EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
LES INCUBES ET LES SUCCUBES
La croyance dans la possibilité de relations sexuelles entre un esprit et un mortel, homme ou femme, est très ancienne et présente sur la Terre entière. Dans la mythologie grecque, le fruit d'une telle union étrange était un demi-dieu. Avec l'arrivée du christianisme, ces choses ont pris un aspect plus sombre. Les incubes et les succubes ont été considérées comme démoniaques.
Le mot « incube » vient du latin et désigne « ce qui se couche dessus ». La « succube » est celle qui se couche dessous. L'incube est regardé comme le démon qui débauche les femmes, la succube débauche les hommes.
Les érudits de l'église ont beaucoup débattu de la nature des incubes et des succubes et du péché commis à leur contact. Certains ont déclaré qu'il s'agissait du même démon, asexué à la base, car inhumain, qui pouvait devenir incube pour coucher avec une femme et devenir succube pour coucher avec un homme.
Ils pensaient aussi que le diable pouvait ainsi recevoir, sous forme de succube, la semence d'un homme souvent pendant son sommeil, et ensuite, sous forme d'incube, la transmettre à une femme et ainsi lui faire concevoir un enfant. D'autres érudits de l'église croyaient que les démons pouvaient avoir des enfants, et qu'ils l'avaient fait, c'est ainsi que l'Antéchrist fut conçu par un démon et une sorcière. On a retrouvé ce thème de nos jours dans Rosemary's Baby, le livre et le film.
L'idée du démon-amant apparaît chez de nombreux auteurs, l'un d'entre eux, Jori-Karl Huysmans et un de ceux qui en parle le mieux dans son excellent livre « La-Bas ». Huysmans nous donne dans ce livre une image du Satanisme comme il était pratiqué dans le Paris des années 1890, beaucoup de ce qui est décrit dans ce livre est basé sur des faits.
Durtal, le héros du livre est l'amant d'une femme marié, madame Chantelouve, qui est secrètement sataniste. Elle se vante devant lui de posséder certains pouvoirs. Si elle désire un homme, elle n'a qu'à penser fixement à lui avant de se coucher, ensuite elle pourra le rejoindre en rêve sous la forme qu'elle choisira. Ce pouvoir dit elle à Durtal horrifié lui a été donné par le maître Sataniste, un prêtre défroqué nommé Canon Docre. Plus tard elle emmène Durtal à une messe noire conduite par Canon Docre, mais rendu malade par ce à qui il assiste, Durtal rompt tout lien avec madame Chantelouce et son influence démoniaque. Ces relations avec un incube sont particulièrement intéressante car elles rappellent d'autres beaucoup plus anciennes dont Huysmans n'a peut être pas eu écho, car provenant d'Angleterre.
Dans le vieux texte de Thomas Middleton « The Witch », dont Shakespeare a tiré le chant « Black Spirits » pour Macbeth, une des sorcières dit :
"What young man can we wish to pleasure us,
But we enjoy him in an Incubus ?"
Une grande partie de savoir de Middleton en matière de sorcellerie est tirée du livre de Reginald Scot « Discoverie of Witchcraft » dans lequel Scot décrit les effets de l'onguent des sorcières de Giovanni Battista Porta : « Dans la nuit, éclairé par la lune, Elles semblent voler dans les airs, s'amuser, s'embrasser et avoir des relations avec ceux qu'elles aiment et désirent le plus ».
Il n'est pas fait mention d'onguent des sorcières dans « la-Bas » de Huysmans, mais la possibilité de tels expérience via l'autosuggestion s'imagine sans mal. Si l'on considère les expérience sexuelles sous l'effet de drogues hallucinogènes, il y a des sorcières mexicaines qui utilisent un onguent nommé toloachi. Elles disent qu'une femme qui l'utilise n'a pas besoin d'homme. Sa composition est secrète, mais un de ses ingrédient principal est la Datura Tatula, une plante proche de la Datura commune.
Ce genre particulier d'hallucinations ou d'expérience rêvées me semble être la base réelle de toutes ces histoires d'incubes et de succubes, sans qu'il y ait le moindre lien avec les démons et les diables. Cela surprendra le lecteur d'apprendre que le phénomène des incube et des succube est toujours d'actualité, un amis occultiste, m'a relaté une expérience de ce genre qui lui a été soumise.
Un couple marié lui a demandé de les aider à chasser un esprit de la ferme où ils vivaient. Il n'est pas possible de donner trop de détails pour plusieurs raisons, mais mon ami s'est rendu chez eux et a essayé sincèrement de leur apporter son aide. Le phénomène arrivait de temps à autre, et le mari avait déjà demandé à des médiums et des spirites de l'aider mais sans succès. Sa jeune et belle femme semblait attirer le phénomène, et mon ami est arrivé à la conclusion qu'un esprit lié à la terre était obsédé par elle.
Cet esprit a eu l'occasion de prendre possession de la femme et de s'exprimer par sa bouche, il a donné des détails sur sa vie sur terre et a mis mon ami au défi de le chasser.
Et en effet, mon ami n'arrivait à faire aucun progrès, car il n'arrivait pas à obtenir la collaboration de la femme qui trouvait toujours une autre excuse pour ne pas suivre ses directives.
En l'absence de son époux il lui a parlé, et elle a admit ne pas vouloir se débarrasser de l'entité, car, dit-elle, elle venait comme un amant et lui donnait un plaisir sexuel qu'aucun homme ne lui avait jamais donné.
Mon amis fut choqué et dégoûté par les détails confessés par la femme. Il n'en dit rien à l'époux, à part qu'il ne pouvait rien faire de plus que d'abandonner l'affaire. Lorsqu'il m'a donné les détails de l'histoire on voyait qu'il était traumatisé, et il m'a dit que sa santé avait pâti de ce qu'il avait vu et entendu. Et il à mis quelque temps encore à se rétablir complètement.
Une telle histoire entraîne différentes questions, occultes et psychologiques. Des psychiatres ont rencontré ce genre de phénomènes, parfois associées à des cas de supposés vampirismes.
Des relations sexuelles avec le diable, ou avec un amant-démon, étaient souvent « confessés » par les sorcières d'après ce qu'on lit dans les minutes des anciens procès en sorcellerie. Un grand nombre de ces confessions étaient tout simplement arrachée sous la torture. Mais la confession de la sorcière écossaise Isobel Gowdie fut volontaire, elle s'est dénoncée, et fut pendue. Ses motifs pour agir de la sorte ne sont pas connus, mais sa confession est très détaillée et décrit une relation sexuelle avec le Diable. Elle dit qu'il était dur et froid.
Ce détail du diable froid est souvent trouvé dans les confession des sorcières à différents époques et endroits. Par exemple en 1616 Sylvanie de la Plaine, une sorcière du pays de La Bourde a dit que le membre du Diable était comme celui d'un étalon, et lorsqu'il pénétrait, il était froid comme de la glace tout comme son sperme, et lorsqu'il ressortait il brûlait comme s'il était de feu. Cette description est conforme à celles faites un grand nombre de fois dans toute l'Europe, et les détails du pénis et du sperme glacé du Diable ont intrigué de nombreux auteurs contemporains. Margaret Murray croyait que cela pouvait s'expliquait si le Diable était un homme en habit rituel, portant un masque cornu, un costume de peau qui couvrait entièrement son corps et doté d'un phallus artificiel.
Cette explication, est la clef de bien des histoires de copulation avec le Diable. Le « Diable » d'un coven était un homme jouant le rôle du Dieu cornu. Avoir un rapport avec lui était un rite religieux, voilà pourquoi un phallus artificiel était utilisé. Le Grand Dieu Pan était toujours apte, il n'était pas sujet aux défaillance humaine. Le Frisson qu'un femme pouvait ressentir lorsque le phallus froid la pénétrait, était suffisant pour provoquait l'illusion d'un sperme glacé.
Dans de nombreuses descriptions de relations sexuelles entre incube ou succube avec un humain on insiste souvent sur le plaisir intense que cela procure. Après 1470, il n'en est plus question, on ne » parle plus que d'horrible et dégoûtante histoires. Dans les description du sabbat des sorcières, les autorités ont réalisé que cela ne devait pas faire envie. Les supposées sorcières devaient sous la torture admettre toutes les horreurs qui sortaient de l'imaginations de ces célibataires frustrés et sadiques.
Les auteurs du « Malleus Maleficarum » sont particulièrement intéressés par le détail des relations sexuelles avec les démons. Ce livre publié pour la première fois vers 1486, fut le premier manuel officiel de persécution des sorcières. On y trouve une description désagréable de copulation entre une femme et un incube et on peut y voir la possibilité que l'autosuggestion soit responsable de ces « rapports ». Ils disent que dans tous les cas qu'ils connaissent, la sorcière a vu le diable. « Mais selon certains, les sorcières ont souvent été vues couchées nues sur le dos dans les bois ou les champs dans une position permettant la copulation et l'orgasme, en observant leurs mouvement il était évidant qu'elles copulaient avec une incube démoniaque invisible, si ce n'est, en de rares cas, une vapeur noires de la taille d'un homme qui montait dans le ciel à la fin de l'acte ».
Dans l'atmosphère moyenâgeuse où les relations sexuelles équivalaient au péché on ne pouvait comprendre ces scènes que par l'intervention d'un démon, celui qui était dans l'esprit de la femme et du témoin. Des descriptions de relation entre un homme et une succube sont moins fréquentes. Lorsqu'on en trouve, elles sont de l'ordre des histoires d'incubes. La succube prend la forme d'une femme très belle, mais son vagin est glacé et parfois son amant constate que ses jambes se terminent par des sabots. Là encore les plus anciennes histoires parlent de démones magnifiques et passionnées qui apparaissent aux prêtres et aux ermites pour les tenter, et elles y parviennent souvent. Le pape Sylvestre II (999-1003) est un Pape qui est dit avoir été secrètement sorcier et la légende raconte qu'il avait des relation avec une succube nommée Meridiana qui était son esprit familier.
Le corps glacé des succubes doit provenir des description faites des incubes, car la majorité des histoires de succubes parlent d'être diaboliquement séduisante prenant la forme de courtisane ou de prostituée pour séduire les hommes. L'origine de beaucoup de ces histoires semble venir de rêves érotiques qu'ont les hommes. La plupart de ces rêves sont agréables, mais si l'on se sent coupable et si la peur du péché intervient, les phantasmes deviennent sombres et le rêveur passe dans le monde du cauchemar.
Source: Les portes du Sidh
Tiré de "An ABC of Witchcraft Past and Present" © Par Doreen Valiente, traduction et adaptation
La croyance dans la possibilité de relations sexuelles entre un esprit et un mortel, homme ou femme, est très ancienne et présente sur la Terre entière. Dans la mythologie grecque, le fruit d'une telle union étrange était un demi-dieu. Avec l'arrivée du christianisme, ces choses ont pris un aspect plus sombre. Les incubes et les succubes ont été considérées comme démoniaques.
Le mot « incube » vient du latin et désigne « ce qui se couche dessus ». La « succube » est celle qui se couche dessous. L'incube est regardé comme le démon qui débauche les femmes, la succube débauche les hommes.
Les érudits de l'église ont beaucoup débattu de la nature des incubes et des succubes et du péché commis à leur contact. Certains ont déclaré qu'il s'agissait du même démon, asexué à la base, car inhumain, qui pouvait devenir incube pour coucher avec une femme et devenir succube pour coucher avec un homme.
Ils pensaient aussi que le diable pouvait ainsi recevoir, sous forme de succube, la semence d'un homme souvent pendant son sommeil, et ensuite, sous forme d'incube, la transmettre à une femme et ainsi lui faire concevoir un enfant. D'autres érudits de l'église croyaient que les démons pouvaient avoir des enfants, et qu'ils l'avaient fait, c'est ainsi que l'Antéchrist fut conçu par un démon et une sorcière. On a retrouvé ce thème de nos jours dans Rosemary's Baby, le livre et le film.
L'idée du démon-amant apparaît chez de nombreux auteurs, l'un d'entre eux, Jori-Karl Huysmans et un de ceux qui en parle le mieux dans son excellent livre « La-Bas ». Huysmans nous donne dans ce livre une image du Satanisme comme il était pratiqué dans le Paris des années 1890, beaucoup de ce qui est décrit dans ce livre est basé sur des faits.
Durtal, le héros du livre est l'amant d'une femme marié, madame Chantelouve, qui est secrètement sataniste. Elle se vante devant lui de posséder certains pouvoirs. Si elle désire un homme, elle n'a qu'à penser fixement à lui avant de se coucher, ensuite elle pourra le rejoindre en rêve sous la forme qu'elle choisira. Ce pouvoir dit elle à Durtal horrifié lui a été donné par le maître Sataniste, un prêtre défroqué nommé Canon Docre. Plus tard elle emmène Durtal à une messe noire conduite par Canon Docre, mais rendu malade par ce à qui il assiste, Durtal rompt tout lien avec madame Chantelouce et son influence démoniaque. Ces relations avec un incube sont particulièrement intéressante car elles rappellent d'autres beaucoup plus anciennes dont Huysmans n'a peut être pas eu écho, car provenant d'Angleterre.
Dans le vieux texte de Thomas Middleton « The Witch », dont Shakespeare a tiré le chant « Black Spirits » pour Macbeth, une des sorcières dit :
"What young man can we wish to pleasure us,
But we enjoy him in an Incubus ?"
Une grande partie de savoir de Middleton en matière de sorcellerie est tirée du livre de Reginald Scot « Discoverie of Witchcraft » dans lequel Scot décrit les effets de l'onguent des sorcières de Giovanni Battista Porta : « Dans la nuit, éclairé par la lune, Elles semblent voler dans les airs, s'amuser, s'embrasser et avoir des relations avec ceux qu'elles aiment et désirent le plus ».
Il n'est pas fait mention d'onguent des sorcières dans « la-Bas » de Huysmans, mais la possibilité de tels expérience via l'autosuggestion s'imagine sans mal. Si l'on considère les expérience sexuelles sous l'effet de drogues hallucinogènes, il y a des sorcières mexicaines qui utilisent un onguent nommé toloachi. Elles disent qu'une femme qui l'utilise n'a pas besoin d'homme. Sa composition est secrète, mais un de ses ingrédient principal est la Datura Tatula, une plante proche de la Datura commune.
Ce genre particulier d'hallucinations ou d'expérience rêvées me semble être la base réelle de toutes ces histoires d'incubes et de succubes, sans qu'il y ait le moindre lien avec les démons et les diables. Cela surprendra le lecteur d'apprendre que le phénomène des incube et des succube est toujours d'actualité, un amis occultiste, m'a relaté une expérience de ce genre qui lui a été soumise.
Un couple marié lui a demandé de les aider à chasser un esprit de la ferme où ils vivaient. Il n'est pas possible de donner trop de détails pour plusieurs raisons, mais mon ami s'est rendu chez eux et a essayé sincèrement de leur apporter son aide. Le phénomène arrivait de temps à autre, et le mari avait déjà demandé à des médiums et des spirites de l'aider mais sans succès. Sa jeune et belle femme semblait attirer le phénomène, et mon ami est arrivé à la conclusion qu'un esprit lié à la terre était obsédé par elle.
Cet esprit a eu l'occasion de prendre possession de la femme et de s'exprimer par sa bouche, il a donné des détails sur sa vie sur terre et a mis mon ami au défi de le chasser.
Et en effet, mon ami n'arrivait à faire aucun progrès, car il n'arrivait pas à obtenir la collaboration de la femme qui trouvait toujours une autre excuse pour ne pas suivre ses directives.
En l'absence de son époux il lui a parlé, et elle a admit ne pas vouloir se débarrasser de l'entité, car, dit-elle, elle venait comme un amant et lui donnait un plaisir sexuel qu'aucun homme ne lui avait jamais donné.
Mon amis fut choqué et dégoûté par les détails confessés par la femme. Il n'en dit rien à l'époux, à part qu'il ne pouvait rien faire de plus que d'abandonner l'affaire. Lorsqu'il m'a donné les détails de l'histoire on voyait qu'il était traumatisé, et il m'a dit que sa santé avait pâti de ce qu'il avait vu et entendu. Et il à mis quelque temps encore à se rétablir complètement.
Une telle histoire entraîne différentes questions, occultes et psychologiques. Des psychiatres ont rencontré ce genre de phénomènes, parfois associées à des cas de supposés vampirismes.
Des relations sexuelles avec le diable, ou avec un amant-démon, étaient souvent « confessés » par les sorcières d'après ce qu'on lit dans les minutes des anciens procès en sorcellerie. Un grand nombre de ces confessions étaient tout simplement arrachée sous la torture. Mais la confession de la sorcière écossaise Isobel Gowdie fut volontaire, elle s'est dénoncée, et fut pendue. Ses motifs pour agir de la sorte ne sont pas connus, mais sa confession est très détaillée et décrit une relation sexuelle avec le Diable. Elle dit qu'il était dur et froid.
Ce détail du diable froid est souvent trouvé dans les confession des sorcières à différents époques et endroits. Par exemple en 1616 Sylvanie de la Plaine, une sorcière du pays de La Bourde a dit que le membre du Diable était comme celui d'un étalon, et lorsqu'il pénétrait, il était froid comme de la glace tout comme son sperme, et lorsqu'il ressortait il brûlait comme s'il était de feu. Cette description est conforme à celles faites un grand nombre de fois dans toute l'Europe, et les détails du pénis et du sperme glacé du Diable ont intrigué de nombreux auteurs contemporains. Margaret Murray croyait que cela pouvait s'expliquait si le Diable était un homme en habit rituel, portant un masque cornu, un costume de peau qui couvrait entièrement son corps et doté d'un phallus artificiel.
Cette explication, est la clef de bien des histoires de copulation avec le Diable. Le « Diable » d'un coven était un homme jouant le rôle du Dieu cornu. Avoir un rapport avec lui était un rite religieux, voilà pourquoi un phallus artificiel était utilisé. Le Grand Dieu Pan était toujours apte, il n'était pas sujet aux défaillance humaine. Le Frisson qu'un femme pouvait ressentir lorsque le phallus froid la pénétrait, était suffisant pour provoquait l'illusion d'un sperme glacé.
Dans de nombreuses descriptions de relations sexuelles entre incube ou succube avec un humain on insiste souvent sur le plaisir intense que cela procure. Après 1470, il n'en est plus question, on ne » parle plus que d'horrible et dégoûtante histoires. Dans les description du sabbat des sorcières, les autorités ont réalisé que cela ne devait pas faire envie. Les supposées sorcières devaient sous la torture admettre toutes les horreurs qui sortaient de l'imaginations de ces célibataires frustrés et sadiques.
Les auteurs du « Malleus Maleficarum » sont particulièrement intéressés par le détail des relations sexuelles avec les démons. Ce livre publié pour la première fois vers 1486, fut le premier manuel officiel de persécution des sorcières. On y trouve une description désagréable de copulation entre une femme et un incube et on peut y voir la possibilité que l'autosuggestion soit responsable de ces « rapports ». Ils disent que dans tous les cas qu'ils connaissent, la sorcière a vu le diable. « Mais selon certains, les sorcières ont souvent été vues couchées nues sur le dos dans les bois ou les champs dans une position permettant la copulation et l'orgasme, en observant leurs mouvement il était évidant qu'elles copulaient avec une incube démoniaque invisible, si ce n'est, en de rares cas, une vapeur noires de la taille d'un homme qui montait dans le ciel à la fin de l'acte ».
Dans l'atmosphère moyenâgeuse où les relations sexuelles équivalaient au péché on ne pouvait comprendre ces scènes que par l'intervention d'un démon, celui qui était dans l'esprit de la femme et du témoin. Des descriptions de relation entre un homme et une succube sont moins fréquentes. Lorsqu'on en trouve, elles sont de l'ordre des histoires d'incubes. La succube prend la forme d'une femme très belle, mais son vagin est glacé et parfois son amant constate que ses jambes se terminent par des sabots. Là encore les plus anciennes histoires parlent de démones magnifiques et passionnées qui apparaissent aux prêtres et aux ermites pour les tenter, et elles y parviennent souvent. Le pape Sylvestre II (999-1003) est un Pape qui est dit avoir été secrètement sorcier et la légende raconte qu'il avait des relation avec une succube nommée Meridiana qui était son esprit familier.
Le corps glacé des succubes doit provenir des description faites des incubes, car la majorité des histoires de succubes parlent d'être diaboliquement séduisante prenant la forme de courtisane ou de prostituée pour séduire les hommes. L'origine de beaucoup de ces histoires semble venir de rêves érotiques qu'ont les hommes. La plupart de ces rêves sont agréables, mais si l'on se sent coupable et si la peur du péché intervient, les phantasmes deviennent sombres et le rêveur passe dans le monde du cauchemar.
Source: Les portes du Sidh
Tiré de "An ABC of Witchcraft Past and Present" © Par Doreen Valiente, traduction et adaptation
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L'ANKOU,
LE SERVITEUR DE LA MORT
Il ne représente pas la Mort en elle-même, mais son serviteur : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante (karr an Ankoù, karrigell an Ankoù, karrik an Ankoù) les âmes des défunts récents. Lorsqu'un vivant entend le bruit de la charrette (wig ha wag !), c'est qu'il (ou selon une autre version, quelqu'un de son entourage) ne va pas tarder à passer de vie à trépas. On dit aussi que celui qui aperçoit l'Ankou meurt dans l'année.
"L'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro). Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. Quand il y a eu, dans l'année, plus de décès que d'habitude, on dit en parlant de l'Ankou en fonction:
- War ma fé, heman zo eun Anko drouk. (Sur ma foi, celui-ci est un Ankou méchant.)
On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale, ainsi qu'une girouette autour de sa tige de fer, afin qu'il puisse embrasser d'un seul coup d'oeil toute la région qu'il a mission de parcourir.
Dans l'un et l'autre cas, il tient à la main une faux. Celle-ci diffère des faux ordinaires, en ce qu'elle a le tranchant tourné en dehors. Aussi l'Ankou ne la ramène-t-il pas à lui, quand il fauche; contrairement à ce que font les faucheurs de foin et les moissonneurs de blé, il la lance en avant.
Le char de l'Ankou (karrik ou karriguel ann Ankou) est fait à peu près comme les charrettes dans lesquelles on transportait autrefois les morts. Il est traîné d'ordinaire par deux chevaux attelés en flèche. Celui de devant est maigre, efflanqué, se tient à peine sur ses jambes. Celui du timon est gras, a le poil luisant, est franc du collier. L'Ankou se tient debout dans la charrette
Il est escorté de deux compagnons, qui tous deux cheminent à pied. L'un conduit par la bride le cheval de tête. L'autre a pour fonction d'ouvrir des barrières des champs ou des cours et les portes des maisons. C'est lui aussi qui emplie dans la charrette les morts que l'Ankou a fauchés.
Lorsque l'Ankou se met en route pour sa tournée, sa charrette est, dit-on pleine de pierres, afin de rouler plus lourdement et de faire plus de bruit.
Arrivé près de la maison où se trouve le moribond qu'il doit cueillir, il décharge brusquement sa charrette, pour faire place à son nouveau "lest". De là ce fracas de pierraille que l'on entend si souvent dans les logis où l'on veille un mourant, juste à l'instant où celui-ci rend le dernier soupir."
Extrait de La Légende de la Mort d'Anatole Le Braz
Dans certaines légendes l'Ankou tue sans faucher réellement, le simple fait de l'approcher, de l'entendre passer ou à plus forte raison d'échanger des paroles avec lui suffisent à causer la mort de la personne en question ou de l'un de ses proches.
C'est le triste sort de Fanch ar Floc'h, ce talentueux forgeron qui absorbé par son ouvrage travailla le soir de Noël jusqu'après l'heure sainte de minuit à qui l'Ankou rendit alors visite pour faire réparer sa faux. L'homme accomplit cette tâche sans se douter de l'identité de son hôte et mourut à l'aurore.
Une légende raconte également comment un jeune homme trop curieux, ayant reconnu le célèbre grincement des essieux de la charrette de l'Ankou, décida de l'observer sans se faire voir en se cachant dans une touffe de noisettes. Le convoi s'arrêta soudain et l'un des compagnons de l'Ankou s'approcha de la cachette afin de couper de quoi remplacer la cheville brisée de l'un des essieux. Se croyant tout d'abord perdu le jeune homme fut vite soulagé de voir l'Ankou s'éloigner sans remarquer sa présence… le lendemain on l'enterrait.
L'Ankou est effectivement accompagné de deux hommes qui l'aident dans sa mission, l'un tient la bride du cheval de devant, l'autre ouvre les barrières pour faciliter son passage et dispose sur la charrette les cadavres de victimes fauchées. Des pierres lestent la charrette afin de la faire grincer et que l'on l'entende ainsi venir, lorsqu'un malheureux est fauché, quelques pierres sont déchargées. Pour cette raison, on dit que lors de veillées mortuaires on entend parfois un bruit de caillasse ; c'est l'âme du défunt qui remplace une partie du lest sur la charrette de l'Ankou.
On dit que pour chaque paroisse, le dernier mort de l'année devient l'Ankou de l'année suivante. Le jour, il est également présent à travers les sculptures à son effigie qui ornent les ossuaires, ainsi il rappelle toujours aux hommes la fin à laquelle aucun ne peut se soustraire. Et ces mots gravés sur la pierre de nous mettre en garde " La mort, le jugement, l'enfer froid : quand l'homme y pense, il doit trembler ".
Vieux et jeunes, suivez mon conseil.
Vous mettre sur vos gardes est mon dessein ;
Car le trépas approche, chaque jour,
Aussi bien pour l'un que pour l'autre .Qui es-tu ? dit le jeune garçon,
A te voir j'ai frayeur.
Terriblement tu es maigre et défait ;
Il n'y a pas une once de viande sur tes os !
C'est-moi, l'Ankou, camarade !
C'est moi qui planterai ma lance dans ton coeur;
Moi qui te ferai le sang aussi froid que le fer ou la pierre !
Je suis riche en ce monde ;
Des biens, j'en ai à foison ;
et si tu veux m'épargner,
Je t'en donnerai tant que tu voudras.
-
Si je voulais écouter les gens,
accepter d'eux un tribut,
qu'un demi-denier par personne,
je serais opulent en richesses !
Mais je n'accepterai pas une épingle,
Et je ne ferai grâce à nul chrétien, -
Car , ni à jésus, ni à la Vierge, -
Je n'ai fait grâce même.
Autrefois, les "pères anciens" -
Restaient neuf cent ans sur la brèche. -
Et cependant, vois, ils sont morts, -
Jusqu'au dernier, voici longtemps !
Monseigneur saint Jean, l'ami de Dieu ;
Son père Jacob, qui le fut aussi ;
Moïse, pur et souverain ;
Tous, je les ai touchés de ma verge . Pape ni cardinal je n'épargnerai ;
Des rois (je n'en épargnerai) pas un,
Pas un roi, pas une reine,
Ni leurs princes, ni leurs princesses.
Je n'épargnera archevêque, évêque, ni prêtres,
Nobles gentilshommes ni bourgeois,
Artisans ni marchands,
Ni pareillement, les laboureurs.
Il y a des jeunes gens de par le monde,
qui se croient nerveux et agiles ;
Si je me rencontrais avec eux,
Ils me proposeraient la lutte.
Mais ne t'y trompe point, l'ami !
Je suis ton plus proche compagnon,
Celui qui est à ton côté, nuit et jour,
N'attendant que l'ordre de Dieu.
N'attendant que l'ordre de Père Eternel ! …Pauvre pécheur, je te viens appeler.
C'est moi l'Ankou, dont on ne se rachète point !
Qui se promène invisible à travers le monde !
Du haut du Ménez, d'un seul coupde fusil,
Je tue cinq mille hommes en un tas !
Sources:
Wikipédia
La Légende de la Mort d'Anatole Le Braz
Le Domaine d'Isegorias
LE SERVITEUR DE LA MORT
Il ne représente pas la Mort en elle-même, mais son serviteur : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante (karr an Ankoù, karrigell an Ankoù, karrik an Ankoù) les âmes des défunts récents. Lorsqu'un vivant entend le bruit de la charrette (wig ha wag !), c'est qu'il (ou selon une autre version, quelqu'un de son entourage) ne va pas tarder à passer de vie à trépas. On dit aussi que celui qui aperçoit l'Ankou meurt dans l'année.
"L'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro). Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. Quand il y a eu, dans l'année, plus de décès que d'habitude, on dit en parlant de l'Ankou en fonction:
- War ma fé, heman zo eun Anko drouk. (Sur ma foi, celui-ci est un Ankou méchant.)
On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale, ainsi qu'une girouette autour de sa tige de fer, afin qu'il puisse embrasser d'un seul coup d'oeil toute la région qu'il a mission de parcourir.
Dans l'un et l'autre cas, il tient à la main une faux. Celle-ci diffère des faux ordinaires, en ce qu'elle a le tranchant tourné en dehors. Aussi l'Ankou ne la ramène-t-il pas à lui, quand il fauche; contrairement à ce que font les faucheurs de foin et les moissonneurs de blé, il la lance en avant.
Le char de l'Ankou (karrik ou karriguel ann Ankou) est fait à peu près comme les charrettes dans lesquelles on transportait autrefois les morts. Il est traîné d'ordinaire par deux chevaux attelés en flèche. Celui de devant est maigre, efflanqué, se tient à peine sur ses jambes. Celui du timon est gras, a le poil luisant, est franc du collier. L'Ankou se tient debout dans la charrette
Il est escorté de deux compagnons, qui tous deux cheminent à pied. L'un conduit par la bride le cheval de tête. L'autre a pour fonction d'ouvrir des barrières des champs ou des cours et les portes des maisons. C'est lui aussi qui emplie dans la charrette les morts que l'Ankou a fauchés.
Lorsque l'Ankou se met en route pour sa tournée, sa charrette est, dit-on pleine de pierres, afin de rouler plus lourdement et de faire plus de bruit.
Arrivé près de la maison où se trouve le moribond qu'il doit cueillir, il décharge brusquement sa charrette, pour faire place à son nouveau "lest". De là ce fracas de pierraille que l'on entend si souvent dans les logis où l'on veille un mourant, juste à l'instant où celui-ci rend le dernier soupir."
Extrait de La Légende de la Mort d'Anatole Le Braz
Dans certaines légendes l'Ankou tue sans faucher réellement, le simple fait de l'approcher, de l'entendre passer ou à plus forte raison d'échanger des paroles avec lui suffisent à causer la mort de la personne en question ou de l'un de ses proches.
C'est le triste sort de Fanch ar Floc'h, ce talentueux forgeron qui absorbé par son ouvrage travailla le soir de Noël jusqu'après l'heure sainte de minuit à qui l'Ankou rendit alors visite pour faire réparer sa faux. L'homme accomplit cette tâche sans se douter de l'identité de son hôte et mourut à l'aurore.
Une légende raconte également comment un jeune homme trop curieux, ayant reconnu le célèbre grincement des essieux de la charrette de l'Ankou, décida de l'observer sans se faire voir en se cachant dans une touffe de noisettes. Le convoi s'arrêta soudain et l'un des compagnons de l'Ankou s'approcha de la cachette afin de couper de quoi remplacer la cheville brisée de l'un des essieux. Se croyant tout d'abord perdu le jeune homme fut vite soulagé de voir l'Ankou s'éloigner sans remarquer sa présence… le lendemain on l'enterrait.
L'Ankou est effectivement accompagné de deux hommes qui l'aident dans sa mission, l'un tient la bride du cheval de devant, l'autre ouvre les barrières pour faciliter son passage et dispose sur la charrette les cadavres de victimes fauchées. Des pierres lestent la charrette afin de la faire grincer et que l'on l'entende ainsi venir, lorsqu'un malheureux est fauché, quelques pierres sont déchargées. Pour cette raison, on dit que lors de veillées mortuaires on entend parfois un bruit de caillasse ; c'est l'âme du défunt qui remplace une partie du lest sur la charrette de l'Ankou.
On dit que pour chaque paroisse, le dernier mort de l'année devient l'Ankou de l'année suivante. Le jour, il est également présent à travers les sculptures à son effigie qui ornent les ossuaires, ainsi il rappelle toujours aux hommes la fin à laquelle aucun ne peut se soustraire. Et ces mots gravés sur la pierre de nous mettre en garde " La mort, le jugement, l'enfer froid : quand l'homme y pense, il doit trembler ".
Vieux et jeunes, suivez mon conseil.
Vous mettre sur vos gardes est mon dessein ;
Car le trépas approche, chaque jour,
Aussi bien pour l'un que pour l'autre .Qui es-tu ? dit le jeune garçon,
A te voir j'ai frayeur.
Terriblement tu es maigre et défait ;
Il n'y a pas une once de viande sur tes os !
C'est-moi, l'Ankou, camarade !
C'est moi qui planterai ma lance dans ton coeur;
Moi qui te ferai le sang aussi froid que le fer ou la pierre !
Je suis riche en ce monde ;
Des biens, j'en ai à foison ;
et si tu veux m'épargner,
Je t'en donnerai tant que tu voudras.
-
Si je voulais écouter les gens,
accepter d'eux un tribut,
qu'un demi-denier par personne,
je serais opulent en richesses !
Mais je n'accepterai pas une épingle,
Et je ne ferai grâce à nul chrétien, -
Car , ni à jésus, ni à la Vierge, -
Je n'ai fait grâce même.
Autrefois, les "pères anciens" -
Restaient neuf cent ans sur la brèche. -
Et cependant, vois, ils sont morts, -
Jusqu'au dernier, voici longtemps !
Monseigneur saint Jean, l'ami de Dieu ;
Son père Jacob, qui le fut aussi ;
Moïse, pur et souverain ;
Tous, je les ai touchés de ma verge . Pape ni cardinal je n'épargnerai ;
Des rois (je n'en épargnerai) pas un,
Pas un roi, pas une reine,
Ni leurs princes, ni leurs princesses.
Je n'épargnera archevêque, évêque, ni prêtres,
Nobles gentilshommes ni bourgeois,
Artisans ni marchands,
Ni pareillement, les laboureurs.
Il y a des jeunes gens de par le monde,
qui se croient nerveux et agiles ;
Si je me rencontrais avec eux,
Ils me proposeraient la lutte.
Mais ne t'y trompe point, l'ami !
Je suis ton plus proche compagnon,
Celui qui est à ton côté, nuit et jour,
N'attendant que l'ordre de Dieu.
N'attendant que l'ordre de Père Eternel ! …Pauvre pécheur, je te viens appeler.
C'est moi l'Ankou, dont on ne se rachète point !
Qui se promène invisible à travers le monde !
Du haut du Ménez, d'un seul coupde fusil,
Je tue cinq mille hommes en un tas !
Sources:
Wikipédia
La Légende de la Mort d'Anatole Le Braz
Le Domaine d'Isegorias
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Mercure et Venus
http://www.dailymotion.com/video/xc9wr3 ... mercu_tech
http://www.dailymotion.com/video/xc9wrb ... mercu_tech
http://www.dailymotion.com/video/xc9wt3 ... mercu_tech
L'univers et ses mystères est une série documentaire sur l'univers d'une très grande qualité et dotée d'une très grande richesse. Ce septième épisode s'intéresse aux deux premières planètes du système solaire, à savoir Mercure, criblée d'impact sans atmosphère, et Venus la bouillante, l'ancienne jumelle de la Terre où l'atmosphère sous pression broierait n'importe quoi et où l'effet de serre s'est emballé de manière extrême.
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L'univers et ses mystères est une série documentaire sur l'univers d'une très grande qualité et dotée d'une très grande richesse. Ce septième épisode s'intéresse aux deux premières planètes du système solaire, à savoir Mercure, criblée d'impact sans atmosphère, et Venus la bouillante, l'ancienne jumelle de la Terre où l'atmosphère sous pression broierait n'importe quoi et où l'effet de serre s'est emballé de manière extrême.
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Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-480
17 septembre
Début de la bataille du Cap d'Artémision
Trois cents trières grecques, dont une majorité athénienne, attendent l’immense flotte Perse au Cap d’Artémision. Les combats qui s’engagent seront alors indécis, mais le but pour les grecs est avant tout de retarder l’avancée des Perses. La flotte de ces derniers est trop imposante et force les grecs à se replier. Toutefois, un tournant s’opère quelques jours plus tard. Une partie de la flotte perse, s’étant éloignée de la côte, est décimée par une tempête.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de la Perse - Flotte - Histoire de la Grèce antique
1577
17 septembre
Signature du traité de Bergerac
Les protestants et les catholiques signent le traité de Bergerac pour mettre un terme à la sixième guerre de Religion. Celle-ci a été déclenchée par la Ligue catholique, qui est parvenue à convaincre le roi d’annuler l’édit de Beaulieu. Vaincus à la bataille de la Charité-sur-Loire, puis à Issoire, les protestants n’ont d’autres choix que de signer un traité diminuant considérablement les avantages qu’ils avaient acquis. Ainsi, ils obtiennent la liberté de culte pour un bourg par bailliage et leurs huit places de sûreté ne sont valables que temporairement. En octobre, le traité sera confirmé par l’édit de Poitiers.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri III - Histoire de la Sainte Ligue - Histoire de Bergerac - Histoire des Guerres de religion
1787
17 septembre
Publication de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique
Quatre ans après la reconnaissance de l'indépendance américaine, les treize Etats qui forment le pays décident d'établir une Constitution afin de définir précisément les fonctions du Congrès. Les idées développées par le philosophe français Montesquieu dans "l'Esprit des Lois" et celles du Britannique John Locke ont largement inspiré le texte, rédigé, entre autres, par Benjamin Franklin. On y retrouve la séparation des pouvoirs entre exécutif, législatif et judiciaire ainsi que les principes d'un système fédéral moderne. La Constitution américaine est l'une des plus anciennes de toutes. Basée sur un modèle républicain, elle se centre en particulier sur la souveraineté du peuple.
Voir aussi : Constitution - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Benjamin Franklin - Montesquieu - Histoire de l'Etat
1793
17 septembre
La Terreur vote la "Loi des suspects"
Suite à l'instauration de la Terreur le 5 septembre, les Montagnards mettent en place un système visant à arrêter le maximum de contre-révolutionnaires. Cette loi leur permet de rendre les procédures judiciaires plus expéditives et d'élargir les catégories de crimes contre-révolutionnaires. Sont ainsi désignés "suspects", "ceux qui par leur conduite, leurs relations, leurs propos ou leurs écrits se sont montrés partisans de la tyrannie, du fédéralisme et ennemis de la liberté ; ceux qui ne pourront justifier de leurs moyens d'existence et de l'acquit de leurs devoirs civiques ; ceux qui n'auront pu obtenir de certificat de civisme ; les ci-devant nobles qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution, les émigrés, même s'ils sont rentrés, les prévenus de délits, même acquittés (...)". L'application de ce texte prendra fin après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Robespierre - Histoire de la Terreur - Histoire de la Loi des suspects - Histoire des Montagnards - Histoire de la Révolution
1807
17 septembre
Création de la cour des comptes
Afin de remplacer les douze "Chambres des Comptes" de l'Ancien Régime mais surtout la "Commission de la comptabilité nationale" mise en place pendant la révolution et discréditée par les scandales, Napoléon Ier, grand réformateur de la fonction publique, crée cette nouvelle administration. Sa mission est de vérifier les comptes sans étudier la légalité des dépenses. Toujours en vigueur à l'heure actuelle, la Cour des comptes, dont le rapport annuel pointe du doigt les dérives financières des administrations et des entreprises publiques, exerce un contrôle externe sur les opérations budgétaires, comptables et financières de l'Etat.
Voir aussi : Histoire de l'Empire
1810
17 septembre
Début de la révolution mexicaine
Le Père Hidalgo, curé de la paroisse de Dolores, s'insurge face aux conditions économiques et sociales dont sont victimes les populations indiennes et métisses du Mexique, alors colonie espagnole. Il lance son "cri de Dolores" et amorce ainsi un mouvement indigène et paysan qui s'oppose à la domination espagnole et créole. L'insurrection prend une telle ampleur que bientôt des milliers d'Indiens sont aux portes de Mexico. Manuel Hidalgo, considéré comme un rebelle, sera arrêté et fusillé par les espagnols. Il faudra attendre 1827 pour que le Mexique soit indépendant.
Voir aussi : Histoire des Coups d'Etat
1822
17 septembre
Champollion dévoile le secret des hiéroglyphes
L'Egyptologue français, Jean-François Champollion, présente devant l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres de Paris son mémoire sur l'écriture égyptienne, dévoilant ainsi les mystères des hiéroglyphes. Ses découvertes lui valent l'admiration de tous les scientifiques de l'époque. En 1824, il publiera son célèbre "Précis du système hiéroglyphique".
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Champollion - Hiéroglyphes - Pierre de rosette - Histoire de l'Archéologie
1908
17 septembre
Premier accident mortel en avion
Aux Etats-Unis, un appareil construit par les frères Wright et acheté par l'armée s'écrase lors d'un vol d'essai. Le pilote Orville Wright est grièvement blessé et le lieutenant Thomas Selfridge qui se trouvait à bord est tué.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Accident - Wright - Histoire de l'Aéronautique
1939
17 septembre
Les Soviétiques entrent en Pologne
Une clause secrète du pacte germano-soviétique signé en août 1939 entre Hitler et Staline, permet aux deux puissances d'envahir l'une après l'autre la Pologne. Deux semaines après l'entrée des allemands à l'Ouest, les soviétiques passent la frontière à l'Est. Dès le mois d'octobre, les juifs sont enfermés dans des ghettos.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Hitler - Invasion - Staline - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1948
17 septembre
Assasinat du Comte Folke Bernadotte
Nommé par l'ONU médiateur entre les pays arabes et le jeune état d'Israël, créé quatre mois plus tôt (mai 1948), le comte suédois est assassiné par des terroristes juifs à Jérusalem ouest. En février 1945, Folke Bernadotte, neveu du roi de Suède Gustave V, avait réussi à faire libérer 30 000 prisonniers des camps de concentration allemands.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Bernadotte - Comte - Histoire des Assassinats
1970
17 septembre
Début du "Septembre noir"
Le Roi Hussein de Jordanie décide de mettre un terme à la présence des fedayins palestiniens dans son pays. L'armée jordanienne entre dans les camps de réfugiés palestiniens et tire contre des civils faisant près de 3 500 morts et 11 000 blessés.
Voir aussi : Massacre - Histoire du Septembre noir - Histoire de l'Opposition
1978
17 septembre
Signature des accords de Camp David
Le président égyptien Anouar El Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin sont réunis par le président des Etats-Unis Jimmy Carter à Camp David, dans le Maryland. Après treize jours de négociation, les discussions débouchent sur la signature d'un "accord-cadre sur la conclusion de la paix entre l'Egypte et Israël". Les Israéliens se retirent du Sinaï trois mois plus tard permettant ainsi la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Sadate - Begin - Jimmy Carter - Histoire de la Diplomatie
1979
17 septembre
Mc Donald's arrive en France
Sous le regard curieux des alsaciens, le premier Mac Do ouvre à Strasbourg. En 2002, la société, créée en 1955 aux Etats-Unis, compte 940 restaurants en France.
Voir aussi : Ouverture - Consommation - Histoire de Mc Donald's - Histoire de l'Entreprise
1986
17 septembre
Attentat devant le magasin Tati de la rue de Rennes
Depuis le 4 septembre, une série d'actes meurtriers terrorisent la capitale. Le dernier et le plus tragique (6 morts) est celui perpétré en plein jour rue de Rennes devant le magasin "Tati". Revendiquée par le CSPPAC qui réclame la libération du chef libanais Georges Ibrahim Abdallah, cette série d'attentats a causé la mort de 11 personnes entre le 4 et le 17 septembre.
Voir aussi : Histoire de Paris - Attentat - Histoire du Terrorisme
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
17 septembre
Début de la bataille du Cap d'Artémision
Trois cents trières grecques, dont une majorité athénienne, attendent l’immense flotte Perse au Cap d’Artémision. Les combats qui s’engagent seront alors indécis, mais le but pour les grecs est avant tout de retarder l’avancée des Perses. La flotte de ces derniers est trop imposante et force les grecs à se replier. Toutefois, un tournant s’opère quelques jours plus tard. Une partie de la flotte perse, s’étant éloignée de la côte, est décimée par une tempête.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de la Perse - Flotte - Histoire de la Grèce antique
1577
17 septembre
Signature du traité de Bergerac
Les protestants et les catholiques signent le traité de Bergerac pour mettre un terme à la sixième guerre de Religion. Celle-ci a été déclenchée par la Ligue catholique, qui est parvenue à convaincre le roi d’annuler l’édit de Beaulieu. Vaincus à la bataille de la Charité-sur-Loire, puis à Issoire, les protestants n’ont d’autres choix que de signer un traité diminuant considérablement les avantages qu’ils avaient acquis. Ainsi, ils obtiennent la liberté de culte pour un bourg par bailliage et leurs huit places de sûreté ne sont valables que temporairement. En octobre, le traité sera confirmé par l’édit de Poitiers.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri III - Histoire de la Sainte Ligue - Histoire de Bergerac - Histoire des Guerres de religion
1787
17 septembre
Publication de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique
Quatre ans après la reconnaissance de l'indépendance américaine, les treize Etats qui forment le pays décident d'établir une Constitution afin de définir précisément les fonctions du Congrès. Les idées développées par le philosophe français Montesquieu dans "l'Esprit des Lois" et celles du Britannique John Locke ont largement inspiré le texte, rédigé, entre autres, par Benjamin Franklin. On y retrouve la séparation des pouvoirs entre exécutif, législatif et judiciaire ainsi que les principes d'un système fédéral moderne. La Constitution américaine est l'une des plus anciennes de toutes. Basée sur un modèle républicain, elle se centre en particulier sur la souveraineté du peuple.
Voir aussi : Constitution - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Benjamin Franklin - Montesquieu - Histoire de l'Etat
1793
17 septembre
La Terreur vote la "Loi des suspects"
Suite à l'instauration de la Terreur le 5 septembre, les Montagnards mettent en place un système visant à arrêter le maximum de contre-révolutionnaires. Cette loi leur permet de rendre les procédures judiciaires plus expéditives et d'élargir les catégories de crimes contre-révolutionnaires. Sont ainsi désignés "suspects", "ceux qui par leur conduite, leurs relations, leurs propos ou leurs écrits se sont montrés partisans de la tyrannie, du fédéralisme et ennemis de la liberté ; ceux qui ne pourront justifier de leurs moyens d'existence et de l'acquit de leurs devoirs civiques ; ceux qui n'auront pu obtenir de certificat de civisme ; les ci-devant nobles qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution, les émigrés, même s'ils sont rentrés, les prévenus de délits, même acquittés (...)". L'application de ce texte prendra fin après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Robespierre - Histoire de la Terreur - Histoire de la Loi des suspects - Histoire des Montagnards - Histoire de la Révolution
1807
17 septembre
Création de la cour des comptes
Afin de remplacer les douze "Chambres des Comptes" de l'Ancien Régime mais surtout la "Commission de la comptabilité nationale" mise en place pendant la révolution et discréditée par les scandales, Napoléon Ier, grand réformateur de la fonction publique, crée cette nouvelle administration. Sa mission est de vérifier les comptes sans étudier la légalité des dépenses. Toujours en vigueur à l'heure actuelle, la Cour des comptes, dont le rapport annuel pointe du doigt les dérives financières des administrations et des entreprises publiques, exerce un contrôle externe sur les opérations budgétaires, comptables et financières de l'Etat.
Voir aussi : Histoire de l'Empire
1810
17 septembre
Début de la révolution mexicaine
Le Père Hidalgo, curé de la paroisse de Dolores, s'insurge face aux conditions économiques et sociales dont sont victimes les populations indiennes et métisses du Mexique, alors colonie espagnole. Il lance son "cri de Dolores" et amorce ainsi un mouvement indigène et paysan qui s'oppose à la domination espagnole et créole. L'insurrection prend une telle ampleur que bientôt des milliers d'Indiens sont aux portes de Mexico. Manuel Hidalgo, considéré comme un rebelle, sera arrêté et fusillé par les espagnols. Il faudra attendre 1827 pour que le Mexique soit indépendant.
Voir aussi : Histoire des Coups d'Etat
1822
17 septembre
Champollion dévoile le secret des hiéroglyphes
L'Egyptologue français, Jean-François Champollion, présente devant l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres de Paris son mémoire sur l'écriture égyptienne, dévoilant ainsi les mystères des hiéroglyphes. Ses découvertes lui valent l'admiration de tous les scientifiques de l'époque. En 1824, il publiera son célèbre "Précis du système hiéroglyphique".
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Champollion - Hiéroglyphes - Pierre de rosette - Histoire de l'Archéologie
1908
17 septembre
Premier accident mortel en avion
Aux Etats-Unis, un appareil construit par les frères Wright et acheté par l'armée s'écrase lors d'un vol d'essai. Le pilote Orville Wright est grièvement blessé et le lieutenant Thomas Selfridge qui se trouvait à bord est tué.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Accident - Wright - Histoire de l'Aéronautique
1939
17 septembre
Les Soviétiques entrent en Pologne
Une clause secrète du pacte germano-soviétique signé en août 1939 entre Hitler et Staline, permet aux deux puissances d'envahir l'une après l'autre la Pologne. Deux semaines après l'entrée des allemands à l'Ouest, les soviétiques passent la frontière à l'Est. Dès le mois d'octobre, les juifs sont enfermés dans des ghettos.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Hitler - Invasion - Staline - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1948
17 septembre
Assasinat du Comte Folke Bernadotte
Nommé par l'ONU médiateur entre les pays arabes et le jeune état d'Israël, créé quatre mois plus tôt (mai 1948), le comte suédois est assassiné par des terroristes juifs à Jérusalem ouest. En février 1945, Folke Bernadotte, neveu du roi de Suède Gustave V, avait réussi à faire libérer 30 000 prisonniers des camps de concentration allemands.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Bernadotte - Comte - Histoire des Assassinats
1970
17 septembre
Début du "Septembre noir"
Le Roi Hussein de Jordanie décide de mettre un terme à la présence des fedayins palestiniens dans son pays. L'armée jordanienne entre dans les camps de réfugiés palestiniens et tire contre des civils faisant près de 3 500 morts et 11 000 blessés.
Voir aussi : Massacre - Histoire du Septembre noir - Histoire de l'Opposition
1978
17 septembre
Signature des accords de Camp David
Le président égyptien Anouar El Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin sont réunis par le président des Etats-Unis Jimmy Carter à Camp David, dans le Maryland. Après treize jours de négociation, les discussions débouchent sur la signature d'un "accord-cadre sur la conclusion de la paix entre l'Egypte et Israël". Les Israéliens se retirent du Sinaï trois mois plus tard permettant ainsi la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Sadate - Begin - Jimmy Carter - Histoire de la Diplomatie
1979
17 septembre
Mc Donald's arrive en France
Sous le regard curieux des alsaciens, le premier Mac Do ouvre à Strasbourg. En 2002, la société, créée en 1955 aux Etats-Unis, compte 940 restaurants en France.
Voir aussi : Ouverture - Consommation - Histoire de Mc Donald's - Histoire de l'Entreprise
1986
17 septembre
Attentat devant le magasin Tati de la rue de Rennes
Depuis le 4 septembre, une série d'actes meurtriers terrorisent la capitale. Le dernier et le plus tragique (6 morts) est celui perpétré en plein jour rue de Rennes devant le magasin "Tati". Revendiquée par le CSPPAC qui réclame la libération du chef libanais Georges Ibrahim Abdallah, cette série d'attentats a causé la mort de 11 personnes entre le 4 et le 17 septembre.
Voir aussi : Histoire de Paris - Attentat - Histoire du Terrorisme
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune (né le 23 décembre 1790 à Figeac, dans le Lot et mort le 4 mars 1832 à Paris, inhumé dans la division 18 au cimetière du Père-Lachaise), est un égyptologue français. Déchiffreur des hiéroglyphes, il est considéré comme le père de l'égyptologie.
Il disait de lui-même : « Je suis tout à l'Égypte, elle est tout pour moi ».
Du côté paternel, Jean-François, dit le Jeune , appartenait à une famille du Valbonnais originaire de Valjouffrey (Isère), village habité par des paysans qui parcouraient la région comme colporteurs durant l’hiver. Ses grand-parents, Barthélémy Champollion, né en 1694 à Valjouffrey, qui ne savait pas signer, et Marie Géréoud ou Géroux, née en 1709 à Valbonnais, se marièrent à Valbonnais en 1727. Ils eurent cinq enfants dont Jacques, né le 10 février 1744 à La-Roche-des-Engelas (aujourd'hui hameau de Valbonnais), qui fut expulsé de son hameau natal pour des causes peut-être politiques et dut sillonner la France avant de s’installer à Figeac sans doute invité par un cousin chanoine de la basilique Saint-Sauveur. Il y épousa le 23 janvier 1773 Jeanne-Françoise Gualieu, d’une famille de bourgeois de cette ville ; il put acheter en 1772 une maison et en 1779 une boutique de libraire sur la place Basse ainsi qu’une nouvelle maison qui deviendra le musée Champollion. Il eut huit enfants de sa femme : Guillaume, mort à la naissance (octobre 1773), Thérèse née un an après, Pétronille en 1776, Jacques-Joseph le 8 octobre 1778, Jean-Baptiste mort à trois ans et Marie-Jeanne en 1782
Une étrange histoire qui court sur la naissance de Champollion nous raconte que la mère de Champollion, affectée de rhumatisme qui l’empêchait de se mouvoir, fut guérie par un paysan qui lui promit, alors qu’elle avait 48 ans, la naissance d’un fils. En effet Champollion nait un an après ces faits, le 23 décembre 1790 à Figeac et est baptisé le soir même . La révolution fait alors rage à Figeac et le père de Champollion est plutôt dans la mouvance jacobine même s’il est douteux qu’il soit secrétaire de police.
Il est élevé principalement par son frère, mais celui-ci part à Grenoble en juillet 1798 . Il entre à l’école en novembre de la même année. Il a de très grandes difficultés en mathématiques et en orthographe (qui ne se corrigera que bien plus tard…) et a un très mauvais caractère qui lui donne beaucoup de difficultés. Il a un précepteur, l’abbé Jean-Joseph Calmels , qui l’ouvre à la culture et lui enseigne des rudiments de latin, de grec et d’histoire naturelle et son grand frère s’occupe encore de lui malgré les distances par une abondante correspondance
Fin mars 1801, il part de Figeac pour arriver à Grenoble le 27 mars 1801 quittant sa famille pour rejoindre son frère Jacques-Joseph qui dirige son éducation. En effet, son grand frère commence par lui donner lui-même des cours.
La tâche étant trop lourde, il décide de confier son élève à l'abbé Dussert, pédagogue réputé de Grenoble. Champollion est son élève de novembre 1802 aux vacances d’été de 1804. Ses cours se passent alors pour les lettres auprès de l’abbé et pour le reste à l’école centrale de Grenoble. L’abbé lui enseigne le latin et le grec, et il peut aborder l’étude de l'hébreu et acquérir des rudiments d'arabe, de syriaque et de chaldéen, encouragé en cela par l’abbé. Il est en effet très motivé pour ces études.
En mars 1804, il est admis avec une bourse au lycée impérial de Grenoble (actuel lycée Stendhal) après en avoir brillamment passé le concours devant les commissaires Villars et Lefèvre-Gineau. Il le fréquente jusqu'en août 1807. Sa mère meurt lors de la même année. Il a pour maître l’abbé Claude-Marie Gattel, qui l’aide dans son apprentissage linguistique, et le botaniste Dominique Villars. Il y est très malheureux car il se plie mal à la discipline presque militaire du lycée, même s’il exerce souvent la fonction de « caporal », qui consiste à surveiller les autres élèves, et il est gêné par le peu de richesse que possède son frère, à qui il devait tout demander. Son horreur du lycée culmine vers 1807 lors de « l’affaire Wangelis », du nom de son seul ami de lycée, de qui on le sépare de force. Il y étudie, à côté des mathématiques et du latin, les deux grandes disciplines du Lycée, les langues anciennes, pour lesquelles il se passionne, grâce à de nombreuses lectures fournies par son frère, comme le relate sa correspondance. Il crée aussi une « Académie des Muses » avec d’autres élèves, pour débattre de littérature, et est conduit à commenter un passage de la Genèse en hébreu devant le préfet Joseph Fourier. Il rencontre alors peut-être Dom Raphaël de Monachis, moine grec proche de Bonaparte ayant participé à l’expédition d’Égypte, par l’intermédiaire de Fourier, et il est probable que celui-ci lui démontre que le copte vient de l’égyptien ancien. Il veut alors s’engager dans l’étude de cette langue, mais il ne peut le faire, Grenoble offrant trop peu de ressources. C’est à cette époque que naît sa passion pour les hiéroglyphes égyptiens. Il écrit en janvier 1806 une lettre à ses parents :
« Je veux faire de cette antique nation une étude approfondie et continuelle. L’enthousiasme où la description de leurs monuments énormes m’a porté, l’admiration dont m’ont rempli leur puissance et leurs connaissances, vont s’accroître par les nouvelles notions que j’acquerrai. De tous les peuples que j’aime le mieux, je vous avouerai qu’aucun ne balance les Égyptiens dans mon cœur. »
Il travaille beaucoup, rédige quelques opuscules comme un « Dictionnaire géographique de l’orient », un « commentaire sur Isaïe »… Pour continuer ses études, il veut partir pour Paris, Grenoble limitant les possibilités de recevoir un enseignement très spécialisé. Jacques-Joseph part d’août à septembre 1806 à Paris pour chercher à obtenir l’admission de son frère dans un établissement spécialisé. Le 1er septembre 1807, il présente à l’Académie des sciences et des Arts de Grenoble un Essai de description géographique de l’Égypte avant la conquête de Cambyse, obtient un grand succès et en devient membre correspondant.
Les Champollion vivent bien la première Restauration et Jacques-Joseph reçoit l’ordre du Lys. Jean-François publie son Égypte sous les pharaons en août 1814 qu’il dédicace à Louis XVIII. Il tombe aussi amoureux de Rose dit Rosine Blanc, fille d’une riche famille de gantiers. Lors des Cent Jours, Napoléon, de passage à Grenoble prend Jacques-Joseph comme secrétaire, ce qui permet à Jean-François d’obtenir la possibilité de faire imprimer son futur Dictionnaire de la langue copte aux frais du gouvernement. Jacques-Joseph suit Napoléon à Paris où il reçoit la légion d’Honneur tandis que Jean-François, à la direction des Annales de l’Isère, soutient le régime dans ses orientations libérales, qui culminent dans son article du 18 juin 1815, où il proclame : « Napoléon est notre seul prince légitime ». À la chute de Napoléon, son dictionnaire est refusé par l’Académie le 17 juillet 1815. Il est destitué de sa charge de directeur des Annales de l’Isère, placé « sous surveillance immédiate » le 28 juillet 1815, la Faculté de lettres est supprimée le 18 janvier 1816. Enfin, en raison de ses opinions bonapartistes, il doit avec son frère partir en exil à Figeac, le 18 mars 1816.
Arrivés le 2 avril 1816 à Figeac, les deux frères Champollion s’établissent dans la maison de leur père. Mais celui-ci était devenu ivrogne pendant leur absence, et ses affaires périclitaient[69]. N’ayant rien pu emporter de Grenoble, les deux frères s’y ennuient et Jacques-Joseph tente vainement d’obtenir leur amnistie. Il s’amuse dans les salons de Figeac, écrit des poèmes et des satyres politiques. Il soutient son frère, accusé de malversation dans sa charge de bibliothécaire, ce qui lui vaudra d’être destitué. À partir de juin 1816, ils recherchent le site de l’oppidum d’Uxellodunum, qu’ils identifient comme étant l’actuelle Capdenac. Ils implantent à Figeac l'École mutuelle de Joseph Lancaster, un système d'enseignement primaire basé sur le monitorat, les plus grands enseignant aux plus petits et, après leur départ, continuent à soutenir cette initiative. Le 29 novembre 1816, Jacques-Joseph est autorisé à retourner à Grenoble grâce à ses amis parisiens, mais Jean-François doit attendre le 14 janvier 1817. L’aîné part à Paris en avril et le cadet reste à Figeac pour régler les dettes de son père. Il travaille son dictionnaire copte et fait venir en juillet son matériel de déchiffrement et continue sa tâche.
Il rentre enfin à Grenoble le 21 octobre 1817. Il est accueilli chaleureusement par ses amis libéraux, le climat de répression ayant cessé avec le temps. Il devient « homme de confiance » du préfet François Chopin d’Arnouville, élève le fils aîné de Jacques-Joseph, Ali, âgé de neuf ans, et implante une école d’enseignement mutuel à Grenoble, malgré l’opposition du clergé local. Pendant ce temps, son frère se lie d’amitié avec Bon-Joseph Dacier, secrétaire perpétuel de l’Institut de France, mais ne réussit pas à se faire élire membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il était déjà membre correspondant. Jean-François continue aussi son travail de déchiffreur et fait un bilan de son travail dans cette lettre à son frère du 7 avril 1818 :
« Il n’y a dans mon affaire ni charlatanisme ni mysticité ; tout est le résultat d’une comparaison et non d’un système fait par avance. J’ai déjà retrouvé des articles, la formation des pluriels et quelques conjonctions, mais cela ne suffit point pour déterminer de sitôt le système de cette écriture. »
Le 18 juin 1818, il réintègre sa fonction de bibliothécaire et communique le 24 juillet son mémoire sur Quelques hiéroglyphes de la Pierre de Rosette présentant les résultats de ses travaux sur la stèle à l’Académie delphinale, sans grand succès. Il arrive enfin à épouser le 30 décembre 1818 à Grenoble Rose Blanc qu’il aimait depuis longtemps malgré l’opposition de son frère. Le renvoi du Gouvernement Decazes voit un retour des ultras à Grenoble. En septembre, il écrit une brochure intitulée Attention ! contre ces derniers. En 1819, il est persuadé, après l'observation des papyri du livre des morts, que le hiératique est une simplification des hiéroglyphes. Le 20 mars 1821, il prend part à une insurrection à Grenoble où il aurait peut-être même remplacé le drapeau blanc du fort Rabot par un drapeau tricolore. Grâce à ses amis, il évite la cour martiale et est jugé par le tribunal local qui l’acquitte en juin. Mais, chassé de la bibliothèque par le préfet, il préfère quitter Grenoble le 11 juillet 1821.
À partir de 1821, il déchiffre les premiers cartouches royaux, dont celui de Ptolémée V sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur la base d'un obélisque et sur un papyrus bilingue. Un ami, l’architecte Jean-Nicolas Huyot, ayant envoyé des documents au jeune Champollion, ce dernier y repère dans un cartouche le signe solaire de Râ (Rê), un autre signe qu'il savait être MS et deux S : RâMSS, donc Ramsès, ce qui en même temps signifie « Rê l’a mis au monde ». Idem pour ThôtMS, Thoutmôsis : le 14 septembre 1822, il peut donc aussi lire les noms égyptiens. Le 27 septembre 1822, il écrit la lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques dans laquelle il fait part de sa découverte d'un système de déchiffrement des hiéroglyphes :
« C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot. »
Il faudra encore deux ans à Champollion pour publier aux frais de l'État son Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens et ouvrir les portes de l'égyptologie scientifique. Ses découvertes suscitent cependant controverses et critiques de la part de ses contemporains, notamment de son ancien maître Silvestre de Sacy, pour qui les Hieroglyphica d'Horapollon étaient la bible en la matière et qui le décourage en communiquant des informations à son collègue concurrent Thomas Young. Il obtient aussi de nombreux soutiens, comme Wilhelm von Humboldt ou des proches du roi (duc de Blacas, vicomte de La Rochefoucauld).
En 1822, il montre que le zodiaque de Dendérah, que l'on croyait à l'époque dater du Nouvel Empire, est en réalité d'environ -50. La datation n'étant pas antérieure à l'époque supposée du déluge biblique, il est félicité par le pape qui lui propose le chapeau de cardinal. Le refusant, le pape sollicite alors le roi de France pour qu'il ait la légion d'honneur. En 1824, recommandé, sur l'intervention de son frère Jacques-Joseph, par le prince d'Orléans, il passe plusieurs mois à Turin, où le roi vient d'acquérir la collection égyptienne de l'aventurier Bernardino Drovetti, ex-consul de France en Alexandrie ; il est chargé d'en établir le catalogue).
Il est nommé en 1826 conservateur chargé des collections égyptiennes au musée du Louvre. Il convainc le roi Charles X d'acheter la collection d'Henry Salt, consul britannique en Égypte, puis fait d'autres acquisitions majeures, dont la plus célèbre est celle de l'obélisque de Louxor, qui est couché en août 1834 sur le quai au début du Cours-la-Reine et dressé à Paris, place de la Concorde, le 25 octobre 1836.
De 1828 à 1830, il réalise enfin son rêve : il part pour une mission scientifique en Égypte, où il part avec son collaborateur et ami Ippolito Rosellini, et y recueille de nombreuses données et objets pour vérifier que son système hiéroglyphique fonctionne bien. De retour en France en décembre 1829, il doit subir une quarantaine à Toulon dans un lazaret humide et glacé, ce qui aggrave sa goutte et probablement une bilharziose contractée en Egypte. Il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres après la chute de Charles X, et obtient la chaire d'Antiquité égyptienne au Collège de France. Il y donne sa leçon inaugurale en 1831. Cependant, il meurt à Paris le 4 mars 1832, à l'âge de 41 ans, et est enterré selon sa volonté auprès de son ami Joseph Fourier au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.
Il disait de lui-même : « Je suis tout à l'Égypte, elle est tout pour moi ».
Du côté paternel, Jean-François, dit le Jeune , appartenait à une famille du Valbonnais originaire de Valjouffrey (Isère), village habité par des paysans qui parcouraient la région comme colporteurs durant l’hiver. Ses grand-parents, Barthélémy Champollion, né en 1694 à Valjouffrey, qui ne savait pas signer, et Marie Géréoud ou Géroux, née en 1709 à Valbonnais, se marièrent à Valbonnais en 1727. Ils eurent cinq enfants dont Jacques, né le 10 février 1744 à La-Roche-des-Engelas (aujourd'hui hameau de Valbonnais), qui fut expulsé de son hameau natal pour des causes peut-être politiques et dut sillonner la France avant de s’installer à Figeac sans doute invité par un cousin chanoine de la basilique Saint-Sauveur. Il y épousa le 23 janvier 1773 Jeanne-Françoise Gualieu, d’une famille de bourgeois de cette ville ; il put acheter en 1772 une maison et en 1779 une boutique de libraire sur la place Basse ainsi qu’une nouvelle maison qui deviendra le musée Champollion. Il eut huit enfants de sa femme : Guillaume, mort à la naissance (octobre 1773), Thérèse née un an après, Pétronille en 1776, Jacques-Joseph le 8 octobre 1778, Jean-Baptiste mort à trois ans et Marie-Jeanne en 1782
Une étrange histoire qui court sur la naissance de Champollion nous raconte que la mère de Champollion, affectée de rhumatisme qui l’empêchait de se mouvoir, fut guérie par un paysan qui lui promit, alors qu’elle avait 48 ans, la naissance d’un fils. En effet Champollion nait un an après ces faits, le 23 décembre 1790 à Figeac et est baptisé le soir même . La révolution fait alors rage à Figeac et le père de Champollion est plutôt dans la mouvance jacobine même s’il est douteux qu’il soit secrétaire de police.
Il est élevé principalement par son frère, mais celui-ci part à Grenoble en juillet 1798 . Il entre à l’école en novembre de la même année. Il a de très grandes difficultés en mathématiques et en orthographe (qui ne se corrigera que bien plus tard…) et a un très mauvais caractère qui lui donne beaucoup de difficultés. Il a un précepteur, l’abbé Jean-Joseph Calmels , qui l’ouvre à la culture et lui enseigne des rudiments de latin, de grec et d’histoire naturelle et son grand frère s’occupe encore de lui malgré les distances par une abondante correspondance
Fin mars 1801, il part de Figeac pour arriver à Grenoble le 27 mars 1801 quittant sa famille pour rejoindre son frère Jacques-Joseph qui dirige son éducation. En effet, son grand frère commence par lui donner lui-même des cours.
La tâche étant trop lourde, il décide de confier son élève à l'abbé Dussert, pédagogue réputé de Grenoble. Champollion est son élève de novembre 1802 aux vacances d’été de 1804. Ses cours se passent alors pour les lettres auprès de l’abbé et pour le reste à l’école centrale de Grenoble. L’abbé lui enseigne le latin et le grec, et il peut aborder l’étude de l'hébreu et acquérir des rudiments d'arabe, de syriaque et de chaldéen, encouragé en cela par l’abbé. Il est en effet très motivé pour ces études.
En mars 1804, il est admis avec une bourse au lycée impérial de Grenoble (actuel lycée Stendhal) après en avoir brillamment passé le concours devant les commissaires Villars et Lefèvre-Gineau. Il le fréquente jusqu'en août 1807. Sa mère meurt lors de la même année. Il a pour maître l’abbé Claude-Marie Gattel, qui l’aide dans son apprentissage linguistique, et le botaniste Dominique Villars. Il y est très malheureux car il se plie mal à la discipline presque militaire du lycée, même s’il exerce souvent la fonction de « caporal », qui consiste à surveiller les autres élèves, et il est gêné par le peu de richesse que possède son frère, à qui il devait tout demander. Son horreur du lycée culmine vers 1807 lors de « l’affaire Wangelis », du nom de son seul ami de lycée, de qui on le sépare de force. Il y étudie, à côté des mathématiques et du latin, les deux grandes disciplines du Lycée, les langues anciennes, pour lesquelles il se passionne, grâce à de nombreuses lectures fournies par son frère, comme le relate sa correspondance. Il crée aussi une « Académie des Muses » avec d’autres élèves, pour débattre de littérature, et est conduit à commenter un passage de la Genèse en hébreu devant le préfet Joseph Fourier. Il rencontre alors peut-être Dom Raphaël de Monachis, moine grec proche de Bonaparte ayant participé à l’expédition d’Égypte, par l’intermédiaire de Fourier, et il est probable que celui-ci lui démontre que le copte vient de l’égyptien ancien. Il veut alors s’engager dans l’étude de cette langue, mais il ne peut le faire, Grenoble offrant trop peu de ressources. C’est à cette époque que naît sa passion pour les hiéroglyphes égyptiens. Il écrit en janvier 1806 une lettre à ses parents :
« Je veux faire de cette antique nation une étude approfondie et continuelle. L’enthousiasme où la description de leurs monuments énormes m’a porté, l’admiration dont m’ont rempli leur puissance et leurs connaissances, vont s’accroître par les nouvelles notions que j’acquerrai. De tous les peuples que j’aime le mieux, je vous avouerai qu’aucun ne balance les Égyptiens dans mon cœur. »
Il travaille beaucoup, rédige quelques opuscules comme un « Dictionnaire géographique de l’orient », un « commentaire sur Isaïe »… Pour continuer ses études, il veut partir pour Paris, Grenoble limitant les possibilités de recevoir un enseignement très spécialisé. Jacques-Joseph part d’août à septembre 1806 à Paris pour chercher à obtenir l’admission de son frère dans un établissement spécialisé. Le 1er septembre 1807, il présente à l’Académie des sciences et des Arts de Grenoble un Essai de description géographique de l’Égypte avant la conquête de Cambyse, obtient un grand succès et en devient membre correspondant.
Les Champollion vivent bien la première Restauration et Jacques-Joseph reçoit l’ordre du Lys. Jean-François publie son Égypte sous les pharaons en août 1814 qu’il dédicace à Louis XVIII. Il tombe aussi amoureux de Rose dit Rosine Blanc, fille d’une riche famille de gantiers. Lors des Cent Jours, Napoléon, de passage à Grenoble prend Jacques-Joseph comme secrétaire, ce qui permet à Jean-François d’obtenir la possibilité de faire imprimer son futur Dictionnaire de la langue copte aux frais du gouvernement. Jacques-Joseph suit Napoléon à Paris où il reçoit la légion d’Honneur tandis que Jean-François, à la direction des Annales de l’Isère, soutient le régime dans ses orientations libérales, qui culminent dans son article du 18 juin 1815, où il proclame : « Napoléon est notre seul prince légitime ». À la chute de Napoléon, son dictionnaire est refusé par l’Académie le 17 juillet 1815. Il est destitué de sa charge de directeur des Annales de l’Isère, placé « sous surveillance immédiate » le 28 juillet 1815, la Faculté de lettres est supprimée le 18 janvier 1816. Enfin, en raison de ses opinions bonapartistes, il doit avec son frère partir en exil à Figeac, le 18 mars 1816.
Arrivés le 2 avril 1816 à Figeac, les deux frères Champollion s’établissent dans la maison de leur père. Mais celui-ci était devenu ivrogne pendant leur absence, et ses affaires périclitaient[69]. N’ayant rien pu emporter de Grenoble, les deux frères s’y ennuient et Jacques-Joseph tente vainement d’obtenir leur amnistie. Il s’amuse dans les salons de Figeac, écrit des poèmes et des satyres politiques. Il soutient son frère, accusé de malversation dans sa charge de bibliothécaire, ce qui lui vaudra d’être destitué. À partir de juin 1816, ils recherchent le site de l’oppidum d’Uxellodunum, qu’ils identifient comme étant l’actuelle Capdenac. Ils implantent à Figeac l'École mutuelle de Joseph Lancaster, un système d'enseignement primaire basé sur le monitorat, les plus grands enseignant aux plus petits et, après leur départ, continuent à soutenir cette initiative. Le 29 novembre 1816, Jacques-Joseph est autorisé à retourner à Grenoble grâce à ses amis parisiens, mais Jean-François doit attendre le 14 janvier 1817. L’aîné part à Paris en avril et le cadet reste à Figeac pour régler les dettes de son père. Il travaille son dictionnaire copte et fait venir en juillet son matériel de déchiffrement et continue sa tâche.
Il rentre enfin à Grenoble le 21 octobre 1817. Il est accueilli chaleureusement par ses amis libéraux, le climat de répression ayant cessé avec le temps. Il devient « homme de confiance » du préfet François Chopin d’Arnouville, élève le fils aîné de Jacques-Joseph, Ali, âgé de neuf ans, et implante une école d’enseignement mutuel à Grenoble, malgré l’opposition du clergé local. Pendant ce temps, son frère se lie d’amitié avec Bon-Joseph Dacier, secrétaire perpétuel de l’Institut de France, mais ne réussit pas à se faire élire membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il était déjà membre correspondant. Jean-François continue aussi son travail de déchiffreur et fait un bilan de son travail dans cette lettre à son frère du 7 avril 1818 :
« Il n’y a dans mon affaire ni charlatanisme ni mysticité ; tout est le résultat d’une comparaison et non d’un système fait par avance. J’ai déjà retrouvé des articles, la formation des pluriels et quelques conjonctions, mais cela ne suffit point pour déterminer de sitôt le système de cette écriture. »
Le 18 juin 1818, il réintègre sa fonction de bibliothécaire et communique le 24 juillet son mémoire sur Quelques hiéroglyphes de la Pierre de Rosette présentant les résultats de ses travaux sur la stèle à l’Académie delphinale, sans grand succès. Il arrive enfin à épouser le 30 décembre 1818 à Grenoble Rose Blanc qu’il aimait depuis longtemps malgré l’opposition de son frère. Le renvoi du Gouvernement Decazes voit un retour des ultras à Grenoble. En septembre, il écrit une brochure intitulée Attention ! contre ces derniers. En 1819, il est persuadé, après l'observation des papyri du livre des morts, que le hiératique est une simplification des hiéroglyphes. Le 20 mars 1821, il prend part à une insurrection à Grenoble où il aurait peut-être même remplacé le drapeau blanc du fort Rabot par un drapeau tricolore. Grâce à ses amis, il évite la cour martiale et est jugé par le tribunal local qui l’acquitte en juin. Mais, chassé de la bibliothèque par le préfet, il préfère quitter Grenoble le 11 juillet 1821.
À partir de 1821, il déchiffre les premiers cartouches royaux, dont celui de Ptolémée V sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur la base d'un obélisque et sur un papyrus bilingue. Un ami, l’architecte Jean-Nicolas Huyot, ayant envoyé des documents au jeune Champollion, ce dernier y repère dans un cartouche le signe solaire de Râ (Rê), un autre signe qu'il savait être MS et deux S : RâMSS, donc Ramsès, ce qui en même temps signifie « Rê l’a mis au monde ». Idem pour ThôtMS, Thoutmôsis : le 14 septembre 1822, il peut donc aussi lire les noms égyptiens. Le 27 septembre 1822, il écrit la lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques dans laquelle il fait part de sa découverte d'un système de déchiffrement des hiéroglyphes :
« C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot. »
Il faudra encore deux ans à Champollion pour publier aux frais de l'État son Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens et ouvrir les portes de l'égyptologie scientifique. Ses découvertes suscitent cependant controverses et critiques de la part de ses contemporains, notamment de son ancien maître Silvestre de Sacy, pour qui les Hieroglyphica d'Horapollon étaient la bible en la matière et qui le décourage en communiquant des informations à son collègue concurrent Thomas Young. Il obtient aussi de nombreux soutiens, comme Wilhelm von Humboldt ou des proches du roi (duc de Blacas, vicomte de La Rochefoucauld).
En 1822, il montre que le zodiaque de Dendérah, que l'on croyait à l'époque dater du Nouvel Empire, est en réalité d'environ -50. La datation n'étant pas antérieure à l'époque supposée du déluge biblique, il est félicité par le pape qui lui propose le chapeau de cardinal. Le refusant, le pape sollicite alors le roi de France pour qu'il ait la légion d'honneur. En 1824, recommandé, sur l'intervention de son frère Jacques-Joseph, par le prince d'Orléans, il passe plusieurs mois à Turin, où le roi vient d'acquérir la collection égyptienne de l'aventurier Bernardino Drovetti, ex-consul de France en Alexandrie ; il est chargé d'en établir le catalogue).
Il est nommé en 1826 conservateur chargé des collections égyptiennes au musée du Louvre. Il convainc le roi Charles X d'acheter la collection d'Henry Salt, consul britannique en Égypte, puis fait d'autres acquisitions majeures, dont la plus célèbre est celle de l'obélisque de Louxor, qui est couché en août 1834 sur le quai au début du Cours-la-Reine et dressé à Paris, place de la Concorde, le 25 octobre 1836.
De 1828 à 1830, il réalise enfin son rêve : il part pour une mission scientifique en Égypte, où il part avec son collaborateur et ami Ippolito Rosellini, et y recueille de nombreuses données et objets pour vérifier que son système hiéroglyphique fonctionne bien. De retour en France en décembre 1829, il doit subir une quarantaine à Toulon dans un lazaret humide et glacé, ce qui aggrave sa goutte et probablement une bilharziose contractée en Egypte. Il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres après la chute de Charles X, et obtient la chaire d'Antiquité égyptienne au Collège de France. Il y donne sa leçon inaugurale en 1831. Cependant, il meurt à Paris le 4 mars 1832, à l'âge de 41 ans, et est enterré selon sa volonté auprès de son ami Joseph Fourier au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
DES ARMÉES QUI DISPARAISSENT
Lorsque des troupes et des bataillons complets disparaissent sans laisser de trace...
Depuis des siècles, de nombreux cas de disparitions sont restés inexpliquées. En 1707, lors de la guerre de succession en Espagne, 4000 hommes qui partaient en guerre contre les armées de Philippe V, ne sont jamais réapparus de derrière la chaîne montagneuse des Pyrénées. Pourtant la bataille n'a jamais eu lieu ! Les expéditions Espagnoles qui partirent à la recherche du régiment n'ont retrouvé ni corps, ni armes ou ni bagages. En 1858, c'est un bataillon de 650 soldats qui disparu dans la forêt de Saïgon. Un autre bataillon qui les suivait à 2 km, n'a rien observé de particulier sur l'itinéraire commun emprunté !
Le bataillon de Norfolk
Le cas, le plus célèbre et le plus documenté est sûrement celui de la disparition du bataillon de Norfolk en 1915. Composé de 267 hommes, il défendait les positions Françaises et Anglaises contre les Allemands sur la presqu'île des Dardanelles (Mer noire). Dans cette région montagneuse, ils étaient partis prêter main forte à un corps d'armée Néo-Zélandais en difficulté.
Alors qu'ils s'enfoncaient dans la vallée, une autre compagnie de soldats du Commonwealth qui les observaient, furent témoins d'une étrange disparition.
Ils virent descendre sur leurs camarades un épais nuage. Lorsque celui-ci se leva, le régiment avait disparu au fond d'une rivière asséchée. Un rapport sur ces évènements a été rédigé en 1917 (le rapport final de la commission des Dardanelles). Il évoque une étrange brume qui a recouvert le bataillon le 12 août, et suppose qu'il ait pu dissimuler des tranchées occupées par les Ottomans. Il relate également une bataille qui s'est déroulée à quelques kilomètres le même jour, et suggère que les morts du 5ème régiment étaient mêlés à ceux de cette bataille
Trois témoins Néo-zélandais sont revenus sur l'évènement en 1965. Ils confirmèrent qu'aucun soldat n'était ressorti de la brume après environ trois quarts d'heures le 21 août... Mais le rapport évoque le 12 août et on accusa les véterants de s'être trompés en évoquant le 4ème régiment, alors qu'il s'agissait du 5ème.
Ces erreurs ont suffit à discréditer leurs témoignages aux yeux de nombreux sceptiques, qui ont conclu à la mort des soldats, suivie d'une putréfaction accélérée des corps sous une chaleur accablante.
Autres cas
Ce phénomène se reproduisit une nouvelle fois en 1937, lorsque les armées Japonaises envahirent une grande partie de la Chine. Déterminé à résister devant l'occupant, Li Fu Sien (colonel Chinois) placa deux bataillons le long du Yang Tsé. Le lendemain matin, un des bataillon composé de 3000 hommes avait complètement disparu, sans qu'aucune des sentinelles placées le long du fleuve n'aperçoivent le moindre mouvement de troupes. Les archives Japonaises confirmèrent qu'aucune bataille n'avait eu lieu ce jour précis, et qu'aucun homme n'avait été fait prisonnier.
Des nuages étranges apparaissent souvent lors d'évènements inexplicables. L'ufologue Russe Kosinov a vu un de ces nuages en 1989. Il se trouvait dans une forêt, lorsqu'il ressenti qu'une forme de vie et un regard se posait sur lui. Un nuage sombre s'est rapproché, puis il s'est senti très faible, ne pouvant résister selon ses termes : "... à cette chose qui venait le chercher". Il repoussa mentalement le nuage, qui s'éloigna. Un autre cas s'est déroulé près d'un fleuve Russe. Des parents qui étaient en camping avec leurs deux enfants, ont vu un étrange nuage gris descendre vers eux.
Malgré la main tendue de sa femme, l'homme a été soulevé dans les airs, pour être emmené dans une salle où des hommes en tenue militaire l'ont examiné. Ils lui ont dit qu'ils venaient du futur pour explorer notre monde ! Après lui avoir proposé de rester avec eux, ils le ramenèrent sur les berges du fleuve. Pendant l'absence de son mari, la mère de famille poussa un cri en apercevant une femme ailée dans les branches d'un arbre, ce qui réveilla les enfants et effraya la créature. De nombreux ufologues pensent que ces nuages sont une forme indépendante de vie, ou servent d'outils auxiliaires à des extraterrestres.
Source: UFO Publication
Lorsque des troupes et des bataillons complets disparaissent sans laisser de trace...
Depuis des siècles, de nombreux cas de disparitions sont restés inexpliquées. En 1707, lors de la guerre de succession en Espagne, 4000 hommes qui partaient en guerre contre les armées de Philippe V, ne sont jamais réapparus de derrière la chaîne montagneuse des Pyrénées. Pourtant la bataille n'a jamais eu lieu ! Les expéditions Espagnoles qui partirent à la recherche du régiment n'ont retrouvé ni corps, ni armes ou ni bagages. En 1858, c'est un bataillon de 650 soldats qui disparu dans la forêt de Saïgon. Un autre bataillon qui les suivait à 2 km, n'a rien observé de particulier sur l'itinéraire commun emprunté !
Le bataillon de Norfolk
Le cas, le plus célèbre et le plus documenté est sûrement celui de la disparition du bataillon de Norfolk en 1915. Composé de 267 hommes, il défendait les positions Françaises et Anglaises contre les Allemands sur la presqu'île des Dardanelles (Mer noire). Dans cette région montagneuse, ils étaient partis prêter main forte à un corps d'armée Néo-Zélandais en difficulté.
Alors qu'ils s'enfoncaient dans la vallée, une autre compagnie de soldats du Commonwealth qui les observaient, furent témoins d'une étrange disparition.
Ils virent descendre sur leurs camarades un épais nuage. Lorsque celui-ci se leva, le régiment avait disparu au fond d'une rivière asséchée. Un rapport sur ces évènements a été rédigé en 1917 (le rapport final de la commission des Dardanelles). Il évoque une étrange brume qui a recouvert le bataillon le 12 août, et suppose qu'il ait pu dissimuler des tranchées occupées par les Ottomans. Il relate également une bataille qui s'est déroulée à quelques kilomètres le même jour, et suggère que les morts du 5ème régiment étaient mêlés à ceux de cette bataille
Trois témoins Néo-zélandais sont revenus sur l'évènement en 1965. Ils confirmèrent qu'aucun soldat n'était ressorti de la brume après environ trois quarts d'heures le 21 août... Mais le rapport évoque le 12 août et on accusa les véterants de s'être trompés en évoquant le 4ème régiment, alors qu'il s'agissait du 5ème.
Ces erreurs ont suffit à discréditer leurs témoignages aux yeux de nombreux sceptiques, qui ont conclu à la mort des soldats, suivie d'une putréfaction accélérée des corps sous une chaleur accablante.
Autres cas
Ce phénomène se reproduisit une nouvelle fois en 1937, lorsque les armées Japonaises envahirent une grande partie de la Chine. Déterminé à résister devant l'occupant, Li Fu Sien (colonel Chinois) placa deux bataillons le long du Yang Tsé. Le lendemain matin, un des bataillon composé de 3000 hommes avait complètement disparu, sans qu'aucune des sentinelles placées le long du fleuve n'aperçoivent le moindre mouvement de troupes. Les archives Japonaises confirmèrent qu'aucune bataille n'avait eu lieu ce jour précis, et qu'aucun homme n'avait été fait prisonnier.
Des nuages étranges apparaissent souvent lors d'évènements inexplicables. L'ufologue Russe Kosinov a vu un de ces nuages en 1989. Il se trouvait dans une forêt, lorsqu'il ressenti qu'une forme de vie et un regard se posait sur lui. Un nuage sombre s'est rapproché, puis il s'est senti très faible, ne pouvant résister selon ses termes : "... à cette chose qui venait le chercher". Il repoussa mentalement le nuage, qui s'éloigna. Un autre cas s'est déroulé près d'un fleuve Russe. Des parents qui étaient en camping avec leurs deux enfants, ont vu un étrange nuage gris descendre vers eux.
Malgré la main tendue de sa femme, l'homme a été soulevé dans les airs, pour être emmené dans une salle où des hommes en tenue militaire l'ont examiné. Ils lui ont dit qu'ils venaient du futur pour explorer notre monde ! Après lui avoir proposé de rester avec eux, ils le ramenèrent sur les berges du fleuve. Pendant l'absence de son mari, la mère de famille poussa un cri en apercevant une femme ailée dans les branches d'un arbre, ce qui réveilla les enfants et effraya la créature. De nombreux ufologues pensent que ces nuages sont une forme indépendante de vie, ou servent d'outils auxiliaires à des extraterrestres.
Source: UFO Publication
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
SATURNE
http://www.dailymotion.com/video/xc9yix ... satur_tech
http://www.dailymotion.com/video/xc9z4h ... satur_tech
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- Cynyhia
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
je me suis posée un peu devant l'ordi pour lire ta journée et en attente des enfants qui viennent souper
Merci Luc pour tous ce qu'on découvre chaque jour
[url][/url]
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Je fais du mieux possible Merci Cynyhia
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1595
18 septembre
Henri IV est reconnu par le Pape
Les ambassadeurs du roi de France contraignent Clément VIII d'accorder l'absolution à Henri IV, sous le coup d'une accusation d'"hérésie" lancée dix ans plus tôt par Sixte Quint, et de le reconnaître comme roi de France. La cérémonie a lieu à Saint-Pierre de Rome et se déroule en l'absence du roi. Ce sont ses émissaires catholiques, Jacques Davy du Perron et Arnauld d'Ossat, qui reçoivent à sa place la bénédiction du souverain pontife.
Voir aussi : Histoire de Rome - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Pape - Henri IV - Histoire des Bourbons
1776
18 septembre
Fondation de San Francisco
La première expédition espagnole arrive sur les côtes sud-est de l'Amérique du nord. Elle y découvre une baie magnifique où elle implante un poste militaire. Celui ci est baptisé San Francisco car le débarquement a lieu à la date anniversaire du jour où Saint François d'Assise reçut les stigmates du Christ. L'enclave deviendra une mission catholique puis une ville. A partir de 1848, la région, qui prend le nom de Californie, connaît un essor fulgurant grâce à la découverte de mines d'or.
Voir aussi : Fondation - Histoire de San Francisco - Histoire de la Décolonisation
1860
18 septembre
Le pape vaincu à Castelfidardo
Les troupes du pape Pie IX affrontent l’armée piémontaise, désireuse d’unifier l’Italie. Le Piémont, justement, vient d’annexer la Romagne à son territoire. Au terme de cette bataille à Castelfidardo, le général Lamoricière, à la tête des troupes pontificales, essuie une cuisante défaite contre Cialdini. Dès lors, les États pontificaux seront encore réduits par l’annexion de l’Ombrie et des Marches au Piémont.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Pie IX - Histoire du Piémont - Histoire de l'Etat
1862
18 septembre
Les Sioux déposent les armes
Les Sioux Santees sont défaits à Wood Lake par le général Sibley. Depuis l’été, les Sioux Santees du Minnesota se sont lancés dans une guerre sans merci contre les Américains. Sous le commandement du chef Little Crow, ils ont perpétré de nombreux massacres de soldats mais aussi de civils. Au total, plusieurs centaines d’entre eux, femmes et enfants compris, ont péri sous les armes sioux.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Histoire des Sioux - Histoire des Guerres
1948
18 septembre
Proclamation de la Corée du Nord
Après la défaite japonaise de 1945, la Corée est occupée par l'armée américaine et l'armée soviétique de part et d'autre du 36ème parallèle. Lorsque la partie septentrionale se proclame République de Corée du sud, le 9 septembre, les Etats-Unis se retirent. La partie nord riposte en devenant la République Populaire de Corée (RPC) le 18 septembre puis "République populaire démocratique de Corée", en décembre. En 1950, le Nord envahira le Sud. La guerre de Corée durera jusqu'en 1953.
Voir aussi : Proclamation - Histoire de l'Etat
1970
18 septembre
Mort de Jimi Hendrix
Le légendaire guitariste-chanteur américain d'origine cherokee s'éteint à Londres à 10 heures du matin. Selon la version officielle, James Marshall Hendrix meurt "étouffé suite à une intoxication par somnifères"... Ce gaucher autodidacte de la guitare était devenu en quelques années à peine un mythe de la musique rock. Figure de la lutte contre la guerre du Vietnam, il est resté célèbre grâce à son interprétation de l'hymne américain lors du festival de Woodstock en août 1969. A sa mort, il laisse à son père une fortune colossale, 100 millions de dollars. Eric Clapton interrompt sa tournée en Angleterre pour aller jouer à ses funérailles le 4 octobre à Seattle.
Voir aussi : Décès - Hendrix - Histoire du Rock n'roll
1974
18 septembre
Voile : la "Cup" reste américaine
Le voilier américain "Courageous" remporte pour la quatrième fois consécutive l'America's Cup devant un challenger australien, "Southern Cors". La Cup demeure, comme depuis 123 ans, la propriété du Yacht Club de New York.
Voir aussi : Histoire de l'America's Cup - Histoire de la Voile
1981
18 septembre
Abolition de la peine de mort en France
Les députés français adoptent par 369 voix contre 113 le projet de loi de Robert Badinter abolissant la peine de mort. La France était, avec la Turquie, le seul état d'Europe occidentale à encore appliquer la peine capitale. La guillotine est mise au rebut dès la promulgation de la loi. Le Garde des sceaux ordonne l'enlèvement des deux "veuves" existant en France, l'une à Fresne, l'autre à Vernon. Aucun musée n'a voulu les recevoir, elles finiront leur carrière dans un fort militaire désaffecté.
Voir aussi : Mitterrand - Abolition - Histoire de la Peine de mort - Badinter - Histoire de la Justice
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
18 septembre
Henri IV est reconnu par le Pape
Les ambassadeurs du roi de France contraignent Clément VIII d'accorder l'absolution à Henri IV, sous le coup d'une accusation d'"hérésie" lancée dix ans plus tôt par Sixte Quint, et de le reconnaître comme roi de France. La cérémonie a lieu à Saint-Pierre de Rome et se déroule en l'absence du roi. Ce sont ses émissaires catholiques, Jacques Davy du Perron et Arnauld d'Ossat, qui reçoivent à sa place la bénédiction du souverain pontife.
Voir aussi : Histoire de Rome - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Pape - Henri IV - Histoire des Bourbons
1776
18 septembre
Fondation de San Francisco
La première expédition espagnole arrive sur les côtes sud-est de l'Amérique du nord. Elle y découvre une baie magnifique où elle implante un poste militaire. Celui ci est baptisé San Francisco car le débarquement a lieu à la date anniversaire du jour où Saint François d'Assise reçut les stigmates du Christ. L'enclave deviendra une mission catholique puis une ville. A partir de 1848, la région, qui prend le nom de Californie, connaît un essor fulgurant grâce à la découverte de mines d'or.
Voir aussi : Fondation - Histoire de San Francisco - Histoire de la Décolonisation
1860
18 septembre
Le pape vaincu à Castelfidardo
Les troupes du pape Pie IX affrontent l’armée piémontaise, désireuse d’unifier l’Italie. Le Piémont, justement, vient d’annexer la Romagne à son territoire. Au terme de cette bataille à Castelfidardo, le général Lamoricière, à la tête des troupes pontificales, essuie une cuisante défaite contre Cialdini. Dès lors, les États pontificaux seront encore réduits par l’annexion de l’Ombrie et des Marches au Piémont.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Pie IX - Histoire du Piémont - Histoire de l'Etat
1862
18 septembre
Les Sioux déposent les armes
Les Sioux Santees sont défaits à Wood Lake par le général Sibley. Depuis l’été, les Sioux Santees du Minnesota se sont lancés dans une guerre sans merci contre les Américains. Sous le commandement du chef Little Crow, ils ont perpétré de nombreux massacres de soldats mais aussi de civils. Au total, plusieurs centaines d’entre eux, femmes et enfants compris, ont péri sous les armes sioux.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Histoire des Sioux - Histoire des Guerres
1948
18 septembre
Proclamation de la Corée du Nord
Après la défaite japonaise de 1945, la Corée est occupée par l'armée américaine et l'armée soviétique de part et d'autre du 36ème parallèle. Lorsque la partie septentrionale se proclame République de Corée du sud, le 9 septembre, les Etats-Unis se retirent. La partie nord riposte en devenant la République Populaire de Corée (RPC) le 18 septembre puis "République populaire démocratique de Corée", en décembre. En 1950, le Nord envahira le Sud. La guerre de Corée durera jusqu'en 1953.
Voir aussi : Proclamation - Histoire de l'Etat
1970
18 septembre
Mort de Jimi Hendrix
Le légendaire guitariste-chanteur américain d'origine cherokee s'éteint à Londres à 10 heures du matin. Selon la version officielle, James Marshall Hendrix meurt "étouffé suite à une intoxication par somnifères"... Ce gaucher autodidacte de la guitare était devenu en quelques années à peine un mythe de la musique rock. Figure de la lutte contre la guerre du Vietnam, il est resté célèbre grâce à son interprétation de l'hymne américain lors du festival de Woodstock en août 1969. A sa mort, il laisse à son père une fortune colossale, 100 millions de dollars. Eric Clapton interrompt sa tournée en Angleterre pour aller jouer à ses funérailles le 4 octobre à Seattle.
Voir aussi : Décès - Hendrix - Histoire du Rock n'roll
1974
18 septembre
Voile : la "Cup" reste américaine
Le voilier américain "Courageous" remporte pour la quatrième fois consécutive l'America's Cup devant un challenger australien, "Southern Cors". La Cup demeure, comme depuis 123 ans, la propriété du Yacht Club de New York.
Voir aussi : Histoire de l'America's Cup - Histoire de la Voile
1981
18 septembre
Abolition de la peine de mort en France
Les députés français adoptent par 369 voix contre 113 le projet de loi de Robert Badinter abolissant la peine de mort. La France était, avec la Turquie, le seul état d'Europe occidentale à encore appliquer la peine capitale. La guillotine est mise au rebut dès la promulgation de la loi. Le Garde des sceaux ordonne l'enlèvement des deux "veuves" existant en France, l'une à Fresne, l'autre à Vernon. Aucun musée n'a voulu les recevoir, elles finiront leur carrière dans un fort militaire désaffecté.
Voir aussi : Mitterrand - Abolition - Histoire de la Peine de mort - Badinter - Histoire de la Justice
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les guerres indiennes datent depuis les premières incursions des Anglais sur les terres des tribus de l’Est des Etats-Unis, mais celles qui nous intéressent débutent au commencement de la guerre de Sécession. En ce temps-là, si les tribus Amérindiennes de l’Ouest ont déjà été bousculées par les colons, leur situation n’est pas encore désespérée. La « Destinée Manifeste» (le droit divin du progrès sur les «sauvages») récolte un franc succès, surtout parmi les prospecteurs d’or qui affluent en Californie.
Cependant, la situation devint très tendue dans l’Etat du Minessota dès 1857. En effet, parmi les 20 000 habitants de l’Etat se trouvaient 6500 Sioux Santees et Lakota, qui ayant perdu 9/10 de leur territoire au profit des colons, étaient regroupés dans une étroite bande de terrain au Sud-Ouest du territoire. Si quelques-uns furent évangélisés avec succès par les missionnaires locaux, la plupart étaient convaincus que le jour arriverait où ils reprendraient leurs terres. Ils furent vite irrités par les escroqueries des marchands ambulants et des émissaires du gouvernement et par le déferlement incessant des colons sur leurs terres. En 1857, après des années d’incompréhension entre les deux cultures, ce fut au tour des mauvais sujets de chaque peuple de faire basculer l’Etat dans un premier événement dramatique. Un colon et son fils, pour des raisons inconnues, tuèrent 12 Sioux Santees, principalement des femmes et des enfants. Les Sioux ripostèrent et tuèrent quant à eux 50 colons et leurs familles. Ce dernier crime resta impuni, mais la panique qu’il engendra ne fit qu’enfler la méfiance mutuelle des Américains et des Indiens et coûta aux Indiens la moitié de leur terre (traité de 1858).
En 1861, le 14 avril exactement, Fort Sumter, dans la baie de Charleston, tomba aux mains des Confédérés et déclencha la guerre de Sécession. Le conflit civil va dégarnir les forts militaires du Minessota et les remplacer par de simples miliciens. «Nous commencions à penser qu’allait venir le temps de faire la guerre aux Blancs et de reprendre nos terres» avouera par la suite Big Eagle, un chef Mdewahkantons, communauté de la tribu des Santees. Si les idées germent, les Indiens restent tout de même calmes. Les colons affluent de plus en plus dans les territoires, car le gouvernement américain a instauré le Homestead Act qui offre 80 hectares de terre à tout colon s’installant dans l’Ouest. Si les Santees et les Dakotas sont méprisés par la plupart des immigrés, ils nouent avec un nombre non-négligeable d’entre eux de forts liens d’amitiés qui se soldèrent quelque fois par des mariages. La situation semble être normale jusqu’à l’été 1862, quand les récoltes désastreuses annoncent le spectre de la famine dans la réserve. Obligés de s’endetter auprès des marchands qui profitaient de la situation, les Sioux Dakotas prennent d’assaut deux dépôts du gouvernement après que les provisions gouvernementales se soient fait cruellement attendre. Le lieutenant Sheenan, de l’armée américaine, calme les esprits en distribuant une partie des denrées, mais il ne fait que retarder l’explosion de colère des Sioux. Dans la réserve, les marchands refusent d’approvisionner les Indiens avant qu’on ne les paye à crédit ! Le leader de cette guilde, un certain Andrew Myrick, lui-même marié à une Dakota, dira une phrase tristement célèbre : «S’ils ont faim, ils n’ont qu’à manger de l’herbe ou leur propre merde !»
Les Indiens sont choqués et leur colère, bien légitime, enfle progressivement. Le 11 août, l’agent du gouvernement responsable de la réserve promet aux Indiens de la nourriture, mais il se ravise quelques jours plus tard. La colère des Indiens est à son paroxysme, il manque la goutte qui fera irrémédiablement déborder le vase. Celle-ci arrive le 17 août, quand trois Sioux Santees de la communauté des Mdewhakantons, rendent visite aux fermiers de la bourgade d’Acton. Ces dernier accueillent les Indiens avec jovialité et les invitent même à participer à un concours de tir. Tout a l’air d’être pour le mieux jusqu’à qu’inexplicablement, les trois Sioux retournent leurs armes contre leurs hôtes, tuant deux hommes et deux femmes ! Ils volent les chevaux et retournent au camp, euphoriques. La consternation des Indiens de la réserve est quasi-générale, on craint les représailles. Mais, après un conseil houleux, un chef Dakotas vaniteux et en disgrâce parmi son peuple après le traité de 1858, Tshe-Ton Wa-Ka-wa Ma-ni (Little Crow), prend le commandement des Santees et Dakotas révoltés. Objectif : reprendre leurs terres perdues.
Le 18 août 1862, les Indiens, conduits par un Little Crow en costume de guerre, attaquent l’une des agences de la réserve. 20 hommes sont tués dont Myrick dont on rempli la bouche d’herbe…
Les Santees et les Dakotas ne s’arrêtent pas à l’agence saccagée. Ils se répandent sur l’Etat du Minessota. Ils ne se battent plus, ils tuent les Blancs comme ils le crient à tue-tête avant d’attaquer les maisons civiles. Les témoignages recueillis par les historiens font part d’enfants mutilés dans la prairie, de bébés dont la tête est fracassé contre les roues des chariots, de vieillards brûlés vifs dans leurs lits et de jeunes filles violées de multiples fois par les guerriers soûls. Les Indiens coupent les parties génitales et les enfoncent dans la bouche de leur victime. En quelques heures, des hameaux entiers sont incendiés, leurs habitants tués.
Certains Indiens métis refusèrent de prendre part au massacre et aidèrent même certains Blancs à s’enfuir.
La vague de violence des Santees touche tout l’Etat. L’effectif de Fort Ridgely, 78 hommes, tente de s’opposer aux Indiens mais ces derniers leur tendent une embuscade et tuent 25 hommes.
Des colonnes interminables de réfugiés fuient le lieu du massacre, mais beaucoup d’entre elles sont interceptées par les Indiens et exterminées.
Le jour suivant, une centaine de Sioux Dakotas se tournent vers le village de New Ulm et l’attaquent. Leur assaut est repoussé, mais les Blancs perdent tout de même 17 personnes dont plusieurs civils.
Le 20 août, Little Crow, recevant 400 guerriers Indiens en renfort, attaque Fort Ridgely. Les soldats du fort font preuve d’une grande bravoure (elle sera d’ailleurs saluée par les Indiens eux-mêmes) et repoussent plusieurs assauts. Finalement, les renforts de l’Est arrivent précipitamment.
Des dissensions apparaissent au sein des groupes de Sioux révoltés. Certains, comme Little Crow, avouent ouvertement qu’ils veulent arrêter le massacre. D’autres, pas contre, continuent leurs exactions sur les villages de colons.
Trois jours plus tard, une nouvelle troupe américaine est défaite par les Amérindiens. Le 3 septembre, deux villes, Forest City et Hutchinson, sont attaquées et pillées. Les Indiens passent plus de temps à incendier et piller les demeures qu’à inquiéter les colons barricadés dans les forts avoisinants. Cependant, certaines familles de colons n’échappent pas à la fureur des Indiens : la famille Adams, par exemple. Le mari est tué alors que sa femme et son bébé sont capturés. Comme ce dernier crie trop fort, le Sioux lui écrase la tête contre une pierre.
C’est le dernier «succès» des Sioux. Les jours suivants voient la défaite des Indiens. 1500 soldats américains, sous le commandement du colonel Sigley, infligent une lourde défaite aux rebelles à la bataille de Wood Lake (18septembre 1862) capturant 50 Sioux qu’ils traiteront bien dans l’espoir d’inciter les autres à la reddition.
L’heure est maintenant au châtiment pour les coupables de la «Semaine Rouge du Minessota». Ils sont coupables de crimes sur plus de 1000 hommes, femmes et enfants blancs !
Un tribunal est instauré mais son devoir est difficile. Si les Indiens admettent avoir participé aux différentes batailles, il n’y en a évidemment aucun pour affirmer être responsables d’un des centaines de meurtres et de viols ! Le tribunal reconnaît 306 coupables. Mais finalement, malgré la fureur populaire, le Président Lincoln et le gouvernement de Washington amnistie tous les Indiens sauf 39 qui sont condamnés à la pendaison publique à Mankato. Les historiens estiment que les 38 condamnés correspondaient à 10% des assassins de colons et des violeurs qui «oeuvrèrent» dans le Minessota.
Le 26 décembre 1862 (remarquons la date insolite pour une exécution !), les 38 accusés sont emmenés sur l’échafaud. Parmi eux, Cut Nose, qui s’est vanté d’avoir tué 27 Blancs et d’avoir violé plusieurs Blanches. Quelques minutes plus tard, leurs corps se balancent entre ciel et terre.
Ainsi finit le terrible «Automne Rouge» du Minnesota.
Contrairement à ce qu’a affirmé Dee Brown dans Enterre mon cœur, le Massacre du Minessota n’est pas une action de guerriers isolés mais bien un massacre en bonne et due forme ! Le «politiquement correct» a transformé le Minessota en «révolte justifiable». Certains historiens ont même prétendu que le Massacre du Minessota n’était qu’un juste retour des choses après la prise des terres par les colons ?! Comment peut-on justifier le meurtre (sans compter les viols et les mutilations) d’un millier d’hommes, de femmes et d’enfants par l’argument de l’ «anti-colonialisme» ?
Sources: Custerwest
Cependant, la situation devint très tendue dans l’Etat du Minessota dès 1857. En effet, parmi les 20 000 habitants de l’Etat se trouvaient 6500 Sioux Santees et Lakota, qui ayant perdu 9/10 de leur territoire au profit des colons, étaient regroupés dans une étroite bande de terrain au Sud-Ouest du territoire. Si quelques-uns furent évangélisés avec succès par les missionnaires locaux, la plupart étaient convaincus que le jour arriverait où ils reprendraient leurs terres. Ils furent vite irrités par les escroqueries des marchands ambulants et des émissaires du gouvernement et par le déferlement incessant des colons sur leurs terres. En 1857, après des années d’incompréhension entre les deux cultures, ce fut au tour des mauvais sujets de chaque peuple de faire basculer l’Etat dans un premier événement dramatique. Un colon et son fils, pour des raisons inconnues, tuèrent 12 Sioux Santees, principalement des femmes et des enfants. Les Sioux ripostèrent et tuèrent quant à eux 50 colons et leurs familles. Ce dernier crime resta impuni, mais la panique qu’il engendra ne fit qu’enfler la méfiance mutuelle des Américains et des Indiens et coûta aux Indiens la moitié de leur terre (traité de 1858).
En 1861, le 14 avril exactement, Fort Sumter, dans la baie de Charleston, tomba aux mains des Confédérés et déclencha la guerre de Sécession. Le conflit civil va dégarnir les forts militaires du Minessota et les remplacer par de simples miliciens. «Nous commencions à penser qu’allait venir le temps de faire la guerre aux Blancs et de reprendre nos terres» avouera par la suite Big Eagle, un chef Mdewahkantons, communauté de la tribu des Santees. Si les idées germent, les Indiens restent tout de même calmes. Les colons affluent de plus en plus dans les territoires, car le gouvernement américain a instauré le Homestead Act qui offre 80 hectares de terre à tout colon s’installant dans l’Ouest. Si les Santees et les Dakotas sont méprisés par la plupart des immigrés, ils nouent avec un nombre non-négligeable d’entre eux de forts liens d’amitiés qui se soldèrent quelque fois par des mariages. La situation semble être normale jusqu’à l’été 1862, quand les récoltes désastreuses annoncent le spectre de la famine dans la réserve. Obligés de s’endetter auprès des marchands qui profitaient de la situation, les Sioux Dakotas prennent d’assaut deux dépôts du gouvernement après que les provisions gouvernementales se soient fait cruellement attendre. Le lieutenant Sheenan, de l’armée américaine, calme les esprits en distribuant une partie des denrées, mais il ne fait que retarder l’explosion de colère des Sioux. Dans la réserve, les marchands refusent d’approvisionner les Indiens avant qu’on ne les paye à crédit ! Le leader de cette guilde, un certain Andrew Myrick, lui-même marié à une Dakota, dira une phrase tristement célèbre : «S’ils ont faim, ils n’ont qu’à manger de l’herbe ou leur propre merde !»
Les Indiens sont choqués et leur colère, bien légitime, enfle progressivement. Le 11 août, l’agent du gouvernement responsable de la réserve promet aux Indiens de la nourriture, mais il se ravise quelques jours plus tard. La colère des Indiens est à son paroxysme, il manque la goutte qui fera irrémédiablement déborder le vase. Celle-ci arrive le 17 août, quand trois Sioux Santees de la communauté des Mdewhakantons, rendent visite aux fermiers de la bourgade d’Acton. Ces dernier accueillent les Indiens avec jovialité et les invitent même à participer à un concours de tir. Tout a l’air d’être pour le mieux jusqu’à qu’inexplicablement, les trois Sioux retournent leurs armes contre leurs hôtes, tuant deux hommes et deux femmes ! Ils volent les chevaux et retournent au camp, euphoriques. La consternation des Indiens de la réserve est quasi-générale, on craint les représailles. Mais, après un conseil houleux, un chef Dakotas vaniteux et en disgrâce parmi son peuple après le traité de 1858, Tshe-Ton Wa-Ka-wa Ma-ni (Little Crow), prend le commandement des Santees et Dakotas révoltés. Objectif : reprendre leurs terres perdues.
Le 18 août 1862, les Indiens, conduits par un Little Crow en costume de guerre, attaquent l’une des agences de la réserve. 20 hommes sont tués dont Myrick dont on rempli la bouche d’herbe…
Les Santees et les Dakotas ne s’arrêtent pas à l’agence saccagée. Ils se répandent sur l’Etat du Minessota. Ils ne se battent plus, ils tuent les Blancs comme ils le crient à tue-tête avant d’attaquer les maisons civiles. Les témoignages recueillis par les historiens font part d’enfants mutilés dans la prairie, de bébés dont la tête est fracassé contre les roues des chariots, de vieillards brûlés vifs dans leurs lits et de jeunes filles violées de multiples fois par les guerriers soûls. Les Indiens coupent les parties génitales et les enfoncent dans la bouche de leur victime. En quelques heures, des hameaux entiers sont incendiés, leurs habitants tués.
Certains Indiens métis refusèrent de prendre part au massacre et aidèrent même certains Blancs à s’enfuir.
La vague de violence des Santees touche tout l’Etat. L’effectif de Fort Ridgely, 78 hommes, tente de s’opposer aux Indiens mais ces derniers leur tendent une embuscade et tuent 25 hommes.
Des colonnes interminables de réfugiés fuient le lieu du massacre, mais beaucoup d’entre elles sont interceptées par les Indiens et exterminées.
Le jour suivant, une centaine de Sioux Dakotas se tournent vers le village de New Ulm et l’attaquent. Leur assaut est repoussé, mais les Blancs perdent tout de même 17 personnes dont plusieurs civils.
Le 20 août, Little Crow, recevant 400 guerriers Indiens en renfort, attaque Fort Ridgely. Les soldats du fort font preuve d’une grande bravoure (elle sera d’ailleurs saluée par les Indiens eux-mêmes) et repoussent plusieurs assauts. Finalement, les renforts de l’Est arrivent précipitamment.
Des dissensions apparaissent au sein des groupes de Sioux révoltés. Certains, comme Little Crow, avouent ouvertement qu’ils veulent arrêter le massacre. D’autres, pas contre, continuent leurs exactions sur les villages de colons.
Trois jours plus tard, une nouvelle troupe américaine est défaite par les Amérindiens. Le 3 septembre, deux villes, Forest City et Hutchinson, sont attaquées et pillées. Les Indiens passent plus de temps à incendier et piller les demeures qu’à inquiéter les colons barricadés dans les forts avoisinants. Cependant, certaines familles de colons n’échappent pas à la fureur des Indiens : la famille Adams, par exemple. Le mari est tué alors que sa femme et son bébé sont capturés. Comme ce dernier crie trop fort, le Sioux lui écrase la tête contre une pierre.
C’est le dernier «succès» des Sioux. Les jours suivants voient la défaite des Indiens. 1500 soldats américains, sous le commandement du colonel Sigley, infligent une lourde défaite aux rebelles à la bataille de Wood Lake (18septembre 1862) capturant 50 Sioux qu’ils traiteront bien dans l’espoir d’inciter les autres à la reddition.
L’heure est maintenant au châtiment pour les coupables de la «Semaine Rouge du Minessota». Ils sont coupables de crimes sur plus de 1000 hommes, femmes et enfants blancs !
Un tribunal est instauré mais son devoir est difficile. Si les Indiens admettent avoir participé aux différentes batailles, il n’y en a évidemment aucun pour affirmer être responsables d’un des centaines de meurtres et de viols ! Le tribunal reconnaît 306 coupables. Mais finalement, malgré la fureur populaire, le Président Lincoln et le gouvernement de Washington amnistie tous les Indiens sauf 39 qui sont condamnés à la pendaison publique à Mankato. Les historiens estiment que les 38 condamnés correspondaient à 10% des assassins de colons et des violeurs qui «oeuvrèrent» dans le Minessota.
Le 26 décembre 1862 (remarquons la date insolite pour une exécution !), les 38 accusés sont emmenés sur l’échafaud. Parmi eux, Cut Nose, qui s’est vanté d’avoir tué 27 Blancs et d’avoir violé plusieurs Blanches. Quelques minutes plus tard, leurs corps se balancent entre ciel et terre.
Ainsi finit le terrible «Automne Rouge» du Minnesota.
Contrairement à ce qu’a affirmé Dee Brown dans Enterre mon cœur, le Massacre du Minessota n’est pas une action de guerriers isolés mais bien un massacre en bonne et due forme ! Le «politiquement correct» a transformé le Minessota en «révolte justifiable». Certains historiens ont même prétendu que le Massacre du Minessota n’était qu’un juste retour des choses après la prise des terres par les colons ?! Comment peut-on justifier le meurtre (sans compter les viols et les mutilations) d’un millier d’hommes, de femmes et d’enfants par l’argument de l’ «anti-colonialisme» ?
Sources: Custerwest
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
LE PLATEAU DE GIZEH
ET LES GRANDES PYRAMIDES
Aux environs du Caire se dressent les pyramides et le Sphinx. Constructions monumentales d'un autre âge, hors norme de par leur dimension et leur symbolisme. Le plateau de Gizeh concentre peut-être les monuments les plus célèbres, les plus grandioses et mystérieux sur terre. L'une des sept merveilles du monde antique. Si l'on connait approximativement le temps nécessaire à cette gigantesque construction, les égyptologues ne s'accordent pas sur le mode de construction des pyramides.
On estime qu'il a fallu 100 000 hommes pour construire la pyramide de Kheops sur une période de 20 à 25 ans, les hommes ne pouvant travailler qu'en période de crue. Il ne semble pas que des esclaves aient été exploités, mais il reste à prouver les véritables motivations des ouvriers. Voulaient-ils rendre service à leur souverain ou simplement gagner leur vie pendant la saison creuse ?
Une rampe enveloppant la pyramide au fur et à mesure de son élévation permettait-elle de hisser les énormes blocs au sommet de la pyramide ?
]Aux portes de la ville du Caire, se dresse la seule merveille du monde antique encore existante : le plateau de Gizeh et ses pyramides. Immense nécropole, le plateau compte également de petites pyramides pour les épouses royales.
Cette théorie se heurte à un inconvénient majeur : la mise en place de telles rampes aurait nécessité la mise en place d'un volume de matériaux supérieur à celui de la pyramide elle-même.
Hérodote, père de l'Histoire et du "reportage", les visite en 450 avant JC. Il évoque un autre moyen de construction : des engins de levage que l'on peut comparer au chadouf à balancier encore utilisé au Soudan. Mais les chadoufs ne peuvent soulever des blocs de 10 tonnes, comme l'on en trouve au sommet de la chambre du roi de la pyramide de Kheops.
Une dernière théorie estime qu'un ascenseur oblique aurait pu permettre de monter des blocs de 40 tonnes au sommet des pyramides. Cet "ascenseur" aurait utilisé la grande galerie située à l'intérieur de la pyramide comme glissière. Le contrepoids serait formé de cinq blocs indépendants.
Quelque fut le mode de construction, les pyramides sont bel et bien là dans le ciel égyptien. Jamais l'homme n'aura réalisé oeuvre plus gigantesque, à l'exception peut-être de la Grande muraille de Chine.
La pyramide de Kheops est la plus grande pyramide véritable et compte parmi les merveilles artificielles du monde. Elle mesure 230 mètres de côté. Sa hauteur était auparavant de 147 mètres, sept mètres de plus qu'aujourd'hui. L'érosion lui a "mangé la pointe".
Cette structure est composée de 2,6 millions de blocs de grès, chacun pesant entre deux et trois tonnes. La structure toute entière était recouverte d'un beau calcaire blanc poli provenant des collines de Toura. Ce matériau très prisé fut enlevé au XVIe siècle pour servir à la décoration des mosquées du Caire.
Les "bâtisseurs" ne travaillaient que pendant la saison de la crue du Nil. Contrairement aux idées reçues, ce n'étaient pas forcément des esclaves. Kheops, Kephren et Mykerinos, furent construites par les pharaons de la IVe dynastie, vers 2 600 avant JC .
Situons l'époque : En Egypte, Kheops, fils et héritier de Snefrou, réfléchit à l'ébauche de l'immense nécropole de Gizeh. La construction de la pyramide de Kheops est évaluée entre 2590-2565 avant JC, celle de Képhren 2558-2533 avant JC et celle de Mykérinos de 2533-2515 avant JC. Toutes les pyramides du plateau datent de la IVe dynastie, durant l'Ancien Empire. En France, à la même époque, l'âge de cuivre débutait.
Le Sphinx représenterait Képhren, pharaon de la IVe dynastie. Il mesure 73,2 mètres de longueur pour 19,8 mètres de hauteur, taillé dans un affleurement calcaire naturel. Sa largeur atteint 14 mètres. Ces dimensions exceptionnelles font du Sphinx la plus grande statue de pierre du monde. Selon la plupart des égyptologues, il aurait été taillé dans la roche il y a 4 500 ans. Pourtant, l'Américain John West prétend que la construction du Sphinx date de 6 000 avant notre ère. Selon lui, le visage du Sphinx n'est pas celui de Kephren...
Les énormes pattes du Sphinx enserrent une stèle relatant un rêve que fit Thoumotsis IV (-1400 à -1390) lorsqu'il était prince. Quel fut ce songe ? Le Sphinx dit à Thoumotsis qu'il deviendrait roi s'il le dégageait du sable, qui le recouvrait presque tout entier à l'époque. Ce qu'il fit... Et il devint pharaon !
Si les pyramides de Gizeh sont les plus célèbres d'Egypte, il en existe d'autres, notamment en Nubie. Au total, on dénombre au moins 80 pyramides datant de l'Egypte antique sur tout le territoire. La plus ancienne fut érigée à Saqqarah. Il s'agit de la pyramide à degrés commandée par Djeser (2770 à 2730 avant JC).
Il semble acquis que les pyramides servaient de sépultures ou de cénotaphes (tombeaux élévés à la mémoire d'une personne enterrée ailleurs).
Terminons par un constat : la pyramide fascine. La forme pyramidale s'enrobe de mystères. Elle n'est d'ailleurs pas une exclusivité égyptienne. Au Soudan, en Chine, en Inde, au Pérou, au Mexique, au Guatemala, au Honduras.
Par ailleurs, la pyramide du Louvre à Paris porte-t-elle la marque du Diable, avec ses supposées 666 facettes ? Nous avons contacté Ieoh Ming Pei, l'architecte sino-américain qui l'a construite. Il a refusé de confirmer ou d'infirmer ce chiffre...
Auteur: Cristal Noir
Site: Arts-Occultes.com
ET LES GRANDES PYRAMIDES
Aux environs du Caire se dressent les pyramides et le Sphinx. Constructions monumentales d'un autre âge, hors norme de par leur dimension et leur symbolisme. Le plateau de Gizeh concentre peut-être les monuments les plus célèbres, les plus grandioses et mystérieux sur terre. L'une des sept merveilles du monde antique. Si l'on connait approximativement le temps nécessaire à cette gigantesque construction, les égyptologues ne s'accordent pas sur le mode de construction des pyramides.
On estime qu'il a fallu 100 000 hommes pour construire la pyramide de Kheops sur une période de 20 à 25 ans, les hommes ne pouvant travailler qu'en période de crue. Il ne semble pas que des esclaves aient été exploités, mais il reste à prouver les véritables motivations des ouvriers. Voulaient-ils rendre service à leur souverain ou simplement gagner leur vie pendant la saison creuse ?
Une rampe enveloppant la pyramide au fur et à mesure de son élévation permettait-elle de hisser les énormes blocs au sommet de la pyramide ?
]Aux portes de la ville du Caire, se dresse la seule merveille du monde antique encore existante : le plateau de Gizeh et ses pyramides. Immense nécropole, le plateau compte également de petites pyramides pour les épouses royales.
Cette théorie se heurte à un inconvénient majeur : la mise en place de telles rampes aurait nécessité la mise en place d'un volume de matériaux supérieur à celui de la pyramide elle-même.
Hérodote, père de l'Histoire et du "reportage", les visite en 450 avant JC. Il évoque un autre moyen de construction : des engins de levage que l'on peut comparer au chadouf à balancier encore utilisé au Soudan. Mais les chadoufs ne peuvent soulever des blocs de 10 tonnes, comme l'on en trouve au sommet de la chambre du roi de la pyramide de Kheops.
Une dernière théorie estime qu'un ascenseur oblique aurait pu permettre de monter des blocs de 40 tonnes au sommet des pyramides. Cet "ascenseur" aurait utilisé la grande galerie située à l'intérieur de la pyramide comme glissière. Le contrepoids serait formé de cinq blocs indépendants.
Quelque fut le mode de construction, les pyramides sont bel et bien là dans le ciel égyptien. Jamais l'homme n'aura réalisé oeuvre plus gigantesque, à l'exception peut-être de la Grande muraille de Chine.
La pyramide de Kheops est la plus grande pyramide véritable et compte parmi les merveilles artificielles du monde. Elle mesure 230 mètres de côté. Sa hauteur était auparavant de 147 mètres, sept mètres de plus qu'aujourd'hui. L'érosion lui a "mangé la pointe".
Cette structure est composée de 2,6 millions de blocs de grès, chacun pesant entre deux et trois tonnes. La structure toute entière était recouverte d'un beau calcaire blanc poli provenant des collines de Toura. Ce matériau très prisé fut enlevé au XVIe siècle pour servir à la décoration des mosquées du Caire.
Les "bâtisseurs" ne travaillaient que pendant la saison de la crue du Nil. Contrairement aux idées reçues, ce n'étaient pas forcément des esclaves. Kheops, Kephren et Mykerinos, furent construites par les pharaons de la IVe dynastie, vers 2 600 avant JC .
Situons l'époque : En Egypte, Kheops, fils et héritier de Snefrou, réfléchit à l'ébauche de l'immense nécropole de Gizeh. La construction de la pyramide de Kheops est évaluée entre 2590-2565 avant JC, celle de Képhren 2558-2533 avant JC et celle de Mykérinos de 2533-2515 avant JC. Toutes les pyramides du plateau datent de la IVe dynastie, durant l'Ancien Empire. En France, à la même époque, l'âge de cuivre débutait.
Le Sphinx représenterait Képhren, pharaon de la IVe dynastie. Il mesure 73,2 mètres de longueur pour 19,8 mètres de hauteur, taillé dans un affleurement calcaire naturel. Sa largeur atteint 14 mètres. Ces dimensions exceptionnelles font du Sphinx la plus grande statue de pierre du monde. Selon la plupart des égyptologues, il aurait été taillé dans la roche il y a 4 500 ans. Pourtant, l'Américain John West prétend que la construction du Sphinx date de 6 000 avant notre ère. Selon lui, le visage du Sphinx n'est pas celui de Kephren...
Les énormes pattes du Sphinx enserrent une stèle relatant un rêve que fit Thoumotsis IV (-1400 à -1390) lorsqu'il était prince. Quel fut ce songe ? Le Sphinx dit à Thoumotsis qu'il deviendrait roi s'il le dégageait du sable, qui le recouvrait presque tout entier à l'époque. Ce qu'il fit... Et il devint pharaon !
Si les pyramides de Gizeh sont les plus célèbres d'Egypte, il en existe d'autres, notamment en Nubie. Au total, on dénombre au moins 80 pyramides datant de l'Egypte antique sur tout le territoire. La plus ancienne fut érigée à Saqqarah. Il s'agit de la pyramide à degrés commandée par Djeser (2770 à 2730 avant JC).
Il semble acquis que les pyramides servaient de sépultures ou de cénotaphes (tombeaux élévés à la mémoire d'une personne enterrée ailleurs).
Terminons par un constat : la pyramide fascine. La forme pyramidale s'enrobe de mystères. Elle n'est d'ailleurs pas une exclusivité égyptienne. Au Soudan, en Chine, en Inde, au Pérou, au Mexique, au Guatemala, au Honduras.
Par ailleurs, la pyramide du Louvre à Paris porte-t-elle la marque du Diable, avec ses supposées 666 facettes ? Nous avons contacté Ieoh Ming Pei, l'architecte sino-américain qui l'a construite. Il a refusé de confirmer ou d'infirmer ce chiffre...
Auteur: Cristal Noir
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Alphonse de Lamartine
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Galaxies
http://www.dailymotion.com/video/xca3qj ... galax_tech
http://www.dailymotion.com/video/xca4cf ... galax_tech
http://www.dailymotion.com/video/xca6sc ... galax_tech
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-480
19 septembre
Défaite héroïque de Léonidas aux Thermopyles
Entouré de sept cents volontaires spartiates, thébains et platéens, Léonidas Ier, roi de Sparte, résiste héroïquement aux plusieurs milliers de Perses qui l’entourent. Le chef des Lacédémoniens et ses hommes luttent jusqu’à la mort pour couvrir le retrait du gros des troupes grecques. En effet, certainement suite à une trahison, les Perses avaient trouvé le moyen de prendre les Grecs à revers, contournant ainsi leur plan de défense. Les grecs se replient alors pour se concentrer sur l’isthme de Corinthe. Quant à Athènes, elle sera saccagée par les Perses et le Parthénon, alors en bois, sera incendié.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de Sparte - Histoire de la Perse - Histoire du Parthénon - Histoire de la Grèce antique
1356
19 septembre
Défaite de Poitiers
L'armée française est écrasée par les archers anglais lors de la première véritable bataille de la guerre de Cent ans (1356-1453). Le Roi de France, Jean II Le Bon, et son fils, Philippe le Hardi, sont faits prisonniers. Le Prince Noir les conduit à Bordeaux.
Voir aussi : Jean II le Bon - Philippe le Hardi - Histoire de Poitiers - Prince Noir - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1440
19 septembre
Arrestation de Gilles de Rais
Le fidèle compagnon d'armes de Jeanne d'Arc est accusé du meurtre de plusieurs centaines de jeunes garçons. Il est arrêté et écroué au château de Nantes. Au cours de son procès, il reconnaît ses crimes "avec grandes effusions de larmes". Dans l'imaginaire populaire, Gilles de Rais est souvent identifié à Barbe-Bleue.
Voir aussi : Procès - Arrestation - Jeanne d'Arc - Histoire du Moyen-Âge
1551
19 septembre
Naissance de Henri III
Le troisième fils de Henri II et de Catherine de Médicis est baptisé Alexandre-Edouard à sa naissance. Il deviendra Henri lors de sa confirmation. Sa mère le fera élire Roi de Pologne en 1573 à 22 ans. Il n'aura pas le temps d'exercer cette fonction car il est brutalement appelé à succéder sur le trône de France à son frère, Charles IX. Henri III sera souvent critiqué pour sa personnalité complexe et son goût pour les "mignons".
Voir aussi : Naissance - Henri III - Histoire des Valois
1759
19 septembre
Chute de Québec
Bombardés par la marine britannique depuis deux mois, les Français assiégés dans Québec capitulent. Le capitaine John Knox prend possession de la ville qui n'est plus qu'un champ de ruines. Le 13 septembre précédent, l'infanterie britannique avait défait les troupes françaises lors de la bataille des plaines d'Abraham, bataille au cours de laquelle Montcalm avait été tué. Les 15 000 habitants de la province deviennent sujets de la couronne d'Angleterre. L'armée française se replie sur Montréal qui tombera à son tour aux mains des Anglais un an plus tard.
Voir aussi : Histoire du Québec - Capitulation - Siège - Histoire de la Politique
1783
19 septembre
Les frères Montgolfier bluffent Versailles
Devant la cour réunie par un Louis XVI féru d'inventions, les deux frères réussissent l'exploit de faire voler un ballon de 400 mètres cubes emmenant à son bord un coq, un canard et un mouton. L'idée d'inventer un ballon à air chaud était venue à Joseph en novembre 1782.
Voir aussi : Ballon - Histoire de Versailles - Vol - Montgolfière - Montgolfier - Histoire de l'Aéronautique
1811
19 septembre
Les sapeurs-pompiers deviennent militaires
A la suite d'un terrible incendie qui ravage l'ambassade d'Autriche à Paris au mois de juillet 1810, Napoléon Ier décide de remplacer les anciens gardes-pompiers par un bataillon de sapeurs-pompiers qui sera désormais militarisé, caserné et portera l'uniforme. En mars 1967, le corps des sapeurs-pompiers de Paris sera érigé en brigade de l'arme du génie. Leur devise :" Sauver ou périr.
Voir aussi : Pompiers - Histoire des Institutions
1851
19 septembre
Premier numéro du New-York Times
Le célèbre quotidien américain voit le jour sous le nom "New-York Daily Times". Il passera en couleurs le 16 octobre 1997.
Voir aussi : Histoire de la Presse
1851
19 septembre
Flaubert donne vie à Emma dans "Madame Bovary"
L'écrivain français entame l'écriture de "Madame Bovary". Il se consacrera à cette œuvre durant quatre ans et demi.
Voir aussi : Flaubert - Histoire des Romans
1870
19 septembre
Début du siège de Paris par les Prussiens
La capitale est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois, dans le froid et la faim, malgré les différentes tentatives de sortie des Parisiens. La France capitule le 28 janvier 1871.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de la Commune de Paris - Siège - Histoire de la Prusse - Gambetta - Histoire de la Guerre de 1870
1899
19 septembre
Dreyfus grâcié
Le président de la République Emile Loubet, suivant l'avis de son président du Conseil, Waldeck-Rousseau, gracie Alfred Dreyfus, qui avait été condamné quelques jours auparavant à 10 ans de réclusion lors de la révision de son procès. L'officier français, accusé à tort d'avoir divulgué des informations militaires à l'armée allemande lors de la guerre de 1870, avait été condamné à la déportation à vie sur l'île du Diable en Guyane en décembre 1894. La mobilisation des dreyfusards, et notamment de Emile Zola, avait permis qu'il soit rejugé. Dès le lendemain de la grâce présidentielle, Alfred Dreyfus est remis en liberté. L'"affaire" qui a divisé la France pendant cinq ans s'apaise.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Histoire de la Troisième République
1957
19 septembre
Dalida reçoit un disque d’or pour Bambino
Le premier titre de Dalida s’intitule "Madonna". Elle devra attendre son troisième 45 tours pour obtenir les faveurs du public. Matraqué pendant des mois sur Europe 1, Bambino est le premier disque d’or de la chanson française. Il récompense l’artiste pour 300 000 exemplaires vendus.
Voir aussi : 45 tours - Disque - Dalida - Histoire de la Chanson
2006
19 septembre
Coup d’Etat en Thaïlande
Le général Sonthi Boonyaratglin mène un coup d’Etat militaire en Thaïlande et renverse le gouvernement civil de Thaksin Shinawatra. Ce dernier se trouve alors à New-York pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies. Il prononce aussitôt l’état d’urgence. Mais la loi martiale est proclamée dans tout le pays, le gouvernement est défait, les médias sont censurés et la Constitution abrogée. Un gouvernement civil sera mis en place début octobre, avec la nomination de Surayud Chulanont au poste de Premier ministre et l’établissement d’une constitution provisoire. Au pouvoir depuis janvier 2001, le richissime homme d’affaire Shinawatra avait progressivement perdu sa popularité à cause d’affaires de corruption et d’abus de pouvoir. Le roi Bhumibol Adulyadej, dit Rama IX, soutient, quant à lui, les responsables du putsch. L’histoire de la Thaïlande semble rythmée par les coups d’Etat, lesquels se sont succédés de 1932 à 1992.
Voir aussi : Histoire des Coups d'Etat
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
19 septembre
Défaite héroïque de Léonidas aux Thermopyles
Entouré de sept cents volontaires spartiates, thébains et platéens, Léonidas Ier, roi de Sparte, résiste héroïquement aux plusieurs milliers de Perses qui l’entourent. Le chef des Lacédémoniens et ses hommes luttent jusqu’à la mort pour couvrir le retrait du gros des troupes grecques. En effet, certainement suite à une trahison, les Perses avaient trouvé le moyen de prendre les Grecs à revers, contournant ainsi leur plan de défense. Les grecs se replient alors pour se concentrer sur l’isthme de Corinthe. Quant à Athènes, elle sera saccagée par les Perses et le Parthénon, alors en bois, sera incendié.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de Sparte - Histoire de la Perse - Histoire du Parthénon - Histoire de la Grèce antique
1356
19 septembre
Défaite de Poitiers
L'armée française est écrasée par les archers anglais lors de la première véritable bataille de la guerre de Cent ans (1356-1453). Le Roi de France, Jean II Le Bon, et son fils, Philippe le Hardi, sont faits prisonniers. Le Prince Noir les conduit à Bordeaux.
Voir aussi : Jean II le Bon - Philippe le Hardi - Histoire de Poitiers - Prince Noir - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1440
19 septembre
Arrestation de Gilles de Rais
Le fidèle compagnon d'armes de Jeanne d'Arc est accusé du meurtre de plusieurs centaines de jeunes garçons. Il est arrêté et écroué au château de Nantes. Au cours de son procès, il reconnaît ses crimes "avec grandes effusions de larmes". Dans l'imaginaire populaire, Gilles de Rais est souvent identifié à Barbe-Bleue.
Voir aussi : Procès - Arrestation - Jeanne d'Arc - Histoire du Moyen-Âge
1551
19 septembre
Naissance de Henri III
Le troisième fils de Henri II et de Catherine de Médicis est baptisé Alexandre-Edouard à sa naissance. Il deviendra Henri lors de sa confirmation. Sa mère le fera élire Roi de Pologne en 1573 à 22 ans. Il n'aura pas le temps d'exercer cette fonction car il est brutalement appelé à succéder sur le trône de France à son frère, Charles IX. Henri III sera souvent critiqué pour sa personnalité complexe et son goût pour les "mignons".
Voir aussi : Naissance - Henri III - Histoire des Valois
1759
19 septembre
Chute de Québec
Bombardés par la marine britannique depuis deux mois, les Français assiégés dans Québec capitulent. Le capitaine John Knox prend possession de la ville qui n'est plus qu'un champ de ruines. Le 13 septembre précédent, l'infanterie britannique avait défait les troupes françaises lors de la bataille des plaines d'Abraham, bataille au cours de laquelle Montcalm avait été tué. Les 15 000 habitants de la province deviennent sujets de la couronne d'Angleterre. L'armée française se replie sur Montréal qui tombera à son tour aux mains des Anglais un an plus tard.
Voir aussi : Histoire du Québec - Capitulation - Siège - Histoire de la Politique
1783
19 septembre
Les frères Montgolfier bluffent Versailles
Devant la cour réunie par un Louis XVI féru d'inventions, les deux frères réussissent l'exploit de faire voler un ballon de 400 mètres cubes emmenant à son bord un coq, un canard et un mouton. L'idée d'inventer un ballon à air chaud était venue à Joseph en novembre 1782.
Voir aussi : Ballon - Histoire de Versailles - Vol - Montgolfière - Montgolfier - Histoire de l'Aéronautique
1811
19 septembre
Les sapeurs-pompiers deviennent militaires
A la suite d'un terrible incendie qui ravage l'ambassade d'Autriche à Paris au mois de juillet 1810, Napoléon Ier décide de remplacer les anciens gardes-pompiers par un bataillon de sapeurs-pompiers qui sera désormais militarisé, caserné et portera l'uniforme. En mars 1967, le corps des sapeurs-pompiers de Paris sera érigé en brigade de l'arme du génie. Leur devise :" Sauver ou périr.
Voir aussi : Pompiers - Histoire des Institutions
1851
19 septembre
Premier numéro du New-York Times
Le célèbre quotidien américain voit le jour sous le nom "New-York Daily Times". Il passera en couleurs le 16 octobre 1997.
Voir aussi : Histoire de la Presse
1851
19 septembre
Flaubert donne vie à Emma dans "Madame Bovary"
L'écrivain français entame l'écriture de "Madame Bovary". Il se consacrera à cette œuvre durant quatre ans et demi.
Voir aussi : Flaubert - Histoire des Romans
1870
19 septembre
Début du siège de Paris par les Prussiens
La capitale est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois, dans le froid et la faim, malgré les différentes tentatives de sortie des Parisiens. La France capitule le 28 janvier 1871.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de la Commune de Paris - Siège - Histoire de la Prusse - Gambetta - Histoire de la Guerre de 1870
1899
19 septembre
Dreyfus grâcié
Le président de la République Emile Loubet, suivant l'avis de son président du Conseil, Waldeck-Rousseau, gracie Alfred Dreyfus, qui avait été condamné quelques jours auparavant à 10 ans de réclusion lors de la révision de son procès. L'officier français, accusé à tort d'avoir divulgué des informations militaires à l'armée allemande lors de la guerre de 1870, avait été condamné à la déportation à vie sur l'île du Diable en Guyane en décembre 1894. La mobilisation des dreyfusards, et notamment de Emile Zola, avait permis qu'il soit rejugé. Dès le lendemain de la grâce présidentielle, Alfred Dreyfus est remis en liberté. L'"affaire" qui a divisé la France pendant cinq ans s'apaise.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Histoire de la Troisième République
1957
19 septembre
Dalida reçoit un disque d’or pour Bambino
Le premier titre de Dalida s’intitule "Madonna". Elle devra attendre son troisième 45 tours pour obtenir les faveurs du public. Matraqué pendant des mois sur Europe 1, Bambino est le premier disque d’or de la chanson française. Il récompense l’artiste pour 300 000 exemplaires vendus.
Voir aussi : 45 tours - Disque - Dalida - Histoire de la Chanson
2006
19 septembre
Coup d’Etat en Thaïlande
Le général Sonthi Boonyaratglin mène un coup d’Etat militaire en Thaïlande et renverse le gouvernement civil de Thaksin Shinawatra. Ce dernier se trouve alors à New-York pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies. Il prononce aussitôt l’état d’urgence. Mais la loi martiale est proclamée dans tout le pays, le gouvernement est défait, les médias sont censurés et la Constitution abrogée. Un gouvernement civil sera mis en place début octobre, avec la nomination de Surayud Chulanont au poste de Premier ministre et l’établissement d’une constitution provisoire. Au pouvoir depuis janvier 2001, le richissime homme d’affaire Shinawatra avait progressivement perdu sa popularité à cause d’affaires de corruption et d’abus de pouvoir. Le roi Bhumibol Adulyadej, dit Rama IX, soutient, quant à lui, les responsables du putsch. L’histoire de la Thaïlande semble rythmée par les coups d’Etat, lesquels se sont succédés de 1932 à 1992.
Voir aussi : Histoire des Coups d'Etat
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Gilles de Montmorency-Laval, plus connu sous le nom de Gilles de Rais, né en septembre ou octobre 1404 au château de Machecoul (ou au château de Champtocé-sur-Loire ?), mort le 26 octobre 1440 à Nantes, est un seigneur de Bretagne, connu pour avoir été Maréchal de France et compagnon d'armes de Jeanne d'Arc.
Appelé à l'époque « Gilles de Rais » (également « Gilles de Ray », « Gilles de Raiz », « Gilles de Rayz » ; on dirait aujourd'hui « Gilles de Retz »), baron de Retz, seigneur de Machecoul, de Tiffauges, de Pouzauges, de Champtocé-sur-Loire, d'Ingrandes, de La Bénate, du Coutumier, de Bourgneuf-en-Retz, de Bouin, etc., il se proclamait également[note 1], alors que ce titre était tenu par le comte Pierre Ier de Luxembourg-Saint-Pol, comte de Brienne.
Il fut une grande figure de la guerre de Cent Ans avant de tomber dans la décadence et la débauche, jusqu'à être condamné par un tribunal ecclésiastique « pour sorcellerie, sodomie, et meurtres de trente petits enfants», bien que le nombre de ses crimes divise les historiens.
Certains auteurs voient en lui le personnage de « Barbe bleue », le « plus grand tueur en série de l'histoire de France », bien que ces appellations soient anachroniques.
Appartenant à la double maison de Montmorency-Laval, Gilles de Rais est né en septembre ou octobre 1404 au château de Machecoul, capitale du Pays de Retz, baronnie de Bretagne ou, selon certains historiens, au château de Champtocé-sur-Loire, « en une chambre appelée la Tour noire ».
Condamné à être pendu puis brûlé pour sorcellerie, sodomie et meurtres d'enfants, il est mort le 26 octobre 1440 à Nantes.
Gilles de Montmorency-Laval était baron de Retz, et seigneur de Machecoul, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, La Bénate, Pornic, Princé, Vue, Bouin, Ingrandes, Champtocé-sur-Loire, etc. Ses immenses revenus, ses alliances et sa parenté avec de grandes familles nobles (Montmorency, Laval, Thouars, Craon, etc.), firent de lui un des seigneurs les plus en vue de son époque.
En 1400, Jeanne Chabot, dite Jeanne de Rais « la Sage » (1331-1406), dame de Retz, fille de Gérard V Chabot dit « Gérard V de Rais », et dernière héritière sans enfant de la famille de Rais, désigna son arrière-petit-cousin Guy II de Montmorency-Laval (fils de Guy « Brumor » de Montmorency-Laval et petit-fils de Foulques de Montmorency-Laval), futur père de Gilles de Rais, comme seul héritier, à l'unique condition qu'il abandonnât pour lui et ses descendants le nom et les armes de Laval, pour prendre les armes et le nom de Rais. Il hérita de ce fait des seigneuries de Machecoul, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Pornic, Princé, Vue, Bouin, qui forment la « baronnie de Rais », correspondant peu ou prou à l'actuel Pays de Retz).
Guy II de Montmorency-Laval, après avoir consenti en février 1404 au mariage avec Marie de Craon, la fille de Jean de Craon, devint baron de Retz (et se nomma Guy II de Laval-Rais), doyen des barons de Bretagne, titre dont son fils aîné Gilles héritera.
Après la mort de sa mère en 1415 et de son père la même année (ou au commencement de l'année 1416), Gilles et son frère René sont élevés par leur grand-père maternel, Jean de Craon, à la réputation sulfureuse, contrairement au vœu formulé par leur père Guy II de Laval-Rais qui, dans son testament, avait désigné pour tuteur un cousin, Jean de Tournemine, seigneur de la Hunaudaye.
Après deux fiançailles rompues par la mort "prématurée" chaque fois de la fiancée, Gilles de Rais, respectant un troisième contrat de mariage signé le 30 novembre 1420, finit par se résoudre à se marier le 26 juin 1422. Il épouse à l'âge de 17 ans, en l'église Saint-Maurille de Chalonnes-sur-Loire, Catherine de Thouars, fille de Milet (Miles) de Thouars (fils de Hugues II de Thouars, seigneur de Tiffauges et de Béatrix de Montjean), qu'il aurait prétendument "enlevée" dans ce but, le 24 avril 1420. Cette épouse ne lui donnera qu'une fille unique, Marie (1429-1457), qui se mariera à l'amiral Prigent de Coëtivy puis au maréchal André de Lohéac. Ce genre de tractations étaient courantes à l'époque.
Petit-neveu du connétable Bertrand du Guesclin — le héros du siècle précédent dans les premières luttes de cette interminable guerre contre les Anglais — Gilles de Rais entreprend une carrière militaire, qui allait se révéler brillante. Il s'illustre d'abord sous les ordres de Jean V de Bretagne en prenant une part active dans les querelles résiduelles de la guerre de Succession de Bretagne entre les Montfort et les Penthièvre (1420).
Il combat ensuite contre les Anglais à partir de 1427 (jusqu'en 1431). Étant passé au service du roi de France Charles VII, il emporta d'assaut, en 1427, le château du Lude, dont il tua le commandant. Il reprit encore aux Anglais la forteresse de Rainefort (Rennefort) et le château de Malicorne-sur-Sarthe, dans le comté du Maine.
Lors de la guerre de Cent Ans, dont il sera un des héros, on le trouve notamment aux côtés de Jeanne d'Arc. En 1429, il fut un des principaux capitaines qui l'aidèrent à faire entrer des vivres dans Orléans, et il se distingua à la prise de Jargeau le 12 juin 1429.
Après l'éclatante victoire de Patay, Charles VII est sacré roi de France à Reims le 17 juillet 1429. et Gilles de Rais, mandaté « d'aller quérir la Sainte Ampoule »
Son échec, avec Jeanne d'Arc, lors du siège de Paris — dû à la trahison de Georges de La Trémoille qui a fait se replier l'armée française — entraîne son discrédit auprès de la Cour et l'incite à se retirer sur ses terres et en particulier dans son château de Tiffauges en Vendée, lieu où se seraient déroulés les crimes dont il fut accusé.
Il se signala, en 1430, à la prise de Melun, et l'année suivante à la levée du siège de Lagny-sur-Marne par les Anglais. En 1436, il commandait avec le maréchal Pierre de Rieux l'avant-garde de l'armée française, sous les ordres du connétable de Richemont. Cette armée étant arrivée devant Sillé-le-Guillaume dans le Maine en présence des Anglais, les deux partis se séparèrent sans combattre.
Héritier à vingt ans d'un patrimoine considérable, il fut marié à Catherine de Thouars qui lui apporta en dot de nombreuses terres en Poitou. Il devint en 1432 l'un des plus riches seigneurs du royaume après la mort de son aïeul maternel, Jean de Craon, seigneur de La Suze-sur-Sarthe, de Champtocé-sur-Loire, d'Ingrandes, etc. On évaluait sa fortune à trois cent mille livres de rente, sans compter les profits de ses droits seigneuriaux, les émoluments de ses charges et un mobilier de cent mille écus d'or. Mais il en eut bientôt dissipé la plus grande partie par ses prodigalités, son faste et ses débauches.
Il eut d'abord une garde de deux cents hommes à cheval, dépense que les plus grands princes pouvaient à peine soutenir dans ce temps-là, et il traînait en outre à sa suite plus de cinquante individus, chapelains, enfants de chœur, musiciens, pages, serviteurs, etc., la plupart agents ou complices de son libertinage, et tous montés et nourris à ses dépens. Sa chapelle était tapissée de drap d'or et de soie. Les ornements, les vases sacrés étaient d'or et enrichis de pierreries. Il avait aussi un jeu d'orgues qu'il faisait toujours porter devant lui. Ses chapelains, habillés d'écarlate doublé de menu vair et de petit gris, portaient les titres de doyen, de chantre, d'archidiacre, même d'évêque, et il avait de plus député au pape pour obtenir la permission de se faire précéder par un porte-croix. Il donnait à grands frais des représentations de Mystères, les seuls spectacles connus alors. Pour se livrer à ces profusions, il aliéna une partie de ses terres à Jean de Malestroit, évêque de Nantes, aux chapitres de la cathédrale et de la collégiale de cette ville.
Mais tout cela occasionnait des frais énormes qui l'obligèrent en 1434, à vendre à Jean V le Sage, duc de Bretagne, les places de Mauléon, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Le Loroux-Bottereau, Pornic et Champtocé.
Six ans jour pour jour après la prise d'Orléans du 8 mai 1429, Gilles de Rais offrit à la ville d'Orléans une série de reconstitutions de la bataille jouée par des centaines d'acteurs nourris, logés et changés à chaque représentation. Ce fut lors de ce « Mystère du siège d'Orléans » dont les représentations durèrent un an, et de ses frais énormes, que les difficultés financières du prince prirent un tour dramatique, sans espoir d'y remédier. Face à cela sa famille fut incitée à lui intenter un procès (qu'elle gagna) afin d'interdire à quiconque d'acheter des terres lui appartenant. Elle obtint un arrêt du parlement de Paris qui défendait au maréchal d'aliéner ses domaines. Le roi n'ayant pas voulu approuver les ventes déjà faites, le duc de Bretagne s'opposa à la publication de ces défenses et refusa d'en donner de semblables dans ses États.
René de La Suze, frère de Gilles, et ses cousins André de Lohéac et Guy XIV de Laval, irrités de ce refus, tâchèrent de conserver ces places dans leur maison et résistèrent au duc ; mais ce dernier les reprit et enleva à son gendre Guy XIV de Laval la lieutenance générale de Bretagne pour la confier à Gilles de Rais, avec lequel il consomma tous ses marchés en 1437.
Ses ressources ne lui suffisant pas, Gilles de Rais avait depuis longtemps cherché d'autres moyens pour s'en procurer. Assez instruit pour son siècle, il eut recours à l'alchimie. De prétendus adeptes lui apprirent le secret de fixer les métaux ; mais il manqua le grand œuvre. Dégoûté de l'Art d'Hermès, il se jeta dans la magie. Un Anglais, nommé messire Jean, et un prêtre Florentin, François Prelati, furent successivement ses maîtres et l'aidèrent dans ses conjurations.
On dit qu'il promettait tout au diable, excepté son âme et sa vie. Mais tandis qu'il prodiguait l'encens au démon et qu'il faisait l'aumône en son honneur, il continuait ses exercices pieux avec ses chapelains, alliant ainsi une extrême superstition aux pratiques les plus impies et à la dépravation de mœurs la plus criminelle.
En effet, il semble que ce fut à cette époque qu'il commença d'immoler des enfants, soit pour mettre plus de raffinement dans ses plaisirs abominables, soit pour employer leurs sangs, leurs cœurs ou quelques autres parties de leurs corps dans ses charmes diaboliques.
Des parents, des amis de Gilles de Rais comme Princay, ou Roger de Briqueville, ou encore Gilles de Sillé, semblent même avoir été les complices de ses horribles débauches, soit en lui procurant des victimes, soit en maltraitant ou en menaçant les parents pour étouffer leurs plaintes.
Dès la Pentecôte 1440, un conflit larvé s'installe entre Gilles de Rais et l'Église, qu'il aurait défiée en reprenant par la force une de ses possessions à Saint-Étienne-de-Mer-Morte
De ce fait, Gilles de Rais tombe sous la juridiction de l'Église, et permet à celle-ci de lancer parallèlement une procédure pour enquêter sur les rumeurs qui courent à son encontre. Le 13 septembre 1440, Jean de Malestroit, l'évêque de Nantes cite Gilles de Rais à comparaître après avoir recueilli des témoignages et des rumeurs sur les exactions de celui-ci. Contrairement à ce qui est communément affirmé, lorsqu'il est arrêté le 15 septembre 1440, il n'est pas accusé d'avoir violé, torturé et assassiné un certain nombre d'enfants, notamment dans le cadre de rites sataniques, durant les huit années précédentes, mais d'être entré armé dans une église et d'avoir, pendant l'office, molesté et arrêté un homme lige du duc de Bretagne. Ce n'est que le 8 octobre qu'il découvrira devant le tribunal de l'inquisition ses véritables chefs d'accusation, les plus graves de l'époque : sodomie, sorcellerie et assassinat. Cette précision sur son arrestation permet de comprendre pourquoi Gilles de Rais se laisse capturer sans opposer de résistance.
S'ouvre alors l'instruction du procès civil qui va être l'instrument de sa chute. Il est emprisonné dans le château de Nantes tandis que le duc de Bretagne charge son commissaire, Jean de Toucherond, de commencer une enquête. Deux des gens de Gilles de Rais sont arrêtés, Henriet et Étienne Corillaut dit Pontou ou Poitou.
Plaque du clocher de Saint-Étienne-de-Mer-Morte, commémorant l'arrestation de Gilles de Rais : « Gilles de Raiz, Maréchal de France, pénétra en cette église, le jour de la Pentecôte 1440, en armes, à la tête de ses routiers pendant la grand'messe. Il s'emparait de Jean le Ferron, clerc tonsuré, qu'il enfermait en sa forteresse toute proche. Jean de Malestroit, évêque de Nantes le citait à comparaître devant son official par mandement du 13 septembre. Jean V duc de Bretagne, faisait arrêter Gilles dès le lendemain. Il avouait ses crimes. Jugé, condamné, il fut mis au gibet en prairie de Biesse à Nantes le 26 octobre 1440. »
Le procès qui s'ouvre à Nantes le 8 octobre 1440 est très bien préparé et suit une stratégie machiavélique, visant à le désarmer. Gilles de Rais a la possibilité de récuser les juges pour partialité à l'ouverture du procès, mais l'acte d'accusation ne fait alors état que de l'acte véniel mentionné précédemment, ce qui soulage l'accusé qui reconnaît la compétence des juges.
Ce n'est qu'à la deuxième audience, le 13 octobre 1440 , que l'acte d'accusation complet est dévoilé, mais il est alors trop tard pour l'accusé de récuser les juges. Gilles de Rais se rend compte qu'il a affaire à un dossier d'accusation très étoffé et que de plus, les langues se délient. Les témoignages à charge commencent à affluer, identiques les uns aux autres. Ses valets et ses complices présumés qui l'auraient assisté dans ses crimes, également arrêtés et le voyant sans ressources, se mettent à l'accabler
Gilles de Rais comprend alors qu'il a été piégé et qu'il ne pourra résister longtemps face à ces accusations. Il s'emporte et se révolte, ce qui entraîne en réaction son excommunication par l'évêque qui préside le procès. Cette excommunication l'effraie et il se résout alors à faire des aveux en échange de la levée de cette sanction, ce qui lui est accordé. Certains auteurs y voient une preuve de sa foi en l'Église et dans le jugement de Dieu.
Sa confession, prononcée dans sa prison puis répétée à l'audience du 22 octobre, horrifie l'assistance tant les détails de la cruauté décrite dépassent l'entendement
Gilles de Rais s'était en outre rendu coupable du crime de félonie. En effet, après avoir vendu à son suzerain la place de Saint-Étienne-de-Mer-Morte, il s'en était remis en possession en menaçant le gouverneur d'égorger son frère s'il ne la lui livrait pas.
Le jugement est prononcé le 25 octobre par le tribunal présidé par le procureur et sénéchal de Bretagne, Pierre de l'Hôpital : Gilles de Rais et ses deux valets sont condamnés à être pendus puis brûlés. À sa demande, le tribunal lui accorde trois faveurs : le jour de l'exécution, les familles des victimes pourront organiser une procession, il sera exécuté avant ses complices et son corps ne sera pas entièrement brûlé pour être inhumé.
Le lendemain matin, le 26 octobre 1440 après une messe à la cathédrale Saint-Pierre de Nantes, l'exécution est accomplie, selon les sources, en prairie de Biesse ou sur le site actuel de l'Hôtel-Dieu. Tandis que ses valets, Poitou et Henriet, sont laissés sur le bûcher, le corps de Gilles de Rais en est retiré, avant d'être trop abîmé par les flammes. Conformément à la requête qu'il avait formulée et qu'on lui avait accordée avant son exécution, son corps est enseveli dans l'église du monastère des Carmes, à Nantes. Ce monastère et le monument funéraire dédié à sa mémoire furent détruits durant la Révolution française.
Le procès de Gilles de Rais est l'un des tout premiers procès des barons du royaume, qui jusque là étaient maîtres en leur baronnie, et ne relevaient de la justice de personne.
Dans les souterrains du château de La Suze-sur-Sarthe, qui lui a appartenu, quelque quarante-neuf crânes humains auraient été découverts ultérieurement. Il est aujourd'hui difficile de se prononcer sur la réalité et le nombre exact des victimes. À l'époque, l'accusation lui a reproché cent quarante meurtres. Gilles de Rais disposait de ses hommes de main, qui auraient été parfois des anciennes victimes, et auraient servi de rabatteurs. Ils auraient cherché dans un premier temps les enfants livrés à eux-mêmes, sinon ils auraient engagé des enfants à travailler au château (ce qui était un privilège), puis, si les parents demandaient des nouvelles, on leur aurait rétorqué souvent que leur enfant indigne s'était enfui.
Le doute sur la culpabilité de Gilles de Rais a toujours régné, si bien qu'en novembre 1992, un tribunal composé d'anciens ministres, de parlementaires et d'experts s'est réuni au Sénat pour se livrer à une révision du procès de Gilles de Rais, laquelle révision a abouti à son acquittement. Ce jugement n'a qu'une valeur indicative, aucune juridiction constituée n'étant compétente pour réviser un procès du XVe siècle.
Dans son livre Le Procès de Gilles de Rais, paru en 1965, Georges Bataille voit en Gilles de Rais la figure exemplaire d'une époque de la féodalité où la raison balbutiante n'avait pas encore muselé la fête archaïque de la violence : « Sa noblesse a le sens d'une violence ne regardant rien et devant laquelle il n'est rien qui ne cède».
Dans son livre Plaidoyer pour Gilles de Rais, Jean-Pierre Bayard présente Gilles de Rais comme une victime de l'Inquisition.
Le fait qu'un criminel présumé de cette ampleur ait côtoyé Jeanne d'Arc a fait couler beaucoup d'encre chez les écrivains, qui ont fantasmé autour de ce « démon à côté d'un ange ». Les écrits de l'époque ne nous permettent en fait que de faire des spéculations invérifiables sur les relations de Gilles de Rais et de Jeanne d'Arc. Il semblerait néanmoins que Gilles de Rais n'ait commencé ses forfaits supposés qu'après l'épopée de Jeanne d'Arc. Il est probable en revanche que, fidèle à son éducation et à ses habitudes, Gilles de Rais ait eu un tempérament violent lors des campagnes militaires. Si Gilles de Rais a régulièrement manifesté pendant sa vie des comportements de personne influençable et croyante, il était proche du parti de Georges de La Trémoille, qui n'était pas admirateur de Jeanne d'Arc. Il demeure donc difficile de spéculer sur les relations entre Gilles et Jeanne.
Le maréchal Gilles de Rais ne laissa qu'une fille (dont la paternité serait par ailleurs contestée) : Marie de Montmorency-Laval dite « Marie de Rais », qui lui succéda à la tête de la baronnie de Retz. Elle fut mariée deux fois (avec Prigent VII de Coëtivy puis avec André de Lohéac), et mourut sans enfant en 1458. C'est son oncle René de La Suze, frère cadet de Gilles de Rais, qui hérita ensuite de la baronnie de Retz (« René de Rais »), que sa fille unique, Jeanne de Rais (mariée à François de Chauvigny), légua par testament, en 1481, à François II, duc de Bretagne.
http://www.heresie.com/rais/
Appelé à l'époque « Gilles de Rais » (également « Gilles de Ray », « Gilles de Raiz », « Gilles de Rayz » ; on dirait aujourd'hui « Gilles de Retz »), baron de Retz, seigneur de Machecoul, de Tiffauges, de Pouzauges, de Champtocé-sur-Loire, d'Ingrandes, de La Bénate, du Coutumier, de Bourgneuf-en-Retz, de Bouin, etc., il se proclamait également[note 1], alors que ce titre était tenu par le comte Pierre Ier de Luxembourg-Saint-Pol, comte de Brienne.
Il fut une grande figure de la guerre de Cent Ans avant de tomber dans la décadence et la débauche, jusqu'à être condamné par un tribunal ecclésiastique « pour sorcellerie, sodomie, et meurtres de trente petits enfants», bien que le nombre de ses crimes divise les historiens.
Certains auteurs voient en lui le personnage de « Barbe bleue », le « plus grand tueur en série de l'histoire de France », bien que ces appellations soient anachroniques.
Appartenant à la double maison de Montmorency-Laval, Gilles de Rais est né en septembre ou octobre 1404 au château de Machecoul, capitale du Pays de Retz, baronnie de Bretagne ou, selon certains historiens, au château de Champtocé-sur-Loire, « en une chambre appelée la Tour noire ».
Condamné à être pendu puis brûlé pour sorcellerie, sodomie et meurtres d'enfants, il est mort le 26 octobre 1440 à Nantes.
Gilles de Montmorency-Laval était baron de Retz, et seigneur de Machecoul, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, La Bénate, Pornic, Princé, Vue, Bouin, Ingrandes, Champtocé-sur-Loire, etc. Ses immenses revenus, ses alliances et sa parenté avec de grandes familles nobles (Montmorency, Laval, Thouars, Craon, etc.), firent de lui un des seigneurs les plus en vue de son époque.
En 1400, Jeanne Chabot, dite Jeanne de Rais « la Sage » (1331-1406), dame de Retz, fille de Gérard V Chabot dit « Gérard V de Rais », et dernière héritière sans enfant de la famille de Rais, désigna son arrière-petit-cousin Guy II de Montmorency-Laval (fils de Guy « Brumor » de Montmorency-Laval et petit-fils de Foulques de Montmorency-Laval), futur père de Gilles de Rais, comme seul héritier, à l'unique condition qu'il abandonnât pour lui et ses descendants le nom et les armes de Laval, pour prendre les armes et le nom de Rais. Il hérita de ce fait des seigneuries de Machecoul, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Pornic, Princé, Vue, Bouin, qui forment la « baronnie de Rais », correspondant peu ou prou à l'actuel Pays de Retz).
Guy II de Montmorency-Laval, après avoir consenti en février 1404 au mariage avec Marie de Craon, la fille de Jean de Craon, devint baron de Retz (et se nomma Guy II de Laval-Rais), doyen des barons de Bretagne, titre dont son fils aîné Gilles héritera.
Après la mort de sa mère en 1415 et de son père la même année (ou au commencement de l'année 1416), Gilles et son frère René sont élevés par leur grand-père maternel, Jean de Craon, à la réputation sulfureuse, contrairement au vœu formulé par leur père Guy II de Laval-Rais qui, dans son testament, avait désigné pour tuteur un cousin, Jean de Tournemine, seigneur de la Hunaudaye.
Après deux fiançailles rompues par la mort "prématurée" chaque fois de la fiancée, Gilles de Rais, respectant un troisième contrat de mariage signé le 30 novembre 1420, finit par se résoudre à se marier le 26 juin 1422. Il épouse à l'âge de 17 ans, en l'église Saint-Maurille de Chalonnes-sur-Loire, Catherine de Thouars, fille de Milet (Miles) de Thouars (fils de Hugues II de Thouars, seigneur de Tiffauges et de Béatrix de Montjean), qu'il aurait prétendument "enlevée" dans ce but, le 24 avril 1420. Cette épouse ne lui donnera qu'une fille unique, Marie (1429-1457), qui se mariera à l'amiral Prigent de Coëtivy puis au maréchal André de Lohéac. Ce genre de tractations étaient courantes à l'époque.
Petit-neveu du connétable Bertrand du Guesclin — le héros du siècle précédent dans les premières luttes de cette interminable guerre contre les Anglais — Gilles de Rais entreprend une carrière militaire, qui allait se révéler brillante. Il s'illustre d'abord sous les ordres de Jean V de Bretagne en prenant une part active dans les querelles résiduelles de la guerre de Succession de Bretagne entre les Montfort et les Penthièvre (1420).
Il combat ensuite contre les Anglais à partir de 1427 (jusqu'en 1431). Étant passé au service du roi de France Charles VII, il emporta d'assaut, en 1427, le château du Lude, dont il tua le commandant. Il reprit encore aux Anglais la forteresse de Rainefort (Rennefort) et le château de Malicorne-sur-Sarthe, dans le comté du Maine.
Lors de la guerre de Cent Ans, dont il sera un des héros, on le trouve notamment aux côtés de Jeanne d'Arc. En 1429, il fut un des principaux capitaines qui l'aidèrent à faire entrer des vivres dans Orléans, et il se distingua à la prise de Jargeau le 12 juin 1429.
Après l'éclatante victoire de Patay, Charles VII est sacré roi de France à Reims le 17 juillet 1429. et Gilles de Rais, mandaté « d'aller quérir la Sainte Ampoule »
Son échec, avec Jeanne d'Arc, lors du siège de Paris — dû à la trahison de Georges de La Trémoille qui a fait se replier l'armée française — entraîne son discrédit auprès de la Cour et l'incite à se retirer sur ses terres et en particulier dans son château de Tiffauges en Vendée, lieu où se seraient déroulés les crimes dont il fut accusé.
Il se signala, en 1430, à la prise de Melun, et l'année suivante à la levée du siège de Lagny-sur-Marne par les Anglais. En 1436, il commandait avec le maréchal Pierre de Rieux l'avant-garde de l'armée française, sous les ordres du connétable de Richemont. Cette armée étant arrivée devant Sillé-le-Guillaume dans le Maine en présence des Anglais, les deux partis se séparèrent sans combattre.
Héritier à vingt ans d'un patrimoine considérable, il fut marié à Catherine de Thouars qui lui apporta en dot de nombreuses terres en Poitou. Il devint en 1432 l'un des plus riches seigneurs du royaume après la mort de son aïeul maternel, Jean de Craon, seigneur de La Suze-sur-Sarthe, de Champtocé-sur-Loire, d'Ingrandes, etc. On évaluait sa fortune à trois cent mille livres de rente, sans compter les profits de ses droits seigneuriaux, les émoluments de ses charges et un mobilier de cent mille écus d'or. Mais il en eut bientôt dissipé la plus grande partie par ses prodigalités, son faste et ses débauches.
Il eut d'abord une garde de deux cents hommes à cheval, dépense que les plus grands princes pouvaient à peine soutenir dans ce temps-là, et il traînait en outre à sa suite plus de cinquante individus, chapelains, enfants de chœur, musiciens, pages, serviteurs, etc., la plupart agents ou complices de son libertinage, et tous montés et nourris à ses dépens. Sa chapelle était tapissée de drap d'or et de soie. Les ornements, les vases sacrés étaient d'or et enrichis de pierreries. Il avait aussi un jeu d'orgues qu'il faisait toujours porter devant lui. Ses chapelains, habillés d'écarlate doublé de menu vair et de petit gris, portaient les titres de doyen, de chantre, d'archidiacre, même d'évêque, et il avait de plus député au pape pour obtenir la permission de se faire précéder par un porte-croix. Il donnait à grands frais des représentations de Mystères, les seuls spectacles connus alors. Pour se livrer à ces profusions, il aliéna une partie de ses terres à Jean de Malestroit, évêque de Nantes, aux chapitres de la cathédrale et de la collégiale de cette ville.
Mais tout cela occasionnait des frais énormes qui l'obligèrent en 1434, à vendre à Jean V le Sage, duc de Bretagne, les places de Mauléon, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Le Loroux-Bottereau, Pornic et Champtocé.
Six ans jour pour jour après la prise d'Orléans du 8 mai 1429, Gilles de Rais offrit à la ville d'Orléans une série de reconstitutions de la bataille jouée par des centaines d'acteurs nourris, logés et changés à chaque représentation. Ce fut lors de ce « Mystère du siège d'Orléans » dont les représentations durèrent un an, et de ses frais énormes, que les difficultés financières du prince prirent un tour dramatique, sans espoir d'y remédier. Face à cela sa famille fut incitée à lui intenter un procès (qu'elle gagna) afin d'interdire à quiconque d'acheter des terres lui appartenant. Elle obtint un arrêt du parlement de Paris qui défendait au maréchal d'aliéner ses domaines. Le roi n'ayant pas voulu approuver les ventes déjà faites, le duc de Bretagne s'opposa à la publication de ces défenses et refusa d'en donner de semblables dans ses États.
René de La Suze, frère de Gilles, et ses cousins André de Lohéac et Guy XIV de Laval, irrités de ce refus, tâchèrent de conserver ces places dans leur maison et résistèrent au duc ; mais ce dernier les reprit et enleva à son gendre Guy XIV de Laval la lieutenance générale de Bretagne pour la confier à Gilles de Rais, avec lequel il consomma tous ses marchés en 1437.
Ses ressources ne lui suffisant pas, Gilles de Rais avait depuis longtemps cherché d'autres moyens pour s'en procurer. Assez instruit pour son siècle, il eut recours à l'alchimie. De prétendus adeptes lui apprirent le secret de fixer les métaux ; mais il manqua le grand œuvre. Dégoûté de l'Art d'Hermès, il se jeta dans la magie. Un Anglais, nommé messire Jean, et un prêtre Florentin, François Prelati, furent successivement ses maîtres et l'aidèrent dans ses conjurations.
On dit qu'il promettait tout au diable, excepté son âme et sa vie. Mais tandis qu'il prodiguait l'encens au démon et qu'il faisait l'aumône en son honneur, il continuait ses exercices pieux avec ses chapelains, alliant ainsi une extrême superstition aux pratiques les plus impies et à la dépravation de mœurs la plus criminelle.
En effet, il semble que ce fut à cette époque qu'il commença d'immoler des enfants, soit pour mettre plus de raffinement dans ses plaisirs abominables, soit pour employer leurs sangs, leurs cœurs ou quelques autres parties de leurs corps dans ses charmes diaboliques.
Des parents, des amis de Gilles de Rais comme Princay, ou Roger de Briqueville, ou encore Gilles de Sillé, semblent même avoir été les complices de ses horribles débauches, soit en lui procurant des victimes, soit en maltraitant ou en menaçant les parents pour étouffer leurs plaintes.
Dès la Pentecôte 1440, un conflit larvé s'installe entre Gilles de Rais et l'Église, qu'il aurait défiée en reprenant par la force une de ses possessions à Saint-Étienne-de-Mer-Morte
De ce fait, Gilles de Rais tombe sous la juridiction de l'Église, et permet à celle-ci de lancer parallèlement une procédure pour enquêter sur les rumeurs qui courent à son encontre. Le 13 septembre 1440, Jean de Malestroit, l'évêque de Nantes cite Gilles de Rais à comparaître après avoir recueilli des témoignages et des rumeurs sur les exactions de celui-ci. Contrairement à ce qui est communément affirmé, lorsqu'il est arrêté le 15 septembre 1440, il n'est pas accusé d'avoir violé, torturé et assassiné un certain nombre d'enfants, notamment dans le cadre de rites sataniques, durant les huit années précédentes, mais d'être entré armé dans une église et d'avoir, pendant l'office, molesté et arrêté un homme lige du duc de Bretagne. Ce n'est que le 8 octobre qu'il découvrira devant le tribunal de l'inquisition ses véritables chefs d'accusation, les plus graves de l'époque : sodomie, sorcellerie et assassinat. Cette précision sur son arrestation permet de comprendre pourquoi Gilles de Rais se laisse capturer sans opposer de résistance.
S'ouvre alors l'instruction du procès civil qui va être l'instrument de sa chute. Il est emprisonné dans le château de Nantes tandis que le duc de Bretagne charge son commissaire, Jean de Toucherond, de commencer une enquête. Deux des gens de Gilles de Rais sont arrêtés, Henriet et Étienne Corillaut dit Pontou ou Poitou.
Plaque du clocher de Saint-Étienne-de-Mer-Morte, commémorant l'arrestation de Gilles de Rais : « Gilles de Raiz, Maréchal de France, pénétra en cette église, le jour de la Pentecôte 1440, en armes, à la tête de ses routiers pendant la grand'messe. Il s'emparait de Jean le Ferron, clerc tonsuré, qu'il enfermait en sa forteresse toute proche. Jean de Malestroit, évêque de Nantes le citait à comparaître devant son official par mandement du 13 septembre. Jean V duc de Bretagne, faisait arrêter Gilles dès le lendemain. Il avouait ses crimes. Jugé, condamné, il fut mis au gibet en prairie de Biesse à Nantes le 26 octobre 1440. »
Le procès qui s'ouvre à Nantes le 8 octobre 1440 est très bien préparé et suit une stratégie machiavélique, visant à le désarmer. Gilles de Rais a la possibilité de récuser les juges pour partialité à l'ouverture du procès, mais l'acte d'accusation ne fait alors état que de l'acte véniel mentionné précédemment, ce qui soulage l'accusé qui reconnaît la compétence des juges.
Ce n'est qu'à la deuxième audience, le 13 octobre 1440 , que l'acte d'accusation complet est dévoilé, mais il est alors trop tard pour l'accusé de récuser les juges. Gilles de Rais se rend compte qu'il a affaire à un dossier d'accusation très étoffé et que de plus, les langues se délient. Les témoignages à charge commencent à affluer, identiques les uns aux autres. Ses valets et ses complices présumés qui l'auraient assisté dans ses crimes, également arrêtés et le voyant sans ressources, se mettent à l'accabler
Gilles de Rais comprend alors qu'il a été piégé et qu'il ne pourra résister longtemps face à ces accusations. Il s'emporte et se révolte, ce qui entraîne en réaction son excommunication par l'évêque qui préside le procès. Cette excommunication l'effraie et il se résout alors à faire des aveux en échange de la levée de cette sanction, ce qui lui est accordé. Certains auteurs y voient une preuve de sa foi en l'Église et dans le jugement de Dieu.
Sa confession, prononcée dans sa prison puis répétée à l'audience du 22 octobre, horrifie l'assistance tant les détails de la cruauté décrite dépassent l'entendement
Gilles de Rais s'était en outre rendu coupable du crime de félonie. En effet, après avoir vendu à son suzerain la place de Saint-Étienne-de-Mer-Morte, il s'en était remis en possession en menaçant le gouverneur d'égorger son frère s'il ne la lui livrait pas.
Le jugement est prononcé le 25 octobre par le tribunal présidé par le procureur et sénéchal de Bretagne, Pierre de l'Hôpital : Gilles de Rais et ses deux valets sont condamnés à être pendus puis brûlés. À sa demande, le tribunal lui accorde trois faveurs : le jour de l'exécution, les familles des victimes pourront organiser une procession, il sera exécuté avant ses complices et son corps ne sera pas entièrement brûlé pour être inhumé.
Le lendemain matin, le 26 octobre 1440 après une messe à la cathédrale Saint-Pierre de Nantes, l'exécution est accomplie, selon les sources, en prairie de Biesse ou sur le site actuel de l'Hôtel-Dieu. Tandis que ses valets, Poitou et Henriet, sont laissés sur le bûcher, le corps de Gilles de Rais en est retiré, avant d'être trop abîmé par les flammes. Conformément à la requête qu'il avait formulée et qu'on lui avait accordée avant son exécution, son corps est enseveli dans l'église du monastère des Carmes, à Nantes. Ce monastère et le monument funéraire dédié à sa mémoire furent détruits durant la Révolution française.
Le procès de Gilles de Rais est l'un des tout premiers procès des barons du royaume, qui jusque là étaient maîtres en leur baronnie, et ne relevaient de la justice de personne.
Dans les souterrains du château de La Suze-sur-Sarthe, qui lui a appartenu, quelque quarante-neuf crânes humains auraient été découverts ultérieurement. Il est aujourd'hui difficile de se prononcer sur la réalité et le nombre exact des victimes. À l'époque, l'accusation lui a reproché cent quarante meurtres. Gilles de Rais disposait de ses hommes de main, qui auraient été parfois des anciennes victimes, et auraient servi de rabatteurs. Ils auraient cherché dans un premier temps les enfants livrés à eux-mêmes, sinon ils auraient engagé des enfants à travailler au château (ce qui était un privilège), puis, si les parents demandaient des nouvelles, on leur aurait rétorqué souvent que leur enfant indigne s'était enfui.
Le doute sur la culpabilité de Gilles de Rais a toujours régné, si bien qu'en novembre 1992, un tribunal composé d'anciens ministres, de parlementaires et d'experts s'est réuni au Sénat pour se livrer à une révision du procès de Gilles de Rais, laquelle révision a abouti à son acquittement. Ce jugement n'a qu'une valeur indicative, aucune juridiction constituée n'étant compétente pour réviser un procès du XVe siècle.
Dans son livre Le Procès de Gilles de Rais, paru en 1965, Georges Bataille voit en Gilles de Rais la figure exemplaire d'une époque de la féodalité où la raison balbutiante n'avait pas encore muselé la fête archaïque de la violence : « Sa noblesse a le sens d'une violence ne regardant rien et devant laquelle il n'est rien qui ne cède».
Dans son livre Plaidoyer pour Gilles de Rais, Jean-Pierre Bayard présente Gilles de Rais comme une victime de l'Inquisition.
Le fait qu'un criminel présumé de cette ampleur ait côtoyé Jeanne d'Arc a fait couler beaucoup d'encre chez les écrivains, qui ont fantasmé autour de ce « démon à côté d'un ange ». Les écrits de l'époque ne nous permettent en fait que de faire des spéculations invérifiables sur les relations de Gilles de Rais et de Jeanne d'Arc. Il semblerait néanmoins que Gilles de Rais n'ait commencé ses forfaits supposés qu'après l'épopée de Jeanne d'Arc. Il est probable en revanche que, fidèle à son éducation et à ses habitudes, Gilles de Rais ait eu un tempérament violent lors des campagnes militaires. Si Gilles de Rais a régulièrement manifesté pendant sa vie des comportements de personne influençable et croyante, il était proche du parti de Georges de La Trémoille, qui n'était pas admirateur de Jeanne d'Arc. Il demeure donc difficile de spéculer sur les relations entre Gilles et Jeanne.
Le maréchal Gilles de Rais ne laissa qu'une fille (dont la paternité serait par ailleurs contestée) : Marie de Montmorency-Laval dite « Marie de Rais », qui lui succéda à la tête de la baronnie de Retz. Elle fut mariée deux fois (avec Prigent VII de Coëtivy puis avec André de Lohéac), et mourut sans enfant en 1458. C'est son oncle René de La Suze, frère cadet de Gilles de Rais, qui hérita ensuite de la baronnie de Retz (« René de Rais »), que sa fille unique, Jeanne de Rais (mariée à François de Chauvigny), légua par testament, en 1481, à François II, duc de Bretagne.
http://www.heresie.com/rais/
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine