Superbe de belle musique, qu'il fait avec une sitar ce virtuose.
Ravi Shankar est un musicien sitariste et compositeur indien né le 7 avril 1920 à Vârânasî (Benarès, Inde).
Simplement prononcé Benarès et cela m'envoûte, cela excite ma curiosité.
Je trouve la langues hindî, tellement musicale a entendre à l'oreille.
La ville, dont le nom provient de ceux de deux affluents du Gange, la Varunâ et l'Assî. C'est pour cela qu'elle s'appelle Vârânasî. Et le mot banâras provient du terme banâ qui signifie « toujours prêt » (du verbe banânâ qui signifie préparer en hindi) et du terme ras qui désigne le « suc vital ». Banâras étant le lieu où le ras est toujours disponible, à disposition de celui qui a soif de Dieu et de la vie. un haut lieu de pèlerinage pour les hindous.
Je connais Ravi Shankar depuis plus de 40 ans dans les années 1965 à 1975 il a joué avec les plus grands. C'etait notre musique dans les communautés avec des groupes comme sweet smoke, Nazareth etc...
Certains de ses morceaux sont magnifiques, d'autres vraiment nuls.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Ouais cela passe souvent pour de la musique de hippie, on fait souvent des association stéréotypé.
Le son particulier du sitar, avec tous ses effets de résonance sympathique, attira très vite les musiciens rock des années 1960, en pleine recherche d'originalité, d'effets exotiques mystérieux et psychédéliques. En 1966, George Harrison des Beatles devint son élève et joua du sitar sur Norvegian Wood, puis d'autres titres par la suite. Brian Jones des Rolling Stones utilisa également le sitar sur Paint It, Black. Collin Walcott (qui fondera le groupe Oregon) fut le premier musicien occidental à intégrer le sitar et les tablâs dans la plus grande partie de ses compositions, après avoir été roadie sur une tournée de Ravi Shankar.
Composé d'une caisse de résonance hémisphérique en gourde (tumba) et d'un large manche creux (taillé dans du tun ou du teck), muni de frettes courbes et amovibles, sur l'arrière duquel est fixé un petit résonateur en bois, le sitar est un luth complexe. De multiples influences lui ont ajouté les cordes de bourdons rythmiques cikârî, comme sur le bîn, puis des cordes sympathiques. Il dispose de deux chevalets plats, permettant le buzz caractéristique (jawari) des instruments indiens. Le principal, sur pied, est situé au-dessus de l'autre et porte les cordes de jeu et de bourdon, tandis que le plus petit porte les cordes sympathiques. Enfin, c'est un instrument très décoré, par des appliques d'os ou d'ivoire sur le manche, et des bas reliefs sur les résonateurs. Des petites perles permettent aussi un accord fin.
Ratna Rahimat Khan fit évoluer la forme générale de l'instrument, adaptant des résonateurs en calebasse plus gros que d'accoutumée et des cordes plus graves qui lui permettaient des âlâps plus proches de ceux joués sur le bîn, instrument plus grave.
Ce type de sitar comporte :
* 13 cordes sympathiques accordées selon les notes du râga.
* 4 cordes de jeu, dont 3 cordes de jeu (MA SA PA) accordées pour permettre le jeu sur 3 octaves, et une quatrième qui permet des effets sur une quatrième octave basse (kharaj).
* 3 cordes de bourdon rythmique (cikârî) sont accordées sur la tonique aiguë.
C'est l'instrument joué par Ravi Shankar.
Ustad Imdad Khan a développé un sitar plus petit, conçu pour la virtuosité. Il n'atteint plus l'octave basse (kharaj) et il ne dispose que de 11 cordes sympathiques. Ses cordes de jeu sont accordées en MA SA GA øA et ses deux cordes de rythme sont en SA.