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CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : jeu. déc. 02, 2010 3:42 am
par saintluc
Si vous voulez copier en partie ou en totalité ce sujet CROIX-ROUGE FRANCAISE ayez l'obligeance de m'en informer, merci. J'ai passé du temps à le créer. Les photos proviennent de timbres de France com.

Le timbre Croix-Rouge est une émission française de bienfaisance, émis en fin d'année depuis 1952 par La Poste au profit de la Croix-Rouge française.
Les premiers timbres de France à surtaxe sont émis le 18 août 1914, une semaine après un décret du président de la République, Raymond Poincaré, pour aider à financer la Croix-Rouge pendant la guerre qui commence. Ce décret autorise une surtaxe de 5 centimes au profit de la Croix-Rouge sur 600 000 timbres de 10 centimes au type Semeuse camée de 1907. Cette surtaxe est surchargée à l'encre rouge sur le timbre ainsi : « +5c ».
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N°146 (1914)
Le 10 septembre 1914, les postes mettent en vente un nouveau tirage de 600 000 timbres sur lesquels la surtaxe est intégrée au dessin par une retouche de Jean-Baptiste Lhomme. En 1915, le timbre est émis en carnets.
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N°147 (1914)10 centimes correspond alors jusqu'en janvier 1917 à l'expédition de la lettre simple et de la carte postale à destination du reste de la France.

Ces deux timbres sont démonétisés en octobre 1918 car un nouveau timbre est émis le 9 août 1918. Ce grand format bicolore représente le navire-hôpital Asturia et une infirmière. Dessiné par Louis Dumoulin et gravé par Léon Ruffé, le timbre est imprimé en typographie. Il permet l'affranchissement de la lettre simple et de la carte postale (15 c.) plus une surtaxe de 5 centimes pour la Croix-Rouge.
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N°156 (1918)
Ces trois timbres à surtaxe sont démonétisés le 1er avril 1921.

Par la suite, du 24 mars 1939 au 8 juin 1940, est vendu un timbre à surtaxe à l'occasion du 75e anniversaire de la Croix-Rouge. Dessiné par André Spitz et gravé par Antonin Delzers, il représente mademoiselle Gervais, une infirmière de l'hôpital du Mont des Oiseaux, pendant la Première Guerre mondiale.
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N°422 - N°422A
Pendant l'entre-deux-guerres et la Seconde Guerre mondiale, les postes françaises ont émis plusieurs timbres à surtaxe au profit d'œuvres d'entraide ou de soutien aux veuves et orphelins de guerre, mais aucun pour la Croix-Rouge.
Du 17 décembre 1951 au 10 mai 1952, deux timbres avec surtaxe au profit de la Croix-Rouge sont en vente. Gravés en taille-douce par Jules Piel, ils représentent un enfant royal en prière d'après le Maître de Moulins et un Portrait de Nicole Ricard par Quentin de La Tour.

En juin 1952, un décret du président du Conseil Antoine Pinay accorde à la Croix-Rouge française, en tant qu'auxiliaire des pouvoirs publics, l'exclusivité de la perception des surtaxes postales figurant sur les timbres Croix-Rouge de 1951, mais aussi de la série Personnages célèbres et de l'émission Journée du timbre.

L'émission de décembre 1952 reprend des sculptures du bassin de Diane, dans les jardins du château de Versailles. Ils sont émis en carnet donc les marges publicitaires présentent les actions de la Croix-Rouge. Désormais, chaque année, le timbre est émis en feuille et en carnet à la couverture décorée.

Les sujets illustrant cette émission de fin d'année ont été des œuvres d'art sculptées, des Vierge à l'enfant, des objets issus de l'artisanat régional (santons, soierie de Lyon, faïence de Quimper, etc.). De 1996 à 2001, des dessins plus proches du Noël non chrétien ont été utilisés représentant bonhommes de neige, jouets, Père Noël avant de revenir à des Vierge à l'enfant jusqu'en 2005.

Depuis 2006, les timbres du carnet reproduisent deux dessins d'enfants sélectionnés par un concours.

Le 14 janvier 2005, La Poste émet une Marianne des Français « Solidarité Asie », de grand format avec surtaxe de 0,20 €. La surtaxe finance une opération de traitement et de distribution d'eau potable à Lhokseumawe, dans la province d'Aceh en Indonésie, à la suite du tremblement de terre du 26 décembre 2004.

D'après la Croix-Rouge française, le revenu de ces timbres à surtaxe représente 6 % de son budget en 2005.

Achetez les timbres Croix-Rouge pour Vos lettres et cartes de Noël et de voeux.

1950
Portrait de Brongniart (enfant) - l'Amour par Falconet (1716-1791)
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N°876 - N°877
1951
Enfant royal en prière - Nicole Ricard
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N°914 - N°915
1952
Motifs du bassin de Diane à Versailles
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N°937 - N°938
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N°C2001

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : jeu. déc. 02, 2010 4:03 am
par saintluc
1953
Marie louise Elisabeth Vigée le Brun et sa fille - 'Le retour du baptême ' par Louis Le Nain (1593-1648)
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N°966 - N°967
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N°c2002
1954
maternité - jeune fille aux colombes
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N°1006 - N°1007
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N°C2003

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : jeu. déc. 02, 2010 4:52 am
par saintluc
1955
l'enfant à la cage - l'enfant à l'oie
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N°1048 - N°1049
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N°C2004
1956
jeune paysan - gilles
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N°1089 - N°1090
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N°C2005
1957
Jacques Callot, né à Nancy en 1592 et mort dans la même ville le 24 mars 1635, est un dessinateur et graveur lorrain, dont l'œuvre la plus connue aujourd'hui est une série de dix-huit eaux-fortes intitulée Les Grandes Misères de la guerre, évoquant les ravages de la Guerre de Trente Ans qui se déroulait alors en Europe.

Il est considéré comme l'un des maîtres de l'eau-forte. Son style se caractérise par la netteté du trait et la profondeur de l'encrage, qui permettent de conserver une parfaite lisibilité à ses eaux-fortes, malgré le fréquent foisonnement des scènes et des personnages, sur des gravures de surface souvent restreinte.

On doit à Callot plusieurs innovations qui permirent le plein développement de cet art, en particulier l'utilisation du « vernis dur ». C'est Abraham Bosse qui diffusa ces innovations, en publiant en 1645 le premier traité jamais publié sur la gravure des eaux-fortes, traité qui sera largement traduit en Europe.
l'aveugle et le mendiant - la mendiante et la borgnesse
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N°1140 - N°1141
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N°C2006
1958
Vincent de Paul ou Vincent Depaul, né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581 ou 1576 - mort le 27 septembre 1660, est un prêtre catholique français renommé pour sa charité, qu'il exerça notamment auprès des galériens - dont il était aumônier -, des enfants trouvés et des populations rurales. Aumônier de la reine Marguerite, épouse de Henri IV, puis curé de campagne à Clichy, précepteur des enfants du marquis de Belle-Isle, frère de l'archevêque de Paris.Il fonde deux sociétés de vie apostolique : la Congrégation de la Mission, dont les membres seront couramment appelés lazaristes et la Compagnie des filles de la Charité, souvent connues comme les Sœurs de Saint Vincent de Paul.

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N°1187

Henri Dunant, parfois orthographié Henry Dunant, né sous le nom de Jean-Henri Dunant le 8 mai 1828 à Genève et mort le 30 octobre 1910 à Heiden, est un humaniste et homme d'affaires suisse. Il est l'un des fondateurs de la Croix Rouge.

Pendant un voyage d'affaires en juin 1859, il se trouve à proximité de la ville italienne de Solférino et découvre les dégâts humains de la bataille qui s’y déroula. À partir de cette expérience, il écrit un livre intitulé Un souvenir de Solférino qu'il publie en 1862.

Une année plus tard, il participe à Genève à la fondation du Comité international de secours aux militaires blessés, désigné dès 1876 sous le nom de Comité international de la Croix-Rouge. La première convention de Genève est ratifiée en 1864 et se réfère largement à ses propositions. Il obtient avec Frédéric Passy le premier prix Nobel de la paix en 1901 et est ainsi considéré comme le fondateur du mouvement de la Croix-Rouge internationale.

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N°1188
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N°C2007

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : jeu. déc. 02, 2010 6:38 am
par saintluc
1959
Charles-Michel de L'Épée, dit l'abbé de L'Épée, né Charles-Michel Lespée à Versailles le 24 novembre 1712 et mort à Paris le 23 décembre 1789, est un abbé français. C'est un des précurseurs de l’enseignement spécialisé dispensé aux sourds.
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N°1226
Valentin Haüy (Haüy se prononce "A-U-I"), né le 13 novembre 1745 à Saint-Just-en-Chaussée et mort le 19 mars 1822 à Paris, frère du minéralogiste René Just Haüy, fut l'un des premiers à s'intéresser au devenir socio-culturel des aveugles. Il fonda à Paris la première école pour aveugles, devenue depuis l'Institut national des jeunes aveugles. Il mit également au point leur matériel de lecture et s'attacha à promouvoir leur insertion par le travail.
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N°1227
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N°C2008

1960 Nouveau franc100F = 1F
Saint Martin: bâton de confrérie (bois doré) - bois scumpté de l'église Saint Martin (Oise XVIè s.
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N°1278 - N°1279
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N°C2009


Achetez des timbres Croix-Rouge pour les fêtes de fin d'année

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : jeu. déc. 02, 2010 9:40 am
par saintluc
1961
il serait si doux d'aimer - l'aveugle a parfois consolé le voyant
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N°1323 - N°1324
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N°C2010

1962
Jean-Honoré Nicolas Fragonard (né le 5 avril 1732 à Grasse et mort le 22 août 1806 à Paris) était un des principaux peintres français du XVIIIe siècle. Peintre d'histoires, de genre et de paysages.
Rosalie Fragonard - L'enfant en Pierrot
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N°1366 - N°1367
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N°C2011


1963
Pierre Jean David dit David d’Angers, né à Angers le 12 mars 1788 et mort à Paris le 5 janvier 1856, est un sculpteur et statuaire français.

Il débuta ses études artistiques sous la direction de Marchand et Jean-Jacques Delusse professeurs à l'École centrale d'Angers entre 1806 et 1807.

Il vint jeune à Paris, étudia sous la direction des sculpteurs Augustin Pajou et Roland et du peintre Louis David. Remportant le grand prix de Rome en 1811 avec le bas-relief Mort d'Épaminondas, il partit pour la villa Médicis à Rome. Peu après son retour, il exécuta la statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d'honneur de Versailles ; il fut élu en 1826 membre de l'Institut de France et nommé, la même année, professeur à l'École de Peinture et de Sculpture. Il a produit une foule d'ouvrages de genres divers, monuments, tombeaux, statues, bustes, médaillons, bas-reliefs. Préférant le réel à l'idéal, il s'attacha surtout à la fidèle représentation des personnages illustres.
L'enfant à la grappe
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N°1400
Édouard Manet (né à Paris le 23 janvier 1832 - mort à Paris le 30 avril 1883) est un peintre français majeur de la fin du XIXe siècle. Peintre de compositions à personnages, figures, nus, portraits, paysages, paysages urbains animés, natures mortes.

Refusant d'entrer à la faculté de droit comme le souhaitait son père, Édouard Manet tente le concours du Borda où il échoue. Il embarque néanmoins sur un bateau-école et part pour le Brésil d'où il ramène de nombreux dessins. De retour en France, il entre à l'atelier de Thomas Couture où il commence sa formation de peintre, et dès 1860, il présente ses premières toiles parmi lesquelles : Portrait de M. et Mme Auguste Manet.
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Portrait d’Édouard Manet par Carolus-Duran autour de 1880
Ses tableaux suivants, Lola de Valence, L'Homme mort, Combat de taureau, le Déjeuner sur l'herbe ou Olympia, font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, il joue alors un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait resté célèbre. C'est aussi à cette époque qu'il peint Joueur de fifre (1866), le sujet historique de L'Exécution de Maximilien (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya. Son œuvre comprend aussi des marines comme Clair de lune sur le port de Boulogne (1869) ou des courses : Courses à Longchamp en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance.

Après la guerre de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les Impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont il fera le célèbre portrait Berthe Morisot au bouquet de violettes (1872). A leur contact il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison, et sa palette s'éclaircit comme en témoigne Argenteuil de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et de souci du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisir comme Au Café (1878), La Serveuse de Bocks (1879) et sa dernière grande toile Un bar aux Folies Bergère (1881-1882), mais aussi le monde des humbles (Paveurs de la Rue Mosnier, 1878) ou des autoportraits (Autoportrait à la palette, 1879).

Il peint aussi des natures mortes et des compositions florales (Roses et tulipe dans un vase, 1883), et des portraits de femmes (Nana, 1877, Femme blonde avec seins nus, 1878) ou de ses familiers comme le poète Stéphane Mallarmé en 1876 ou Georges Clemenceau en 1879-1880. Il est alors de plus en plus reconnu et reçoit la Légion d'honneur le 1er janvier 1882. Cependant, victime de syphilis et de rhumatismes, il souffre, à partir de 1876, de sa jambe gauche qu'il faudra amputer.

Édouard Manet meurt de la gangrène à 51 ans en 1883 et laisse plus de quatre cents toiles, des pastels, esquisses et aquarelles. Ses plus grandes œuvres sont aujourd'hui visibles dans tous les musées du monde, particulièrement au Musée d'Orsay à Paris.

Le fifre
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N°1401
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N°C2012


1964
Jean-Nicolas Corvisart-Desmarets, né à Dricourt (Ardennes) le 15 février 1755 et mort à Courbevoie le 18 septembre 1821, est un médecin français. Il fut notamment le médecin personnel de Napoléon.
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N°1433
Dominique-Jean Larrey (7 juillet 1766, Beaudéan, Hautes-Pyrénées – 25 juillet 1842, Lyon) est un médecin militaire français, père de la médecine d'urgence. Chirurgien en chef de la Grande Armée, Dominique Larrey suivit Napoléon Bonaparte dans toutes ses campagnes. Il fut un précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.
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N°1434
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N°C2013


1965
Auguste Renoir (Pierre-Auguste, dit) né à Limoges 25 février 1841 décédé à Cagnes-sur-Mer 3 décembre 1919, est l'un des plus célèbres peintres français. Membre à part entière du groupe impressionniste, évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l'influence de Raphaël. Peintre de nus, portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.

Plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il élabore une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Alfred Dehodencq, Monet, puis la fresque italienne).

Pendant environ soixante ans, il a peint à peu près six mille tableaux, ce qui est un record avant Picasso
Bébé à la cuillère - Coco écrivant
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N°1466 - N°1467
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N°C2014

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : jeu. déc. 02, 2010 3:36 pm
par saintluc
1966
Ambulance (1859) - Infirmière (1966)
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N°1508 - N°1509
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N°C2015


1967
Ivoires du musée de Dieppe
Joueur de flûte - Violoneux
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N°1540 - N°1541
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N°C2016


1968
Nicolas Mignard, baptisé le 7 février 1606 à l'église Sainte-Madeleine de Troyes en Champagne, mort le 20 mars 1668, dit « Mignard d'Avignon », était un peintre de la peinture française baroque et graveur français, frère de Pierre Mignard. Il fit ses études avec un peintre dont le nom n'est pas connu.

Petit-fils de Pantaléon Mignard, marchand armurier, fils de Pierre Mignard et de Marie Gallois, il est le frère du peintre Pierre Mignard dit « Mignard le Romain », et le père de Pierre II Mignard, dit « le chevalier Mignard ».

De 1635 à 1637, il passa 2 années à Rome en Italie copiant les peintres Annibale Carracci et Albani. Puis s'établit à Avignon, où il peignit pour un amateur les Amours de Théagène et de Chariclêe, et où il se maria, ce qui le fait surnommer Mignard d'Avignon. Il travailla également pour des notables et des couvents.

Appelé à Paris par Mazarin en 1660, il fut chargé par Louis XIV de décorer plusieurs appartements du rez-de-chaussée des Tuileries.

Il fut reçu à l'Académie le 3 mars 1663 et en devint recteur.

Il a laissé cinq planches gravées d'après les peintures faites par Annibal Carrache pour la galerie Farnèse.
Le printemps - L'automne
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N°1580 - N°1581
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N°C2017
1969
L'été - L'hiver
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N°1619 - N°1620
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N°C2018

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : ven. déc. 03, 2010 1:38 am
par saintluc
1970
Fresques de la chapelle de Dissay (Vienne)
Seigneurs - L'ange au fouet
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N°1661 - N°1662
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N°C2019


1971
Jean-Baptiste Greuze, né à Tournus (Saône-et-Loire) le 21 août 1725 et mort à Paris le 21 mars 1805, est un peintre et dessinateur français.
Il est, comme Watteau, le fils d'un couvreur. Après avoir été l'élève du peintre Charles Grandon à Lyon, Greuze s'installe en 1750 à Paris, où il est l'élève de Charles-Joseph Natoire à l'Académie royale de peinture et de sculpture. En 1755, son Père de famille expliquant la Bible à ses enfants connaît un grand succès. Sa popularité se confirma avec d'autres toiles mélodramatiques. Diderot l'encense pour la moralité de ses sujets. Présent régulièrement aux Salons, sa réputation s'étendit largement au-delà des frontières, jusqu'en Russie (l'impératrice Catherine II lui acquis La piété filiale/Le paralytique l'un de ses tableaux les plus célèbres actuellement au musée de l'Ermitage considéré comme la suite de son chef d'œuvre L'accordée de village visible au Louvre. Son Septime-Sévère reprochant à Caracalla d'avoir attenté à sa vie (1769) lui permet d'être reçu à l'Académie en 1769. En 1792, il rencontre le jeune capitaine Napoléon Bonaparte à Paris, d'une manière que l'on ignore encore, mais vraisemblablement suite aux évènements de la prise des Tuileries, et peint ce qui allait devenir le premier portrait connu du futur empereur. Il conserva ce tableau dans sa chambre jusqu'à sa mort (ainsi que sa fille).

Greuze peignit de nombreux portraits et subit quelques critiques pour ses toiles libertines. Il s'est également essayé aux thèmes allégoriques — l'Offrande à l'Amour (1769) — mythologiques — Danaé — et religieux — Sainte Marie L'Égyptienne — mais sans convaincre. La Révolution de 1789 amena la vogue de l'antique et dévalorisa son travail, le conduisant à vivre de leçons. Déjà très diminué, son grand portrait en pied de Napoléon Bonaparte en costume de Premier Consul (Musée du Château de Versailles) qu'on lui commanda à la fin de sa vie en 1803, en grande partie réalisé par son atelier (et sa fille), et reprenant le visage du portrait d'après nature de 1792, ne l'empêcha pas de mourir dans la pauvreté.

Greuze était franc-maçon et faisait partie de la loge des Neuf Sœurs[réf. nécessaire].

Un thème récurrent chez Greuze est la perte de la virginité qu'il symbolisa notamment dans La Cruche cassée, Le Malheur imprévu, Les Œufs cassés ou encore L'Oiseau mort.

Ses représentations d'enfants et ses portraits sont conventionnels mais intéressants : Babuti, le Dauphin, Fabre d'Églantine, Fillette soulevant un coffre, Gensonné, Le Graveur Wille, La Liseuse, Le Libraire Babuti, Madame Greuze, Marquise de Chauvelin, Pigalle, Silvestre, Tête de garçon, Wille, Robespierre.

Meilleur dessinateur que coloriste, Greuze excella dans les représentations de jeunes filles, dans lesquelles pouvaient se mêler l'innocence et l'érotisme : La Jeune Femme au chapeau blanc (1780). Malgré des compositions habiles, le recours à des gestes outranciers ou des figures pâmées, rend ses toiles moralisantes souvent monotones, quand elles ne tombent pas dans le travers du sentimentalisme.

Ses nombreuses toiles sont conservées au musée du Louvre, à la Wallace Collection, au musée Fabre, au musée Condé et au musée de Tournus, sa ville natale.

Jean-Baptiste Greuze a eu entre autres pour élèves Jeanne Philiberte Ledoux (1767-1840), Marie Renée Geneviève Brossard de Beaulieu, Charles-Henri Desfossez, Anna-Geneviève Greuze, Constance Mayer, Pierre Alexandre Wille.

Jeune fille au petit chien - L'oiseau mort
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N°1700 - N°1701
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N°C2020


1972
René-Nicolas Dufriche, baron Desgenettes, né à Alençon le 23 mai 1762 et mort à Paris le 3 février 1837, est un médecin militaire français.
Son nom figure sur l’arc de triomphe de l'Étoile. Il a aussi été membre de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen. L’hôpital militaire de Lyon porte son nom. Alexandre Dumas a décrit Desgenettes comme « un vieux paillard très spirituel et très cynique. »
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N°1735

François Joseph Victor Broussais, né à Saint-Malo le 14 décembre 1772 et mort à Vitry-sur-Seine le 17 novembre 1838, est un médecin et chirurgien français.
Broussais est à l'origine de l'identité du physiologique et du pathologique, affirmation qui sera reprise par Auguste Comte et partiellement par Claude Bernard.

Il soutient qu'en pathologie « tout est inflammation », expliquant tous les phénomènes pathologiques par l'irritation et l'inflammation des tissus, surtout ceux du tube digestif, et préconisait le traitement antiphlogistique. On l'accuse souvent d'avoir professé un système exclusif et d'avoir abusé de la saignée. La violence de l'épidémie de choléra de 1832 contribua à déconsidérer la médecine physiologique prônée par Broussais.

Sa physiologie aurait servi de base à la création des sciences sociales
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N°1736
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N°C2021

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : ven. déc. 03, 2010 1:56 am
par saintluc
1973
Sépulcre de Tonnerre
Marie-Madeleine - Femme avec vase aux aromates
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N°1779 - N°1780
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N°C2022


1974- 1975
Les saisons
L'été - L'hiver - Le printemps - L'automne
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N°1828 - N°1829 - N°1860 - N°1861
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N°C2023 - N°C2024


1976
Sculptures religieuses de l'église de Brou
Sainte Barbe - Cibylle cimmérienne
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N°1910 - N°1911
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N°C2025

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : ven. déc. 03, 2010 9:23 am
par saintluc
1977
Santons de provence
Chemineau - Guérisseuse
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N°1959 - N°1960
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N°C2026


1978
Fables de La Fontaine
Le lièvre et la tortue - Le rat de ville et le rat des champs
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N°2024 - N°2025
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N°C2027


1979
Vitraux de l'église Jeanne d'Arc à Rouen (détails)
Hérodiade - Simon le Magicien
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N°2070 - N°2071
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N°C2028

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : ven. déc. 03, 2010 11:56 am
par saintluc
1980
Stalles de la cathédrale d'Amiens
Remplissage des greniers - Le raisin de la terre promise
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N°2116 - N°2117
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N°C2029


1981
Eglise du Sacré Coeur d'Audincourt (vitraux de Fernand Léger)
Les fouets de la Passion - La Paix
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N°2175 - N°2176
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N°C2030


1982
Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens, est un écrivain français, dont une grande partie de l'œuvre est consacrée à des romans d'aventures et de science-fiction (ou du roman d'anticipation).

En 1863 paraît chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886) son premier roman Cinq semaines en ballon qui connaît un immense succès, au-delà des frontières françaises. Lié à l'éditeur par un contrat de vingt ans, Jules Verne travaillera en fait pendant quarante ans à ses Voyages extraordinaires qui compteront 64 volumes et paraîtront pour une partie d'entre eux dans le Magasin d'éducation et de récréation destiné à la jeunesse. Richement documentés, les romans de Jules Verne se situent aussi bien dans le présent technologique de la deuxième moitié du XIXe siècle (Les Enfants du capitaine Grant (1868), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff (1876), L'Étoile du sud (1884), etc.) que dans un monde imaginaire (De la Terre à la Lune (1865), Vingt mille lieues sous les mers (1870), Robur le conquérant (1886), etc.

L’œuvre de Jules Verne est populaire dans le monde entier et, selon l’Index Translationum, avec un total de 4 223 traductions, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie. Il est ainsi à ce jour, l'auteur de langue française le plus traduit dans le monde. L'année 2005 a été déclarée « année Jules Verne », à l'occasion du centenaire de la mort de l'auteur.

Cinq semaines en ballon - Vingt mille lieues sous les mers
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N°2247 - N°2248
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N°C2031


1983
Sculptures en bois polychrome
Vierge à l'Enfant, Baillon, XVIè s. - Vierge à l'Enfant, Genainville, XVIè s.
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N°2295 - N°2296
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N°C2032

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : sam. déc. 04, 2010 1:16 am
par saintluc
1984
Odette Caly est née à Paris le 3 janvier 1914 et est décédée en 1993. Peintre de paysages, fleurs, compositions décoratives, peintre de cartons de tapisseries, vitraux, elle participa à de nombreuses expositions collectives, à Paris, en province et à l'étranger: Salon d'Automne, Salon des Femmes Peintres, Salon de la Société nationale des beaux-arts... Depuis 1954 elle réalise aussi de nombreuses expositions personnelles, surtout à Paris. Ceci ne l’empêche pas d’être présente à Rouen en 1955, Toulouse en 1960 et 1963, La Rochelle en 1965 et 1966, Rennes en 1965, Laren (Pays-Bas) en 1966, Montpellier en 1969... Elle a obtenu plusieurs prix régionaux. Elle a peint également de nombreux cartons de tapisseries pour les manufactures de Beauvais et des Gobelins.
La corbeille rose
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N°2345
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N°C2033



1985
Le retable d’Issenheim (ou d’Isenheim), consacré à saint Antoine, provient du couvent des Antonins à Issenheim, au sud de Colmar, où il ornait le maître-autel de l’église de la préceptorerie. Il est l’œuvre de deux grands maîtres allemands du gothique tardif : le peintre Matthias Grünewald, dont il constitue incontestablement le chef-d’œuvre, pour les panneaux peints (1512-1516) et Niklaus von Hagenau pour la partie sculptée (autour de 1490).

Le retable est constitué d’un ensemble de plusieurs panneaux peints qui s’articulent autour d’une caisse centrale composée de sculptures.

Ce magnifique et monumental polyptyque se trouve aujourd’hui à Colmar, au musée d'Unterlinden dont il est indubitablement la pièce maîtresse et qui lui doit sa renommée internationale. Il est exposé dans la chapelle, où tout a été fait par les responsables du musée pour sa mise en valeur.

Le retable d’Issenheim comporte des scènes d’une intensité dramatique peu commune, et tout à fait exceptionnelle pour son époque. Le fantastique n’en est pas exclu - ce qui rapprocherait Grünewald de Jérôme Bosch - ni un maniérisme qui font de cet artiste un génie isolé et presque inclassable.

L'étonnante modernité de l'œuvre a fasciné de nombreux artistes français et étrangers, au premier rang desquels le peintre japonais Itsuki Yanai, qui a passé plus de vingt ans à copier le tableau original.

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N°2392
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N°C2034

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : sam. déc. 04, 2010 1:37 am
par saintluc
1986
Vieira da Silva, Maria Elena ou Maria Helena, née à Lisbonne le 13 juin 1908 et morte à Paris le 6 mars 1992, est une artiste peintre portugaise appartenant à l'École de Paris.

Son style pictural propose un espace qui combine réseaux et mosaïques dans des compositions aux perspectives fuyantes.
À l'âge de onze ans, Vieira da Silva commence l'apprentissage du dessin et de la peinture à l'Académie des beaux-arts de Lisbonne. Avant l'âge de vingt ans, elle étudie la peinture avec Fernand Léger, Charles Dufresne, la sculpture avec Antoine Bourdelle, et la gravure avec Stanley Hayter et Johnny Friedlaender , tous des maîtres dans leur discipline. Elle crée aussi des œuvres textiles (tapisseries) et céramiques (vitraux). Vieira da Silva s'installe en France en 1928, où elle se marie en 1930 avec le peintre d'origine hongroise Arpad Szenes; elle est naturalisée en 1956. En 1930, elle expose ses peintures à Paris. Après un bref séjour à Lisbonne et une période passée au Brésil durant la Seconde Guerre mondiale, elle a vécu et travaillé à Paris le reste de sa vie.

Vieira da Silva a reçu le Grand Prix National des Arts du gouvernement français en 1966 (elle fut la première femme à être ainsi distinguée). Elle a été nommée chevalier de la Légion d'honneur en 1979.

Elle est morte à Paris le 6 mars 1992.

Vieira da Silva fait partie des peintres réunis pour l'exposition "L'envolée lyrique, Paris 1945-1956" présentée au musée du Luxembourg (Sénat), avril-août 2006 (La Ville de Sindbâd, 1950; Le Port, 1953, du Musée de Cologne; Composition 1955, 1955)
Eglise Saint Jacques de Reims (vitrail)
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N°2449
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N°C2035


1987
L'ancienne Chartreuse de Champmol était un monastère de l'ordre des Chartreux. Fondé en 1377 près de Dijon (Bourgogne) par les ducs de Bourgogne de la famille des Valois, il fut supprimé lors de la révolution française. Ce qu'il en reste aujourd'hui (intégré à la ville de Dijon) fait partie du complexe psychiatrique de la ville de Dijon.
Partie du rétable
La fuite en Egypte de melchior Broederlam
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N°2498
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N°C2036


1988
125è anniversaire de la Croix-Rouge
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N°2555
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N°C2037


1989

Motif d'une soierie de Lyon
Nid avec oisillons
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N°2612
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N°C2038

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : dim. déc. 05, 2010 2:36 am
par saintluc
1990
La Faïence de Quimper est produite depuis 1708 dans le quartier faïencier historique de Locmaria, près du centre ville de Quimper. Sa production s'est développée en bénéficiant les gisements d'argile de l'anse de Toulven, de la présence de deux cours deau, l'Odet et le Steir et d'importantes forêts environnantes.
L'important développement de la faïence de Quimper entraînera une concurrence acharnée des manufactures locales qui s'exprimera autant dans la créativité des décors que sur les bancs des tribunaux.
Bretonne en costume régional
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N°2646 (1990)
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N°C2039



1991
François Nardi (1861–1936) est un peintre français d’origine italienne et un des maîtres de la peinture provençale.
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François Nardi par Lovis Corinth, 1887. Hst, 55 x 46 cm. Collection particulière François Nardi (Nice, 1861 – Toulon, 1936) est un jeune peintre toulonnais autodidacte lorsqu’il est remarqué par Frédéric Montenard qui lui prodigue ses conseils et l’encourage à se rendre à Paris. Après un passage à l’Académie Julian (1887-1889) et l’exposition de ses oeuvres au Salon des artistes français, il connait rapidement le succès qui dépasse les frontières avec ses paysages de la Méditerranée et de la Provence. Il possède à ses débuts des similitudes avec Claude Monet, son contemporain, mais ne semble subir que peu d’influences des mouvements picturaux de son époque. Il n’en reste pas moins dans une lignée proche des impressionnistes. Au sommet de son art, des revers de fortune l’éloignent de Paris et des milieux de l’art et l’empêchent de continuer la brillante carrière qu’il avait mené jusque là. Replié à Toulon en 1909, il ne cesse de peindre jusqu’à sa mort. Son oeuvre comprend plus de 3.500 références, entres tableaux, huiles sur bois, aquarelles et dessins.
Toulon
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N°2733
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N°C2040


1992
L'Entraide
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N°2783
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N°C2041


1993
Alors que l'image d'Épinal fait partie du patrimoine national, l'imagerie messine (1835-1892) est totalement inconnue du grand public. Et pourtant, en 1860, 18 % des images colportées sur le territoire français sortaient des presses de Gangel à Metz, la production de Pellerin à Épinal ne représentant que 2 % du total ! Sous les raisons sociales Dembour, puis Dembour et Gangel puis Gangel et Didion, puis Delhalt, les imagiers messins vont éditer environ 3 500 à 5 000 images différentes, lithographies à la parisienne ; sur des thèmes satiriques, d'actualité ou religieux, ou rééditions de xylogravures plus anciennes, rachetées du fonds de Desfeuilles et Lacour à Nancy, de Clerc à Belfort et de Deckherr de Montbéliard.
Saint Nicolas
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N°2853
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N°C2042


1994
Les tapisseries jouaient également un rôle dans l'imagerie religieuse : en 1025 à Arras se réunit un concile qui prit la décision de développer les images, la décoration, afin de cultiver un peuple illettré sur la religion et la politique. De ce fait les évêques vont commander plusieurs tableaux et tapisseries représentant la vie du Christ et des saints aux artistes, ce qui embellira les églises et cultivera davantage le peuple. On peut citer l'exemple de la tenture de Saint Étienne, commandée par l'évêque d'Auxerre pour le chœur de sa cathédrale vers 1500.

Il n'est pas toujours aisé de retrouver l'atelier d'origine d'une tapisserie médiévale. On sait cependant que si Paris tenait une place importante dans la production, la première région était l'Europe du Nord, et en particulier la Flandre et les Pays-Bas. Arras était si réputée qu'elle donne son nom au mot italien signifiant tapisserie (arazzi). Bruges et Bruxelles étaient également des centres de production qui fournirent toute l'Europe. La fabrication était apparemment coordonnée par de grands entrepreneurs qui mettaient en relation commanditaires, ateliers et fournisseurs de matière première (par exemple, Nicolas Bataille à Paris qui fournit au duc d'Anjou la tenture de l'Apocalypse).

Enfin, l'art de la tapisserie est aussi le témoin de l'art des peintres qui réalisaient les cartons préparatoires. C'est donc un aspect essentiel de l'histoire de l'art au Moyen Âge
Saint Vaast
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N°2915
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N°C2043


1995
Tapisserie de Saumur
Louis XIII à cheval
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N°2946
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N°C2044

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : dim. déc. 05, 2010 3:26 am
par saintluc
1996
Fêtes de fin d'année
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N°3039
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N°C2045


1997
Fêtes de fin d'année
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N°3122
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N°C2046


1998
Fêtes de fin d'année
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N°3199
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N°C2047


1999
Fêtes de fin d'année
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N°3288
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N°C2048

Re: CROIX-ROUGE FRANCAISE (philatélie)

Publié : dim. déc. 05, 2010 4:48 am
par saintluc
2000
Fêtes de fin d'année
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N°3362
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N°C2049



2001
Fêtes de fin d'année
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N°3436
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N°C2050



2002
Giovanni Battista Salvi (25 août 1609 - 8 août 1685), dit il Sassoferrato du nom du village où il est né, est un peintre italien du XVIIe siècle, se rattachant à la période baroque, connu principalement pour ses sujets religieux.
Les détails de la vie de Giovanni Battista Salvi sont peu connus. Né à Sassoferrato, dans l'actuelle province d'Ancône, dans la région des Marches, en Italie centrale, alors dans les États pontificaux, il devient l'apprenti de son père Tarquinio Salvi, dont on possède encore quelques oeuvres (dans l'église de Sassoferrato notamment).

On pense qu'il a ensuite été l'apprenti du célèbre peintre Domenichino, lui-même apprenti de Annibale Carracci. Salvi a été influencé par d'autres élèves de Carracci comme Francesco Albani et surtout Guido Reni, que certains critiques considèrent comme son mentor bien que cela n'ait pas été prouvé. Ses peintures montrent également l'influence d'Albrecht Dürer, du Guerchin et surtout de Raphaël qu'il admirait. Le français Pierre Mignard, qui travaillait à Rome à l'époque, a aussi été l'un de ses modèles.

On sait qu'il a réalisé peu de commandes publiques et sa production artistique s'est surtout orientée vers la copie et la création de tableaux de dévotions commandés par des personnes privées, type de production qui entrait dans le cadre de la politique de la Contre-réforme menée par l'Église catholique et qui était pratiquée par de nombreux peintres (Carlo Dolci par exemple). Salvi a néanmoins réalisé quelques grandes compositions pour les églises romaines et de sa région. Son autoportrait, aujourd'hui à la Galerie des Offices de Florence, fut offert à Cosme III de Médicis par le cardinal Chigi en 1683.
Le sommeil de l'Enfant Jésus
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N°3531
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N°C2051



2003
Pierre Mignard, né à Troyes le 7 novembre 1612 et mort à Paris le 30 mai 1695 est un artiste-peintre français.
Tout d'abord destiné à la médecine, il entre en 1624 dans l'atelier du peintre Jean Boucher (peintre) à Bourges. De retour à Troyes, il travaille chez un sculpteur nommé François Gentil avant de partir pour Fontainebleau - capitale des arts de l'époque - où il étudie Le Primatice, Le Rosso et Fréminet. Il peint la chapelle du château de Coubert-en-Brie pour le maréchal de Vitry qui le prend sous sa protection et l'emmène à Paris où il devient l'élève de Simon Vouet et rencontre Charles Le Brun (bien plus tard les deux hommes seront en situation de rivalité ouverte), Eustache Le Sueur, et Du Fresnoy avec qui il se lie.

En 1635 il part pour Rome où il rencontre Poussin, peut-être le peintre Sassoferrato et Anna Avolara, fille d'un architecte, dont il s'éprend mais qu'il n'épousera qu'en 1660 à la suite d'obstacles divers. Devenu célèbre à Rome, il est naturellement rappelé en France par Louis XIV en 1657. Sur le chemin de Paris, il rencontre Molière à Avignon et devient un des rares intimes de la troupe qui ne soit pas comédien. Molière composera en 1669 un éloge (poème de la Gloire du Val-de-Grâce) de son chef d'œuvre, le Dôme du Val-de-Grâce, commandé en 1663 par Anne d'Autriche et qui lui est payé 35 000 livres.


Mignard, fresque du dôme de l'Église du Val-de-Grâce, La Gloire des Bienheureux
Mignard La vierge aux raisinsMignard partage sa carrière entre le portrait - il est la coqueluche des grandes dames du royaume pour cela - et les grandes compositions décoratives. Il peindra notamment au château de Versailles. En juin 1687, il est anobli par le roi qui, en 1690 – à la mort de Le Brun – le nomme son premier peintre, en fait le directeur des manufactures royales et le fait d'office entrer à l'Académie royale de peinture et sculpture et y siéger comme directeur.

À sa mort on fit à Mignard de grandes funérailles à l'église Saint-Roch et il fut enterré aux Jacobins. Il avait eu quatre enfants. Sa fille Catherine épousera en 1696 le comte de Feuquières.

Au vu de ses Madones aux airs inspirés et de la mièvrerie parfois attribuée à sa peinture, un rapport s'est établi entre son nom et l'adjectif « mignard » ou le mot « mignardise », dérivés péjoratifs de « mignon ». Il reste pourtant un des plus célèbres peintres classiques français : ami des beaux esprits de son temps (outre Molière, citons La Fontaine, Racine ou Boileau), on lui doit des portraits de Molière et Bossuet, de Jacques de Cordon d'Evieu, de la princesse Palatine, de la duchesse de Châtillon, de la comtesse de Fiesque, de Julie d'Angennes, de Mlle de Montpensier, de Mlle de Valois et de la grande-duchesse de Toscane, de Mme de la Sablière, de la duchesse de Brissac, de la duchesse de Ventadour, de Mme de Montespan, de Mlle de La Vallière, de Mme de Sévigné, de Mlle de Grignan, de Mlle de Fontanges et de Mme de Tencin. Il a par ailleurs peint dix fois Louis XIV.
La Vierge à la grappe
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N°3620
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N°C2052



2004
Vierge à l'Enfant: icône de l'école crétoise (fin XVè s.)
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N°3717
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N°C2053



2005
Hans Memling est un peintre allemand, puis flamand, né à Seligenstadt vers 1435-1440 et mort à Bruges en 1494.
Peintre de réputation de son vivant, tant à Bruges qu'en Italie, en Allemagne ou en Angleterre, puis oublié pendant plusieurs siècles, Hans Memling a été redécouvert au début du XIXe siècle par les Allemands, notamment par Schlegel. Apprécié des foules, mésestimé par les historiens, il occupe une place particulière parmi les primitifs flamands. Héritier de Rogier van der Weyden, il incarne un juste milieu, une sorte de classicisme qui émeut par sa simplicité et sa finesse. Son art excelle dans deux domaines : la sérénité et la suavité. C'est ce qui fait que deux de ses tableaux sont les plus authentiques : La Vierge parmi des Saints et l'Adoration des Mages, tous deux conservés dès leur réalisation à l'hôpital Saint-Jean, de Bruges.
Détail de diptyque "vierge à l'Enfant"
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N°3840
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N°C2054