FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Publié : mar. nov. 02, 2010 6:38 am
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A: Aeshna page 4 - aigle royal page 2 - Albertosaurus Osborn page 4 - Alouette hausse-col page 2 - Antilope d'Amérique page 3 - Appelants page 1 - Arthropode page 4 - Autour des palombes page 2 -
B: baleine bleue page 4 - baleine à bosse page 4 - Balbuzard pêcheur page 2 - Bécasseau à échasses page 2 - Bec-croisé bifascié page 2 - béluga page 3 - Bernache cravant page 2 - Bernache du Canada page 1 - bison d'Amérique du Nord page 3 - Bleu nordique(Papillon) page 1 - Bœuf musqué page 3 - bourdon page 4 - Bruant de Lincoln page 2 - bruant lapon page 2 - Bruant des prés page 1 -
C: Canard pilet page 1 - caribou des bois page 3 et page 5 - - caribou de Peary page 3 - Carouge à épaulettes page 2 - castor canadien page 3 - cerf de Virginie page 3 - Chardonneret jaune page 2 - chauve-souris cendrée page 1 - chèvre des montagnes page 3 - Chiens page 1 - Chien Terre neuve
page 5 - chrysope aux yeux d'or page 4 - Colibri à gorge rubis page 1 - coccinelles page 4 - Conodontes page 4 - Corégone de l'Atlantique page 4 - Cormoran à aigrettes page 2 - Cormoran commun page 2 - Coryphodon page 4 - couguar page 3 -
D
E: Eider à tête grise page 2 - Elan page 3 - Eusthenopteron page 4 -
F: Faucon crécerelle page 1 - FAUCON GERFAUT page 2 - Faucon pèlerin page 1 et page 3 - - Fou de Bassan page 1 -
G: Geai bleu page 2 - Glouton ou Carcajou page 3 - Grand-duc d'Amérique page 1 - Grand Pic page 1 - Grèbe élégant page 1 - Grive solitaire page 1 - Grizzli page 3 - Grue du Canada page 2 - Guillemot de Troïl page 2 -
H: Héron (Grand) page 1 - Hirondelle bicolore page 4 - Hylonomus page 4 -
I
J: Jaseur boréal page 2 - Jeunes animaux page 5 -
K
L: Lièvre d'Amérique page 3 - lagopède alpin page 2 - Lagopède des saules page 2 - loup de l'Est page 3 - Loutre de mer page 5 - Lynx du Canada page 3 -
M: macareux page 1 - mammouth laineux page 4 - Marmotte de l'île de Vancouver page 3 - marsouin commun page 3 - Martin-pêcheur d'Amérique page 1 - Massospondylus page 4 - méduse Crossota millsaeare page 2 - Megacerops page 4 - Merle bleu azuré page 1 - Mésangeai du Canada page 1 - Mésange à tête noire page 2 - Monarque (papillon) page 1 - Morse de l'Atlantique page 3 - Morue
page 5 - mouffettes page 3 - mouflon canadien page 3 -
N: narval page 4 - nordique de Macoun (papillon) page 1 -
O: Oie des neiges page 1 - opabinia page 4 - orignal page 3 - orque ou épaulard page 3 - Ours à face courte page 4 - ours blanc page 3 -
P: Paruline du Canada page 2 - petit-duc maculé page 1 - Pétrel cul-blanc page 2 - Phoque page 5 - Pic chevelu page 1 - Pinson à gorge blanche page 1 - Platecarpus page 4 - Plongeon du Pacifique page 2 - Plongeon huard page 1 - Pluvier siffleur page 2 - polatouche (grand) page 3 - Porc-épic d'Amérique page 3 - Poule-des-Prairies page 1 -
Q: queue-courte: Papillon page 1 -
R: rat musqué page 3 - Renard roux page 3 - Roitelet à couronne rubis page 2 - Roselin à tête grise page 1 -
S: Sable (cheval) page 3 - Saturnie cécropia page 4 - Saumon page 5 - sterne arctique page 2 - Styracosaurus page 4 -
T:tangara écarlate page 1 - Tettigoniidaie page 5 - Tétras du Canada page 1 - tigré du Canada (papillon) page 1 - tortue-molle à épine page 4 - trilobites page 4 - Tyran huppé page 1 -
U
V
W: Wapiti page 3 -
X
Y
Z
Papillon queue-courte
Porte-queue de taille moyenne (envergure : 57 à 73 mm), le Papilio brevicauda a les ailes noires et arrondies, avec deux rangées de taches jaunes souvent lavées d'orange. L'aile postérieure est ornée d'une tache arrondie rouge-orange pupillée de noir. Comme l'indique le nom vernaculaire de l'espèce, les queues sont généralement assez courtes.
Le papillon queue-courte se rencontre uniquement dans les provinces Maritimes et dans les régions du Québec situées autour du golfe du Saint-Laurent, jusqu'à Saint-Fulgence vers l'ouest. Jugée douteuse pendant de nombreuses années, la mention de la présence du papillon queue-courte à Cartwright, au Labrador, a récemment été confirmée par deux sources. Une autre mention, cette fois de Northwest River Post, au Labrador, s'est ajoutée depuis. Le P. brevicauda n'a jamais été observé dans l'île du Prince-Édouard, même s'il se rencontre fréquemment à proximité sur la côte du Nouveau-Brunswick.
Papillon queue-courte
N° 1210 (1988)
Bleu nordique Lycaeides idas
Chez le mâle, le dessus des ailes est bleu violacé brillant, très étroitement marginé de noir, parfois avec des taches marginales foncées indistinctes sur l'aile postérieure. Chez la femelle, au moins la moitié externe des ailes est gris brunâtre foncé, avec un reflet bleuté et, souvent, une trace de taches marginales orange. En dessous, les ailes sont gris pâle chez les deux sexes, avec des taches noires au centre et une rangée de taches marginales noires. En dessous de l'aile postérieure, les taches marginales sont pupillées de bleu métallique et coiffées d'orange et de noir. Envergure : 17 à 28 mm.
Présent dans toutes les provinces et tous les territoires, le Lycaeides idas se rencontre depuis le sud de la Nouvelle-Écosse jusqu'à Hopedale au Labrador, à Churchill au Manitoba, à l'île Herschel au Yukon et à Tuktoyuktuk dans les Territoires du Nord-Ouest, vers le nord. Au Québec, il est absent au sud du 47° N, et en Ontario, au sud d'environ le 48° N. Il se rencontre également dans le nord de l'Europe et en Asie.
Dans les Maritimes, le bleu nordique est plus commun sur les promontoires côtiers où la camarine noire est souvent un élément important de la flore et, au moins dans le sud de l'île du Cap-Breton, dans des tourbières où la camarine est souvent presque complètement étouffée par la sphaigne. Dans ces deux habitats, il vole dès 8 h, même en présence d'un brouillard dense. Plus à l'intérieur des terres, il se rencontre dans d'autres habitats et utilise d'autres plantes hôtes. Au nord de Chibougamau, au Québec, une importante colonie a été découverte dans un terrain de camping abandonné envahi par un peuplement dense de kalmia à feuilles étroites. Dans les Prairies, le bleu nordique est habituellement observé dans des forêts de conifères, en terrain sablonneux.
Le bleu nordique
N° 1211 (1988)
Le nordique de Macoun Oeneis macounii
Le dessus des ailes est brun jaunâtre, distinctement marginé de brun-gris, avec un à quatre ocelles sur l'aile antérieure, les deux plus grands étant pupillés de blanc, et un ocelle plus petit près de l'angle anal de l'aile postérieure. Tous les ocelles sont répétés en dessous des ailes. En dessous, l'aile postérieure est finement striée de brun foncé et de gris pâle et ornée d'une bande médiane distincte plus foncée et d'une zone foncée diffuse près du bord. Envergure : 46 à 65 mm.
Le nordique de Macoun se rencontre presque exclusivement au Canada et n'est présent aux États-Unis qu'au Minnesota et au Michigan. Au Canada, son aire s'étend depuis la rivière Fire, dans le district d'Algoma du nord de l'Ontario, jusque dans le centre de la Colombie-Britannique (où elle trace vers le sud une étroite bande immédiatement à l'est de la vallée de l'Okanagan), en passant par les provinces des Prairies. Le nordique de Macoun est également présent dans les Territoires du Nord-Ouest, à Fort Smith, à Fort Providence et autour du Grand lac des Esclaves. Il se rencontre en colonies isolées dans le parc provincial Algonquin, dans l'est de l'Ontario, ainsi que dans l'ouest du Québec.
Cette espèce se rencontre habituellement en terrain sablonneux dans les pinèdes grises sèches, le long des sentiers, en bordure des chemins forestiers et dans les clairières. Les mâles se perchent sur les arbres et les arbustes pour surveiller les allées et venues des femelles et vont au-devant de tous les papillons qui s'aventurent dans leur territoire.
Contrairement à la plupart de ses congénères, le nordique de Macoun a un vol très faible et laborieux. Il est habituellement difficile à approcher parce qu'il se perche souvent sur les troncs et les grosses branches de pin gris et s'enfuit entre les branches en cas de danger.
Le nordique de Macoun
N° 1212 (1988)
Le papillon tigré du Canada Papilio canadensis
Le papillon tigré du Canada est l'un des papillons diurnes les mieux connus au pays en raison de sa grande taille (envergure : 53 à 90 mm) et des motifs spectaculaires créés par ses larges bandes noires se découpant sur le fond jaune des ailes. Le bord interne de l'aile postérieure est marqué d'une large bande noire. Le dessous des ailes est jaune souvent largement voilé d'orange et noir.
Le Papilio canadensis vole dans toutes les provinces et tous les territoires. Au nord, il se rencontre jusqu'au cercle polaire au Yukon, à Churchill au Manitoba, à la petite rivière Shagamu en Ontario et à Schefferville au Québec. Sa présence n'a cependant jamais été observée au Labrador.
Cette espèce produit une seule génération par année. Les adultes émergent habituellement vers le milieu de mai et volent jusqu'à la fin de juillet, selon la latitude.
Le papillon tigré du Canada se rencontre principalement dans les boisés clairsemés et les milieux adjacents, mais au nord, il vole jusqu'à la limite des arbres, parmi les arbres rabougris et les saules nains. Il s'aventure même dans les jardins urbains. Il est très attiré par les milieux boueux et forme parfois des attroupements réunissant plusieurs centaines d'individus se disputant les positions les plus avantageuses autour d'une seule petite mare.
Le papillon tigré du Canada
N° 1213 (1988)
Le Monarque
(Danaus plexippus) est un insecte lépidoptère de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Danainae et du genre Danaus.
C'est un papillon migrateur qui est célèbre car en Amérique il migre en groupe de millions d'individus sur plusieurs milliers de kilomètres, deux fois par an, d'août à octobre vers le sud (surtout au Mexique), vers le nord au printemps.
La Monarque est de couleur orange veiné et bordé de noir, l'apex et la bordure sont ornés de taches blanches. La femelle du Monarque est d'une couleur plus marron. C'est un grand papillon dont l'envergure est de 8,6 à 12,4 cm et le poids de 0.5 grammes.
C'est un papillon aux couleurs vives, tant au stade larvaire (chenille) qu'au stade adulte (imago). Ces couleurs sont supposées être un signal pour d'éventuels prédateurs. Il se rend en effet toxique, en consommant au stade chenille l'asclépiade, l'une de ses deux plantes-hôte qui est toxique. La chenille et le papillon qu'elle deviendra sont toxiques, et pour cette raison épargnés par les oiseaux et quelques autres prédateurs.
Il est présent dans toute l'Amérique du Sud et toute l'Amérique du Nord, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Guinée et dans les îles Canaries[1].
En Europe il est migrateur occasionnel aux Açores et au Portugal et migrateur exceptionnel en France, en Grande-Bretagne et en Irlande
Ses biotopes sont divers, suivant les saisons il se plait dans toute l'Amérique mais passe l'hiver dans des forêts de sapins sacrés de l'état du Michoacán au Mexique.
L'un des aspects les plus curieux de la migration des Monarques est que leur voyage du Sud au Nord se fait en plusieurs générations alors que le voyage du Nord au Sud se fait en une seule. Les Monarques naissant en automne entrent dans une phase de diapause qui leur permet de survivre toute la durée de l'hiver. Cela leur permettra de migrer de la région des grands lacs et du sud de la Californie vers l'état du Michoacán au Mexique où ils vivront à l'état d'inactivité dans des forêts de sapins sacrés (ou oyamel). Le Monarque y est présent en nombre si important qu'on ne peut parfois même plus distinguer la moindre parcelle d'écorce. Les Monarques se regroupent en essaims la nuit et prennent leur envol de jour si la température est suffisamment élevée.
Tout ce cycle est nécessaire pour que les Monarques prennent des forces pour la reproduction qui aura lieu en Mars, juste avant de prendre leur envol pour le Nord. Le voyage vers le Nord prendra plusieurs génération, la durée de vie normale d'un Monarque n'excédant pas deux mois.
Les raisons de cette migration et comment les papillons retrouvent le même lieu que leurs prédécesseurs après plusieurs générations reste en grande partie une énigme.
Le Monarque
N° 1563 (1995)
Chenille du monarque
N° (2009)
Chiens-guides
N° 2266 (2008)
Chien d'ours de Tahltan
N° 1217 (1988)
Retriever Duck Tolling
N° 1218 (1988)
Chien esquimau canadien
N° 1219 (1988)
Terre-Neuve
N° 1220 (1988)
Les chiens du Canada bloc
N° 1220a (1988)
A: Aeshna page 4 - aigle royal page 2 - Albertosaurus Osborn page 4 - Alouette hausse-col page 2 - Antilope d'Amérique page 3 - Appelants page 1 - Arthropode page 4 - Autour des palombes page 2 -
B: baleine bleue page 4 - baleine à bosse page 4 - Balbuzard pêcheur page 2 - Bécasseau à échasses page 2 - Bec-croisé bifascié page 2 - béluga page 3 - Bernache cravant page 2 - Bernache du Canada page 1 - bison d'Amérique du Nord page 3 - Bleu nordique(Papillon) page 1 - Bœuf musqué page 3 - bourdon page 4 - Bruant de Lincoln page 2 - bruant lapon page 2 - Bruant des prés page 1 -
C: Canard pilet page 1 - caribou des bois page 3 et page 5 - - caribou de Peary page 3 - Carouge à épaulettes page 2 - castor canadien page 3 - cerf de Virginie page 3 - Chardonneret jaune page 2 - chauve-souris cendrée page 1 - chèvre des montagnes page 3 - Chiens page 1 - Chien Terre neuve
page 5 - chrysope aux yeux d'or page 4 - Colibri à gorge rubis page 1 - coccinelles page 4 - Conodontes page 4 - Corégone de l'Atlantique page 4 - Cormoran à aigrettes page 2 - Cormoran commun page 2 - Coryphodon page 4 - couguar page 3 -
D
E: Eider à tête grise page 2 - Elan page 3 - Eusthenopteron page 4 -
F: Faucon crécerelle page 1 - FAUCON GERFAUT page 2 - Faucon pèlerin page 1 et page 3 - - Fou de Bassan page 1 -
G: Geai bleu page 2 - Glouton ou Carcajou page 3 - Grand-duc d'Amérique page 1 - Grand Pic page 1 - Grèbe élégant page 1 - Grive solitaire page 1 - Grizzli page 3 - Grue du Canada page 2 - Guillemot de Troïl page 2 -
H: Héron (Grand) page 1 - Hirondelle bicolore page 4 - Hylonomus page 4 -
I
J: Jaseur boréal page 2 - Jeunes animaux page 5 -
K
L: Lièvre d'Amérique page 3 - lagopède alpin page 2 - Lagopède des saules page 2 - loup de l'Est page 3 - Loutre de mer page 5 - Lynx du Canada page 3 -
M: macareux page 1 - mammouth laineux page 4 - Marmotte de l'île de Vancouver page 3 - marsouin commun page 3 - Martin-pêcheur d'Amérique page 1 - Massospondylus page 4 - méduse Crossota millsaeare page 2 - Megacerops page 4 - Merle bleu azuré page 1 - Mésangeai du Canada page 1 - Mésange à tête noire page 2 - Monarque (papillon) page 1 - Morse de l'Atlantique page 3 - Morue
page 5 - mouffettes page 3 - mouflon canadien page 3 -
N: narval page 4 - nordique de Macoun (papillon) page 1 -
O: Oie des neiges page 1 - opabinia page 4 - orignal page 3 - orque ou épaulard page 3 - Ours à face courte page 4 - ours blanc page 3 -
P: Paruline du Canada page 2 - petit-duc maculé page 1 - Pétrel cul-blanc page 2 - Phoque page 5 - Pic chevelu page 1 - Pinson à gorge blanche page 1 - Platecarpus page 4 - Plongeon du Pacifique page 2 - Plongeon huard page 1 - Pluvier siffleur page 2 - polatouche (grand) page 3 - Porc-épic d'Amérique page 3 - Poule-des-Prairies page 1 -
Q: queue-courte: Papillon page 1 -
R: rat musqué page 3 - Renard roux page 3 - Roitelet à couronne rubis page 2 - Roselin à tête grise page 1 -
S: Sable (cheval) page 3 - Saturnie cécropia page 4 - Saumon page 5 - sterne arctique page 2 - Styracosaurus page 4 -
T:tangara écarlate page 1 - Tettigoniidaie page 5 - Tétras du Canada page 1 - tigré du Canada (papillon) page 1 - tortue-molle à épine page 4 - trilobites page 4 - Tyran huppé page 1 -
U
V
W: Wapiti page 3 -
X
Y
Z
Papillon queue-courte
Porte-queue de taille moyenne (envergure : 57 à 73 mm), le Papilio brevicauda a les ailes noires et arrondies, avec deux rangées de taches jaunes souvent lavées d'orange. L'aile postérieure est ornée d'une tache arrondie rouge-orange pupillée de noir. Comme l'indique le nom vernaculaire de l'espèce, les queues sont généralement assez courtes.
Le papillon queue-courte se rencontre uniquement dans les provinces Maritimes et dans les régions du Québec situées autour du golfe du Saint-Laurent, jusqu'à Saint-Fulgence vers l'ouest. Jugée douteuse pendant de nombreuses années, la mention de la présence du papillon queue-courte à Cartwright, au Labrador, a récemment été confirmée par deux sources. Une autre mention, cette fois de Northwest River Post, au Labrador, s'est ajoutée depuis. Le P. brevicauda n'a jamais été observé dans l'île du Prince-Édouard, même s'il se rencontre fréquemment à proximité sur la côte du Nouveau-Brunswick.
Papillon queue-courte
N° 1210 (1988)
Bleu nordique Lycaeides idas
Chez le mâle, le dessus des ailes est bleu violacé brillant, très étroitement marginé de noir, parfois avec des taches marginales foncées indistinctes sur l'aile postérieure. Chez la femelle, au moins la moitié externe des ailes est gris brunâtre foncé, avec un reflet bleuté et, souvent, une trace de taches marginales orange. En dessous, les ailes sont gris pâle chez les deux sexes, avec des taches noires au centre et une rangée de taches marginales noires. En dessous de l'aile postérieure, les taches marginales sont pupillées de bleu métallique et coiffées d'orange et de noir. Envergure : 17 à 28 mm.
Présent dans toutes les provinces et tous les territoires, le Lycaeides idas se rencontre depuis le sud de la Nouvelle-Écosse jusqu'à Hopedale au Labrador, à Churchill au Manitoba, à l'île Herschel au Yukon et à Tuktoyuktuk dans les Territoires du Nord-Ouest, vers le nord. Au Québec, il est absent au sud du 47° N, et en Ontario, au sud d'environ le 48° N. Il se rencontre également dans le nord de l'Europe et en Asie.
Dans les Maritimes, le bleu nordique est plus commun sur les promontoires côtiers où la camarine noire est souvent un élément important de la flore et, au moins dans le sud de l'île du Cap-Breton, dans des tourbières où la camarine est souvent presque complètement étouffée par la sphaigne. Dans ces deux habitats, il vole dès 8 h, même en présence d'un brouillard dense. Plus à l'intérieur des terres, il se rencontre dans d'autres habitats et utilise d'autres plantes hôtes. Au nord de Chibougamau, au Québec, une importante colonie a été découverte dans un terrain de camping abandonné envahi par un peuplement dense de kalmia à feuilles étroites. Dans les Prairies, le bleu nordique est habituellement observé dans des forêts de conifères, en terrain sablonneux.
Le bleu nordique
N° 1211 (1988)
Le nordique de Macoun Oeneis macounii
Le dessus des ailes est brun jaunâtre, distinctement marginé de brun-gris, avec un à quatre ocelles sur l'aile antérieure, les deux plus grands étant pupillés de blanc, et un ocelle plus petit près de l'angle anal de l'aile postérieure. Tous les ocelles sont répétés en dessous des ailes. En dessous, l'aile postérieure est finement striée de brun foncé et de gris pâle et ornée d'une bande médiane distincte plus foncée et d'une zone foncée diffuse près du bord. Envergure : 46 à 65 mm.
Le nordique de Macoun se rencontre presque exclusivement au Canada et n'est présent aux États-Unis qu'au Minnesota et au Michigan. Au Canada, son aire s'étend depuis la rivière Fire, dans le district d'Algoma du nord de l'Ontario, jusque dans le centre de la Colombie-Britannique (où elle trace vers le sud une étroite bande immédiatement à l'est de la vallée de l'Okanagan), en passant par les provinces des Prairies. Le nordique de Macoun est également présent dans les Territoires du Nord-Ouest, à Fort Smith, à Fort Providence et autour du Grand lac des Esclaves. Il se rencontre en colonies isolées dans le parc provincial Algonquin, dans l'est de l'Ontario, ainsi que dans l'ouest du Québec.
Cette espèce se rencontre habituellement en terrain sablonneux dans les pinèdes grises sèches, le long des sentiers, en bordure des chemins forestiers et dans les clairières. Les mâles se perchent sur les arbres et les arbustes pour surveiller les allées et venues des femelles et vont au-devant de tous les papillons qui s'aventurent dans leur territoire.
Contrairement à la plupart de ses congénères, le nordique de Macoun a un vol très faible et laborieux. Il est habituellement difficile à approcher parce qu'il se perche souvent sur les troncs et les grosses branches de pin gris et s'enfuit entre les branches en cas de danger.
Le nordique de Macoun
N° 1212 (1988)
Le papillon tigré du Canada Papilio canadensis
Le papillon tigré du Canada est l'un des papillons diurnes les mieux connus au pays en raison de sa grande taille (envergure : 53 à 90 mm) et des motifs spectaculaires créés par ses larges bandes noires se découpant sur le fond jaune des ailes. Le bord interne de l'aile postérieure est marqué d'une large bande noire. Le dessous des ailes est jaune souvent largement voilé d'orange et noir.
Le Papilio canadensis vole dans toutes les provinces et tous les territoires. Au nord, il se rencontre jusqu'au cercle polaire au Yukon, à Churchill au Manitoba, à la petite rivière Shagamu en Ontario et à Schefferville au Québec. Sa présence n'a cependant jamais été observée au Labrador.
Cette espèce produit une seule génération par année. Les adultes émergent habituellement vers le milieu de mai et volent jusqu'à la fin de juillet, selon la latitude.
Le papillon tigré du Canada se rencontre principalement dans les boisés clairsemés et les milieux adjacents, mais au nord, il vole jusqu'à la limite des arbres, parmi les arbres rabougris et les saules nains. Il s'aventure même dans les jardins urbains. Il est très attiré par les milieux boueux et forme parfois des attroupements réunissant plusieurs centaines d'individus se disputant les positions les plus avantageuses autour d'une seule petite mare.
Le papillon tigré du Canada
N° 1213 (1988)
Le Monarque
(Danaus plexippus) est un insecte lépidoptère de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Danainae et du genre Danaus.
C'est un papillon migrateur qui est célèbre car en Amérique il migre en groupe de millions d'individus sur plusieurs milliers de kilomètres, deux fois par an, d'août à octobre vers le sud (surtout au Mexique), vers le nord au printemps.
La Monarque est de couleur orange veiné et bordé de noir, l'apex et la bordure sont ornés de taches blanches. La femelle du Monarque est d'une couleur plus marron. C'est un grand papillon dont l'envergure est de 8,6 à 12,4 cm et le poids de 0.5 grammes.
C'est un papillon aux couleurs vives, tant au stade larvaire (chenille) qu'au stade adulte (imago). Ces couleurs sont supposées être un signal pour d'éventuels prédateurs. Il se rend en effet toxique, en consommant au stade chenille l'asclépiade, l'une de ses deux plantes-hôte qui est toxique. La chenille et le papillon qu'elle deviendra sont toxiques, et pour cette raison épargnés par les oiseaux et quelques autres prédateurs.
Il est présent dans toute l'Amérique du Sud et toute l'Amérique du Nord, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Guinée et dans les îles Canaries[1].
En Europe il est migrateur occasionnel aux Açores et au Portugal et migrateur exceptionnel en France, en Grande-Bretagne et en Irlande
Ses biotopes sont divers, suivant les saisons il se plait dans toute l'Amérique mais passe l'hiver dans des forêts de sapins sacrés de l'état du Michoacán au Mexique.
L'un des aspects les plus curieux de la migration des Monarques est que leur voyage du Sud au Nord se fait en plusieurs générations alors que le voyage du Nord au Sud se fait en une seule. Les Monarques naissant en automne entrent dans une phase de diapause qui leur permet de survivre toute la durée de l'hiver. Cela leur permettra de migrer de la région des grands lacs et du sud de la Californie vers l'état du Michoacán au Mexique où ils vivront à l'état d'inactivité dans des forêts de sapins sacrés (ou oyamel). Le Monarque y est présent en nombre si important qu'on ne peut parfois même plus distinguer la moindre parcelle d'écorce. Les Monarques se regroupent en essaims la nuit et prennent leur envol de jour si la température est suffisamment élevée.
Tout ce cycle est nécessaire pour que les Monarques prennent des forces pour la reproduction qui aura lieu en Mars, juste avant de prendre leur envol pour le Nord. Le voyage vers le Nord prendra plusieurs génération, la durée de vie normale d'un Monarque n'excédant pas deux mois.
Les raisons de cette migration et comment les papillons retrouvent le même lieu que leurs prédécesseurs après plusieurs générations reste en grande partie une énigme.
Le Monarque
N° 1563 (1995)
Chenille du monarque
N° (2009)
Chiens-guides
N° 2266 (2008)
Chien d'ours de Tahltan
N° 1217 (1988)
Retriever Duck Tolling
N° 1218 (1988)
Chien esquimau canadien
N° 1219 (1988)
Terre-Neuve
N° 1220 (1988)
Les chiens du Canada bloc
N° 1220a (1988)