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Pierre Perreault
Publié : sam. déc. 26, 2009 8:13 pm
par leolo
Pierre Perrault (29 juin 1927 à Montréal, Québec — 23 juin 1999) était un cinéaste, un poète, un dramaturge et un réalisateur pour la radio. Il est considéré, avec Claude Jutra, comme l'un des plus grands cinéastes québécois.
En 1968-1969, Perrault et Brault se font les témoins du réveil acadien à l'Université de Moncton et nous livrent L'Acadie l'Acadie?!? qui sortira en 1971.
À la suite de la fondation du Mouvement souveraineté-association (MSA) par René Lévesque, Pierre Perrault réalise Un pays sans bon sens ! (1970), sorte de poème à plusieurs voix sur la notion de pays, toujours avec Bernard Gosselin à la caméra.
Un pays sans bon sens ! 1970, 117 min 7 s
http://www.onf.ca/film/un_pays_sans_bon_sens
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En 1972-1977, c'est l'Abitibi qui retient l'attention de Pierre Perrault et de Bernard Gosselin. Ils y tournent Un royaume vous attend, Le retour à la terre et C'était un Québécois en Bretagne, Madame! sorte de plaidoyer pour la terre et le courage des colons des années 1930 et évocation des gens de l'Abitibi aux prises avec un royaume qu'ils attendent toujours. Ensuite, toujours avec Bernard Gosselin, Perrault s'intéresse à la situation des Amérindiens, auxquels il consacre deux films, Le goût de la farine (1977) et Le pays de la terre sans arbre (1980). Perrault continue de tourner avec les Autochtones et les non- Autochtones des films qui célèbrent la terre et les coutumes anciennes, et dans lesquels il tente de découvrir l'origine des choses et d'aider les gens à retrouver leurs racines.
Dans ses films, Perrault s'attache surtout à des hommes volubiles faisant des gestes significatifs, essentiels au quotidien, au travail et à la survie. Il met souvent au jour des mythes occultes. En effet, dans l'univers des hommes, la chasse prend une dimension fantastique. La bête lumineuse (1982), par exemple, nous emporte dans un monde de chimères et laisse entrevoir la peur à l'origine des fanfaronnades masculines. Plus qu'une excursion de chasse, ce film, en collaboration avec Martin Leclerc à la caméra, est un voyage au cœur de l'humain, de l'âme, un voyage au-delà de la vie, une confrontation avec la mort.
L'œuvre de Perrault est éminemment poétique et philosophique. Parallèlement à sa production cinématographique, Perrault nourrit une œuvre littéraire remarquable : recueils de poèmes, transcription annotée de ses films, œuvres dramatiques, essais sur le film documentaire, etc.
De nombreuses rétrospectives de ses œuvres ont lieu régulièrement aux quatre coins du monde.
" Mes films ne sont pas politiques. Ce sont des outils de réflexion, le matériel nécessaire à la reconnaissance de l'homme d'ici. " - La Patrie, 25 juillet 1971
Pour voire ses films.
http://www.onf.ca/explorez-par/realisat ... -Perrault/
Publié : dim. déc. 27, 2009 7:41 pm
par leolo
Bizarre que je n'ai pas eu de commentaires parce que Pierre Perreault est vraiment un grand cinéaste. C'est du bonbon ses films.
J'ai écouté " Un pays sans bon sens" et j'ai adoré, c'était plein de lucidité.
Et je suis bien parti pour écouter tous ses films.
Publié : lun. déc. 28, 2009 6:02 pm
par leolo
J'ai vu "La bête lumineuse " et je n'ai pas aimé, car c’est des gars qui partent à la chasse et ils boivent trop d'alcool. En plus, il y a un enseignant d'un Cégep qui m'énerve avec sa poésie qui fait que c'est la tête de Turc de ce film, car ils énervent tout le monde, en plus de parler pour rien dire, ce qui prouve que tu dois avoir la même mentalité que le petit groupe auquel tu t’inclus de toi-même. Enfin, c'est toute une gang d'ivrognes même le prof de Cégep à part 2-3. Enfin si c'est pour prouver qu'entre gars cela peut déconner fort et qu'il peut y en avoir un qui pleure (le prof de Cégep qui d'autre). En tout cas, je ne peux pas dire que les gars dans ce film sortent de ce périple reposé. Moi quand je vais à la pêche c'est le silence l'attente du poisson et le soir près d'un feu sur le dos je regarde les étoiles en respirant l'air frais et me laissant imprégner de la forêt de son calme et de son mystère.
J’ai bien aimé par contre "Le goût de la farine " tourné sur les Amérindiens. Et J'aimerais bien voir la suite du film qui s'intitule "Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi " mais je n’ai pas trouvé.
Publié : lun. déc. 28, 2009 8:31 pm
par leolo
Je viens de voir le film "Pour la suite du monde " qui est à propos d'une résurrection d'une pêche aux bélugas rendus possibles grâce aux anciens. C'est un beau film sur la vie de ce temps-là, on y parle de l'eau de Pâques ainsi qu'un genre de carnaval qui se passe sur l'Île aux Coudres... Ce sont de beaux souvenirs du temps de nos grands-parents. Moi j'ai aimé.
Michel Brault, Pierre Perrault, 1962, 105 min 22 s
http://www.onf.ca/film/Pour_la_suite_du_monde/
Documentaire poétique et ethnographique sur la vie des habitants de l'Isle-aux-Coudres rendue d'abord par une langue, verte et dure, toujours éloquente, puis par la légendaire pêche au marsouin, travail en mer gouverné par la lune et les marées. Un véritable chef-d'oeuvre du cinéma direct.
Publié : lun. déc. 28, 2009 11:34 pm
par asteur
Pierre Perrault était un grand amoureux de son pays.
"Pour la suite du monde" est une grande déclaration d'amour a portée universelle.
Un film important dans l'histoire du cinéma.
Tiens! Je me l'repasse bientot.
Léolo...
![;) ;)](./images/smilies/wink.gif)
Publié : lun. déc. 28, 2009 11:42 pm
par leolo
asteur a écrit :Pierre Perrault était un grand amoureux de son pays.
"Pour la suite du monde" est une grande déclaration d'amour a portée universelle.
Un film important dans l'histoire du cinéma.
Tiens! Je me l'repasse bientot.
Léolo...
![;) ;)](./images/smilies/wink.gif)
Ça me fait plaisir Asteur
![:bye :bye](./images/smilies/bye1.gif)
Publié : mar. déc. 29, 2009 4:04 am
par leolo
Un autre beau film de l'Île aux Coudres que je viens de voir et que j'ai apprécié, Parce que j'ai vu de vieux Québocoios échangé leur mode de vie d'avec les Français de leur époque.
J'ai aimé cela parce que c'était le coeur qui parlait.
Le règne du jourPierre Perrault, 1967, 118 min 19 s
Documentaire qui suit le couple Tremblay de l'Isle-aux-Coudres dans son périple en France à la recherche des ancêtres d'Alexis. On reconnaît les personnages de Pierre Perrault, choisis pour leur richesse intérieure et leur foi en certaines valeurs.
http://www.onf.ca/film/regne_du_jour/