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Nuit d'hiver

Publié : sam. nov. 07, 2009 4:01 am
par Zak B.
L'hiver hideux, frère de la terrible mort
Leva sur la campagne ses bras décharnés:
...Et la tempête tomba de ses mains glacées
Sur la société frileuse. Quel triste sort !

La coupole céleste parsemée d'étoiles
Changea ses parures et une terne toile
De nuages sombres, de ténèbres et d'ombres
Effaça la voie lactée aux lueurs sans nombre.

La rivière grondait, le ravin rugissait,
Les chacals glapissaient, la bise mugissait,
Les arbres dénudés se pliaient impuissants
Sous les souffles impétueux d'un vent cinglant.
L'âpre froid sévissait : la brune et le brouillard
Recouvraient la nature de leurs plis blafards.

Ô temps, où étaient ces belles nuits de Juillet
Où les flots dorés de la Lune ruisselaient ?
Ô temps, où étaient donc ces belles nuits d'été,
Ces cigales et ces rossignols qui chantaient ?

L'hiver hideux, frère de la terrible mort
Leva sur la campagne ses bras décharnés:
...Et la tempête tomba de ses mains glacées
Sur la société frileuse. Quel triste sort !

par Zak B.

Publié : sam. nov. 07, 2009 6:37 am
par grumpythedwarf
Zak,
Au risque de me répéter, vous êtes bien meilleur en poésie qu'en propagande. Et dans le respect de la prosodie ! Persévérez !

Publié : sam. nov. 07, 2009 9:16 am
par Idylle
J'ai déplacé dans Littérature et Poésie.

Zak B. semble incapable de lire les différentes sections du site et préfère inonder la Place publique.

:roll

Publié : sam. nov. 07, 2009 9:32 am
par Mark
Idylle a écrit :J'ai déplacé dans Littérature et Poésie.

Zak B. semble incapable de lire les différentes sections du site et préfère inonder la Place publique.

:roll
La Place publique, c'est un peu le fourre-tout.

C'est vrai que je préfère sa poésie à sa propagande.

Publié : sam. nov. 07, 2009 10:06 am
par Idylle
Mark a écrit : C'est vrai que je préfère sa poésie à sa propagande.
D'autant plus qu'ici, il est tellement plus visible puisque dans la Place publique, les membres s'imaginerait que c'est un message de propagande.

Re: Nuit d'hiver

Publié : lun. nov. 09, 2009 9:19 am
par Harry Tuttle
Zak B. a écrit :L'hiver hideux, frère de la terrible mort
Leva sur la campagne ses bras décharnés:
...Et la tempête tomba de ses mains glacées
Sur la société frileuse. Quel triste sort !

La coupole céleste parsemée d'étoiles
Changea ses parures et une terne toile
De nuages sombres, de ténèbres et d'ombres
Effaça la voie lactée aux lueurs sans nombre.

La rivière grondait, le ravin rugissait,
Les chacals glapissaient, la bise mugissait,
Les arbres dénudés se pliaient impuissants
Sous les souffles impétueux d'un vent cinglant.
L'âpre froid sévissait : la brune et le brouillard
Recouvraient la nature de leurs plis blafards.

Ô temps, où étaient ces belles nuits de Juillet
Où les flots dorés de la Lune ruisselaient ?
Ô temps, où étaient donc ces belles nuits d'été,
Ces cigales et ces rossignols qui chantaient ?

L'hiver hideux, frère de la terrible mort
Leva sur la campagne ses bras décharnés:
...Et la tempête tomba de ses mains glacées
Sur la société frileuse. Quel triste sort !

par Zak B.
Tu dois être malheureux au Québec, mon pauvre.

:ahah

Publié : lun. nov. 09, 2009 12:37 pm
par ourseblanche
C'est justement ce qui m'est passé par la tête en lisant... :ahah :ahah

Les frileux sont ceux hélas qui n'ont pas acquéri cette endurance nécessaire à cette merveilleuse saison que l'hiver québécois. Faut dire que j'habite en région éloignée.

L'hiver ici ce n'est pas négligeable puisqu'il s'étend sur presque sur 5 mois. On a beau parler de la marmotte, le réchauffement se fait lentement. C'est pourquoi le printemps est si aphrodisiaque. :love

Notre printemps inspire la chaleur humaine qui nous a manqué. Peut être à cause de cela que nous sommes invitant.