EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

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orchidee
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#901 Message par orchidee »

1512
31 octobre
Inauguration de la fresque de la Chapelle Sixtine

L'œuvre gigantesque de Michel Ange est inaugurée à Rome. La critique est en admiration devant une telle grandeur. La fresque qui décore la voûte de la chapelle Sixtine mesure 40 mètre de long sur 13 mètres de large. Elle fut commandée à Michel-Ange par le pape Jules II.
Voir aussi : Consécration - Michel-Ange - Histoire de la Chapelle Sixtine - Fresque - Histoire de la Chrétienté


1517
31 octobre
Les 95 thèses de Martin Luther

Sur la porte de l'église de Wittenberg en Saxe, le prêtre Martin Luther affiche ses 95 thèses. Il dénonce la pratique des "indulgences" qui promettent aux fidèles d'accéder plus rapidement au paradis contre le paiement d'un tribut au clergé. Il affirme aussi que les prêtres peuvent être mariés et il condamne la fonction cléricale. Les bases du protestantisme sont jetées. Les thèses de Luther seront diffusées à travers l'Allemagne sans son accord. Elles finiront brûlées par le pape Léon X en juin 1520.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Martin Luther - Histoire de la Chrétienté


1929
31 octobre
Avènement du cinéma parlant en France

Le premier film parlant de l'histoire du cinéma français sort à Paris. "Les trois masques" avec Marcel Vibert et Renée Heribel, est l'œuvre du réalisateur André Hugon. Il a été tourné à Londres en quinze jours.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma


1951
31 octobre
Les volontaires Chinois interviennent en Corée

Alors que les troupes de l’ONU pénètrent au cœur du territoire nord-coréen, la Chine intervient officieusement par l’intermédiaire de ses volontaires. Aguerris par 20 ans de guerre civile et sino-japonaise, ceux-ci mettent en déroute les troupes occidentales jusqu’à la reprise de Séoul. Les Etats-Unis répliqueront par des bombardements massifs et par la proposition de MacArthur d’attaquer la Chine. Finalement, ce dernier sera relevé de ses fonctions et la guerre s’enlisera autour du 38ème parallèle.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - MacArthur - Séoul - Histoire des Guerres


1956
31 octobre
Le premier avion attérit au pôle sud

Le "Que sera, sera" un LC-47 piloté par l'Amiral George J.Dufek est la premier avion à se poser sur le pôle nord. Dufek devient le premier américain à fouler le sol de l'Antarctique.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire du Pôle Sud - Histoire des Grandes aventures et découvertes


1956
31 octobre
Intervention Franco-britannique contre l'Egypte

Les Anglais et les français occupent la zone du canal du Suez mécontents de la décision du chef d'état égyptien, Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal (26 juillet 1956). La Grande-Bretagne et la France attaquent donc l'Égypte pour assurer le libre passage à travers le canal de Suez. Déjà Israël avait envahi le Sinaï dès le 29 octobre. Le conflit prendra fin le 6 novembre sous la pression des Etats-Unis et de l'URSS.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Nasser - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Histoire du Canal de Suez - Nationalisation - Histoire de la Politique


1959
31 octobre
Prix de l'humour noir décerné à "Zazie dans le métro"

Le roman qui consacrera la carrière littéraire de Raymond Queneau est édité et récompensé par le prix de l'Humour noir. L’œuvre remporte un succès immédiat auprès du grand public et des critiques. Il met en scène une jeune fille du peuple, qui, désireuse de prendre le métro parisien, se voit contrainte à traverser la ville à pied. Elle rencontre alors de nombreux personnages farfelus. Ce roman apparaît ainsi comme une quête initiatique burlesque. Le personnage de Zazie sera repris au cinéma par Louis Malle l’année suivante.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans


1984
31 octobre
Assassinat d'Indira Gandhi

Le Premier ministre Indien est assassinée par deux extrémistes sikhs de sa garde personnelle. Avec ce geste, les Sikhs veulent venger leur peuple fortement réprimé par l'armée indienne lors de "la révolte des sikhs" en 1983. Immédiatement après le décès d'Indira Gandhi, son fils Rajiv est nommé successeur provisoire.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Assassinats


1988
31 octobre
Le duel Prost / Senna tourne à l'avantage du Brésilien

Au terme d’une lutte effrénée des deux concurrents de McLaren, Senna parvient à faire une course exceptionnelle au Japon qui lui permet de devenir champion du monde. Alors que suite à des difficultés au départ, il se retrouvait 14ème au premier virage, il dépassait alors tous ses adversaires avant de fondre sur Prost. Ce-dernier empochera le dernier grand prix mais l’avance de Senna était déjà suffisamment importante. C’est le début de trois années d’âpre compétition entre les deux concurents.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - McLaren - Prost - Senna - Suzuka - Histoire des Sports mécaniques


1992
31 octobre
Le Vatican réhabilite Galilée

Le Vatican décide de réhabiliter le physicien et astronome italien Galileo Galilée qui avait démontré au début du dix-septième siècle que la terre tourne autour du soleil et non le contraire. 359 ans après avoir été contraint d'abjurer devant le Tribunal de l'Inquisition, la grand savant est reconnu par l'église. Rome admet son erreur.
Voir aussi : Pape - Jean-Paul II - Réhabilitation - Galilée - Histoire de la Chrétienté


1993
31 octobre
Premier départ de la transat Jacques Vabre

Treize voiliers, multicoques et monocoques, s’élancent dans la première édition de cette course atlantique en solitaire. Son parcours suit la route commerciale du café entre le Havre et Carthagène, en Colombie. La course s’organise dans la continuation d’une transat française courue en double en 1979, 1983 et 1989. Elle aura lieu tous les deux ans. Paul Vatine remportera cette nouvelle édition mais disparaîtra en mer lors de la transat de 1999. Dès 1995, l’épreuve sponsorisée connaîtra des modifications : elle se courra désormais en double. En 2001, la ligne d’arrivée ne sera pas Carthagène mais Salvador de Bahia, au Brésil.
Voir aussi : Course - Histoire de l'Atlantique - Le Havre - Transat - Histoire de la Voile


1999
31 octobre
Lomu ne suffit plus

La France crée la surprise en terrassant les All-Blacks en demi finale, 43-31. Menée 24-10 à la 45ème minute, la France enchaîne deux pénalités et deux drops grâce au pied de Lamaison. Suivent trois essais de Christophe Dominici, Richard Dourthe puis Philippe Bernat-Salles. En un quart d’heure, les Bleus inscrivent 26 points aux Blacks sans en encaisser un. Après s’être débarrassée des Australiens pour échouer en finale contre les Blacks en 1987, la France s’offre sa deuxième finale de la coupe du monde grâce à cette extraordinaire deuxième mi-temps. Malheureusement, c’est alors contre les Australiens qu’elle se casse les dents.
Voir aussi : Coupe du monde de rugby - Lomu - Histoire du Rugby
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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saintluc
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#902 Message par saintluc »

1179
1 novembre
Sacre de Philippe Auguste
Le fils de Louis VII est sacré roi de France en la cathédrale de Reims et prend le nom de Philippe II Auguste. Le cardinal archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains, assure la cérémonie. Philippe Auguste commencera son règne moins d'un an plus tard, à la mort de son père.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe Auguste - Histoire des Capétiens



1755
1 novembre
Tremblement de terre à Lisbonne
La capitale portugaise est presque entièrement détruite par trois secousses sismiques d'une extraordinaire violence. Plusieurs raz-de-marée suivent le séisme et de nombreux incendies se déclarent. Le bilan humain de la catastrophe est lourd: 60 000 mort. Ce terrible événement inspirera Voltaire dans un des chapitres de "Candide". L'auteur s'interrogera sur la bonté du dieu créateur et l'existence du mal. Le philosophe français réussira à faire du tremblement de terre de Lisbonne un évènement intellectuel.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de Lisbonne - Raz-de-marée - Histoire des Catastrophes naturelles



1789
1 novembre
Talleyrand propose la confiscation des biens du Clergé
Elu comme député du clergé aux Etats généraux et nommé membre du comité de constitution de l'Assemblée Nationale, Talleyrand participe à la rédaction de la Constitution. Le 4 novembre, il suggère la confiscation des biens du clergé pour améliorer l’état des finances de la nation. Il joue un rôle important dans sa mise en place. Il prête serment à la Constitution Civile du Clergé puis démissionne de son poste d'évêque en 1791.
Voir aussi : Constitution - Histoire des Etats généraux - Confiscation - Talleyrand - Histoire de la Révolution



1814
1 novembre
Début du congrès de Vienne
La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Traité - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Empire



1894
1 novembre
La Libre Parole médiatise l'affaire Dreyfus
Alors que le journal "le Figaro" a eu des renseignements dès le 28 octobre sur l’arrestation d’un officier de l’armée pour trahison, il dévoile le nom de Dreyfus. Son concurrent d’extrême droite, "La Libre Parole", titre le même jour sur cette culpabilité. Vitrine française de l’antisémitisme, le journal de Drumont met immédiatement l’accent sur l’origine juive d’Alfred Dreyfus et en fait un argument a priori de sa culpabilité. Mieux, misant sur une théorie du complot, "La Libre Parole" affirme que l’Etat souhaite étouffer l’affaire parce que Dreyfus est juif. L’emballement de la presse, et notamment chez les nationalistes, monarchistes et catholiques ne tardera pas.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Le Figaro - Histoire de la Presse



1914
1 novembre
Victoire allemande dans la bataille de Coronel
La rencontre de deux cuirassés de la réputée Royal Navy avec des croiseurs allemands provoque une bataille au large du Chili. Le vice-amiral allemand Maximilien Von Spee parvient alors à couler les deux navires britanniques sans subir d’importants dégâts. Cette victoire inattendue marque les esprits tandis que la Royal Navy tiendra sa revanche lors de la bataille des Falkland.
Voir aussi : Bataille - Maximilien Von Spee - Royal Navy - Histoire de la Première Guerre mondiale



1925
1 novembre
Max Linder se suicide
L'acteur et réalisateur français Gabriel Maximilien Leuvielle, alias Max Linder, se donne la mort dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à Paris. Rongé par la jalousie et la dépression, il choisit d'assassiner sa femme, Hélène Peters avant de se suicider. Max Linder est le précurseur du genre burlesque au cinéma. Charlie Chaplin lui vouait une très grande admiration.
Voir aussi : Suicide - Histoire du Cinéma



1936
1 novembre
Naissance de l’Axe Rome-Berlin
Après la signature des accords de coopération avec l’Allemagne, Mussolini emploie le terme d’"axe Rome-Berlin" pour qualifier cette nouvelle entente. Dès lors, Mussolini enverra des troupes soutenir Franco lors de la Guerre d’Espagne, adhèrera au pacte Antikommintern l’année suivante et rencontrera Hitler à plusieurs reprises. Pour raffermir davantage la collaboration des deux nations, le pacte d’Acier sera signé le 21 mai 1939.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Hitler - Mussolini - Histoire de l'Axe - Histoire du Pacte d'acier - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1952
1 novembre
Explosion de la première bombe H
Les Etats-Unis testent pour la première fois la bombe thermonucléaire. Elle est baptisée "Mike". Elle explose sur l'atoll d'Eniwetok près des îles Marshall dans le Pacifique. 1000 fois plus puissante que la bombe atomique lancée sur Hiroshima, "Mike" ne laissera plus rien de l'îlot après son explosion.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Iles Marshall - Histoire de l'Armement



1954
1 novembre
Début de l'insurrection en Algérie
Les indépendantistes algériens emmenés par le tout jeune parti indépendantiste le FLN (Front de Libération National), décident d'entamer la lutte armée contre l'occupant français. Une dizaine d'attentats sont perpétrés partout en Algérie. En France, l'événement à peu de retentissement, pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera huit années.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Insurrection - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie



1956
1 novembre
Imre Nagy met en place un gouvernement de coalition
Au pouvoir après le retrait des troupes soviétiques de la capitale, Imre Nagy est rapidement entraîné par les insurgés sur la voie démocratique. Il forme alors un gouvernement de coalition afin d’extraire le pays du pacte de Varsovie. Il présente également une requête à l’ONU dans le but d’obtenir la reconnaissance de la neutralité du pays. Les troupes soviétiques ne tarderont pas à réagir en envahissant à nouveau Budapest.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire de l'Opposition



1975
1 novembre
Assassinat de Pasolini
Le corps du metteur en scène italien Pier Paolo Pasolini est retrouvé à Ostie près de Rome. Le jeune Pino Pelosi, agée de 17 ans, avoue avoir tué Pasolini en la battant à mort mais ne donne aucune explication sur le mobile du meurtre. Ecrivain, poète et cinéaste, le réalisateur d"Accatone" disparaît à 53 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Cinéma



1992
1 novembre
Entrée en vigeur de la Loi Evin
La loi 91-32 du 10 janvier 1991, dite Loi Evin entre en application. Elle interdit de fumer dans tous les lieux "couverts et fermés affectés à un usage collectif."
Voir aussi : Loi - Tabac - Evin - Tabagisme - Histoire de la Justice



2004
1 novembre
L'ourse Cannelle est abattue dans les Pyrénées
Alors que depuis 25 ans la France est censée protéger l’ours brun après avoir ratifié la Convention de Berne, la survie de l’animal dans les Pyrénées s’avère compliquée. Au cours d’une battue au sanglier, la dernière ourse originaire des Pyrénées est tuée par un chasseur. Malgré les différentes tentatives de l’Etat pour permettre à l’animal de se ré-attribuer son environnement, les oppositions sur le terrain et les conflits avec une partie des bergers ne permettent pas de maintenir une population stable et suffisante. La présence d’ours dans les Pyrénées est désormais assurée par les animaux slovènes introduit en 1996 et 1997.
Voir aussi : Histoire des Pyrénées - Histoire de l'Environnement


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#903 Message par saintluc »

Le tremblement de terre de Lisbonne a eu lieu à Lisbonne (Portugal) le 1er novembre 1755 à 9h40 du matin.

Il s'agit d'un des tremblements de terre les plus destructeurs et les plus meurtriers de l'histoire. Selon les sources, on dénombre entre 50 000 et 100 000 victimes. La secousse fut suivie par un tsunami et des incendies, qui détruisirent la ville de Lisbonne dans sa quasi-totalité. Ce séisme, le premier à avoir fait l'objet d'études scientifiques poussées, entraîna la naissance de la sismologie moderne.

Ce séisme n'ayant pas été enregistré grâce à des sismographes, sa magnitude et son épicentre ont été calculés de manière indirecte, en fonction du contexte géologique et de la répartition des destructions. Les sismologues estiment sa magnitude entre 8,5 et 8,7 sur l'échelle de Richter.

Son épicentre exact reste discuté, mais se situait probablement dans l'océan Atlantique, à environ 200 km au sud-ouest du cap Saint-Vincent[6]. D'après les études paléosismologiques, le temps de récurrence d'un tel séisme est de l'ordre de 1500 à 2000 ans. La catastrophe intensifia les tensions politiques au Portugal et perturba profondément les ambitions coloniales du pays au XVIIIe siècle. Cet événement, intervenant en pleine période des Lumières, fut par ailleurs amplement discuté par les philosophes européens et inspira de nombreux développements sur le thème de la théodicée ou du sublime.

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Le tremblement de terre frappa au matin de la fête catholique de la Toussaint, le 1er novembre. Des sources contemporaines indiquent que trois secousses distinctes se produisirent sur une durée d'une dizaine de minutes, causant de larges fissures (jusqu'à 5 mètres) et dévastant la ville. Les survivants se ruèrent vers l’espace ouvert et supposé sûr que constituaient les quais, et y assistèrent au reflux de la mer, laissant à nu des fonds marins jonchés d’épaves de navires et de marchandises perdues. Plusieurs dizaines de minutes après le séisme, un énorme tsunami avec des vagues d'une hauteur de 5 à 10 mètres submergea le port et le centre-ville avant d’atteindre le fleuve du Tage. Il fut suivi de deux nouvelles vagues. Les zones épargnées par le tsunami furent quant à elles touchées par des incendies (les chutes de cheminée favorisant l'éparpillement des feux domestiques) qui firent rage pendant cinq jours.

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Calculs du temps horaire mis par les tsunamis à travers l'Atlantique le 1er Novembre 1755
Lisbonne ne fut pas la seule ville portugaise affectée par la catastrophe : les destructions touchèrent tout le sud du pays, en particulier l’Algarve. Les secousses du séisme furent ressenties partout en Europe, jusqu’en Finlande. D’autres tsunamis atteignant des hauteurs de vingt mètres frappèrent les côtes de l’Afrique du Nord, ou traversèrent l’océan Atlantique jusqu’en Martinique ou à la Barbade. Une vague de trois mètres de haut se jeta sur les côtes sud de l’Angleterre.

Sur les 275 000 habitants de Lisbonne, environ 60 000[réf. nécessaire] trouvèrent la mort. 10 000 autres personnes perdirent la vie de l’autre côté de la mer Méditerranée, au Maroc notamment, où les villes de Fès, Meknès, Marrakech ainsi que les côtes marocaines furent ravagées. 85% des bâtiments de Lisbonne furent détruits, y compris les plus célèbres de ses palais et bibliothèques, brillants exemples d’une architecture manuéline du XVIe siècle typiquement portugaise. Plusieurs bâtiments relativement épargnés par le séisme furent détruits par les incendies qui s’ensuivirent. Un opéra flambant neuf, baptisé du nom prémonitoire d’Opéra Phoenix, fut réduit en cendres. Le Palais Royal, juste au bord du Tage et à l’emplacement actuel de la place Terreiro do Paço, fut également détruit : à l’intérieur, les 70 000 volumes de la bibliothèque royale furent perdus, tout comme des centaines d’œuvres d’art incluant des peintures de Titien, Rubens et du Corrège. Des archives royales extrêmement précieuses disparurent, et avec elles le compte-rendu détaillé des grandes explorations réalisées par Vasco de Gama et d’autres navigateurs.

Le tremblement de terre eut par ailleurs raison des principaux édifices religieux de Lisbonne, en particulier la cathédrale de Santa Maria, les basiliques de São Paulo, Santa Catarina, São Vicente de Fora, et enfin l’église de la Miséricorde. L’Hôpital Royal de Tous les Saints, le plus grand hôpital du monde à l’époque, fut consumé par le feu avec plusieurs centaines de ses patients. La tombe du héros national Nuno Álvares Pereira fut aussi perdue, et les visiteurs actuels de Lisbonne peuvent toujours se promener sur les ruines du couvent des Carmes, qui furent préservées pour rappeler la catastrophe aux lisboètes.

De nombreux animaux pressentirent le danger et prirent la fuite vers les reliefs avant l’arrivée des eaux. Le séisme de Lisbonne est le premier cas historique où un tel comportement est dûment observé et étudié.

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Cette eau-forte de 1755 montre les ruines de Lisbonne en flammes et un tsunami submergeant les navires du port
Les causes géologiques du tremblement de terre et de l’activité sismique de la région continuent à être débattues par les scientifiques de notre époque[8], qui manquent de données de qualité en sus des récits historiques. Des géologues ont émis l’hypothèse que la faille qui aurait joué lors de cette secousse se trouverait dans le golfe de Cadix. Dans cette région, la plaque tectonique africaine pousse la plaque eurasiatique vers le nord-ouest à la vitesse de 4 mm par an. Une partie de la plaque africaine océanique plonge en effet, par un mécanisme de subduction, sous le bloc continental d'Alboran, une micro plaque installée entre les plaques africaine et eurasiatique.

Entre 10 et 40 km de profondeur, les tensions s'accumulent au point de friction entre les deux plaques pour se relâcher et provoquer un gros séisme analogue à celui de 1755 tous les 1500-2000 ans. Ce n'est pas le seul scénario de la catastrophe. Des sismologues évoquent aussi une faille située sous la vallée du Tage, ou encore l'existence d'un haut-fond — appelé le Marquis de Pombal — situé en mer au sud-ouest du Portugal. Enfin une dernière hypothèse a été soulevée, celle mettant en cause un autre haut-fond, le banc de Gorringe, situé à l'aplomb de la limite des plaques Eurasie et Afrique. La comparaison avec un séisme analogue en 1969 (Mw = 7.3) pourrait aussi montrer qu'il s'agit d'un système compressif (avec une composante décrochante).

La famille royale échappa sans dommage à la catastrophe. Le roi Joseph Ier et sa cour s’étaient absentés de la ville après avoir assisté à une messe au lever du soleil, en raison du souhait d’une des filles du roi qui désirait passer des vacances hors de la capitale. Après la catastrophe, Joseph se mit à nourrir une peur incontrôlable à l’idée de vivre entre des murs, et la cour s’installa dans un gigantesque complexe de tentes et de pavillons sur les collines d’Ajuda, à l’époque encore en bordure de Lisbonne. La claustrophobie du roi ne s’apaisa jamais, et ce n’est qu’après sa mort que sa fille Marie Ire entama la construction de l’actuel Palais royal d'Ajuda, sur l’ancien site des tentes.

Tout comme le roi, le Premier ministre Sebastião de Melo (le marquis de Pombal) survécut au tremblement de terre. On lui attribue la citation suivante : « Maintenant ? Enterrez les morts et nourrissez les vivants ». Avec le pragmatisme qui caractérisait ses méthodes de gouvernement, il organisa immédiatement les secours et la reconstruction. Il envoya en ville des équipes de lutte contre le feu afin d’éteindre les flammes au plus vite, et chargea d’autres personnes de rassembler les milliers de cadavres. On ne disposait que de peu de temps pour cette tâche macabre avant de possibles épidémies. Contrairement à la coutume, et malgré les souhaits exprimés par les représentants de l’Église, de nombreux corps furent embarqués sur des barques et immergés au large des bouches du Tage. Pour empêcher les désordres en ville, et notamment pour dissuader d’éventuels pilleurs, des échafauds furent érigés aux endroits les plus visibles : au moins 34 personnes furent exécutées. L’armée portugaise fut mobilisée pour entourer la ville et bloquer la fuite des habitants en état de travailler, afin de les obliger à dégager les ruines.

Peu après le début de la crise, le Premier ministre et le roi engagèrent des architectes et des ingénieurs, et moins d’une année plus tard, Lisbonne était déjà dégagée de ses ruines et en cours de reconstruction. Le roi tint à profiter de cette occasion pour édifier une ville nouvelle et parfaitement ordonnée : les grandes places et les avenues larges devaient caractériser la nouvelle Lisbonne. À quelqu’un qui l’interrogeait sur l’utilité de rues aussi spacieuses, le marquis de Pombal répondit qu’ « un jour, elles seront petites ». Le trafic chaotique de la Lisbonne du XXIe siècle ne peut que lui donner raison.

Les bâtiments construits sous l’égide de Pombal comptent parmi les premiers exemples de constructions anti-sismiques au monde. De petits modèles en bois furent construits pour procéder à des tests, et des tremblements de terre furent simulés en faisant défiler des troupes autour. Le nouveau centre-ville de Lisbonne, connu désormais sous le nom de « centre pombalin » (Baixa Pombalina), est aujourd’hui l’une des attractions touristiques les plus prisées de la ville. Des quartiers d’autres villes portugaises furent aussi reconstruits selon les principes de Pombal, comme la Vila Real de Santo António dans l’Algarve.

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Détail: des exécutions suivirent le séisme. Au moins 34 pilleurs furent pendus, dans le plus complet désordre. Afin de dissuader le pillage, le roi ordonna l’édification d’échafauds en plusieurs endroits de la ville
Le tremblement de terre secoua bien plus que des villes et des bâtiments. Lisbonne était (et reste) la capitale d’un pays profondément catholique, qui était réputé pour la foi de ses habitants et la vigueur de l’évangélisation dans ses colonies. La catastrophe survint de plus le jour d’une fête catholique essentielle et détruisit la plupart des églises les plus importantes. La théologie et la philosophie du XVIIIe siècle pouvaient difficilement expliquer une telle manifestation de colère divine.

Le tremblement de terre eut une forte influence sur de nombreux penseurs européens de l’époque des Lumières. Plusieurs d’entre eux mentionnèrent ou firent allusion à cet événement dans leurs écrits, notamment Voltaire dans Candide ou dans son poème sur le désastre de Lisbonne. Le caractère arbitraire avec lequel les personnes mouraient ou survivaient fut souligné par Voltaire dans la critique du meilleur des mondes possibles qui l’opposait à Leibniz. Comme l’a écrit Theodor Adorno en 1966, « le tremblement de terre de Lisbonne suffit à guérir Voltaire de la théodicée de Leibniz » (Dialectiques Négatives, 361). Une violente controverse s'est d'ailleurs déroulée entre Voltaire et Rousseau au sujet de l'optimisme et de la question du mal sur la Terre, un thème qui suscitait de nombreux débats entre théologiens, philosophes et savants au XVIIIe siècle. D’autres auteurs du XXe siècle, à la suite d’Adorno, ont rapproché cette catastrophe de l’Holocauste, en ce sens que les deux événements ont eu un impact suffisamment bouleversant pour transformer la culture et la philosophie européennes.

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Voltaire
Le concept philosophique du sublime, bien qu’il soit apparu avant 1755, a été développé et fortement valorisé par Emmanuel Kant, qui a tenté de saisir toutes les implications du séisme de Lisbonne. Le jeune Kant, fasciné par la catastrophe, collecta toutes les informations qui lui étaient accessibles et les utilisa pour formuler dans trois textes successifs une théorie sur la cause des séismes. Sa théorie, qui reposait sur le mouvement de gigantesques cavernes souterraines remplies de gaz chauds, fut démentie par la science moderne, mais représentait néanmoins la première tentative d’expliquer un tremblement de terre par des facteurs naturels et non surnaturels. Selon Walter Benjamin, le petit livre de Kant sur les séismes « représente probablement les débuts de la géographie scientifique en Allemagne, et très certainement ceux de la sismologie ».

Werner Hamacher a même avancé que le tremblement de terre a eu un impact sur le vocabulaire philosophique, fragilisant la métaphore traditionnelle du « fondement » des théories : « Sous l’influence du tremblement de terre de Lisbonne, qui a touché l’esprit européen à une époque des plus sensibles, la métaphore du fondement a complètement perdu son apparente innocence ; elle n’était désormais plus une simple figure de style ». Hamacher affirme que les certitudes bien fondées de René Descartes ont commencé à être ébranlées à la suite du séisme.

Pour la vie politique interne du Portugal, le tremblement de terre fut dévastateur. Le Premier ministre du roi était un favori, mais l’aristocratie le méprisait pour ses origines de simple écuyer de campagne (son titre de marquis de Pombal ne lui est octroyé qu’en 1770). Le Premier ministre, en retour, détestait les nobles de souche, qu’il considérait comme corrompus et incapables de la moindre action. Avant le 1er novembre 1755, la lutte pour le pouvoir et les faveurs du roi était constante, mais la très grande compétence dont fit preuve le marquis après la catastrophe eut pour effet de couper les vieilles factions aristocratiques du pouvoir. Une opposition silencieuse et rancunière commença à se former à l’encontre du roi Joseph Ier, et atteint son paroxysme lors d’une tentative d’assassinat du roi, suivie de l’élimination du puissant duc d’Aveiro et de la famille Tavora.
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Kant
L’action du Premier ministre ne se limita pas aux questions pratiques de la reconstruction. Le marquis ordonna également qu’un questionnaire soit envoyé à toutes les paroisses du pays à propos du séisme et de ses effets. Y figuraient entre autres les questions suivantes :

Combien de temps a duré le tremblement de terre ?
Combien de répliques ont été ressenties ?
Quel type de dommage a été causé ?
Les animaux ont-ils eu un comportement étrange ? (cette question anticipait sur les études réalisées pendant les années 1960 par des sismologues chinois)
Qu’est-il arrivé aux puits et aux points d’eau ?
Les réponses à ces questions, ainsi qu’à d’autres, sont toujours conservées dans la tour de Tombo, le centre des archives nationales. En étudiant et en recoupant les comptes-rendus des différents prêtres, les chercheurs modernes ont été en mesure de reconstituer la catastrophe d’un point de vue scientifique, ce qui eut été impossible sans l’enquête menée par le marquis de Pombal. Ce dernier, par conséquent, est souvent considéré comme un précurseur de la sismologie contemporaine.

Ce séisme du 1er novembre 1755 a eu une importance capitale pour la sismologie. Il a donné l’occasion à Kant d’écrire une monographie à son sujet et de mener une longue réflexion sur les causes des séismes (Les tremblements de terre nous révèlent que, vers la surface, la terre est creusée de cavernes, et que, sous nos pieds, des galeries de mine secrètes courent de toutes parts en de multiples dédales. Ceci sera sans aucun doute établi par les progrès dans l'histoire des tremblements de terre. [...] Les cavités contiennent toutes un feu ardent, ou du moins une matière combustible qui n'a besoin que d'une légère stimulation pour faire rage avec furie alentour et ébranler ou même fendre le sol au dessus.).

Le séisme a également provoqué de nombreuses publications, ainsi que des sermons et poèmes (Poème sur le désastre de Lisbonne, de Voltaire et la réaction de Jean-Jacques Rousseau à ce poème, Lettre sur la providence). De nombreux scientifiques proposèrent ou adaptèrent des théories (Tobias Mayer, astronome allemand, Johan Friedrich Jacobi, mathématicien allemand, Johann Gottlob Kruger, médecin et philosophe allemand, John Michell, géologue et astronome britannique).

Le roi Joseph Ier et la reine Marie-Anne avait été choisis par l'empereur et l'impératrice du Saint-Empire pour être les parrains et marraine de leur quinzième enfant qui devait leur naître début novembre ; le lendemain du tremblement de terre, l'impératrice mit au monde une fille dont le destin tragique put faire croire que la catastrophe de Lisbonnne était un présage : Marie-Antoinette d'Autriche, future reine de France.
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#904 Message par saintluc »

1439
2 novembre
Charles VII instaure la paiement de "la taille"
Pour pouvoir bouter définitivement les Anglais hors de France, le roi doit restaurer son armée. L'argent nécessaire à l'effort de guerre sera prélevé comme un impôt dans chaque famille du royaume, il prendra le nom de "taille". Le clergé et la noblesse en sont dispensés. Les délégués des états généraux accordent à Charles VII la permission de relever la taille tous les ans. L'impôt annuel sera aboli à la fin de l'Ancien Régime.
Voir aussi : Charles VII - Impôts - Taille - Histoire des Valois



1775
2 novembre
Montréal capitule devant les insurgents
Depuis le mois de septembre, les troupes américaines du général Montgomery assiègent la ville de Montréal, au Canada. Le 2 novembre, les forces britanniques du major Charles Preston n’ont d’autres choix que de capituler, avant de se replier sur Québec. L’intervention américaine au Canada se produit après la proclamation britannique de l’Acte de Québec (1774), par lequel le Royaume-Uni accordait aux habitants de nouvelles libertés, notamment religieuses, afin de renforcer leur loyauté envers la Couronne. De leur côté, les Américains tentent de rallier l’opinion québécoise à leur cause et insistent sur le fait que leur intervention n’est pas dirigée contre eux, mais pour eux. Finalement, le général Montgomery mourra en tentant d’occuper la ville de Québec.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire du Québec - Histoire de Montréal - Montgomery - Histoire des Guerres



1841
2 novembre
Les Britanniques chassés de Kaboul
L'officier anglais Alexandre Burnes est assassiné à Kaboul. Une guerre entre l'Afghanistan et l'Angleterre commence avec pour principal enjeu les frontières terrestres entre l'Inde (britannique) et l'Afghanistan. Les anglais connaîtront une effroyable défaite contre les afghans emmenés par leur chef, l’émir Dost Mohammed. Il devront retirer leurs troupes du pays et reviendront pour y engager un nouveau conflit en 1878.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Kaboul - Histoire de la Décolonisation



1917
2 novembre
Déclaration Balfour
Le ministre des Affaires étrangères britannique, le comte Arthur, James de Balfour rédige une lettre ouverte au baron de Rothschild. Il est stipulé que le gouvernement de sa majesté est disposé à créer en Palestine un "foyer national juif". Le baron de Rothschild, vice-président du comité des députés juifs, prône un retour des juifs en Palestine qui appartient au sultan d'Istanbul. L'état d'Israël ne verra le jour qu'après la seconde guerre mondiale, en 1948.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Juifs - Histoire du Sionisme - Histoire de la Palestine - Religion - Histoire du Judaïsme



1928
2 novembre
Django Reinhardt perd en partie l'usage de sa main gauche
Alors qu’il joue de la guitare depuis l’âge de treize ans, Django Reinhardt est brûlé à la jambe et à la main gauche lors de l’incendie de sa roulotte. Pour surmonter la paralysie partielle de sa main gauche, handicap terrible pour un guitariste, il développe une nouvelle technique de jeu. Exécutant la ligne de basse au pouce, il parvient à retrouver sa virtuosité au bout de six mois en n’utilisant que ses deux doigts valides.
Voir aussi : Accident - Reinhardt - Histoire du Jazz



1930
2 novembre
Couronnement d'Haïlé Sélassié
Le souverain d'Ethiopie Tafari Makonnen est couronné "négus", "roi des rois" à Addis Abeba. Il prend le nom d'Hailé Sélassié Ier. L'empereur d'Ethiopie sera déposé par un Coup d'Etat militaire le 12 septembre 1974 et mourra l'année suivante en prison.
Voir aussi : Sacre - Empereur - Haïlé Sélassié - Histoire des Sacres



1979
2 novembre
Mort de Jacques Mesrine
L'ennemi public n°1 est pris au piège par la brigade anti-gang du commissaire Broussard. A 15h15, porte de Clignancourt à Paris, Mesrine circule avec sa compagne, Sylvia Jeanjacqot. Sa BMW est bloquée par une fourgonnette banalisée duquel surgissent quatre tireurs de la brigade de recherche et d'intervention. Jacques Mesrine est abattu par 19 balles. Son amie est très grièvement blessée. Le président de la république, Valéry Giscard d'estaing félicite les forces de police de la réussite de l'opération.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Faits divers



2000
2 novembre
Garry Kasparov perd son titre
Le russe Garry Kasparov est battu aux championnats du monde d'échec à Londres par un de ses anciens élèves, Vladimir Kramnik. A 25 ans le jeune disciple a réussit à vaincre "l'ogre de Bakou" et devient le 14ème champion du monde d'échec de l'ère moderne.
Voir aussi : Champion du monde - Echecs - Kasparov - Histoire des Sports



2004
2 novembre
Barack Obama élu sénateur de l'Illinois
Après avoir tenté sans succès de se faire désigner aux primaires démocrates pour la Chambre des représentants, Barack Obama est élu, le 2 novembre 2004, sénateur de l'Illinois.
Voir aussi : Président - Obama - Histoire des Elections


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#905 Message par saintluc »

Depuis les nouvelles taxes imposées par Londres en 1765, la colère gronde dans les 13 colonies. En 1770, à Boston, des soldats anglais tirent sur une foule de manifestants, faisant trois morts. Trois ans plus tard, c'est le célèbre "Boston Tea party". L'Acte de Québec de 1774 est la goutte qui fait déborder le vase. Les Américains sont outrés de voir le territoire de la vallée de l'Ohio être ré-annexé à la province de Québec, bloquant ainsi leur expansion vers l'ouest. De plus, la décision de tolérer la religion catholique et de conserver les lois civiles françaises est vue comme une provocation. Un avocat bostonnais écrit: "Eh quoi! Nous les Américains, avons-nous dépensé autant de sang et de richesse au service de la Grande-Bretagne dans la conquête du Canada, pour que les Britanniques et les Canadiens puissent maintenant nous subjuguer?" La révolution américaine se prépare.

Ironiquement, même si les Américains voient d'un mauvais œil les concessions faites aux francophones du Québec, ils tentent tout de même de les rallier à leur cause. Plusieurs ont des souvenirs amers d'un siècle de guerres frontalières contre ces vaillants miliciens canadiens et leurs alliés amérindiens et ils ne désirent pas du tout voir cette situation recommencer.

En octobre 1774, le Congrès général de l'Amérique septentrionale, réuni à Philadelphie, adopte le texte d'une lettre adressée aux habitants de la province de Québec pour les inviter à former le quatorzième état des futurs États-Unis. Rédigée en français et adressée à "Nos amis et concitoyens", on peut y lire: "Saisissez l'occasion que la Providence elle-même vous offre, votre conquête vous a acquis la liberté si vous vous comportez comme vous le devez (…) vous n'êtes qu'un très petit nombre en comparaison de ceux qui vous invitent à bras ouverts de vous joindre à eux; un instant de réflexion doit vous convaincre qu'il convient mieux à vos intérêts et à votre bonheur, de vous procurer l'amitié constante des peuples de l'Amérique septentrionale, que de les rendre vos implacables ennemis. (…) Votre province est le seul anneau qui manque pour compléter la chaîne forte et éclatante de leur union. Votre pays est naturellement joint au leur; joignez-vous aussi dans vos intérêts politiques; leur propre bien-être ne permettra jamais qu'ils vous abandonnent ou qu'ils vous trahissent."

Image
Le «Continental Colors» ou «Grand Union Flag»
des insurgés américains

L'idée ne déplaît pas à un certain nombre de commerçants anglophones de Montréal. Eux aussi ont du mal à accepter cet Acte de Québec. Le buste de George III érigé sur la Place d'Armes avait d'ailleurs été vandalisé suite à son annonce. Mais aux yeux de la grande majorité des Canadiens francophones, toute cette histoire ressemble à un conflit de famille entre Anglais européens et coloniaux, conflit auquel ils n'ont aucune envie de participer.

De plus, le clergé prend position en faveur des Anglais. L'évêque de Québec, Jean-Olivier Briand, menace même d'excommunication et de privation de sépulture chrétienne ceux qui oseraient prendre les armes pour les insurgés. L'invitation américaine demeure donc sans réponse.

Au printemps de 1775, les miliciens américains sont victorieux des Britanniques et s'emparent de deux forts de lac Champlain; Ticonderoga et Crown Point. La vallée du Richelieu, porte d'entrée vers le Québec, est dès lors grande ouverte. Le gouverneur Carleton s'empresse de faire appel aux volontaires canadiens afin de renforcer son armée de moins de 800 soldats britanniques. Son invitation, malgré les exultations du clergé catholique, est reçue dans la plus totale indifférence. Carleton espérait des milliers de volontaires, il n'en reçoit que quelques centaines.

La déclaration d'indépendance des États-Unis n'était pas encore rédigée lorsque le Congrès autorise une expédition militaire pour conquérir le Québec par la force. Deux armées marchent sur la province. La première, commandée par le général Richard Montgomery, remonte le fleuve Hudson et descend le Richelieu afin de s'emparer de Montréal. La seconde, sous la direction du général Benedict Arnold, utilise les rivières Kennebec et Chaudière pour rejoindre Québec.

Pendant leur marche le long de la vallée du Richelieu, les 2000 miliciens de New York qui composent l'armée de Montgomery sont rejoints par des sympathisants canadiens avant d'arriver devant leur premier obstacle; le fort Saint-Jean. Ils ne sont plus alors qu'à une journée de marche de Montréal, mais leur avance sera stoppée pendant deux mois. Les 600 soldats britanniques et miliciens canadiens qui défendent le fort, sous les ordres du major Charles Preston et de l'officier Belestre, résistent avec acharnement. Il est intéressant de noter que quelques Canadiens francophones se battent alors des deux côtés.
Image
Le Général Richard Montgomery
(D'Après Alonzo Chappel, ANC, C-12139

Montgomery met fin à l'impasse en contournant le fort Saint-Jean et en s'emparant du fort Chambly qui était chargé d'approvisionner Saint-Jean en munitions et en nourriture. Les Américains s'emparent des armes et de la poudre et Saint-Jean, après un siège de 55 jours, est forcé de capituler. Il s'agit toutefois d'une victoire coûteuse pour Montgomery qui a perdu la moitié de ses 2000 hommes au combat et à la maladie.

La première phase de la campagne est un succès. Le 12 novembre 1775, Montréal capitule. Les premiers hommes de Montgomery font leur entrée dans la ville tout juste comme les derniers navires de Carleton lèvent l'ancre pour Québec. Plusieurs habitants influents, aussi bien anglophones que francophones, ne tardent pas à manifester leur sympathie aux Américains victorieux. Pierre du Calvet, marchand et notaire montréalais, est de ceux-là. Les Américains installent leur quartier général au Château Ramezay, sur la rue Notre-Dame.

Pendant ce temps, l'armée d'Arnold fait face à toutes sortes de difficultés à travers les marais et les forêts sauvages du Maine. Les soldats perdent beaucoup de provisions et en sont réduits à manger leurs savons et leurs mocassins bouillis. Des 1100 miliciens que comptait son armée au départ (des hommes originaires de Virginie, de Pennsylvanie et du New Hampshire), près de la moitié meurt avant d'atteindre Québec. Finalement, les deux armées convergent et se réunissent à Pointe-aux-Trembles, le 3 décembre. Peu de Canadiens se joignent à eux, à la grande déception des deux généraux.
Les Britanniques ne disposent alors que de 1600 hommes pour défendre la ville et la saison est trop avancée pour espérer recevoir des renforts de Grande-Bretagne. Carleton, quant à lui, est presque capturé par les Américains à Sorel. Il réussit toutefois à éviter la capture grâce à un navigateur nommé Jean-Baptiste "La Tourte" Bouchette, qui déguisa le gouverneur en fermier et le fit passer incognito sur son petit bateau de pêche.
Image

Puisque le contrat de plusieurs de leurs miliciens se termine le 31 décembre à minuit, les Américains doivent attaquer avant la fin de l'année. De plus, les généraux savent que le rude hiver leur causera des pertes considérables. Déjà, une épidémie de petite vérole sévit parmi les soldats. L'assaut de la dernière forteresse britannique du Québec a lieu dans la nuit du 30 décembre 1775, en plein milieu d'une violente tempête de neige.

Le gouverneur Carleton est convaincu que les Américains attaqueront avant l'aube et il fait ériger des barricades aux extrémités des rues Champlain et Sault-au-Matelot. Il ne se trompe pas. À quatre heures du matin, le général Arnold s'élance avec 700 hommes à travers le blizzard pour prendre d'assaut la porte du Palais, sur le rempart nord de la ville. Lorsque les hommes d'Arnold arrivent devant la porte, ils sont accueillis à coups de mousquets.

Au même moment, dans la noirceur de la rue Champlain, des miliciens canadiens sous les ordres du capitaine Chabot entendirent des bruits au bout de la rue et ouvrirent le feu sur les New-Yorkais qui ne se trouvaient qu'à une quarantaine de pas. Montgomery est mortellement atteint d'une balle à la tête. Ses 350 soldats paniquent, laissent tomber leurs fusils et s'enfuient, abandonnant ainsi les blessés. Les miliciens canadiens viennent de porter le premier coup.
Image
La mort de Montgomery
NAC/ANC; C.W. Jefferys

Pendant ce temps, les troupes d'Arnold dévalent la côte de la Canoterie et la rue Sous-le-Cap dans la basse-ville. Arnold est atteint d'une balle à la jambe et s'écroule dans la neige. Ses hommes continuent leur assaut et réussissent à surmonter une première barricade. Ils s'emparent de plusieurs maisons sur la rue du Sault-au-Matelot puis, équipés de grandes échelles qu'ils y avaient trouvées, se lancent à l'assaut de la seconde barricade. Ils y sont attendus par 200 miliciens réunis par Charles Charland. Derrière les Américains, les troupes de Carleton s'engouffrent dans la porte du Palais et les coincent. Après quelques heures, 400 Américains se rendent. Plusieurs, dont le général Arnold, ont réussi à s'enfuir sur le fleuve gelé. Une centaine d'autres gît mort dans les rues de Québec. Du côté des défenseurs, on ne compte que 7 morts. Le corps du général Montgomery est enterré près de la porte Saint-Louis, mais sera rapatrié à l'église Saint-Paul de New York, en 1818.
Arnold refuse toutefois de battre en retraite et il continue d'assiéger la ville avec l'aide de renforts qu'il reçoit entre janvier et mars. Il devient toutefois convaincu qu'il ne pourra jamais prendre la ville. Plusieurs Américains en viennent à des conclusions semblables et une centaine d'Américains capturés se joignent aux troupes de Carleton.
Image
Vue de la ville de Québec après l'attaque américaine de 1775. À l'avant-plan, on voit les restes de maisons incendiées.
(George Heriot, Archives Nationales du Canada, C-12744)

Le Congrès fut sidéré d'apprendre que leurs armées avaient été défaites. La triste nouvelle fut accompagnée de rumeurs selon lesquelles les méthodes répressives utilisées par l'armée américaine à Montréal faisaient pencher de plus en plus de Canadiens du côté des Britanniques. En avril 1776, Benjamin Franklin fut envoyé à Montréal pour enquêter sur la situation. Mais il était déjà trop tard. En mai, les vaisseaux britanniques arrivèrent à Québec avec des armes et des renforts de 10 000 hommes et les Américains levèrent le siège pour se replier sur Montréal.

Pendant la retraite, un fermier du nom de Pierre Gautier guida délibérément un groupe de soldats américains dans un marécage près de Trois-Rivières où ils furent attaqués par surprise par des troupes britanniques. À Les Cèdres, au nord de Montréal, 400 Américains capitulèrent après une courte escarmouche contre 40 soldats britanniques et 200 Amérindiens. Le 15 juin, Arnold ordonna à ses troupes de brûler Montréal mais des citoyens réussirent à étouffer les flammes.
Démoralisés, fatigués et malades, les Américains retraitèrent vers le sud, le long de la vallée du Richelieu, jusqu'au lac Champlain. L'invasion américaine se soldait par un échec humiliant pour les Américains, et par une victoire éclatante pour les Britanniques. Québec semblait destiné à demeurer britannique dans ce conflit qui ne faisait que commencer. La déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776 transforma une petite révolte en véritable guerre de révolution qui dura huit ans.

Même si la majorité de la population canadienne demeura neutre pendant l'affrontement, certains choisirent toutefois de prendre part aux hostilités. On rapporte qu'en mars 1776, à Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud, près de Montmagny, des familles furent déchirées par le conflit qui faisait rage dans la province. Des pères et des fils ont combattu les uns contre les autres, les uns pour les Anglais, les autres pour les "Bostonnais".

Après la défaite des troupes américaines, l'Angleterre envoie 4800 mercenaires allemands pour rétablir et maintenir l'ordre dans sa colonie. Le gouverneur Guy Carleton, lord Dorchester, décide de sévir contre ceux qui avaient collaboré avec les Américains. Plusieurs miliciens, dont la loyauté est jugée douteuse, sont destitués. À Saint-Pierre de l'île d'Orléans, la femme d'un dénommé Augustin Chabot est accusée de discours séditieux. L'évêque de Québec, Jean-Olivier Briand, prête main-forte aux autorités anglaises pendant l'opération. Il écrit même: "On peut dire que la conservation de la colonie au roi d'Angleterre est le fruit de la fermeté du clergé et de sa fidélité."

Carleton, pour sa part, se montre plus lucide qu'Arnold lorsqu'il écrit: "Quant à mon opinion des Canadiens, je crois que rien n'est à craindre de leur part tant que nous sommes dans une situation de prospérité et rien n'est à espérer en cas de détresse."

En 1783, l'Angleterre se voit obligée de reconnaître officiellement l'indépendance des États-Unis. L'année suivante, une lettre circule à Montréal et dans les régions avoisinantes, signée par le comte d'Estaing "au nom du roi (de France) à tous les anciens Français de l'Amérique septentrionale".

On peut y lire: "Vous êtes nés Français, vous n'avez pu cesser de l'être. (…) Je ne ferai point sentir à tout un peuple, car tout un peuple, quand il acquiert le droit de penser et d'agir, connaît son intérêt; que se lier avec les États-Unis, c'est s'assurer son bonheur; mais je déclarerai, comme je le déclare solennellement au nom de Sa Majesté qui m'y a autorisé et qui m'a ordonné de le faire, que tous ses anciens sujets de l'Amérique septentrionale qui ne reconnaîtront plus la suprématie de l'Angleterre peuvent compter sur sa protection et son appui."

Le gouverneur Haldimand s'empresse d'ordonner l'arrestation de personnes soupçonnées d'être sympathiques à la cause américaine ou de prêter une oreille trop attentive à l'appel de la France. Plusieurs, comme le marchand Pierre du Calvet, attendent plusieurs années avant de retrouver la liberté.

sources: histoire du Québec et de l'Amérique française
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#906 Message par saintluc »

Le fantôme de Waterworks Valley
Une fois par an, sur le coup de minuit, une charrette fantôme tirée par un cheval descend, en grondant comme roulement de tonnerre, la route exposée à tous les vents de Waterworks Valley. Le charretier a accroché des rubans blancs à sa cravache et à l'arrière de la charrette, assise, se trouve une jeune fille en robe nuptiale. Si vous êtes assez malchanceux pour croiser cet attelage fantomatique, vous serez terrifié en découvrant que la jeune mariée n'a pas de visage.

La légende nous dit que cette pauvre jeune fille, abandonnée par son promis, rentra chez elle pour y commettre l'irréparable. Elle est donc condamnée à refaire tous les ans le même trajet.
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Le tueur de dragon
Il y a fort longtemps, un féroce dragon vivait dans les marécages de St. Lawrence, harcelant la population de Jersey. Mis au courant des épreuves que subissaient ces gens, le seigneur de Hambye en Normandie décida de tuer le monstre et de libérer les insulaires de ce terrible fléau.

Le courageux seigneur vînt à Jersey et y accomplit sa tâche. Mais la nuit suivante, profitant de son sommeil, son machiavélique écuyer le tua et repartit en France emmenant avec lui la tête du dragon. Il raconta alors à la dame de Hambye que le dernier vœu de son maître avant de mourir avait été qu'il l'épousât. L'écuyer fut accueilli en héros et son plan fonctionna. Mais sa conscience coupable finit par le trahir : une nuit, il parla pendant son sommeil. Il fut jugé et condamné à mort.

La dame de Hambye ordonna qu'on édifie un énorme monticule à l'endroit où son mari avait trouvé la mort. Cet endroit par la suite prit le nom de 'La Hougue Bie', 'Hougue' étant probablement un dérivé du vieux norvégien 'Haugr' (signifiant monticule), quant à 'Bie' peut-être est-ce le diminutif de 'Hambye'.
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sources: légendes celtes
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#907 Message par saintluc »

1640
3 novembre
Charles Ier convoque le Parlement
Afin de faire face à l’insurrection écossaise qui a éclaté en 1639, Charles Ier est contraint de convoquer un nouveau parlement. En effet, seul le vote de ce dernier peut lui attribuer de nouveaux fonds. Depuis 1629, le roi d’Angleterre était parvenu à contourner le système, grâce, notamment, à l’efficacité de son conseiller en économie, Strafford. Il pouvait ainsi imposer son pouvoir. Le 3 novembre, un nouveau Parlement se réunit donc et négocie de manière à ne pas pouvoir être dissout par le roi. Cromwell fait partie des membres de l'assemblée, qui fait condamner deux des principaux conseillers du roi, Strafford et Laud, afin de mettre un terme aux visées absolutistes du souverain. De par sa longévité (jusqu’en 1660), il obtiendra le nom de "Long Parlement".
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Ecosse - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire de la Politique



1867
3 novembre
La bataille de Mentana
Les volontaires garibaldiens tentent de pénétrer à Rome et d'en chasser le pape Pie IX. Ils veulent remettre la ville au roi d'Italie Victor-Emmanuel II pour achever l'unité politique de la péninsule. Mais ils sont écrasés à Mentana (près de Rome) par les soldats pontificaux qui bénéficient du soutien d'un contingent français envoyés par Napoléon III. Le roi d'Italie attendra la défaite de la France face à la Prusse pour se saisir enfin de la ville de Rome et en faire sa capitale.
Voir aussi : Bataille - Pape - Napoléon III - Victor-Emmanuel - Pie IX - Histoire des Guerres



1903
3 novembre
L'indépendance de Panama
Libéré de la tutelle espagnole en 1821, le Panamá fait sécession d'avec la Colombie. Les Etats-Unis qui souhaitent y percer un canal pour relier les océans Atlantique et Pacifique, ont soutenu les indépendantistes. Ainsi, ils obtiennent par traité la concession de la zone du canal. Les travaux avaient commencé en 1881 par Ferdinand de Lesseps qui fit faillite. La zone du canal ne reviendra sous souveraineté panaméenne qu'en 1999.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation



1949
3 novembre
Louis Armstrong triomphe à Paris
Louis Armstrong joue dans la salle Pleyel. Les parisiens ovationnent ses prestations à la trompette comme au chant. Il jouera ainsi plusieurs jours dans cette salle, toujours avec le même succès.
Voir aussi : Histoire de Paris - Louis Armstrong - Histoire du Jazz



1957
3 novembre
Spoutnik 2 et la chienne Laïka
Un mois après le lancement du premier satellite Spoutnik (en russe "compagnon de route"), Spoutnik 2 est lancé avec, dans un compartiment pressurisé, Laïka. Cette petite chienne est le premier être vivant satellisé. L'animal survivra 7 jours et mourra faute d'oxygène.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Spoutnik - Histoire de l'Espace



1969
3 novembre
Les accords du Caire permettent aux fedayins et Libanais de s'entendre
Fedayins de l’OLP mené par Yasser Arafat et Libanais s’entendent lors des accords du Caire pour trouver une solution aux camps palestiniens qui fragilisent le Liban. Après avoir subi les ripostes israéliennes suites aux attaques palestiniennes et vainement tenté de se débarrasser de ces camps, le gouvernement libanais reconnait leur extraterritorialité. Mais leur présence accroît encore les oppositions entre les communautés libanaises : les chrétiens souhaitent le départ de fedayins soutenus par les musulmans. Tandis que sunnites et phalanges chrétiennes s’apprêtent à s’opposer, des mouvements politiques contestent l’organisation du régime et réclament un système laïc.
Voir aussi : Histoire de l'OLP - Arafat - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien



1970
3 novembre
Salvador Allende, président du Chili
Le candidat de l'Unité populaire (regroupant le Mouvement de la gauche révolutionnaire et le Parti communiste), est élu président de la République du Chili avec un peu plus du tiers des suffrages. Il mettra en œuvre une importante politique de réforme agraire et de nationalisations. Le 11 septembre 1973, les forces armées du général Pinochet, avec le soutien de la CIA, assassineront Salvador Allende dans son palais de la Moneda.
Voir aussi : Président - Election - Allende - Histoire des Elections



1987
3 novembre
L'Irangate éclate
L’hebdomadaire libanais pro-syrien, Al Shiraa, fait éclater l'affaire des ventes d'armes secrètes des Etats-Unis à l'Iran. Entre 1985 et 1987, en échange de missiles livrés par Jérusalem, il s'agissait d'obtenir la libération des otages américains du Liban. Il s'agissait également de soutenir les révolutionnaires nicaraguayens, afghans et angolais, considérés alors par les Etats-Unis comme des défenseurs de la liberté.
Voir aussi : Scandale - Histoire des Scandales politiques



2004
3 novembre
Réélection de George W. Bush
Le président républicain George Bush l'emporte au terme d'une campagne disputée face à son rival démocrate John Kerry avec 286 grands électeurs contre 252 à son adversaire. George Bush Senior avait, lui, été battu en 1992 par le démocrate Bill Clinton lors de sa deuxième candidature.
Voir aussi : Bush - Histoire des Elections


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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#908 Message par saintluc »

Bataille de Mentana a été continué à combattre 3 novembre, 1867 entre les troupes Français-Papales et l'Italien les volontaires ont mené près Giuseppe Garibaldi, qui essayaient de capturer Rome, puis le centre principal de la péninsule toujours en dehors de du nouvellement unifié Royaume de l'Italie.

Quand le premier Parlement italien s'est réuni à Turin, Victor Emmanuel II de la Savoie était en ligne le roi proclamé de l'Italie 17 mars, 1861, et Rome était allumé capital avoué de l'Italie 27 mars, 1861. Cependant, le gouvernement italien n'a pas pu prendre son siège à Rome parce qu'empereur Napoleon III a maintenu une garnison française là pour étayer vers le haut de pape Pius IX. Ceci a créé une situation politique instable que cela a menée à beaucoup de différends, internes et externes. En Giuseppe 1862 Garibaldi, le héros de l'unification, a organisé une expédition de Sicile, sous le slogan Roma o Morte (Rome ou mort) qui a essayé de prendre Rome. Cependant, après avoir croisé le détroit de Messine, l'expédition a été arrêtée chez Aspromonte (connu sous le nom d'incident d'Aspromonte de 1862) par les troupes italiennes. Garibaldi a été blessé, pris le prisonnier, mais plus tard libéré. Cet acte était obligatoire sur le gouvernement italien par Napoleon III, qui a menacé l'intervention militaire si Garibaldi n'étaient pas arrêtés.

Le 15 septembre, 1864, Convention de septembre a été signé par le gouvernement italien et Napoleon III. Le gouvernement italien a accepté de protéger les états papaux contre des menaces externes. La garnison française serait retirée de Rome dans un délai de deux ans, et pendant ce temps l'armée papale se réorganiserait dans une force croyable. Cet accord inpopulaire mené à de nombreuses émeutes et aux demandes remplacées du gouvernement italien pour prendre la possession de son Rome capital.

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Sur 12 août, 1866, dans la conséquence du Troisième guerre italienne de l'indépendance, L'Italie a gagné Mantua et Venise. Maintenant seulement Rome et son voisinage étaient absents pour accomplir l'unité territoriale de l'état. En décembre de la même année, les derniers bataillons français se sont embarqués de Civitavecchia en France.

Sur 9 septembre, 1867, à un congrès dedans Genève, Garibaldi a déclaré que le Papacy était « la négation de Dieu… honte et peste de l'Italie ". Lorsque, sa popularité était à son apex, puisqu'il était le seul général italien contre qui avait obtenu des succès significatifs pendant la dernière guerre L'Autriche. Il était donc à gauche libre pour organiser une petite armée d'environ 10.000 volontaires. Le plan était de marcher contre Rome, alors qu'une émeute était d'éclater à l'intérieur de la ville.

Cependant, les mouvements manifestes de Garibaldi ont permis l'empereur français Napoleon III pour envoyer une force de soulagement à temps à Rome. Indépendamment de cet appui officiel, l'armée papale s'est alors composée la plupart du temps de volontaires français et d'Européen.

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Giuseppe Garibaldi (1807 - 1882)
Les volontaires de Garibaldi ont envahi le Latium en octobre 1867. Un petit contingent, mené par Enrico Cairoli avec son frère Giovanni et 70 compagnons, a fait une tentative audacieuse de prendre Rome. Le groupe s'est embarqué dans Terni et a flotté en bas du Tiber. Leur arrivée à Rome était de coïncider avec un soulèvement à l'intérieur de la ville. Sur 22 octobre 1867, les révolutionnaires à l'intérieur de Rome ont saisi la commande de la colline de Capitoline et de Piazza Colonna. Cependant, quand le Cairoli et leurs compagnons sont arrivés à la villa Glori, sur les périphéries nordiques de Rome, au soulèvement avait été déjà supprimé. Pendant la nuit de 22 octobre 1867, le groupe a été entouré par papal Zouaves, et Giovanni a été sévèrement blessé. Enrico a été mortally blessé et saigné à la mort dans des bras de Giovanni.

Au sommet de la villa Glori, près de la tache où Enrico mort, il y a une colonne blanche plate consacrée aux frères de Cairoli et à leurs 70 compagnons. Environ 100 mètres vers la gauche à partir du dessus des étapes espagnoles, il y a un monument en bronze de Giovanni tenant l'Enrico de mort dans son bras. Une plaque énumère les noms de leurs compagnons. Giovanni n'a jamais récupéré de ses blessures et des événements tragiques de 1867. Selon un témoin oculaire[1], quand Giovanni est mort dessus 11 septembre 1869:

Trasporto trompeur de Garibaldi e fece Vista di accoglierlo de vedere de parve de gli de momenti d'ultimi de Negli. Volte de tre de disse de che d'Udii (presente d'amico de narra un de così) : « Fatto d'il de fu de papalini du francesi AI de dei de L'unione terribile ! » pensava un Mentana. Volte Enrico, fratello de più de Chiamò de suo, « bas aiutasse de perché ! » disse de poi : « ma vinceremo di certo ; andremo Roma ! «
Dans les derniers moments, il a fait une vision de Garibaldi et sembler pour le saluer avec enthousiasme. Je l'ai entendu (ainsi dit un ami qui était présent) dire trois fois : « L'union du Français aux défenseurs politiques papaux était le fait terrible ! » il pensait à Mentana. Beaucoup de fois il a appelé Enrico, celui qu'il pourrait l'aider ! alors il a dit : « mais nous gagnerons certainement ; nous irons à Rome ! «
Le dernier groupe de rebelles Rome intérieur, dans le quart de Trastevere, a été bloodily capturé le 25 octobre. Les rebelles romains capturés ont été exécutés en 1868.

Garibaldi, en attendant, avait atteint avec environ 8.100 hommes le voisinage de Rome, occupant Tivoli, Acquapendente et Monterotondo. Le voici qui a stoppé sa marche, attendant une insurrection qui ne s'est jamais produite. Les combats de mineur se sont ensuivis, mais sans résultats appropriés. Trois jours plus tard il a avancé sur Par l'intermédiaire de Nomentana, afin de stimuler les rebelles à l'action, mais retourné à Monterotondo le jour suivant.

Sur le même jour, les troupes italiennes avaient croisé la frontière pour stopper l'armée de Garibaldine, et une force française avait débarqué dans Civitavecchia.

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Dans les premières heures du 3 novembre, les troupes papales, sous Général Hermann Kanzler et et les corps expéditionnaires français, sous Balthazar de Polhès Général, se sont déplacées de Rome à l'armée de Garibaldi d'attaque le long du Par l'intermédiaire de Nomentana. Le dernier était plus grand, mais moins organisé et presque sans n'importe quelle artillerie ou cavalerie, à part un petit escadron mené par le fils de Garibaldi's, Ricciotti.

Les volontaires du Garibaldi rencontré par têtes d'avant-garde papales environ 1.5 kilomètre de sud du village Mentana, à mi-chemin de Rome à Monterotondo. Les trois bataillons défendant la position ont été rapidement délogés. Cependant, la résistance de Garibaldi figée dans le village enrichi, et les attaques papales répétées toutes ont été refoulées jusqu'à la nuit. La situation a changé quand trois compagnies des zouaves français ont occupé la route de Mentana et de Monterotondo. Garibaldi est intervenu chez la personne, mais n'a pas pu empêcher ses troupes étant conduites. Les survivants indélogeables dans le château de Mentana ont rendu le matin suivant, ou se sont sauvés à Monterotondo.

Sur 4 novembre Garibaldi a retraité au royaume de l'Italie avec 5.100 hommes. Dans Mentana, le monument Dei Caduti d'Ara (Autel du tombé) est construit au-dessus de la tombe de masse des patriotes italiens qui sont morts dans la bataille.

Plus tard, une garnison française est restée dans Civitavecchia jusqu'à à août 1870, quand on l'a rappelé après la manifestation de Guerre Franco-Prussienne. Rome était capturé par l'armée italienne dessus 20 septembre, 1870, finalement donnant la possession de l'Italie de son capital.

source: worldlingo.com
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#909 Message par saintluc »

Le 4 novembre est le 308e jour de l'année (309e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 57 jours avant la fin de l'année.

C'était le jour de l'endive, 14e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français.

3 novembre - 4 novembre - 5 novembre
  644 : Omar (ou Umar), le second calife de l'islam, est assassiné dans la mosquée de Médine par un esclave persan chrétien nommé Firûz.
1530 : Le cardinal anglais Thomas Wolsey est arrêté sur accusation de trahison.
1576 : La marine espagnole se mutine et saccage Anvers.
1612 : Libération du Kremlin occupé par les Polonais, et fin du « temps des troubles » (1598-1612) pour la Russie.
1615 : Au Brésil, les Portugais, commandés par Jerônimo de Albuquerque, après la bataille de Guaxenduba, chassent les Français et s’emparent du fort de São Luís de Maranhão, forçant Daniel de la Touche, fondateur depuis 1612 de la colonie de la France équinoxiale à capituler.
1619 : Guerre de Trente Ans : l'électeur palatin Frédéric V est couronné roi de Bohême dans la chapelle saint Venceslas de la cathédrale Cathédrale Saint-Guy de Prague.
1791 : À la bataille de la Wabash, les Indiens Miamis surprennent et battent le major Arthur St. Clair, qui perd 610 de ses 1 300 hommes ; les Indiens ont 66 morts.
1798 : En Belgique, 8 000 prêtres sont proscrits et déportés à cause des révoltes qui y font rage contre l'occupant français.
1830 : Ouverture de la conférence de Londres, comprenant les cinq 5 premières puissances européennes pour statuer sur le territoire de la Belgique.
1838 : Stendhal se lance dans la rédaction de La Chartreuse de Parme.
1848 : En France, promulgation de la constitution de la deuxième République.
1869 : Publication du premier numéro de la revue scientifique Nature en Angleterre.
1878 : En France, ouverture de l'École supérieure de télégraphie (ancêtre de l'actuelle École nationale supérieure des télécommunications).
1879 : Invention de la caisse enregistreuse par James J. Ritty.
1889 : Inauguration en Prusse de la Vennbahn.
1898 : Les Français évacuent Fachoda (Soudan) à la suite des protestations britanniques.
1911 : Traité franco-allemand sur le Maroc et l'Afrique équatoriale, signé suite au Coup de force d'Agadir du 1er juillet 1911, laissant les mains libres à la France au Maroc.
1921 : Assassinat du premier ministre japonais Takashi Hara.
1922 : L'égyptologue britannique Howard Carter découvre le tombeau du pharaon Toutankhamon.
1931 : La Société des Nations accuse le Japon d'agression en Mandchourie.
1939 : Première voiture qui a un système d'air climatisé.
1944 : Les Alliés annoncent la libération de la Grèce.
1952 : Dwight D. Eisenhower, candidat républicain, devient le 34e président des États-Unis.
1956 :
L'armée soviétique intervient à Budapest, où Imre Nagy, chef du gouvernement, se réfugie à l'ambassade de Yougoslavie.
L'Assemblée générale des Nations unies (à l'exception de la France et de la Grande-Bretagne qui s'abstiennent) vote l'envoi d'une force internationale au Proche-Orient.
1958 : Couronnement du pape Jean XXIII.
1978 : Le président Sadate refuse de recevoir une délégation des pays arabes opposée aux accords de Camp David.
1979 : Crise iranienne des otages : environ 400 militants islamiques occupent l'ambassade américaine à Téhéran, où ils prennent 50 otages pour réclamer l'extradition du Chah.
1980 : Ronald Reagan, candidat républicain, est élu 40e président des États-Unis.
1983 :
Des combattants angolais, appuyés par l'Afrique du Sud, font mouvement vers le Sud de l'Angola, coupant la route aux maquisards combattant pour l'indépendance de la Namibie.
Une énorme déflagration secoue Tyr (Liban) et un immeuble de dix étages s'écroule. De sous les décombres de leur quartier général, les Israéliens vont retirer plus de 60 victimes.
1984 : Naissance de Canal+, première chaîne de télévision à péage en France et du Top 50 français diffusé sur cette chaîne.
1989 : 1 million de Berlinois manifestent pour la réunification de leur ville.
1993 : Jean Chrétien devient premier ministre du Canada.
1995 : Le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin est assassiné à Tel Aviv par un étudiant extrémiste juif à l'issue d'un rassemblement organisé en faveur du processus de paix.
1998 :
Les États-Unis offrent une récompense record de 5 millions de dollars US pour la capture du millionnaire d'origine saoudienne Oussama ben Laden, accusé d'avoir organisé les attentats contre deux ambassades des États-Unis en Afrique de l'Est.
L'armée burundaise tue plus de 100 civils hutus en représailles d'une attaque hutue contre un camp de la minorité tutsie.
1999 : Huit organisations représentatives de la mouvance nationaliste corse réclament « la mise en place d'un processus de négociation et de règlement politique de la question corse ».
2002 :
Le président sénégalais Abdoulaye Wade renvoie la totalité de son gouvernement, une décision largement attendue après le dramatique naufrage du ferry Joola qui a fait un millier de morts le 26 septembre.
Eruption du volcan Reventador en Équateur.
2003 :
La France obtient un sursis dans le bras-de-fer qui l'oppose à la Commission européenne, après s'être engagée à faire des efforts supplémentaires pour réduire ses déficits.
Au moins 7 659 personnes, pour la plupart des personnes âgées, ont succombé à la canicule estivale en Italie, selon un bilan officiel.
2004 :
Mettant fin à plus d'un an de cessez-le-feu, l'aviation ivoirienne bombarde la ville de Bouaké, tenue par les insurgés.
L'armée américaine intensifie ses bombardements sur Falloujah, bastion rebelle à l'ouest de Bagdad.
2005 :
Sortie européenne de la console portable de Nintendo, la Game Boy Micro.
Plus d'un millier de manifestants anti-américains se déchaînent lors du Sommet des Amériques, qui se terminera sans accord, à Mar del Plata, en Argentine.
2006 : En soirée et pendant quelques heures, blackout total en alimentation électrique dans l'ouest de l'Europe (plus de 10 millions de foyers privés d'électricité).
2008 : Élection de Barack Obama, 44e président des États-Unis et premier afro-américain à accéder à la Maison Blanche.
Naissances
1590 : Gerrit van Honthorst, peintre flamand († 27 avril 1656).
1765 : Pierre-Simon Girard, ingénieur et physicien français († 1836).
1829 : Philip Lutley Sclater, juriste et zoologiste britannique († 1913).
1830 : Paul Topinard, médecin et anthropologue français († 20 décembre 1911).
1868 : La Belle Otero, chanteuse, danseuse et courtisane de la Belle Époque († 10 avril 1965).
1881 : Carlo Chiarlo, nonce apostolique et cardinal italien († 21 janvier 1964).
1892 : Dieudonné Costes, aviateur français.
1902 : Pierre Verger (Fatumbi), photographe et ethnologue français, spécialiste de Bali.
1918 : Cameron Mitchell, acteur américain († 6 juillet 1994).
1922 : Benno Besson, homme de théâtre suisse († 23 février 2006).
1931 : Bernard Francis Law, cardinal américain, archiprêtre de la basilique Sainte-Marie-Majeure.
1932 : Thomas Klestil, président de l'Autriche († 6 juillet 2004).
1936 : Didier Ratsiraka, président de Madagascar.
1940 : Marlène Jobert, actrice française.
1946 : Laura Bush, épouse de George W. Bush, Président des États-Unis.
1948 : Amadou Toumani Touré, président du Mali.
1951 : Traian Băsescu, président de la Roumanie.
1956 : Jordan Rudess, claviériste du groupe nord-américain de metal progressif Dream Theater.
1958 : Dominique Voynet, femme politique française.
1961 : Ralph Macchio, acteur américain (Karaté Kid).
1962 : Magyd Cherfi, compositeur, chanteur et écrivain, il est un ancien membre du groupe Zebda.
1963 : Nicolas Canteloup, imitateur et humoriste français.
1970 : Puff Daddy, chanteur américain.
1972 : Luis Figo, footballeur portugais.
1976 : Dmitri Iarochenko, biathlète russe.
1979 : Audrey Hollander, actrice américaine.
1980 : Jerry Collins, rugbyman néo-zélandais.
Décès
  644 : Omar (ou Umar), second calife de l'islam, de 634 à 644.
1221 : Alix de Thouars, duchesse de Bretagne.
1781 : Johann Nikolaus Götz, poète allemand (° 1721).
1847 : Felix Mendelssohn-Bartholdy, compositeur allemand (° 3 février 1809).
1893 : Pierre Tirard, politicien français (° 1827).
1918 : Wilfred Owen, poète britannique (° 1893).
1924 : Gabriel Fauré, compositeur français (° 12 mai 1845).
1956 : Jules Saliège, cardinal français, archevêque de Toulouse (° 24 février 1870).
1987 : Pierre Seghers, poète et éditeur français (° 5 janvier 1906).
1994 : Sam Francis, peintre américain (° 25 juin 1928).
1995 :
Gilles Deleuze, philosophe français (° 18 janvier 1925).
Yitzhak Rabin, premier ministre israélien (° 1er mars 1922).
2005 : Nadia Anjuman, poétesse & journaliste afghane (° 1980).
2008 :
Juan Camilo Mouriño, ministre de l'intérieur du Mexique (° 1er août 1971).
Michael Crichton, écrivain, scénariste et producteur américain (° 23 octobre 1942).
Célébrations
Premier jour du treizième mois du calendrier Bahá'í
Italie : Commémoration de la victoire de la Première Guerre mondiale.
Panamá : Fête du drapeau
Tonga : Fête nationale, pour commémorer la proclamation de la Constitution de 1875

dicton du jour: « À Saint-Charles, la gelée parle. »[
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#910 Message par saintluc »

Daniel de la Touche de La Ravardière (1570-1631)
Fondateur de São Luís do Maranhão au Brésil
En 1570, Daniel de La Touche de la Ravardière naquit dans le nord du Poitou à Berthegon (France-Vienne).
En 1604, il est nommé lieutenant-général des Amazones à la Trinité. En fait, il s’agit pour La Ravardière d’aller se rendre compte sur place de la situation consécutive à l’implantation de deux armateurs Jacques Ruffault et Charles des Vaux de Dieppe (France-Seine-Maritime) qui demandent du renfort.

Le 12 janvier 1604, il quitte Saint-Malo.

Le 9 avril 1604, il atteint la baie d’Oyapock.

En avril 1604, il reconnaît la ville et la rivière de Cayenne. La Ravardière revient enthousiasmé de cette première expédition. Mais quand il arrive en France Henri IV vient d’être assassiné. Il reçoit le soutient du Comte de Danville, amiral de France auprès de Marie de Médicis pour pouvoir lancer sa deuxième expédition. Il est accompagné de deux autres nobles Hardley et François de Razilly, un voisin, frère d’Isaac qui contribua à peupler le Québec et qui est bien connu dans le Loudunais et au Québec.

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En mars 1612, accompagné de 500 colons, répartis sur 3 vaisseaux : La Régente, La Charlotte et La Sainte-Anne, il repart pour sa nouvelle expédition à partir de Cancale (France-Ille-et-Vilaine) dans le but de fonder la France équinoxiale. Il débarque dans l’île de Maranhão (Maragan) qui se trouve à l’embouchure de l’Amazone. La petite colonie s’installe. Elle construit des maisons, bâtit des églises. Un couvent de Capucins est créé. Un fort est édifié. En hommage au roi Louis XIII, elle donne le nom de Saint-Louis au fort et au village qui vient d’être créé qui deviendra une ville sous le nom portugais de São Luís do Maranhão (Brésil). La colonie se répartit sur l'île en une vingtaine de hameaux.

En 1614, un des moines Capucins, Claude d’Abeville a fait un récit détaillé de cet établissement dans Histoire de la mission des pères Capucins en l’isle de Maragnan et terres circumvoisines.

Le 19 novembre 1614, Français et Indiens attaquent les Portugais mais le chef de ces derniers, Diego de Campos, sort vainqueur de cette bataille (victoire de Guaxindiba).

Le 27 novembre un armistice est signé. Les combats sont suspendus pendant un an. Mais les négociations n'avançant pas les combats reprennent.

Le 3 novembre 1615, Daniel de la Touche de La Ravardière capitule. Quelques français resteront sur l'île.

En 1631, Daniel de la Touche de la Ravardière décède.
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#911 Message par saintluc »

1605
5 novembre
Conjuration des poudres en Angleterre
Le jour de la séance inaugurale du Parlement de Westminster à Londres, l'officier catholique Guy Fawkes est arrêté alors qu'il tentait de mettre le feu à l'assemblée avec 36 barils de poudre. Les catholiques reprochent au roi anglican, Jacques Ier Stuart, son intolérance à l'égard de leur religion. La conspiration sera déjouée avant que le roi et ses ministres n'entrent au parlement. Fawkes sera condamné à mort.
Voir aussi : Exécution - Histoire de Westminster - Jacques Ier - Stuart - Histoire de la Renaissance



1688
5 novembre
Guillaume d’Orange débarque en Angleterre
Guillaume III d'Orange, stathouder des Provinces-Unies, débarque en Angleterre, accompagné de ses troupes armées. Il répond ainsi à l’appel des protestants et des opposants au règne de Jacques II, son beau-père. Ce dernier venait de donner naissance à un fils, Edward Stuart, et chacun voyait en cet événement le risque d’une nouvelle dynastie catholique. Sans effusion de sang, Guillaume III d’Orange parvient à faire fuir son beau-père en France, avec toute sa famille. Ce dernier tentera toutefois de reprendre le pouvoir à la Boyne, en Irlande, mais en vain.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des Provinces-Unies - Guillaume III - Jacques II - Histoire des Coups d'Etat



1854
5 novembre
Victoire franco-britannique à Inkerman
Les Russes emmenés par l'Amiral Menchikov, s'inclinent face aux armées française et anglaises alors qu'ils tentent une contre-attaque sur la ville d'Inkerman en Crimée. La Russie capitulera un an plus tard après la prise par Mac-Mahon de la tour de Malakoff, le 8 septembre 1855.
Voir aussi : Bataille - Histoire de la Crimée - Histoire des Guerres



1898
5 novembre
Première transmission sans fil en France
Eugène Ducretet offre une démonstration publique de transmission sans fil avec l’aide de l’ingénieur Ernest Roger. Situé au troisième étage de la Tour Eiffel, il émet jusqu’au Panthéon, où le message est reçu en morse.
Voir aussi : Télégraphe - Histoire de la Radio



1906
5 novembre
Marie Curie devient professeur à la Sorbonne
A 39 ans, la physicienne française d'origine polonaise Marie Curie devient la première femme professeur à la Sorbonne. Marie Curie succède en fait à son mari, Pierre Curie, mort prématurément au mois d'avril, à la chaire de physique. Elle enseignera tout en continuant ses recherches et recevra son deuxième prix Nobel en 1911.
Voir aussi : Histoire de la Sorbonne - Marie Curie - Histoire de la Physique



1911
5 novembre
L'Italie annexe la Tripolitaine et la Cyrénaïque
Les Italiens déclarent la guerre à la Turquie et occupent la frange côtière de la Libye. Le conflit prendra fin en octobre 1912, et verra l'Italie l'emporter sur l'Empire Ottoman.
Voir aussi : Colonie - Annexion - Histoire de la Colonisation



1914
5 novembre
La France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à la Turquie
Deux jours après la Russie, c'est au tour de l'Angleterre et de la France d'entrer en conflit contre l'empire Ottoman. La Turquie est entrée dans la première guerre mondiale le 28 octobre et s'est ralliée aux empires centraux: l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie.
Voir aussi : Ottomans - Déclaration de guerre - Histoire de la Première Guerre mondiale



1951
5 novembre
Léon Jouhaux reçoit la Prix Nobel de la paix
L'ancien secrétaire de la CGT se voit décerner la plus haute distinction internationale pour son action courageuse menée au sein du syndicat tout au long de la deuxième guerre mondiale. Malgré la dissolution de la CGT par le régime de Vichy, Jouhaux continuera à remplir ses fonctions de directeur. La collaboration le plaça en résidence surveillée. Trois ans plus tard il est déporté à Buchenwald.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Histoire de la CGT - Histoire de l'Opposition



1977
5 novembre
Mort de Goscinny, l'un des pères d'Asterix
René Goscinny meurt d’une crise cardiaque et laisse Astérix orphelin. L’œuvre gauloise qu’il a créée avec Uderzo est son plus grand succès, avec des adaptations et des traductions dans de nombreuses langues. Mais ce scénariste a également participé à Lucky Luke, Iznogoud et écrit Le petit Nicolas. Uderzo prolongera toutefois les aventures d’Astérix et Obélix.
Voir aussi : Goscinny - Astérix - Lucky Luke - Uderzo - Histoire des Bandes dessinées



1980
5 novembre
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday divorcent
La presse française divulgue annonce le divorce de Johnny Hallyday et de Sylvie Vartan. Les deux stars de la chanson se séparent après 25 ans de mariage. La France entière est en émoi.
Voir aussi : Divorce - Johnny Hallyday - Histoire du Rock n'roll



1983
5 novembre
Mort de Reiser
L’auteur de "Gros dégueulasse", aux dessins satiriques et au mauvais goût affiché, s’éteint à Paris d’un cancer des os. Présent dès la fondation du journal Hara-Kiri où il publie sa vision durement ironique du monde, il est perçu comme un auteur engagé bien que les implications politiques de ces dessins ne soient pas évidentes. Il n’a en effet presque jamais caricaturé d’hommes politiques, leur préférant les hommes de la rue et les animaux.
Voir aussi : Histoire de Hara-Kiri - Reiser - Histoire des Bandes dessinées



1991
5 novembre
Disparition de Robert Maxwell
Le magnat de la presse britannique, Ludvick Hoch, alias Robert Maxwell, est retrouvé mort au large des îles Canaries. Alors que son groupe éditorial traversait une profonde crise financière, le milliardaire avait entamé une croisière à bord de son yacht, le "lady Ghislaine". C'est le capitaine du bateau qui donna l'alerte de sa disparition aux autorités espagnoles.
Voir aussi : Décès - Histoire de l'Economie



1994
5 novembre
G. Foreman devient le plus vieux champion de boxe
A Las Vegas le boxeur américain, George Foreman bat Michael Moorer au 10ème round par K.O. Il remporte ainsi le titre de champion du monde des poids-lourd de WBA. A 45 ans Foreman est le plus vieux champion du monde de boxe.
Voir aussi : Record du monde - Champion du monde - Histoire de la Boxe



2006
5 novembre
Saddam Hussein condamné à mort
Ouvert à la mi-octobre, le Tribunal spécial irakien rend son verdict : Saddam Hussein est condamné à mort par pendaison pour crime contre l’humanité, pour le massacre de Doujaïl. En 1982, en effet, près de 150 chiites furent massacrés dans ce village. Jugé dans un premier temps pour ces faits, l’ancien président de la République d’Irak aurait encore pu répondre de nombreuses autres accusations : massacres, génocides, crimes de guerre… Il sera finalement pendu le 30 décembre.
Voir aussi : Procès - Saddam Hussein - Histoire de la Justice


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#912 Message par saintluc »

La bataille d'Inkermann eut lieu le 5 novembre 1854, près d'Inkerman, entre l'armée russe et une coalition franco-britannico-turco-sarde lors de la guerre de Crimée.Malgré leur échec le 25 octobre précédent lors de la bataille de Balaklava, les Russes souhaitaient toujours briser le siège autour de leur place de Sébastopol. Débouchant d'Inkerman l'objectif russe était une hauteur dominant le camp britannique - au demeurant mal défendue. La veille les Russes avaient reçu un renfort de 30 000 hommes commandés par le général Dannenberg et les grands-duc Michel et Alexandre.
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La bataille d'Inkermann, par David Rowlands
Les Russes savaient que l’armée alliée était divisée en deux grands corps, l’un dit de siège, chargé directement des opérations militaires contre Sébastopol, l’autre d’observation, qui devait repousser les attaques venant du dehors.

La droite des Anglais était dominée par une hauteur accessible du côté d’Inkerman et des marais de Tchernaïa. L’état-major anglais avait commis la faute de ne pas fortifier convenablement cette hauteur. Il n’y avait élevé qu’une petite redoute pour seulement deux canons, d’un relief insuffisant pour mettre une grande-garde à l’abri de l’escalade.

À la suite de cette hauteur auprès de Balaklava s’étendait une ligne de monticules d’un escarpement inaccessible, où campaient les deux divisions françaises du corps d’observation.

Sur toute cette ligne, il n’y avait d’accessible que la hauteur d'Inkerman. Ce fut donc ce point que les généraux Menchikov et Dannenberg résolurent d’enlever à l’aide de leurs forces, cinq fois plus nombreuse que le petit nombre de soldats anglais chargés de défendre une redoute inachevée et mal armée et qui ne pourraient donc pas résister.

Une fois maîtres de cette hauteur, les Russes devaient y placer une nombreuse artillerie, qui foudroierait à volonté le camp anglais placé en contrebas, pendant que des colonnes d'infanterie descendraient sur ce même camp, couperaient les communications de l’armée assiégeante avec Balaklava, et opérer sa jonction avec le reste de l’armée russe entre cette ligne et celle des tranchées.

En même temps, la garnison de Sébastopol devait faire une forte sortie, et placer ainsi l’armée de siège entre deux feux. Si cette grande et habile manœuvre réussissait, l’armée combinée, attaquée à dos, serait forcée d’abandonner ses travaux de siège et de se faire jour au travers de l’armée ennemie pour regagner les deux ports de dépôt, Balaklava et la baie de Kamiesch.

Dès lors, chacune des deux armées alliées pouvait se trouver acculée à la mer, n’ayant d’autre moyen de salut qu’un embarquement précipité, si toutefois il ne lui arrivait rien de pire. Ce plan était habilement combiné, mais il fut déjoué par la coalition.

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Les généraux russes avaient choisi la matinée du 5 novembre pour livrer la bataille. Il avait plu toute la nuit ; un brouillard épais couronnait les hauteurs et couvrait la vallée d’Inkerman. À l'aube, à la faveur de l’obscurité, et profitant du brouillard, un puissant corps d’armée russe de 40 000 à 45 000 hommes avec une nombreuse artillerie s’avança silencieusement sur la droite des Anglais, et gravit la colline sur laquelle était placée la faible redoute, défendue par 8 000 Britanniques. Les postes avancés de la 2e division anglaise, surpris dans leur sommeil, se replièrent en toute hâte, en donnant l’alarme. Bientôt toutes les hauteurs furent envahies par les soldats russes qui avançaient en force. Leur grandes capotes grises les rendaient presque invisible au milieu du brouillard, même à quelques pas de distance. Tous les postes avancés des Anglais furent repoussés, et la redoute qui couvrait leur droite fut emportée. Les russes la garnirent d’artillerie, et commencèrent à tirer sur le camp des Anglais.

Pendant que l’attaque russe commençait du côté de la redoute, une démonstration avait été faite dans la vallée de Balaklava par l’infanterie, la cavalerie et l’artillerie réunies, afin d’attirer sur ce point l’attention des français, campés sur les hauteurs qui la dominent, et de les empêcher de se porter au secours des anglais. Mais le général Bosquet, qui commandait le corps d’observation français, compris que c’était une fausse attaque.

La division anglaise de Cambridge avait éprouvé des pertes énormes en perdant et en reprenant deux ou trois fois la redoute enlevée par les Russes ; le général Cathcart avait été tué. Les divisions anglaises de Cambridge et Cathcart, ayant conservé leur ordre de bataille sous un feu soutenu, ne pouvaient cependant prolonger la lutte beaucoup plus longtemps. Vers dix heures, un premier corps français, de 3 000 hommes (des zouaves, des chasseurs d'Orléans, des tirailleurs algériens, des chasseurs à cheval d'Afrique, du 7e léger, du 6e commandé par le colonel Edmond Jean Filhol de Camas[1] et le 50e de ligne) avec quarante pièces de canon en première ligne, vint à leur rescousse (la brigade Monet et la cavalerie Morris en réserve), attaquant les Russes de flanc. Avant que l’ennemi eut le temps de se reconnaître, un bataillon de zouaves et un bataillon de tirailleurs algériens s’élancèrent dans la masse russe.

Au même moment, vers 10 heures une troupe de 8 000 Russes tenta d'attaquer les premières lignes françaises mais fut repoussée par les défenseurs français (des 39e et 19e de ligne, la légion étrangère et le 20e léger).

Pendant trois heures, les combats font rage : la hauteur est reconquise plusieurs fois par chaque camp. Enfin, passé midi, la brigade Monet arrive à son tour sur la hauteur d'Inkerman et achève la déroute russe.
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Les Russes eurent environ 15 000 hommes morts ou blessés, contre 2 600 Britanniques et 900 Français. Frédéric Henri Le Normand de Lourmel (1811-1854), général de brigade, fut tué à la bataille d'Inkermann. La rue de Lourmel, située dans le 15e arrondissement de Paris, lui rend hommage. On déplore également la mort du colonel Edmond Jean Filhol de Camas (1807-1854), fils aîné du général d'artillerie Jean Edmond de Camas, celui même qui commanda son arme au 5e corps de la Grande Armée en 1813. Le colonel Jean Edmond s'était distingué aux opérations du siège de Rome et de la Villa Doria Pamphilj, au 16e léger, en 1849. Le général britannique Cathcart a aussi périt pendant l'affrontement.
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#913 Message par saintluc »

Le Saut de Geoffroy
Entre Gorey Castle et Anne Port Bay se trouve un promontoire rocheux portant le nom de 'Geoffroy's Leap'.
Geoffroy était un meurtrier condamné à mort. Sa sentence consistait à être précipité dans la mer du haut de ce promontoire. Une nombreuse populace s'était réunie pour assister à l'horrible supplice, mais la chance sourit à Geoffroy. Il trouva le moyen de survivre à ce saut et de revenir à la nage sur le rivage.

La foule alors réagit : une partie estima que la sentence n'avait pas été exécutée et exigea que le saut soit recommencé ; l'autre partie par contre, pensait que puisqu'il avait survécu, justice avait été rendue et qu'on devait lui laisser la vie sauve.
Geoffroy trancha le débat en proposant d'effectuer le saut une seconde fois. Il ne fut pas si chanceux car il n'y survécut pas.



le trésor de la Morganès
Deux jeunes filles de l'île d'Ouessant, cherchant un jour des coquillages, au bord de la mer, aperçurent une Morganès qui séchait ses trésors au soleil, étalés sur deux belles nappes blanches. Les deux curieuses, se baissant et se glissant tout doucement derrière les rochers, arrivèrent jusqu'à elle, sans s'en être aperçues. La Morganès, surprise et voyant que les jeunes filles étaient gentilles et paraissaient être douces et sages, au lieu de se jeter à l'eau, en emportant ses trésors, replia ses deux nappes sur toutes les belles choses qui étaient dessus et leur en donna à chacune une, en leur recommandant de ne regarder ce qu'il y avait dedans que lorsqu'elles seraient rendues à la maison, devant leurs parents.
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Voilà nos deux jeunes Ouessantines de courir vers leurs demeures, portant leur précieux fardeau sur l'épaule. Mais, l'une d'elles, impatiente de contempler et de toucher de ses mains les diamants et les belles parures qu'elle croyait tenir pour tout de bon, ne put résister à la tentation. Elle déposa sa nappe sur le gazon, quand elle fut à quelque distance de sa compagne qui allait dans une autre direction, la déplia avec émotion, le coeur tout palpitant et ... n'y trouva que du crottin de cheval. Elle en pleura de chagrin et de dépit !

L'autre alla jusqu'à la maison, tout d'une traite, et ce ne fut que sous les yeux de ses parents, dans leur pauvre chaumière, qu'elle ouvrit sa nappe. Leurs yeux furent éblouis à la vue des trésors qu'elle contenait : pierres précieuses, perles fines et de l'or, et de riches tissus !... La famille devint riche, tout d'un coup ; elle bâtit une belle maison, acheta des terres et on prétend qu'il existe encore, parmi les decendants, qui habitent toujours l'île, des restes du trésor de la Morganès...
source: légendes celtes
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#914 Message par saintluc »

1792
6 novembre
Bataille de Jemmapes
L'armée révolutionnaire Française, constituée de 40 000 volontaires, remporte une éclatante victoire contre l'Autriche en Belgique. Le Duc de Saxe-Tesch doit évacuer le pays et le général Dumouriez en prend possession pour la France.
Voir aussi : Bataille - Dumouriez - Histoire de la Révolution



1793
6 novembre
Philippe-Egalité meurt sur l'échafaud
Louis-Philippe Joseph d'Orléans, dit Philippe-Egalité, est guillotiné à Paris. Il est accusé de vouloir restaurer la monarchie. Fervant révolutionnaire, le Duc d'Orléans est cousin de Louis XVI. Lors du procès du roi de France il n'avait pas hésité à voter sa mort. En 1792 il décida de prendre le nom de Phillippe-Egalité. Mais la Convention ne le jugeant pas digne de confiance le fait incarcérer à Marseille au mois d'avril. Son fils deviendra roi de France en 1830 sous le nom de Louis-Philippe Ier.
Voir aussi : Exécution - Histoire de la Convention - Histoire de la Guillotine - Louis-Philippe - Histoire de la Révolution



1836
6 novembre
Mort de Charles X
L'ancien roi de France, en exil depuis son abdication le 2 août 1830, meurt du choléra dans le monastère de Gorizia en Slovénie. Sa dépouille n'a jamais été transférée dans la crypte des Bourbons de la basilique Saint-Denis.
Voir aussi : Décès - Charles X - Histoire des Bourbons



1860
6 novembre
Abraham Lincoln est élu président des Etats-Unis
Candidat appartenant au Parti républicain, Abraham Lincoln remporte la majorité des voix aux élections présidentielles. Depuis sa création en 1854, son parti lutte ardemment pour l’abolition de l’esclavage, encore en vigueur dans les États du Sud. Ces derniers ne tarderont donc pas à réagir en faisant sécession.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Histoire des Elections



1880
6 novembre
Découverte des causes du paludisme
Le médecin français Alphonse Laveran découvre le parasite responsable du paludisme. Il effectue alors ses recherches à l’hôpital de Constantine, en Algérie. Il évoque également la possibilité d’une transmission de la maladie par l’intermédiaire des piqûres de moustiques. Plus tard, les travaux de Ronald Ross viendront compléter ces recherches sur le paludisme. Mais cette maladie qui sévit depuis l’Antiquité continuera à se répandre dans le monde, tuant principalement les jeunes enfants et touchant majoritairement le continent Africain.
Voir aussi : Dossier histoire des Epidémies - Paludisme - Ronald Ross - Histoire de la Médecine



1917
6 novembre
Début de la "révolution d'octobre" en Russie
Dans la nuit, 10 000 bolcheviks commandés par le chef du comité militaire révolutionnaire, Léon Trotski, s'emparent des centres névralgiques de Petrograd (ancienne Saint Petersbourg). Lénine et ses hommes pénètrent dans la palais d'hiver où siège la Douma et renverse la monarchie. Le régime tsariste est laminé. Lénine instaure une démocratie socialiste le 7 novembre. Selon le calendrier Julien en cours en Russie, nous sommes alors le 25 octobre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Révolution - Lénine - Histoire de Saint-Petersbourg - Histoire de Petrograd - Histoire des Coups d'Etat



1936
6 novembre
Le gouvernement légal espagnol fuit à Valence
Sous le pouvoir de Largo Caballero, le gouvernement républicain de Madrid décide de se réfugier à Valence. Laissée sous la protection du général Miaja, la capitale doit alors faire face à l’offensive menée contre elle par l’armée nationaliste de Franco. Toutefois, retardée par le siège de l’Alcazar de Tolède, cette dernière a laissé le temps à la ville de s’organiser et aux Brigades internationales d’intervenir. Ainsi, l'attaque militaire envisagée par Franco n’aboutira pas immédiatement. En effet, c’est après 28 mois de résistance que Madrid sera contrainte à la reddition.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Franco - Histoire de Madrid - Histoire de l'Alcazar de Tolède - Histoire des Brigades internationales - Histoire des Guerres



1955
6 novembre
La France renonce au Maroc
Le président du Conseil Edgar Faure, reconnaît Mohammed Ben Youssef comme sultan du Maroc. Le gouvernement français renonce ainsi au protectorat qu'elle avait instauré dans le pays depuis 1912. Tiraillée entre les premiers signes de guerres d'indépendance en Afrique du nord, la France préfère consacrer ses forces armées pour l'Algérie. Le sultan Mohammed V rentrera au Maroc le 16 novembre et l'indépendance sera officiellement proclamée le 2 mars 1956.
Voir aussi : Indépendance - Protectorat - Histoire de la Décolonisation



1956
6 novembre
Cessez-le-feu dans la crise de Suez
Les Britanniques, les Français et les Israéliens acceptent le cessez-le-feu réclamé par l’ONU. Économiquement affaibli par le conflit, le Royaume-Uni n’a aucune alternative. De plus, le pays ne peut compter sur le soutien américain, puisque les deux grandes puissances – Etats-Unis et URSS – exigent le retrait des troupes. Le conflit amorcé par les trois pays se solde donc par un échec humiliant. Les troupes franco-britanniques quitteront progressivement le territoire jusqu’au mois de décembre.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Histoire de la Diplomatie



1975
6 novembre
Une marche pacifique dans le Sahara occidental
Le roi Hassan II organise la "marche verte" afin de s’approprier le Sahara espagnol. Depuis 1974, il s’oppose à l’indépendance du territoire et au Polisario. Ce sont des centaines de milliers de civils qui franchissent ensemble les limites des terres sahariennes. L’Espagne signera les accords de Madrid quelques jours plus tard, partageant le territoire entre le Maroc et la Mauritanie. Le Maroc annexera finallement la totalité des terres en 1979.
Voir aussi : Histoire de Madrid - Hassan II - Marche verte - Histoire du Polisario - Histoire du Sahara - Histoire de la Décolonisation



1988
6 novembre
Référendum sur la Nouvelle-Calédonie
Les Français se déclarent en faveur de l'autodétermination en Nouvelle-Calédonie à 79,9%. Ce référendum survient après la signature des "accords de Matignon" entre les forces de libération nationale Kanak de Jean-Marie Tjibaou et le gouvernement français de Michel Rocard. Les accords prévoient d'organiser un scrutin sur l'indépendance de l'île dans les 10 ans, en 1998.
Voir aussi : Référendum - Rocard - Histoire de la Nouvelle-Calédonie - Histoire de la Cinquième République



1999
6 novembre
Deux titres pour les Wallabies, deux désillusions pour les Bleus
L’Australie est le premier pays à être deux fois sacré champion du Monde de rugby après une victoire sur la France à Twickenham. Deux sacres pour les Wallabies, mais aussi deux cruelles défaites en finale pour la France après la déconvenue de 1987. Les Bleus y croyaient d’autant plus qu’ils avaient infligé un 43-31 aux All-Blacks en demi-finale après avoir été menés 24-10 à la mi-temps…
Voir aussi : Coupe du monde de rugby - Histoire du Rugby


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#915 Message par saintluc »

La bataille de Jemappes a eu lieu à Jemappes près de Mons en Belgique entre l'Autriche et la France le 6 novembre 1792.
L'armée révolutionnaire française, constituée de 40 000 volontaires et commandée par Dumouriez remporte la victoire, notamment grâce à son avantage numérique, contre l'armée autrichienne aux Pays-Bas autrichiens sous les ordres du duc Albert de Saxe-Teschen, qui doit évacuer le pays.
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La victoire de Jemappes aboutit à la libération ou l'occupation (selon le point de vue) des Pays-Bas autrichiens. Mais ces derniers repasseront sous le contrôle de l'empereur à l'issue de la bataille de Neerwinden (18 mars 1793).

Nommé maréchal de camp par Charles François Dumouriez, le 20 août 1792, le général Ferrand commande l'aile gauche de l'armée. Il contribua au succès de cette bataille par l'intrépidité avec laquelle il emporta à la baïonnette les villages de Carignan et de Jemmapes, et par l'habileté qu'il déploya en manœuvrant sur le flanc droit de l'ennemi.

Louis Philippe d'Orléans (1773-1850), âgé à l'époque de 19 ans et connu comme le « général Égalité », ainsi que son frère cadet, Antoine d'Orléans (1775-1807), duc de Montpensier, qui venait d'être promu au grade d'adjudant général, y participèrent du côté des révolutionnaires. Se distinguant dans le commandement de son aile droite, Louis-Philippe, futur roi des Français en 1830 sous le nom de Louis-Philippe Ier, devait s'enorgueillir jusqu'à la fin de sa vie d'avoir été l'un des artisans de cette victoire décisive. Mais le spectacle du sang versé et de la tuerie devait aussi lui inspirer une profonde aversion pour la guerre.

En 1795, après le retour des Français et l'annexion de la Rhénanie et des Pays-Bas autrichiens, la bataille donne son nom au département de Jemappes.
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Bas-relief de la bataille de Jemapes sur l'arc de triomphe de l'Étoile, par Carlo Marochetti
En 1911, l'un des principaux leaders du Mouvement wallon, le socialiste Jules Destrée, inaugura sur les lieux de cette bataille un obélisque surmonté d'un coq gaulois (coq chantant).

Ce monument, comme l'a montré l'historien Philippe Raxhon, a plusieurs dimensions mémorielles.

Hommage à la victoire française qui était aussi la première victoire de la République consciente d'elle-même (à Valmy, les soldats n'apprirent qu'après la victoire que la royauté avait été abolie à Paris.

Ce monument est également un hommage aux idées de la Révolution que les initiateurs du monument en Wallonie opposaient à l'époque à une Flandre jugée réactionnaire et conservatrice, et considérée comme imposant cette manière de voir à toute la Belgique grâce à sa majorité numérique.

Mais la dimension patriote belge est également présente dans le monument parce que, monument élevé à la gloire des armées françaises, il s'inscrit dans la fraternité d'armes entre la Belgique et la France à l'occasion de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale.
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Depuis son inauguration en 1911, le Coq de Jemappes (orthographié Jemmappes sur le monument), a été l'objet de célébrations particulières du Mouvement wallon de manière intermittente et aussi du mouvement ouvrier (qui par exemple chanta tant L'Internationale que La Marseillaise, dans ses grands rassemblements et ses grandes grèves).

L'affiche du 150e anniversaire de la bataille est cravatée aux seules couleurs belges et françaises.
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