LE TIMBRE FRANCAIS D'USAGE COURANT DEPUIS 1849
Publié : mar. déc. 14, 2010 5:25 am
Si vous voulez copier en partie ou en totalité ce sujet LE TIMBRE FRANCAIS D'USAGE COURANT DEPUIS 1849 ayez l'obligeance de m'en informer, merci. J'ai passé du temps à le créer. Les photos proviennent de timbres de France com. les commentaires de WIKIPEDIA
Cérès, divinité romaine de l'agriculture, a été choisie pour illustrer le premier timbre-poste d'usage courant français. Le dessin initial, la gravure, puis la réalisation du poinçon original est de Jacques-Jean Barre.
La dénomination officielle de ces timbres-poste est « République », « Cérès » est l'appellation utilisée par les philatélistes et les éditeurs de catalogues de cotations des timbres français. Le type Cérès fut ensuite repris plusieurs fois au cours de l'histoire postale française, par choix ou nécessité.
1849 - 1850
N°1 - N°2
N°3 - N°4 - N°5
N°6 - N°7 - N°8
N°8A
Les premiers timbres-poste ont été émis en deux séries, la première série émise en 1849 comprend les trois valeurs faciales suivantes : 20 centimes noir, 40 centimes orange et 1 franc rouge. La seconde série émise en 1850 comprend, dans l'ordre d'émission les valeurs suivantes : 25 centimes bleu, puis 15 centimes vert et en dernier le 10 centimes bistre.
Deux valeurs se distinguent pour les philatélistes :
Le vingt centimes noir qui correspondait au tarif de la lettre, et premier timbre français disponible le 1er janvier 1849.
Le un franc vermillon, plus grosse valeur faciale émise alors et qui connut plusieurs variations de couleurs.
Elu par 74% des suffrages, le 10 décembre 1848, le Prince Louis-Napoléon Bonaparte devient le premier Président de la République Française, pour 4 ans. Après le Coup d'État du 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte est nommé « Président » pour dix ans, ce qui prélude au retour d'un régime personnel, et à la restauration de l'Empire.
Une loi du 3 janvier 1852 prescrit le remplacement de l'effigie de la République (dite « Cérès ») par l'effigie du Président. Ainsi sont émis deux valeurs, conformes à ces nouvelles dispositions, non dentelées et imprimés en typographie :
en septembre 1852 un timbre de 25 centimes de couleur bleu, (ci-contre)
puis en décembre 1852, un timbre de 10 centimes de couleur bistre.
Dessiné et gravé par Jacques-Jean Barre, le timbre reprend le cadre des Cérès dont l'effigie est remplacée par celle du Prince Louis-Napoléon Bonaparte. De profil, il regarde vers la gauche, tête nue.
La légende en est : « REPUB FRANC » et le « B » sous le cou du profil est l'initiale du graveur.
Ces timbres-poste seront mis à la disposition du public alors que l'Empire est restauré après le senatus-consulte du 7 novembre 1852, puis par plébiscite les 21 et 22 novembre 1852.
N°9 - N°10
À partir de septembre 1853 commence l'émission de timbres-poste de même graphisme que ceux de 1852, avec le même profil ou effigie de Louis Napoléon Bonaparte, mais avec les différences suivantes :
une légende nouvelle : « EMPIRE FRANC », moins d'un an après le sénatus-consulte du 7 décembre 1852 créant la dignité impériale,
la disparition du « B ».
L'appellation « tête nue » pour l'effigie est plutôt employée par les numismates, en effet ce dessin est aussi celui des monnaies, gravés également par le Graveur général de la Monnaie de Paris Jacques-Jean Barre, et mises en circulation au cours de cette période. Les philatélistes parlent plutôt de série « Empire » pour la distinguer de la série suivante, dite « Empire lauré ».
Durant cette période, le 15 octobre 1862 est mis en vente le premier timbre dentelé de France : le 1 centime olive sur papier bleu-vert. Pendant ce dernier trimestre 1862, cinq autres valeurs sont émises.
N°11 - N°12
N°13A - N°13B - N°14A
N°14B - N°15 - N°16
N°17A - N°17B - N°18
1862
N°19 - N°20 - N°21
N°22 - N°23 - N°24
Aussi connue sous l'appellation « Empire lauré », ces timbres ont trois graphismes qui reprennent la même effigie de l'Empereur des français, Napoléon III, en lui ajoutant une couronne de laurier sur la tête, commémorant les succès de la « Campagne d'Italie » et porte la légende complète « EMPIRE FRANCAIS ».
Les « petites » valeurs faciales sont les premières à être mise en circulation, avec le 2 centimes en 1862, puis en 1863, le 3 centimes et en 1870, le 1 centimes. Dessinées et gravées par Désiré-Albert Barre, fils de Jacques-Jean Barre, le profil ne change pas, mais le cadre et le fond sont allégés de leurs motifs d'inspiration grecque antique.
Les valeurs de 10 à 80 centimes conçues ensuite reprennent la mise en page des timbres de la précédente série (voir paragraphe précédent), avec ces mêmes modifications.
N°25 - N°26 - N°27
N°28A - N°28B
N°29A - N°29B
N°30 - N°31 - N°32
Le 1er novembre 1869, un timbre de 5 francs est émis pour les lettres lourdes vers l'étranger et les droits d'assurance. En plus des mentions habituelles de la série, il porte la mention « TIMBRE POSTE ».
N°33
Les timbres à l'effigie de Napoléon III ont continué à servir, conjointement avec des timbres Cérès imprimés dans Paris assiégé par les troupes allemandes, ou ceux du gouvernement provisoire à Bordeaux.
Deux timbres ont connus une histoire prolongée en 1871-1872 à cause du changement de tarif du 1er septembre 1871 :
le 10 c. bistre lauré (de 1863, type 2 à « gros points ») fut surchargé d'un « 10 » de couleur bleu foncé, répétant sa valeur faciale. Seules quelques feuilles de timbres ont été morcelées sur le marchés philatéliques. Ces timbres authentiques, dont il n'existe aucune trace officielle, sont concidérés comme des non émis. Ils n'existent que neufs avec gomme, et n'ont jamais été vendus au public pour l'affranchissement du courrier.
5 c. vertL'augmentation des tarifs de 20 centimes à 25c. pour la lettre ordinaire, ou de 10c. à 15c. pour le tarif local (tarif du 24 août 1871 applicable au 1er septembre 1871) provoqua un fort besoin de timbres de 5 c. comme valeur de complément, dans l'attente d'approvisionnement des bureaux en timbres à 25 centimes en cours de fabrication. Le 5 c. vert pâle de type Napoléon non lauré dentelé fut réimprimé. Ces timbres ont été notamment imprimés sur un papier bleuté caractéristique.
N°34 - N°35
Cérès, divinité romaine de l'agriculture, a été choisie pour illustrer le premier timbre-poste d'usage courant français. Le dessin initial, la gravure, puis la réalisation du poinçon original est de Jacques-Jean Barre.
La dénomination officielle de ces timbres-poste est « République », « Cérès » est l'appellation utilisée par les philatélistes et les éditeurs de catalogues de cotations des timbres français. Le type Cérès fut ensuite repris plusieurs fois au cours de l'histoire postale française, par choix ou nécessité.
1849 - 1850
N°1 - N°2
N°3 - N°4 - N°5
N°6 - N°7 - N°8
N°8A
Les premiers timbres-poste ont été émis en deux séries, la première série émise en 1849 comprend les trois valeurs faciales suivantes : 20 centimes noir, 40 centimes orange et 1 franc rouge. La seconde série émise en 1850 comprend, dans l'ordre d'émission les valeurs suivantes : 25 centimes bleu, puis 15 centimes vert et en dernier le 10 centimes bistre.
Deux valeurs se distinguent pour les philatélistes :
Le vingt centimes noir qui correspondait au tarif de la lettre, et premier timbre français disponible le 1er janvier 1849.
Le un franc vermillon, plus grosse valeur faciale émise alors et qui connut plusieurs variations de couleurs.
Elu par 74% des suffrages, le 10 décembre 1848, le Prince Louis-Napoléon Bonaparte devient le premier Président de la République Française, pour 4 ans. Après le Coup d'État du 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte est nommé « Président » pour dix ans, ce qui prélude au retour d'un régime personnel, et à la restauration de l'Empire.
Une loi du 3 janvier 1852 prescrit le remplacement de l'effigie de la République (dite « Cérès ») par l'effigie du Président. Ainsi sont émis deux valeurs, conformes à ces nouvelles dispositions, non dentelées et imprimés en typographie :
en septembre 1852 un timbre de 25 centimes de couleur bleu, (ci-contre)
puis en décembre 1852, un timbre de 10 centimes de couleur bistre.
Dessiné et gravé par Jacques-Jean Barre, le timbre reprend le cadre des Cérès dont l'effigie est remplacée par celle du Prince Louis-Napoléon Bonaparte. De profil, il regarde vers la gauche, tête nue.
La légende en est : « REPUB FRANC » et le « B » sous le cou du profil est l'initiale du graveur.
Ces timbres-poste seront mis à la disposition du public alors que l'Empire est restauré après le senatus-consulte du 7 novembre 1852, puis par plébiscite les 21 et 22 novembre 1852.
N°9 - N°10
À partir de septembre 1853 commence l'émission de timbres-poste de même graphisme que ceux de 1852, avec le même profil ou effigie de Louis Napoléon Bonaparte, mais avec les différences suivantes :
une légende nouvelle : « EMPIRE FRANC », moins d'un an après le sénatus-consulte du 7 décembre 1852 créant la dignité impériale,
la disparition du « B ».
L'appellation « tête nue » pour l'effigie est plutôt employée par les numismates, en effet ce dessin est aussi celui des monnaies, gravés également par le Graveur général de la Monnaie de Paris Jacques-Jean Barre, et mises en circulation au cours de cette période. Les philatélistes parlent plutôt de série « Empire » pour la distinguer de la série suivante, dite « Empire lauré ».
Durant cette période, le 15 octobre 1862 est mis en vente le premier timbre dentelé de France : le 1 centime olive sur papier bleu-vert. Pendant ce dernier trimestre 1862, cinq autres valeurs sont émises.
N°11 - N°12
N°13A - N°13B - N°14A
N°14B - N°15 - N°16
N°17A - N°17B - N°18
1862
N°19 - N°20 - N°21
N°22 - N°23 - N°24
Aussi connue sous l'appellation « Empire lauré », ces timbres ont trois graphismes qui reprennent la même effigie de l'Empereur des français, Napoléon III, en lui ajoutant une couronne de laurier sur la tête, commémorant les succès de la « Campagne d'Italie » et porte la légende complète « EMPIRE FRANCAIS ».
Les « petites » valeurs faciales sont les premières à être mise en circulation, avec le 2 centimes en 1862, puis en 1863, le 3 centimes et en 1870, le 1 centimes. Dessinées et gravées par Désiré-Albert Barre, fils de Jacques-Jean Barre, le profil ne change pas, mais le cadre et le fond sont allégés de leurs motifs d'inspiration grecque antique.
Les valeurs de 10 à 80 centimes conçues ensuite reprennent la mise en page des timbres de la précédente série (voir paragraphe précédent), avec ces mêmes modifications.
N°25 - N°26 - N°27
N°28A - N°28B
N°29A - N°29B
N°30 - N°31 - N°32
Le 1er novembre 1869, un timbre de 5 francs est émis pour les lettres lourdes vers l'étranger et les droits d'assurance. En plus des mentions habituelles de la série, il porte la mention « TIMBRE POSTE ».
N°33
Les timbres à l'effigie de Napoléon III ont continué à servir, conjointement avec des timbres Cérès imprimés dans Paris assiégé par les troupes allemandes, ou ceux du gouvernement provisoire à Bordeaux.
Deux timbres ont connus une histoire prolongée en 1871-1872 à cause du changement de tarif du 1er septembre 1871 :
le 10 c. bistre lauré (de 1863, type 2 à « gros points ») fut surchargé d'un « 10 » de couleur bleu foncé, répétant sa valeur faciale. Seules quelques feuilles de timbres ont été morcelées sur le marchés philatéliques. Ces timbres authentiques, dont il n'existe aucune trace officielle, sont concidérés comme des non émis. Ils n'existent que neufs avec gomme, et n'ont jamais été vendus au public pour l'affranchissement du courrier.
5 c. vertL'augmentation des tarifs de 20 centimes à 25c. pour la lettre ordinaire, ou de 10c. à 15c. pour le tarif local (tarif du 24 août 1871 applicable au 1er septembre 1871) provoqua un fort besoin de timbres de 5 c. comme valeur de complément, dans l'attente d'approvisionnement des bureaux en timbres à 25 centimes en cours de fabrication. Le 5 c. vert pâle de type Napoléon non lauré dentelé fut réimprimé. Ces timbres ont été notamment imprimés sur un papier bleuté caractéristique.
N°34 - N°35