EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Message
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Giuseppe Garibaldi (ou Joseph Garibaldi pour l'état civil français), né le 4 juillet 1807 à Nice et mort à Caprera (royaume d'Italie) le 2 juin 1882, était un général, un homme politique et un patriote italien. Il est considéré comme un personnage fondamental du Risorgimento italien pour avoir personnellement conduit et combattu dans un grand nombre de campagnes militaires qui ont permis la constitution de l'Italie unifiée. Il est surnommé le « Héros des Deux Mondes » en raison des entreprises militaires qu'il a réalisées aussi bien en Amérique du Sud qu'en Europe.
Ses parents, originaires de Chiavari dans la région de Gênes, se sont installés à Nice. Mais, dès l'âge de 7 ans, en 1814, il devient sujet de Victor-Emmanuel Ier, puisque Nice revient à la Maison de Savoie du fait du premier article du traité de Paris. Giuseppe et les siens acquièrent la nationalité française du fait du traité du 24 mars 1860 (article 6 a contrario).
Son père Domenico est capitaine de la marine marchande, ses frères marchands ou commerçants, sa mère Rosa Raimondi est originaire de Loano. Son frère ainé se prénomme Angelo, après Giuseppe naissent deux autres fils, Michele et Felice et deux filles mortes en bas âge.
Ses parents auraient souhaité que Giuseppe devienne avocat, médecin ou prêtre mais l'enfant n'aime pas les études et privilégie les activités physiques et la vie en mer étant, comme il aimera à le dire, «plus ami des amusements que des études». Son père s'oppose à sa vocation maritime, il tente de fuir par la mer vers Gênes avec quelques compagnons mais il est arrêté et reconduit à sa maison. L'enseignement d'italien et d'histoire antique qu'il reçoit de son précepteur, le signor Arena, un ancien combattant des campagnes napoléoniennes créera chez le jeune Giuseppe une véritable fascination pour la Rome antique.
Il convainc son père de le laisser suivre la carrière maritime et à quinze ans, il s'engage comme mousse et s'embarque sur la Costanza commandée par Angelo Pesante de Sanremo. Son premier voyage le conduit à Odessa en mer Noire et jusqu'à Taganrog en mer d'Azov, deux anciennes colonies génoises.
C'est à 18 ans, en 1825, qu'il découvre Rome où il se rend avec son père et une cargaison de vin destinée aux pèlerins venus au jubilé du pape Léon XII. Ce voyage à Rome est pour lui une révélation, mais aussi une déception : la Rome des papes, exsangue, corrompue est bien différente de celle qu'il imaginait
En 1827 il appareille de Nice à bord de la Cortese pour la mer Noire, mais le bâtiment est assailli par des corsaires Turcs qui pillent le bateau, volant jusqu'aux vêtements des marins. Le voyage se poursuit et, en août 1828, il débarque à Constantinople où il reste jusqu'à fin 1832, en partie, en raison de la guerre turco-russe. Il s'intègre dans la communauté italienne et gagne sa vie en enseignant l'italien, le français et les mathématiques.
En février 1832 il reçoit la patente de capitaine de seconde classe et se réembarque sur la Clorinda pour la mer Noire. Après treize mois de navigation, il rentre à Nice et dès mars 1833, repart pour Constantinople. À l'équipage, s'ajoutent treize passagers français adeptes de Henri de Saint-Simon qui vont en exil dans la capitale ottomane. Leur chef est Émile Barrault, un professeur de rhétorique qui expose les idées « saint-simoniennes » à l'équipage. Une phrase le touche particulièrement :
« Un homme, qui se faisant cosmopolite, adopte l'humanité comme patrie et offre son épée et son sang à tous les peuples qui luttent contre la tyrannie, il est plus qu'un soldat; c'est un héros »
— Phrase de Barrault rapportée par Garibaldi à Alexandre Dumas dans les mémoires qu'il a rédigés.
Garibaldi, âgé de 26 ans, sera très influencé par les propos de Barrault bien qu'Anita Garibaldi a émis l'hypothèse que ces idées ne lui étaient pas nouvelles depuis ses séjours dans l'empire Ottoman, lieu choisi par beaucoup d'exilés politiques d'Europe et parcouru par des frémissements d'autonomie et de liberté. Certaines provinces comme l'Égypte ont acquis leur autonomie en 1805 grâce à Méhémet Ali, pendant que d'autres, comme la Grèce, ambitionnent une indépendance totale. Tout ceci contribue à le convaincre que le monde est parcouru d'un grand frémissement de liberté.
Le bateau débarque les Français à Constantinople et poursuit pour Taganrog. Dans une auberge, au cours d'une discussion, Giambattista Cuneo surnommé il Credente (le croyant) lui expose les idées mazziniennes.
Pour Garibaldi les thèses de Giuseppe Mazzini semblent être la directe conséquence des idées de Barrault pour la lutte de l'unité de l'Italie, moment initial de la rédemption de tous les peuples opprimés. Ce voyage change la vie de Garibaldi ; dans ses mémoires, concernant cet événement, il écrit : « Colomb n'éprouva sans doute pas de plus grande satisfaction, en découvrant l'Amérique, que celle que je ressentis moi, en rencontrant ceux dont la préoccupation était la rédemption de la patrie »
L'histoire veut que Giuseppe Garibaldi ait rencontré Giuseppe Mazzini en 1833 à Marseille et qu'il se soit inscrit à Jeune Italie (Giovine Italia), une association politique secrète dont l'objectif est de transformer l'Italie en une république démocratique unitaire. Poussé par l'action politique, il s'enrôle dans la marine du royaume de Sardaigne pour mener une propagande révolutionnaire. Comme marin, il prend pour nom de bataille Cléombrote, un héros de Sparte .
Avec ses amis Edoardo Mutru et Marco Pe, il cherche à faire du prosélytisme pour leur cause, s'exposant avec légèreté. Ils sont signalés à la police qui les surveille et ils sont mutés sur la frégate Comte de Geneys prête au départ pour le Brésil.
En février 1834, il est chargé par Mazzini de provoquer un soulèvement à l'arsenal de Gênes, elle doit s'accompagner d'une insurrection populaire dans le Piémont le 11 février 1834. Garibaldi descend à terre pour se mettre en contact avec les mazziniens; mais l'échec de la révolte en Savoie et la mise en alerte de l'armée et de la police provoque l'échec de l'opération. Garibaldi ne retourne pas à bord du Comte de Geneys et est considéré comme déserteur. Reconnu comme un chef de la conspiration, il est condamné à la peine de mort ignominieuse par contumace en tant qu'ennemi de la patrie et de l'état.
Garibaldi devient ainsi un « bandit » : il se réfugie d'abord à Nice puis franchit la frontière pour rejoindre Marseille, hôte de son ami Giuseppe Pares. Pour éviter d'être suspecté, il prend le nom de Joseph Pane et en juillet, il s'embarque pour la mer Noire et en mars 1835, on le retrouve en Tunisie. Garibaldi reste en contact avec l'association mazzinienne par l'intermédiaire de Luigi Cannessa et en juin 1835 il est initié à la Jeune Europe, prenant comme nom de bataille Borrel en souvenir de Joseph Borrel, martyr de la cause révolutionnaire.
En décembre 1835, Garibaldi décide de partir pour l'Amérique du Sud, il s'embarque pour Rio de Janeiro au Brésil, avec l'intention de diffuser les idéaux mazziniens. Le 8 septembre 1835, il part de Marseille sur le brigantin Nautonnier. Après une période d'activité commerciale, Garibaldi devient en 1838 commandant en chef des forces navales de la République du Rio Grande do Sul.
Monument en l'honneur de Giuseppe et Anita Garibaldi, place Garibaldi, à Porto Alegre, Rio Grande do Sul, Brésil
Entre décembre 1835 et 1848 Garibaldi passe une longue période d'exil en Amérique du Sud, d'abord à Rio de Janeiro, accueilli par la petite communauté d'italiens adhérant au mouvement jeune Italie. En Amérique du Sud, il trouve ce qu'il recherche dans sa quête de la liberté institutionnelle. Il soutient tous ceux qui veulent lutter pour l'indépendance avec la même ardeur que s'il s'agissait de sa patrie. Grâce à son ami Giuseppe Stefano Grondona, il devient président de la cellule de Jeune Italie sur le continent américain . Il adhère aussi à la loge maçonnique Asilo di Vertud.
Le 4 mai 1837 il obtient une lettre de marque du gouvernement du Rio Grande do Sul, rebelle à l'autorité de l'Empire du Brésil, et il défie un empire avec son bateau de pêche baptisé Mazzini. Au cours de l'action séparatiste Bento Gonçalves da Silva qui conduit à la République Riograndense, il repousse, le 11 avril 1838, un bataillon de l'armée impériale brésilienne (bataille de Galpon de Xarqueada) et il prend part au côté du général Davi Canabarro à la prise du port de Laguna, capitale de la province de Santa Caterina, (25 juillet 1839) ce qui facilite la création de la République Catarinense ou République Juliana. Le 15 novembre, l'armée impériale reconquiert la ville et les républicains reparaissent sur les hauteurs où se déroulent des batailles avec plus ou moins de succès. En particulier, Garibaldi est impliqué pour la première fois dans un combat exclusivement terrestre, à proximité de Forquillas : il attaque avec ses marins et oblige ses ennemis à se retirer.
Garibaldi entre dans le corps des révolutionnaires de La joven Europa. Durant cette période, il a pour maîtresses Manuela de Paula Ferreira, nièce de Bento Gonçalves da Silva, et Ana Maria de Jesus Ribeiro.
En 1841 il part en Uruguay où la guerre fait rage entre le président uruguayen Manuel Oribe qui a été renversé mais est soutenu par le gouvernement de Buenos Aires de Juan Manuel de Rosas et le nouveau gouvernement présidé par le général Fructuoso Rivera installé à Montevideo et qui compte sur l'appui du Brésil, des flottes françaises et anglaises et des argentins « unitaires » (Partido Unitario, de tendance libérale). Déclarée en décembre 1838, la guerre nommée Grande dure de 1839 à 1851.
Installé à Montevideo, en plus de son activité révolutionnaire, Garibaldi donne des cours de mathématiques et il est membre de la loge maçonnique « Les Amies de la Patrie ».
Montevideo se trouve assiégée par les forces du président Manuel Oribe, appuyées par des troupes de la Confederación Argentina. Au río de la Plata, la flotte de la Confédération, qui opère sous le commandement de l'amiral Guillermo Brown, essaie de bloquer le port de Montevideo qui est défendu par la flotte du gouvernement de Montevideo sous le commandement du commodore Juan Coe. En 1842 le gouvernement de Montevideo désigne Garibaldi comme remplaçant de Coe. Le 16 août 1842 une bataille navale a lieu sur le fleuve Paraná près de la localité Costa Brava, Coe dirige la flotte. Les vaisseaux commandés par Garibaldi sont battus par les forces de Brown dont les moyens en navire et en hommes sont supérieurs. Après avoir subi de fortes pertes, Garibaldi incendie ses vaisseaux pour éviter qu'ils ne tombent aux mains de Brown; et en débarquant à terre, il réussit à se mettre à l'abri avec l'équipage survivant.
Il épouse en 1842 Ana Maria de Jesus Ribeiro qu'il a rencontré en 1839 et dont il aura quatre enfants (Rosita, Menotti, Teresita et Ricciotti) dont un meurt lors d'une épidémie de variole.
Garibaldi dirige de nouveau une escadrille, à la tête de laquelle il réussit à empêcher que les vaisseaux de Brown occupent l'Isla de Ratas, dans la baie de Montevideo (que l'on nomme de ce fait Isla Libertad- Île Liberté-), parvenant ainsi à contrecarrer la tentative de la flotte rosista de bloquer Montevideo. De retour à Montevideo, en 1843 alors qu'Oribe fait le siège de Montevideo qui durera jusqu'en 1851, Garibaldi organise et prend la tête de mercenaire appelée la La Legión Italiana (Légion Italienne), qui se met au service du gouvernement de Montevideo dénommé le Gobierno de la Defensa (Gouvernement de la Défense). Parmi les actions militaires auxquelles Garibaldi a participé à la tête de la Légion Italienne, celle du 17 novembre 1843 tient son nom, Combate de Tres Cruces, du lieu où se sont produit les combats, dans les environs de Montevideo.
C'est au cours de la défense de Montevideo que la légion italienne qu'il commande endosse la chemise rouge, vêtement à l'origine destiné aux ouvriers des abattoirs argentins. Cette chemise rouge est un élément essentiel du mythe garibaldien, mais il faut aussi mentionner le chapeau de gaúcho et le poncho de la pampa.
En avril 1845, Garibaldi embarque sur une nouvelle flottille d'une vingtaine de vaisseaux et avec environ 900 hommes, il débarque pour occuper et piller Colonia del Sacramento comptant sur la protection des escadres françaises et anglaises[20]. En septembre il occupe l'île isla Martín García (enclave argentine en Uruguay -río de la Plata), défendue par dix soldats de la Confédération, et la ville de Gualeguaychú qu'il pille et en octobre il occupe la ville de Salto. Le 8 février 1846, sur le territoire de Salto, à proximité de la rivière San Antonio, affluent du Río Uruguay, Garibaldi et sa Légion Italienne livrent la bataille de San Antonio contre des forces supérieures de la Confédération, auxquelles ils infligent de nombreuses pertes mais ils parviennent à se retirer après avoir perdu approximativement le tiers de leurs effectifs.
Il rentre en Italie peu après le début de la première guerre d'indépendance italienne.
Lorsque la révolution éclate en Italie en 1848, Garibaldi, dont la réputation a précédé la venue, offre son épée au roi de Sardaigne et identifie désormais son destin à celui de l'Italie. Il devient alors le héros des guerres du Risorgimento contre l'Autriche pour débarrasser le sol italien de la présence étrangère en Lombardie-Vénétie (guerres contre l'Autriche, 1848, 1849, 1859, épopée de la République romaine et l'artisan de l'unification italienne, des Alpes à la Sicile.
Garibaldi débarque à Nice avec Anita, ses 3 enfants et ses compagnons. Il se rend le 5 juillet à Roverbella à proximité de Mantoue, pour se proposer comme volontaire auprès du roi Charles-Albert qui, prévenu par ses conseillers de sa participation à l'insurrection de Gênes, le reçoit sans enthousiasme. Il participe cependant comme volontaire au service du gouvernement provisoire de Milan. Avec la légion qu'il a organisée, il obtient deux petits succès tactiques sur les Autrichiens de Constantin d'Aspre qui dispose du IIe corps d'armée composé de 20 000 hommes à Luino et Morazzone (5 aout). Garibaldi réussit à rejoindre la Suisse par un sentier le 27 août. D’Aspre reste impressionné au point de faire son éloge au cours d'une réunion avec un représentant sarde à Parme: « l'homme qui aurait puissamment servi votre cause, vous ne l'avez pas reconnu: c'est Garibaldi ». Jugement répété dans deux rapports à Radetzky dans lesquels il reconnait son « initiative et énergie » et que lui même communique à Vienne. C'est à cette époque que date l'appréciation flatteuse de la littérature militaire autrichienne à l'égard de Garibaldi qui le qualifie de chef de bande (Bandenfuehrer).
Le 12 décembre, Giuseppe Garibaldi entre dans Rome avec sa légion de volontaires. Après la défaite piémontaise de Novare (22-23 mars 1849) et l'abandon de Milan, Garibaldi participe aux combats pour la défense de la république romaine menacée par les troupes françaises et napolitaines qui défendent les intérêts du pape Pie IX.
Pendant la République romaine, Garibaldi a été le général le plus important et brillant de l'armée romaine, formée d'Italiens de toute la péninsule et aussi d'étrangers, Suisses principalement. Le 8 février 1849, la République romaine est proclamée, Le pouvoir exécutif est exercé par un triumvirat avec Mazzini, Carlo Armellini et Aurelio Saffi. Garibaldi, qui a été nommé général de brigade de la République romaine, est vainqueur des Français le 30 avril. Il anime la résistance du 3 juin au 3 juillet. Face aux troupes françaises bien entraînées et équipées, il résiste un mois dans une bataille de tranchées alors qu'il est plutôt habitué à des actions de guérillas. Il montre ainsi une fois de plus son génie.
Avec la fin de la République romaine, Garibaldi quitte la cité, avec 1 500 hommes, avec l'intention de rejoindre Venise où la République de Saint-Marc résiste encore aux Autrichiens. Poursuivi par les troupes du feld-maréchal Constantin d'Aspre, il se réfugie à Saint-Marin le 31 juillet. Le 2 août 1849, la ville de Cesenatico ravitaille Garibaldi et lui fournit 13 bateaux de pêche pour qu'il puisse, avec ses hommes, rejoindre Venise par la mer.
Le 3 août, il est obligé d'accoster dans les marais de Comacchio (delta du Pô), pour y déposer, dans une petite maison de pêcheur, son épouse Anita, gravement malade et qui y meurt le 4 août[
fin de la 1ère partie
Ses parents, originaires de Chiavari dans la région de Gênes, se sont installés à Nice. Mais, dès l'âge de 7 ans, en 1814, il devient sujet de Victor-Emmanuel Ier, puisque Nice revient à la Maison de Savoie du fait du premier article du traité de Paris. Giuseppe et les siens acquièrent la nationalité française du fait du traité du 24 mars 1860 (article 6 a contrario).
Son père Domenico est capitaine de la marine marchande, ses frères marchands ou commerçants, sa mère Rosa Raimondi est originaire de Loano. Son frère ainé se prénomme Angelo, après Giuseppe naissent deux autres fils, Michele et Felice et deux filles mortes en bas âge.
Ses parents auraient souhaité que Giuseppe devienne avocat, médecin ou prêtre mais l'enfant n'aime pas les études et privilégie les activités physiques et la vie en mer étant, comme il aimera à le dire, «plus ami des amusements que des études». Son père s'oppose à sa vocation maritime, il tente de fuir par la mer vers Gênes avec quelques compagnons mais il est arrêté et reconduit à sa maison. L'enseignement d'italien et d'histoire antique qu'il reçoit de son précepteur, le signor Arena, un ancien combattant des campagnes napoléoniennes créera chez le jeune Giuseppe une véritable fascination pour la Rome antique.
Il convainc son père de le laisser suivre la carrière maritime et à quinze ans, il s'engage comme mousse et s'embarque sur la Costanza commandée par Angelo Pesante de Sanremo. Son premier voyage le conduit à Odessa en mer Noire et jusqu'à Taganrog en mer d'Azov, deux anciennes colonies génoises.
C'est à 18 ans, en 1825, qu'il découvre Rome où il se rend avec son père et une cargaison de vin destinée aux pèlerins venus au jubilé du pape Léon XII. Ce voyage à Rome est pour lui une révélation, mais aussi une déception : la Rome des papes, exsangue, corrompue est bien différente de celle qu'il imaginait
En 1827 il appareille de Nice à bord de la Cortese pour la mer Noire, mais le bâtiment est assailli par des corsaires Turcs qui pillent le bateau, volant jusqu'aux vêtements des marins. Le voyage se poursuit et, en août 1828, il débarque à Constantinople où il reste jusqu'à fin 1832, en partie, en raison de la guerre turco-russe. Il s'intègre dans la communauté italienne et gagne sa vie en enseignant l'italien, le français et les mathématiques.
En février 1832 il reçoit la patente de capitaine de seconde classe et se réembarque sur la Clorinda pour la mer Noire. Après treize mois de navigation, il rentre à Nice et dès mars 1833, repart pour Constantinople. À l'équipage, s'ajoutent treize passagers français adeptes de Henri de Saint-Simon qui vont en exil dans la capitale ottomane. Leur chef est Émile Barrault, un professeur de rhétorique qui expose les idées « saint-simoniennes » à l'équipage. Une phrase le touche particulièrement :
« Un homme, qui se faisant cosmopolite, adopte l'humanité comme patrie et offre son épée et son sang à tous les peuples qui luttent contre la tyrannie, il est plus qu'un soldat; c'est un héros »
— Phrase de Barrault rapportée par Garibaldi à Alexandre Dumas dans les mémoires qu'il a rédigés.
Garibaldi, âgé de 26 ans, sera très influencé par les propos de Barrault bien qu'Anita Garibaldi a émis l'hypothèse que ces idées ne lui étaient pas nouvelles depuis ses séjours dans l'empire Ottoman, lieu choisi par beaucoup d'exilés politiques d'Europe et parcouru par des frémissements d'autonomie et de liberté. Certaines provinces comme l'Égypte ont acquis leur autonomie en 1805 grâce à Méhémet Ali, pendant que d'autres, comme la Grèce, ambitionnent une indépendance totale. Tout ceci contribue à le convaincre que le monde est parcouru d'un grand frémissement de liberté.
Le bateau débarque les Français à Constantinople et poursuit pour Taganrog. Dans une auberge, au cours d'une discussion, Giambattista Cuneo surnommé il Credente (le croyant) lui expose les idées mazziniennes.
Pour Garibaldi les thèses de Giuseppe Mazzini semblent être la directe conséquence des idées de Barrault pour la lutte de l'unité de l'Italie, moment initial de la rédemption de tous les peuples opprimés. Ce voyage change la vie de Garibaldi ; dans ses mémoires, concernant cet événement, il écrit : « Colomb n'éprouva sans doute pas de plus grande satisfaction, en découvrant l'Amérique, que celle que je ressentis moi, en rencontrant ceux dont la préoccupation était la rédemption de la patrie »
L'histoire veut que Giuseppe Garibaldi ait rencontré Giuseppe Mazzini en 1833 à Marseille et qu'il se soit inscrit à Jeune Italie (Giovine Italia), une association politique secrète dont l'objectif est de transformer l'Italie en une république démocratique unitaire. Poussé par l'action politique, il s'enrôle dans la marine du royaume de Sardaigne pour mener une propagande révolutionnaire. Comme marin, il prend pour nom de bataille Cléombrote, un héros de Sparte .
Avec ses amis Edoardo Mutru et Marco Pe, il cherche à faire du prosélytisme pour leur cause, s'exposant avec légèreté. Ils sont signalés à la police qui les surveille et ils sont mutés sur la frégate Comte de Geneys prête au départ pour le Brésil.
En février 1834, il est chargé par Mazzini de provoquer un soulèvement à l'arsenal de Gênes, elle doit s'accompagner d'une insurrection populaire dans le Piémont le 11 février 1834. Garibaldi descend à terre pour se mettre en contact avec les mazziniens; mais l'échec de la révolte en Savoie et la mise en alerte de l'armée et de la police provoque l'échec de l'opération. Garibaldi ne retourne pas à bord du Comte de Geneys et est considéré comme déserteur. Reconnu comme un chef de la conspiration, il est condamné à la peine de mort ignominieuse par contumace en tant qu'ennemi de la patrie et de l'état.
Garibaldi devient ainsi un « bandit » : il se réfugie d'abord à Nice puis franchit la frontière pour rejoindre Marseille, hôte de son ami Giuseppe Pares. Pour éviter d'être suspecté, il prend le nom de Joseph Pane et en juillet, il s'embarque pour la mer Noire et en mars 1835, on le retrouve en Tunisie. Garibaldi reste en contact avec l'association mazzinienne par l'intermédiaire de Luigi Cannessa et en juin 1835 il est initié à la Jeune Europe, prenant comme nom de bataille Borrel en souvenir de Joseph Borrel, martyr de la cause révolutionnaire.
En décembre 1835, Garibaldi décide de partir pour l'Amérique du Sud, il s'embarque pour Rio de Janeiro au Brésil, avec l'intention de diffuser les idéaux mazziniens. Le 8 septembre 1835, il part de Marseille sur le brigantin Nautonnier. Après une période d'activité commerciale, Garibaldi devient en 1838 commandant en chef des forces navales de la République du Rio Grande do Sul.
Monument en l'honneur de Giuseppe et Anita Garibaldi, place Garibaldi, à Porto Alegre, Rio Grande do Sul, Brésil
Entre décembre 1835 et 1848 Garibaldi passe une longue période d'exil en Amérique du Sud, d'abord à Rio de Janeiro, accueilli par la petite communauté d'italiens adhérant au mouvement jeune Italie. En Amérique du Sud, il trouve ce qu'il recherche dans sa quête de la liberté institutionnelle. Il soutient tous ceux qui veulent lutter pour l'indépendance avec la même ardeur que s'il s'agissait de sa patrie. Grâce à son ami Giuseppe Stefano Grondona, il devient président de la cellule de Jeune Italie sur le continent américain . Il adhère aussi à la loge maçonnique Asilo di Vertud.
Le 4 mai 1837 il obtient une lettre de marque du gouvernement du Rio Grande do Sul, rebelle à l'autorité de l'Empire du Brésil, et il défie un empire avec son bateau de pêche baptisé Mazzini. Au cours de l'action séparatiste Bento Gonçalves da Silva qui conduit à la République Riograndense, il repousse, le 11 avril 1838, un bataillon de l'armée impériale brésilienne (bataille de Galpon de Xarqueada) et il prend part au côté du général Davi Canabarro à la prise du port de Laguna, capitale de la province de Santa Caterina, (25 juillet 1839) ce qui facilite la création de la République Catarinense ou République Juliana. Le 15 novembre, l'armée impériale reconquiert la ville et les républicains reparaissent sur les hauteurs où se déroulent des batailles avec plus ou moins de succès. En particulier, Garibaldi est impliqué pour la première fois dans un combat exclusivement terrestre, à proximité de Forquillas : il attaque avec ses marins et oblige ses ennemis à se retirer.
Garibaldi entre dans le corps des révolutionnaires de La joven Europa. Durant cette période, il a pour maîtresses Manuela de Paula Ferreira, nièce de Bento Gonçalves da Silva, et Ana Maria de Jesus Ribeiro.
En 1841 il part en Uruguay où la guerre fait rage entre le président uruguayen Manuel Oribe qui a été renversé mais est soutenu par le gouvernement de Buenos Aires de Juan Manuel de Rosas et le nouveau gouvernement présidé par le général Fructuoso Rivera installé à Montevideo et qui compte sur l'appui du Brésil, des flottes françaises et anglaises et des argentins « unitaires » (Partido Unitario, de tendance libérale). Déclarée en décembre 1838, la guerre nommée Grande dure de 1839 à 1851.
Installé à Montevideo, en plus de son activité révolutionnaire, Garibaldi donne des cours de mathématiques et il est membre de la loge maçonnique « Les Amies de la Patrie ».
Montevideo se trouve assiégée par les forces du président Manuel Oribe, appuyées par des troupes de la Confederación Argentina. Au río de la Plata, la flotte de la Confédération, qui opère sous le commandement de l'amiral Guillermo Brown, essaie de bloquer le port de Montevideo qui est défendu par la flotte du gouvernement de Montevideo sous le commandement du commodore Juan Coe. En 1842 le gouvernement de Montevideo désigne Garibaldi comme remplaçant de Coe. Le 16 août 1842 une bataille navale a lieu sur le fleuve Paraná près de la localité Costa Brava, Coe dirige la flotte. Les vaisseaux commandés par Garibaldi sont battus par les forces de Brown dont les moyens en navire et en hommes sont supérieurs. Après avoir subi de fortes pertes, Garibaldi incendie ses vaisseaux pour éviter qu'ils ne tombent aux mains de Brown; et en débarquant à terre, il réussit à se mettre à l'abri avec l'équipage survivant.
Il épouse en 1842 Ana Maria de Jesus Ribeiro qu'il a rencontré en 1839 et dont il aura quatre enfants (Rosita, Menotti, Teresita et Ricciotti) dont un meurt lors d'une épidémie de variole.
Garibaldi dirige de nouveau une escadrille, à la tête de laquelle il réussit à empêcher que les vaisseaux de Brown occupent l'Isla de Ratas, dans la baie de Montevideo (que l'on nomme de ce fait Isla Libertad- Île Liberté-), parvenant ainsi à contrecarrer la tentative de la flotte rosista de bloquer Montevideo. De retour à Montevideo, en 1843 alors qu'Oribe fait le siège de Montevideo qui durera jusqu'en 1851, Garibaldi organise et prend la tête de mercenaire appelée la La Legión Italiana (Légion Italienne), qui se met au service du gouvernement de Montevideo dénommé le Gobierno de la Defensa (Gouvernement de la Défense). Parmi les actions militaires auxquelles Garibaldi a participé à la tête de la Légion Italienne, celle du 17 novembre 1843 tient son nom, Combate de Tres Cruces, du lieu où se sont produit les combats, dans les environs de Montevideo.
C'est au cours de la défense de Montevideo que la légion italienne qu'il commande endosse la chemise rouge, vêtement à l'origine destiné aux ouvriers des abattoirs argentins. Cette chemise rouge est un élément essentiel du mythe garibaldien, mais il faut aussi mentionner le chapeau de gaúcho et le poncho de la pampa.
En avril 1845, Garibaldi embarque sur une nouvelle flottille d'une vingtaine de vaisseaux et avec environ 900 hommes, il débarque pour occuper et piller Colonia del Sacramento comptant sur la protection des escadres françaises et anglaises[20]. En septembre il occupe l'île isla Martín García (enclave argentine en Uruguay -río de la Plata), défendue par dix soldats de la Confédération, et la ville de Gualeguaychú qu'il pille et en octobre il occupe la ville de Salto. Le 8 février 1846, sur le territoire de Salto, à proximité de la rivière San Antonio, affluent du Río Uruguay, Garibaldi et sa Légion Italienne livrent la bataille de San Antonio contre des forces supérieures de la Confédération, auxquelles ils infligent de nombreuses pertes mais ils parviennent à se retirer après avoir perdu approximativement le tiers de leurs effectifs.
Il rentre en Italie peu après le début de la première guerre d'indépendance italienne.
Lorsque la révolution éclate en Italie en 1848, Garibaldi, dont la réputation a précédé la venue, offre son épée au roi de Sardaigne et identifie désormais son destin à celui de l'Italie. Il devient alors le héros des guerres du Risorgimento contre l'Autriche pour débarrasser le sol italien de la présence étrangère en Lombardie-Vénétie (guerres contre l'Autriche, 1848, 1849, 1859, épopée de la République romaine et l'artisan de l'unification italienne, des Alpes à la Sicile.
Garibaldi débarque à Nice avec Anita, ses 3 enfants et ses compagnons. Il se rend le 5 juillet à Roverbella à proximité de Mantoue, pour se proposer comme volontaire auprès du roi Charles-Albert qui, prévenu par ses conseillers de sa participation à l'insurrection de Gênes, le reçoit sans enthousiasme. Il participe cependant comme volontaire au service du gouvernement provisoire de Milan. Avec la légion qu'il a organisée, il obtient deux petits succès tactiques sur les Autrichiens de Constantin d'Aspre qui dispose du IIe corps d'armée composé de 20 000 hommes à Luino et Morazzone (5 aout). Garibaldi réussit à rejoindre la Suisse par un sentier le 27 août. D’Aspre reste impressionné au point de faire son éloge au cours d'une réunion avec un représentant sarde à Parme: « l'homme qui aurait puissamment servi votre cause, vous ne l'avez pas reconnu: c'est Garibaldi ». Jugement répété dans deux rapports à Radetzky dans lesquels il reconnait son « initiative et énergie » et que lui même communique à Vienne. C'est à cette époque que date l'appréciation flatteuse de la littérature militaire autrichienne à l'égard de Garibaldi qui le qualifie de chef de bande (Bandenfuehrer).
Le 12 décembre, Giuseppe Garibaldi entre dans Rome avec sa légion de volontaires. Après la défaite piémontaise de Novare (22-23 mars 1849) et l'abandon de Milan, Garibaldi participe aux combats pour la défense de la république romaine menacée par les troupes françaises et napolitaines qui défendent les intérêts du pape Pie IX.
Pendant la République romaine, Garibaldi a été le général le plus important et brillant de l'armée romaine, formée d'Italiens de toute la péninsule et aussi d'étrangers, Suisses principalement. Le 8 février 1849, la République romaine est proclamée, Le pouvoir exécutif est exercé par un triumvirat avec Mazzini, Carlo Armellini et Aurelio Saffi. Garibaldi, qui a été nommé général de brigade de la République romaine, est vainqueur des Français le 30 avril. Il anime la résistance du 3 juin au 3 juillet. Face aux troupes françaises bien entraînées et équipées, il résiste un mois dans une bataille de tranchées alors qu'il est plutôt habitué à des actions de guérillas. Il montre ainsi une fois de plus son génie.
Avec la fin de la République romaine, Garibaldi quitte la cité, avec 1 500 hommes, avec l'intention de rejoindre Venise où la République de Saint-Marc résiste encore aux Autrichiens. Poursuivi par les troupes du feld-maréchal Constantin d'Aspre, il se réfugie à Saint-Marin le 31 juillet. Le 2 août 1849, la ville de Cesenatico ravitaille Garibaldi et lui fournit 13 bateaux de pêche pour qu'il puisse, avec ses hommes, rejoindre Venise par la mer.
Le 3 août, il est obligé d'accoster dans les marais de Comacchio (delta du Pô), pour y déposer, dans une petite maison de pêcheur, son épouse Anita, gravement malade et qui y meurt le 4 août[
fin de la 1ère partie
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Garibaldi réussit à échapper à ses poursuivants en rejoignant la Ligurie dans le royaume de Sardaigne. Mais découragé et blessé dans son orgueil, il s'embarque d'abord pour la Tunisie, puis Tanger. Après quelques mois, il se rend à New York (juillet 1850 - mars 1851) où il travaille dans l'usine de chandelle d'Antonio Meucci, connu pour avoir inventé le téléphone avant Alexandre Graham Bell, il repart pour le Pérou pour s'engager comme capitaine dans la marine et parcourir le monde : Lima, la Chine, Manille, l'Australie…
Garibaldi quitte New York pour la dernière fois en 1853. On peut trouver une statue de lui au Washington Square Park dans le centre de New York.
Le 21 mars 1854, Garibaldi, capitaine du bateau à voile Commonwealth, appareille de Baltimore avec le drapeau américain. Il navigue dans l'embouchure de la Tyne dans le nord-est de Angleterre sa cargaison dans le South Shields. Garibaldi, qui est déjà un personnage populaire à Tyneside, est accueilli avec enthousiasme par les autorités locales. Le Newcastle Courant rapporte qu'il refuse une invitation à dîner avec des dignitaires de la région de Newcastle. En souvenir de son séjour, une épée gravée payée par une souscription, est offerte à Garibaldi, son petit-fils Giuseppe Garibaldi l’emmènera en Afrique du Sud avec lui un demi-siècle plus tard, lorsqu’il entrera au service de la British Army pendant la Seconde Guerre des Boers. Garibaldi séjourne un mois à Tyneside et repart en avril 1854.
De retour en Italie, il achète la moitié de l'île de Caprera (île de l'archipel sarde de la Madeline) pour le prix de 35 000 lires. Il construit une ferme avec une trentaine d'amis et il fait le paysan, le forgeron et l'éleveur, possédant des oliviers, un vignoble
En 1858-1859, Garibaldi est chargé par Cavour, qu'il a rencontré pour la première fois en 1857, de constituer des troupes (5 000 hommes) qui deviendront par la suite le corps des Chasseurs des Alpes avec le grade de major-général. Il participe à la seconde guerre d'indépendance réalisant une brillante campagne en Lombardie septentrionale. Après avoir battu l'armée autrichienne à la bataille de San Fermo, il occupe la ville de Côme.
À la fin de 1859, il est en Romagne pour tenter sans succès une invasion des Marches et de l'Ombrie afin de les unir à la ligue de l'Italie centrale. L'opération est prématurée et improvisée, Napoléon III n'y étant pas favorable, il est bloqué par le général Manfredo Fanti.
En mars 1860, il est élu député de Nice. Le 15 avril, Nice devient française. Garibaldi démissionne de son mandat ne pouvant se faire à l'idée du « troc de Nice ».
D'avril à mai 1860, il réunit des volontaires et fixe les grandes lignes stratégiques et le soutien logistique nécessaire à l'invasion du royaume des Deux-Siciles, le nombre de volontaires est proche du millier, ce qui a donné son nom de légende à l'entreprise.
L'embarquement des troupes a lieu les 5 et 6 mai à Gênes, à Quarto, et le voyage commence dans le désordre avec la perte des péniches chargées de munitions et de vivres. Le 11 mai, l'escadre arrive en Sicile et débarque à Marsala, bénéficiant de la protection de deux navires britanniques à l'entrée du port.
Sur la grande île, les combats tournent à l'avantage des garibaldiens aidés de nouveaux volontaires venus de Sicile et du Piémont : ils remportent sur les troupes de François II la victoire de Calatafimi le 15 mai 1860, s'emparent de Palerme le 27 mai et viennent à bout d'une contre-offensive napolitaine aux abords du détroit de Messine, à Milazzo, le 20 juillet. Après cette opération, son lieutenant Nino Bixio, condamne pour brigandage cinq personnes sommairement jugé à Bronte.
Depuis mai, Garibaldi s'est proclamé dictateur (au sens romain du terme) et, en juin, abolit le pouvoir du roi de Naples sur la Sicile. Dès lors, Garibaldi poursuit sa conquête sur le continent et marche sur Naples qu'il prend le 7 septembre 1860. Cavour organise une expédition pour empêcher la consolidation du pouvoir de Garibaldi, il craint qu'il forme une république. Les troupes piémontaises battent l'armée pontificale à Castelfidardo. Garibaldi affronte et vainc les 20 000 soldats de l'armée des Bourbon à Volturno. Près de Teano, Garibaldi rencontre Victor-Emmanuel le 26 octobre et salue le roi d'Italie ce qui lui apporte la caution de l'Italie républicaine. Le 9 novembre, il se retire à Caprera. Des plébiscites ratifient le rattachement du royaume des Deux-Siciles au Piémont.
Le 14 mars 1861, le royaume d'Italie est proclamé. Garibaldi est le véritable artisan de cette unification.
Au cours de son existence, Garibaldi tente à chaque occasion de libérer Rome du pouvoir temporel, en chassant si possible le pape. Il est un féroce anti-clérical:« Si naissait une société du démon qui combatte les despotes et les prêtres, je m'engagerais dans ses rangs »
La haine envers le pape et le clergé et particulièrement contre Pie IX est illustré par le nom que Garibaldi donne à son âne Pionono, et par le fait qu'il parle du pontife en utilisant l'expression « un mètre cube de fumier ».
La première tentative de la république romaine de 1849 est associée à la mort de sa femme Anita. L'expédition des Mille a pour objectif, non pas Naples mais Rome mais il est empêché par les considérations politiques du gouvernement sarde.
Garibaldi a obtenu un succès et sur sa lancée, en 1862, il organise une nouvelle expédition: il s'embarque à Caprera, rejoint Palerme où il est accueilli par une population en liesse. Il traverse sans problème la Sicile enrôlant des volontaires et il franchit le détroit depuis Giardini-Naxos où il a passé la nuit chez la famille Carrozza.
Napoléon III, l'unique allié du nouveau royaume d'Italie, a mis Rome sous sa protection et la tentative est vouée à l'échec. Il met cependant dans l'embarras le gouvernement italien qui décide d'arrêter Garibaldi en Calabre en envoyant contre lui l'armée régulière.
Garibaldi, compte probablement sur son prestige et cherche à éviter l'affrontement en passant par une voie au cœur de la montagne de l'Aspromonte. Il est intercepté, les bersagliers ouvrent le feu et les chemises rouges ripostent. Garibaldi s'interpose, criant aux siens de ne pas tirer, il est blessé à la hanche et au pied gauche. Il tombe et l'affrontement cesse, le général est arrêté. Le 2 septembre, Garibaldi est conduit à La Spezia et enfermé dans la prison de Varignano. Le 20 novembre, Garibaldi est transporté à Pise où il est ausculté par le professeur Paolo Tassinari et le 23 le professeur Ferdinando Zannetti l'opère pour extraire la balle de fusil.
Au printemps 1861, le colonel Candido Augusto Vecchi, à la demande de Garibaldi, écrit au journaliste américain Theodore Tuckermann exprimant la sympathie de Garibaldi pour l'Union. L'ambassadeur américain à Turin, P.H. Marsh, tâte le terrain pour une participation du héros à la guerre de Sécession américaine en qualité de commandant de division.
Garibaldi ne veut pas s'impliquer, officiellement, il veut une résolution décisive pour l'émancipation des esclaves et le commandement suprême mais en fait il fonde ses espoirs sur une initiative imminente de Victor-Emmanuel concernant Rome ou la Vénétie. Avec ces préambules, les négociations cessent, à l'automne 1862, Canisius, consul américain à Vienne, reprend des contacts, cependant Garibaldi, blessé au cours des combat d'Aspromonte, se trouve détenu dans le hameau de Varignano (commune de Portovenere): en cas d'accord, cela aurait posé un problème diplomatique délicat.
Seward, secrétaire d'état d'Abraham Lincoln, intervient pour mettre fin à la proposition
Au début de la troisième guerre d'indépendance (1866), le corps de volontaires dénommé Corps des volontaires italiens est réorganisé encore une fois sous le commandement de Garibaldi. Encore une fois, la mission est la même que celle menée autour des lacs lombards en 1848 et 1849: agir dans une zone d'opération secondaire, les Pré-Alpes entre Brescia et le Trentin, à l'ouest du lac de Garde, avec l'objectif stratégique de couper la route entre le Tyrol et la forteresse autrichienne de Vérone ce qui laisse la seule voie du Tarvisio pour approvisionner ses propres armées et forteresses entre Mantoue et Udine. L'action stratégique principale est confiée aux deux grandes armées en plaine, confiées à Alfonso La Marmora et à Enrico Cialdini.
Garibaldi contourne Brescia puis passe à l'offensive à Ponte Caffaro le 25 juin 1866, le 3 juillet à Monte Suello il contraint les Autrichiens au repli mais il est blessé à la cuisse par un coup maladroit parti d'un de ses volontaires. Avec la victoire de la bataille de Bezzecca et Cimego le 21 juillet, s'ouvre la route vers Riva del Garda et donc l'imminente occupation de de Trento empêchée par la signature de l'armistice de Cormons le 12 août 1866. En cette occasion, il reçoit la nouvelle de l'armistice et l'ordre d'abandonner le territoire occupé, il répond télégraphiquement « j'obéis" », expression qui devient par la suite la devise du risorgimento italien et le symbole de la discipline de Garibaldi.
En 1867, Garibaldi est candidat de gauche et anticlérical aux législatives. Il est arrêté et assigné à résidence sur son île de Caprera (acquise en 1855) en septembre, dont il s'évade dès octobre 1867 pour reprendre son combat contre les troupes françaises et pontificales.
Il organise une nouvelle expédition sur Rome (la troisième) communément appelée Campagne de l'Agro Romano pour la libération de Rome, qui part cette fois de Terni, à la frontière avec les États pontificaux: il prend la place-forte de Monterotondo mais il ne réussit pas à susciter la révolution dans Rome et il est battu de manière décisive par les troupes du pape et les renforts dotés des nouveaux fusils (Chassepot) envoyés par Napoléon III lors de la bataille de Mentana le 3 novembre 1867.
Il faudra attendre la défaite de l'Empire français et la capitulation de Napoléon III du 2 septembre 1870 pour que Rome soit conquise par les troupes italiennes le 20 septembre 1870. Le 2 octobre 1870, Rome est rattachée à l'Italie suite à un plébiscite. Le rêve italien de Garibaldi est réalisé, mais les motifs de combat existent toujours et en particulier la défense de la République.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870-1871, les comités de Défense nationale, sous l'impulsion de Gambetta, font appel à Garibaldi. En 1870, il met son épée au service de la France lors de la guerre franco-allemande. Les 25 et 26 novembre, avec ses deux fils, Ricciotti et Menotti, à la tête de 10 000 tirailleurs français de l’armée des Vosges, il remporte une victoire à Dijon.
En février 1871, Garibaldi est élu sur les listes de l'Union républicaine, sans avoir été candidat, à l'Assemblée nationale française comme député de la Côte-d'Or, de Paris, d'Alger et de Nice, ville qui le sollicite. À Paris, il arrive en quatrième position derrière Louis Blanc, Gambetta et Victor Hugo. Il décline pourtant ses mandats, blessé par l'accueil de la nouvelle majorité monarchiste de la Chambre, ce qui entraîne la démission de Victor Hugo de son propre mandat en signe de soutien. Le 10 mars, le corps des volontaires garibaldiens est dissous. Le 15, il retourne à Caprera. Le 24, les insurgés de la Commune de Paris font appel à Garibaldi pour prendre leur tête, mais le vieil héros décline la proposition.
Garibaldi accepte une pension de l'État italien en 1876.
En 1880, Garibaldi épouse Francesca Armosino, une piémontaise d'origine humble et sa compagne depuis 14 ans avec qui il a trois enfants dont Rosita morte en bas âge.
Sa dernière campagne est politique et concerne le droit de vote pour lequel il engage son immense prestige.
Il meurt à Caprera le 2 juin 1882, avec le regard intentionnellement tourné vers Nice. Dans son testament, dont une copie est exposée dans la maison-musée sur l'île de Caprera, Garibaldi demande expressément la crémation alors que la famille pressée par Francesco Crispi le fait embaumer. Actuellement la dépouille repose à Caprera dans un sépulcre fermé par une importante pierre de grès blanc.
L'athée Garibaldi, dans son testament, a inséré un texte pour éviter une quelconque tentative de conversion à la religion. [réf. nécessaire]
Testament symbolique de Garibaldi : « Je lègue : mon amour pour la Liberté et la Vérité ; ma haine du mensonge et de la tyrannie ».
Le personnage de Garibaldi est absolument central dans le mouvement du Risorgimento et il a été l'objet d'un très grand nombre d'analyses historiques, politiques et critiques.
La popularité de Garibaldi, sa capacité à soulever les foules et ses victoires militaires ont contribué de manière déterminante à l'unification de l'Etat italien. Nombreuses furent, aussi, les défaites, parmi lesquels particulièrement sensibles celles d'Aspromonte et Mentana qui le firent s'opposer une partie importante de l'opinion publique qui au cours des autres épisodes l'avait grandement aimé.
Garibaldi n'eut jamais de bon rapport avec Camillo Cavour, il n'avait pas confiance dans le pragmatisme et la realpolitik de Cavour, et il éprouvait aussi un ressentiment personnel contre celui-ci pour avoir cédé sa ville natale de Nice à la France en 1860.
Entre les deux hommes, il y a trop de différences d'origine et de parcours, Garibaldi, bien que se ralliant à la monarchie, est un républicain de sensibilité populaire, tandis que Cavour est un homme d'État monarchiste. Garibaldi est un de ces pions, par exemple en écrivant à l'ambassadeur sarde en France, Cavour promet à l'empereur qu'il fera arrêter Garibaldi. Mais, en réalité, il ne s'oppose pas sérieusement au départ de l'expédition des Mille, au contraire, il finance peut-être et permet à plusieurs officiers de l'armée sarde de rejoindre Garibaldi en Sicile. Enfin, il envoie des troupes qui permettent la défaite définitive de François II.
Les rapports entre Garibaldi et Mazzini sont assez controversés, après un début où Garibaldi adopte les idées de Mazzini, il s'en éloigne à un âge plus mûr. Ils sont côte à côte lors des évènements de la première guerre d'indépendance et de la république romaine, puis leurs rapports s'enveniment lors de l'expédition des Mille, Garibaldi œuvrant trop en faveur de la monarchie. Garibaldi reprochera à Mazzini l'exécution d'entreprises mal préparées qui conduisent trop souvent à l'échec et à la mort de leurs auteurs.
À la mort du fondateur de Jeune Italie, en 1872, Garibaldi oublie ses désaccords et se fait représenter aux funérailles par le drapeau des Mille honorant un rapport controversé mais fondamental pour sa formation politique.
Garibaldi s'identifia au anticléricalisme, ce qui était commun chez les Italiens libéraux et fit beaucoup pour diminuer le pouvoir temporel de la papauté. Ses convictions religieuses personnelles sont peu claires pour les historiens, en 1882 il écrivit "L'homme créa Dieu et non Dieu créa l'homme" dans son autobiographie il est cité en disant "Je suis un chrétien, et je parle aux chrétiens - je suis un vrai chrétien, et je parle aux vrais chrétiens. J'aime et je vénère la religion du Christ, parce que le Christ vint au monde pour délivrer l'humanité de l'esclavage..." et "vous avez le devoir d'éduquer les gens- éduquer les gens - les éduquer pour être chrétiens, les éduquer pour être Italiens...Vive l'Italie! Vive la chrétienté!."
Garibaldi fut initié à la franc-maçonnerie en 1844 dans la loge « Asilo de la Vertud », de Montevideo, Uruguay. En 1861, le Grand Orient italien de Turin lui décerna le titre honorifique de « Premier franc-maçon d'Italie ». Titulaire du 33e degré du Rite écossais ancien et accepté, il joua également un rôle important dans l'unification des Rites maçonniques égyptiens en 1881.
Camillo Benso, comte de Cavour (Francesco Hayez, 1864)
Garibaldi quitte New York pour la dernière fois en 1853. On peut trouver une statue de lui au Washington Square Park dans le centre de New York.
Le 21 mars 1854, Garibaldi, capitaine du bateau à voile Commonwealth, appareille de Baltimore avec le drapeau américain. Il navigue dans l'embouchure de la Tyne dans le nord-est de Angleterre sa cargaison dans le South Shields. Garibaldi, qui est déjà un personnage populaire à Tyneside, est accueilli avec enthousiasme par les autorités locales. Le Newcastle Courant rapporte qu'il refuse une invitation à dîner avec des dignitaires de la région de Newcastle. En souvenir de son séjour, une épée gravée payée par une souscription, est offerte à Garibaldi, son petit-fils Giuseppe Garibaldi l’emmènera en Afrique du Sud avec lui un demi-siècle plus tard, lorsqu’il entrera au service de la British Army pendant la Seconde Guerre des Boers. Garibaldi séjourne un mois à Tyneside et repart en avril 1854.
De retour en Italie, il achète la moitié de l'île de Caprera (île de l'archipel sarde de la Madeline) pour le prix de 35 000 lires. Il construit une ferme avec une trentaine d'amis et il fait le paysan, le forgeron et l'éleveur, possédant des oliviers, un vignoble
En 1858-1859, Garibaldi est chargé par Cavour, qu'il a rencontré pour la première fois en 1857, de constituer des troupes (5 000 hommes) qui deviendront par la suite le corps des Chasseurs des Alpes avec le grade de major-général. Il participe à la seconde guerre d'indépendance réalisant une brillante campagne en Lombardie septentrionale. Après avoir battu l'armée autrichienne à la bataille de San Fermo, il occupe la ville de Côme.
À la fin de 1859, il est en Romagne pour tenter sans succès une invasion des Marches et de l'Ombrie afin de les unir à la ligue de l'Italie centrale. L'opération est prématurée et improvisée, Napoléon III n'y étant pas favorable, il est bloqué par le général Manfredo Fanti.
En mars 1860, il est élu député de Nice. Le 15 avril, Nice devient française. Garibaldi démissionne de son mandat ne pouvant se faire à l'idée du « troc de Nice ».
D'avril à mai 1860, il réunit des volontaires et fixe les grandes lignes stratégiques et le soutien logistique nécessaire à l'invasion du royaume des Deux-Siciles, le nombre de volontaires est proche du millier, ce qui a donné son nom de légende à l'entreprise.
L'embarquement des troupes a lieu les 5 et 6 mai à Gênes, à Quarto, et le voyage commence dans le désordre avec la perte des péniches chargées de munitions et de vivres. Le 11 mai, l'escadre arrive en Sicile et débarque à Marsala, bénéficiant de la protection de deux navires britanniques à l'entrée du port.
Sur la grande île, les combats tournent à l'avantage des garibaldiens aidés de nouveaux volontaires venus de Sicile et du Piémont : ils remportent sur les troupes de François II la victoire de Calatafimi le 15 mai 1860, s'emparent de Palerme le 27 mai et viennent à bout d'une contre-offensive napolitaine aux abords du détroit de Messine, à Milazzo, le 20 juillet. Après cette opération, son lieutenant Nino Bixio, condamne pour brigandage cinq personnes sommairement jugé à Bronte.
Depuis mai, Garibaldi s'est proclamé dictateur (au sens romain du terme) et, en juin, abolit le pouvoir du roi de Naples sur la Sicile. Dès lors, Garibaldi poursuit sa conquête sur le continent et marche sur Naples qu'il prend le 7 septembre 1860. Cavour organise une expédition pour empêcher la consolidation du pouvoir de Garibaldi, il craint qu'il forme une république. Les troupes piémontaises battent l'armée pontificale à Castelfidardo. Garibaldi affronte et vainc les 20 000 soldats de l'armée des Bourbon à Volturno. Près de Teano, Garibaldi rencontre Victor-Emmanuel le 26 octobre et salue le roi d'Italie ce qui lui apporte la caution de l'Italie républicaine. Le 9 novembre, il se retire à Caprera. Des plébiscites ratifient le rattachement du royaume des Deux-Siciles au Piémont.
Le 14 mars 1861, le royaume d'Italie est proclamé. Garibaldi est le véritable artisan de cette unification.
Au cours de son existence, Garibaldi tente à chaque occasion de libérer Rome du pouvoir temporel, en chassant si possible le pape. Il est un féroce anti-clérical:« Si naissait une société du démon qui combatte les despotes et les prêtres, je m'engagerais dans ses rangs »
La haine envers le pape et le clergé et particulièrement contre Pie IX est illustré par le nom que Garibaldi donne à son âne Pionono, et par le fait qu'il parle du pontife en utilisant l'expression « un mètre cube de fumier ».
La première tentative de la république romaine de 1849 est associée à la mort de sa femme Anita. L'expédition des Mille a pour objectif, non pas Naples mais Rome mais il est empêché par les considérations politiques du gouvernement sarde.
Garibaldi a obtenu un succès et sur sa lancée, en 1862, il organise une nouvelle expédition: il s'embarque à Caprera, rejoint Palerme où il est accueilli par une population en liesse. Il traverse sans problème la Sicile enrôlant des volontaires et il franchit le détroit depuis Giardini-Naxos où il a passé la nuit chez la famille Carrozza.
Napoléon III, l'unique allié du nouveau royaume d'Italie, a mis Rome sous sa protection et la tentative est vouée à l'échec. Il met cependant dans l'embarras le gouvernement italien qui décide d'arrêter Garibaldi en Calabre en envoyant contre lui l'armée régulière.
Garibaldi, compte probablement sur son prestige et cherche à éviter l'affrontement en passant par une voie au cœur de la montagne de l'Aspromonte. Il est intercepté, les bersagliers ouvrent le feu et les chemises rouges ripostent. Garibaldi s'interpose, criant aux siens de ne pas tirer, il est blessé à la hanche et au pied gauche. Il tombe et l'affrontement cesse, le général est arrêté. Le 2 septembre, Garibaldi est conduit à La Spezia et enfermé dans la prison de Varignano. Le 20 novembre, Garibaldi est transporté à Pise où il est ausculté par le professeur Paolo Tassinari et le 23 le professeur Ferdinando Zannetti l'opère pour extraire la balle de fusil.
Au printemps 1861, le colonel Candido Augusto Vecchi, à la demande de Garibaldi, écrit au journaliste américain Theodore Tuckermann exprimant la sympathie de Garibaldi pour l'Union. L'ambassadeur américain à Turin, P.H. Marsh, tâte le terrain pour une participation du héros à la guerre de Sécession américaine en qualité de commandant de division.
Garibaldi ne veut pas s'impliquer, officiellement, il veut une résolution décisive pour l'émancipation des esclaves et le commandement suprême mais en fait il fonde ses espoirs sur une initiative imminente de Victor-Emmanuel concernant Rome ou la Vénétie. Avec ces préambules, les négociations cessent, à l'automne 1862, Canisius, consul américain à Vienne, reprend des contacts, cependant Garibaldi, blessé au cours des combat d'Aspromonte, se trouve détenu dans le hameau de Varignano (commune de Portovenere): en cas d'accord, cela aurait posé un problème diplomatique délicat.
Seward, secrétaire d'état d'Abraham Lincoln, intervient pour mettre fin à la proposition
Au début de la troisième guerre d'indépendance (1866), le corps de volontaires dénommé Corps des volontaires italiens est réorganisé encore une fois sous le commandement de Garibaldi. Encore une fois, la mission est la même que celle menée autour des lacs lombards en 1848 et 1849: agir dans une zone d'opération secondaire, les Pré-Alpes entre Brescia et le Trentin, à l'ouest du lac de Garde, avec l'objectif stratégique de couper la route entre le Tyrol et la forteresse autrichienne de Vérone ce qui laisse la seule voie du Tarvisio pour approvisionner ses propres armées et forteresses entre Mantoue et Udine. L'action stratégique principale est confiée aux deux grandes armées en plaine, confiées à Alfonso La Marmora et à Enrico Cialdini.
Garibaldi contourne Brescia puis passe à l'offensive à Ponte Caffaro le 25 juin 1866, le 3 juillet à Monte Suello il contraint les Autrichiens au repli mais il est blessé à la cuisse par un coup maladroit parti d'un de ses volontaires. Avec la victoire de la bataille de Bezzecca et Cimego le 21 juillet, s'ouvre la route vers Riva del Garda et donc l'imminente occupation de de Trento empêchée par la signature de l'armistice de Cormons le 12 août 1866. En cette occasion, il reçoit la nouvelle de l'armistice et l'ordre d'abandonner le territoire occupé, il répond télégraphiquement « j'obéis" », expression qui devient par la suite la devise du risorgimento italien et le symbole de la discipline de Garibaldi.
En 1867, Garibaldi est candidat de gauche et anticlérical aux législatives. Il est arrêté et assigné à résidence sur son île de Caprera (acquise en 1855) en septembre, dont il s'évade dès octobre 1867 pour reprendre son combat contre les troupes françaises et pontificales.
Il organise une nouvelle expédition sur Rome (la troisième) communément appelée Campagne de l'Agro Romano pour la libération de Rome, qui part cette fois de Terni, à la frontière avec les États pontificaux: il prend la place-forte de Monterotondo mais il ne réussit pas à susciter la révolution dans Rome et il est battu de manière décisive par les troupes du pape et les renforts dotés des nouveaux fusils (Chassepot) envoyés par Napoléon III lors de la bataille de Mentana le 3 novembre 1867.
Il faudra attendre la défaite de l'Empire français et la capitulation de Napoléon III du 2 septembre 1870 pour que Rome soit conquise par les troupes italiennes le 20 septembre 1870. Le 2 octobre 1870, Rome est rattachée à l'Italie suite à un plébiscite. Le rêve italien de Garibaldi est réalisé, mais les motifs de combat existent toujours et en particulier la défense de la République.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870-1871, les comités de Défense nationale, sous l'impulsion de Gambetta, font appel à Garibaldi. En 1870, il met son épée au service de la France lors de la guerre franco-allemande. Les 25 et 26 novembre, avec ses deux fils, Ricciotti et Menotti, à la tête de 10 000 tirailleurs français de l’armée des Vosges, il remporte une victoire à Dijon.
En février 1871, Garibaldi est élu sur les listes de l'Union républicaine, sans avoir été candidat, à l'Assemblée nationale française comme député de la Côte-d'Or, de Paris, d'Alger et de Nice, ville qui le sollicite. À Paris, il arrive en quatrième position derrière Louis Blanc, Gambetta et Victor Hugo. Il décline pourtant ses mandats, blessé par l'accueil de la nouvelle majorité monarchiste de la Chambre, ce qui entraîne la démission de Victor Hugo de son propre mandat en signe de soutien. Le 10 mars, le corps des volontaires garibaldiens est dissous. Le 15, il retourne à Caprera. Le 24, les insurgés de la Commune de Paris font appel à Garibaldi pour prendre leur tête, mais le vieil héros décline la proposition.
Garibaldi accepte une pension de l'État italien en 1876.
En 1880, Garibaldi épouse Francesca Armosino, une piémontaise d'origine humble et sa compagne depuis 14 ans avec qui il a trois enfants dont Rosita morte en bas âge.
Sa dernière campagne est politique et concerne le droit de vote pour lequel il engage son immense prestige.
Il meurt à Caprera le 2 juin 1882, avec le regard intentionnellement tourné vers Nice. Dans son testament, dont une copie est exposée dans la maison-musée sur l'île de Caprera, Garibaldi demande expressément la crémation alors que la famille pressée par Francesco Crispi le fait embaumer. Actuellement la dépouille repose à Caprera dans un sépulcre fermé par une importante pierre de grès blanc.
L'athée Garibaldi, dans son testament, a inséré un texte pour éviter une quelconque tentative de conversion à la religion. [réf. nécessaire]
Testament symbolique de Garibaldi : « Je lègue : mon amour pour la Liberté et la Vérité ; ma haine du mensonge et de la tyrannie ».
Le personnage de Garibaldi est absolument central dans le mouvement du Risorgimento et il a été l'objet d'un très grand nombre d'analyses historiques, politiques et critiques.
La popularité de Garibaldi, sa capacité à soulever les foules et ses victoires militaires ont contribué de manière déterminante à l'unification de l'Etat italien. Nombreuses furent, aussi, les défaites, parmi lesquels particulièrement sensibles celles d'Aspromonte et Mentana qui le firent s'opposer une partie importante de l'opinion publique qui au cours des autres épisodes l'avait grandement aimé.
Garibaldi n'eut jamais de bon rapport avec Camillo Cavour, il n'avait pas confiance dans le pragmatisme et la realpolitik de Cavour, et il éprouvait aussi un ressentiment personnel contre celui-ci pour avoir cédé sa ville natale de Nice à la France en 1860.
Entre les deux hommes, il y a trop de différences d'origine et de parcours, Garibaldi, bien que se ralliant à la monarchie, est un républicain de sensibilité populaire, tandis que Cavour est un homme d'État monarchiste. Garibaldi est un de ces pions, par exemple en écrivant à l'ambassadeur sarde en France, Cavour promet à l'empereur qu'il fera arrêter Garibaldi. Mais, en réalité, il ne s'oppose pas sérieusement au départ de l'expédition des Mille, au contraire, il finance peut-être et permet à plusieurs officiers de l'armée sarde de rejoindre Garibaldi en Sicile. Enfin, il envoie des troupes qui permettent la défaite définitive de François II.
Les rapports entre Garibaldi et Mazzini sont assez controversés, après un début où Garibaldi adopte les idées de Mazzini, il s'en éloigne à un âge plus mûr. Ils sont côte à côte lors des évènements de la première guerre d'indépendance et de la république romaine, puis leurs rapports s'enveniment lors de l'expédition des Mille, Garibaldi œuvrant trop en faveur de la monarchie. Garibaldi reprochera à Mazzini l'exécution d'entreprises mal préparées qui conduisent trop souvent à l'échec et à la mort de leurs auteurs.
À la mort du fondateur de Jeune Italie, en 1872, Garibaldi oublie ses désaccords et se fait représenter aux funérailles par le drapeau des Mille honorant un rapport controversé mais fondamental pour sa formation politique.
Garibaldi s'identifia au anticléricalisme, ce qui était commun chez les Italiens libéraux et fit beaucoup pour diminuer le pouvoir temporel de la papauté. Ses convictions religieuses personnelles sont peu claires pour les historiens, en 1882 il écrivit "L'homme créa Dieu et non Dieu créa l'homme" dans son autobiographie il est cité en disant "Je suis un chrétien, et je parle aux chrétiens - je suis un vrai chrétien, et je parle aux vrais chrétiens. J'aime et je vénère la religion du Christ, parce que le Christ vint au monde pour délivrer l'humanité de l'esclavage..." et "vous avez le devoir d'éduquer les gens- éduquer les gens - les éduquer pour être chrétiens, les éduquer pour être Italiens...Vive l'Italie! Vive la chrétienté!."
Garibaldi fut initié à la franc-maçonnerie en 1844 dans la loge « Asilo de la Vertud », de Montevideo, Uruguay. En 1861, le Grand Orient italien de Turin lui décerna le titre honorifique de « Premier franc-maçon d'Italie ». Titulaire du 33e degré du Rite écossais ancien et accepté, il joua également un rôle important dans l'unification des Rites maçonniques égyptiens en 1881.
Camillo Benso, comte de Cavour (Francesco Hayez, 1864)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
National Geographic lions et hyenes face a face mortel 50:35
http://video.google.fr/videoplay?docid= ... rtel&hl=fr
http://video.google.fr/videoplay?docid= ... rtel&hl=fr
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
996
24 octobre
Mort de Hugues Capet
Le fondateur de la dynastie des Capétiens meurt près de l'abbaye de Saint-Martin de Tours. Il laisse à son fils Robert le Pieux, la succession de son trône. C'est ainsi que pendant près de 200 ans les Capétiens vont régner sur la France en appliquant au trône de France l'hérédité masculine par primogéniture.
Voir aussi : Décès - Hugues Capet - Histoire des Capétiens
1599
24 octobre
Henri IV répudie la Reine Margot
Parce qu'elle ne lui a pas donné d'héritier, le roi de France Henri IV décide de se séparer de sa première épouse, Marguerite de Valois, surnommée la reine Margot. En 1587, elle avait été chassée de la cour par Henri III, son frère. Depuis ce jour, elle est retenue en Auvergne et s’entoure de livres, d’hommes de lettres et d’amants. Peu de temps après le divorce, Henri IV épousera Marie de Médicis avec laquelle il aura six enfants, dont le futur Louis XIII.
Voir aussi : Henri IV - Marie de Médicis - Reine Margot - Histoire des Bourbons
1648
24 octobre
Publication des traités de Westphalie
Les Catholiques et les Protestants signent les traités de Westphalie. Les premiers à Münster le 8 septembre et les seconds à Osnabrück le 6 août. La guerre de trente ans prend ainsi fin, la France obtient une partie de l’Alsace, la Suède et l’Allemagne acquièrent également des territoires tandis que les Pays-Bas et la Suisse gagnent leurs indépendances.
Voir aussi : Catholiques - Histoire des Protestants - Histoire de l'Alsace - Traités de Westphalie - Histoire des Traités
1790
24 octobre
La France adopte le drapeau tricolore
L'assemblée constituante décrète officiellement le drapeau tricolore, drapeau français, en substitution au drapeau blanc. Le drapeau tricolore apparaît dans la toute jeune république française. Il est largement inspiré par la cocarde que les révolutionnaires arborent depuis 1789. Il reprend le bleu et le rouge, couleurs de la ville de Paris, et le blanc, couleur royale.
Voir aussi : Drapeau - Tricolore - Histoire de la Révolution
1795
24 octobre
Troisième partage de la Pologne
L'Autriche, la Prusse et la Russie divisent le pays en trois zones, chaque puissance occupant une partie bien déterminée. Les frontières sont fixées selon les cours des trois rivières polonaises, la Pilica, la moyenne Vistule et la Bug. Les trois puissances s'engagent aussi à faire disparaître le nom "Pologne" du droit international. Après le partage de 1772 avec la Russie et celui de 1793 avec la Prusse, la Pologne subit son dernier partage. Elle est cette fois-ci totalement réduite à néant.
Voir aussi : Partage - Vistule - Histoire de l'Etat
1844
24 octobre
Signature du traité de Whampoa
L'ambassadeur de France en Chine, signe le Traité de Whampoa. Il permet aux Français de commercialiser avec les Chinois dans cinq ports différents. Il favorise aussi les missions chrétiennes. La religion catholique est désormais tolérée en Chine. Ces avantages ont été accordés dans le cadre de la première guerre de l'Opium qui oppose l'Angleterre et la Chine depuis 1839. Le pays doit ouvrir son commerce vers l'étranger. Toutes les grandes puissances ont tiré profit de ce conflit: la France, les Etats-Unis et l'Angleterre.
Voir aussi : Histoire des Traités
1901
24 octobre
Une femme dans les chutes du Niagara
A 43 ans, Anna Edson Taylor est la première femme à relever le défit de s'élancer du haut des chutes de Niagara dans un tonneau de bois. Elle ressort indemne de sa chute de plus de 50 mètres.
Voir aussi : Chutes du Niagara - Histoire des Sports
1902
24 octobre
Le Santa Maria, au Guatemala, sort de sa torpeur
Le volcan Santa Maria se réveille et ne se rendormira que 20 jours plus tard. Une explosion libère un mélange de cendres, de gaz, de ponces et de lave à plusieurs dizaines de kilomètres de hauteur. C’est ce que l’on appelle une éruption plinienne. Le flanc ouest du volcan éclate. Les écoulements et débris qui s’en échappent causeront la mort de près de 6000 personnes. Dix ans plus tard, une nouvelle éruption ravagera les lieux.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Volcan - Santa Maria - Histoire des Catastrophes naturelles
1916
24 octobre
Avancée française décisive à Verdun
Les Français, dotés de l’initiative depuis le mois d’août, lancent une vaste offensive pour reprendre les forts de Vaux et de Douaumont. Le front s’étend sur sept kilomètres et s’avère efficace. Les Allemands doivent reculer et, après avoir perdu Thiaumont, voient les Français s’emparer du fort de Douaumont sans véritable combat. Toutefois, ceux-ci devront patienter jusqu’au 3 novembre pour atteindre le fort de Vaux. Les Allemands sont définitivement dépassés et ne pourront pas revenir dans la bataille qui diminuera d'intensité dès la fin de l'année.
Voir aussi : Bataille de Verdun - Histoire de Verdun - Histoire de la Première Guerre mondiale
1929
24 octobre
Jeudi noir à Wall Street
La bourse de New York s'effondre. En quelques heures, 12 millions de titres sont vendus sur la marché. Constatant la baisse des cours, les spéculateurs cherchent à se débarrasser au plus vite de toutes leurs actions. Les cours chutent de 30%. Le "krach" se confirmera le mardi 29. Le "black Thursday" est le commencement de ce qui sera la plus grave crise économique de l'Histoire. Les Etats-Unis seront ruinés. Et le monde entier souffrira, tant au niveau économique que politique.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire de la bourse - Dossier histoire de la révolution industrielle - Dossier histoire de la crise de 1929 - Histoire de Wall Street - Histoire de la Finance
1940
24 octobre
Poignée de main entre Pétain et Hitler
Le maréchal Philippe Pétain rencontre Adolf Hitler dans son train blindé près de la gare de Montoire-sur-le-Loir. Pétain accepte de devenir l'allié des forces de l'Axe et s'oppose désormais à l'Angleterre. Leur pacte est scellé devant le monde entier par une lourde poignée de main. Le gouvernement de Vichy sera reconnu comme étant le seul gouvernement légal de la France. Cette entrevue a été organisée par Pierre Laval qui avait déjà rencontré le Führer le 22 octobre. Dans une allocution à la radio le 30 octobre, Pétain appellera tous les Français à la "collaboration".
Voir aussi : Hitler - Pétain - Histoire du Régime de Vichy - Histoire de la Politique
1957
24 octobre
Mort de Christian Dior
L'inventeur du "new-look" meurt à Montecatini en Toscane d'une crise cardiaque. Christian Dior avait révolutionné la mode en imposant dès la fin des années quarante des formes de vêtements radicalement différentes de celle de l'époque. Son disciple Yves Saint-Laurent reprendra les rennes de sa maison de couture jusqu'en 1962.
Voir aussi : Décès - Dior - Histoire de l'Art
1999
24 octobre
L’UDC remporte la majorité des voix au Conseil national Suisse
Lors des élections législatives, l’Union démocratique du centre devient le parti majoritaire de Suisse, suivi par le Parti socialiste. Nationalistes de droite, les membres de l’UDC s’opposeront fortement à l’adhésion de la Suisse dans quelconque organisation internationale ou européenne.
Voir aussi : UDC - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
24 octobre
Mort de Hugues Capet
Le fondateur de la dynastie des Capétiens meurt près de l'abbaye de Saint-Martin de Tours. Il laisse à son fils Robert le Pieux, la succession de son trône. C'est ainsi que pendant près de 200 ans les Capétiens vont régner sur la France en appliquant au trône de France l'hérédité masculine par primogéniture.
Voir aussi : Décès - Hugues Capet - Histoire des Capétiens
1599
24 octobre
Henri IV répudie la Reine Margot
Parce qu'elle ne lui a pas donné d'héritier, le roi de France Henri IV décide de se séparer de sa première épouse, Marguerite de Valois, surnommée la reine Margot. En 1587, elle avait été chassée de la cour par Henri III, son frère. Depuis ce jour, elle est retenue en Auvergne et s’entoure de livres, d’hommes de lettres et d’amants. Peu de temps après le divorce, Henri IV épousera Marie de Médicis avec laquelle il aura six enfants, dont le futur Louis XIII.
Voir aussi : Henri IV - Marie de Médicis - Reine Margot - Histoire des Bourbons
1648
24 octobre
Publication des traités de Westphalie
Les Catholiques et les Protestants signent les traités de Westphalie. Les premiers à Münster le 8 septembre et les seconds à Osnabrück le 6 août. La guerre de trente ans prend ainsi fin, la France obtient une partie de l’Alsace, la Suède et l’Allemagne acquièrent également des territoires tandis que les Pays-Bas et la Suisse gagnent leurs indépendances.
Voir aussi : Catholiques - Histoire des Protestants - Histoire de l'Alsace - Traités de Westphalie - Histoire des Traités
1790
24 octobre
La France adopte le drapeau tricolore
L'assemblée constituante décrète officiellement le drapeau tricolore, drapeau français, en substitution au drapeau blanc. Le drapeau tricolore apparaît dans la toute jeune république française. Il est largement inspiré par la cocarde que les révolutionnaires arborent depuis 1789. Il reprend le bleu et le rouge, couleurs de la ville de Paris, et le blanc, couleur royale.
Voir aussi : Drapeau - Tricolore - Histoire de la Révolution
1795
24 octobre
Troisième partage de la Pologne
L'Autriche, la Prusse et la Russie divisent le pays en trois zones, chaque puissance occupant une partie bien déterminée. Les frontières sont fixées selon les cours des trois rivières polonaises, la Pilica, la moyenne Vistule et la Bug. Les trois puissances s'engagent aussi à faire disparaître le nom "Pologne" du droit international. Après le partage de 1772 avec la Russie et celui de 1793 avec la Prusse, la Pologne subit son dernier partage. Elle est cette fois-ci totalement réduite à néant.
Voir aussi : Partage - Vistule - Histoire de l'Etat
1844
24 octobre
Signature du traité de Whampoa
L'ambassadeur de France en Chine, signe le Traité de Whampoa. Il permet aux Français de commercialiser avec les Chinois dans cinq ports différents. Il favorise aussi les missions chrétiennes. La religion catholique est désormais tolérée en Chine. Ces avantages ont été accordés dans le cadre de la première guerre de l'Opium qui oppose l'Angleterre et la Chine depuis 1839. Le pays doit ouvrir son commerce vers l'étranger. Toutes les grandes puissances ont tiré profit de ce conflit: la France, les Etats-Unis et l'Angleterre.
Voir aussi : Histoire des Traités
1901
24 octobre
Une femme dans les chutes du Niagara
A 43 ans, Anna Edson Taylor est la première femme à relever le défit de s'élancer du haut des chutes de Niagara dans un tonneau de bois. Elle ressort indemne de sa chute de plus de 50 mètres.
Voir aussi : Chutes du Niagara - Histoire des Sports
1902
24 octobre
Le Santa Maria, au Guatemala, sort de sa torpeur
Le volcan Santa Maria se réveille et ne se rendormira que 20 jours plus tard. Une explosion libère un mélange de cendres, de gaz, de ponces et de lave à plusieurs dizaines de kilomètres de hauteur. C’est ce que l’on appelle une éruption plinienne. Le flanc ouest du volcan éclate. Les écoulements et débris qui s’en échappent causeront la mort de près de 6000 personnes. Dix ans plus tard, une nouvelle éruption ravagera les lieux.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Volcan - Santa Maria - Histoire des Catastrophes naturelles
1916
24 octobre
Avancée française décisive à Verdun
Les Français, dotés de l’initiative depuis le mois d’août, lancent une vaste offensive pour reprendre les forts de Vaux et de Douaumont. Le front s’étend sur sept kilomètres et s’avère efficace. Les Allemands doivent reculer et, après avoir perdu Thiaumont, voient les Français s’emparer du fort de Douaumont sans véritable combat. Toutefois, ceux-ci devront patienter jusqu’au 3 novembre pour atteindre le fort de Vaux. Les Allemands sont définitivement dépassés et ne pourront pas revenir dans la bataille qui diminuera d'intensité dès la fin de l'année.
Voir aussi : Bataille de Verdun - Histoire de Verdun - Histoire de la Première Guerre mondiale
1929
24 octobre
Jeudi noir à Wall Street
La bourse de New York s'effondre. En quelques heures, 12 millions de titres sont vendus sur la marché. Constatant la baisse des cours, les spéculateurs cherchent à se débarrasser au plus vite de toutes leurs actions. Les cours chutent de 30%. Le "krach" se confirmera le mardi 29. Le "black Thursday" est le commencement de ce qui sera la plus grave crise économique de l'Histoire. Les Etats-Unis seront ruinés. Et le monde entier souffrira, tant au niveau économique que politique.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire de la bourse - Dossier histoire de la révolution industrielle - Dossier histoire de la crise de 1929 - Histoire de Wall Street - Histoire de la Finance
1940
24 octobre
Poignée de main entre Pétain et Hitler
Le maréchal Philippe Pétain rencontre Adolf Hitler dans son train blindé près de la gare de Montoire-sur-le-Loir. Pétain accepte de devenir l'allié des forces de l'Axe et s'oppose désormais à l'Angleterre. Leur pacte est scellé devant le monde entier par une lourde poignée de main. Le gouvernement de Vichy sera reconnu comme étant le seul gouvernement légal de la France. Cette entrevue a été organisée par Pierre Laval qui avait déjà rencontré le Führer le 22 octobre. Dans une allocution à la radio le 30 octobre, Pétain appellera tous les Français à la "collaboration".
Voir aussi : Hitler - Pétain - Histoire du Régime de Vichy - Histoire de la Politique
1957
24 octobre
Mort de Christian Dior
L'inventeur du "new-look" meurt à Montecatini en Toscane d'une crise cardiaque. Christian Dior avait révolutionné la mode en imposant dès la fin des années quarante des formes de vêtements radicalement différentes de celle de l'époque. Son disciple Yves Saint-Laurent reprendra les rennes de sa maison de couture jusqu'en 1962.
Voir aussi : Décès - Dior - Histoire de l'Art
1999
24 octobre
L’UDC remporte la majorité des voix au Conseil national Suisse
Lors des élections législatives, l’Union démocratique du centre devient le parti majoritaire de Suisse, suivi par le Parti socialiste. Nationalistes de droite, les membres de l’UDC s’opposeront fortement à l’adhésion de la Suisse dans quelconque organisation internationale ou européenne.
Voir aussi : UDC - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le Santa María, également appelé par métonymie Santiaguito du nom de son dôme de lave ou encore Gagxanul, est un volcan du Guatemala. Il est en éruption depuis 1922 et produit fréquemment des nuées ardentes et des lahars qui ont entraîné des dégâts matériels et des morts parmi la population qui vit en contrebas
Le dôme de lave fumant du Santiaguito vu depuis le sommet du Santa María, en arrière plan la plaine côtière bordant l'océan Pacifique
Le Santa María est situé dans le sud-ouest du Guatemala, dans le département de Quetzaltenango, au sud de Quetzaltenango, sa plus grande ville et capitale. Il fait partie de la Sierra Madre du Chiapas qui inclut de nombreux autres volcans qui dominent tous la plaine côtière bordant l'océan Pacifique.
Le volcan, qui culmine à 3 772 mètres d'altitude, a la forme d'une montagne conique aux pentes régulières, escarpées et symétriques hormis sur la face sud-ouest qui est occupée par une caldeira de 1,5 kilomètre de diamètre en forme de fer à cheval. Dans cette caldeira se trouve un dôme de lave, le Santiaguito, qui constitue la partie active du volcan.
La majorité des éruptions du Santa María sont explosives avec la production de dômes de lave, de nuées ardentes, d'avalanches de débris rocheux et de lahars ce qui classe ce volcan parmi les volcans gris de la ceinture de feu du Pacifique.
Le Santa María dans les nuages vu depuis Quetzaltenango en 2006
La première éruption répertoriée sur le Santa María est survenue du 24 octobre au 12 novembre 1902. Très puissante avec un indice d'explosivité volcanique de 6, cette éruption plinienne a rejeté vingt milliards de mètres cubes de téphras et a donné naissance à la caldeira en forme de fer à cheval située sur la face sud-ouest du volcan par des explosions qui ont engendré des lahars, des dégâts matériels et des morts,. Une autre éruption débutera l'année suivante pour se terminer dix ans plus tard mais elle ne produira que des explosions de relativement faible puissance avec un indice d'explosivité volcanique de 2.
L'éruption suivante du Santa María, qui est encore en cours, débute le 22 juin 1922 avec la construction du dôme de lave de Santiaguito dans le centre de la caldeira créée par l'éruption de 1902[3]. Ce dôme de lave est instable, explosant et s'effondrant régulièrement en produisant des nuées ardentes et des lahars qui font des dégâts matériels, des morts et entraînent l'évacuation de zones en contrebas du volcan. De 1922 à 2007, un volume gigantesque de matériaux ignés sont émis : 1,1 milliard de mètre cube de lave et plus de cent millions de mètres cubes de téphras.
L'important enjeu humain lié à la combinaison de l'activité explosive continue et de la présence de zones habitées à proximité a décidé les volcanologues d'inscrire le Santa María sur la liste des volcans de la Décennie.
Le dôme de lave fumant du Santiaguito vu depuis le sommet du Santa María, en arrière plan la plaine côtière bordant l'océan Pacifique
Le Santa María est situé dans le sud-ouest du Guatemala, dans le département de Quetzaltenango, au sud de Quetzaltenango, sa plus grande ville et capitale. Il fait partie de la Sierra Madre du Chiapas qui inclut de nombreux autres volcans qui dominent tous la plaine côtière bordant l'océan Pacifique.
Le volcan, qui culmine à 3 772 mètres d'altitude, a la forme d'une montagne conique aux pentes régulières, escarpées et symétriques hormis sur la face sud-ouest qui est occupée par une caldeira de 1,5 kilomètre de diamètre en forme de fer à cheval. Dans cette caldeira se trouve un dôme de lave, le Santiaguito, qui constitue la partie active du volcan.
La majorité des éruptions du Santa María sont explosives avec la production de dômes de lave, de nuées ardentes, d'avalanches de débris rocheux et de lahars ce qui classe ce volcan parmi les volcans gris de la ceinture de feu du Pacifique.
Le Santa María dans les nuages vu depuis Quetzaltenango en 2006
La première éruption répertoriée sur le Santa María est survenue du 24 octobre au 12 novembre 1902. Très puissante avec un indice d'explosivité volcanique de 6, cette éruption plinienne a rejeté vingt milliards de mètres cubes de téphras et a donné naissance à la caldeira en forme de fer à cheval située sur la face sud-ouest du volcan par des explosions qui ont engendré des lahars, des dégâts matériels et des morts,. Une autre éruption débutera l'année suivante pour se terminer dix ans plus tard mais elle ne produira que des explosions de relativement faible puissance avec un indice d'explosivité volcanique de 2.
L'éruption suivante du Santa María, qui est encore en cours, débute le 22 juin 1922 avec la construction du dôme de lave de Santiaguito dans le centre de la caldeira créée par l'éruption de 1902[3]. Ce dôme de lave est instable, explosant et s'effondrant régulièrement en produisant des nuées ardentes et des lahars qui font des dégâts matériels, des morts et entraînent l'évacuation de zones en contrebas du volcan. De 1922 à 2007, un volume gigantesque de matériaux ignés sont émis : 1,1 milliard de mètre cube de lave et plus de cent millions de mètres cubes de téphras.
L'important enjeu humain lié à la combinaison de l'activité explosive continue et de la présence de zones habitées à proximité a décidé les volcanologues d'inscrire le Santa María sur la liste des volcans de la Décennie.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
LES TERRES PERDUES DE LYONESSE -
Il existe de nombreuses légendes sur ces villes et ces pays submergés par les vagues, mais celle concernant le pays englouti de Lyonesse est probablement la plus connue. Lyonesse, nous l'avons dit, était autrefois une région qui prolongeait le Land's End et s'enorgueillissait de ses belles cités et de ses cent-quarante clochers. Le 11 novembre 1099, une épouvantable tempête se déchaîna et la mer en maraude inonda cette contrée, noyant ses malheureux habitants et submergeant le royaume jusqu'à ce qu'on ne puisse plus en voir que les sommets de la montagne à l'ouest que l'on connaît maintenant sous le nom des îles Scilly.
C’était autrefois. Il y avait un roi du nom d’Arthur. Il avait combattu ses ennemis avec succès et établi sa souveraineté sur toute l’île de Bretagne. Mais il avait une femme qu’on appelait Guenièvre, et qui était d’une grande beauté. Beaucoup de guerriers qu’Arthur conduisait au combat avaient les yeux fixés sur la reine, et peu nombreux étaient ceux qui n’avaient pensé ou souhaité se faire aimer d’elle.
Parmi ceux-ci, il y avait un homme du nom de Mordred. Il était courageux et bon cavalier. Il fut longtemps l’ami d’Arthur qu’il suivait dans toutes ses expéditions. Ensemble, ils se taillèrent de beaux succès au détriment des Saxons et des Gaëls d’Irlande qui voulaient établir leur domination sur l’île. Longtemps, ils furent alliés pour engager de lointaines expéditions de l’autre côté de la mer. Mais Mordred jalousait Arthur et aurait bien voulu prendre sa place, non seulement sur le trône, mais également dans le coeur de la reine Guenièvre.
Or, il fut un temps où Arthur, à la tête de ses cavaliers, dut aller guerroyer dans des pays lointains. Avant de partir, il avait confié son royaume à son compagnon Mordred, à charge pour lui d’y faire respecter l’ordre et la justice. Mais Mordred vit là l’occasion tant de fois souhaitée.
La légendaire fontaine de Barenton
Quelques jours plus tard, il fit annoncer par tous les villages que le roi Arthur avait péri dans une bataille et qu’il avait été choisi pour être son successeur. Il s’empara sans vergogne des trésors qu’Arthur avait accumulés dans la forteresse de Tintagel et manifesta son intention d’épouser la reine Guenièvre.
Cependant, Arthur avait encore ses fidèles à l’intérieur du royaume. L’un de ceux-ci passa la mer et vint le trouver pour lui rendre compte de la situation. Arthur entra dans une violente colère.
- Puisqu’il en est ainsi, s’écria-t-il, je le combattrai jusqu’à la mort ! Il n’y a rien de plus odieux que de trahir son roi !
Sans perdre de temps, il fit rassembler ses troupes, les fit embarquer et aborda dans l’estuaire de la rivière Fowey. Là, il demanda des nouvelles et apprit que Mordred avait constitué une puissante armée, non seulement avec ses propres partisans, mais encore des Pictes, ennemis acharnés d’Arthur qu’il avait souvent vaincus, et des Irlandais à qui l’usurpateur avait promis des terres et des richesses. De toute évidence, Mordred était bien décidé à s’opposer à Arthur et à lui interdire l’accès de son propre domaine. Les deux armées se recentrèrent quelque part du côté de la rivière Camel, et ce fut un épouvantable massacre de part et d’autre. Et Arthur, entouré d’une poignée de survivants, dut s’enfuir vers l’ouest, poursuivi par de nombreux cavaliers que Mordred avait tenus en réserve et qu’il lâchait maintenant contre son ancien compagnon.
Arthur connaissait bien le pays : son intention était de se réfugier dans les montagnes de Lyonesse, en un promontoire qui s’avançait très loin dans la mer et qui était facile à défendre. Le pays de Lyonesse, avec ses nombreuses vallées, était riche en troupeaux qui pâturaient sur de magnifiques herbages. Et, au débouché des vallées, s’abritaient des ports bien fréquentés par des navires qui venaient de partout, apportant sans cesse d’abondantes marchandises et chargeant de l’or, du cuivre et de l’étain.
Ce fut donc dans cette direction que le roi vaincu entraîna ses compagnons. Mais leurs chevaux étaient épuisés et ils perdaient du temps. Derrière eux, les cavaliers de Mordred se précipitaient avec une sorte de rage, désireux d’en finir une fois pour toutes et de massacrer les survivants.
Arthur s’arrêta sur la falaise qu’on nomme Lizard et examina la situation : il se voyait perdu, car il ne doutait pas qu’il serait rejoint tôt ou tard par des ennemis attachés à sa perte. Il lui souvint alors qu’autrefois il avait eu un sage conseiller qui accomplissait des prodiges. C’était le prophète Merlin. Mais Merlin avait disparu depuis bien longtemps et nul ne savait où il se trouvait. Cependant, Arthur se mit à appeler Merlin à haute voix.
On vit bientôt apparaître un vieil homme, vêtu comme un bûcheron, dont la cagoule laissait passer d’abondantes touffes de cheveux gris. Il s’avançait vers le roi d’un pas très lent, en s’appuyant sur un bâton de coudrier.
- Merlin, est-ce vraiment toi ? demanda le roi.
- Oui, répondit l’homme, c’est bien moi, et je viens à ton aide, roi Arthur, comme je le suis venu souvent autrefois, car c’est la volonté de Dieu que tu sois protégé de la fureur de Mordred. Va sans crainte jusqu’au bout du pays de Lyonesse, mais uniquement sur les hauteurs. Je t’en conjure : ne reste pas dans les vallées, car il t’arriverait bien des malheurs et des désagréments. Ne pose pas de questions et obéis. Je vais faire en sorte de te sauver et de punir ceux qui ont eu l’audace de se dresser contre toi.
Arthur ordonna à sa petite troupe de se précipiter en avant. Quand il les eut vus disparaître le long des crêtes, l’homme qui avait dit être Merlin s’en alla sur le plus haut rocher qu’il put trouver et regarda l’horizon.
C’est à ce moment que Mordred arriva à la tête de ses cavaliers. Il s’arrêta un instant et cria :
- Holà ! l’homme ! as-tu vu passer Arthur et ses hommes ? Dans quelle direction sont-ils allés ?
Celui qui disait être Merlin leur indiqua le pays de Lyonesse.
- Ils se sont réfugiés dans les vallées, dit-il alors, en espérant que vous ne les découvrirez pas. Vous pouvez les surprendre si vous évitez les crêtes !
Sans plus attendre, Mordred et les siens se précipitèrent dans la direction indiquée, prenant bien soin de suivre les vallées profondes. Quand il les vit disparaître, l’homme qui se disait Merlin leva les bras vers le ciel et prononça d’étranges paroles qui se répercutèrent dans tous les échos des collines.
Aussitôt, le ciel se couvrit de nuages abondants, le vent se mit à souffler en tempête et la terre trembla. Pendant quelques instants, ce fut effroyable. On eût dit que le ciel s’effondrait et que la terre se soulevait, allant à la rencontre du ciel. Et la mer, jusque-là très calme, se déchaîna à son tour et déferla sur le pays de Lyonesse, en une tourmente qui paraissait ne devoir jamais finir.
Dans le Pays de Lyonesse, il y avait un jeune seigneur du nom de Trevelyan, qui appartenait à la riche famille des Vyvyans. Il se trouvait alors en son manoir, près de la mer, sur un petit promontoire. Au moment où la terre trembla, il entendit une voix qui ne venait de nulle part, une voix surnaturelle qui disait :
- Trevelyan ! Trevelyan ! si tu veux être sauvé, saute sur ton cheval blanc et fuis, car ce pays est condamné !
Sans réfléchir davantage, sans même mettre en doute l’avertissement qu’il venait de recevoir, Trevelyan se précipita dans l’écurie du manoir, sauta sur le magnifique cheval blanc qu’il possédait, et se mit à galoper éperdument vers les pentes des montagnes. Des tourbillons de pluie et de vent l’aveuglait, la terre s’ouvrait sous les pas de son cheval, mais celui-ci, comme aidé par un guide invisible, les franchissait sans peine. Et lorsque les vagues de la mer s’élancèrent à l’assaut des montagnes, le cheval passa au travers, hennissant plus fort encore que le tonnerre. Cela dura longtemps, longtemps, et enfin, la tempête se calma et le ciel redevint très bleu.
Épuisé, Trevelyan arrêta son cheval blanc et tourna ses regards en arrière. Il fut stupéfait : il se trouvait sur le promontoire qu’on appelle maintenant le cap Lizard, mais au-delà, à l’emplacement du beau pays de Lyonesse, si riche en cités et en verts pâturages, il n’y avait plus que la mer aux vagues écumantes, parsemée parfois de quelques petites îles qui se perdaient dans la brume.
Extrait: Contes et Légendes des pays celtes de J. Markale
Il existe de nombreuses légendes sur ces villes et ces pays submergés par les vagues, mais celle concernant le pays englouti de Lyonesse est probablement la plus connue. Lyonesse, nous l'avons dit, était autrefois une région qui prolongeait le Land's End et s'enorgueillissait de ses belles cités et de ses cent-quarante clochers. Le 11 novembre 1099, une épouvantable tempête se déchaîna et la mer en maraude inonda cette contrée, noyant ses malheureux habitants et submergeant le royaume jusqu'à ce qu'on ne puisse plus en voir que les sommets de la montagne à l'ouest que l'on connaît maintenant sous le nom des îles Scilly.
C’était autrefois. Il y avait un roi du nom d’Arthur. Il avait combattu ses ennemis avec succès et établi sa souveraineté sur toute l’île de Bretagne. Mais il avait une femme qu’on appelait Guenièvre, et qui était d’une grande beauté. Beaucoup de guerriers qu’Arthur conduisait au combat avaient les yeux fixés sur la reine, et peu nombreux étaient ceux qui n’avaient pensé ou souhaité se faire aimer d’elle.
Parmi ceux-ci, il y avait un homme du nom de Mordred. Il était courageux et bon cavalier. Il fut longtemps l’ami d’Arthur qu’il suivait dans toutes ses expéditions. Ensemble, ils se taillèrent de beaux succès au détriment des Saxons et des Gaëls d’Irlande qui voulaient établir leur domination sur l’île. Longtemps, ils furent alliés pour engager de lointaines expéditions de l’autre côté de la mer. Mais Mordred jalousait Arthur et aurait bien voulu prendre sa place, non seulement sur le trône, mais également dans le coeur de la reine Guenièvre.
Or, il fut un temps où Arthur, à la tête de ses cavaliers, dut aller guerroyer dans des pays lointains. Avant de partir, il avait confié son royaume à son compagnon Mordred, à charge pour lui d’y faire respecter l’ordre et la justice. Mais Mordred vit là l’occasion tant de fois souhaitée.
La légendaire fontaine de Barenton
Quelques jours plus tard, il fit annoncer par tous les villages que le roi Arthur avait péri dans une bataille et qu’il avait été choisi pour être son successeur. Il s’empara sans vergogne des trésors qu’Arthur avait accumulés dans la forteresse de Tintagel et manifesta son intention d’épouser la reine Guenièvre.
Cependant, Arthur avait encore ses fidèles à l’intérieur du royaume. L’un de ceux-ci passa la mer et vint le trouver pour lui rendre compte de la situation. Arthur entra dans une violente colère.
- Puisqu’il en est ainsi, s’écria-t-il, je le combattrai jusqu’à la mort ! Il n’y a rien de plus odieux que de trahir son roi !
Sans perdre de temps, il fit rassembler ses troupes, les fit embarquer et aborda dans l’estuaire de la rivière Fowey. Là, il demanda des nouvelles et apprit que Mordred avait constitué une puissante armée, non seulement avec ses propres partisans, mais encore des Pictes, ennemis acharnés d’Arthur qu’il avait souvent vaincus, et des Irlandais à qui l’usurpateur avait promis des terres et des richesses. De toute évidence, Mordred était bien décidé à s’opposer à Arthur et à lui interdire l’accès de son propre domaine. Les deux armées se recentrèrent quelque part du côté de la rivière Camel, et ce fut un épouvantable massacre de part et d’autre. Et Arthur, entouré d’une poignée de survivants, dut s’enfuir vers l’ouest, poursuivi par de nombreux cavaliers que Mordred avait tenus en réserve et qu’il lâchait maintenant contre son ancien compagnon.
Arthur connaissait bien le pays : son intention était de se réfugier dans les montagnes de Lyonesse, en un promontoire qui s’avançait très loin dans la mer et qui était facile à défendre. Le pays de Lyonesse, avec ses nombreuses vallées, était riche en troupeaux qui pâturaient sur de magnifiques herbages. Et, au débouché des vallées, s’abritaient des ports bien fréquentés par des navires qui venaient de partout, apportant sans cesse d’abondantes marchandises et chargeant de l’or, du cuivre et de l’étain.
Ce fut donc dans cette direction que le roi vaincu entraîna ses compagnons. Mais leurs chevaux étaient épuisés et ils perdaient du temps. Derrière eux, les cavaliers de Mordred se précipitaient avec une sorte de rage, désireux d’en finir une fois pour toutes et de massacrer les survivants.
Arthur s’arrêta sur la falaise qu’on nomme Lizard et examina la situation : il se voyait perdu, car il ne doutait pas qu’il serait rejoint tôt ou tard par des ennemis attachés à sa perte. Il lui souvint alors qu’autrefois il avait eu un sage conseiller qui accomplissait des prodiges. C’était le prophète Merlin. Mais Merlin avait disparu depuis bien longtemps et nul ne savait où il se trouvait. Cependant, Arthur se mit à appeler Merlin à haute voix.
On vit bientôt apparaître un vieil homme, vêtu comme un bûcheron, dont la cagoule laissait passer d’abondantes touffes de cheveux gris. Il s’avançait vers le roi d’un pas très lent, en s’appuyant sur un bâton de coudrier.
- Merlin, est-ce vraiment toi ? demanda le roi.
- Oui, répondit l’homme, c’est bien moi, et je viens à ton aide, roi Arthur, comme je le suis venu souvent autrefois, car c’est la volonté de Dieu que tu sois protégé de la fureur de Mordred. Va sans crainte jusqu’au bout du pays de Lyonesse, mais uniquement sur les hauteurs. Je t’en conjure : ne reste pas dans les vallées, car il t’arriverait bien des malheurs et des désagréments. Ne pose pas de questions et obéis. Je vais faire en sorte de te sauver et de punir ceux qui ont eu l’audace de se dresser contre toi.
Arthur ordonna à sa petite troupe de se précipiter en avant. Quand il les eut vus disparaître le long des crêtes, l’homme qui avait dit être Merlin s’en alla sur le plus haut rocher qu’il put trouver et regarda l’horizon.
C’est à ce moment que Mordred arriva à la tête de ses cavaliers. Il s’arrêta un instant et cria :
- Holà ! l’homme ! as-tu vu passer Arthur et ses hommes ? Dans quelle direction sont-ils allés ?
Celui qui disait être Merlin leur indiqua le pays de Lyonesse.
- Ils se sont réfugiés dans les vallées, dit-il alors, en espérant que vous ne les découvrirez pas. Vous pouvez les surprendre si vous évitez les crêtes !
Sans plus attendre, Mordred et les siens se précipitèrent dans la direction indiquée, prenant bien soin de suivre les vallées profondes. Quand il les vit disparaître, l’homme qui se disait Merlin leva les bras vers le ciel et prononça d’étranges paroles qui se répercutèrent dans tous les échos des collines.
Aussitôt, le ciel se couvrit de nuages abondants, le vent se mit à souffler en tempête et la terre trembla. Pendant quelques instants, ce fut effroyable. On eût dit que le ciel s’effondrait et que la terre se soulevait, allant à la rencontre du ciel. Et la mer, jusque-là très calme, se déchaîna à son tour et déferla sur le pays de Lyonesse, en une tourmente qui paraissait ne devoir jamais finir.
Dans le Pays de Lyonesse, il y avait un jeune seigneur du nom de Trevelyan, qui appartenait à la riche famille des Vyvyans. Il se trouvait alors en son manoir, près de la mer, sur un petit promontoire. Au moment où la terre trembla, il entendit une voix qui ne venait de nulle part, une voix surnaturelle qui disait :
- Trevelyan ! Trevelyan ! si tu veux être sauvé, saute sur ton cheval blanc et fuis, car ce pays est condamné !
Sans réfléchir davantage, sans même mettre en doute l’avertissement qu’il venait de recevoir, Trevelyan se précipita dans l’écurie du manoir, sauta sur le magnifique cheval blanc qu’il possédait, et se mit à galoper éperdument vers les pentes des montagnes. Des tourbillons de pluie et de vent l’aveuglait, la terre s’ouvrait sous les pas de son cheval, mais celui-ci, comme aidé par un guide invisible, les franchissait sans peine. Et lorsque les vagues de la mer s’élancèrent à l’assaut des montagnes, le cheval passa au travers, hennissant plus fort encore que le tonnerre. Cela dura longtemps, longtemps, et enfin, la tempête se calma et le ciel redevint très bleu.
Épuisé, Trevelyan arrêta son cheval blanc et tourna ses regards en arrière. Il fut stupéfait : il se trouvait sur le promontoire qu’on appelle maintenant le cap Lizard, mais au-delà, à l’emplacement du beau pays de Lyonesse, si riche en cités et en verts pâturages, il n’y avait plus que la mer aux vagues écumantes, parsemée parfois de quelques petites îles qui se perdaient dans la brume.
Extrait: Contes et Légendes des pays celtes de J. Markale
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Amityville - La véritable Histoire
Documentaire sur Amityville (la maison du Diable). L’affaire d'Amityville est un ensemble d'événements survenus entre 1974 et 1976 et ayant pour théâtre une demeure située au 112 Ocean Avenue, dans la petite ville côtière d'Amityville, sur Long Island, au nord de New York, États-Unis. Dans la nuit du jeudi 14 novembre 1974, Ronald Junior, fils aîné de la famille DeFeo, y assassina au fusil ses parents et ses frères et sœurs pendant leur sommeil.
Suite au rachat de la maison en 1975 par une autre famille, les Lutz, le lieu et son histoire tragique furent l'objet de nombreuses spéculations et assertions d'ordre paranormal (quant à des phénomènes de hantise, de possession démoniaque). Cette partie de l'affaire, postérieure aux faits, inspira une série de livres et de films d'horreur américains. Le premier de ceux-ci, le livre Amityville : La maison du diable[1] de Jay Anson, fut très tôt critiqué quant à ses motivations, son prétendu sérieux et son style sensationnaliste.
Après de nombreuses années de controverse, il fut démontré que les évènements postérieurs à la mort des DeFeo furent très largement exagérés à des fins promotionnelles médiatiques. Il est aujourd'hui admis que l'affaire d'Amityville, outre le sextuple meurtre de la famille DeFeo, ne fut qu'une simple manipulation médiatique dont Jay Anson et la famille Lutz ont été les principaux acteurs. ( moins )
http://www.tagtele.com/videos/voir/51140
Documentaire sur Amityville (la maison du Diable). L’affaire d'Amityville est un ensemble d'événements survenus entre 1974 et 1976 et ayant pour théâtre une demeure située au 112 Ocean Avenue, dans la petite ville côtière d'Amityville, sur Long Island, au nord de New York, États-Unis. Dans la nuit du jeudi 14 novembre 1974, Ronald Junior, fils aîné de la famille DeFeo, y assassina au fusil ses parents et ses frères et sœurs pendant leur sommeil.
Suite au rachat de la maison en 1975 par une autre famille, les Lutz, le lieu et son histoire tragique furent l'objet de nombreuses spéculations et assertions d'ordre paranormal (quant à des phénomènes de hantise, de possession démoniaque). Cette partie de l'affaire, postérieure aux faits, inspira une série de livres et de films d'horreur américains. Le premier de ceux-ci, le livre Amityville : La maison du diable[1] de Jay Anson, fut très tôt critiqué quant à ses motivations, son prétendu sérieux et son style sensationnaliste.
Après de nombreuses années de controverse, il fut démontré que les évènements postérieurs à la mort des DeFeo furent très largement exagérés à des fins promotionnelles médiatiques. Il est aujourd'hui admis que l'affaire d'Amityville, outre le sextuple meurtre de la famille DeFeo, ne fut qu'une simple manipulation médiatique dont Jay Anson et la famille Lutz ont été les principaux acteurs. ( moins )
http://www.tagtele.com/videos/voir/51140
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
732
25 octobre
Charles Martel arrête les arabes à Poitiers
Le Duc des Francs, Charles Martel, vient au secours de Eudes, le Duc d'Aquitaine, en arrêtant l'avancée des Sarrasins en France. Partis de Pampelune durant l'été, les arabes emmenés par Abd al-Rahman ont envahi le territoire basque et dévasté Bordeaux en quelques mois. Après avoir rassemblé une armée à la hâte, Charles Martel rejoint les troupes musulmanes à proximité d'une voie romaine reliant Châtellerault à Poitiers et met un terme à leur percée fulgurante. Leur chef est tué pendant la bataille.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Charles Martel - Histoire de Poitiers - Histoire du Moyen-Âge
1415
25 octobre
Bataille d'Azincourt
L'armée française est écrasée par les troupes anglaises du roi Henri V à Azincourt, au nord de la Somme. Embourbés, les chevaux de la noblesse française ne parviennent pas à contrer les archers anglais. De nombreux chevaliers sont faits prisonniers. Bien qu'en supériorité numérique (50 000 contre 15 000 anglais) les Français sont trop désorganisés. Azincourt est l'une des batailles les plus meurtrières du moyen-âge. Suite à cette victoire, Henri V s'emparera de la Normandie.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Paquebot Normandie - Henri V - Histoire de la Bataille d'Azincourt - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1586
25 octobre
Marie Stuart condamnée à mort
Au terme de 18 ans de prison, la reine d'Ecosse est reconnue coupable de conspiration contre la reine d'Angleterre, Elizabeth Iere et condamnée à mort. La reine mettra plusieurs mois avant de signer son acte d'exécution qui aura finalement lieu le 8 février 1587. Epouse du roi de France François II, Marie Stuart est rentrée en Ecosse à la mort de son mari en 1560. Profondément catholique, elle ne peut accepter que le protestantisme devienne la religion d'état en Ecosse. Prétendante au trône d'Angleterre, elle complota un assassinat contre la reine avec son page, Anthony Babington.
Voir aussi : Exécution - Procès - Ecosse - Marie Stuart - Histoire de la Renaissance
1765
25 octobre
Fin du congrès américain contre le Stamp Act
Ouvert à New York le 7 octobre, le congrès contre le Stamp Act se clôt sur les résolutions de protestations des représentants de neuf colonies. À cette assemblée s’ajoutent les quelques émeutes qui éclatent ça et là au sein des territoires nord-américains. Les représentants insistent sur le fait qu’aucun colon ne souhaite rompre avec la Couronne mais que chacun d’eux désire simplement être considéré comme citoyen britannique à part entière. Finalement, la loi du Stamp Act sera abrogée en mars 1766, grâce, notamment, aux efforts de Benjamin Franklin.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Stamp Act - Histoire de la Colonisation
1836
25 octobre
Erection de l'Obélisque du Louxor
Il est environ quinze heures et c’est sous les applaudissements de plusieurs dizaines de milliers de spectateurs que l’Obélisque du Louxor atteint la verticale et trône enfin au milieu de la place de la Concorde. Il a fallu pas moins de quatre heures, trois cents personnes et l’aide d’une petite machine à vapeur pour dresser les 230 tonnes de granit. L’aventure remonte en fait à 1832, lorsque le Pacha Muhammad Ali offre à Louis-Philippe un des deux obélisques du temple de Thèbes, vieux de trois milles ans et dédié à Ramsès II. Il faut tout le talent de l’ingénieur Philippe LeBas, pour permettre au monument de passer de Louxor à Paris, descendant le Nil, traversant la Méditerranée et remontant la Seine sur un parcours de 12000 kilomètres.
Voir aussi : Louis-Philippe - Histoire de la Place de la Concorde - Histoire de l'Architecture
1854
25 octobre
Charge de la brigade légère à Sébastopol
Les cavaliers britanniques de Lord Cardigan repoussent une contre-attaque russe devant Sébastopol pendant la guerre de Crimée. Les cosaques ne réussissent pas à s'emparer de la base anglaise de Balaklava. Le siège durera jusqu'au 10 septembre 1855.
Voir aussi : Histoire de Sébastopol - Histoire des Guerres
1860
25 octobre
Les conventions de Pékin : fin de la seconde guerre de l’Opium
Au terme de la seconde guerre de l’Opium, les Chinois signent les conventions de Pékin. Pour ne pas avoir respecté les clauses du traité de Tianjin, la Chine avait subi de nouvelles attaques occidentales. Tianjin, puis Pékin avaient été envahies par les Britanniques et les Français. Ceux-ci avaient même incendié le palais d’Été en octobre. Face aux hostilités, le gouvernement impérial n’a pas d’autres choix que de se soumettre aux exigences occidentales. Ainsi, en plus d’appliquer les clauses du traité de Tianjin, il devra abandonner aux Britanniques le nord de l’île de Hong-Kong et verser des indemnités de guerre.
Voir aussi : Histoire de Pékin - Histoire des Guerres de l'Opium - Histoire du Traité de Tianjin - Histoire des Guerres
1936
25 octobre
Mussolini se rapproche d’Hitler
Ayant annexé l’Ethiopie le 9 mai 1936, Mussolini s’était heurté à la désapprobation de la France et du Royaume-Uni, ainsi qu’à la condamnation de la Société des Nations. Lorsque Hitler reconnaît officiellement la souveraineté italienne sur l’Ethiopie, Mussolini se rapproche davantage du chef nazi. D’autres événements sont à l’origine de cette nouvelle entente : les deux nations partagent une idéologie commune de plus en plus forte et l’ampleur de l’armement allemand effraie quelque peu le chef d’État italien. Après la visite à Berlin du ministre italien Galeazzo Ciano, au cours de laquelle sont signés des protocoles de coopération, les deux pays entameront une profonde collaboration au travers de l’"axe Rome-Berlin".
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Hitler - Mussolini - Histoire de l'Axe - Guerre d'Ethiopie - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1949
25 octobre
Premier vol d'un avion à réaction destiné au transport de passagers
Le "De Havilland Comet" est le premier avion à réaction destiné au transports de passagers. Il fait un vol d'essai d'une durée de 6 heures et 36 minutes, ralliant Londres à Tripoli, aller-retour. Le Comet est une révolution dans le monde de l'aviation. Il se révèle être deux fois plus rapide que les autres avions et a l'avantage de toujours voler au-dessus des nuages, ce qui réduit considérablement les risques d'accidents dus au mauvais temps.
Voir aussi : Avion - Avion à réaction - Histoire de l'Aéronautique
1955
25 octobre
Le micro-ondes arrive sur le marché américain
Le premier four à micro-ondes domestique est mis en vente par la société Tappan au prix de 1 300 dollars. Inventé par l'américain Percy Le Baron Spencer, il porte à ses débuts le nom de "Radarange". Le micro-ondes deviendra l'appareil de cuisson incontournable de tous les ménages des Etats-Unis à partir des années 70.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
1972
25 octobre
Eddy Merckx recordman de l'heure
Le cycliste belge bat le record du monde de l'heure sur le vélodrome de Mexico en parcourant 49,432 kilomètres. Il faudra attendre 29 ans pour que sa performance soit améliorée, le 27 octobre 2001, par Chris Boardman à Manchester. Le coureur anglais fera 49,441 km en une heure sur un vélo classique.
Voir aussi : Record du monde - Eddy Merckx - Histoire du Cyclisme
1976
25 octobre
Décès de Raymond Queneau
Raymond Queneau s’éteint à Paris, la capitale qu’il a tant représentée dans ses œuvres. Il avait alors 73 ans. Après sa mort, quelques textes seront publiés à titre posthume.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans
2007
25 octobre
Premier vol commercial pour l’A 380
La compagnie Singapore Airlines réalise le premier vol commercial de l’A 380 en reliant Singapour à Sydney. Capable de transporter jusqu’à 853 passagers, l’A 380 est le plus gros avion civil jamais construit et le plus grand avion de l’histoire à être produit en série. Seul le Hughes H-4 Hercules, qui n’a jamais véritablement volé, et l’Antonov An-225, dont il n’existe qu’un exemplaire, affichent des dimensions encore plus démesurées. Ce succès fait oublier un temps chez Airbus les difficultés dues aux retards de livraison et la grogne de ses employés suite au plan social Power8.
Voir aussi : Histoire d'Airbus - A380 - Histoire de l'Aéronautique
2007
25 octobre
Le plan d’action du Grenelle de l’environnement
Annoncé dès les premières semaines du mandat présidentiel, le "Grenelle de l’environnement", qui se tient depuis le début du mois, donne son rapport. Les principales mesures annoncées sont l’instauration d’une écopastille pour les automobiles, la réduction des constructions autoroutières, la construction de tramway, la promotion des constructions écologiques dans le bâtiment…
Voir aussi : Accord - Histoire de l'Environnement
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
25 octobre
Charles Martel arrête les arabes à Poitiers
Le Duc des Francs, Charles Martel, vient au secours de Eudes, le Duc d'Aquitaine, en arrêtant l'avancée des Sarrasins en France. Partis de Pampelune durant l'été, les arabes emmenés par Abd al-Rahman ont envahi le territoire basque et dévasté Bordeaux en quelques mois. Après avoir rassemblé une armée à la hâte, Charles Martel rejoint les troupes musulmanes à proximité d'une voie romaine reliant Châtellerault à Poitiers et met un terme à leur percée fulgurante. Leur chef est tué pendant la bataille.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Charles Martel - Histoire de Poitiers - Histoire du Moyen-Âge
1415
25 octobre
Bataille d'Azincourt
L'armée française est écrasée par les troupes anglaises du roi Henri V à Azincourt, au nord de la Somme. Embourbés, les chevaux de la noblesse française ne parviennent pas à contrer les archers anglais. De nombreux chevaliers sont faits prisonniers. Bien qu'en supériorité numérique (50 000 contre 15 000 anglais) les Français sont trop désorganisés. Azincourt est l'une des batailles les plus meurtrières du moyen-âge. Suite à cette victoire, Henri V s'emparera de la Normandie.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Paquebot Normandie - Henri V - Histoire de la Bataille d'Azincourt - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1586
25 octobre
Marie Stuart condamnée à mort
Au terme de 18 ans de prison, la reine d'Ecosse est reconnue coupable de conspiration contre la reine d'Angleterre, Elizabeth Iere et condamnée à mort. La reine mettra plusieurs mois avant de signer son acte d'exécution qui aura finalement lieu le 8 février 1587. Epouse du roi de France François II, Marie Stuart est rentrée en Ecosse à la mort de son mari en 1560. Profondément catholique, elle ne peut accepter que le protestantisme devienne la religion d'état en Ecosse. Prétendante au trône d'Angleterre, elle complota un assassinat contre la reine avec son page, Anthony Babington.
Voir aussi : Exécution - Procès - Ecosse - Marie Stuart - Histoire de la Renaissance
1765
25 octobre
Fin du congrès américain contre le Stamp Act
Ouvert à New York le 7 octobre, le congrès contre le Stamp Act se clôt sur les résolutions de protestations des représentants de neuf colonies. À cette assemblée s’ajoutent les quelques émeutes qui éclatent ça et là au sein des territoires nord-américains. Les représentants insistent sur le fait qu’aucun colon ne souhaite rompre avec la Couronne mais que chacun d’eux désire simplement être considéré comme citoyen britannique à part entière. Finalement, la loi du Stamp Act sera abrogée en mars 1766, grâce, notamment, aux efforts de Benjamin Franklin.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Stamp Act - Histoire de la Colonisation
1836
25 octobre
Erection de l'Obélisque du Louxor
Il est environ quinze heures et c’est sous les applaudissements de plusieurs dizaines de milliers de spectateurs que l’Obélisque du Louxor atteint la verticale et trône enfin au milieu de la place de la Concorde. Il a fallu pas moins de quatre heures, trois cents personnes et l’aide d’une petite machine à vapeur pour dresser les 230 tonnes de granit. L’aventure remonte en fait à 1832, lorsque le Pacha Muhammad Ali offre à Louis-Philippe un des deux obélisques du temple de Thèbes, vieux de trois milles ans et dédié à Ramsès II. Il faut tout le talent de l’ingénieur Philippe LeBas, pour permettre au monument de passer de Louxor à Paris, descendant le Nil, traversant la Méditerranée et remontant la Seine sur un parcours de 12000 kilomètres.
Voir aussi : Louis-Philippe - Histoire de la Place de la Concorde - Histoire de l'Architecture
1854
25 octobre
Charge de la brigade légère à Sébastopol
Les cavaliers britanniques de Lord Cardigan repoussent une contre-attaque russe devant Sébastopol pendant la guerre de Crimée. Les cosaques ne réussissent pas à s'emparer de la base anglaise de Balaklava. Le siège durera jusqu'au 10 septembre 1855.
Voir aussi : Histoire de Sébastopol - Histoire des Guerres
1860
25 octobre
Les conventions de Pékin : fin de la seconde guerre de l’Opium
Au terme de la seconde guerre de l’Opium, les Chinois signent les conventions de Pékin. Pour ne pas avoir respecté les clauses du traité de Tianjin, la Chine avait subi de nouvelles attaques occidentales. Tianjin, puis Pékin avaient été envahies par les Britanniques et les Français. Ceux-ci avaient même incendié le palais d’Été en octobre. Face aux hostilités, le gouvernement impérial n’a pas d’autres choix que de se soumettre aux exigences occidentales. Ainsi, en plus d’appliquer les clauses du traité de Tianjin, il devra abandonner aux Britanniques le nord de l’île de Hong-Kong et verser des indemnités de guerre.
Voir aussi : Histoire de Pékin - Histoire des Guerres de l'Opium - Histoire du Traité de Tianjin - Histoire des Guerres
1936
25 octobre
Mussolini se rapproche d’Hitler
Ayant annexé l’Ethiopie le 9 mai 1936, Mussolini s’était heurté à la désapprobation de la France et du Royaume-Uni, ainsi qu’à la condamnation de la Société des Nations. Lorsque Hitler reconnaît officiellement la souveraineté italienne sur l’Ethiopie, Mussolini se rapproche davantage du chef nazi. D’autres événements sont à l’origine de cette nouvelle entente : les deux nations partagent une idéologie commune de plus en plus forte et l’ampleur de l’armement allemand effraie quelque peu le chef d’État italien. Après la visite à Berlin du ministre italien Galeazzo Ciano, au cours de laquelle sont signés des protocoles de coopération, les deux pays entameront une profonde collaboration au travers de l’"axe Rome-Berlin".
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Hitler - Mussolini - Histoire de l'Axe - Guerre d'Ethiopie - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1949
25 octobre
Premier vol d'un avion à réaction destiné au transport de passagers
Le "De Havilland Comet" est le premier avion à réaction destiné au transports de passagers. Il fait un vol d'essai d'une durée de 6 heures et 36 minutes, ralliant Londres à Tripoli, aller-retour. Le Comet est une révolution dans le monde de l'aviation. Il se révèle être deux fois plus rapide que les autres avions et a l'avantage de toujours voler au-dessus des nuages, ce qui réduit considérablement les risques d'accidents dus au mauvais temps.
Voir aussi : Avion - Avion à réaction - Histoire de l'Aéronautique
1955
25 octobre
Le micro-ondes arrive sur le marché américain
Le premier four à micro-ondes domestique est mis en vente par la société Tappan au prix de 1 300 dollars. Inventé par l'américain Percy Le Baron Spencer, il porte à ses débuts le nom de "Radarange". Le micro-ondes deviendra l'appareil de cuisson incontournable de tous les ménages des Etats-Unis à partir des années 70.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
1972
25 octobre
Eddy Merckx recordman de l'heure
Le cycliste belge bat le record du monde de l'heure sur le vélodrome de Mexico en parcourant 49,432 kilomètres. Il faudra attendre 29 ans pour que sa performance soit améliorée, le 27 octobre 2001, par Chris Boardman à Manchester. Le coureur anglais fera 49,441 km en une heure sur un vélo classique.
Voir aussi : Record du monde - Eddy Merckx - Histoire du Cyclisme
1976
25 octobre
Décès de Raymond Queneau
Raymond Queneau s’éteint à Paris, la capitale qu’il a tant représentée dans ses œuvres. Il avait alors 73 ans. Après sa mort, quelques textes seront publiés à titre posthume.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans
2007
25 octobre
Premier vol commercial pour l’A 380
La compagnie Singapore Airlines réalise le premier vol commercial de l’A 380 en reliant Singapour à Sydney. Capable de transporter jusqu’à 853 passagers, l’A 380 est le plus gros avion civil jamais construit et le plus grand avion de l’histoire à être produit en série. Seul le Hughes H-4 Hercules, qui n’a jamais véritablement volé, et l’Antonov An-225, dont il n’existe qu’un exemplaire, affichent des dimensions encore plus démesurées. Ce succès fait oublier un temps chez Airbus les difficultés dues aux retards de livraison et la grogne de ses employés suite au plan social Power8.
Voir aussi : Histoire d'Airbus - A380 - Histoire de l'Aéronautique
2007
25 octobre
Le plan d’action du Grenelle de l’environnement
Annoncé dès les premières semaines du mandat présidentiel, le "Grenelle de l’environnement", qui se tient depuis le début du mois, donne son rapport. Les principales mesures annoncées sont l’instauration d’une écopastille pour les automobiles, la réduction des constructions autoroutières, la construction de tramway, la promotion des constructions écologiques dans le bâtiment…
Voir aussi : Accord - Histoire de l'Environnement
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La charge de la brigade légère est une désastreuse charge de cavalerie, dirigée par Lord Cardigan au cours de la bataille de Balaklava le 25 octobre 1854 lors de la guerre de Crimée. Elle est restée dans l'histoire comme le sujet d'un poème célèbre (La charge de la brigade légère) de Alfred Tennyson, dont les vers « Il n'y a pas de raison / il n'y a qu'à agir et mourir » ont fait de cette charge un symbole de l'absurdité de la guerre.
La charge fut effectuée par la brigade légère de la cavalerie britannique, constituée des 4e et 13e dragons légers, du 17e lanciers, et des 8e et 11e de hussards, sous le commandement du major-général, Lord Cardigan. Ils chargèrent avec la brigade lourde comprenant le 4e dragons irlandais de la Garde, le 5e dragons de la Garde, le 4e dragons Inniskilling et les Gris écossais. Ces unités étaient les principales forces de cavalerie britanniques sur le champ de bataille. Le commandement général de la cavalerie revenait à Lord Lucan.
Lucan reçut un ordre du commandant de l'armée, Lord Raglan, indiquant : « Lord Raglan souhaite que la cavalerie avance rapidement au front, suive l'ennemi, et tente de l'empêcher de replier ses canons. L'artillerie montée peut suivre. La cavalerie française est sur votre gauche. Immédiat. »
L'ordre fut porté par le capitaine Nolan, qui est susceptible d'avoir transmis des compléments oraux.
'Charge of the Light Brigade', Peinture de Richard Caton Woodville (1825-1855)
En réponse à l'ordre, Cardigan dirigea 673 (ou 661) cavaliers directement dans la vallée entre la colline de Fedyukhin et celle de la chaussée, nommée plus tard "Vallée de la Mort" par Tennyson. Les forces russes, commandées par Pavel Liprandi, comportaient environ 20 bataillons d'infanterie soutenus par plus de cinquante pièces d'artillerie. Ces forces étaient déployées sur les deux côtés et le fond de la vallée.
Il semble que l'ordre de Cardigan concernait la masse des canons russes placés dans une redoute au fond de la vallée, environ 1,5 km plus loin, tandis que Raglan évoquait un groupe de redoutes situées sur l'autre versant de la colline formant le côté gauche de la vallée. Celles-ci n'étaient pas visibles de la brigade légère, placée dans le fond de la vallée.
La brigade parvint au contact des forces russes au fond de la vallée, et les contraignit à fuir la redoute. Elle subit de lourdes pertes, et fut bientôt contrainte de se replier. Lucan échoua à soutenir Cardigan, et certains soupçonnent qu'il était motivé par son animosité contre son beau-frère : la brigade lourde déboucha dans la vallée, mais n'avança pas plus loin. La cavalerie française, les chasseurs d'Afrique, furent plus efficaces en ce qu'ils brisèrent la ligne russe sur la colline de Fedyukin et couvrirent les survivants de la brigade légère durant leur retraite.
Cardigan survit, et décrit plus tard l'engagement dans un discours à Mansion House, à Londres, qui fut repris et cité en longueur aux communes plus tard :
Plan de la bataille de Balaklava
« Nous avançâmes sur une pente graduelle de plus d'un kilomètre, les batteries vomissant sur nous obus et ferraille, avec une batterie sur notre gauche et une sur notre droite, et l'espace intermédiaire couvert de fusiliers russes ; ainsi, quand nous arrivâmes à 50 mètres des bouches de canons qui avaient crachés la destruction sur nous, nous étions, en fait, encerclés par un mur de feu, en plus de celui des fusiliers sur notre flanc. »
« Alors que nous gravissions la colline, le feu oblique de l'artillerie versait sur notre arrière, de telle manière que nous avions un feu nourri sur l'avant, le flanc et l'arrière. Nous entrâmes dans la batterie, la traversâmes, les deux régiments de tête frappant un grand nombre des canonniers russes au passage. Dans les deux régiments que j'eus l'honneur de diriger, chaque officier, à l'exception d'un seul, fut soit tué soit blessé ou eut son cheval tué sous lui ou blessé. Ces régiments passèrent, suivis par la deuxième ligne, constituée de deux régiments supplémentaires, qui continuèrent le devoir de frapper les canonniers russes. »
« Ensuite vint la troisième ligne, formée d'un autre régiment, qui compléta le devoir fixé à notre brigade. Je crois que ce fut fait avec un véritable succès, et le résultat en fut que ce corps, composé de seulement 670 hommes environ, parvint à passer à travers la masse de la cavalerie russe qui — comme nous l'avons appris depuis — était forte de 5 240 hommes ; et, ayant traversé cette masse, ils virèrent, comme le veut notre expression technique militaire, "à bout", et se retirèrent de la même manière, faisant autant de dégâts que possible sur la cavalerie ennemie. En revenant vers la colline d'où était partie l'attaque, nous avons dû subir le même gantelet de fer et subir le même risque du feu des tirailleurs sur notre flanc qu'à l'aller. Nombre de nos hommes furent frappés, hommes et chevaux furent tués, et beaucoup des hommes dont les montures étaient tuées furent massacrés alors qu'ils tentaient de s'enfuir. »
« Mais, mylord, quel fut le sentiment de ces braves qui sont revenus à leur position, de chaque régiment n'étant revenu qu'un petit détachement, les deux tiers des effectifs engagés ayant été perdus ? Je pense que chaque homme engagé dans cette désastreuse affaire de Balaklava, qui fut assez chanceux pour en sortir vivant, doit ressentir que ce fut seulement par un décret de la Divine Providence qu'il échappa à la mort la plus certaine qu'il était possible de concevoir. »
The Charge of the Light Brigade at Balaklava Par William Simpson (1855), illustrant la charge dans la "Vallée de la Mort" du point de vue russe
La brigade n’est pas complètement détruite, mais souffre terriblement : 118 tués, 127 blessés, et 362 chevaux perdus. Après le regroupement, seuls 195 hommes ont encore des chevaux. La futilité de l'action et sa bravoure imprudente ont fait dire au général français Pierre Bosquet : « C'est magnifique, mais ce n'est pas la guerre. » Il est dit que les commandants russes ont d'abord cru que les cavaliers avaient trop bu. La réputation de la cavalerie anglaise s'améliora fortement après cette charge, même si l'on ne peut en dire autant de celle de leurs commandants.
La lenteur des communications par mer fait que la nouvelle du désastre n'atteint le public britannique que trois semaines après. Les rapports du front des commandants britanniques sont publiés dans une édition extraordinaire de la London Gazette le 12 novembre 1854. Raglan blâme Lucan pour la charge, déclarant que « Par son incompréhension de l'ordre d'avancer, le lieutenant-général (Lucan) considéra qu'il devait attaquer à tout prix, et il ordonna au major général Cardigan d'avancer avec la brigade légère ».
En mars 1855, Lucan est rappelé au Royaume-Uni. La charge devient un sujet de controverse considérable et de débats publics à son retour. Il rejette vigoureusement la version de Raglan des événements, la traitant d'« imputation assombrissant sérieusement mon caractère professionnel ». Dans un échange public de correspondance imprimées dans les pages du Times de Londres, Lucan blâme Raglan et son aide de camp (décédé) Nolan, messager de l'ordre contesté. Lucan se défend lors d'un discours à la Chambre des Lords le 19 mars.
Lucan échappe au blâme pour la charge, puis fait membre de l'Ordre du Bain en juillet de la même année. Même s'il ne fut plus jamais militaire d'active, il atteint le rang de général en 1865 et fut fait maréchal l'année précédant sa mort.
La charge continue à être étudiée par les historiens militaires et les étudiants comme un exemple de ce qui peut mal tourner quand on manque d'un renseignement militaire précis et que les ordres ne sont pas clairs. Winston Churchill, qui était un fin historien militaire et un ancien cavalier, insista en 1945 lors de la conférence de Yalta pour prendre le temps d'aller voir lui-même le champ de bataille.
Des survivants de la charge à la fin de la bataille
Le poème, publié le 9 décembre 1854 dans The Examiner, glorifie la brigade : "Comment leur gloire peut faiblir ? Ô la charge sauvage qu'ils firent !" tout en gémissant sur l'épouvantable futilité de la charge : "Sans que les soldats sachent, quelqu'un a fait une gaffe (…) Chargeant une armée, quand le monde s'interroge" . Tennyson écrit le poème quelques minutes après avoir lu un récit de la bataille dans le Times. Il devient immédiatement très populaire, jusque dans la troupe en Crimée, où il est distribué sous forme de pamphlet.
Des spéculations existent pour savoir s'il a été vraiment écrit pour glorifier la Brigade, ou comme un message subtil sur les horreurs de la guerre.
En 1881, Rudyard Kipling écrit une réponse, titrée Le Dernier de la brigade légère, qui tente de donner honte au public britannique en décrivant les conditions difficiles rencontrées par les survivants de la brigade légère.
L'action plus favorable de la brigade lourde qui a lieu le même jour est aussi commémorée par Tennyson dans La Charge de la brigade lourde, un poème écrit en 1882 sur une suggestion de Alexander William Kinglake. Il n'atteint jamais la popularité du précédent.
Le poème est centré sur les « trois cents » de la brigade lourde qui ont participé à la charge, c’est-à-dire les Scots Grey et le 2e escadrons des Inniskilling Dragons. Le « Scarlett » dont parle le poème est Sir James Yorke Scarlett, qui dirige la charge. Le même jour durant la guerre de Crimée (25 octobre 1854) a lieu une action du 93e régiment immortalisée comme la fine ligne rouge, même si cela ne restait qu'une légende.
La charge fut effectuée par la brigade légère de la cavalerie britannique, constituée des 4e et 13e dragons légers, du 17e lanciers, et des 8e et 11e de hussards, sous le commandement du major-général, Lord Cardigan. Ils chargèrent avec la brigade lourde comprenant le 4e dragons irlandais de la Garde, le 5e dragons de la Garde, le 4e dragons Inniskilling et les Gris écossais. Ces unités étaient les principales forces de cavalerie britanniques sur le champ de bataille. Le commandement général de la cavalerie revenait à Lord Lucan.
Lucan reçut un ordre du commandant de l'armée, Lord Raglan, indiquant : « Lord Raglan souhaite que la cavalerie avance rapidement au front, suive l'ennemi, et tente de l'empêcher de replier ses canons. L'artillerie montée peut suivre. La cavalerie française est sur votre gauche. Immédiat. »
L'ordre fut porté par le capitaine Nolan, qui est susceptible d'avoir transmis des compléments oraux.
'Charge of the Light Brigade', Peinture de Richard Caton Woodville (1825-1855)
En réponse à l'ordre, Cardigan dirigea 673 (ou 661) cavaliers directement dans la vallée entre la colline de Fedyukhin et celle de la chaussée, nommée plus tard "Vallée de la Mort" par Tennyson. Les forces russes, commandées par Pavel Liprandi, comportaient environ 20 bataillons d'infanterie soutenus par plus de cinquante pièces d'artillerie. Ces forces étaient déployées sur les deux côtés et le fond de la vallée.
Il semble que l'ordre de Cardigan concernait la masse des canons russes placés dans une redoute au fond de la vallée, environ 1,5 km plus loin, tandis que Raglan évoquait un groupe de redoutes situées sur l'autre versant de la colline formant le côté gauche de la vallée. Celles-ci n'étaient pas visibles de la brigade légère, placée dans le fond de la vallée.
La brigade parvint au contact des forces russes au fond de la vallée, et les contraignit à fuir la redoute. Elle subit de lourdes pertes, et fut bientôt contrainte de se replier. Lucan échoua à soutenir Cardigan, et certains soupçonnent qu'il était motivé par son animosité contre son beau-frère : la brigade lourde déboucha dans la vallée, mais n'avança pas plus loin. La cavalerie française, les chasseurs d'Afrique, furent plus efficaces en ce qu'ils brisèrent la ligne russe sur la colline de Fedyukin et couvrirent les survivants de la brigade légère durant leur retraite.
Cardigan survit, et décrit plus tard l'engagement dans un discours à Mansion House, à Londres, qui fut repris et cité en longueur aux communes plus tard :
Plan de la bataille de Balaklava
« Nous avançâmes sur une pente graduelle de plus d'un kilomètre, les batteries vomissant sur nous obus et ferraille, avec une batterie sur notre gauche et une sur notre droite, et l'espace intermédiaire couvert de fusiliers russes ; ainsi, quand nous arrivâmes à 50 mètres des bouches de canons qui avaient crachés la destruction sur nous, nous étions, en fait, encerclés par un mur de feu, en plus de celui des fusiliers sur notre flanc. »
« Alors que nous gravissions la colline, le feu oblique de l'artillerie versait sur notre arrière, de telle manière que nous avions un feu nourri sur l'avant, le flanc et l'arrière. Nous entrâmes dans la batterie, la traversâmes, les deux régiments de tête frappant un grand nombre des canonniers russes au passage. Dans les deux régiments que j'eus l'honneur de diriger, chaque officier, à l'exception d'un seul, fut soit tué soit blessé ou eut son cheval tué sous lui ou blessé. Ces régiments passèrent, suivis par la deuxième ligne, constituée de deux régiments supplémentaires, qui continuèrent le devoir de frapper les canonniers russes. »
« Ensuite vint la troisième ligne, formée d'un autre régiment, qui compléta le devoir fixé à notre brigade. Je crois que ce fut fait avec un véritable succès, et le résultat en fut que ce corps, composé de seulement 670 hommes environ, parvint à passer à travers la masse de la cavalerie russe qui — comme nous l'avons appris depuis — était forte de 5 240 hommes ; et, ayant traversé cette masse, ils virèrent, comme le veut notre expression technique militaire, "à bout", et se retirèrent de la même manière, faisant autant de dégâts que possible sur la cavalerie ennemie. En revenant vers la colline d'où était partie l'attaque, nous avons dû subir le même gantelet de fer et subir le même risque du feu des tirailleurs sur notre flanc qu'à l'aller. Nombre de nos hommes furent frappés, hommes et chevaux furent tués, et beaucoup des hommes dont les montures étaient tuées furent massacrés alors qu'ils tentaient de s'enfuir. »
« Mais, mylord, quel fut le sentiment de ces braves qui sont revenus à leur position, de chaque régiment n'étant revenu qu'un petit détachement, les deux tiers des effectifs engagés ayant été perdus ? Je pense que chaque homme engagé dans cette désastreuse affaire de Balaklava, qui fut assez chanceux pour en sortir vivant, doit ressentir que ce fut seulement par un décret de la Divine Providence qu'il échappa à la mort la plus certaine qu'il était possible de concevoir. »
The Charge of the Light Brigade at Balaklava Par William Simpson (1855), illustrant la charge dans la "Vallée de la Mort" du point de vue russe
La brigade n’est pas complètement détruite, mais souffre terriblement : 118 tués, 127 blessés, et 362 chevaux perdus. Après le regroupement, seuls 195 hommes ont encore des chevaux. La futilité de l'action et sa bravoure imprudente ont fait dire au général français Pierre Bosquet : « C'est magnifique, mais ce n'est pas la guerre. » Il est dit que les commandants russes ont d'abord cru que les cavaliers avaient trop bu. La réputation de la cavalerie anglaise s'améliora fortement après cette charge, même si l'on ne peut en dire autant de celle de leurs commandants.
La lenteur des communications par mer fait que la nouvelle du désastre n'atteint le public britannique que trois semaines après. Les rapports du front des commandants britanniques sont publiés dans une édition extraordinaire de la London Gazette le 12 novembre 1854. Raglan blâme Lucan pour la charge, déclarant que « Par son incompréhension de l'ordre d'avancer, le lieutenant-général (Lucan) considéra qu'il devait attaquer à tout prix, et il ordonna au major général Cardigan d'avancer avec la brigade légère ».
En mars 1855, Lucan est rappelé au Royaume-Uni. La charge devient un sujet de controverse considérable et de débats publics à son retour. Il rejette vigoureusement la version de Raglan des événements, la traitant d'« imputation assombrissant sérieusement mon caractère professionnel ». Dans un échange public de correspondance imprimées dans les pages du Times de Londres, Lucan blâme Raglan et son aide de camp (décédé) Nolan, messager de l'ordre contesté. Lucan se défend lors d'un discours à la Chambre des Lords le 19 mars.
Lucan échappe au blâme pour la charge, puis fait membre de l'Ordre du Bain en juillet de la même année. Même s'il ne fut plus jamais militaire d'active, il atteint le rang de général en 1865 et fut fait maréchal l'année précédant sa mort.
La charge continue à être étudiée par les historiens militaires et les étudiants comme un exemple de ce qui peut mal tourner quand on manque d'un renseignement militaire précis et que les ordres ne sont pas clairs. Winston Churchill, qui était un fin historien militaire et un ancien cavalier, insista en 1945 lors de la conférence de Yalta pour prendre le temps d'aller voir lui-même le champ de bataille.
Des survivants de la charge à la fin de la bataille
Le poème, publié le 9 décembre 1854 dans The Examiner, glorifie la brigade : "Comment leur gloire peut faiblir ? Ô la charge sauvage qu'ils firent !" tout en gémissant sur l'épouvantable futilité de la charge : "Sans que les soldats sachent, quelqu'un a fait une gaffe (…) Chargeant une armée, quand le monde s'interroge" . Tennyson écrit le poème quelques minutes après avoir lu un récit de la bataille dans le Times. Il devient immédiatement très populaire, jusque dans la troupe en Crimée, où il est distribué sous forme de pamphlet.
Des spéculations existent pour savoir s'il a été vraiment écrit pour glorifier la Brigade, ou comme un message subtil sur les horreurs de la guerre.
En 1881, Rudyard Kipling écrit une réponse, titrée Le Dernier de la brigade légère, qui tente de donner honte au public britannique en décrivant les conditions difficiles rencontrées par les survivants de la brigade légère.
L'action plus favorable de la brigade lourde qui a lieu le même jour est aussi commémorée par Tennyson dans La Charge de la brigade lourde, un poème écrit en 1882 sur une suggestion de Alexander William Kinglake. Il n'atteint jamais la popularité du précédent.
Le poème est centré sur les « trois cents » de la brigade lourde qui ont participé à la charge, c’est-à-dire les Scots Grey et le 2e escadrons des Inniskilling Dragons. Le « Scarlett » dont parle le poème est Sir James Yorke Scarlett, qui dirige la charge. Le même jour durant la guerre de Crimée (25 octobre 1854) a lieu une action du 93e régiment immortalisée comme la fine ligne rouge, même si cela ne restait qu'une légende.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les Dieux oubliés
durée : 1h25 - 2005
Réalisateur : Stephen Rooke
A la découverte des cultes et croyances de trois grandes civilisations antiques des rives de la Méditerranée : l'Egypte, la Grèce et l'Empire romain.
Dans l'Egypte antique, les agriculteurs établis le long du Nil ont tourné leurs forces, autrefois occupées par la simple survie, vers la spiritualité. Après la réunification du pays, leur roi et grand prêtre devint leur dieu. Les Egyptiens d'alors pensaient que l'âme de chaque individu survivait à la mort, à condition que le corps soit bien conservé. Cette croyance est à l'origine d'une architecture et d'un art qui suscitent l'émerveillement. De l'autre côté de la Méditerranée, les Grecs élèvent des temples en l'honneur de leurs dieux. L'Acropole, consacrée à la déesse Athéna, témoigne de la grandeur de leur civilisation. Les Romains adoptent rapidement les divinités olympiennes, mais en modifient les noms. Ils propageront leur foi au gré de leur conquêtes.
http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYBFa.html
durée : 1h25 - 2005
Réalisateur : Stephen Rooke
A la découverte des cultes et croyances de trois grandes civilisations antiques des rives de la Méditerranée : l'Egypte, la Grèce et l'Empire romain.
Dans l'Egypte antique, les agriculteurs établis le long du Nil ont tourné leurs forces, autrefois occupées par la simple survie, vers la spiritualité. Après la réunification du pays, leur roi et grand prêtre devint leur dieu. Les Egyptiens d'alors pensaient que l'âme de chaque individu survivait à la mort, à condition que le corps soit bien conservé. Cette croyance est à l'origine d'une architecture et d'un art qui suscitent l'émerveillement. De l'autre côté de la Méditerranée, les Grecs élèvent des temples en l'honneur de leurs dieux. L'Acropole, consacrée à la déesse Athéna, témoigne de la grandeur de leur civilisation. Les Romains adoptent rapidement les divinités olympiennes, mais en modifient les noms. Ils propageront leur foi au gré de leur conquêtes.
http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYBFa.html
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Regardez-vous les docs postés?
Merci de me le faire savoir; suivant le nombre de personnes les regardant je verrai si je vais les continuer ou pas?
Merci de me le faire savoir; suivant le nombre de personnes les regardant je verrai si je vais les continuer ou pas?
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1524
26 octobre
François Ier prend Milan
L'armée française emmenée par le Roi de France, François Ier s'empare de Milan qui appartenait à Charles Quint. Le lendemain les Français mettront le siège devant Pavie. François Ier y sera fait prisonnier le 24 févier 1525.
Voir aussi : Bataille - François Ier - Charles Quint - Histoire de Milan - Histoire des Valois
1793
26 octobre
Couthon commence la destruction de Lyon
Le Montagnard, Georges Couthon, ami fidèle de Robespierre, entame la démolition d'une maison de la place Bellecour à Lyon. La ville était devenue le foyer de l'agitation jacobine et selon la Convention devait être détruite. En tant que membre du Comité de salut public, Couthon fut chargé d'organiser la répression. Mais il ne put se résoudre à appliquer le décret de la Convention et fut remplacer par Collot d'Herbois et Fouché pour terminer cette tâche.
Voir aussi : Histoire de Lyon - Comité de Salut public - Destruction - Histoire de la Révolution
1795
26 octobre
Début du Directoire
La Constitution de l'an III est votée par les thermidoriens. Elle met fin à la Convention et instaure le Directoire. Le nouveau pouvoir exécutif est composé de deux assemblées: les Cinq-cent et les Anciens. Cependant les deux tiers des députés sont choisis parmi les conventionnels. Le général Bonaparte prend la place de Barras et devient commandant en chef de l'armée de l'intérieur.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Histoire du Directoire - Barras - Histoire de la Révolution
1862
26 octobre
Othon, destitué par un coup d’état militaire
La garnison de Nauplie s’insurge contre le roi de Grèce, Othon Ier. Ce dernier fut installé sur le trône par la triple alliance française, britannique et russe en 1832. Plusieurs événements durant son règne contribuèrent à la faire baisser dans l’estime de la population. D’origine allemande, il s’entoura d’abord de Bavarois, ce qui déplut fortement aux Grecs. Il essuya une première révolte en 1843 et fut contraint de promulguer une Constitution l’année suivante. Dès 1854, les Britanniques envahirent Pirée, ce qui aggrava encore les tensions entre le roi et la population. Suite au soulèvement militaire de Nauplie, appuyé par les Britanniques, le roi est renversé. Il sera remplacé par Georges Ier.
Voir aussi : Constitution - Histoire de la Grèce indépendante - Soulèvement - Othon - Georges Ier - Histoire des Coups d'Etat
1909
26 octobre
Assasinat du prince du Japon
Le président du conseil japonais, Itô Hirobumi et prince du Japon est tué par un nationaliste coréen à 68 ans. Ce meurtre conduira à l'annexion totale de la Corée par le Japon en août 1910. Le pays deviendra une colonie japonaise jusqu'en 1945.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Assassinats
1965
26 octobre
Le reine d'Angleterre décore les Beatles
La reine Elizabeth II remet aux quatre chanteurs anglais l'Ordre de l'Empire Britannique.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Histoire du Rock n'roll
1967
26 octobre
Couronnement du Shah d'Iran
Mohammad-Réza Pahlavi se couronne lui-même shah d'Iran à Téhéran. Il devient le "chahanchah et aryamehr", le "soleil des aryens". Son épouse Farah Diba devient l'impératrice d'Iran. Le shah règnera sur le pays jusqu'à ce qu'il soit renversé par les intégristes religieux chïte en février 1979.
Voir aussi : Sacre - Shah - Couronnement - Histoire des Sacres
1974
26 octobre
Reconnaissance de l'OLP
Au 8ème sommet arabe de Rabat, Yasser Arafat obtient la reconnaissance de l'OLP (organisation de libération de la Palestine) comme le "seul et légitime représentant du peuple palestinien". Cette résolution implique également "l'obligation de tous les pays arabes de préserver l'unité palestinienne et de s'abstenir de toute ingérence dans les affaires palestiniennes." L'ONU avait déjà reconnu l'OLP le 14 mai par 105 voix contre 4. L'organisation est désormais aux yeux du monde entier le représentant du peuple palestinien.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de l'OLP - Reconnaissance - Histoire de l'Etat
1976
26 octobre
Yellowstone est déclaré reserve de la biosphère par l'UNESCO
Le programme sur l’homme et la biosphère de l’UNESCO érige le parc national de Yellowstone au rang de réserve de biosphère. Ce concept permet de protéger des sites identifiés comme des écosystèmes fondamentaux pour la planète et de gérer leur intégration aux zones peuplées environnantes. Ainsi le statut de réserve de biosphère ne se limite pas au parc de Yellowstone mais inclus les zones alentour dans la volonté de promouvoir le développement durable.
Voir aussi : Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'UNESCO - Développement durable - Yellowstone - Histoire de l'Environnement
1976
26 octobre
Indépendance du Transkei
Dans le cadre de la politique des bantoustans, le Transkei obtient son indépendance. Depuis le début des années 1960, le territoire possédait déjà son autonomie avec la mise en place d’un gouvernement et d’une Assemblée législative. Mais en donnant l’indépendance aux Bantoustans, l’objectif du gouvernement de la République sud-africaine consiste à priver les Bantous de leur nationalité sud-africaine. Après lui, trois autres bantoustans obtiendront leur indépendance : le Venda, le Bophuthatswana et le Ciskei. L’ONU et la communauté internationale, en désaccord total avec le régime de l’apartheid, ne reconnaîtront jamais l’indépendance de ces territoires, qui seront réintégrés à l’Afrique du Sud en 1994.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - République sud-africaine - Bantoustans - Histoire de la Politique
1988
26 octobre
Suspention de la fabrication du RU 486
Le laboratoire franco-allemand Roussel-Uclaf décide de retirer de la vente la pilule avortive RU 486. La pression des groupes anti-avortement est trop forte, plusieurs membres du personnel de l'entreprise pharmaceutique ont même été menacés de mort. Dès le 28 octobre le gouvernement français ordonnera le retour du RU 486. Le ministre de la santé Claude Evin déclarera: "Le RU 486 est devenu la propriété morale des femmes, pas seulement la propriété de la société pharmaceutique".
Voir aussi : Histoire de la Contraception - Pilule - Histoire des Femmes
1997
26 octobre
Schumacher victime de son mauvais geste
En difficulté face à Jacques Villeneuve et espérant obtenir enfin son troisième titre de champion du monde, Schumacher opte pour la même stratégie que Senna sept années plus tôt. Sur le circuit de Jerez, il donne un coup de volant pour sortir le Canadien, sachant que si les deux pilotes sortent, l’Allemand remporte le championnat. Mais s'ils se retrouvent tous les deux sur le bas côté, Villeneuve est en mesure de repartir. Avec une voiture endommagée, il décide de ne pas prendre le risque et se contente d’une troisième place, suffisante pour empocher le titre. Quant à la FIA, qui avait été prise de court par le geste de Senna, elle décide cette fois de ne pas laisser passer ce manque de fair-play dangereux. Michael Schumacher conserve ses victoires mais est disqualifié du classement final au championnat.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Schumacher - Senna - Histoire des Sports mécaniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
26 octobre
François Ier prend Milan
L'armée française emmenée par le Roi de France, François Ier s'empare de Milan qui appartenait à Charles Quint. Le lendemain les Français mettront le siège devant Pavie. François Ier y sera fait prisonnier le 24 févier 1525.
Voir aussi : Bataille - François Ier - Charles Quint - Histoire de Milan - Histoire des Valois
1793
26 octobre
Couthon commence la destruction de Lyon
Le Montagnard, Georges Couthon, ami fidèle de Robespierre, entame la démolition d'une maison de la place Bellecour à Lyon. La ville était devenue le foyer de l'agitation jacobine et selon la Convention devait être détruite. En tant que membre du Comité de salut public, Couthon fut chargé d'organiser la répression. Mais il ne put se résoudre à appliquer le décret de la Convention et fut remplacer par Collot d'Herbois et Fouché pour terminer cette tâche.
Voir aussi : Histoire de Lyon - Comité de Salut public - Destruction - Histoire de la Révolution
1795
26 octobre
Début du Directoire
La Constitution de l'an III est votée par les thermidoriens. Elle met fin à la Convention et instaure le Directoire. Le nouveau pouvoir exécutif est composé de deux assemblées: les Cinq-cent et les Anciens. Cependant les deux tiers des députés sont choisis parmi les conventionnels. Le général Bonaparte prend la place de Barras et devient commandant en chef de l'armée de l'intérieur.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Histoire du Directoire - Barras - Histoire de la Révolution
1862
26 octobre
Othon, destitué par un coup d’état militaire
La garnison de Nauplie s’insurge contre le roi de Grèce, Othon Ier. Ce dernier fut installé sur le trône par la triple alliance française, britannique et russe en 1832. Plusieurs événements durant son règne contribuèrent à la faire baisser dans l’estime de la population. D’origine allemande, il s’entoura d’abord de Bavarois, ce qui déplut fortement aux Grecs. Il essuya une première révolte en 1843 et fut contraint de promulguer une Constitution l’année suivante. Dès 1854, les Britanniques envahirent Pirée, ce qui aggrava encore les tensions entre le roi et la population. Suite au soulèvement militaire de Nauplie, appuyé par les Britanniques, le roi est renversé. Il sera remplacé par Georges Ier.
Voir aussi : Constitution - Histoire de la Grèce indépendante - Soulèvement - Othon - Georges Ier - Histoire des Coups d'Etat
1909
26 octobre
Assasinat du prince du Japon
Le président du conseil japonais, Itô Hirobumi et prince du Japon est tué par un nationaliste coréen à 68 ans. Ce meurtre conduira à l'annexion totale de la Corée par le Japon en août 1910. Le pays deviendra une colonie japonaise jusqu'en 1945.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Assassinats
1965
26 octobre
Le reine d'Angleterre décore les Beatles
La reine Elizabeth II remet aux quatre chanteurs anglais l'Ordre de l'Empire Britannique.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Histoire du Rock n'roll
1967
26 octobre
Couronnement du Shah d'Iran
Mohammad-Réza Pahlavi se couronne lui-même shah d'Iran à Téhéran. Il devient le "chahanchah et aryamehr", le "soleil des aryens". Son épouse Farah Diba devient l'impératrice d'Iran. Le shah règnera sur le pays jusqu'à ce qu'il soit renversé par les intégristes religieux chïte en février 1979.
Voir aussi : Sacre - Shah - Couronnement - Histoire des Sacres
1974
26 octobre
Reconnaissance de l'OLP
Au 8ème sommet arabe de Rabat, Yasser Arafat obtient la reconnaissance de l'OLP (organisation de libération de la Palestine) comme le "seul et légitime représentant du peuple palestinien". Cette résolution implique également "l'obligation de tous les pays arabes de préserver l'unité palestinienne et de s'abstenir de toute ingérence dans les affaires palestiniennes." L'ONU avait déjà reconnu l'OLP le 14 mai par 105 voix contre 4. L'organisation est désormais aux yeux du monde entier le représentant du peuple palestinien.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de l'OLP - Reconnaissance - Histoire de l'Etat
1976
26 octobre
Yellowstone est déclaré reserve de la biosphère par l'UNESCO
Le programme sur l’homme et la biosphère de l’UNESCO érige le parc national de Yellowstone au rang de réserve de biosphère. Ce concept permet de protéger des sites identifiés comme des écosystèmes fondamentaux pour la planète et de gérer leur intégration aux zones peuplées environnantes. Ainsi le statut de réserve de biosphère ne se limite pas au parc de Yellowstone mais inclus les zones alentour dans la volonté de promouvoir le développement durable.
Voir aussi : Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'UNESCO - Développement durable - Yellowstone - Histoire de l'Environnement
1976
26 octobre
Indépendance du Transkei
Dans le cadre de la politique des bantoustans, le Transkei obtient son indépendance. Depuis le début des années 1960, le territoire possédait déjà son autonomie avec la mise en place d’un gouvernement et d’une Assemblée législative. Mais en donnant l’indépendance aux Bantoustans, l’objectif du gouvernement de la République sud-africaine consiste à priver les Bantous de leur nationalité sud-africaine. Après lui, trois autres bantoustans obtiendront leur indépendance : le Venda, le Bophuthatswana et le Ciskei. L’ONU et la communauté internationale, en désaccord total avec le régime de l’apartheid, ne reconnaîtront jamais l’indépendance de ces territoires, qui seront réintégrés à l’Afrique du Sud en 1994.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - République sud-africaine - Bantoustans - Histoire de la Politique
1988
26 octobre
Suspention de la fabrication du RU 486
Le laboratoire franco-allemand Roussel-Uclaf décide de retirer de la vente la pilule avortive RU 486. La pression des groupes anti-avortement est trop forte, plusieurs membres du personnel de l'entreprise pharmaceutique ont même été menacés de mort. Dès le 28 octobre le gouvernement français ordonnera le retour du RU 486. Le ministre de la santé Claude Evin déclarera: "Le RU 486 est devenu la propriété morale des femmes, pas seulement la propriété de la société pharmaceutique".
Voir aussi : Histoire de la Contraception - Pilule - Histoire des Femmes
1997
26 octobre
Schumacher victime de son mauvais geste
En difficulté face à Jacques Villeneuve et espérant obtenir enfin son troisième titre de champion du monde, Schumacher opte pour la même stratégie que Senna sept années plus tôt. Sur le circuit de Jerez, il donne un coup de volant pour sortir le Canadien, sachant que si les deux pilotes sortent, l’Allemand remporte le championnat. Mais s'ils se retrouvent tous les deux sur le bas côté, Villeneuve est en mesure de repartir. Avec une voiture endommagée, il décide de ne pas prendre le risque et se contente d’une troisième place, suffisante pour empocher le titre. Quant à la FIA, qui avait été prise de court par le geste de Senna, elle décide cette fois de ne pas laisser passer ce manque de fair-play dangereux. Michael Schumacher conserve ses victoires mais est disqualifié du classement final au championnat.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Schumacher - Senna - Histoire des Sports mécaniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Hirobumi Itō 16 octobre 1841 - 26 octobre 1909) est un homme politique japonais. D'origine paysanne et adopté par une famille de samouraï, il poursuit ses études en Europe, à l'instar de nombre de ses contemporains. Là, il prend conscience du retard accumulé par son pays tant bien au niveau politique, économique, que technologique.
Son importance dans la Restauration Meiji lui permet d'obtenir une place confortable de conseiller. L'assassinat de son supérieur en 1878, le Ministre de l'Intérieur, Okubo Toshimichi, lui permet d'effectuer son remplacement. Dès ce moment, plus rien n'entrave son cursus honorum. Il est, jusqu'en 1888 Premier ministre du Japon, poste qu'il occupe quatre fois, notamment durant la guerre sino-japonaise. Il participe au projet de la constitution de 1889 et à la mise en place d'un parlement bicaméral. En 1889, il fonde l'un des premiers partis japonais, le Seiyūkai (政友会, Seiyūkai?). Il est l'un des représentants du Japon durant la signature du traité de Shimonoseki, qui marque la fin de la guerre sino-japonaise et permet au Japon d'annexer nombre de territoires jusque là sous autorité chinoise.
Ses tentatives pour éviter la guerre avec la Russie suscitent le mécontentement des militaires. Sous leur pression, il est remercié et devint Résident général en Corée où il est assassiné par An Jung-geun. Sa mort conduit à l'annexion totale de l'empire coréen par le Japon en 1910. Son portrait,avec barbe et moustache grisonnantes, était imprimé sur les billets de banque japonais de mille yens.
Son importance dans la Restauration Meiji lui permet d'obtenir une place confortable de conseiller. L'assassinat de son supérieur en 1878, le Ministre de l'Intérieur, Okubo Toshimichi, lui permet d'effectuer son remplacement. Dès ce moment, plus rien n'entrave son cursus honorum. Il est, jusqu'en 1888 Premier ministre du Japon, poste qu'il occupe quatre fois, notamment durant la guerre sino-japonaise. Il participe au projet de la constitution de 1889 et à la mise en place d'un parlement bicaméral. En 1889, il fonde l'un des premiers partis japonais, le Seiyūkai (政友会, Seiyūkai?). Il est l'un des représentants du Japon durant la signature du traité de Shimonoseki, qui marque la fin de la guerre sino-japonaise et permet au Japon d'annexer nombre de territoires jusque là sous autorité chinoise.
Ses tentatives pour éviter la guerre avec la Russie suscitent le mécontentement des militaires. Sous leur pression, il est remercié et devint Résident général en Corée où il est assassiné par An Jung-geun. Sa mort conduit à l'annexion totale de l'empire coréen par le Japon en 1910. Son portrait,avec barbe et moustache grisonnantes, était imprimé sur les billets de banque japonais de mille yens.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Wonomi était le dieu créateur des indiens Maidu de Californie. C'était lui qui façonna Kuksu, le premier homme, et Laidamlulum-kule la première femme.
Ces créations furent observées avec beaucoup d'intérêt par Coyote qui décida que lui aussi était capable d'en faire autant. Ce qui fit bien rire Wonomi d'autant plus que ces créatures avaient des yeux de verre.
Alors Coyote vit que les créatures de Wonomi avaient une vie trop calme et qu'il serait plus intéressant (selon lui) d'y mettre un peu de piment. Il créa ainsi la maladie, la souffrance et la mort.
Mais un jour Rattlesnake, le chien de Coyote, le décepteur, mordit le propre fils de Coyote qui tomba gravement malade. Comme il l'avait vu faire par Wonomi, il plongea le corps dans l'eau d'un lac mais cela n'y fit rien et son fils mourut.
Finalement Kuksu enterra le corps du fils de Coyote en lui disant qu'il fallait procéder ainsi jusqu'à ce le monde change.
Chaman Blackfoot d'après Larry Fanning
Ces créations furent observées avec beaucoup d'intérêt par Coyote qui décida que lui aussi était capable d'en faire autant. Ce qui fit bien rire Wonomi d'autant plus que ces créatures avaient des yeux de verre.
Alors Coyote vit que les créatures de Wonomi avaient une vie trop calme et qu'il serait plus intéressant (selon lui) d'y mettre un peu de piment. Il créa ainsi la maladie, la souffrance et la mort.
Mais un jour Rattlesnake, le chien de Coyote, le décepteur, mordit le propre fils de Coyote qui tomba gravement malade. Comme il l'avait vu faire par Wonomi, il plongea le corps dans l'eau d'un lac mais cela n'y fit rien et son fils mourut.
Finalement Kuksu enterra le corps du fils de Coyote en lui disant qu'il fallait procéder ainsi jusqu'à ce le monde change.
Chaman Blackfoot d'après Larry Fanning
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les Grands Reportages: Et si le Gulf Stream s'arrêtait?44:25 Documentaire de 45min sur le Gulf Stream (RDI) Si le Gulf Stream s'arrêtait l'europe pourrait être plongé dans un hiver glacial durant plusieurs décénies, preuves à l'appui, les scientifiques explique que le Gulf Stream c'est déjas arrêté et que cela pourrait se reproduire.
http://video.google.com/videoplay?docid ... 9848521147
http://video.google.com/videoplay?docid ... 9848521147
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine