PERSONNAGES ET FAITS HISTORIQUES DE FRANCE (philatélie)
Publié : jeu. déc. 23, 2010 2:59 am
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A: Abd el-Kader page 2 - Affre Denys Auguste page 7 - Albert Martin Alexandre page 7 - Aliénor d’Aquitaine page 6 - "L'Antoinette" page 3 - arcs de Triomphe page 2 - -
B: Barbès Armand page 7 - bataille de Fontenoy page 1 - Bataille d'Hastings page 4 - bataille de Nancy page 5 - bataille de Narvik page 10 - bataille de Verdun page 7 - Baudin Nicolas Thomas page 6 - Bayard Pierre Terrail LeVieux, seigneur de page 1 - Bercheny de Szekes Ladislas Ignace de page 5 - Bingen Jacques page 8 - Bir Hakeim page 10 - Blanqui Louis Auguste page 7 - Bonpain René page 9 - Brossolette Pierre page 8 - Bougainville Louis Antoine de page 6 - Bugeaud Thomas Robert page2 -
C:Caillié René page 6 - "La Capricieuse" page 3 - Carnot Sadi page 11 - Cartier Jacques page 6 - Cavelier de La Salle René Robert page 6 - Cavaillès Jean page 8 - Champlain Samuel de page 4 - Charles Ier page 1 - Charles VII de France page 2 - Charles de Valois-Bourgogne, dit Charles le Téméraire page 1 - Charlier Jean page 2 - Choiseul Étienne-François de page 3 - Chomedey Paul de page 5 - Clovis Ier page 1 - Colbert Jean-Baptiste page 2 - Coligny Gaspard de page 5 - "Côte d'Emeraude" page 3 -Coty René page 11 -
D: Debeaumarché Edmond page 9 - de Lattre de Tassigny Jean Joseph Marie Gabriel Lavalette page 10 - Delgrès Louis page 6 - Desaix Louis Charles Antoine page 4 - Douaumont: ossuaire page 7 - Driant Émile page 11 - Drouot comte Antoine page 4 - Dubray Lionel page 9 - du Guesclin Bertrand page 1 - Duguay-Trouin page 5 - Dumont d’Urville Jules Sébastien César page 6 - Duquesne Abraham page 6 -
E: Edit de Nantes page 4 - enclave des papes page 4 - Estienne Jean-Baptiste Eugène page 10 -
F:Foch Ferdinand page 7 - Fouquet Guillaume page 2 - "France II" page 4 - Franchet d'Espèrey Louis Félix Marie François page 11 -
G:Gallieni Joseph Simon page 8 - Gambetta Léon page 7 - Gateaud Paul page 9 - Glières (plateau des) page 10 - Gravier Charles , comte de Vergennes page 5 - Grasse Tilly marquis de page 5 - Guesde Jules, Bazile Jules dit page 11 - "la GUIENNE" page 3 -
H: Henri IV page 1 - Hugues Capet page 1 -
I: Inrégration de la Lorraine et du Barrois à la France page 4 -
J:Jacques Cœur page 3 - Jaurès Jean page 7 - Jean de Vienne page 2 - Jeanne d'Arc page 1 - Joffre Joseph Jacques Césaire page 7 - Joinville Jean de page 4 -
K: Keller Robert page 8 -
L: La Bourdonnais Bertrand François Mahé, comte de page 6 - Lamartine Alphonse de page 7 - Lannes Jean page 5 - La Pérouse Jean François de Galaup, comte de page 6 - la Rochefoucauld François VI, duc de page 4 - Antoine-Marie Chamans, comte de page 3 - Lebas Jean-Baptiste page 8 - Leclerc de Hauteclocque Philippe François Marie, comte de Hauteclocque page 10 - Ledru-Rollin Alexandre-Auguste page 7 - LE ROUX Yvonne page 8 - l'Hospital Michel de page 4 - Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé page 2 - Louis IX: Saint Louis page 1 - Louis XI page 1 - Louis XIV page 1 - Louvois François Michel Le Tellier, marquis de page 2 - Lyautey Louis Hubert Gonzalve page 10 -
M: Marceau François-Séverin Desgraviers page 4 - Martin-Bret Louis page 9 - martyrs du lycée Buffon page 8 - Masse Pierre page 9 - Mermoz Jean Page 7 - Michel-Lévy Simone page 8 - Moncey Bon Adrien Jeannot de page 5 - Mons Pierre Dugua de page 6 - Mont Valérien page 9 - Moulin Jean page 8 - Moutardier Gaston page 9 -
N: Napoléon Bonaparte page 2 -
O: Oradour-sur-Glane page 8 - Orves Honoré d’Estienne page 8 -
P: Philippe de Commynes page 2 - Philippe II dit Philippe Auguste page 1 - Philippe IV de France, dit Philippe le Bel page 1 - Proudhon Pierre-Joseph page 7 -
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R:Rattachement de la Bourgogne page 5 - Rattachement du cambrésis page 5 - Rattachement de la Corse à la France page 4 - Récamier Juliette ou Julie page 3 - Renouvin Jacques page 9 - Richelieu Armand Jean du Plessis, cardinal-duc de et de Fronsac page 1 - Ripoche Maurice page 9 - Rivet Élise (Mère Marie Elisabeth de l’Eucharistie) page 9 - Rochambeau Jean-Baptiste Donatien de Vimeur, comte de page 5 -
S: Scamaroni Godefroy page 8 - Sein: île de page 9 - Suffren Pierre André de page 6 - Sully Maximilien de Béthune, duc de page 2 - Surcouf Robert Charles page 3 -
T: Talleyrand-Périgord Charles-Maurice de page 3 - taxis de la Marne page 10 - Thiers Adolphe page 10 - Tourville Anne Hilarion de Costentin (ou Cotentin), comte de page 2 - traité d'Aix-la-Chapelle page 4 - Traité d'Andelot page 6 - traité de Nimègue page 5 - traité des Pyrénées page 10 - traité de Turin page 10 - traité de Verdun page 6 -
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V: Vauban Sébastien Le Prestre, marquis de page 3 - Védy Gilbert, René, Médéric page 9 - Vercingétorix page 1 - Vercors (massif du) page 9 - Vergennes Charles Gravier, comte de page 3 - Léonce Vieljeux page 9 - Villehardouin Geoffroi de page 4 - Voyer de Paulmy, comte d'Argenson
Marc-Pierre de page 3 -
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Clovis Ier (en francique Chlodwig ou Chlodowech, en latin Chlodovechus), né en 466 et mort à Paris le 27 novembre 511, est roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511.
Issu de la dynastie des Mérovingiens, il est le fils de Childéric Ier, roi des Francs saliens de Tournai, et de la reine Basine de Thuringe. Brillant chef militaire, il accroît considérablement le territoire du petit royaume des Francs saliens dont il hérite à la mort de son père pour unifier une grande partie des royaumes francs et annexer les territoires des Wisigoths dans le sud de la Gaule.
Le règne de Clovis est connu à travers la description qu'en fit l'évêque gallo-romain Grégoire de Tours, et dont l'Histoire des Francs est riche d'enseignements, bien que ce texte semble essentiellement à visée édifiante.
Clovis fut considéré dans l'historiographie comme un des personnages historiques les plus importants de l'histoire de France ; le courant républicain en fit le premier roi de ce qui était devenu la France à partir du XIIIe siècle, et la tradition monarchiste vit en lui le premier roi chrétien du royaume des Francs.
La chronologie du règne de Clovis est très mal connue. L'essentiel de ce que nous en savons peut se lire à travers la longue description qu'en fait à la fin du VIe siècle l'évêque gallo-romain Grégoire de Tours, né près de trente ans après la mort de Clovis, dans quinze courts chapitres du livre II de ses Dix livres d'histoire, renommée ensuite Histoire des Francs.
On a longtemps pensé que ce texte à visée édifiante relevait plus de l'hagiographie que d'une conception rigoureuse de l'histoire. Ainsi, il narre les événements en suivant un découpage en tranches de cinq années (réminiscence des quinquennalia ou des lustra romaines ?) : guerre contre Syagrius après cinq années de règne, quinze pour la guerre contre les Alamans, guerre contre les Wisigoths cinq années avant sa mort ; le tout formant un règne de trente ans après un avènement à l'âge de quinze ans. On pourrait rejeter ces informations comme légendaires ou purement hagiographiques ; or il s'avère qu'aucune étude n'a jamais remis fondamentalement en cause ces indications, qui sont selon toute vraisemblance légèrement simplifiées mais valables « à peu de choses près ». Le texte de Grégoire a résisté à des décennies d'histoire critique.
La seule date fixée par d'autres sources que Grégoire est celle de sa mort, en 511, ce qui daterait son avènement de 481 environ, peut-être 482. Depuis peu, selon l'historien Bruno Dumézil, certains éclaircissements ont été apportés par le croisement d'autres sources documentaires et ont permis de préciser quelques éléments, sans toutefois contredire les principaux éléments de cette histoire transmise par Grégoire.
Comme tous les Francs du début de l'ère chrétienne, Clovis parlait une ou des langue(s) germanique(s) du sous-groupe linguistique dit bas francique. Le nom de Clovis vient de Chlodowig, composé des racines hlod (« renommée », « illustre », « gloire ») et wig (« bataille », « combat »), c'est-à-dire « illustre dans la bataille » ou « combat de gloire ». Fréquemment utilisée par les Mérovingiens, la racine hlod est aussi à l'origine de noms tels que Clotaire (et Lothaire), Clodomir, Clodoald, ou encore Clotilde.
L'appellation du roi franc dérive ensuite de « Hlodovic » puis « Clodovic », latinisé en Chlodovechus, Chlodweg, donne Hlodovicus, Lodoys, Ludovic, « Clovis » et « Clouis », dont est né en français moderne le prénom Louis, porté par dix-sept rois de France. Il donne aussi en allemand Ludwig.
Le « Claudius » latin conduit aussi bien au « Louis » français qu'au « Ludwig » germanique (Clodweg, Cludwig)
Les Francs saliens (en jaune) et rhénans (orangé) dans la première moitié du Ve siècle.
C'est après cette bataille, qu'a lieu – selon Grégoire de Tours – l'épisode du vase de Soissons, où, contre la loi militaire du partage, le roi demande de soustraire du butin un vase liturgique précieux pour le rendre à l'église de Reims, à la demande de Remi, évêque de cette dernière cité.
Une fois sur place, après avoir réuni le butin, il demande à ses guerriers d'ajouter le vase à sa part du butin. Mais un guerrier s'y oppose en frappant le vase de sa hache. Clovis ne laisse pas transparaître ses émotions et en garde ressentiment. Il réussit malgré tout à rendre l'urne à l'envoyé de Remi.
L'épilogue de l'histoire se produit le 1er mars 487. Clovis ordonne à son armée de se réunir au Champ-de-Mars pour, selon une pratique romaine, examiner si les armes sont propres et en bon état. Inspectant les soldats, il s'approche du guerrier qui avait frappé l'urne et sous prétexte que ses armes sont mal entretenues, il jette alors la hache du soldat à terre. Au moment où celui-ci se baisse pour la ramasser, Clovis abat sa hache sur la tête du malheureux. Le soldat tombe sans vie, et sur ordre de Clovis, l'armée doit se retirer en silence, laissant le corps exposé au public.
Le testament de saint Remi fait mention d'un vase d'argent que lui aurait donné Clovis. Mais ce serait Remi qui l'aurait fondu pour fabriquer un encensoir et un calice
C'est en « la quinzième année de son règne », c'est-à-dire en 496, qu'a lieu la bataille de Tolbiac (Zülpich près de Cologne) contre les Alamans, Clovis portant secours aux Francs rhénans dont le roi Sigebert a été blessé au genou. D'après Grégoire de Tours, ne sachant plus à quel dieu païen se vouer et son armée étant sur le point d'être vaincue, Clovis prie alors le Christ et lui promet de se convertir si « Jésus que sa femme Clotilde proclame fils de Dieu vivant » lui accordait la victoire. Il s'agit de la même promesse que fit l'empereur romain Constantin en 312 lors de la Bataille du pont Milvius.
Au cœur de la bataille, alors que Clovis est encerclé et va être pris, le chef alaman est tué d'une flèche ou d'un coup de hache, ce qui met son armée en déroute. La victoire est à Clovis et au dieu des chrétiens. Une hypothèse veut que la bataille ait eu lieu en 506 à cause d'une lettre de Théodoric envoyée fin 506 ou début 507 à Clovis où il est mentionné la victoire de Clovis sur les Alamans que Théodoric a pris sous sa protection, la mort de leur roi, et leur fuite en Rhétie. Il est aussi possible qu'il y ait eu deux batailles contre les Alamans, l'une en 496 et l'autre en 506, où à chaque fois, leur roi périt au combat. Cette victoire permet au royaume de Clovis de s'étendre jusqu'à la Haute-Rhénanie.
Selon d'autres sources, Tolbiac n'aurait été qu'une étape et l'illumination finale de Clovis aurait en fait eu lieu lors de la visite au tombeau de Martin de Tours.
Avec l'appui de l'empereur romain d'Orient Anastase, très inquiet des visées expansionnistes des Goths, Clovis s'attaque ensuite aux Wisigoths qui dominent alors la majeure partie de la péninsule ibérique et le sud-ouest de la Gaule (la Septimanie ou « Marquisat de Gothie »), jusqu'à la Loire au nord et jusqu'aux Cévennes à l'est.
Au printemps 507, les Francs lancent leur offensive vers le sud, franchissant la Loire vers Tours, pendant que les alliés burgondes attaquent à l'est. Les Francs affrontent l'armée du roi Alaric II dans une plaine proche de Poitiers. La bataille dite, de « Vouillé » (près de Poitiers), est terrible selon l'historiographie, et les Wisigoths se replient après la mort de leur roi, Alaric II, tué par Clovis lui-même en combat singulier.
Cette victoire permet au royaume de Clovis de s'étendre en Aquitaine et d'annexer tous les territoires auparavant wisigoths entre Loire, océan et Pyrénées. Les Wisigoths n'ont d'autre alternative que de se replier en Hispanie, au-delà des Pyrénées. Toutefois, les Ostrogoths de Théodoric tentent d'intervenir en faveur des Wisigoths. Ils reprennent bien la Provence après la levée à l'automne 508 du siège d'Arles ainsi que quelques parties aux Burgondes, mais l'Empire d'Orient menace leurs côtes, et Clovis garde l'essentiel des anciens territoires wisigoths. Les Wisigoths ne conservent plus qu'une partie de la Septimanie — le Languedoc — et de la Provence.
N°1496
Clovis meurt à Paris le 27 novembre 511[1], âgé de 45 ans.
Selon la tradition, il aurait été inhumé dans la basilique des Saints-Apôtres (saint Pierre et saint Paul), future église Sainte-Geneviève, qu'il avait fait construire sur le tombeau même de la sainte tutélaire de la cité, à l'emplacement de l'actuelle rue Clovis (rue qui sépare l'église Saint-Étienne-du-Mont du lycée Henri-IV).
En réalité, le monument qui accueillait les reliques de la sainte n'était pas achevé. Clovis fut plutôt inhumé, comme l'écrit Grégoire de Tours, dans le sacrarium de la basilique des Saints-Apôtres situé sous l'actuelle rue Clovis, c'est-à-dire dans un mausolée construit exprès à la manière de la sépulture qui avait accueilli l'empereur romain chrétien Constantin le Grand aux Saints-Apôtres à Constantinople
De sa première épouse, une princesse franque rhénane, Clovis eut Thierry Ier (v. 485 - 534), roi de Reims de 511 à 534 et co-roi d'Orléans.
Avec Clotilde, il eut :
Ingomer ou Ingomir, (mort en 494 dans sa robe de baptême) ;
Clodomir (495 - 524), roi d'Orléans de 511 à 524, il épouse Gondioque de Burgondie ;
Childebert Ier (495 - 558), roi de Paris de 511 à 558, épouse Ultrogothe d'Ostrogothie ;
Clotaire Ier, roi de Soissons en 511, de Reims en 555 et de tous les Francs en 558 ;
Clotilde (morte en 531), épouse en 517 Amalaric roi des Wisigoths.
http://www.dailymotion.com/video/x8kynu ... e-1_webcam
http://www.dailymotion.com/video/x8kyo8 ... e-2_webcam
A: Abd el-Kader page 2 - Affre Denys Auguste page 7 - Albert Martin Alexandre page 7 - Aliénor d’Aquitaine page 6 - "L'Antoinette" page 3 - arcs de Triomphe page 2 - -
B: Barbès Armand page 7 - bataille de Fontenoy page 1 - Bataille d'Hastings page 4 - bataille de Nancy page 5 - bataille de Narvik page 10 - bataille de Verdun page 7 - Baudin Nicolas Thomas page 6 - Bayard Pierre Terrail LeVieux, seigneur de page 1 - Bercheny de Szekes Ladislas Ignace de page 5 - Bingen Jacques page 8 - Bir Hakeim page 10 - Blanqui Louis Auguste page 7 - Bonpain René page 9 - Brossolette Pierre page 8 - Bougainville Louis Antoine de page 6 - Bugeaud Thomas Robert page2 -
C:Caillié René page 6 - "La Capricieuse" page 3 - Carnot Sadi page 11 - Cartier Jacques page 6 - Cavelier de La Salle René Robert page 6 - Cavaillès Jean page 8 - Champlain Samuel de page 4 - Charles Ier page 1 - Charles VII de France page 2 - Charles de Valois-Bourgogne, dit Charles le Téméraire page 1 - Charlier Jean page 2 - Choiseul Étienne-François de page 3 - Chomedey Paul de page 5 - Clovis Ier page 1 - Colbert Jean-Baptiste page 2 - Coligny Gaspard de page 5 - "Côte d'Emeraude" page 3 -Coty René page 11 -
D: Debeaumarché Edmond page 9 - de Lattre de Tassigny Jean Joseph Marie Gabriel Lavalette page 10 - Delgrès Louis page 6 - Desaix Louis Charles Antoine page 4 - Douaumont: ossuaire page 7 - Driant Émile page 11 - Drouot comte Antoine page 4 - Dubray Lionel page 9 - du Guesclin Bertrand page 1 - Duguay-Trouin page 5 - Dumont d’Urville Jules Sébastien César page 6 - Duquesne Abraham page 6 -
E: Edit de Nantes page 4 - enclave des papes page 4 - Estienne Jean-Baptiste Eugène page 10 -
F:Foch Ferdinand page 7 - Fouquet Guillaume page 2 - "France II" page 4 - Franchet d'Espèrey Louis Félix Marie François page 11 -
G:Gallieni Joseph Simon page 8 - Gambetta Léon page 7 - Gateaud Paul page 9 - Glières (plateau des) page 10 - Gravier Charles , comte de Vergennes page 5 - Grasse Tilly marquis de page 5 - Guesde Jules, Bazile Jules dit page 11 - "la GUIENNE" page 3 -
H: Henri IV page 1 - Hugues Capet page 1 -
I: Inrégration de la Lorraine et du Barrois à la France page 4 -
J:Jacques Cœur page 3 - Jaurès Jean page 7 - Jean de Vienne page 2 - Jeanne d'Arc page 1 - Joffre Joseph Jacques Césaire page 7 - Joinville Jean de page 4 -
K: Keller Robert page 8 -
L: La Bourdonnais Bertrand François Mahé, comte de page 6 - Lamartine Alphonse de page 7 - Lannes Jean page 5 - La Pérouse Jean François de Galaup, comte de page 6 - la Rochefoucauld François VI, duc de page 4 - Antoine-Marie Chamans, comte de page 3 - Lebas Jean-Baptiste page 8 - Leclerc de Hauteclocque Philippe François Marie, comte de Hauteclocque page 10 - Ledru-Rollin Alexandre-Auguste page 7 - LE ROUX Yvonne page 8 - l'Hospital Michel de page 4 - Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé page 2 - Louis IX: Saint Louis page 1 - Louis XI page 1 - Louis XIV page 1 - Louvois François Michel Le Tellier, marquis de page 2 - Lyautey Louis Hubert Gonzalve page 10 -
M: Marceau François-Séverin Desgraviers page 4 - Martin-Bret Louis page 9 - martyrs du lycée Buffon page 8 - Masse Pierre page 9 - Mermoz Jean Page 7 - Michel-Lévy Simone page 8 - Moncey Bon Adrien Jeannot de page 5 - Mons Pierre Dugua de page 6 - Mont Valérien page 9 - Moulin Jean page 8 - Moutardier Gaston page 9 -
N: Napoléon Bonaparte page 2 -
O: Oradour-sur-Glane page 8 - Orves Honoré d’Estienne page 8 -
P: Philippe de Commynes page 2 - Philippe II dit Philippe Auguste page 1 - Philippe IV de France, dit Philippe le Bel page 1 - Proudhon Pierre-Joseph page 7 -
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R:Rattachement de la Bourgogne page 5 - Rattachement du cambrésis page 5 - Rattachement de la Corse à la France page 4 - Récamier Juliette ou Julie page 3 - Renouvin Jacques page 9 - Richelieu Armand Jean du Plessis, cardinal-duc de et de Fronsac page 1 - Ripoche Maurice page 9 - Rivet Élise (Mère Marie Elisabeth de l’Eucharistie) page 9 - Rochambeau Jean-Baptiste Donatien de Vimeur, comte de page 5 -
S: Scamaroni Godefroy page 8 - Sein: île de page 9 - Suffren Pierre André de page 6 - Sully Maximilien de Béthune, duc de page 2 - Surcouf Robert Charles page 3 -
T: Talleyrand-Périgord Charles-Maurice de page 3 - taxis de la Marne page 10 - Thiers Adolphe page 10 - Tourville Anne Hilarion de Costentin (ou Cotentin), comte de page 2 - traité d'Aix-la-Chapelle page 4 - Traité d'Andelot page 6 - traité de Nimègue page 5 - traité des Pyrénées page 10 - traité de Turin page 10 - traité de Verdun page 6 -
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V: Vauban Sébastien Le Prestre, marquis de page 3 - Védy Gilbert, René, Médéric page 9 - Vercingétorix page 1 - Vercors (massif du) page 9 - Vergennes Charles Gravier, comte de page 3 - Léonce Vieljeux page 9 - Villehardouin Geoffroi de page 4 - Voyer de Paulmy, comte d'Argenson
Marc-Pierre de page 3 -
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Clovis Ier (en francique Chlodwig ou Chlodowech, en latin Chlodovechus), né en 466 et mort à Paris le 27 novembre 511, est roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511.
Issu de la dynastie des Mérovingiens, il est le fils de Childéric Ier, roi des Francs saliens de Tournai, et de la reine Basine de Thuringe. Brillant chef militaire, il accroît considérablement le territoire du petit royaume des Francs saliens dont il hérite à la mort de son père pour unifier une grande partie des royaumes francs et annexer les territoires des Wisigoths dans le sud de la Gaule.
Le règne de Clovis est connu à travers la description qu'en fit l'évêque gallo-romain Grégoire de Tours, et dont l'Histoire des Francs est riche d'enseignements, bien que ce texte semble essentiellement à visée édifiante.
Clovis fut considéré dans l'historiographie comme un des personnages historiques les plus importants de l'histoire de France ; le courant républicain en fit le premier roi de ce qui était devenu la France à partir du XIIIe siècle, et la tradition monarchiste vit en lui le premier roi chrétien du royaume des Francs.
La chronologie du règne de Clovis est très mal connue. L'essentiel de ce que nous en savons peut se lire à travers la longue description qu'en fait à la fin du VIe siècle l'évêque gallo-romain Grégoire de Tours, né près de trente ans après la mort de Clovis, dans quinze courts chapitres du livre II de ses Dix livres d'histoire, renommée ensuite Histoire des Francs.
On a longtemps pensé que ce texte à visée édifiante relevait plus de l'hagiographie que d'une conception rigoureuse de l'histoire. Ainsi, il narre les événements en suivant un découpage en tranches de cinq années (réminiscence des quinquennalia ou des lustra romaines ?) : guerre contre Syagrius après cinq années de règne, quinze pour la guerre contre les Alamans, guerre contre les Wisigoths cinq années avant sa mort ; le tout formant un règne de trente ans après un avènement à l'âge de quinze ans. On pourrait rejeter ces informations comme légendaires ou purement hagiographiques ; or il s'avère qu'aucune étude n'a jamais remis fondamentalement en cause ces indications, qui sont selon toute vraisemblance légèrement simplifiées mais valables « à peu de choses près ». Le texte de Grégoire a résisté à des décennies d'histoire critique.
La seule date fixée par d'autres sources que Grégoire est celle de sa mort, en 511, ce qui daterait son avènement de 481 environ, peut-être 482. Depuis peu, selon l'historien Bruno Dumézil, certains éclaircissements ont été apportés par le croisement d'autres sources documentaires et ont permis de préciser quelques éléments, sans toutefois contredire les principaux éléments de cette histoire transmise par Grégoire.
Comme tous les Francs du début de l'ère chrétienne, Clovis parlait une ou des langue(s) germanique(s) du sous-groupe linguistique dit bas francique. Le nom de Clovis vient de Chlodowig, composé des racines hlod (« renommée », « illustre », « gloire ») et wig (« bataille », « combat »), c'est-à-dire « illustre dans la bataille » ou « combat de gloire ». Fréquemment utilisée par les Mérovingiens, la racine hlod est aussi à l'origine de noms tels que Clotaire (et Lothaire), Clodomir, Clodoald, ou encore Clotilde.
L'appellation du roi franc dérive ensuite de « Hlodovic » puis « Clodovic », latinisé en Chlodovechus, Chlodweg, donne Hlodovicus, Lodoys, Ludovic, « Clovis » et « Clouis », dont est né en français moderne le prénom Louis, porté par dix-sept rois de France. Il donne aussi en allemand Ludwig.
Le « Claudius » latin conduit aussi bien au « Louis » français qu'au « Ludwig » germanique (Clodweg, Cludwig)
Les Francs saliens (en jaune) et rhénans (orangé) dans la première moitié du Ve siècle.
C'est après cette bataille, qu'a lieu – selon Grégoire de Tours – l'épisode du vase de Soissons, où, contre la loi militaire du partage, le roi demande de soustraire du butin un vase liturgique précieux pour le rendre à l'église de Reims, à la demande de Remi, évêque de cette dernière cité.
Une fois sur place, après avoir réuni le butin, il demande à ses guerriers d'ajouter le vase à sa part du butin. Mais un guerrier s'y oppose en frappant le vase de sa hache. Clovis ne laisse pas transparaître ses émotions et en garde ressentiment. Il réussit malgré tout à rendre l'urne à l'envoyé de Remi.
L'épilogue de l'histoire se produit le 1er mars 487. Clovis ordonne à son armée de se réunir au Champ-de-Mars pour, selon une pratique romaine, examiner si les armes sont propres et en bon état. Inspectant les soldats, il s'approche du guerrier qui avait frappé l'urne et sous prétexte que ses armes sont mal entretenues, il jette alors la hache du soldat à terre. Au moment où celui-ci se baisse pour la ramasser, Clovis abat sa hache sur la tête du malheureux. Le soldat tombe sans vie, et sur ordre de Clovis, l'armée doit se retirer en silence, laissant le corps exposé au public.
Le testament de saint Remi fait mention d'un vase d'argent que lui aurait donné Clovis. Mais ce serait Remi qui l'aurait fondu pour fabriquer un encensoir et un calice
C'est en « la quinzième année de son règne », c'est-à-dire en 496, qu'a lieu la bataille de Tolbiac (Zülpich près de Cologne) contre les Alamans, Clovis portant secours aux Francs rhénans dont le roi Sigebert a été blessé au genou. D'après Grégoire de Tours, ne sachant plus à quel dieu païen se vouer et son armée étant sur le point d'être vaincue, Clovis prie alors le Christ et lui promet de se convertir si « Jésus que sa femme Clotilde proclame fils de Dieu vivant » lui accordait la victoire. Il s'agit de la même promesse que fit l'empereur romain Constantin en 312 lors de la Bataille du pont Milvius.
Au cœur de la bataille, alors que Clovis est encerclé et va être pris, le chef alaman est tué d'une flèche ou d'un coup de hache, ce qui met son armée en déroute. La victoire est à Clovis et au dieu des chrétiens. Une hypothèse veut que la bataille ait eu lieu en 506 à cause d'une lettre de Théodoric envoyée fin 506 ou début 507 à Clovis où il est mentionné la victoire de Clovis sur les Alamans que Théodoric a pris sous sa protection, la mort de leur roi, et leur fuite en Rhétie. Il est aussi possible qu'il y ait eu deux batailles contre les Alamans, l'une en 496 et l'autre en 506, où à chaque fois, leur roi périt au combat. Cette victoire permet au royaume de Clovis de s'étendre jusqu'à la Haute-Rhénanie.
Selon d'autres sources, Tolbiac n'aurait été qu'une étape et l'illumination finale de Clovis aurait en fait eu lieu lors de la visite au tombeau de Martin de Tours.
Avec l'appui de l'empereur romain d'Orient Anastase, très inquiet des visées expansionnistes des Goths, Clovis s'attaque ensuite aux Wisigoths qui dominent alors la majeure partie de la péninsule ibérique et le sud-ouest de la Gaule (la Septimanie ou « Marquisat de Gothie »), jusqu'à la Loire au nord et jusqu'aux Cévennes à l'est.
Au printemps 507, les Francs lancent leur offensive vers le sud, franchissant la Loire vers Tours, pendant que les alliés burgondes attaquent à l'est. Les Francs affrontent l'armée du roi Alaric II dans une plaine proche de Poitiers. La bataille dite, de « Vouillé » (près de Poitiers), est terrible selon l'historiographie, et les Wisigoths se replient après la mort de leur roi, Alaric II, tué par Clovis lui-même en combat singulier.
Cette victoire permet au royaume de Clovis de s'étendre en Aquitaine et d'annexer tous les territoires auparavant wisigoths entre Loire, océan et Pyrénées. Les Wisigoths n'ont d'autre alternative que de se replier en Hispanie, au-delà des Pyrénées. Toutefois, les Ostrogoths de Théodoric tentent d'intervenir en faveur des Wisigoths. Ils reprennent bien la Provence après la levée à l'automne 508 du siège d'Arles ainsi que quelques parties aux Burgondes, mais l'Empire d'Orient menace leurs côtes, et Clovis garde l'essentiel des anciens territoires wisigoths. Les Wisigoths ne conservent plus qu'une partie de la Septimanie — le Languedoc — et de la Provence.
N°1496
Clovis meurt à Paris le 27 novembre 511[1], âgé de 45 ans.
Selon la tradition, il aurait été inhumé dans la basilique des Saints-Apôtres (saint Pierre et saint Paul), future église Sainte-Geneviève, qu'il avait fait construire sur le tombeau même de la sainte tutélaire de la cité, à l'emplacement de l'actuelle rue Clovis (rue qui sépare l'église Saint-Étienne-du-Mont du lycée Henri-IV).
En réalité, le monument qui accueillait les reliques de la sainte n'était pas achevé. Clovis fut plutôt inhumé, comme l'écrit Grégoire de Tours, dans le sacrarium de la basilique des Saints-Apôtres situé sous l'actuelle rue Clovis, c'est-à-dire dans un mausolée construit exprès à la manière de la sépulture qui avait accueilli l'empereur romain chrétien Constantin le Grand aux Saints-Apôtres à Constantinople
De sa première épouse, une princesse franque rhénane, Clovis eut Thierry Ier (v. 485 - 534), roi de Reims de 511 à 534 et co-roi d'Orléans.
Avec Clotilde, il eut :
Ingomer ou Ingomir, (mort en 494 dans sa robe de baptême) ;
Clodomir (495 - 524), roi d'Orléans de 511 à 524, il épouse Gondioque de Burgondie ;
Childebert Ier (495 - 558), roi de Paris de 511 à 558, épouse Ultrogothe d'Ostrogothie ;
Clotaire Ier, roi de Soissons en 511, de Reims en 555 et de tous les Francs en 558 ;
Clotilde (morte en 531), épouse en 517 Amalaric roi des Wisigoths.
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