce maîtresse de cette vaisselle est un cratère à volutes en bronze d'une contenance de 1 100 litres,C'est un objet exceptionnel de par sa taille (1,64 m) et sa facture. Il est constitué de l'assemblage de plusieurs pièces séparées, l'ensemble pèse 208,6 kg.

le plus grand que l’Antiquité nous ait légué, sans doute sorti d’un atelier grec d’Italie du Sud vers 530 av. J.-C.

Sur le sol, des pigments bleu et rouge proviennent de tentures ou de peintures décoratives. La princesse est ornée de parures à caractère local : collier de grosses perles de pierre et d’ambre, anneaux de cheville en bronze, bracelet de lignite, fibules aux cabochons de corail. Elle porte à la nuque un torque, collier celte en or fin (480 g), travail d’un orfèvre local initié aux techniques méditerranéennes.

Plus généralement , la Tombe de Vix fait partie de l'ensemble des tombes celtes (Hochdorf, Reinheim, Kleinaspergle, Waldalgesheim) où les motifs de décoration et objets importés sont à peu près identiques (poteries étrusques et grecques, fibules et boucles en or celtes, bijoux et ambre venant des contrées vikings). Le pendant du cratère de Vix est, toutes proportions gardées, le célèbre Chaudron de Gundestrup en argent.
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N°1478 (1966) graveur J. Combet






Georges de La Tour, né le 14 mars 1593 à Vic-sur-Seille (actuel département de la Moselle) et mort le 30 janvier 1652 à Lunéville (actuel département de Meurthe-et-Moselle), est un peintre lorrain.

Artiste au confluent des cultures nordique, italienne et française, contemporain de Jacques Callot et des frères Le Nain, La Tour est un observateur pénétrant de la réalité quotidienne. Le goût prononcé qu'il a pour les jeux de l'ombre et de la lumière fait de lui un des continuateurs les plus originaux du Caravage.
Georges de La Tour naît le 14 mars 1593 à Vic-sur-Seille, siège du bailliage de l'évêché de Metz. L'acte de baptême de Georges de La Tour, conservé à la mairie de Vic-sur-Seille, indique qu'il est le fils de Jean de La Tour dit l'Architecte, boulanger, et de Sibylle de Crospeaux, issue également d'une famille de boulangers. Il est le second des sept enfants de la famille.

Son parcours, et particulièrement sa formation initiale, restent mal connus. Il débute une carrière de peintre et fait peut-être la rencontre des maîtres hollandais de l'école caravagesque d'Utrecht Gerrit van Honthorst et Hendrick Terbrugghen lors d'un voyage en 1616. Il a été avancé qu'il se serait rendu à Rome où il aurait découvert l'œuvre de Caravage, mais rien ne l'atteste et s'il est clairement influencé par le caravagisme, cela semble s'être fait plutôt par le biais de la connaissance de l'œuvre de Terbrugghen, peintre auquel il a été souvent comparé. Il serait donc l'un des rares peintres français de l'époque à ne pas avoir entrepris le classique voyage en Italie. Il se marie en tout cas le 2 juillet 1617 à Vic-sur-Seille avec Diane Le Nerf, membre d'une famille noble de Lunéville. Les deux époux s'installent dans cette ville où de La Tour commence une carrière brillante, sous le règne d'Henri II de Lorraine, admirateur du Caravage : il multiplie les tableaux à sujet religieux mais aussi les scènes de genres, les tableaux réalistes représentants musiciens et mendiants. En 1620, il est même reçu bourgeois de la ville, doté par le duc de lettres d'exemption qui lui octroient les franchises accordées aux personnes de qualité noble. Il devient lui-même l'un des bourgeois les plus riches de Lunéville et reçoit de nombreuses commandes de la bourgeoisie et de la noblesse lorraine, bien qu'il ne parvienne pas à devenir peintre officiel du duc Henri II, ce titre étant réservé à Claude Deruet.

Mais à partir de 1633, la Lorraine, dirigée depuis peu par le maladroit duc Charles IV, et jusque-là prospère et sûre, va sombrer dans les destructions de la guerre de Trente ans. Lunéville, où réside de La Tour, est incendiée en septembre 1638 et le peintre est obligé de quitter la ville pour se réfugier avec sa famille à Nancy.4°1 Il quitte alors la Lorraine et voyage à Paris puisqu'en 1639 il y reçoit le titre de peintre ordinaire du roy ainsi qu'un logement au Louvre, le roi Louis XIII possédant son Saint Sébastien soigné par Irène. Mais ses possessions et privilèges sont chez lui, en Lorraine, et dès que sa maison est reconstruite il est de retour à Lunéville. Le succès est toujours là puisque plusieurs fois le duc de la Ferté, gouverneur français de la Lorraine, lui commande des œuvres – notamment des tableaux nocturnes. Les œuvres de la fin de sa vie représentent exclusivement des scènes religieuses – bien que marquées par la peinture de genre – probablement, selon le critique Anthony Blunt, en raison du regain d'importance de la vie religieuse initié par les franciscains en Lorraine après la guerre de Trente Ans. Georges de la Tour meurt subitement le 30 janvier 1652 à Lunéville lors d'une épidémie qui emporte également sa femme et son valet. Il sombre alors rapidement dans l'oubli.

Son fils Étienne (né en 1621) a été son apprenti.
'Le nouveau né '
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N°1479 (1966) graveur C. Durrens
Phases d'impressions
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N°1479b
Saint Thomas
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N°2828 (1993) dessin et mise en page C. Bridoux
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#8 Message par saintluc »

La Sainte-Chapelle est une chapelle qui fut édifiée sur l’île de la Cité, à Paris, à la demande de Saint Louis afin d’abriter la Sainte Couronne, un morceau de la Sainte Croix ainsi que diverses autres reliques de la Passion qu’il avait acquises.

Avec la Conciergerie, c’est l’un des anciens vestiges du palais de la Cité qui s’étendait sur le site couvrant l’actuel Palais de Justice.
Les plans sont probablement dus à Pierre de Montreuil qui l’édifia en un temps record : de 1242 à 1248.

Ce bâtiment est considéré comme un chef-d’œuvre de l’art gothique, certains auteurs estimant même qu’il marque l’apogée de cet art.

Conçue comme une châsse précieuse devant mettre en valeur les reliques y étant conservées, la Sainte-Chapelle, édifiée dans le palais royal de l'île de la Cité, devait également servir de chapelle royale. Elle superpose deux chapelles, l’inférieure pour les gens du commun, la supérieure pour l’entourage du roi, selon un usage courant dans la construction des palais royaux du Moyen Âge. Dans les premiers temps, la chapelle haute n’était d’ailleurs accessible que par les galeries supérieures du palais, Saint Louis n’ayant pas fait construire d’escalier public.

Pour sa construction, Pierre de Montreuil apporta une véritable innovation technique, le chaînage métallique, très en avance pour l'époque puisqu’il ne fut redécouvert qu’au XXe siècle.

À l'origine, un petit bâtiment annexe avait été élevé près de l’abside. Le niveau inférieur servait de sacristie tandis que la pièce située au niveau de la chapelle haute accueillait les actes et les sceaux royaux. Cette annexe a disparu en 1777, lors de la reconstruction de la grande cour.

Au faîte de la toiture se trouve une statue de l’archange Michel.
le baptème de Judas
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N°1492 (1966) graveur G. Bétemps





Jean Lurçat est un rénovateur de la tapisserie contemporaine et céramiste français, né à Bruyères (Vosges) le 1er juillet 1892 et mort à Saint-Paul de Vence le 6 janvier 1966. Il a surtout redonné un vrai sens à la tapisserie, au temps où les grands peintres ne s'en occupaient pas.
Jean Lurçat est né le 1er juillet 1892 à Bruyères dans les Vosges, deux ans avant son frère André Lurçat, qui sera architecte. Il est le fils de Lucien Jean Baptiste Lurçat et de Marie Émile Marguerite L'Hote. Après des études secondaires à Épinal, il s'inscrit à la Faculté des Sciences de Nancy et envisage des études de médecine. Il se rend en Suisse et en Allemagne (Munich) et quittant la voie des études, il entre à l'atelier de Victor Prouvé, le chef de l'École de Nancy.

En 1912, Jean Lurçat s'installe à Paris avec son frère André. Il s'inscrit à l'Académie Colarossi puis à l'atelier du graveur Bernard Naudin. Il découvre alors les peintres Matisse, Cézanne, Renoir… devient proche de Rainer Maria Rilke, Bourdelle, Elie Faure, etc. et fonde avec trois amis les Feuilles de Mai, une revue d'art à laquelle participent ces célébrités. Il devient ensuite apprenti auprès du peintre fresquiste Jean-Paul Lafitte avec lequel il mène, en 1914, un premier chantier à la Faculté des Sciences de Marseille. Son premier voyage en Italie est interrompu en août par la déclaration de guerre. Revenu en France il s'engage dans l'infanterie, mais malade, il est évacué le 15 novembre. Pendants sa convalescence à Sens, en 1915, il pratique la peintures et s'essaie à la lithographie. Retourné au front en juillet 1916, il est blessé et évacué. Il ne retournera plus au front. Dès septembre, il expose des œuvres à Zurich.
lunes et toros
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N°1493 (1966) graveur A. Decaris





Honoré Daumier (Marseille 26 février, 1808 - Valmondois 10 février, 1879), était un graveur, caricaturiste, peintre et sculpteur français, dont les œuvres commentaient la vie sociale et politique en France au XIXe siècle. Dessinateur prolifique, auteur de plus de quatre mille lithographies, il est surtout connu pour ses caricatures d'hommes politiques et ses satires du comportement de ses compatriotes. La valeur de sa peinture a aussi été reconnue, bien qu’à titre posthume seulement
Daumier est né à Marseille de Marc Louis Daumier et de Cécile Catherine Philippe. Son père était un vitrier que les aspirations littéraires ont amené à monter à Paris en 1814 pour tenter de faire publier ses poésies. En 1816, le jeune Daumier et sa mère le suivent à Paris. Honoré Daumier montre une prédisposition pour la carrière artistique, vocation dont son père tente vainement de le détourner, en le plaçant d'abord chez un huissier. En 1822, il devient le protégé d’Alexandre Lenoir. L'année suivante, Daumier entre à l’Académie Suisse. Il fait ses premiers pas dans le domaine de la lithographie chez l'éditeur Belliard, puis produit des plaquettes pour les éditeurs de musique, ainsi que des illustrations pour des publicités. Il travaille dans l'anonymat pour les éditeurs, en imitant le style de Charlet

En 1829 il rencontre Charles Philipon pour qui il fait ses premiers dessins pour la revue La Silhouette. En 1830 il commence une carrière de caricaturiste politique, en faisant des lithographies pour la revue satirique La Caricature où il connait le succès pour ses portraits charge des politiciens de la monarchie de juillet, en 1832 à cause de sa caricature de Louis-Philippe représenté en Gargantua, il est condamné à six mois de prison qu'il purge à Sainte-Pélagie.

Il continue son activité de caricaturiste politique jusqu'en 1835 date de la loi de sur la censure de la presse et de la cessation de parution de La Caricature. Il commence par se consacrer à la satire des mœurs bourgeoises qu'il poursuivra jusqu'en 1848.

Daumier expose une de ses premières peintures Le Meunier, son fils et l’âne au Salon de 1849. Suivront plusieurs tableaux dans un style proche du réalisme social de Gustave Courbet, il fait aussi plusieurs toiles sur le thème de Don Quichotte.
Un guichet de théâtre
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N°4305 (2008)
À partir de 1865 Daumier connaît des difficultés financières, il quitte Paris pour vivre avec sa femme à Valmondois dans une maison au centre du village que Corot a mis à sa disposition en 1865, sur l’insistance d’un de ses amis, le sculpteur Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume. Il fait encore des caricatures politiques dans les années 1870, mais perd progressivement la vue. En 1877 il reçoit une pension de l'état.

Avant de perdre entièrement la vue, il compose sa dernière lithographie, les Châtiments. Ses peintures n'ont jamais été estimées de son vivant: un an avant sa mort elles sont regroupées (au nombre de 94) avec 200 dessins pour une exposition chez Durand-Ruel, que préside Victor Hugo. La Bourgeoisie et les classes moyennes n'appréciaient guère la façon dont Daumier les ridiculisait, elles l'ont persécuté et se sont toujours refusées à voir en lui autre chose qu'un caricaturiste. Pourtant, son universalité est incontestable: Daumier est le premier grand artiste contemporain à se pencher sur le sort des opprimés en dénonçant les raisons profondes de leur misère matérielle et morale.

En 1878 est organisée dans la galerie Durand-Ruel la première exposition rétrospective de ses œuvres. Il meurt le 10 février 1879 ; un an plus tard, son corps est exhumé du cimetière de Valmondois pour être transféré à Paris au cimetière du Père-Lachaise, où il repose aux côtés de ses amis Jean-Baptiste Camille Corot et Charles-François Daubigny, dans la 24e Division.

La ville de Marseille lui a rendu hommage en érigeant au pied de l'Hôtel Dieu un buste en bronze.
Crispin et Scapin
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N°1494 (1966) graveur P. Gandon





Henri Julien Félix Rousseau dit le douanier Rousseau, né le 21 mai 1844 à Laval et décédé le 2 septembre 1910 à Paris, était un peintre français, généralement considéré comme représentatif des peintres naïfs.
Issu d'une famille modeste, il est le fils de Julien Rousseau (1808-1868), ferblantier et d'Eléonore Guiard (1819-1890). Il devient commis d'avocat à Nantes (Loire-Atlantique). Il s'engage dans l'armée peu après pour éviter les poursuites secondaires à un vol chez son employeur. Il est libéré en 1868 à la suite du décès de son père et rejoint alors Paris.

Il épouse en 1869 Clémence Boitard avec qui il aura sept enfants, dont un seul parviendra à l'âge adulte. Il entre, après la guerre de 1870, à l’Octroi de Paris, comme commis de deuxième classe. Cet organisme perçoit les taxes des marchandises entrant dans Paris. C'est Alfred Jarry qui donna à Henri Rousseau ce surnom de « douanier » lorsqu'il apprit que son ami occupait le poste à l'octroi de Paris de « gardien des contrôles et des circulations du vin et de l'alcool ». Il débute alors sa carrière de peintre en autodidacte d'une formidable candeur et en adepte du spiritisme il est persuadé que les esprits guident son pinceau. Il obtient une carte de copiste au musée du Louvre, ce qui lui permet de se familiariser avec les chefs-d’œuvre. Son entrée dans la vie artistique est donc relativement tardive. Il tente sans succès d'exposer au Salon officiel en 1885 et c’est seulement en 1886 qu'il participe au Salon des Indépendants, grâce à l'absence de jury d'entrée. Il y expose plusieurs tableaux dont Une soirée au carnaval.
Sa notoriété s'accroît avec les années et il continue de participer chaque année au Salon des Indépendants. En 1891, il y montre son premier « tableau de jungle », Surpris !, représentant la progression d'un tigre dans une brousse luxuriante. Cette œuvre est particulièrement appréciée par le peintre Félix Vallotton, parlant à son propos d'« Alpha et d'Oméga de la peinture ».

Sa femme meurt en 1888 et sa situation financière devient difficile. Il héberge un temps l'écrivain Alfred Jarry et il prend sa retraite de l'octroi en 1893 pour se consacrer à la peinture, ce qui ne lui apporte pas suffisamment de revenus pour vivre. Il donne alors des cours de violon et écrit plusieurs pièces de théâtre. Il se remarie en 1899 avec une veuve, Joséphine Noury.

Petit à petit, il se fait reconnaître et estimer par les peintres avant-gardistes tels qu'André Derain ou Henri Matisse. Il se lie d'amitié avec Robert Delaunay, avec Guillaume Apollinaire, puis avec Pablo Picasso.

Le 2 septembre 1910, il meurt de la gangrène à l’hôpital Necker à Paris.
La carriole du père Juniet
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N°1517 (1967) graveur J. Pheulpin





Jean Clouet le jeune (né en 1480 à Bruxelles, décédé en 1541 à Paris) est un artiste-peintre portraitiste français. du XVIe siècle.

Les Clouet : nom de 2 peintres français également connus dans les documents d'époque sous le nom de Janet. Jean Clouet (vers 1486) très probablement né à Bruxelles, d'un père flamand qui aurait été peintre au service du Duc de Bourgogne et mort vers 1490. Ses débuts sont mal connus. En 1515 il se fixe à Tours et devient l'un des peintres officiels du nouveau roi François Ier en compagnie notamment de Jehan Perréal et de Jean Bourdichon. Il est ensuite nommé valet de chambre extraordinaire du roi et a le privilège de faire son portrait
Issu d'une famille de peintres, Jean Clouet est vraisemblablement né aux Pays-Bas bourguignons. Il travaille à la cour de François Ier dont il réalise vraisemblablement le portrait qui se trouve aujourd'hui au Louvre. Ses portraits sont peints sur des panneaux de petit format, les modèles étant présentés à mi-corps, les visages éclairés d'une lumière égale, les mains posées au premier plan. Un grand nombre de ses œuvres se trouvent au musée Condé à Chantilly.

Jean Clouet est peintre à la cour de France pendant la plus grande partie du règne de François Ier, il fait de nombreux portraits des membres de la famille royale et de la noblesse. Après sa mort il tombe dans un oubli à peu près complet pendant près de trois siècles, jusqu'en 1850, date à laquelle sont exhumés des documents prouvant son existence. Depuis, des chercheurs ont peu à peu augmenté nos connaissances sur cet artiste et lui ont attribué de nouvelles œuvres. Mais aucun ne l'a étudié à fond, et bien des attributions, aujourd'hui encore, demeurent incertaines. Il est évident que Clouet fut un novateur dans plusieurs domaines. C'est lui que l'on trouve à l'origine du portrait dessiné, largement répandu par la suite. Il est le père de François Clouet.
François 1er (1494-1547)
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N°1518 (1967) graveur R. Cottet





Jean-Auguste-Dominique Ingres (29 août 1780 à Montauban - 14 janvier 1867 à Paris) est un peintre français néo-classique.
En 1806, Ingres découvre à Rome Raphaël et le Quattrocento, qui marquent définitivement son style. Ces années de travail sont les plus fécondes avec les nus, parmi lesquels La Baigneuse, les paysages, les dessins, les portraits et les compositions historiques. Il est en pleine possession de son art. En France, cependant, ses toiles peintes en Italie ne plaisent pas. L’artiste décide alors de rester à Rome.

Il se marie en 1813 à Madeleine Chapelle (1782-1849), une jeune modiste habitant Guéret. Ingres réalisa 10 portraits de sa femme. Mais le plus célèbre tableau sur lequel elle apparait est Le Bain turc. Madeleine est l'odalisque aux bras levés qui s'étire au premier plan. Le tableau a été réalisé en 1862 après le décès de Madeleine. Elle fut peinte d'après un croquis qu'Ingres avait réalisé en 1818.
À la chute de Napoléon Ier, des difficultés économiques et familiales l’entraînent dans une période assez misérable pendant laquelle il peint, avec acharnement, tout ce qu’on lui commande.
Il trouve finalement le succès en France avec la présentation, lors du salon de 1824, du Vœu de Louis XIII, destiné à la cathédrale de Montauban.
Ingres attache au dessin une grande importance et déclarait à ce sujet : « Une chose bien dessinée est toujours assez bien peinte ». La galerie de portraits réalistes qu’il laisse, constitue un miroir de la société bourgeoise de son temps, de l’esprit et des mœurs d’une classe à laquelle il appartient et dont il trace les vertus et les limites. Ingres s’intéresse beaucoup à la texture des vêtements et des étoffes (velours, soie, satin, cachemire...) qu’il intègre dans ses œuvres de façon à ce que la classe sociale du personnage représenté soit mise en valeur. Il s’inspire, à ses débuts, des techniques droites et raides de l’art grec, avant de se convertir à une approche des courbes et des drapés réalistes. Ingres aimait tellement les courbes qu’il rajouta quelques vertèbres à sa Grande Odalisque.

Dominique Ingres est aussi violoniste et devient, durant un temps, deuxième violon à l’Orchestre du Capitole de Toulouse. De ce loisir naît l’expression « violon d’Ingres ».

Ingres est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris (23e division). Suite à la volonté de l'artiste de léguer à sa ville natale une grande partie de ses dessins (4 500) ainsi que certains objets personnels, le Musée Ingres ouvre ses portes à la moitié du 19ème siècle dans l'enceinte de l'ancien palais épiscopal de Montauban; Armand Cambon, Montalbanais élève d'Ingres, fut son exécuteur testamentaire et le premier conservateur du musée.
La baigneuse
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N°1530 (1967) graveur P. Gandon
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#9 Message par saintluc »

Ce vitrail de l'église Sainte Madeleine à Toyes, commandé par les orfèvres de la ville de Troyes en 1504, représente Saint Eloi dans son atelier d'orfèvrerie.
Saint Eloi est né à Catelat ou Chatelac (aujourd'hui Chaptelat ) près de Limoges vers 588, mort le 1er décembre 660 à Noyon (Somme) où il fut évêque . Monnayeur et travaillant l'or il devint le ministre des finances du roi Dagobert 1er. Saint Eloi est resté connu de nos jours par deux chansons l'une pour enfants«Le Bon roi Dagobert » et l'autre pour les carabins en goguette «Non, non, non, Saint Eloi n'est pas mort !». Une si longue popularité est rare et mérite d'être soulignée !
Il est le saint patron des bijoutiers et des orfèvre (et des amateurs de gaudriole).
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N°1531 (1967) graveur J. Combet





La grotte de Lascaux est l'une des plus importantes grottes ornées paléolithiques par le nombre et la qualité esthétique de ses œuvres. Elle est parfois surnommée « la chapelle Sixtine de l'art pariétal ». Les peintures et les gravures qu'elle renferme n’ont pas pu faire l’objet de datations directes précises : leur âge est estimé entre environ 18 000 et 17 000 ans avant le présent à partir de datations et d’études réalisées sur les objets découverts dans la grotte. Selon les auteurs, elles sont attribuées au Magdalénien ancien ou au Solutréen qui le précède.
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N°1555 (1968) graveur C. Durrens
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#10 Message par saintluc »

Paul Gauguin (° 7 juin 1848 à Paris - † 8 mai 1903 à Atuona, Hiva Oa, Îles Marquises) est un peintre post-impressionniste. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des Nabis, son œuvre est très largement considérée comme celle d'un peintre français majeur du XIXe siècle.
En marge des Impressionnistes, Gauguin fut sans doute, avec Paul Cézanne et Vincent Van Gogh, le peintre de cette fin de XIXe siècle qui eut le plus d'influence sur les mouvements de peinture du XXe siècle. Cette influence réside probablement moins dans sa peinture que dans ses écrits, lesquels contiennent des formules qui, comme le dit Léon Gard, « flattent ce penchant des hommes pour les recettes mirifiques, en même temps que leurs instincts de garnements déchaînés qui se saoulent d'indiscipline » , : « Comment voyez-vous cet arbre ? Écrivait Gauguin, Vert? Mettez-donc le plus beau vert de votre palette; et cette ombre? Plutôt bleue? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible », ou encore : « Ne copiez pas trop d'après nature. L'art est une abstraction. » ou encore : « Vous connaissez depuis longtemps ce que j'ai voulu établir : le droit de tout oser.»

Gauguin anima les mouvements mystiques et symbolistes de Pont-Aven, puis des Nabis où ses théories sur le cloisonnisme et le synthétisme étaient appuyées par les peintres Emile Bernard, Paul Sérusier et Maurice Denis et par le critique symboliste Albert Aurier. À la mort de Gauguin, à l'occasion d'expositions lui rendant hommage, ses idées s'étendirent, non sans extrapolation souvent, au Picasso de la période bleue et rose, puis aux groupes des fauves (André Derain, Raoul Dufy), des cubistes (Roger de La Fresnaye), des expressionnistes allemands (Jawlensky, Mueller, Ernst Ludwig Kirchner).
L'arearea
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N°1568 (1968) graveur C. Durrens





Antoine Bourdelle, né Émile-Antoine Bordelles à Montauban le 30 octobre 1861 Né Émile Antoine Bordelles à Montauban en Tarn-et-Garonne (erreur de transcription à l'état civil lors de sa naissance : l'orthographe et donc la prononciation du nom de ses ancêtres est Bourdelles).

et mort au Vésinet le 1er octobre 1929, est un sculpteur français.

Élève d'Alexandre Falguière, il fréquenta l'atelier de Jules Dalou et fut le praticien d'Auguste Rodin pendant 15 ans, enseignant auprès de nombreux élèves qui seront, pour certains, tels Matisse, Maillol, Iché, Giacometti ou Richier, des artistes majeurs de leur génération. Il connaîtra une renommée internationale avec ses sculptures monumentales comme Héraklès archer.
La Danse
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N°1569 (1968) graveur J. Combet
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#11 Message par saintluc »

Auguste Renoir (Pierre-Auguste, dit) né à Limoges 25 février 1841 décédé à Cagnes-sur-Mer 3 décembre 1919, est l'un des plus célèbres peintres français. Membre à part entière du groupe impressionniste, évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l'influence de Raphaël. Peintre de nus, portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.

Plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il élabore une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Alfred Dehodencq, Monet, puis la fresque italienne).

Pendant environ soixante ans, il a peint à peu près six mille tableaux, ce qui est un record avant Picasso
Modèle
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N°1570 (1968) graveur R. Cottet
'La balançoire'
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N°2692 (1991) graveur C. Durrens, dessin et mise en page Odette Baillais







Rogier van der Weyden (Tournai v. 1399/1400 - Bruxelles 18 juin 1464) né Roger de la Pasture (ou même Rogier de le Pasture) est un peintre flamand de la Renaissance.
Roger de la Pasture est né dans le Comté de Flandre à Tournai vers 1399. Il se marie vers 1426 et entre dans l'atelier de Robert Campin, à Tournai, l'année suivante. Il a alors un âge plus avancé que la plupart des apprentis (il approche en effet de la trentaine). Il obtient sa maîtrise dans la Guilde de Tournai en 1432
En 1435, « Maître Roger » devient le peintre officiel de la cité de Bruxelles, où il s'est installé. C'est à ce moment-là que son nom (Roger de la Pasture) est changé en néerlandais (Rogier van der Weyden). Il travaille notamment pour la cour de Philippe le Bon, puissant duc de Bourgogne et grand mécène, pour lequel il fera des portraits. Ses premières œuvres reflètent l'influence de son maître (Robert Campin), mais il s'en affranchit en introduisant davantage de réalisme et d'émotion dans l'expression de ses personnages, véritables êtres de chair et de sang. Il a été fortement influencé par son confrère plus âgé que lui, Jan van Eyck, grâce auquel il apprend à exploiter les ressources d'un nouveau médium : la peinture à l'huile. Il devient bientôt le peintre flamand le plus recherché de son époque, après van Eyck.


La Descente de Croix, ca 1435 (Madrid, musée du Prado)Son succès s'explique par le fait que, tout en adoptant de nouvelles techniques, il conserve les règles traditionnelles de la composition. Ainsi la Descente de Croix, peinte vers 1435, présente les figures sur un fond neutre. Le corps du Christ est au centre de la composition, tourné vers le spectateur. À gauche, la Vierge, dans un drapé d'un bleu profond, s'affaisse parallèlement au corps de son fils. Les autres personnages ont un visage calme aux traits réalistes.

Van der Weyden exécute de grandes compositions dramatiques pour les membres de la puissante cour de Bourgogne. Il crée notamment l'admirable Jugement dernier (v. 1445-1449), retable unique en son genre, composé de 15 panneaux commandés par le chancelier Nicolas Rolin pour les Hospices de sa ville de Beaune (cet immense polyptyque de 2,25 m de haut et de 5,46 m de long s'y trouve toujours). À côté de ses œuvres à caractère religieux, van der Weyden réalise de magnifiques portraits de nobles et de riches négociants de la ville. Il réalise aussi des enluminures (en particulier pour les Chroniques de Hainaut de Jean Wauquelin, pour la bibliothèque de Philippe le Bon).
Philippe le Bon duc de Bourgogne (1396-1467)
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N°1587 (1969) graveur G. Bétemps





L’abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe est située à Saint-Savin dans le département de la Vienne. Elle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO car elle abrite un très bel ensemble de peintures murales romanes très complet, bien conservé et unique en Europe.
La charte de fondation de l'abbaye ayant disparu lors des guerres de religion en 1598, la date de sa fondation reste imprécise mais celle-ci a été fondée sous la demande de Charlemagne au début du IXe siècle. Durant de très nombreuses années, Saint-Savin est restée l'une des plus influentes abbayes de France.

D'après la tradition c'est au Ve siècle que deux frères Savin et Cyprien, qui fuyaient la Macédoine où ils étaient persécutés car ils étaient chrétiens, furent finalement rejoints sur les bords de la Gartempe. Ils y furent martyrisés et décapités. Savin fut inhumé par des prêtres non loin de la ville actuelle.

Trois cents ans plus tard, les reliques des deux martyrs ayant été retrouvées sur les lieux de leur massacre, Badillus, clerc à la cour de Charlemagne, décida d'y fonder une église abbatiale pour y conserver les précieuses reliques. Saint Benoît d'Aniane y fit appliquer la règle de saint Benoît et y fit installer un vingtaine de moines. Il désigna l'abbé Eudes Ier, qui fit construire la première église carolingienne au IXe siècle.

En 1010 Aumode, comtesse du Poitou et d'Aquitaine, fit un don considérable à l'abbaye, ce qui permit de construire l'église abbatiale actuelle. La construction et la décoration durèrent de 1040 à 1090 sous la direction des abbés Odon et Gervais.
Les peintures murales datant des XIIe et XIIIe siècles qui font la célébrité du lieu. Elles ont été peintes directement sur les murs par un procédé intermédiaire entre la fresque et la détrempe. Les couleurs employées sont peu nombreuses, ocre jaune, ocre rouge et le vert, mélangées au blanc et au noir (et peu de bleu dont les pigment était très coûteux à l'époque).
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N°1588 (1969) graveur C. Durrens





Georges Seurat (Paris 2 décembre 1859 - Paris 29 mars 1891), peintre français, pionnier du pointillisme et du divisionnisme que l'on peut qualifier d'impressionnisme scientifique. Peintre de genre, figures, portraits, paysages animés, paysages, peintre à la gouache, dessinateur.
Georges Seurat naît le 2 décembre 1859 à Paris, dans un milieu bourgeois. Son père, un fonctionnaire, est un homme solitaire, un caractère dont hérite son fils. En 1877, il s'inscrit aux Beaux-arts. Ses études sont interrompues par son service militaire qu'il effectue à Brest, où il réalise de nombreuses esquisses de bateaux, de plages et de la mer. En 1882, Georges Seurat se consacre à la maîtrise du noir et blanc et commence à peindre réellement. Il achève, en 1884, Une baignade à Asnières, le premier des sept grands tableaux qu'il va peindre dans sa courte vie. De plus, Il participe à la formation de la Société des artistes indépendants, ouverte, sans jury ni récompenses, et prend la tête du néo-impressionnisme (terme auquel il préférait celui de chromo-luminarisme mais qui fut vulgairement traduit par pointillisme), qui réunit entre autres Paul Signac, Henri-Edmond Cross, Charles Angrand, Maximilien Luce et pendant un certain temps Camille Pissarro. Il reprend ainsi le folklore de ses aînés et cultive « l’harmonie », « l’analogie des contraires ». Seurat commence par s’inspirer de Millet, Manet, Monet, Renoir, Pissarro et sera très influencé par Rembrandt, Francisco Goya et Pierre Puvis de Chavannes, ainsi que par Ingres, dont son professeur, Henri Lehmann avait été un disciple.

L'été 1890, le peintre réside à Gravelines, où il exécute quatre toiles de marines ainsi que quelques dessins et "croquetons", petits panneaux de bois peints qu'il avait ainsi baptisés. Ses paysages assujettissent la nature aux rigoureuses « ponctuations » de sa théorie des couleurs, et il s’en dégage une paix intérieure prenant superbement le pas sur la confusion de la réalité.Il écrit une révision des concordances entre les caractères des tons (sombres ou claires), des teintes (froides ou chaudes), des lignes (tombantes et tristes ou ascendantes et gaies). A son retour à Paris, il met en projet son tableau Le Cirque qu'il montre inachevé au huitième Salon des Indépendants. Il meurt subitement, pendant l'exposition, à l'âge de 31 ans, probablement de diphtérie. Sa famille découvrira à cette occasion qu'il entretenait depuis plusieurs années une liaison avec Madeleine Knobloch, de qui il avait eu un fils, Pierre Georges, né en 1890, qui devait d'ailleurs décéder deux semaines après son père, de la même infection.

En quelques mots, Seurat incarnait une nouvelle génération de peintres qui annonçait la désintégration de l’idéal impressionniste et l’avènement de conceptions nouvelles.
Le cirque
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N°1588A (1969) graveur P. Gandon
'Le noeud noir'
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N°2693 (1991) graveur C. Durrens, dessin et mise en page J.P. Véret-Lemarinier
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#12 Message par saintluc »

La cathédrale Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste de France par ses volumes intérieurs (200 000 m3). Avec les cathédrales de Chartres, de Reims et de Bourges , elle est considérée comme l'archétype du style gothique classique, comprenant aussi des éléments des phases suivantes du style gothique, du gothique rayonnant (notamment le chevet) et du gothique flamboyant (notamment la grande rosace de la façade occidentale, la tour nord et les stalles). Sa longueur hors œuvre est de 145 mètres et sa hauteur sous voûte de 42,30 mètres (proche du maximum supportable pour cette architecture).

Monument historique en France depuis 1862, elle est inscrite depuis 1981 au patrimoine mondial de l'UNESCO
Les soubassements du portail Saint-Firmin sont richement travaillés. Ils sont notamment ornés d'une série de médaillons, sculptés sous forme de quatre-feuilles et présentant un calendrier agraire qui établit une correspondance entre le zodiaque et les travaux des mois. L'ensemble de ces ravissantes sculptures, remarquablement bien conservé et qui aura bientôt huit siècles d'âge, est appelé le calendrier picard ou zodiaque d'Amiens. Les personnages représentés travaillent à la campagne. En effet, il ne faut pas oublier l'importante prédominance du monde rural à l'époque. Tant les signes du zodiaque que les travaux des champs sont fort bien sculptés. Les personnages portent des vêtements différents d'après les saisons.
paysan au coin du feu
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N°1586 (1969) graveur J. Combet





PRIMITIFS DE SAVOIE Les Primitifs constituent un ensemble de peintures sur bois datant du XVe siècle, et provenant des églises, prieurés et monastères de Chambéry et de sa région. Ils sont caractérisés par un style composite, aux multiples influences, du nord comme du sud.
l'annonciation
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N°1640 (1970) graveur J. Pheulpin





Jean-Baptiste Carpeaux, né le 11 mai 1827 à Valenciennes et mort le 12 octobre 1875, à six heures du matin à Courbevoie, était un sculpteur, peintre et dessinateur français.
Une de ses œuvres les plus connues est son groupe La Danse (1869), situé sur le côté droit de la façade de l'Opéra Garnier à Paris, qui lui valut d'être accusé d'outrage à la pudeur. Ugolin reste cependant son œuvre la plus reconnue, celle d'un père emprisonné torturé entre deux choix possibles : mourir ou manger ses enfants.
Jean-Baptiste Carpeaux est né dans une famille modeste de Valenciennes. Son père exerce la profession de maçon. En 1844, il entre à l'École des beaux-arts de Paris. Dix ans plus tard, en 1854, il remporte le prix de Rome : il s'installe à la villa Médicis et étudie les grands maîtres: Raphaël, Michel-Ange. Élève de François Rude, il voyage en Italie pour trouver l'inspiration. Il y puise son goût pour le mouvement et la spontanéité, renouant avec les grands principes de l'art baroque. En 1862, rentré à Paris, il est introduit à la cour par son ami et mécène, le marquis de Piennes, bientôt chambellan de l'Impératrice. Il sculpte la même année un buste de la princesse Mathilde, ce qui lui permet d'obtenir plusieurs commandes de la part de Napoléon III. Il travaille pour le pavillon de Flore et l'opéra Garnier.

Il collabore avec l'architecte Gabriel Davioud pour sa dernière œuvre, la célèbre Fontaine des Quatre Parties du Monde de la place Camille Jullian. Il réalise le globe terrestre, soutenu par les quatre figures de l'Asie, l'Europe, l'Amérique et l'Afrique. Il ne peut la terminer et c'est Emmanuel Frémiet qui l'achève en ajoutant les huit chevaux bondissants, les tortues et les dauphins du bassin.

Il épousa la fille du vicomte Philogène de Montfort, conseiller général de la Marne.

Jean-Baptiste Carpeaux restera très attaché à sa ville natale, Valenciennes, et lèguera une partie de ses œuvres au musée des Beaux-Arts de sa ville.

Il est enterré au Cimetière Saint-Roch (Valenciennes)
Sculpture 'Le Triomphe de Flore'
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N°1641 (1970) graveur E. Lacacque
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#13 Message par saintluc »

François Boucher, né le 29 septembre 1703 à Paris où il est mort le 30 mai 1770, est un peintre français du XVIIIe siècle. Il est l'exemple type du style rococo.
fils unique du peintre de l'académie de Saint-Luc, Nicolas Boucher. Après une formation auprès de François Lemoyne, il remporta le Prix de Rome en 1723 et séjourna en Italie de 1727 à 1731.


Portrait de Marie-Jeanne Buzeau (1716-1796) par Alexandre Roslin (exposé au Salon de 1761)
Munich, Château Nymphenburg
Madame Boucher avait épousé en 1733 François Boucher.Il obtint à son retour des succès de société, ainsi que la faveur de Madame de Pompadour, et devint le peintre à la mode. Il fut admis à l'Académie royale de peinture et de sculpture en tant que membre en 1734 et succéda à Carle Vanloo comme Premier Peintre de Louis XV en 1765. Il travaillait avec une extrême facilité et se vantait d'avoir gagné jusqu'à 50 000 francs par an.

Il a notamment peint des scènes pastorales ou mythologiques d'une gracieuse virtuosité. Ses œuvres tardives sont sensuelles, décrivant un monde idyllique. Son style passa de mode avec l'arrivée du néoclassicisme. Il peignait avec grâce, mais on l'accuse d'avoir corrompu l'art et d'avoir introduit un genre fade et maniéré.

Le jeune Jacques-Louis David fut présenté à Boucher, qui était un cousin éloigné de sa mère, pour devenir son élève mais celui-ci préféra le confier à Joseph-Marie Vien. Son fils Juste-Nathan Boucher fut architecte et peintre d'ornement.
Diane au retour de la chasse
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N°1652 (1970) graveur J. Pheulpin






Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, né le 19 juillet 1834 et mort le 27 septembre 1917 à Paris, est un peintre, graveur, sculpteur et photographe français.

La plupart des ouvrages consacrés à Edgar Degas, lorsqu’ils désirent le classer dans l’histoire de l’art, le rattachent au grand mouvement de l’impressionnisme, formé en France dans le dernier tiers du XIXe siècle en réaction à la peinture académique de l’époque. Les artistes qui en font partie, tels Claude Monet, Paul Cézanne, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Mary Cassatt, Berthe Morisot ou Camille Pissarro, las d’être régulièrement refusés aux Salons officiels, s’étaient constitués en société anonyme afin de montrer leurs œuvres au public.

On résume souvent l’art impressionniste aux effets de lumières en plein air. Ces caractéristiques ne sont toutefois pas applicables à Degas : même s’il est un des principaux animateurs des expositions impressionnistes, il ne trouve sa place dans le mouvement qu’au nom de la liberté de peindre prônée par le groupe. Au plein air il préfère, et de loin, « ce que l’on ne voit plus que dans sa mémoire ». S'adressant à un peintre il dit : « A vous, il faut la vie naturelle, à moi la vie factice. ».


Signature de DegasSi Degas fait officiellement partie des impressionnistes, il ne les rejoint pas dans leurs traits les plus connus. Sa situation d’exception n’échappe pas aux critiques d’alors, souvent déstabilisées par son avant-gardisme. Plusieurs de ses images ont semé la controverse, et encore aujourd’hui l’œuvre de Degas fait l’objet de nombreux débats auprès des historiens d’art.

Edgar Degas repose au Cimetière de Montmartre à Paris, dans le tombeau familial.
Danseuse au bouquet saluant
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N°1653 (1970) graveur P. Gandon





La cathédrale Notre-Dame (allemand : Liebfrauenmünster zu Straßburg) est une cathédrale catholique romaine construite à Strasbourg, représentative de l'architecture gothique. Avec ses 142 mètres, après avoir été l'édifice le plus haut du monde de 1647 à 1874, elle est actuellement la deuxième plus haute cathédrale de France après celle de Rouen, achevée précisément en 1884, et culminant à 151 mètres. Elle est reconnaissable par son unique clocher surmonté d'une flèche.

« Prodige du gigantesque et du délicat » selon Victor Hugo, la splendeur de la cathédrale est visible de très loin dans la plaine alsacienne et peut être aperçue d'aussi loin que les Vosges ou que de la Forêt-Noire. Elle se situe dans un quartier entouré par la rivière, l’Ill, sur la place de la cathédrale, au milieu d'anciens bâtiments.
Sculpture
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N°1654 (1970) graveur E. Lacacque
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N°2363 (1985) graveur J. Larriviere




Jean-François Millet (4 octobre 1814 - 20 janvier 1875) est un artiste-peintre, pastelliste, graveur et dessinateur du XIXe siècle, l’un des fondateurs de l’école de Barbizon. Il est particulièrement célèbre pour ses scènes champêtres et de la paysannerie.

Il fut influencé par Courbet.
Millet est le fils de Jean Louis Nicolas Millet et de Aimée Henriette Adélaide Henry. Né à Gruchy, hameau de la commune de Gréville, dans la région de la Hague, dans le nord Cotentin, Normandie. Aîné d'une famille nombreuse de paysans, berger dans son enfance et plus tard laboureur, il est élevé dans un environnement éclairé. Notamment grâce à son oncle, curé lettré, il lit la Bible, mais aussi Montaigne, La Fontaine, Homère et Virgile, Shakespeare et Milton, Chateaubriand et Victor Hugo.

Il travaille dans la ferme familiale jusqu'à l'âge de 20 ans, puis, doué en dessin, il est envoyé à Cherbourg par son père, grâce à des relations dans la bourgeoisie locale, pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Langlois de Chèvreville. A cette époque, ouvre le musée Thomas-Henry, et Millet s'y exerce en copiant les toiles de maîtres et s'initie aux maîtres hollandais et espagnols.

Le conseil municipal de Cherbourg et le conseil général de la Manche lui octroient ensuite une pension pour qu'il puisse continuer son apprentissage à Paris. Il s'y installe en 1837 et étudie à l'école des Beaux-Arts à partir du 27 mars dans l'atelier du peintre académique Delaroche. Deux ans plus tard, il est 18e sur 20 au premier essai pour le Prix de Rome le 10 avril, mais échoue au second essai le 18 mai. Il perd alors sa bourse et doit quitter l'école des Beaux-Arts.

Il revient à Cherbourg où il vit de la vente de quelques portraits de proches et de bourgeois, ainsi que de peintures érotiques. Son portrait de l'ancien maire de Cherbourg, le colonel Javain, est refusé par le conseil municipal. Il se marie en 1841 à Pauline Ono, fille de tailleur, qui meurt 3 ans plus tard d'une tuberculose.

De retour à Paris, il se détourne du modèle officiel à la mode après 1840, et subit l’influence d’Honoré Daumier. Il expose au Salon à partir de 1842. Il rencontre à Cherbourg Catherine Lemaire, ancienne servante, qu'il épouse en 1853. Elle lui donnera 9 enfants. En 1847, son Oedipe détaché de l'arbre par un berger attire l'œil des critiques parisiens.

En 1848, il expose au Salon Le Vanneur, qu'Alexandre Ledru-Rollin lui achète pour cinq-cent francs. C'est la première œuvre d'une influence sur le travail paysan qu'il développe à partir de 1849 en s'installant à Barbizon avec Charles Jacque pour s’appliquer à peindre beaucoup de scènes rurales souvent poétiques. Là naissent Les Botteleurs (1850), Des Glaneuses (1857), L'Angélus (1859), la Tondeuse de moutons (1861) et la Bergère (1864), peintures qui le classent dans l'influence du courant réaliste, glorifiant l'esthétique de la paysannerie. Un rapide retour dans la Hague en 1854, suite au décès de sa mère, lui inspire Le Hameau Cousin, La Maison au puits, Le Puits de Gruchy, une première version du Bout du village…

Peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances, aux paysages. Alors que les Prussiens envahissent la France, Millet revient avec sa famille à Cherbourg, en 1870 durant un an et demi, avant de revenir à Barbizon. A cette époque, il travaille davantage les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les tableaux de L'Église de Gréville, Le Prieuré de Vauville ou du Bateau de pêche, et même proche du cubisme, avec Le Rocher du Castel.

Il meurt à Barbizon en Seine-et-Marne, le 20 janvier 1875.
'Le Vanneur'
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N°1672 (1971) graveur P. Gandon





Georges Rouault, né le 27 mai 1871 à Paris, et mort le 13 février 1958 dans la même ville, était un peintre et graveur français.
À quatorze ans, Georges Rouault devient apprenti chez un peintre de vitraux, puis en 1891, il entre à l'École des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Gustave Moreau. Il participe à deux reprises au concours du Prix de Rome.
Avec les peintres Henri Matisse et Albert Marquet, Georges Rouault fonde le Salon d'automne en 1903. La même année, il est nommé conservateur du musée Gustave Moreau, à Paris, qui vient de s'ouvrir.


Georges Rouault aborde des thèmes liés à une observation critique de la société : juges, avocats, salles d’audience, miséreux, émigrés, fugitifs sont autant le reflet d'une révolte face à la misère humaine qu'un prétexte à des recherches sur les formes et les couleurs.


Profondément catholique, il reconnaît dans cette humanité souffrante le visage du Christ qu’il recherche dans de nombreuses toiles évoquant sa Passion, à l'exemple du tableau « Le Christ moqué par les soldats » (1932)
Dès 1910, les collectionneurs et les marchands reconnaissent la grande force de son œuvre (notamment Ambroise Vollard et Maurice Girardin). En 1938, le Museum of Modern Art de New York expose son œuvre gravée.


À la fin de sa vie, Georges Rouault brûle 300 de ses tableaux.


À sa mort, le gouvernement français décide de lui faire des obsèques officielles.


Son prestige en tant que coloriste et graveur n’a cessé de s’étendre notamment au Japon et en Corée. Il est considéré comme l'un des peintres religieux les plus importants du XXe siècle
Songe creux
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N°1673 (1971) graveur R. Cami
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#14 Message par saintluc »

Jean-Honoré Nicolas Fragonard (né le 5 avril 1732 à Grasse et mort le 22 août 1806 à Paris) était un des principaux peintres français du XVIIIe siècle. Peintre d'histoires, de genre et de paysages.
Jean Honoré est fils de Marco Fragonard, garçon gantier, et de Françoise Petit. Après le décès à dix mois de son petit frère Joseph, il restera enfant unique. Jean Honoré Fragonard quitte sa ville natale à l'âge de six ans pour s'installer avec sa famille à Paris, où se déroulera la plus grande partie de sa carrière.
Les dispositions artistiques de Fragonard sont précoces et après avoir quelque temps travaillé avec Jean Siméon Chardin, il entre, à l'âge de 14 ans, dans l'atelier de François Boucher. C'est grâce à lui que le jeune Fragonard affirme ses dons. Boucher le présenta bientôt au prestigieux concours du prix de Rome dont il remporta le premier prix en 1752. Une carrière dans la peinture d'histoire lui semble alors toute tracée. Il entra alors durant trois années à l'École royale des élèves protégés alors dirigée par le peintre Carle Van Loo. Fragonard part ensuite en 1756 pour l'Académie de France à Rome en compagnie de son ami Hubert Robert (un autre peintre ayant remporté le prix de Rome). Il y résidera jusqu'au mois d'avril 1761. Il quitte dès lors la Ville éternelle pour la France durant un long périple achevé en septembre à travers les villes de Florence, Bologne et Venise notamment.

Il se distingua d'abord dans le genre sérieux et donna en 1752 son tableau de Jéroboam sacrifiant aux idoles (Paris, École de Beaux-Arts) qui fut justement admiré. C'est ce tableau qui lui fit gagner le prix de Rome. Mais, désespérant d'atteindre au premier rang dans ce genre, il le quitta pour le genre érotique, dans lequel il obtint le plus grand succès, il devint bientôt le peintre à la mode, et amassa une grande fortune que la Révolution française lui fit perdre. En 1769, il se maria avec Marie-Anne Gérard (1745-1823), une peintre en miniature aussi originaire de Grasse. Cette même année, nait leur première fille Rosalie (1769-1788).

En 1773, après un voyage en Flandre pendant l'été, le fermier général Pierre-Jacques-Onésyme Bergeret de Grandcourt lui proposa d'être son guide pour un voyage en Italie, puis en Europe centrale, qui débutera en octobre. Bergeret de Grandcourt était comte de Nègrepelisse, et l'itinéraire du voyage, à l'aller, passa par cette localité, où la petite troupe de voyageurs y séjourna une quinzaine de jours. Fragonard y dessina le château, propriété de Bergeret. Le voyage pris fin en septembre 1774 après les visites successives de Vienne, Prague, Dresde, Francfort et enfin Strasbourg.

En 1780, le couple Fragonard donne naissance à un nouvel enfant Alexandre-Évariste Fragonard (1780-1850), qui deviendra lui-aussi artiste. Huit ans plus tard décède leur fille Rosalie à seulement 19 ans au château de Cassan en région parisienne. Après un séjour à Grasse (1790-91), Fragonard devient membre de la Commune des Arts en 1793. Par la suite, Fragonard, fut nommé l'un des conservateurs du Musée du Louvre par l'Assemblée nationale.

En 1805, Fragonard est expulsé du Louvre par décret impérial comme de nombreux artistes. Il s'installe alors chez son ami Veri, au Palais Royal. L'année suivante, il décède, apparemment terrassé par une congestion cérébrale dans son nouveau logement situé aux galeries du Palais-Royal.

Les funérailles sont célébrées à l'église Saint-Roch. Il est inhumé dans l'ancien cimetière de Montmartre, où sa tombe n'est plus visible.
l'Etude
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N°1072 (1972) graveur C. Durrens





Oscar-Claude Monet (14 novembre 1840 à Paris - 5 décembre 1926 à Giverny) dit Claude Monet est un artiste-peintre français lié au mouvement impressionniste. Peintre de paysages, figures.
Claude Monet est né à Paris le 14 novembre 1840 au 45, rue Laffitte dans le 9e arrondissement. Il est le second fils d'Adolphe et Louise-Justine Monet, née Aubrée. Baptisé sous le nom d'Oscar-Claude à Notre-Dame de Lorette, il est appelé Oscar par ses parents. Il aimera à dire plus tard qu'il est un vrai parisien comme ses grand-parents, tous quatre nés à Paris. La famille, grands-parents paternels compris, s'installe au Havre en Normandie vers 1845, l'année de ses cinq ans. C'est probablement un déménagement décidé sous l'influence de sa tante Marie-Jeanne Lecadre, épouse d'un commerçant havrais qui accueille son beau-frère dans sa maison. On ne possède pas de source sur la nature exacte de l'emploi qu'occupe Adolphe Monet dans sa ville d'adoption.

Le jeune Oscar n'est pas un élève très appliqué selon ses propres dires, mais il apparaît dans les annales du collège havrais qu'il fréquente comme « une excellente nature très sympathique à ses condisciples ». De manière précoce, il développe un goût pour le dessin et il suit avec intérêt le cours d'Ochard, un ancien élève de David. Ses premiers dessins sont des caricatures de personnages (professeurs, hommes politiques) dont Monet « enguirlande la marge de ses livres... en déformant le plus possible la face ou le profil de ses maîtres » selon ses propres termes. Il fait déjà des croquis de bateau et des paysages en « plein air » sur le motif.

En 1857, sa mère décède et il abandonne ses études. Sa tante Lecadre l'accueille et l'encourage à continuer le dessin. Il vend ses caricatures signées O. Monet chez un commerçant spécialisé dans le matériel pour peintres, où expose également Eugène Boudin, ancien associé du propriétaire. C'est là qu'il va faire sa connaissance, déterminante pour sa carrière artistique, et il dira plus tard : « Si je suis devenu un peintre, c'est à Eugène Boudin que je le dois. » Il conseille aussi à son jeune comparse à quitter Le Havre pour Paris dans le but d'y prendre des cours et d'y rencontrer d'autres artistes.

En 1861 et 1862, Monet sert dans l'armée en Algérie. Sa tante havraise Mme Lecadre accepte de l'en faire sortir s'il prend des cours d'art à l'université. Il quitte donc l'armée, mais n'aime pas les styles traditionnels de peinture enseignés à l'académie.

En 1862, il se lie d'amitié avec Johan Barthold Jongkind, lors de son séjour à Sainte-Adresse et à Honfleur. De sa période honfleuraise en compagnie de ces deux peintres, Monet conservera un attachement et ils auront une influence essentielle dans la genèse de son art.
Femmes au jardin
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N°1703 (1972) graveur P. Gandon





Le Maître de Moulins est un peintre anonyme, dont l'identité fait encore l'objet d'un débat, qui exerça son activité de 1483 à 1500 auprès de la cour des ducs de Bourbons.
Sa réalisation la plus connue est le triptyque de la cathédrale de Moulins. Le panneau central représente une Vierge à l'Enfant adorée par des anges. Les panneaux latéraux, quant à eux, sont les portraits du duc Pierre II et de la duchesse Anne de France avec leur fille Suzanne.
Nativité avec le portrait du cardinal Jean Rolin, vers 1480, Autun, Musée Rolin.
L'hypothèse part du fait qu'existe dans les archives concernant les comptes du duc Pierre II de Bourbon, un document citant Maistre Jehan le paintre. L'artiste devrait donc se prénommer Jean (forme moderne de ce prénom).

Diverses tentatives ont donc été menées pour identifier le Maître de Moulins avec des artistes connus tels : Jean Hay (ou Jean Hey) ou Jean Perréal) ou Jean Prévost, mais aucune n'a remporté l'assentiment général.

1968 Jean Hey.

Charles Sterling a proposé le nom de Jean Hey voir : Charles Sterling, « Jean Hey le Maître de Moulins », Revue de l'Art, no 1-2, 1968, p. 26-33.

2001 Jean Prévost.

Albert Châtelet a proposé d'identifier le Maître de Moulins avec le peintre lyonnais Jean Prévost actif de 1471 à 1497 : voir son ouvrage Jean Prévost Le Maître de Moulins, Milan, 2001, (ISBN 2070116859).

On citera (partiellement) la conclusion du compte-rendu de son ouvrage dans la revue Britannique The Burlington Magazine parue en juin 2002 : This is an important book. Even if the main thesis cannot be accepted. For the moment the Master maintains his anonymity. Lorne Campbell, National Gallery, London. (« C'est un livre important, même si la thèse de l'auteur ne peut être acceptée. Pour le moment, le Maître reste anonyme »).

2003 Jean Hey.

Pierre-Gilles Girault et Étienne Hamon, « Nouveaux documents sur Jean Hey et ses clients Charles de Bourbon et Jean Ceuillette », Bulletin Monumental, nº 161-2, 2003, p. 117-125.
Pierre de Bourbon présenté par Saint Pierre
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N°1732 (1972) graveur R Cami





André Derain, né le 10 juin 1880 à Chatou, (Yvelines) et mort le 8 septembre 1954 à Garches, (Hauts-de-Seine). français, est l'un des fondateurs du fauvisme. Peintre de figures, portraits, nus, paysages, marines, natures mortes, peintre à la gouache, aquarelliste, pastelliste, peintre de décors de théâtre, sculpteur, graveur, illustrateur. Fauve.
En 1898, André Derain entre à l'Académie Camillo avec Eugène Carrière, un ami de Pierre Puvis de Chavannes. Il rencontre Henri Matisse au Louvre où il effectue des copies. En 1900, il rencontre Maurice de Vlaminck dans un train, avec qui il va partager un studio. Il commence à peindre ses premiers paysages. Autodidacte, il fréquente beaucoup les musées et nourrit sa réflexion esthétique d'un grand nombre de lectures (Zola, Nietzsche…). À Van Roosbergue qu'il découvre en 1901 et qui aura une influence déterminante s'ajoutent celles des néo-impressionnistes et surtout de Paul Cézanne. Il rejoint Matisse à Collioure en 1905 et à cette occasion définit le style qui le fera connaître du grand public : couleurs vives, dessin simplifié, composition claire. Il est alors considéré comme un des meilleurs représentants du fauvisme. En 1906 et 1907, il est bouleversé par les Arts primitifs et en étroite relation avec Matisse, il poursuit sa réflexion sur les liens entre décoration et expression. Il s'intéresse aux arts décoratifs : céramique, bas-reliefs en bois, sculpture, réalise de grands panneaux sur le thème de l'âge d'or, la danse ou les femmes au bain.

Après 1906, il semble influencé par Paul Gauguin, ses couleurs deviennent moins vives. Mais l'année suivante il fréquente le Bateau-Lavoir, rencontre Picasso et Matisse avec lesquels il voyage à Barcelone en 1910, Braque, Apollinaire, Van Dongen et Max Jacob. Il découvre et collectionne ce que l'on a appelé l’Art nègre et il semble, un temps, suivre l'influence de Pic le sso mais ne va pas au-delà du pré-cubisme et finalement rompt avec lui après 10 ans de relations amicales.

En 1907, il s'essaie à la sculpture sur pierre, et déménage à Montmartre pour se rapprocher de son ami Pablo Picasso et d'autres artistes connus.

Derain illustre le premier livre de poésie de Guillaume Apollinaire, L'Enchanteur pourrissant (1909), et une collection de poèmes de Max Jacob en 1912. En 1916, il fournit des illustrations pour le premier livre d'André Breton, Mont de Piété.

Dès 1911, il revient à une facture qui semble plus traditionnelle, en amorçant un retour à la perspective, et au clair-obscur.

En 1914, pour la Première Guerre mondiale, Derain rejoint un régiment.

Après son service militaire pendant la Première Guerre mondiale, le monde de l'art le reçoit à bras ouverts. En 1919, il met son talent au service du ballet La Boutique fantasque pour Diaghilev, des Ballets russes. C'est un grand succès qui l'amène à créer de nombreux décors et costumes de ballets.

Sa réputation grandit encore lorsqu'il reçoit le Prix Carnegie en 1928 et commence à exposer dans le monde entier : à Londres, Berlin, Francfort, Düsseldorf, New York et Cincinnati.

Pendant l'occupation allemande de la France, lors de la Seconde Guerre mondiale, Derain vit à Paris et est courtisé par les Allemands comme symbole prestigieux de la culture française. Il accepte une invitation pour une visite officielle en Allemagne en 1941. La propagande nazie fait grand usage de ce voyage et Derain est traité de collaborateur et ostracisé par beaucoup après la Libération.

Après la guerre, il renonce aux présentations publiques de ses œuvres. En 1944 il refuse la direction de l'École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA). Il finit sa vie dans une solitude volontaire.

Un an avant sa mort, il conçoit les décors du Barbier de Séville. Il est atteint soudain d’une maladie des yeux. Alors qu’il s'en remet progressivement, il meurt le 8 septembre 1954 des suites d'un accident de voiture.
'Les péniches'
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N°1733 (1972) graveur P. Gandon





L'église Saint-Austremoine d'Issoire est une église romane située à Issoire en Auvergne, dans le département du Puy-de-Dôme.

Elle fait partie des cinq églises romanes de Basse-Auvergne dites « majeures », avec la basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, la basilique Notre-Dame d'Orcival, l'église de Saint-Nectaire et l'église Notre-Dame de Saint-Saturnin.
L'église Saint-Austremoine est une ancienne abbatiale bénédictine construite durant le premier tiers du XIIe siècle et plus précisément vers 1130, ce qui en fait la deuxième des cinq églises majeures de Basse-Auvergne.

Elle est dédiée à Austremoine ou Stremonius, premier évêque de Clermont-Ferrand et évangélisateur de l'Auvergne à la fin du IIIe siècle.

Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840[3] : elle fait partie de la première liste de monuments historiques français, la liste des monuments historiques de 1840, qui comptait 1 034 monuments.

Les restaurations du XIXe siècle ont rendu à l'église sa polychromie intérieure (entre 1857 et 1859).
Le chapiteau de la Cène
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N°1741 (1973) graveur C Haley
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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saintluc
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Re: SERIE ARTISTIQUE DE FRANCE (philatélie)

#15 Message par saintluc »

Charles Le Brun, baptisé le 24 février 1619 à Paris où il est mort le 12 février 1690, est un artiste-peintre et décorateur français, premier peintre du roi, directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins. Il s'est surtout illustré dans la décoration du château de Versailles et de la galerie des Glaces.
Né d'un père sculpteur, Nicolas Lebrun, Charles Le Brun entre vers 1632 dans l'atelier de François Perrier. Deux ans plus tard, il est remarqué par le chancelier Pierre Séguier, qui le recommande à Simon Vouet. Il apprend son métier dans l'atelier de ce grand maître. En 1642, grâce à l’aide financière du chancelier, Le Brun part pour l'Italie, faisant le voyage de Lyon à Rome en compagnie de Nicolas Poussin. Durant son séjour italien, Le Brun copie les antiques de Rome pour le chancelier Séguier, des tableaux du Guide, de Raphaël et la galerie Farnèse des Carrache. Il peint également plusieurs tableaux dont Mucius Scaevola devant Porsenna, Horatius Coclès au pont Sublicius et une Allégorie du Tibre. Après quatre années passées en Italie, le peintre quitte Rome à la fin de l'année 1645 et rejoint Paris en mars 1646 après un court séjour à Lyon. De retour à Paris, Le Brun obtient plusieurs commandes importantes grâce à l'appui de Séguier. Dès l'année suivante, il est nommé : "Peintre et grateur de cue du roi". Il est également choisi par la corporation des Orfèvres de Paris afin de peindre le May offert à leur cathédrale. Le Brun représente alors : Le martyre de Saint André (toujours conservé à Notre-Dame de Paris). Cette même année Le Brun épouse Suzanne Butay.

Le surintendant des finances du roi, Nicolas Fouquet, lui demande de travailler à la décoration de son château de Vaux-le-Vicomte (1656-1661). Avec Philippe de Champaigne, il obtient du roi la fondation de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1648.

Après la disgrâce de Fouquet, Charles Le Brun passe au service du roi soleil : dès 1660, il se charge du décor de l’entrée royale de Louis XIV à Paris. La même année, il concourt à la création de la Manufacture des Gobelins et en devient le directeur. La cour lui commande les œuvres les plus variées : scènes équestres, vastes fresques, décorations de jardins, cartons de tapisseries, meubles et objets décoratifs.

Anobli par Louis XIV en 1662, il est alors Premier peintre du Roi et reçoit une pension de 12 000 livres. En 1663, il est nommé directeur de l'Académie royale par Colbert, qui souhaite la réorganiser. En 1666, ils fondent l’Académie de France à Rome.

Responsable de la décoration intérieure du château de Versailles, il a sous ses ordres plusieurs dizaines d'artistes et d'artisans. Sa participation propre se limite à l’escalier des Ambassadeurs (1674-1678, détruit) et à la galerie des Glaces (1678-1684) avec ses salons de la Paix et de la Guerre (1684-1687). Il travaille aussi pour d’autres personnalités. Il meurt le 12 février 1690 aux Gobelins et il est inhumé dans l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
'Etude de femme à genoux'
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N°1742 (1973) graveur P. Béquet






L'abbaye de Moutier-d'Ahun se situe sur la commune française de Moutier-d'Ahun dans le département de la Creuse
Au-delà de l'histoire, tout compte fait assez ordinaire, de ce modeste monastère, les superbes boiseries sculptées conservées dans l'église en sont aujourd'hui le principal intérêt. Elles sont classées parmi les monuments historiques depuis 1889.

Commandées par les moines et leurs prieurs (Jean Le Moyne, puis Etienne Le Moyne, prieurs de 1640 1694) ces boiseries ont été réalisées à l'occasion de deux campagnes (1673-1674 et 1678-1681) par l'atelier d'un sculpteur auvergnat, Simon Bouer , originaire du bourg de Menat (actuel Puy-de-Dôme). De la première période date le grand retable à colonnes torses ; de la seconde période les entourages et les décorations des portes des chapelles latérales du chœur, les 26 stalles richement décorées de visages, de motifs floraux et d'animaux fantastiques (1678-1680), le jubé (1681), ainsi que l'imposant lutrin et le Christ biface. Ce magnifique ensemble de l'art baroque provincial, unique en Limousin, mérite incontestablement une visite.

A une époque indéterminée, que la tradition orale du village situe pendant la période révolutionnaire, les boiseries du moutier ont été recouvertes d'une couche d'enduit blanc. L'administration des Beaux-Arts tenta sans succès de les décaper en 1896. Le mérite du nettoyage reviendra à l'abbé Victor-Julien Malapert, curé de Moutier-d'Ahun de 1904 à 1963, qui consacra sa vie à rendre ces boiseries à leur état d'origine (il fut souvent aidé, dit-on, volens nolens, par les enfants du catéchisme...) Un nouveau nettoyage superficiel, assorti d'un traitement des bois, a été effectué il y a une quinzaine d'années en vue de protéger ce témoignage inestimable de l'art de Simon Bouer et de son atelier, ainsi que de la volonté des moines d'embellir le lieu de leurs cinq offices quotidiens. (Les monogrammes des religieux ayant commandé ces travaux sont gravés sur la partie inférieure des boiseries, des deux côtés en avant des stalles.)
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N°1743 (1973) graveur J. Combet





Jean Antoine Watteau (ou Wateau), né à Valenciennes le 10 octobre 1684 et mort à Nogent-sur-Marne le 18 juillet 1721, est un peintre français.

Il est un des premiers représentants du mouvement rococo. Inspiré par la commedia dell'Arte, il aime à représenter le théâtre dans ses tableaux, que ce soit à travers les rideaux lourds ou les thèmes. Ses tableaux les plus célèbres sont un Pierrot (anciennement intitulé Gilles) et ses deux Pèlerinages à l'île de Cythère.

Une des principales sources de renseignements sur sa vie est la biographie rédigée par son ami le comte de Caylus.
Ses amis, parmi lesquels Nicolas Hénin, Gersaint, Antoine de la Roque, Pierre Maurice Haranger, Pierre Crozat et Jean Jullienne, s'alarment de sa négligence concernant son avenir, sa situation financière et son état de santé précaire. En 1719, il avait choisi de partir à Londres, peut-être pour consulter le docteur Richard Mead, un des médecins les plus réputés de l'époque et un admirateur de l'œuvre du peintre. Cependant l'air de Londres ne lui avait pas été d'un grand profit. Après son retour en France et quelques mois à Paris, Watteau passe les derniers mois de sa vie dans la propriété d'un ami de l'abbé Haranger, l'intendant des Menus-Plaisirs Philipe Le Fevre. Il meurt dans les bras de Gersaint en 1721, peut-être des suites de la tuberculose, à l'âge de 37 ans. L'abbé Haranger a raconté que Watteau était à demi conscient et muet durant ses derniers jours, peignant en l'air des figures imaginaires.

Watteau semble dans ses toiles condenser l’esprit de la Régence, alors qu'il ne survécut que six ans à Louis XIV.

Les tableaux de Watteau sont loin de se caractériser uniquement par une frivolité qui serait propre aux « fêtes galantes ». Une mélancolie sobre peut y être observée, un sentiment de la futilité de la vie, une légèreté pleine de grâce. Des peintres comme Nicolas Lancret et Jean-Baptiste Pater essaieront de reproduire ces thèmes mais n'arriveront pas à capturer l'esprit et à rendre cette ambiguïté.

Son plus jeune frère, Noël-Joseph Watteau (1689-1756) sera le père du peintre Louis Joseph Watteau (1731-1798) dont l'aîné des 12 enfants deviendra à son tour peintre : François Watteau (1758-1823).
' La Finette'
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N°1765 (1973) graveur P. Gandon






Philippe de Champaigne, né le 26 mai 1602 à Bruxelles et mort le 12 août 1674 à Paris, est un peintre français classique d'origine brabançonne.
Né dans une famille pauvre, jeune, Philippe de Champaigne refuse d'intégrer l'atelier de Rubens à Anvers. C'est un élève de Jacques Fouquières, peintre paysagiste à Bruxelles. Il souhaite visiter Rome mais s'arrête à Paris en 1621, se fixe au quartier latin au collège de Laon où il se lie d'amitié avec Nicolas Poussin et travaille chez les maniéristes Georges Lallemand et Nicolas Duchesne, dont il épouse la fille en 1628. Il quitte l'atelier de Lallemand vers 1625 et commence à travailler pour son compte. Ayant regagné Bruxelles il est rappelé un an plus tard par Claude Maugis, intendant des bâtiments de Marie de Médicis pour participer à la décoration du palais du Luxembourg, dont les pièces maîtresses sont une série de grand tableaux relatant la vie de la commanditaire par Rubens. Champaigne y peint plusieurs fresques des plafonds. Il décore également le carmel du faubourg Saint-Jacques, l'un des chantiers préférés de la reine mère. L'église a été détruite lors de la Révolution française mais plusieurs tableaux, conservés dans des musées, pourraient faire partie de la décoration originale (Présentation au temple à Dijon, Résurrection de Lazare à Grenoble, Assomption de la Vierge au Louvre).
Après la mort de son protecteur Duchesne, il travaille pour la reine mère, Marie de Médicis, ainsi que pour Richelieu. Il est le seul peintre autorisé à peindre le cardinal de Richelieu en habit de cardinal : il le représente onze fois. Il est, avec Simon Vouet, l'un des deux peintres les plus réputés du royaume. Il reçoit en 1629 ses « lettres de naturalité ». Il décore le Palais-Cardinal, le dôme de la chapelle de la Sorbonne et d'autres bâtiments à Paris, dont l'église Saint-Germain-l'Auxerrois. Il fait plusieurs tableaux pour la cathédrale Notre-Dame-de-Paris dont son vœu de Louis XIII, datant de 1638. Il y dessine également plusieurs cartons pour des tapisseries. Ses talents lui méritent la place de premier peintre de la reine et une pension de 1 200 livres. Il est reçu en 1648 membre fondateur de l'Académie royale de peinture et de sculpture.

À partir de 1648, il se rapproche des milieux jansénistes et devient le peintre de Port-Royal à Paris, puis de Port-Royal-des-Champs où il exécute une série de tableaux.
Après 1654, il se heurte à la concurrence de Charles Le Brun. Il décore l'appartement d'Anne d'Autriche au Val-de-Grâce ainsi que le réfectoire de cet hôpital (Le Repas chez Simon le pharisien, 1656, Nantes, étant le plus grand des cinq tableaux prévus pour l'endroit). Il est nommé professeur en 1655. En 1657, il peint une série de trois grands tableaux pour l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris sur la vie des deux saints dont l’Apparition à Saint Ambroise et la translation des corps des deux saints, les deux toiles étant au musée du Louvre. À partir de 1654, il participe à la décoration des Tuileries, cette fois sous la direction de Charles Le Brun.

À la fin de sa vie, son activité pédagogique devient plus importante : même si aucun écrit ne subsiste de sa main, il existe des transcriptions de plusieurs de ses conférences, publiées par André Félibien en 1668. Il y commente plusieurs œuvres dont celles du Titien, participant ainsi au débat entre coloristes et dessinateurs et prônant une attitude modérée.
Cardinal de Richelieu
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N°1766 (1973) graveur R. Cami
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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