EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Ce qui s'est passé dernièrement sur la planête
Message
Auteur
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#691 Message par saintluc »

Salut, bonjour, ça va?
J'espère que le doc d'hier vous a plu?
Pas d'éphéméride ce matin, je l'ai posté hier matin :red Petite erreur de ma part.


Image
Quand Mazarin meurt en mars 1661, la faveur de Fouquet semble à son comble : il contrôle le Conseil privé du souverain, qui le charge de créer un Conseil du commerce et lui confie plusieurs missions de diplomatie secrète. Cependant, les critiques incessantes de Colbert à l'encontre de Fouquet finissent par porter leurs fruits : Louis XIV se défie de plus en plus d'un ministre jugé trop ambitieux. Contrairement à un idée reçue, la fête extravagante de Vaux n'est pas la cause de l'arrestation de Fouquet : la décision du renvoi, de l'aveu même du roi, a été prise auparavant, le 4 mai. Elle s'explique principalement par l'impression de Louis XIV d'être joué par Fouquet : après lui avoir promis de revenir à une gestion plus saine de ses finances, le surintendant est retombé dans ses anciennes pratiques.

La résolution du roi se durcit quand Colbert lui remet les rapports de son cousin, Colbert de Terron, sur les fortifications et l'armement de Belle-Île.

Deux éléments font obstacle à la chute du surintendant : de par sa charge de procureur général, Fouquet n'est justifiable que devant le Parlement, qu'il contrôle. Ensuite, le surintendant jouit de la faveur d'Anne d'Autriche. Colbert y pare méthodiquement : d'abord, il s'arrange pour que Fouquet propose spontanément au roi de vendre sa charge pour lui en remettre le produit Ensuite, il gagne à la cause anti-Fouquet la duchesse de Chevreuse, vieille amie de la reine-mère. Si Fouquet est informé de ces menées, il n'en comprend pas le danger et au contraire, accumule les maladresses.
Alors que la cour est à Nantes pour les États de Bretagne, le 5 septembre 1661, Louis XIV ordonne à d'Artagnan d'arrêter le surintendant pour malversations. Visiblement surpris, Fouquet offre de faire remettre Belle-Île au roi et parvient à faire prévenir ses proches, qui n'utiliseront pas ce répit pour détruire ses documents les plus compromettants.

Hugues de Lionne, son ami, demande au roi de partager la disgrâce du surintendant, mais Louis XIV refuse. Belle-Ile se rend sans résistance aux troupes royales.

Les scellés sont posés sur toutes les résidences de Fouquet, et celles de ses clients. Mme Fouquet est exilée à Limoges, ses frères Louis et François confinés dans leurs diocèses. Gilles est déchu de sa charge de premier écuyer, et même Basile doit s'exiler en Guyenne.

Certains de ses amis les plus proches, comme Pellisson, sont emprisonnés, les autres assignés à résidence.
Image
Le 7 septembre, Fouquet est transféré au château d'Angers. Les perquisitions commencent, en présence de Colbert, pourtant simple particulier sans rôle dans l'instruction. Tout au long des recherches, il fait porter au roi, en toute irrégularité, des pièces inventoriées, dont certaines sont conservées et certaines rendues après quelques jours. Colbert fait également analyser tous les comptes et tous les registres financiers saisis, afin d'y chercher des éléments de preuve contre Fouquet. Derrière un miroir, à Saint-Mandé, on découvre le « plan de défense » de Fouquet : il s'agit d'instructions en cas de crise, rédigées par Fouquet lui-même en 1657, à une époque où il croit que Mazarin a juré sa perte. Le mémoire prévoit qu'en cas d'emprisonnement et de mise au secret de Fouquet, les gouverneurs qui comptent parmi ses amis s'enferment dans leur citadelle et menacent d'entrer en dissidence pour obtenir sa libération — « projets de révolte qui eussent mérité la mort si le ridicule n'en avait adouci le crime », note l'abbé de Choisy. Indiscutablement factieux, ce plan est effectivement inachevé, lacunaire et tout à fait irréaliste. On relève également un engagement pris par les adjudicataires des gabelles de verser une pension annuelle de 120 000 livres à un bénéficiaire dont le nom est laissé en blanc : il s'agit clairement d'un pot-de-vin.

Par la suite, Fouquet accusera Colbert d'avoir fait placer chez lui un document issu des papiers de Mazarin : de fait, le papier n'est pas mentionné dans un premier procès-verbal établi avant la visite de Colbert, et n'est trouvé qu'après une visite minutieuse des lieux par ce dernier.

Le 12 septembre, Louis XIV supprime la surintendance, la remplaçant par un Conseil royal des finances. Colbert prend le poste de Fouquet au Conseil d'En Haut, avec rang de ministre. Une chambre de justice, expression normale de la justice retenue du roi, est constituée le 15. Elle est composée de magistrats de la Cour des aides et de la Cour des comptes. Son objet est « la recherche des abus et malversations commises dans les finances depuis 1635 ». Le 1er décembre, Fouquet est transféré au château d'Amboise ; la population l'injurie sur son passage.
Image
L'instruction du procès de Fouquet est ouverte le 3 mars 1662. Dès lors, la procédure s'embourbe. Les interrogatoires débutent le 4 mars, alors que Fouquet n'a pas connaissance des pièces saisies et qu'aucun acte de procédure ne lui a été notifié[46]. En mai, il est inculpé. Le 6 juillet, un arrêt du Conseil d'En Haut lui interdit de se pourvoir devant le Parlement, malgré sa qualité d'ancien procureur général. Il n'est pas confronté aux témoins avant le 18 juillet, et on ne lui accorde un conseil que le 7 septembre. Le 18 octobre marque une étape importante du procès : la cour rend un arrêt d'appointement, qui force la procédure à continuer par écrit.

Le président désigne une liste de rapporteurs. Mme de Maupéou, qui agit pour le compte de son fils, en récuse deux, comme elle en a le droit. Louis XIV réplique qu'il avait choisi précisément ces deux magistrats, et refuse toute modification. Le 10 décembre, Colbert fait remplacer Lamoignon, jugé trop favorable à l'accusé, et lui substitue Pierre Séguier, dont la haine pour l'ancien surintendant est notoire.

Enfin, le 3 mars 1663, la cour accepte de communiquer à Fouquet les pièces de son choix, et consent à n'utiliser que celles qu'il aurait étudiées. Pendant ce temps, plusieurs des complices de Fouquet ont été jugés et condamnés. Ainsi, Jean Hérault de Gourville est condamné à mort par contumace pour « péculat » et lèse-majesté. La marquise du Plessis-Bellière, probablement la meilleure amie de Fouquet, est emprisonnée.

Parallèlement, plusieurs amis du prisonnier publient des libelles en sa faveur. Pellisson, embastillé, publie en cachette un Discours au roi par un de ses fidèles sujets sur le procès de M. Fouquet dont Louis XIV prend connaissance. La Fontaine écrit et fait circuler, sans nom d'auteur, une Élégie aux Nymphes de Vaux, poème dédié à « M. F. » faisant appel à la clémence du roi, ce qui lui vaut la suppression de sa pension par Colbert. Colbert fait pourchasser les auteurs et les colporteurs de gazettes.
Les deux crimes reprochés sont le péculat (détournement de fonds publics par un comptable public) et la lèse-majesté, passibles tous deux de la peine de mort.

Sa chambreImage
Les chefs d'accusation peuvent être regroupés comme suit :

réception de pensions sur les fermes mises en adjudication ;
acquisition de droits sur le roi par le biais de divers prête-noms ;
réassignation de vieux billets surannés ;
octroi d'avances à l'État en cumul avec une fonction d'ordonnateur des fonds, afin d'en tirer bénéfice.
L'accusation appuie son argumentation sur deux types de preuves : d'abord, l'opulence de Fouquet et ses nombreuses acquisitions, ensuite, le témoignage de plusieurs manieurs d'argent ainsi que les papiers trouvés durant les perquisitions.

Sur le premier point, l'accusation soutient la pauvreté de Fouquet avant d'entrer dans les affaires : à preuve, il a dû emprunter les 300 000 livres de sa charge de procureur général. Elle met également en avant les dépenses importantes engagées pour Vaux. Elle met ensuite en avant son immense fortune actuelle, sur la base des 38 comptes découverts chez son commis : entre février 1653 et la fin 1656, Fouquet a reçu 23 millions de livres. Sur ce montant, 3,3 millions proviennent de ses gages et appointements, le reste étant constitué de billets de l'Épargne, d'ordonnances de comptant et de sommes reçues des gens d'affaires. Pour l'accusation, cela prouve que Fouquet confond les recettes destinées à l'État et ses revenus personnels.

De manière surprenante, et malgré les demandes de Fouquet, les magistrats ne dressent aucun état des biens de l'accusé, qui aurait pu permettre de trancher la question. En effet, Fouquet de son côté nie sa prétendue pauvreté au moment d'entrer en charge comme sa richesse actuelle. Tout au long de la procédure, il se défend habilement, profitant d'une insuffisante culture financière du chancelier Séguier. Il se montre évasif sur les questions les plus épineuses pour lui, comme celle des droits d'octroi, et exploite les faiblesses de l'accusation comme la complexité du dossier.

Sur le fond, Daniel Dessert donne raison au surintendant. Il juge que les différents chiffres produits à charge sont « divers, contradictoires, en un mot discutables » et devant être maniés avec précaution. Pour lui, ils témoignent davantage de la circulation des effets et de l'argent entre les mains de Fouquet et de ses collaborateurs que de l'ampleur de la fortune de ce dernier, et donc des détournements qu'il aurait commis. Sur la base des actes notariés existant, des papiers du procès et des pièces relatives au règlement de la succession, il estime la fortune de Fouquet lors de son arrestation à 15,4 millions de livres d'actif et 15,5 millions de passif, soit un solde négatif de 89 000 livres. Fouquet n'aurait donc pas gagné à être surintendant. De plus, Fouquet n'aurait pas volé son argent au roi : toutes ses acquisitions seraient payées ou en cours de paiement avec l'argent de son couple. Il conclut que « l'ensemble du dossier, pièces à conviction et interrogatoires, ne permet pas de prouver un quelconque manquement de Fouquet. »

Jean-Christian Petitfils se montre plus réservé. Sa propre estimation de l'état des biens de Fouquet fait ressortir un actif de 18 millions de livres et un passif de 16,2 millions, soit un solde positif de 1,8 million[54]. Il met également l'accent sur le compte de résultat et notamment l'importance des dépenses, ainsi que sur le désordre de la comptabilité de Fouquet. Si « rien ne démontre qu'il ait puisé directement dans les caisses du Trésor (…) il est difficile d'admettre qu'au milieu de cette orgie de faux et de concussion, Fouquet soit resté blanc comme neige. » Comme beaucoup de ses contemporains, Fouquet se serait donc bel et bien enrichi en se comportant comme banquier, financier et traitant vis-à-vis de l'État, alors même qu'il était en même temps ordonnateur des fonds.


Jean-Baptiste Colbert, grand rival de Fouquet, par CoysevoxImage
L'accusation, assez ténue, se fonde essentiellement sur le plan de défense de Saint-Mandé, lequel n'était pas connu au moment de l'arrestation : on reproche à Fouquet d'avoir fomenté un plan de rébellion en bonne et due forme en corrompant des gouverneurs de place et des officiers, en fortifiant certaines de ses terres, en constituant une flotte de vaisseaux armés en guerre et en tentant d'enlister dans son parti la Compagnie de Jésus.

Au pied du mur, Fouquet invoque un mouvement de folie et dénie tout caractère sérieux au contenu du plan. Pour lui, son seul crime est de ne pas avoir brûlé ce papier aussitôt rédigé. Il conclut en retournant la politesse à son accusateur, Séguier, dont le comportement pendant la Fronde n'avait pas été exempt de tout reproche, et surtout dont le gendre, le duc de Sully, avait ouvert aux Espagnols les portes de Mantes dont il avait le gouvernement.
Après trois ans d'audience pendant lesquelles les avocats de Fouquet ont produit plus de dix volumes in-folio de mémoires en défense, la Chambre de justice reconnaît le 21 décembre 1664 Nicolas Fouquet coupable de péculat, crime pour lequel les ordonnances prévoient la mort. Mais sur les vingt magistrats, seul neuf d'entre eux opinèrent pour la mort et Fouquet est condamné à la peine de confiscation de tous ses biens et de bannissement hors du royaume. Cette indulgence, toute relative, est peut-être une déception pour Colbert qui a consacré trois ans d'efforts à cette affaire. Le marquis de Sourches note dans ses Mémoires que la nouvelle est reçue « avec une joie extrême même par les plus petites gens des boutiques. »

Pour la plupart des contemporains, le verdict et la liesse populaire sont dues à un procès inique. L'abbé de Choisy note ainsi : « la manière dont on s’y prit pour le perdre ramena les cœurs dans son parti. Il était coupable ; mais, à force de le poursuivre contre les formes, on irrita les juges en sa faveur, et son innocence prétendue fut un effet de la colère aveugle et précipitée de ses ennemis. » De même, Voltaire, tout en reconnaissant que Fouquet a « dissipé les finances de l'État et (…) en a usé comme des siennes propres », explique cette sentence clémente par « l'irrégularité des procédures faites contre [Fouquet], la longueur de son procès, l'acharnement odieux du chancelier Séguier contre lui, le temps qui éteint l'envie publique, et qui inspire la compassion pour les malheureux, enfin les sollicitations toujours plus vives en faveur d'un infortuné que les manœuvres pour le perdre ne sont pressantes. »

Louis XIV commue la sentence en détention perpétuelle à Pignerol, place forte royale située dans les Alpes, et disgracie les juges, dont Olivier Le Fèvre d'Ormesson et Pierre de Roquesante, qui n'ont pas appliqué ses volontés dans cette affaire. Les riches amis financiers de Fouquet sont poursuivis par la même chambre de justice, qui siège jusqu'en 1669. Les nobles ne sont pas inquiétés.
Officiellement, Nicolas Fouquet meurt à la forteresse de Pignerol le 3 avril 1680, sous les yeux de son fils, le comte de Vaux, qui se trouve là en visite. La mort est due à une crise d'apoplexie et fait suite à une longue maladie. Aucun acte de décès n'est établi, mais une ordonnance énumère les frais entraînés par la maladie puis les funérailles de Fouquet. Au reste, la famille ne conteste pas les circonstances du décès ; aucune autopsie n'est donc pratiquée. Le corps de Fouquet est déposé dans l'église Sainte-Claire de Pignerol, comme c'est la coutume pour les défunts anciens prisonniers de la forteresse, avant d'être transféré dans la chapelle Fouquet du couvent de la Visitation-Sainte-Marie, à Paris (actuel temple du Marais, rue Saint-Antoine).

Cependant, plusieurs sources jettent le trouble sur ce récit des événements. Gourville affirme dans ses Mémoires que Fouquet a été libéré peu de temps avant de mourir, thèse confirmée, d'après Voltaire dans son Siècle de Louis XIV, par la comtesse de Vaux, sa belle-fille. Il faut noter cependant que le premier écrit des années après les événements et que la seconde a épousé le comte de Vaux en 1687, après la mort de Fouquet.

Robert Challes rapporte dans ses Mémoires une théorie que lui aurait confiée le premier commis de Colbert : relâché suite à l'intercession de la dauphine, Fouquet serait mort à Chalon-sur-Saône, possiblement d'une indigestion. Il est le premier à mentionner un éventuel empoisonnement. Malgré son niveau de détail, la théorie telle que rapportée par Challes est peu vraisemblable.

Enfin, il faut mentionner un ajout autographe de Louvois à la fin d'une lettre adressée à Saint-Mars, geôlier de Fouquet : « mandez-moi comment il est possible que le nommé Eustache ait fait ce que vous m'avez envoyé, et où il a pris les drogues nécessaires pour le faire, ne pouvant croire que vous les lui ayez fournies. » Le « dénommé Eustache » est Eustache Dauger, un autre prisonnier de Pignerol, enfermé là pour éviter qu'il ne divulgue un secret d'État, et qui est devenu le valet de Fouquet.

Le texte sibyllin de Louvois laisse penser à un empoisonnement mais, si Dauger aurait bien eu la possibilité matérielle de le faire, on ne lui reconnaît aucun mobile. Petitfils suppose que les « drogues » dont il est question ont servi à élaborer de l'encre sympathique et conclut que Fouquet est mort de mort naturelle. Dessert, tout en jugeant « plausible » l'empoisonnement, souligne également l'absence de mobile, et écarte comme « matériellement impossible » l'idée que Colbert puisse en être à l'origine.

Sa haute position sociale au moment de son arrestation, et donc les nombreux secrets qu'il était censé connaître, l'acharnement du roi, qui brisa la sentence des juges, font que certains auteurs, comme Paul Lacroix, ont mêlé le sort de Fouquet à celui de l'Homme au masque de fer, thèse sans fondements historiques.
Image
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#692 Message par saintluc »

Dans la mythologie grecque, la chimère est une créature fantastique, composée de plusieurs animaux. Elle est généralement décrite comme ayant une tête de lion, un corps de chèvre et une queue de serpent, crachant du feu et dévorant les humains.

Fille de Typhon et d'Échidna, elle ravageait la région de Lycie (en Asie mineure), quand le héros Bellérophon reçut du roi Iobatès l'ordre de la tuer. Il y parvint en chevauchant le cheval ailé Pégase. La symbolique de la chimère est vaste et son nom a été repris pour désigner, dans un sens étendu, toutes les créatures composites possédant les attributs de plusieurs animaux ainsi que les rêves ou les fantasmes et les utopies impossibles.
Le mot chimère est issu du latin Chĭmæra, emprunté au grec ancien Χίμαιρα / Khímaira, qui désigne d'abord une jeune chèvre ayant passé un hiver (χεῖμα / kheĩma).
Image
Homère est le premier à donner une brève description de cette créature dans l'Iliade , où il en fait un monstre « lion par-devant, serpent par-derrière, chèvre au milieu », capable de cracher le feu. Il précise aussi que ce monstre fut élevé à Pathéra, en Asie Mineure, par le roi de Carie, Amisodarès.

Hésiode suit la description homérique et fait de la Chimère la fille de Typhon et d'Échidna ou de l'Hydre de Lerne, cependant, contrairement à Homère, il la voit comme un monstre à trois têtes, « l'une de lion, l'autre de chèvre, la tierce de serpent ». Il mentionne également sa capacité à cracher le feu. La chimère s'unit avec le chien Orthos et donne naissance au Sphinx et au Lion de Némée.

Apollodore reprend les deux descriptions : « Elle avait la partie avant d'un lion, la queue d'un dragon, et son troisième chef, celui du milieu, de chèvre. Elle vomissait du feu et dévastait le pays en harcelant le bétail, car elle était un être unique avec la puissance des trois bêtes ». Il est aussi dit aussi que cette chimère a été élevée par Amisodarès, comme Homère l'affirme, et qu'elle a été engendrée par Typhon et Echidna, comme Hésiode le raconte. D'après Ovide, c'est la tête de chèvre qui crachait le feu mais selon les scholies exégétiques de l' l'Iliade, c'est la tête de lion
Homère raconte dans l'Iliade que le héros Bellérophon avait reçu du roi Iobatès l'ordre de tuer ce monstre terrible, et ne pouvait pas reparaître avant que ce soit fait, sous peine de mort. Selon les Odes de Pindare, le jeune héros se mit à errer en brûlant du désir de capturer Pégase, le seul animal à être plus rapide que les flammes du monstre. Une nuit, il s'endormit sur un autel consacré à Athéna et fit un rêve où la déesse lui apparut en tenant une bride d'or entre ses mains. Bellérophon se réveilla en sursaut pour voir la déesse apparaître bien réelle à ses yeux et prononcer ces paroles : « Prends cette bride, seule capable de charmer le coursier que tu convoites. Après l'avoir offert à Poséidon, ton père, immole un superbe taureau à ce dieu si habile à dompter les coursiers ». Bellérophon se leva aussitôt et saisit la bride que la déesse lui tendait. Il se rendit chez le fils de Coeramus, devin de la région, pour lui raconter sa vision. Le devin lui ordonna d'obéir et d'élever un autel à Athéna après avoir immolé un taureau à Poséidon. Bellérophon le fit et se rendit à Ephyre où il trouva Pégase, le maîtrisa, puis, s'élançant sur le dos du cheval ailé revêtu de ses armes, le dressa au combat à venir. Selon Pausanias Pégase est amené à Bellérophon par Athéna qui l'avait capturé et bridé elle-même et selon Hésiode, par Poséidon alors que le héros errait en quête d'une solution.
Image
Plutarque nous livre une version du mythe dépourvue d'aspects fantastiques : Bellérophon serait un prince de Lycie, la Chimère n'était pas un monstre mais un capitaine pirate nommé Chimarros, qui aurait causé de nombreux dommages aux Lyciens. Son bateau était orné d'un lion à la proue et d'un dragon à la poupe, tandis que sur sa voile était représentée une chèvre. Bellérophon l'aurait pris en chasse avec le navire dont il s'est emparé, le Pégase, et l'aurait tué
La Chimère est généralement considérée comme étant de sexe féminin, malgré la crinière qui orne sa tête de lion sur les représentations. Voir la Chimère était présage de tempêtes, de naufrages et de catastrophes naturelles, notamment volcaniques.

En art étrusque, la Chimère apparaît dans la période orientalisante qui précède l'art étrusque archaïque, c'est-à-dire très tôt, dans les peintures murales étrusques du quatrième siècle avant notre ère. La Chimère d'Arezzo est un bronze d'art étrusque conservé au musée archéologique de Florence et les chimères de Notre-Dame de Paris ornent la célèbre cathédrale.

Le combat de bellérophon et de la Chimère figure sur beaucoup de pièces de monnaie originaires de Corinthe.

En Art médiéval, bien que la Chimère de l'Antiquité soit oubliée, des figures chimériques apparaissent.


Pégase devint la monture de Bellérophon et le héros vainquit la Chimère grâce à son aide, soit en utilisant une lance lestée de plomb qui fondit au contact de la gueule enflammée de la bête et lui brûla les entrailles au passage, soit en la criblant de flèches, selon l'Iliade d'Homère.
Image
Plutarque nous livre une version du mythe dépourvue d'aspects fantastiques : Bellérophon serait un prince de Lycie, la Chimère n'était pas un monstre mais un capitaine pirate nommé Chimarros, qui aurait causé de nombreux dommages aux Lyciens. Son bateau était orné d'un lion à la proue et d'un dragon à la poupe, tandis que sur sa voile était représentée une chèvre. Bellérophon l'aurait pris en chasse avec le navire dont il s'est emparé, le Pégase, et l'aurait tué[
La Chimère est généralement considérée comme étant de sexe féminin, malgré la crinière qui orne sa tête de lion sur les représentations. Voir la Chimère était présage de tempêtes, de naufrages et de catastrophes naturelles, notamment volcaniques.

En art étrusque, la Chimère apparaît dans la période orientalisante qui précède l'art étrusque archaïque, c'est-à-dire très tôt, dans les peintures murales étrusques du quatrième siècle avant notre ère. La Chimère d'Arezzo est un bronze d'art étrusque conservé au musée archéologique de Florence et les chimères de Notre-Dame de Paris ornent la célèbre cathédrale.

Le combat de bellérophon et de la Chimère figure sur beaucoup de pièces de monnaie originaires de Corinthe.

En Art médiéval, bien que la Chimère de l'Antiquité soit oubliée, des figures chimériques apparaissent.
Image
Le dictionnaire des symboles indique que la chimère est un symbole très complexe de créations imaginaires issues des profondeurs de l'inconscient, représentant peut-être les désirs inassouvis, sources de frustrations et plus tard de douleur. La chimère est vue comme un monstre qui séduit et perd celui qui vient à elle, un monstre qu'on ne peut combattre de front et « qu'il faut pourchasser afin de le surprendre dans les repaires les plus profonds ». Des sociologues et des poètes auraient vu en la chimère une métaphore des torrents, « capricieux comme les chèvres, dévastateurs comme des lions et sinueux comme des serpents », qui ne peuvent pas être arrêtés par la construction de digues, mais seulement en tarissant les sources ou en déviant les cours
Paul Diel interprète l'apparence de la chimère, composée du corps d'un lion, d'un bouc et d'un serpent comme celle d'un monstre composite où le lion représente la perversion des désirs matériels, le bouc la domination perverse sexuelle et le serpent le mensonge. Il oppose également la Chimère au cheval ailé Pégase : Le don de Pégase à Bellérophon par Athéna, symbole de la combativité sublime, signifie que l'homme ne peut vaincre l'exaltation imaginative symbolisée par la chimère qu'à condition de maîtriser l'énergie spirituelle représentée par Pégase. Le cheval ailé s'oppose donc à la chimère, il représente l'élévation des désirs essentiels de spiritualité qui s'opposent à la banalisation et à la perversion représentées par ce monstre. L'auteur ajoute qu'en capturant Pégase avec une bride dorée et en le chevauchant, Bellérophon est capable de vaincre la chimère, mais que cette victoire chimérique et passagère le rend vaniteux et, par là même, précipite sa chute (en effet, plus tard, dans la geste de Bellérophon, ce dernier est victime de son orgueil et se croit capable d'atteindre l'Olympe avec Pégase). La chimère peut aussi bien symboliser un monstre dévastant un pays que le règne d'un souverain perverti, tyrannique ou faible.
Pour Robert Graves, chacune de ses parties correspond, dans la société à filiation matriarcale qui précède celle patriarcale des Achéens, aux trois âges de la vie d'une femme : le lion pour la puberté, la chèvre pour la maturité, le serpent pour la ménopause. On attribuait également à ces mêmes animaux les trois saisons du cours de l'année : le printemps pour le lion, l'été pour la chèvre et l'hiver pour le serpent qui est froid, qui mue, se « régénère » dans l'ombre. L'assemblage de ces trois éléments de la compréhension du temps et de la nature symbolisait la vie qui passe, la vie dans son cours : la Déesse-Mère dans son accomplissement.

La légende selon laquelle elle fut tuée signifie l'abandon de son culte et de ses prérogatives, remplacés par ceux des nouveaux dieux masculins. Qu'elle crache du feu, etc. correspond au respect qui lui était dû qui, si désobéi, vous embrasait. Le symbole du serpent se retrouve dans la Genèse de la Bible, encore sous la forme d'un animal féminin, mais cette fois là néfaste ; et dans la religion chrétienne on donne encore à la Vierge le pouvoir de dominer son serpent. Mais tandis que dans les temps de la Chimère, en tant que représentante de la Déesse-Mère, le serpent était le symbole d'un âge, d'une époque de l'année, il est devenu un symbole phallique dans la société patriarcale.
Image
« Même dans l'Antiquité, la Chimère est considérée comme un symbole du caractère volcanique du sol de Lycie », a noté Harry Thurston Peck. Ctésias, cité par Pline l'Ancien et par Photius, a identifié le mont Chimère comme une région où des émanations de gaz enflammé sont permanentes. le mont Chimère peut encore être trouvé aujourd'hui par les randonneurs sur la voie lycienne, dans le sud-ouest de la Turquie. Appelé en turc Yanartaş (rochers enflammés), le site se compose d'environ deux douzaines de cheminées dans le sol, regroupées sur la colline surplombant le temple d'Héphaïstos, à environ 3 km au nord de Çıralı, près de l'antique Olympie, en Lycie. Les cheminées émettent du méthane qui s'enflamme.

Wikipedia
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#693 Message par saintluc »

Pffffffffff, j'avais oublié une fois de plus votre doc du jour :))
http://www.youtube.com/watch?v=Ye-qPPsDOuE La Corée du Nord (Partie1)
http://www.youtube.com/watch?v=3vBMlM__b9cLa Corée du Nord (Partie2)
http://www.youtube.com/watch?v=MK7YjORXmoQLa Corée du Nord (Partie3)
http://www.youtube.com/watch?v=Gd1eBl_12cILa Corée du Nord (Partie4)
http://www.youtube.com/watch?v=HJ3hob4EKkc La Corée du Nord (Partie5)
http://www.youtube.com/watch?v=etoey931McY La Corée du Nord (Partie6)
http://www.youtube.com/watch?v=-XET_D5Eugw La Corée du Nord (Partie7)
http://www.youtube.com/watch?v=mpc7UK-Y7Ns La Corée du Nord (Partie8)
http://www.youtube.com/watch?v=bhy-5PZmTuM La Corée du Nord (Partie9)

ImageImage
ImageImage
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#694 Message par saintluc »

1522
6 septembre
L'expédition Magellan boucle son premier tour du Monde
Après un voyage de trois ans, l'expédition montée par le navigateur Magellan est de retour à Séville. Partie le 20 septembre 1519 pour le compte de l'Espagne, elle comprenait cinq navires, dont un seul, le "Victoria" parvient à revenir. Sur les 265 hommes embarqués, seuls 18 rentrent au port. Magellan lui-même a été tué le 27 avril 1521 à 41 ans lors d'affrontement dans les Philippines. Navigateur portugais, Magellan était convaincu que l'on pouvait atteindre l'Asie en contournant l'Amérique. Il offre ses services d'abord au roi du Portugal, qui refuse, puis à Charles Quint qui accepte de financer une expédition chargée d'atteindre les îles des Épices (l'Indonésie) par la route de l'Ouest. Magellan met deux mois pour atteindre le Brésil avant de longer la côte de l'Amérique du sud jusqu'à la Patagonie. Il découvre le détroit qui porte son nom en octobre 1520. Pendant un mois, Magellan et son équipage bataillent pour parcourir le détroit. Lorsqu'il rejoint l'Océan, il trouve les eaux tellement paisibles qu'il lui donne le nom de "Pacifique". L'expédition rentre par le cap de Bonne-Espérance, accomplissant ainsi le premier tour du monde de l'histoire.
Voir aussi : Tour du monde - Magellan - Histoire de la Mer



1566
6 septembre
Décès de Soliman le Magnifique à 72 ans
Sûleyman ou Soliman dit "le Magnifique" meurt à Szigetvár, à 72 ans pendant une campagne militaire en Hongrie. Il était monté sur le trône ottoman à 26 ans, déjà à la tête d'un vaste empire. Il a entrepris pourtant une grande politique de conquêtes. En 1521, le jeune sultan prend Belgrade, puis Rhodes. En 1529, il attaque l'Autriche et assiège Vienne, sans succès. Il se retourne alors contre la Perse. En 1562, la puissance navale ottomane devient très importante. Les corsaires, dont Khayr al-Din dit Barberousse, occupent Tunis, Djerba, Nice et Aden. C'est sous Soliman, protecteur des arts et des lettres, que l'empire ottoman a connu la période la plus riche de son histoire. A la fin de son règne, ses fils entrèrent en conflit pour prendre sa succession. Il en fit exécuter deux et désigna le troisième comme héritier.
Voir aussi : Décès - Soliman le Magnifique - Histoire de la Renaissance



1620
6 septembre
Le "Mayflower" quitte Plymouth à destination du Nouveau-Monde.
Le navire le "Mayflower" embarque à Plymouth pour l'Amérique une centaine de passagers. Parmi eux, 35 protestants anglais très pieux, chassés de leur pays par les persécutions du roi Jacques 1er. Le voyage dure 65 jours pendant lesquels l'un des pèlerins meurt. Le 26 novembre 1620, le "Mayflower" aborde en un lieu qui fut baptisé Plymouth, près de Cape Cod et de l'actuel Boston. Les colons, arrivés trop tard pour les plantations, vivent un premier hiver difficile. Leurs tentatives de cultures échouent pour la plupart et la moitié de la colonie meurt de maladie. Au printemps suivant, les indiens iroquois leur enseignent la culture du maïs, ainsi que la chasse et la pêche dans ces terres inconnues. A la suite de leur première récolte, les colons décident de remercier Dieu et les Indiens. Ces derniers célébraient déjà "thanksgivings" à l'automne, après les moissons. Les pèlerins reprennent cette idée : chaque année, ils célèbrent la récolte d'automne au cours du "Thanksgiving Day". C'est en 1863 que le président Abraham Lincoln érigera cette date en fête nationale. Les pèlerins du "Mayflower" sont considérés comme les premiers colons fondateurs des futurs Etats-Unis d'Amérique.
Voir aussi : Colonie - Histoire du Mayflower - Histoire de Plymouth - Thanksgiving - Histoire de la Colonisation



1683
6 septembre
Mort de Colbert
Chargé en premier lieu de veiller à la gestion des finances de l'état sous Louis XIV, Colbert, qui meurt à 64 ans, avait exercé peu à peu son pouvoir dans tous les domaines. Travailleur infatigable, il réforma l'administration publique, favorisa l'industrie et le commerce, multiplia les manufactures de l'Etat. Il réorganisa la justice et la marine et fit notamment construire une flotte de guerre de 276 bâtiments, transforma Brest et Cherbourg en de grands ports. Il acheta Dunkerque aux Anglais. Son combat pour maîtriser les finances de l'Etat fut de plus en plus vain car les dépenses de guerre engagées par le roi étaient sans cesse plus importantes. Le crédit de Colbert baissa peu à peu au profit de celui de Louvois, le ministre de la Guerre.
Voir aussi : Décès - Colbert - Histoire de la Renaissance



1911
6 septembre
Traversée de la Manche à la nage
L'anglais Burgess traverse la Manche à la nage en un temps record de 22 heures et 35 minutes. Il avait échoué auparavant 18 fois. Quinze ans plus tard en 1926, la championne olympique Gertrude Ederle 'Trudy" réussit la traversée en 14 heures et 31 minutes, escortée par Burgess.
Voir aussi : Traversée - Manche - Nage - Histoire de la Natation



1970
6 septembre
Rindt, champion posthume
Alors qu’il domine la saison au volant de sa Lotus, l’autrichien Jochen Rindt se tue sur le circuit de Monza. Son avance de vingt points ne sera pas rattrapée lors des courses suivantes et il sera ainsi couronné à titre posthume.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Monza - Histoire des Sports mécaniques



1997
6 septembre
Méga-concert de Jean-Michel Jarre à Moscou
A l'occasion du 850ème anniversaire de Moscou, Jean-Michel Jarre réalise l'un de ses vieux rêves en jouant avec les danseurs du Bolchoï et le violoncelliste Mistlav Rostropovitch. Une foule de 500 000 personnes assiste au spectacle. Plus de 3 millions de spectateurs le suivent des collines environnantes.
Voir aussi : Histoire de Moscou - Concert - Histoire du Rock n'roll



1997
6 septembre
Funérailles de la princesse Diana
Deux millions de personnes descendent dans les rue de Londres pour rendre un dernier hommage à la princesse Diana. Lors de la cérémonie, Elton John interprète "Candle in the Wind". L'après midi, Diana est enterrée dans la propriété familiale de la famille Spencer, à Althorp, au nord de Londres.
Voir aussi : Décès - Accident - Lady Di - Diana - Histoire des Décès



1998
6 septembre
Décès du cinéaste Akira Kurosawa
Le plus célèbre des metteurs en scène japonais meurt à 88 ans. Le film d'aventure "Les Sept Samouraïs" (1954) lui a valu une renommée mondiale mais d'autres de ses longs métrages comme "Les Bas fonds", "Rashomon", "Dode's Caden" ou "Dersou Ouzala" ont marqué l'histoire du cinéma mondial.
Voir aussi : Décès - Histoire du Cinéma



2007
6 septembre
Mort de Pavarotti
Le ténor italien Luciano Pavarotti décède à l’âge de 72 ans à Modène. Ayant excellé dans le Bel Canto au cours des années 1960-1970, Pavarotti s’est fait connaître du grand public en lançant le concept des "Trois Ténors" et en chantant auprès de stars pop. Ayant quitté la scène en 2006 en raison de problèmes de santé, il a passé ses derniers mois dans sa ville natale.
Voir aussi : Histoire de l'Opéra

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#695 Message par saintluc »

Le Mayflower (ou Fleur de Mai) est un vaisseau marchand de 90 pieds (27,4 mètres) et 180 tonneaux du XVIIe siècle.

En 1620, il transportait 102 immigrants anglais (« The Pilgrim fathers » ou « pères pèlerins ») entre Plymouth, en Angleterre, et la colonie de Plymouth, dans le Massachusetts.
Bien que l'Amérique du Nord fut déjà connue depuis près d'un siècle par les Espagnols, les Anglais ne commencèrent à la coloniser qu'en 1584 avec l'envoi de navires vers la fameuse colonie de Roanoke, la « colonie perdue ». Cette première tentative d'installation durable ayant échoué, les Anglais renvoyèrent des navires en 1606 en Virginie, alors récemment achetée à l'Espagne où ils fondèrent le fort de Jamestown (qui fut plus tard détruit par les Amérindiens, la famine, le paludisme et les rudes hivers).

Le bateau quitta Londres en juillet 1620, accompagné d'un autre navire, le Speedwell, qui rebroussa chemin suite à une avarie dans la coque.

Après deux escales : à Southampton le 5 août 1620 puis à Dartmouth, le 12 août, le Mayflower quitta Plymouth le 6 septembre 1620.

À la suite d'une halte pour se ravitailler à Terre-Neuve auprès de pêcheurs locaux, une tempête menaça le bon déroulement de l'expédition. Le mauvais temps obligea le vaisseau à aborder les rivages de l'Amérique au cap Cod (sur le site de la ville de Provincetown dans le Massachusetts), le 11 novembre 1620, et non sur les bords du fleuve Hudson, but initial du voyage.

Parmi les occupants du bateau se trouvaient trente-cinq pèlerins protestants très pieux, fuyant les persécutions de Jacques Ier et à la recherche d'un lieu pour pratiquer librement leur religion ; ainsi que 67 « étrangers ». La plupart des passagers venaient de milieux modestes (petits fermiers, artisans…) et adhéraient aux principes puritains.

Ces Européens furent les premiers colons à s'établir durablement en Nouvelle-Angleterre, où ils décidèrent de fonder la ville de Plymouth.

Un pacte contenant un certain nombre de lois, et régissant les principes de la future colonie (plus connu sous le nom de Mayflower Compact Act), fut signé à bord du navire par les passagers.

Les pèlerins du Mayflower, les « Pilgrim Fathers », sont souvent considérés comme les pères fondateurs des futurs États-Unis d'Amérique.

La toute première femme européenne à débarquer fut Mary Chilton.

La dernière survivante des passagers du Mayflower était Mary Allerton, décédée à l'âge de 83 ans le 28 novembre 1699.
Image
Une naissance fut enregistrée à bord durant la traversée : celle d'un petit garçon, au nom d'Oceanus Hopkins, et le valet d'Edward Fuller, William Butten, mourut pendant le voyage. Une naissance fut également enregistrée alors que le Mayflower n'avait pas encore accosté et que les pèlerins cherchaient un endroit où s'établir : celle de Peregrine White.

John Alden (ancêtre des présidents John Adams et John Quincy Adams)
Isaac Allerton, son épouse Mary (Norris) Allerton, leur fils Bartholomew Allerton, leur fille Mary Allerton, leur fils Remember Allerton
John Allerton (aucune relation avec les Allerton mentionnés ci-dessus)
John Billington et son épouse Eleanor Billington
Frances Billington (aucune relation avec les Billington mentionnés ci-dessus) et son fils John Billington (ancêtre du président James A. Garfield)
William Bradford et son épouse Dorothy May Bradford
William Brewster et son épouse Mary Brewster (ancêtres du président Zachary Taylor)
Love Brewster et son frère Wrestling Brewster
Richard Britteridge
Peter Brow

F.C.William Butten (Mort pendant la traversée)
Robert Cartier
John Carver et son épouse Katherine (White) Carver
James Chilton et son épouse Susanna Chilton
Mary Chilton (aucune relation avec les Chilton mentionnés ci-dessus)
Richard Clarke
Francis Cooke et son fils John Cooke
Humility Cooper
John Crackston et son fils John Crackston
Edward Doty
Francis Eaton, son épouse Sarah Eaton et leur fils Samuel Eaton
M. (prénom inconnu) Ely (marin)
Thomas English
Moses Fletcher
Edward Fuller, son épouse Ann Fuller et leur fils Samuel Fuller
Samuel Fuller (aucune relation avec les Fuller mentionnés ci-dessus) - Médecin
Richard Gardiner
John Goodman
William Holbeck
John Hooke
Steven Hopkins, son épouse Elizabeth (Fisher) Hopkins, leur fils Giles Hopkins, leur fille Constance Hopkins, leur fille Damaris Hopkins, leur fils Oceanus Hopkins (né pendant la traversée)
John Howland
John Langmore
William Latham
Edward Leister
Edmund Margeson
Christopher Martin
Mary (Prower) Martin
Desire Minter
Elinor More
Jasper More
Richard More
Mary More
William Mullins, son épouse Alice Mullins, leur fils Joseph Mullins, leur fille Priscilla Mullins
Degory Priest
Solomon Prower
John Rigdale
Alice Rigdale
Thomas Rogers et son fils Joseph Rogers
Henry Sampson
George Soule
Myles Standish, son épouse Rose Standish
Elias Story
Edward Thompson
Edward Tilley, son épouse Ann (Cooper) Tilley
John Tilley, son épouse Joan (Hurst) Tilley, leur fille Elizabeth Tilley
Thomas Tinker, l'épouse de Thomas Tinker (nom inconnu), le fils de Thomas Tinker (nom inconnu)
William Trevore
John Turner (2 fils de John Turner, inconnu)
Richard Warren (ancêtre du président Ulysses S. Grant)
William White, son épouse Susana White, leur fils Peregrine White, leur fils Resolved White
Roger Wilder
Thomas Williams
Edward Winslow, son épouse Elizabeth (Barker) Winslow, Gilbert Winslow (frère d'Edward Winslow)
pièce de 50 cImage
Présidents des États-Unis descendant en ligne directe des passagers du Mayflower
John Adams, 1735 - 1826
John Quincy Adams, 1767 - 1848
Zachary Taylor, 1784 - 1850
Ulysses Simpson Grant, 1822 - 1885
James A. Garfield, 1831 - 1881
George Herbert Walker Bush, 1924
George Walker Bush, 1946
Personnalités descendant des passagers du Mayflower
Marilyn Monroe, actrice et top model.
Orson Welles, acteur, réalisateur et animateur radio.
Clint Eastwood, acteur, réalisateur.
Alec Baldwin, acteur.
Humphrey Bogart, acteur.
Richard Gere, acteur.
Christopher Reeve, acteur.
Hugh Hefner, fondateur du magazine Playboy.
Richard Nixon, Gerald Ford et Winston Churchill descendent tous des frères du passager du Mayflower John Howland.
Brad Pitt, acteur.

Liste évidemment non exhaustive, des milliers voire des dizaines de milliers d'Américains possédant un ou plusieurs passagers du Mayflower parmi leurs ancêtres.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#696 Message par saintluc »

UN FANTÔME DE PROUE


MORT OU VIF, IL NE POUVAIT ABANDONNER SON NAVIRE

Un sous-marin allemand dérivant sans but au large des côtes d'Irlande, c'était vraiment, en ce mois de juillet 1918, une cible qu'on ne pouvait manquer ! Le submersible américain qui l'avait repéré s'apprêtait donc à l'attaquer lorsqu'une violente explosion secoua le bâtiment ennemi qui coula avec tout son équipage.
Image
L'origine de ce drame n'a jamais été connue. Mais, pour le U-65 allemand, c'était là comme un coup de grâce, qui mettait fin à une longue suite de catastrophes. Car ce sous-marin portait malheur et la rumeur était répandue depuis un bon moment déjà.

Deux ans plus tôt, avant de le sortir des chantiers de Bruges, en Belgique, il avait déjà causé la mort d'un ouvrier, assommé par une poutrelle destinée à la coque. Puis, lors des premiers essais en mer, la salle des machines se remplit de fumée ; trois hommes furent asphyxiés.

Mais c'était la guerre et l'Amirauté du Reich fit silence sur ces accidents. D'autres essais furent effectués en compagnie de sous-marins du même type. Il n'y eut pas d'incident jusqu'au moment où le commandant donna ses ordres en vue de la première plongée du submersible. Un marin fut d'abord envoyé dans une écoutille pour y livrer une inspection de routine. La mer étant calme et le vent très faible, rien ne pouvait expliquer que le matelot fût passé par-dessus bord puis emporter dans les remous du navire.

Image
Lorsque le commandant ordonna la fermeture des écoutilles, les membres de l'équipage se regardèrent nerveusement. Il régnait un silence de mort. L'ordre était de plonger à 9 mètres mais le submersible continua de descendre jusqu'au moment où il heurta le fond. Il allait refuser d'en bouger pendant douze heures d'horloge. L'eau avait commencé de s'infiltrer et, pour la deuxième fois, le sous-marin fut envahi de fumée. Puis, il remonta brusquement à la surface, aussi mystérieusement qu'il avait coulé.

De retour à Bruges, le sous-marin subit une révision complète. Après quoi, il fut déclaré bon pour le service. On refit le plein du navire et on l'arma de nouveau. Au cour de l'opération, le cône de choc d'une torpille explosa, ce qui porta à 11 le nombres des victimes. L'une d'elle était le lieutenant en second.

Lorsque l'U-65 fut remorqué en cale sèche, un matelot hagard jura qu'il avait vu le fantôme de cet officier se tenir debout, les bras croiser, à la proue du navire.

Enfin réparé, le sous-marin fit route vers le pas de Calais. Au cour de cette mission, on signala d'autres apparitions du lieutenant en second, ce qui n'améliora guère le moral de l'équipage

Le retour à la base fut ressenti par l'équipage comme un grand soulagement et ceci en dépit d'une attaque aérienne : le commandant fut tué par un éclat d'une bombe alors qu'il descendait l'échelle de coupée.

Enfin, ce 10 juillet 1918, un sous-marin américain du type L-2 l'avait repéré alors qu'il dérivait au large de cap Clear, au sud-ouest de l'Irlande. Observant le navire au périscope, le commandant américain fut intrigué de découvrir à l'avant, un homme seul qui se tenait debout, les bras croisés. Puis s'était produite la terrible explosion qui coupa le navire en deux.



Extrait de : Stranges stories, amazing facts ( Sélection du Reader's Digest ) 1979 p. 352
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#697 Message par saintluc »

http://www.youtube.com/watch?v=FGHGxYwWu6g Reportage Canal+ Corée du Nord Part 1
http://www.youtube.com/watch?v=IMFzXNBOqPs Reportage Canal+ Corée du Nord Part 2
http://www.youtube.com/watch?v=AKZWUTUaJlg Reportage Canal+ Corée du Nord Part 3
http://www.youtube.com/watch?v=QlIShCKbQ1o Reportage Canal+ Corée du Nord Part 4
http://www.youtube.com/watch?v=wFTKY20sFj8 Reportage Canal+ Corée du Nord Part 5
http://www.youtube.com/watch?v=Tu4cMBXzPNE Reportage Canal+ Corée du Nord Part 6
ImageImage
Image
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#698 Message par saintluc »

1254
7 septembre
Saint Louis rentre de croisade
Le roi et son armée entrent à Paris le 7 septembre 1254 après six années de croisade. Déçu par son échec en Orient, Louis IX va alors s'efforcer de réformer son royaume. Seize ans plus tard, il repartira en croisade pour prendre sa revanche en Terre Sainte. Cette VIIIe croisade tournera court lors du siège de Tunis en 1270 : l'armée sera décimée par la peste qui emportera Saint Louis le 25 août. Charles d'Anjou ramènera en France le corps du roi qui sera enterré à Saint-Denis.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens



1303
7 septembre
Arrestation du pape Boniface VIII sous Philippe IV le Bel
Guillaume de Nogaret, envoyé du roi de France Philippe IV le Bel, pénètre avec quelques hommes dans la résidence pontificale d'Anagni en Italie pour se saisir du pape Boniface VIII et le mettre en lieu sûr le temps de le faire déposer par un concile. Mais le plan échoue : la population d'Anagni parvient à délivrer Boniface. Ce dernier ne résiste toutefois pas à l'épreuve et meurt peu de temps après l'attentat. Le pape était intransigeant et s'était opposé vigoureusement au roi de France Philippe IV le Bel, qu'il avait excommunié.
Voir aussi : Pape - Dossier histoire des Etats pontificaux - Arrestation - Philippe IV le Bel - Histoire de la Chrétienté



1533
7 septembre
Naissance d'Elizabeth 1ere
Henri VIII, désireux d'avoir un héritier mâle, épousa en grande hâte Anne Boleyn. L'année suivante, le 7 septembre, Anne met au monde un enfant. À la grande déception de Henri, c'est une fille, Elizabeth. Trois ans plus tard, sa mère est victime des intrigues de Cromwell : accusée sans preuves d'adultère et d'inceste, elle est exécutée et sa fille Elizabeth déclarée illégitime. Dix ans plus tard, l'Acte de succession la placera au troisième rang, derrière son demi-frère Édouard (fils de Henri VIII et de sa troisième femme) et sa demi-sœur Marie Tudor. Vive et intelligente, élevée dans la religion protestante, Elizabeth bénéficie néanmoins d'une excellente éducation. En 1558, après la mort d'Edouard VI puis de Marie Ière dite "la sanglante", Elizabeth est rétablie dans ses droits et proclamée reine d'Angleterre. Son règne dure 44 ans, jusqu'en 1602.
Voir aussi : Naissance - Henri VIII - Elizabeth 1ere - Histoire de la Renaissance



1651
7 septembre
Louis XIV est majeur
Au coeur de la Fronde, les tensions restent vives dans le royaume. Depuis que le prince frondeur, Condé, a été libéré, il ne songe qu'à se venger de la régente, Anne d'Autriche. Le ministre Mazarin est en Rhénanie et cette dernière tente tant bien que mal de conserver son autorité. C’est pourquoi elle attend la majorité du roi avec impatience. Ainsi, le 7 septembre, il a 13 ans et peut désormais régner. L’une des ses premières actions sera de lever une armée contre le prince de Condé, qui, de son côté, veut marcher sur Paris avec ses troupes, après avoir demandé le soutien de l’Espagne. Le roi et sa mère seront rejoints par Mazarin à Poitiers et confieront la direction des troupes royales à Turenne.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire de la Fronde - Mazarin - Anne d'Autriche - Turenne - Histoire de la Politique



1812
7 septembre
Bataille de la Moskova
C'est la seule véritable bataille livrée par Napoléon à la tête d'une grande Armée forte de 600 000 soldats pendant la campagne de Russie. Les généraux russes avaient préféré faire le vide devant l'avancée française en adoptant la politique de la terre brûlée. Victorieux sur la Moskova, Napoléon entre dans un Moscou vidé de ses habitants et ravagé par des incendies. La retraite des français, ordonnée le 19 octobre suivant, tourne rapidement au désastre, en raison d'un hiver précoce et particulièrement rigoureux. Les soldats de la Grande Armée, privés de ravitaillement, harcelés par les cosaques et les partisans, périssent par centaines de milliers au cours d'une déroute dont le passage de la Bérézina (26-29 novembre) constitue l'épisode le plus tragique. Le 30 décembre, l'armée, réduite à environ 50 000 hommes, repasse le Niémen.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de la Bérézina - Débacle - Histoire de l'Empire



1822
7 septembre
Indépendance du Brésil
En 1821, le roi portugais Jean VI rentre à Lisbonne. Son fils, le futur Pedro Ier, resté à Rio, proclame l'indépendance du Brésil le 7 septembre 1822.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Pedro Ier - Histoire de la Décolonisation



1904
7 septembre
Le Tibet devient un vassal de la Grande-Bretagne
La Grande-Bretagne et le Tibet signent un traité faisant de l'Etat tibétain un vassal de la Grande-Bretagne.
Voir aussi : Colonie - Histoire de la Colonisation



1940
7 septembre
L'Angleterrre frappée par le Blitz
Après que la RAF a réussi à bombarder Berlin, Hitler promet « Nous raserons l'Angleterre », début septembre. Quelques jours plus tard, la Luftwaffe abandonne les cibles militaires et entame ses premiers bombardements aériens intensifs sur les civils en concentrant ses attaques sur Londres. C’est le début du Blitz, étape importante de la bataille d’Angleterre : en cherchant à saper le moral des Anglais, Hitler soude en fait la population contre l’ennemi nazi. Le blitz (éclair), durera près d’un mois.
Voir aussi : Hitler - Histoire de Londres - Bombardement - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1952
7 septembre
Premier titre de champion du monde pour Ferrari
La célèbre écurie, dont le nom est intimement lié à la formule 1, remporte pour la première fois le championnat du monde constructeur et celui de pilote, conquis par Alberto Ascari. La domination en fin de saison 1951 des bolides du "Commendatore" s’est rapidement concrétisée, d’autant plus que les modifications de règlement avantageaient la Scuderia avant même que la première course ne soit courue. L’abandon de la compétition par Alfa Romeo et l’accident de Fangio le 8 juin lui ont alors définitivement laissé le champ libre.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Ferrari - Fangio - Alfa Romeo - Alberto Ascari - Histoire des Sports mécaniques



1953
7 septembre
Nikita Khrouchtchev premier secrétaire du Parti communiste de l'URSS
La nomination de Khrouchtchev fait suite à la mort de Staline, en mars. Cinq ans plus tard, Khrouchtchev cumule la direction du gouvernement et celle du parti et dénonce "les crimes" staliniens. Commencera alors la déstalinisation de l'URSS et une période de développement agricole et industriel. Khrouchtchev pacifie progressivement les relations avec les Etats-Unis. En 1964, fragilisé par la crise de Cuba, il est remplacé par Brejnev comme premier secrétaire du parti et par Kossyguine comme chef du gouvernement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Khrouchtchev - Histoire des Elections



1960
7 septembre
Le passage du Rhin récompensé à Venise
Au Festival de Venise, le Lion d'or est décerné au film "Le passage du Rhin" d'André Cayatte (1909-1989). Le Lion d'argent va au bien plus fameux "Rocco et ses frères" de Luchino Visconti, avec Alain Delon.
Voir aussi : Histoire de Venise - Histoire du Cinéma



1978
7 septembre
Cessez-le-feu proclamé par la Syrie
Suite aux différentes propositions de paix proposées par les grandes puissances occidentales et au cessez-le-feu immédiat demandé par l’ONU, c’est finalement la Syrie qui décrète la fin des combats. En fait, cette proclamation devient lettre morte car aucun des camps n’est vraiment disposé à cesser le combat, et les successions d’attentats et actions militaires ne permettent pas l’existence d’une situation "lisible".
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Guerre du Liban - Histoire des Guerres



1997
7 septembre
Décès du général Mobutu
Dictateur sans scrupule, Mobutu meurt d'un cancer de la prostate à l'hôpital de Rabat au Maroc. Après avoir régné 32 ans sur le Zaïre, il avait fui le pays en mai, chassé par les troupes de Laurent-Désiré Kabila. La France lui avait refusé l'asile.
Voir aussi : Décès - Mobutu - Histoire des Décès



1998
7 septembre
Attentats devant les ambassades américaines du Kenya et de Tanzanie
Deux bombes explosent à quelques minutes d'intervalle devant les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya, faisant 257 morts et 5 000 blessés. 10 Américains sont tués dans l'explosion de Nairobi. Ces attentats seront ultérieurement attribués à la mouvance du réseau Al-Qaïda de Oussama Ben Laden.
Voir aussi : Attentat - Ambassade - Histoire du Terrorisme



2007
7 septembre
Mauvais départ pour l’équipe de France
Alors que la France accueille la sixième Coupe du monde de rugby, le quinze du coq offre une piètre prestation pour l’ouverture du tournoi face à une de ses bêtes noires, l’Argentine. Ne parvenant pas à atteindre l’en-but adverse, la France s’incline 12 à 17. Lors de la petite finale, les deux équipes se retrouvent à nouveau et la France perd alors largement au terme d’un match plus marqué par la tristesse des coups de poing que par la beauté du jeu.
Voir aussi : Coupe du monde de rugby - Histoire du Rugby

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#699 Message par saintluc »

La bataille de la Moskova ou bataille de Borodino s'est déroulée le 7 septembre 1812 (26 août dans le calendrier julien). Elle fut la plus importante et la plus sanglante confrontation de la campagne de Russie, impliquant plus de 250 000 hommes pour des pertes estimées à 75 000 hommes. La Grande Armée commandée par Napoléon Ier, vainquit l'armée impériale russe sous les ordres de Mikhaïl Koutouzov, près du village de Borodino, à l'ouest du village de Mojaïsk). Les Français s'emparèrent des principales fortifications russes, dont la redoute Raevsky et les « flèches » de Piotr Bagration, mais ils ne réussirent pas à détruire l'armée russe. Environ 30 000 soldats français furent tués ou blessés au cours de la bataille. Les pertes russes furent plus lourdes, mais la puissance démographique du pays permit de remplacer les soldats tués.

La bataille prit fin avec la retraite de l'armée russe, laquelle se retira en bon ordre. L'état des troupes françaises et l'absence de reconnaissance du terrain conduisirent Napoléon à stationner son armée sur le champ de bataille au lieu de poursuivre l'armée russe, comme il l'avait fait lors de ses précédentes campagnes. La bataille de la Moskova est la plus importante de la campagne de Russie : elle marque la dernière action offensive des Français sur le sol russe. En se retirant, les Russes sont encore en état de combattre, ce qui leur permettra de bouter les troupes françaises hors de la Russie.
Image
La Grande Armée avait commencé l'invasion de la Russie en juin 1812. Les forces russes, initialement massées le long de la frontière polonaise, reculèrent devant les Français en appliquant la politique de la terre brûlée selon la tactique de Michel Barclay de Tolly, le commandant en chef de l'armée russe. Ce dernier a bien tenté d'établir une ligne défensive solide face à la Grande Armée, mais ses efforts furent à chaque fois ruinés par la rapidité de l'avance française.

Napoléon marcha sur Moscou à partir de Vitebsk. La Grande Armée est cependant mal préparée pour une campagne terrestre prolongée. En effet sa base logistique la plus proche est Kovno, située à 925 kilomètres de Moscou, et le dépôt de ravitaillement de Smolensk est situé à 430 km de la capitale russe. Les lignes d'approvisionnement françaises sont donc particulièrement vulnérables aux attaques des partisans russes. Néanmoins, l'envie d'une bataille décisive pousse Napoléon à passer à l'action.

Pendant ce temps, les conflits entre les subordonnés de Barclay empêchent les Russes d'établir une stratégie commune. La politique de terre brûlée de Barclay est perçu comme une réticence à combattre. Le tsar, lassé de cette stratégie, nomme un nouveau commandant en chef russe le 29 août : le prince Mikhaïl Koutouzov. Ce dernier n'est pas considéré par ses contemporains comme l'égal de Napoléon, mais il est cependant préféré à Barclay car il est ethniquement russe (contrairement à Barclay qui a des origines écossaises), et est très populaire dans l'entourage du tsar.

Koutouzov attendit cependant que les Français (avec de nombreux Polonais et Bavarois) soient à 125 km de Moscou pour accepter la bataille. Le 30 août, il ordonne une nouvelle retraite à Gshatsk. Le rapport de force reste à l'avantage des Français, mais il est désormais de 5:4 contre 3:1 auparavant. Koutouzov établit alors sa ligne défensive dans une zone facile à défendre, près du village de Borodino. À partir du 3 septembre, Koutouzov renforça la position avec des travaux de terrassements, notamment la redoute Raevski dans le centre droit russe, et les « flèches » de Bagration sur la gauche.
Image
L'armée russe est disposée au sud de la route de Smolensk, sur laquelle la Grande Armée progresse. Érigée sur une butte, la redoute de Schivardino, située près du village du même nom, constitue la gauche russe. Voulant percer la ligne défensive russe, les Français prennent position au sud et à l'ouest du village après un bref mais sanglant prélude à la bataille principale.

L'affrontement proprement dit débuta le 5 septembre, quand la cavalerie du maréchal français Joachim Murat rencontra celle du comte russe Konovnitsyne. La furieuse mélée qui s'ensuivit tourna à l'avantage des Français et les Russes battirent en retraite lorsque leur flanc gauche fut menacé. Le 6 septembre, les hostilités reprirent mais Konovnitsyne dut retraiter de nouveau lorsque le 4e corps d'armée du prince Eugène de Beauharnais renforça Murat et menaça le flanc russe. Les Russes se replièrent sur la redoute de Schivardino. Murat donne l'ordre au 1er et 2e corps de cavalerie, respectivement commandés par les généraux Nansouty et Montbrun, d'attaquer la redoute. Ils sont soutenus par la division Compan et le premier corps d'infanterie du maréchal Davout. Au même moment, l'infanterie de Poniatowski attaque la redoute par le sud. Les Français s'emparent de la redoute en perdant 4 000 hommes. Les Russes perdent quant à eux 7 000 hommes. L'avance inattendue des Français plongea les Russes dans le désarroi. L'effondrement de leur flanc gauche les contraignit à ériger une position défensive de fortune autour du village d'Utitza.

L'armée russe aligne, de gauche à droite, les corps de Toutchkoff, de Borozdine, de Raevski, de Doctorov, d'Ostermann, et de Baggovut. Le corps de Constantine forme la réserve russe. Les éléments de cavalerie russes sont commandés par Silvers, Pahlen, Kork, Platov et Ouvaroff. L'aile gauche est commandée par Bagration, l'aile droite par Barclay de Tolly, qui appuient leurs lignes défensives sur un système de redoutes. La plus importante, la redoute Raevsky, au centre avec 18 canons, est prolongée au sud par trois autres retranchements : les « flèches » de Bagration. Les forces russes présentes le jour de la bataille comprenaient 180 bataillons d'infanterie, 164 escadrons de cavalerie, 20 régiments de cosaques, et 55 batteries d'artillerie (640 pièces d'artillerie au total). Au total, les Russes ont engagés 103 800 hommes. Toutefois, 7 000 cosaques, ainsi que 10 000 miliciens russes présents ce jour-là n'ont pas été engagés dans la bataille.

Positionnée près de Schivardino, à 2,5 km des lignes russes, la Grande Armée dispose, de gauche à droite, des corps d'Eugène de Beauharnais, de Ney et de Davout, appuyés au sud par l'infanterie de Poniatowski et les forces de cavalerie de Nansouty, de Montbrun et de Latour-Maubourg. La Garde impériale et les corps de Junot, de Grouchy et de Murat constituent la réserve. La Grande Armée comprend 214 bataillons d'infanterie, 317 escadrons de cavalerie et 587 pièces d'artillerie pour un total de 124 000 soldats. Cependant, la garde impériale, qui dispose de 109 canons et qui comprend 30 bataillons d'infanterie et 27 escadrons de cavalerie pour un total de 18 500 hommes, n'a pas été engagée dans la bataille.
Image
La bataille commence à 6 heures du matin, par une préparation d'artillerie contre le centre russe, menée par 102 canons. Mais les Français perdent ensuite un temps précieux à les déplacer, car ils sont trop loin des lignes russes. Davout donne l'ordre aux divisions Compans et Desaix d'attaquer la flèche située la plus au sud. Canonnés par l'artillerie russe, Compans et Desaix sont blessés, mais les Français parviennent à avancer. Voyant la confusion, Davout dirige alors personnellement la 57e brigade, jusqu'au moment où son cheval est abattu. Davout tombe si lourdement qu'il est signalé mort au général Sorbier. Le général Rapp est envoyé sur place pour le remplacer, mais Davout est vivant et toujours à la tête de la 57e brigade. Rapp prend alors la tête de la 61e brigade avant d'être blessé(pour la 22e fois de sa carrière). À 7 heures, Napoléon engage les corps de Ney, puis de Junot, pour venir en aide à Davout ; ce dernier conquiert enfin les trois flèches vers 7 heures 30. Mais les Français sont repoussés par une contre-attaque russe menée par Bagration. Ney relance un assaut contre les flèches, et parvient à les reprendre vers 10 heures. Barclay envoie alors 3 régiments de la garde, 8 bataillons de grenadiers et 24 canons sous le commandement de Baggovut pour renforcer le village de Semionovskoïe, au nord des flèches. Le retour offensif de Baggovut déloge les Français des flèches, mais Ney les reprend à nouveau à 11 heures. Le maréchal français en est de nouveau chassé, mais il conquiert définitivement la position vers 11 heures 30. Napoléon hésite à engager la garde impériale, qui constitue ses dernières réserves, si loin de France.
Pendant ce temps, Eugène de Beauharnais pénètre dans Borodino après de durs combats contre la Garde russe, et progresse vers la redoute principale. Cependant ses troupes perdent leur cohésion, et Eugène doit reculer sous les contre-attaques russes. Le général Delzons se place alors devant Borodino pour protéger le village. Au même moment, la division Morand progresse au nord de Semynovskaya, tandis que les forces d'Eugène franchissent le Kalatsha en direction du Sud. Eugène déploie alors une partie de son artillerie, et commence à faire refluer les Russes derrière la redoute. Appuyés par l'artillerie d'Eugène, les divisions Morand et Broussier progressent et prennent le contrôle de la redoute. Barclay lui-même doit rallier le régiment Paskévitch en déroute. Koutouzov ordonne alors au général Iermolov de reprendre la redoute ; disposant de trois batteries d'artillerie, ce dernier ouvre le feu contre la redoute tandis que deux régiments de la garde russe chargent la position. La redoute repasse alors aux mains des Russes.

L'artillerie d'Eugène continue à pilonner les Russes alors qu'au même moment, Ney et Davout canonnent les hauteurs de Semyonovskaya. Barclay envoie des renforts à Miloradovitch, qui défend la redoute tandis qu'au plus fort de la bataille, les subordonnés de Koutouzov prennent toutes les décisions pour lui : selon les écrits du colonel Clausewitz, le général russe semble être « en transe ». Avec la mort du général Kutaisov, qui commandait l'artillerie russe, une partie des canons, situées à l'arrière des lignes russes, sont inutilisés, tandis que l'artillerie française fait des ravages dans les rangs russes.

À 14 heures, Napoléon ordonne un nouvel assaut contre la redoute. Les divisions Broussier, Morand, et Gérard doivent charger la redoute, appuyés par la cavalerie légère de Chastel à droite et par le second corps de cavalerie de réserve à gauche. Le général Caulaincourt ordonne aux cuirassiers de Wathier de mener l'attaque contre la redoute. Observant les préparatifs français, Barclay déplace alors ses troupes pour renforcer la position, mais elles sont canonnées par l'artillerie française. Caulaincourt mène personnellement la charge et parvient à enlever la redoute, mais il est tué par un boulet. La charge de Caulaincourt fait refluer la cavalerie russe qui tente de s'opposer à elle, tandis que la gauche, où Bagration a été mortellement blessé, et le centre russe, sévèrement mis à mal, donnent des signes de faiblesse. À ce moment, Murat, Davout et Ney pressent l'empereur, qui dispose de la garde impériale en réserve, de l'engager pour porter l'estocade finale à l'armée russe, mais celui-ci refuse.
Image
Barclay demande alors à Koutouzov de nouvelles instructions, mais ce dernier se trouve sur la route de Moscou, entouré de jeunes nobles et leur promettant de chasser Napoléon. Toutefois, le général russe se doute bien que son armée est trop diminuée pour combattre les Français. Les Russes se retirent alors sur la ligne de crête située plus à l'est. Napoléon estime que la bataille reprendra le lendemain matin, mais Koutouzov, après avoir entendu l'avis de ses généraux, ordonne la retraite vers Moscou. La route de la capitale russe est ouverte à la Grande Armée.
Les pertes sont très élevées dans les deux camps. La Grande Armée perd environ 30 000 hommes : selon P. Denniee, inspecteur aux revues de la Grande Armée, il y aurait eu 6 562 morts, dont 269 officiers, et 21 450 blessés. En revanche, selon l'historien Aristide Martinien, les Français perdent au total 1 928 officiers morts ou blessés, incluant 49 généraux[3]. Les Russes perdent environ 44 000 hommes, morts ou blessés, dont 211 officiers morts et 1 180 blessés. 24 généraux russes furent blessés ou tués, dont Bagration qui meurt de ses blessures le 24 septembre. Du côté français, le manque de ravitaillement, suite à l'allongement des lignes d'approvisionnement, pour les soldats valides fait que certains blessés meurent de faim ou de négligences dans les jours qui suivent la bataille.
Les Français prirent Moscou (à 125 km) le 14 septembre. Le soir même, d'immenses incendies ravagent la ville. Les derniers feux seront éteints le 20 au soir. Moscou, essentiellement construite en bois, est presque entièrement détruite. Privés de quartiers d'hiver et sans avoir reçu la capitulation russe, les Français sont obligés de quitter la capitale russe le 18 octobre pour entamer une retraite catastrophique.

La Bataille de la Moskowa est considerée comme une victoire tactique française. Elle ouvre la voie de Moscou à Napoléon. Les pertes françaises, quoique très importante, restent inférieures au nombre de morts et blessés russes. Toutefois, l'Empire russe a aussi revendiqué la victoire, les troupes s'étant repliée en bonne ordre. La Russie affirma sa revendication sur la victoire en nommant une classe de cuirassé Classe Borodino à la fin du XIXème siècle. L'URSS, quant à elle, fonda la ville de Borodino dans le kraï de Krasnoïarsk en 1949.
L'erreur principale de Napoléon est de ne pas avoir utilisé la garde impériale, troupe d'élite de son armée, pour emporter définitivement le centre russe et obtenir une victoire décisive.[ Il a préservé la garde impériale pour la bataille suivante pour prendre Moscou, bataille qui n'a jamais eu lieu.
[img][http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6d/Peter_von_Hess_002.jpg/800px-Peter_von_Hess_002.jpg/img]
Image
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#700 Message par saintluc »

DES CERCUEILS QUI DANSENT
Pour plusieurs amateurs d'ésotérisme et de phénomènes paranormaux, La Barbade est le lieu « où les cercueils dansent ». Cette histoire des plus insolites prend ses racines sur la côte sud de l'île, là où se trouve le cimetière Christ Church. Ce cimetière contient le mystérieux tombeau de la famille Chase. Si, depuis près de 200 ans aucun humain n'y a été enterré, c'est pour une bien étrange raison. Entre 1811 et 1820, des phénomènes inexplicables ont laissé la population de cette île stupéfaite. Cette histoire provient d'une crypte très mystérieuse qui a marqué de façon définitive le folklore de La Barbade à tout jamais. Cette fameuse crypte mesure un peu plus de 12 pieds sur 6 (3,60 m x 1,80 m environ). La seule et unique entrée de la crypte était une énorme pierre de marbre bleu qui pesait environ 450 kg. Une fois fermée, la tombe était pratiquement impénétrable.
L'histoire commence au XVIIIe siècle lorsqu'une riche famille de planteurs, les Walronds, font tailler dans le roc corallien du cimetière un caveau pour leur famille. Une dame du nom de Thomasina Goddard, morte en 1807, y fut enterrée. L'année suivante cependant, ils cédèrent le tombeau à une autre famille de planteurs, la famille Chase. Cette année là, la jeune Mary Ann Chase, âgée de deux ans, était morte d'une des maladies infantiles si fréquentes à l'époque. Pendant les quatre années suivantes, le tombeau resta scellé. C'est le 6 juillet 1812 que la crypte fût ouverte de nouveau pour y placer le cercueil de la petite Dorcas Chase, la soeur aînée de Mary Ann. La population murmurait que la jeune enfant s'était laissée mourir de faim pour échapper à la tyrannie de son père, l'honorable Thomas Chase qui, semble t-il, ne méritait pas du tout son titre honorifique. À peine un mois plus tard, ce dernier suivait sa fille dans la tombe.
Image
Le jour de son enterrement, après avoir enlevé l'énorme dalle qui protégeait l'entrée du tombeau, les esclaves qui faisaient office de fossoyeurs descendirent dans la crypte pour y placer le cercueil de Thomas Chase. Cependant, ils ressortirent en toute hâte. Ils refusèrent obstinément de redescendre à l'intérieur, ce qui troubla la cérémonie. Le pasteur de Christ Church, le révérend Thomas Orderson, entra dans la chambre funéraire pour voir ce qui avait bien pu terroriser les esclaves pour que ces derniers préfèrent être punis plutôt que de redescendre faire leur devoir. Le révérend fut lui aussi saisi d'une peur panique. Les deux imposants cercueils de plomb des fillettes Chase avaient été déplacés. Ils avaient été mis debout, la tête en bas. Celui de Mrs. Goddard avait été posé sur le coté contre une des parois. On crut à une violation de sépulture de la part des esclaves qui étaient agités depuis quelques temps. On remit donc les cercueils à leur place et plaça celui de Thomas Chase, un cercueil de plomb énorme qui demandait 8 hommes pour le déplacer, dans la crypte. Ils replacèrent par la suite le lourd bloc de marbre qui scellait la tombe.

Quatre années passèrent avant qu'un nouveau décès, celui du jeune Samuel Brewster Ames, permit d'ouvrir la mystérieuse tombe de nouveau. C'était le 25 septembre 1816. Cette fois encore, on souleva l'énorme dalle de marbre pour ouvrir l'entrée et le révérend fût le premier à y descendre. Une fois encore, quelqu'un ou quelque chose avait changé les cercueils de place. Cependant, personne n'avait tenté d'ouvrir les cercueils: le vol n'était donc pas la cause de la violation de sépulture. Le très lourd cercueil de Thomas Chase était dans le coin de la sépulture opposé à celui où il avait été placé quatre années auparavant. Les autres avaient aussi été déplacés. C'était le désordre le plus total. Après que les esclaves aient tout replacé, le pasteur et le secrétaire du gouverneur de l'île, le major Finch, examinèrent le caveau et n'y remarquèrent rien d'insolite. Le mystère restait entier. Le corps du jeune Ames fut donc placé auprès des autres et ils refermèrent le tombeau une fois de plus, le scellant de nouveau avec la lourde pierre de marbre. Ils démontèrent ensuite le chevalet qui servait à déplacer la dalle et, à titre d'expérience, huit hommes de solides constitution tentèrent en vain de déplacer la dalle. Elle ne bougea d'un poil. La famille rentra donc à la maison...

Huit semaines plus tard, l'occasion se présenta à nouveau d'ouvrir le tombeau. Le père de Samuel, avait été tué par des esclaves durant une révolte. Le grand chevalet fut donc mis en place et, après d'énormes efforts d'une douzaine d'esclaves, l'entrée fût de nouveau ouverte. Les phénomènes étranges qui s'étaient produit avaient beaucoup fait parler, donc il ne fallait pas se surprendre qu'un nombre important de curieux s'étaient rassemblés pour voir si l'événement insolite s'était répété. Ils ne furent pas déçus. Le révérend descendit en premier, accompagné du gouverneur de l'île et d'un magistrat. Avant même que leurs yeux se soient habitués à la noirceur de la crypte, ils avaient déjà l'impression que quelque chose d'inusité s'était produit. Effectivement, 4 des 5 cercueils avaient été déplacés. Seul celui de Mrs. Goddard, un léger cercueil de bois en piètre état, n'avait pas changé de place. Les autres, qui étaient tous en plomb (par le fait même très lourds) étaient dans le plus grand des désordres.

Le lendemain, les cercueils furent tous sortis de la crypte et des experts de l'époque inspectaient minutieusement la tombe. Ils vérifièrent et revérifièrent chaque centimètres de la sépulture en espérant trouver une trace d'infraction ou une entrée. Mais ils constatèrent qu'il n'existait vraiment aucun moyen d'accès autre que la porte principale. Pour accéder au caveau, il aurait donc fallu ériger un chevalet, tentative qui ne serait pas passée inaperçue. Il n'y avait aucune infiltration d'eau et il n'y avait eu aucune secousse sismique depuis la dernière ouverture du tombeau. Bref, ils ne découvrirent rien qui pouvait laisser croire que quelqu'un avait pénétré clandestinement la tombe. Ils replacèrent donc les cercueils à leurs emplacements originaux et cette fois, en plus de replacer l'imposante dalle, ils firent sceller cette dernière avec du ciment.

L'histoire devint de plus en plus populaire. Elle fit non seulement le tour de la Barbade, mais elle se répandit dans toute les Antilles, et même jusqu'en Floride et aux Bahamas. Des curieux affluèrent à la Barbade pour voir l'énigmatique caveau des Chase. Des bateaux faisaient même des détours pour que leurs passagers puissent visiter le fameux cimetière. Les habitants de l'île, eux, attendaient le prochain enterrement avec impatience.

Le 7 juillet 1819, c'était le tour de Thomasina Clarke, une amie de la famille, à y être la nouvelle occupante. Des représentants officiels du gouvernement examinèrent avec soin le ciment qui avait servi à sceller la dalle. Tout était en ordre. Cependant, les esclaves furent incapables d'enlever la dalle à leur premier essai. Des vérifications furent faite pour s'assurer que tout le ciment avait été correctement enlevé, mais ils durent enfoncer des coins de bois à coup de marteau pour bouger la dalle qui refusait de coopérer. Finalement, les esclaves réussirent à la soulever. Les témoins comprirent rapidement pourquoi la dalle était si difficile à déplacer; le cercueil de Thomas Chase avait été coincé contre cette dernière. Encore cette fois, les cercueils étaient sens dessus dessous. Une fois encore, ils furent sortis de la sépulture, laquelle fut encore totalement inspectée. Encore cette fois, aucune trace d'infraction nulle part, aucun indice... absolument rien qui pouvait expliquer les phénomènes insolites entourant la tombe. Tout fut remis à sa place et la tombe fut de nouveau scellée. Cette fois par contre, on scella le tombeau avec toutes les précautions scientifiques possible. Du sable blanc très fin fut placé sur la surface de la crypte et des sceaux de certains officiels furent imprimés dans le ciment qui scellait la tombe. Il était donc impossible d'ouvrir ce dernier sans endommager les marques. On prit note de chaque détail; de la position exacte des cercueils jusqu'à l'épaisseur du sable. On chargea même un membre de la police de venir vérifier l'état de la sépulture et de la dalle à chaque jour. Inutile de dire que la popularité du caveau des Chases augmenta considérablement après cet incident. De partout, des gens venaient pour voir cet insolite cimetière. C'était devenu l'objet de toutes les conversations et tout le monde était curieux de savoir quand le caveau serait ouvert la prochaine fois... et dans quel état il serait.

Les mois passèrent et finalement, les autorités de la Barbade succombèrent à la tentation après que des témoins aient rapporté des bruits insolites provenant de la sépulture. C'est le 20 avril 1820 que le gouverneur de la Barbade, Mr. Combermere et plusieurs membres de son entourage ainsi que des différents professionnels inspectèrent religieusement le caveau avant de l'ouvrir. Aucune marque étrange ou irrégulière n'était visible. Cette fois cependant, ce sont les cercueils des enfants qui bloquaient le passage. Les officiels durent passer par-dessus pour inspecter le reste de la sépulture. Les lourds cercueils de plomb semblaient avoir été projetés dans tous les sens. Seul celui de Mrs. Goddard n'avait pas bougé. Le sable blanc était parfaitement intact. Le tombeau fut de nouveau totalement inspecté. Cette fois, on enfonça même des barres de fer dans la couche rocheuse afin d'y déceler d'éventuels tunnels...

Absolument rien, encore une fois. Fatigué de toute cette histoire, le gouverneur fit enlever les cercueils du caveau Chase et les fit inhumer ailleurs. Ce dernier a été laissé ouvert et n'a jamais plus servi à aucune inhumation depuis lors.

De nombreuses théories ont été avancées sur le sujet, mais le mystère reste entier. Semble t-il qu'il ait été impossible que ces très lourds cercueils de plomb aient été déplacés de façon naturelle. Sir Arthur Conan Doyle, le créateur du personnage de Sherlock Holmes, émit une hypothèse selon laquelle des forces surnaturelles déplaçaient les cercueils parce qu'ils étaient fait de plomb; ce métal empêchait la décomposition rapide des corps. Peut-être aussi que l'esprit de la jeune fille qui s'était suicidée ne voulait pas reposer éternellement à coté de son cruel père qui l'avait tant fait souffrir... Qui sait ? Une chose est sûre cependant, ils n'ont pas reposé en paix…





Auteur: David M. Kriegher
Source: Strange stories, amazing fact, Reader's Digest - 1979
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
bounti
niveau3
niveau3
Messages : 591
Inscription : jeu. juin 10, 2010 5:32 pm
Localisation : france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#701 Message par bounti »

bonjour!
fichtre ça fait peur cette histoire de cerceuil :snif
je vais me faire incinérer moi :heu
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#702 Message par saintluc »

Moi aussi ;)
Nous serons deuxcinérés :ahah



DOCUMENTAIRE LE VOYAGE DES FEMMES AFGHANNES
Le voyage des femmes de Zartalé La route de la guérison est longue pour les femmes tuberculeuses d'un village afghan : le voyage pour rejoindre l'hôpital le plus proche est coûteux et dangereux, et les soins médicaux se heurtent aux traditions. Un documentaire éclairant sur la condition des femmes afghanes en milieu rural. La province de Ghorr, au centre de l'Afghanistan, est une région montagneuse difficile d'accès. Il n'y a pas de routes, pas d'électricité, et le seul centre de santé de la région se trouve dans la petite bourgade de Chaghcharan. Cet hôpital d'une trentaine de lits est le dernier recours pour les paysans des villages environnants lorsqu'ils ont épuisé tous les remèdes de grands-mères et autres talismans vendus par les mollahs des villages. Tout le personnel de l'hôpital est afghan, sauf une sage-femme hollandaise qui travaille pour Médecins du monde. Dans le terrain qui entoure l'hôpital, une tente accueille à l'écart les femmes tuberculeuses et leur famille pendant les deux mois du traitement. En Afghanistan, ce sont surtout les femmes qui sont touchées par la tuberculose. Mais pour qu'une femme soit soignée, il faut déjà qu'elle existe aux yeux des hommes. Et ce droit à l'existence n'est pas toujours acquis : recluses dans les maisons, dans des villages inaccessibles, leur vie dans la belle-famille est souvent un enfer. Claude Mourieras a accompagné trois d'entre elles pendant plusieurs semaines dans le village de Zartalé et à l'hôpital de Chaghcharan ; Pourtant, la promiscuité de la tente ou des salles communes de l'hôpital permet, sans doute pour la première fois, à des femmes d'échanger leur expérience de réfléchir à la condition qui leur est faite et qu'elles ont, dans une certaine mesure, intégrée et acceptée. L'hôpital et la tente des tuberculeuses deviennent ainsi un lieu de prise de conscience politique, un microcosme où se confrontent tradition et modernité. (France, 2005, 90mn) ARTE F Réalisateur: Claude Mourieras«
http://video.google.com/videoplay?docid ... 0752896759
Image
Image
Image
Image
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#703 Message par saintluc »

70
8 septembre
Destruction du Temple de Jerusalem
Les troupes romaines de Titus s'emparent de la ville de Jérusalem : le Temple est brûlé et les habitants sont déportés comme esclaves. Le Temple, bâti par Salomon en 970 avant J.-C et reconstruit par Hérode en 19 avant J.-C, était le symbole et le centre du pouvoir religieux et politique des Juifs. Seul le mur occidental de soutènement de l'esplanade du Temple restera debout. Il sera appelé plus tard le "Mur des lamentations". La destruction du Temple constitue par ailleurs un élément déterminant pour la religion chrétienne, qui se détache alors de plus en plus de ses origines juives.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance du christianisme - Incendie - Temple - Salomon - Histoire de Jerusalem - Histoire du Judaïsme



1565
8 septembre
La première colonie d'Amérique du Nord
Des colons espagnols menés par l'explorateur Pedro Menéndez de Avilés fondent la première colonie européenne en Amérique du Nord à Saint Augustine (dans l'actuelle Floride). Celle-ci sera détruite par les Anglais vingt ans plus tard.
Voir aussi : Colonie - Dossier histoire des conquistadores - Histoire de la Floride - Histoire de la Colonisation



1648
8 septembre
L’indépendance des Provinces-Unies est reconnue au traité de Münster
Dans le cadre de la signature des traités de Westphalie, qui mettent fin à la guerre de Trente Ans, l’indépendance des Provinces-Unies est reconnue par l’Espagne dans le traité de Münster. Les conflits qui opposaient les Provinces-Unies à l’Espagne depuis la révolte de Guillaume Ier de Nassau contre le duc d’Albe prennent ainsi fin.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Histoire de la Guerre de Trente Ans - Guillaume Ier d’Orange-Nassau - Traités de Westphalie - Histoire des Traités



1760
8 septembre
Montréal cède face aux Britanniques
Peu de temps après la capitulation de la ville de Québec, Montréal, sous le pouvoir du gouverneur Vaudreuil, est à son tour contrainte à la reddition. Dès 1755, la guerre entre Britanniques et Français ravageait les territoires canadiens, avant même que ne débute la guerre de Sept ans (1756 – 1763), qui a alimenté les conflits. La totalité de la Nouvelle-France passe désormais aux mains des Anglais. Le traité de Paris, en 1763, établira officiellement le pouvoir britannique sur le Canada (sauf Saint-Pierre-et-Miquelon).
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire du Québec - Histoire de Montréal - Histoire du Traité de Paris - Histoire de Saint Pierre et Miquelon - Histoire de la Colonisation



1816
8 septembre
Dissolution de la "Chambre introuvable"
Après un an passé à institutionnaliser la "Terreur blanche" et à tenter de forcer la marche du pays vers l’Ancien Régime, la "Chambre introuvable" est dissoute par Louis XVIII. Plus royaliste que le roi, cette chambre a prôné l’exécution ou l’exil des "traîtres" des Cent Jours, muselé la presse et surtout créé des tribunaux spéciaux : les Cours Prévôtales. Plus modéré et épaulé le Duc de Richelieu et Decazes, Louis XVIII mise sur l’élection d’une chambre plus modérée susceptible de ramener la sérénité en France.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Louis XVIII - Histoire des Cent jours - Dissolution - Terreur blanche - Histoire des Elections



1831
8 septembre
Varsovie aux mains des Russes
L’armée mal équipée et peu expérimentée de la Pologne est définitivement vaincue par des Russes supérieurs en nombre. Ils ont désormais investi Varsovie tandis que les patriotes fuient une répression féroce, notamment en partant vers la France. La Russie retirera alors à la Pologne son statut de territoire autonome pour en faire une simple province de l’Empire. Les rêves d’indépendance des Polonais sont déçus et ne trouveront un accomplissement qu’en 1918.
Voir aussi : Histoire de l'Insurrection de Novembre - Histoire de Varsovie - Répression - Histoire des Coups d'Etat



1855
8 septembre
Fin de la guerre de Crimée
La Russie capitule après la prise par le général Mac-Mahon de la tour Malakoff (Sébastopol). La guerre de Crimée oppose depuis 1853 l'Empire ottoman (allié à la France et à la Grande-Bretagne) à la Russie qui veut annexer Constantinople et les Détroits du Bosphore et des Dardanelles.
Voir aussi : Ottomans - Histoire de Sébastopol - Histoire des Guerres



1951
8 septembre
Traité de San Francisco
48 pays signent le traité de San Francisco sur le statut du Japon d’après guerre. S’il met fin à l’occupation, il s’accompagne de la reconnaissance de l’indépendance de la Corée et, entre autre, du renoncement au Formose. Suivant la volonté des Etats-Unis qui souhaitent faire barrage au communisme, le Japon est autorisé à assurer sa défense et à participer à un système d’alliances militaires. Les Etats-Unis gardent d’ailleurs des bases militaires sur le territoire. Bien qu’il n’ait pas été signé par la Chine et l’URSS, le traité entrera en application le 28 avril 1952.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de San Francisco - Histoire des Traités



1957
8 septembre
Cinquième titre pour Fangio
Le légendaire pilote de Formule 1, Juan Manuel Fangio, décroche son cinquième et dernier titre de champion du monde au terme du grand prix de Monza. Dans cette course, il se place en fait derrière le britannique Moss qui fut l’autre star de la saison. C’est le quatrième titre consécutif pour l’Argentin. Il faudra attendre prêt de cinquante ans pour que Schumacher dépasse ces deux records légendaires.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Fangio - Monza - Moss - Histoire des Sports mécaniques



1966
8 septembre
La sortie de "Star Trek"
La plus célèbre série télévisée de science-fiction sort sur la chaîne de télévision américaine NBC. 79 épisodes de 48 minutes seront diffusés entre 1966 et 1969. Les aventures du capitaine Kirk et de Mr Spock seront diffusées en France à partir de 1982 sur TF1, puis en 1986 sur la Cinq.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Série - Histoire de la Télévision



1973
8 septembre
La "Whitbread" est lancée
La première édition de la course britannique Whitbread est organisée depuis Portsmouth. Exclusivement réservée aux monocoques, elle admet plusieurs escales et se déroulera par la suite tous les quatre ans. Ramon Carlin remportera la victoire de ce tour du monde. En 2001, l’épreuve prendra le nom de Volvo Ocean Race.
Voir aussi : Course - Histoire de la Voile



1978
8 septembre
Yellowstone est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité
L’UNESCO érige au rang de patrimoine mondial de l’humanité le premier Parc National de l’histoire. Recensant quelques 300 geysers, il abrite également de nombreuses espèces sauvages telles que le grizzly ou le coyote qui peuvent y vivre en totale liberté. Pionnier, ce parc est extrêmement fréquenté, ce qui peut malheureusement mettre en péril sa conservation.
Voir aussi : Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'UNESCO - Yellowstone - Histoire de l'Environnement



1978
8 septembre
Vendredi noir à Téhéran
L'armée ouvre le feu sur à la foule réunie place Jaleh (Téhéran) pour manifester son opposition au Shah d'Iran, Mohamed Réza. Une centaine de personnes seront tuées. C'est le début de la fin pour la monarchie des Pahlévi fondée en 1925. En 1979, une république islamique, dirigée par l'ayatollah Khomeiny, sera instaurée.
Voir aussi : Massacre - Histoire de Téhéran - Histoire de l'Opposition



1991
8 septembre
La Macédoine proclame son indépendance
Un référendum est organisée en Macédoine et instaure son indépendance. Mais la reconnaissance internationale ne se fait pas immédiatement. La Grèce s’oppose formellement à cette indépendance. Elle refuse en effet qu’un pays puisse porter le même nom que l’une de ses régions. Par ailleurs, elle s’oppose formellement à l’utilisation du soleil de Vergina – symbolisant Alexandre le Grand - sur le drapeau de ce nouvel état. Finalement, la Macédoine est acceptée à l’ONU, mais sous le nom de FYROM (ex-République yougoslave de Macédoine). La Grèce, quant à elle, organisera un embargo sur le pays, aggravant considérablement sa situation économique.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Grèce indépendante - Embargo - Histoire de la Diplomatie


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#704 Message par saintluc »

Pedro Menéndez de Avilés, né à Avilés dans les Asturies le 15 février 1519 et mort à Santander le 17 septembre 1574, est un noble et marin espagnol qui fut corsaire, puis amiral.

Il reste dans l'histoire comme le fondateur du comptoir de Saint Augustine en Floride, le plus ancien port européen d'Amérique du Nord (28 août 1565). Il détruisit le comptoir français concurrent de Fort Caroline la même année. Gouverneur de la Floride espagnole, il prit le contrôle du détroit des Bahamas, fortifia plusieurs ports des Antilles et conduisit des négociations avec les Indiens Calusa.
Né à Avilés dans les Asturies, il est l'un des plus jeunes enfants de la famille. Après la mort de son père, il est placé chez des parents, lorsque sa mère se remarie. À l'âge de quatorze ans, il s'échappe de chez ses tuteurs pour s'engager comme garçon de cabine dans la flotte espagnole en charge de la chasse aux pirates français. Il débute ainsi sa carrière de marin sous le règne de Charles Quint, comme corsaire sur la mer Cantabrique, luttant principalement contre les pirates français qui attaquent alors les côtes espagnoles.

Après deux années passées en mer, il retourne chez lui. Sa famille le contraint alors à épouser Ana Maria Solis qui n'est âgée que de dix ans. La vie conjugale n'est pas son fort et il reprend bientôt le large. À dix-neuf ans, il arme un bateau doté d'un équipage de cinquante hommes et se saisit de deux navires français.
Sa maison natele
Image
En 1544, une escadre française, commandée par Jean Alphonse de Saintonge, capture 18 navires espagnols. Menendez de Aviles les poursuit jusqu'au port de La Rochelle où il récupère cinq navires et des prisonniers espagnols, s'attaque en personne au capitaine de Saintonge et le tue. Malgré les forces françaises de La Rochelle, Menendez de Aviles parvient à sortir du port avec ses prises. L'Empereur Charles Quint, l'autorise à poursuivre son action contre les Français, faisant de lui le principale responsable de la chasse aux Français le long des côtes de Galice et des Asturies.

En 1554, il accompagne le roi, Philippe II d'Espagne, qui de rend en Angleterre afin d'y épouser Marie Ire d'Angleterre. Sa réputation est telle que c'est lui qui commande le galion chargé de ramèner le roi et sa suite, en 1559, à la fin de la guerre en Flandre. Pedro Menéndez de Avilés n'a que quarante ans lorsqu'il est nommé pour la première fois au grade « Capitaine général Flotte des Indes » de l'Armada espagnole. Il part à la tête d'une flotte de galions, qui en 1561, ramène du Mexique un important trésor. À son retour, il demande la permission de se lancer à la recherche d'un navire perdu, ce qui lui est d'abord refusé. C'est sur ce galion que se trouvait son seul fils, Juan, et d'autres membres de sa famille. Après un long délai, cette requête est finalement acceptée à condition qu'il colonise et explore La Florida en tant qu'adelantado du roi Philippe II. Il met sur pied, à ses frais, une expédition. Alors qu'il est prêt à partir, il reçoit l'ordre formel du roi de rechercher et de faire disparaître tous les intrus et corsaires d'autres nations, où qu'ils puissent se trouver aux Indes.
Image
En 1562, l’amiral Gaspard II de Coligny, chef des Protestants français, à choisi le capitaine huguenot, Jean Ribault, pour établir une colonie en Floride avec 150 de ses coreligionnaires. Ceux-ci se sont établis sur Parris Island, où ils construisent une fortification qu'ils baptisent Charlesfort, Ribault y laisse une petite garnison, puis retourne en France pour y chercher de nouveaux colons et des provisions. Il ne peut cependant revenir rapidement, car il est arrêté par les Britanniques, suite à des complications dues à la Guerre de religion qui sévit en France. Pendant la longue absence de Ribault, les colons sans approvisionnement et harcelés par les indigènes rentrent en France.

Deux ans plus tard, Coligny lance une nouvelle expédition, menée par René de Goulaine de Laudonnière, qui était le second de Ribault en 1562. Elle établit une nouvelle colonie à l'embouchure de la St. Johns River. Les colons, des huguenots pour la plupart baptisent ce lieu « La Caroline », en l’honneur du roi Charles IX. Les indiens Timucua aident les Français à y construire un fort triangulaire, le Fort Caroline. Cependant, les rapports avec les indigènes deviennent tendus et la nourriture commence à manquer. Les colons sont prêts à abandonner le fort, lorsqu'en août, 1565, des renforts conduits par Jean Ribault arrivent de France.

Menéndez de Avilés arrive d'Espagne au même moment que Ribault, munit de l'ordre de son roi de chasser tout intrus de Floride. Sa flotte aperçoit les navires français et les engage, mais est contrainte à battre en retraite plus au sud, où ils établissent un camp qui deviendra Saint Augustine. Ribault se lance à la poursuite des Espagnols avec quelques uns de ses navires et la plupart de ses troupes, mais ils sont surpris en mer par une violente tempête qui dure plusieurs jours. Menéndez, lui, choisit d'attaquer Fort Caroline par voie terrestre. Il conduit ses troupes et attaque le fort qui n'est plus défendu que par 200 à 250 colons. Les seuls survivants sont 50 femmes et enfants qui sont faits prisonniers, tous les autres sont exécutés.

La flotte de Ribault a été détruite par la tempête, les navires ont sombré ou se sont échoués au sud de Saint Augustine, nombre de marins ont péri. Menéndez parvient à localiser Ribault et ses hommes rescapés. Il les somme de se rendre. Pensant que lui même et sa troupe seraient bien traités, Ribault capitule. Menéndez, cependant, fait exécuter Ribault et plusieurs centaines de français, non pas en raison de leur nationalité, mais en tant qu'hérétiques luthériens. Le lieu de l'exécution est aujourd'hui connu sous le nom de baie de Matanzas (qui signifie « massacres » en espagnol).

Les côtes de Floride, dès lors en main des Espagnols, Menéndez achève la construction du fort de Saint Augustine et y laisse une garnison. Il explore ensuite la côte, y construisant ça et là de nouveaux forts, pour prévenir toute nouvelle incursion française, et des missions, afin d'y évangéliser les indigènes.
Menéndez voyage ensuite vers le sud-ouest de la péninsule de Floride, où il entre en contact avec les Calusas. Il négocie un traité de paix avec leur roi Carlos, qui sera renforcé par le mariage de Menéndez avec la sœur de Carlos, qui prend le nom de baptême d'Antonia. La paix n'est pas des plus tranquilles, Menéndez doit à plusieurs reprise utiliser son épouse comme otage lors de négociations avec les Calusas. Il doit également négocier avec les ennemis de ceux-ci, les Tocobagas. Il y établit finalement une garnison de 200 hommes et suit la côte jusqu'à ce qui est aujourd'hui la Géorgie et prend contact avec les indigènes sur l'île de St. Catherines où il fonde une mission. Il retourne ensuite en Floride où il renforce la présence espagnole dans le sud-est. En 1567, en marche vers le sud, il rencontre les Ais alors qu'il atteint l'Indian River près de ce qui de nos jours est la ville de Vero Beach. Les Ais, comme les Tekestas et les Calusa, se montreront hostiles à la colonisation espagnole, avec des épisodes guerriers, jusque vers 1670.

Il rencontre ensuite les Tekesta dans leur capitale qui est aujourd'hui la localité d'el Portal et négocie, afin que trois de leurs chefs l'accompagnent à Cuba, pour lui servir de traducteurs avec les Arawak. Bien que Menéndez laisse sur place les missionnaires jésuites, le Frère Francisco de Villareal et le Père Rogel afin de convertir les Tekesta, ceux-ci se montrent totalement indifférents à leurs enseignements et les deux Jésuites s'en retournent à Saint Augustine au bout d'une année. Peu après avoir atteint Cuba, Menéndez en est nommé gouverneur.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
orchidee
niveau3
niveau3
Messages : 1833
Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
Localisation : la et la-bas...Roumanie

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#705 Message par orchidee »

...hello et bonne journee :)) ..j'ajoute encore une...
1504
le 8 septembre-David

Le 'David' de Michel-Ange est placé à l'entrée du Palazzo Vecchio à Florence. Il a fallu quatre jours pour l'acheminer de l'atelier de l'artiste à la place de la Seigneurie. Cette sculpture rivalise avec celles de l'Antiquité. Ce chef-d'oeuvre de la Renaissance, plein d'énergie, ne révèle qu'une des facettes du talent de son auteur qui, comme tout bon humaniste, se rêvait plus architecte ou ingénieur qu'artiste. Peinture et sculpture étaient pour eux liées à l'habileté manuelle quand l'architecture était pure oeuvre de création intellectuelle.

http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=08&m=09
Image

...et les Les anecdotes sur Michel Ange...

Challenge
Certains peintres ont poussé le pape Jules II à embaucher Michel-Ange pour décorer la voûte de la chapelle Sixtine. Leur but était de l'humilier car ils le pensaient incapable de rivaliser avec Raphaël... En réalité, c'est bien ce dernier qui a dû s'incliner devant le travail de l'artiste !

Enthousiaste
Emporté par sa fougue créatrice, il a peint plus de trois cents personnages sur les voûtes de la chapelle Sixtine.

Il travailla couché
Pour réaliser sa fresque sur le plafond de la chapelle Sixtine, Michel-Ange a travaillé allongé sur le dos. Ce n'est qu'au prix de multiples contorsions qu'il a pu peindre ce chef-d' oeuvre.

Faussaire
Il a sculpté dans le marbre un 'Cupidon endormi' qu'il a ensuite fait passer pour une oeuvre romaine authentique. Il a alors pu la revendre à prix d'or à un cardinal, qui la détruisit lorsqu'il s'aperçut de la supercherie.

Un critique mis en boîte
Biaggio, un critique italien qui avait suggéré que 'Le Jugement dernier' serait plus à sa place dans une taverne que dans un lieu sacré, a été ajouté aux personnages de la fresque. Michel-Ange s'est vengé en le représentant sous les traits de Minos, cerné par les diables de l'enfer. Lui-même s'est donné l'apparence de Saint Barthélemy.

http://www.evene.fr/celebre/biographie/ ... ?actualite
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry

....qui s'aiment, se taquinent...parfois
Répondre