Nuit d'hiver
Publié : sam. nov. 07, 2009 4:01 am
L'hiver hideux, frère de la terrible mort
Leva sur la campagne ses bras décharnés:
...Et la tempête tomba de ses mains glacées
Sur la société frileuse. Quel triste sort !
La coupole céleste parsemée d'étoiles
Changea ses parures et une terne toile
De nuages sombres, de ténèbres et d'ombres
Effaça la voie lactée aux lueurs sans nombre.
La rivière grondait, le ravin rugissait,
Les chacals glapissaient, la bise mugissait,
Les arbres dénudés se pliaient impuissants
Sous les souffles impétueux d'un vent cinglant.
L'âpre froid sévissait : la brune et le brouillard
Recouvraient la nature de leurs plis blafards.
Ô temps, où étaient ces belles nuits de Juillet
Où les flots dorés de la Lune ruisselaient ?
Ô temps, où étaient donc ces belles nuits d'été,
Ces cigales et ces rossignols qui chantaient ?
L'hiver hideux, frère de la terrible mort
Leva sur la campagne ses bras décharnés:
...Et la tempête tomba de ses mains glacées
Sur la société frileuse. Quel triste sort !
par Zak B.
Leva sur la campagne ses bras décharnés:
...Et la tempête tomba de ses mains glacées
Sur la société frileuse. Quel triste sort !
La coupole céleste parsemée d'étoiles
Changea ses parures et une terne toile
De nuages sombres, de ténèbres et d'ombres
Effaça la voie lactée aux lueurs sans nombre.
La rivière grondait, le ravin rugissait,
Les chacals glapissaient, la bise mugissait,
Les arbres dénudés se pliaient impuissants
Sous les souffles impétueux d'un vent cinglant.
L'âpre froid sévissait : la brune et le brouillard
Recouvraient la nature de leurs plis blafards.
Ô temps, où étaient ces belles nuits de Juillet
Où les flots dorés de la Lune ruisselaient ?
Ô temps, où étaient donc ces belles nuits d'été,
Ces cigales et ces rossignols qui chantaient ?
L'hiver hideux, frère de la terrible mort
Leva sur la campagne ses bras décharnés:
...Et la tempête tomba de ses mains glacées
Sur la société frileuse. Quel triste sort !
par Zak B.