J'ai trouvé un beau message sur le net
http://www.chemindevie.net/article-16839785.html
et je dois le partager car il est tellement vrai... le voici
Le rejet
Émotion bouleversante, dévastatrice. Dans notre société de consommation, le rejet fait malheureusement partie de la façon de vivre l'humain. On consomme, puis on rejette. Comme si l'humain était un produit de consommation!!!!
Toutefois, chez la personne qui vit le rejet (cette forme d'abandon) s'ajoute la perte d'estime de soi, de confiance en soi et aux autres. Une certaine fermeture sur le monde survient, souvent par mesure de protection, car la douleur et la souffrance sont vives, intenses parfois invivables. Le corps protège en fermant toutes les portes. Alors s'enclenche un certain processus d'auto-destruction car nous ne sommes plus totalement soi car on a rejeté notre soi. On interprète alors le rejet comme étant la négation de ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes. Le rejet nous fait malheureusement croire que notre valeur, en tant qu'humain, se définit par l'oeil de l'autre. Piège qui vient fausser la réalité, notre compréhension de l'évènement. On se retire alors qu'il serait souhaitable de s'ouvrir.
S'ouvrir à ce qu'il y a de plus beau en nous. S'ouvrir à ce qu'il y a de plus lumineux en nous. Trop souvent, on interprète le rejet comme étant la résultante du fait que nous ne sommes pas beau, intéressant, intelligent,... On s'évalue, mais selon le regard de l'autre. N'aurait-il pas là un puissant message de la vie que nous inversons les choses? Si l'autre nous rejette, pour une raison ou une autre, pourquoi faudrait-il se détruire, douter de soi? Peut-être avons-nous été rejeté parce que notre vérité choquait, dérangeait? Peut-être avons-nous été rejeté parce que nous ne répondions pas aux attentes que l'autre avait à notre égard? Peut-être avons-nous été rejeté parce que l'autre ne voulait et ne soutenait plus de voir son propre miroir en nous? Peut-être avons-nous été rejeté car l'autre n'arrivait pas à nous contrôler et contrôler la situation? Pourquoi, la sensation de rejet devrait-elle alors être source de destruction?
Le rejet, aussi douloureux soit-il. ne pourrait-il pas être source de croissance? De croissance dans le sens le plus positif. N'y a-t-il pas là une formidable possibilité de comprendre l'attachement/détachement? N'y a-t-il pas là la formidable possibilité de s'ouvrir à toute notre dimension humaine et divine en nous?
En y repensant, est-ce vraiment nous qu'on rejette où nos idées, notre façon de penser, notre vérité, nos valeurs... Est-ce l'autre qui détient notre vérité? Son regard sur nous doit-il devenir le nôtre?
Oui, le rejet est douloureux. Oui, le rejet fait mal, nous blesse implacablement. Mais cette blessure n'est-elle pas le signe que nous avons peut-être misé un peu trop sur le regard de l'autre? Avait-on, peut-être, trop remis notre pouvoir entre les mains de l'autre, en oubliant, bien humainement, que nous sommes responsable de notre propre pouvoir? En bout de ligne, le rejet ne serait-il pas l'occasion de se réajuster, par rapport à notre propre vision de notre vie, de nous-mêmes et de la façon où nous accordons notre pouvoir aux autres?
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Personnellement, j'avais un complexe lorsque j'étais jeune j'avais le pavillon de l'oreille plus grand que l'autre. Ma mère voyant que ceci me causait vraiment des problèmes lorsque je m'attachais les cheveux, je pleurais parfois puisque le bout ressortait de mes cheveux et je me sentais toujours mal me cachant l'oreille la plupart du temps.
Ma mère voyant "mon problème" fait les démarches pour me faire opérer et une journée avant l'opération je me suis regardée dans le miroir et je me suis dit « win! si je fais opérer mon oreille ce ne sera plus moi et je ce bout de trop il me manquera »
Je me suis acceptée avec ma différence... à 100% ! Lorsque j'ai expliqué à ma mère elle était drôlement surprise. (par la suite en grandissant mon oreille s'est replacée et maintenant il n'y a presque pas de différence mais même s'il y en avait encore une je l'accepterais.
A partir de ce moment je me suis sentie plus forte intérieurement car j'avais le contrôle de ma vie. Je faisais ce que je voulais faire et non ce que les autres attendaient de moi.
J'ai souvent regardé le comportement des gens par rapport aux autres. Le comportement des gens en général m'a fasciné longtemps et me fait me questionner encore.
Je me souviens qu'au secondaire il y avait une jeune fille menue et silencieuse la plupart du temps. Je voyais bien qu'elle ne s'intégrait pas.
Un "filling" comme ça! je ne la connaissais pas et je me sentais mal à l'aise de faire les premiers pas pour lui parler mais je l'ai fait tout de même.
Elle est devenue une amie. Elle était bien avec nous c.à.d. (moi et mes amies)! Elle n'était plus seule à l'heure du dîner ect... elle avait des gens qui l'écoutaient et la respectaient !
Elle se sentait protégé,écouté malgré ses différences. Et personne ne pouvait la prendre pour bouc émissaire sans avoir moi et les autres sur le dos donc elle était bien avec nous.
Par contre, à quel point une personne rejetée peut avoir mal, ça les gens peuvent l'imaginer mais ne peuvent pas vraiment comprendre comment cela peut être déchirant.
J'ai répondu à ce post parce que la personne dont je vous parle s'est suicidée lorsqu elle étudiait au c.e.g.e.p. et c'est par l'entremise de quelqu'un que je l'ai apris et j'étais vraiment triste.
Le rejet, tue, le saviez-vous?