EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Ce qui s'est passé dernièrement sur la planête
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saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#841 Message par saintluc »

L'HYDRE
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Exterminée par Hercule dans la mythologie grecque, la tête du centre était considérée comme immortelle
créatures les plus intéressantes de la mythologie grecque. La légende raconte qu'elle fût tuée par Hercule (Héraclès) durant l'accomplissement de ses douze travaux.

Le monstre est décrit de façon différente selon les différents contes et mythologie. Plus récemment, il a été décrit comme ayant un corps de dragons et sept têtes. La tête centrale était la « tête intelligente » qui dirigeait le corps et qui était immortelle. Chaque fois qu'un vaillant chevalier la coupait, deux nouvelles têtes poussaient.

Dans la mythologie de la Grèce antique, cette redoutable créature habitait les royaumes aquatiques et les marais. Elle possédait un corps de chien et entre 5 et 1000 têtes. Encore une fois, la tête centrale est immortelle et fait en partie d'or. Ces têtes se régénéraient doublement lorsqu'elles étaient tranchées. De plus, l'haleine soufflée par les multiples gueules exhalait un poison radical, même durant le sommeil de l'animal. Le monstre ravageait le bétail et saccageait les récoltes...

La bataille d'Hercule et du monstre se déroula comme suit :

Ce dernier, recouvert de sa peau de lion pour se protéger des morsures, attira la bête hors de son repaire en lui décochant quelques flèches enflammées. L'Hydre apparut accompagnée d'un crabe (ou une écrevisse géante) envoyé par Héra dans le but de distraire Hercule lors du combat. Agacé par les pincements du crabe, Hercule l'écrasa du talon. Héra en fera une constellation : celle du Cancer à côté de celle du Lion.

Débordé par les multiples regénérations céphaliques, Hercule appela Iolaos, son neveu et fidèle compagnon, à la rescousse. Sur l'ordre de son oncle, il enflamma quelques arbres et utilisa des brandons afin de cautériser les moignons de cou. Quant à la tête immortelle, elle fut tranchée et enterrée encore sifflante, sous un rocher.

Hercule dépeça l'animal et en recueillit le venin pour en imprégner ses flèches. Le sang qui s'écoulait de la carcasse se déversa dans le fleuve Anigros en répandant une odeur pestilentielle. Eurysthée refusa cet exploit car Hercule avait bénéficié de l'aide de Iolaos.

Il existe cependant, encore une fois, plusieurs versions de cette histoire. Dans la première, Hercule devait assécher le marais de Lerne. Les sources qui alimentaient le marais, filtraient le sol en permanence et rendaient vains ses efforts. Le marais fut ainsi comparé à l'hydre, et les sources aux têtes renaissantes.

Dans une autre, les cités environnantes de Mycènes étaient soumises à Eurysthée, sauf une : Lerne, gouvernée par un roi du même nom. La seconde tâche d'Héraclès consista à soumettre cette ville et à détruire une citadelle nommée « Hydre » gardée jour et nuit par cinquante archers postés au sommet d'une tour. La tour fut assaillie et, à chaque fois qu'un archer était abattu, deux autres venaient le remplacer. Le roi Lerne fit appel à l'armée d'un mercenaire carien nommé Crabe dans le but de renforcer ses lignes. Héraclès fit de même avec l'aide de Iolaos, venu avec des renforts thébains. La tour fut incendiée et l'armée de Lerne anéantie.



Références:

Monstre de légende, Édition Time-Life, 1989 p. 13
Wikipédia
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#842 Message par saintluc »

Le p'tit doc de l'aprem
marijuana
Pour tout savoir sur la marijuana, une plante considérée comme une drogue et illégale dans de nombreux pays en dépit
de ses vertus médicinales.
Bien que certains scientifiques fassent valoir ses vertus médicinales à des fins thérapeutiques, la marijuana est
une substance prohibée dans la plupart des pays. Aux Etats-Unis, le gouvernement fédéral l´a placée dans la même catégorie
que l´héroïne. Aussi, les forêts et les parcs nationaux américains sont devenus des lieux privilégiés pour cultiver
la marijuana en toute discrétion. Enquête sur les dessous d´un trafic florissant et découverte des moyens mis en oeuvre
par la police de différents pays pour tenter de l´endiguer.

http://www.dailymotion.com/video/x95eqt ... ijuan_news
http://www.dailymotion.com/video/x95ey2 ... ijuan_news

http://www.dailymotion.com/video/x95hmo ... ijuan_news
http://www.dailymotion.com/video/x95id0 ... ijuan_news
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#843 Message par Cynyhia »

L'hydre de lerne ça donne froid au dos cette tête immortelle , elle est toujours vivante quelque part j'en suis sure il doit y avoir une explication à tout ça :( :heu :?
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#844 Message par saintluc »

1582
15 octobre
Entrée en vigeur du calendrier grégorien
Le Pape Grégoire XIII décide de modifier l'ancien calendrier Julien, hérité de Jules César. Il instaure le calendrier grégorien dans les États pontificaux, le Portugal et l'Espagne. Quand les catholiques européens se réveillent le lendemain du jeudi 4 octobre, ils sont en réalité le vendredi 15 octobre selon le nouveau calendrier. Ils ont fait un bond de 10 jours dans le temps. Le calendrier Julien n'était pas en accord avec l'année solaire, il avançait de 11 minutes et 14 secondes. C'est pour rétablir ce décalage que la réforme du Pape est entrée en vigueur. L'écart entre l'année solaire et le calendrier sera réduit à 25,9 secondes. La France adoptera le calendrier grégorien deux mois après son instauration.
Voir aussi : Pape - Histoire des Institutions



1805
15 octobre
Bataille d'Ulm
Pendant la campagne d'Allemagne les troupes napoléoniennes s'emparent du village bavarois de Michelsberg. Situé au dessus de la ville d'Ulm, le village de Michelsberg est un point stratégique car il permet de prendre la ville d'assaut. Les 40.000 soldats autrichiens du général Mackretranché à Ulm devront se rendre et capituler le 20 octobre.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Histoire d'Ulm - Histoire de l'Empire



1814
15 octobre
L'île Maurice devient anglaise
Suite à la signature du traité de Paris (30 mai), les anglais obtiennent la possession de l'île Maurice dans l'océan indien. L'île appartenait à la France depuis 1715 sous le nom de île de France, en devenant une colonie britannique elle reprend son nom d'origine. Maurice obtiendra son indépendance en 1968 et deviendra membre du Commonwealth.
Voir aussi : Histoire du Traité de Paris - Histoire du Commonwealth - Histoire des Traités



1815
15 octobre
Napoléon débarque à Sainte-Hélène
Après 72 jours de traversée à bord du "Northumberland", l'Empereur, prisonnier des anglais, arrive sur l'île britannique de Sainte-Hélène dans l'Atlantique sud. L'île deviendra sa prison pendant six années. En regardant les contours lugubres de Sainte-Hélène il déclare " Ce n'est pas un joli séjour." Il mourra dans sa résidence de Longwood le 5 mai 1821.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de Sainte-Hélène - Histoire de l'Empire



1894
15 octobre
Arrestation du Capitaine Dreyfus
Le général Mercier, ministre de la Guerre, ordonne l'arrestation du capitaine français Alfred Dreyfus. L'officier est accusé d'avoir délivré des renseignements militaires confidentiels à l'Allemagne. Il sera inculpé sur simple ressemblance d'écriture sur un bordereau trouvé à l'Ambassade d'Allemagne à Paris. Derrière cette accusation se cache un autre réalité, religieuse, car le capitaine Dreyfus était issu d'une famille juive alsacienne. Cette banale histoire d'espionnage débouchera sur une des plus graves crises politiques de la IIIème République. Elle deviendra "l'affaire Dreyfus" et divisera la France entre dreyfusards et antidreyfusards
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Arrestation - Condamnation - Dreyfus - Histoire de la Troisième République



1917
15 octobre
Exécution de Mata Hari
La danseuse d'origine hollandaise Margaretha Geertruida Zelle est fusillée au camp du château de Vincennes. Elle est accusée d'espionnage au service de l'ennemi, l'Allemagne. Elle avait fait ses débuts à Paris pendant le Belle-époque où elle pratiquait la danse indonésienne. Elle pris le surnom, de Mata Hari (l'oeil de l'aurore) du nom d'une princesse javanaise. Danseuse de charme, Mata Hari, avait selon les juges accepté de collaborer avec l'Allemagne en échange de 20 000 marks. Elle s'en défendit, affirmant que c'était le prix de ses faveurs. Démasquée par l'agent secret H-21 fut arrêtée après son entrevue avec l'attaché militaire allemand, le major Kalle.
Voir aussi : Exécution - Histoire des Scandales politiques



1928
15 octobre
Le Graf Zeppelin effectue sa première traversée commerciale
Le dirigeable LZ 127, atterri dans le New Jersey après 4 jours passés dans les airs. Parti le 11 Octobre de Friedrichshafen en Allemagne avec 57 personnes à son bord, il est le premier dirigeable à accomplir un vol commercial en traversant l'océan Atlantique.
Voir aussi : Zeppelin - Histoire de l'Aéronautique



1940
15 octobre
Sortie du film "Le Dictateur" de Chaplin
Le Dictateur est présenté en avant-première à New-York. C'est le premier film parlant de Chaplin qui signe également le premier film anti-nazi de l'histoire.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Film - Chaplin - Charlot - Histoire du Cinéma



1959
15 octobre
Attentat contre François Mitterrand
Le sénateur de la Nièvre est victime d'un attentat rue de l'Observatoire à Paris. Alors qu'il rentrait à son domicile, sa 403 est prise pour cible par des tireurs armés de pistolets mitrailleurs. François Mitterrand, qui avait eu le temps de sauter de sa voiture, ressort indemne de cet attentat. Le lendemain l'événement fera la une de tous les journaux. Mais trois jours plus tard, l'un des tireurs, Robert Pesquet, passe aux aveux et affirme avoir été mandaté par Mitterrand lui-même. Le "faux attentat" était, pour le futur président de la République, une manière de regagner les faveurs de l'opinion publique. Ecroué, Mitterrand bénéficiera d'un non-lieu.
Voir aussi : Histoire de Paris - Attentat - Mitterrand - Observatoire - Histoire des Assassinats



1975
15 octobre
L’Islande relance la "guerre de la morue"
En augmentant sa zone de pêche de 200 miles supplémentaires, l’Islande donne un nouveau souffle au conflit économique qui l’oppose à la Grande-Bretagne. Depuis les années 1960, le pays s’inquiète de l’extension des pêcheries britanniques. Afin de préserver l’une de ses principales ressources économiques, l’Islande décida de pousser les frontières territoriales de ses eaux de quelques miles. Elle récidiva en 1972. Le gouvernement britannique répliqua alors en lançant des navires militaires pour défendre ses chalutiers. Grande-Bretagne et Islande trouveront toutefois un accord en 1973, mettant fin à cette première "guerre de la morue". Mais cette nouvelle extension jette encore un froid dans les relations diplomatiques entre les deux parties. Il faudra attendre 1976 pour voir le problème résolu.
Voir aussi : Relations diplomatiques - Histoire du Commerce



1983
15 octobre
Nelson Piquet devient champion du monde de F1
Le brésilien Nelson Piquet remporte son deuxième titre de champion du monde Formule 1, chez lui au Brésil. Il remportera une troisième fois le titre prestigieux en 1987.
Voir aussi : Champion du monde - Dossier histoire de la Formule 1 - Histoire des Sports mécaniques



1993
15 octobre
Prix Nobel de la paix pour Mandela et De Klerk
Les deux Sud-africains reçoivent le prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur du démantèlement de l'apartheid en Afrique du Sud et de l'égalité raciale. Libéré par De Klerk en 1990 après 27 ans de prison, Mandela est récompensé pour son combat en faveur de la démocratie. Le plus célèbre des détenus politiques deviendra président de l'Afrique du Sud le 27 avril 1994.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Dossier histoire de l' Apartheid - Mandela - De Klerk - Histoire du Racisme



1995
15 octobre
Renouvellement du mandat de Saddam Hussein
Mis au ban des nations, souffrant du blocus économique de l’ONU, le régime de Saddam Hussein fait de plus en plus l’objet de protestations, même au cœur de l’entourage politique le plus proche du dictateur. Celui-ci n’hésite pas à appliquer une répression sévère contre toute opposition. Pour assurer sa légitimité, il organise un référendum sur le renouvellement de son mandat pour sept ans, lequel obtient 99,6 % de "oui".
Voir aussi : Saddam Hussein - Hussein - Histoire des Elections



2003
15 octobre
Le premier cosmonaute chinois
Après 21 heures de vol,Yang Liwei est le premier cosmonaute chinois (appelé taïkonaute) à aller dans l’espace. Le vaisseau Shenzhou V effectue quatorze fois le tour de la Terre, avant d'atterrir dans une des vastes plaines de la Chine. La Chine devient ainsi le troisième pays à avoir un accès au cosmos après l'Union Soviétique et les Etats-Unis il y a quarante ans.
Voir aussi : Astronaute - Espace - Histoire de l'Aéronautique


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#845 Message par saintluc »

Mata Hari, de son vrai nom Margaretha Geertruida (Grietje) Zelle, est une danseuse née le 7 août 1876 à Leeuwarden et morte le 15 octobre 1917 à Vincennes. Elle a été fusillée par la France pour espionnage pendant la Première Guerre mondiale.
De son vrai nom Margaret Zelle, elle est née à Leeuwarden (Frise), d'Adam Zelle, un marchand de casquettes néerlandais et de Antje van der Meulen. Alors qu'elle n'était âgée que de 6 ans, sa famille déménagea pour Leiden. Sa mère mourut en 1891 et, la même année, son père fit faillite. Elle essaya alors de devenir enseignante. À 18 ans, elle se maria avec un officier de la marine néerlandaise, Rudolf MacLeod, avec qui elle partit vivre aux Indes néerlandaises (où l'un de ses deux enfants fut empoisonné par une servante qui était l'amante de son mari en 1899). De retour en Europe, après une escale de quelques mois à La Haye où elle se sépare de son mari qui était un homme violent et alcoolique, elle fit, en novembre 1903, une arrivée à Paris peu remarquée. Jouant sur le patronyme écossais de son mari, elle se fait appeler « Lady MacLeod » et, pour survivre, elle se fait embaucher dans un cirque en tant qu'écuyère. Au printemps 1905, grâce à la collaboration involontaire d'Émile Guimet, le fondateur du musée du même nom, elle triomphe dans un numéro de danseuse érotique exotique sous le nom de Mata Hari, signifiant « soleil » en malais.
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Couronnée d'aigrettes et de plumes, elle se produit d'une capitale à l'autre, guettée par les échotiers qui comptent ses chapeaux, ses chiens, ses fourrures, ses amants. Elle les aide à créer autour de sa personne une légende : elle serait née à Java où les prêtres de Shiva l'ont initiée aux secrets de son culte et de ses danses. Son père était un riche industriel. Son mari, un officier supérieur dont elle est séparée, était jaloux comme un tigre (Mata Hari aurait même affirmé qu'il lui aurait arraché un téton en la mordant mais ce fait a été déclaré faux après sa mort). Elle est aussi une courtisane qui se préoccupe trop peu de la nationalité de ses conquêtes. Personnalité flamboyante, elle s'invente ainsi un personnage et une histoire.

C'est le 2 septembre 1916 que, procédant à des démarches pour un laissez-passer à destination de Vittel, elle fit la rencontre (non sollicitée par elle) du capitaine Ladoux, chef des services du contre-espionnage français. Il l'invite à mettre ses relations internationales et ses facultés de déplacement au service de la France. Elle accepta contre promesse d'une somme d'un million de francs … qui ne fut jamais versée. En tant que ressortissante des Pays-Bas, elle pouvait franchir librement les frontières. Pour éviter les combats, elle rejoignait les Pays-Bas via l'Espagne et la Grande-Bretagne. Courtisée par de nombreux officiers alliés, elle fut néanmoins interrogée par les services britanniques à qui elle reconnut son appartenance aux services secrets français, bien que la suite des événements allât le démentir. On ne sait pas si elle mentit à cette occasion, croyant que cette histoire la rendrait plus intrigante, ou si les services français se servaient effectivement d'elle sans le reconnaître, en raison des réactions internationales que cette révélation aurait suscitées.

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En janvier 1917, l'attaché militaire allemand à Madrid, le major Kalle que Mata Hari avait tenté de séduire, transmit un message radio à Berlin, décrivant les activités d'un espion, de nom de code H-21. Les services secrets français interceptèrent le message et, en fonction des informations qu'il contenait, furent capables d'identifier H-21[note 1] comme étant Mata Hari. Aussi étrange que cela puisse paraitre, les Allemands chiffrèrent le message avec un code qu'ils savaient pertinemment connu des Français, laissant les historiens penser que le but du message était que, si elle travaillait effectivement pour les Français, ceux-ci pourraient démasquer sa double identité et la neutraliser. Six semaines après son retour de Madrid le 13 février 1917, le contre-espionnage français fit une perquisition dans sa chambre de l'hôtel Elysées Palace sur les Champs-Élysées (actuellement siège de la banque HSBC France). On ne trouva pas de preuve incontestable, mais le sac à main contenait deux produits pharmaceutiques dont le mélange pouvait fournir une encre sympathique — mais dont l'un n'était autre qu'un contraceptif efficace. Des télégrammes chiffrés interceptés établissaient (et elle le reconnut) que le consul allemand aux Pays-Bas lui avait versé 20 000 francs. « Pour prix de mes faveurs », précisait-elle. Pour des « renseignements », selon ses juges, sans préciser lesquels.

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Mata Hari apporta en fait très peu d'informations que ce soit aux Allemands ou aux Français et le seul qui soit assez important concernait un autre agent double qui avait infiltré le réseau allemand pour les services secrets français. De plus on peut penser qu'elle travaillait surtout pour l'Entente car après ses nombreux amants (on lui en prête plus de 150) elle s'éprit vers la fin 1916 d'un capitaine russe au service de la France dénommé Vadim Maslov, fils d'amiral. Il avait 21 ans et lui rappelait peut-être son fils mort qui devait avoir le même âge. Pour anecdote, elle voulait aussi se « venger » des Allemands qui lors d'une perquisition au théâtre de Berlin lui avaient pris toutes ses fourrures pour un montant d'environ 80 000 francs.

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Accusée d'espionnage au profit de l'Allemagne dans le cadre d'une enquête sommaire où apparaissait déjà l'inspecteur Bony, Mata Hari passe du statut d'idole à celui de coupable idéale dans une France traumatisée par la guerre et dont l'armée vient de connaître d'importantes mutineries après l'échec de la bataille du Chemin des Dames. Son avocat n'eut le droit d'assister qu'aux premiers et derniers interrogatoires. Le procès, où s'illustra un jeune substitut du Procureur dénommé Mornet qui allait plus tard s'engager sous serment devant les forces collaborationnistes du Maréchal Pétain puis requérir la mort en 1946 lors du procès contre ce dernier, ne dura qu'une journée sans apporter de nouveaux éléments. Elle fut même, lors du procès, abandonnée par son amoureux Vadim Maslov qui la qualifia tout simplement « d'aventurière ».

Condamnée à mort, elle fut fusillée le 15 octobre 1917, à l'âge de 41 ans, dans les fossés de la forteresse de Vincennes. Selon la légende, elle aurait refusé le bandeau qu'on lui proposait et aurait lancé un dernier baiser aux soldats de son peloton d'exécution. Juste avant d'être fusillée, Mata Hari s'écria : « quelle étrange coutume des Français que d'exécuter les gens à l'aube ! »

Sa famille ne réclama pas le corps, qui fut confié à la faculté de médecine de Paris. Son corps fut disséqué par des étudiants en médecine, puis incinéré. Enfin, ses cendres furent déposées dans une fosse commune. Il ne reste donc aujourd'hui plus rien de la dépouille mortelle de Mata Hari.

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Dès la fin de la guerre, l'Allemagne la présenta d'abord comme une innocente victime, n'ayant jamais collaboré avec les services de renseignements allemands.

Cependant en 1931, dans un important ouvrage collectif L'Espionnage pendant la guerre mondiale auquel ont notamment collaboré des historiens, des officiers et des anciens agents des services secrets, il est fait mention que « Mata Hari a fait de grandes choses pour l'Allemagne ; elle fut le courrier pour nos informateurs installés à l'étranger ou en pays ennemis... Mata Hari était parfaitement au courant des choses militaires, puisqu'elle avait été formée dans l'une de nos meilleures écoles d'information... Elle était un agent de marque. »

En 1937, « Mademoiselle Docteur », Fräulein Schragmüller, qui travaillait pendant la guerre au bureau III C, sous le nom de code H21, à Anvers, publia ses mémoires. Elle y révèle à propos de Mata Hari : « Pas une des nouvelles qu'elle a envoyées n'était utilisable, et ses informations n'ont eu pour nous aucun intérêt politique et militaire. » Elle reconnaîtra cependant : « La condamnation était méritée et conforme à l'esprit du code militaire. »

L'historien Alain Decaux témoignera lors d'une de ses recherches sur Mata-Hari avoir interrogé le Procureur Mornet sur l'enjeu réel que présentait le cas de cette prétendue espionne. Celui-ci répondait « qu'on n'avait finalement pas grand chose à lui reprocher » mais que son cas était évoqué « sous le feu de la presse dans un contexte politique tel » que la raison d'État ne pouvait que l'emporter.

1.↑ Mata Hari était le 21ème agent recruté par le colonel Hoffmann, de la troisième armée allemande
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#846 Message par saintluc »

LE LÉGENDAIRE DRAGON

Omniprésent dans le folklore chinois, le dragon se retrouve aussi à travers des mythes de la Grèce Antique et dans la bible. Découvrez l histoire d une des créatures mythiques les plus redoutées.


Animal fabuleux qui figure dans la mythologie et dans les légendes populaires de presque tous les pays, le dragon est l'une des créatures mythiques les plus connues et les plus mystérieuses qu'il soit données de voir dans une mythologie. Il est le plus souvent figuré sous l'aspect d'un serpent ailé, avec une tête monstrueuse. Il est recouvert d'écailles, souvent vertes, armé de griffes et de dents aiguës, d'un dard menaçant, et vomit des flammes par la bouche. Dans l'Antiquité et au Moyen Âge, le dragon joue un rôle important dans les légendes héroïques. Citons chez les Grecs les dragons de la Colchide, celui du jardin des Hespérides, ceux de la fontaine de Castalie, le monstre que tua Persée, et, au Moyen Âge, les dragons tués par le chevalier Gozon et le chevalier de Belzunce, et ceux qui figurent dans l'Arioste. La victoire sur un dragon est d'ailleurs l'exploit qui couronne la vie de maints héros légendaires du Moyen Âge: le roi Arthur, Lancelot, Tristan, Siegfried, saint Georges, saint Marcel (qui vint à bout de celui de Paris), etc. On trouve aussi des exploits de ce genre dans la mythologie scandinave et chez les peuples asiatiques, notamment dans les légendes annamites et chinoises. Le dragon figure même dans le Nouveau Testament (Apocalypse), où il symbolise la puissance de Satan; on le retrouve dans l'iconographie de saint Michel.

Extrait du Nouveau Testament:
L'apocalypse selon Jean, Chapitre 12, v. 1-9


1Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.
2Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.
3Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes.
4Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté.
5Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône.
6Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
7Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,
8mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. 9Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.


La Chimère est une variante du thème du dragon. C'est un monstre fabuleux de la mythologie classique, à tête de lion, corps de chèvre et queue de dragon. Elle fut tuée par Bellérophon, monté sur Pégase. La tarasque est un monstre légendaire qui désolait la Provence: elle était amphibie, avec une tête de lion, six pattes, et une queue de serpent; son souffle répandait une odeur pestilentielle. Elle fut maîtrisée par sainte Marthe. La légende de la tarasque s'est perpétuée à Tarascon, ville qui lui doit son nom, par la fête de la Tarasque, au cours de laquelle une reproduction du monstre est portée par douze hommes.

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Les légendes de dragons ne semblent guère avoir été inspirées par les grands reptiles ou par les restes de dinosaures, qui étaient d'ailleurs, jadis, mal interprétés. Les dragons sont plutôt les incarnations des forces obscures de la nature ou de calamités naturelles: volcans dans le cas de la Chimère, crues du Rhône dans celui de la tarasque. Il est à noter que le dragon qui est très généralement présenté comme un symbole du Mal, est au contraire considéré comme bienfaisant dans la culture chinoise où il incarne le yang, principe mâle du cosmos.
D'ailleurs, il est fait mention du dragon dans les mythologies primordiales, il y a plus de 5000 ans avant notre ère, où il est déjà un serpent énorme et doté d'un grand esprit. Il est un dieu, à l'origine même du monde. La mythologie assyro-babylonienne nous présente le dragon sous cette forme. L’eau est l’élément primordial, et c’est de la fusion de l’eau douce (Apsou) et de l’eau salée (Tiamat), incarnés par deux dragons que naissent tous les êtres et les dieux qui suivent. Ainsi les premières divinités qu’ils engendrent sont Lahmou et Iahamou, qui eux-mêmes engendreront les principes mâle (céleste) et femelle (terrestre) qui donneront vie à de grands dieux puis à l'humanité.

Dans la continuité de la cosmogonie assyrienne, Apsou se plaignit que les nouveaux dieux, plus perfectionnés et habiles, prissent le pouvoir, et complota avec son épouse Tiamat pour éliminer leur descendance. Les deux dragons primordiaux furent assassinés l’un après l’autre en combat singulier, et le corps de Tiamat la sorcière découpé en deux moitiés : l’une fit la voûte du ciel, et l’autre le monde terrestre.

Curieusement, dans de nombreux récits de la création du monde, les dragons occupent une place essentielle dans la formation de la cosmogonie, et de ce qui devient la Terre. Bien avant la vision terrible qu’en présentent les Livres saints de notre cosmogonie contemporaine (celle des religions les plus récentes, le Judaïsme, l’Islam et la Chrétienté, qui ont des racines identiques), l’image d’un tentateur ou d’un monstre dangereux ennemi des hommes, le dragon a été vu comme une créature puissante et respectable, symbole mystique d’une union entre le Ciel et la Terre.
Pour certains, les dragons était le nom donné à la race supérieure des Atlantes, ces hommes que Platon décrivait comme antérieurs à l’homme de la Terre et dotés par les dieux d’un pouvoir surhumain ainsi que d’une grande science. En héraldique, le dragon est un emblème noble à rapprocher de la bravoure ; et n’oublions que, bien qu’il soit la créature à abattre par excellence, la rencontre du héros avec le dragon détermine ne sort de celui-ci dans l’aventure et sa quête de gloire ! Quant aux Hindous, ils parlent des Nagas, ces êtres féériques qui se parent d’écailles et de plumes d’oiseau, et dont le chant merveilleux emplit les cœurs d’amour et de tristesse… Selon les Aztèques encore, les dieux frères Tezcatlipoca et Quetzalcoatl s’affrontent sans cesse pour la domination du monde. Le premier est un jaguar, dieu guerrier et avide de sacrifices ; l’autre est un serpent à plume, sage, pacifique et avisé.
On peut trouver maintes explications à la fascination des hommes de toutes les époques et de toutes les religions pour cet animal fantastique. Assurément, l’aspect du serpent, à la fois lisse et froid, glissant comme sur de l’eau et sinueux comme un mensonge, a inspiré nombre de conteurs ; sa morsure parfois mortelle a dû impressionner plus d’un homme, pour faire entre tous de cet animal le symbole du péché. Cette métaphore aisée, qui le compare d’ailleurs à une femme, n’est pas si éloignée de la conception d’un dragon bénéfique et conseiller, tel qu’il est vu dans la philosophie chinoise notamment. De nombreuses légendes rapportent des transformations de femmes en serpents, et de serpents en femmes ; il y eu des Mélusine et des vouivres dans toutes les civilisations. Cela étant sans doute lié à l'apparence ambiguë du serpent : un animal terrien mais qui se déplace sans membres, qui peut se faire amphibie à l’occasion et dont le sillon sablonneux ressemble à s’y méprendre au sillage tracé dans l’eau. Nul doute que c’est le serpent qui a inspiré cette vision fabuleuse d’un être monstrueux associé à la puissance et à la peur. [color="#0000ff"]En dépit de ces origines communes, le dragon diffère d’aspect selon les mythologies. Il est terrestre selon le folklore amérindien, sans doute apparenté au varan puisqu’il se déplace au sol et dévore le gibier ; aquatique et ophidien pour les légendes marines ; aquatique et aérien d’après les mythes asiatiques, qui le munissent d’ailes et lui font parfois cracher le feu ; aérien et terrestre en Europe où il crache souvent le feu, manifestant un caractère des plus belliqueux. Le mythe du dragon en soi est si complexe, et soumis à tant de conjectures qu'il ne sera pas étudié complètement ici. Ce qui serait de toute façon impossible en quelques pages, et c'est pourquoi seules les mythologies chinoise et scandinaves seront étudiées, elles qui ont engendré presque toutes les autres en Orient et dans le Septentrion. En effet, de la culture indo-européenne ont découlé les principales civilisations antiques, dont ces cosmogonies légendaires présentent beaucoup de caractéristiques. Il sera laissé à la volonté et au goût du lecteur de s'orienter vers des études et des récits par exemple grecs, égyptiens ou d'Europe de l'Ouest (l'histoire médiévale recelant de nombreuses légendes et interprétations à ce sujet, principalement bibliques)…


Source: Le Labyrinthe de Lorl
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#847 Message par saintluc »

1793
16 octobre
Marie-Antoinette est guillotinée
Après un procès expéditif entamé le 14 octobre, la reine déchue Marie-Antoinette est exécutée place de la Révolution à Paris. C’est avec courage et dignité qu’elle monte sur l’échafaud, laissant derrière elle son fils et sa fille. Elle est condamnée à la guillotine pour trahison. Emprisonnée depuis l’été 1792, elle meurt moins d’un an après l’exécution de son époux, Louis XVI.
Voir aussi : Exécution - Procès - Marie-Antoinette - Histoire de la Guillotine - Histoire de la Révolution



1916
16 octobre
Ouverture de la première clinique pour le contrôle natal
Fania Mindell, Ethel Byrne et Margaret Sanger ouvrent à New York la première clinique destinée aux contrôles des naissances. Cet établissement sera l'ancêtre du planning familial.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire des Mœurs



1925
16 octobre
Signature des accords de Locarno
La conférence de Locarno (Suisse) commencée le 5 octobre réunissant Aristide Briand pour la France, Arthur Chamberlain pour la Grande-Bretagne, Gustav Stresemann pour l’Allemagne, Benito Mussolini pour l’Italie et Emile Vandervelde pour la Belgique, aboutit à la signature des accords de Locarno. Ils garantissent les frontières établies lors du traité de Versailles (28 juin 1919). L'Allemagne s'engage à respecter l'accord concernant la zone démilitarisée de la Rhénanie et à ne pas violer les frontières de la Pologne et de la Tchécoslovaquie. En envahissant la Rhur en mai 1936, Hitler violera les accords de Locarno.
Voir aussi : Histoire des Traités



1945
16 octobre
Création de la FAO
L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ou Food and Agriculture Organization est créée à Québec par 44 pays. La FAO est la première des institutions spécialisées des Nations unies. Etablie à Rome, elle a pour but d'améliorer l'alimentation dans les pays en voie de développement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de Rome - Histoire du Québec - Histoire de la Diplomatie



1949
16 octobre
Fin de la guerre civile en Grèce
Le contre-gouvernement communiste grec abandonne le combat. La guerre civile qui opposait depuis 1945 communistes et troupes grecques soutenues par l'Angleterre puis par les Etats-Unis, est terminée. Les américains vont contrôler la zone pendant près de 20 ans en organisant la reconstruction du pays, jusqu'au Coup d'Etat militaire de 1967.
Voir aussi : Coup d'Etat - Histoire de la Grèce indépendante - Guerre civile - Histoire des Coups d'Etat



1976
16 octobre
Conférence de Riyad
Le Liban, l’OLP et les principales nations arabes tiennent une conférence à Riyad pour régler la guerre civile Libanaise. Après l’appel du président libanais Frangié, l’armée syrienne est intervenue pour occuper le Liban et soutenir les chrétiens. La Syrie joue en fait le statu quo, ce qui n’arrêtera pas les violences. En 1978, les relations entre maronites et Syriens seront interrompues.
Voir aussi : Guerre du Liban - Histoire de l'OLP - Maronites - Soleiman Frangié - Histoire des Guerres



1978
16 octobre
Jean Paul II devient souverain pontife
L'archevêque de Cracovie, est élu Pape par les cardinaux du Vatican pour succéder à Jean-Paul Ier mort prématurément. A 58 ans Karol Jozef Wojtyla, prendra le nom de Jean Paul II. Pour le première fois depuis 455 ans, l'Eglise désigne un souverain pontife qui n'est pas de nationalité italienne. Le dernier pape non-italien était le hollandais Adrien VI en 1522.
Voir aussi : Pape - Jean-Paul II - Histoire de la Chrétienté



1978
16 octobre
Sortie du disque "Starmania"
Signé Michel Berger et Luc Plamondon, la musique de l'opéra-rock "Starmania" sort en France. Le succès est immédiat. Le disque devient double album d'or en France et n°1 des ventes au Canada pendant 20 semaines. Le spectacle sera présenté au public au Palais des Congrès à Paris en avril 1979. Il deviendra la comédie musicale franco-québécoise de référence.
Voir aussi : Luc Plamandon - Michel Berger - Starmania - Histoire du Rock n'roll



1984
16 octobre
Début de" l'affaire Grégory"
Le corps de Grégory Villemin, 4 ans et demi, est retrouvé dans la soirée dans les eaux de la Vologne (Vosges) alors qu'il avait disparu depuis quelques heures. Très vite l'enquête s'oriente vers l'entourage familial de Grégory. C'est le début d'une "affaire" qui tiendra la France entière en émoi durant plus de 10 ans. Après l'inculpation de l'oncle, puis de la mère de l'enfant, l'auteur du meurtre n'a jamais pu être identifié. Clos en 1993, le dossier Grégory a été rouvert en juin 2000 pour pratiquer des tests ADN sur un timbre-poste. Mais ces analyses n'ont pu révéler des secrets vieux de 16 ans. Le dossier sera clos en avril 2002. L'assassinat de Grégory Villemin sera prescrit en 2003.
Voir aussi : Assassinat - Affaire Grégory - Grégory - Villemin - Histoire des Faits divers



1985
16 octobre
Concert pour l'Ethiopie à la Courneuve
A l’occasion d’un concert organisé à des fins humanitaires pour l’Ethiopie par Chanteur Sans Frontières, Daniel Balavoine et Jean-Jacques Goldman interprètent en duo le titre « Je marche seul ». Engagé dans diverses œuvres humanitaires, Balavoine recevra en décembre de la même année le prix de S.O.S racisme.
Voir aussi : Concert - Daniel Balavoine - Histoire de SOS racisme - Histoire de la Chanson



1998
16 octobre
Pinochet est arrêté par l'Angleterre
L'ancien dictateur chilien (1974-1990) est arrêté dans un clinique londonienne dans le cadre d'une procédure d'extradition initiée par la justice espagnole. Le juge Baltazar Garzon décide de le mettre en examen et de lever son immunité parlementaire pour: "génocides", "tortures", "disparitions". Pinochet est accusé d'avoir commandité des meurtres contre des opposants chiliens entre 1973 et 1989. Après quinze mois de rebondissements judicaires, la Grande-Bretagne lui permettra de rentrer au Chili où il sera jugé par ses concitoyens. Mais en Juillet 2002 la cour suprême exclura toute poursuites contre lui en évoquant sa sénilité et son état dépressif. En 1998 Pinochet était entré au Sénat pour y occuper un siège à vie.
Voir aussi : Arrestation - Pinochet - Histoire de la Politique


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#848 Message par saintluc »

La guerre civile grecque commença en 1946 et s'acheva en 1949. Elle est le premier exemple d'une insurrection communiste après la Deuxième Guerre mondiale.

Un puissant mouvement de résistance anti-nazi, le Front national de libération (EAM), fut fondé le 27 septembre 1941. Des citoyens de toutes opinions démocrates, des militants socialistes, des syndicalistes, des membres des partis communistes de Grèce et de la démocratie populaire en furent à l'origine. L'EAM organisa une armée de Résistance, qui prit le nom d'ELAS (Armée populaire de libération nationale, Εθνικός Λαϊκός Απελευθερωτικός Στρατός, ΕΛΑΣ en grec), où la force dominante était le Parti Communiste de Grèce, le KKE. Les communistes grecs furent pratiquement les seuls en Europe à obtenir ouvertement le soutien de l'Église orthodoxe grecque et, en particulier, des popes issus du milieu rural. Les communistes grecs critiquaient d'ailleurs à ce sujet les sociaux-démocrates partisans de la laïcité, qui, selon eux, n'étaient que des intellectuels athéniens incapables de comprendre les besoins (y compris religieux) du peuple. En effet, même si la population grecque aspirait à des réformes sociales, elle conservait l'attachement à ses valeurs traditionnelles. Or pour contrôler les campagnes, il valait mieux s'attirer le soutien du clergé. Même Áris Velouchiótis, chef militaire de l'ELAS et communiste affirmé, pensait ainsi. Il n'était donc pas rare de voir des prêtres (et parfois même des moines) défiler aux côtés des andartès (les partisans) lors des rassemblements de l'ELAS. Des popes servaient comme aumôniers auprès des formations de combat de la guérilla. Inversement, bon nombre de cadres de l'ELAS assistaient aux messes. Animés par leur idéal patriotique, comme ce fut le cas durant la Guerre d'indépendance, même des prêtres portèrent le fusil. Enfin, six évêques faisaient partie de l'EAM.

Image
Autre particularité de la résistance grecque, sa stratégie de communication. Il est important de dire qu'au sein même de l'ELAS, une très forte proportion de la base des combattants était loin d'être communiste : seule la direction de l'ELAS était noyautée par le KKE. Durant la guerre, les communistes grecs ont évité la dialectique révolutionnaire ou même marxiste-léniniste. La très grande majorité des Grecs avait basculé à gauche par antinazisme, à cause de la famine et par aspiration à une plus grande justice sociale face à un ordre traditionnel inégalitaire, mais ils ne désiraient pas la remise en cause de la petite propriété (fermes, petit commerce, artisanat, etc.). Au point de vue politique et social, les dirigeants de l'ELAS ont donc adopté un discours réformiste et peu révolutionnaire (ils n'ont jamais proposé le collectivisme prolétarien, à la différence de la résistance yougoslave titiste, et surtout contrairement aux communistes bulgares, roumains ou hongrois qui l'ont imposé par les armes et la terreur). Bien que la direction du KKE ait été solidaire de Moscou, on n'arborait pas l'étoile et le drapeau rouge sur les uniformes et les coiffes de la résistance grecque, y compris de l'ELAS. On préférait parler de patriotisme, voire de nationalisme, et brandir le drapeau national grec sur soi ou lors des rassemblements.

Comme la résistance yougoslave titiste, l'ELAS bénéficia, pour un temps, de l'aide britannique. Mais, alors qu'ultérieurement la Grande-Bretagne abandonna définitivement la résistance royaliste yougoslave dirigée par le colonel Draža Mihailović, en Grèce, au contraire, elle abandonna l'ELAS et se tourna vers l'EDES du général Zervas, personnage pourtant beaucoup plus douteux que Mihailović et sans grande envergure militaire . Cette différence d'attitude peut s'expliquer à la lumière des « zones d'influence » discutées le 9 octobre 1944 à Moscou entre Churchill et Staline : en Yougoslavie, influence britannique 50 % et soviétique 50 %, mais en Grèce, influence britannique 90 %.

D'autres mouvements de résistance, minoritaires, étaient animés par des officiers et des conservateurs (EKKA, EDES, monarchistes du général Zervas), mais ils ne formèrent pas un front uni contre l'occupation. L'EAM les inquiétant fortement avec ses projets de réforme sociale et l'influence des communistes. D'ailleurs, prélude à la guerre civile, la Résistance s'entredéchira pendant la guerre. En 1943, Áris Velouchiótis fit désarmer de manière expéditive et sanglante le 1/42e bataillon de l'EKKA basé dans le massif du Parnasse (Grèce Centrale).

L'ELAS administra certains maquis (notamment en Macédoine occidentale, qu'Allemands et Italiens ne contrôlèrent jamais complètement), et procéda à des réformes sociales. Elle disposait de conseils de villages (dans lesquels les popes tenaient une place importante du fait qu'ils étaient parfois les seuls à lire et écrire), de cours de justice, d'organismes d'assistance sociale et d'écoles. Enfin, il est important de souligner que les femmes grecques jouèrent un rôle non négligeable dans tous ces organismes. Ces aspects représentent ce qu'on a appelé la « Laocratie »
Image
Conservé à la Bildarchiv der Österreichischen Nationalbibliothek de Vienne, le fameux accord de pourcentage contresigné par Churchill et Staline à Moscou le 9 octobre 1944
L'ELAS mena sans relâche le combat contre les troupes mussoliniennes, nazies et contre les gouvernants collaborationnistes grecs (non reconnus par la population ni par le gouvernement en exil au Caire).
Un Conseil National des régions libérées a été élu le 30 avril 1944 à Korishadès, par 1 800 000 électeurs. Les femmes et les jeunes de plus de 18 ans ont alors pu voter pour la première fois. Les partisans de l'ELAS marquèrent un grand coup lors de l'année 1942. En effet, sous la conduite d'Aris Veliouchiotis et appuyés par des agents britanniques, des partisans de l'ELAS firent sauter le viaduc du Gorgopotamos, voie de communication charnière du territoire grec. Cette opération, selon les mots de Winston Churchill, permit de bloquer le ravitaillement destiné à Rommel en Afrique du Nord.

En Égypte, la majorité de l'armée régulière grecque en exil au Caire avec le gouvernement royal, souhaitait mettre en place un régime démocratique républicain d'union nationale, alors que son état-major, soutenu par les Alliés, aspirait à restaurer le régime monarchique autoritaire. La tendance républicaine fut réprimée par les Britanniques qui procédèrent à une épuration de tout le corps militaire grec en avril 1944.

Le poids de l'EAM étant devenu primordial dans la Résistance, l'accord du Liban signé en mai 1944 prévoyait un gouvernement d'union nationale.

Durant l'été 1944, alors qu'Anglo-Saxons et Soviétiques avaient déjà ébauché des « zones d'influence » discutées en novembre 1943 à Moscou, mais n'avaient encore rien entériné (les accords ne seront paraphés que le 9 octobre 1944), les communistes constituèrent un gouvernement grec clandestin qui cessa de reconnaître le roi et le gouvernement grec du Caire. Le roi Georges II répondit en formant avec le libéral vénizéliste Georges Papandréou, un gouvernement de coalition composé de toutes les tendances.

En octobre 1944, aussitôt après la retraite des forces allemandes, Winston Churchill, pour éviter d'être mis devant le fait accompli d'un passage de la Grèce au communisme, fit débarquer au Pirée la brigade britannique du général Scobie qui exigea le désarmement de l'ELAS et sa dissolution. Mais la résistance communiste, aguerrie par trois ans de combat contre les Allemands dont elle avait récupéré l'armement, engagea le combat contre les Anglais et domina rapidement la quasi totalité de la Grèce continentale, à l'exception de Salonique et d'Athènes : ce fut la Première Guerre civile grecque. Elle cessa en février 1945, à la suite de la conférence de Yalta, lorsque Staline demanda à l'EAM-ELAS d'accepter la trêve de Varkiza et la régence exercée par le métropolite d'Athènes : monseigneur Damaskinos, jusqu'au retour du roi Georges II qui eut lieu après un plébiscite (en septembre 1946).

C'est en juin 1945, qu'Aris Velouchiotis, hostile à ces accords, fut assassiné ou se suicida dans des conditions mystérieuses. La main du NKVD fut évoquée, le KKE (parti communiste) en accusa les milices fascistes, mais on ne sut jamais le fin mot de l'histoire.

L'année suivante, lorsque la guerre froide commença à opposer les alliés, Staline demanda aux communistes de rompre la trêve : ce fut la seconde guerre civile grecque. Sous la conduite du commandant Markos, soutenu par la Yougoslavie et le bloc soviétique, l'EAM-ELAS établit un gouvernement révolutionnaire à Konitsa, en Épire. De 1946 à 1949, de violents combats se poursuivirent dans des conditions atroces, entre les communistes et le gouvernement soutenu par l'Angleterre, puis les États-Unis. La rupture entre Tito et Staline et l'application par ce dernier des accords de Moscou du 9 octobre 1944, laissant Markos sans ressources, les partisans communistes durent déposer les armes en octobre 1949[
Le KKE, première force politique du pays à la libération, ne prit pas officiellement le pouvoir en décembre 1944, mais l'EAM-ELAS refusa de se dissoudre, et se tourna contre les troupes Alliées (grecques royalistes et britanniques) venues du Caire. L'accord de Várkiza (février 1945) proclama un cessez-le-feu et des élections, ainsi que la promesse d'un référendum sur la nature politique du régime. Mais ces élections se tinrent dans un climat de terreur mené par les milices d'extrême droite et d'extrême gauche, au point que les partis démocrates boycottèrent cette consultation. C'est ainsi que le commandant Márkos Vafiádis, dit Márkos, partit se réfugier avec ces troupes dans la montagne. Il bénéficia en outre du soutien du gouvernement de Tito qui lui fournit des armes et du ravitaillement, ainsi que celui, plus masqué, de Staline.

Acculées dans la montagne par les milices de droite, celles de gauche créèrent en décembre 1947 une Armée démocratique de la Grèce, conduite par d'anciens résistants de l'EAM, avec un Gouvernement Révolutionnaire communiste. Bientôt l'armée se substitua aux milices de droite (qu'elle intégra, recrutant même d'anciens collaborateurs sortis des prisons pour faire nombre) et la guerre civile prit une dimension internationale avec l'intervention américaine et les enjeux de la guerre froide. C'est à ce moment que Truman marque sa volonté d'« aider la Grèce à sauvegarder son régime démocratique », en prenant le relais des Britanniques.

Pendant près de trois ans, l'Épire (sauf la côte) et la majeure partie de la Macédoine-Occidentale, ainsi que des zones de la Thessalie et de la Macédoine centrale, furent le territoire de la République (communiste) de Konitza, tandis que le reste de la Grèce forma un Royaume (avec toutefois des poches de résistance communiste dans les quartiers modestes des grandes villes). Dans les zones frontalières de la République de Konitza, un véritable front se mit en place, avec bombardements (y compris aériens du côté gouvernemental), offensives et contre-offensives, tandis qu'attentats et répression ensanglantaient les villes. Seules les îles furent épargnées. Des dizaines de villages changèrent de mains plusieurs fois et furent finalement abandonnés par leurs habitants, sommés de choisir un camp et accusés de trahison par l'autre. Le rapport de force fut tout d'abord favorable à Markos, du fait de la connaissance du terrain et de l'expérience de ces 50 000hommes. D'autre part, les troupes gouvernementales étaient mal formées et très peu motivées à combattre la résistance communiste. Les tentatives pour reprendre le contrôle des régions du Nord se soldèrent par des échecs.

C'est alors que Markos, en voulant pousser trop loin son avantage, prit une décision qui allait se révéler être une faute tactique. En effet, d'une armée de guérilla il décida de faire une armée offensive contre l'armée gouvernementale et le pouvoir d'Athènes, chose à laquelle les andartès (partisans) n'étaient pas préparés. Or, il fallait s'attirer le soutien de toute une partie de la population pour s'assurer de solides bases arrières et de ravitaillement. Mais les forces communistes font pratiquer le rançonnement et l'aide forcée sur des civils, ce qui aura pour conséquence de faire baisser leur cote de popularité. De plus, les Britanniques et les Américains, désireux de ne pas voir la Grèce tomber dans l'orbite de Moscou, décidèrent d'aider militairement le gouvernement d'Athènes. Mieux formée et avec un moral un peu plus élevé, l'armée gouvernementale parvint peu à peu à reprendre le contrôle des zones perdues. Plus grave encore pour Markos, en 1948, Staline exclut Tito du Kominform. Conséquence collatérale, le chef des communistes grecs perdit ses deux soutiens : Tito, parce que Markos restait fidèle à la ligne de Moscou, Staline, parce que ce dernier, respectant les accords de Yalta concernant la Grèce, ferma la frontière bulgare (sauf aux réfugiés communistes désarmés). Ainsi, privé de bases arrières et de logistique, Markos se trouva seul face à une armée gouvernementale redynamisée. En 1949, celle-ci infligea une défaite définitive à l'armée communiste aux monts Gràmmos en Macédoine. Markos dut donc s'exiler en Bulgarie.

Tito (jusqu'en 1948) et les partis communistes bulgare et albanais avaient aidé militairement la guérilla, à la différence de l'Union soviétique. La guerre s'est donc terminée en 1949, quand la Yougoslavie, principal fournisseur d'armes, arrêta ses livraisons, après la sécession de Tito du bloc communiste en 1948.

En 1949, la Grèce est en piteux état : on estime qu'elle aurait perdu environ 8 % de ses habitants à cause de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre civile. Les destructions furent importantes : 1,2 million de sans-abris, la majeure partie de la flotte marchande détruite, les infrastructures réduites à néant, tout comme les capacités agricoles et industrielles.

Les gouvernements élus qui se succédèrent furent dominés par le parti conservateur en attendant la prise de pouvoir par la junte militaire. Le pays en ressortit traumatisé et exsangue.

Beaucoup moins connue que celle d'Espagne, mais proportionnellement aussi tragique, la guerre civile grecque aurait fait 150 000 morts et des dizaines de milliers de réfugiés dans les pays communistes (de 80 à 100 000 selon les estimations), et de nombreuses exactions de part et d'autre. De nombreuses familles furent déchirées par le conflit, des milliers d'enfants se trouvèrent orphelins ou enlevés à leurs familles.

Une diaspora communiste s'implanta en Yougoslavie et dans d'autres pays d'Europe de l'Est (dont la RDA), où elle se trouva rapidement marginalisée en raison de la barrière de la langue et de l'hostilité des populations locales voyant dans ces étrangers ravitaillés par le Parti, des privilégiés et des alliés de leurs oppresseurs. À partir de 1985 et grâce aux lois d'amnistie, beaucoup de ces familles de Koukoués (réfugiés communistes) désenchantés rentrèrent en Grèce, malgré les difficultés d'intégration (certains sont entre-temps passés au russe, au roumain, au serbe… perdant l'usage du grec, et la plupart n'étaient pas familiers de l'économie de marché).
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#850 Message par saintluc »

1748
17 octobre
Les Anglais lèvent le siège de Pondichéry
Après 58 jours de siège, l'armée britannique, emmenée par Boscawen, décide de quitter Pondichéry qu'elle ne peut résolument pas prendre aux Français. L'administrateur de la colonie, Joseph François Dupleix se félicite de la résistance de ses hommes. Mais la France perdra définitivement le comptoir au profit de l'Angleterre en 1761.
Voir aussi : Siège - Histoire de Pondichéry - Histoire des Guerres



1777
17 octobre
Bataille de Saratoga
Les insurgés ou "insurgents" des treize colonies anglaises d'Amérique du Nord remportent leur première grande victoire dans la guerre d'indépendance commencée en juillet 1776. Le général anglais Burgoyne, à la tête de 8000 hommes venant du Canada ne peut venir à bout des indépendantistes menés par le général Horatio Gates. L'Angleterre capitule face aux insurgés et les Américains sont de plus en plus nombreux à entrer dans la révolte. Bientôt, la France se ralliera au combat des insurgents. La Grande-Bretagne reconnaîtra l'indépendance des Etats-Unis le 3 septembre 1783.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - George Washington - Histoire des Guerres



1793
17 octobre
Les Vendéens perdent Cholet
Sept mois après leur première victoire de taille, les Vendéens essuient une défaite de même ampleur et dans la même ville : Cholet. Au cœur du berceau de la révolte, Cholet est reprise par l’armée républicaine supérieure en nombre. Les 30 000 Vendéens fuient la ville pour traverser la Loire (à une quarantaine de kilomètres au nord de Cholet), accompagnés de leurs femmes et enfants. Ainsi, dans la soirée et la nuit du 18 au 19 octobre, ce sont entre 60 000 et 100 000 personnes qui traversent le fleuve pour prendre la direction de la Bretagne. C’est le début de la virée de Galerne, nom celte d’un vent du nord-ouest. L’objectif des « Blancs » est de rejoindre les Chouans et d’atteindre Granville via Laval. Ils espèrent en effet un débarquement anglais dans le port Normand.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire des Chouans - Virée de Galerne - Cholet - Histoire de la Révolution



1849
17 octobre
Mort de Chopin
Le compositeur et pianiste polonais Frédéric Chopin meurt à Paris à l'âge de 39 ans. Figure de la musique romantique du milieu du 19°, Chopin était un fervent nationaliste et n'avait pas hésité à s'insurger contre l'invasion de son pays par les Russes. En juin 1838 il rencontra l'écrivain George Sand avec qui il aura une liaison passionnée jusqu'en 1847. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur a été transféré à l'église Sainte-Croix de Varsovie.
Voir aussi : Décès - Chopin - Histoire de la Musique classique



1914
17 octobre
Les écluses stoppent l'avancée allemande sur le front de l'Yser
Afin de barrer la route de la mer aux Allemands, l’armée belge réfugiée derrière le fleuve côtier Yser ouvre les écluses pour immerger la plaine. Malgré leur infériorité numérique, et après des victoires dans la Marne, cette inondation artificielle permet aux Belges de stopper la progression ennemie et d’établir un barrage effectif tout au long de la guerre.
Voir aussi : Histoire de la Marne - Histoire de la Première Guerre mondiale



1931
17 octobre
Al Capone est condamné
Le gangster américain surnommé "Scarface" est arrêté et emprisonné pour fraude fiscale. Il est accusé d'avoir approvisionné en alcool de nombreux bars clandestins de Chicago pendant la prohibition et d'être à la tête de ce commerce illicite. Condamné à purger 11 ans de prison à Alcatraz en Californie, il n'en fera que 8 pour des raisons de santé et sera libéré sur parole.
Voir aussi : Condamnation - Al Capone - Histoire d'Alcatraz - Histoire des Faits divers



1933
17 octobre
Einstein se réfugie aux Etats-Unis
Le physicien allemand est contraint de quitter l'Allemagne nazie suite à la mise à sac de sa maison en début d'année. De confession israélite, il s'est engagé dans la bataille contre le nazisme dès l'année 1914. Avec l'avènement d'Hitler, Einstein décide de fuir vers les Etats-Unis et accepte le poste qu'on lui a offert à l'Institute for Advanced Study de Princeton dans le New Jersey. Il prendra la nationalité américaine en 1940.
Voir aussi : Fuite - Einstein - Histoire de la Physique



1945
17 octobre
Peron revient sur le devant de la scène en Argentine
Des milliers d'ouvriers appelés les "descamisados" (sans-chemise) et des syndicats manifestent leur soutien à l'ancien ministre du travail Juan Domingo Peron. Quelques mois plus tôt, il avait été démis de ses fonctions et arrêté sous la pression des organisations patronales et de l'ambassadeur des Etats-Unis qui voyaient d'un mauvais oeil l'application des ses mesures sociales. En se révoltent, le peuple argentin exprime l'entière confiance qu'il voue en cet ancien colonel qui participa au Coup d'Etat de 1941. Peron sera élu démocratiquement à la présidence de la République en 1946 et instaurera une dictature militaire jusqu'en 1955.
Voir aussi : Peron - Histoire des Elections



1957
17 octobre
Albert Camus obtient le prix Nobel de littérature
A 44 ans l'écrivain français Albert Camus reçoit le prix Nobel de littérature pour: "L'ensemble d'une oeuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes."
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Camus - Histoire des Romans



1961
17 octobre
Manifestation de musulmans à Paris
La branche française du FLN (Front de Libération National) appelle les Algériens de France à manifester contre les mesures instaurées par le préfet de Police de Paris, Maurice Papon. Le 5 octobre il a fait interdire à tous les Algériens de la capitale de circuler la nuit. La manifestation débute à 20h30 sur les Champs-Elysées. Non-violente, elle compte de nombreuses familles, des femmes et des enfants. Elle sera sévèrement réprimée par la police à qui le Général de Gaulle, chef du gouvernement, a donné carte blanche. Les manifestants sont roués de coup dans les commissariats ou jetés dans la Seine. Les estimations font état de plus de 200 disparus. Longtemps nié par les autorités, le massacre d 17 octobre 1961 sera reconnu par le France en 1997.
Voir aussi : Histoire de Paris - De Gaulle - Histoire du FLN - Manifestations - Histoire de la Guerre d'Algérie



1968
17 octobre
Le poing des "Black-panters" est levé aux JO de Mexico
Les athlètes américains, Tommie Smith et John Carlos arrivés premier et troisième au 200 mètres, protestent contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis en levant leur poing ganté de noir lors de la remise des médailles. Ce signe est aussi la marque de leur soutien au mouvement politique noir-américain, les Black Panthers. Les champions devront lourdement payer ce geste. Ils seront suspendus et expulsés des Jeux par le Comité Olympique.
Voir aussi : Ségrégation - Histoire des Jeux Olympiques


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#851 Message par saintluc »

La bataille de Saratoga est considérée par de nombreux historiens comme le tournant de la guerre d'indépendance américaine et l'une des batailles les plus décisives de l'histoire. La défaite et la capture d'une grande partie des forces militaires britanniques lors de la campagne de Saratoga par les Américains ont protégé les forces armées du Nord d'attaques venant du Canada. Il est aussi convenu du rôle que la France a tenu entre les mesures militaires, politiques et le soutien diplomatique aux insurgents américains du Nord.
La guerre d’indépendance américaine opposait les insurgents, organisés en milices et en une armée continentale dirigée par George Washington, aux Britanniques aidés par des mercenaires hessiens. À partir de 1775, les Américains remportent quelques batailles (Lexington et Concord, siège de Boston, bataille de Trenton, bataille de Princeton) mais essuient également des revers (campagne d’invasion du Canada, bataille de Long Island). Ils perdent la ville de New York en 1776 qui sert alors de base arrière pour les Britanniques et les loyalistes. L'année suivante, les insurgents sont défaits à la bataille de Brandywine et perdent le contrôle de Philadelphie.

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reddition du Général Burgoyne
par John Trumbull

À la bataille de Saratoga, les deux armées avaient des forces équivalentes au même moment. La plupart des combats à Saratoga ont plus ressemblé à des techniques de guérilla (guerilla warfare) de la part des révolutionnaires. De plus, la bataille de Saratoga servira comme première analyse militaire avec des forces et possibilités équivalentes. Ces techniques de harcèlements étaient celles des chasseurs indiens, des trappeurs et coureurs des bois « Canayens ».

La bataille de Saratoga a été remportée grâce à l'aide des "Indians" et "Canadians" qui étaient « Canayens » ou Canadiens Français de la Nouvelle-France qui allait de l'embouchure du fleuve Saint-Laurent au delta du fleuve Mississippi avec le Territoire de l'Ohio qui bloquait l'expansion vers l'ouest des treize colonies britanniques. Tous les écoliers des États-Unis connaissent cette histoire.

François Monty, Jacques guay, André guay, Robichau, Duplessis, DeRoussi, Daniel Petit, Pierre Picard, Desgagnés et plusieurs autres étaient avec James Livingston du premier régiment canadien. Ce premier régiment fut célèbre également dans la trahison de Arnold à Verplank où ils tirèrent sur le vaisseau le Vulture des Britanniques. Presque en même temps que Saratoga, un deuxième régiment de Québécois, le Congress Own Regiment, se battait avec George Washington et La Fayette à Brandywine contre William Howe, l'envahisseur des plaines qui accompagnait James Wolfe le 13 septembre 1759.
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Situation de Saratoga et Brandywine
Les soldats de John Burgoyne furent désarmés et autorisées à rentrer en Grande-Bretagne, à condition qu'ils ne s'engagent pas à nouveau dans le conflit. Le congrès continental refusa de ratifier la convention passée entre Gates et Burgoyne. Quelques officiers britanniques et allemands furent échangés contre des prisonniers américains, mais la plupart restèrent internés dans des camps de Nouvelle-Angleterre, de Virginie et de Pennsylvanie, jusqu'à la fin de la guerre d'indépendance.

William Pitt l'Ancien meurt dans le Parlement britannique quand il apprend que la France entre en guerre du côté américain. Ironiquement c'est William Pitt sr qui avait organisé l'invasion du Québec en 1759. La mort de William Pitt sr. est l'objet d'une peinture célèbre. (Pitt ne meurt pas immédiatement mais il ne se remettra jamais du malaise qui l'a terrassé en pleine session du Parlement pendant une discussion sur la France et son entrée dans la guerre).
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#852 Message par saintluc »

L'INSAISISSABLE MONSTRE DU LOCH NESS

Le Loch Ness est un lac d'Écosse s'étendant sur 42 kilomètres de long et constitue la plus grande et sans aucun doute, la plus lugubre étendue d'eau douce de toute la Grande-Bretagne. L'eau du lac est noire, tourbeuse et profonde de près de 300 mètres par endroit. Depuis près de 1500 ans, la légende court qu'il y aurait un monstre, que les gens ont affectueusement nommé Nessie, qui y aurait élu domicile. Maintenant mondialement connu comme étant le monstre du Loch Ness, Nessie a définitivement marqué à tout jamais l'imaginaire collectif de l'humanité.

Cette légende, plus ou moins invraisemblable, commença en l'an 565 lorsque le saint moine irlandais Colomban aurait vu la bête. Selon les écrits de saint Adamnan, le biographe de Colomban, un des disciples du moine était en train de traverser le loch à la nage lorsque le monstre fit brusquement surface « avec de grands rugissements et la gueule ouverte». Ils furent tous frappés d'une grande terreur, mais saint Colomban, après avoir fait le signe de la croix et invoqué le Tout-puissant, aurait arrêté l'élan du monstre par ces mots: « Ne songe pas à aller plus loin ni à faire du mal à cet homme, va-t-en vite!» La bête obéit et, depuis ce jour, Nessie n'a jamais fait de mal à personne.

Il est possible que le récit de St-Adamnan veuille démontrer l'efficacité des prières, mais il ne donne que bien peu d'indices sur le monstre lui-même. 1400 ans, d'histoires sur le monstre et son loch allaient s'écouler avant qu'on puisse s'en faire une image précise: c'est en 1933 qu'un vacancier londonien, le docteur Wilson, prit le premier cliché de ce monstre, ou plutôt de la chose que les gens ont cru être un monstre.

La photo du chirurgien fût publiée dans les plus grands journaux londoniens et souleva une controverse qui allait durer pendant de longues années. Cette photographie fit le tour du globe et donna naissance à la légende populaire de Nessie, cet insaisissable monstre marin tapi dans le fond de ce lac lugubre.


Près de 60 ans plus tard, Christopher Spurling avouera sur son lit de mort que la photo était un canular qu'il avait réalisé avec le beau-frère du docteur Wilson, Ian Wetherell, pour se divertir. Ils avaient utilisé le nom du Colonel pour donner davantage de crédibilité à l'histoire. Devant l'importance inattendue qu'avait prit l'affaire, les deux compagnons avaient décidé de ne pas révéler leur secret...
Une chose à tenir pour compte cependant, 3 personnes ont déjà revendiqué ce canular. Qui croire? Que croire? Difficile à dire, j'imagine que les probabilités sont bonnes pour qu'au moins l'un d'entre eux dise la vérité.

Cependant, la photo, qui fût pendant longtemps considérée comme véridique, fit tout un émoi. Ceux qui croyaient fermement à l'histoire du monstre y virent une preuve. La photo correspondant exactement aux nombreuses descriptions qui avaient été ramenées au sujet du monstre depuis 1850. Parmi les gens qui supportaient la cause de la véracité de Nessie se trouvaient des hommes très respectables (professeurs, chercheurs et même un prix Nobel...). De nombreuses théories firent surface. On fit remarquer qu'à la fin de l'époque glaciaire, il y a 10000 ou 15000 ans, la fonte des glaces aurait pu faire augmenter considérablement le niveau des mers. Emportée par ces eaux, une famille de plésiosaures aurait pu se retrouver jetée dans les eaux du Loch Ness nouvellement formé.

Alors que les zoologistes et les naturalistes avaient tendance à se montrer prudent, plusieurs esprits plus hardis se mirent en quête de nouvelles preuves. Ils en trouvèrent, et parfois d'ailleurs sans avoir eu besoin de les chercher. C'est le cas de Lachlan Stuart, un ouvrier forestier qui habitait non loin du Loch Ness. Un jour de 1951, à environ 6 heures du matin, alors qu'il sortait pour traire ses vaches, il observa un bien curieux remous dans le lac. Puis, trois bosses apparurent, ce déplaçant l'une derrière les autres en direction du rivage. Stuart se rua dans sa maison, agrippa son appareil photo et un ami pour lui servir de témoin. Il ne parvint à prendre qu'une seule photo du monstre, mais ce cliché, pris à une distance d'environ 60 mètres, allait connaître la même fortune que celle du colonel.



En 1960 fût réalisé le premier film sur ce que pouvait être Nessie. Son auteur, un ingénieur en aéronautique, abandonna son travail pour se consacrer uniquement à la recherche du monstre du Loch Ness. Il installa sa nouvelle demeure sur le loch, dans un petit bateau afin de poursuivre sans relâche ce monstre insaisissable.

L'enthousiasme de cet homme allait en éveiller d'autres et permettre une approche plus scientifique du problème. C'est donc en 1961 que fût officiellement créé le Loch Ness Phenomena Ivestigation Bureau (Bureau d'enquêtes sur les phénomènes du Loch Ness). Durant les mois d'été, l'organisation posta des volontaires stratégiquement partout autour du lac. Tous les étudiants étaient équipés d'appareil photo et pouvait donc exercer une observation totale sur toute l'étendue du lac. Les résultats ne furent pas concluants. Même chose pour les chaînes de télévision britanniques et japonaises qui ont tenté de prendre le monstre sur pellicule grâce aux méthodes les plus modernes.

Une des tentatives mettait en oeuvre un submersible nommé le Pisces. Il était muni d'un équipement perfectionné et soutenu par un submersible miniature américain nommé le Viperfish ainsi qu'une équipe d'experts en sonar. Pendant des jours les objectifs balayaient sans arrêt la surface. Il y avait aussi une machine "pour faire du bruit" prêtée par la Royal Navy avec laquelle ils croyaient être capable de réveiller un monstre léthargique. Les chercheurs ont aussi laissé pendre dans l'eau un appât, d'environ 50 lbs, constitué de sang d'animal séché, d'hormones de serpent et d'autres bonnes choses susceptibles de plaire à Nessie. Malheureusement, aucune image ni aucun son n'a été capté par toute cette technologie. Par contre, l'expédition a trouvé une gigantesque caverne sous-marine. Le repaire du monstre ? Si c'est le cas, ce dernier était absent lors de la visite.
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Des théories intéressantes

Des centaines de théories ont été émises au sujet du monstre du Loch Ness. Certaines plus insolites que d'autres. Avec les années et avec les connaissances et les nouvelles technologies, les chercheurs ont été en mesure de soulever des théories plus valables pour expliquer pourquoi plusieurs personnes depuis des centaines d'années ont aperçu une étrange créature dans ce lac.

Premièrement, il ne peut y avoir qu'une seule créature. Les premières observations datant de plus de 1500 ans, Nessie est-il éternel ? Très peu probable. Il faudrait au minimum 10 créatures pour maintenir la population. Du fait de la saturation des eaux en tourbe, la photosynthèse est extrêmement faible au Loch Ness, privant ainsi la chaîne alimentaire de son point de départ.

La biomasse connue (la production de matière vivante, et donc les ressources alimentaires disponibles) est insuffisante pour assurer la nourriture d'une population viable de grands prédateurs (plusieurs dizaines d'adultes pour maintenir une certaine diversité génétique, pesant plusieurs tonnes d'après leurs dimensions). Un rapport affirme que le Loch Ness est incapable de nourrir un prédateur de plus de 300 kg.

Si une dizaine de ces monstres nageaient dans le lac en même temps, il y aurait eu beaucoup plus d'observations. Nous aurions trouvé des os, des carcasses, une tanière sous-marine... Aussi, le nombre d'observations est très inférieur à ce que l'on peut attendre d'un animal respirant en surface comme un reptile ou un mammifère. Si l'on considère que l'animal effectue des apnées d'une heure, ce qui serait déjà considérable, il y aurait 24 venues à la surface par jour ou encore 240 pour une population d'une dizaine d'individus. Maintenant, tenant compte de la quantité de touristes phénoménale qui se trouve autour du lac sans arrêt, des webcams qui surveillent le lac sans arrêt et de la technologie déjà déployée pour essayer de trouver une trace de vie... Il y aurait eu probablement un signe. Aussi, de nos jours, il est possible d'aller faire le tour du Loch Ness en sous-marin pour environ une centaine de $ /heure. Tous ces gens auraient sans doute fini par tomber face à face avec Nessie.

Parmi les théories intéressantes (autre que celle des plésiosaures invisibles) se trouve celle selon laquelle des phoques auraient été au centre de la majorité des observations. En effet, des phoques (Phoca vitulina). Williamson (1988) a donc suggéré que le monstre du Loch Ness pourrait s'expliquer par la présence occasionnelle de ces phoques, dont plusieurs ont été photographiés voire capturés. Toutefois, les dimensions prêtées au monstre du Loch Ness, comme la mention quasi unanime d'un long cou, montrent que ces hypothèses sont insuffisantes pour rendre compte du dossier. C'est ici qu'intervient une autre hypothèse, avancée par Lehn en 1979, la réfraction atmosphérique : ce phénomène optique, commun sous ces latitudes, et qui s'apparente à un effet de mirage, entraîne une déformation et un allongement des images. La conclusion la plus probable, jusqu'à preuve du contraire, est donc que les témoignages valables sur le monstre du Loch Ness sont en réalité des observations de phoques occasionnellement fourvoyés dans le loch (expliquant ainsi les dissensions sur le nombre de membres et l'aspect de la queue), et déformées par le phénomène de réfraction atmosphérique.

Adrian Shine, du Projet Loch Ness, affirme que le monstre pourrait être un esturgeon Baltique, un poisson primitif muni d'un bec et d'épines et qui peut mesurer jusqu'à 9 pieds de long et peser environ 450 livres. Certains n'y verront qu'une autre histoire de pêcheur, mais l'évidence scientifique semble démontrer que Nessie serait, au mieux, un gros poisson dans un grand lac, ou une grosse vague dans un grand lac.

Le Loch Ness est très vaste et très sombre. Des habitués de la place ont déjà déclaré qu'il était facile d'avoir peur, parce que ce ne sont pas les ombres, les remous et les vagues étranges qui manquent sur ce lac. Une chose est sûre cependant au sujet du Loch Ness, il n'y a pas beaucoup d'endroits touristiques qui lui ressemble. Le climat étant peu attirant, Nessie est devenu extrêmement bénéfique à l'activité touristique de la région.
http://www.dark-stories.com/loch-ness.
:ahah :ahah :ahah :ahah

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#853 Message par saintluc »

1534
18 octobre
L'Affaire des "placards"
Imprimés à Neuchâtel sous l'instigation du pasteur François Antoine Marcourt, les "placards" sont des affiches protestantes. Elles s'opposent à la messe et accusent le pape de l'avoir instauré dans le but d'asseoir son pouvoir. Elles sont "placardées" dans la nuit du 17 au 18 octobre dans toute la France, jusque dans les appartements du roi François Ier à Amboise. Selon les protestants de l'époque les "placards" sont des : "Articles véritables sur les horribles, grands et insupportables abus de la messe royale". Cet épisode aura des conséquences dramatiques pour les protestants de France. François Ier, croyant au complot, décidera de faire la chasse aux "hérétiques". L'affaire des "placards" mettra un terme à la tolérance religieuse qui régnait en France depuis quelques années.
Voir aussi : François Ier - Histoire du Protestantisme - Histoire de la Chrétienté



1685
18 octobre
Louis XIV révoque l'Edit de Nantes
Le roi soleil met fin à 87 ans de tolérance religieuse en abolissant l'édit de Nantes (signé par son grand-père Henri IV en 1598) au profit de l'édit de Fontainebleau. Louis XIV ne conçoit pas que plusieurs religions puissent coexister dans son royaume et veut en finir avec les huguenots. Avec ce nouveau décret, la religion catholique n'est plus que la seule autorisée en France. L'édit de Fontainebleau interdit le protestantisme, les temples et les écoles réformés doivent être détruits. Les pasteurs sont contraints à l'exil. Les fidèles protestants sont eux obligés de rester. Mais beaucoup partiront vers l'étranger, à Londres, Genève ou Amsterdam, privant la France d'une bonne partie de l'élite intellectuelle et économique.
Voir aussi : Louis XIV - Histoire de l'Edit de Nantes - Histoire des Bourbons



1748
18 octobre
Signature du second traité d’Aix-la-Chapelle
Afin de mettre un terme à la guerre de succession d’Autriche, un congrès réunit les puissances en cause et aboutit à la restitution quasi-totale des territoires conquis. La Prusse, sous Frédéric II garde la Silésie. Les duchés de Parme et de Plaisance reviennent au gendre de Louis XV, don Philippe. Marie-Thérèse et François Ier restent sur le trône d’Autriche en respect de la Pragmatique sanction (héritage de l’empire Habsbourg de Charles VI). C’est également lors de cet accord que Louis XV doit accepter le pouvoir hanovrien et protestant d’Angleterre. Enfin, l’Angleterre redonne à la France Louisbourg, en Nouvelle-Écosse (Canada). Toutefois, la guerre de Sept ans ne tardera pas à éclater, opposant à nouveau ces puissances.
Voir aussi : François Ier - Louis XV - Habsbourg - Marie-Thérèse - Pragmatique sanction - Histoire des Traités



1797
18 octobre
Signature du traité de Campo Formio
La France impose à l'Autriche de signer le traité de Campoformio. Il met fin à la campagne d'Italie menée par le jeune général Bonaparte et partage la république de Venise entre les deux puissances européennes. Cet accord a aussi le mérite d'apporter la paix à un continent en guerre depuis cinq ans, mais ce ne sera que de courte durée.
Voir aussi : Napoléon - Traité - Bonaparte - Histoire du Traité de Campo Formio - Histoire de la Révolution



1797
18 octobre
La Belgique autrichienne est cédée à la France
Suite à sa victoire lors de la bataille de Fleurus, la France avait annexé le territoire belge. Les deux royaumes étaient alors en conflit depuis 1792. Lors du traité de Campo Formio, l’Autriche reconnaît officiellement à la France la possession des terres, qui seront divisées en neuf départements. La Belgique connaîtra un certain développement économique sous l’autorité française.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Fleurus - Histoire du Traité de Campo Formio - Histoire des Traités



1944
18 octobre
Tito devient le chef de la Yougoslavie
Le maréchal Josip Broz Tito, devient président de la Yougoslavie à la libération. Ancien secrétaire général du parti communiste yougoslave, il s'est illustré pendant l'occupation allemande, de 1941 à 1944, en organisant le résistance armée. A la tête d'une armée de 800 000 hommes, il libéra le pays, sans aucune aide étrangère. En devenant président de la république Tito fera de la Yougoslavie une démocratie populaire indépendante de l'URSS. Il refusera toujours d'aligner sa politique sur celle du bloc soviétique.
Voir aussi : Président - Tito - Histoire des Elections



1945
18 octobre
Création du Commissariat à l'énergie atomique
Sous l’impulsion de Charles de Gaulle et de Frédéric Joliot-Curie, la France crée le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Le but est alors de poursuivre la recherche nucléaire afin de prévoir ses futures applications. Juliot-Curie sera à sa tête jusqu’à l’appel de Stockholm. Le CEA a notamment pour mission de développer les énergies nucléaires et ses méthodes de retraitement, ainsi que de participer aux programmes de Défense nationale. Il fait désormais parti d’Aréva.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - De Gaulle - Joliot-Curie - Histoire de l'Appel de Stockholm - CEA - Histoire de la Physique



1967
18 octobre
Mission accomplie pour Venera 4
La sonde spatiale russe envoie des informations précieuses sur la pression atmosphérique et la température de la planète Vénus. La durée de la transmission des informations durera 94 minutes. Depuis 1961, l'URSS a commencé à envoyer des sondes "Venera" pour explorer Vénus. En 1975, Venera 9 livrera les premières photos du sol vénusien.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Sonde - Histoire de Vénus - Histoire de l'Astronomie



1968
18 octobre
Bob Beamon pulvérise le record du saut en longeur
Aux Jeux Olympiques de Mexico, l'athlète américain améliore le record du saut en longueur de 55 cm, avec un saut à 8,90 mètres. Beamon double son titre olympique de celui de champion de monde. Son record sera battu 23 ans plus tard par Mike Powell, avec un saut à 8,95 mètres, le 30 août 1991 à Tokyo.
Voir aussi : Record du monde - Champion olympique - Saut en longueur - Histoire de l'Athlétisme



1985
18 octobre
La NES sort aux Etats-Unis
La deuxième console de Nintendo, toujours en 8 bits, s’apprête à être un véritable phénomène de société. Sorti deux ans plus tôt au Japon sous le nom de Famicom, elle ne connaît pourtant à ses début qu’un succès limité. Mais portée par des jeux comme Super Mario, Donkey Kong ou Zelda, elle se vendra à des millions d’exemplaires (50 aux Etats-unis). Notons qu’elle ne sera commercialisée en France qu’à partir de 1987.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Console - Histoire de Nintendo - Histoire des Loisirs



1988
18 octobre
Le Français Maurice Allais reçoit le prix Nobel d'économie
L'économiste Maurice Allais reçoit le Nobel pour ses travaux sur la théorie des marchés. Allais est aussi un physicien il étudia la gravitation et le mouvement du pendule paraconique.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Histoire de l'Economie



1996
18 octobre
La France adopte le numéro de téléphone à 10 chiffres
A 23 heures, la France (métropolitaine) est désormais découpée en cinq zones de numérotation et le nombre de chiffres passe de 8 numéros à 10. France Telecom instaure ce système pour répondre à l'augmentation croissante des usagés.
Voir aussi : Téléphone - Histoire des Télécommunications



2007
18 octobre
Divorce de Sarkozy
Le divorce du Président de la République Nicolas Sarkozy est officiellement annoncé. C’est la première fois en France qu’un Président est célibataire. Avant même l’élection, les aléas du couple présidentiel alimentaient les gros titres de la presse people et même généraliste. Au mois d’août, l’absence de Cecilia Sarkozy à un dîner avec le couple présidentiel américain, officiellement pour une angine, avait défrayé la chronique.
Voir aussi : Divorce - Sarkozy - Histoire du Mariage


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#854 Message par saintluc »

Le traité de Campo-Formio est signé le 18 octobre 1797 (26 vendémiaire an VI) entre Napoléon Bonaparte, général en chef de l'armée française en Italie représentant la République française et le comte Louis de Cobentzel, représentant l'Autriche. Il met fin une première fois à la guerre franco-autrichienne.

Le traité est la suite naturelle des accords de paix préliminaires conclus à Leoben les 7 et 18 avril 1797. Le 6 juin 1797, Bonaparte avait fait de Gênes une République sœur, la République ligurienne et proclamé à Milan l’indépendance de la République cisalpine le 28 juin. L'Autriche devrait être dédommagée : Venise lui serait livrée. Le prétexte était tout trouvé : ce seront les représailles à l'insurrection vénitienne des Pâques véronaises.

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L'Europe centrale après le traité de Campo-Formio
Venise substituée à Milan est donc cédée, en même temps que l'Istrie et la Dalmatie, à l'Autriche qui reconnaît la République cisalpine. La France annexe les provinces belges (Pays-Bas autrichiens) et repousse sa frontière sur le Rhin. Reviennent également à la France les Îles Ioniennes (Corfou, Zakynthos, Céphalonie, etc.). La libération du général de La Fayette fut aussi l'une des conditions du traité.

Le traité de Campo-Formio, valant à son négociateur et signataire un prestige supplémentaire, est l’œuvre du seul Bonaparte. Se comportant en chef de la diplomatie, il a en effet engagé la France depuis l'Italie de sa propre initiative : le Directoire était trop loin et ne donnait de toute façon plus d'ordres à son général depuis Lodi.

Le traité a été signé le 17 octobre à la Villa Manin, à Passariano, commune de Codroipo, résidence d'été du dernier doge de Venise, Ludovico Manin. Il fut daté du 18 octobre et de Campo-Formio (aujourd'hui Campoformido, petit village du Frioul aux portes d'Udine) en raison de l'équidistance de cette localité entre la Villa Manin, où Bonaparte résida de la fin août à la fin octobre, et Udine, siège du commandement autrichien.

L'une des conséquences du traité est donc la fin de la République de Venise. Le traité de Campo-Formio conclut victorieusement la première campagne d'Italie de Napoléon Bonaparte en mettant fin à la guerre qui opposait la France à l’Autriche depuis le 20 avril 1792. La première coalition est dissoute, la Grande-Bretagne restant la seule à ne pas déposer les armes.

La présence de la France au-delà de la frontière du Rhin crée de nouvelles sources de tension et de rivalité avec l'Autriche dans le nord de l'Italie. La guerre ne tarde pas en reprendre et, en 1799, débute la deuxième campagne d'Italie. Le traité de Lunéville confirme pour la France le 9 février 1801 la possession de la Belgique, l'annexion de la rive gauche du Rhin et instaure un équilibre en Italie entre la France et l'Autriche.

Depuis 1851, la rue de Campo-Formio dans le 13e arrondissement de Paris célèbre ce traité en portant son nom. En 1906, la station de métro Campo-Formio sur la ligne 5 du métro de Paris porte également ce nom par métonymie.
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#855 Message par saintluc »

- LE JOUEUR DE FLÛTE DE HAMELIN -
La sombre histoire des enfants enchantés
Cette légende naît en 1284, en Allemagne, alors que la petite ville de Hamelin est infestée de rats, au grand désespoir de ses habitants et de son maire. Un jour, un joueur de flûte se présente comme étant un exterminateur de rats. Habillé d'un long manteau multicolore, il propose de débarrasser la ville des rats, moyennant finances. Le maire et les habitants de la ville acceptèrent sa proposition avec joie.

L'homme sort sa flûte et à peine se met-il à jouer que les rats sortent des maisons, enchantés par cette musique. Il les entraîne ainsi en dehors de la ville, jusqu'au Weser, dans lequel ils plongent en masse et se noient. Sa tâche accomplie, l'homme retourne à la ville toucher son salaire mais les bourgeois refusent de le payer. Le flûtiste quitta la ville, le cœur plein d'amertume.

Il y revint cependant le 26 juin, sous les traits d'un chasseur à l'allure effrayante, portant un chapeau rouge et étrange; pendant que tout le monde était à l'église, il sortit sa flûte de nouveau et commença à jouer dans les ruelles da la ville. Mais cette fois, ce sont les enfants qui arrivent en courant, ensorcelés par sa musique. Il les conduisit par la porte de l'est en continuant de jouer, et ils allèrent jusqu'à la montagne Koppelberg, où il disparut avec eux à jamais.

Seuls deux enfants revinrent, car ils s'étaient attardés en chemin. L'un d'eux étant aveugle ne pu montrer l'endroit où les enfants étaient, l'autre étant muet ne put dire un seul mot. Un petit garçon étant revenu chercher sa redingote échappa lui aussi au malheur. Certains dirent que les enfants avaient été conduits à une grotte d'où ils ressortirent dans la région de Siebenbuergen. Selon la légende, ce jour-là, 130 enfants disparurent ainsi à jamais.



Réalité ou fantaisie ?

La légende du joueur de flûte de Hamelin, histoire enfantine bien connue, a été immortalisée par le poète anglais Robert Browling. Il faut pardonner aux touristes qui visitent Hameln (son véritable nom en allemand) de croire que ce récit est une réalité historique. En effet, deux maisons du XVIe siècle portent des inscriptions rappelant l'enlèvement des enfants du 26 juin 1284, et la légende est régulièrement présentée dans la ville. Dans une certaine rue, même, la Bungenstrasse (qui serait le chemin emprunté par les petits ensorcelés), aucune musique n'est autorisée de peur de courroucer à nouveau le joueur de flûte. Et, jusqu'au XIXe siècle, deux croix se dressaient sur la montagne pour marqué l'endroit où les enfants disparurent.

Cependant, selon les témoignages écrits, il y aurait là une certaine confusion. Le plus ancien témoignage, qui remonte à 1450, ne relate que la disparition de 130 enfants. Ce n'est qu'au XVIe siècle que la chronique mentionne le joueur de flûte comme charmeur de rats.Selon des récits plus tardifs du XVIIe la date fatidique serait le 22 juillet 1376.



Bien que la différence jette le doute sur l'authenticité de l'histoire, le fait même qu'elle soit rapportée avec une telle précision porte à croire que la légende a un fond de vérité.

Ce n'est certes, ni la première ni la seule de son genre. Des récits remarquablement similaires se retrouvent dans le folklore de toute l'Europe et du Moyen-Orient. Mais contrairement aux autres contes similaires, celui de Hamelin donne des dates précises, quoique contradictoires.



Les échos d'une tragédie

De nos jours, nombreux sont ceux pour qui la date de 1284 évoque la « croisade des enfants ». En 1212, lors d'une malheureuse tentative pour libéré la terre sainte de l'emprise musulmane, cette « croisade » passe par Hamelin et fait très probablement des recrues. D'innombrables enfants mourront au cour du long et difficile voyage, et aucun d'en reviendra.

Une autre théorie rattache cette même date à la mort d'un grand nombre de jeune Hamelinois à la bataille de Sedemunde, à la suite d'une querelle locale en 1260. L'un ou l'autre de ces évènements est peut-être à l'origine de la première version du récit.

Au XIVe siècle, un désastre bien pire va s'abattre sur Hamelin. La Mort Noire – la peste bubonique – fait rage en Europe dès 1345 et jusqu'à la fin des années 1360. Elle est apportée par des rats infestés de puce qui meurent par la maladie. Les puces passent alors aux humains, qui meurent à leur tour. C'est un enchaînement semblable à celui de la légende. Ces souvenirs confus de la Mort Noire expliquerait la date la plus tardive de certains témoignages écrits.

Des souvenirs d'une autre maladie sont peut-être enfouis dans ce récit. L'on rapporte que les enfants s'en allaient vers la mort en dansant. Il s'agit là, peut-être d'une description symbolique des pitoyables bandes de victimes de la danse de saint Guy, qui parcouraient les campagnes au Moyen Âge. La musique des flûtes devait, croyait-on, calmer les spasmes musculaires incontrôlables donc les victimes étaient affligées.



Vérité et folklore

En fait, la légende du joueur de flûte est probablement un amalgame étrange de réalité et de mythe. Le récit original dut prendre de l'importance pour les gens de la ville à mesure que leurs enfants disparaissaient pour une raison où pour une autre.

Au XIVe siècle, la peste était souvent considérée comme une punition divine infligée à une humanité pécheresse, ainsi qu'en témoigne la dure justice poétique de la légende. Cette croyance, ainsi que le schéma des symptômes de la Mort Noire, l'histoire locale du siècle précédant et d'autres contes étranges à propos de mystérieux enchanteurs d'animaux, se sont peut-être mêlés dans l'imagination des générations successives pour créer le conte actuel.


Extrait du livre: Facts and fallacies, Sélection du Reader's Digest, p. 308-309



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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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