FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
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- saintluc
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FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Si vous voulez copier en partie ou en totalité ce sujet FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES ayez l'obligeance de m'en informer, merci. J'ai passé du temps à le créer
A: Abricotier Westcot page 1 - Acer saccharum page 2 - airelle à feuilles étroites page 1 - Amélanchier à feuilles d'aulne page 1 - ancolie du Canada page 1 - Arum d’Ethiopie page 2 -
B: Balsamine des bois page 1 -
C:Calopogon page 3 - Calypso bulbeux page 2 - camarine noire page 1 - Caryer ovale page 1 - Cassia fistula page 2 - Chataignier d'Amerique page 1 - chêne rouvre pge 1 - Corallorhiza page 2 et page 3 - cynorhodon page 1 - Cypripedium passerinum Richardson page 1 -
D: Delphinium nuttallianum page 2 - Dodecatheon page 1 -
E: érable à sucre page 1 - Érable argenté - Érable de Pennsylvanie - Érable de Norvège - Érable négundo - Érable noir - Érable nain - Érable à épis - Érable circiné - Érable champêtre - Érable rouge page 2
F: fraisier des bois page 1 -
G: Gentiane page 1 -
H: Hépatique d'Amérique page 1 -
I: IRIS DE HOLLANDE page 2 -
J: jardin d'ombre - jardin de fleurs - jardin d'eau - jardin de rocaille page 2 - Jonquilles page 2 -
K
L: Lilas page 2 - lys page 1 -
M: monarde page 2 - mûre page 1 -
N: Noisetier a long bec page 1 - Noyer Noir page 1 -
O: Orchidaceae page 1, page 2 -
P: Pavot bleu de l'Himalaya page 2 - Pecher Elberta page 1 - Pin blanc de l'ouest page 1 - PIVOINES page 2 - Pogonia ophioglossoides page 3 - Poirier Bartlett page 1 - Pommier Mcintosh, Pommier Delicious, Pommier Fameuse, Pommier Gravenstein page 1 - Prunier Stanley page 1 -
Q
R: Raisin-d'ours commun page 1 - RHODODENDRONS page 2 - Roses canadiennes page 2 -
S: sabot de la vierge jaune page 2 - Saintpaulia page 2 - sapin de Douglas page 1 - Scutellaire casquée page 2 -
T: Tournesol page 3 - Tulipes du Canada page 2 - tremble page 1 -
U: Utricularia intermedia page 2 -
V: Violette du Canada page 1 -
W
X
Y
Z
L’érable à sucre (Acer saccharum) est un arbre nord-américain de la famille des acéracées, qui peut vivre jusqu'à 250 ans. Sa feuille apparaît sur le drapeau du Canada.
L'érable à sucre est un arbre pouvant atteindre 35 m de hauteur, et exceptionnellement jusqu'à 45 mètres (150 pieds).
Les feuilles caduques de 8 à 15 cm de long et autant de large ont 3 à 5 lobes palmés se terminant en fine pointe et persistent tard dans la saison. Les lobes inférieurs sont relativement petits, tandis que les supérieurs sont plus grands et profondément entaillés. À la différence de l'entaille angulaire de l'érable argenté, les entailles des feuilles d'érable à sucre ont tendance à être arrondies à l'intérieur. Les couleurs d'automne apparaissant lors de l'été des Indiens sont souvent spectaculaires, allant du jaune vif à l'orange fluorescent et au rouge orangé. Les feuilles et les bourgeons sont pointus et bruns.
Les fleurs sont en corymbes de 5 à 10 fleurs, jaune-vert et sans pétales; la floraison a lieu au début du printemps après 30 à 55 jours de croissance. Le fruit est une disamare dont les ailes mesurent 2 à 3 cm et portent deux graines globuleuses tombant de l'arbre en automne.
L'érable à sucre est étroitement lié à l'érable noir (Acer nigrum). Il est parfois inclus dans cette espèce, mais parfois séparés. Acer grandidentatum est également traité comme une sous-espèce de l'érable à sucre par certains botanistes.
L’érable à sucre se retrouve principalement en Amérique du Nord et surtout au Canada. On en retrouve aussi dans le nord-est des États-Unis ou en Europe, continent où les spécimens sont généralement de moindre taille (25 mètres, contre 40 en Amérique).
au printemps, en été , en automne , et en hiver
N°535 - N°536 - N°537 - N°538 (1971)
N°719 (1977-1982)
« Gentiane » est un nom vernaculaire qui désigne en français plusieurs espèces de la famille des Gentianaceae (Gentianacées), appartenant aux genres Gentiana, Gentianella ou Gentianopsis.
Les gentianes appartiennent avant tout au monde sauvage, mais certaines espèces sont cultivées pour leurs fleurs en forme de trompette qui sont le plus souvent d'une couleur bleue inimitable. D'autres espèces de plus grande taille ont des fleurs de couleur jaune. Beaucoup de gentianes sont protégées dans de nombreuses régions de France : leur cueillette et leur arrachage sont interdits.
En dehors de la période de floraison, La grande gentiane peut être confondue avec le vératre (Veratrum), les premières étant jaunes les secondes blanches. Le vératre est un poison violent. La disposition des feuilles les distingue pourtant : opposées pour la gentiane, et alternées pour le vératre.
On l'utilise dans l'industrie des arômes. La gentiane est aussi intéressante en cosmétique.
Certaines espèces ont des propriétés médicinales, par exemple les racines de la grande gentiane (Gentiana lutea), macérées et/ou distillées, sont utilisées dans la fabrication de liqueurs ou d'apéritifs, comme par exemple la « Suze », l’« Avèze », la « Salers », le « Bonal », le « Picon », la « Fourche du Diable », en France. En Suisse, elle est présente dans l'apéritif Les Diablerets ou dans l'Appenzeller Alpenbitter.
Les racines sont également employées pour la préparation d'eaux-de-vie en France(Distillerie Michel) en Suisse (Distillerie Bonny du Risoux aux Charbonnières près du Lac de Joux), en Allemagne (Distillerie Grassl),en Italie (Distillerie Boroni)et en Autriche.
L'Antidote, une bière ambrée (châtaigne et gentiane).
À la Fût, une micro-brasserie québécoise, a présenté une bière sans houblon, aromatisée à la gentiane, lors de la 15e édition du Mondial de la Bière de Montréal en 2008.
Ainsi que le tout récent Auvergnat Coca et Bougnat Coca qui contiennent dans leur formule de la gentiane.
La gentiane est mise en valeur lors de la Fête de la Gentiane dont la prochaine édition aura lieu à Riom-ès-Montagnes (Cantal, Auvergne) les 10 et 11 juillet 2010.
La racine de la gentiane est employée depuis l'antiquité pour ses vertus apéritives, digestives et toniques. Elle est utilisée en phytothérapie en application externe et elle agit localement. Autrefois, les utilisations pouvaient être médicinales, notamment comme un des multiples constituants de la thériaque et du diascordium de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle
Gentiane close et timbre préoblitéré
N°705 et N° 705XX (1977)
A: Abricotier Westcot page 1 - Acer saccharum page 2 - airelle à feuilles étroites page 1 - Amélanchier à feuilles d'aulne page 1 - ancolie du Canada page 1 - Arum d’Ethiopie page 2 -
B: Balsamine des bois page 1 -
C:Calopogon page 3 - Calypso bulbeux page 2 - camarine noire page 1 - Caryer ovale page 1 - Cassia fistula page 2 - Chataignier d'Amerique page 1 - chêne rouvre pge 1 - Corallorhiza page 2 et page 3 - cynorhodon page 1 - Cypripedium passerinum Richardson page 1 -
D: Delphinium nuttallianum page 2 - Dodecatheon page 1 -
E: érable à sucre page 1 - Érable argenté - Érable de Pennsylvanie - Érable de Norvège - Érable négundo - Érable noir - Érable nain - Érable à épis - Érable circiné - Érable champêtre - Érable rouge page 2
F: fraisier des bois page 1 -
G: Gentiane page 1 -
H: Hépatique d'Amérique page 1 -
I: IRIS DE HOLLANDE page 2 -
J: jardin d'ombre - jardin de fleurs - jardin d'eau - jardin de rocaille page 2 - Jonquilles page 2 -
K
L: Lilas page 2 - lys page 1 -
M: monarde page 2 - mûre page 1 -
N: Noisetier a long bec page 1 - Noyer Noir page 1 -
O: Orchidaceae page 1, page 2 -
P: Pavot bleu de l'Himalaya page 2 - Pecher Elberta page 1 - Pin blanc de l'ouest page 1 - PIVOINES page 2 - Pogonia ophioglossoides page 3 - Poirier Bartlett page 1 - Pommier Mcintosh, Pommier Delicious, Pommier Fameuse, Pommier Gravenstein page 1 - Prunier Stanley page 1 -
Q
R: Raisin-d'ours commun page 1 - RHODODENDRONS page 2 - Roses canadiennes page 2 -
S: sabot de la vierge jaune page 2 - Saintpaulia page 2 - sapin de Douglas page 1 - Scutellaire casquée page 2 -
T: Tournesol page 3 - Tulipes du Canada page 2 - tremble page 1 -
U: Utricularia intermedia page 2 -
V: Violette du Canada page 1 -
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L’érable à sucre (Acer saccharum) est un arbre nord-américain de la famille des acéracées, qui peut vivre jusqu'à 250 ans. Sa feuille apparaît sur le drapeau du Canada.
L'érable à sucre est un arbre pouvant atteindre 35 m de hauteur, et exceptionnellement jusqu'à 45 mètres (150 pieds).
Les feuilles caduques de 8 à 15 cm de long et autant de large ont 3 à 5 lobes palmés se terminant en fine pointe et persistent tard dans la saison. Les lobes inférieurs sont relativement petits, tandis que les supérieurs sont plus grands et profondément entaillés. À la différence de l'entaille angulaire de l'érable argenté, les entailles des feuilles d'érable à sucre ont tendance à être arrondies à l'intérieur. Les couleurs d'automne apparaissant lors de l'été des Indiens sont souvent spectaculaires, allant du jaune vif à l'orange fluorescent et au rouge orangé. Les feuilles et les bourgeons sont pointus et bruns.
Les fleurs sont en corymbes de 5 à 10 fleurs, jaune-vert et sans pétales; la floraison a lieu au début du printemps après 30 à 55 jours de croissance. Le fruit est une disamare dont les ailes mesurent 2 à 3 cm et portent deux graines globuleuses tombant de l'arbre en automne.
L'érable à sucre est étroitement lié à l'érable noir (Acer nigrum). Il est parfois inclus dans cette espèce, mais parfois séparés. Acer grandidentatum est également traité comme une sous-espèce de l'érable à sucre par certains botanistes.
L’érable à sucre se retrouve principalement en Amérique du Nord et surtout au Canada. On en retrouve aussi dans le nord-est des États-Unis ou en Europe, continent où les spécimens sont généralement de moindre taille (25 mètres, contre 40 en Amérique).
au printemps, en été , en automne , et en hiver
N°535 - N°536 - N°537 - N°538 (1971)
N°719 (1977-1982)
« Gentiane » est un nom vernaculaire qui désigne en français plusieurs espèces de la famille des Gentianaceae (Gentianacées), appartenant aux genres Gentiana, Gentianella ou Gentianopsis.
Les gentianes appartiennent avant tout au monde sauvage, mais certaines espèces sont cultivées pour leurs fleurs en forme de trompette qui sont le plus souvent d'une couleur bleue inimitable. D'autres espèces de plus grande taille ont des fleurs de couleur jaune. Beaucoup de gentianes sont protégées dans de nombreuses régions de France : leur cueillette et leur arrachage sont interdits.
En dehors de la période de floraison, La grande gentiane peut être confondue avec le vératre (Veratrum), les premières étant jaunes les secondes blanches. Le vératre est un poison violent. La disposition des feuilles les distingue pourtant : opposées pour la gentiane, et alternées pour le vératre.
On l'utilise dans l'industrie des arômes. La gentiane est aussi intéressante en cosmétique.
Certaines espèces ont des propriétés médicinales, par exemple les racines de la grande gentiane (Gentiana lutea), macérées et/ou distillées, sont utilisées dans la fabrication de liqueurs ou d'apéritifs, comme par exemple la « Suze », l’« Avèze », la « Salers », le « Bonal », le « Picon », la « Fourche du Diable », en France. En Suisse, elle est présente dans l'apéritif Les Diablerets ou dans l'Appenzeller Alpenbitter.
Les racines sont également employées pour la préparation d'eaux-de-vie en France(Distillerie Michel) en Suisse (Distillerie Bonny du Risoux aux Charbonnières près du Lac de Joux), en Allemagne (Distillerie Grassl),en Italie (Distillerie Boroni)et en Autriche.
L'Antidote, une bière ambrée (châtaigne et gentiane).
À la Fût, une micro-brasserie québécoise, a présenté une bière sans houblon, aromatisée à la gentiane, lors de la 15e édition du Mondial de la Bière de Montréal en 2008.
Ainsi que le tout récent Auvergnat Coca et Bougnat Coca qui contiennent dans leur formule de la gentiane.
La gentiane est mise en valeur lors de la Fête de la Gentiane dont la prochaine édition aura lieu à Riom-ès-Montagnes (Cantal, Auvergne) les 10 et 11 juillet 2010.
La racine de la gentiane est employée depuis l'antiquité pour ses vertus apéritives, digestives et toniques. Elle est utilisée en phytothérapie en application externe et elle agit localement. Autrefois, les utilisations pouvaient être médicinales, notamment comme un des multiples constituants de la thériaque et du diascordium de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle
Gentiane close et timbre préoblitéré
N°705 et N° 705XX (1977)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
L'ancolie du Canada (Aquilegia canadensis) est une plante vivace de la famille des Ranunculaceae. Elle est originaire de l'est du Canada au sud des États-Unis, et résiste bien au froid et au gel.
Feuilles vert foncées, plumeuses, divisées en folioles de 2 cm de long maximum.
Floraison : d'avril à juillet. Les hampes florales comportent chacune une vingtaine de fleurs inclinées, d'environ 2 cm de long. Les sépales sont de couleur écarlate. Les pétales, jaune vif, s'effilent en un éperon rouge érigé.
Taille : jusqu'à 1 m de haut pour un diamètre de 30 cm.
Ancolie de l'Ouest
N°707 (1977-1982)
Les lys ou lis sont des plantes herbacées de la famille des Liliaceae appartenant au genre Lilium.
Ces plantes à bulbe sont originellement présentes dans les zones tempérées de l'hémisphère nord.
On les trouve principalement en Europe, mais aussi en Asie, de l'Inde jusqu'au Japon et aux Philippines.
Leur aire de répartition couvre également les États-Unis et le sud du Canada.
Les espèces du genre Lilium sont habituellement adaptées aux milieux forestiers, souvent montagneux, ou plus rarement aux milieux dégagés (prairies). Quelques unes poussent dans les zones marécageuses. Une seule espèce (Lilium arboricola= vit en épiphyte.
De nombreuses variétés sont cultivées et ornent les jardins du monde entier.
Leurs grandes fleurs à six tépales (3 pétales et 3 sépales identiques), souvent parfumées, peuvent arborer des couleurs vives, blanches, jaunes ou rouges, avec parfois des motifs colorés.
Elle a lieu en été, l'hiver constituant une période d'inactivité pour la plante.
La plupart des espèces de lys perdent leurs feuilles pendant la saison froide, mais Lilium candidum garde une rosette de petites feuilles à sa base pendant la plupart de l'année. Les bulbes sont des organes de réserve, ils n'ont pas de couche protectrice. Les fleurs apparaissent à l'extrémité d'une unique tige verticale.
La fleur de lys, en fait une fleur d'iris, jaune ou or, est le symbole de la famille royale en France, le drapeau blanc étant celui du royaume de France.
Le lys des prairies ( Lilium philadelphicum L. var. andinum) est l'emblème floral de la province de Saskatchewan et était aussi jusqu'en 1999 l'emblème floral du Québec; le lys fait toujours partie du drapeau québécois. La Saskatchewan et le Québec sont deux provinces du Canada.
Le lys bosniaque (Lilium bosniacum) est l'emblème des Bosniaques, population traditionnellement musulmane de Bosnie-Herzégovine. Il figurait sur l'ancien drapeau national de 1992 à 1998.
le criocère du lis ou (Crioceris lilii) (coléoptère rouge vif, de 8 mm de long, aux pattes noires).
Autres parasites et maladies : pucerons, thrips, nématodes, Botrytis, fusariose, virose.
Lis du Canada - Lys du Canada - Préoblitéré
N°708 et N°708XX
Feuilles vert foncées, plumeuses, divisées en folioles de 2 cm de long maximum.
Floraison : d'avril à juillet. Les hampes florales comportent chacune une vingtaine de fleurs inclinées, d'environ 2 cm de long. Les sépales sont de couleur écarlate. Les pétales, jaune vif, s'effilent en un éperon rouge érigé.
Taille : jusqu'à 1 m de haut pour un diamètre de 30 cm.
Ancolie de l'Ouest
N°707 (1977-1982)
Les lys ou lis sont des plantes herbacées de la famille des Liliaceae appartenant au genre Lilium.
Ces plantes à bulbe sont originellement présentes dans les zones tempérées de l'hémisphère nord.
On les trouve principalement en Europe, mais aussi en Asie, de l'Inde jusqu'au Japon et aux Philippines.
Leur aire de répartition couvre également les États-Unis et le sud du Canada.
Les espèces du genre Lilium sont habituellement adaptées aux milieux forestiers, souvent montagneux, ou plus rarement aux milieux dégagés (prairies). Quelques unes poussent dans les zones marécageuses. Une seule espèce (Lilium arboricola= vit en épiphyte.
De nombreuses variétés sont cultivées et ornent les jardins du monde entier.
Leurs grandes fleurs à six tépales (3 pétales et 3 sépales identiques), souvent parfumées, peuvent arborer des couleurs vives, blanches, jaunes ou rouges, avec parfois des motifs colorés.
Elle a lieu en été, l'hiver constituant une période d'inactivité pour la plante.
La plupart des espèces de lys perdent leurs feuilles pendant la saison froide, mais Lilium candidum garde une rosette de petites feuilles à sa base pendant la plupart de l'année. Les bulbes sont des organes de réserve, ils n'ont pas de couche protectrice. Les fleurs apparaissent à l'extrémité d'une unique tige verticale.
La fleur de lys, en fait une fleur d'iris, jaune ou or, est le symbole de la famille royale en France, le drapeau blanc étant celui du royaume de France.
Le lys des prairies ( Lilium philadelphicum L. var. andinum) est l'emblème floral de la province de Saskatchewan et était aussi jusqu'en 1999 l'emblème floral du Québec; le lys fait toujours partie du drapeau québécois. La Saskatchewan et le Québec sont deux provinces du Canada.
Le lys bosniaque (Lilium bosniacum) est l'emblème des Bosniaques, population traditionnellement musulmane de Bosnie-Herzégovine. Il figurait sur l'ancien drapeau national de 1992 à 1998.
le criocère du lis ou (Crioceris lilii) (coléoptère rouge vif, de 8 mm de long, aux pattes noires).
Autres parasites et maladies : pucerons, thrips, nématodes, Botrytis, fusariose, virose.
Lis du Canada - Lys du Canada - Préoblitéré
N°708 et N°708XX
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Hépatique d'AmériqueNom scientifique : Hepatica nobilis P. Mill. var. obtusa (Pursh) Steyermark.
Famille : Renonculacées (famille des renoncules)
Habitat : Forêts mixtes ou caducifoliées plutôt sèches, souvent sur un substratum calcareux. Boisés de pin et de chêne des hautes terres.
Description : L'hépatique d'Amérique pousse au ras le sol et présente des feuilles basilaires rotundilobées. Les feuilles sont trilobées et persistantes c'est-à-dire qu'elles durent tout l'hiver et ont une largeur de 5 à 6,5 cm. La plante est dotée d'une ou de plusieurs hampes poilues dont chacune porte une seule fleur blanche, bleu lavande ou rosée. La floraison a lieu au début du printemps, parfois aussi tôt que la mi-mai. Les fleurs ont une largeur de 1,5 à 2,5 cm, présentent cinq à neuf sépales pétaliformes et, à leur base, trois bractées ovoïdes. On attribuait autrefois à cette plante, comme à sa proche parente l'hépatique acutilobée, des propriétés curatives indiquées pour les maladies du foie. Dans certaines parties de son aire de distribution, elle fit apparemment l'objet d'une intense récolte, étant exportée en Europe sous forme de « balles » de plantes séchées (Foster et Duke 1977).
Photo de Jazz
Aire de distribution au Nouveau-Brunswick : Observée surtout dans le comté de Carleton et dans une moindre mesure dans le comté de York, dans le bassin hydrographique du Saint-Jean. Observations uniques dans les comtés de Restigouche, de Charlotte et de Kings. Au moins une population observée à Belleisle Bay, dans le comté de Kings (1927), n'a pas été retrouvée et pourrait être localement déracinée (MacDougall et Loo 1996).
Aire de distribution dans les Maritimes et le Maine : Autrefois observée dans plusieurs comtés de la Nouvelle-Écosse (Roland et Smith 1969), mais maintenant considérée menacée (Maher et coll. 1978). Répertoriée dans la plupart des comtés du Maine (Campbell et coll. 1995).
Aire de distribution en Amérique du Nord : Du Manitoba jusqu'à la Nouvelle-Écosse, vers le sud jusqu'au Missouri et à la Floride. Réputée menacée dans le Rhode Island et rare au Manitoba et en Floride.
Hépatique acutilobée
N°709 (1977-1982)
Dodecatheon est un genre de plantes herbacées avec des fleurs en forme de cloche. On les rencontre essentiellement en Amérique du Nord. On recense 14 espèces de vivaces, poussant, pour la plupart dans des prairies alpines ou humides, parfois dans les sous-bois, en Amérique du Nord. Le nom vernaculaire est Gyroselle.
Les feuilles ovales à lancéolées, spatulées ou oblongues, sont glabres. Elles sont disposées en rosette basale. Sur les tiges arquées apparaissent des ombelles de fleurs pendantes, ressemblant à celles du cyclamen, avec des pétales très réfléchis et des styles longs et pointus.
Les gyroselles entrent en dormance en été, après la floraison.
Utilisation : en sous-bois ou en rocaille. Ces plantes demandent un sol frais, bien drainé, riche en humus. Multiplication : par semis sous châssis à la mâturité des graines. Division au printemps. Principaux ennemis : Limaces et escargots qui dévorent les feuilles jeunes.
Gyroselle d'Henderson - Préoblitéré
N° 710 et N° 710 XX (1977-1982)
Famille : Renonculacées (famille des renoncules)
Habitat : Forêts mixtes ou caducifoliées plutôt sèches, souvent sur un substratum calcareux. Boisés de pin et de chêne des hautes terres.
Description : L'hépatique d'Amérique pousse au ras le sol et présente des feuilles basilaires rotundilobées. Les feuilles sont trilobées et persistantes c'est-à-dire qu'elles durent tout l'hiver et ont une largeur de 5 à 6,5 cm. La plante est dotée d'une ou de plusieurs hampes poilues dont chacune porte une seule fleur blanche, bleu lavande ou rosée. La floraison a lieu au début du printemps, parfois aussi tôt que la mi-mai. Les fleurs ont une largeur de 1,5 à 2,5 cm, présentent cinq à neuf sépales pétaliformes et, à leur base, trois bractées ovoïdes. On attribuait autrefois à cette plante, comme à sa proche parente l'hépatique acutilobée, des propriétés curatives indiquées pour les maladies du foie. Dans certaines parties de son aire de distribution, elle fit apparemment l'objet d'une intense récolte, étant exportée en Europe sous forme de « balles » de plantes séchées (Foster et Duke 1977).
Photo de Jazz
Aire de distribution au Nouveau-Brunswick : Observée surtout dans le comté de Carleton et dans une moindre mesure dans le comté de York, dans le bassin hydrographique du Saint-Jean. Observations uniques dans les comtés de Restigouche, de Charlotte et de Kings. Au moins une population observée à Belleisle Bay, dans le comté de Kings (1927), n'a pas été retrouvée et pourrait être localement déracinée (MacDougall et Loo 1996).
Aire de distribution dans les Maritimes et le Maine : Autrefois observée dans plusieurs comtés de la Nouvelle-Écosse (Roland et Smith 1969), mais maintenant considérée menacée (Maher et coll. 1978). Répertoriée dans la plupart des comtés du Maine (Campbell et coll. 1995).
Aire de distribution en Amérique du Nord : Du Manitoba jusqu'à la Nouvelle-Écosse, vers le sud jusqu'au Missouri et à la Floride. Réputée menacée dans le Rhode Island et rare au Manitoba et en Floride.
Hépatique acutilobée
N°709 (1977-1982)
Dodecatheon est un genre de plantes herbacées avec des fleurs en forme de cloche. On les rencontre essentiellement en Amérique du Nord. On recense 14 espèces de vivaces, poussant, pour la plupart dans des prairies alpines ou humides, parfois dans les sous-bois, en Amérique du Nord. Le nom vernaculaire est Gyroselle.
Les feuilles ovales à lancéolées, spatulées ou oblongues, sont glabres. Elles sont disposées en rosette basale. Sur les tiges arquées apparaissent des ombelles de fleurs pendantes, ressemblant à celles du cyclamen, avec des pétales très réfléchis et des styles longs et pointus.
Les gyroselles entrent en dormance en été, après la floraison.
Utilisation : en sous-bois ou en rocaille. Ces plantes demandent un sol frais, bien drainé, riche en humus. Multiplication : par semis sous châssis à la mâturité des graines. Division au printemps. Principaux ennemis : Limaces et escargots qui dévorent les feuilles jeunes.
Gyroselle d'Henderson - Préoblitéré
N° 710 et N° 710 XX (1977-1982)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Cypripedium passerinum RichardsonFamille des orchidacées (famille du sabot de la Vierge)
Sparrow’s-egg lady’s-slipper, small white lady’s-slipper
Statut : menacée au Québec
Plante herbacée vivace, atteignant 40 cm de hauteur, mais rarement plus de 20 cm en Minganie. Tige densément pubescente, à poils rétrorses (orientés vers le bas). Feuilles 5, entières, elliptiques, vert pâle et pubescentes, entourant complètement la tige. Rhizome grêle, horizontal, superficiel, se ramifiant au fil des ans pour constituer un réseau reliant plusieurs tiges formant un clone. Fleur habituellement solitaire, formée de 3 sépales foliacés et de 3 pétales colorés; sépales inférieurs soudés et cachés sous le labelle (pétale central), le troisième surplombant les autres pièces florales; pétales latéraux blanc immaculé, labelle gonflé, blanc et ponctué de pourpre (comme un œuf de passereau, d’où le nom spécifique). Fruit : une capsule ellipsoïde, de 2 à 2,5 cm de longueur, verte, ornée de sillons et s’ouvrant à maturité.
de l’Alaska et du Yukon jusqu’au Montana, atteignant vers l’est le Québec, avec des populations disjointes au nord du lac Supérieur et dans le golfe du Saint-Laurent.
Québec : baie James (occurrence historique) et archipel de Mingan, dans le golfe du Saint-Laurent.
HABITAT
Landes (milieux ouverts dominés par un tapis arbustif bas et entrecoupés de zones de graviers calcaires) et talus d’éboulis plus ou moins ombragés, au pied de falaises mortes.
Espèce qui croît en pleine lumière sur des substrats calcaires. Floraison de la mi-juin au début de juillet. Fleur autogame, c’est-à-dire capable de s’autoféconder, un phénomène unique chez les cypripèdes. Fructification au début d’août. Succès reproductif très élevé, la majorité des fleurs donnant des fruits. Graines minuscules, produites en grand nombre, nécessitant des conditions particulières pour germer : pH, humidité et symbiose avec un champignon microscopique compatible. De trois à quatre ans peuvent s’écouler entre la germination de la graine et l’émergence de la première feuille et plus de 15 ans avant la première floraison. Propagation végétative par ramification du rhizome. Croissance de la plante en petits groupes formés de clones et d’individus séparés.
Cypripède de passereau - Cypripède de passereau préoblitéré
N°711 et N°711 XX (1977-1982)
La Balsamine des bois (Impatiens noli-tangere), encore appelée impatiente ne-me-touchez-pas est une plante herbacée annuelle (20-80 cm) de la famille des Balsaminaceae.
Cette espèce doit son nom à la forte réactivité de son fruit au toucher. La capsule mûre explose quand on veut la saisir et peut projeter les graines à plusieurs mètres !
La floraison a lieu de juin à septembre. L'espèce est pollinisée par les insectes.
Les fleurs sont longues de 20 à 35 mm, jaunes avec des ponctuations brun rouge dans la gorge. Elles sont pédonculées et groupées par 3 à 6. Le calice a 3 sépales dont l'inférieur est prolongé en éperon-crochet. Les 5 pétales sont inégaux.
Les fruits sont des capsules "explosives" qui projettent leurs grains à grande distance.
Les feuilles sont vert clair, glabres, alternes, pétiolées, ovales et dentées (10 à 15 dents obtuses-mucronulées (2 à 3 mm de profondeur).
La plante est glabre, souvent ramifiée.
Elle pousse dans les bois frais, ravins et hêtraies humides, chemins forestiers. Espèce d'ombre à demi-ombre et ayant besoin d'une forte humidité atmosphérique.. C'est une plante mellifère.
N°712 (1977-1982)
Sparrow’s-egg lady’s-slipper, small white lady’s-slipper
Statut : menacée au Québec
Plante herbacée vivace, atteignant 40 cm de hauteur, mais rarement plus de 20 cm en Minganie. Tige densément pubescente, à poils rétrorses (orientés vers le bas). Feuilles 5, entières, elliptiques, vert pâle et pubescentes, entourant complètement la tige. Rhizome grêle, horizontal, superficiel, se ramifiant au fil des ans pour constituer un réseau reliant plusieurs tiges formant un clone. Fleur habituellement solitaire, formée de 3 sépales foliacés et de 3 pétales colorés; sépales inférieurs soudés et cachés sous le labelle (pétale central), le troisième surplombant les autres pièces florales; pétales latéraux blanc immaculé, labelle gonflé, blanc et ponctué de pourpre (comme un œuf de passereau, d’où le nom spécifique). Fruit : une capsule ellipsoïde, de 2 à 2,5 cm de longueur, verte, ornée de sillons et s’ouvrant à maturité.
de l’Alaska et du Yukon jusqu’au Montana, atteignant vers l’est le Québec, avec des populations disjointes au nord du lac Supérieur et dans le golfe du Saint-Laurent.
Québec : baie James (occurrence historique) et archipel de Mingan, dans le golfe du Saint-Laurent.
HABITAT
Landes (milieux ouverts dominés par un tapis arbustif bas et entrecoupés de zones de graviers calcaires) et talus d’éboulis plus ou moins ombragés, au pied de falaises mortes.
Espèce qui croît en pleine lumière sur des substrats calcaires. Floraison de la mi-juin au début de juillet. Fleur autogame, c’est-à-dire capable de s’autoféconder, un phénomène unique chez les cypripèdes. Fructification au début d’août. Succès reproductif très élevé, la majorité des fleurs donnant des fruits. Graines minuscules, produites en grand nombre, nécessitant des conditions particulières pour germer : pH, humidité et symbiose avec un champignon microscopique compatible. De trois à quatre ans peuvent s’écouler entre la germination de la graine et l’émergence de la première feuille et plus de 15 ans avant la première floraison. Propagation végétative par ramification du rhizome. Croissance de la plante en petits groupes formés de clones et d’individus séparés.
Cypripède de passereau - Cypripède de passereau préoblitéré
N°711 et N°711 XX (1977-1982)
La Balsamine des bois (Impatiens noli-tangere), encore appelée impatiente ne-me-touchez-pas est une plante herbacée annuelle (20-80 cm) de la famille des Balsaminaceae.
Cette espèce doit son nom à la forte réactivité de son fruit au toucher. La capsule mûre explose quand on veut la saisir et peut projeter les graines à plusieurs mètres !
La floraison a lieu de juin à septembre. L'espèce est pollinisée par les insectes.
Les fleurs sont longues de 20 à 35 mm, jaunes avec des ponctuations brun rouge dans la gorge. Elles sont pédonculées et groupées par 3 à 6. Le calice a 3 sépales dont l'inférieur est prolongé en éperon-crochet. Les 5 pétales sont inégaux.
Les fruits sont des capsules "explosives" qui projettent leurs grains à grande distance.
Les feuilles sont vert clair, glabres, alternes, pétiolées, ovales et dentées (10 à 15 dents obtuses-mucronulées (2 à 3 mm de profondeur).
La plante est glabre, souvent ramifiée.
Elle pousse dans les bois frais, ravins et hêtraies humides, chemins forestiers. Espèce d'ombre à demi-ombre et ayant besoin d'une forte humidité atmosphérique.. C'est une plante mellifère.
N°712 (1977-1982)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Violette du CanadaNom scientifique : Viola canadensis L.
Famille : Violacées (famille des violettes)
Habitat : Riche forêt caducifoliée.
La violette du Canada est une plante vivace dotée de feuilles cordiformes très finement dentées et de fleurs blanches odorantes pourvues d'un oeil jaunâtre et, près de sa base, de nervures brun pourpré. Les fleurs apparaissent en juin sur la même tige que les feuilles, ont 2 à 2,5 cm de largeur et comportent cinq pétales. Les feuilles ont 5 à 10 cm de longueur, sont glabres et acuminées. Les tiges ont une hauteur de 20 à 40 cm et s'élèvent, avec plusieurs feuilles basilaires à pétioles longs, à partir d'une courte racine ligneuse, ou rhizome.
Observée à sept endroits seulement, dont six sont situés dans la vallée de la Meduxnekeag, dans le comté de Carleton. L'autre station se trouve dans la vallée du Saint-Jean, dans le comté de Victoria (UNB; Hinds 1983; MacDougall 1997).
Observée à un seul endroit en Nouvelle-Écosse, près des dépôts calcaires de Windsor (Roland et Smith 1969); réputée rare dans la province (Maher et coll. 1978). Répertoriée dans une seule station du Maine, découverte en 1993 (Rooney et Weber 1994); l'apparente rareté de l'espèce dans cet État pourrait cependant être attribuable à l'insuffisance des efforts de recherche (J. McMahon, comm. pers.).
De l'Ontario jusqu'au Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, vers le sud jusqu'au Wisconsin, à l'Alabama et à la Caroline du Sud. En danger de disparition au New Jersey; menacée dans le Rhode Island et en Caroline du Sud; rare au Connecticut et en Illinois.
Violette du Canada - Violette canadienne - PréOblitéré
N°787 (1977-1983) et N°787 xx (1979)
Le tremble, aussi appelé peuplier tremble (Populus tremula) en Europe, est une espèce d'arbre du genre Populus et de la famille des Salicaceae. Il est de taille moyenne à feuilles caduques. Il est répandu dans l'ensemble de l'Eurasie.
Il doit son nom au fait que ses feuilles s'agitent au moindre souffle de vent. Le pétiole aplati étant souple et flexible. Ce nom est aussi utilisé au Québec pour désigner une espèce proche, le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides).
Populus viendrait du latin "peuple" car les places publiques romaines étaient ombragées de peupliers.
Arbre de taille moyenne, de 20 à 30 m de haut. Feuilles petites, alternes, arrondies, crénelées, à pétiole allongé et aplati, très souple. Fleurs groupées en chatons mâles et femelles sur des pieds séparés (espèce dioïque). Pollinisation par le vent.
Écorce lisse, parsemée de lenticelles en losange, se crevassant avec l'âge.
Bois blanc crème, très homogène, de bonne résistance mécanique, mais de faible durabilité. Densité : 0,45-0,50.
Floraison vers mars-avril (avant l'apparition des feuilles).
Arbre de croissance rapide, à longévité limitée de 70 à 80 ans. C'est une essence de pleine lumière, qui se trouve disséminé dans les espaces libres : coupes, clairières, lisières des bois. Ne forme pas de peuplements denses, mais des bouquets, car il drageonne beaucoup. C'est une espèce pionnière.
Préfère les sols frais et bien drainés.
Exigences trophiques: large amplitude trophique, moyennement acide à neutrocline.
Arbre de plaine dans la majeure partie de l'Europe, de l'Asie du Nord (Russie, Chine, Mongolie, Caucase) et en Amérique du Nord. Présent en montagne jusqu'à 1300 m d'altitude. En Amérique du Nord le Tremble est présent jusqu'à 2500 m d'altitude. Une ancienne municipalité au Québec, annexée à Montréal, porte le nom de tremble dans sa dénomination : Pointe-aux-Trembles. La ville d'Aspen, dans le Colorado, porte le nom anglais du tremble (aspen trees).
Le bois est tendre et léger.
pâte à papier
menuiserie, panneaux de meubles, emballage
déroulage (fabrication d'allumettes)
l'écorce a des propriétés fébrifuges (propriétés médicinales).
Calage d'arbres de cimenterie
N°717 (1977-1982)
Pseudotsuga menziesii est une espèce d'arbre de la famille des Pinaceae, originaire de la côte Ouest de l'Amérique du Nord.
Elle est appelée « pin d'Oregon » (en Amérique du Nord), « sapin de Douglas » ou simplement « Douglas». Cependant, d'autres espèces sont aussi appelées « Douglas ».
En France, c'est une des principales espèces de reboisement.
Originaire d'Amérique du Nord (sur la côte de l'océan Pacifique, depuis la Californie jusqu'à la Colombie-Britannique, au Canada), il a été introduit en Europe dès 1827 et en France dès 1842. Ce douglas est un arbre à croissance rapide d'où son importante utilisation dans les reboisements. Il possède par ailleurs de bonnes qualités technologiques (transformation du bois pour la charpente, la construction extérieure car il est imputrescible à cœur).
Acceptant des conditions de climat plutôt froides et arrosées, il a été beaucoup utilisé en Europe comme par exemple en Grande-Bretagne, dans les Ardennes en Belgique ou dans le Morvan et le Massif central en France.
L'arbre adulte atteint une taille moyenne comprise entre 50 et 80 mètres pour un diamètre de 2 mètres dans ses régions d'origine, et entre 40 et 55 m en Europe. Le sapin pousse rapidement et peut vivre entre 400 et 500 ans. Il affectionne les terrains humides et léger mais n'apprécie pas les terrains boueux ou secs
Les feuilles sont des « aiguilles », de 1,5 à 3 cm de long, molles, insérées sur un coussinet tout autour des rameaux des branches basses ou sur deux rangées - en brosse - sur les rameaux fertiles. Les aiguilles sont de couleur vert foncé sur le dessus, et parcourues par deux bandes vert clair de stomates sur le dessous. Les feuilles ont une durée de vie d'environ 5-6 ans.
Elles dégagent une odeur de citronnelle quand on les froisse.
Les cônes apparaissent en avril-mai. L'arbre est monoïque.
Les cônes sont mûrs en octobre de la même année. Ils pendent et mesurent environ 8 cm. Leur particularité réside dans la présence de bractées trifides (c'est-à-dire à trois pointes) saillantes, appliquées sur les écailles du cône.
Le bois de douglas est de couleur brun rosé, avec un aubier distinct de couleur jaune brun clair, à fil droit. Au sein d'un même cerne annuel, il existe une hétérogénéité de couleur et de structure, due au diamètre différent des vaisseaux du bois, entre le bois initial (bois de printemps) et le bois final (bois d'été). En plus de sa croissance rapide, son bois de cœur est résistant et de très bonne qualité ce qui le rend attractif d'un point de vue économique. Le bois provenant d'arbres de peuplements naturels d'Amérique du Nord, à accroissements fins, est souvent commercialisé en Europe sous le nom américain d'« Oregon Pine ».
La présence de petits canaux résinifères localisés provoque une odeur résineuse prononcée quand le bois est fraîchement coupé, et s'estompe quand le bois sèche.
En Amérique du Nord, il est un des bois d'œuvre les plus importants avec des utilisations aussi variées que : charpente, construction navale, boiseries d'intérieur et d'extérieur, placages, parquets, poteaux, panneaux contreplaqués ou lamellés-collés.
Megastigmus spermotrophus est une espèce d'insecte invasive d’origine américaine, accidentellement introduite en Europe. Sa larve est ravageuse des graines de douglas. Elle diminue significativement les récoltes de graines viables pour les peuplements d’élite ou vergers à graines. En Europe, en 2006, le taux de destruction de semences viables oscillait de 5 à 90 % en France, 5 à 70 % en Belgique, de 2 à 15 % en Amérique du Nord, et d'environ 100 % en Pologne. Plusieurs hyménoptères parasitent Megastigmus spermotrophus en Région wallonne, mais en nombre insuffisant pour le contrôler.
Ce douglas est actuellement peu sensible aux insectes et pathogènes mais l'avenir dira s'il peut être sérieusement menacé (à l'instar de l'épicéa par les scolytes), notamment dans le contexte du réchauffement climatique. Comme il a été introduit fréquemment sur des stations forestières inadaptées à ses exigences, on peut craindre des aléas. Des dépérissements sont aujourd'hui couramment observés sur ces stations, notamment suite à des épisodes de canicule et sécheresse comme en 2003.
N°718 (1977-1982)
Famille : Violacées (famille des violettes)
Habitat : Riche forêt caducifoliée.
La violette du Canada est une plante vivace dotée de feuilles cordiformes très finement dentées et de fleurs blanches odorantes pourvues d'un oeil jaunâtre et, près de sa base, de nervures brun pourpré. Les fleurs apparaissent en juin sur la même tige que les feuilles, ont 2 à 2,5 cm de largeur et comportent cinq pétales. Les feuilles ont 5 à 10 cm de longueur, sont glabres et acuminées. Les tiges ont une hauteur de 20 à 40 cm et s'élèvent, avec plusieurs feuilles basilaires à pétioles longs, à partir d'une courte racine ligneuse, ou rhizome.
Observée à sept endroits seulement, dont six sont situés dans la vallée de la Meduxnekeag, dans le comté de Carleton. L'autre station se trouve dans la vallée du Saint-Jean, dans le comté de Victoria (UNB; Hinds 1983; MacDougall 1997).
Observée à un seul endroit en Nouvelle-Écosse, près des dépôts calcaires de Windsor (Roland et Smith 1969); réputée rare dans la province (Maher et coll. 1978). Répertoriée dans une seule station du Maine, découverte en 1993 (Rooney et Weber 1994); l'apparente rareté de l'espèce dans cet État pourrait cependant être attribuable à l'insuffisance des efforts de recherche (J. McMahon, comm. pers.).
De l'Ontario jusqu'au Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, vers le sud jusqu'au Wisconsin, à l'Alabama et à la Caroline du Sud. En danger de disparition au New Jersey; menacée dans le Rhode Island et en Caroline du Sud; rare au Connecticut et en Illinois.
Violette du Canada - Violette canadienne - PréOblitéré
N°787 (1977-1983) et N°787 xx (1979)
Le tremble, aussi appelé peuplier tremble (Populus tremula) en Europe, est une espèce d'arbre du genre Populus et de la famille des Salicaceae. Il est de taille moyenne à feuilles caduques. Il est répandu dans l'ensemble de l'Eurasie.
Il doit son nom au fait que ses feuilles s'agitent au moindre souffle de vent. Le pétiole aplati étant souple et flexible. Ce nom est aussi utilisé au Québec pour désigner une espèce proche, le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides).
Populus viendrait du latin "peuple" car les places publiques romaines étaient ombragées de peupliers.
Arbre de taille moyenne, de 20 à 30 m de haut. Feuilles petites, alternes, arrondies, crénelées, à pétiole allongé et aplati, très souple. Fleurs groupées en chatons mâles et femelles sur des pieds séparés (espèce dioïque). Pollinisation par le vent.
Écorce lisse, parsemée de lenticelles en losange, se crevassant avec l'âge.
Bois blanc crème, très homogène, de bonne résistance mécanique, mais de faible durabilité. Densité : 0,45-0,50.
Floraison vers mars-avril (avant l'apparition des feuilles).
Arbre de croissance rapide, à longévité limitée de 70 à 80 ans. C'est une essence de pleine lumière, qui se trouve disséminé dans les espaces libres : coupes, clairières, lisières des bois. Ne forme pas de peuplements denses, mais des bouquets, car il drageonne beaucoup. C'est une espèce pionnière.
Préfère les sols frais et bien drainés.
Exigences trophiques: large amplitude trophique, moyennement acide à neutrocline.
Arbre de plaine dans la majeure partie de l'Europe, de l'Asie du Nord (Russie, Chine, Mongolie, Caucase) et en Amérique du Nord. Présent en montagne jusqu'à 1300 m d'altitude. En Amérique du Nord le Tremble est présent jusqu'à 2500 m d'altitude. Une ancienne municipalité au Québec, annexée à Montréal, porte le nom de tremble dans sa dénomination : Pointe-aux-Trembles. La ville d'Aspen, dans le Colorado, porte le nom anglais du tremble (aspen trees).
Le bois est tendre et léger.
pâte à papier
menuiserie, panneaux de meubles, emballage
déroulage (fabrication d'allumettes)
l'écorce a des propriétés fébrifuges (propriétés médicinales).
Calage d'arbres de cimenterie
N°717 (1977-1982)
Pseudotsuga menziesii est une espèce d'arbre de la famille des Pinaceae, originaire de la côte Ouest de l'Amérique du Nord.
Elle est appelée « pin d'Oregon » (en Amérique du Nord), « sapin de Douglas » ou simplement « Douglas». Cependant, d'autres espèces sont aussi appelées « Douglas ».
En France, c'est une des principales espèces de reboisement.
Originaire d'Amérique du Nord (sur la côte de l'océan Pacifique, depuis la Californie jusqu'à la Colombie-Britannique, au Canada), il a été introduit en Europe dès 1827 et en France dès 1842. Ce douglas est un arbre à croissance rapide d'où son importante utilisation dans les reboisements. Il possède par ailleurs de bonnes qualités technologiques (transformation du bois pour la charpente, la construction extérieure car il est imputrescible à cœur).
Acceptant des conditions de climat plutôt froides et arrosées, il a été beaucoup utilisé en Europe comme par exemple en Grande-Bretagne, dans les Ardennes en Belgique ou dans le Morvan et le Massif central en France.
L'arbre adulte atteint une taille moyenne comprise entre 50 et 80 mètres pour un diamètre de 2 mètres dans ses régions d'origine, et entre 40 et 55 m en Europe. Le sapin pousse rapidement et peut vivre entre 400 et 500 ans. Il affectionne les terrains humides et léger mais n'apprécie pas les terrains boueux ou secs
Les feuilles sont des « aiguilles », de 1,5 à 3 cm de long, molles, insérées sur un coussinet tout autour des rameaux des branches basses ou sur deux rangées - en brosse - sur les rameaux fertiles. Les aiguilles sont de couleur vert foncé sur le dessus, et parcourues par deux bandes vert clair de stomates sur le dessous. Les feuilles ont une durée de vie d'environ 5-6 ans.
Elles dégagent une odeur de citronnelle quand on les froisse.
Les cônes apparaissent en avril-mai. L'arbre est monoïque.
Les cônes sont mûrs en octobre de la même année. Ils pendent et mesurent environ 8 cm. Leur particularité réside dans la présence de bractées trifides (c'est-à-dire à trois pointes) saillantes, appliquées sur les écailles du cône.
Le bois de douglas est de couleur brun rosé, avec un aubier distinct de couleur jaune brun clair, à fil droit. Au sein d'un même cerne annuel, il existe une hétérogénéité de couleur et de structure, due au diamètre différent des vaisseaux du bois, entre le bois initial (bois de printemps) et le bois final (bois d'été). En plus de sa croissance rapide, son bois de cœur est résistant et de très bonne qualité ce qui le rend attractif d'un point de vue économique. Le bois provenant d'arbres de peuplements naturels d'Amérique du Nord, à accroissements fins, est souvent commercialisé en Europe sous le nom américain d'« Oregon Pine ».
La présence de petits canaux résinifères localisés provoque une odeur résineuse prononcée quand le bois est fraîchement coupé, et s'estompe quand le bois sèche.
En Amérique du Nord, il est un des bois d'œuvre les plus importants avec des utilisations aussi variées que : charpente, construction navale, boiseries d'intérieur et d'extérieur, placages, parquets, poteaux, panneaux contreplaqués ou lamellés-collés.
Megastigmus spermotrophus est une espèce d'insecte invasive d’origine américaine, accidentellement introduite en Europe. Sa larve est ravageuse des graines de douglas. Elle diminue significativement les récoltes de graines viables pour les peuplements d’élite ou vergers à graines. En Europe, en 2006, le taux de destruction de semences viables oscillait de 5 à 90 % en France, 5 à 70 % en Belgique, de 2 à 15 % en Amérique du Nord, et d'environ 100 % en Pologne. Plusieurs hyménoptères parasitent Megastigmus spermotrophus en Région wallonne, mais en nombre insuffisant pour le contrôler.
Ce douglas est actuellement peu sensible aux insectes et pathogènes mais l'avenir dira s'il peut être sérieusement menacé (à l'instar de l'épicéa par les scolytes), notamment dans le contexte du réchauffement climatique. Comme il a été introduit fréquemment sur des stations forestières inadaptées à ses exigences, on peut craindre des aléas. Des dépérissements sont aujourd'hui couramment observés sur ces stations, notamment suite à des épisodes de canicule et sécheresse comme en 2003.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
bin dis donc toa, t'es bien gate ...t'as une toute jolie nouvelle section ...j'ai eu du mal a retrouver puisque je bloquais sur le mot deplace ...mais la suis bien joyeuse de lui souhaiter bien longue vie et merci aussi de nous fairer partager ta passion sur les timbres
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Merci Orchidée
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Le chêne rouvre ou chêne sessile (Quercus petraea) est un arbre des forêts des régions tempérées de l'hémisphère nord de la famille des Fagacées. On le connaît sous différentes appellations : chêne mâle, drille, drillar, durelin, chêne noir, chêne blanc...
Le nom rouvre vient du latin robur qui signifie aussi force et qui a probablement donné le nom commun « arbre » par déformation phonétique. L'adjectif sessile vient lui aussi du latin et veut dire « Qui peut s'asseoir » sous-entendu, directement sur les rameaux.
Le chêne rouvre a été choisi comme arbre national du Pays de Galles.
C'est un grand arbre de 20 à 40 mètres de haut, à feuillage caduc. Il a une longévité de 500 à 1000 ans. Il fructifie à partir de l'âge de 60 à 70 ans. C'est une espèce monoïque pollinisée par les insectes mais dispersée par les animaux. Il préfère les climats océaniques, suffisamment humides et les sols siliceux ou décalcifiés.
Il demande une alimentation en eau régulière mais supporte les sécheresses passagères.
L'écorce est lisse, légèrement fissurée longitudinalement,
Le houppier est ample mais assez clair,
Les jeunes rameaux sont glabres et luisants,
Les bourgeons sont ovoïdes,
Les feuilles sont alternes, glabres, nettement pétiolées, à base cunéiforme. Les lobes sont peu marqués, mais nombreux et réguliers,
Les glands sont sessiles de 1 à 2 centimètres de long, ovoïdes, globuleux, à cupule glabre.
La floraison et la libération du pollen ont lieu généralement à la mi-mai en France.
C'est une espèce très commune en Europe occidentale et la plus répandue dans les forêts françaises. On la retrouve partout dans les plaines et collines de France sauf dans la région méditerranéenne. Elle est commune dans toute l'Europe ne dépassant pas les 60° Nord en Norvège et atteint sa limite sud au centre de l'Espagne et au sud de l'Albanie.
Elle se développe jusqu'à 1600 mètres d'altitude dans l'étage collinéen et à la base de l'étage montagnard. Elle s'hybride souvent avec le chêne pédonculé.
Peuplement en bois. Une des plus belles futaies de chênes rouvres se trouve en forêt de Tronçais (Allier)
Le bois jaune brun clair est dur et dense. Il prend une grande valeur lorsqu'il est produit par des chênes de futaie. Il est alors très recherché pour l'ébénisterie, et la fabrication de merrains pour la tonnellerie, ainsi que pour le tranchage. Ses notes aromatiques sont très appréciées, sèches et sérieuses.
Ils sont utilisés par l'homme depuis des millénaires et toujours en période de disette.
Les glands torréfiés sont un succédané du café.
La farine de glands écorcés, broyés et cuits à plusieurs eaux donne une purée qui peut s'utiliser immédiatement en plat salé ou dessert sucré ou être séchée et moulue ce qui produit une très bonne farine qui se conserve.
N°720 (1977-1982)
Pin des Rocheuses, Pin blanc de l'ouest - Pinus flexilis
Hauteur: de 10 à 22 m
C' est un conifère persistant pouvant atteindre 25 m de hauteur. C’est l’espèce de pin qui produit les cônes les plus volumineux : ils mesurent de 20 à 40 cm de long et de 10 cm de large ! Les cônes peuvent peser jusqu’à 3 kg et possèdent des écailles armées de fortes épines crochues pointant vers l’avant. Les graines ailées sont brunes et comestibles. Les feuilles rigides en aiguille gris-vert de 20 à 30 cm de long sont groupées par 3. Le tronc peut mesurer jusqu’à 1 m de diamètre et est recouvert d’une écorce gris-noir largement fissurée.
N°721 (1977-1982)
Le nom rouvre vient du latin robur qui signifie aussi force et qui a probablement donné le nom commun « arbre » par déformation phonétique. L'adjectif sessile vient lui aussi du latin et veut dire « Qui peut s'asseoir » sous-entendu, directement sur les rameaux.
Le chêne rouvre a été choisi comme arbre national du Pays de Galles.
C'est un grand arbre de 20 à 40 mètres de haut, à feuillage caduc. Il a une longévité de 500 à 1000 ans. Il fructifie à partir de l'âge de 60 à 70 ans. C'est une espèce monoïque pollinisée par les insectes mais dispersée par les animaux. Il préfère les climats océaniques, suffisamment humides et les sols siliceux ou décalcifiés.
Il demande une alimentation en eau régulière mais supporte les sécheresses passagères.
L'écorce est lisse, légèrement fissurée longitudinalement,
Le houppier est ample mais assez clair,
Les jeunes rameaux sont glabres et luisants,
Les bourgeons sont ovoïdes,
Les feuilles sont alternes, glabres, nettement pétiolées, à base cunéiforme. Les lobes sont peu marqués, mais nombreux et réguliers,
Les glands sont sessiles de 1 à 2 centimètres de long, ovoïdes, globuleux, à cupule glabre.
La floraison et la libération du pollen ont lieu généralement à la mi-mai en France.
C'est une espèce très commune en Europe occidentale et la plus répandue dans les forêts françaises. On la retrouve partout dans les plaines et collines de France sauf dans la région méditerranéenne. Elle est commune dans toute l'Europe ne dépassant pas les 60° Nord en Norvège et atteint sa limite sud au centre de l'Espagne et au sud de l'Albanie.
Elle se développe jusqu'à 1600 mètres d'altitude dans l'étage collinéen et à la base de l'étage montagnard. Elle s'hybride souvent avec le chêne pédonculé.
Peuplement en bois. Une des plus belles futaies de chênes rouvres se trouve en forêt de Tronçais (Allier)
Le bois jaune brun clair est dur et dense. Il prend une grande valeur lorsqu'il est produit par des chênes de futaie. Il est alors très recherché pour l'ébénisterie, et la fabrication de merrains pour la tonnellerie, ainsi que pour le tranchage. Ses notes aromatiques sont très appréciées, sèches et sérieuses.
Ils sont utilisés par l'homme depuis des millénaires et toujours en période de disette.
Les glands torréfiés sont un succédané du café.
La farine de glands écorcés, broyés et cuits à plusieurs eaux donne une purée qui peut s'utiliser immédiatement en plat salé ou dessert sucré ou être séchée et moulue ce qui produit une très bonne farine qui se conserve.
N°720 (1977-1982)
Pin des Rocheuses, Pin blanc de l'ouest - Pinus flexilis
Hauteur: de 10 à 22 m
C' est un conifère persistant pouvant atteindre 25 m de hauteur. C’est l’espèce de pin qui produit les cônes les plus volumineux : ils mesurent de 20 à 40 cm de long et de 10 cm de large ! Les cônes peuvent peser jusqu’à 3 kg et possèdent des écailles armées de fortes épines crochues pointant vers l’avant. Les graines ailées sont brunes et comestibles. Les feuilles rigides en aiguille gris-vert de 20 à 30 cm de long sont groupées par 3. Le tronc peut mesurer jusqu’à 1 m de diamètre et est recouvert d’une écorce gris-noir largement fissurée.
N°721 (1977-1982)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
La forêt canadienne
Foret acadienne
N°1283 et N°1283a(1990)
Foret des Grands lacs et St-Laurent
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Arbres fruitiers du Canada
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Caryer ovale Chataignier d'Amerique
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Les baies
L'airelle à feuilles étroites (Vaccinium angustifolium) aussi connu sous le nom de bleuet à feuille dentelée est un arbuste de 30 cm, étalé et très ramifié croissant dans l'est de l'Amérique du Nord. Le fruit de l'arbuste, le bleuet, est le symbole de la ville de Dolbeau-Mistassini, dans la région du Lac-Saint-Jean au Québec, ville considérée comme la « capitale mondiale du bleuet ». Il est aussi le fruit symbole de l'État du Maine aux États-Unis. Il ne faut pas confondre l’airelle à feuilles étroites (bleuet) avec la myrtille. Le bleuet ne pousse qu’en Amérique du Nord, alors que la myrtille pousse aussi en Europe et en Asie.
Véritable tradition culinaire québécoise, l’usage des bleuets pour des fins alimentaires remonte aux Amérindiens, qui les utilisaient beaucoup. Au Lac-Saint-Jean, on vend des bonbons aux bleuets, du thé aux bleuets, des biscuits aux bleuets, des chocolats aux bleuets et des tartes aux bleuets, cette dernière étant très populaire et pouvant aussi être cuisinée à la maison.
Les feuilles caduques de 2 à 4 cm de long sont angustifoliées, finement dentées, luisantes, vert foncé et deviennent rouges en automne.
Au printemps, apparaissent les fleurs campanulées de 5 à 10 mm, blanches ou rosées, parfois réunies en grappes pendantes de 3 à 5 cm de long.
Les baies sphériques (bleuet) de 0,5 à 2 cm de diamètre sont noir bleuté et sucrées.
Cette espèce est résistante au feu et se développe en masse après des incendies de forêt, mais ne résiste pas a une température de moins de -32 degrés Celsius.
Il affectionne les sols froids, très acides, tourbeux, sablonneux et humides. Il adore le soleil. Le plant du bleuet sauvage entre en floraison au mois de juin, et ses fruits atteignent leur maturité début août.
Le bleuet arrive bon premier de l'indice ORAC des fruits et légumes aux effets antioxydants. De sérieuses études ont constaté des effets positifs sur la mémoire. Le bleuet préviendrait aussi la fatigue oculaire, améliorerait la vision et réduirait le cholestérol dans certains cas.
Selon les docteurs Richard Béliveau et Denis Gingras, l’efficacité du bleuet pour lutter contre le cancer a été soulignée par des recherches scientifiques très récentes. Selon ces derniers, « les données scientifiques récentes suggèrent qu’une classe de molécules particulièrement abondantes dans les bleuets et myrtilles, les anthocyanidines, pourrait être responsable des effets antiangiogéniques de ces fruits et, de ce fait, contribuer à limiter la croissance des tumeurs. »
Les travaux d'une équipe de chercheurs canadiens semblent confirmer les propriétés antidiabétiques du bleuet. Dans le cadre de ces travaux menés en laboratoire, les bleuets sauvages ont été transformés en extraits à partir de quatre parties, soit les feuilles, le fruit, la tige et les racines.
Le fruit aurait la propriété de stimuler la production d'insuline en régénérant les cellules du pancréas. Un résultat intéressant puisque aucun médicament sur le marché ne produit cet effet.
Au Canada, l'extrait de bleuet est déjà utilisé, sous forme de supplément, comme traitement complémentaire du diabète de type 2.
N°1349 (1991-1998)
Le fraisier des bois (Fragaria vesca) est une espèce de plantes herbacées vivaces de la famille des Rosaceae. C'est l'un des fraisiers sauvages les plus répandus.
C'est une espèce généralement sauvage dont les faux-fruits, les fraises des bois, sont réputés et recherchés pour leur goût fruité.
Le fraisier des bois est encore appelé « fraisier commun » ou « fraisier sauvage » mais n'a pas le monopole de ces noms. C'est aussi le « fraisier des quatre saisons », « caperon » ou « capron ».
C'est une espèce originaire d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie tropicale. Cependant, elle est naturalisée en d'autres points du globe.
Le fraisier des bois est une plante herbacée vivace, formant une touffe basse.
Les feuilles de la base, à long pétiole, sont trifoliolées, dentées. Le limbe plus ou moins poilu est souvent un peu plissé selon les nervures secondaires.
La dent terminale des feuilles est aussi grande ou plus longue que ses deux voisines, contrairement au faux fraisier.
Les tiges fleuries peuvent atteindre 30 à 40 cm. Les fleurs blanches s'épanouissent d'avril à juillet. La plante refleurit parfois en automne.
Le fruit (faux-fruit) est formé par l'ensemble du réceptacle charnu de la fleur. Il a une couleur rouge ou jaune blanchâtre selon les variétés, et une forme ovoïde oblongue plus ou moins arrondie.
La plante émet de nombreux rameaux horizontaux allongés, nommés gourmands portant des bourgeons de place en place. Ces rameaux sont des stolons, qui émettent des racines adventives au niveau des feuilles et s'enracinent formant de nouveaux pieds.
C'est une espèce originaire d'Europe et d'Asie tempérée (de la Turquie à la Chine), ainsi que d'Amérique du Nord.
Elle est assez commune partout en France, sauf dans la région méditerranéenne. Le fraisier des bois est spontané dans les bois et sur les talus.
Elle est très cultivée et souvent naturalisée dans les pays tempérés.
Faisant depuis longtemps l'objet de cueillette dans les bois, cette plante n'a été introduite qu'assez tardivement dans les jardins, vers le XVIe siècle.
En 1711, Amédée François Frézier ramena du Chili des plants de Fragaria chiloensis. C'est cette espèce qui fut hybridée et cultivée de manière intensive sur la presqu'île de Plougastel-Daoulas à partir des années 1740. Aussi, dire que les fraisiers ont été introduits en Europe par Frézier est un abus de langage. Frézier a introduit une espèce particulière, dont les faux-fruits étaient plus gros que ceux de Fragaria vesca, la fraise des bois. Mais il existe et existait des espèces de fraisiers originaire d'Europe. La fraise des bois se trouve généralement dans les bois sinon dans les forêts.
Fragaria vesca, le fraisier des bois, est une espèce sauvage. Il est possible de la cultiver. Il s'agit souvent de replanter des individus prélevés à l'état sauvage. On peut également trouver l'espèce en vente. Néanmoins, dans ce dernier cas, il se peut que « Fraisier des bois » soit un nom commercial et qu'il ne s'agisse pas réellement de Fragaria vesca. Par surcroît, Fragaria vesca est un parent de plusieurs espèces hybrides de fraisier.
L'espèce préfère un sol frais, plutôt acide et une exposition ensoleillée. La multiplication se fait par division des touffes à l'automne. L'espèce craint les gelées printanières.
Ces faux-fruits se conservent difficilement et doivent être consommés rapidement.
N°1350 (1991-1993)
L'airelle à feuilles étroites (Vaccinium angustifolium) aussi connu sous le nom de bleuet à feuille dentelée est un arbuste de 30 cm, étalé et très ramifié croissant dans l'est de l'Amérique du Nord. Le fruit de l'arbuste, le bleuet, est le symbole de la ville de Dolbeau-Mistassini, dans la région du Lac-Saint-Jean au Québec, ville considérée comme la « capitale mondiale du bleuet ». Il est aussi le fruit symbole de l'État du Maine aux États-Unis. Il ne faut pas confondre l’airelle à feuilles étroites (bleuet) avec la myrtille. Le bleuet ne pousse qu’en Amérique du Nord, alors que la myrtille pousse aussi en Europe et en Asie.
Véritable tradition culinaire québécoise, l’usage des bleuets pour des fins alimentaires remonte aux Amérindiens, qui les utilisaient beaucoup. Au Lac-Saint-Jean, on vend des bonbons aux bleuets, du thé aux bleuets, des biscuits aux bleuets, des chocolats aux bleuets et des tartes aux bleuets, cette dernière étant très populaire et pouvant aussi être cuisinée à la maison.
Les feuilles caduques de 2 à 4 cm de long sont angustifoliées, finement dentées, luisantes, vert foncé et deviennent rouges en automne.
Au printemps, apparaissent les fleurs campanulées de 5 à 10 mm, blanches ou rosées, parfois réunies en grappes pendantes de 3 à 5 cm de long.
Les baies sphériques (bleuet) de 0,5 à 2 cm de diamètre sont noir bleuté et sucrées.
Cette espèce est résistante au feu et se développe en masse après des incendies de forêt, mais ne résiste pas a une température de moins de -32 degrés Celsius.
Il affectionne les sols froids, très acides, tourbeux, sablonneux et humides. Il adore le soleil. Le plant du bleuet sauvage entre en floraison au mois de juin, et ses fruits atteignent leur maturité début août.
Le bleuet arrive bon premier de l'indice ORAC des fruits et légumes aux effets antioxydants. De sérieuses études ont constaté des effets positifs sur la mémoire. Le bleuet préviendrait aussi la fatigue oculaire, améliorerait la vision et réduirait le cholestérol dans certains cas.
Selon les docteurs Richard Béliveau et Denis Gingras, l’efficacité du bleuet pour lutter contre le cancer a été soulignée par des recherches scientifiques très récentes. Selon ces derniers, « les données scientifiques récentes suggèrent qu’une classe de molécules particulièrement abondantes dans les bleuets et myrtilles, les anthocyanidines, pourrait être responsable des effets antiangiogéniques de ces fruits et, de ce fait, contribuer à limiter la croissance des tumeurs. »
Les travaux d'une équipe de chercheurs canadiens semblent confirmer les propriétés antidiabétiques du bleuet. Dans le cadre de ces travaux menés en laboratoire, les bleuets sauvages ont été transformés en extraits à partir de quatre parties, soit les feuilles, le fruit, la tige et les racines.
Le fruit aurait la propriété de stimuler la production d'insuline en régénérant les cellules du pancréas. Un résultat intéressant puisque aucun médicament sur le marché ne produit cet effet.
Au Canada, l'extrait de bleuet est déjà utilisé, sous forme de supplément, comme traitement complémentaire du diabète de type 2.
N°1349 (1991-1998)
Le fraisier des bois (Fragaria vesca) est une espèce de plantes herbacées vivaces de la famille des Rosaceae. C'est l'un des fraisiers sauvages les plus répandus.
C'est une espèce généralement sauvage dont les faux-fruits, les fraises des bois, sont réputés et recherchés pour leur goût fruité.
Le fraisier des bois est encore appelé « fraisier commun » ou « fraisier sauvage » mais n'a pas le monopole de ces noms. C'est aussi le « fraisier des quatre saisons », « caperon » ou « capron ».
C'est une espèce originaire d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie tropicale. Cependant, elle est naturalisée en d'autres points du globe.
Le fraisier des bois est une plante herbacée vivace, formant une touffe basse.
Les feuilles de la base, à long pétiole, sont trifoliolées, dentées. Le limbe plus ou moins poilu est souvent un peu plissé selon les nervures secondaires.
La dent terminale des feuilles est aussi grande ou plus longue que ses deux voisines, contrairement au faux fraisier.
Les tiges fleuries peuvent atteindre 30 à 40 cm. Les fleurs blanches s'épanouissent d'avril à juillet. La plante refleurit parfois en automne.
Le fruit (faux-fruit) est formé par l'ensemble du réceptacle charnu de la fleur. Il a une couleur rouge ou jaune blanchâtre selon les variétés, et une forme ovoïde oblongue plus ou moins arrondie.
La plante émet de nombreux rameaux horizontaux allongés, nommés gourmands portant des bourgeons de place en place. Ces rameaux sont des stolons, qui émettent des racines adventives au niveau des feuilles et s'enracinent formant de nouveaux pieds.
C'est une espèce originaire d'Europe et d'Asie tempérée (de la Turquie à la Chine), ainsi que d'Amérique du Nord.
Elle est assez commune partout en France, sauf dans la région méditerranéenne. Le fraisier des bois est spontané dans les bois et sur les talus.
Elle est très cultivée et souvent naturalisée dans les pays tempérés.
Faisant depuis longtemps l'objet de cueillette dans les bois, cette plante n'a été introduite qu'assez tardivement dans les jardins, vers le XVIe siècle.
En 1711, Amédée François Frézier ramena du Chili des plants de Fragaria chiloensis. C'est cette espèce qui fut hybridée et cultivée de manière intensive sur la presqu'île de Plougastel-Daoulas à partir des années 1740. Aussi, dire que les fraisiers ont été introduits en Europe par Frézier est un abus de langage. Frézier a introduit une espèce particulière, dont les faux-fruits étaient plus gros que ceux de Fragaria vesca, la fraise des bois. Mais il existe et existait des espèces de fraisiers originaire d'Europe. La fraise des bois se trouve généralement dans les bois sinon dans les forêts.
Fragaria vesca, le fraisier des bois, est une espèce sauvage. Il est possible de la cultiver. Il s'agit souvent de replanter des individus prélevés à l'état sauvage. On peut également trouver l'espèce en vente. Néanmoins, dans ce dernier cas, il se peut que « Fraisier des bois » soit un nom commercial et qu'il ne s'agisse pas réellement de Fragaria vesca. Par surcroît, Fragaria vesca est un parent de plusieurs espèces hybrides de fraisier.
L'espèce préfère un sol frais, plutôt acide et une exposition ensoleillée. La multiplication se fait par division des touffes à l'automne. L'espèce craint les gelées printanières.
Ces faux-fruits se conservent difficilement et doivent être consommés rapidement.
N°1350 (1991-1993)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
La camarine noire (Empetrum nigrum) est un sous-arbrisseau persistant, de la famille des Empétracées ou, suivant la classification phylogénétique, des Ericacées.
La camarine noire est présente dans les zones tempérées et froides de l’hémisphère boréal.
La plante pousse sur sol acide principalement dans les landes humides.
Dans les zones froides on la rencontre en plaine, dans les zones tempérées c’est une plante de montage.
En Belgique on la rencontre çà et là dans les régions élevées de l’Ardenne. En France, elle est présente en montagne.
La plante, qui atteint 15 à 45 cm de hauteur, a des tiges couchées enracinantes et à extrémités dressées de couleur rouge.
Les tiges sont densément couvertes de petites feuilles linéaires et à marge entièrement enroulée, de 4 à 6 mm de long et de 1 à 2 mm de large.
Le périanthe des fleurs peu apparentes (diamètre 1 à 2 mm) est constitué de six pièces semblables (trois sépales et trois pétales) libres, de couleur rosée à purpurine.
Les fleurs de la sous-espèce type sont soit mâles avec 3 étamines, soit femelles avec 6 à 9 carpelles soudés à leur base.
Les fleurs femelles sont suivies de baies noires, qui sont comestibles mais pas fort appétissantes.
On distingue deux sous-espèces :
subsp. nigrum, dioïque, présente surtout en plaine.
subsp. hermaphroditicum (Hagerup) Böcher, présente surtout en montagne.
La sous-espèce hermaphroditicum est plus trapue. Elle a des tiges dressées non enracinantes à extrémité de couleur verte. Les feuilles sont plus larges et les fleurs hermaphrodites. Les étamines marcessantes persistent sous les baies.
N°1351 (1991-1993)
Le cynorhodon (ou cynorrhodon) est le fruit du rosier et de l’églantier, et plus généralement des plantes du genre Rosa, de la famille des Rosacées. C’est, sur le plan botanique, un faux-fruit, provenant de la transformation du réceptacle floral.
Le cynorhodon est appelé familièrement « gratte-cul », car il fournit le poil à gratter.
Le cynorhodon est parfois aussi appelé « gousson ».
Le terme vient du grec, kunorhodon, qui signifie « rose de chien ». Cette appellation vient des propriétés attribuées à la racine de l'églantier ("rosier des chiens", dont la fleur (l'églantine) est aussi appelée rose canine, dog rose en anglais) pour lutter contre la rage.
Le dictionnaire de l'Académie française retient la seule orthographe « cynorhodon », mais l'orthographe « cynorrhodon » est également admise.
Le cynorhodon est un fruit charnu ovoïde allongé, plus ou moins globuleux selon les espèces et variétés, de 15 à 25 mm de long, de couleur rouge orangé à maturité. Il forme une espèce d’urne, ouverte au sommet, qui porte les restes desséchés des étamines et des sépales. Il contient à l’intérieur vingt à trente vrais fruits qui sont des akènes issus de la transformation des carpelles, contenant chacun une seule graine. Ces akènes, prolongés par le reste des styles et stigmates, sont munis de nombreux poils stériles.
Les cynorhodons arrivent à maturité en automne, vers octobre-novembre dans l'hémisphère nord, mais on peut en voir tout l'hiver dans les haies champêtres.
Les cynorhodons contiennent des poils, le poil à gratter, qui doivent être soigneusement enlevés car ils sont très irritants pour la peau et les muqueuses. Mûrs lorsqu'ils sont blets, les fruits sont alors comestibles, assez astringents et acides, et surtout la présence de poils irritants peut provoquer des démangeaisons au niveau de l'anus. En Vendée, on appelle le fruit du cynorhodon le « gratte-tchu ».
Nyponsoppa, dessert suédois préparés avec des cynorhodonsIls sont cependant riches en vitamine C (20 fois plus que les agrumes), mais aussi des vitamines B et PP, de la provitamine A et des sels minéraux, et contiennent des sucres : saccharose et lévulose.
Le fruit de l'églantier s'utilise surtout cuit en confitures maison et artisanales (la confiture de cynorhodons), en gelées, marmelade et ketchup, en sirops et liqueurs, seules ou mélangées à divers autres fruits.
Frais, ramollis par les gelées, après une légère cuisson les cynorhodons forment une pâte qui se mange sucrée avec des laitages, procurant à l'organisme un apport nutritif important sous une forme rapidement assimilable, et légèrement diurétique.
Les cynorodhons bien mous, pressés avec 3 ou 4 doigts, se grignotent : la pulpe sort tandis que les poils et les pépins restent dans la peau, et peuvent servir à faire des décoctions (bouillis moins de cinq minutes).
Séchés et réduits en poudre, ils servent en décoction pour des tisanes. On peut aussi en faire de la bière, du vin.
Usages locaux
En Suède, les cynorhodons sont à la base du nyponsoppa, littéralement soupe de cynorhodon, qui est un dessert souvent servi avec du lait et de la crème ou de la glace à la vanille.
De nombreuses peuplades amérindiennes consommaient les cynorhodons comme un excellent aliment de survie dans la mesure où elles restent accrochées au plant tout l'hiver. Elles en faisaient une décoction et chez certaines peuplades, une bière.
Les Pieds-Noirs les consommaient broyées avec du pemmican (viande séchée + graisse).
Les Esquimaux de l'Alaska en faisaient une sorte de pouding (pulpe écrasée avec de l'huile de phoque, de l'eau et du sucre) ou ajoutaient les baies à un plat composé de queues de saumon pré-mastiquées et séchées.
Les Tanainas en faisaient une sorte de crème glacée (mélangés à de la graisse ou des jaune d'œufs de poisson).
En Arménie, on boit le jus du cynorhodon.
En médecine populaire, les cynorhodons sont employés notamment contre les diarrhées, l'avitaminose et l'asthénie. On les utilise soit en décoction, soit sous forme de vin ou d'élixir — macération dans de l'alcool avec adjonction de sucre.
Les herboristes utilisent les poils de cynorhodons, administrés à jeun enrobés dans du miel, pour éliminer les ascaris
N°1352 (1991-1993)
La mûre est le fruit comestible du mûrier, arbre du genre Morus de la famille des Moracées, dont une espèce, Morus alba, le mûrier blanc, fut aussi beaucoup cultivée pour l'élevage du ver à soie qui se nourrit exclusivement de ses feuilles. La mûre est un faux-fruit, composé de sortes de baies formées par le périanthe devenu charnu et portant une petite akène qui est le vrai fruit, et accolées les unes aux autres comme les fleurs sur l'épi. Ces fruits sont clairs ou foncés selon les espèces.
Ils sont riches en fibres alimentaires, riboflavine, magnésium et potassium et constituent une très bonne source de vitamine C, vitamine K et de fer.
On appelle également mûre, mûron ou mûre sauvage, par analogie de forme, le fruit de la ronce commune, buisson épineux très envahissant du genre Rubus de la famille des Rosacées, et proche du framboisier. Ces deux espèces donnent d'ailleurs un hybride original, la mûroise.
En Suisse romande, en Haute-Savoie ainsi que dans la région Nord Pas de Calais, elle s'appelle aussi « meuron ».
C'est exclusivement la mûre de ronce qui est utilisée pour la confection de sirops, confitures, sorbets et aromatisation de yaourt. Le mélange appelé « fruits des bois » est généralement constitué de myrtilles, framboises, fraises des bois et mûres de ronce.
Ces fruits se récoltent en août-septembre et servent à fabriquer des confitures, des sirops ou encore des tartes. Il n'est pas rare d'en trouver le long des chemins en France métropolitaine.
Elle se propage par les fientes des oiseaux.
On peut apporter au printemps du fumier décomposé pour une meilleure production de mûres.
On utilise les feuilles séchées en tisane pour soigner les inflammations ORL, les petites diarrhées et épurer le rein des toxines.
N°1353 (1991-1993)
La camarine noire est présente dans les zones tempérées et froides de l’hémisphère boréal.
La plante pousse sur sol acide principalement dans les landes humides.
Dans les zones froides on la rencontre en plaine, dans les zones tempérées c’est une plante de montage.
En Belgique on la rencontre çà et là dans les régions élevées de l’Ardenne. En France, elle est présente en montagne.
La plante, qui atteint 15 à 45 cm de hauteur, a des tiges couchées enracinantes et à extrémités dressées de couleur rouge.
Les tiges sont densément couvertes de petites feuilles linéaires et à marge entièrement enroulée, de 4 à 6 mm de long et de 1 à 2 mm de large.
Le périanthe des fleurs peu apparentes (diamètre 1 à 2 mm) est constitué de six pièces semblables (trois sépales et trois pétales) libres, de couleur rosée à purpurine.
Les fleurs de la sous-espèce type sont soit mâles avec 3 étamines, soit femelles avec 6 à 9 carpelles soudés à leur base.
Les fleurs femelles sont suivies de baies noires, qui sont comestibles mais pas fort appétissantes.
On distingue deux sous-espèces :
subsp. nigrum, dioïque, présente surtout en plaine.
subsp. hermaphroditicum (Hagerup) Böcher, présente surtout en montagne.
La sous-espèce hermaphroditicum est plus trapue. Elle a des tiges dressées non enracinantes à extrémité de couleur verte. Les feuilles sont plus larges et les fleurs hermaphrodites. Les étamines marcessantes persistent sous les baies.
N°1351 (1991-1993)
Le cynorhodon (ou cynorrhodon) est le fruit du rosier et de l’églantier, et plus généralement des plantes du genre Rosa, de la famille des Rosacées. C’est, sur le plan botanique, un faux-fruit, provenant de la transformation du réceptacle floral.
Le cynorhodon est appelé familièrement « gratte-cul », car il fournit le poil à gratter.
Le cynorhodon est parfois aussi appelé « gousson ».
Le terme vient du grec, kunorhodon, qui signifie « rose de chien ». Cette appellation vient des propriétés attribuées à la racine de l'églantier ("rosier des chiens", dont la fleur (l'églantine) est aussi appelée rose canine, dog rose en anglais) pour lutter contre la rage.
Le dictionnaire de l'Académie française retient la seule orthographe « cynorhodon », mais l'orthographe « cynorrhodon » est également admise.
Le cynorhodon est un fruit charnu ovoïde allongé, plus ou moins globuleux selon les espèces et variétés, de 15 à 25 mm de long, de couleur rouge orangé à maturité. Il forme une espèce d’urne, ouverte au sommet, qui porte les restes desséchés des étamines et des sépales. Il contient à l’intérieur vingt à trente vrais fruits qui sont des akènes issus de la transformation des carpelles, contenant chacun une seule graine. Ces akènes, prolongés par le reste des styles et stigmates, sont munis de nombreux poils stériles.
Les cynorhodons arrivent à maturité en automne, vers octobre-novembre dans l'hémisphère nord, mais on peut en voir tout l'hiver dans les haies champêtres.
Les cynorhodons contiennent des poils, le poil à gratter, qui doivent être soigneusement enlevés car ils sont très irritants pour la peau et les muqueuses. Mûrs lorsqu'ils sont blets, les fruits sont alors comestibles, assez astringents et acides, et surtout la présence de poils irritants peut provoquer des démangeaisons au niveau de l'anus. En Vendée, on appelle le fruit du cynorhodon le « gratte-tchu ».
Nyponsoppa, dessert suédois préparés avec des cynorhodonsIls sont cependant riches en vitamine C (20 fois plus que les agrumes), mais aussi des vitamines B et PP, de la provitamine A et des sels minéraux, et contiennent des sucres : saccharose et lévulose.
Le fruit de l'églantier s'utilise surtout cuit en confitures maison et artisanales (la confiture de cynorhodons), en gelées, marmelade et ketchup, en sirops et liqueurs, seules ou mélangées à divers autres fruits.
Frais, ramollis par les gelées, après une légère cuisson les cynorhodons forment une pâte qui se mange sucrée avec des laitages, procurant à l'organisme un apport nutritif important sous une forme rapidement assimilable, et légèrement diurétique.
Les cynorodhons bien mous, pressés avec 3 ou 4 doigts, se grignotent : la pulpe sort tandis que les poils et les pépins restent dans la peau, et peuvent servir à faire des décoctions (bouillis moins de cinq minutes).
Séchés et réduits en poudre, ils servent en décoction pour des tisanes. On peut aussi en faire de la bière, du vin.
Usages locaux
En Suède, les cynorhodons sont à la base du nyponsoppa, littéralement soupe de cynorhodon, qui est un dessert souvent servi avec du lait et de la crème ou de la glace à la vanille.
De nombreuses peuplades amérindiennes consommaient les cynorhodons comme un excellent aliment de survie dans la mesure où elles restent accrochées au plant tout l'hiver. Elles en faisaient une décoction et chez certaines peuplades, une bière.
Les Pieds-Noirs les consommaient broyées avec du pemmican (viande séchée + graisse).
Les Esquimaux de l'Alaska en faisaient une sorte de pouding (pulpe écrasée avec de l'huile de phoque, de l'eau et du sucre) ou ajoutaient les baies à un plat composé de queues de saumon pré-mastiquées et séchées.
Les Tanainas en faisaient une sorte de crème glacée (mélangés à de la graisse ou des jaune d'œufs de poisson).
En Arménie, on boit le jus du cynorhodon.
En médecine populaire, les cynorhodons sont employés notamment contre les diarrhées, l'avitaminose et l'asthénie. On les utilise soit en décoction, soit sous forme de vin ou d'élixir — macération dans de l'alcool avec adjonction de sucre.
Les herboristes utilisent les poils de cynorhodons, administrés à jeun enrobés dans du miel, pour éliminer les ascaris
N°1352 (1991-1993)
La mûre est le fruit comestible du mûrier, arbre du genre Morus de la famille des Moracées, dont une espèce, Morus alba, le mûrier blanc, fut aussi beaucoup cultivée pour l'élevage du ver à soie qui se nourrit exclusivement de ses feuilles. La mûre est un faux-fruit, composé de sortes de baies formées par le périanthe devenu charnu et portant une petite akène qui est le vrai fruit, et accolées les unes aux autres comme les fleurs sur l'épi. Ces fruits sont clairs ou foncés selon les espèces.
Ils sont riches en fibres alimentaires, riboflavine, magnésium et potassium et constituent une très bonne source de vitamine C, vitamine K et de fer.
On appelle également mûre, mûron ou mûre sauvage, par analogie de forme, le fruit de la ronce commune, buisson épineux très envahissant du genre Rubus de la famille des Rosacées, et proche du framboisier. Ces deux espèces donnent d'ailleurs un hybride original, la mûroise.
En Suisse romande, en Haute-Savoie ainsi que dans la région Nord Pas de Calais, elle s'appelle aussi « meuron ».
C'est exclusivement la mûre de ronce qui est utilisée pour la confection de sirops, confitures, sorbets et aromatisation de yaourt. Le mélange appelé « fruits des bois » est généralement constitué de myrtilles, framboises, fraises des bois et mûres de ronce.
Ces fruits se récoltent en août-septembre et servent à fabriquer des confitures, des sirops ou encore des tartes. Il n'est pas rare d'en trouver le long des chemins en France métropolitaine.
Elle se propage par les fientes des oiseaux.
On peut apporter au printemps du fumier décomposé pour une meilleure production de mûres.
On utilise les feuilles séchées en tisane pour soigner les inflammations ORL, les petites diarrhées et épurer le rein des toxines.
N°1353 (1991-1993)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
Le Raisin-d'ours commun ou Busserole (Arctostaphylos uva-ursi L.) est un arbuste de la famille des Éricacées répandue en région circumpolaire. Souvent en forme de coussins, il a des feuilles persistantes, des petites fleurs en grelot blanches ou roses et des baies rouges à maturité.
Une espèce voisine (Arctostaphylos alpina (L.) Spreng.) a des feuilles caduques, des fleurs blanc-verdâtre et des baies noires.
C'est un arbuste feuillu, ligneux, de silhouette rampante et de taille allant de 15 à 30 cm. C'est une espèce colonisatrice couvre-sol.
Le feuillage est simple, alterne et obovale.
Les fleurs sont blanches et forment au printemps des grappes.
Le fruit est une drupe consommée par les ours d'où le nom de la plante (Uva ursi). Les baies sont très décoratives et comestibles mais farineuses et insipides.
L'espèce pousse en climat froid et ensoleillé sur tout type de sol même si elle préfère les terrains secs, frais, acides ou neutres. Elle est sensible à l'humidité stagnante. De croissance très lente, elle supporte bien la taille.
Intérêt : fleurs (mellifère), fruits décoratifs , comestible.
La distribution est circumpolaire, très répandue dans les latitudes nord, limitée à de hautes altitudes plus au sud.
Le raisin d'ours est abondant dans les Alpes du Sud par exemple à une altitude comprise entre 1000 m et 1800 m dans les bois de pins sylvestres.
En basse Provence, il existe à la montagne Sainte-Victoire dans les Bouches-du-Rhône. Quelques pieds seulement en ubac vers 850 m d'altitude. Il s'agit de la station la plus méridionale du sud-est de la France.
La busserolle a pour la première fois été documenté dans The Physicians of Myddfai, un ouvrage d'herboristerie du XIIIesiècle. Il a également été décrit par Clusius en 1601 et recommandé pour usage médical notamment par Gehard en 1763. Il fait enfin son apparition dans le London Pharmacopoeia en 1788.
Marco Polo reporta qu'au XIIIesiècle, les Chinois l'utilisait comme diurétique pour soigner les reins et les problèmes urinaires. Les Amérindiens l'utilisaient également pour ces troubles mais aussi pour traiter certaines maladies vénériennes, les calculs urinaires, la cystite et l'urétrite, et enfin l'obésité. Les colons américains l'ont utilisé aussi contre les néphrites.
On utilise ses feuilles dans l'industrie du tabac (pipe). Certaines tribus Amérindiennes l'incorporaient dans les herbes à fumer. On peut utiliser ses fruits pour faire de la confiture.
Propriétés : Diurétique par son tanin, astringent, anthilithiasique, antiphlogistique par ses glucosides.
Partie utilisée : Feuille
L'arbutine et la méthylarbutine sont normalement éliminées de façon intacte par le rein tandis qu'elles sont transformées en hydroquinone, qui exerce une action sédative et antiphlogistique, en cas de maladie rendant l'urine alcaline. La busserole est connue depuis le Moyen Âge pour son action de diurétique et antiseptique naturel des voies urinaires en cas de cystite, énurésie, incontinence.
La busserole est excellente pour éliminer l'urée. De plus, cette plante est un puissant antiseptique urinaire et intestinal car ses feuilles sont riches en arbutine. Il a été démontré que l'arbutine tuait des bactéries de l'urine telles que Escherichia coli et Staphylococcus aureus. Dans les problèmes urinaires, elle peut être associée à la bruyère. Il est recommandé de boire 2 litres d'eau par jour lors de traitements à la busserole
En décoction une cuillère à soupe ou deux pour 1/4 de litre d'eau ou plutôt en infusion : une poignée pour un litre d'eau bouillante, laisser infuser 15 minutes. À boire en 24 heures.
Comme tout diurétique, il est fortement déconseillé d'employer de l'Uva Ursi en cas d'insuffisance rénale. Une étude canadienne effectuée en 1986 suggère que les femmes enceintes doivent s'abstenir de prendre de la busserole car son action ocytocique peut déclencher le travail des femmes enceintes lorsque pris à forte dose. De plus cette plante ne devrait pas être consommée sur une longue période (plus de 2 ou 3 semaines). La vitamine C (plus de 500 mg par jour) et les jus très acides (contenant de l'acide citrique notamment) comme les jus de pruneau, de citron ou de canneberge ne devraient pas être pris conjointement avec la busserole, car cela risquerait de modifier l'alkalinité de l'urine nécessaire à l'action de l'arbutine. Certaines études suggèrent que l'ingestion de 1 gramme d'hydroquinone peut provoquer vomissements, nausées (principalement), acouphènes, cyanose et convulsions , une prise de 5 grammes d'hydroquinone pouvant même provoquer la mort, mais il ne faut pas oublier que l'hydroquinone n'est qu'un métabolite de l'arbutine et que l'on peut sainement ingérer des préparations faites à base de 20 grammes ou plus de Uva Ursi, sans aucun risque pour la santé. De plus, très peu d'études complètes ayant été réalisées sur le sujet, le dosage reste très subjectif et dépend de la tolérance individuelle du sujet.
N°1354 (1994)
L'Amélanchier à feuilles d'aulne ou Aronie fleuri est une espèce d'amélanchier originaire d'Amérique du Nord.
L'amélanchier à feuilles d'aulne est un petit arbre fruitier à croissance lente mesurant de 2 à 5 mètres de haut et pouvant être utilisé en haie.
Ses fleurs blanches poussent en racèmes au printemps avant les feuilles et supporte bien les gelées.
Les feuilles dentelées de 3 à 5 centimètres de long sont ovales ou rondes et ressemblent à celle de l'aulne glutineux.
Les fruits bleu foncé sucré et juteux sont des baies mûres en juin (d'où leur nom anglais de "juneberries"). Ils mesurent de 1 à 1,5 cm de diamètre et ont un goût à mi chemin entre la myrtille et la pomme. Ils étaient très appréciés des Indiens d'Amérique du Nord qui les nommaient Saskatoon.
Un arbre adulte ne produit qu'entre 3 et 8 kg de fruits selon la qualité du sol. De plus, les fruits se conservent mal.
L'amélanchier à feuilles d'aulne est très rustique. Il préfère les emplacements bien drainés, s'accommode de terres peu fertiles et supporte bien les étés chauds et secs.
L'espèce se reproduit facilement par semis et commence à fructifier entre 2 et 4 ans. On peut également le bouturer au milieu du printemps en prélevant des pousses herbacées de l'année d'au moins 10 cm de long.
Comme beaucoup de rosaceae, l'espèce est sensible au feu bactérien.
Les fruits sont consommés frais, utilisés en gelées et confiture ou pour faire de l'alcool (vin, bière).
N°1355 (1991-1993)
Une espèce voisine (Arctostaphylos alpina (L.) Spreng.) a des feuilles caduques, des fleurs blanc-verdâtre et des baies noires.
C'est un arbuste feuillu, ligneux, de silhouette rampante et de taille allant de 15 à 30 cm. C'est une espèce colonisatrice couvre-sol.
Le feuillage est simple, alterne et obovale.
Les fleurs sont blanches et forment au printemps des grappes.
Le fruit est une drupe consommée par les ours d'où le nom de la plante (Uva ursi). Les baies sont très décoratives et comestibles mais farineuses et insipides.
L'espèce pousse en climat froid et ensoleillé sur tout type de sol même si elle préfère les terrains secs, frais, acides ou neutres. Elle est sensible à l'humidité stagnante. De croissance très lente, elle supporte bien la taille.
Intérêt : fleurs (mellifère), fruits décoratifs , comestible.
La distribution est circumpolaire, très répandue dans les latitudes nord, limitée à de hautes altitudes plus au sud.
Le raisin d'ours est abondant dans les Alpes du Sud par exemple à une altitude comprise entre 1000 m et 1800 m dans les bois de pins sylvestres.
En basse Provence, il existe à la montagne Sainte-Victoire dans les Bouches-du-Rhône. Quelques pieds seulement en ubac vers 850 m d'altitude. Il s'agit de la station la plus méridionale du sud-est de la France.
La busserolle a pour la première fois été documenté dans The Physicians of Myddfai, un ouvrage d'herboristerie du XIIIesiècle. Il a également été décrit par Clusius en 1601 et recommandé pour usage médical notamment par Gehard en 1763. Il fait enfin son apparition dans le London Pharmacopoeia en 1788.
Marco Polo reporta qu'au XIIIesiècle, les Chinois l'utilisait comme diurétique pour soigner les reins et les problèmes urinaires. Les Amérindiens l'utilisaient également pour ces troubles mais aussi pour traiter certaines maladies vénériennes, les calculs urinaires, la cystite et l'urétrite, et enfin l'obésité. Les colons américains l'ont utilisé aussi contre les néphrites.
On utilise ses feuilles dans l'industrie du tabac (pipe). Certaines tribus Amérindiennes l'incorporaient dans les herbes à fumer. On peut utiliser ses fruits pour faire de la confiture.
Propriétés : Diurétique par son tanin, astringent, anthilithiasique, antiphlogistique par ses glucosides.
Partie utilisée : Feuille
L'arbutine et la méthylarbutine sont normalement éliminées de façon intacte par le rein tandis qu'elles sont transformées en hydroquinone, qui exerce une action sédative et antiphlogistique, en cas de maladie rendant l'urine alcaline. La busserole est connue depuis le Moyen Âge pour son action de diurétique et antiseptique naturel des voies urinaires en cas de cystite, énurésie, incontinence.
La busserole est excellente pour éliminer l'urée. De plus, cette plante est un puissant antiseptique urinaire et intestinal car ses feuilles sont riches en arbutine. Il a été démontré que l'arbutine tuait des bactéries de l'urine telles que Escherichia coli et Staphylococcus aureus. Dans les problèmes urinaires, elle peut être associée à la bruyère. Il est recommandé de boire 2 litres d'eau par jour lors de traitements à la busserole
En décoction une cuillère à soupe ou deux pour 1/4 de litre d'eau ou plutôt en infusion : une poignée pour un litre d'eau bouillante, laisser infuser 15 minutes. À boire en 24 heures.
Comme tout diurétique, il est fortement déconseillé d'employer de l'Uva Ursi en cas d'insuffisance rénale. Une étude canadienne effectuée en 1986 suggère que les femmes enceintes doivent s'abstenir de prendre de la busserole car son action ocytocique peut déclencher le travail des femmes enceintes lorsque pris à forte dose. De plus cette plante ne devrait pas être consommée sur une longue période (plus de 2 ou 3 semaines). La vitamine C (plus de 500 mg par jour) et les jus très acides (contenant de l'acide citrique notamment) comme les jus de pruneau, de citron ou de canneberge ne devraient pas être pris conjointement avec la busserole, car cela risquerait de modifier l'alkalinité de l'urine nécessaire à l'action de l'arbutine. Certaines études suggèrent que l'ingestion de 1 gramme d'hydroquinone peut provoquer vomissements, nausées (principalement), acouphènes, cyanose et convulsions , une prise de 5 grammes d'hydroquinone pouvant même provoquer la mort, mais il ne faut pas oublier que l'hydroquinone n'est qu'un métabolite de l'arbutine et que l'on peut sainement ingérer des préparations faites à base de 20 grammes ou plus de Uva Ursi, sans aucun risque pour la santé. De plus, très peu d'études complètes ayant été réalisées sur le sujet, le dosage reste très subjectif et dépend de la tolérance individuelle du sujet.
N°1354 (1994)
L'Amélanchier à feuilles d'aulne ou Aronie fleuri est une espèce d'amélanchier originaire d'Amérique du Nord.
L'amélanchier à feuilles d'aulne est un petit arbre fruitier à croissance lente mesurant de 2 à 5 mètres de haut et pouvant être utilisé en haie.
Ses fleurs blanches poussent en racèmes au printemps avant les feuilles et supporte bien les gelées.
Les feuilles dentelées de 3 à 5 centimètres de long sont ovales ou rondes et ressemblent à celle de l'aulne glutineux.
Les fruits bleu foncé sucré et juteux sont des baies mûres en juin (d'où leur nom anglais de "juneberries"). Ils mesurent de 1 à 1,5 cm de diamètre et ont un goût à mi chemin entre la myrtille et la pomme. Ils étaient très appréciés des Indiens d'Amérique du Nord qui les nommaient Saskatoon.
Un arbre adulte ne produit qu'entre 3 et 8 kg de fruits selon la qualité du sol. De plus, les fruits se conservent mal.
L'amélanchier à feuilles d'aulne est très rustique. Il préfère les emplacements bien drainés, s'accommode de terres peu fertiles et supporte bien les étés chauds et secs.
L'espèce se reproduit facilement par semis et commence à fructifier entre 2 et 4 ans. On peut également le bouturer au milieu du printemps en prélevant des pousses herbacées de l'année d'au moins 10 cm de long.
Comme beaucoup de rosaceae, l'espèce est sensible au feu bactérien.
Les fruits sont consommés frais, utilisés en gelées et confiture ou pour faire de l'alcool (vin, bière).
N°1355 (1991-1993)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: FLORE DU CANADA PAR SES TIMBRES
La famille des Orchidaceae (Orchidacées ou Orchidées) est une très grande famille de plantes monocotylédones. C'est la famille végétale la plus diversifiée, comptant plus de vingt-cinq mille espèces, réparties en huit-cent-cinquante genres.
Ce sont des plantes herbacées, de type divers, autotrophes ou saprophytes, à feuilles réduites, à écailles, ou développées, terrestres ou épiphytes, pérennes, rhizomateuses ou tubéreuses, des régions tempérées à tropicales. La symbiose, qu'elle soit de type autotrophique, saprophytique voire parasitique, se fait avec un champignon microscopique qui permet à la plante de pallier à la fois l'absence de toute réserve dans ses graines, et l'absence de radicelles au niveau de ses racines. C'est une famille largement répandue et on rencontre la majorité des espèces dans les régions tropicales.
La classification phylogénétique situe aujourd'hui cette famille dans l'ordre des Asparagales.
Le nom Orchidée vient du grec orchis, qui signifie testicule, en référence à la forme des tubercules souterrains de certaines orchidées terrestres des régions tempérées. Suivant les auteurs, le nombre d'espèces botaniques dans cette famille varie de 25 à 30000. Ces chiffres en font l'une des plus importantes familles de plantes à fleurs, qui a pratiquement colonisé tous les milieux, à l'exception des déserts et des cours d'eau. Selon les dernières données scientifiques, obtenues grâce au pollen d'une orchidée éteinte retrouvé dans de l'ambre, cette famille serait âgée de 75 à 86 millions d'années. Les orchidées font partie des monocotylédones, et la famille la plus apparentée est celle des liliaceae. Les orchidées ont notamment développé des caractéristiques rendant cette famille de plantes extrêmement économe en ressources : réduction du nombre d'étamines, symbiose avec un champignon, métabolisme de type CAM etc...
L'étude de la morphologie particulière des fleurs d'orchidées, des relations que ces plantes entretiennent avec les insectes, a d'ailleurs nourri au XIXe siècle les réflexions de Charles Darwin et lui a, en partie, permis d'établir son modèle théorique de l'évolution.
Majoritairement d'origine tropicale, ces plantes ont fait l'objet, de la part de riches amateurs, à l'époque de l'expansion des empires coloniaux européens, d'un engouement particulier. Depuis, une meilleure connaissance de leur écologie, de la symbiose qui les unit à certains champignons spécifiques (du genre Rhizoctonia notamment) au cours du développement des embryons, la mise au point de milieux de cultures adaptés, stériles, ainsi que la création d'hybrides horticoles moins fragiles, ont démocratisé leur culture. La très grande variabilité génétique des orchidées, source de la richesse naturelle en espèces de ce taxon, la prête d'ailleurs à une hybridation artificielle: plus de cent mille hybrides horticoles ont été créés depuis la mise au point des méthodes de culture.
Peu d'orchidées sont utilisées dans l'alimentation. On relève toutefois le genre Vanilla, dont la gousse est la vanille. La vanille est cultivée dans les régions tropicales, et son besoin en ombre rend possible son exploitation en agroforesterie.
Le Faham (Jumellea fragrans) entre dans la confection du rhum arrangé, lui procurant son goût caramélisé. La cueillette se déroule dans la nature, sur les sites de production, et engendre une raréfication progressive de la plante.
Les orchidées des régions tempérées et méditerranéennes, aux tubercules très suggestifs, ont inspiré aux adeptes de la théorie des signatures un éventuel aphrodisiaque: on sait aujourd'hui qu'il n'en est rien. Mais dans les régions du Maghreb, ces orchidées sont encore déterrées pour préparer le très populaire salep. En Turquie notamment, 36 espèces parmi 10 genres sont en conséquence menacées d'extinction, et on estime à 42 le nombre d'espèces ayant déjà disparu au cours de la dernière décennie.
La croissance des orchidées est sympodiale, le rhizome émettant des pousses dans plusieurs directions, ou monopodiale, avec une seule pousse.
Beaucoup d'orchidées tropicales sont épiphytes, et adaptées à l'ombre régnant dans la forêt tropicale. Elles présentent des tiges épaissies à leur base en pseudobulbes, avec des racines souvent pourvues d'un vélamen, voile de radicelles devant capter l'humidité atmosphérique.
Epiphytes ou terrestres, les orchidées sont adaptées à des milieux difficiles, que bien souvent la symbiose avec des champignons permet d'exploiter. Cette spécificité leur permet de coloniser des milieux relativement peu occupés par d'autres espèces. Plantes se reproduisant par pollinisation entomophile, une grande partie d'entre elles montrent des relations de dépendance étroite avec des insectes pollinisateurs spécifiques, allant jusqu'à des stratégies de leurres visuels, olfactifs et sexuels.
Ces relations spécialisées en font des espèces particulièrement menacées en cas de perturbations brutales de leurs conditions environnementales.
Les semences des orchidées sont de très petite taille, et sont produites en très grand nombre: de cette façon elles peuvent être facilement transportées par les vents. En fait, leurs semences sont si petites qu'elles ne possèdent pas les réserves nutritives suffisantes pour engendrer la germination. Des sucres fournis par un champignon symbiotique permettent au germe de se développer en protocorme puis en plantule.
Outre les espèces botaniques et les hybrides naturels, le monde des orchidées comporte aussi d'innombrables variétés commerciales, le plus souvent hybrides. Beaucoup sont nommées d'après les définitions de la taxonomie (cymbidium, phalaenopsis, etc.), et il existe aussi des dénominations propres aux horticulteurs pour désigner les hybrides intergénériques (croisement entre deux genres proches afin d'obtenir un genre artificiel). Par exemple: Brassidium, Cambria, Laeliocattleya, etc. Les orchidées ont une facilité, unique dans le monde végétal, à produire facilement des hybrides entre espèces de genres différents. De plus, ces hybrides sont souvent fertiles.
Carnet BX 219 (1999)
N°1790 b (1999)
Ce sont des plantes herbacées, de type divers, autotrophes ou saprophytes, à feuilles réduites, à écailles, ou développées, terrestres ou épiphytes, pérennes, rhizomateuses ou tubéreuses, des régions tempérées à tropicales. La symbiose, qu'elle soit de type autotrophique, saprophytique voire parasitique, se fait avec un champignon microscopique qui permet à la plante de pallier à la fois l'absence de toute réserve dans ses graines, et l'absence de radicelles au niveau de ses racines. C'est une famille largement répandue et on rencontre la majorité des espèces dans les régions tropicales.
La classification phylogénétique situe aujourd'hui cette famille dans l'ordre des Asparagales.
Le nom Orchidée vient du grec orchis, qui signifie testicule, en référence à la forme des tubercules souterrains de certaines orchidées terrestres des régions tempérées. Suivant les auteurs, le nombre d'espèces botaniques dans cette famille varie de 25 à 30000. Ces chiffres en font l'une des plus importantes familles de plantes à fleurs, qui a pratiquement colonisé tous les milieux, à l'exception des déserts et des cours d'eau. Selon les dernières données scientifiques, obtenues grâce au pollen d'une orchidée éteinte retrouvé dans de l'ambre, cette famille serait âgée de 75 à 86 millions d'années. Les orchidées font partie des monocotylédones, et la famille la plus apparentée est celle des liliaceae. Les orchidées ont notamment développé des caractéristiques rendant cette famille de plantes extrêmement économe en ressources : réduction du nombre d'étamines, symbiose avec un champignon, métabolisme de type CAM etc...
L'étude de la morphologie particulière des fleurs d'orchidées, des relations que ces plantes entretiennent avec les insectes, a d'ailleurs nourri au XIXe siècle les réflexions de Charles Darwin et lui a, en partie, permis d'établir son modèle théorique de l'évolution.
Majoritairement d'origine tropicale, ces plantes ont fait l'objet, de la part de riches amateurs, à l'époque de l'expansion des empires coloniaux européens, d'un engouement particulier. Depuis, une meilleure connaissance de leur écologie, de la symbiose qui les unit à certains champignons spécifiques (du genre Rhizoctonia notamment) au cours du développement des embryons, la mise au point de milieux de cultures adaptés, stériles, ainsi que la création d'hybrides horticoles moins fragiles, ont démocratisé leur culture. La très grande variabilité génétique des orchidées, source de la richesse naturelle en espèces de ce taxon, la prête d'ailleurs à une hybridation artificielle: plus de cent mille hybrides horticoles ont été créés depuis la mise au point des méthodes de culture.
Peu d'orchidées sont utilisées dans l'alimentation. On relève toutefois le genre Vanilla, dont la gousse est la vanille. La vanille est cultivée dans les régions tropicales, et son besoin en ombre rend possible son exploitation en agroforesterie.
Le Faham (Jumellea fragrans) entre dans la confection du rhum arrangé, lui procurant son goût caramélisé. La cueillette se déroule dans la nature, sur les sites de production, et engendre une raréfication progressive de la plante.
Les orchidées des régions tempérées et méditerranéennes, aux tubercules très suggestifs, ont inspiré aux adeptes de la théorie des signatures un éventuel aphrodisiaque: on sait aujourd'hui qu'il n'en est rien. Mais dans les régions du Maghreb, ces orchidées sont encore déterrées pour préparer le très populaire salep. En Turquie notamment, 36 espèces parmi 10 genres sont en conséquence menacées d'extinction, et on estime à 42 le nombre d'espèces ayant déjà disparu au cours de la dernière décennie.
La croissance des orchidées est sympodiale, le rhizome émettant des pousses dans plusieurs directions, ou monopodiale, avec une seule pousse.
Beaucoup d'orchidées tropicales sont épiphytes, et adaptées à l'ombre régnant dans la forêt tropicale. Elles présentent des tiges épaissies à leur base en pseudobulbes, avec des racines souvent pourvues d'un vélamen, voile de radicelles devant capter l'humidité atmosphérique.
Epiphytes ou terrestres, les orchidées sont adaptées à des milieux difficiles, que bien souvent la symbiose avec des champignons permet d'exploiter. Cette spécificité leur permet de coloniser des milieux relativement peu occupés par d'autres espèces. Plantes se reproduisant par pollinisation entomophile, une grande partie d'entre elles montrent des relations de dépendance étroite avec des insectes pollinisateurs spécifiques, allant jusqu'à des stratégies de leurres visuels, olfactifs et sexuels.
Ces relations spécialisées en font des espèces particulièrement menacées en cas de perturbations brutales de leurs conditions environnementales.
Les semences des orchidées sont de très petite taille, et sont produites en très grand nombre: de cette façon elles peuvent être facilement transportées par les vents. En fait, leurs semences sont si petites qu'elles ne possèdent pas les réserves nutritives suffisantes pour engendrer la germination. Des sucres fournis par un champignon symbiotique permettent au germe de se développer en protocorme puis en plantule.
Outre les espèces botaniques et les hybrides naturels, le monde des orchidées comporte aussi d'innombrables variétés commerciales, le plus souvent hybrides. Beaucoup sont nommées d'après les définitions de la taxonomie (cymbidium, phalaenopsis, etc.), et il existe aussi des dénominations propres aux horticulteurs pour désigner les hybrides intergénériques (croisement entre deux genres proches afin d'obtenir un genre artificiel). Par exemple: Brassidium, Cambria, Laeliocattleya, etc. Les orchidées ont une facilité, unique dans le monde végétal, à produire facilement des hybrides entre espèces de genres différents. De plus, ces hybrides sont souvent fertiles.
Carnet BX 219 (1999)
N°1790 b (1999)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine