Poésie: "Le Mécréant"

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Harry Bubble
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Poésie: "Le Mécréant"

#1 Message par Harry Bubble »

J'ai enfin pris le temps de terminer mon poème "Le Mécréant". Je vous le fais partager...
LE MÉCRÉANT

Comme le kouffar à l’œil fauve,
À la mosquée, lieu de beauf
Je t’enlèverai, dans la nuit
Au fanatisme qui t’avilit ;

Et je t’affranchirai, ma brune,
De ta soumission importune
Et des bourreaux intolérants
Très loin te tiendrai fermement.

Quand l’imam, de rage livide,
Verra l’acte jugé perfide,
L’infidèle et son bon roi,

Le mécréant et sa maîtresse,
Sans relâche, c’est une promesse,
Il traquera pour Dieu et sa foi.


Harry-Charles Bubbleaire
Les Pleurs de l'islam (2010)
La version originale, de l'illustre Charles Baudelaire. Je m'excuse auprès de lui pour avoir saccagé son texte de la sorte, je n'ai pas le millionnième de son immense talent.

LXV - Le Revenant

Comme les anges à l’œil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit ;

Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d’une fosse rampant.

Quand viendra le matin livide,
Tu trouveras ma place vide,
Où jusqu’au soir il fera froid.

Comme d’autres par la tendresse,
Sur ta vie et sur ta jeunesse,
Moi, je veux régner par l’effroi !


Charles Baudelaire
Les Fleurs du Mal (1868)
Comme le kouffar à l'oeil fauve
À la mosquée, lieu de beauf
Je t'enlèverai, dans la nuit
Au fanatisme qui t’avilit !

[i]Le mécréant[/i]
[b]Harry Bubbelaire[/b]
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Harry Tuttle
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#2 Message par Harry Tuttle »

Dégouttant cette façon que tu as de ridiculiser Charles Baudelaire.

Il se retournerait dans sa tombe s'il n'avait pas déjà réglé le cas des Belges dans son dernier livre.

En voici un sonnet :


Les Belges et la Lune

On n'a jamais connu de race si baroque
Que ces Belges. Devant le joli, le charmant,
Ils roulent de gros yeux et grognent sourdement.
Tout ce qui réjouit nos coeurs mortels les choque.

Dites un mot plaisant, et leur oeil devient gris
Et terne comme l'oeil d'un poisson qu'on fait frire;
Une histoire touchante, ils éclatent de rire,
Pour faire voir qu'ils ont parfaitement compris.

Comme l'esprit, ils ont en horreur les lumières;
Parfois, sous la clarté calme du firmament,
J'en ai vu, qui rongés d'un bizarre tourment,

Dans l'horreur de la fange et du vomissement,
Et gorgés jusqu'aux dents de genièvre et de bières,
Aboyaient à la Lune, assis sur leurs derrières.

- Charles Baudelaire
Comme les anges à l'œil fauve
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit
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